Etude de Texte
Etude de Texte
Etude de Texte
L’étude d’un texte comporte deux étapes essentielles : l’approche globale puis l’étude de détail.
Avant tout, la première étape porte sur le sens littéraire car la plupart des textes possèdent un premier sens
évident comme la suite d’événements, les sentiments explicites des personnages, la description d’un objet ou
d’un lieu et les idées clairement exprimées. Ensuite, l’approche globale tient sur l’appel au contexte car tout
extrait appartient à un ensemble plus vaste qui lui sert de contexte : déterminer ce contexte permet de
comprendre certaines données explicites ou implicites de l’extrait. Enfin, l’analyse globale d’un texte fait appel
aussi à la logique interne du texte : on cherche quelles caractéristiques connues du genre ou du type
apparaissent dans l’extrait et on analyse aussi la construction propre du texte : on relève les types
d’enchaînements logiques, les ruptures (changements de tonalité, de thème…), les constantes (thèmes
récurrents…).
En fin de compte, il ne faut jamais séparer étude de la forme et étude du fond car ces deux études se complètent
pour pouvoir bien comprendre l’extrait ou le texte qu’on a à lire. D’ici, il faut lire pour étudier un texte.
Il raconte un fait, un événement en situant son déroulement dans le temps et dans l’espace. Il en retrace les
étapes et en fixe la durée. Le texte narratif est souvent entrecoupé de passages descriptifs, explicatifs ou
argumentatifs.
Ses caractéristiques
2. Le texte descriptif
Il s’efforce par les mots d’évoquer une réalité que le lecteur ne voit pas mais qu’il peut imaginer. Il renseigne,
sur un espace, sur un physique (portrait) et peut traduire les impressions ressenties par le descripteur
(description subjective).
Ses caractéristiques
3. Le texte argumentatif
Il vise à convaincre de la justesse d’une idée, d’une pensée, d’un avis en s’appuyant sur des arguments et des
exemples qui ont une valeur de preuves. On appelle « argumentateur » celui qui argumente et « argumenté » le
destinataire de l’argumentation. L’idée défendue ou combattue s’appelle la thèse.
Ses caractéristiques
Le présent de l’indicatif ayant l’une des valeurs suivantes : vérité générale, d’actualité, présent atemporel (ou
intemporel).
Des termes d’articulation (mots de liaisons / connecteurs logiques) pour marquer les liens logiques entre les
thèses, les arguments et les exemples : mais, car, donc, parce que, puisque….
L’utilisation d’un vocabulaire abstrait.
L’utilisation des procédés de persuasion (conviction) : le lexique appréciatif, les marques de l’énonciation, les
figures rhétoriques et stylistiques…
Ce type de texte a les mêmes objectifs que le texte argumentatif à plusieurs thèses, sauf que celui-ci admet une
seule thèse que le locuteur essaie de la justifier à travers une série d’arguments illustrés par des exemples.
4. Le texte explicatif
Il est considéré comme le niveau supérieur du texte informatif, il prépare l’argumentation et cherche à
informer, à expliquer et à rendre plus clair un sujet que le lecteur ou l’interlocuteur est censé ignorer. Il a une
fonction pédagogique.
Ses caractéristiques
Le présent de l’indicatif.
Des termes d’articulation du discours pour marquer les étapes de l’explication (d’abord, ensuite…).
5. Le texte informatif
Il a pour objectif de renseigner, de communiquer des connaissances sur un sujet donné. On trouve ce type dans
les ouvrages scientifiques, une encyclopédie, un manuel scolaire,un guide touristique. Le texte informatif est
rarement littéraire.
Ses caractéristiques
6. Le texte injonctif
Il pousse à l’action, à faire appliquer des consignes. Il implique parfois l’ordre ou l’interdiction. On le trouve
surtout dans les modes d’emploi, dans les recettes de cuisine…
Ses caractéristiques
7. Le texte expressif
Il exprime des sentiments et des émotions comme les textes d’analyse psychologique accompagnés d’effusions
lyriques.
Ses caractéristiques
Le présent d’actualité.
Les indices de la première et la deuxième personnes.
Les types de phrases : exclamatif, interrogatif, injonctif.
Utilisation de procédés rhétoriques d’amplification (l’hyperbole, la gradation, la litote…).