97635967chapitre VIII Thermo Combustion PDF
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Qv = ∆U = Uf - Ui
Dans cette réaction à volume constant, la quantité de chaleur mise en jeu, est égale à la
variation de l’énergie interne ∆U.
Qp = ∆H = Hf - Hi
La quantité de chaleur mise en jeu au cours de cette réaction à pression constante, pour un
processus réversible est égale à la variation d’enthalpie ∆H.
∆H >0 Endothermique.
∆H <0 Exothermique.
Qv = ∆U =Uf - Ui
Qp = ∆H = Hf – Hi = (Uf – P.Vf) - (Ui + P.Vi) = (Uf – Ui) + P(Vf – Vi)
QP = QV + P (Vf – Vi)
Pour un gaz parfait on a :
Soit : QP = QV + ∆n.RT
Remarque :
Réaction chimique en milieu hétérogène Vsol ou Vliq est négligeable devant le volume des
gaz. Alors la relation précédente est applicable qu’en phase gazeuse.
Exemple :
1
H 2 ( g ) + O2 ( g ) → H 2 O(l ) ; QP = -285,941kj (P =cte, T =25°C)
2
Qv = ?
Q P − QV 285941 − 282286
= = 1,3%
QP 285941
Dans tous ce qui suit nous allons considérer QV = QP et à la place de la chaleur de réaction,
on parlera de l’enthalpie de réaction.
Un corps est à l’état standard lorsqu’il est pris à l’état pur sous la pression de 1 atm et la
température de 298,16°k (25°C).
Une réaction chimique s’effectue dans les conditions standards, lorsqu’elle est conduite de
façon telle que les réactifs et les produits soient pris à l’état standard (T = 298°K, P = 1 atm).
Exemple :
1
CO ( g ) + O2 → Co 2 (P = Cte, T = 25°C)
2
∆ H = −283 kj
° Chaleur standard de réaction.
298
Les corps de base ( corps simples ) ayant une enthalpie de formation nulle. Les corps
choisis sont les corps formés d’une sorte d’atomes sous la forme où ils existent à l’équilibre dans
l’état de référence O2, H2, Cl2, N2, Cgraphite.
(∆ H ) o
f C0 (g)
2
= ∆H 298
0
C graphite + O2 ( g ) → C 0 2 ( g ) ∆H 298
0
= −94,05 Kcal
∆H 298
0
= ∆H f( o
)
CO2 ( g )
(
− ∆H f
o
)
C graphite ( g )
− ∆H f
O2
( o
)
144244 3 1424 3
=0 =0
(∆ H ) o
f C0 (g)
2
= ∆ H 298 = −94,05 Kcal / Mole
o
b : Loi de HESS.
∆H 298
0
Réactifs Produits
Exemple :
Considérons la réaction suivante :
Généralisation :
Soit la réaction :
ν1X1+…+νiXi+…+νnXn →ν’1X’1+…+ν’iX’i+…+ν’nX’n
o o
n n
∆H 298
0
= ∑ν i′ ∆ H X i′ − ∑ν i ∆ H X i Loi de HESS.
i =1 f i =1 f
δH δH δH
= B − A = (C p )B − (C p )A = ∆C p
δT P δT δT
′
∆H n ′
= ∑ν i (C p ) − ∑ν i (C p )X i
n
d Ici Cp : chaleur molaire, et ν : Nombre de moles.
dT i=1 X i′ i =1
Expression de Kirchoff
o Produits T n T
∆H T0 = 298 H = ∑ν i′. ∫ Cpi .dT
298 P
i =1 To
Réaction àT0
Enthalpie sensible produite
Etat initial C1 Chauffage produit Etat finale
Réactifs Produit
T0 = 298 o T°k
Chauffage réactif ∆H
C2 T Réaction à T°k
n T
H R
= ∑ν i . ∫ Cpi .dT
i =1 To Réactifs
T°k
C1 = C2 →
o o
∆H+ HP = H R +∆H
S S
298 T
o o o n T n T
⇒ ∆ H = ∆ H + H P − H R = ∆ H + ∑ν i′ ∫ Cp. X ′ i dT − ∑ν i ∫ Cp. X i dT
S S
T 298 298
i =1 T0 i =1 T0
∑ ν ′ ∫ (C ) dT − ∑ ν i ∫ (C p )Xi dT
o o n T n T
∆H =∆H+ i p X ′i
T 298
i =1 T0 i =1 To
Remarques
• S’il y a changement d’état physique d’ un ou plusieurs corps (réactifs ou produits) dans
l’intervalle de température utilisée, il faut utiliser le principe de l’état initial et de l’état
final.
• On peut également calculer la chaleur de réaction en utilisant l’enthalpie globale.
T
o
= ∆ H + ∫ Cp.dT
T
H f T =0 T =0
n
∆HT = ∑H − ∑ H (R)
o T T
Ce qui donne : (P )
i =1
∫C p dT = Cp (T − T0 )
T0
Exemples :
∆ H o298 = ∑ (∆ H of )P − ∑ (∆ H of )R
o
(
∆ H 298 = ∆H 0f ) H 2O( g )
(
− ∆H 0f ) H 2( g )
−
1
2
(∆Hf
o
)
O2 ( g )
= −57,797Kcal / Mole.
H 1000
H o ( g ) = −48,524 Kcal / mole ⇒ ∆H 1000 = −59,248 Kcal / mole
2
H 2 ( g ) = 6,967 Kcal / mole
Avec H 1000
1000
H O2 ( g ) = 7,501 Kcal / mole
• Pour C6H6gaz
• Pour C6H6 liquide
(∆ H ) o
f C H (g) = +19,8200 Kcal/mole
(∆ H )
6 6
o = -94,0510 Kcal/mole (Table 4)
f Co ( g )
(∆ H )
2
o = -57,7979 Kcal/mole
f H o( g )
2
n n
(∆H )400°k = (∆H )298°k + ∑ν i′(∆H P )400
298
− ∑ν i (∆H R )298
400
i =1 i =1
n 400 n 400
(∆H )400°k = (∆H )298°k + ∑ν i′ ∫ Cp( X ′ i )dT − ∑ν i ∫ Cp( Xi )dT
i =1 298 i =1 298
Avec :
400 298
(∆H CO 2 )400
298
= H Co − H Co = ∫ Cp(Co )dT − ∫ Cp(Co )dT = 3,179 − 2,238 = 0,941 Kcal / mole
400 298
2 2 2 2
0 0
400 298
(∆H = H H O − H H O = ∫ Cp( H 2O )dT − ∫ Cp( H 2O )dT = 3,191 − 2,368 = 0,823 Kcal / mole
400 400 298
)
H 2 0 298 2 2
0 0
400 298
On appelle combustible, les combinaisons de carbone qui en brûlant, dégagent une forte
quantité de chaleur.
D’après son état physique, le combustible se présente sous forme solide, liquide ou gazeuse
et d’après le mode d’obtention, on distingue, les combustibles naturels et artificiels.
D’après sa composition, le combustible est une matière chimique complexe formé par toute
une série d’éléments combustibles et non combustible. Parmis les éléments combustibles on
notera:
Le carbone (C).
L’hydrogène (H).
Une partie du Soufre (S).
Eléments combustibles : C, H, S
Combustibles
Eléments non combustibles N, O, W, A.
Le soufre S est un des éléments nocifs du combustible, car les produits des sa combustion
provoquent la détérioration des parties métalliques de la chaudière et rendent l’atmosphère
ambiante toxique.
On distingue :
b : Combustible gazeux.
On suppose que ce combustible se ramène à une formule fictive de CxHyOzNu avec une
masse molaire de 100Kg ce qui donne :
X=α/12, y=β/1, z=γ/16, u=δ/14
Avec (12, 1, 16 et 14) masses molaires respectivement du carbone, hydrogène, oxygène et azote.
Sachant que pour 23,3 kg d’O2 contenue dans 100 kg d’air on à : 76,7 kg N2 ce qui donne :
32 kg d’O2 dans l’air, nous donne ((76,7 x 32)/23,3) = 105,34 kg de N2. Ou en nombre de mole
105,34/28 =3,76 kmole
Donc : (O2 + 3,76N2) ce qui correspond à une masse molaire de 105,34 + 32 =137,4 kg d’air.
VIII.3 : Combustion.
VIII.3.1 : Définition.
La combustion est une réaction chimique, éxothermique entre l’oxygène appelé comburant
et un combustible (carburant).
CxHyOzNu + (x + y/4 – z/2) (O2 + 3,76 N2) → xC02 + y/2 H20 + [u/2 + 3,76(x+ y/4 – z/2)] N2
C-à-d que :100 kg de combustible + (x + y/4 + z/2) 137,4 kg d’air → 44 x kgC02 + 18/2 kg yH20
+ [u/2 + 3,76(x+ y/4 – z/2)] 28 kg N2
En conditions normales (t = 0°c, p = 760 mm hg), ρair = 1,29 kg/Nm3 ce qui donne en volume :
1363/1,293 = 1054 Nm3 d’air nécessaire pour brûler 100 kg de combustible.
Donc pour 100 kg de combustible, il faut 1363 kg d’air ou 1054 Nm3 d’air.
Masse : [u/2 +3,76(x+ y/4 – z/2)]*28 = [0,143/2 + 3,76(7,15 +11/4 – 0,062/2)]*28 = 647 kg
N2
Volume : [u/2 + 3,76(x+ y/4 – z/2)]*22,4 = 837,95 Nm3
Conservation de la masse ⇒
100 kg combustible + 1363 kg d’air = 1463 kg. La conservation n’est pas assurée, cela revient
à l’incertitude dans la composition massique (x, y, z, u).
On appelle pouvoir calorifique d’un combustible la quantité de chaleur fournie ou dégagée par
la combustion complète de 1 kg de combustible solide ou liquide ou de 1 Nm3 de combustible
gazeux.
Le Nm3 est donnée dans les conditions normales de pression et de température (0° C, 760
mm Hg = 1013 mBar).
− Le pouvoir calorifique est dit supérieur Pcs (mesuré au calorimètre) si l’on suppose
ramèner à 25°c tous les produits de la combustion, la vapeur d’eau étant alors
condensée (l’eau est à l’état liquide).
− Le pouvoir calorifique est dit inférieur Pci (à utiliser dans les applications
industrielles) si l’on suppose refroidir à 100°c les produits de combustion sans
condensation de la vapeur d’eau (l’eau est à l’état vapeur).
Pour les exprimer, on les ramène en kj/kg pour combustible solide ou liquide et kj/Nm3
pour combustible gazeux à (0°C et 760 mm Hg)
Nm3 : mètre cube normale.
Cherchons tous d’abord la relation entre (QP) chaleur de réaction à pression constante et
(QV) chaleur de réaction à volume constant.
QV = U2 – U1
QP = H2 – H1 = (U2 + P2 V2) – (U1 + P1V1) = (U2 – U1) + (P2V2 – P1V1)
Si la relation contient n1 moles avant réaction et n2 moles après réaction : QP = QV + R(n2 – n1)T
Exemple :
H2 + ½ O2 → H2O QP = -285941 j (p=cte, 25°c) Qv = ?
Remarque :
Quand on a un liquide, on prend le nombre de moles égal à 0 (c-a-d dans notre cas n2H2O liq = 0)
La différence entre le pouvoir calorifique supérieur (Pcs) et le pouvoir calorifique inférieur (Pci)
provient de la chaleur de condensation de l’eau formée.
- La chaleur latente de vaporisation de l ‘eau à 100°c est Lv = 2256 Kj/kg = 539 Kcal/kg
- La chaleur libérée en ramenant l’eau de 100°C à 25°C est :
Q = C∆T = 1(100 – 25) = 75 Kcal/kg ou 314 Kj/kg.
Ainsi la chaleur libérée par 1 kg de vapeur d’eau à la pression atmosphérique par condensation
et refroidissement est : Q = 2256 +314 = 2570 kJ/kg.
Calculer les pouvoirs calorifiques supérieur Pcs et inférieur Pci des combustibles suivants :
• Houille
Composition massique :
Egalement.
Pci = Pcs – 23130(H – O/8) = 33551 – 23130(0,05 – 0,045/8). Pci = 32525 kJ/kg
Par conséquent :
Pci(V) = Pci (P) – ∆n.R.T = 46954- 93,13 = 46860,87 kJ/kg, donc Pci(P) ≈Pci(V)
* Gaz naturel de composition chimique : CH4 = 94,4%, C2H6 = 2,8%, O2 = 0,5%, N2 = 2,3%
Les pouvoirs calorifiques supérieur et inférieur doivent être calculés pour ce gaz en kJ/m3 à
15°C et 1 atm.
Solution :
xi % xi Mi xi.Mi µi µi %
Μi CH4 94,4 0,944 16 15,104 0,90181 90,161
µ i = xi C2H6 2,8 0,028 30 00,840 0,05016 5,016
M gaz
O2 0,5 0,005 32 00,160 0,00956 0,956
N2 2,3 0,023 28 00,644 0,03847 9,847
MGAZ 16,748 1 100%
Pcs = 338223.C + 144206.H
Il est à noter que l’oxygène n’est pas combiné avec l’hydrogène. Le fuel étant un mélange gazeux.
Le pouvoir calorifique supérieur par kilomole de gaz est : 58192*16,748 = 974600 kJ/kMole
Le volume d’une kilo mole de gaz à 15°c étant égale à : 22,4*(273+15)/273 =23,63 m3/k mole.
Le pouvoir calorifique supérieur exprimé en kJ/m3 aura la valeur :
A0 = kg d’air / kg de combustible
Pour que la combustion puisse avoir lieu, il est indispensable de fournir au combustible une
quantité d’air déterminée.
V − V0
.100 ou e = 100(λ − 1)
V A e
λ= = = 1+ ⇒e=
V0 A0 100 V0
Avec :
λ : Coefficient d’excès d’air.
e : Excès d’air. (e : peut être >0 ou <0, = 0).
soient :
V0 : volume d’air strictement nécessaire pour 1 kg de combustible.
V : volume d’air réel pour brûler 1 kg de combustible.
V’s : volume des fumées produites avec excès d’air.
Vs : volume des fumées produites dans les conditions stoechiométriques.
On appelle O’ : teneur en oxygène des fumées séches (sans H2O). Or l’air contient en volume
21% d’oxygène.
21 → 100
La teneur en air des fumées sèches (a’) est
O′ → a′
a’ = (100/21).O’ = 4, 76 O’
Vs ′ − Vs
a ′ = 100
Vs ′ ⇒ Vs ′ − Vs = a ′ .Vs ′ = O ′ .Vs ′L (02 )
100 100 21
a′ = O′
21
Vs ′ − Vs O ′ O′
.Vs K (03)
Vs Vs 21 21
= ou bien − +1 = ⇒ = ⇒ Vs ′ =
Vs ′ 21 Vs ′ 21 Vs ′ 21 − O ′ 21 − O ′
e O′ 21
V0 = . .Vs on tire
100 21 21 − O′
Vs O′ e
e = 100 de.la on peut tirer λ = 1+
V0 21 − O′ 100
CxHyOzNu + (x + y/4 – z/2) (O2 + 3,76N2) → xCo2 + y/2 H2O + [u/2 + 3,76(x + y/4 – z/2)]N2
m m
C n H m + n + (O2 + 3,76 N 2 ) → nCO2 + H 2 O + 3,76 n + N 2
m
4 2 4
m m m
C n H m + λ n + (O2 + 3,76 N 2 ) → nCO2 + H 2 O + (λ − 1) n + O2 + 3,76λ n + N 2
m
4 2 4 4
m m m
C n H m + (1 + α ) n + (O2 + 3,76 N 2 ) → nCO2 + H 2 O + α n + O2 + 3,76(1 + α ) n + N 2
m
4 2 4 4
C’est une combustion dans laquelle la quantité de carburant mise en jeu est supérieure à la
quantité dans les conditions stoechiométriques. Dans ce cas, on parle de richesse ou de défaut
d’air.
D’une manière générale, c’est une combustion complexe à analyser par rapport aux
précédentes, mais importante sur le plan valorisation chimique.
b : Richesse
32n + 8m 44n gm
1 g d ' hydrocarbure + g d ' oxygène → gCo 2 + gH 2 o
12n + m 12n + m 12n + m
A 4n + m 4 × 10,3 + 20,6
= 34,328 = 34,328 = 14,7
C s 12n + m 12 × 10,3 + 20,6
Définition de la richesse φ.
C
φ=
A
C
A s
Combustion stœchiométrie φ = 1
Mélange pauvre φ < 1
Mélange riche φ > 1
φ=
(Masse du carburant/Masse d' air ) =
C A
.
(Masse du carburant/Masse d' air )St A C s
Masse du carburant A
φ= .r avec r =
Masse d' air réel C s
C A As 1 e
φ = . = ⇒ λ = = 1+ avec e/100 = (1 - φ) /φ = α
A C s A φ 100
φ > 0)
c : Equation de combustion en mélange riche (défaut d’air,φ
1 m 1 m
Cn H m + n + (O2 + 3,76 N 2 ) → aCo 2 + bCo + cH 2 o + dH 2 + 3,76 n + N 2
φ 4 φ 4
Avec a, b, c, d représentent respectivement les nombres de moles du C02, C0, H20, H2 des
produits de combustion.
Détermination de a, b, c et d :
− Carbone : a + b = n …....(01)
− Oxygène : a + b/2 + c/2 = 1/φ (n + m/4)..... … (02)
− Hydrogène : c + d = m/2 ….... (03)
L’équation d’équilibre prédominante est celle du gaz à l’eau. C02 + H2 ↔ C0+ H20
La constante d’équilibre sera alors :
PCO .PH 2O
Kp = avec PCO , PH 2O , PCo2 et PH 2 sont les pressions partielles
PCO2 .PH 2
b c
.P. .P
∑ nP ∑ nP bc
Kp = =
d a ad
.P. .P
∑ nP ∑ nP
VIII.3.7 : Application
But :
Composition en masse d’une essence, en connaissant la composition en volume des gaz
d’échappement d’un moteur à essence :
Rappel :
mi ni M i M M
On sait que : µi = = = xi i = ν i i Avec : νi : Fraction volumique du gaz
m n.M M M
µ i : Fraction massique.
xi : Fraction molaire.
Donc, dans les 100 kg gaz d’échappement on a 101,3 kg d’air qui contiennent :
100 kg → 23 kg O2
101,3 kg →x ⇒x = 101,3*23/100 ⇒ x = 23,3 kg O2
H2 + ½ O2 → H20
1 kg H2 + 8 kg O2 → 9 kg H20
x kg H2 + 8,3 kg O2 ⇒ x = 8,37*1/8 = 1,05 kg d’hydrogène.
Hypothèse :
La chaleur produite sert uniquement à chauffer les gaz brûlés (combustion adiabatique).
Avec : UA = ∑ nAi.UAi
nAi : nombre de moles du ieme constituant
UAi : Energie interne molaire du ieme constituant
Idem pour ∑ nBi.UBi
L’énergie interne n’est fonction que de la température (loi de joule) pour le cas d’un gaz parfait.
Soient :
TA : Température avant combustion
TB : Température après combustion ou fin de combustion.
Alors :
UA (TA) = UB (TB)… (3)
L’énergie interne n’est définie que par rapport à un état de référence T0 °k (∆U) T0.
[∆U A ] TA
T0
= U A (T A ) − U A (T0 )K (4 )
[∆U B ] TB
T0
= U B (TB ) − U B (T0 )K (5)
Or U A (T A ) = U B (TB ) ⇒ [∆U B ] TB
T0
= U A (T A ) − U B (T0 )K (6 )
[∆U B ] TB
T0
= U A (T A ) − U A (T0 ) + U A (T0 ) − U B (T0 )
1442443 1442443
6→
[∆U B ] = [∆UA]
TB
T0
TA
T0
− [U B (T0 ) − U A (T0 )]K (7 )
TA
H A = (∆H 0f ) 298 A + ( ∆H A ) T 0 KK(13)
+ ∫ CpdT = (∆H 0f ) 298 TA
A
1424 3 T0
Enthalpie de 1
424 3
formation à 298 ° k Enthalpie
sensible
T0
= QP + [∆ H A ] TA
T0
∫ ∑νCp
0
pc dT Enthalpie sensible ou enthalpie d’échauffement.
T2
QP = ∫ ∑νCp pc dT Energie nécessaire pour chauffer les produits de combustion de T1 à T2.
T1
(19) → (1
∆Η Ρ )T 2
424 3
= (1
∆Η Ρ )T 1
424 3
+ (1
Q P )298
23
K (20 )
Enthalpie. .Sensible des produits Enthalpie sensible des Enthalpie de réaction
de combustion . à T2 produits de combustion à 298 ° k = - ( ∆Η )C 298
T1 = 298K
(
∆HR = ∆Η 0f Co
2
) − (∆Η )
298
0
f Co 298 −
1
2
(
∆Η 0f O
2
)
298
(∆HP)T2 = (∆HP)T1+ QP
(∆HP)T1 = ∫ (CpdT )Co2 = 2,238 kcal/mole (tables 2)
298
0
(∆HP)T2 = (∆HP)T1 + QP = 2,238 + 67,642 = 69,880 kcal/mole
Avec (∆HP)T1 = somme des enthalpies sensibles des produits de combustible à 298 °k.
0 2 0 0 N2
Air
Produits
Méthane
Calculer :
• Pouvoir calorifique supérieur [H2O] liquide.
• Pouvoir calorifique inférieur [H2O] gaz.
• Température de combustion.
CnHm + λ(n + m/4)(O2 + 3,76N2) → nCO2 + m/2 H2O + (λ-1)(n + m/4)O2 + 3,76λ(n + m/4)N2
Loi de Kirchoff :
QP = 212,788 kcal/mole
2 moles H20 pèsent 2*18 = 36g ∆Lv = ( 535,5 + 75 ) *36.10-3 = 21,98 kcal/mole
PCS = PCI + ∆Lv ⇒ PCI = PCS – ∆Lv = 212,786 – 21,97 = 190,818 kcal/mole ⇒
Pci = 190,818/16 10-3
• Température de combustion ?
(∆HP)T2 = (∆HP)T1 + QP
(∆HP)T1 = ∆HCO2 + 2∆HH2OGaz +2∆HO2 + 15,04 ∆HN2
0 0 0 0
T2 = 1400 °k T2 = 1500 °k
∆HP)T2
(∆ ν ∆HP)T2
ν.(∆ ∆HP)T2
(∆ ν ν.(∆HP)T2
Co2 15,598 01,00 015,598 16,987 01,00 016,987
H2oGAZ 12,750 02,00 025,500 13,862 02,00 027,724
O2 10,900 02,00 021,800 11,780 02,00 023,560
N2 10,400 16,04 156,416 11,250 15,04 169,200
∑(∆HP)1400 209,314kcal ∑(∆HP)1500 237,47kcal
= =
234,079 − 209,314
T2 =1400 + (1500 − 1400 ) T2 = 1488°k
237,47 − 209,314
− Bilan enthalpique
− Tenir compte de l’état initial du carburant et du comburant → températures différentes
− La chaleur de réaction est totalement utilisée pour échauffer les gaz brûlés (combustion
adiabatique, pas de pertes de chaleur avec le milieu extérieur ).
− L’enthalpie standard du fluide en déplacement se conserve.
( )
m m
m + m H = m H 1A + m H 2A → H A 1 + 1 = H 2A + 1 H 1A ⇒
1 2 A 1 2 m m
2 2
m H 1A + H 2A m C
HA= ..........avec m = 1 = : dosage
1+ m m A
2
C
H
HA HB
A B
(∆H )Tr
gaz
brul
T
0°K R(Tr) TA(Ti) TB(Tb)
Tb
∆H Tb
Tr = ∑ ni ∫ Cp i dT
Tr
(m(∆H ) Tr (1)
+ (∆H f ) )
Tr ( 2 )
m +1 m2 A
− A partir de ces éléments, on suppose que l’on forme à la température de référence Tr, un
mélange dont la composition est identique à celle des gaz brûlés point (D), qui correspond
à une diminution d’enthalpie. Les chaleurs de formation des gaz étant généralement
négatives.
(∆ H f ) Tr
gaz .. brulés
= (
∑ ni ∆ H f )
Tr
i
avec ni : nombre de moles de chaque constituant dans le mélange.
( ∆H )r = ∑ ni ∫ (Cp )i dT
Tr
Tr
Combustion adiabatique à pression constante : HA(Ti) = HB(Tb)
Enthalpie standard des produits frais ≡ celle des gaz brûlés à partir des éléments pris à la
température Tr.
Variation d’enthalpie de (C) à (B) par deux 02 chemins différents C-R-A-B et C-R-D-B, il
suffit d’écrire :
+ (H A − H R ) = ( ∆H ) ( )Tr Tb
−( ∆H ) ( )
Tr Tb
η
Tr
+ ∆H = ∑ i ∆H f + ∫ CpdT
1444 decomp
424444 3 1444
Gazbrul
24443 Tr i Tr
Gaz brûlés
1444424444Réactifs
3 1 44 4 2 4 4 43
Enthalpie ..s tan dard ..réacants Enthalpie ..s tan dard .. produits
Application :
CnHm + λ(n + m/4)(O2 + 3,76N2) → nCO2 + m/2 H2O + (λ-1)(n + m/4)O2 + 3,76λ(n + m/4)N2
Avec (∆Hf ° )CH 4 Gaz = −17,889 kcal / mole (tirée des tables ) .
298
T
(∆H ) T
Tr CH4 = H sensible = ∫ (Cp)CH4Gaz dT − (∆Ηv ) (Température d’injection T = 273 – 162 = 111 °K
Tr T
111
∫ (Cp )
16,042
CH 4 Gaz ≠ −0,47 * 187 ≠ −87,89 kcal / kg ≠ −87,89 * = −1,4099 kcal / mole
298
1000
111
298
∫ (Cp ) CH 4 Gaz dT = - 1,4099 kcal/mole (∆H V )CH 4 Liq à − 162°c = 1,955 kcal / mole
298
111
298
298
298
( 2)
1444444
0
(
24444443
0
) 44444
(
42444444
)
,68(∆H O 2 )298 + 25,05(∆H N 2 )298
H A = 6,68 ∆H f O 2 + 25,05 ∆H f N 2 + 61 3
323 323
∆H 298
323
∆H 0f = 0 enthalpie sensible
323 323
H
(2)
A = 6.68 ∫ (Cp )O 2 dT + 25.05 ∫ (Cp )N 2 dT
298 298
323 323 298
H
{B
( 123
)
= ∆H 0f gaz brulés + (∆H )Tr
Tb
Enthalpies standard
144244 3 Enthalpie sensible
des produits Enthalpie de formation
(∆H ) 0
f Gaz brulés (
= ∆H 0f )
Co2
(
+ 2. ∆H 0f )
H 2o
(
+ 4,67. ∆H 0f )
O2
(
+ 25,05. ∆H 0f )
N2
H A = H B = ∆Η 0f ( )
Gaz Brulés
+ (∆H )Tr ⇒ (∆H )Tr = H A − ∆Η 0f
TB Tb
( )Gaz Brulés
Vérification :
1075 1075 298
(∆Η )Co 2
= ∫ (Cp )CO 2
dT = ∫ (Cp )CO 2
dT − ∫ (Cp ) CO2 dT = 8,978 kcal / mole
298 0 0
1075 1075 298
(∆Η )H o = ∫ (Cp ) H O dT = ∫ (Cp )H O dT − ∫ (Cp )H O dT
2 2 2 2
= 6,975 kcal / mole
298 0 0
1075 1075 298
(∆Η )O 2
= ∫ (Cp )O 2
dT = ∫ (Cp )O 2
dT − ∫ (Cp) dT = 6,060 kcal / mole
298 0 0 O2
1075 1075 298
(∆Η ) N 2
= ∫ (Cp ) N2 dT = ∫ (Cp ) N2 dT − ∫ (Cp ) N2 dT = 5,726 kcal / mole
298 0 0
(∆H )1075
298 = 8,978 + 2 × 6,975 + 4,67 + 6,060 + 25,05 × 5,726 = 194,725 kcal
( ∆H )298
1075
= 194,725 kcal / mole
T
1
4
a : Chaleur de formation du méthane CH4 à 0 °K
(
∆Η 1−3 = − ∆H 0f CH 4 −
14243
) Tr
∫ (Cp )
dT − 2 ∫ (Cp ) H 2 dT
C
0 0
Décomposit ion du 1444424 4443
CH4 à Tr = 298 ° k Refroidiss ement de Tr = 298 à 0 ° k
des éléments formés
∆Η 3−1 ( )
= ∆H 0
142
4 43
0° k
4
+ (Cp )CH 4 dT
f CH 4 ∫
0
Tr
∆H3-1 = – ∆H1-3 ça donne :
1 42
4 43 4
Formation du Echauffeement du CH4
de 0 ° k à Tr = 298 à 0 ° k
CH4 à Tr = 0 ° k
Tr = 298
(∆H ) ( )
Tr Tr
(∆H ) ( )
298 ,16 298 ,16 298 ,16
∫ (C ) ∫ (C ) ∫ (C )
298 ,16 298 ,16 298 ,16
(∆H ) 0 298.16
f CH 4 = −17,889 Kcal / mole ⇒ ∆H 0f ( )0° K
CH 4
(
= ∆H 0f )298.16
CH 4
− ∆Η 0s
Généralisation
= 298°k
(∆H )i = (∆H )Tr − ∆Η °s = ( ∆H ) − ∫ (Cp )i dT + ∑ n ∫ (Cp )r dT
0° k Tr Tr Tr
0 0 0
f f f
i i r 0 0
(∆H )i = (∆H )i − Hi + ∑ nr H r
0
f
0° k 0
f
Tr
Application :
(∆H ) ( )
298 ,16 298 ,16 298 ,16
(∆Η ) 0
f
0° k
CO 2
= −93,96853 Kcal / mole
( ∆Η 0f ) 0° k
H 2O
(
= ∆Η 0f H 2O −
142
4 43 4
) 298 ,16° k
∫ (Cp )H 2O dT + ∫ (Cp )H 2 dT + 1 2 ∫ (Cp )O 2 dT
− 57 , 7879 1044244
3 104
4244
3 0
144 2443
2 , 3651 2 , 02381 1 ( 2 , 06978 )
2
(∆Η ) 0
f
0° k
H 2O
= −57,094 Kcal / mole
(∆HR°) à 0 °K.
( )
∆Η R ° = ∆Hf °
0° k
CO 2
( )
+ 2 ∆Hf °
0° k
H 2 O ( gaz )
( )
− ∆Hf °
0° k
CH 4
°
∆Η R = −192,190 Kcal / mole
On amène le mélange carburé à 0 °K, Il faut calculer donc (∆H°décomposition) à 0°k ainsi que
(∆H°f)gaz brulés.
A B
HA HA
C TA(Tr) TB(Tb) T
∆HR decomp
Tb
°k
R 0 °k ∆H = ∑ni∫Cpi dT
0
∆HfGaz brulés (∆HR)°k
D
H
(1)
A
( )
= ∆H 0
f
0° k
CH 4 gaz
+ Hs Avec ( )
∆H 0
f
0° k
CH 4
= −15,987 Kcal / mole (vue précédemment)
64704 8 64704 8
(
0 0° k
) 0 0° k 323° k
( ) 323° k
H A = 6,68 ∆H f O + 25,05 ∆H f N + 6,68( ∆H ) 0° K O2 + 25,05( ∆H ) 0° K N 2
( 2)
2
144444 24444432 2
Enthalpie de formation
des éléments = 0° K
H
B
= ∑νi ∆Hf ° + ∆H o = ∆Hf °
i
Tb
°k ( )Gbrulés
0°k
+ ( ∆H )Gbrulés
Tb
O° K
(∆Hf ° )
0°k
Gbrulés
= ∆Hf ° ( 0°k
CO 2 )
+ 2 ∆Hf ° ( )0H°k2O = −93,96853 − 2(− 57,1043)
(∆Hf ° )
0°k
Gbrulés
= −208,17713 Kcal / mole
Or H A = H B ⇒ H A = ∆Hf ° ( ) 0° k
Gbrulés
+ ( ∆H )0° k ⇒
Tb
( ∆H )0°k = −
Tb
( )
∆Hf °
0° k
Gbrulés
+ H A = 208,17713 + 54,350066 = 262,52779
( ∆H )
Tb
. = 262,52779 kcal / mole.comb
0° k gaz .brulés