L Epargne de La Perspective Classique A La Revolution Keynésienne
L Epargne de La Perspective Classique A La Revolution Keynésienne
L Epargne de La Perspective Classique A La Revolution Keynésienne
Réalisé par :
Alami Meryem
Encadré par :
Mezzour Rachida
Mr Benlhaj Fouad Bouya el ghali Fatima
Zohra
Bouziani Hind
Azirar Hanane
Conclusion :
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Introduction :
L’économiste n’aurait rien à dire sur des entités telles que la consommation ou
l’épargne : seules existeraient des consommations de différents biens, principalement
déterminées par leur prix relatif, et diverses formes. Il faudrait alors se focaliser sur l’étude
des composantes de la consommation, dans une perspective désagrégée, et toute analyse d’un
agrégat global de consommation serait pure perte de temps.
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La consommation est à la fois plus large et plus étroite que la dépense des ménages.
Plus large, car les avantages en nature versés par les entreprises, les loyers fictifs.
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Chapitre I : deux visions opposées de l’ajustement épargne-
investissement :
Salaire horaire D O
Q Quantité
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Prix D
Quantité
Y= C + I
Y_C=I
S=I
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4-l’équilibre sur le marché monétaire :
Est indépendant des trois autres marchés, d’abord les classiques adoptent la théorie
quantitative de la monnaie, le marché monétaire cherche simplement à déterminer le niveau
générale des prix qui constitue la variable d’ajustement entre l’offre nominale de monnaie et
la demande d’encaisse réelles c’est-à-dire : la propriété de neutralité de la monnaie.
La détermination des variables réelle est séparée de la détermination des variables
monétaire, par le modèle classique qui propose l’analyse dichotomique.
Le modèle Wicksell
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Selon Wicksell, le taux d’intérêt naturel, représentatif de la productivité réelle du
capital, est très instable, tandis que le taux monétaire reflète l’inertie des comportements
bancaires. Tout accroissement du taux naturel au-delà du taux monétaire engendre alors un
processus de déséquilibre cumulatif. La rentabilité du capital s’améliore par rapport au cout
du crédit , et les entreprises profitent de cet effet de levier positif pour investir en s’endettant ;
L’offre de crédit s’accroit et engendre une inflation positive , dont les firmes bénéficient
encore : le processus de croissance inflationniste s’enclenche , jusqu’à venir buter sur une
chute de rentabilité de l’investissement (baisse du taux naturel ) où se retourne de lui- même
lorsque le taux monétaire s’ajuste graduellement au taux naturel . Le rôle des autorités
monétaires est d’éviter de tels processus cumulatifs, en élevant le taux d’intérêt monétaire dès
les premiers signes inflationnistes et en l’abaissant dès le moindre signe de déflation, ce qui
peut être considéré comme l’origine des politiques monétaires actuelles.
L’ajustement de l’offre et de la demande globale, dans ce modèle, est réalisé quand les
anticipations sont confirmées par le comportement des agents
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l’investissement autonome net est une donnée c’est-à-dire que la décision d’investir est
exogène
- les taux d’intérêt équilibrent toujours le marché financier mais de manière plus
complexe
- l’existence des déséquilibres apparaissent à cause d’un excès d’investissement
sur l’épargne.
Keynes est très impliqué dans la vie économique et politique de son pays : Ex :
Brreton Woods Keynes le théoricien : Traité sur la monnaie, 1930, Théorie générale de
l’emploi, de l’intérêt de la monnaie, 1936 Keynes le spéculateur : une partie de sa fortune
va être acquise sur les marchés financiers
b) Incertitude et anticipation :
Selon lui, les A.E. effectuent leurs décisions dans un cadre d’incertitude radicale.
Knight (1921) avait déjà mis en avant la différence entre le risque et l’incertitude : le risque
est probabilisable, l’incertitude ne l’est pas. L’homo-economicus est perdu dans ce cadre car il
n’a rien à quoi se raccrocher, il ne peut pas savoir. Dans ce contexte, les anticipations
deviennent un phénomène collectif, intersubjectives. Keynes remet en cause l’usage des
probabilités dans son ouvrage intitulé, Traité des probabilités (1921). )
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c)La préférence pour la liquidité
Chez Keynes, la monnaie est demandée pour elle-même. Dans un cadre d’incertitude
radicale, la monnaie est le seul actif qui permet de se prémunir des aléas (⇐ liquidité) ou de
saisir des opportunités. D’où l’intérêt de thésauriser. Quand on a des ressources, on préfère les
liquidités.
↘ i = ⸕liquidité
Cette vision par rapport à la thésaurisation remet en cause de la loi de Say : selon
Keynes la thésaurisation est possible et justifiable.
d) La demande effective :
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2-3/La critique de la théorie classique :
Le point de départ de la théorie générale est un rejet de la loi de Say, qui, d’après
Keynes,
Confond une identité comptable (offre ≡ revenu ≡ demande) avec une relation
causale (offre => revenu => demande). En effet, de manière comptable, l’épargne est égale à
l’investissement, mais jusqu’à un certain seuil où l’épargne trouvera avec plus de mal son
investissement car l’ajustement ne se fait pas par le taux d’intérêt mais par la variation du
produit et de l’emploi (rôle de la demande).
Revenu
Distribué en fonction
de la propension à
consommer
Consommation Epargne
Distribuée en fonction
du taux d’intérêt
Titres Monnaie
Le taux d’intérêt gouverne donc l’arbitrage de porte feuille entre monnaie (préférence
pour la liquidité) et titre et non le partage entre consommation et épargne, effectué sans tenir
compte de ce taux.
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2: La détention de monnaie :
" Un acte d’épargne individuelle signifie, pour ainsi dire, une décision de ne pas dîner
aujourd’hui. Mais il n’implique pas nécessairement la décision de prendre ce dîner ou
d’acheter une paire de chaussure une semaine ou une année plus tard, ou de consommer
un bien donné à une date donnée. Il déprime donc l’activité économique consistant à
préparer le dîner d’aujourd’hui sans stimuler l’activité pourvoyant à quelque acte futur de
consommation. Il n’induit pas la substitution d’une demande de consommation future à
une demande de consommation présente, il induit une diminution nette de cette demande
présente."
Dans ce que Jacques Rueff appelle la « parabole du dîner », Keynes montre que
l’épargne ne se fait pas en prévision d’une consommation future et correspond à une
diminution nette de la consommation présente. Si je ne dîne pas aujourd’hui ce n’est pas
nécessairement pour commander un dîner pour la semaine ou l’année prochaine.
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tout accroissement de l’épargne exerce donc un effet déprimant non seulement sur la
consommation, mais aussi sur l’investissement, en réduisant les débouchés anticipés.
Ce que l’on peut conclure au niveau microéconomique (analyse classique) ne peut pas
forcément s’induire au niveau macroéconomique (analyse keynésienne).
La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute
sécurité ,à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et a postériori en
raison des enseignements détaillés de l’expérience, c’est qu’en moyenne et la plupart du temps les
hommes tendent à accroitre leurs consommation a mesure que leurs revenu croit, mais non d’une
quantité aussi grande que l’accroissement du revenu.
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la consommation au revenu C/Y décroit au fur et à mesure que le revenu augmente. Ce
rapport C/Y s’appelle la propension moyenne à consommer. En d’autre termes, et si l’on
considère que l’épargne est la différence entre le revenu et la consommation S= Y-C, plus le
revenu augmente, plus le taux d’épargne (ou propension moyenne à épargner) augmente.
Si l’on tente de mesurer les deux propensions définies par Keynes, le résultat ne
confirme pas les hypothèses. A la figure 5-4, on voit que, dans le cas de la France, la
propension moyenne à consommer, calculée comme le rapport de la consommation au revenu
disponible brut de ménages, est relativement stable sur la période étudiée (un peu plus de
80%). En revanche, la propension marginale, mesurée par l’accroissement annuel de la
consommation rapporté à l’accroissement annuel du revenu disponible (v en prix constants)
est si volatile qu’il faut introduire une moyenne mobile sur cinq années pour obtenir un
graphique lisible.
Quoi qu’il en soit, les économistes ont souvent fait l’hypothèse que la propension
marginale à consommer c est au moins à court terme, une constante et on posé :C=cY+b
De même on peu calculer la propension moyenne à consommer PMC qui correspond a la part
𝐶 𝐶0
moyenne du revenu globale affectée à la consommation : = c+
𝑌 𝑦
𝐶
Alors que la PmC est constante, PMC est décroissante en Y (quand Y ↑ 𝑌 ↓ )
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Pour simplifier, dans un premier temps, on suppose que l’on est dans une économie
fermé (on néglige les exportations et les importations : X=M=0) et on ignore le rôle du
gouvernement (G=T=0).
Sous ces hypothèses, l’équilibre est défini par : production= demande agrégé Y=C+I
Or Y représente aussi le revenu agrée qui est répartit entre la consommation C et l’épargne S.
𝑆
Remarque on peut aussi définir PMS= propension moyenne à épargner= 𝑌
𝐶 𝑆
Remarque : PmS+PMC=1 et PMC+PMS=1 (=𝑌 + 𝑌=1)
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Réponse :
1- D’après Keynes, l’épargne est un résidu du revenu, après que les ménages aient
fixés leur niveau de consommation, il est défini par la différence entre revenu et
consommation : S=Y-C On a donc S=Y-C=Y – (0 ,7+3)=0,3Y-3.
La fonction d’épargne est donc : S=0,3Y-3.
Pour Keynes, l’épargne est liée au revenu Y (S=f(Y)), alors que pour les
néoclassiques, l’épargne est vu comme une consommation différée et dépend
principalement du niveau du taux d’intérêt (s= f(i)).
Le seuil de rupture est le niveau pour lequel l’intégralité du revenu est consommée,
et donc pour lequel S=0, en remplaçant : 0=0,3Y-3=0, on obtient Y=10. Ce passage marque le
passage de la désépargne (épargne négative/endettement) à l’épargne.
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Dans l’équation de la fonction de consommation, la valeur 3 représente la consommation
autonome c’est-à-dire le montant de la consommation dite « incompressible », le
correspondant au minimum de subsistance nécessaire à la population d’un pays donné.
(L’introduction de cette constante permet d’assurer que la propension moyenne à consommer
soit décroissante du revenu).
Remarque la somme des propensions marginales est aussi égale à 1, puisqu’un euro
supplémentaire de revenu n’a que deux emplois possibles, la consommation et
∆𝐶 ∆𝑆
l’épargne. ∆𝑌 = ∆𝐶 + ∆𝑆,D’où, en divisant chaque membre par ∆𝑌: 1 = ∆𝑌 + ∆𝑌 =
𝐶 + 𝑆.
Lorsque le revenu augmente, la propension moyenne à consommer diminue et tend
vers la propension marginale à consommer 0,7 (la consommation incompressible joue
alors un rôle de moins en moins important au fur et a mesure que la société s’enrichit)
C/Y=0,7+3/Y tend vers 0,7 si Y tend vers l’infini.
Symétriquement, pour les mêmes raisons, le taux d’épargne tend vers 0,3. Par contre,
les deux propensions marginales, à consommer et à l’épargne, restent constantes quel
que soit le niveau du revenu national : c=0,7 et S=0,3.
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Pour les valeurs de l’énoncé, on obtient les propensions moyennes et marginales
suivantes :
C/Y S/Y C S
𝑌1 =1 3,7 -2,7 0,7 0,3
𝑌2 =10 1 0 0,7 0,3
𝑌3 =30 0,8 0,2 0,7 0,3
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4- On a une consommation incompressible négative C/Y=0,7-3/Y
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L’effet final d’une augmentation de l’investissement sur la production et donc bien
plus important que l’effet initial : le calcul du multiplicateur statique repose sur l’équation
keynésienne de base « Y=C+I ».
Y= c Y + I
∆Y=c ∆Y + ∆I
↔ ∆Y=∆I/(1-c) ↔ ∆I * 1/1-c
Plus cette propension tend vers 1 plus la valeur du multiplicateur est élevée.
→K =1/S
Une variation de l’investissement de 100 millions d’euros entraine alors une variation
de la production de 500 millions.
2. La version dynamique :
- ∆I = 100
- C = 0.8 . s = 0.2
→∆I = 100
→s =0.2
∆I ∆Y ∆C=(0.8 ∆S=(0.2
×∆Y) ×∆Y)
T1 100 100 80 20
T2 80 64 16
T3 64 51.2 12.8
C’est la présence d’une fuite (s) qui amortit la succession des vagues
(T1→T2,T2→T3…..).
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Présentation graphique :
C.I
E2 C+I+∆I
I2
C+I
I1 E1
∆Y ∆Y=Y2-Y1
Y1 Y2 Y
Y+M=C+I+G+X
X : Exportations.
M : Importations.
Y : Demande globale.
C : Consommations.
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a. L’intégration de l’Etat en économie fermée :
L’Etat prélève des impôts sans tenir compte des revenus (Y) :
→ T =𝑇0
- Les transferts (F) sont versés par l’Etat aux ménages sous formes de différentes
allocations (Familles, maladie, handicap, chômage……)
La consommation des ménages ne dépend plus du revenu consommé (Y) mais que
revenu disponible, c’est-à-dire du revenu après déductions des impôts et addition des
transferts :
→Yd=Y – T + F
→C = c Yd + 𝐶0 = c (Y – T + F) + 𝐶0
Y=C+I+G = cY – cT + cF +𝐶0 + I + G
↔ Y = 1/(1-c) (– cT + cF +𝐶0 + I + G)
↔ Y = K (– cT + cF +𝐶0 + I + G)
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↔ K = 1 / (1- c)
Y = C + I + G + (X – M)
Les exportations sont une variable autonome par rapport au revenu et les importations
sont une fonction croissante du revenu national.
Y = cY – cT + cF +𝐶0 + I +G + (X-m.y-𝑀0 )
∆G = ∆F = ∆T = ∆I = 0
→On a alors : ∆ Y = c ∆Y + ∆ X – m ∆Y
↔ ∆ Y = (1/ (1-c+m)) × ∆ X
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Le supplément de croissance (∆ Y) résultant d’une hausse des expotations (∆X)
entraine un supplément d’importation (∆M =m ∆Y) :
Exercice :
25
Solution :
1
Y= (1−𝑐)(b-cT+I+G)
5. Les prestations sociales viennent s’ajouter au revenu disponible Y-T, qui devient
1
alors Y-T+F .le multiplicateur qui s’applique à ce type de dépense est (1−𝑐) c qui est égal à
4.il faut donc distribuer 10 unités d’allocations sociales monétaires pour engendrer 40 unités
de revenu national .le déficit budgétaire sera alors égal à 10.
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Chapitre III : remise en cause et extension de la fonction de
consommation keynésienne :
- Sur séries temporelles : On observe sur des périodes successives (mois, trimestres ou
années) la relation entre les agrégats nationaux de consommation finale et de revenu
disponible brut*.
27
Une simple régression (la pente de la droite) est d’environ 0.85 (soit une valeur très
proche de celle calculée par Kuznets 50 ans plus tôt sur un autre payé.
28
Enfin en coupe instantanée (par tranche de revenu), à un moment donné , lorsque l’on
progresse dans l’échelle des revenus , les propensions moyenne et marginale à consommer
sont tendanciellement décroissantes , ce qui correspond à peu près à la figure 1.c ( fonction
concave ; cf. par exemple l’exercice 2.4).
Les ménages <<riches>> consomment proportionnellement (au revenu) moins que les
ménages <<pauvres>>. Vers le milieu de l’échelle sociale, la propension marginale à
consommer serait ainsi d’environ 0.75 ce qui signifie qu’à un instant donné si l’on compare
deux ménages dont la différence de revenu est de 1 euro, la différence de consommation n’est
quant à celle que de 75 centimes.
Ces résultats qui couvrent donc les trois interprétions précitées posent deux problèmes
au regard de l’hypothèse de Keynes :
-Comment expliquer l’instabilité de la propension à consommer sur le court terme sans pour
autant renoncer au message keynésien ?
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Quand le revenu diminue, la consommation diminue très peu. Le consommateur
cherche à stabiliser sa consommation au niveau correspondant au revenu le plus élevé obtenu
dans le passé, en épargnant moins ou en s’endettant.
A long terme, revenu courant et revenu maximal de référence sont égaux => PMC
stable.
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Quand le revenu augmente, la consommation suit la fonction de long terme.
Quand le revenu baisse, la consommation suit une des fonctions de court terme.
- Cas des ménages pauvres : ils tentent d’imiter le mode de consommation des riches,
par conséquent ils ont une PMC plus forte. Cela explique que la PMC diminue au fur et à
mesure que le revenu augmente dans les études en coupes instantanées.
- Ce comportement d’imitation est adopté par toutes les catégories de revenus, ainsi à
mesure que le revenu d’un ménage augmente au cours du temps, il va imiter la consommation
de la catégorie supérieure, donc sa PMC ne baisse pas mais reste constante. Si la distribution
des revenus est stable à LT, la PMC constante à LT.
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Où Ri = revenu de l’individu, R = revenu moyen, ( R – Ri) = revenu relatif du
consommateur i.
Si Ri élevé => PMC faible suffit pour être proche de la norme sociale.
=> Cela confirme les données en coupe instantanée : les hauts revenus ont une PMC
plus faible.
=> Cela explique aussi le paradoxe de Kuznets : si la distribution des revenus est
stable à long terme, la propension à consommer moyenne agrégée ne varie pas. Par
agrégation, le terme b. (R – Ri) disparaît de la fonction de consommation collective qui
s’écrit : C = cR. => la propension à consommer vaut c.
Brown introduit non pas une irréversibilité mais une inertie des
comportements de consommation.
Ct = cYt + aCt-1 + Co
Plus a est élevé, plus la consommation passée exerce un effet de mémoire important
sur la consommation présente.
32
Différence CT/LT :
33
Conclusion :
Dès lors, puisque la fonction de consommation macroéconomique n’est pas stable face
aux modifications de la répartition, le multiplicateur keynésien devient également instable. A
court terme également, comme une modification significative du barème de l’impôt par
tranche sur le revenu, ou du versement des prestations sociales, modifiera la valeur du
multiplicateur, et il ne sera plus possible de tirer des enseignements de politique économique
du modèle keynésien : c’est cet angle d’attaque que choisira Milton Friedman pour sa critique
radicale de la fonction de consommation keynésienne.
34
Bibliographie
Ouvrages et rapports :
Sommaire
35
Introduction:……………………………………………………………………………………3
36
1. la version statique du multiplicateur keynésien :……………………………………19
2. 2. La version dynamique :…………………………………………………………….21
3. 3. les multiplicateurs en économie plus complexe (ouverte avec Etat) :……………22
a- L’intégration de l’Etat en économie fermée :……………………………………23
b- L’intégration des dépenses de l’état en économie ouverte :………………………24
c- le multiplicateur du commerce extérieur :……………………………………….24
Conclusion :…………………………………………………………………………………34
Bibliographie : ………………………………………………………………………………..35
37