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063
2018
Norme Marocaine
ICS : 93.080.20
ne
Assises de chaussées
Exécution des corps de chaussées
ai
Constituants
oc
Composition des mélanges et formulation
Exécution et contrôle
ar
m
e
rm
no
B.O N°
Correspondance
oj
Droits d'auteur
Droit de reproduction réservés sauf prescription différente aucune partie de cette publication ne peut
être reproduite ni utilisée sous quelque forme que ce soit et par aucun procédé électronique ou
mécanique y compris la photocopie et les microfilms sans accord formel. Ce document est à usage
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quelque forme que ce soit, même partielle, sont strictement interdites.
Avant-Propos National
L’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) est l’Organisme National de Normalisation. Il a été créé
par la Loi N° 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation sous forme d’un
Etablissement Public sous tutelle du Ministère chargé de l’Industrie et du Commerce.
ne
Les normes marocaines sont élaborées et homologuées conformément aux dispositions de la Loi
N° 12- 06 susmentionnée.
ai
La présente norme marocaine NM 13.1.063 a été élaborée et adoptée par la Commission de
oc
Normalisation des chaussées et liants hydrocarbonés (99).
ar
m
e
rm
no
de
et
oj
Pr
—3— PNM 13.1.063 : 2018
Sommaire
Page
ne
Avant-propos ....................................................................................................................................................... 4
ai
2 Références normatives ..................................................................................................................... 4
oc
3 Terminologie ...................................................................................................................................... 7
4 Constituants ....................................................................................................................................... 7
4.1 Granulats et autres matériaux granulaires ........................................................................................... 7
ar
4.2 Liants hydrocarbonés .......................................................................................................................... 8
4.3 Liants hydrauliques et pouzzolaniques, activants de prise .................................................................. 8
4.4 Eau .................................................................................................................................................... 10
4.5
4.6
m
Adjuvants ........................................................................................................................................... 10
Produits de cure ................................................................................................................................. 10
e
5 Composition des mélanges et formulation ................................................................................... 11
5.1 Étude de formulation .......................................................................................................................... 11
rm
5.2 Définition des dosages des matériaux traités aux liants hydrauliques et non traités ......................... 11
7 Contrôles .......................................................................................................................................... 30
7.1 Contrôles des constituants ................................................................................................................ 30
7.2 Contrôle de fabrication ....................................................................................................................... 32
7.3 Contrôle de la mise en œuvre ........................................................................................................... 36
et
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 47
—4—
PNM 13.1.063 : 2018
Avant-propos
1 Domaine d’application
ne
Le présent document s'applique quelle que soit la taille du chantier [1] à la réalisation :
— d'assises de chaussées non traitées ou traitées aux liants hydrauliques ;
ai
— d'accotements lorsqu'ils sont considérés comme des assises [2] ;
— de couche de forme ou de forme/fondation si et seulement si leurs caractéristiques physiques et mécaniques
oc
sont prises en compte dans le dimensionnement de la structure de chaussée (Guide de dimensionnement
SETRA-LCPC 1994 et Catalogue des structures des chaussées neuves SETRA 1998).
Le présent document s'applique aux assises non traitées ou traitées en centrale ou en place en :
ar
• graves, sables et autres matériaux traités aux liants hydrauliques ;
• grave non traité ;
•
•
béton compacté et grave traitée hautes performance ;
matériaux divers traités en place ;
m
e
• anciennes chaussées reconditionnée ;
• matériaux autocompactant ;
rm
Note [2] Si les accotements ne doivent pas être exécutés comme des couches de chaussées, ils sont réalisés dans les
conditions du fascicule 2 du cahier des clauses techniques générales : Terrassements généraux.
oj
2 Références normatives
Pr
Le présent document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications.
Ces références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces
publications ne s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les
références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
NF P 11-300, Exécution des terrassements — Classification des matériaux utilisables dans la construction
des remblais et des couches de forme d'infrastructure routière.
NF P 94-049 –1, Sols : Reconnaissance et essais — Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux
— Partie 1 : Méthode de la dessiccation au four à micro-ondes.
NF P 94-050, Sols : Reconnaissance et essais — Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux —
Méthode par étuvage.
NF P 94-056, Sols : Reconnaissance et essais — Analyse granulométrique — Méthode par tamisage à sec
après lavage.
NF P 94-068, Sols : Reconnaissance et essais — Mesure de la capacité d'absorption de bleu de méthylène d'un
ne
sol ou d'un matériau rocheux-Détermination de la valeur de bleu de méthylène d'un sol ou d'un matériaux rocheux
par l'essai à la tache.
ai
NF P 94-078, Sols : Reconnaissance et essais — Indice CBR après immersion — Indice CBR immédiat —
Indice Portant Immédiat — Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR.
oc
NF P 94-093, Sols : Reconnaissance et essai de compactage Proctor — Détermination des références
de compactage d'un matériau — Essai Proctor modifié — Essai Proctor normal.
NF P 94-100, Sols : Reconnaissance et essais — Matériaux traités à la chaux et/ou aux liants hydrauliques —
ar
Essai d'évaluation de l'aptitude d'un sol au traitement.
NF P 94-114-2, Sols : Reconnaissance et essais — Portance des plates-formes — Partie 2 : Module sous
chargement dynamique.
m
NF P 94-117, Sols : Reconnaissance et essai — Essai in situ — Essai statique de chargement à la plaque.
e
NF P 94-118, Chaussée — Terrassements — Exécution des terrassements — Caractérisation des sols en place
rm
— Essai à la dynaplaque.
NF P 98-105, Assises de chaussées — Fabrication en continu des mélanges — Contrôle de fabrication des graves
de
et sables traités aux liants hydrauliques ou non traités en centrale de malaxage continu.
NF P 98-114-1, Méthodologie d'étude des matériaux traités aux liants hydrauliques — Partie 1 : Graves traitées
et
NF P 98-114-2, Méthodologie d'étude des matériaux traités aux liants hydrauliques — Partie 2 : Sables traités aux
oj
liants hydrauliques.
Pr
NF P 98-114-3, Méthodologie d'étude des matériaux traités aux liants hydrauliques — Partie 3 : Sols traités aux
liants hydrauliques.
NF P 98-128, Assises de chaussées — Bétons compactés routiers et graves traitées aux liants hydrauliques
et pouzzolaniques à hautes performances — Définition — Composition — Classification.
NF P 98-218-1, Essais relatifs aux chaussées — Essais liés à l'uni — Partie 1 : Mesure avec la règle fixe de
trois mètres.
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—6—
NF P 98-218-2, Essais relatifs aux chaussées — Essais liés à l'uni — Partie 2 : Mesure avec la règle roulante
de trois mètres.
NF P 98-730, Matériels de construction et d'entretien des routes — Centrale de fabrication du béton de ciment —
Définition des types de centrales et essais pour la vérification des réglages.
ne
NF P 98-737, Matériels de construction et d'entretien des routes — Matériels de compactage — Évaluation.
ai
NF P 98-761, Matériels de construction et d'entretien des routes — Compacteurs — Évaluation du moment
d'excentrique.
oc
NF P 98-768, Chaussées — Terrassements — Qualification du matériel routier — Terminologie des matériels
de compactage.
NF P 98-701, Matériels pour la construction des routes — Centrales de traitement de matériaux — Terminologie
ar
et performances.
NF P 98-732-1, Matériels de construction et d'entretien des routes — Fabrication des mélanges — Partie 1 :
m
Centrale de malaxage pour matériaux traités aux liants hydrauliques ou non traités.
NF EN 197-1, Ciment — Partie 1 : Composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants.
e
NF EN 197-4, Ciment — Partie 4 : Composition, spécifications et critères de conformité des ciments de hauts
rm
NF EN 934-2/A2, Adjuvants pour béton, mortier et coulis — Partie 2 : Adjuvants pour bétons — Définitions,
de
NF EN 13242+A1, Granulats pour matériaux traités aux liants hydrauliques et matériaux non traités utilisés pour
et
NF EN 13286-2, Mélanges traités aux liants hydrauliques et non traités — Partie 2 : Méthode d'essai pour
Pr
NF EN 13286-45, Mélanges traités aux liants hydrauliques et non traités — Partie 45 : Méthode d'essai pour
la détermination du délai de maniabilité des mélanges traités aux liants hydrauliques.
NF EN 13286-47, Mélanges traités aux liants hydrauliques et non traités — Partie 47 : Méthodes d'essai pour
la détermination de l'indice portant Californien (CBR), de l'indice de portance immédiate (IPI) et du gonflement.
NF EN 13286-49, Mélanges traités aux liants hydrauliques et non traités — Partie 49 : Essai de gonflement
accéléré pour les sols traités à la chaux et / ou au liant hydraulique.
NF EN 13808, Bitumes et liants bitumineux — Cadre de spécification pour les émulsions cationiques de liants
bitumineux.
—7— PNM 13.1.063 : 2018
NF EN 13924, Bitumes et liants bitumineux — Spécifications des bitumes routiers de grade dur.
NF EN 14023, Bitumes et liants bitumineux — Cadre de spécifications des bitumes modifiés par des polymères.
NF EN 14227-1, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 1: Mélanges granulaires
traités au ciment.
NF EN 14227-2, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 2 : Mélanges traités au laitier.
NF EN 14227-3, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 3 : Mélanges traités à la
ne
cendre volante.
NF EN 14227-4, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 4 : Cendres volantes pour
ai
mélanges traités aux liants hydrauliques.
NF EN 14227-5, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 5 : Mélanges traités au liant
oc
hydraulique routier.
NF EN 14227-10, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 10 : Sols traités au ciment.
ar
NF EN 14227-11, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 11 : Sols traités à la chaux.
NF EN 14227-12, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 12 : Sols traités au laitier.
m
NF EN 14227-13, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 13 : Sols traités au liant
hydraulique routier.
e
NF EN 14227-14, Mélanges traités aux liants hydrauliques — Spécifications — Partie 14 : Sols traités à la
rm
cendre volante.
3 Terminologie
de
La terminologie relative aux différentes couches de chaussées est définie dans la norme NF P 98-080.
et
4 Constituants
ne
Ce sont :
• les bitumes fluxés,
• les émulsions de bitume.
ai
4.2.1 Définitions — Caractéristiques
oc
Les liants normalisés sont conformes aux normes NF EN 13808 et XP T 65 003.
ar
4.2.2 Transport — Stockage
Les liants hydrocarbonés sont transportés et stockés dans des cuves propres [1].
m
Le stockage prolongé des liants anhydres [2] tels que les bitumes fluxés est effectué dans des cuves munies d'un
réchauffage permettant de maintenir ou de rétablir la température du liant.
Les caractéristiques du matériel de stockage et la conduite de l'opération de chauffe sont telles qu'aucune
e
altération des caractéristiques du liant ne puisse se produire.
rm
En cas de stockage prolongé, les essais de détermination doivent être faits avant utilisation.
Note [1] Dans le cas des émulsions, il faut s'assurer avant le transvasement que le récipient de stockage n'a pas contenu
préalablement un produit susceptible de provoquer la rupture de l'émulsion à transvaser.
no
Note [2] Il est recommandé de stocker les liants anhydres dans des conditions de température telles que le départ
du solvant soit rendu impossible, c'est-à-dire à une température maximale de 80 °C.
Lorsque le délai de maniabilité nécessaire à la bonne exécution du chantier ne peut être obtenu, l'utilisation d'un
retardateur de prise peut être envisagée (voir 5.2.1.1).
oj
ne
4.3.1.5 Les activants de prise des laitiers
ai
— chaux aérienne calcique de type CL 80 selon la norme NF EN 459-1 ;
Avec pour la chaux vive :
oc
— réactivité, mesurée selon la norme NF EN 459-2 : t60 < 25 min ;
— classe granulométrique 1 suivant la norme NF EN 14227-11.
ar
4.3.1.5.2 Autres activants
Ils sont choisis par référence à la norme NF P 98-107.
m
L'utilisation de tels produits nécessite des études préalables.
Ils sont conformes à une fiche de caractérisation et d'utilisation.
e
4.3.1.6 Cendres volantes siliceuses (silico-alumineuses)
rm
Note [1] Les pouzzolanes naturelles proviennent de scories volcaniques ayant la propriété, après concassage, de faire
prise en présence d'eau après addition d'une certaine quantité de chaux calcique (vive ou éteinte). C'est le mélange
pouzzolane-chaux qui est un liant hydraulique. Les proportions respectives de pouzzolane et de chaux sont déterminées
par l'étude de formulation.
et
ne
4.4 Eau
Elle est choisie par référence à la norme NF P 98-100.
ai
Il faut éviter toute pollution lors du transport de l'eau vers le chantier et son stockage [1].
Note [1] Lorsque l'alimentation est faite à partir d'un réseau, il est recommandé pour un grand chantier de disposer d'une
oc
citerne ou d'un bassin tampon propre au chantier.
ar
4.5 Adjuvants
4.5.1 Retardateurs de prise
L'incorporation d'un retardateur de prise à l'eau de malaxage est nécessaire si le délai de maniabilité souhaité
e
n'est pas atteint.
On peut utiliser :
rm
• des retardateurs de prise conforme à la norme NF EN 934-2/A2, ayant la marque NF ou équivalent ou faisant
l'objet d'un agrément technique équivalent,
• des retardateurs de prise spécialement mis au point pour les techniques d'assises de chaussées traitées aux
no
liants hydrauliques. Ces produits font l'objet d'une fiche technique de caractérisation et d'utilisation.
Ces produits ont la marque NF ou équivalent ou font l'objet d'un agrément technique équivalent.
4.5.3 Stockage
Les adjuvants liquides sont stockés en cuves ; les solutions sont brassées en permanence.
et
ne
— graves et sables traités : NF EN 14227-1, NF EN 14227-2, NF EN 14227-3, NF EN 14227-5 ;
— sols traités : NF EN 14227-10, NF EN 14227-12, NF EN 14227-13, NF EN 14227-14 ;
— bétons compactés et graves traitées hautes performances : NF P 98-128.
ai
Note Dans le cas de traitement de sol ou de retraitement d'ancienne chaussée, une étude de formulation est nécessaire
par famille de matériau considéré homogène.
oc
5.1.2 Contenu de l'étude
ar
L'étude se fait selon la méthodologie en vigueur, en conformité avec les normes :
— NF P 98-114-1 pour les graves traitées aux liants hydrauliques ;
m
— NF P 98-114-2 pour les sables traités aux liants hydrauliques ;
— NF P 98-114-3 pour les sols traités aux liants hydrauliques ;
— et NF P 98-125 pour les graves non traitées.
e
Pour le retraitement en place des chaussées, l'étude est décrite en 5.2.2. Les modalités de réalisation des essais
rm
Pour les autres chantiers, il faut généralement utiliser une technique et des matériaux bien connus. Ces petits
chantiers ne justifient pas, sauf à titre expérimental et de recherche ou de grand intérêt économique comme le
retraitement des chaussées et l'utilisation de sols, de réaliser des études préalables importantes.
de
5.2 Définition des dosages des matériaux traités aux liants hydrauliques et non traités
La formule de base d'un matériau d'assise est celle établie avec les proportions moyennes du mélange à réaliser
sur le chantier, à la teneur en eau et à la densité visée sur le chantier.
et
Tous les dosages sont exprimés par rapport à la masse totale des constituants secs (y compris les liants [1]).
Note [1] À titre d'exemple, le calcul des constituants d'une grave-ciment dosée à 4 % de ciment et 6 % d'eau est effectué
oj
Si les granulats sont constitués de 45 % de matériaux 6/20 à 1,5 % d'eau et de 55 % de matériaux 0/6 à 4 % d'eau,
cela signifie que les granulats avant mélange comportent :
(905 × 0,45 × 1,5)/100 = 6 kg d'eau
(905 × 0,55 × 4,0)/100 = 20 kg d'eau soit un total de 26 kg d’eau
et qu'il faut rajouter : 57 – 26 = 31 l d'eau, soit 3,4 % de la masse totale des constituants secs,
et que pour une tonne de grave-ciment les masses de granulats humides sont les suivantes :
(905 × 0,45 × 101,5)/100 = 413 kg de 6/20
ne
(905 × 0,55 × 104)/100 = 518 kg de 0/6
ai
5.2.1 Délai de maniabilité
Le délai de maniabilité [1] (NF EN 13286-45) nécessaire est défini en fonction des conditions réelles du chantier
oc
(climatiques, éloignement de la centrale), du liant et des conditions météorologiques prévisibles.
Le dosage en retardateur est précisé journellement en fonction de ces délais et des conditions météorologiques
prévues.
ar
Note [1] Les exemples suivants de délai de maniabilité nécessaire peuvent être cités (voir Tableau 1) :
Travaux
m
Tableau 1 — Délais de maniabilité
— en pleine largeur 6
no
il est destiné.
L’exécution des travaux de retraitement en place aux liants hydrauliques intègre différentes opérations faisant
Pr
Une étude préalable de formulation, de conception et de dimensionnement doit être impérativement effectuée
avant de retenir la technique de retraitement en place. Cette étude préalable peut être une étude réduite qui
comprend au moins :
— une étude de diagnostic d'état de la chaussée existante [2] ;
— la caractérisation des matériaux en place ;
— la faisabilité de la technique ;
— l'estimation des performances mécaniques par référence à des études antérieures.
ne
ou une étude complète qui comprend :
— l'étude réduite ;
— une étude de formulation en laboratoire en vue de déterminer les caractéristiques mécaniques du matériau
ai
élaboré.
Note [1] Cette première phase qui n’est pas spécifique au retraitement en place, vise à déterminer l’homogénéité des
oc
zones à traiter et les causes probables des dégradations constatées, facteurs à intégrer dans la définition du projet.
ar
• de relevés visuels ;
• de mesures de déflexions ;
• de sondages.
m
Les sondages sont indispensables pour confirmer la faisabilité de la technique et résoudre le problème structurel
posé par la réhabilitation de la chaussée tel qu'il s'est révélé lors de l'étude de diagnostic préalable.
e
Les sondages sont réalisés préférentiellement sous forme de tranchées allant de la rive vers l'axe de la demi
rm
chaussée. Le nombre minimum de sondages recommandé est de 1 par 500 mètres de chaussée à retraiter,
davantage (par exemple 1 par 200 m), si la structure est hétérogène. Les sondages, réalisés à la pelle mécanique
ou à l'aide d'une fraiseuse, (pour les matériaux liés), permettent :
• de visualiser la nature et l'épaisseur des différentes couches de matériaux rencontrées et d'identifier le sol
no
support, notamment de vérifier l'absence ou non de matériau de D trop élevé (par exemple pavés
ou hérissons),
• de prélever des matériaux par couche ou globalement en vue d'analyse. Le prélèvement après fraisage permet
de mieux apprécier la granularité du matériau au sortir de la machine de retraitement.
de
Remarque Une auscultation en continu à l’aide d’un matériel radar permet de réduire le nombre de sondages, de vérifier
l’homogénéité des matériaux et de détecter des réseaux enterrés non répertoriés au préalable.
oj
caractéristiques suivantes :
• teneur en eau,
• granulométrie avec détermination de la dimension maximale (D),
• propreté par l’essai de Valeur au Bleu de Méthylène (VBS) selon la norme (NF P 94-068).
Toute autre caractéristique, (% de matières organiques, sulfates, sulfures, nitrates, ...) peut être déterminée en
fonction des matériaux rencontrés et, en cas d’incertitude sur la compatibilité granulat/liant, un test peut être
réalisé suivant la norme NF P 94-100.
PNM 13.1.063 : 2018 — 14 —
ne
Après traitement par la machine de malaxage ou de fraisage, les matériaux sont généralement assimilables
à des graves.
Les courbes de référence à retenir (après éventuel ajout d'un correcteur granulaire) sont les suivantes
ai
• dans le cas de granulats de D supérieur à 20 mm les fuseaux de spécifications de la norme NF EN 13285 ;
• dans le cas de granulats de D inférieur ou égal à 20 mm les fuseaux de spécifications pour les graves traitées
spécifiées dans les avant-propos nationaux des normes NF P 98-128 et NF EN 14227- 1, 2, 3 et 5 ;
oc
• la valeur au bleu VBS (NF P 94-068) doit être ≤ 0,8, (si VBS > 0,8 une étude de formulation spécifique doit
être entreprise).
ar
5.2.2.3 Étude de formulation
Les précautions à prendre pour l'établissement de la formulation concernent la représentativité des matériaux
m
utilisés pour l'étude. Le chantier doit être découpé en zones homogènes en nature et en épaisseur des matériaux
à recycler; un prélèvement représentatif de chaque section doit être effectué .
L’étude de formulation est systématiquement effectuée dans le cas des trafics supérieurs à T3.
e
Elle est faite selon la norme NF P 98-114-1, 2 ou 3 selon que l'échantillon est assimilable respectivement à une
rm
études antérieures.
Dans le cas de matériaux avec VBS >0,8, les coefficients de correspondance entre les valeurs mesurées à un
certain age et les caractéristiques à un an dépendent des liants utilisés et des matériaux rencontrés dans les
chaussées. Il est donc imprudent d'utiliser ceux précisés dans les normes NF P 98-114-1 et 2 : il faut se référer
de
à la fiche technique produit ou aux résultats obtenus avec le même liant pour des études antérieures avec des
matériaux comparables.
5.2.3.1 Définition :
Mélange de granulats, éventuellement prétraités à la chaux, de ciment ou de liant hydraulique routier ou d'un autre
oj
liant hydraulique, d’eau, d'additifs et d'adjuvants, ayant une fluidité suffisante pour permettre une mise en œuvre
sans compactage. Ils sont classés à long terme selon leurs performances mécaniques (Rt, E), comme les autres
Pr
— la résistance à la compression simple à 7 jours, 28 jours et long terme (échéance fonction du type de liant) ;
— le délai de restitution à la circulation piétonne et à la circulation des véhicules ;
— la résistance à la traction et le module d'élasticité à long terme (360 jours).
5.2.3.3 Fabrication
Ces produits sont fabriqués en centrale pour béton prêt à l'emploi (BPE), en centrale de malaxage
continue équipée d'un tapis extracteur (fabrication à sec puis humidification en toupie ou sur chantier) ou dans un
matériel spécifique.
ne
5.2.3.4 Transport
Le transport se fait en bétonnière portée (camion malaxeur) pour les matériaux prêts à l'emploi.
ai
5.2.3.5 Mise en œuvre
oc
Précautions spécifiques : la fluidité du béton autocompactant peut conduire à des problèmes à la mise en œuvre ;
pour des pentes importantes de la chaussées; elle doit donc être adaptée au projet.
ar
6 Exécution des travaux
systématiquement toute trace d'orniérage ou de flaches pouvant constituer des pièges à eau.
Des dispositions doivent êtres prises pour limiter la pollution de l'environnement, telle que l'arrosage en période
sèche pour éviter la poussière.
no
Si le support n'est pas en mesure de résister à la circulation des engins, il faut réaliser une piste de chantier ou
approvisionner les matériaux à l'avancement [3] dans la mesure où la qualité des matériaux mis en œuvre le
permet. Toutes dispositions doivent alors être prises pour qu'aucun véhicule ne circule sur le support.
Note [1] Il peut être nécessaire de construire des ouvrages provisoires pour assurer l'écoulement des eaux, qui pourront
de
Note [2] Les dégradations subies par le support pendant la durée des travaux peuvent avoir des incidences graves sur
la tenue ultérieure de l'assise parce que la portance du support a été fortement diminuée, ou parce que le réglage, rendu
difficile, de cette assise à réaliser risque de conduire à des sous-épaisseurs. De même, la présence de pollutions entre le
et
support et l'assise risque d'altérer cette dernière ou de perturber le fonctionnement ultérieur de la chaussée.
Note [3] L'approvisionnement à l'avancement consiste à faire circuler les engins sur l'assise en cours de réalisation.
Si la qualité du support le permet, la circulation des véhicules à vide peut être autorisée.
oj
Pr
d'apport non traités, son balayage mécanique élimine les matériaux non cohérents.
ne
Note [1] À défaut d'indication dans le projet pour la portance, il est généralement admis que la portance minimale
du support pour réaliser une assise sur une couche de forme non traitée est la suivante :
ai
• le module à l'essai de plaque est supérieur à 50 MPa (NF P 94-117-1) ;
• la déflexion mesurée à l'essieu de 13 t est inférieure à 200 centièmes de millimètre (NF P 98-200).
oc
Lorsque les mesures de portance ne sont pas réalisables (épaulement étroit), le contrôle porte sur les moyens
mis en œuvre pour la réalisation du support.
ar
6.2.3 Piquetage
Dans la plupart des cas, il est effectué un piquetage général [1].
•
m
Il n'est pas exécuté de piquetage général si le corps de chaussée est exécuté par référence :
à des ouvrages longitudinaux (bordures, caniveaux, etc.) existants, ou construits préalablement, en bordure
de l'assise à réaliser,
e
• au support existant. Dans ce cas, un piquetage de repérage sera réalisé pour vérifier que l'assise est bien
rm
En l'absence de référence fixe continue, un piquetage de rive est réalisé pour indiquer l'épaisseur à mettre
en œuvre.
Note [1] Le piquetage général consiste à reporter sur le terrain la position des ouvrages définie par le plan général
d'implantation, au moyen de piquets numérotés.
de
Les caractéristiques, contrôles, réglages, essais relatifs aux centrales de fabrication des mélanges pour assises
de chaussée ou à leurs équipements font l'objet des normes de la série NF P 98-701 à NF P 98-772 et de la norme
Pr
NF P 98-105.
La fabrication est arrêtée lorsque les conditions climatiques (précipitations, température) sont susceptibles
d'altérer la qualité du mélange. A ce titre :
— la température minimale pour la mise en œuvre des matériaux traités aux liants hydraulique est de 5 °C,
— la fabrication n'est pas lancée en cas de risque de gel précoce et prolongé.
Note Le mode de fabrication influe sur la qualité du matériau et donc de son dimensionnement.
— 17 — PNM 13.1.063 : 2018
6.3.1.1 Généralités
Les centrales de fabrication sont fixes ou transférables, continues ou discontinues. Elles effectuent en un
site donné :
• la composition des mélanges à partir des constituants,
• le malaxage des mélanges.
L'alimentation de la centrale en constituants est réalisée à partir des stocks constitués comme indiqué
ne
précédemment.
Le passage en centrale ne permettant pas généralement d'améliorer la mouture des sols fins argileux, il peut être
nécessaire de préparer spécifiquement le sol (décohésion, prétraitement à la chaux). Le respect de la granularité
ai
du mélange fabriqué (Dmax) peut être obtenu en disposant sur les pré-doseurs des grilles d'écrêtement.
oc
6.3.1.2 Types de centrales
ar
deux niveaux de centrale (1 et 2) . Pour les chantiers de chaussées à trafic routier moyen journalier supérieur
à 300 poids lourds par voie et par sens, on retient une centrale de niveau 2.
m
Les systèmes de dosage des liquides doivent assurer une précision minimale de 2 % sur leur débit.
Le débit nominal du malaxeur sera le débit indiqué par le constructeur en tenant compte de la nature
des matériaux.
e
Afin d'obtenir une bonne efficacité du malaxeur, il est souhaitable de travailler à une cadence supérieure à la
moitié du débit nominal.
rm
La centrale est équipée d’une trémie de stockage à la sortie du malaxeur de capacité suffisante pour lutter contre
la ségrégation du mélange, en excluant tout déversement direct du malaxeur dans la benne. L’évacuation se fera
par séquences successives de durée minimale 30 s.
no
Une trémie de stockage de forte capacité, avec un dispositif antiségrégation situé à la jetée du tapis transporteur,
permet par ailleurs d’éviter plus facilement les arrêts de la centrale, et leur conséquence sur la régularité
du mélange. Le soutirage de la trémie peut être continu.
Pour le chargement des camions, la hauteur de chute du mélange, entre le plan du casque d’évacuation et le
plancher de la benne, est inférieure à 3 m.
de
Il faut malgré cela et compte tenu de la masse volumique faible des sols prévoir une réduction du débit pondéral
nominal de la centrale (déterminé pour le traitement de graves) de l’ordre de 30 à 50 %.
oj
La gamme de dosages en liant étant habituellement élevée, le nombre de silos devra être prévu en conséquence.
Il est indispensable que le liant soit réparti sur toute la largeur de la bande transportant le matériau au malaxeur.
Pr
Même après prétraitement à la chaux, certains sols (A1, A2, B5…) conservent un caractère collant. Pour endiguer
d’éventuels problèmes d’écoulement, les aménagements suivants sont conseillés :
— adopter pour les trémies des formes à parois plus verticales, sans étranglement, revêtues de plaques de téflon
ou d’acier inoxydable. Un dispositif anti-voûte et des vibreurs convenablement positionnés aideront
à l’écoulement des matériaux ;
— installer des racleurs au niveau des bandes doseuses et transporteuses de façon à limiter leur encrassement ;
— vérifier le point de fonctionnement des doseurs à plusieurs reprises au cours de la première journée
de fabrication afin de déterminer en régime de croisière le réglage moyen à appliquer.
Compte tenu de la cohésion des sols fins, un temps de malaxage suffisant est requis. Ce dernier est en général
plus long que celui nécessaire aux sables et graves traitées.
PNM 13.1.063 : 2018 — 18 —
Pour ces sols, les malaxeurs à arbres longs s’avèrent les plus efficaces. Avec des malaxeurs courants, il sera
nécessaire de régler la pente, la hauteur de la porte de retenue ou éventuellement installer certaines pales
en rétro.
L’ajustement de teneur en eau dans le malaxeur ne doit pas excéder 1 %. Au delà de cette quantité, une
pré-humidification devra être prévue, afin que l’eau ait le temps de bien pénétrer au cœur du matériau.
ne
discontinues [1] sont définis par la norme NF P 98-730.
Note [1] Les centrales de fabrication discontinue ne sont pas spécialement conçues pour la fabrication des matériaux
d'assises à compacter. Elles sont en revanche préconisées pour la fabrication des matériaux autocompactants ; elles
peuvent aussi être utilisés pour les petites quantités des autres matériaux. Dans tous les cas, il faut vérifier que les
ai
caractéristiques de la centrale sont suffisantes pour atteindre la qualité recherchée (notamment : respect des consignes
pour les quantités dosées de chaque constituant dans chaque gâchée unitaire, temps de malaxage adapté )
oc
6.3.1.3 Vérification du réglage
Pour les graves et sables la vérification du réglage est effectuée selon l’Article 7 de la norme NF P 98-732-1 pour
ar
les centrales continues et l’Article 6 de la norme NF P 98-730 pour les centrales discontinues.
Les réglages sont effectués :
— pour les centrales fixes : au moins une fois par an,
m
— pour les centrales mobiles : après chaque transfert et au moins une fois par an,
ainsi que de façon occasionnelle pour chaque organe essentiel après toute opération de réparation ou d’échange.
e
Pour les sols traités on applique les mêmes méthodes sauf pour l'homogénéité de malaxage : celle-ci est évaluée,
rm
pour les sols traités, par une appréciation visuelle de la dispersion du liant et la mesure du D de la mouture qui
doit être inférieur à 20 mm.
no
6.3.2.1 Généralités
La fabrication — ou traitement — en place consiste à mélanger les constituants sur le lieu même de leur mise
en œuvre. Il s'agit :
de
L'utilisation de ce procédé doit être subordonnée à la vérification par étude préalable de la compatibilité avec les
performances attendues pour l'assise. Cette étude comprend une étude de formulation (voir paragraphe 5.1)
oj
Note [2] Les matériaux apportés préalablement pour améliorer (corriger) les sols en place sont répandus au gravillonneur
ou régalés à la niveleuse. Les cas où la totalité des matériaux est apportée avant traitement sont peu fréquents. S'il s'agit
de matériaux du chantier, il faut essayer d'effectuer le traitement au déblai de façon à bénéficier de la reprise et de la mise
en œuvre pour améliorer l'homogénéité du traitement dans la limite du délai de maniabilité du matériau.
— 19 — PNM 13.1.063 : 2018
6.3.2.2.1 Arroseuses
6.3.2.2.1.1 Humidification des sols
L'humidification a pour but d'amener le matériau traité en place à une teneur en eau telle qu'après traitement au
liant hydraulique le mélange atteigne la teneur en eau spécifiée par l'étude de formulation à, au plus, 1 % près.
Elle doit tenir compte de la teneur en eau des matériaux traités en place et des pertes susceptibles de se produire
ne
lors des opérations de traitement (évaporation, apport de matières sèches). L’eau libre retenue dans le matériau
traité en place doit être répartie de façon homogène dans les agglomérats de matériau traité en place et à leur
périphérie, ce qui impose le respect d’un délai d’imbibition lié à l’argilosité du sol.
ai
Si la correction de la teneur en eau est inférieure à 1 %, elle peut être réalisée juste avant l'épandage ou au cours
du malaxage.
oc
Si cette correction est supérieure à 1 %, on procède à une pré-humidification en une ou plusieurs opérations.
En fonction de la nature des matériaux traités en place, les délais minimum suivants, entre deux séquences
d'humidification/malaxage sont à respecter (voir Tableau 2) :
ar
Tableau 2 — Délais minimum
entre deux séquences d’humidification/malaxage
Classement en Sols
A1,A2
m Délais
4 heures
e
B5 2 heures
rm
B2,B4 30 minutes
B3 Instantané
no
Chaque opération d’humidification, limitée à 2 %, doit se faire sur le matériau scarifié sur au moins les deux tiers
de l'épaisseur de la couche en vue de limiter les concentrations ou ruissellements d'eau. Chaque humidification
doit être suivie d'un malaxage sur toute l'épaisseur de la couche.
de
enfouisseurs).
Le Tableau 3 précise comment le critère W (qualité de l’arrosage) est noté selon le type de matériel employé.
oj
Note
Critère
3 2 1
ne
maîtrise du dosage en eau ...),
— sur les machines de fragmentation, il est nécessaire de disposer d’une rampe à largeur de pulvérisation
variable et à contrôle de fonctionnement des jets afin d’éviter les surdosages ou les sous-dosages en eau
lorsque le profil transversal hydrique du matériau est hétérogène ou en cas de recouvrement de bandes
ai
de retraitement.
Les techniques d'humidification des matériaux de retraitement de chaussées font appel soit à une rampe à jets
oc
fins (voir 6.3.2.2.1.1) soit à un dispositif d'arrosage sous la cloche du malaxeur.
ar
Les arroseuses utilisées pour maintenir la teneur en eau après compactage sont des rampes à jets fins (Note 2
pour le critère Qualité de l’arrosage).
ralentissement du chantier.
Lorsqu'ils sont approvisionnés par manutention pneumatique, il est nécessaire, avant utilisation des liants ou
activants d'attendre le temps nécessaire pour assurer le dégazage, soit 3 h, sauf indication plus précise.
no
Les liants humides [2] (laitiers, cendres volantes humides, pouzzolanes) sont stockés en tas (voir 4.1.4) sur
lesquels toute circulation d'engin est interdite.
Pour conserver une humidité uniforme et éviter des départs de fines, la surface des tas peut être protégée par une
pulvérisation à la lance d'émulsion cationique à 65 % de bitume à raison d'un kilogramme par mètre carré.
de
Note [1] Une température trop élevée du liant sec peut entraîner un phénomène de fusage lors de son extraction
Note [2] Ils sont approvisionnés avant le démarrage du chantier si leur aptitude au stockage le permet. Pour ceux
pouvant être l'objet d'une prise en masse, la position du stock doit tenir compte des vents dominants afin d'éviter
toute contamination.
et
en fonction du sol rencontré et de la qualité requise, une planche d'essai doit être réalisée.
Note [1] Il est judicieux d'effectuer les travaux de préparation suffisamment longtemps avant le traitement proprement
dit de façon à ne pas ralentir ce dernier. Ces travaux de préparation terminés, il peut être utile de prévoir un compactage
et un réglage pour permettre le respect des dosages pondéraux et de l'épaisseur traitée.
— par introduction du liant sous forme de suspension (eau + liant hydraulique) préparée dans un mélangeur
mobile et injectée directement par une rampe, soit dans la chambre du rotor de fragmentation, soit dans la
chambre de malaxage de la machine multifonction. Dans ce cas, la quantité d'eau est contrôlée par un
débitmètre, le liant hydraulique par contrôle pondéral et la suspension par une pompe volumétrique.
Quelle que soit la méthode, la protection de l'environnement peut être assurée par des dispositions appropriées
concernant le matériel, les conditions de mise en œuvre ou un choix de liant (par exemple : liant à émission de
poussières réduite….).
Les épandeurs à pulvérulents sont des épandeurs à dosage [1] volumétrique asservi à la vitesse d'avancement
linéaire avec ou sans contrôle pondéral ou des épandeurs à doseur pondéral. Les épandeurs à doseur
ne
volumétrique horaire sont interdits.
Les seuls épandeurs autorisés pour le traitement des matériaux en assises de chaussées sont les épandeurs dont
le dosage est asservi à la vitesse de déplacement. Ils peuvent être équipés d'un système permettant de connaître
ai
la surface traitée par jour afin de vérifier le dosage journalier en fonction du tonnage de liant répandu.
Un épandeur est caractérisé par :
oc
• sa capacité utile,
• des indicateurs de remplissage (quantité maximale admissible), et de vidange (quantité minimale en deçà
de laquelle le dosage est perturbé) qui sont obligatoires,
ar
• la plage de débits exprimés en kilogrammes par mètre carré,
• le mode de réglage du débit et le cœfficient de variation [2] pour le dosage moyen,
• m
la largeur d’épandage qui doit être compatible avec la largeur à traiter de façon à assurer l'homogénéité
transversale du liant.
e
Niveaux de qualité des épandeurs de liant pulvérulent en place
rm
La définition et l'acceptation des épandeurs de liant pulvérulent peuvent être réalisés en fonction des critères
suivants :
C : homogénéité d’épandage du liant (Cv exprimé en %)
no
Tableau 4 — Notation des critères pour l’épandage des liants (sols traités)
de
Note
Critère
3 2 1
et
Pour l’exécution des corps de chaussées, les matériels ayant un Coefficient de Variation Longitudinale
supérieur à 10 % ne sont pas autorisés (Note = 1).
Note [1] Les dosages en liant et en eau définis par rapport au poids total des constituants secs — comme indiqué
en 6.2.1 — sont traduits en poids par unité de surface (éventuellement en poids par unité de longueur) en prenant en
compte l'épaisseur traitée et la masse volumique apparente des matériaux.
Note [2] L'homogénéité du dosage est déterminée en calculant l'écart-type σ de 25 prélèvements effectués sur une
demi-journée de travail. Chaque prélèvement est représentatif de la quantité de liant épandu sur environ 0,25 à 1 m2 ;
avec c dosage moyen, le coefficient de variation Cv est égal à :
Cv = σ.100/c
PNM 13.1.063 : 2018 — 22 —
ne
matériau retenu dans la chambre de malaxage.
La définition et l'acceptation des pulvérisateurs de matériaux propres à un chantier de traitement en place peuvent
être réalisés en fonction des critères suivants :
ai
H : qualité d’homogénéisation du matériau avec le liant ;
E : maîtrise de l’épaisseur de traitement ;
oc
I : présence d’un dispositif d’injection d’eau ;
L : dosage de liant sous forme de suspension (eau + liant hydraulique) ;
ar
Le Tableau 5 précise comment sont notés ces différents critères :
Critère
3
m Note
2 1
e
H Homogénéisation Homogénéisation verticale Homogénéisation verticale Homogénéisation
rm
supplémentaire de maintien
à la profondeur (1)
I Possibilité d’injecter Pompe à débit variable Pompe à débit variable Pas d’asservissement
l’eau dans la chambre asservi à la translation asservi à la translation
de
L Dosage du liant sous Pompe à débit variable Pompe à débit variable Pompe à débit variable
forme de suspension asservi à la vitesse de asservi à la vitesse non asservi
(eau + liant translation ou au poids de de translation ou au poids
et
Les matériels doivent être à rotor horizontal et équipés d’un indicateur de profondeur. Les systèmes de dosage des liquides
(eau ou coulis) doivent assurer une précision minimale de 4 %.
Pr
(1) La fonction de maintien à la profondeur de la chambre de malaxage empêche la remontée de celle-ci en cas
d’augmentation trop importante du couple du moteur. La remontée du rotor ne peut se faire que manuellement par
le conducteur.
Remarque Le nombre de passes du pulvérisateur est défini par référence aux chantiers antérieurs ou par
planches d'essai.
Les pulvérisateurs portés, les rotobêches ou les malaxeurs à arbres verticaux peuvent être utilisés pour le
prétraitement à la chaux ou le décompactage des sols en place.
Note [1] Le système d'ajout d'eau et de liant liquide doit avoir une autonomie suffisante ou doit être ravitaillé par une
citerne adéquate. Le dosage est calculé en poids par unité de surface afin de respecter les valeurs prévues sur le matériau
traité. Dans le cas d'ajout d'eau il est nécessaire de mesurer la teneur en eau du sol en place pour déterminer la quantité
d'eau d'ajout.
— 23 — PNM 13.1.063 : 2018
ne
Pour le classement des fraiseuses, on peut utiliser le même classement que celui des pulvérisateurs
(voir Tableau 6).
ai
Tableau 6 — Notation des critères pour le malaxage en place
Note
oc
Critère
3 2 1
ar
du matériau avec et transversale (malaxeur uniquement limitée
le ou les liants associé)
E Maîtrise de l’épaisseur
traitée
Réglage et contrôle
m
de l’épaisseur avec fonction
supplémentaire de maintien
à la profondeur (1)
Réglage et contrôle
de l’épaisseur
Réglage de l’épaisseur
e
P Puissance disponible > 70 35 < p ≤ 70 ≤ 35
rm
I Possibilité d’injecter Pompe à débit variable asservi Pompe à débit variable Pas d’asservissement
no
L Dosage du liant sous Pompe à débit variable asservi Pompe à débit variable Pompe à débit variable
forme de suspension à la vitesse de translation asservi à la vitesse non asservi
de
Les matériels doivent être à rotor horizontal et équipés d’un indicateur de profondeur. Les systèmes de dosage des liquides
(eau ou coulis) doivent assurer une précision minimale de 4 %.
et
(1) La fonction de maintien à la profondeur de la chambre de malaxage empêche la remontée de celle-ci en cas
d’augmentation trop importante du couple du moteur. La remontée du rotor ne peut se faire que manuellement par le
oj
conducteur.
6.3.2.2.7 Malaxeurs
Ces matériels n'assurent que le brassage de matériaux foisonnés, éventuellement mis en cordon. Ils ne peuvent
assurer la fonction de découpe du sol en place comme les pulvérisateurs de sols ou d'anciennes chaussées
comme les fraiseuses. Le malaxage est effectué soit directement, soit après reprise du matériau. Dans ce dernier
cas, leurs caractéristiques sont identiques à celles d'un malaxeur de centrales.
PNM 13.1.063 : 2018 — 24 —
ne
6.4 Manutention et transport des mélanges
ai
Le parc de camions doit être suffisant pour assurer une fabrication continue et respecter le délai de maniabilité
du mélange.
oc
Toutes dispositions [1] doivent être prises pour que la teneur en eau du mélange ne soit pas affectée de façon
significative par les opérations de transport.
Le poids total en charge des camions doit être compatible avec les caractéristiques des couches de forme ou
ar
d'assises circulées.
Toutes les opérations de chargement, de transport et de déchargement des matériaux, sont effectuées avec
toutes les précautions nécessaires pour éviter la pollution et la ségrégation des matériaux et l'évolution de leur
teneur en eau.
Note [1]
m
En particulier, en limitant les attentes de camions, et si nécessaire, en prévoyant le bâchage.
e
6.5 Mise en œuvre
rm
• leur réglage,
• leur compactage,
• la mise en place de la couche de protection.
de
Les matériaux approvisionnés doivent être mis en œuvre dans la journée et dans la limite du délai de maniabilité.
La fabrication et la mise en œuvre sont arrêtées lorsque les conditions climatiques [1] (précipitations,
température) sont susceptibles d'altérer la qualité du mélange.
Par exemple :
oj
— la température minimale pour la mise en œuvre des matériaux traités aux liants hydraulique est de 5 °C.
Pr
Quand des ouvrages souterrains existants sont proches du support, les mélanges sont répandus à l'avancement,
en faisant circuler les engins de transport sur une couche suffisante de matériaux.
Les répandages en déport (cas des élargissements ou des rechargements d'accotements …) sont admis dans la
mesure où les caractéristiques du mélange ne sont pas altérées.
Pour une couche, le répandage du mélange est assuré en une seule fois, en prenant en compte le foisonnement
et la surépaisseur nécessaire pour assurer le réglage et le compactage.
Note [1] Dans toute la mesure du possible, des matériaux d'accotement sont mis en place préalablement
à l'approvisionnement des mélanges de façon à assurer une butée latérale facilitant le compactage. Des saignées sont
ne
effectuées pour écouler les eaux de précipitations éventuelles.
6.5.3 Réglage
ai
Dans un premier temps, le mélange est préréglé et précompacté à raison des deux tiers de l'énergie totale
de compactage. Il est ensuite réglé [1].
oc
Le réglage est effectué par enlèvement systématique de la surépaisseur sur toute la largeur de la chaussée.
Les matériaux excédentaires sont :
— réemployés s'il s'agit de matériaux non traités ;
ar
— éliminés ou utilisés à un autre emploi qu'en assise.
Le compactage final a pour but d'apporter le complément de compactage nécessaire pour atteindre l'objectif
m
de densification finale et : ou de re-densifier la partie supérieure qui a pu être désorganisée par le réglage final.
Si pendant le délai de maniabilité, l'épaisseur de mélange répandue s'avère insuffisante, l'entreprise scarifie et
foisonne le mélange en place, et complète par les quantités nécessaires. L'ensemble est ensuite mis en œuvre
e
comme indiqué ci-dessus.
Note [1] Le réglage en nivellement convient à l'exécution de routes neuves importantes ou de routes aménagées
rm
conformément à des projets étudiés avec une grande précision géométrique. Le réglage par référence à un ouvrage
longitudinal existant ou préalablement construit convient dans les travaux d'élargissement, d'accotements ou de
construction entre bordures et trottoirs ou caniveaux.
no
verticalement sur toute son épaisseur, de façon à éliminer l'ensemble du biseau de fin de chantier. Les matériaux
en résultant sont évacués ou mis en accotement.
Ces joints doivent être réalisés de façon à ne pas se situer dans la partie de la chaussée la plus sollicitée.
Dans le cas de réalisation d'une assise en plusieurs bandes parallèles, la mise en œuvre d'une bande doit être
oj
6.5.5 Compactage
Le compactage doit conférer au mélange l'état de densité nécessaire à l'obtention des caractéristiques
mécaniques prévues. Pour les matériaux non traités, ces dernières sont étroitement liées à la densité moyenne
ρdm (sur la totalité de l'épaisseur de la couche considérée) et à la densité de la partie supérieure de la couche
(les cinq derniers centimètres). Pour les matériaux traités, il faut également et surtout prendre en compte la
densité de la partie inférieure de la couche ρdfc.
Les prescriptions sont fondées :
• soit sur la définition et le contrôle des moyens de compactage et de leur mode d'utilisation,
• soit sur le contrôle de densité.
PNM 13.1.063 : 2018 — 26 —
ne
Note [2] Le plan de marche d'un compacteur définit :
— son ordre de passage par rapport aux autres compacteurs et par rapport aux opérations de mise en œuvre
et de réglage,
ai
— le nombre de passes et les modes de décalage dans les profils en travers et en long de façon à effectuer un compactage
aussi homogène que possible, avec en tous points de la surface à compacter le nombre de passes fixé (on désigne par
passe un aller ou un retour du compacteur).
oc
6.5.5.2 Prescriptions fondées sur la définition et le contrôle des moyens de compactage et de leur
mode d'utilisation
ar
Note Cette méthode n'est pas directement utilisable pour les sols, ceux-ci ne faisant pas l'objet de certificat d'aptitude
technique (CATM) ; mais elle est utilisable pour le retraitement des chaussées: le mélange est alors assimilé à un matériau
de classe DC3.
m
Pour les sols fins et autres matériaux non classés en classe DC, cette méthode peut être adaptée de la façon
suivante: définir sur une planche d'essai l'atelier de compactage et le plan de compactage permettant d'atteindre
au minimum le pourcentage de la densité optimum Proctor visée (celui de la formule d'étude du sol traité), sans
e
feuilletage ; le cas de chantier et le plan de compactage permettent de calculer la valeur du débit Q correspondant.
rm
le matériel est utilisé dans des conditions différentes de celles qui sont indiquées dans l'avis technique (CATM).
Note [1] Ces avis techniques (CATM) ou certificats ont été élaborés dans le cadre des listes d'aptitude pour le
compactage des assises de chaussées traitées aux liants hydrauliques ou non traitées (compacteurs vibrants et
compacteurs à pneumatiques). Ces listes sont établies par le ministère chargé des Routes. Pour les graves et sables
traités, les listes d'aptitude retiennent deux niveaux de qualité q1 et q2 correspondant respectivement aux conditions
et
Niveaux de qualité
q1 q2
Pr
de compactage
ne
caractéristiques principales qui sont :
• pour les compacteurs à pneumatiques :
• la largeur de compactage,
ai
• la charge par roue,
• la pression de gonflage,
oc
• la vitesse de travail.
• la largeur de compactage,
ar
• la masse par centimètre de génératrice vibrante,
• les amplitudes nominales et les moments d'excentriques correspondants,
• les plages de fréquences utilisables pour chaque valeur d'amplitude nominale,
• la vitesse de travail.
• engin vibrant ou à pneumatiques seul, ou engin vibrant en tête et ensuite compacteur à pneumatiques :
Q = somme des débits de chaque engin composant l'atelier.
• compacteurs à pneumatiques en tête :
et
Q = débit le plus faible entre d'une part le débit des compacteurs à pneus pour amener le mélange à un niveau
de qualité donné et d'autre part le débit des compacteurs vibrants permettant de porter la qualité précédente
jusqu'au niveau désiré.
oj
Note [1] Le débit pratique Q d'un engin de compactage est défini par la relation :
Q = Qth × K1 × K2 × Kv ... (1)
Pr
où :
• Qth est le débit théorique de l'engin,
• K1 est le taux d'activité considéré tenant compte des inversions de marche, arrêts, etc.,
• K2 prend en compte le recouvrement dans le profil en travers et est égal à Lc/(axl),
avec :
• Lc la largeur totale à compacter avec l'engin considéré,
• l la largeur de compactage de l'engin,
• a le rapport Lc/l arrondi à l'entier supérieur,
• Kv traduit l'influence de la vitesse de translation lorsqu'elle est inférieure à la vitesse optimale recommandée par la
liste d'aptitude.
PNM 13.1.063 : 2018 — 28 —
ne
• rouleau vibrant :
• la vitesse de translation,
• le moment des excentriques correspondant à l'amplitude nominale souhaitée,
ai
• la fréquence de vibration ;
• le plan de marche de chaque compacteur ;
oc
• le débit maximal de fabrication du mélange à compacter.
ar
Ce délai est compté depuis le malaxage du mélange jusqu'à la fin du compactage. Il doit rester inférieur au délai
de maniabilité du mélange dans les conditions de température de mise en œuvre.
• apprécier un atelier de compactage variante dont les performances sont a priori inconnues,
• déterminer l'influence d'un ou de plusieurs paramètres définissant le cas de chantiers.
L'interprétation des résultats obtenus doit permettre de choisir et de fixer les valeurs des paramètres.
et
des hypothèses faites pour fixer les débits théoriques des engins (notamment pour ce qui concerne la difficulté
de compactage du matériau), en analysant la densité moyenne et la dispersion.
Pr
L'interprétation des résultats de mesures obtenus permet d'accepter les modalités de compactage proposées.
Cette planche peut aussi avoir pour objet de caler les appareils de mesures non contractuels.
Les matériels ou modalités de compactage sont à exclure lorsque, tout en permettant d'obtenir la densité
moyenne, ils conduisent à certains défauts tels que :
• l'insuffisance de la densité fond de couche lorsqu'elle peut être mesurée lors du chantier ;
• la détérioration des couches sous-jacentes ;
• la détérioration de l'état de surface.
— 29 — PNM 13.1.063 : 2018
ne
6.5.6.1 Assises non traitées
Les dispositions doivent être prises pour :
• maintenir l'humidité de surface, si besoin est, par des arrosages légers mais fréquents,
ai
• réaliser un enduit à l'émulsion de bitume avec à titre d'exemple :
• 1 kg/m2 de bitume résiduel,
oc
• 6 l/m2 de gravillons 4/6.
La réalisation de l'enduit peut être évitée si la couche de GNT est rapidement recouverte par une autre couche
ar
de chaussée et en l'absence de circulation autre que de chantier.
6.5.6.2 Assise traitée aux liants hydrauliques — Maintien de l'humidité — Couche de protection
m
L'humidité de l'assise doit être maintenue. En cas de risque de dessiccation intervenant pendant la mise
en œuvre, il est réalisé un arrosage modéré mais fréquent et régulier à la rampe fine.
On notera qu’une pulvérisation d’eau est indispensable préalablement à toute application d’une protection
e
superficielle à base d’émulsion de bitume.
rm
Toutes les couches d'assises en matériaux traités doivent recevoir rapidement une protection superficielle, au plus
tard en fin de journée. Cette protection superficielle ne peut, en aucun cas, constituer une couche de roulement
définitive. Elle doit permettre d'assurer les rôles suivants :
— maintenir l'état hydrique du matériau traité (pas d'évaporation, ni d'infiltration) pendant sa période de prise
no
hydraulique ;
— favoriser l'accrochage avec la couche supérieure ;
— augmenter la résistance aux efforts tangentiels induits par le trafic chantier qu'elle aura à supporter.
de
Enduit de scellement 0,8 à 1,1 kg d’émulsion * Plus efficace contre la dessiccation qu’un enduit
de cure si la durée d’exposition est importante.
Pr
+
gravillons à refus **
Enduit monocouche 1,3 à 1,6 kg d’émulsion Le choix du gravillon dépend de l’agressivité du trafic.
+ Le dosage d’émulsion peut être augmenté
de 5 à 10 % suivant la rugosité du support.
7 à 8 litres de gravillons 4/6 **
ou 9 à 10 litres de gravillons 6/10 **
PNM 13.1.063 : 2018 — 30 —
ne
1,5 kg d’émulsion *
6 à 7 litres de gravillons 4/6 **
ai
Enduit prégravillonné 8 à 9 litres de gravillons 10/14** Cette protection est comparable à celle obtenue
par l’application d’un enduit monocouche
+
sur une plate-forme préalablement cloutée.
oc
2 kg d’émulsion*
+
6 à 7 litres de gravillons 4/6 **
ar
* Masse surfacique donnée pour une émulsion cationique à 65 % de bitume.
** Les gravillons doivent avoir un coefficient Los Angeles ≤ 30 et une propreté (tamisat à 63 microns) ≤ 1 %.
m
Dans le cas d'enduit superficiel bitumineux sur les sols fins et les sables fins, un cloutage peut être envisagé pour
assurer un bon ancrage de la protection superficielle dans le sol ou le sable traité.
e
6.5.6.2.2 Choix du type de protection [1]
rm
6.5.7 Accotements
Les matériaux d'accotements seront de préférence approvisionnés [1] avant la réalisation de la couche
de chaussée, afin de permettre un compactage simultané de la couche de chaussée et du bord intérieur
et
de l'accotement.
Les écarts ou flaches doivent rester en tous points inférieurs à une tolérance fixée à plus ou moins 3 cm.
oj
Note [1] L'utilisation de moyens de répandage guidés sur fil ne permet pas cet approvisionnement préalable.
Pr
7 Contrôles
7.1.1.1 Granulats
Les granulats sont contrôlés conformément aux normes françaises auxquelles ils se référent. Les fréquences
de contrôle seront adaptées en fonction de la taille du chantier.
ne
cas à partir des résultats des études préalables et des essais d'identification et doivent tenir compte de la
dispersion des caractéristiques de ces autres matériaux granulaires
La vérification sert à montrer que les caractéristiques du matériaux du chantier sont identiques à celles définies
ai
dans l'étude de reconnaissance du gisement et prises en compte dans les études de formulation.
L' identification est faite pour vérifier les caractéristiques prises en compte dans NF P 11-300
oc
— valeur de bleu de méthylène (VBS) NF P 94-068,
— essai Proctor : NF P 94-093 pour les sols fins et NF EN 13286-2 pour les autres,
— indice portant immédiat (IPI) : NF P 94-078,
ar
— analyse granulométrique : NF P 94-056,
— état hydrique : NF P 94-050.
avec les fréquences minimales suivantes (voir Tableau 9) : m
Tableau 9 — Fréquence d’essais pour l’identification des sols
e
Essais Petit chantier Autres chantiers
rm
Sols fins A1 — A2
— OPN/IPI sur les valeurs extrêmes de VBS 2 essais par chantier 1 essai pour 5 000 m3
— passants à 0,08 mm/2 mm/31,5 mm 1 essai par chantier 1 essai pour 1 000 m3
Sols A et B
et
Note [2] Les spécifications et les modalités de contrôle sont définis en mesurant les risques pris.
PNM 13.1.063 : 2018 — 32 —
ne
spécifications.
7.1.3.2 Autres liants hydrauliques ou pouzzolaniques, activants de prise des laitiers, chaux
ai
À la demande, des prélèvements conservatoires et leur stockage dans des conditions adaptées au liant sont
réalisés pour vérifier la conformité du liant aux spécifications.
oc
Les caractéristiques à contrôler sont celles mentionnées par la fiche technique de caractérisation et d'utilisation
du produit et les normes correspondantes.
ar
7.1.4 Adjuvants et produits de cure
À la demande, des prélèvements conservatoires sont réalisés pour vérifier la conformité du liant aux
spécifications.
m
e
7.2 Contrôle de fabrication
rm
Pour les centrales discontinues, les opérations de contrôle suivantes seront réalisées :
— pour les graves et sables traités aux liants hydrauliques ou des graves non traitées :
oj
ne
performances mécaniques, compacité, homogénéité.
ai
Avant le démarrage du chantier, les matériels sont inspectés pour vérifier qu'ils sont conformes à leurs fiches
techniques, qu'ils sont dans un bon état d'entretien, si nécessaire calibrés et réglés.
oc
Pour les petits chantiers, les épandeurs et compacteurs utilisés doivent avoir été vérifiés une fois dans les trois
mois précédent le chantier. Pour les autres matériels la vérification doit avoir été effectuée dans les douze mois
précédent les travaux.
ar
Pour les autres chantiers, la vérification est réalisée avant ou pendant l’épreuve de convenance. Elle doit être
renouvelée en cas de changement de matériel (ou de réparations pouvant modifier les caractéristiques).
Le réglage du matériel consiste à définir les valeurs des paramètres de fonctionnement des matériels de façon
m
à obtenir les valeurs de contrôle fixées pour les dosages en liant et en eau, l'épaisseur traitée, le fractionnement
et l'homogénéité du matériau traité. Dans le cas d’un matériau traité en place, le sol doit si nécessaire être
précompacté et impérativement préréglé avant traitement, afin de maîtriser l’épaisseur traitée. Le dosage
surfacique moyen en liant est calculé en tenant compte de toute l'épaisseur traitée, y compris la surépaisseur
e
retenue (voir 6.5.3).
rm
Le dosage répandu est fonction du dosage surfacique moyen, de la largeur de l'épandeur et de celle du malaxeur.
Durant le chantier, la surveillance du fonctionnement des matériels [1] est effectué par examens visuels fréquents
des éléments de réglage et par contrôles occasionnels des dosages (liant et eau, le cas échéant correcteurs) et
de la profondeur traitée.
Ces contrôles occasionnels doivent être interprétés pour maintenir les réglages et déceler les dérives ; ils n'ont
de
La vérification de la conformité de la réalisation par rapport aux spécifications (marché — étude) est effectuée
avec les fréquences d’essai et les tolérances indiquées dans les Tableaux 10 et 11 :
Tableau 10 — Fréquence des contrôles et tolérances pour les sols traités en place
dosage en liants (masse Contrôles par pesée (et/ou) : 4 mesures par jour 3 séries (de 3 pesées)
de produit épandu au m2) (sondages inopinés) par jour
* sur bâche ou bac
ne
(1,00 ou 0,50 m2)
* ou lecture directe
(épandeur équipé d'un système
ai
de pesée embarqué) avec
enregistrement en continu
oc
tolérance +/– 20 % +/– 10 %
ar
tolérance +/– 5 % +/– 5 %
pour sols fins D de la mouture ≤ 20 mm 4 contrôles visuels par 4 contrôles visuels jour
jour (sondages inopinés) (sondages inopinés)
de
tolérance 0% 0%
état hydrique mesures de la teneur en eau 3 essais par phase 3 essais par phase
(Wn visée > WOPN-1) après le traitement de traitement de traitement
et
Écart
Nombre
Phase du contrôle Méthode de contrôle entre le résultat
d’essais
et la valeur fixée
ne
Contrôle des liants Un prélèvement conservatoire de 2 kg de liant pulvérulent par porteur est réalisé
et des ajouts (eau...)
Contrôle du retraitement
R1 : ± 10 % (1)
ai
Dosage du liant 2/1 000 m3 Dosage surfacique à la bâche
R2 : ± 20 % (1)
pulvérulent
oc
Dosage du liant liquide continu Pendant le retraitement suivi des indications ±5%
du système de contrôle du débitmètre
ar
Dosage du liant dans 1/lot Pour chaque lot (journée) calcul de la teneur en liant ±5%
tous les cas par le rapport consommation/surface retraitée
R2 : ± 10 % (1)
Contrôle du compactage Des contrôles par mesures de la masse volumique in situ sont envisageables si D < 31,5 mm.
La densité visée est celle de l'étude.
no
(1) R1 et R2 représentent deux qualités de matériaux correspondants chacune à des dimensionnements différents de
la chaussée.
Note [1] Le contrôle de la qualité du traitement réalisé peut être évalué à partir de la nature du matériau, de la teneur
de
en eau, de la teneur en liant, de l'épaisseur et de la densité. Les mesures simultanées de ces paramètres coûtent cher
et ne sont pas réalistes sur chantier.
Le contrôle des moyens et de leur bonne utilisation est donc particulièrement recommandé. La fréquence de ces
contrôles dépend des observations faites par la surveillance et des conditions réelles de chantier.
et
La mesure de la déflexion ne permet d'évaluer que l'homogénéité. La comparaison des déflexions obtenues avant
traitement et des valeurs obtenues après un temps de durcissement donné (de l'ordre de 7 jours) permet
d'apprécier l'homogénéité du traitement réalisé et ainsi de détecter des anomalies.
Pr
Les valeurs de déflexions à 28 jours supérieures à 50/100 mm doivent être considérées comme correspondant
à des anomalies.
Les fréquences d'essai suivantes peuvent être retenues :
— 1 essai à la poutre Benkelman par profil
ou
— 1 passage de déflectographe ou curviamètre par voie de circulation
Note Les valeurs mesurées sur des carottes prélevées en place (résistances, masse volumique, longueur) ne doivent
pas être utilisées pour réceptionner une couche traitée . Ces essais ne peuvent être utilisés que comme épreuve
d'information.
PNM 13.1.063 : 2018 — 36 —
ne
• la régularité de surfaçage,
• le taux de compactage.
ai
7.3.2 Contrôle des travaux préparatoires et du support
Avant la mise en œuvre [1] des mélanges fabriqués hors du site les points suivants sont contrôlés :
oc
• conformité du support au projet (voir paragraphe 6.2.1) ;
• nivellement du support [2] ;
ar
• marquage de l'axe de la chaussée et des limites de répandage ;
• contrôle de la mise à niveau des regards et des bouches de canalisations [3].
Note [1] Il est nécessaire que la couche support soit acceptée rapidement afin de permettre un bon déroulement
e
du chantier. Ceci peut entraîner sur les chantiers importants, la présence de moyens de contrôle puissants qu'il appartient
de définir dès l'étude du projet (déflectographe par exemple).
rm
Note [2] Du résultat de ce contrôle dépendra la nécessité ou non d'un reprofilage préalable et éventuellement le choix
de la méthode de mise en œuvre. Il est donc préférable que ces contrôles soient réalisés préalablement aux travaux.
Note [3] La mise à niveau des accessoires de voirie peut se faire, suivant les chantiers, avant ou après l'exécution des
no
7.3.3.1 Identification
de
Dans le cas de fabrication en centrale, les mélanges [1] sont identifiés à leur arrivée sur le chantier de mise
en œuvre par examen visuel, vérification du bon de livraison.
Note [1] Les matériaux et mélanges sont normalement contrôlés à la fabrication en centrale. En cas d'anomalie
constatée à la mise en œuvre, les résultats du contrôle de fabrication devront être consultés.
et
Les contrôles relatifs aux matériaux et mélanges effectués immédiatement avant, en cours ou après mise
en œuvre, sont destinés à mettre en évidence et à quantifier les évolutions durant le transport, le répandage,
oj
7.3.3.2 Ségrégation
Si l'examen visuel montre une ségrégation, elle peut être appréciée par comparaison des résultats d'analyses
granulométriques de prélèvements effectués sur les zones riches en éléments grossiers d'une part, sur les zones
riches en éléments fins d'autre part [1].
Les valeurs s'entendent :
• bord de la chaussée comparativement à l'axe sur le même profil transversal,
• tiers inférieur de la couche par rapport au tiers supérieur au même point.
La différence des passants en valeur absolue au tamis de 6,3 mm doit rester inférieure à 15 %.
Note [1] D'autres essais peuvent être utilisés pour déceler une évolution du matériau : comparaison de densité après
un essai de compactage normalisé par exemple.
— 37 — PNM 13.1.063 : 2018
ne
Les tolérances admissibles [2] sur la teneur en eau de compactage sont fonction du matériau; les teneurs en eau
sont mesurées en fin de compactage.
Si accidentellement la teneur en eau est trop faible, il faut humidifier le matériau ou augmenter le compactage
en conséquence.
ai
Si avant compactage la teneur en eau est devenue accidentellement trop élevée, le matériau est :
oc
• mis à la décharge s'il s'agit de grave-ciment [3] ou de sable-ciment, si la teneur en eau ne peut redevenir
acceptable, pendant le délai de maniabilité,
• mis en cordon pour être répandu à nouveau lorsque la teneur en eau sera redevenue acceptable à condition
que le délai de maniabilité soit respecté,
ar
• soit provisoirement laissé en l'état après un début de compactage ; celui-ci doit alors être repris lorsque
la teneur en eau est redevenue acceptable.
m
Note [1] La teneur en eau de fabrication doit être ajustée par rapport à celle requise pour le compactage pour tenir
compte de son évolution durant le transport, le régalage et le réglage.
Note [2] Les fourchettes exprimées en valeurs absolues par rapport à la teneur en eau moyenne prescrite résultant
e
de l'étude de formulation peuvent être évaluées à partir du Tableau 12 :
rm
Tolérances %
Matériau
(valeurs absolues)
no
Grave-ciment +/– 1
+ 1,5
Graves-cendre-volante
–1
de
+1
Sable-laitier
–2
et
+2
Graves non traitées
–1
Pr
+2
Sols traités au liant hydraulique
–1
Le Tableau 12 donne la fourchette à l'intérieur de laquelle doit se situer tout résultat de mesure notamment
ceux concernant les contrôles effectués par le personnel lorsqu'il estime que la teneur en eau s'éloigne de la
valeur prescrite.
Pour la fabrication en place, les tolérances peuvent être étendues de 0,5 % de part et d'autre de l'optimum.
Cette clause peut être utilisée pour ajuster la teneur en eau durant le délai de maniabilité.
Note [3] Le respect, lors du compactage, de la teneur en eau prescrite est très important pour la qualité de la
grave-ciment. Il est aussi important que celui de la teneur en ciment.
PNM 13.1.063 : 2018 — 38 —
ne
7.4.1 Réglage en nivellement de chaque couche
Le contrôle du réglage [1] a plusieurs objectifs :
ai
• vérifier que l'exécution est conforme au projet,
• contrôler les épaisseurs des différentes couches [2]. Pour ce faire, il est nécessaire d'effectuer les mesures
aux mêmes profils pour chaque couche,
oc
• évaluer les quantités à régler dans le cas où le règlement est effectué en volume. Dans ce cas, le nombre de
profils relevés doit être suffisant, soit au moins un tous les 10 m en section courante, et un tous les 5 m dans
les courbes déversées [3].
ar
Note [1] Le contrôle est réalisé à raison :
raccordement de dévers) quand les procédés de réglage employés font apparaître l'utilité d'un tel contrôle
supplémentaire.
Le contrôle des cotes de nivellement est fait par profil transversal sur l'axe, sur les rives, et en tout autre point
intermédiaire.
Les tolérances sont les suivantes [1] :
• sous-couches, couche de fondation de chaussée souple ou semi-rigide, accotement : ± 3 cm,
et
La section unitaire de contrôle a une longueur d'environ un kilomètre, ou bien correspond à une journée ou à une
demi-journée de travail.
Pr
Si, par section, les tolérances sont respectées pour 90 % des points contrôlés, le réglage est réputé convenir.
Si les tolérances ne sont pas respectées pour 10 % et plus des points dans la même journée, le chantier est arrêté
et les méthodes de répandage, le réglage du matériel ou le matériel lui-même sont modifiés.
Si les tolérances sont respectées par moins de 90 % des points contrôlés, des corrections sont apportées, suivant
les modalités définies au paragraphe 6.5.3, si le délai de maniabilité n'est pas écoulé.
Si le délai de maniabilité est écoulé, ces corrections sont faites par adaptation des épaisseurs des couches
supérieures, par ajout éventuel d'une couche supplémentaire, ou par reconstruction.
Si les épaisseurs sont hors tolérances, il faut, selon le cas, reconstruire la couche réalisée, modifier les couches
réalisées [2] ou à venir pour que l'ouvrage reste conforme au projet aux plans structurel et géométrique.
— 39 — PNM 13.1.063 : 2018
Note [1] Pour les grands chantiers, des variantes peuvent être retenues en prenant en compte des tolérances
plus faibles, la note de calcul du dimensionnement tient alors compte d'une dispersion plus faible pour les épaisseurs de
chaque couche.
Note [2] Il est souhaitable de contrôler les épaisseurs de chaque couche en cours de chantier soit directement au moyen
de piges, soit par contrôle des quantités mise en œuvre sur une surface donnée.
ne
plusieurs points si nécessaire, et éloignés de 0,30 m au moins du bord de la couche.
Les tolérances sont les suivantes (voir Tableau 13) :
ai
Tableau 13 — Tolérances sur le nivellement
oc
En limite de l’ouvrage Aux autres points
de référence du profil en travers
ar
Sous-couche et fondation
de chaussée souple +/– 3 +/– 3
ou semi-rigide
En cas de non-respect des tolérances [2], les dispositions du paragraphe 6.5.3 sont appliquées.
no
Note [1] Le contrôle des cotes peut être fait dans les profils en travers en tendant des cordeaux à l'aide de nivelettes,
ou en utilisant des gabarits dans chacun des profils en travers.
L'espacement des profils en travers de contrôle pourra être fixé en principe à 10 m sur les routes importantes
de
ne
paragraphe 7.4.1.1.
ai
La pente transversale [1] ne doit pas s'écarter par rapport au profil type de plus de :
• 2 cm/m pour les accotements,
oc
• 1,5 cm/m pour les couches de fondation et les sous-couches,
• 1 cm/m pour la couche de base.
Note [1] La pente transversale peut être contrôlée à raison d'un profil tous les 10 m pour les chantiers de chaussées
ar
à trafic routier supérieur à 300 poids lourds par voie et par sens et d'un profil tous les 25 m pour les autres chantiers.
Il est recommandé que les modalités et les niveaux d'uni à obtenir soient conformes à la circulaire en vigueur
du ministère chargé des Routes.
Dans le cas particulier où la couche de base est revêtue d'une couche de roulement d'épaisseur inférieure ou
de
égale à 6 cm, ou lorsque la couche de roulement est différée de plus de six mois, des dispositions particulières
sont prises pour obtenir le niveau d'uni attendu sur la couche de roulement. Des spécifications d'uni longitudinal
sont alors définies sur la couche traitée.
et
• dans le sens transversal, une règle ordinaire de 3 m de longueur lorsque la route est à versants plans
(norme NF P 98-218-1) [1],
Pr
• dans le sens longitudinal une règle roulante de 3 m de longueur (norme NF P 98-218-2) [2].
Ce contrôle doit être effectué dans l'axe de chaque voie de circulation, ou, à défaut, dans l'axe de la chaussée.
La profondeur de flache mesurée par rapport à l'une et l'autre règle doit rester en tout point inférieure aux limites
de tolérances suivantes :
• couche de fondation de chaussée souple ou semi-rigide : 2 cm ;
• couche de base : 1 cm [3],
• couche de fondation de chaussée en béton si la dimension des plus gros éléments est inférieure à 20 mm :
0,5 cm.
Ces tolérances ne sont pas applicables dans les zones où la géométrie de la surface à réaliser exclut un contrôle
à la règle de 3 m.
— 41 — PNM 13.1.063 : 2018
Note [1] Compte tenu des profils en travers à versants plans habituellement admis, le contrôle du profil transversal peut,
en général, se limiter à la vérification à la règle des flaches et des pentes transversales des versants plans.
Note [2] Ce contrôle est utile lorsque la couche est surmontée d'une couche de roulement en béton bitumineux épaisse ;
il est indispensable lorsque la couche de base sert de couche de roulement provisoire ou lorsqu'elle est revêtue par un
enduit superficiel.
Note [3] Cette tolérance peut être étendue à 1,5 cm pour les chantiers de chaussées à trafic routier inférieur ou égal
à 300 poids lourds par voie et par sens.
ne
7.4.5 Contrôle de la position en plan des bords des couches du corps de chaussée
Les bords des couches du corps de chaussée doivent, dans tout profil en travers, se trouver à la position prescrite,
compte tenu d'une tolérance de 5 cm.
ai
Aucune tolérance n'est admise si le corps de chaussée doit être réalisé entre bordures ou caniveaux latéraux
exécutés avant le corps de chaussée.
oc
7.4.6 Contrôle du réglage des accotements
ar
Les accotements sont réglés, dans chaque profil en travers, par référence à la cote effectivement réalisée pour le
bord de la chaussée.
Les tolérances d'exécution sont définies par les paragraphes suivants :
•
•
7.4.1.1 et 7.4.1.2 : nivellement,
7.4.2 : profil en travers.
m
e
Les profondeurs de flaches doivent rester en tous points inférieures à 3 cm.
rm
• soit sur le contrôle du matériel de compactage et de son mode d'emploi auquel sont associées des mesures
de densités,
• soit uniquement sur le contrôle de la densité.
de
7.5.1 Prescriptions fondées sur le contrôle du matériel de compactage et de son mode d'emploi
et
Note Sauf à appliquer le paragraphe 6.5.5.2, cette méthode n'est pas directement utilisable pour les sols fins, ceux-ci
ne faisant pas l'objet de certificat d'aptitude technique de matériel (CATM) ; on peut appliquer cette méthode aux chaussées
retraitées en les assimilant à des matériaux DC3.
oj
b) Lorsqu'elles sont prévues, les planches d'essai [4] sont effectuées avant le démarrage effectif du chantier.
Note [1] Ces vérifications sont effectuées par examen visuel des machines et éléments de machine ainsi que par
l'observation de leur comportement en fonctionnement. Si nécessaire, des mesures peuvent être effectuées : pesées,
contrôle du moment des excentriques des rouleaux vibrants, etc. (NF P 98-761).
Note [2] Il s'agit des fiches techniques ayant permis de définir la composition de l'atelier de compactage et donc, lorsque
les listes d'aptitude sont utilisées, de la partie identification du compacteur des fiches techniques des listes d'aptitude.
Note [3] La présence d'un contrôlographe en bon état de marche est effectivement une condition indispensable
à l'application de cette méthode.
ne
Note [4] Voir 6.5.5.2.10 : Planches d'essai.
ai
Les consignes données aux conducteurs d'engins doivent être conformes aux prescriptions ; elles concernent,
pour chaque engin : le plan de marche et les valeurs de réglage des paramètres de fonctionnement.
oc
Lorsqu'elle est prévue, la planche de vérification [1] est effectuée au démarrage du chantier.
Note [1] Voir 6.5.5.2.9 : Planches de vérification.
ar
7.5.1.3 Pendant le chantier
a) Surveillance et contrôle du fonctionnement de l'atelier de compactage
•
m
Chaque jour, sont consignés sur un cahier de mise en œuvre et pour chaque cas de compactage [1] :
les lieux de mise en œuvre des matériaux et les tonnages correspondants,
e
• les heures de fonctionnement de chacun des engins, plus particulièrement des compacteurs, ainsi que
le motif de chaque arrêt [2],
rm
Sont vérifiées les pressions de gonflage des pneumatiques de chaque compacteur et caractéristiques de
vibration des rouleaux vibrants
À la fin de chaque journée et, le cas échéant, pour chaque cas de compactage, il est vérifié que le
de
tonnage journalier [3] T normalement compactable à la qualité prévue est bien égal ou supérieur [4]
au tonnage répandu dans la journée considérée. Si les quantités réalisées sont supérieures de plus de 10 %
au tonnage T, des investigations sont réalisées comme indiqué à l'alinéa précédent.
Note [1] Il s’agit des différents cas de compactage recensés comme indiqué en 6.5.5.2.2.
et
Note [2] L’obtention de ces renseignements est facilitée par l’emploi des contrôlographes précédemment cités.
T = Σ (Qthéorique × K2 × Kv × tu)
où :
Pr
tu est le temps utile de compactage ; il peut être déterminé par lecture de l'enregistrement du contrôlographe ;
K2 et Kv sont des coefficients de rendement définis en 6.5.5.2.4.
Note [4] Lorsque le délai de maniabilité le permet, un complément de compactage appliqué au plus tard en fin de journée,
dès la lecture des appareils enregistreurs ( à disque papier ou électronique) pourrait être envisagé pour compenser
le non-respect de cette prescription ; il faut alors vérifier que le compactage alors effectué augmente suffisamment
la compacité de l'ensemble de la couche.
— 43 — PNM 13.1.063 : 2018
ne
Note [2] Les observations faites au titre de la surveillance, ainsi que les résultats des contrôles de fabrication sont
nécessaires à cette recherche.
ai
7.5.2 Prescriptions fondées uniquement sur le contrôle de la densité
Sauf indications spécifiques [1], au moins 50 % des valeurs de densités moyennes de la couche compactée
oc
doivent être supérieures ou égales à 97 % de la densité optimale Proctor modifié [2] (NF P 94-093-2 et
NF EN 13286-2), et au moins 95 % [3] des mesures doivent supérieures à 95 % de cette densité optimale.
Toutefois pour les sols fins, sauf indications spécifiques, au moins 50 % des valeurs de densités moyennes de la
ar
couche compactée doivent être supérieures ou égales à 100 % de la densité optimale Proctor normal
(NF P 94-093-2 et NF EN 13286-2), et au moins 98,5 % [3] des mesures doivent supérieures à 95 % de cette
densité optimale.
m
Note [1] La mesure de la densité en place ne peut s'effectuer qu'avec un matériel ne pondérant pas les densités des
différents niveaux de la couche. La valeur de 97 % considérée ici pour le taux de compactage moyen correspond
sensiblement à la qualité q2 définie précédemment. Le projet peut prendre en compte une qualité différente (notamment q1
soit ρm ≥ 100 % ρdOPM et 95 % des mesures ≥ 98 % de la densité optimale Proctor modifié) pour une couche de base.
e
De telles prescriptions sont préférables à celles relatives à d'autres taux de compactage (fond de couche ρ par exemple)
dont le contrôle ne présente pas un caractère opérationnel suffisant.
rm
Note [2] Il y a lieu de définir au projet la densité OPM prescrite lorsque le matériau est fourni par le Maître d'œuvre.
Note [3] Ceci nécessite la réalisation d'au moins 20 mesures par lot de contrôle et est donc particulièrement adapté
aux grands chantiers. Pour les autres chantiers, la fréquence de mesure sera de 1 mesure par 250 m2 avec un minimum
no
de 10 mesures.
de
et
oj
Pr
PNM 13.1.063 : 2018 — 44 —
Annexe A
(informative)
Protection superficielle des couches d'assise
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
Les tableaux suivants (1 à 5) indiquent le choix du type de protection selon la couche d’assises, le trafic, la saison
des travaux et le type de matériaux traités
ne
Tableau 1 — Choix du type de protection superficielle pour couches de fondation en graves ou sables
grossiers et sols graveleux traités ou retraités aux liants hydrauliques (réalisés hors circulation)
ai
Type de protection pour couches de fondation en graves ou sables grossiers
et sols graveleux traités ou retraités aux liants hydrauliques (réalisés hors circulation)
oc
Niveau d'exposition climatique
ar
Délai
avant la couche < 1 jour ** < 7 jours < 1 mois > 1 mois > 7 jours
supérieure
< 20 PL humidification
m
Trafic avant la couche supérieure *
Enduit de scellement
e
De 20 à 500 PL — Enduit de scellement Enduit monocouche
rm
* Augmenter le trafic d'une classe si la vitesse est supérieure à 60 km/h ou en zone de virage.
no
** Si couche de base en matériaux traités aux liants hydrauliques (sinon comme < 7 jours).
*** Les travaux sont à éviter en hiver si les conditions météorologiques régionales sont mauvaises.
de
Tableau 2 — Choix du type de protection superficielle pour couches de base en graves ou sables
grossiers et sols graveleux traités ou retraités aux liants hydrauliques (réalisés hors circulation)
Délai
Pr
avant la couche < 1 jour < 7 jours < 1 mois > 1 mois > 7 jours
supérieure
* Augmenter le trafic d'une classe si la vitesse est supérieure à 60 km/h ou en zone de virage.
** Les travaux sont à éviter en hiver si les conditions météorologiques régionales sont mauvaises.
— 45 — PNM 13.1.063 : 2018
Tableau 3 — Choix du type de protection superficielle pour couches de base (ou renforcement) sous
circulation, en graves ou sables grossiers et sols graveleux traités ou retraités aux liants hydrauliques
Type de protection pour couches de base (ou renforcement) en graves ou sables grossiers
et sols graveleux traités ou retraités aux liants hydrauliques (réalisés sous circulation)
ne
Délai
avant la couche < 1 jour < 7 jours < 1 mois > 1 mois > 7 jours
supérieure
ai
Trafic avant la couche supérieure *
oc
< 20 PL Enduit monocouche Enduit monocouche
ar
> 500 PL Enduit monocouche Enduit bicouche
* Augmenter le trafic d'une classe si la vitesse est supérieure à 60 km/h ou en zone de virage.
**
m
Les travaux sont à éviter en hiver si les conditions météorologiques régionales sont mauvaises.
e
Tableau 4 — Choix du type de protection superficielle pour couches de fondation en sables fins
et sols fins traités aux liants hydrauliques (réalisés hors circulation)
rm
Délai
de
avant la couche < 1 jour ** < 7 jours < 1 mois > 1 mois
supérieure
* Augmenter le trafic d'une classe si la vitesse est supérieure à 60 km/h ou en zone de virage.
** Si couche de base en matériaux traités aux liants hydrauliques (sinon comme < 7 jours).
*** Les travaux sont à éviter en hiver si les conditions météorologiques régionales sont mauvaises.
PNM 13.1.063 : 2018 — 46 —
Tableau 5 — Choix du type de protection superficielle pour couches de base en sables fins
et sols fins traités aux liants hydrauliques (réalisés hors circulation)
ne
Délai
avant la couche < 1 jour < 7 jours < 1 mois > 1 mois > 7 jours
supérieure
ai
Trafic avant la couche supérieure *
oc
< 20 PL Enduit monocouche Enduit bicouche
ar
> 500 PL Enduit bicouche Enduit bicouche Travaux à éviter
* Augmenter le trafic d'une classe si la vitesse est supérieure à 60 km/h ou en zone de virage.
**
m
Les travaux sont à éviter en hiver si les conditions météorologiques régionales sont mauvaises.
e
rm
no
de
et
oj
Pr
— 47 — PNM 13.1.063 : 2018
Bibliographie
[1] Retraitement en place à froid des anciennes chaussées, Guide technique, SETRA/CFTR, 2003, réf. : D0309.
[2] Traitement des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques — Application à la réalisation des assises
de chaussées, Guide technique, SETRA/CFTR, septembre 2007, réf. : 0718.
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