Les Nombres Magiques Le Modèle en Couches: B Comment Reproduire L'effet de Ces "Fermetures de Couche" Pour Le Noyau ?
Les Nombres Magiques Le Modèle en Couches: B Comment Reproduire L'effet de Ces "Fermetures de Couche" Pour Le Noyau ?
Les Nombres Magiques Le Modèle en Couches: B Comment Reproduire L'effet de Ces "Fermetures de Couche" Pour Le Noyau ?
1 2
Les noyaux ayant N ou Z = 2, 8, 20, 28, 50, 82 et 126 ont une énergie de
Modèle en couches : déterminer à partir du potentiel moyen les états quantiques
liaison plus grande que la moyenne de leurs voisins les plus proches ou “orbites” des nucléons et leurs énergies
Similitude avec les “nombres magiques” observés pour les gaz rares B But : trouver un potentiel moyen “simple” mais tout de même réaliste ...
p effets quantiques liés à la saturation de la couche la plus externe de l’atome, i.e. qui
contient le maximum d d’électrons
électrons permis
F
Force nucléaire
lé i à courtet portée
té
potentiel d’ionisation plus élevé
faible réactivité chimique
p Intensité du potentiel moyen V(r) ∝ distribution des nucléons dans le noyau
B tout électron supplémentaire occupe un état quantique d’énergie supérieure moins lié ρ(0) − V0
ρ(r) = VW-S (r) =
⎛ r −R ⎞ Potentiel de Wood-Saxon ⎛ r −R ⎞
ρp(r) 1+ exp ⎜⎜ ⎟⎟ 1+ exp ⎜ ⎟
B Comment reproduire l’effet de ces “fermetures de couche” pour le noyau ? ⎝ 0,228 e ⎠ V(r) R
⎝ 0,228 e ⎠
e
ρp((0)) 0 r
Noyau = système quantique avec un nombre fini de nucléons générant eux-
mêmes un potentiel d’interaction à N corps ρp(0)/2
p Pour N > 3 : problème insoluble analytiquement 0 e
r -V0 ~ 45 MeV
B hypothèse simplificatrice inspirée de la physique atomique R
potentiel moyen ou interaction effective ressentie par chaque nucléon et résultant des
interactions entre ll’ensemble
ensemble des nucléons B résolution analytique de ll’équation
équation de Schrödinger avec VW-S
W S impossible
chaque nucléon est alors considéré comme indépendant des autres nucléons
chaque nucléon se meut sur une orbite qui est un état à une particule dans le puits
Construction d’un potentiel simplifié V(r) se rapprochant du potentiel de Wood- séparation des variables r et (θ, ϕ) telle que les fonctions d’onde peuvent se mettre
Saxon sous la forme
VO-H(r) ψ l , m (r , θ , ϕ ) = Rl (r) Υlm (θ , ϕ )
oscillateur harmonique 3D ffonctions
ti propres des
d opérateurs
é t
Fonctions dépendant de V(r) telles que
⎡ ⎛ r ⎞2 ⎤ 1 2 V0 R L2 et Lz, indépendantes de V(r)
VO−H = − V0 ⎢1− ⎜ ⎟ ⎥ = −V0 + m ω 2 r 2 avec ω = h d Ul (r) ⎡
2 2
l(l + 1) h ⎤ 2
Ul (r)
m R2 r − + ⎢ VO−H (r) + ⎥ Ul (r) = E Ul (r) avec Rl (r) = Représentation classique
⎢⎣ ⎝ R ⎠ ⎥⎦ 2 2 m dr 2 ⎣ 2 m r2 ⎦ r
r z
séquence des états propres et leurs énergies V0 B une fonction propre radiale est labellisée par :
• N le nombre quantique principal
l
⎡ h2 ⎤ r r
p Résolution de l’équation
q g ⎢−
de Schrödinger Δ + VO−H (r)⎥ψ (r ) = Eψ (r ) • l le nombre quantique orbital
⎣ 2m ⎦r B son énergie propre (énergie cinétique + énergie potentielle), EN,l,
potentiel central ↔ conservation du moment angulaire orbital l auquel on associe est l’énergie de chaque état labellisé par N et l
l’opérateur L z θ
potentiel
i l à symétrie
é i sphérique
hé i séquence des états d’un oscillateur harmonique 3D et leurs énergies
r V(r)
1∂ 2
1⎛ ∂ 2
1 ∂ 1 ∂ ⎞ 1∂
2 2 2
L y
Δ= r + 2 ⎜⎜ 2 + + ⎟= r− 2 2 x ϕ ⎛ 3⎞
r ∂r 2 r ⎝ ∂θ tanθ ∂θ sin2 θ ∂ϕ 2 ⎟⎠ r ∂r 2 rh énergie propres : EN = ⎜ N + ⎟ hω avec N = 0, 1, 2, ... r
⎝ 2⎠
p Le moment angulaire orbital contient toute la dépendance en θ et ϕ du mouvement des p une couche est définie par N N =2
nucléons p l’écart entre 2 couches = hω ∝ A −2 / 3
p Les opérateurs L2 et Lz commutent avec H tels que : Hψ (rr ) = Eψ (rr ) B quand A ¸ les couches se resserrent de telle façon que
N =1
r r la profondeur du puits reste constante (saturation de la force nucléaire) N =0
L2 ψ (r ) = h 2 l(l + 1)ψ (r )
r r
Lz ψ (r ) = h mψ (r ) avec − l ≤ m ≤ l
Le modèle en couche Le modèle en couche
5 6
séquence des états d’un oscillateur harmonique 3D et leurs énergies
Vers un potentiel plus réaliste
l’oscillateur harmonique n’a pas les bonnes propriétés pour des valeurs de r grandes
Restriction sur les valeurs de l permises : p
et ne reproduit pas le “bord” diffus
p
l≤N V( )
V(r)
si N impair p l est impair V ≈ V − D l 2 1er terme correctif
B W − S O − H
« effet de bord »
si N pair p l est pair
R
ppour une couche donnée,
donnée ll’état
état ayant la plus grande valeur r
nombre de nucléons que l’on peut disposer sur chaque couche de l est abaissé
0 2 fermions ayant les mêmes nombres quantiques ne peuvent pas avoir la même énergie p Levée de dégénérescence selon les valeurs de l
(principe d’exclusion de Pauli)
Ex : N = 1 p l = 1 p m = -1, 0, 1 + spin intrinsèque
états dégénérés
z
états dégénérés 9 N=3
hω 34
l = 1, m =-1,0,1 (2p)
m=1 9 N=3
32 2 l = 3, m = -3,-2,1,0,1,2,3 (1f)
l = 1, m =-1,0,1 (2p)
hω 20 nucléons 20
2 l = 3, m = -3,-2,1,0,1,2,3 (1f) 7 N=2
l = 0, m =0 (2s) B Les nombres magiques ne sont
m=0 7 N=2
20 hω
hω l = 0,, m =0 ((2s)) 12 nucléons 2 l = 2,, m = -2,-1,0,1,2
, , , , ((1d)) toujours pas reproduits ...
2 l = 2, m = -2,-1,0,1,2 (1d)
N=1
8
8 5
m = -1 5 N=1
hω
hω l = 1, m = -1,0,1 (1p) 6 nucléons l = 1, m = -1,0,1 (1p)
2 2
2
3 N=0
3 N=0 2
hω
2
l = 0, m = 0 (1s) 2 nucléons hω l = 0, m = 0 (1s)
2
BAu-delà de N ou Z = 20, les nombres magiques ne sont plus reproduits …
Différence entre puits de potentiel neutrons et protons ?
Différence entre puits de potentiel neutrons et protons ?
Puits neutron et proton pour le noyau 114Sn (Z = 50 et N = 64)
interaction répulsive
p de C
Coulomb entre les Z protons
p du noyau
y : les p
protons sont moins
liés p profondeur du puits “proton” réhaussée d’une quantité ∝ Z2 N P
Répulsion coulombienne
interaction forte p-n la séquence des états pour Z suffisamment grand est modifiée par rapport à celle des
neutrons
B Après Z = N = 82 : N = 126 et Z = 114
L’énergie transférée à un noyau se traduit par des excitations de ses nucléons qui
dans la réalité ...
changent d’état quantique vers des états d’énergie supérieure
les excitations sont nombreuses (individuelles, collectives) et complexes mais elles sont
dictées par des effets de structure
En mesurant l’énergie
g des rayonnements
y γ, on tente de remonter aux états
individuels (énergie, spin, parité) des protons et des neutrons pour tester la
validité du modèle
Les limites du modèle en couches
13 14