Formation Complete SSIAP3 PDF
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Fascicule1
Sommaire :
1. La théorie du feu
1.1 La combustion………………………………………….p.2
1.2 Le combustible…………………………………………p.4
1.3 Le comburant…………………………………………..p.5
1.4 L’énergie d’activation…………………………………p.6
2.1 La chaleur……………………………………………….p.7
2.2 Les flammes…………………………………………….p.8
2.3 Les fumées……………………………………………...p.8
2.4 Les gaz…………………………………………………..p.9
2.5 L’énergie d’activation…………………………………p.10
4. L’incendie
Questionnaire d’auto-évaluation………………………………….p.26
Bibliographie………………………………………………………….p.29
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SSIAP3. Fascicule1
1. La théorie du feu
1.1 La combustion
Le feu est la manifestation visible du phénomène de la combustion.
On dit qu’il y a combustion lorsqu’un corps dit « combustible » se combine à un
autre corps dit « comburant » pour donner naissance à plusieurs corps différents
des premiers, qu’on appelle « produits de combustion ».
La combustion est une réaction chimique d’oxydation s’accompagnant d’un
dégagement de chaleur.
OXYGENE
COMBUSTIBLE FEU
CHALEUR
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SSIAP3. Fascicule1
Il existe des composés chimiques, appelés catalyseurs, qui modifient par leur
présence la quantité d’énergie nécessaire pour activer la réaction :
- soit en la réduisant (activateurs) ;
- soit en l’augmentant (inhibiteurs).
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SSIAP3. Fascicule1
Rappel : seuls les gaz brûlent, que ce soient des gaz de distillation provenant d’un
corps solide chauffé ou de liquides émettant des vapeurs inflammables.
Un corps naturellement gazeux, en raison du phénomène de la diffusion
gazeuse, réalise avec le comburant une association intime qui constitue une
condition extrêmement favorable à la combustion, à condition que :
o le mélange gaz/comburant soit dans des proportions
adéquates
o la teneur en O2 du comburant soit suffisante
o la source d’énergie d’activation soit assez forte
1.2 Le combustible
Un combustible est une substance susceptible de brûler, c’est-à-dire d’être
totalement ou partiellement détruite par le feu. Tout corps susceptible de
s’associer avec l’O2 est dit combustible.
De nombreux corps ont cette capacité, mais leur vitesse de combustion varie selon
leur nature et leur état de division. La combustion sera d’autant plus vive que le
combustible est divisé.
Les solides et liquides ne brûlent pas en tant que tel : ce sont les gaz et les
vapeurs qu’ils émettent qui brûlent.
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Combustible Comburant
Classe de feu
Combustion possible dès 15%
SOLIDE Classe A de dioxygène (O2)
Energie d’activation
1.3 Le comburant
Un comburant est un corps chimique qui a pour propriété de permettre la
combustion d’un combustible.
Le principal comburant est le dioxygène, O2, c’est-à-dire l’oxygène présent à 21%
dans l’air.
Pour que l’air soit un comburant efficace il faut qu’il contienne à minima 15% d’O2.
Cet oxygène peut être présent à l’état pur comme en mélange avec d’autres gaz.
L’O2 pur est utilisé dans l’industrie, par exemple avec la soudure oxyacétylénique : la
combustion de l’acétylène se fait dans un mélange d’oxygène pur. La température
ainsi dégagée est plus importante que si on fournissait simplement de l’air.
Autre exemple, un fer chauffé au rouge trempé dans un récipient contenant de
l’oxygène « brûle » en dégageant des étincelles (principe des lances à oxygène).
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SSIAP3. Fascicule1
Principaux comburants :
Nom Symbole
Dioxygène O2
Ozone O3
Eau oxygénée H2O2
Halogénés Fluor, chlore, brome, iode
Hypochlorites et hypohalogènes
Chlorite, chlorate, perchlorate (composés d’oxydé d’halogènes)
Acide nitrique
Dioxyde d’azote NO2
Oxyde métallique (oxyde de fer, de cuivre,…)
Potassium iodates
Octasoufre S8
2. Absorption du rayonnement
électromagnétique par un
autre corps
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2.1 La chaleur :
● Pouvoir calorifique : Partant du principe que la combustion d’une masse
déterminée d’un corps, dans des conditions d’essai définies, dégage
toujours la même quantité d’énergie calorifique, il est dès lors possible
de quantifier la chaleur dégagée par la combustion complète de l’unité
de masse d’un combustible donné.
Cette énergie libérée est généralement exprimée :
- pour les solides et liquides : en joules / kilogramme (J/kg)
- pour les gaz : en joules / mètre cube de gaz (J/m³).
C’est ce qu’on appelle le pouvoir calorifique.
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SSIAP3. Fascicule1
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SSIAP3. Fascicule1
Plus les fumées sont noires et plus elles peuvent absorber, et donc, restituer la
chaleur par rayonnement.
Si la température est de 30°C au sol, elle peut trè s bien être de 300°C à hauteur de
la tête et brûler les poumons.
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SSIAP3. Fascicule1
Cette énergie minimale peut être apportée par une flamme ou une étincelle : sa
valeur est fonction de la nature du gaz et du temps d’exposition. A titre d’exemple,
une étincelle d’électricité statique est suffisante pour déclencher l’inflammation d’un
mélange gazeux combustible/air situé dans le domaine d’inflammabilité.
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Combustion
Energie d’allumage (début de combustion) :
-thermique
-mécanique
-électrique
-SOLIDES -chimique
Combustible -LIQUIDES -biologique
-GAZEUX
-etc
Produits de combustion
10%
Fumée et gaz Energie
90%
Consacrés à la propagation
de l’incendie par :
- convection
- conduction
- rayonnement
- projection
Pour pallier à la diffusion de cette énergie, la prévention agit dans trois axes
majeurs en matière de réglementation :
Défense de fumer
Abaisser le Axes de la Mise à la terre
taux d’O2 Points chauds
PREVENTION Etc
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Feux d’auxiliaires de
cuisson (huiles et Des extincteurs spécifiques sont en cours de certification
graisses animales et
végétales) sur les
appareils de cuisson.
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SSIAP3. Fascicule1
Phase Phénomène
Préchauffage - évaporation de l’eau
- création puis distillation de gaz combustibles
- mélange gaz combustibles + O2 de l’air
Combustion - l ’ensemble s’enflamme à bonne température,
des gaz produisant de l’énergie
- création de gaz résiduels (CO et CO2)
Incandescence - à la fin de la phase de distillation, les résidus solides de
charbon brûlent par incandescence
● Point éclair (ou P.E.) : c’est la température minimale à laquelle une substance
dégage une quantité suffisante de gaz inflammables pour s’enflammer au
contact d’une source d’allumage.
L’inflammation cesse si on retire la source d’allumage.
P.A.
P.I.
P.E.
Temps
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SSIAP3. Fascicule1
C’est la notion de point éclair qui est retenue par la réglementation et par les normes
concernant le stockage, le transfert et la manipulation des liquides inflammables.
Ces trois stades de la combustion des liquides permettent de définir pour chaque
produit, deux limites, formant le domaine d’inflammabilité du produit.
En fonction du % de vapeurs dans l’air, on parlera de :
0% air L.I.I. L.S.I.
Domaine d’inflammabilité
L.I.I. L.S.I
100% air
0% vapeurs 100% vapeurs
On parle de : 0% air
L.I.E L.S.E
● Limite Inférieure d’Explosivité : au-dessus de ce
seuil, le mélange combustible-air peut brûler
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SSIAP3. Fascicule1
La combustion des poussières se rapproche de celle des gaz, bien que les
poussières soient considérées comme un solide.
Le comportement des poussières est différent selon qu’elles soient déposées en
couches épaisses sur une surface (la combustion démarre lentement, puis se
propage par flash provoquant des envolées de poussière s’enflammant) ou qu’elles
soient en suspension dans l’air (contact intime avec l’O2 de l’air : la flamme se
propage d’un nuage à l’autre, provoquant une explosion généralisée).
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SSIAP3. Fascicule1
4. L’incendie
L’incendie n’est pas une combustion, mais un ensemble de combustions, si bien
qu’aucun incendie ne ressemble vraiment à un autre. Il faudra donc considérer
l’ensemble du système susceptible de s’enflammer, en prévoyant les interactions qui
se développent entre les divers éléments impliqués.
Une foi la combustion amorcée, celle-ci va se développer en incendie, en se
propageant selon différents mode de propagation.
Convection
Projections Projections
Rayonnement Rayonnement
Conduction
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SSIAP3. Fascicule1
Le C’est la transmission de la
rayonnement chaleur par onde
électromagnétiques ultraviolet.
L’énergie évacuée devient
importante à partir de 600°C.
A partir de 1000°C, le
rayonnement peut apporter
l’énergie d’activation.
Les Matières embrasées,
projections escarbilles ou brandons,
déplacées par le vent lors
d’une explosion, etc
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Feu en phase
de croissance
oui
oui fumées
air
air
oui oui
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SSIAP3. Fascicule1
Les fumées et gaz de combustion se propagent hors d’un local qui n’est pas
étanche :
- par les ouvertures dans les parois (portes, fenêtres),
- par les escaliers non encloisonnés et les cages d’escalier,
- par les conduits,
- par les gaines
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SSIAP3. Fascicule1
- imprudence du fumeur
Les causes humaines - ignorance ou inconscience
- négligence
- malveillance
- foudre
Les causes naturelles - soleil (effet de loupe, surpression des bouteilles de
gaz,etc)
- fermentation (fourrage, fumier, etc)
- étincelle, arc électrique
- frottement
Les causes - réaction chimique exothermique
énergétiques - echauffement anormal de conducteurs électriques sous
tension
- électricité statique (camion dépotant ou se remplissant
d’un liquide inflammable)
Statistiquement, en 2006 :
75% des incendies sont dus à l’homme
25% sont dus à des vices d’installation
Etincelles 3%
Malveillance 3%
Fuite de gaz 3%
Flammes nues 5%
Fumeurs 14%
Appareils de chauffage
13%
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SSIAP3. Fascicule1
3. Boil-over et BLEVE
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SSIAP3. Fascicule1
Questionnaire d’auto-évaluation
Questions Réponses
1 Quels sont les éléments du triangle du 1. du gaz carbonique
feu ? 2. un comburant
3. un combustible
4. une énergie d’activation
5. aucune des réponses
2 Parmi ces substances, indiquez celles qui 1. le propane
sont considérées comme un comburant ? 2. les flammes
3. l’huile hydraulique
4. l’oxygène
5. les chlorates
3 Quelles sont les caractéristiques des 1. l’opacité qui limite la
fumées qui les rendent dangereuses pour visibilité
les personnes ? 2. le dioxyde de carbone
3. les gaz toxiques
4. l’oxygènes
5. les gaz chauds
6. aucune des réponses
4 Combien existe-t-il de classes de feu ? 1. deux classes
2. trois classes
3. quatre classes
4. cinq classes
5. aucune des réponses
5 Parmi les causes d’incendie, quelle est la 1. origine électrique
cause qui représente 30% des incendies ? 2. installation chauffage
défectueuse
3. travaux par points chauds
4. acte volontaire
5. aucune des réponses
6 Quelles peuvent être les conséquences 1. pertes humaines
d’un incendie dans un ERP ? 2. destructions matérielles
3. perte financière
4. conséquences
environnementales
5. aucune des réponses
7 Quels sont les différents modes de 1. conduction
propagation de l’incendie ? 2. convection
3. immersion
4. rayonnement
5. projection
6. aucune des réponses
8 Quelles sont les phases de développement 1. initiation
d’un incendie ? 2. augmentation
3. embrasement généralisé
4. croissance
5. décroissance
6. aucune des réponses
9 Le rayonnement, c’est la transmission de la 1. onde électromagnétique
chaleur par… ultraviolet
2. la masse du matériau
3. la montée de fluides chauds
4. aucune des réponses
10 La combustion, c’est… 1. une réaction endothermique
2. une réaction chimique
exothermique
3. une réaction physique
thermique
4. aucune des réponses
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SSIAP3. Fascicule1
Questions Réponses
11 Il existe trois causes d’éclosion d’un 1. les causes humaines,
incendie naturelles et énergétiques
2. les causes animales,
naturelles et énergétiques
3. les causes humaines,
synthétiques et énergétiques
4. aucune des réponses
12 La propagation de la combustion par 1. par rayonnement, connexion
propagation de la chaleur peut et convection
s’effectuer… 2. par rayonnement, connexion
et conduction
3. par rayonnement,
conduction et convection
4. par reflation, conduction et
convection
5. aucune des réponses
13 Un feu de potassium est un feu… 1. de classe A
2. declasse B
3. de classe C
4. de classe D
5. de classe F
6. aucune des réponses
14 L’énergie d’activation peut être… 1. biologique
2. pneumatique
3. mécanique
4. chimique
5. aucunes des réponses
15 Il existe trois grandes sortes de 1. les solides, les métaux, les
combustion… gaz
2. les solides, les liquides, les
métaux
3. les solides, les liquides et les
gaz
4. les solides, les métaux, les
liquides
5. aucunes des réponses
16 Un feu de butane est un feu de classe 1. A
2. B
3. C
4. D
5. F
6. aucune des réponses
17 L’incendie est une réaction chimique de 1. vrai
combustion qui se développe de manière 2. faux
ordonnée sans qu’on puisse la contrôler
18 Un feu de tissus est un feu de classe 1. A
2. B
3. C
4. D
5. aucune des réponses
19 Les feux de classe B sont des feux de…. 1. solide
2. liquide
3. métaux
4. aucune des réponses
20 Les feux de classe D sont des feux de… 1. solide
2. liquide
3. gaz
4. aucune des réponses
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SSIAP3. Fascicule1
Question 1 = 2, 3, 4
Question 2 = 4, 5
Question 3 = 1, 2, 3, 4, 5
Question 4 = 4
Question 5 = 1
Question 6 = 1, 2, 3, 4
Question 7 = 1, 2, 4, 5
Question 8 = 1, 3, 4, 5
Question 9 = 1
Question 10 = 2
Question 11 = 1
Question 12 = 3
Question 13 = 4
Question 14 = 1, 3, 4
Question 15 = 3
Question 16 = 3
Question 17 = 2
Question 18 = 1
Question 19 = 2
Question 20 = 4
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SSIAP3. Fascicule1
Bibliographie
P.Messiaen.SSIAP.v08/08. 29
SSIAP 3. Fascicule 2
Sommaire
Définitions et abréviations……………………………………………..………p.2
Introduction……………………………………………………………..………..p.3
3. La résistance au feu…………………………………………………………..p.11
3.1 Définition………………………………………………………………p.11
3.2 Classement……………………………………………………………p.12
3.3 Les Euroclasses……………………………………………………..p.15
6. Questionnaire d’auto-évaluation……………………………………………p.36
7. Bibliographie……………………………………………………………………p.39
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SSIAP 3. Fascicule 2
Définitions :
Pouvoir calorifique :
Le pouvoir calorifique d’un matériau est la quantité maximale de chaleur que
peut dégager l’unité de masse de ce matériau dans une combustion complète.
Combustibilité :
La combustibilité d’un corps est la propriété qu’il a de pouvoir brûler, c’est à
dire de se consumer par le feu.
Incombustibilité :
L’incombustibilité est la propriété d’un matériau de résister à l’ignition. Il ne
brûle pas et ne dégage pas de vapeurs inflammables.
Inflammabilité :
L’inflammabilité est la propriété d’un matériau qui s’enflamme.
Les vapeurs inflammables qu’il dégage s’enflamment au contact d’une source
de chaleur
Ininflammabilité :
L’ininflammabilité est la propriété d’un matériau dont la décomposition
s’effectue sans production de gaz inflammables ou de flammes.
L’ignifugation :
L’ignifugation est une opération qui consiste à modifier les caractéristiques
d’inflammabilité et de combustibilité des matériaux.
C’est un traitement qui agit essentiellement sur la facilité d’inflammation, sur la
vitesse de combustion et sur la vitesse de propagation du feu.
Abréviations :
CCH : Code de la Construction et de l’Habitation
Ets : établissement
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SSIAP 3. Fascicule 2
Introduction
La réglementation sur le comportement au feu des matériaux vise :
- à réduire la propagation de l’incendie dans le bâtiment concerné et vis-à-vis
des autres constructions
- à permettre l’évacuation en bon ordre du public en toute sécurité.
Pour cela, les matériaux utilisés sont testés dans des conditions représentatives des
2 premières phases de l’incendie. A l’issue de ces tests :
- les matériaux obtiennent un classement de réaction au feu
- les éléments de construction obtiennent un classement de résistance au feu
C’est suite à ces classements qu’un matériau sera utilisé dans tel type de bâtiment,
en fonction des risques découlant de l’exploitation, du local, de son agencement, de
la charge incendie de ce local, du public admis, etc.
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 3
SSIAP 3. Fascicule 2
CRITERES : CRITERES :
-le matériau brûle-t-il ? -s’écroule-t-il ?
-lentement ou vite ? -laisse-t-il passer flammes ou gaz ?
-avec ou sans flammes ? -se déforme-t-il ?
-dégage-t-il des gaz inflammables ? -présente-t-il une isolation thermique?
Incombustible Combustible SF ¼h
PF ½h
CF ¾h
1h
Brule sans 1h30
flammes Inflammable 2h
3h
4h
6h
M0 M1 M2 M3 M4
A1, A2, B, C, D, E, F R, E, I
A1fl, A2fl, Bfl, Cfl, Dfl, Efl, Ffl
Informations complémentaires :
Informations complémentaires: W, M, C, S, G
d0,d1,d2 = gouttelettes enflammées K, D, DH, F, B
s1, s2, s3 = production de fumées
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SSIAP 3. Fascicule 2
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 5
SSIAP 3. Fascicule 2
Pour répondre à une catégorie, le câble doit satisfaire à des exigences normatives et
faire l’objet d’un procès-verbal de classement.
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SSIAP 3. Fascicule 2
2.1 Définition
2.2 Classement
Le classement comporte 5 catégories repérées par la lettre M assortie d’un chiffre
allant de 0 à 4, une catégorie NC regroupant les matériaux non classés.
Ce classement répond à deux critères principaux :
- la combustibilité, c’est-à-dire la quantité de chaleur dégagée
- l’inflammabilité, c’est-à-dire le dégagement de gaz plus ou moins
inflammables
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 7
SSIAP 3. Fascicule 2
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 8
SSIAP 3. Fascicule 2
Une distinction est faite entre les produits de construction dans leur ensemble et les
sols, ce qui s’explique par le fait que les scénarios d’exposition au feu et le
comportement des matériaux, diffèrent. Les sols sont notés FL pour floor, et on
retrouve donc une classification : A1fl, A2fl, Bfl, Cfl, Dfl, Efl, Ffl
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 9
SSIAP 3. Fascicule 2
Les classes A1 (A1fl) et A2 (A2fl) sont attribuées aux produits très peu combustibles :
elles correspondent plus ou moins à la classification française M0.
Les classes B (Bfl) à E (Efl) sont attribuées aux produits combustibles : elles
correspondent approximativement aux classes fran4aises M1 à M4.
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 10
SSIAP 3. Fascicule 2
D s1 d0 M3 s = fumées, d = gouttelettes
s2 d1 M4 Les classes admissibles sont définies
s3 (non gouttant) par une combinaison de niveaux de
Toute classe autre que M4 performance quand il est fait appel à
Ed2 et F une classification supplémentaire.
3. La résistance au feu
3.1 Définition
La résistance au feu des éléments de construction est définie comme le « temps
pendant lequel les éléments de construction peuvent jouer le rôle qui leur est
dévolu malgré l’action d’un incendie » (art. R121-2 CCH).
L’évaluation de ces éléments est réalisée par des essais ou par des calculs, ou par
tout autre mode de justification.
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 11
SSIAP 3. Fascicule 2
De tout cela, il découle que la résistance au feu classe les éléments de construction
sur l’aspect de leur frein à l’action de l’incendie. La résistance au feu peut être
améliorée par l’isolation thermique des éléments.
3.2 Classement
Les éléments de classification retenus sont :
- la résistance mécanique
- l’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables
- la non-émission de gaz
- l’isolation thermique
- la durée pendant laquelle l’élément résiste à ces critères
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 12
SSIAP 3. Fascicule 2
Cloison porteuse
Ce classement est prononcé par les laboratoires agréés à la suite d’essais au four
(ou face au four) conduits en suivant une courbe température/temps normalisée (ci-
dessous).
Les résultats des tests sont exprimés en durée pendant laquelle on demande à cet
élément de jouer son rôle (1/4h à 6h).
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SSIAP 3. Fascicule 2
T°
Temps
● Exercice d’application :
Soit un mur dont les résultats aux essais sont les suivants :
- résistance mécanique = 1h58
- isolation thermique = 42mn
- étanchéité aux flammes = 1h25
- absence d’émission de gaz = 1h45
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 14
SSIAP 3. Fascicule 2
Comme pour la réaction au feu, et pour faciliter la libre circulation des produits au
sein de l’espace des 27 pays de la communauté européenne, un système européen
harmonisé de classification a été élaboré.
L’arrêté du 22 mars 2004 modifié traduit cette directive européenne en droit français.
W Rayonnement (flux maximal). L’élément testé ne laisse pas passer ou n’émet pas
de rayonnement supérieur à 15KW/m²
M Action mécanique (résistance à un impact)
C Fermeture automatique (capacité)
S Passage des fumées
G Résistance à la combustion de la suie (cheminées)
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 15
SSIAP 3. Fascicule 2
Exemples :
- un mur REI 120 est un mur dont la résistance mécanique et la résistance aux
chocs, l’étanchéité au feu et à la chaleur est de 2h
- une porte E 30 est une porte pare-flamme de degré 30mn
- une cloison EW 60 est une cloison étanche au feu avec un rayonnement
limité à 1 heure.
- Résistance :
o CO11 : généralités
o CO12 : règles générales
o CO13 à CO15 : cas particuliers
- Réaction :
o CO16 à CO18 : Couvertures
o CO19 à CO22 : Façades
- Aménagements :
o Articles AM1 à AM19
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SSIAP 3. Fascicule 2
● CO 11 - Généralités
§ 1. Définitions.
La structure est l’ensemble des éléments nécessaires pour assurer la stabilité
d’un bâtiment ou d’un ouvrage sous les actions qui lui sont appliquées.
Un élément est dit principal si sa ruine à une incidence sur la stabilité du
reste de la structure. Dans le cas contraire, il est dit secondaire.
Elément principal
Elément secondaire
§ 2. Objet.
Les structures du bâtiment abritant un établissement recevant du public
doivent présenter des qualités de résistance au feu afin de préserver la
stabilité de l’édifice et de s’opposer à une propagation rapide du feu en cas
d’incendie pendant le temps nécessaire à l’alarme et à l’évacuation des
occupants de l’établissement et des locaux tiers éventuels situés dans le
même bâtiment.
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SSIAP 3. Fascicule 2
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 18
SSIAP 3. Fascicule 2
Lorsqu’un poteau et ses assemblages doivent être protégés pour assurer une
résistance au feu, ils doivent l’être également dans la traversée du plénum.
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 19
SSIAP 3. Fascicule 2
§ 2. Les planchers sur vide sanitaire doivent être CF de degré une demi-
heure. Toutefois, aucune résistance au feu ne leur est imposée si le bâtiment
est à simple rez-de-chaussée ; cette exception est également applicable aux
bâtiments à étages à condition que le vide sanitaire ne soit pas accessible et
ne contienne que des matériaux d’isolation M0 ou M1 et des conduits en
matériaux ayant le même classement de réaction au feu.
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 20
SSIAP 3. Fascicule 2
CO13§3, atténuations :
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SSIAP 3. Fascicule 2
§2. La couverture doit être réalisée en respectant l’une des solutions suivantes
:
- en matériaux M 0 ;
- en matériaux des catégories M 1 à M 3 posés sur support continu en
matériaux de catégorie M 0 ou sur support continu en bois ou agglomérés de
fibres ou particules de bois ou en matériaux reconnus équivalents par le
C.E.C.M.I. ;
- en matériaux des catégories M 1 à M 3 non posés dans les conditions
précédentes ou de la catégorie M 4 ; la couverture doit alors présenter
minimales de classe et d’indice de propagation fixées dans le tableau ci-
dessous en fonction de la catégorie, de la destination de l’établissement et de
la distance « d » entre ce dernier et le bâtiment voisin ou à défaut la limite de
la parcelle voisine.
La classe et l’indice sont déterminés par l’essai de couverture défini par
l’arrêté du 10 septembre 1970.
Voir tableau page suivante
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 22
SSIAP 3. Fascicule 2
sol et ce, quelle que soit la distance par rapport au bâtiment voisin ou à la
limite de la parcelle voisine.
Dans ce cas, les dispositifs visés à l’article CO 18 § 1, doivent être réalisés en
matériaux M 4 à condition que leur surface globale soit inférieure à 10% de la
surface totale de la couverture.
Dans l’exemple ci-dessus, pour obtenir le degré coupe-feu CFx, il suffit d’additionner
le temps réel que met le feu à pénétrer dans la gaine (CFa) avec le temps que met le
feu situé dans la gaine pour en ressortir (CFb).
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♦ Réaction au feu M4
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♦ Vélums :
- Interdits en principe
- Si autorisés après avis de la commission de sécurité, le système
d’accrochage doit éviter sa chute et il ne doit pas s’opposer à
l’efficacité des équipements de sécurité (sprinkleurs, désenfumage,
détection incendie…)
M3
Emplacement ne gênant pas la circulation
Fixations éventuelles pour résister à la poussée de la foule
♦ Planchers légers
Ossatures M3
Planchers jointifs
Dessous inaccessibles
Recoupement des dessous en cellules de 100m² par
cloisonnements M1
Solidité (Norme NFP 06.001)
Garde-corps (Norme NFP 01.012)
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♦ Rangées de sièges
Sièges :
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♦ Bougies interdites
♦ Objets de décoration M4
Procédés mnémotechniques
Revêtement de Revêtements Plafonds et faux Règle
sol muraux plafonds du
Locaux et
dégagements M4 M2 M1 421
Escaliers
encloisonnés M3 M1 M1 311
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SSIAP 3. Fascicule 2
6. Questionnaire d’auto-évaluation
Questions Réponses
1 La notion de résistance au feu est utilisée 1. des matériaux de
pour apprécier le comportement au feu : construction
2.des revêtements de sol
3.des éléments de
construction
4.des plafonds
5.des portes
6.Aucune des réponses
2 Le pouvoir calorifique d’un matériau est la 1.Vrai
quantité minimale de chaleur que peut 2.Faux
dégager l’unité de masse de ce matériau
dans une combustion complète
3 La combustibilité d’un corps est la 1.Vrai
propriété qu’il a de pouvoir brûler, c’est-à- 2.Faux
dire se consumer par le feu
4 L’incombustibilité est la propriété d’un 1.Vrai
matériau à résister à l’ignition. Il ne brûle 2.Faux
pas et ne dégage pas de vapeurs
inflammables
5 L’inflammabilité est la propriété d’un 1.Vrai
matériau qui ne s’enflamme pas. Il ne 2.Faux
dégage pas de vapeurs inflammables
6 La résistance au feu représente le temps 1.Vrai
pendant lequel les éléments de 2.Faux
construction jouent leur rôle qui leur est
dévolu malgré l’action de l’incendie
7 La stabilité au feu est la propriété d’un 1.Vrai
élément qui conserve ses qualités 2.Faux
pneumatiques pendant un incendie
8 Un élément CF est également PF 1.Vrai
2.Faux
9 Il existe des critères quantitatifs qui 1.1/4h à 4h
concernent l’appréciation en temps de la 2. 1/4h à 5h
durée pendant laquelle l’élément a résisté 3.1/2h à 4h
au feu. Ils s’échelonnent de… 4.1/4h à 6h
5.Aucune des réponses
10 La réaction au feu est l’aliment qui est 1.Vrai
apporté au démarrage et au 2.Faux
développement d’un incendie. La réaction
au feu est l’ensemble des phénomènes
qui se manifestent à partir d’une élévation
de température et qui aboutissent à la
désagrégation, puis à l’inflammation des
gaz dégagés par le matériau
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SSIAP 3. Fascicule 2
Réponses :
1. = 3, 4, 5
2. = 2
3. = 1
4. = 1
5. = 2
6. = 1
7. = 2
8. = 1
9. = 4
10 = 1
11= 3
12= 2
13= 3
14= 2
15= 2
16= 3
17= 4
18= 2
19= 2
20= 2, 4
7. Bibliographie
Traité pratique de sécurité incendie, CNPP
SSIAP 3, Fransel
Publications du centre de recherche canadien du bâtiment
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 39
SSIAP 3. Fascicule 3
Sommaire
Introduction………………………………………..…………………….p.
4.Bibliographie……………………………………………………………p.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 1
SSIAP 3. Fascicule 3
Introduction
La protection incendie d’une structure bâtimentaire est, pour l’essentiel, l’œuvre
commune du chef d’établissement, de l’architecte, des ingénieurs et des services de
sécurité incendie.
Chacun dans son domaine professionnel doit viser à :
- éviter la naissance d’un feu,
- limiter la propagation du feu, s’il survient malgré tout,
- obtenir une extinction rapide.
Le problème de la prévention de l’incendie dans un bâtiment doit donc être traité bien
avant la construction de ce bâtiment, en fonction des risques de l’activité s’y
déroulant.
Il est plus économique, en effet, d’envisager l’incendie dès la conception de l’édifice,
plutôt que de devoir l’adapter une foi la construction de celui-ci terminée.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 2
SSIAP 3. Fascicule 3
La conception d’un bâtiment et les matériaux utilisés à cette fin devront être pensés,
bien avant la construction, en fonction des principes fondamentaux de sécurité
incendie définis par le CCH (Code de la Construction et de l’Habitation) :
NB : Il ne s’agit pas ici de voir dans le détail chacun des produits utilisés dans la
construction : nous allons aborder d’abord les caractéristiques principales de certains
matériaux, puis le vocabulaire utilisé dans la construction bâtimentaire.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 3
SSIAP 3. Fascicule 3
1.1 Le bois
● Le comportement du bois varie selon :
- ses dimensions
- son essence
- son taux d’humidité
Les bois durs et denses comme le chêne s’enflamment plus difficilement que
les bois tendres comme le sapin.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 4
SSIAP 3. Fascicule 3
Grande portée
constructive
Très bonne
stabilité au feu
Très bonne
résistance au feu
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SSIAP 3. Fascicule 3
Les métaux offrent une bonne résistance tant que leur T° critique n’est pas
atteinte : au-dessus de cette température, la structure ne remplit plus ses
fonctions et risque de plier sous son propre poids. La température critique des
métaux varie selon le produit entre 400 et 800°C.
Un autre paramètre est pris en compte pour les structures métalliques : la vitesse
d’échauffement de l’élément qui dépend du flux de chaleur reçu. Les métaux sont
très conductibles.
Exemple :
- à 500°C, la résistance du fer diminue de moitié
- à 700°C, elle est réduite à un tiers
- à 800°C, le fer plie sous son propre poids
(exemple d’un mur porteur à poteaux d’aciers après un essai de résistance au feu)
P.Messiaen.SSIAP.08/08 6
SSIAP 3. Fascicule 3
Structure
métallique ayant
plié sous son
propre poids.
On peut renforcer la résistance des métaux à l’aide matériaux isolants, selon divers
procédés :
- par l’enrobage du métal par du béton ou du mortier de ciment, du plâtre ou
des enduits spéciaux à base de vermiculite
- par flocage, en projetant ces produits sur une grille entourant l’élément
- en recouvrant le métal de produits intumescents (enduits ou peintures), qui
sont destinés à former une « meringue » sous l’action de la chaleur
- protection par écrans formant obstacles aux flammes (plafonds suspendus,
cloisons), constitués de panneaux fibro-ciment ou vermiculite.
- Par arrosage continu de la structure dès la détection de l’incendie, avec une
installation fixe d’extinction automatique (IFEA) à eau.
1.3 Le béton
Le béton est composé de liant (ciment), d’agrégats (sable et graviers) et d’eau.
Caractéristiques principales :
- Matériau classé M0
- Très peu conducteur de chaleur, c’est un excellent pare-flamme et un très bon
coupe-feu
- Au-delà de 300°C, il se dégrade et se décompose s ous l’action de la chaleur,
ce qui amène une diminution très progressive de sa résistance mécanique.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 7
SSIAP 3. Fascicule 3
● Le béton armé est constitué de béton dans lequel on enrobe des armatures
métalliques destinées à résister à des efforts de flexions ou tractions.
La résistance au feu de l’ensemble d’une telle structure mixte (acier-béton) est
fonction de la résistance de chacun des éléments.
On peut encore augmenter la résistance au feu d’éléments en béton en les
recouvrants d’un matériau de protection, comme la fibre de roche ou la vermiculite.
1.4 Le verre
Le verre est un mélange amorphe de silicates alcalins, alcalino-terreux ou plombeux,
fondus : il peut être transparent, translucide ou opaque.
En raison de sa composition, le verre est très sensible aux variations brusques de
température. Utilisé en toiture, il se brise et ses éléments tombent à la verticale,
présentant un danger pour les occupants : c’est la raison pour laquelle les verres
minces ne sont pas utilisables en toiture.
Caractéristiques principales :
- Réaction au feu = M0
- Faible résistance au feu = on peut en augmenter la résistance par arrosage
(drenchers)
- Il existe des panneaux de verre coupe-feu
- Fond à 1400°C en prenant d’abord un aspect pâteux .
P.Messiaen.SSIAP.08/08 8
SSIAP 3. Fascicule 3
Les matériaux à base d’argile offrent une résistance à la chaleur d’autant plus grande
qu’ils ont été cuits à haute T°.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 9
SSIAP 3. Fascicule 3
● La laine de verre : excellent isolant, elle est livrée en sandwich entre deux feuilles
de papier, ce qui réduit fortement leur résistance.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 10
SSIAP 3. Fascicule 3
● La ouate de verre : elle est utilisée en flocons pour ses capacités isolante. En fait
la ouate de verre est un piège qui accumule la chaleur et les gaz de distillation,
pouvant générer un flash-over.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 11
SSIAP 3. Fascicule 3
Légende :
1 – Fondations
2 – Soubassement
3 – Dallage
4 – Murs de façade
5 – Murs pignons
6 – Murs de refend
7 – Planchers
8 – Conduit de cheminée
9 – Charpente
10 – Couverture
11 – Plafonds
12 – Doublage mur extérieur
13 – Isolation thermique
14 – Cloison de distribution
15 – Menuiseries
16 – Enduits
17 – Revêtements
P.Messiaen.SSIAP.08/08 12
SSIAP 3. Fascicule 3
Les fondations sont formées d’ouvrages en béton qui reposent sur le sol et qui sont
situés sous les murs et poteaux, c’est-à-dire sous les éléments porteur.
2.2 La structure
C’est l’ensemble des éléments nécessaires pour assurer la stabilité de l’ouvrage
sous les actions qui lui sont appliquées.
P.Messiaen.SSIAP.08/08 13
SSIAP 3. Fascicule 3
P.Messiaen.SSIAP.08/08 14
SSIAP 3. Fascicule 3
4. Bibliographie
SSIAP 3, Fransel
Matériaux classés au feu, Socotec
Propriétés et caractéristiques des matériaux de construction, Le Moniteur
Incendie et lieux de travail, INRS
Résistance des matériaux de construction, D.Cuttelod
P.Messiaen.SSIAP.08/08 15
SSIAP 3. Fascicule 4
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………..p.2
4. Bibliographie…………………………………………………………………………p.21
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1 1
SSIAP 3. Fascicule 4
Introduction
Le préventionniste SSIAP 3, dans ses missions de conseils auprès du chef
d’établissement et de vérification de la conformité des établissements aux règles de
sécurité incendie, doit savoir « voir » le bâtiment et s’y situer à partir de plans.
Il est donc important de savoir lire un plan. Nous ne rependrons pas, ici, tous les
termes de génie civil en bâtiment, mais nous allons aborder les éléments principaux
de la lecture de plan :
• Les surfaces : les surfaces de chaque pièce sont indiquées sur le plan, de
même que les hauteurs sous plafond.
• L’épaisseur des traits : elle renseigne sur la nature des murs. Par exemple,
un mur porteur est signalé par un trait épais et une cloison par un trait fin.
• Les ouvertures des portes et des fenêtres : leur débattement est toujours
dessiné avec leur sens d’ouverture.
En général, le type et la largeur des portes et des fenêtres sont précisés sur le
plan.
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SSIAP 3. Fascicule 4
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SSIAP 3. Fascicule 4
● Gros œuvre
C’est l’ensemble des ouvrages assurant la stabilité, la résistance, la solidité et
la protection d’un édifice, regroupant notamment :
- les fondations
- les murs porteurs ou ossatures porteuses (en bois, béton armé
ou métal)
- la charpente et la couverture
● Second œuvre
C’est l’ensemble des ouvrages complétant la réalisation du gros œuvre et
rendant le bâtiment propre à son utilisation, avec entre autre :
- la menuiserie
- les revêtements de sols et murs
- la plomberie sanitaire
- l’électricité
- le chauffage
- la climatisation
- la peinture, etc
● Sous œuvre
Le sous-œuvre concerne tout ce qui se trouve sous le niveau du sol d’un
édifice, avec entre autre :
- les fondations
- les caves
- les canalisation enterrée, etc
Les normes architecturales sont nombreuses, il ne s’agit pas ici de toutes les
aborder.
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SSIAP 3. Fascicule 4
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SSIAP 3. Fascicule 4
● La norme NF P 02-008 fixe les différents types de pochages utilisés pour les
projets d’immeubles :
Parties à
conserver
Parties à
construire
Parties à
construire
Parties à démolir
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SSIAP 3. Fascicule 4
On peut représenter ainsi le bâtiment sous toutes ses faces, chacun des plans de
projection portant alors un nom spécifique :
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1 7
SSIAP 3. Fascicule 4
Une telle représentation permet de conserver les dimensions et les angles réels, les
dimensions du dessin étant proportionnelles à celles du volume réel, par l’utilisation
d’échelle.
Pour permettre le repérage des différentes vues, le plan doit être orienté.
En règle général, on indique simplement la direction du Nord :
A défaut d’une orientation portée sur le plan, par convention, c’est le haut du
plan qui est considéré comme le Nord.
Exemple :
1 2 3
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1 8
SSIAP 3. Fascicule 4
(réponse exercice page précédente: 1 vue Est, 2 vue Sud, 3 vue Ouest)
● Principe
Dimension dessinée
ECHELLE =
Dimension réelle
● Différentes échelles
Suivant le plan représentant le bâtiment, on utilise différentes échelles :
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SSIAP 3. Fascicule 4
● Conversions
Pour passer du volume réel au dessin : Pour passer du dessin au volume
réel
Multiplier les dimensions réelles par Diviser les dimensions du plan par
l’échelle choisie l’échelle
Ex : 3m à transposer avec une échelle 0,01 : Ex : 5cm sur plan à une échelle 0,01 :
3m x 0,01 = 0,03m = 3cm sur le plan 5cm / 0,01 = 5x100 = 5m sur le terrain
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1 10
SSIAP 3. Fascicule 4
● Dans la majorité des cas, le plan de coupe est repéré sur le plan par un trait mixte,
marqué de flèches indiquant le sens d’observation. Les repères sont marqués par
des lettres majuscule désignant la partie de l’édifice prise pour le plan de coupe.
Exemple :
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2.2 Terminologie
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SSIAP 3. Fascicule 4
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● Dans le cas où les escaliers venant du sous-sol doivent être dissociés des
escaliers menant aux étages, la représentation au niveau RDC sera différente :
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Ils servent à représenter les différents niveaux, les échelles les plus couramment
utilisées étant le 1/200ème , 1/100ème et 1/50ème
RDC
Etages
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SSIAP 3. Fascicule 4
Façade
Coupe
verticale
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SSIAP 3. Fascicule 4
4. Bibliographie
SSIAP 3, Fransel
Dictionnaire technique du Bâtiment et des Travaux Publics, collectif, Ed. Eyrolles
Lecture de plans de bâtiments, Richaud & Vuillerme, Nathan
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1 21
SSIAP 3. Fascicule 5
Sommaire
Introduction
Rappels historiques………………………………………………. p.2
Principes de la prévention……………………………………….. p.4
Organisation générale de la réglementation incendie……… p.5
P.Messiaen.09/08.v3 1
SSIAP 3. Fascicule 5
Introduction
Depuis que les hommes se sont réunis en cités, l’incendie est une véritable calamité,
tant dans l’Antiquité que de nos jours.
Il faudra attendre le XX° siècle, avec le développe ment des connaissances sur
l’incendie, pour que la prévention contre le risque incendie intègre les trois
dimensions que nous lui connaissons aujourd’hui.
Auparavant, les hommes se sont surtout concentrés sur les moyens de lutte contre le
feu, avec, par moment dans l’histoire, l’institution de corps de pompiers.
Rappels historiques
● En Egypte comme à Babylone, les cités sont construites de telle sorte que des
groupes de quartiers soient séparés par de grandes et larges avenues, qui évitent la
propagation des flammes sur toute la cité.
● Egypte pharaonique : premières pompes à eau manuelles utilisées contre
l’incendie (sorte de grosse seringue montée sur roue tractable). Ce procédé est
néanmoins limité et un incendie reste souvent destructeur.
● Au 3ème siècle av JC, le Grec Ctésibios, après un voyage en Egypte, développe en
Grèce les premières pompes aspirantes et foulantes (sorte de seringue montée sur
roue, activée par manivelle).
● C’est sous l’empire romain que la lutte contre l’incendie prend tout son sens : les
incendies sont extrêmement ravageurs, le plus célèbre étant l’incendie de Rome en
64 ap.JC qui détruisit les ⅔ de la ville.
La première véritable brigade de pompier est créée à Rome : les Vigiles urbani. On y
retrouve l’organisation militaire romaine :
- ce corps est sous les ordres d’un préfet, le Praefectus vigilum urbi, choisit dans le
rang équestre, qui sera assisté à partir de Trajan d’un sous-préfet (Subpraefectus
vigilum urbi) spécialisé dans la lutte contre l’incendie.
- les Vigiles urbani sont répartis en 7 cohortes de 560 hommes chacune, placées
sous les ordres d’un tribun. Chaque cohorte est divisée en centurie de 70 à 80
hommes, placées sous les ordres de centurions. En 205, le nombre des cohortes est
doublé pour faire face à l’expansion de la capitale romaine, divisée en une
quarantaine de regiones.
-chaque regiones avait sa caserne (excubitorium). Chaque excubitorium avait son
réseau de tunnels souterrains, permettant aux vigiles urbani d’intervenir rapidement
sans tomber dans les encombrement des rues, mais aussi d’y trouver les
canalisations amenant l’eau en tous points de la ville par le biais de fontaines (591
fontaines au 1er siècle, 1352 au IV° siècle).
-la lutte contre le feu est menée avec des seaux d’eau, pompes et haches, avec de
grandes plaques de teck (bois dur) qu’on posait sur les flammes pour étouffer le feu,
avec des pompes (sorte de seringue) et des catapultes qui permettaient de détruire
les maisons environnantes pour éviter la propagation de l’incendie.
-chaque maison devait contenir un équipement pour la lutte contre l’incendie (seaux,
plaques de teck, matelas…)
-en intervention, les vigiles urbani se spécialisaient dans des tâches bien distinctes
mais complémentaires :
-le siphonarius faisait fonctionner les pompes,
-les emitularii disposait des matelas pour recevoir les habitants qui sautaient
des immeubles,
-les falciarii porteurs de faux
-les uncinarii porteurs de grappins étaient chargés de détruire les bâtiments
P.Messiaen.09/08.v3 2
SSIAP 3. Fascicule 5
-les centonarii utilisaient des draps enduits de vinaigre qu'ils plaquaient contre
les parois en feu pour étouffer les flammes.
Les pompiers, appelés milites, servaient d'aides à divers postes. Il faut aussi
ajouter le chapelain, le victimarius, qui entretenait le culte de l'empereur et des
dieux protecteurs de la caserne.
● 1657, Hautsch de Nuremberg met au point des pompes activées par des pistons et
des soupapes à la place des manivelles.
● 1672 , Jan Van der Heinde, complète la machine de H.de Nuremberg en mettant au
point les premiers tuyaux d’incendie, en cuir souple, assemblés tous les 15m par des
raccords en laiton.
● 1648, mise en place à New York d’un système de « surveillants » des incendies :
les surveillants ont pour mission de patrouiller à travers la ville en inspectant les
cheminées des bâtiments. Les tours de garde sont réalisés par huit personnes, qui
réveillent les habitants pour combattre l'incendie, si nécessaire avec de simples
seaux d'eau.
● 1725, Richard Newsham développe la première pompe à incendie : amenée
comme un chariot jusqu'au lieu de l'incendie, cette pompe manuelle est servie par
des équipes de plusieurs hommes. Cette pompe peut délivrer jusqu'à 12 litres d'eau
par seconde et ce jusqu'à une hauteur de 40 mètres.
● 1736, Benjamin Franklin crée la Union Fire Company à Philadelphie, première
compagnie de volontaires en Amérique. Il n'y aura pas de pompiers salariés à plein
temps en Amérique avant les années 1850.
●1810, après l’incendie de l’ambassade d’Autriche à Paris, ou la sœur de Napoléon
1er meurt dans les flammes, l’Empereur décide de la création d’un corps militaire de
pompiers, qui sera institué par le décret du 18 septembre 1811, sous le nom de
sapeurs-pompiers (en Angleterre, l’organisation du corps des sapeurs-pompiers sera
créé en 1865).
● 1870, pour lutter efficacement contre les incendies qui suivent les bombardement
lors du siège de Paris, Thirion met au point la première pompe à vapeur.
P.Messiaen.09/08.v3 3
SSIAP 3. Fascicule 5
Prévention
Ces principes sont à la base des textes qui constituent la réglementation incendie,
chaque domaine étant placé sous un ministère de tutelle : le schéma suivant en
résume l’organisation générale, que nous développerons ensuite.
P.Messiaen.09/08.v3 4
SSIAP 3. Fascicule 5
CODE DE L’URBANISME
CODES
CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATON CODE DU TRAVAIL CODE DE L’ENVIRONNEMENT CODE DES TRANSPORTS
Règlements :
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SSIAP 3. Fascicule 5
P.Messiaen.09/08.v3 7
SSIAP 3. Fascicule 5
1.3 La constitution
Elle regroupe l’ensemble des règles déterminant la forme et le fonctionnement de
l’Etat, la dévolution du pouvoir politique, les rapports entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif, sous le contrôle du pouvoir judiciaire.
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SSIAP 3. Fascicule 5
1.7 La jurisprudence
La jurisprudence regroupe toutes les décisions rendues par les juridictions, cours et
tribunaux. Les décisions juridictionnelles s’appliquent en dépit des prescriptions
réglementaires.
Les décisions de jurisprudence ne valent que pour un cas spécifique, qui a motivé ce
jugement, et tout cas similaire.
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SSIAP 3. Fascicule 5
LOI ORDONNANCE
INSTRUCTION Ministre
P.Messiaen.09/08.v3 10
SSIAP 3. Fascicule 5
Exemple :
- L.421-1 : Le permis de construire tient lieu d’autorisation ERP : sa
délivrance est précédée de l’accord de l’autorité compétente.
- R.421-53 : Le respect de la réglementation ERP est assuré par le permis
de construire, délivré après avis de la commission de sécurité.
P.Messiaen.09/08.v3 11
SSIAP 3. Fascicule 5
L.300-2 : Le chef d’établissement doit assurer par tous les moyens la sécurité de son
personnel, y compris les intérimaires, stagiaires, etc (obligation de résultat).
La délégation de pouvoir tient lieu de délégation de responsabilité, mais le
délégataire doit avoir la formation, les moyens, l’autorité et la qualification
nécessaires pour assumer cette responsabilité. Si ces conditions sont remplies, le
chargé de sécurité SSIAP 3 peut alors être véritablement « responsable de
sécurité ».
P.Messiaen.09/08.v3 12
SSIAP 3. Fascicule 5
P.Messiaen.09/08.v3 13
SSIAP 3. Fascicule 5
P.Messiaen.09/08.v3 14
SSIAP 3. Fascicule 5
Pour naviguer dans le règlement de sécurité, on utilisera soit la table des matières,
soit l’index alphabétique.
Dispositions particulières
GHA
GHO
GHR
GHS
GHU
GHW
GHZ
P.Messiaen.09/08.v3 15
SSIAP 3. Fascicule 5
Structure du texte :
Titre 1 Généralités et classement des bâtiment d’habitation
Titre 2 Structure et enveloppe des bâtiments d’habitation
Titre 3 Dégagements
Titre 4 Conduits et gaines
Titre 5 Dispositions particulières applicables aux logements-foyers
Titre 6 Parcs de stationnement
Titre 7 Dispositions diverses
Titre 8 Obligations des propriétaires
Titre 9 Agrément des dispositifs ou dispositions constructives non prévus par la
réglementation
Titre 10 Application dans le temps
Annexe 1 Désenfumage des circulations horizontales par deux ouvrants situés sur
des faces opposées
Annexe 2 Conduits et circuits de ventilation
P.Messiaen.09/08.v3 16
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 1
SSIAP 3. Fascicule 6
Introduction
Le chef de service sécurité incendie SSIAP 3 doit être en mesure de travailler
sur une étude de projet demandée par sa direction et de donner son avis, avant
l’envoi définitif du dossier aux services prévention des DDSIS pour avis de la
commission de sécurité.
La rédaction de la notice de sécurité est donc un élément clef dans le processus de
mise en œuvre des travaux, puisque cette notice, qui accompagne les plans
associés, vise à définir les mesures de sécurité applicables soumises à l’avis de la
commission de sécurité.
La loi Spinetta de 1978 interdit aux organismes agréés (bureaux d’études) de rédiger
la notice de sécurité d’un client, à la place du client.
Pour rédiger cette notice, le préventionniste SSIAP 3 s’appuie sur un canevas type
qui est un outil d’analyse du projet étudié.
Ce canevas, c’est le CLICDVECREM :
CL Classement de l’établissement
I Implantation
C Construction
D Dégagements
V Ventilation, désenfumage
E Électricité, éclairage
C Chauffage, gaz
R Risques spéciaux d’incendie (locaux à…)
M Moyens de secours
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 2
SSIAP 3. Fascicule 6
Nous allons d’abord définir les différentes notions que regroupe le CLICDVECRM,
avant d’aborder la rédaction d’une notice de sécurité.
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 3
SSIAP 3. Fascicule 6
1.1 Cl = Classement
TYPES CATEGORIES
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 4
SSIAP 3. Fascicule 6
1.2 I = Implantation
Implantation
Critères de classement
● Articles concernés
1.3 C = Construction
Cette section du CLICDVECRM se décompose en 3 parties :
- isolement par rapport au tiers,
- résistance au feu des structures (gros œuvre et second œuvre)
- les aménagements intérieurs.
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 5
SSIAP 3. Fascicule 6
Isolement - Fonction
● Articles concernés
CO6 Isolement par rapport aux tiers
CO7 Isolement latéral entre un ERP et des tiers contigus
CO8 Isolement entre un ERP et des bâtiments en vis-à-vis
CO9 Isolement entre un ERP et un tiers superposé dans un même bâtiment
CO10 Franchissement des parois verticales d’isolement ou aires libres
Le clos et le couvert
Protection façades
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 6
SSIAP 3. Fascicule 6
● Articles concernés
Gros oeuvre Second oeuvre
CO11 Résistance au feu des structures CO23 Distribution intérieure et
compartimentage
CO12 Résistance au feu des structures et CO24 Caractéristiques des parois verticales
planchers d’un bâtiment occupé et des portes (traditionnel et secteurs)
partiellement ou en totalité par
l’ERP
CO13 Cas particuliers de résistance au feu CO25 Compartiments
de certains éléments
CO14 Cas particuliers des bâtiments en CO26 Recoupement des vides
RDC
CO15 Cas particulier de certains CO27 Classement des locaux non
bâtiments à 3 niveaux au plus accessibles au public en fonction de
leurs risques
CO16 Couvertures CO28 Locaux à risque particuliers
CO17 Protection de la couverture par CO29 Locaux à risque courants et logements
rapport à un feu extérieur du personnel
CO18 Protection de la couverture : cas CO30 Conduits et gaines
particulier
CO19 Façades CO31 Conduits traversant, prenant naissance
ou aboutissant dans un local à risque
CO20 Revêtements de façade courants ou moyens accessible ou non
au public
CO21 Résistance à la propagation CO32 Conduits traversant, prenant naissance
verticale du feu par les façades ou aboutissant dans un local à risques
comportant des baies importants
CO22 Résistance à la propagation CO33 Vide-ordures et monte-charge
verticale du feu par les façades ne
comportant pas de baies
Potentiel
Calorifique Fumigène
Propagation du sinistre
Réaction au feu
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 7
SSIAP 3. Fascicule 6
1.4 D = Dégagements
opposées distances à
parcourir
● Articles concernés
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 8
SSIAP 3. Fascicule 6
RDC Pers.dépendantes
● Articles concernés
Protégées ou non
Distances maxi a
parcourir
● Articles concernés :
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 9
SSIAP 3. Fascicule 6
1.5 V = Ventilation
Ventilation - Désenfumage
Objet Principes
Elimination des
fumées Balayage de Combinaison des 2
l’espace méthodes
Différence des
Evacuation Intervention des limiter la pressions
des occupants secours propagation du feu
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 10
SSIAP 3. Fascicule 6
Electricité
Encloisonnement Normale
But
Puissance
Balisage Ambiance
Eclairage
Initiative de Manœuvres
l’exploitant de sécurité
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 11
SSIAP 3. Fascicule 6
chauffage
Gazeux
Stocks de Eclairage
combustible
Moyens de
secours
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 12
SSIAP 3. Fascicule 6
Moyens prévisionnels
à disposition
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 13
SSIAP 3. Fascicule 6
● Applications :
En vous appuyant sur la structure du tableau ci-dessus et sur les
dispositions particulières des ERP du 1er groupe, définissez le
CLICDVECRM des ERP :
• J,
• L,
• M,
• O,
• P,
• R,
• T,
• U,
• W
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 14
SSIAP 3. Fascicule 6
Nous allons aborder ci-après les principales questions à se poser lors de la rédaction
d’une notice de sécurité.
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 15
SSIAP 3. Fascicule 6
o implantation
o qualité
encloisonnement ?
à air libre ?
dissociation au RDC ?
rétrécissement ?
désenfumage
- donner la description et la dénomination de chaque local
o chaufferies, cuisines, locaux électriques
puissances installées
qualité et localisation
• cuisine ouverte ou fermée
• chaufferie extérieure au sol ou en terrasse
o stockage
nature du produit
positionnement
• aériens
• enterrées
o conditions d’accès
prémices de l’isolement
- relever toutes les infractions constatées aux différentes réglementations
applicables
- déceler tout ce qui peut être à l’origine d’un feu, d’une explosion ou de
panique
- rechercher les éléments de propagation d’un sinistre
- proposer des solutions pour palier aux anomalies ou infractions
relevées
Il s’agit ici de :
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 16
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 17
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 18
SSIAP 3. Fascicule 6
Couvertures :
Conformément à Co17-2, la couverture de l’établissement coté (nord, sud, est,
ouest) présente les caractéristiques de classe T… d’indice … de propagation.
Distribution intérieure
La distribution intérieure est
- du type traditionnel, les parois verticales sont :
o les parois entre locaux et dégagements accessibles au public
o les parois entre locaux accessibles et locaux non accessibles
classé à risques courants (réservés ou non au sommeil)
Les blocs portes et revêtements verriers des baies d’éclairage
doivent être PF de degré ½ h.
Les circulations horizontales de grandes longueurs
encloisonnées sont recoupées tous les 25 à 30 m par des parois
et blocs-portes PF de degré ½ h munis de ferme-portes.
- par sectorisation : Conformément à CO2-2 et aux dispositions
particulières articles … il convient d’isoler les secteurs entre eux par
une paroi CF de degré 1h équipée d’un bloc-porte en va-et-vient PF de
degré ½ h
- par compartiment : En application de CO25, les parois délimitant les
compartiments sont constituées de …. »
Conduits et gaines
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 19
SSIAP 3. Fascicule 6
Aménagements intérieurs
Les aménagements seront critiqués et justifiés en fonction des articles AM1 à
AM19
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 20
SSIAP 3. Fascicule 6
Hopital Pasteur
• Rez de chaussée
L’accueil de l’établissement
L’administration
2 cabinets médicaux (consultation interne)
1 cabinet kinésithérapie
1 local balnéothérapie
14 chambres
• 1er étage
32 chambres
1 salle à manger résidents
1 salle à manger personnel
1 office
• 2ème étage
32 chambres
1 office
• sous sol
1 cuisine et ses locaux annexes
1 buanderie
1 chaufferie
12 sanitaires vestiaires du personnel
T.G.B.T.
Local ventilation
Réserves - archives
1 logement gardien
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 21
SSIAP 3. Fascicule 6
Classement de l’Etablissement
Résidents : ……
Visiteurs : ……
Personnel : ……
Construction
Le plancher bas du 2ème niveau est à moins de 8 m du sol accessible aux engins d’incendie.
L’isolement par rapport aux tiers est réalisé par une bande d’isolement de …… m au moins.
Les parois des locaux à sommeil seront coupe feu de degré ……. Les portes seront pare
flamme de degré …….
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 22
SSIAP 3. Fascicule 6
Les locaux classés à risques particuliers par l’article …… seront isolés dans les conditions
suivantes :
-locaux classés à risques moyens : parois ……de degré …… heure, bloc porte ……de degré
……avec ferme porte.
-locaux classés à risques importants : parois coupe feu de degré 2heures, porte ……de
degré …… heure, avec ferme porte, sans communication directe avec les locaux ou
circulations recevant du public.
Division en zones
Le recoupement de ces zones est réalisé par des parois coupe feu de degré …… heure, de
façade à façade.
Les portes dans la circulation sont à fermeture automatique, elles seront asservies à des
…….
Dégagements
Les escaliers intérieurs sont …….par des parois coupe feu de degré …….avec bloc
porte par flamme de degré ……. heure.
Ils seront désenfumés par un exutoire de …….en partie haute, avec commande ……..
Conduits et gaines
Les conduits et gaines traversant des parois et des planchers résistant au feu auront
un coupe feu de traversée ……. de la paroi ou du plancher traversé.
Aménagements
En aggravation des dispositions des articles AM, il sera fait application des …….
Désenfumage
Ne pas traiter
Chauffage – Ventilation
Ne pas traiter
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 23
SSIAP 3. Fascicule 6
Installations de Gaz
Les installations de gaz combustible respecteront les articles ……. notamment pour les
règles d’installation et la ventilation des locaux concernés.
Une coupure d’urgence est prévue à l’extérieur du bâtiment pour l’ensemble de celui-ci, et à
l’extérieur des locaux desservis.
Ascenseur
Moyens de secours
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 24
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 25
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 26
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 27
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 28
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 29
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 30
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 31
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 32
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 33
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 34
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 35
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 36
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 37
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 38
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 39
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 40
SSIAP 3. Fascicule 6
• Rez de chaussée
L’accueil de l’établissement
L’administration
2 cabinets médicaux (consultation interne)
1 cabinet kinésithérapie
1 local balnéothérapie
14 chambres
• 1er étage
32 chambres
1 salle à manger résidents
1 salle à manger personnel
1 office
• 2ème étage
32 chambres
1 office
• sous sol
1 cuisine et ses locaux annexes
1 buanderie
1 chaufferie
12 sanitaires vestiaires du personnel
T.G.B.T.
Local ventilation
Réserves - archives
1 logement gardien
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 41
SSIAP 3. Fascicule 6
Classement de l’Etablissement
Résidents : 78
Construction
Le plancher bas du 2ème niveau est à moins de 8 m du sol accessible aux engins d’incendie.
L’isolement par rapport aux tiers est réalisé par une bande d’isolement de 8 m au moins.
Les parois des locaux à sommeil seront coupe feu de degré CF 1heure. Les portes seront
pare flamme de degré ½ heure.
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 42
SSIAP 3. Fascicule 6
Les locaux classés à risques particuliers par l’article CO 28 seront isolés dans les conditions
suivantes :
-locaux classés à risques moyens : parois coupe feu de degré 1 heure, bloc porte coupe
feu de degré ½ heure avec ferme porte.
-locaux classés à risques importants : parois coupe feu de degré 2heures, porte coupe feu
de degré 1 heure, avec ferme porte, sans communication directe avec les locaux ou
circulations recevant du public.
Division en zones
L’établissement est divisé en 2 zones au moins par niveau pour les niveaux 1et 2.
Le recoupement de ces zones est réalisé par des parois coupe feu de degré 1 Heure, de
façade à façade.
Les portes dans la circulation sont à fermeture automatique, elles seront asservies à des
dispositifs de détection automatique.
Dégagements
Les escaliers intérieurs sont encloisonnés par des parois coupe feu de degré 1 heure
avec bloc porte par flamme de degré ½ heure.
Conduits et gaines
Les conduits et gaines traversant des parois et des planchers résistant au feu auront
un coupe feu de traversée égal au degré coupe feu de la paroi ou du plancher traversé.
Aménagements
En aggravation des dispositions des articles AM, il sera fait application des articles U
23 à U 25.
Désenfumage
Ne pas traiter
Chauffage – Ventilation
Ne pas traiter
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 43
SSIAP 3. Fascicule 6
Il sera fait emploi de câbles non propagateurs de la flamme, ou résistant au feu pour
les alimentations électriques de sécurité.
Installations de Gaz
Les installations de gaz combustible respecteront les articles GZ notamment pour les règles
d’installation et la ventilation des locaux concernés.
Une coupure d’urgence est prévue à l’extérieur du bâtiment pour l’ensemble de celui-ci, et à
l’extérieur des locaux desservis.
Ascenseur
Moyens de secours
La liaison avec les sapeurs-pompiers sera réalisée par un téléphone urbain conformément
à l’article U 46.
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 44
SSIAP 3. Fascicule 6
Pour être sûr de ne rien oublier dans la préparation d’une notice de sécurité,
chacun peut se constituer une check-list à suivre correspondant au contenu de
chaque tête de chapitre du CLICDVECRM
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 45
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 46
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 47
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 48
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 49
SSIAP 3. Fascicule 6
P.Messiaen.SSIAP.v2.09/08 50
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Exercice d’application :
Rédaction d’une notice de sécurité pour un ERP du 2ème groupe
Votre hiérarchie vous transmet un dossier afin de connaître votre avis sur un projet
de restructuration de la place des anciens combattants à Foulgnieux-sur-Barre, et
vous demande de rédiger la notice de sécurité du projet constructif.
Questions subsidiaire :
- décrivez sur le projet ce que regroupe les coupes C1, C2, C3 et C4
- qu’auriez vous à dire concernant les éléments contenus sur la façade
ouest du projet présenté ?
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 1
SSIAP 3. Fascicule 6-1
1. Plan de situation
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 2
SSIAP 3. Fascicule 6-1
2. Extrait cadastral
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 3
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Monsieur,
Vous n’êtes pas sans savoir la volonté de l’équipe municipale de restructurer le centre-ville,
notamment la future place des anciens combattants, qui sera située au carrefour de la rue du chat qui
fouette (RD61) et de l’avenue du fou qui pète (RD63).
En effet, profitant du changement de transformateur HT nécessité par les décisions de retrait des
installations au pyralène, la municipalité à décidé de restructurer l’actuelle place des anciens
combattants.
En profitant de l’espace libéré par l’ancien transformateur EDF et en intégrant le nouveau
transformateur HT dans le projet d’abribus-WC, au niveau de sa façade ouest, la municipalité pourrait
réaménager l’espace, de sorte à déplacer le monument aux morts devant l’entrée du cimetière, ce
monument y devenant l’élément principal de la place des anciens combattants.
Vous savez qu’actuellement, ce monument, qui date de 1921, est adossé à l’église Saint Vincent, à
côté du calvaire, ce qui n’est pas sans poser problème à chaque manifestation quand au respect des
principes de laïcité.
sanitaires
Photo 1 Transformateur publics
EDF à démolir désaffectés
Entrée du
cimetierre
Abribus à
démolir
Photo 2
Notre projet prévoit la réunion, dans un seul bâti, de l’abribus, de toilettes publiques et du nouveau
transformateur, en lieu et place des sanitaires publics actuellement désaffectés.
Nous vous transmettons pour rédaction de la notice de sécurité de ce projet les plans et la fiche de
données fournis par l’architecte.
Plan joint : plan de masse de l’existant
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 4
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Avenue du
fou qui pète
Rue
du chat
qui fouette
Cimetière
Ecomusée du pays de
Foulgnieux
Maison du
Avenue du terroir Propriété
fou qui pète Bar de l’avenir Dubreuil-SA
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 5
SSIAP 3. Fascicule 6-1
…Le monument aux morts sera placé dans le prolongement des 4 places de parking,
devant l’entrée du cimetière.
Des arbres viendront agrémenter ce projet de restructuration de la place des anciens
combattants.
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 6
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Avenue du
fou qui
pète
Ecomusée du pays
de Foulgnieux
Maison du Propriété
Bar de l’Avenir Terroir Dubreuil-SA
Avenue du
fou qui
pète
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 7
SSIAP 3. Fascicule 6-1
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 8
SSIAP 3. Fascicule 6-1
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 9
SSIAP 3. Fascicule 6-1
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 10
SSIAP 3. Fascicule 6-1
A VOUS
DE JOUER !
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 11
SSIAP 3. Fascicule 6-1
EXEMPLE DE CORRECTION
(cette correction, qui reprend les éléments a minima, pourra être rédigée de
manière plus complète)
Monsieur,
Suite à votre courrier cité en référence, je vous fais retour du dossier de projet de
construction du nouvel ensemble place des anciens combattants, devant l’entrée du
cimetière, en lieu et place des sanitaires actuellement désaffectés.
Ce projet sera étudié au regard de l’arrêté du 25 juin 1980 modifié concernant les
ERP et de l’arrêté du 25 juin 1990 concernant les ERP de la 5ème catégorie
Présentation sommaire
Le projet présenté consiste en la construction d’un ensemble d’une surface totale de
70,62 m², décomposé en trois sous-ensembles construits de plain-pied en R0.
Classement
L’ensemble peut recevoir, dans sa partie sanitaires, 2 personnes, sachant que les
sanitaires, pouvant chacun recevoir une personne handicapée, doivent répondrent
aux caractéristiques des Ets de type U, ce qui en fait un ERP de la 5ème catégorie,
type PE.
Implantation – isolement
En vertu de l’article PE5, aucune exigence de résistance au feu ne serait exigée pour
les sanitaires ou l’abris bus, sauf la présence du transformateur EDF qui nécessite
un isolement sur toutes ses façades par des cloisons CF de degré 2h.
L’architecte prévoit bien une structure répondant à ces exigences pour l’ensemble
bâti (Cf : fascicule 3 pour connaître la résistance au feu de parpaings de 15cm).
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 12
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Dégagements
Les portes du local électrique ainsi que des sanitaires devront être manoeuvrables
vers l’extérieur des locaux concernés, conformément aux articles CO28 et EL5, et
conformément aux dispositions concernant l’accessibilité des personnes
handicapées.
Aménagements intérieurs
Conformément à l’article PE13, les aménagements intérieurs, sont bien d’un degré
de résistance au feu satisfaisant, puisque :
- sol : dalle béton armé, chape béton et carrelage => M0
- murs : blocs agglomérés recouvert d’un enduit ciment + carrelage => M0
Désenfumage
L’article PE14 ne se prête pas à ce projet.
Le local électrique, en vertu de EL6, doit être ventilé naturellement, comme prévu par
l’architecte.
Eclairage de sécurité
Conformément à l’article EL5, le local de service électrique devra disposer d’un
éclairage de sécurité constitué :
- soit par un bloc autonome alimenté par la source centralisée,
- soit par un bloc autonome portable d’intervention (BAPI).
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 13
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Moyens de secours
En application des articles PE26 et EL5, le local transformateur HT sera équipé d’un
extincteur adapté au risque électrique, qui sera placé à l’entrée du local électrique,
près de la sortie.
Questions subsidiaires :
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2 14
SSIAP 3. Fascicule 7
Sommaire
3. Immeubles d’habitation
P.Messiaen.09/08.v3 1
SSIAP 3. Fascicule 7
Ces deux textes fondateurs sur l’ERP permettent de définir les établissements
assujettis ou non assujettis à la réglementation incendie ERP :
P.Messiaen.09/08.v3 2
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 3
SSIAP 3. Fascicule 7
Pour une construction neuve, c’est le règlement actuel (25 juin 1980 modifié)
qui s’applique
Les prescriptions du règlement actuel sont applicables trois mois après la date
de publication au JORF des dispositions particulières du type concerné.
P.Messiaen.09/08.v3 4
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 5
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 6
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 7
SSIAP 3. Fascicule 7
R.123-21 du CCH
La répartition en types d'établissement prévue à l'article R. 123-18 ne s'oppose pas à
l'existence, dans un même bâtiment, de plusieurs exploitations de types divers ou de
types similaires dont chacune, prise isolément, ne répondrait pas aux conditions
d'implantation et d'isolement prescrites au règlement de sécurité. Ce groupement ne
doit toutefois être autorisé que si les exploitations sont placées sous une direction
unique, responsable auprès des autorités publiques des demandes d'autorisation et
de l'observation des conditions de sécurité tant pour l'ensemble des exploitations que
pour chacune d'entre elles.
Ce groupement doit faire l'objet d'un examen spécial de la commission de sécurité
compétente qui, selon la catégorie, le type et la situation de chacune des exploitations
composant le groupement, détermine les dangers que présente pour le public
l'ensemble de l'établissement et propose les mesures de sécurité jugées nécessaires.
Tout changement dans l'organisation de la direction, qu'il s'agisse ou non d'un
démembrement de l'exploitation, doit faire l'objet d'une déclaration au maire qui
impose, après avis de la commission de sécurité compétente, les mesures
complémentaires rendues éventuellement nécessaires par les modifications qui
résultent de cette nouvelle situation.
la catégorie est déterminée globalement en additionnant les effectifs de
chaque bâtiment ou de chaque établissement du groupement
Chaque établissement répond aux dispositions propres à son type
les bâtiments contenant les ERP concernés, s’ils sont répartis sur plusieurs
bâtiments, sont distants de moins de 8m
P.Messiaen.09/08.v3 8
SSIAP 3. Fascicule 7
Isolement non-conforme à
Exemple : l’article CO7
Distance < 8m
ISOLEMENT non-
conforme à CO7
d < 8m
ERP L
ERP M
ERP M d < 8m
d < 8m
ERP N
P.Messiaen.09/08.v3 9
SSIAP 3. Fascicule 7
si les ERP sont séparés conformément aux dispositions d’isolement (CO7), ils
sont considérés comme des ERP indépendants.
Isolement conforme à
l’article CO7
L’effondrement de L
n’entraîne pas celui de
M
ERP L ERP M
d ≥ 8m
L’effondrement de M
n’entraîne pas celui de L
d ≥ 8m
ERP M
ERP N
P.Messiaen.09/08.v3 10
SSIAP 3. Fascicule 7
L’effectif du public reçu dans chaque local sera calculé en fonction des
dispositions particulières propres à chaque type correspondant.
Une fois le type d’ERP défini, il faut ensuite déterminer la catégorie de cet
établissement, c’est-à-dire l’effectif admissible.
P.Messiaen.09/08.v3 11
SSIAP 3. Fascicule 7
● Questions applicatives n°2 : que pouvez vous dire, en les comparant, sur le
mode de calcul de l’effectif admissible en type U et J ?
● Question applicative n°3 : que pouvez vous dire au sujet du mode de calcul
de l’effectif dans un type M ?
P.Messiaen.09/08.v3 12
SSIAP 3. Fascicule 7
Seuil d’assujettissement de
ème
Types Etablissements assujettis Calcul de l’effectif admissible la 5 catégorie
S/sol Etages Tous
niveaux
P.Messiaen.09/08.v3 13
SSIAP 3. Fascicule 7
● RDC : 2 personnes/m²
er
Magasins de vente ● S/sol et 1 étage : 1personne/m² 100 100 200
ème
●2 étage : 1 personne/2m²
● Etages supérieurs : 1 personne/5m²
P.Messiaen.09/08.v3 14
SSIAP 3. Fascicule 7
P Salle de danse, bals, dancing ● 4 personnes/3m² de salle, déduction faite des estrades des musiciens et 20 100 120
Salles de jeux des aménagements fixes autres que tables et sièges.
● salles de billard : 4 personnes par billard, augmenté le cas échéant des
places réservées au public :
- soit sur des chaises, bancs ou gradins
- soit dons une zone réservée à consommation, ce qui constitue une
activité de type N
Ets d’enseignement et
formation
Internats primaires et ● déterminé par déclaration contrôlée du maître d’ouvrage ou chef 100 100 200
secondaires d’établissement, qui doit préciser la capacité d’accueil maxi par niveau.
Collectifs des résidences
universitaires
R Ecoles maternelles, crèches, interdit 20* 100*
garderies, jardin d’enfants * ERP sur 1 * RDC
● sur RDC jusqu’à 2 étages niveau,
situé en
étage
● sur plus de 3 niveaux
Internats
Colonies de vacances
Centre de loisirs sans 30*
hébergement * locaux à
Auberge de jeunesse sommeil
comprenant au moins 1 local
collectif à sommeil
S Bibliothèques ● déterminé par la déclaration du maître d’ouvrage ou du chef d’Ets 100 100 200
Centre de documentation
Salles d’expositions
temporaires, foires-expo, ● temporaire : 1 personne/m² de la surface totale des salles accessibles au
salons temporaires public
T Salle d’expo permanente : ● permanent : biens d’équipement volumineux (voitures, bateaux,…) : 1 100 100 200
zone de vente véhicules, personne/9m² de l surface totale des salles accessibles.
bateaux, machines et autres
biens d’équipements
volumineux Il s’agit ici de zones expo-vente. Les ERP à vocation culturelle, artistique ou
scientifique sont assujettis au type Y (Musées, etc)
P.Messiaen.09/08.v3 15
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 16
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 17
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 18
SSIAP 3. Fascicule 7
Hôtels-restaurants d’altitude ● hôtel : selon le nombre de personnes pouvant occuper les chambres - - 20
OA ● restaurant : suivant les éléments de calcul du type N
● emplacement ou le public stationne (1) (2) : 1 personne/m²
● emplacement ou le public stationne et transite (1) : 1 personne/2m²
Gares aériennes (1) ● emplacement ou le public stationne et transite (2) : déterminé par
GA Gares souterraines (2) l’exploitant - - 200
Gares mixtes (3) ● comptoirs : 1 personne/m linéaire de comptoir
● emplacement commercial, social, administratif : 2 personne/m² sur 1/3 de
la surface de vente accessible au public, quelque soit le niveau
● locaux dont l’affectation n’est pas encore connue au moment du permis
de construire : 2 personnes/m² sur 1/3 de la surface accessible
REF Refuges de montagne gardé 30*
● nb de places de couchage (défini par l’UIAA et précisé dans la déclaration 40*
Refuges non gardés du maître d’ouvrage ou de l’exploitant) - 20 *ERP à
simple
RDC
P.Messiaen.09/08.v3 19
SSIAP 3. Fascicule 7
Article M1
§2 Pour l’application des mesures contenues dans le présent chapitre, il faut
entendre par centre commercial tout établissement comprenant un ensemble
de magasins de vente et éventuellement d’autres ERP, qui sont, pour leur
accès et leur évacuation, tributaires de mails clos.
Les mails peuvent comporter des bars, kiosques, aires de repos ou de
promotion dans les conditions de l’article M8.
§3 Le centre commercial constitue un groupement d’établissements au sens de
l’article R123-21 du CCH et de l’article GN2.
● Questions applicatives n°2 : que pouvez vous dire, en les comparant, sur le
mode de calcul de l’effectif admissible en type U et J ?
P.Messiaen.09/08.v3 21
SSIAP 3. Fascicule 7
Détermination de l’effectif
● Question applicative n°3 : que pouvez vous dire au sujet du mode de calcul
de l’effectif dans un type M ?
P.Messiaen.09/08.v3 22
SSIAP 3. Fascicule 7
dessus, soit en raison de la disposition des lieux, soit du fait de la nature de l'exploitation ou la
nature des objets présentés, soit en raison de manifestations temporaires telles que
expositions.
b) Réciproquement, des diminutions dans les chiffres admis pour les différents niveaux
peuvent être autorisées, après avis de la commission de sécurité, sur demande justifiée du
chef d'établissement (arrêté du 10 juillet 1987 ) notamment pour certaines activités à faible
densité non définies au paragraphe 3 ci-après .
§ 3. En ce qui concerne certaines exploitations à fable densité de public, telles que :
a) Les magasins ou aires de vente dont l’agencement coïncide sans ambiguïté avec les
surfaces affectées à chacune des activités de vente de meubles et de vente d’articles de
jardinage, de matériaux de construction et de gros matériel, l’effectif théorique du public est
calculé à raison d’une personne par 3 mètres carrés sur le tiers de la surface des locaux
accessibles au public ;
b) Boutiques à simple rez-de-chaussée d'une surface inférieure à 500 mètres carrés ne
comportant que des circulations principales qui doivent avoir une largeur minimale de trois
unités de passage chacune, l'effectif théorique du public est calculé à raison d'une personne
par mètre carré sur le tiers de la surface des locaux accessibles au public.
P.Messiaen.09/08.v3 23
SSIAP 3. Fascicule 7
2.1 Définition
Art.R122-2 du CCH
Constitue un IGH, pour l’application du présent chapitre, tout corps de bâtiment dont le
plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable
pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie :
à + de 50 m pour les immeubles à usage d’habitation, tels qu’ils sont définis à l’article R111-1
à plus de 28 m pour tous les autres immeubles
Fait partie intégrante de l’IGH, l’ensemble des éléments porteurs et des sous-sols de
l’immeuble. En font également partie les corps de bâtiments contigus, quelle que soit leur
hauteur, lorsqu’ils ne sont pas isolés de l’IGH dans les conditions précisées par le règlement
de sécurité prévu à l’art.R122-4
Par dérogation à l’alinéa précédent, les parcs de stationnement situés sous un IGH ne sont pas
considérés comme faisant partie de l’immeuble lorsqu’ils sont séparés des autres locaux de
l’immeuble par des parois CF de degré 4h et qu’ils ne comportent aucune communication
intérieure directe ou indirecte avec ces locaux.
Art.R122-3 du CCH
Ne sont pas soumis aux dispositions du présent chapitre les IGH dont la destination implique
normalement la présence de moins d’une personne par 100 m² de surface hors œuvre à
chacun des niveaux.
P.Messiaen.09/08.v3 24
SSIAP 3. Fascicule 7
Ces 3 éléments
constituent l’IGH Bâtiment non-isolé
IGH
Bâtiment isolé
de l’IGH
conformément
à R122-4
P.Messiaen.09/08.v3 25
SSIAP 3. Fascicule 7
2.2 Classement
Art.R122-5 du CCH
Les IGH sont classés comme suit :
GHA = immeubles à usage d’habitation
GHO = immeubles à usage d’hôtel
GHR = immeubles à usage d’enseignement
GHS = immeubles à usage de dépôts d’archives
GHU = immeubles à usage sanitaire
GHW1= immeubles à usage de bureaux, répondant aux conditions fixées par le
règlement prévu à l’art. R122-4 et dont la hauteur du plancher bas tel qu’il est défini à
l’art.R122-2 est comprise entre 28 et 50 m
GHW2= immeubles à usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas tel que défini
à l’art.R122-2 est supérieure à 50m
GHZ = immeubles à usage mixte.
La classe GHZ groupe les IGH répondant à plusieurs usages indiqués ci-dessus. Ils
peuvent contenir, en outre, dans les conditions précisées par le règlement précité, des
établissements assujettis aux dispositions du chapitre III du présent titre relatif à la
protection contre les risques d’incendie et de panique dans les ERP.
Type Activités
GHA Habitation
GHO Hôtel
GHR Enseignement
GHU Hôpital
GHW GHW1 Bureaux entre 28 et 50 m
GHW2 Bureaux au-delà de 50 m
GHZ Mixtes
Dans le cas où un ERP, classé comme tel, est situé dans un IGH, comme un
restaurant panoramique par exemple, il doit répondre simultanément :
aux dispositions du règlement sur les ERP
aux dispositions du règlement sur les IGH
P.Messiaen.09/08.v3 26
SSIAP 3. Fascicule 7
3. Immeubles d’habitation
La réglementation concernant les immeubles d’habitation s’applique pour tous les
nouveaux immeubles et pour ceux existant, dès qu’il y a des travaux
d’aménagement, de transformation ou de changement de destination.
Le texte de référence applicable pour les habitations est constitué par :
o le Code de l’urbanisme
o le CCH (partie législative et réglementaire)
o l’arrêté du 31/01/86 modifié
3.1 Définition
Ces dispositions du CCH sont reprises et précisées par l’article 1er de l’arrêté
du 31 janvier 1986.
P.Messiaen.09/08.v3 27
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 28
SSIAP 3. Fascicule 7
correspondre à la hauteur susceptible d'être atteinte par les échelles, et chaque logement doit
pouvoir être atteint soit directement soit par un parcours sûr.
4° Quatrième famille:
Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de vingt-huit mètres
et à cinquante mètres au plus au-dessus du niveau du sol utilement accessible aux engins des
services publics de secours et de lutte contre l'incendie.
Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers protégés
prévus aux articles 26 à 29 ci-après soient situés à moins de cinquante mètres d'une voie
ouverte à la circulation répondant aux caractéristiques définies à l'article 4 ci-après (voie-
engins).
Lorsqu'un immeuble de la quatrième famille doit contenir des locaux à usage autre que
d'habitation, dans des conditions non prévues par l'article R. 111-1 du code de la construction
et de l'habitation, cet immeuble doit être rangé dans la catégorie des immeubles de grande
hauteur.
Toutefois, le bâtiment demeure en quatrième famille lorsque les locaux contenus répondent à
l'une des conditions suivantes:
1. Les locaux affectés à une activité professionnelle font partie du même ensemble de pièces
que celles où se déroule la vie familiale;
2. Les locaux affectés à une activité professionnelle, de bureaux ou constituant un
établissement recevant du public et dépendant d'une même personne physique ou morale:
forment un seul ensemble de locaux contigus d'une surface de 200 mètres carrés au plus,
pouvant accueillir vingt personnes au plus à un même niveau;
sont isolés des autres parties du bâtiment par des parois coupefeu de degré une heure et des
blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure;
3. Les locaux affectés à des activités professionnelles, de bureaux, ou constituant des
établissements recevant du public de 5e catégorie répondent à l'ensemble des conditions
suivantes:
le plancher bas du niveau le plus haut occupé par ces locaux est toujours situé à 8 mètres au
plus au-dessus du niveau du sol extérieur accessible aux piétons;
chaque niveau occupé par ces locaux a au moins une façade en bordure d'une voie répondant
aux caractéristiques définies à l'article 4 ci-après;
ces locaux et leurs dégagements sont isolés de la partie du bâtiment réservée à l'habitation par
des parois coupe-feu de degré deux heures sans aucune intercommunication.
4. De même, l'aménagement d'un établissement recevant du public du type N sur les deux
niveaux les plus élevés d'un immeuble à usage d'habitation de moins de 50 mètres de hauteur
au sens de l'article R. 122-2 du code de la construction et de l'habitation n'a pas pour effet de
classer cet immeuble dans la classe G.H.Z. si l'établissement considéré ne communique pas
directement avec le reste de l'immeuble, est desservi par au moins deux escaliers protégés de
deux unités de passage et ne peut recevoir plus de 500 personnes.
● Première famille
Maisons d’habitation individuelles en R0 ou R+1 :
• en R0 qu’elles soient isolées, jumelées ou en bandes
• en R+1 qu’elles soient isolées, jumelées
• en R+1 en bandes si leurs structures propres sont indépendantes
P.Messiaen.09/08.v3 29
SSIAP 3. Fascicule 7
● Deuxième famille
Maisons d’habitations individuelles :
• de plus d’un étage sur RDC, isolées ou jumelées
• en R+1 groupées en bandes
Immeubles d’habitations collectives :
• au plus 3 étages sur RDC
P.Messiaen.09/08.v3 30
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 31
SSIAP 3. Fascicule 7
● Troisième famille
Immeubles dont le plancher bas du niveau le plus haut est à 28m maximum du
niveau accessible au secours.
3ème famille A :
o R+7 : 7 étages au plus sur RDC
o distance entre la porte palière du logement le plus éloigné et l’accès à
l’escalier ≤ 7 m.
o les cages d’escaliers doivent pouvoir être atteintes par des voies
échelles
3ème famille B : tous les immeubles ne répondant pas aux conditions de la
famille 3A.
P.Messiaen.09/08.v3 32
SSIAP 3. Fascicule 7
● Quatrième famille
habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé entre 28 et 50m
maximum du niveau accessible par les engins de secours.
P.Messiaen.09/08.v3 33
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 34
SSIAP 3. Fascicule 7
Le texte de référence est la loi du 19 juillet 1976, qui constitue le socle de l’actuel
Code de l’Environnement actuellement en cours d’élaboration
4.1 Définition
P.Messiaen.09/08.v3 35
SSIAP 3. Fascicule 7
4.2 Classement
Un établissement peut contenir plusieurs installations classables. Une installation est
définie comme fixe :
- un réservoir de gaz est fixe et sera classé
- un camion citerne ne l’est pas
Normalement chaque installation fait l’objet de prescriptions. Cependant, la notion
d’établissement à été introduite par la directive Seveso II (arrêté du 10/05/00) lorsque
plusieurs exploitations classées sont exploitées par le même exploitant sur le même
site.
Le type est défini suivant la « nomenclature » publiée par décret en Conseil d’Etat.
- l’ancienne nomenclature utilisait une numérotation par ordre alphabétique
- la nouvelle nomenclature introduit un classement des bâtiments :
par Substances par Activités
1100 Toxiques 2100 Activités agricoles et animaux
1200 Comburantes 2200 Agro-alimentaire
1300 Explosives 2300 Textiles, cuirs et peaux
1400 Inflammables 2400 Bois, papiers, cartons, imprimerie
1500 Combustibles 2500 Matériaux, minerais et métaux
1600 Corrosives 2600 Chimie, caoutchouc
1700 Radioactives 2700 Déchets
2900 Divers (fluides et énergie)
P.Messiaen.09/08.v3 36
SSIAP 3. Fascicule 7
Nouvelle installation
DECLARATION AUTORISATION
P.Messiaen.09/08.v3 37
SSIAP 3. Fascicule 7
o l’activité envisagée
o la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement
o l’étude des risques d’accidents liés à l’activité industrielle
o le recensement des moyens de secours privés et publics
o la rédaction d’une notice relative aux conditions hygiène et sécurité des
travailleurs
Ce dossier est envoyé ou remis en 7 exemplaires à la préfecture
L’étude de dangers : elle est destinée à mesurer les dangers que peut
représenter l’exploitation en cas d’accident.
Elle a 3 objectifs principaux :
o rendre compte de l’examen effectué en vue de réduire les risques
environnementaux
o apporter la justification des mesures prises sur le plan de la sûreté de
l’installation
o évaluer les risques résiduels pour l’environnement de l’installation
Elle se présente sous une grille visant à caractériser les différents dangers
potentiels :
o Dangers associés aux produits :
o exposé des propriétés physico-chimiques de chaque produit
o liste des mélanges incompatibles
o etc
o Dangers associés aux équipements :
o danger des types de fuites
o danger en cas de rupture
o etc
o Dangers associés aux conditions opératoires = exposé des dangers
associés aux différentes phases transitoires du process :
o premier plein
o remplissage
o vidange
o dégazage
o ré-épreuve
o etc
P.Messiaen.09/08.v3 38
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 39
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 40
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 41
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 42
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 43
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 44
SSIAP 3. Fascicule 7
Déclaration : Autorisation :
notification de remise Rédaction d’un mémoire de remise en
en état du site état, comprenant :
- plan à jour des terrains
- évacuation ou élimination des produits
dangereux
- dépollution des sols et eaux
souterraines
- insertion du site dans l’environnement
- surveillance de l’impact de l’installation
sur son environnement
5. Les ERT
Les lieux de travail sont définis par les articles 4111-1 à 4111-4 du Code du travail :
Article L.4111-1
Sous réserve des exceptions prévues à l’article L. 4111-4, les dispositions de la
présente partie sont applicables aux employeurs de droit privé ainsi qu’aux
travailleurs.
Elles sont également applicables :
1° Aux établissements publics à caractère industrie l et commercial ;
2° Aux établissements publics administratifs lorsqu ’ils emploient du personnel dans
les conditions du droit privé ;
3° Aux établissements de santé, sociaux et médico-s ociaux mentionnés à l’article 2 de
la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositi ons statutaires relatives à la fonction
publique hospitalière.
Article R.232-1
Au sens du présent chapitre, on entend par lieux de travail les lieux destinés à
recevoir des postes de travail situés ou non dans les bâtiments de l'établissement,
ainsi que tout autre endroit compris dans l'aire de l'établissement auquel le travailleur
a accès dans le cadre de son travail. Les champs, bois et autres terrains faisant partie
d'un établissement agricole ou forestier, mais situés en dehors de la zone bâtie d'un
tel établissement, ne sont pas considérés comme des lieux de travail.
P.Messiaen.09/08.v3 45
SSIAP 3. Fascicule 7
Article L.4111-5
Pour l’application de la présente partie, les travailleurs sont les salariés, y compris
temporaires, et les stagiaires, ainsi que toute personne placée à quelque titre que ce
soit sous l’autorité de l’employeur.
P.Messiaen.09/08.v3 46
SSIAP 3. Fascicule 7
7. Donnez le classement d’une école primaire située dans un bâtiment en R+2, dont
chaque classe peut accueillir 31 personnes selon la déclaration du chef
d’établissement.
Les salles de classe se répartissent comme suit :
- RDC : 4 classes
- 1er étage : 6 classes
- 2ème étage : 6 classes
P.Messiaen.09/08.v3 47
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 48
SSIAP 3. Fascicule 7
Activités industrielles
● Déchetterie
Rubrique 2710 (extrait)
Installation soumise à
Autorisation Déclaration
Superficie de l’installation hors espaces 100 m² < Superficie hors espaces verts
verts > 3500 m² ≤ 3500 m²
P.Messiaen.09/08.v3 49
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 50
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3 51
SSIAP 3. Fascicule 7
Réponses :
1–3
2–2
3–2
4–4
5–1
6 – 1,3,5
7 – 2,3
8 – 3,4
9 – 1,2,4
10 – 3
11 – 2,3
12 – 5
13 – 1,3,4
14 – 3,4
15 – 4
16 – 2,4
17 – 2,4,6
18 – 2
19 – 1,4
20 – 1
P.Messiaen.09/08.v3 52
SSIAP 3. Fascicule 8
Sommaire
P.Messiaen.09/08.v3 1
SSIAP 3. Fascicule 8
Art.R123-4 du CCH
Les bâtiments et les locaux où sont installés les ERP doivent être construits de manière à
permettre l’évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des occupants.
Ils doivent avoir une ou plusieurs façades en bordure de voies ou d’espaces libres permettant
l’évacuation du public, l’accès et la mise en œuvre des moyens de secours et de lutte contre
l’incendie.
● Principes
La définition du type de voie nécessaire pour accéder à un bâtiment ERP dépend de
plusieurs critères :
- la destination du bâtiment (type de l’ERP)
- sa catégorie
- la hauteur du dernier plancher bas accessible au public (+/- de 8m)
- si l’ERP comprend des locaux à sommeil (J, O, U, R)
- l’admission de personnes handicapées
En effet, en fonction de ces critères, les moyens mis en œuvre pour l’intervention ne
seront pas les mêmes, et les véhicules de secours doivent disposer de la place
nécessaire pour pouvoir accéder à l’édifice et s’y déployer.
P.Messiaen.09/08.v3 2
SSIAP 3. Fascicule 8
CO 1 – Conception et desserte
§ 1. Généralités.
Afin de permettre en cas de sinistre :
l’évacuation du public ;
l’intervention des secours ;
la limitation de la propagation de l’incendie,
les établissements doivent être conçus et desservis selon les dispositions fixées dans le
présent chapitre.
Toutefois, un choix entre les possibilités indiquées aux paragraphes 2 et 3 ci-dessous est
laissé aux concepteurs.
§ 2. Conception de la distribution intérieure des bâtiments.
Celle-ci peut être obtenue :
soit par un cloisonnement traditionnel conforme aux articles CO 24, CO 28, CO 52 et CO 53 ;
soit par la création de secteurs, conformes aux articles CO 5 et CO 24 (§ 2), associés aux
espaces libres et complémentaires du cloisonnement indiqué ci-dessus, lorsque les
dispositions particulières à chaque type d’établissement l’autorisent ;
soit par la création de compartiments conformes à l’article CO 25 lorsque les dispositions
particulières à chaque type d’établissement l’autorisent.
§ 3. Desserte des bâtiments.
Compte tenu de la distribution intérieure choisie, les bâtiments doivent être desservis dans les
conditions suivantes :
Distribution par cloisonnement traditionnel :
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public est à moins de 8
mètres au-dessus du sol doivent être desservis :
soit par des espaces libres conformes à l’article CO 2 (§ 3) ;
soit par des voies engins conformes à l’article CO 2 (§ 1).
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public est à plus de 8
mètres du sol doivent être desservis par des voies échelles conformes à l’article CO 2 (§ 2).
b) Distribution par secteurs :
Dans ce cas, les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public est à
plus de 8 mètres du sol doivent être desservis dans les conditions fixées à l’article CO 5.
c) Distribution par compartiments :
Dans ce cas, les bâtiments doivent être desservis dans les conditions fixées à l’alinéa a)
précédent.
P.Messiaen.09/08.v3 3
SSIAP 3. Fascicule 8
h≤8m h>8m
Echelles portatives « Grande échelle »
1.3 Définitions
Voie engins
ou
Voie échelles
CHAUSSEE
VOIE : largeur 8 m minimum et jusqu’à plus de 12 m
Notions principales :
Voie = largeur de façade à façade, trottoirs et places de stationnement inclus
Chaussée = largeur de la voie, stationnement inclus, sans les trottoirs
Largeur utilisable = espace utilisé pour y circuler et y déployer les moyens
de secours, hors stationnement et hors trottoirs.
P.Messiaen.09/08.v3 4
SSIAP 3. Fascicule 8
On distingue :
la voie engins : c’est la voie utilisable par les engins de secours pour accéder
à l’établissement
la voie échelles : c’est une portion de voie engin aménagée pour la mise en
station des échelles aériennes (avant sa mise en station sur la voie échelle,
l’échelle aérienne non déployée accède par une voie engins).
CO 2 - § 1. Voie engins
Voie utilisable par les engins de secours (en abrégé voie engins) : voie, d’une largeur minimale
de 8 mètres, comportant une chaussée répondant aux caractéristiques suivantes, quel que soit
le sens de la circulation suivant lequel elle est abordée à partir de la voie publique :
Largeur, bandes réservées au stationnement exclues :
3 mètres pour une voie dont la largeur exigée est comprise entre 8 et 12 mètres ;
6 mètres pour une voie dont la largeur exigée est égale ou supérieure à 12 mètres.
Toutefois, sur une longueur inférieure à 20 mètres, la largeur de la chaussée peut être réduite à
3 mètres et les accotements supprimés, sauf dans les sections de voies utilisables pour la
mise en station des échelles aériennes définies au paragraphe 2 ci-dessous.
Force portante calculée pour un véhicule de 160 kilo newtons avec un maximum de 90 kilo
newtons par essieu, ceux-ci étant distants de 3,60 mètres au minimum.
Résistance au poinçonnement : 80 N/cm² sur une surface minimale de 0,20 m².
Rayon intérieur minimal R : 11 mètres.
Surlargeur S = 15/R dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres.
(S et R, sur largeur et rayon intérieur, étant exprimés en mètres.)
Hauteur libre : 3,50 mètres.
Pente inférieure à 15 %.
P.Messiaen.09/08.v3 5
SSIAP 3. Fascicule 8
SAPEURS POMPIERSPARI
1
S
A
P
E
U
R
S
-
P
O
M
P
I
E
90 kN 3,60m
70 kN
Résistance à un poinçonnement de
80N/cm² sur une surface mini de 0,20 m²
3,50 m minimum
3,30 m
Cas d’un virage : les engins doivent pouvoir manœuvrer aisément, avec leur
envergure, dans le cas où la voie dessine un virage pour accéder au site.
A cette fin, une surlargeur sera à calculer comme suit :
Exemple : Si R = 23 m alors
S = 15/23 = 0,65m
P.Messiaen.09/08.v3 6
SSIAP 3. Fascicule 8
ERP
surlargeur surlargeur
Balcons ou terrasses accès Balcons ou terrasses
Voie
Largeur 4 m échelles
longueur 10 m
3m 3m
Voie Voie
engins engins
P.Messiaen.09/08.v3 7
SSIAP 3. Fascicule 8
Longueur ≥ 10 m
Largeur ≥ 4 m
Résistance au poinçonnement :
80 N/cm² sur 0,20 m²
P.Messiaen.09/08.v3 8
SSIAP 3. Fascicule 8
Voie perpendiculaire à la
Voie parallèle à la façade façade de l’ERP, approchant
de l’ERP jusqu’à moins de 1 m de cette
façade
Types Distance C du bord de la Distance A du bord de la
d’échelles chaussée à la façade chaussée, au milieu des baies
accessibles de la façade
Echelle de 30 m 1m≤C≤8m Inférieure à 6 m
Echelle de 24 m 1m≤C≤6m Inférieure à 2 m
Echelle de 18 m 1m≤C≤3m 0
0m < A ≤ 6m
B ≤ 1m
1m ≤ C ≤ 8m
Largeur D ≥ 4m (7m si la voie est en impasse)
- parallèlement à la façade de
l’édifice
- perpendiculairement à cette
façade (on dit que l’échelle est « en
butée »)
P.Messiaen.09/08.v3 9
SSIAP 3. Fascicule 8
Largeur ≥ 7m
Distance < 20m
Longueur ≥ 10m Distance maxi entre
2 voies échelles
1m maximum
P.Messiaen.09/08.v3 10
SSIAP 3. Fascicule 8
Les issues de l’ERP doivent être à moins de 60m de la voie engin qui
donne à accès à l’espace libre.
P.Messiaen.09/08.v3 11
SSIAP 3. Fascicule 8
2 baies seulement
accessibles à la grande
échelle
h > 8m
Voie d’accès
(= voie engins)
L L1 D
L ≥ 1,80m si h bâtiment ≤ 8m Largeur totale des sorties Distance maxi des sorties de
L ≥ 3m si h bâtiment > 8m Toujours ≥ 8m l’ERP avec la voie engin :
D < 60m
Dans le cas d’un ERP d’une hauteur > 8m, on pourra préférer la réalisation
d’espaces libres associés aux secteurs (distribution intérieure) afin d’éviter,
entre autre, un cheminement goudronné longeant une ou plusieurs façades au
milieu d’aménagements paysagers (pelouses, parcs, etc), comme défini à
l’article CO5 :
Espace libres
remplaçants des
voies échelles :
P.Messiaen.09/08.v3 12
SSIAP 3. Fascicule 8
Une façade accessible est une façade qui permet aux services de secours
d’intervenir à tous les niveaux recevant du public.
Elle doit comporter au moins une sortie normale au niveau d’accès du bâtiment, et
des baies accessibles à chaque niveaux (CO3 §2).
Une baie accessible est une baie ouvrante (fenêtre, ouvrants) qui permet aux
secours d’accéder à un niveau recevant du public.
Le tableau suivant reprend la distinction qu’il convient de faire entre une façade
accessible et une façade accessible aveugle (CO3 §2-3) :
P.Messiaen.09/08.v3 13
SSIAP 3. Fascicule 8
4m 4m
10m ≤ D ≤ 20m
Chaque baie est de 1,30m x 0,90m - Chaque baie est de 1,80m x 0,90m
minimum minimum
- Distance maxi entre baies d’un même
niveau : 10 à 20m
- Distance maxi avec baies niveau supérieur
et inférieur : 4m
- Les panneaux d’obturation permettant l’accès
doivent s’ouvrir de l’extérieur et sont aisément
repérables.
P.Messiaen.09/08.v3 14
SSIAP 3. Fascicule 8
Dans le but de faciliter l’évacuation du public en bon ordre sur des espaces
suffisants, le règlement de sécurité définit :
o les espaces permettant la mise en œuvre des moyens de secours et le
regroupement du public
o le nombre minimum de façades accessibles (aveugles ou non) exigé en
fonction de l’effectif du public admis
P.Messiaen.09/08.v3 15
SSIAP 3. Fascicule 8
Voie
Immeuble engins
tiers
ème
ERP 4
catégorie
simple RDC
d d
Voie
engins
P.Messiaen.09/08.v3 16
SSIAP 3. Fascicule 8
Les dispositions du règlement de sécurité sont motivées par les obligations prévues
à l’article R123-6 du CCH, qui stipule que la paroi séparative entre un ERP et un tiers
doit permettre d’assurer la protection des personnes occupant l’ERP tout comme les
personnes occupant les locaux voisins du tiers.
CO6 Objet
§1 Un ERP doit être isolé de tout bâtiment ou local occupé par des tiers afin d’éviter qu’un
incendie ne puisse se propager rapidement de l’un à l’autre.
Les degrés de résistance au feu indiqués par le règlement sont des degrés
minimaux, permettant, en cas de sinistre, l’évacuation totale et en bon ordre des
occupants de l’ERP et des tiers.
Le maître d’œuvre peut décider d’utiliser des matériaux d’une plus grande résistance
au feu, dans l’idée d’une meilleure conservation du bâtiment.
2.1 Principe
C’est l’activité qui permet de définir le degré de résistance au feu des parois
séparatives, selon que les établissements (l’ERP ou le tiers) soient considérés
comme étant :
- à risques courants :
o les immeubles d’habitation
o les immeubles de bureaux
o les établissements commerciaux ou industriels non classés ICPE
o les ERP type M ou T s’ils sont équipés d’une IFEA
o les parcs de stationnement couverts d’une capacité ≤ 1000 véhicules
P.Messiaen.09/08.v3 17
SSIAP 3. Fascicule 8
● Principes (CO7§1)
CO7 Isolement latéral entre un ERP et les tiers contigus
§ 1. L’isolement latéral entre un établissement recevant du public et un bâtiment ou un local
contigu occupé par des tiers doit être constitué par une paroi CF de degré deux heures. Ce
degré est porté à trois heures si l’un des bâtiments abrite une exploitation à risques
particuliers d’incendie.
(ar. Du 22 nov. 2004) « Les structures de chaque bâtiment doivent être conçues soit de manière
à ce que l'effondrement de l'un n'entraîne pas l'effondrement de l'autre, soit de manière à ce
que leurs structures principales présentent une stabilité au feu de même degré que le degré
coupe-feu des parois d'isolement. »
Isolement latéral CF 2h si risques courants, porté à CF 3h si risques
particuliers.
Les structures des bâtiments doivent être conçues de manière à ce que
l’effondrement de l’un n’entraîne pas l’effondrement de l’autre
Immeubles de hauteur
différente
P.Messiaen.09/08.v3 18
SSIAP 3. Fascicule 8
● Principes
Différents cas de figure sont considérés par le CO8, selon
- la distance qui sépare les établissements
- que l’ERP contienne ou non des locaux réservés au sommeil
- selon l’emplacement de ces locaux à sommeil
● Disposition constructives
Aire libre de
moins de 8m
entre les deux
établissements
Façade PF1h
Baies PF ½ h
Aire libre de
moins de 8m et
ERP comporte
des locaux à
sommeil au-
dessus du 1er
étage
Façade CF 1h
Baies PF ½ h
Aucune
exigence
P.Messiaen.09/08.v3 19
SSIAP 3. Fascicule 8
A partir de ces deux critères, l’isolement doit être réalisé comme suit :
P.Messiaen.09/08.v3 20
SSIAP 3. Fascicule 8
Ferme porte
P.Messiaen.09/08.v3 21
SSIAP 3. Fascicule 8
Passage
souterrain
- Il ne doit y avoir
aucun local,
Passage désenfumé
aménagement ni
dépôt, ou matériau
constituant un fort
potentiel
calorifique
- Ne peut servir de
cheminement
d’évacuation que si Parois PF ½ h
les escaliers sont Blocs-portes PF ½ h avec FP
encloisonnés
Passerelle
- Il ne doit rien y Tiers
avoir dans la ERP
passerelle qui
représente un
potentiel
Parois PF ½ h Parois PF ½ h
calorifique.
Bloc-porte PF ½ Bloc-porte PF ½
- Ne peut servir de
cheminement
d’évacuation que si
le cheminement est
protégé
Risques Risques Ets du bas Ets du bas Ets du bas Ets du bas
courants particuliers à risques à risques à risques à risques
courants particuliers courants particuliers
CF 2h CF 3h Distance = CF 1h CF 2h CF 2h CF 3h
8m ou 4m
Une façade
PF 1h
P.Messiaen.09/08.v3 22
SSIAP 3. Fascicule 8
CO1
Compartiments
CO1-CO4
Espaces libres (CO2-CO5)
Caractéristiques
Configuration de l’ERP ?
Risques courants CF 2h
8m ≤ d ≤ 4m
Vis-à-vis 1 façade PF 1h
CO9
Ets du bas à risques particuliers CF 2h
CO10 Désenfumable ?
Passerelle
Cheminement d’évacuation
P.Messiaen.09/08.v3 23
SSIAP 3. Fascicule 8
GH 34 – Ascenseurs prioritaires
§ 1 Les sapeurs-pompiers doivent accéder directement à chaque niveau de chaque
compartiment non atteint ou menacé par l’incendie au moyen d’au moins deux ascenseurs à
dispositif d’appel prioritaire conforme à la norme française .
§ 2 La distance à parcourir par les sapeurs-pompiers, depuis les voies définies à l’article GH. 6
ci-dessus pour atteindre les accès aux ascenseurs à dispositif d’appel prioritaire, ne doit pas
dépasser cinquante mètres.
P.Messiaen.09/08.v3 24
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3 25
SSIAP 3. Fascicule 8
L’IGH doit être séparé de toutes construction par un volume d’au moins
8m sur tous ses côtés :
Volume de protection de 8m sur
toutes les faces de l’IGH
3km maxi d’un CIP
Immeuble tiers
P.Messiaen.09/08.v3 26
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3 27
SSIAP 3. Fascicule 8
Volume de Volume de
protection ≥ 8m protection ≥ 8m
h ≤ 8m
P.Messiaen.09/08.v3 28
SSIAP 3. Fascicule 8
Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers soient situés
à moins de cinquante mètres d'une voie ouverte à la circulation répondant aux caractéristiques
définies à l'article 4 ci-après "voie engins".
4° Quatrième famille :
Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de vingt-huit mètres
et à cinquante mètres au plus au-dessus du niveau du sol utilement accessible aux engins des
services publics de secours et de lutte contre l'incendie.
Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers protégés
prévus aux articles 26 à 29 ci-après soient situés à moins de cinquante mètres d'une voie
ouverte à la circulation répondant aux caractéristiques définies à l'article 4 ci-après (voie-
engins).
P.Messiaen.09/08.v3 29
SSIAP 3. Fascicule 8
Les caractéristiques des voies engins et des voies échelles sont les
même que pour les ERP (cf pages 5 et 7 ci-dessus)
P.Messiaen.09/08.v3 30
SSIAP 3. Fascicule 8
Les mesures visant à prévenir la transmission du feu sont très peu contraignantes
pour les habitations des première et deuxième famille, lorsqu’elles sont individuelles
et isolées.
Des habitations jumelées aux immeubles de la 3ème et 4ème famille, les exigences
vont croissant. Ces exigences, qui concernent principalement les couvertures et
façades, sont définies aux articles 11 à 15 de l’arrêté du 31 janvier 1986, qui seront
traités dans le fascicule 9 – Construction
P.Messiaen.09/08.v3 31
SSIAP 3. Fascicule 8
doit être constitué par une paroi au moins coupe-feu de degré une heure sur 8 mètres de
hauteur.
4/ Les parois des parcs de stationnement couverts, sans préjudice de l’application des
prescriptions spécifiques concernant ces parcs, doivent être au moins coupe-feu de degré une
heure ; toutefois, les intercommunications sont autorisées si elles s’effectuent par des sas
munis de portes au moins pare-flammes de degré une demi-heure équipées de ferme portes et
s’ouvrant vers l’intérieur du sas.
Cloison CF 1h
Portes intercommunications :
PF ½ h + ferme porte
ERT
Tiers
Tiers
d ≥ 5m
CF ½ h
CF 1 h
sur 4 m
sur 8 m
Tiers ERT
ERT Tiers
Cloison CF 1h
P.Messiaen.09/08.v3 32
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 1
SSIAP3. Fascicule9
Pour rappel, les différentes notions de résistance au feu (SF, PF, CF) s’entendent
comme suit (cf fascicule 2) :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 2
SSIAP3. Fascicule9
niveau
intermédiaire RDC
40 m
20 m
Hall B
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 3
SSIAP3. Fascicule9
Réponse :
1. Quel est le rapport entre la surface de ce niveau et le niveau principal ?
Surface niveau intermédiaire = 20m x 40m = 800 m²
Surface totale RDC = 100m x 40m = 4000 m²
800 m² < 2000 m² (moins de 50% de la surface totale)
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 4
SSIAP3. Fascicule9
Etablissement
ERP Tiers
ème ème ème
ERP 2 ,3 ,4 ERP
catégories :
ERP - Structure : SF 1h ERP
h > 8m h > 8m
- Plancher : CF 1h
ERP ERP
h ≤ 28m
ère
1 catégorie : h ≤ 28m
ERP ERP
- Structure : SF 1h½
ERP - Plancher : CF 1h½ Tiers
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 5
SSIAP3. Fascicule9
plenum
Schéma type d’un plafond suspendu Exemple de plénum entre plancher et plafond :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 6
SSIAP3. Fascicule9
SF pilier même
degré que CF du
plancher supporté TIERS
Local dangereux
SF pilier même
E.R.P. degré que CF du
plancher supporté
SF pilier même
degré que CF du TIERS
plancher supporté
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 7
SSIAP3. Fascicule9
E.R.P.
E.R.P. h ≤ 8m
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 8
SSIAP3. Fascicule9
● Applications
Cas 1
Habitation
3ème famille
Elément porteurs ? Plancher séparatif ?
Plancher ?
h ≤ 8m
ERP 1ère catégorie
à risques courants
Parc stationnement ≤ 250
véhicules Plancher séparatif ?
Cas 2
Habitation
3ème famille
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 9
SSIAP3. Fascicule9
● Réponses :
Cas 1
Habitation
3ème famille CF 1h
SF 1h
Élément porteur
SF1h
Planchers séparatifs CF1h
h ≤ 8m
ERP 1ère catégorie CF 1h
SF 1h
à
risques courants
CF 1h
Parc de stationnement ≤ 250
véhicules
SF 1h
Cas 2
CF 1h30 Habitation
SF 1h30 ème CF 1h
3 famille SF 1h
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 10
SSIAP3. Fascicule9
2. Couvertures
CO16 Généralités
§1. Objet : Les dispositions de la présente section ont pour but de préserver la couverture d’un
ERP des effets venant d’un feu provenant d’un bâtiment tiers.
§2. En outre, lorsque les bâtiments tiers sont contigus, la couverture de la toiture de l’ERP doit
répondre également aux dispositions relatives à l’isolement art.CO7§2 et 3
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 11
SSIAP3. Fascicule9
T Ind
Classe de pénétration Indice de propagation
Temps de passage du feu au Vitesse de propagation du feu sur
travers de la couverture : la surface de la couverture :
Définition
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 12
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 13
SSIAP3. Fascicule9
Des dispositions doivent être prévues pour éviter la chute d’éléments verriers de couverture
sur le public, en cas d’incendie.
Ce but peut être atteint :
- soit par des vitrages en verre armé, verre trempé ou verre feuilleté conformes à la norme
française NF B 32-500 et posés dans les conditions prévues dans le D.T.U. n° 39.1/39.4 pour les
vitrages devant rester en place au début de l’incendie pendant l’évacuation du public ;
- soit en disposant sous les vitrages en verre mince un grillage métallique à mailles et trente
millimètres maximum
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 14
SSIAP3. Fascicule9
CO 19 - Généralités
§ 1. Objet :
Les dispositions de la présente section ont pour but d’empêcher la propagation du feu par les
façades.
§ 2. Les dispositions de la présente section sont également applicables aux couvertures qui
font avec la verticale un angle inférieur à 30° et qui forment façades sur plusieurs niveaux
accessibles au public.
§ 3. (Arrêté du 22 décembre 1981) L’instruction technique relative aux façades précise les
conditions d’application et définit des solutions ne nécessitant pas de vérifications
expérimentales ou par analogie.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 15
SSIAP3. Fascicule9
CO 20 - Revêtement de façade
§ 1. Les revêtements extérieurs de façade, les éléments d’occultation des baies, les
menuiseries, les éléments transparents des fenêtres ainsi que les garde-corps et leurs retours
doivent être en matériaux de catégorie M 3.
§ 2. Toutefois, lorsque la règle de l’article CO 21 (§ 3) (règle C + D) n’est pas appliquée à
l’ensemble d’une façade, les revêtements extérieurs de façade doivent être de catégorie M 2.
§ 3. Les garde-corps situés à 0,80 mètre au moins du plan des vitrages et leurs retours ne sont
pas soumis aux exigences de réaction au feu des paragraphes 1 et 2 ci-dessus.
Revêtements de façade :
Menuiseries
Revêtements extérieurs
Éléments transparents
des baies
Éléments en
matériaux M3
Garde-corps et leur
retours
Éléments en matériaux M2
Si d ≥ 0,80m :
aucune exigence de réaction
d au feu pour les gardes-corps
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 16
SSIAP3. Fascicule9
3.2 La règle du C + D
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 17
SSIAP3. Fascicule9
M0
h
d = 0,50 m
Panneau
de façade
Cas d’un type O comportant des locaux à sommeil au-dessus du 1er étage
Si plancher bas du dernier niveau > 8m, distribution en secteur ou
compartiments
La règle du C + D (CO21§3)
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 18
SSIAP3. Fascicule9
C+D M
≥1m si ≤ 80 MJ/m²
≥ 1,30 m > 80 MJ/m²
Le tableau page suivante reprend les principaux cas de figure pour le calcul
du C + D, selon le type de façade :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 19
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 20
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 21
SSIAP3. Fascicule9
Degré de stabilité au Parois entre locaux et Parois entre locaux accessibles au public.
feu exigé pour la dégagements accessibles Parois entre locaux accessibles au public
structure (CO12) au public et locaux non accessibles, classés à
risques courants.
Locaux non réservés Locaux réservés
au sommeil * au sommeil
Aucune exigence PF degré ¼ h PF degré ¼ h CF degré ¼ h
½h CF degré ½ h PF degré ½ h CF degré ½ h
1h CF degré 1 h PF degré ½ h CF degré 1 h
1h½ CF degré 1 h PF degré ½ h CF degré 1 h
* atténuation pour les parois d’ensemble de locaux contigus dont la surface ≤ 300m²
au même niveau
A = portes PF ½ h (+ FP
pour les escaliers)
B = parois PF ½ h
C = parois CF 1 h
Pour un bâtiment SF ½ h :
- le degré PF reste inchangé
- le degré CF est réduit à ½ h
Pour un bâtiment sans exigence de SF :
- le degré PF est ramené à ¼ h
- le degré CF est ramené à ¼ h
- les escaliers ne sont pas protégés
Aucune exigence PF si surface S ≤ 300 m²
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 22
SSIAP3. Fascicule9
2 baies accessibles
depuis un espace libre
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 23
SSIAP3. Fascicule9
Secteurs Compartiments
Mesure compensatoire : Mesure compensatoire à
Intérêt du choix autorisé - à l’absence de réalisation l’absence de parois
de voies échelles résistantes au feu au sein
classiques d’un ensemble de locaux
- à des difficultés pour des motifs fonctionnels
opérationnelles diverses
Desserte au moyen de
grandes échelles par espace libre Par voie échelles si h > 8m
Implantation À tous les niveaux au choix
Position À un même niveau Peut s’étendre sur 2 niveaux
Surface limitée
Nb par niveau ≥ 2 et autant qu’il y a ≥2
d’escaliers protégés
Distribution intérieure Cloisonnement traditionnel Libre
résistant au feu
Parois périmétriques CF 1h CF ½ h à CF 1h30 selon le
°SF du bâtiment
1 seul bloc-porte PF ½ h < 2 dispositifs de
Nb et dispositifs communication soit par :
d’intercommunication - blocs-portes PF de même
avec zone refuge degré x que la paroi de
traversée
voisine
- sas avec portes PF de
degré x/2
Surface ≤ 800 m² En fonction du type d’ERP
Circulations intérieures encloisonnées Matérialisées
- Si locaux à sommeil, SSI Selon dispositions
categ.A avec DAI sur tout particulières
Moyens de secours l’ERP
- Si ERP à risques
particuliers, sprinkleurs
partout
- Autres ERP : selon
dispositions particulières
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 24
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 25
SSIAP3. Fascicule9
Réponse :
Type Références Cloisonnement traditionnel Secteurs Compartiments
Autorisé uniquement dans les Dans une même zone, le cloisonnement
zones comportant des locaux traditionnel et le compartimentage ne peuvent
J10 à sommeil cohabiter.
J J12 Le compartimentage est autorisé uniquement
dans les zones ne comportant pas de locaux à
sommeil
SC ≤ 600 m²
Autorisé uniquement pour les Les salles d’audition, de conférences, de réunion
L L6 salles de cabaret, de ou à usage multiples peuvent opter pour des
projection et de spectacle secteurs ou des compartiments
SC ≤ 1200 m²
M M3 Autorisé X X
N N3 Autorisé Autorisés X
Autorisés si les
baies accessibles
depuis les
O O3 Autorisé espaces libres X
ouvrent sur une
circulation
horizontale
ouverte au public.
P P4 Autorisé X X
Autorisé si :
- SC ≤ 600 m². 1 compartiment par niveau si SN ≤
600 m²
R R6 Autorisé - Compartimentage non applicable aux bâtiments
ou parties de bâtiment contenant :
- des locaux réservés au sommeil
- des salles à vocation de recherche
- des locaux à risques particuliers
Autorisé si :
- SC ≤ 1200 m² avec 1 compartiment par niveau si
S S3 Autorisé SN ≤ 800 m²
- Les issues du compartiment sont à moins de
30m de l’axe des circulations
T T10 Autorisé X X
Tous les niveaux comportant Autorisés pour les espaces
des locaux à sommeil sont sans locaux à sommeil et
recoupés par une cloison avec locaux à sommeil
CF1h, EI ou REI 60, de disposant d’une surveillance
U U10 façade à façade de façon à X humaine permanente et
former deux zones protégées particulière.
de même capacité d’accueil SC ≤ 1000 m².
isolées entre elles. Pas de compartiment sur 2
niveaux.
Portes d’intercommunication
à fermeture automatique
asservie à la DAI.
W W3 Autorisé Autorisé Autorisés si SC ≤ 800 m².
X X4 Autorisé Autorisé Autorisés si SC ≤ 1600 m².
Autorisés si :
SC ≤ 1200 m².
Y Y3 Autorisé Autorisé Les issues ne sont pas
distantes de plus de 30m de
l’axe des circulations
1 seul compartiment admis si
SN ≤ 1200 m².
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 26
SSIAP3. Fascicule9
Combles inaccessibles
S cellule recoupée ≤ 300 m²
Elément M0 ou
parois PF ¼ h
Longueur maxi = 30 m
Plancher du niveau
°CF de plancher
à plancher
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 27
SSIAP3. Fascicule9
Les locaux sont classés selon les risques d’incendie qu’ils représentent.
On distingue :
o les locaux à risques courants et logements du personnel
o les locaux à risques particuliers, qui se décomposent en :
locaux à risques moyens
locaux à risques importants
Classement des locaux selon leurs risques CO27
- Locaux réceptacle - Locaux machinerie Tous les autres locaux, y compris les
vide-ordure (CO33) ascenseur (AS1) logements du personnel
- Locaux chaufferie - Local électrique
dont P > 70 kW (CH5) (EC11)
- Locaux groupe - Loges d’artistes,
électrogène (EL7) salles de répétition
- Cages de scènes et (L8)
dépôts de décors (L8) - Locaux de
- Réserve de magasin radiologie (U13)
(M47) - Local porte habits
- Archives (W4) (X10)
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 28
SSIAP3. Fascicule9
Suite à ce classement des locaux selon leurs risques incendie, des règles
d’isolement constructif sont définies selon que le local soit à risque courant,
moyen ou important.
L’isolement constructif CF 2h du local doit être isolé sur toutes ses faces et
pour toute traversée de mur des conduits et gaines venant à le traverser,
celui-ci s’intégrant dans la construction selon le schéma suivant :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 29
SSIAP3. Fascicule9
CF 1h
Cloisons
Pilier SF 2h
CF 2h
CF 1h
Plancher du
local CF 2h
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 30
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 31
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 32
SSIAP3. Fascicule9
* CF ½ h + FP
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 33
SSIAP3. Fascicule9
Les conduits et gaines, par leur traversée de mur, soulèvent des problèmes
variés (affaiblissement de la structure, protection de fluides, etc).
Pour comprendre les mesures de prévention, il y a lieu d’abord :
o de considérer le sens du feu
o de distinguer les propriétés au feu relatives à la traversée de parois de
celles relatives aux parois et/ou du conduit
6.1 Définitions
CO 30 §2 Extraits :
Conduit : volume fermé servant au passage d’un fluide déterminé.
Gaine : volume fermé généralement accessible et renfermant un ou plusieurs conduits.
Volet : dispositif actionné de sécurité consistant en un dispositif d’obturation destiné au
désenfumage dans un système de sécurité incendie. Il peut être ouvert ou fermé en position
d’attente en fonction de son application. Il doit être d’un type adapté à son emploi (volet pour
conduit collectif, volet pour conduit collecteur, volet de transfert).
Clapet : dispositif actionné de sécurité consistant en un dispositif d’obturation destiné au
compartimentage dans un système de sécurité incendie. Il est ouvert en position d’attente. Il
peut être du type télécommandé ou du type autocommandé en fonction de l’application.
Trappe : dispositif d’accès, fermé en position normale. Pour les essais de résistance au feu, les
trappes doivent satisfaire aux essais prévus pour les volets.
Trappe à ferme-porte : trappe équipée d’un dispositif destiné à la ramener à sa position de
fermeture dès qu’elle en a été éloignée pour le service.
Trappe à fermeture automatique : trappe équipée d’un dispositif qui peut la maintenir en
position d’ouverture et la libère au moment du sinistre dans les conditions prévues à l’article
CO 33 (§ 3). L’ensemble de la trappe est de ce mécanisme constitue un dispositif actionné de
sécurité et doit satisfaire aux mêmes exigences que celles prévues pour les portes à fermeture
automatique visées à l’article CO 47 (§ 1).
Coffrage : habillage utilisé pour dissimuler un ou plusieurs conduits, dont les parois ne
présentent pas de qualités de résistance au feu et qui ne relient pas plusieurs locaux ou
niveaux.
Coupe-feu de traversée d’une gaine ou d’un conduit : temps réel défini par les essais
réglementaires pendant lequel une gaine ou un conduit traversant la paroi coupe-feu séparant
deux locaux satisfait au critère coupe-feu exigé entre ces deux locaux, compte tenu de la
présence éventuelle d’un clapet au sein du conduit (l’essai de clapet étant effectué sous
pression de 500 pascals ou, pour les circuits d’extraction d’air, sous pression de service si
celle-ci est supérieure à 500 pascals au droit du clapet). Ce critère doit être respecté jusqu’à la
prochaine paroi coupe-feu franchie.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 34
SSIAP3. Fascicule9
Pare-flammes de traversée : il est déterminé par le même essai que celui du coupe-feu de
traversée en faisant abstraction de la température mesurée à l’extérieur du conduit situé dans
le local non sinistré.
Conduit
Gaine
Parois
Clapet
Parois
Volet
Trappe
Coffrage
Parois
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 35
SSIAP3. Fascicule9
Aucune exigence si le conduit est une colonne d’eau en charge ou tout autre
conduit dont le diamètre est ≤ 75 mm
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 36
SSIAP3. Fascicule9
Conduits M4
Conduit-clapet CFt 60 mn
Plancher séparatif CF 2h
Gaine incombustible
CFt = 60 mn
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 37
SSIAP3. Fascicule9
CO 33 - Vide-ordures et monte-charge
§ 1. Le conduit ou la gaine de vide-ordures doit répondre aux conditions suivantes :
- être en matériaux incombustibles ;
- avoir un degré coupe-feu de traversée de soixante minutes ;
- (Arrêté du 2 février 1993) avoir des trappes PF de degré une demi-heure sur les orifices de
service.
(Arrêté du 2 février 1993) Le local réceptacle vide-ordures doit avoir les caractéristiques du
local à risques importants défini à l’article CO 28.
§ 2. (Arrêté du 2 février 1993) Le monte-charge ou tout autre système de descente ou de
montée de matériels divers doit répondre aux conditions ci-dessous :
a) les parois du conduit ou de la gaine dans laquelle il est placé doivent être CF de degré une
heure mesuré sur chacune de leur face ;
b) (Arrêté du 2 février 1993) les trappes de service sont PF de degré une demi-heure, munies
d’un ferme-porte ou à fermeture automatique ; dans ce dernier cas, elles doivent être
conformes à la norme visant les portes à fermeture automatique définies à l’article CO 47 ;
c) (Arrêté du 2 février 1993) en outre, l’accès aux trappes de service se fait à travers un local
qui doit avoir les caractéristiques d’un local à risques moyens lorsque le bâtiment comporte
par destination des locaux réservés au sommeil.
Les systèmes non conformes aux dispositions ci-dessus peuvent être autorisés, après avis de
la commission de sécurité, s’ils présentent des garanties de sécurité équivalentes.
§ 3. (Arrêté du 2 février 1993) Lorsqu’il existe une fermeture automatique des trappes de
service :
a) Chaque trappe à fermeture automatique doit être commandée à partir d’une détection
automatique d’incendie, soit dans le cadre d’un système de sécurité incendie de catégorie A, si
ce système existe, soit par un détecteur autonome déclencheur (D.A.D.) certifié NF Matériel de
détection d’incendie. Les détecteurs mis en oeuvre doivent être soit d’un type sensible aux
fumées et gaz de combustion, soit d’un type sensible à une température atteignant 60°C au-
dessus de la trappe et au droit du plafond ou du plafond suspendu. Ces détecteurs doivent de
plus être admis à la marque NF Matériel de détection d’incendie et être estampillés comme tels,
ou faire l’objet d’une autre certification de qualité en vigueur dans un Etat de la Communauté
économique européenne. Cette certification devra alors présenter des garanties équivalentes à
celles de la marque NF Matériel de détection d’incendie, notamment en ce qui concerne
l’intervention d’une tierce partie indépendante et les performances prévues dans les normes
correspondantes ;
b) En outre, dans le cas prévu au paragraphe 2.c, la fermeture simultanée de l’ensemble des
trappes doit être assurée dès que l’un quelconque des détecteurs prévus à l’alinéa ci-dessus
est sensibilisé.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 38
SSIAP3. Fascicule9
CFt = 60 mn
Murs CF 2h
Local réceptacle
Local CF 1h
formant sas
CF ½ h + FP
Monte charge
Local à risques
moyens
7. Aménagements intérieurs
Voir fascicule 2, p.24 et suivantes
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 39
SSIAP3. Fascicule9
Dans un IGH, il est impossible d’évacuer la population importante qui s’y trouve dans
des délais raisonnables.
Dès lors le principe retenu par la législation est le maintien de la structure et de la vie
de l’immeuble dans ses parties non sinistrées, par des mesures visant à maintenir le
feu à l’intérieur d’un local pendant 2h minimum (temps jugé nécessaire pour
combattre l’incendie ou évacuer tout l’immeuble progressivement).
R122-10 Compartiments
Les compartiments prévus à l'article R. 122-9 ont la hauteur d'un niveau, une longueur
n'excédant pas 75 mètres et une surface au plus égale à 2500 mètres carrés.
Les compartiments peuvent comprendre deux niveaux si la surface totale n'excède pas 2500
mètres carrés ; ils peuvent comprendre trois niveaux pour une surface totale de 2500 mètres
carrés quand l'un d'eux est accessible aux engins des services publics de secours et de lutte
contre l'incendie.
Les parois de ces compartiments, y compris les dispositifs tels que sas ou portes permettant
l'accès aux escaliers, aux ascenseurs et monte-charge et entre compartiments, doivent être
coupe-feu de degré deux heures.
Les surfaces indiquées des compartiments doivent être mesurées hors oeuvre, à l'exception
des balcons dépassant le plan général des façades.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 40
SSIAP3. Fascicule9
1. Résistance de la structure
GH 9 - Stabilité au feu
La stabilité au feu des éléments de la structure de l'immeuble (poteaux,
poutres, planchers, etc.) doit être de degré deux heures au moins.
GH14
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 41
SSIAP3. Fascicule9
Les plafonds et faux plafonds doivent être conçus de manière à limiter les
risques d’incendie (GH21)
Les éléments constitutifs doivent être en matériaux M0 ou M1
Dans les dégagements et les cuisines, ces matériaux doivent être M0.
Les plénums des faux plafonds doivent être SF ¼ h dans les dégagements
communs.
Ils sont recoupés tous les 25 m par des éléments M0 CF ½ h et ne doivent
pas contenir de matériaux M3 ou M4.
Si le plénum > 0,20 m, il doit pouvoir être visitable ou examiné dans toutes ses
parties.
2. Couvertures
GH 14 - Couvertures
§ 1 L'utilisation comme matériaux superficiels de couverture d'éléments légers combustibles
susceptibles de s'arracher enflammés en cas d'incendie est interdite.
§ 2 Les immeubles doivent être protégés contre les effets de la foudre
3. Façades
GH 12 - Comportement au feu des façades
§ 1 Les matériaux constitutifs des parements extérieurs des façades, y compris les volets,
jalousies, etc., doivent être de catégorie M 0, à l'exception des stores qui peuvent être de la
catégorie M 1 et des menuiseries qui peuvent être des catégories M 1 ou M 2, ou, quand il
s'agit de menuiserie en bois, catégorie M 3.
§ 2 Le potentiel calorifique des façades, menuiseries exclues, doit être inférieur à 25 MJ (soit
1,5 kg de bois) par mètre carré.
§ 3 Les panneaux des façades vitrées doivent en outre satisfaire à la règle suivante : C + D >
1,20 mètre,
- C étant la caractéristique de classe des panneaux définis par l'essai des façades vitrées
faisant l'objet de l'arrêté du 10 septembre 1970 ;
- D représentant la distance horizontale entre le plan des vitres et le nu de la plus grande saillie
coupe-feu de degré une heure au moins qui sépare les panneaux situés de part et d'autre du
plancher.
(Arrêté du 22 octobre 1982) L'instruction technique relative aux façades précise les conditions
d'application et définit des solutions ne nécessitant pas de vérification expérimentale ou par
analogie
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 42
SSIAP3. Fascicule9
§ 4 La conformité aux dispositions des trois paragraphes ci-dessus doit être certifiée par un
visa du centre scientifique et technique du bâtiment, délivré éventuellement à la suite d'un
essai.
Le potentiel calorifique des façades doit être < 25 MJ/m² (soit 1,5 kg de
bois)
En règle générale, les façades des IGH sont constituées par des panneaux
vitrés qui doivent satisfaire à la règle du C + D (voir ci-dessus, p.15), à
savoir :
C + D > 1,20 m
Dans le cas d’un bâtiment contigu plus bas que l’IGH, les façades
doivent être PF 1h sur 8 m au-dessus du bâtiment le plus bas.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 43
SSIAP3. Fascicule9
Principales mesures :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 44
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 45
SSIAP3. Fascicule9
5. Conduits et gaines
Le règlement de sécurité fait la différence entre gaines recoupées et
gaines non recoupées :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 46
SSIAP3. Fascicule9
Les gaines recoupées (électricité, évacuation d’eau, etc) doivent être CF 2h.
Dans le passage d’un compartiment à l’autre, ce degré CF 2h en traversée est
établi par un clapet coupe feu (CCF)
Les cages d’ascenseurs doivent être CF 2h sur toutes leur faces, et être
suffisamment épaisse de sorte que la température de la face intérieure ne
dépasse pas 70°C (les structure métallique ne se déforment pas et le public
traversant la zone est en sécurité)
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 47
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 48
SSIAP3. Fascicule9
R111-11 CCH
La construction doit être telle qu'elle résiste dans son ensemble et dans chacun de ses
éléments à l'effet combiné de son propre poids, des charges climatiques extrêmes et des
surcharges correspondant à son usage normal.
Les surfaces vitrées doivent être réalisées avec des verres de qualité telle ou protégées de
telle manière qu'elles résistent aux chocs auxquels elles sont normalement exposées et qu'en
cas de bris elles ne puissent provoquer des lésions corporelles graves aux personnes qui
utilisent les logements et leur accès dans des conditions normales.
Un arrêté du ministre de l'intérieur, du ministre chargé de la construction et de l'habitation et
du ministre chargé de l'industrie précise les modalités d'application des dispositions du
précédent alinéa
1. Résistance de la structure
Section 1 - Art. 5 : éléments porteurs verticaux
Les éléments porteurs verticaux des habitations doivent présenter les degrés de stabilité au
feu ci-après:
Habitations de la première famille: un quart d'heure;
Habitations de la deuxième famille: une demi-heure;
Habitations de la troisième famille: une heure;
Habitations de la quatrième famille: une heure et demie.
Les éléments porteurs verticaux situés en façade ou en pignon des bâtiments doivent
présenter ces degrés de stabilité uniquement vis-à-vis d'un feu se développant depuis
l'intérieur du bâtiment dans les conditions d'un essai prévu par les arrêtés pris en application
de l'article R. 122-5 du code de la construction et de l'habitation.
Les dispositions de cet article ne s'appliquent pas aux éléments de charpente des toitures
Eléments de structure 1ère famille 2ème famille 3ème famille 4ème famille
Murs porteurs verticaux SF ¼ h SF ½ h SF 1h SF 1h30
Planchers CF ¼ h CF ½ h CF 1h CF 1h30
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 49
SSIAP3. Fascicule9
(1)
CF structure
Aucune exigence CF
(2)
2. Façades
Section 4 - Façades
Art. 11.
Les dispositions de la présente section ont pour objet de limiter la propagation du feu par les
façades.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 50
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 51
SSIAP3. Fascicule9
•
P distance minimale comprise entre les plans de vitrages
des immeubles en vis-à-vis, ou entre le plan des vitrages
d’un immeuble et la limite de propriété
• H est la hauteur la plus élevée de ces 2 immeubles
Dans le cas contraire, les éléments peuvent être classés M3
Les éléments peuvent être réalisés en bois pour les immeubles
3ème famille B et 4ème famille
o Les revêtements extérieurs des façades du RDC doivent dans tous
les cas être classé M2 au moins.
C+D M
ème
3 famille A ≥ 0,60 m ≤ 25 MJ / m²
≥ 0,80 m si 25 MJ / m² < M ≤ 80MJ / m²
≥ 1,10 m > 80 MJ / m²
ème
3 famille B ≥ 0,80 m ≤ 25 MJ / m²
et ≥ 1 m si 25 MJ / m² < M ≤ 80MJ / m²
4ème famille ≥ 1,30 m > 80 MJ / m²
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 52
SSIAP3. Fascicule9
Parc de
Caves escalier A stationnement
A
sas
interdit
d ≤ 20 m
B
Portes PF ½ h
Caves escalier B
Aération interdite
Isolement des celliers et caves
ème ème
Immeubles 3 et 4 famille
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 53
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 54
SSIAP3. Fascicule9
Ces dispositions sont complétées par l’art. R235-4-14 qui précise que les bâtiments
dont le plancher bas du dernier niveau est > 8m doivent présenter un degré de
stabilité au feu de 1h avec des planchers CF de même degré :
SF 1h CF 1h
TIERS E.R.T.
CF ½ h
Vide sanitaire
Dans le cas d’une contiguïté avec un tiers, les structures peuvent être
très proches, mais doivent rester indépendantes.
L’article R235-4-18 précise que selon le cas, une dispense peut être accordée
pour le bâtiment dont h > 8m, ou pour des structures légères ou en cas de DAI
et/ou d’IFEA de type sprinkleur (Circulaire DRT n° 95-07 du 14 avril 1995 ).
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 55
SSIAP3. Fascicule9
2. Couvertures
Les combles inaccessibles doivent être recoupés par des matériaux de catégorie
M0 ou parois PF ¼ h.
Les vides doivent répondre à deux critères :
- une surface S ≤ 300 m²
- la plus grande dimension ≤ 30 m
Aucune exigence si :
- vides protégés par une IFEA à eau
- vides situés à l’intérieur d’un même
compartiment
(art.7 arrêté du 05 août 1992 modifié)
Les cloisons amovibles doivent être en matériaux M3, sauf si elles jouent
le rôle de cloisons fixes.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 56
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 57
SSIAP3. Fascicule9
6. Conduits et gaines
En traversée de parois d’isolement entre compartiments ou entre niveaux, les
conduits de diamètre > 125 mm doivent être :
o soit PFt r 30mn avec trappes PF ½h
o soit PFtr 30mn et incombustibles avec trappes PF ½h
o soit munis d’un dispositif CCF ¼h
Entre locaux à risques particuliers, les conduits de diamètre 12mm doivent respecter
les dispositions d’isolement entre compartiments (premier point ci-dessus), à
l’exception :
o des locaux à VMC inversée
o des locaux de conditionnement d’air
o des cuisines dont la puissance des appareils > 20 kW
Tous les 2 niveaux, les gaines verticales doivent être recoupées par un matériau
incombustible.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09 58