TS IPM1 (2007-2008) Devoirs Surveillés

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Fascicule de devoirs

1ère année pour BTS


Industrialisation des produits
mécaniques
Année 2007 – 2008
tsipm1 Devoir n°1

I. Soit (E) l’équation différentielle x y’–y = 0 où y est une fonction numérique de la variable
réelle x, définie et dérivable sur ]0, +[.

1) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).


2) Trouver la solution particulière f de (E) telle que f(1) = 4.

II. Soit l’équation différentielle (E) : xy’ + (x–3)y =0 où y est une fonction numérique de la
variable réelle x, définie et dérivable sur ]0, +[.
On se propose de trouver sur ]0, +[ la solution f de l’équation différentielle linéaire
(E) telle que f(1) = 1 .

3
1) On écrit pour 0<x, h(x)= 1– . Trouver sur ]0, +[ une primitive de h.
x
2) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).
3) Déterminer la solution f de l’équation différentielle (E) prenant la valeur 1 pour x=1.

1 -2x
III. Soit (E) l’équation différentielle y’+2 y = e où y est une fonction numérique de la
3
variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.

1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E0) : y’+2 y =0.


x
2) Dériver les 2 fonctions x ↦ et x ↦ e 2 x .
3
x
3) Soit h la fonction définie sur ℝ par h(x)= e 2 x . Vérifier si h est une solution de (E).
3

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) ℝ α.tα–1 e αt (α ℂ) ℂ α. e αt


ln t 1/t

La notation porte sur la clarté, la précision et la qualité dans la rédaction.


Tsp1 Corrigé du devoir n°1

1 1
I 1) On écrit pour 0<x, r(x)= = -( ) et R(x)= - ln x : R’(x)= r(x).
x x
Sur ]0, + ∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ Celnx = Cx où C est une
constante réelle.

2) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= Cx où C est une constante réelle.
Alors f(1)= C×1=C et f(1)=4 pour C=4.
Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= 4x pour 0< x.

1 3
II.1) On écrit pour 0 < x, H(x)= x – 3 ln x et ainsi : H’(x)= 1– 3 ( ) = 1– . On a bien :
x x
Pour 0<x, H’(x)=h(x) .

x 3 x 3 3
2) On écrit pour 0<x, r(x)=    1   h( x )
x x x x
R(x) = H(x) ; R’(x)=h(x)= r(x).
e-R(x) =e-H(x)= e-x+3 ln x=e-x e 3ln x = e-x x3

Sur ]0, +∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ C e-x x3 où C est une constante
réelle.

3) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= C e-x x3 où C est une constante
réelle. Alors f(1)= C  e -1 (1)3=C/e et f(1)=1 pour C=e.
Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= e e-x x3 pour 0< x.

III. 1) On écrit r(x)= 2/1 =2 et R(x)=2 x : R’(x)=r(x).


Les solutions de (E0) sont toutes les fonctions x ↦ Ce-2x où C est une constante réelle.

x 1
2) On doit remarquer que  x et que -2x= (-2)x pour dire que:
3 3
La fonction x ↦ x/3 a pour fonction dérivée x ↦ 1/3
La fonction x ↦ -2 x a pour fonction dérivée x ↦ -2 et que la fonction x ↦ e -2x a pour fonction
dérivée x ↦ (-2)e-2x.

x 2 x
3) À partir de l’égalité h(x)=  e , on obtient : h’(x)=(1/3)e-2 x + (x/3)[-2e-2 x] soit
3
1 x 2 x 1 1
h’(x)= e 2 x  2 e , soit : h’(x)= e  2 x –2h(x) . Finalement h’(x)+2 h(x) = e  2 x pour tout
3 3 3 3
réel x.

On a bien prouvé que h est une solution de (E) sur ℝ.


tsipm1 Devoir n°2

I. Soit (E) l’équation différentielle x y’– 2y = 0 où y est une fonction numérique de la


variable réelle x, définie et dérivable sur ]0, +[.

1) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).


2) Trouver la solution particulière f de (E) telle que f(1) = 3.

II. Soit l’équation différentielle (E) : xy’ + (3x–1)y =0 où y est une fonction numérique de la
variable réelle x, définie et dérivable sur ]0, +[.
On se propose de trouver sur ]0, +[ la solution f de l’équation différentielle linéaire
(E) telle que f(1) = 1 .

1
1) On écrit pour 0<x, h(x)= 3– . Trouver sur ]0, +[ une primitive de h.
x
2) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).
3) Déterminer la solution f de l’équation différentielle (E) prenant la valeur 2 pour x=1.

1 –3x
III. Soit (E) l’équation différentielle y’+3 y = e où y est une fonction numérique de la
4
variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.

1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E0) : y’+3 y =0.


x 1
2) Dériver les 2 fonctions u et v définies par u(x)=  ( ) x et v(x) = e –3x.
4 4
x
3) Soit h la fonction définie sur ℝ par h(x)= e–3x. Vérifier si h est une solution de (E).
4

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) ℝ α.tα–1 e αt (α ℂ) ℂ α. e αt


ln t 1/t

La notation porte sur la clarté, la précision et la qualité dans la rédaction.


Tsp1 Corrigé du devoir n°2

2 1
I 1) On écrit pour 0<x, r(x)= = -2( ) et R(x)= - 2ln x : R’(x)= r(x).
x x
Sur ]0, + ∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ Ce 2lnx = Cx2 où C est une
constante réelle.

2) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= Cx2 où C est une constante réelle.
Alors f(1)= C×12=C et f(1)=3 pour C=3.
Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= 3x2 pour 0< x.

1
II.1) On écrit pour 0 < x, H(x)= 3x – ln x et ainsi : H’(x)= 3– . On a bien :
x
Pour 0<x, H’(x)=h(x) .

3x  1 3x 1 1
2) On écrit pour 0<x, r(x)=    3   h( x )
x x x x
R(x) = H(x) ; R’(x)=h(x)= r(x).
e–R(x) =e–H(x)= e–3x+ ln x=e–3x e ln x = e–3x x

Sur ]0, +∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ C e–3x x où C est une constante
réelle.

3) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= C e–3x x où C est une constante
réelle. Alors f(1)= C  e -3 1= C× (1/e3) = C/e3 et f(1)=2 pour C= 2e3.
Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= 2e3 e–3x x pour 0< x.

III. 1) On écrit r(x)= 3/1 =3 et R(x)=3 x : R’(x)=r(x).


Les solutions de (E0) sont toutes les fonctions x ↦ Ce-3x où C est une constante réelle.

x 1 1
2) Avec u(x)=  ( ) x et v(x) = e –3x, on a u’(x)= et v’(x) =-3 e –3x
4 4 4

3) À partir de l’égalité h(x)=u(x)×v(x), on obtient h’(x)= u’(x)v(x) + u(x)v’(x).


x
À partir de l’égalité h(x)= ×e –3x on obtient : h’(x)=(1/4)e–3 x + (x/4)[-3e-3 x] soit
4
1 x 1 1
h’(x)= e 3 x  3 e 3 x , soit : h’(x)= e 3 x –3h(x) . Finalement h’(x)+3 h(x) = e 3 x pour
4 4 4 4
tout réel x.

On a bien prouvé que h est une solution de (E) sur ℝ.


Tsipm1 Devoir n°3

1 –4x
I Soit (E) l’équation différentielle y’+4 y = e où y est une fonction numérique de la
5
variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.

1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E0) : y’+4 y =0.


x 1
2) Dériver les 2 fonctions u et v définies par u(x)=  ( ) x et v(x) = e –4x.
5 5
x
3) Soit h la fonction définie sur ℝ par h(x)= e–4x. Vérifier si h est une solution de (E).
5
1
4) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E) : y’+4 y = e–4x.
5
5) Trouver la solution f de (E) telle que f(0)= 2.

dx
II On se donne l’équation différentielle (E) : (3t +2) + 3x = 3 + 3ln(3t+2) où x est une fonction
dt
dx
numérique de la variable réelle t, sa fonction dérivée, avec 0≤ t.
dt
1°) On écrit pour 0≤ t, t)=ln(3t+2) ; dériver Vérifier si  est une solution particulière de (E).
dx
2°) Résoudre sur [0 ; +[ l’équation différentielle (E0) : (3t +2) + 3x =0.
dt
3°) Trouver la solution générale de (E) sur [0 ;+[.
4°) Trouver la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 0.

Extraits de formulaire
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) ℝ α.tα–1 e αt (α ℂ) ℂ α. e αt


ln t 1/t

u'
Opérations (ln u ) '  ; (e u )'  u' e u
u

La notation porte sur la clarté, la précision et la qualité dans la rédaction.


Tsipm1 Corrigé du devoir n°3
I. 1) On écrit r(x)= 4/1 = 4 et R(x)=4 x : R’(x)=r(x).
Les solutions de (E0) sont toutes les fonctions x ↦ Ce-4x où C est une constante réelle.
x 1 1
2) Avec u(x)=  ( ) x et v(x) = e –4x, on a u’(x)= et v’(x) = -4 e –4x
5 5 5
3) À partir de l’égalité h(x)=u(x)×v(x), on obtient h’(x)= u’(x)v(x) + u(x)v’(x).
x
À partir de l’égalité h(x)= ×e –4x on obtient : h’(x)=(1/5)e–4 x + (x/5)[-4e-4 x] soit
5
1 x 1 1
h’(x)= e 4 x  4 e 4 x , soit : h’(x)= e 4 x –4h(x) . Finalement h’(x)+4 h(x) = e 4 x pour
5 5 5 5
tout réel x.
On a bien prouvé que h est une solution de (E) sur ℝ.
4) (E0) étant l’équation homogène associée à (E), à la solution particulière h de (E) on ajoute
toutes les solutions de (E0) pour obtenir toutes les solutions de (E). Il s’agit de toutes les
x
fonctions x ↦ e–4x + Ce-4x où C est une constante réelle.
5
x
5) Pour f solution de (E), on écrit f(x)= e–4x + Ce-4x où C est une constante réelle.
5
f(0) = 0×e0 + C×e0 = C×1 = C ; f(0) = 2 pour C= 2.
x
Finalement f(x)= e–4x + 2 e-4x .
5

II On remarque que pour 0 ≤ t, 0 ≤ 3t et 0 < 2 ≤ 3t+2 ; d’autre part [3t+2]’= 3


3
1°) Pour 0≤ t , t)=ln(3t+2) et ’(t)= ainsi (3t +2)’(t) = 3 d’où
3t  2
(3t +2)’(t) + 3(t) = 3 + 3 ln(3t+2) .
Cela prouve que sur [0 ; +[ est solution de l’équation (E) : (3t +2)x’ + 3x = 3 + 3ln(3t+2)
3
2°) On écrit pour 0≤ t, r(t)= et R(t)=ln(3t+2) : R’(t)=r(t) et e–R(t) = e–ln(3t+2) soit
3t  2
1
–R(t)
ln( 1 )
3t  2 =
e =e . Ainsi sur [0 ; +[ les solutions de (E0) sont toutes les fonctions
3t  2
1 C
t ↦ C  où C est une constante réelle.
3t  2 3t  2
3°) (E0) étant l’équation homogène associée à (E), à la solution particulière  de (E) on ajoute
toutes les solutions de (E0) pour obtenir toutes les solutions de (E). Il s’agit de toutes les
C
fonctions, définies sur [0 ; +[, t ↦ ln(3t+2) + où C est une constante réelle.
3t  2
C
4°) Pour f solution de (E), on écrit pour 0≤ t, f(t)= ln(3t+2) + où C est une constante
3t  2
C C
réelle ; f(0)= ln 2 + et ainsi : 0=f(0)  = –ln(2)  C= –2 ln 2
2 2
2 ln 2
Finalement pour 0≤ t, f(t) = ln(3t+2) – .
3t  2
Tsipm1 Devoir surveillé n°4

1ère partie
dx
On considère l’équation différentielle (E) : +3x= 2+2,4t où x est une fonction numérique
dt
dx
de la variable réelle t, définie et dérivable sur [0, +[, est la fonction dérivée de x.
dt
dx
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (E0) : +3x=0.
dt
2) Soit h la fonction numérique définie sur [0, +[ par l’égalité : h(t)= 0,8t +0,4. Vérifier si h
est une solution de (E).
3) Résoudre sur [0, +[, l’équation différentielle (E).
4) Déterminer la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 1.

2ème partie
On considère la fonction numérique f définie par : f(t)= 0,8t +0,4+ 0,6e-3t pour 0 t.
 
(C) est la représentation graphique de f dans un repère orthonormé R=(O, i , j ) du plan où
l’unité de longueur vaut 5 cm.
1) Calculer la limite de f en +.
2) Calculer la fonction dérivée de f.
3) Etudier soigneusement le signe de f’(t) en fonction de t, donner le tableau de variation de f
sur [0, +[.
4) Déterminer l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0.
5) Prouver que (C) admet une asymptote (D) dont on déterminera une équation. Déterminer
la position de (C) par rapport à (D).
6) Tracer (T), (D) et (C).

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) α.tα–1 e αt (α ℂ) α. e αt

Limites usuelles ( à utiliser dans la 2ème partie) : lim et = 0 et lim et = +.


t   t  
Nom :
Tsipm1 Document réponse pour la question 6) de la 2ème partie

On précise que l’on a f(t0) ≈ 0,883 pour t0 = ln(2,25)/3 ≈ 0,270

Représentation graphique de f

1
f(t0)

O t0 1 t
Tsipm1 Corrigé du devoir surveillé n°4
1ère partie
1) On écrit pour 0 t, r(t)=3 et R(t)=3t : R’(t)=r(t). Ainsi sur [0, +[, les solutions de (E0)
sont toutes les fonctions t↦C.e-3t où C est une constante réelle.

2) Pour 0t, h’(t)= 0,8 et h’(t)+3h(t)= 0,8+3(0,8t+0,4)=0,8+2,4t+1,2 d’où


h’(t)+3h(t)=2+2,4t pour 0t. C’est la preuve que h est solution de (E) sur [0, +[

3) A la solution particulière h de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦ 0,8t+0,4+Ce-3t où C est une constante réelle.

4) f étant une solution particulière de (E), on écrit pour 0 t, f(t)=0,8t+0,4+Ce-3t avec C


constante réelle ; f(0)= 0,80+0,4+Ce0= 0,4+C et f(0)=1 pour C=1–0,4=0,6. Finalement :
f(t)=0,8t+0,4+0,6e-3t pour 0 t.

2ème partie

1) lim ex = 0 et lim -3t= - donnent lim e-3t=0 d’où lim 0,6e-3t=0.


x   t   t   t  
-3t
D’autre part lim (0,8t+0,4)=+ et f(t)= (0,8t+0,4)+0,6e d’où lim f(t)=+.
t   t  
-3t -3t
2) Pour 0 t, f’(t)=0,8+0+0,6-3e , soit f’(t) = 0,8 –1,8e . Ainsi f’(0)= 0,8–1,8= -1.

3) ∗ Les propositions suivantes, écrites pour 0 t, sont équivalentes : ( 0<f’(t)=0,8–1,8e-3t),


(1,8.e-3t< 0,8), (e-3t<0,8/1,8 = 1/2,25), (e-3t < ln(1/2,25) ), ( -3t<-ln(2,25)), (ln(2,25)/3<t).
Pour la suite on note t₀ = ln(2,25)/3.
∗ On vient de vérifier qu’avec 0 t : 0< f’(t) pour t₀<t. De la même façon :
f’(t)< 0 pour t<t₀et f’(t)= 0 pour t=t₀.On peut donc donner le tableau suivant de variation de f
où le signe de f’(t) vient d’être justifié :
t 0 t₀ +
f’(t) -1 – 0 +
f(t) 1 f(t₀) +

4) (T) a pour coefficient directeur f’(0)= -1. (T) passe par le point de coordonnées 0 et f(0)=1 :
1 est l’ordonnée à l’origine de (T). Ainsi (T) a pour équation y = -t+1.

5) L’écriture f(t)= (0,8t+0,4)+0,6e-3t ,valable pour 0 t, avec lim 0,6e-3t=0 prouve


t  

automatiquement que la droite (D) d’équation x= 0,8t+0,4 est asymptote à (C).


De plus 0< e-3t d’où 0< 0,6e-3t pour 0 t : C’est la preuve que (C) est au-dessus de (D).
5) Il s’agit de tracer les droites (T) et (D) connaissant leurs équations. Il convient de rajouter
la tangente à (C) au point d’abscisse t₀ qui est horizontale puisque f’(t₀)=0, ensuite
seulement on trace (C)…
Tous les points de (C) ont une abscisse positive parce que f est définie sur [0, +[.

(C)

Tangente horizontale à (C) au point d’abscisse t₀


f(t₀)

(D) (T)

t₀

Repésentation graphique de f
Énoncé
_________

Un déviateur inverseur fait intervenir deux résistances variables R1 et R2 mesurés en ohms et


une capacité C mesurée en farads.
Si on appelle Ve la tension d’entrée et VS la tension de sortie mesurée en volts, on a la
dV (t ) dVe (t )
relation (E) : VS (t )  R1C S   R2 C où t représente le temps mesuré en
dt dt
secondes.
On donne Ve(t) = V.t dans l’intervalle [0 ;1] ; C= 10-4 farads, R1 = 103 ohms, R2 = 104 ohms,
V= 4 volts.

1) Écrire (E) avec ces conditions.


2) Le but de la question est de résoudre l’équation différentielle (E), de fonction
inconnue VS, de variable t dans l’intervalle [0 ; 1].
a) Déterminer une constante solution particulière de (E).
b) Déterminer la solution générale de (E).
c) Déterminer la solution particulière U de (E) qui vérifie U(0) = 0.

3) a) Expliquer comment on obtient la représentation graphique (D) de la fonction Ve


 
dans le plan rapporté au repère orthogonal R= (O, i , j ).
b) Étudier les variations de U sur l’intervalle [0 ; 1]. Préciser quelle est la tangente (T)
au point d’abscisse 0 de la représentation graphique de U.
c) On prend comme unités graphiques 10 cm sur l’axe des abscisses et 1 cm sur l’axe
des ordonnées.
 
Tracer (D) et (T). Représenter graphiquement U dans le repère précédent R= (O, i , j ).
d) Déterminer un instant t1 strictement compris entre 0 et 1 tel que, pour tout instant t
compris entre t1 et 1, on dispose de l’inégalité | U(t)–U(1) | < 0,01. On donnera une
valeur approchée de t1 à 10-2 près.
Corrigé du devoir-maison de novembre 2007
__________________

dVs (t ) dV (t )
On doit comprendre que  Vs ' (t ) et e  Ve ' (t ) pour 0≤ t ≤ 1.
dt dt

1) R1C = 103. 10-4 = 10-1 = 0,1 ; R2C = 104.10-4 = 1 et Ve’(t) = V= 4 pour 0≤ t ≤ 1 alors
l’équation différentielle (E) s’écrit aussi : VS (t) + 0,1 VS’(t) = - 1×4 = -4 pour 0≤ t ≤ 1. En
multipliant les deux membres de l’égalité précédente par 10, on obtient
10VS (t) +1× VS’(t) = -40 soit : (E) s’écrit aussi VS’(t) + 10VS (t) = - 40 pour 0≤ t ≤ 1.

2) a) Pour h fonction constante sur [0 ; 1], on écrit avec k réel constant, pour 0≤ t≤ 1, h(t)=k et
h’(t)=0 : h’(t) + 10 h(t) = 0 + 10×k d’où h’(t) + 10 h(t) = 10k pour 0≤ t≤ 1.
h n’est solution de (E) sur [0 ; 1] que lorsque 10k = -40 soit lorsque k = -4.

Pour la suite on écrit pour 0≤ t≤ 1, h(t) = -4 et h est solution de (E) sur [0 ; 1].

b)  On résout l’équation (E0) homogène associée à (E) ; (E0) s’écrit VS’(t) + 10VS (t) = 0.
On écrit pour 0≤ t ≤ 1, f(t) = 10/1 = 10 et F(t)= 10t : F’(t)=f(t).
Sur [0 ; 1], les solutions de (E0) sont les fonctions t ↦ K e–10t où K est une constante réelle.
 À la solution particulière h de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir
toutes les solutions de (E).
Sur [0 ; 1] les solutions de (E) sont toutes les fonctions t ↦ -4+ K e–10t où K est une
constante réelle.

c) Pour U solution de (E) sur [0 ; 1], on écrit U(t)= -4+ K e–10t où K est une constante
réelle : U(0)= -4 + Ke0 = -4+K et U(0) = 0 pour K= 4.
Finalement sur [0 ; 1], la solution U de (E) vérifiant U(0) = 0, est définie par l’égalité
U(t)= -4+ 4 e–10t pour 0≤ t ≤ 1.

3) a) Pour 0≤ t ≤ 1, Ve(t)= 4t . La représentation graphique (D) de Ve est un segment de


droite ; ce sont tous les points de la droite d’équation u= 4t, qui ont une abscisse t dans [0 ;1].

b) On a pour 0≤ t ≤ 1, U’(t) = 0+ 4[-10e-10t] = -40e-10t où 0< e-10t donc U’(t) < 0.


On a aussi U’(0) = -40e0 = -40×1 =-40 et U(0)= 0 : L’origine O du repère est un point de la
représentation graphique (C) de U et la tangente (T) en O à (C) a pour coefficient directeur
-40 ; c’est la droite d’équation u = -40t .

Le tableau de variation de U est donné par


t 0 1
U’(t) -40 – -40e-10
U(t) 0 -4+ 4 e–10

d) U est strictement décroissante sur [0 ; 1] ainsi pour tout t de [0 ;1], U(1) ≤ U(t) et
0≤ U(t)–U(1) = | U(t)–U(1) | ; on a de plus U(t)–U(1) = -4+ 4 e–10t – (-4+ 4 e–10), soit :
| U(t)–U(1) |=U(t)–U(1) = 4 e–10t – 4 e–10 = 4(e–10t –e–10)
On a alors les équivalences suivantes écrites pour 0≤ t ≤ 1 :
| U(t)–U(1) | < 0,01  4(e–10t –e–10) <0,01 e–10t –e–10 < 0,01/4 = 0,0025, soit
| U(t)–U(1) | < 0,01  e–10t < e–10 + 0,0025 ln(e–10t ) < ln (e–10 + 0,0025) soit :
1
| U(t)–U(1) | < 0,01  -10t < ln (e–10 + 0,0025)  ln (e–10 + 0,0025) < t
10
1
Soit donc t1 = ln (e–10 + 0,0025) = -0,1 ln (e–10 + 0,0025) ≈ 0,60. On a démontré que :
10
Pour t1 < t ≤ 1, | U(t)–U(1) | < 0,01 .
____________________________________________________________

c) Voici les représentations graphiques demandées dans le repère R d’axes Ot et Ou, obtenues
sur une feuille de papier millimétré.

t1
Nom :
Partie A
dx 2
On considère l’équation différentielle (E) : t +x= où x est une fonction numérique de
dt 1  t²
dx
la variable réelle t, définie et dérivable sur ]0 ;1[ ; est la fonction dérivée de x.
dt
dx
1°) Résoudre sur ] 0 ; 1[, l’équation différentielle (E0) : t + x = 0.
dt
2°) x étant une fonction définie et dérivable sur ]0 ; 1[ , on écrit pour 0<t<1, x(t)=k(t)/t soit
k(t)= t x(t) : k est aussi une fonction définie et dérivable sur ]0 ; 1[.
a) Dériver k pour exprimer k’(t) en fonction de x’(t) et x(t).
1
b) Prouver que x n’est solution de (E) sur ]0 ; 1[ que si k’(t) = 2  pour 0< t <1.
1  t²
c) En utilisant une des fonctions circulaires réciproques, calculer k pour que x soit une
solution de (E).
d) Calculer x pour que x soit une solution de (E) ; résoudre (E) sur ]0 ; 1[.
3°) Trouver la solution particulière f de (E) telle que f(1/2)=0.

Extrait de formulaire : [1/t]’ = -1/ t2; [t’ = t–1 .


Partie B Y

(C)

O X

On peut utiliser en la complétant la figure de cette page.


 
(C) est le cercle trigonométrique associé au repère orthonormé R= (O, i , j ) du plan.
a) Placer sur (C) les graduations 0, /2 , -et -
b) Faire apparaître géométriquement sur des supports convenables les graduations
Arc cos (-0,8), Arc sin (-0,6),  = Arc tan ( 1,2) et  = Arc tan ( -0,8) (sans
utilisation de calculette, avec les explications ou les constructions nécessaires) .
Sujet A : Le corrigé

Partie B (D)
Y

1,2

/2 1




(C)

 -0,8 O 0 X
-

-0,6


(-0,8)

(– /2)

 À partir de la graduation -0,8 de l’axe des abscisses, on obtient sur (C) la graduation  telle
que 0≤  ≤  et cos : Cela signifie que  Arc cos (-0,8) .
À partir de la graduation -0,6 de l’axe des ordonnées, on obtient sur (C) la graduation  telle
que - /2≤  ≤ /2 et sin : Cela signifie que  Arc sin (-0,6) .

 La droite (D) est tangente à (C) au point de coordonnées 1 et 0 ; elle est graduée. À partir
des graduations 1,2 et -0,8 de (D), on obtient les graduations  et  sur (C) telles que :
 -/2 <  </2 et tan  = 1,2 soit Arc tan 1,2 =
 -/2< < /2 et tan  = -0,8 soit Arc tan (-0,8) = 

Partie A
1°) On écrit pour 0<t <1, r(t)= 1/t et R(t)= ln t : R’(t)=r(t) et e–R(t) = e-ln t = eln(1/t) = 1/t.
Sur ]0 ; 1[ les solutions de (E0) sont toutes les fonctions t ↦ C (1/t) = C/t où C est une
constante réelle.

2°) a) x étant une fonction définie et dérivable sur ]0 ; 1[ , on dérive k en utilisant la formule
de dérivation d’un produit :
pour 0<t<1, k(t)= t × x(t) d’où k’(t) = 1 × x(t) + t×x’(t).
D’ où t x’(t) + x(t) = k’(t) pour 0<t<1 .
2
b) x n’est solution de (E) sur ] 0 ; 1[ que si t x’(t) + x(t) = pour 0<t<1.
1 t2
D’après l’égalité de la question précédente, on en déduit que :
2 1
x n’est solution de (E) sur ] 0 ; 1[ que si k’(t) = 2 pour 0<t<1.
1 t2 1 t2

1
c) On sait que (Arc sin) ‘(t) = pour 0<t<1.
1 t2
x n’est solution de (E) sur ] 0 ; 1[ que si k est une primitive sur ]0 ; 1[ de la fonction
1
t↦ 2 , cela revient encore à dire que : k(t) = 2 Arc sin t + C pour 0< t< 1 où C est
1 t 2
une constante réelle.

d) Sachant que x(t)= k(t)/t, d’après la question précédente x n’est solution de (E) sur ]0 ; 1[
2 Arc sin t  C
que si, pour 0<t<1, x(t) = où C désigne une constante réelle.
t
2 Arc sin t  C
Sur ]0 ; 1[ les solutions de (E) sont toutes les fonctions t ↦ où C désigne une
t
constante réelle.

2 Arc sin t  C
3°) Pour f solution de (E) sur ]0 ; 1[, on écrit pour 0<t <1, f(t)= où C désigne
t
 /3  C
une constante réelle ; comme Arc sin (1/2) = 6 on a f(1/2)=  2 ( / 3  C ) .
1/ 2
f(1/2)= 0 pour C = -/3.

2 Arc sin t   / 3
Finalement pour 0<t <1, f(t)= .
t
Sujet et figure à compléter en tsipm1 Nom :
1ère partie
dx 7 3
On se donne l'équation différentielle (E) : +4x=  t où x est une fonction de la
dt 8 2
dx
variable réelle t, sa dérivée et t se trouve dans [0, +[.
dt
dx
1° Résoudre l’équation différentielle (E0) : + 4 x = 0 sur [0, +[.
dt
3 1
2° On écrit pour 0 t, (t)= t  . Calculer ’(t) et prouver que  est une solution de (E)
8 8
sur [0, +[.
3° Trouver toutes les solutions de (E) sur [0, +[.
4° Trouver la solution particulière f de (E) telle que f(0)=1.
2ème partie
3 1 7
On étudie la fonction f définie par f(t)= t   e 4t pour 0 t. (C) désigne la
8 8 8  
représentation graphique de f dans le repère orthonormé R= (O, i , j ) du plan (unité de
longueur 5 cm).
1° Calculer la fonction dérivée de f.
2° a) Calculer lim f (t ) en utilisant le rappel lim e u  0 .
t  u 

1 28
b) Prouver que 0< f ’(t) pour t0 < t où on précise que t0 = ln( ) ; étudier
4 3
soigneusement le signe de f’(t) en fonction de t pour donner le tableau des variations de f.
3° Déterminer l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0.
4° Prouver que (C) admet une asymptote oblique (D) dont on déterminera l’équation.
Déterminer la position de (C) par rapport à (D).
5° Tracer (T), (D) et (C) .

f(t0)

O t0 1 t
Corrigé
ère
1 partie
1° On écrit pour 0 t, r(t)= 4/1 = 4 et R(t)= 4 t : R’(t)=r(t). Sur [0, +[, les solutions de (E0)
sont toutes les fonctions t ↦ Ce – 4t où C est une constante réelle.

3 1 3 3 3 1 3 3 4
2° Pour 0 t, (t)= t  et ’(t)= : ’(t)+4t) = + 4( t  ) = t 
8 8 8 8 8 8 2 8
7 3
soit ’(t)+4t) =  t .
8 2
C’est la preuve que est solution de (E) sur [0 ; +[

3° À la solution particulière de on ajoute toutes les solutions de (E0), l’équation homogène
associée à (E0), pour obtenir toutes les solutions de (E).
3 1
Sur [0, +[ toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions t ↦ t  + C e –4t où C est
8 8
une constante réelle.

3 1 –4t
4° Pour f solution de (E) sur [0, +[, on écrit pour 0 t, f(t)= t +Ce où C est une
8 8
3 1 1
×0 + + Ce0 = + C.
constante réelle ; f(0) =
8 8 8
1 7
f(0) = 1 pour C=1– = .
8 8

3 1 7 –4t
La fonction cherchée f est définie par f(t)= t + e pour 0 t .
8 8 8

2ème partie
3 7 1
1° Pour 0 t, f’(t)= ×1 + 0 + ×(-4)e-4t soit f’(t)= (3  28e 4t ) .
8 8 8
7
a) On a lim (4 t )   et lim e u  0 d' où lim e 4t  0 et lim e 4t  0 .
t  u  t  t  8
3 1 3 1 7
lim ( t  )  + alors par addition lim [ t  + e –4t]= + soit lim f (t ) = + .
t  8 8 t   8 8 8 t 

b) Avec 0 t, les propositions {…}suivantes sont équivalentes :


1
{ 0<f’(t)= (3  28e 4t ) }, {0< 3  28e4t }, {28e-4t < 3}, { e-4t < 3/28}, {-4t < ln (3/28)},
8
1 3
{ ln( )  t }.
4 28
1 3 1 1 1 28
Soit t0 = ln( )  (ln 3  ln 28)  (ln 28  ln 3) : t0 = ln( ) .
4 28 4 4 4 3
On vient de montrer l’équivalence 0< f’(t)  t0< t ; de la même façon : f’(t)<0t<t0 et
finalement f’(t)=0 pour t=t0.
1 7 8 1  25
Comme e0 =1, on obtient f(0)= 0+  ×1 =  1 et f’(0)= (3  28  1)  d’où le
8 8 8 8 8
tableau :

t 0 t0 +
f’(t)  25
– 0 +
8
f(t) 1 f(t0) +

 25
3° La tangente au point d’abscisse 0 a pour pente f’(0)= ; elle passe par le point de
8
coordonnées 0 et f(0)=1 : 1 est l’ordonnée à l’origine.
25
Finalement (T) a pour équation y= 1– t.
8

3 1 7 –4t 7
4° ∗ On a l’égalité pour 0 t, f(t)=t + e où lim e 4t  0 . Cela suffit pour dire
8 8 8 t  8
3 1
que la droite (D) d’équation y= t  est asymptote à (C).
8 8

3 1 7 7
∗ De plus pour 0 t, f(t)= t + e –4t
où 0< e –4t
. Cela prouve aussi que (C) est
8 8 8 8
au-dessus de (D)..

5° On trace les droites (T) et (D) en connaissant leurs équations. Il est aussi nécessaire de
placer, au point de (C) d’abscisse t0, la tangente horizontale à (C).

La représentation graphique demandée est donnée à la page suivante :


x

(T)

(C)

f(t0) tangente horizontale à (C)


au point d’abscisse t0

(D)
t0 t
Tsipm1 Devoir sur feuille pour le vendredi 18 janvier

1ère partie
dx
On considère l’équation différentielle (E) : +2x= 0,7+t où x est une fonction numérique de
dt
dx
la variable réelle t, définie et dérivable sur [0, +[, est la fonction dérivée de x.
dt
dx
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (E0) : +2x=0.
dt
2) Soit a et b 2 réels constants et φ la fonction numérique définie sur [0, +[ par l’égalité :
φ(t)=at+b..
a) Calculer en fonction de a, b et t, φ’(t)+2φ(t).
b) Calculer a et b pour que φ soit une solution particulière de (E) sur [0, +[.
3) Résoudre sur [0, +[, l’équation différentielle (E).
4) Déterminer la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 1.

2ème partie

On considère la fonction numérique f définie par : f(t)= 0,5t +0,1+ 0,9e-2t pour 0 t.
 
(C) est la représentation graphique de f dans un repère orthonormé R=(O, i , j ) du plan où
l’unité de longueur vaut 5 cm.
1) Calculer la limite de f en +. Calculer la fonction dérivée de f.
2) Etudier soigneusement le signe de f’(t) en fonction de t, donner le tableau de variation de f
sur [0, +[.
3) Trouver l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0.
4) Prouver que (C) admet une asymptote (D) dont on déterminera une équation. Déterminer
la position de (C) par rapport à (D).
5) Tracer (T), (D) et (C).

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) α.tα–1 e αt (α ℂ) α. e αt

Limites usuelles (à utiliser dans la 2ème partie) : lim et = 0 et lim et = +.


t   t  
Tsipm1 Corrigé du devoir maison de janvier
1ère partie
1) On écrit pour 0 t, r(t)=2 et R(t)=2t : R’(t)=r(t). Ainsi sur [0, +[, les solutions de (E0)
sont toutes les fonctions t↦C.e-2t où C est une constante réelle.
2) a) Pour 0 t, φ’(t)=a et φ’(t)+2 φ(t) = a+ 2(at+b)= a+2b+2at .
2) b) Les propositions (…) suivantes sont équivalentes : (φ est solution de (E) sur [0, +[),
(φ’(t)+2 φ(t)= 0,7+t pour 0 t), (a+2b+2at= 0,7+ 1.t pour 0 t).
On est ramené à la recherche de a et b vérifiant un des systèmes d’égalités équivalents
suivants : { 2a=1 et a+2b= 0,7}, {a=0,5 et 0,5+2b=0,7}, {a=0,5 et 2b= 0,2},
{a=0,5 et b= 0,1}.
Désormais on écrit pour 0 t, φ(t)= 0,5t+0,1 : φ est une solution particulière de (E) sur
[0, +[.
3) A la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) sur I : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦ 0,5t+0,1+Ce-2t où C est une constante réelle.
4) f étant une solution particulière de (E), on écrit pour 0 t, f(t)=0,5t+0,1+Ce-2t avec C
constante réelle ; f(0)= 0,50+0,1+Ce0= 0,1+C et f(0)=1 pour C=1–0,1=0,9. Finalement :
f(t)=0,5t+0,1+0,9e-2t pour 0 t.

2ème partie
1) lim ex = 0 et lim -2t= - donnent lim e-2t=0 d’où lim 0,9e-2t=0.
x   t   t   t  
-2t
D’autre part lim (0,5t+0,1)=+ et f(t)= (0,5t+0,1)+0,9e d’où lim f(t)=+.
t   t  
-2t -2t
Pour 0 t, f’(t)=0,5+0+0,9-2e , soit f’(t) = 0,5 –1,8e . Ainsi f’(0)= 0,5–1,8= -1,3.
2) ∗ Les propositions suivantes (…), écrites pour 0 t, sont équivalentes :
( 0<f’(t)=0,5–1,8e-2t), (1,8.e-2t< 0,5), (e-2t<0,5/1,8 = 1/3,6), (e-2t < ln(1/3,6) ), ( -2t<-ln(3,6)),
(0,5ln(3,6)<t).
Pour la suite on note t₀ = 0,5. ln(3,6).
∗ On vient de vérifier qu’avec 0 t : 0< f’(t) pour t₀<t. De la même façon :
f’(t)< 0 pour t<t₀et f’(t)= 0 pour t=t₀.On peut donc donner le tableau suivant de variation de f
où le signe de f’(t) vient d’être justifié :
t 0 t₀ +
f’(t) -1,3 – 0 +
f(t) 1 f(t₀) +

3) f’(0)= -1,3 est le coefficient directeur de (T). (T) passe par le point de coordonnées 0 et
f(0)=1 : 1 est l’ordonnée à l’origine de (T).
De cette manière (T) a pour équation x= -1,3t+1.
4) L’écriture f(t)= (0,5t+0,1)+0,9e-2t ,valable pour 0 t, avec lim 0,9e-2t=0 prouve
t  

automatiquement que la droite (D) d’équation x= 0,5t+0,1 est asymptote à (C).


De plus 0< e-2t d’où 0< 0,9e-2t pour 0 t : C’est la preuve que (C) est au-dessus de (D).
5) Représentation graphique de (C)

(C)

f(t0)

(T)

(D)

t0 t

On a représenté aussi la droite horizontale d’équation x=f(t0) qui est la tangente à (C) au point
d’abscisse t0.
tsipm1 Devoir surveillé n°7
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour
une part importante dans l’appréciation des copies.

I Extrait de problème

Une machine à compacter est constituée d’un bloc d’acier appelé marteau ; ce marteau se
déplace le long d’une tige placée verticalement.
L’étude physique montre que la vitesse v (exprimée en mètres par seconde) est une fonction
du temps t (exprimé en secondes), solution de l’équation différentielle (E) :
dy dy
+4 y = 4 + e-4t où y est une fonction de la variable réelle t avec 0 t, est la fonction
dt dt
dérivée de y.
On admet que v(0)= 0.
Partie A
dy
1) Résoudre sur [0, +[, l’équation différentielle (E0) : +4 y = 0.
dt
2) On écrit pour 0≤ t, g(t)= t e-4t ; calculer la fonction dérivée de g.
3) Avec a et b réels constants, on écrit φ(t) = a + b g(t) = a +b t.e-4t pour 0 t.
a) Calculer ’(t) en fonction de a, b et t.
b) Calculer ’(t) + 4 φ(t) en fonction de a, b et t.
c) Calculer a et b pour que soit une solution particulière de (E).
4) Résoudre (E).
5) En déduire la fonction v définie dans l’introduction.

Partie B
T étant un réel positif ou nul, la distance parcourue par le marteau entre l’instant de départ
T
(t=0) et l’instant t=T est D = 0 v(t ) dt où v(t)=1–(1–t)e-4t .
1) En faisant une intégration par parties calculer en fonction de T, l’intégrale
T
I=   4(1–t)e-4tdt.
0
2) En déduire l’expression de D en fonction de T.

II Exercice

1) On écrit g(x)= e0,2 x ; dériver g ; trouver une primitive à g.


2) Faire une intégration par parties pour calculer la valeur exacte de l’intégrale
5
 x e dx = K.
0, 2 x

0
5
3) En déduire la valeur exacte de l’intégrale L=  ( 2  3x e 0, 2 x ) dx .
0

Extraits de formulaire :
b b
 u(t )v' (t )dt  [u(t )v(t )]   u' (t )v(t )dt
b
Intégration par parties : a
a a

f(t) f’(t)
e αt
(α ℂ) α. e αt ℂ
tsipm1 Corrigé du devoir surveillé n° 7
Partie A du problème
4
1) On écrit pour 0 t, r(t)= =4 et R(t)=4t : R’(t)=4. Alors sur [0, +[, les solutions de (E₀)
1
sont toutes les fonctions t↦Ce-4t où C est une constante réelle.
2) Pour 0≤ t, g’(t)= 1.e-4t+t[-4e-4t] = -4 t.e-4t+ e-4t
3)a) a et b étant des constantes, pour 0 t, φ’(t)=0+b g’(t) soit φ’(t)= -4 bt.e-4t+ be-4t
3)b) ’(t) = -4 bt.e-4t+ be-4t
et 4φ(t)= 4bt.e-2t+4a
Par addition : φ’(t)+4φ(t)= 4a+be-4t pour 0 t .

3)c)  est une solution de (E) lorsque pour 0≤t, φ’(t)+4φ(t)= 4+ 1.e-4t. C’est-à-dire est
solution de (E) lorsque a et b vérifient les systèmes d’égalités équivalents suivants : {4a=4 et
b=1},{a=1 et b=1}.
Pour la suite on écrit pour 0≤ t, (t)=1+te-4t .. est une solution particulière de (E) sur [0, +[.
3) A la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦1+t.e-4t+C.e-4t où C est une constante réelle.
4) v étant une solution de (E) sur [0,+[, on a : Pour 0 t, v(t)= 1+t.e-4t+C.e-4t où C est une
constante réelle, v(0)=1+Ce0= 1+C alors v(0)=0 pour C=-1. Finalement pour 0 t,
v(t)=1+t.e-4t–e-4t= 1+(t–1).e-4t.

Partie B du problème

1) On écrit : u(t)=1–t u’(t)=-1 où u et w sont dérivables et continues


w’(t)=-4e-4t w(t)=e-4t u’(t)w(t)=-e-4t sur ℝ alors :

T 1 T
I=   4(1  t )e 4t dt= [(1–t).e-4t] T0    e-4t dt=[(1–t).e-4t] T0 
T

0 0 4 0
 4e-4t dt d’où :

I=(1–T).e-4T –1.e0 –[e-4t] T0 /4=e-4T–T.e-4T–e0–( e-4T–e0)/4=-Te-4T+(1–1/4)e-4T–e0(1–1/4) où e0=1


et 1–1/4=3/4 alors I=-Te-4T+3e-4T/4–3/4.
T
 1 dt=[t]
T
2) 0 =T–0=T et par linéarité du calcul des intégrales on obtient les égalités
0
suivantes:
1 T 1 T T T T
T+ I=  1 dt+   4(1–t)e-4t dt=  1 dt+   (1–t)e-4tdt =  (1 –(1–t)e-4t) dt = D, et
4 0 4 0 0 0 0

1
D=T+ I donne D= T–Te-4T/4+3e-4T/16–3/16 .
4

II Exercice
1) g’(x)= 0,2 e 0,2 x ; d’autre part 5×0,2=1 et ainsi g(x)= 5 [0,2 e 0,2 x ].
On prend donc G(x) = 5 e 0,2 x et ainsi G’(x)= 5 [0,2 e 0,2 x ]= g(x)
2) On écrit u(x) = x ; u’(x)= 1
0,2 x
v’(x)= e ; v(x) = 5 e 0,2 x ; u’(x)v’(x)= 5 e 0,2 x .
5
u’ et v’ sont encore dérivables et continues sur ℝ alors K = [5x e 0,2 x ] 50 –  0 5e 0, 2 x dx .
5
D’où K = 5×5×e1 – 0 –5 × 5  0 0,2 e 0, 2 x dx ( puisque 5×5×0,2 = 5 ). Alors
K = 25 e –25[ e 0,2 x ] 50 = 25e – 25 (e1 –e 0) où e1 = e et e0 = 1. Finalement K = 25.
5 5
3) Par linéarité du calcul des intégrales L=  2 dx  3  x e 0, 2 x dx = [2x ] 50 +3 K= 10 –0 +75
0 0
Finalement K = 85 .
tsipm 1 Devoir surveillé n°8
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour
une part importante dans l’appréciation des copies.

Une machine à compacter est constituée d’un bloc d’acier appelé marteau ; ce marteau se
déplace le long d’une tige placée verticalement.
L’étude physique montre que la vitesse v (exprimée en mètres par seconde) est une fonction
du temps t (exprimé en secondes), solution de l’équation différentielle (E) :
dy
+3 y = 9 +3 e-3t où y est une fonction de la variable réelle t avec 0 t.
dt
On admet que v(0)= 0.
Partie A
dy
1) Résoudre sur [0, +[, (E0) : +3 y = 0.
dt
2) On écrit pour 0≤ t, g(t)= t e-3t ; calculer la fonction dérivée de g.
3) Avec a et b réels constants, on écrit φ(t)= a +b t.e-3t pour 0 t.
a) Calculer ’(t) en fonction de a, b et t.
b) Calculer ’(t) + 3(t) en fonction de a, b et t.
c) Calculer a et b pour que soit une solution particulière de (E).
4) Résoudre (E).
5) En déduire la fonction v définie dans l’introduction.

Partie B
Pour la suite on admet que la fonction v est définie par v(t)=3+3(t–1).e-3t. On note C la
 
représentation graphique de v dans le repère (O, i , j ).
1) On écrit h(t)= (t–1).e-3t . Calculer la fonction dérivée de h.
2) Vérifier, en présentant les calculs, si v’(t)=3(4–3t)e-3t.
3) En déduire les variations de v. Pour quelle valeur t₀ de t, la vitesse v est elle
maximale ? Quelle est la valeur maximale prise par v ?

Partie C

T étant un réel positif ou nul, la distance parcourue par le marteau entre l’instant de départ
T
(t=0) et l’instant t=T est D = 
0
v(t ) dt où v(t)=3–3(1–t)e-3t .
1) En faisant une intégration par parties calculer en fonction de T, l’intégrale
T
I=   3(1–t)e-3tdt.
0
2) En déduire l’expression de D en fonction de T.

Extraits de formulaire :
b b
 u(t )v' (t )dt  [u(t )v(t )]   u' (t )v(t )dt
b
Intégration par parties : a
a a

f(t) f’(t)
e αt (α ℂ) α. e αt

Opération sur les dérivées : (uv)’ = u’v + uv’


tsp1 Corrigé du devoir surveillé n° 5
Partie A
1) On écrit pour 0 t, r(t)=3 et R(t)=3t : R’(t)=3. Alors sur [0, +[, les solutions de (E₀) sont
toutes les fonctions t↦Ce-3t où C est une constante réelle.
2) Pour 0 t, g’(t)= 1.e-3t+t[-3e-3t] soit g’(t)= e-3t –3te-3t
3)a) Pour 0 t, φ’(t)=0+b(1.e-3t+t[-3e-3t]) d’où : ’(t) = -3 bt.e-3t+ be-3t
b) On a aussi pour 0≤ t, 3φ(t)= 3bt.e-2t+3a
Par addition : φ’(t)+3φ(t)= 3a+be-3t pour 0 t .

c)  est une solution de (E) lorsque pour 0≤t, φ’(t)+3φ(t)= 9+ 3e-3t. C’est-à-dire est
solution de (E) lorsque a et b vérifient les systèmes d’égalités équivalents suivants : {3a=9 et
b=3},{a=3 et b=3}.
Pour la suite on écrit pour 0≤ t, (t)=3+3te-3t . est une solution particulière de (E) sur [0,
+[.
4) A la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦3+3t.e-3t+C.e-3t où C est une constante réelle.
5) v étant une solution de (E) sur [0,+[, on a : Pour 0 t, v(t)= 3+3t.e-3t+C.e-3t où C est une
constante réelle, v(0)=3+Ce0= 3+C alors v(0)=0 pour C=-3. Finalement pour 0 t,
v(t)=3+3t.e-3t–3e-3t= 3+3(t–1).e-3t.

Partie B
1) Pour 0≤ t, h’(t)= 1.e -3t+(t–1)[-3e-3t] = e-3t[1–3(t–1)]= e-3t[1–3t+3)] d’où h’(t)= e-3t[4–3t] .
2) Pour 0 t, v(t) = 3 + 3h(t) d’où v’(t) = 0 + 3h’(t) soit : h’(t)= 3h’(t).
Cela donne : Pour 0 t, v’(t)=3e-3t(4–3t) et v’(0)= 3e04= 12.

3) Comme 0< e-3t, v’(t) est du signe de 4–3t ( qui s’annule et change de signe pour t= 4/3)et
on a le tableau de variation suivant :

t 0 4/3 + v(4/3)=3+3(4/3–1).e-4 = 3+3(1/3)e-4=3+e-4.


4–3t + 0 – D’après ce tableau la vitesse v est maximale
v’(t) 12 + 0 – pour t=4/3 et la valeur maximale prise par v
v(t) 0 v(4/3) 3 est v(4/3)= 3+e-4.

Partie C
1) On écrit : u(t)=1–t u’(t)=-1 où u et w sont dérivables et continues
-3t
w’(t)=-3e w(t)=e-3t u’(t)w(t)=-e-3t sur ℝ alors :

T 1 T
I=   3(1  t )e 3t dt= [(1–t).e-3t] T0    e-3t dt=[(1–t).e-3t] T0 
T

0 0 3 0
 3e-3t dt d’où :

I=(1–T).e –1.e –[e ] 0 /3=e –T.e –e –( e –e )/3=-Te +(1–1/3)e-3T–e0(1–1/3) où e0=1


-3T 0 -3t T -3T -3T 0 -3T 0 -3T

et 1–1/3=2/3 alors I=-Te-3T+2e-3T/3–2/3.


T
 1 dt=[t]
T
2) 0 =T–0=T et par linéarité du calcul des intégrales on obtient les égalités
0
suivantes:
T T T T T
3T+I=3  1 dt+   3 (1–t)e-2t dt=  3 dt+   3 (1–t)e-3tdt =  (3 –3(1–t)e-3t) dt = D, et
0 0 0 0 0
D=3T+I donne D= 3T–Te-2T+2e-2T/3–2/3.
Tsipm1 Devoir surveillé n° 9
________________
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour
une part importante dans l’appréciation des copies.

Partie A : Résolution d’une équation différentielle du 1er ordre


On considère l’équation différentielle (E) : -3y’+2y= -4e2x où y est une fonction numérique de
la variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.
1°) Résoudre sur ℝ, l’équation différentielle (E0) : -3y’+2y=0.
2°) a étant un réel constant, on écrit g(x)=a.e2x.
a) Dériver la fonction numérique g et calculer en fonction de a et x, -3g’(x)+2g(x).
b) Calculer a pour que g soit une solution de (E).
3°) Déduire des questions précédentes, la solution générale de (E).
4°) Déterminer la solution f de l’équation (E) dont la courbe représentative passe par le point
S(0,2).

Partie B : Résolution d’une équation différentielle du 2ème ordre


On considère l’équation différentielle (E) : y’’-3y’+2y= -4e2x où y est une fonction numérique
de la variable réelle x, définie et 2 fois dérivables sur ℝ.
1°) Résoudre sur ℝ, l’équation différentielle (E0) : y’’–3y’+2y=0.
2°) On écrit pour tout réel x, k(x)=x.e2x . Calculer k’(x), k’’(x) et k’’(x)–3k’(x)+2k(x).
k est elle une solution de (E) ?
3°) a étant un réel constant, on écrit g(x)=a.xe2x pour tout réel x.
a) Dériver 2 fois la fonction g pour exprimer g’(x) et g’’(x) en fonction de a et x.
b) Calculer a pour que g soit une solution de (E).
4°) Déduire des questions précédentes, la solution générale de (E).
5°) Déterminer la solution f de l’équation (E) dont la courbe représentative passe par le point
S(0,2) et admet en ce point une tangente horizontale.

Extraits de formulaire :
Equations différentielles
Equations Solution sur un intervalle I
a(t)x’+b(t)x=0 b(t )
f(t)=ke–G(t) où G est une primitive de t↦
a (t )
ax”+bx’+cx=0 Si  0, f(t)= e r1t  e r2t ...où r1 et r2 sont les racines de l’équation
équation caractéristique : caractéristique.
ar2+br+c=0 Si =0, f(t)=(t+)ert...où r est la racine double de l’équation
de discriminant  caractéristique.
Si  < 0, f(t)=[cos(t)+sin(t)]et ...où r1=iet r2=–i sont les
racines complexes conjuguées de l’équation caractéristique.

Dérivées et primitives
f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) ℝ α.tα–1 e αt (α ℂ) ℂ α. e αt


Tsipm1 Corrigé du devoir n° 9
_________________

Partie A 1°) On écrit r(x)= 2/(-3)= -(2/3) et R(x)= -(2/3)x : R’(x)=r(x). Alors les solutions de
(E) sont toutes les fonctions x↦ Ce(2/3)x où C est une constante réelle.

2°) a) On a g(x)=ae2x et g’(x)=a[2e2x]= 2ae2x et -3g’(x)+2g(x)=-6ae2x+2ae2x soit


-3g’(x)+2g(x)= -4ae2x.
b) g est solution de (E) à la seule condition que -3g’(x)+2g(x)= -4e2x pour tout réel x.
Cela est réalisé lorsque -4a = -4 , soit lorsque a=1.

Pour la suite on écrit : g(x)=e2x et g est une solution particulière de (E) .

3°) A la solution particulière g de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) :
Toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions :x↦ e2x+Ce(2/3)x où C est une constante
réelle.

4°) f étant une solution de (E), on écrit f(x)= e2x+Ce(2/3)x où C est une constante réelle ;
f(0)= e0+Ce0=1+C. La courbe représentative de f passe par S à la condition que f(0)=2, soit
pour C=1. Finalement : f(x)= e2x+e(2/3)x .

Partie B 1°) L’équation caractéristique, d’inconnue r, de (E0) s’écrit : r2–3r+2=0.


Δ=(-3)2–421 =1=12. Les racines sont r1=(3+1)/(21)=2 et r2= r1=(3–1)/(21)=1.
Les solutions de (E0) sont toutes les fonctions x↦λe2x+µex où λ et µ sont 2 réels constants.
2°) k’(x)=1.e2x+ x.2e2x soit : k’(x)= (1+2x)e2x et k’’(x)=(2)e2x+(1+2x)(2 e2x) = 2[1+(1+2x)] e2x
soit : k’’(x)=2(2+2x) e2x d’où k’’(x)=4(1+x) e2x.
k’’(x)–3k’(x)+2k(x)= 4(1+x) e2x–3(1+2x)e2x+2xe2x=[ 4(1+x)–3(1+2x)+2x] e2x soit :
k’’(x)–3k’(x)+2k(x)=[4–3+x(4–6+2)]e2x d’où : k’’(x)–3k’(x)+2k(x)= e2x.

En fait : 1-4 d’où 1e2x-4 e2x soit : k’’(x)–3k’(x)+2k(x) -4 e2x . C’est la preuve que k
n’est pas solution de l’équation différentielle (E) sur ℝ.

3°) a) a est un réel constant, avec g(x)=a.xe2x=a. k(x) on a : g’(x)= a.k’(x)=a.(1+2x).e2x et en


dérivant encore une fois : g’’(x)=a.k’’(x)=4a(1+x)e2x .

b) On obtient : g’’(x)–3g’(x)+2g(x)=ak’’(x)–3ak’(x)+2ak(x) soit :


g’’(x)–3g’(x)+2g(x)=a.( k’’(x)–3k’(x)+2k(x)) d’où : g’’(x)–3g’(x)+2g(x)=a.e2x.

Les propositions suivantes sont équivalentes : {g est solution de (E)},


{ g’’(x)–3g’(x)+2g(x)=-4e2x pour tout réel x}, {a.e2x= -4e2x pour tout réel x}, {a=-4}.
Finalement g est solution de (E) pour a=-4.

Pour la suite on écrit : g(x)=-4xe2x et g est une solution particulière de (E) .


4°) A la solution particulière g de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) :
Toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions :x↦ -4x e2x+ λe2x+µex où λ et µ sont 2
réels constants
5°) Avec f solution de (E), on écrit : f(x)= -4x e2x+ λe2x+µex où λ et µ sont 2 réels constants.
Soit Cf la courbe représentative de f .
- Cf passe par S à la condition que f(0)=2
- Cf admet au point d’abscisse 0 une tangente horizontale à la condition que f’(0)=0.
On cherche f telle que : f(0)=2 et f’(0)=0.

f’(x)=-4(1.e2x+ x[2e2x]) +2λe2x+µex et comme e0=1 on obtient : f(0)= λ+µ et


f’(0)= -4(1+0)+2λ+µ=-4+2λ+µ.

Les systèmes d’égalités suivantes sont équivalentes à f(0)=2 et f’(0)=0 :


{λ+µ=2 et 2λ+µ=4}, ( avec L2–L1→L2) : { λ+µ=2 et λ=2}, {2+µ=2 et λ=2}, {µ=0 et λ=2}.

Finalement f(x)= -4xe2x + 2e2x .


Nom : Prénom :

Annexe à rendre avec la copie Problème

On considère un système mécanique formé d’un plateau soutenu par un amortisseur. Il est
représenté par le schéma ci- contre de l’annexe.
z G Plateau On note z la cote du centre de gravité du plateau. On suppose que z est une fonction de la
variable réelle t, définie et deux fois dérivable sur un intervalle de ℝ, où t représente le
temps exprimé en seconde.
L’étude de ce système mécanique permet de considérer que la fonction z est solution de
l’équation différentielle (E) : 10z’’+9z’+ 2z=6.
Amortisseurs
1 Partie A
1°) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle 10z’’+9z’+ 2z =0 .
2°) Chercher une solution particulière constante de l’équation (E) et en déduire la solution
0 générale de (E).
3°) Donner la solution g de (E) qui vérifie les conditions g(0)= 6 et g’(0)= –1,4 .

Partie B
z On suppose pour la suite du problème que z(t)=f(t), où f est la fonction définie sur
l’intervalle [0 ; +[ par f(t)= 2e– 0,5t+ e–0,4t+3.
1°) Etudier les variations de f.
2°) Déterminer la limite de f(t) quand t tend vers +.
3°) Déduire des 2 questions précédentes l’évolution de la cote du point G en fonction du
temps t.
 
4°) On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O, i , j ) du plan.
Justifier l’existence d’une asymptote à la courbe (C) quand t tend vers + ; en donner une
équation. Tracer cette asymptote sur le graphique de l’annexe.
(C)
Partie C
1°) Déterminer une primitive de la fonction h, définie pour tout t de l’intervalle [0, +[,
par h(t)= 2e–0,5t+ e–0,4t.
6
2°) a) Calculer  ( f (t )  3) dt .
0
b) Interpréter géométriquement ce résultat en utilisant le graphique de l’annexe.

t
Corrigé du problème D’après les questions précédentes, on en tire le tableau de variation suivant :
Partie A t 0 +
1° On résout d’abord l’équation caractéristique d’inconnue r, 10r2 + 9r + 2 = 0. f(t) 6 3
9²–4×10×2=1= 1². Les racines r1 et r2 sont données par la cote du point G
9  1 8 4 9  1 10 1 En particulier 3<f(t) pour tout réel t positif ou nul.
r1 =     0,4 et r2 =     0,5 . Ce sont 2 réels 4°) lim f(t) = 3 . C’est la preuve que la droite (D) d’équation z =3 est asymptote à (C) au
2  10 2  10 10 2  10 2  10 2 t  
distincts.
voisinage de +.
Sur ℝ les solutions de l’équation différentielle (E0) : 10 z’’+ 9z’ + 2z = 0 sont toutes les
fonctions t ↦  e -0,4t +µ e-0,5t où et µ sont 2 réels constants. Partie C
(E0) est l’équation différentielle linéaire homogène associée à (E). 1°) Pour 0≤t, h(t)= -4[-0,5e-0,5t] –2,5[-0,4e-0,4t]. Soit alors pour 0≤ t, H(t)=-4 e-0,5t – 2,5 e-0,4t.
On a H’(t)=h(t) pour 0≤ t.
6 6
2°) ∗ Pour  fonction constante sur ℝ, on écrit, avec c réel constant : Pour tout réel t,
(t)=c, '(t)= 0 et ’’(t)=0 alors 10 ’’(t)+ 9’(t) +2 t)=2 c.
2°)a)  ( f (t )  3) dt  
0 0
h(t ) dt  H (6)  H (0) = -4e-3–2,5e-2,4 –[-4–2,5] d’où :

 n’est solution de (E) que dans le cas où 2c =6 soit c=3 . 6


 ( f (t )  3) dt  6,5–2,5e
-2,4
–4e-3. b) Cette intégrale donne l’aire de la surface hachurée
Désormais on écrit pour tout réel t, (t)= 3 et  est une solution particulière à (E). 0

∗ À la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir limitée par la courbe (C), la droite (D) et les deux droites d’équation t=0 et t=6.
toutes les solutions de (E) :
Il s’agit de toutes les fonctions t ↦ 3 +  e -0,4t +µ e-0,5t où et µ sont 2 réels constants.
z
3°) g étant une solution de (E) , on écrit pour tout réel t,
g(t)= 3 +  e -0,4t +µ e-0,5t où et µ sont 2 réels constants, alors
g’(t)= 0– 0,4e -0,4t –0,5 µe-0,5t
Comme e0=1, on obtient : g(0)=3+ µ et g’(0)= –0,4 –0,5µ et les systèmes d’égalités
suivants sont équivalents à g(0)= 6 et g’(0)= -1,4 :
{µ =3 et –0,4 –0,5µ = -1,4}, avec l’opération sur les lignes L1 + 2L2 → L2 :
{µ =3 et 0,2 =0,2}, { µ =3 et  =1}, {=1 et 1+ µ=3}, {=1 et µ= 2}.
Finalement la fonction g cherchée est définie par : g(t)= 3 + e -0,4t + 2 e-0,5t.

Partie B
1°) Pour 0≤ t, f’(t)= -0,4e-0,4t +2×-0,5e-0,5t = -0,4e-0,4t – e-0,5t.
On a pour 0≤ t, 0<e- 0,4t et 0<e-0,5t d’où-0,4e-0,4t<0 et -e-0,5t<0 alors -0,4e-0,4t – e-0,5t <0 soit :
f’(t)<0 .
d’où f est strictement décroissante sur [0, +[. (D)

2°) On a :
lim e u  0 et lim (-0,5t )   et lim  0,4t    d' où lim e  0,5t  0 et lim e 0,4t  0
u  t  t  t  t 
d’ où lim f (t )  2×0+0+3=3 .
t 
t
3°) Pour tout réel t positif ou nul f(t) donne la cote du point G à l’instant t ; de plus f(t)=g(t)
où g est la fonction trouvée à la partie A.On a aussi f(0)=g(0)=6 et f’(0)= g’(0)= -1,4.  
L’unité des aires est celle du carré construit à partir du le repère (O, i , j ) .
Nom : Prénom : Problème
Annexe à rendre avec la copie
On considère un système mécanique formé d’un plateau soutenu par un amortisseur. Il est
représenté par le schéma ci- contre de l’annexe.
On note z la cote du centre de gravité du plateau. On suppose que z est une fonction de la
z G Plateau variable réelle t, définie et deux fois dérivable sur un intervalle de ℝ, où t représente le
temps exprimé en seconde.
L’étude de ce système mécanique permet de considérer que la fonction z est solution de
l’équation différentielle (E) : 10 z’’ + 9 z’+ 1,8 z =3,6.

Amortisseurs Partie A
1 1°) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle 10 z’’+ 9 z’ + 1,8 z =0 .
2°) Chercher une solution particulière constante de l’équation (E) et en déduire la solution
générale de (E).
0 3°) Donner la solution g de (E) qui vérifie les conditions g(0)= 7 et g’(0)= –2,4 .

Partie B
On suppose pour la suite du problème que z(t)=f(t), où f est la fonction définie sur
l’intervalle [0 ; +[ par f(t)= 3e– 0,6 t + 2 e–0,3t + 2.
1°) Etudier les variations de f.
2°) Déterminer la limite de f(t) quand t tend vers +.
3°) Déduire des 2 questions précédentes l’évolution de la cote du point G en fonction du
temps t.
 
4°) On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O, i , j ) du plan.
Justifier l’existence d’une asymptote à la courbe (C) quand t tend vers + ; en donner une
équation. Tracer cette asymptote sur le graphique de l’annexe.

Partie C
1°) Déterminer une primitive de la fonction h, définie pour tout t de l’intervalle [0, +[,
par h(t)= 3e– 0,6 t + 2 e–0,3t .
5
2°) a) Calculer la valeur exacte de l’intégrale 0 ( f (t )  2) dt .
b) Interpréter géométriquement ce résultat en utilisant le graphique de l’annexe.
Corrigé du problème 3°) Pour tout réel t positif ou nul f(t) donne la cote du point G à l’instant t ; de plus f(t)=g(t)
Partie A où g est la fonction trouvée à la partie A.On a aussi f(0)=g(0)=5 et f’(0)= g’(0)= -2,4.
1° On résout d’abord l’équation caractéristique d’inconnue r, 10r2 + 9r + 1,8 = 0. D’après les questions précédentes, on en tire le tableau de variation suivant :
9²–4×10×1,8=9= 3². Les racines r1 et r2 sont données par t 0 +
9  3 6 3 9  3 12 6 f(t) 5 2
r1 =     0,3 et r2 =     0,6 . Ce sont 2 réels la cote du point G
2  10 2  10 10 2  10 2  10 10
distincts. En particulier 2<f(t) pour tout réel t positif ou nul.
4°) lim f(t) = 2 . C’est la preuve que la droite (D) d’équation z =2 est asymptote à (C) au
Sur ℝ les solutions de l’équation différentielle (E0) : 10 z’’+ 9z’ + 1,8 z = 0 sont toutes les t  

fonctions t ↦  e -0,6 t
+µ e où et µ sont 2 réels constants.
-0, 3 t voisinage de +.
(E0) est l’équation différentielle linéaire homogène associée à (E). Partie C
3 2 20
1°) Pour 0≤t, h(t)= [-0,6e-0,6t] - [-0,3e-0,3t] = -5 [-0,6e-0,6t] - [-0,3e-0,3t]
2°) ∗ Pour  fonction constante sur ℝ, on écrit, avec c réel constant : Pour tout réel t,  0,6 0,3 3
(t)=c, '(t)= 0 et ’’(t)=0 alors 10 ’’(t)+ 9’(t) +1,8 t)=1,8 c. Soit alors pour 0≤ t, H(t)=-5 e-0,6t –
20 -0,3t
e . On a H’(t)=h(t) pour 0≤ t.
 n’est solution de (E) que dans le cas où 1,8c = 3,6 soit c=2 . 3
Désormais on écrit pour tout réel t, (t)= 2 et  est une solution particulière à (E). 5 2 20 -1,5 20
2°)a)  ( f (t )  2) dt   h(t ) dt  H (5)  H (0) = -5e-3– e –[-5– ] d’où :
∗ À la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir 0 0 3 3
toutes les solutions de (E) : 6 35 20 -1,5
0 ( f (t )  2) dt  3 – 3 e –5e . b) Cette intégrale donne l’aire de la surface hachurée
-3

Il s’agit de toutes les fonctions t ↦ 2 +  e -0,6 t +µ e-0,3t où et µ sont 2 réels constants.
limitée par la courbe (C), la droite (D) et les deux droites d’équation t=0 et t=5.
3°) g étant une solution de (E) , on écrit pour tout réel t,  
g(t)= 2 +  e -0,6t +µ e-0,3t où et µ sont 2 réels constants, alors L’unité des aires est celle du carré construit à partir du le repère (O, i , j ) .
g’(t)= 0– 0,6e -0,6t –0,3 µe-0,3t
Comme e0=1, on obtient : g(0)=2+ µ et g’(0)= –0,6 –0,3µ et les systèmes d’égalités
suivants sont équivalents à g(0)= 7 et g’(0)= -2,4 :
{µ =5 et – 0,6 –0,3µ = -2,4}, avec l’opération sur les lignes 0,6L1 + L2 → L2 :
{µ =5 et 0,6 –0,6 –0,3µ = 0,6×5–2,4}, {µ =5 et 0,3 =0,6}
{µ =5 et 0,3 =0,6}, { µ =5 et  =2}, { +2 =5 et µ=2}, {=3 et µ= 2}.

Finalement la fonction g cherchée est définie par : g(t)= 2 + 3 e -0,6t + 2 e-0,3t.

Partie B
1°) Pour 0≤ t, f’(t)= 3×-0,6e-0,6t +2×-0,3e-0,3t = -1,8e-0,6 t – 0,6 e-0,3t.
On a pour 0≤ t, 0<e- 0,6t et 0<e-0,3t d’où-1,8e-0,6t<0 et -e-0,3t<0 alors -1,8e-0,6t – 0,6 e-0,3t <0
soit : f’(t)<0 .
d’où f est strictement décroissante sur [0, +[.
2°) On a :
(C)
lim e u  0 et lim (-0,6t )   et lim  0,3t    d' où lim e  0,6t  0  lim e 0,3t
u t  t  t  t 
(D)
d’ où lim f (t )  2+3×0+ 2×0=2 .
t 
Nom : Prénom : Problème
Annexe à rendre avec la copie
On considère un système mécanique formé d’un plateau soutenu par un amortisseur. Il est
représenté par le schéma ci- contre de l’annexe.
On note z la cote du centre de gravité du plateau. On suppose que z est une fonction de la
z G Plateau variable réelle t, définie et deux fois dérivable sur un intervalle de ℝ, où t représente le
temps exprimé en seconde.
L’étude de ce système mécanique permet de considérer que la fonction z est solution de
l’équation différentielle (E) : 10 z’’ + 9 z’+ 1,8 z =3,6.

Amortisseurs Partie A
1 1°) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle 10 z’’+ 9 z’ + 1,8 z =0 .
2°) Chercher une solution particulière constante de l’équation (E) et en déduire la solution
générale de (E).
0 3°) Donner la solution g de (E) qui vérifie les conditions g(0)= 7 et g’(0)= –2,4 .

Partie B
On suppose pour la suite du problème que z(t)=f(t), où f est la fonction définie sur
l’intervalle [0 ; +[ par f(t)= 3e– 0,6 t + 2 e–0,3t + 2.
1°) Etudier les variations de f.
2°) Déterminer la limite de f(t) quand t tend vers +.
3°) Déduire des 2 questions précédentes l’évolution de la cote du point G en fonction du
temps t.
 
4°) On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O, i , j ) du plan.
Justifier l’existence d’une asymptote (D) à la courbe (C) quand t tend vers + ; en donner
une équation. Tracer cette asymptote (D) sur le graphique de l’annexe.

Partie C
1°) Calculer l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0.
2°) Tracer cette droite (T) sur le graphique de l’annexe.
3°) Calculer le développement limité d’ordre 1 de f au voisinage de 0.

(C)
Corrigé du problème 3°) Pour tout réel t positif ou nul f(t) donne la cote du point G à l’instant t ; de plus f(t)=g(t)
Partie A où g est la fonction trouvée à la partie A.On a aussi f(0)=g(0)=7 et f’(0)= g’(0)= -2,4.
1° On résout d’abord l’équation caractéristique d’inconnue r, 10r2 + 9r + 1,8 = 0. D’après les questions précédentes, on en tire le tableau de variation suivant :
9²–4×10×1,8=9= 3². Les racines r1 et r2 sont données par t 0 +
9  3 6 3 9  3 12 6 f(t) 5 2
r1 =     0,3 et r2 =     0,6 . Ce sont 2 réels la cote du point G
2  10 2  10 10 2  10 2  10 10
distincts. En particulier 2<f(t) pour tout réel t positif ou nul.
4°) lim f(t) = 2 . C’est la preuve que la droite (D) d’équation z =2 est asymptote à (C) au
Sur ℝ les solutions de l’équation différentielle (E0) : 10 z’’+ 9z’ + 1,8 z = 0 sont toutes les t  

fonctions t ↦  e -0,6 t
+µ e où et µ sont 2 réels constants.
-0, 3 t voisinage de +.
(E0) est l’équation différentielle linéaire homogène associée à (E). Partie C
1° ) Le coefficient directeur de (T) est égal à f’(0) = -1,8e0 – 0,6 e0 = -1,8–0,6 = -2,4 ; (T)
passe par le point A de coordonnées 0 et f(0) = 7 : 7 est l’ordonnée à l’origine de (T).
2°) ∗ Pour  fonction constante sur ℝ, on écrit, avec c réel constant : Pour tout réel t,
Finalement (T) a pour équation z= -2,4 t + 7.
(t)=c, '(t)= 0 et ’’(t)=0 alors 10 ’’(t)+ 9’(t) +1,8 t)=1,8 c.
 n’est solution de (E) que dans le cas où 1,8c = 3,6 soit c=2 . 2°) (T) passe par le point A de cordonnées 0 et 7 et par le point B de coordonnées 2,5 et
Désormais on écrit pour tout réel t, (t)= 2 et  est une solution particulière à (E). -2,4×2,5+7 = 1. D’où son tracé.
∗ À la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir
toutes les solutions de (E) : 3°) La partie régulière du développement limité d’ordre 1 de f au voisinage de 0 est donnée
Il s’agit de toutes les fonctions t ↦ 2 +  e -0,6 t
+µ e -0,3t
où et µ sont 2 réels constants. par l’équation de (T) la tangente en A à (C).
On a ainsi pour 0≤ t, f(t)=7 –2,4t + t (t) où a pour limite 0 en 0.
3°) g étant une solution de (E) , on écrit pour tout réel t,
g(t)= 2 +  e -0,6t +µ e-0,3t où et µ sont 2 réels constants, alors
g’(t)= 0– 0,6e -0,6t –0,3 µe-0,3t
Comme e0=1, on obtient : g(0)=2+ µ et g’(0)= –0,6 –0,3µ et les systèmes d’égalités
suivants sont équivalents à g(0)= 7 et g’(0)= -2,4 :
{µ =5 et – 0,6 –0,3µ = -2,4}, avec l’opération sur les lignes 0,6L1 + L2 → L2 :
{µ =5 et 0,6 –0,6 –0,3µ = 0,6×5–2,4}, {µ =5 et 0,3 =0,6}
{µ =5 et 0,3 =0,6}, { µ =5 et  =2}, { +2 =5 et µ=2}, {=3 et µ= 2}.

Finalement la fonction g cherchée est définie par : g(t)= 2 + 3 e -0,6t + 2 e-0,3t.

Partie B
1°) Pour 0≤ t, f’(t)= 3×-0,6e-0,6t +2×-0,3e-0,3t = -1,8e-0,6 t – 0,6 e-0,3t.
On a pour 0≤ t, 0<e- 0,6t et 0<e-0,3t d’où-1,8e-0,6t<0 et -e-0,3t<0 alors -1,8e-0,6t – 0,6 e-0,3t <0
soit : f’(t)<0 .
d’où f est strictement décroissante sur [0, +[. (C)
2°) On a :
lim e u  0 et lim (-0,6t )   et lim  0,3t    d' où lim e  0,6t  0  lim e 0,3t (D)
u t  t  t  t  (T)
d’ où lim f (t )  2+3×0+ 2×0=2 .
t 

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