MT09 Ch4cor
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UTC
Octobre 2018
5
suivant Ï
Chapitre 4
Méthodes itératives
Exemples
Exercices
Documents
2
chapitre N section suivante Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
3
section N suivant Ï
Les méthodes itératives sont utilisées soit pour la résolution de systèmes linéaires
de très grande taille, soit lorsque l’on dispose d’une estimation de la solution que l’on
veut améliorer.
Une méthode itérative consiste à construire une suite de vecteurs x (0) , x (1) , · · · , x (k) , . . .
qui, on l’espère, ou mieux on le démontre, convergera vers la solution du système li-
néaire à résoudre.
Soit A ∈ M nn (IR) une matrice régulière et b ∈ IRn donnés. On se propose de résoudre
le problème
f (x) = Ax − b = 0
par une méthode itérative de la forme suivante :
x (0) donné
½
M x (k+1) = N x (k) + b
4 ÏÏ
section N suivant Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 5
Î précédent section N suivant Ï
Exercices :
Exercice B.1.1
Exercice B.1.2
6 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Les formules précédentes ne définissent effectivement x (k+1) que si les coefficients dia-
gonaux de A sont tous non nuls. Ceci n’est pas une restriction, car on peut démontrer
que si une matrice est inversible, il existe une permutation de ses lignes telle que tous
les éléments de la diagonale de la matrice ainsi obtenue soient non nuls (voir exercice).
On peut écrire les relations précédentes sous forme matricielle. Pour cela introdui-
sons la décomposition suivante de A :
A = D − E − F,
Sommaire
Concepts
avec
— D matrice diagonale contenant la diagonale de A ,
— E matrice triangulaire inférieure (triangle inférieur de −A ), Exemples
— F matrice triangulaire supérieure (triangle supérieur de −A ), Exercices
Documents
ÎÎ 7 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
D x (k+1) = (E + F )x (k) + b.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 8
Î précédent section N suivant Ï
Exercices : Cours :
Exercice B.1.3 Jacobi
(D − E )x = F x + b,
Exemples
où les matrices D , E et F ont été données dans le paragraphe référencé sur la méthode Exercices
Documents
de Jacobi.
9 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
On observe que les méthodes de Jacobi et Gauss-Seidel que nous venons de voir
peuvent se mettre sous la forme M x (k+1) = N x (k) + b :
— M = D, N = E + F , pour la méthode de Jacobi,
— M = D − E , N = F , pour la méthode de Gauss-Seidel.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 10
Î précédent section N
Exercices :
Exercice B.1.4
x (0) donné,
½
(4.1.1)
x (k+1) = C x (k) + d .
Proposition 4.1.1. S’il existe une norme matricielle subordonnée telle que
k|C k| < 1
la méthode (4.1.1) est convergente quel que soit le choix de x (0) et elle converge vers la
solution de
(I −C )x̄ = d .
Sommaire
Démonstration - Tout d’abord la solution x̄ du système d’équations (I −C )x̄ = d existe Concepts
et elle est unique, car la matrice I −C est inversible. En effet
Exemples
x ∈ ker(I −C ) ⇔ x = C x ⇒ kxk = kC xk ≤ k|C k| kxk, Exercices
Documents
11 ÏÏ
Î précédent section N
si kxk 6= 0, on aurait, après simplification 1 ≤ k|C k|, ce qui est contraire à l’hypothèse,
Étude de la
donc kxk = 0, donc x = 0. On vient de montrer que ker(I − C ) = {0}, ce qui est équivalent à
convergence
I −C inversible, car la matrice I −C est carrée.
des méthodes
Montrons maintenant que x (k) converge vers x̄ solution de (I −C )x̄ = d . On a itératives
d’où
kx (k) − x̄k ≤ k|C k k| kx (0) − x̄k ≤ k|C k|k kx (0) − x̄k.
Passons à la limite quand k tend vers l’infini. Puisque k|C k| < 1, k|C k|k tend vers 0 et donc
x (k) tend vers x̄ .
ÎÎ 12 ÏÏ
Î précédent section N
Un autre résultat intéressant pour les applications est le suivant (nous l’admettrons
sans démonstration) :
Proposition 4.1.3. Si la matrice A est symétrique définie positive, alors la méthode de
Gauss-Seidel est convergente.
Théorème 4.1.2. Une condition nécessaire et suffisante pour que la méthode itéra-
tive (4.1.1) soit convergente est que Sommaire
Concepts
ρ(C ) < 1.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 13
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
14
section N suivant Ï
Exercices :
Exercice B.1.5
On veut résoudre f (x) = 0, où f est une fonction de IR dans IR non linéaire (sinon c’est
évident !). On recherche donc un nombre réel x ∗ tel que f (x ∗ ) = 0. Comme pour toute
méthode itérative, on va donc construire une suite de nombres réels x (0) , x (1) , . . . , x (k) , . . .
qui converge vers x ∗ . Puisqu’ici les termes de la suite sont des nombres réels, on les
notera plus simplement x 0 , x 1 , . . . , x k , . . ..
Le principe de la dichotomie est très simple. On suppose que f : [a, b] → IR est conti-
nue et que f (a) f (b) < 0, c’est-à-dire qu’il y a au moins une racine réelle de f dans [a, b].
a +b
On prend alors le milieu de l’intervalle c = . Si f (c) = 0 (ou numériquement très
2
proche de 0) on considère que l’on a résolu le problème. Autrement deux cas peuvent se
présenter. Si f (a) f (c) < 0, alors f a une racine réelle dans [a, c] (au moins une, en tous
cas, un nombre impair de racines), autrement f (a) f (c) > 0 et donc f (a) f (b) f (a) f (c) < 0, Sommaire
ce qui donne f (b) f (c) < 0 et f a une racine réelle dans [c, b]. On itère alors le processus Concepts
avec l’intervalle qui contient au moins une racine.
La méthode de dichotomie s’écrit : Exemples
Exercices
a0 + b0
a 0 = a, b 0 = b, x 0 = , Documents
2
15 ÏÏ
section N suivant Ï
Cette proposition est utile sur le plan numérique ; en effet elle renseigne sur le
nombre minimal d’itérations nécessaires pour calculer la racine à ² près, ² > 0 étant
une précision fixée à l’avance par l’utilisateur (test d’arrêt). En effet, on peut montrer
(en exercice) que ce nombre n doit vérifier
b−a
µ ¶
n ≥ log2 .
²
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 16
Î précédent section N suivant Ï
Exercices :
Exercice B.1.6
Par exemple, pour calculer la racine carrée d’un nombre réel a > 0, on résout x 2 = a .
Il existe alors différentes manières de se ramener à un problème de point fixe :
—
a a
x = , et g 1 (x) = ,
x x
—
a a a
2x = x + soit x = 2x − et g 2 (x) = 2x − ,
x x x
— Sommaire
x a x a Concepts
x= + , et g 3 (x) = + .
2 2x 2 2x
Exemples
Exercices
Documents
17 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Pour résoudre g (x) = x , problème équivalent à f (x) = 0, les méthodes dites de point Le principe
fixe, consistent à construire la suite x 0 , x 1 , . . . , x k , . . . de la façon suivante : des méthodes
de point fixe
x 0 donné,
½
x k+1 = g (x k ), k > 0
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 18
Î précédent section N suivant Ï
Exercices : Cours :
Exercice B.1.7 Point fixe/ Principe
Exercice B.1.8
Exercice B.1.9
Exercice B.1.10
Proposition 4.2.2. Soit une fonction g : [a, b] → [a, b] continûment dérivable sur [a, b] et
supposons que
|g 0 (x)| ≤ k < 1, ∀x ∈ [a, b].
Alors g possède un point fixe unique x ∗ ∈ [a, b] et la suite
x n+1 = g (x n ), n > 0
19 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
c’est-à- dire un point fixe de g . On montre aisément en exercice que ce point fixe est Convergence
unique. des méthodes
Pour montrer la convergence de la suite vers x ∗ , on calcule de point fixe
|x n − x ∗ | ≤ k n |x 0 − x ∗ |.
|x n − x ∗ | ≥ k n |x 0 − x ∗ |
et donc la suite (x n ) s’éloigne de x ∗ (au mieux elle reste à une distance constante si Sommaire
k = 1). Concepts
On dit que les méthodes de point fixe ont une convergence linéaire car
Exemples
|x n+1 − x ∗ | = |g (x n ) − g (x ∗ )| ≤ k|x n − x ∗ |.
Exercices
Documents
ÎÎ 20 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
De même que pour la dichotomie, on peut estimer le nombre d’itérations nécessaires Convergence
pour obtenir une précision donnée. En effet, vous pourrez montrer en exercice, que des méthodes
kn de point fixe
|x n − x ∗ | ≤ |x 1 − x 0 |.
1−k
Donc, pour une précision ² donnée, le nombre d’itérations n est donné par
(1−k)²
kn ln |x 1 −x 0 |
|x 1 − x 0 | ≤ ² ⇒ n ≤ .
1−k ln k
Dans la proposition précédente, on a supposé que la valeur absolue de la dérivée était
majorée par 1 sur l’intervalle [a, b] tout entier. Si l’on considère l’exemple de la racine
carrée d’un nombre réel a traité dans le paragraphe référencé, on a décrit trois fonctions
g pour lesquelles le point fixe x ∗ correspond à cette racine carrée. Calculons les dérivées
correspondantes
a a
— g 1 (x) = , g 10 (x) = − 2 , g 10 (x ∗ ) = −1,
x x
a 0 a
— g 2 (x) = 2x − , g 2 (x) = 2 + 2 , g 20 (x ∗ ) = 3,
x x
x a 1 a
— g 3 (x) = + , g 30 (x) = − 2 , g 30 (x ∗ ) = 0.
2 2x 2 2x
Proposition 4.2.3. Soit x ∗ un point fixe de g , fonction continûment dérivable, tel que
|g 0 (x ∗ )| < 1, alors la suite (x n ) définie par x n+1 = g (x n ) converge vers x ∗ si x 0 est suffisam- Sommaire
Concepts
ment proche de x ∗ .
Démonstration - Puisque g 0 est continue, il existe un intervalle contenant x ∗ tel que Exemples
|g (x)| < 1. Plus précisément, il existe α > 0 tel que
0
Exercices
Documents
|g 0 (x)| < 1, ∀x ∈ [x ∗ − α, x ∗ + α].
ÎÎ 21 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Il est alors facile de montrer que g est une application de I = [x ∗ − α, x ∗ + α] dans lui- Convergence
même. En effet si x ∈ I , des méthodes
de point fixe
|g (x) − x ∗ | = |g (x) − g (x ∗ )| ≤ max |g 0 (x)||x − x ∗ | ≤ α.
x∈I
D’autre part, puisque la fonction |g 0 | est continue, elle atteint son maximum sur l’inter-
valle I et donc |g 0 (x)| ≤ k < 1, pour tout x de I . Ceci permet d’appliquer la proposition du
paragraphe référencé et de montrer ainsi que la suite x n+1 = g (x n ) converge vers x ∗ si x 0
est dans I , c’est-à-dire suffisamment proche de x ∗ .
Remarquons que si |g 0 (x ∗ )| > 1, il existe un intervalle [x ∗ −α, x ∗ +α] sur lequel |g 0 (x)| ≥
k > 1. La suite (x n ) définie précédemment a peu de chance de converger vers x ∗ . En effet
si on part proche de x ∗ , on a
|x 1 − x ∗ | ≥ k|x 0 − x ∗ | > |x 0 − x ∗ |
et x 1 s’éloigne de x ∗ . Il en sera ainsi jusqu’à ce que l’on sorte de l’intervalle [x ∗ −α, x ∗ +α].
Alors, comme on ne connaît pas le comportement de g , il se peut qu’un itéré postérieur
“ré-rentre” dans l’intervalle. La seule chance que l’on a de converger, c’est alors de “tom-
ber” sur x ∗ . Cette méthode n’est donc pas à utiliser dans ce cas. Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 22
Î précédent section N suivant Ï
Exercices :
Exercice B.1.11
La méthode de Newton s’utilise pour calculer une racine de f (x) = 0, où f est une
fonction deux fois continûment dérivable de [a, b] dans IR. En voici le principe : soit x 0
donné, on écrit le développement de Taylor en x 0 :
f (x) = f (x 0 ) + (x − x 0 ) f 0 (x 0 ) + (x − x 0 )²(x − x 0 ).
La méthode de Newton consiste à négliger les termes d’ordre supérieur à 1 (ce qui
revient à assimiler localement la courbe à sa tangente) et à considérer alors que x 1 est
le point qui annule l’approximation de f ainsi obtenue, c’est-à-dire
0 = f (x 0 ) + (x 1 − x 0 ) f 0 (x 0 ),
ce qui donne
f (x 0 )
x1 = x0 − . Sommaire
f 0 (x 0 )
Concepts
L’étape ainsi décrite qui permet de passer de x 0 à x 1 permet aussi de passer de x n à x n+1 .
L’algorithme de Newton pour résoudre une équation f (x) = 0 est le suivant
( Exemples
x 0 donné, Exercices
f (x n ) Documents
x n+1 = x n − f 0 (x n ) , n≥0
23 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Il s’agit donc d’une méthode de point fixe x n+1 = g (x n ) pour laquelle g est définie par La méthode
f (x) de Newton
g (x) = x − . pour
f 0 (x)
résoudre une
La méthode de Newton est une méthode de point fixe telle que g 0 (x ∗ ) = 0 c’est-à-dire que équation
la dérivée s’annule au point fixe de la fonction g .
Une autre manière de présenter la méthode de Newton, plus graphique, est d’obtenir
x n+1 comme l’intersection de la tangente à la courbe y = f (x) au point x n avec l’axe 0x
(voir l’exercice).
Si la méthode de point fixe converge vers x ∗ , alors on a en passant à la limite quand
n tend vers +∞ : ∗
f (x )
x∗ = x∗ − .
f 0 (x ∗ )
On voit alors que l’on obtient bien f (x ∗ ) = 0 si f 0 (x ∗ ) 6= 0. On suppose dorénavant que
cette condition est remplie c’est-à-dire que la courbe y = f (x) n’est pas tangente à l’axe
Ox lorsqu’elle coupe cet axe.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 24
Î précédent section N suivant Ï
Exercices :
Exercice B.1.12
Proposition 4.2.4. Soit f une fonction deux fois continûment dérivable sur [a, b] et
x ∗ ∈ [a, b] tel que f (x ∗ ) = 0 et f 0 (x ∗ ) 6= 0. Alors il existe α > 0 tel que la suite générée par la
méthode de Newton
f (x n )
x n+1 = x n −
f 0 (x n )
converge vers x ∗ pour tout x 0 ∈ [x ∗ − α, x ∗ + α].
25 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Cette proposition donne une condition suffisante de convergence mais heureusement Convergence
la méthode de Newton converge souvent même si l’on part loin de la solution. Montrons de la méthode
maintenant que la vitesse de convergence est quadratique, ce qui est mieux que linéaire. de Newton
Proposition 4.2.5. Soit g une fonction deux fois continûment dérivable de [a, b] dans pour
[a, b], soit x ∗ ∈ [a, b] tel que g (x ∗ ) = x ∗ et g 0 (x ∗ ) = 0, soit x 0 ∈ [a, b], on définit x n+1 = g (x n ), résoudre une
alors : équation
M
|x n+1 − x ∗ | ≤ |x n − x ∗ |2
2
où M = max |g 00 (x)|.
x∈[a,b]
(x n − x ∗ )2 00
g (x n ) = g (x ∗ ) + (x n − x ∗ )g 0 (x ∗ ) + g (ξ)
2
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 26
Î précédent section N
Exercices : Cours :
Exercice B.1.13 Newton/ Convergence
Exercice B.1.14
Cette méthode peut être vue comme une approximation de la méthode de Newton,
présentée dans le paragraphe référencé. En effet la méthode de Newton nécessite le cal-
cul de la dérivée de la fonction en un point à chaque itération. Si le calcul de la dérivée
est coûteux en temps ou peu précis (par exemple c’est le résultat d’une approximation
numérique), on peut approcher la dérivée de la manière suivante
f (x n ) − f (x n−1 )
f 0 (x n ) = .
x n − x n−1
Ceci signifie, graphiquement, que l’on remplace la tangente par la “corde”. Il s’agit en Exemples
effet de l’intersection de la droite passant par les points (x n , f (x n )) et (x n−1 , f (x n−1 )) avec Exercices
l’axe Ox (exercice). Documents
27 ÏÏ
Î précédent section N
Cette méthode n’est pas une méthode de point fixe puisque chaque point de la suite La méthode
est construit à partir des deux précédents. La convergence de la suite ne peut être de la sécante
assurée que pour certaines valeurs de x 0 et x 1 suffisamment proches de x ∗ , solution de
f (x ∗ ) = 0. L’étude de l’erreur est compliquée mais elle montre que
p
1+ 5
|x n+1 − x ∗ | ≤ K |x n − x ∗ | 2 ,
ÎÎ 28 ÏÏ
Î précédent section N
on utilise x n et x n−2 . On peut montrer alors que pour une fonction f dont la concavité a La méthode
un signe constant autour de x ∗ , un des points servant à calculer x n+1 se fige (exercice) de la sécante
de sorte que, la méthode se comporte comme
f (x n )(x n − x 0 )
x n+1 = x n − .
f (x n ) − f (x 0 )
On retombe alors sur une méthode de point fixe qui a une vitesse de convergence li-
néaire. On obtient ainsi une convergence globale au détriment de la vitesse de conver-
gence.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 29
Î section précédente chapitre N
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
30
section N suivant Ï
Exercices : Cours :
Exercice B.1.15 Newton/ Convergence
f 1 (x 1 , x 2 ) = 0, f 2 (x 1 , x 2 ) = 0.
31 ÏÏ
section N suivant Ï
∂ f1 ∂ f1 ¢¢T !
à ¢ ! à ¡
x (0) x (0)
¡ ¢ ¡
∇ f 1 x (0)
¡
(0) ∂x 1 ∂x 2
¡ ¢
Df x = ∂ f2 ∂ f2 = ¡ ¢¢T ,
x (0) x (0) ∇ f 2 x (0)
¡ ¢ ¡ ¢ ¡
∂x 1 ∂x 2
avec
∂ f1 ∂ f2
à ¢ ! à ¢ !
x (0) x (0)
¡ ¡
(0) ∂x 1 (0) ∂x 1
¡ ¢ ¡ ¢
∇ f1 x = ∂ f1 et ∇ f 2 x = ∂ f2 ,
x (0) x (0)
¡ ¢ ¡ ¢
∂x 2 ∂x 2
f (x), f x (0) , x − x (0) , “Reste”, ∇ f 1 x (0) , ∇ f 2 x (0) sont des vecteurs colonnes.
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢
Attention : Exemples
D f x (0) est une matrice. D f x (0) x − x (0) est un vecteur colonne. Tous les produits et Exercices
¡ ¢ ¡ ¢¡ ¢
Documents
sommes sont donc bien cohérents.
ÎÎ 32 ÏÏ
section N suivant Ï
ÎÎ 33
Î précédent section N suivant Ï
Cours : Documents :
Point fixe/ Principe Document A.1.1
Point fixe/ Convergence
Les résultats présentés dans ce paragraphe sont une généralisation des résultats en
dimension un présentés dans les paragraphes référencés. g est une fonction de IRn dans
IRn , x et g (x) sont des vecteurs. Comme précédemment on construit une suite définie
par : ½ (0)
x donné,
x (k+1) = g (x (k) ).
Quand “tout se passe bien”, cette suite converge vers x̂ vérifiant x̂ = g (x̂).
Nous allons donner deux théorèmes principaux dont vous trouverez les démonstra-
tions en document.
Sommaire
Théorème 4.3.1. Soit g une application de IRn dans IRn , et un réel λ, 0 ≤ λ < 1, tels que Concepts
pour tout z et tout y dans IRn on ait
34 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Alors il existe un x̂ unique appartenant à IRn tel que x̂ = g (x̂) et la suite {x k }k≥0 définie par Les méthodes
de point fixe
x (0) donné,
½
,
x (k+1) = g (x (k) )
converge vers x̂ .
Définition 4.3.2. Soit g une fonction de IRn dans IRn . On appelle matrice jacobienne de
g la matrice D g (x) ∈ Mnn (IR) définie par
∂g 1 ∂g 1
∂x 1 (x) ... ∂x n (x)
D g (x) =
.. .. ..
,
. . .
∂g n ∂g n
∂x 1 (x) ... ∂x n (x)
ÎÎ 35 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Théorème 4.3.4. Soit g une application de IRn dans IRn qui admet un point fixe x̂ , on Les méthodes
suppose que g est différentiable en x̂ et que ρ[D g (x̂)], le rayon spectral de la matrice de point fixe
jacobienne de g , vérifie ρ[D g (x̂)] < 1. Alors il existe η tel que si x 0 vérifie kx (0) − x̂k < η, la
suite définie par
x (k+1) = g (x (k) )
converge vers x̂ .
On pourrait montrer que la convergence obtenue est linéaire, c’est-à-dire qu’il existe
C > 0 tel que
kx (k+1) − x̂k ≤ C kx (k) − x̂k.
On parle de convergence d’ordre n quand on a la majoration
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 36
Î précédent section N
Cours :
Newton/ Convergence
Newton/ Système 2 équations
non-linéaires
37 ÏÏ
Î précédent section N
Théorème 4.3.5. Soit f une application de IRn dans IRn . on cherche à résoudre f (x) = 0 La méthode
par la méthode de Newton. S’il existe x̂ tel que de Newton
— f (x̂) est nul, pour un
— f est différentiable dans un voisinage de x̂ et k|D f (x) − D f (x̂)k| ≤ αkx − x̂k, système
— D f (x̂) est inversible, d’équations
alors il existe un réel strictement positif η tel que si x (0) vérifie kx (0) − x̂k < η la suite non-linéaires
construite par la méthode de Newton converge vers x̂ . De plus la convergence obtenue est
d’ordre 2, ou quadratique, c’est-à-dire qu’il existe une constante C > 0 telle que
Nous ne démontrerons pas ce résultat, qui est la “traduction” des hypothèses cor-
respondantes dans le cas n = 1. On notera aussi que la convergence est très rapide
(quadratique).
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 38
Î précédent suivant Ï
Annexe A
Documents
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
39
chapitre N
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
40
section N
Document A.1.1 Les théorèmes de point fixe pour les systèmes non-linéaires
On sait définir la convergence d’une suite à l’aide de sa limite. Si l’on ne connaît pas
cette limite, on peut montrer qu’une suite est convergente si et seulement si c’est une
suite de Cauchy, dont la définition suit.
Définition A.1.1. On dit que la suite {x (k) } est une suite de Cauchy si
Ceci nous permet d’énoncer quelques résultats sur les méthodes de point fixe.
Théorème A.1.2. Soit g une application de IRn dans IRn , et un réel λ, 0 ≤ λ < 1, tels que
pour tout x et tout y dans IRn on ait
Alors il existe un x̂ unique appartenant à IRn tel que x̂ = g (x̂) et la suite {x (k) }k≥0 définie
par
x (0) donné
½
Démonstration - On a Exemples
Exercices
kx (k+1) − x (k) k ≤ λkx (k) − x (k−1) k ≤ · · · ≤ λk kx (1) − x (0) k. Documents
41 ÏÏ
section N
La quantité kx (k+p) −x (k) k tend donc vers zéro quand k tend vers l’infini ; ainsi la suite
est une suite de Cauchy, de sorte qu’elle est convergente. On note x̂ la limite de cette
suite. On a
kg (x (k) ) − g (x̂)k ≤ kx (k) − x̂k,
donc la limite de g (x (k) ) est g (x̂). On a bien g (x̂) = x̂ car
ÎÎ 42 ÏÏ
section N
avec λ < 1. Ceci n’est possible que si ku −vk = 0 donc u = v . Ceci termine la démonstration Document
du théorème . A.1.1
Le théorème suivant dont la démonstration est délicate relie la convergence de la Les théorèmes
méthode de point fixe au rayon spectral de la matrice jacobienne : de point fixe
pour les
Théorème A.1.3. Soit g une application de IRn dans IRn qui admet un point fixe x̂ , on
systèmes
suppose que g est différentiable en x̂ et que ρ[D g (x̂)], le rayon spectral de la matrice
non-linéaires
jacobienne de g , vérifie ρ[D g (x̂)] < 1. Alors il existe η tel que si x 0 vérifie kx (0) − x̂k < η, la
suite définie par
x (k+1) = g (x (k) )
converge vers x̂ .
Démonstration - Grâce à des résultats sur les normes matricielles, on peut montrer
que, si l’on note
1 − ρ[D g (x̂)]
ε
b= > 0,
3
il est possible de trouver une norme matricielle subordonnée telle que
ÎÎ 43 ÏÏ
section N
Or kε(x − x̂)k tend vers 0 quand x tend vers x̂ , il existe donc η tel que Document
A.1.1
kx − x̂k < η =⇒ kε(x − x̂)k ≤ ε
b.
Les théorèmes
On obtient alors : de point fixe
(k|D g (x̂)k| + kε(x − x̂)k) ≤ ρ[D g (x̂)] + ε
b+ ε
b = λ. pour les
systèmes
Or λ = ρ[D g (x̂)] + 2εb = 1 − εb < 1, on a donc démontré que : non-linéaires
kx − x̂k < η =⇒ kg (x) − g (x̂)k ≤ λkx − x̂k,
retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 44
Î précédent
Annexe B
Exercices
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
45
chapitre N section suivante Ï
B.1.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
B.1.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
B.1.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
B.1.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
B.1.5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
B.1.6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
B.1.7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
B.1.8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
B.1.9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
B.1.10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
B.1.11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
B.1.12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
B.1.13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Sommaire
B.1.14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Concepts
B.1.15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Exemples
Exercices
Documents
46
section N suivant Ï
Exercice B.1.1
où la somme est faite sur toutes les permutations de l’ensemble {1, 2, . . . , n}. En utilisant
cette définition, montrer que si une matrice est inversible, il existe une permutation de
ses lignes telle que tous les éléments de la diagonale de la matrice ainsi obtenue soient
non nuls.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
47
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.2
A = 6 7 −1 .
3 4 9
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
48
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.3
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
49
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.4
x (0) donné,
½
M x (k+1) = N x (k) + b.
Donner une condition suffisante sur les matrices M et N pour que la suite x (k) converge
vers la solution de Ax = b .
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
50
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.5
Montrer que pour la dichotomie, le nombre d’itérations nécessaires pour obtenir une
précision inférieure à ² est supérieur ou égal à log2 b−a
² .
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
51
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.6
Pour calculer la racine carrée d’un nombre réel a > 0, on résout x 2 = a . Il existe alors
différentes manières de se ramener à une méthode de point fixe :
—
a a
x = donc g 1 (x) = ,
x x
—
a a a
2x = x + , soit x = 2x − donc g 2 (x) = 2x − ,
x x x
—
x a x a
x= + donc g 3 (x) = + .
2 2x 2 2x
Tracer les fonctions g i (x) et la bissectrice pour x > 0. Prendre x 0 quelconque et construire
graphiquement la suite x k+1 = g i (x k ) pour k > 0. Conclusion ?
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
52
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.7
Soit g : [a, b] → [a, b], continument dérivable, telle que |g 0 (x)| ≤ k < 1, ∀x ∈ [a, b]. On
suppose que g admet deux points fixes dans [a, b]. Montrer, en utilisant le théorème des
accroissements finis, que l’on arrive à une contradiction.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
53
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.8
2
Pour calculer la racine x ∗ de x 2 − 3x − 1 = 0 sur [−1, +1], on pose g (x) = x 3−1 pour
appliquer une méthode de point fixe x = g (x). Montrer que la suite x n+1 = g (x n ), avec
x 0 ∈ [−1, +1], converge vers un unique point fixe x ∗ ∈ [−1, 1].
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
54
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.9
∃k < 1, |x i +1 − x i | ≤ k|x i − x i −1 | ∀i ∈ IN
1. Montrer que
|x n+1 − x n | ≤ k n |x 1 − x 0 |.
|x p − x n | ≤ (k p−1 + . . . + k n )|x 1 − x 0 |.
3. Après avoir calculé la somme du membre de droite, faites tendre p vers l’infini
pour obtenir
kn
|x ∗ − x n | ≤ |x 1 − x 0 |.
1−k
Exemples
Exercices
Documents
55
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.10
2
On reprend la fonction g (x) = x 3−1 dont l’unique point fixe x ∗ de [−1, 1] est racine
du trinôme x 2 − 3x − 1 = 0. Soit x 0 = 0, calculer le nombre d’itérations de point fixe n
nécessaires pour obtenir une précision inférieure à ² = 10−3 pour le calcul de x ∗ . Vérifier
votre résultat en calculant les n premiers itérés de la méthode de point fixe.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
56
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.11
Soit la courbe y = f (x). Écrire l’équation de la tangente à cette courbe au point d’abs-
cisse x = x n . Donner alors l’abscisse du point d’intersection de cette tangente avec l’axe
Ox . Montrer que l’on retrouve ainsi l’itéré de la méthode de Newton. Pour illustrer gra-
phiquement et numériquement cette méthode, tracer et calculer deux itérations avec
f (x) = x 2 − 4 et x 0 = 4.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
57
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.12
Soit la fonction f (x) = cos x −x . Montrer qu’elle admet une racine sur [0, π/2]. Calculer
trois itérations de la méthode de Newton en partant de x 0 = π/4 puis avec x 0 = 0.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
58
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.13
Écrire l’équation de la droite passant par les points (x n , f (x n )) et (x n−1 , f (x n−1 )). Don-
ner l’abscisse x n+1 de l’intersection de cette droite avec l’axe Ox . Montrer que l’on re-
trouve l’équation de la sécante.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
59
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.14
Tracer une courbe convexe qui coupe l’axe Ox en un point x ∗ . Considérer deux points
x 0 et x 1 qui entourent ce point. Effectuer alors graphiquement quelques itérations de la
méthode de la sécante (modifiée) de telle sorte que la sécante passe toujours par deux
points qui entourent x ∗ . Remarquez alors que soit x 0 , soit x 1 est pris en compte dans
toutes les itérations.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
60
Î précédent section N
Exercice B.1.15
x 12 + (x 2 − 1)2 = 4, x 12 − x 2 + 1 = 0.
Écrire une étape de la méthode de Newton. Prenez un vecteur x (0) et calculez le vecteur
x (1) .
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
61
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
62
section N suivant Ï
On veut résoudre Ax = b .
Les méthodes de Jacobi et Gauss-Seidel peuvent être généralisées en introduisant
un paramètre réel strictement positif ω. Connaissant le vecteur x (k) , on détermine les
composantes du vecteur x (k+1) , de la façon suivante, pour chaque i :
— on calcule xbi(k+1) à partir de l’une des deux méthodes, Jacobi ou Gauss-Seidel,
— on définit
x i(k+1) = ωxbi(k+1) + (1 − ω)x i(k) .
On applique la méthode de relaxation à la méthode de Gauss Seidel.
1. Donner la relation matricielle liant x (k+1) et x (k) . À chaque itération, quel est le
système à résoudre ? Si on utilise les notations du cours que vaut M ? Que vaut
N?
2. Écrire l’algorithme de la méthode de relaxation appliquée à la méthode de Gauss-
Seidel.
Sommaire
Question 1 Aide 1
Concepts
Question 2 Aide 1
Exemples
Exercices
Documents
63
Î précédent section N suivant Ï
Le but de cet exercice est de montrer (sur des exemples) qu’on ne peut rien conclure
de façon générale sur la comparaison des deux méthodes itératives de Jacobi et Gauss-
Seidel. On veut résoudre Ax = b . La méthode de Jacobi peut s’écrire x (k+1) = J x (k) + d , la
méthode de Gauss-Seidel peut s’écrire x (k+1) = R x (k) + e
1 −2 2
Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1 Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
64
Î précédent section N suivant Ï
1. Soit A une matrice carrée, montrer que quel que soit la norme matricielle subor-
donnée on a toujours ρ(A) ≤ k|Ak|.
2. On pose A = D −E −F (voir les notations du cours), on suppose que D est inversible.
Montrer que
F
µ ¶
−1 −1
λ 6= 0 est valeur propre de (D − E ) F ⇔ 1 est valeur propre de D +E .
λ
Sommaire
Concepts
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 2 Aide 1
Question 3 Aide 1 Exemples
Question 4 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Exercices
Documents
65
Î précédent section N suivant Ï
66
Î précédent section N suivant Ï
x n2 − 1
x 0 ∈ [−1, 1], x n+1 = .
3
1. Montrer ∀n ∈ IN, x n ∈ [−1, 1].
2. Montrer que la suite x n converge.
3. Faire une interprétation géométrique.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
67
Î précédent section N suivant Ï
x p = a. (B.2.2)
Question 1 Aide 1
Sommaire
Question 2 Aide 1
Concepts
Question 3 Aide 1
Exemples
Exercices
Documents
68
Î précédent section N suivant Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
69
Î précédent section N suivant Ï
x 12 − x 2
½
= 0
(x 1 − 1)2 + (x 2 − 6)2 = 25
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
70
Î précédent section N suivant Ï
u(0) = α (B.2.4)
u(1) = β
71 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Montrer que la matrice du système à résoudre à chaque itération est à diago- Exercice B.2.9
nale strictement dominante. Quelles méthodes proposez-vous pour résoudre TD4-
le système linéaire ? Exercice10 :
Newton pour
Laplacien
non-linéaire
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 72
Î précédent section N
2. On pose : Sommaire
∂b i +1 ∂b n Concepts
ci = − , i = 0, . . . , n − 2, c n−1 = − − b n−1
∂p ∂p
montrer que
Exemples
Exercices
Documents
73 ÏÏ
Î précédent section N
Exercice
c0 = b0 ,
c B.2.10
1 = b 1 − pc 0
TD4-
ci = b i − pc i −1 − qc i −2 , i = 2, . . . , n − 2
c Exercice10 :
n−1 = −pc n−2 − qc n−3 .
Algorithme de
3. On pose : Bairstow
∂b i +1
d i −1 = − , i = 1, . . . , n − 1,
∂q
montrer que
d0 = b0 ,
d = b 1 − pd 0
1
di = b i − pd i −1 − qd i −2 , i = 2, . . . , n − 2.
En déduire que
d i = c i , i = 0, . . . , n − 2
et que :
∂r ∂r
= −c n−2 , = −c n−3 ,
∂p ∂q
∂s ∂s Sommaire
= −c n−1 − pc n−2 , = −c n−2 − pc n−3 .
Concepts
∂p ∂q
ÎÎ 74 ÏÏ
Î précédent section N
Rassemblez les résultats des questions précédentes pour construire un algo- Exercice
rithme de recherche des racines du polynôme P . B.2.10
TD4-
Exercice10 :
Algorithme de
Bairstow
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 75
Index des concepts
D
Dichotomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 P
Point fixe Sommaire
Convergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 34 Concepts
G Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17, 19, 34
Gauss-Seidel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Point fixe
Exemples
Système non linéaire . . . . . . . . . . . . . . 34
J Exercices
Documents
Jacobi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6, 9
76 ÏÏ
S
Sécante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 77
Solution de l’exercice B.1.1
où la somme porte sur toutes les permutations de l’ensemble {1, 2, . . . , n}. Or si la matrice est inversible, son
déterminant est non nul et il existe donc au moins un élément de cette somme qui est non nul, cet élément
correspond à une permutation σ̂. On a donc
A σ̂(1)
donc ∀i = 1, . . . , n aσ̂(i )i 6 0. Si on permute les lignes de A et que l’on note Ab la matrice définie par Ab = A σ̂(2) ,
=
..
. A σ̂(n)
les termes diagonaux de Ab qui sont aσ̂(1)1 , aσ̂(2)2 , . . . , aσ̂(n)n sont tous non nuls.
Il suffit alors de permuter les lignes de la matrice A suivant la permutation σ̂ pour obtenir le résultat
attendu.
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.2
1 0 0
D = 0 7 0 .
0 0 9
0 0 0
E = −6 0 0 .
−3 −4 0
0 −3 0
F = 0 0 1 .
0 0 0
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.3
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.4
On a donc x (k+1) = M −1 N x (k) + M −1 b , donc en reprenant les notations du paragraphe Convergence des mé-
thodes itératives, on a C = M −1 N et d = M −1 b . On utilise la proposition 4.1.1. Si k|M −1 N k| < 1, alors la suite
x (k) converge vers la solution unique de
(I − M −1 N )x = d ⇔ x − M −1 N x = M −1 b ⇔ (M − N )x = b ⇔ Ax = b.
On remarque au passage que si M inversible, si k|M −1 N k| < 1, alors la matrice A = M − N est inversible, en
effet il sufffit de reprendre la proposition 4.1.1, A = M (I − M −1 N ) est un produit de matrices inversibles.
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.5
La méthode de la dichotomie est basée sur le fait que la solution x ∗ de f (x) = 0 recherchée appartient à une
suite de segments emboités [ak , bk ] pour k ∈ IN. Or la longueur de ces segments est donnée par
b−a
lk = .
2k
Ceci implique que
x ∗ − ak ≤ l k .
Pour que an soit une approximation de x ∗ avec un précision inférieure à ε, il suffit que
ln ≤ ε
soit
b−a b−a
≤ ε ⇒ n ≤ log2
2 n ε
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.6
Vous pouvez vous aider de SCILAB pour tracer graphiquement la courbe g (x), la bissectrice y = x et les
points (x k , g (x k )).
Pour les figures, on prend a = 4.
— Voir sur la Figure B.2.1 un exemple de ce qui vous pourriez obtenir pour g 1 .
F IGURE B.2.2 – Point fixe pour g 2 (x) = 2x − ax , x 0 = 2.3, a = 4. L’asymptote y = 2x est également tracée.
Le tracé que vous avez effectué pour g 2 vous montre que la suite (x k )k∈IN diverge.
— Voir sur la Figure B.2.3 un exemple de ce qui vous pourriez obtenir pour g 3 .
Le tracé que vous avez effectué pour g 3 vous montre que la suite (x k )k∈IN se rapproche de la solution.
Après avoir étudié les théorèmes sur la convergence d’une telle suite, vous pourrez démontrer qu’elle
converge.
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.7
Le raisonnement se fait par l’absurde en supposant qu’il existe deux points fixes distincts x ∗ et x̂ distincts
dans [a, b]. Alors, le théorème des accroissements finis donne
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.8
Pour appliquer la proposition , il suffit de démontrer que l’application g va de [−1, 1] dans lui-même et que
sa dérivée est bornée par une constante strictement inférieure à 1 sur cet intervalle. Faites un tableau
de variation de la fonction g sur [−1, 1] et vous démontrerez la première partie sans problème. Quant à la
dérivée g 0 (x) = 32 x . . .
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.9
lim k p−n = 0
p→+∞
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.10
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.11
y = f 0 (x n )(x − x n ) + f (x n ).
L’abscisse x n+1 de l’intersection de la droite tangente avec l’axe Ox est donné par
0 = f 0 (x n )(x n+1 − x n ) + f (x n ),
En poursuivant, on trouve que x 4 −2 ≈ 10−7 et |x 5 −2| ≈ 10−15 , soit quasiment la précision machine. Voir sur la
Figure B.2.4 les itérés de Newton en partant de x 0 = 9.5.
Retour à l’exercice N
F IGURE B.2.4 – Itérés de Newton pour f (x) = x 2 − a , x 0 = 9.5, a = 4.
Solution de l’exercice B.1.12
Puisque f (0) f ( π2 ) < 0 la fonction f admet au moins une racine sur [0, π2 ]. En calculant on obtient
x 0 = 0, x 1 = 1, x 2 = 0.7504, x 3 = 0.7391
puis
π
x0 = , x 1 = 0.7395, x 2 = 0.7391, x 3 = 0.7391
4
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.13
L’équation de la droite (pour ceux qui auraient un trou de mémoire) est donnée par
y − f (x n ) f (x n ) − f (x n−1 ) f (x n ) − f (x n−1 )
= ⇔ y = f (x n ) + (x − x n ) .
x − xn x n − x n−1 x n − x n−1
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.14
y=f(x)
y
x1 x2 x3 x
x0
Comme on le voit sur la Figure B.2.5, la suite construite par la méthode de la sécante modifiée est obtenue
successivement avec les couples x 0 , x 1 puis x 2 , x 0 puis x 3 , x 0 , chacun des couples encadre la racine.
Par la méthode de la sécante simple, à partir de x 0 , x 1 on aurait construit x 2 , ( le même ! ) puis à partir
de x 1 , x 2 on aurait construit un x 30 qui n’est pas x 3 .
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.15
x 12 + (x 22 − 1)2 − 4
µ ¶ µ ¶
2x 1 2(x 2 − 1)
f (x) = D f (x) =
x 12 − x 22 + 1 2x 1 2x 2
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 1, Exercice B.2.1
On doit résoudre
M x (k+1) = N x (k) + b
avec µ ¶
1 1
M = D −E, N = − 1 D + F,
ω ω
on vérifie bien que M − N = D − E − F = A .
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 2, Exercice B.2.1
A, b , x 0 , N, ² donnés
1. n = nombre de lignes de la matrice A
2. pour i = 1 jusqu’à n faire
3. si |ai i | < ² alors
4. arrêter l’algorithme et écrire un message d’erreur
5. fin si
6. fin pour
7. pour k = 1 jusqu’à N faire
8. pour i = 1 jusqu’à n faire
1 iX−1 Xn
9. x 1 (i ) ←− (b i − ai j x1 ( j ) − a i j x 0 ( j ));
ai i j =1 j =i +1
10. x1 (i) ←− ω x1 (i) + (1 − ω) x0 (i); −→ variante sur la méthode de relaxation
11. fin pour
||x 1 − x 0 ||
12. si ≤²
||x 1 ||
13. arrêter et écrire que x 1 est la solution et retourner
14. sinon
15. x0 = x1 ;
16. fin si
17. fin pour
18. arrêt avec un message indiquant la non-convergence
Remarque :
Au niveau pratique, on ne stocke que 2 vecteurs (x 0 et x 1 ) c’est-à-dire x (k) et x (k+1) , nécessaires pour
calculer l’erreur relative.
On écrase l’ancien vecteur par le nouveau petit à petit.
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 1, Exercice B.2.2
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 2, Exercice B.2.2
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 1, Exercice B.2.3
Retour à l’exercice N
Aide 2, Question 1, Exercice B.2.3
Retour à l’exercice N
Aide 3, Question 1, Exercice B.2.3
Si l’on note λ∗ la plus grande valeur propre en module de A , si on note x ∗ un vecteur propre associé, on a
donc
Ax ∗ = λ∗ x ∗ ⇒ kAx ∗ k = |λ∗ |kx ∗ k = ρ(A)kx ∗ k.
donc
kAx ∗ k
k|Ak| ≥ = ρ(A).
kx ∗ k
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 2, Exercice B.2.3
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 3, Exercice B.2.3
¡1
Puisque 1 est valeur propre de D −1
¢
λF + E , on a donc
µ µ ¶¶
1
ρ D −1 F + E ≥ 1,
λ
donc µ ¶
−1 1
k|D F + E k|∞ ≥ 1,
λ
or µ
1
¶ iX−1 n |a |
−1
X ij
k|D F + E k|∞ = |a i j | + .
λ j =1 j =i +1 |λ|
Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 4, Exercice B.2.3
On va montrer que si la méthode de Gauss-Seidel diverge, alors la matrice A n’est pas à diagonale stricte-
ment dominante.
Retour à l’exercice N
Aide 2, Question 4, Exercice B.2.3
Retour à l’exercice N
Aide 3, Question 4, Exercice B.2.3
Si la méthode de Gauss-Seidel diverge, le rayon spectral de (D − E )−1 F est supérieur ou égal à 1, donc il
existe une valeur propre λ de (D − E )−1 F supérieure ou égale à 1, pour cette valeur propre, en appliquant la
question précédente, on a
à à !! à à !!
1 iX −1 Xn |a |
ij 1 iX −1 Xn
1 ≤ max |a i j | + ≤ max |a i j | + |a i j | .
i |a i i | j =1 j =i +1 |λ| i |a i i | j =1 j =i +1
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Aide 1, Question 1, Exercice B.2.6
Tracer la courbe x 2 = a , tracez les tangentes et constatez graphiquement que la méthode de Newton converge.
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Aide 1, Question 2, Exercice B.2.6
On calcule
(1 − p)a
g 0 (x ∗ ) = = 1 − p,
(x ∗ )p
or la proposition 4.2.3 permet de conclure quant à la convergence pour g 0 (x ∗ ) < 1, bien sûr cette proposition
donne seulement une condition suffisante de convergence, mais pour p ≥ 2, cette condition suffisante n’est
pas vérifiée, donc la méthode de point fixe peut ne pas converger.
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Aide 1, Question 3, Exercice B.2.6
On a
xp − a 1 a
h(x) = x − p−1
= x(1 − ) + .
px p px p−1
On obtient, comme pour toute méthode de Newton, h 0 (x ∗ ) = 0.
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Solution de l’exercice B.2.7
µ ¶ µ 2 ¶ µ ¶
(0) 1 (1) 3 1
Pour x = , on obtient x = 1 , après 7 itérations on obtiendrait
1 −2.5610−8
µ ¶ µ 2−1 ¶ µ ¶
(0) 0 (1) 3 −0.5
Pour x = , on obtient x = 2 , après 5 itérations on obtiendrait
1 0.8660254
µ ¶ µ 3 −1 ¶ µ ¶
(0) 0 (1) 3 −0.5
Pour x = , on obtient x = −2 , après 5 itérations on obtiendrait
−1 3 −0.8660254
2
On rappelle que les racines de l’unité sont 1, j , j , ce sont les valeurs obtenues numériquement.
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