Poutre
Poutre
Poutre
1) Armatures longitudinal.
L’aire minimal pour les armures longitudinales est calculée comme suit :
Par contre, l’aire maximal pour les armatures longitudinales est calculée :
Les barres devraient être placées de manières équidistantes sur la section et se conformer
aux exigences de recouvrement et des critères d’espacement minimum et maximum.
Dans une poutre en T, quand la dalle est sous tension c'est-à-dire soumise à un moment
négatif, le total des armatures de tension As doit être divisé également entre les barres
internes et les barres externes dans les ailettes
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Ancrage dans la partie supérieur de la poutre
A la fin du support où il y a peu ou pas de fixation, les armatures inférieures doivent être
capable de résister à une force de 0,5* Ved pour tout ajout de forces axiales (le designer doit
en tenir compte).
En plus de satisfaire les condition du dessus, la longueur d’ancrage doit être augmenter a
la fin du support comme montrer ci-dessous.
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Ancrage dans la partie inférieure de la poutre
Réduction.
Généralement, les barres peuvent être réduites quand elles sont trop longues pour satisfaire les
critères de design.
Question :
Jusqu’où devra continuer une barre si la longueur n’est pas requise ?
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Les ingénieurs doivent assurer que les armatures longitudinales :
Ne sont pas en conflit avec d’autre armature longitudinal dans la poutre
Ne sont pas en conflit avec les armatures des colonnes/poutres à leur intersection
Peuvent être mise en place facilement
Une méthode, pour prévenir le fait que les barres puissent rentrer en contact entre elles, est de
fournir à certaines barres une courbure afin que la barre suivante chevauche cette courbure.
Seconde méthode
Il existe une deuxième méthode qui consiste à placer les cages d’armatures entre les
colonnes et placer in situ des barres de renforcement supérieur et inférieur entre 2 cages au
niveau des colonnes.
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Exemple d’interaction poutre - colonne
Question : Pourquoi les armatures dans la colonne sont elles plus importantes que dans la
poutre ?
3) Renforts de cisaillement.
L’effort tranchant est repris par les étriers. Il existe 2 types d’étriers :
Etrier fermer
Les étriers fermés sont généralement utilisés avec les cages préfabriquées. La cage est
ensuite mise en place dans le coffrage.
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Etrier ouvert.
L’étrier ouvert est généralement utiliser quand l’armature est fixé « in situ » dans le coffrage.
Les barres sont abaissées dans les oreilles avant que la fin du coffrage soit effectuée. Pour
rendre le renforcement plus rigide, on rajoutera par la suite une barre qui viendra fermer
l’étrier
Voici la vidéo :
Pour chaque portée de poutres, le renfort de cisaillement est plus important à l’extrémité de la
poutre. Pour cela, on divise la poutre en fonction des zones les plus soumises à l’effort :
On voit clairement dans cet exemple que la zone du milieu n’est pas soumise à beaucoup de
cisaillement. Dès lors, il n’y aura pas besoin de beaucoup de barres. Par contre, dans les zones
restantes on peut voir que le cisaillement est beaucoup plus important (d’où il faudra plus de
barres)
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L’information de conception indique :
Le type de renforts (S500, S250,…)
L’ampleur de chaque zone
L’aire des renforts de cisaillement requis par unité de longueur dans chaque zone,
c’est des mm²/mm (une zone doit être spécifié comme minimum)
L’aire des renforts de cisaillement requis par unité de longueur dans chaque zone peut être
varier par le changement par :
La taille des liens
Le nombre de « jambes » dans la section
L’espacement des liens le long de la poutre
Si l’espacement devient trop petit, alors les liens peuvent être augmentés ou des « jambes »
peuvent être ajoutées dans la section.
Cependant, s’il n’y a pas assez de barres dans la section pour ajouter plus de « jambes », alors
on peut les rassembler par paire ou par 3, etc….
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5)Armatures de surface.
Le code recommande qu'il faut contrôler les fissures dans les poutres ayant une profondeur
totale de 1 mètre ou plus, où l’armature principale est concentrée dans une petite fraction de la
profondeur, l’armature additionnelle de surface doit être placée comme montré.
Une taille et un espacement appropriés des barres peuvent alors être choisis, en supposant une
traction pure et un effort dans l’acier valant la moitié de l’armature principale, de manière a
satisfaire les diamètres limites ou limiter les espacements des barres. Ces valeurs étant
données dans les deux tables ci-dessus.
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6. Règles simplifiées de réduction de barre.
Le code ne fournit pas de règles simplifiées pour la réduction de l’armature dans les poutres
continues avec portée et charges semblables. Cependant, BS8110 a fourni de telles règles
pendant des années et leur utilisation a donné une exécution satisfaisante. Les règles
simplifiées données ici s'appliquent seulement aux poutres continues conçues pour :
- Des charges principalement uniformément réparties, et
- Des portées approximativement égales.
BS8110 recommande une tension minimum d'ancrage longue de 45. Ceci peut être modifié
pour tenir compte de la force concrète réelle et du type de barre. Des réductions de barres sont
basées sur la longueur efficace, l'ieff qui est défini ainsi : ieff=iclr+d </= ic
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Pour un moment maximum positif, 100% des armatures doivent continuer jusqu’à
0.15 L de la ligne efficace du centre de l’appui.
30% des armatures doivent recouvrir les 0.15 L restant.
Pour le moment maximum, 100% des armatures de la portée doivent continuer jusqu’à
0,08 L de la ligne efficace du centre de l’appui.
40% doivent continuer sur une distance de 12*diamètre ou un ancrage équivalent qui
va au delà de la ligne efficace du centre de l’appui.
Armatures de soutien en porte-à-faux.
Pour le moment maximum, 100% des armatures doivent être placées jusqu’à une
distance de 0,5 L( pas moins de 45*diamètre) par rapport à la face de l’appui.
50% des armatures continueront jusqu’au bout du porte-à-faux.
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