Memoire Gestion Des Carrieres
Memoire Gestion Des Carrieres
Memoire Gestion Des Carrieres
Thème
La gestion des carrières du personnel
Session Juin
2013
Remerciement
Avant tout nous remercions ALLAH, le tout puissant de nous avoir accordées la force,
la santé et la prospérité.
Nous tenons à remercier également Monsieur AHOUARI Zahir et Mer ABBACI pour
leurs précieux conseils.
A tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réalisation de notre présent
travail.
Dédicace
Pour chaque événement dans ma vie, je ne manquerai pas d’avoir une pensée à toutes
les personnes qui m’ont donnée le courage et l’enthousiasme.
Mes chers parents, ma mère qui m’a encouragée durant toutes mes études, et mon père
aussi ; que le bon dieu les protège.
Je dédie spécialement ce modeste travail à Mehrez qui m’a aidée et m’a encouragé
durant tous mon parcours universitaire.
La lis te des abréviations :
ressources humaines.
RH
BEJ.E BEJAIA. Emballage
CSP Catégorie socio- professionnelle
C Cadre
A.M Agent de maîtrise
A.E Agent d’exécution
10- L’enquête sur le terrain :
L’enquête sur le terrain offre la possibilité de vivre directement le phénomène étudié, en vue
de confirmer ou d’infirmer les hypothèses posées dans la problématique de recherche,
également pour en savoir plus des conditions de travail dans l’entreprise algérienne.
La présentation du terrain :
Durant notre étude effectuée au sein de BEJ-E, et suite aux résultats obtenus à travers
l’analyse des données collectées, nous constatons que nos hypothèses sont : la première est
confirmée et les deux autres sont infirmées.
D’entre eux, se sont adoptés facilement dans leur premier poste de travail avec un
pourcentage de 79,22%. BEJ-E, accorde aussi de l’importance à l’intégration de ses
nouvelles recrues, et se base sur la qualification des salariés et la possibilité de répondre aux
exigences du poste.
Concernant la deuxième hypothèse, nous avons déduit que BEJ-E, n’assure pas des
formations professionnelles avec 68,42% de la population enquêtées n’ont pas bénéficiés
d’une formation. En suite en trouve que 54,68% expriment leurs besoins en formation dont le
but de développer leur compétences et d’acquérir des nouvelles connaissances, a fin de
faciliter l’exécution des tâches dans le domaine du travail.
Donc notre hypothèse est un infirmée, c’est-à- dire au sein de BEJ-E n’adopte pas une
politique de formation et pour cela la formation ne contribue pas dans la progression des
carrières.
Concernant la troisième hypothèse, BEJ-E n’assure pas une promotion pour ses salariés.
D’après notre enquête faite au sein de l’entreprise on a remarqué que 57,97% n’ont pas
bénéficié d’une promotion, nous avons déduire que les procédures de sélection pour les
promotions s’effectue d’une manière anarchique avec un taux de 43,47%.
Dédicace
Pour chaque événement dans ma vie, je ne manquerai pas d’avoir une pensée à toutes
les personnes qui m’ont donnée le courage et l’enthousiasme.
Mes chers parents, ma mère qui m’a encouragée durant toutes mes études, et mon père
aussi ; que le bon dieu les protège.
Je dédie spécialement ce modeste travail à Mehrez qui m’a aidée et m’a encouragé
durant tous mon parcours universitaire.
La liste des abréviations :
RH Ressource humaine.
C Cadre.
F Fréquence.
Introduction
Partie théorique
Section1 : La formation
1-Définition de la formation
2- Les objectifs de la formation
3-Les types de la formation
4-La réalité de la formation dans la législation algérienne
Section2 : La promotion
1-Définition de la promotion
2-Les objectifs de la promotion
3-La politique de promotion
4-L’importance de la promotion
5-Les types de la promotion
6-La réalité de la promotion dans la législation algérienne
La partie pratique
CHAPITRE IV : Présentation de l’organisme d’accueil et analyse des
interprétations des résultats
Dans le cadre de son organisation, et pour qu’elle puisse atteindre son niveau de
développement, l’entreprise doit s’intéresser d’avantage à ses RH, car elle représente
le pilier sur le quel s’effectuent toutes les politiques de développement économique et
social, et le bon fonctionnement d’une entreprise quelle que soit la nature de son
activité dépend nécessairement de la valeur des hommes qui la gèrent. C’est pour
cette raison que plusieurs chercheurs ont traité l’idée de valoriser et d’estimer ce
moyen de production, en plus de ces vertus proclamés de la pluridisciplinarité.
Ainsi, pour le sujet de notre étude qui nous intéresse, en l’occurrence la gestion des
carrières du personnel dans l’entreprise BEJ-E, il nous semble indispensable
d’affirmer la nécessité et l’existence d’une telle vision sociologique, dans la mesure ou
elle s’inscrit dans le cadre du développement de la RH en acquérant plus de
connaissance et de qualification indispensable pour la poursuite de son plan de
carrière.
En effet, une approche sociologique n’est pas une approche complémentaire qui sert à
éclairer des zones d’ombres, mais bien au contraire elle se présente comme une
approche absolument nécessaire à l’analyse scientifique des actions de l’organisation.
V u l’intérêt qu’elle présente et les objectifs qu’elle vise à réaliser, nous avons eu la
motivation d’opter pour l’étude de la gestion des carrières du personnel, dans un
établissement publique nommé : BEJAIA-EMBALLAGE.
1
Guylaine et Christiane M. La maitrise de la gestion des ressource humaine. 3eme édition, édition de
book, Belgique, 1999, P 32.
Ainsi, nous essayons à travers notre étude, d’analyser et d’expliquer les différentes
réactions des salariés à l’égard de la gestion de leurs carrières qui va contribuer à la
maîtrise des critères déterminants des différentes activités de RH à savoir :
recrutement, la formation, et la promotion.
Parmi les motifs qui nous ont motivés à choisir notre thème de recherche nous
évoquons ce qui suit :
Avoir une expérience après l’expertise qui nous aidera à l’avenir d’une
insertion professionnelle plus aisée et plus facile.
Le désir d’être recruter par l’entreprise BEJ-Emballage dans l’avenir, parce
qu’elle représente à coté de son développement productif, un lieu de
développement des connaissances et de réalisation des objectifs.
Cette recherche est d’une utilité assez considérable puisqu’elle va nous aider à
comprendre :
3-La problématique :
La gestion des ressources humaines est constituée de trois grands axes qui sont :
L’acquisition, maintien et le développement des ressources humaines.
!
d’appliquer d’autres pratiques et procédures, nous indiquons « La gestion des carrières »
qui est notre axe de recherche.
La gestion des carrières est utile pour l’organisation, elle est devenus un enjeu
majeur dans la société actuelle ; C’est ainsi que « La carrière dans une entreprise est une
succession d’affectation à des postes de travail2 ».
En effet, la gestion des carrières comprend des activités qui s’inscrivent dans la
gestion des ressources humaines. Qui a pour objectif de contribuer à la satisfaction des
besoins organisationnels en termes de compétences souhaitées et d’apporter des réponses
individualisées aux aspirations des salariés et fidéliser une partie du salarié. Et aussi la
gestion des carrières se trouve à la croisée de deux logiques, celle de l’organisation et
celle de chacun de ses salariés3.
Cette entreprise s’est fait d’une manière réfléchie car elle donne une grande
importance au développement de son personnel et de leurs carrières professionnelles.
Pour pouvoir élargir notre sujet de recherche et atteindre les objectifs fiables,
notre étude consiste à répondre la question suivante :
2
PERETTI .J M. La gestion des ressources humaines. 15eme édition, Vuibert Paris, 2008, P84.
3
CERDAN .J L. OP tic 2000, P15.
• Comment l’entreprise BEJ-EMBALLAGE pratique-t-elle la gestion des
carrières de son personnel dans sa politique de gestion des ressources
humaines ?
Pour mieux répondre à cette question centrale, nous devons précédemment répondre à ces
interrogations aussi importantes que la principale.
4- les hypothèses :
Le concept clé est un élément de base dans toute recherche car « il organise la réalité en
retenant les caractères distinctifs des phénomènes, il sert aussi comme guide de la
recherche5 ».
!
GRAWITZ(M). Lexique des sciences sociales. Ed, Dalloz, Paris1996, P .211.
5
http://www.travail.gouv.fr/img/Pdf/questionnaire. Condition de travail 1978 .PDF.
"
A fin de délimiter notre thème et d’expliquer ses différentes composantes, nous avons
opté à la définition de certains concepts utilisés dans le contenu.
Une fois déterminés les concepts qu’on veut utiliser, on va donner une définition de
chacun, Les définitions portent sur les concepts suivants :
gestion :
- « Il s’agit d’un ensemble de pratiques destinée à assurer l’activité ordinaire de
l’organisation, d’un ensemble des domaines et des pratiques d’action dont la
maîtrise est indispensable aux maintient et au développement d’une structure, et
d’une manière plus ambitieuse de l’ensemble de décisions et des actions tactiques
et stratégiques d’une organisation, d’une science de l’action collective organisée
chargée de réaliser les opérations dans le but d’atteindre les objectifs de façon
efficace efficience dans le respect de contraintes diverses (juridique, humain,
politique, sociétale....)imposée par l’environnement6 ».
- « Ensemble des moyens par lesquels une entreprise est dirigée ou gérée .Certains
auteurs réduisent le domaine de la gestion à l’entreprise, d’autres à toutes
organisation et même par une extension abusive7 ».
La carrière :
Plusieurs définitions ont été procurées pour ce concept :
Etymologiquement, le mot carrière signifie « Chemin pour les courses de chars ».
L’idée de chemin ou de trajectoire est plutôt positive. La carrière est souvent
associée à d’autres notions positives comme celles de :
• Progression
• Avancement
• Promotion
• Développement8.
- «C’est une évolution des statuts, rôles, honneurs, responsabilité, liée à la vie
professionnelle9.
6
BOISLANDELLE. Dictionnaire de gestion. ED, Economisa, paris 1998, P102.
7
GRAWITZ(M). Op.cit. 2000, P193.
8
CARDIN .J L. Op.cit, 2000, P25.
9
GRAWITZ(M). Op.cit. 2000, P52
#
La gestion des carrières :
Selon PERETTI J.M : «La gestion des carrières incluse le suivit dans le
passé, le présent et l’avenir des affectations d’un salariés au sein des structures de
l’entreprise10 ».
-« Ensemble des décisions et dispositifs mis en œuvre par les responsables des
ressources humaines pour organiser, planifier et contrôler la mobilité des membres
du personnel dans l’entreprise à travers les mutations et les promotions12.»
L’entreprise :
De nombreux chercheurs ont donné une définition pour l’entreprise selon leurs
courants, leur idéologie et leurs contextes. On retiendra les suivants :
- « L’entreprise est une unité économique autonome combinant divers facteurs de
production, produisant pour la vente des biens et des services et distribuant des
revenus en contre partie de l’utilisation des facteurs.13 »
L’entreprise publique :
« Organisation à caractère industriel et commerciale placée sous l’autorité ou la
tutelle de l’état ou d’une collectivité publique. La fonction est de produire des
biens et des services pour un marché. L’entreprise publique dispose d’une certaine
autonomie de gestion14».
10
PERETTI . J M. Op.cit, P84.
11
PERETTI .J M. Dictionnaire des RH. 2eme édition Vuibert, Paris, 2001, P118.
12
N’GAHANE. P. Dictionnaires de gestion. Edition Armand colin, Paris, 1996, P99.
13
SILEM A et d’autres. Lexique d’économie. 7eme édition, Edition Dalloz, Paris, 202, P294.
14
SILEM A et d’autres. Lexique de gestion. 6eme édition, Edition Dalloz, Paris, 2003, P224.
$
La formation :
Le recrutement :
-« Le recrutement est l’ensemble est l’ensemble des actions mises en œuvres, pour
trouver un candidat correspondant aux besoins d’une organisation dans un poste
donné17 ».
-« le recrutement est « un passage obligé dans la relation entre individus et
entreprise, processus concret par lequel se joue les grands équilibres entre offre et
demande l’emploi, il est porteur d’enjeux très lourd 18».
Notre définition opératoire : Le recrutement est donc l’opération par la quelle
l’entreprise attire les candidats ayant les compétences et les aptitudes nécessaires
pour occuper un poste vacant dans le présent ou dans le futur, et par laquelle se
15
PERETTI .J M. RH et gestion du personnel. Édition Vuibert, 1994, P326.
16
CITEAU J.P. Gestion des ressources humaines. 4eme édition, Edition Arnaud colin, Paris, 2002, P113.
17
www.altavista.com/recrutement.
18
CARDIN et autres. Gestion des ressources humaines. Edition Dunod, Paris, P174.
%
concrétise la relation de travail entre un individu sélectionné et une organisation
recruteuse.
Promotion :
« Nomination (d’une personne) à un grade, une garde, une fonction ou un poste plus
élevé dans la hiérarchie et doté de plus de responsabilités19 ».
Selon louis Mathis : « La promotion est tout ce qui peut être considéré par le cadre,
comme une évolution favorable de sa vie professionnelles, que cette évolution
concerne sa fonction, son niveau hiérarchique ou même sa rémunération, s’il s’agit
d’une majoration individuelle importante, mais généralement comporte
simultanément un changement de fonction, de responsabilité et du salaire20 ».
Etude n°1 : elle a été menée en 2002 au sein de l’organisme Public des douanes auprès
de 107 cadres.
Dans cette perspective la mise en œuvre d’un programme de développement des cadres,
comme étant une catégorie socioprofessionnelle très qualifiée, apparait indispensable
dans chaque organisation compte tenu du programme mise en œuvre par la direction
générale des douanes pour le développement de ces cadres, le chercheur s’interroge en
recourant à l’analyse des difficultés politiques exercées au sein de cette dernière en
l’occurrence le recrutement, la formation, la promotion et la mutation.
19
« La promotion » Encarta 2013(CD).
20
LOUIS M. Gestion prévisionnel et valorisation des RH. Edition d’organisation, Paris, 1982, P141.
&
Un ensemble de questions, le chercheur tente de répondre ainsi :
L’adéquation entre les compétences des cadres lors du recrutement et les exigences du
poste permet une bonne intégration de ces derniers dans leur travail.
Le cadre douanier accorde plus d’intérêts aux formations qui se rapportent aux
exigences de son poste qu’aux autres formations, dans le but d’améliorer ses
connaissances et de les enrichir.
Les cadres douanières ne sont pas satisfaits des critères appliqués dans les différents
types de promotion parce qu’ils ne tiennent pas compte de leurs acquisition et de leurs
compétences.
L’existence d’un programme de formation professionnelle incite les cadres à
formuler des demandes de mutation dans le but d’acquérir plus de connaissances et
d’expériences nouvelles dans leur domaine.
L’étude a démontré un ensemble de résultats que nous résumons comme suit :
Le diplôme est à la base de tout recrutement des cadres douaniers. C’est le moyen de
bonne intégration dans leur milieu de travail.
Le cadre douanier considère la formation comme un moyen lui permettant d’acquérir
plus de connaissances en rapport à son poste, c’est pour cela qu’il préfère et qu’il
opte pour des cycles de formation approfondie en techniques spécifiques et non pour
des formation générales de faibles intérêt pour lui.
La politique de promotion se caractérise par le manque d’objectivité du fait qu’elle se
fait selon le critère d’ancienneté et d’expérience. Cette méthode pénalise les jeunes
cadres diplômé ne peuvent accéder à des postes de responsabilité occupé par les
anciens toujours en fonction. Un système d’évaluation plus objectif et plus réaliste
doit faire l’objet d’une réflexion et doit être mise en place pour mieux motiver les
cadres dans les leur globalité fonctionnelle
La mutation est une moyenne pour certains cadres douaniers qui n’ont pas bénéficié
d’avantages professionnels (promotion, formation…) de confirmer leurs talents en
d’autres lieux et d’en assurer ainsi le développement progressif de leur carrière21.
Etude n°2 : cette étude a été effectuée en 2002 menée dans le cadres de la gestion des
carrières au sein de l’entreprise publique « SONELGAZ » aux prés d’un échantillon
d’étude constitués de 118 cadres.
L’objectif de cette étude est l’analyse d’un ensemble de politiques que l’organisme
Pour pouvoir répondre a l’ensemble de ces questions, le chercheur a émis les hypothèses
suivantes :
!" # $ % &' . . .
.2002-2001 , - . +* #$, !" ( ,' ( ) * #$
La promotion permet aux salariés de réaliser leurs aspirations dans la gestion de
leurs carrières.
Les résultats de l’enquête peuvent être résumés comme suit :
La politique de recrutement des cadres au sein de « SONELGAZ » se fait sur la
base de deux critères :
- Le niveau d’instruction, compte tenu de l’existence d’un grand nombre de
postes vacants.
- Les relations sociales, compte tenu d’un nombre restreint de postes à occuper.
Dans le cadre de la promotion de ses responsables hiérarchique « SONELZAZ »
se réfère aux cratères objectifs qui sont : la compétence, l’ancienneté, la
qualification et l’expérience.
La formation continue est considérée comme un investissement qui permet à la
fois de renouveler les connaissances des cadres et d’assurer l’adéquation homme-
poste.
La communication et l’information sont des moyens peu utilisées, ce qui entrave
considérablement le développement des cadres. Ces derniers, a travers ce manque
communicatif se voient non informé sur les objectifs de l’évaluation, Ses résultats
et sur l’existence des postes vacants. En conséquent, la gestion des ressources
humaines se doit de satisfaire les cadres par une continuelle approche
communicative22.
Etude no1 : Paul BOUFFARTIGUE a mené une étude en France auprès des cadres
(ingénieurs) issus de différentes grandes écoles qui livrent à la fin des études un diplôme
d’ingénieur d’état, ainsi qu’auprès des universités. A partir d’un échantillon constitué de
805 ingénieurs il a essayé de suivre l’évolution de leurs carrières commençant par leur
recrutement.
Etude no2 : Cette recherche a été effectuée suite à une coopération entre deux équipes :
une équipe japonaises « JAPAN INSTITUTE OF LABOUR », et une équipe française
« LES CNRS » .Parmi les membres de cette deuxième équipe, on peut citer HIRAOTSU
Novara, auteur de l’article « Trajectoire des ingénieurs au japon et en France » ou elle a
repris largement les résultats de cette recherche celle-ci a donné lieu à un rapport de 500
pages et un résumé de 42 pages23.
HIRAOTSU Novara. La trajectoire des ingénieurs au Japon et en France. In, Revue française de
gestion no247, Novembre-décembre, 1992.P88-89.
!
La seule différence entre ces dernières réside dans la façon dont ils gèrent la carrière de
leurs ressources humaines à haut potentiel (ingénieur). L’objectif final donc est de
déterminer les caractéristiques de chaque mode de gestion de carrière des ingénieurs et
l’impact de ces deux modèles sur la réalisation des objectifs de ces deux pays.
Cette recherche a permis de détecter les différences qui existent dans la gestion des
carrières entre le Japon et la France. Qui s’articulent sur les points suivants :
Le statut cadre : en France, le titre « ingénieur » délivré par les écoles spécialisées est
reconnu par l’entreprise. Il confère à son titulaire une légitimité sociale et une autonomie
professionnelle (avoir un double rôle, gestionnaire et scientifique).En revanche, au Japon,
la connaissance formelle du statut ingénieur n’est faite qu’à posteriori, c’est –à- dire
après l’apprentissage de l’art de l’ingénieur, avec le temps et la socialisation qui
permettront aux jeunes recrus d’acquérir une compétence.
-La mobilité externe : elle est faible au japon et forte en France, car dans les firmes
japonaises les jeunes ingénieurs ont une tendance à se stabiliser dans leurs entreprises, or
leurs circulation est plus intensive.
-Système d’évaluation : le système d’évaluation diffère entre les deux pays : en France
il est lié au poste occupé, alors qu’au Japon il porte avant tout sur les qualités
personnelles (traits de personnalité).
-La compétition, la sélection et la promotion : En France, la compétition se déroule
aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise, autour des postes, de la position ou
l’accès à la hiérarchie, car l’entreprise croit que cette compétition est dans son intérêt,
c’est pour cette raison qu’elle pousse les ingénieurs à l’initiative, à la prise de risque et à
la créativité d’une part, et de l’autre part elle les aide à bénéficier d’une promotion.
Tandis qu’au Japon, l’espace de compétitivité est très circonscrit étant donné que la
concurrence est organisée au sein d’une cohorte d’âge c’est –à- dire la promotion se
caractérise par une certaine lenteur et elle est envisagée en groupe.
En France comme au Japon, les ingénieurs tiennent à réaliser pleinement leurs capacités
scientifiques, Mais la différence réside dans la manière de gérer leur carrière par
l’entreprise. En France, ce système de gestion est ouvert, en d’autres termes l’ingénieur a
une marge de liberté dans son parcours professionnel, chose qui engendre une créativité
éphémère et dans des circonstances exceptionnelles, cela est due aux cloisonnements
statutaires des ingénieurs vis-à-vis des techniciens et la séparation des connaissances qui
découle de chacun (manque de communication, d’apprentissage, de coopération et de
collectivité) .
Au Japon, l’ingénieur n’occupe pas un territoire autonome comme c’est le cas en France,
mais il se voit intégrer dans un groupe de travail qui a collectivement une mission à
accomplir. Cela lui permet de former progressivement sa compétence grâce aux échanges
d’information et à l’aide d’autres membre du groupe.
Enfin, il faut signaler que ce système de gestion de carrière est cloisonné. Car il réduit la
capacité d’initiative et la créativité individuelle des diplômés. Les chercheurs ont déduit
que ce système ne peut aller au- delà du connu.
1- La méthode utilisée :
Dans tout travail de recherche scientifique, l’utilisation de la méthode est indispensable,
mais le choix de cette dernière se diffère d’un thème à un autre selon sa nature et les
objectifs tracés par le chercheur.
"
Dans notre recherche on a opté pour l’utilisation de la méthode descriptive analytique
(quantitative), elle « vise d’abord à mesurer le phénomène à étudier, Les mesures peuvent
être ordinaires du genre plus grand ou plus petit ou numérique avec usage de calcule24 ».
Durant notre enquête, nous avons opté pour une étude quantitative dans le but d’analyser
les informations, les données recueillies et de vérifier la validité des hypothèses.
2- La technique utilisée :
A- L’entretien : Durant la phase de la pré- enquête, on a procédé à
l’utilisation d’un ensemble d’entretiens.
Ces entretiens ont duré une semaine durant laquelle on a effectué plusieurs
visites à l’entreprise a fin de recueillir les informations et les données
concernant notre thème. Les entretiens ont été effectués auprès des employeurs
de BEJ.E, ces derniers nous ont informés sur le processus de la gestion des
carrières du personnel au sein de l’entreprise. À travers ces entretiens on est
arrivé à : - découvrir le processus à suivre.
24
ANGERS M. Initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines. Édition CECINC, Québec,
1996, P60.
#
Dans le but d’avoir le maximum d’information et de données sur notre thème,
Nous avons élaboré notre questionnaire qui contient 33 questions dans
laquelle on trouve des questions ouverte qui permettent la collecte
d’informations, et des questions fermées.
L e questionnaire de notre enquête contient quatre (4) parties :
- Partie I : Concerne les informations générales d’identification telle que l’âge,
le sexe, le niveau d’instruction, la date de recrutement et le poste occupé….
- Partie II : Concerne l’acquisition des ressources humaines par la pratique du
recrutement, ce chapitre contient les différentes questions sur la source de
l’information sur l’offre de recrutement, les critères de recrutement,
l’adaptation entre la formation initiale et le premier poste occupé comme il fait
recourt à l’adaptation du personnel dans le milieu de travail…..
- Partie III : Concerne le développement des ressources humaines par les stages
de formation, les questions que contient ce chapitre s’articulent autour des
points suivantes : Le bénéfice de formation, le nombre et le type de formation
reçus, la source du choix pour la participation à ces différents types de
formation, l’évaluation du personnel après chaque formation…..
- Partie IV : Concerne la promotion, les différentes questions posées dans ce
chapitre sont liées à l’avis du personnel sur la note attribuée par le chef
hiérarchique, les critères de promotion, les problèmes qui entravent le
personnel à BEJ- E de progresser dans des différentes types de promotion.
C- L’échantillonnage :
L’échantillon c’est- à- dire l’ensemble des personnes interroger qui sont extrait
d’une population plus large appelée : « Population mère ou population de
référence ».
Selon LOUBERT : « C’est la partie de l’univers qui sera effectivement étudier
et qui permettra l’extrapolation, de connaître la totalité, les caractéristiques de
la totalité de l’univers25 ».
25
LOUBERT Del Baye le jean louis. Initiation aux méthodes des sciences sociales. Édition l’harmattan,
2000, Paris, P6.
$
Notre terrain de recherche est l’entreprise BEJ-EMBALLAGE. Spa, elle
comprend 228 salariés repartis en trois catégories : agents d’exécutions, agents
de maîtrise, et cadres qu’on trouve reparti entre les différents services.
Et comme on a essayé de toucher le sexe masculin et féminin. Ainsi que les
différentes catégories pour savoir le poids de chaque catégorie pour mieux
comparer la vision de chaque catégorie sur la gestion des carrières du personnel
et de voir à quelle façon l’entreprise gère la carrière de ces salariés.
Après l’élaboration de notre questionnaire, nous l’avons distribué sur un
échantillon de 115 personnes, d’où on a récupéré 77 questionnaires.
Concernant le type d’échantillonnage on a opté pour l’échantillon par stratifier
qui est défini comme suit :
« C’est un prélèvement d’un échantillon dans une population de recherche par
un tirage au hasard à l’intérieur de sous- groupes, ou strates, constitués
d’éléments ayant des caractéristiques communes 26».
Le choix des éléments à été simple vue que notre enquête c’est porter sur les
salariés de la BEJ. E des différentes catégories socioprofessionnelles.
26
ENCARTA 2008.
%
Le lieu de notre étude est bien l’entreprise BEJ-EMBALLAGE spa.
Laquelle nous avons déjà l’honneur de présenter dans le premier chapitre de la partie
pratique.
b- Le temps :
Nous avons entamé notre enquête sur le terrain par une pré-enquête
d’une semaine de 10 au14 février 2013 sur le lieu de l’étude où nous
avons fait le tour à l’intérieur de l’usine ainsi que nous avons effectué
quelque entretiens avec les différents salariés . Et c’est vers le 17 février
que nous avons commencé notre enquête pour terminer vers le 11avril
2013.
c- La population :
La population étudiée dans notre recherche n’est pas d’une seule
catégorie socioprofessionnelle ou d’un seul sexe, mais elle porte sur
l’ensemble des travailleurs de BEJ-E.
A- Les avantages :
L’accueil chaleureux qui nous a été réservé de la part du personnel de la BEJ. E
MBALLAGE.
Mise en pratique des connaissances acquises durant notre cursus universitaires
et comparer entre le savoir universitaire et la réalité de l’univers de travail.
Etre en contacte avec le monde du travail, nous a donné l’occasion de côtoyer
les personnes du domaine professionnel qui nous ont fait partager leur
expérience et leur savoir faire pendant la durée de notre stage.
Comparer entre le savoir scientifique universitaire et la réalité de l’univers du
travail de l’entreprise publique algérienne.
B- Les difficultés :
Durant notre recherche, nous avons rencontré plusieurs problèmes qui peuvent
être résumé en :
&
Le manque immense d’ouvrage traitant la gestion des carrières même dans les
ouvrages de la gestion des ressources humaines au niveau de la bibliothèque.
La récupération de notre questionnaire s’est fait d’une manière discontinue.
Le refus de certaines personnes de répondre à nos questions.
La perte de 38 questionnaires (ils n’ont pas pris au sérieux notre travail).
La distribution et la récupération des questionnaires qui prend beaucoup de
temps.
La difficulté de faire l’entretien avec la catégorie agent d’exécution, et les
chefs de services qui ont beaucoup de responsabilités.
Section I : Généralités sur la gestion des carrières
Plusieurs définitions qui ont été attribuées à la gestion des carrières. Dans notre présente
étude, nous avons choisi les définitions ci – dessus :
- « La gestion des carrières est l’ensemble d’actions conduites par une organisation a
fin d’assurer le cheminement interne de poste à un autre poste, de planifier les
évolutions et d’encourager les salariés à développer le pilotage de leurs carrières2 ».
1
AMHERDT. Relever les défis de la gestion des ressources. 2ème édition, édition Gaétan Morin Itée, 1999, P
77.
PERETTI. J M. Gestion des ressources humaines. 2ème édition, édition VUIBERT, Paris, 2001, P 118.
SEKIOU L et autres. Gestion Des Ressources. 2ème édition, édition Boeck, Québec, 1993, P 365.
La notion gestion des carrières est apparue au milieu des années 80 avec la pratique de la
gestion des ressources humaines, et de plus en plus les entreprises ont pris conscience de la
valeur de la ressource humaine.
Planifier
Planifier
Planifier
Planifier
A partir de ce schéma, nous pouvons déduire que la gestion des carrières est
l’activité qui consiste à organiser et à prendre en charge le développement des
ressources humaines. La gestion des carrières pour finalité de planifier, organiser et
contrôler le développement de potentiel humain de l’entreprise4.
ST-ONGE. S. Relever les défies de la gestion des ressources humaine. 2eme édition Gaétan Morin éditeur,
Montréal, 2004, page 283.
2) Apporter des réponses individualisées aux aspirations des salariés. Ça veut dire que :
intégrer les besoins et les aspirations individuels aux aspirations et aux objectifs
organisationnels.
3) Fidéliser une partie des salariés et ainsi l’idée de la gestion des carrières suppose une
stabilité de l’emploi, une bonne rémunération, un avenir professionnel relativement
tracé et prévisible, une formation adéquate du travail.5
• Pour l’entreprise :
Utiliser et développer le potentiel humain dont elle dispose.
Améliorer sa flexibilité.
Mettre en place une relève de qualité.
Renforcer sa culture.
Mobiliser les employés en vue de l’atteinte de ses objectifs.
• Pour les individus :
Jouir d’une sécurité d’emploi dans la mesure du possible.
Pouvoir développer leurs compétences.
S’intégrer dans l’entreprise, être considérés comme des membres part entière de
celle-ci.
Satisfaire leurs besoins d’estimes et de connaissance (augmentation de leurs
responsabilités, de leur pouvoir, de leur influence…etc.).
Se réaliser au travail en permettant le développement et l’utilisation de leur
potentiel dans l’accomplissement de leur travail6.
5
CERDIN. JL. Gérer les carrières. Édition EMS, Paris, 2000, Page 16.
GERIN. G. Twills. « La carrière, point de rencontre des besoins individuels et organisationnels », revue de
gestion des ressources humaines, 1993, N° 5/6, p.13-30.
4- Les pratiques de la gestion des carrières :
1- Le recrutement :
Recruter est acte du management. Sa spécialité est d’avoir un impact immédiat
sur la vie des personnes et sur celles de l’entreprise très classiquement; le recrutement
est la conclusion d’une série de rencontres et de mise au point entre au moins deux
personnes, un employeur et un individu dont les compétences professionnelles
répondent à la demande de celui-ci
Selon la complexité de cette demande et la taille de l’entreprise qui recrute une
troisième personne pour intervenir qui est le consultant, qu’il soit interne à l’entrepris,
la qualité de ses conseil et sa capacité à mettre en relation les souhaits de recruter et le
profit du candidat sont l’image de son savoir faire.7
2- La formation :
« La formation constitue un ensemble d’activité d’apprentissage planifiées. Elle
vise l’acquisition de savoir propre à faciliter l’adaptation des individus et des groupes
à leur environnement socioprofessionnel. Elle contribue à la réalisation des objectifs
d’efficacité de l’organisation. La formation nait d’un besoin organisationnel et vise
normalement l’atteint d’objectif précis pour un groupe d’employé donné8 ».
3-La promotion :
La promotion peut définir comme étant :
«Passage d’une qualification à une qualification supérieure, action d’élever plusieurs
personne à une fonction supérieure, ensemble de personne effectuant le même
parcours de formation pendant la même période9 ».
MOULT. Er. V. Recrutez sans se tromper- Conseil Technique d’un Chasseur de tête. Ed de tête, Ed
d’organisation 2002, 4eme tirage, P.5.
8
GAGNON. S. Guide de gestion des ressources humaines. Édition Québec, Montréal, 2003. P86.
PERETTI. JM. Dictionnaire des ressources humaines. Édition d’organisation, Paris 2003. P179.
Section II : le processus de recrutement :
1-Définition :
On définit généralement le recrutement comme l’ensemble des activités visant à
fournir à l’organisation un nombre suffisant de candidat qualifiés, de telle sorte que
celle-ci puisse choisir les individus les plus aptes à occuper les postes disponible.
Cependant, le recrutement doit également répondre aux divers besoins des
candidats, en d’autres mots, le recrutement n’a pas uniquement pour objectif d’attitrer
des individus qualifiés, il vise également à les garder dans l’entreprise une fois qu’ils
ont été embauchés.
Dans le langage courant, le recrutement est utilisé un terme générique désignant
l’ensemble du processus d’embauche10.
Le recrutement est aussi une activité qui vise à pouvoir des postes offert et
vacants dans une organisation cette activité entraine l’établissement d’une procédure
permettant à l’organisation de faire en sorte (préparation, recherche et information)
d’attirer un nombre suffisant de bonne candidatures possédant des qualifications et de
la motivation face au poste offert11.
1- L’importance du recrutement :
Comme je l’ai déjà mentionné, l’objectif principal du recrutement est de fournir à
l’entreprise le plus grand nombre possible de candidat potentiellement qualifiés pour que
cette dernière puisse ensuite faire le choix le plus judicieux possible.
Le recrutement poursuit également plusieurs spécifiques mentionnés dans ci-dessus.
Assurer à l’entreprise les objectifs dont elle a et aura besoin, conformément à planification
des ressources humaines et à l’analyse des postes.
Assurer les succès du processus de sélection en augmentant le nombre de candidats
qualifiés.
Respecter les normes de l’entreprise concernant les programmes d’équité en matière
d’emploi et les considérations juridiques et sociales touchant la composition de la main
d’œuvre.
Réduire les risques de départ hâtif des candidats embauchés par l’organisation dont le
profit est incompatible avec les valeurs organisationnelles.
Augmentation d’efficacité organisationnelle à court et long terme.
2- Le processus du recrutement :
Le processus du recrutement renvoie à l’ensemble des moyens par lesquels on incite
des personnes susceptibles d’occuper un poste dans l’organisation à poser leur candidature.
Le processus de sélection est celui par lequel on choisit, parmi des candidats, celui ou
ceux qui correspondent le mieux aux critères établis. Finalement, l’embauche est le fait
d’offrir formellement le travail au candidat recruté et sélectionné. Les recrutements les plus
réussis se font avec l’appui des spécialistes en recrutement pour les postes à combler, et ce,
de la plastification initiale jusqu’à la décision du candidat à retenir.
• Les différentes étapes du recrutement s’articulent selon le schéma indicatif suivant12 :
!"
$ % %
&
'
&
PERETTI .J .M. Gestion des ressources humaines. 6eme édition, Vuibert, paris, 1987, P81.
Ce schéma très général peut être réduit dans divers cas.
1- La demande de recrutement :
La demande de recrutement en règle générale du responsable hiérarchique directement
concerné13.
L’origine de la demande peut être :
La conséquence d’une action de mobilité interne (promotion, mutation).
D’un ajustement tactique (remplacement suite à un départ, une maladie par
exemple).
D’une décision stratégique (création de nouvelles taches, changement dans le
volume de production, innovation technique)14.
La demande du recrutement fait l’objet d’un examen hiérarchique.
2- L’analyse de la demande:
La demande comporte une série de renseignement faite par la direction des ressources
humaines qui vérifie et analyse les possibilités d’amélioration de la production avant de
recourir à l’augmentation ou au maintien des effectifs.
3- Définition du poste :
13
PERETTI .J .M. Gestion des ressources humaines. 6eme édition, VUIBERT, paris, 1995, P82.
BIERTY. F. La gestion des ressources humaines en pratique. Étude des cas et sciences corrigées, Edition
ESKA, Paris, 2000, P144.
4- La recherche des candidatures :
A/ La prospection interne : Il sera tout à fait irrationnel d’aller vers l’extérieur pour
répondre à un besoin avant d’exploiter les sources internes, du moment que les salariés déjà
existant constituent un besoin très important, « c’est pour ça que nous trouverons que les
postes de maitrise et d’encadrement – vacant sont généralement proposés aux salariés de
l’entreprise 15». Pour répondre à leurs motivations et de les satisfaites au travail.
L’existence d’un système d’information sur les postes pouvoir (les journaux
d’entreprises, les affichages, les notes de service).
Ibid. P 83.
16
Ibid. P 84.
17
PETIT. F. bien réussir ses recrutements, analyse des postes, présélections, entretien, évolutions. Edition,
DEMOS, Paris, 2000, P.49.
CITEAU. J. P. gestion des ressources humaines, principes généraux et ces pratiques. 3eme Edition
DALLOZ, Amande Colin, Paris, 1994, 2000, P80.
L’inexistence du profil recherché au sein de l’entreprise.
6- Le questionnaire :
Le questionnaire permet d’entrer en contacte avec les candidats qui seront soumis des
questions similaires afin de faire ressortir et d’évaluer les différences de fond, aussi de
confirmer certains points qui ne sont pas claires dans le CV.
8- les testes :
Les candidats retenus à l’issu des phases précédentes peuvent être soumis à des testes.
Leur objectif est double :
Faire apparaitre les points faibles éventuels pouvant constituer des contre
indications pour le poste.
Classer les aptitudes des candidats parmi lesquels choisi et les adéquations entre les
profils respectifs et le profil de poste.
9- La décision :
Dans cette étape le chargé de recrutement transmit toutes les informations collectées
sur les candidats retenus au chef hiérarchique qui va prendre une décision finale
d’embauche.
Une fois prise la décision de recruter le candidat il faut à la date convenue, faire entrer
le nouveau collaborateur et assurer dans les meilleurs conditions son accueil et son
intégration. La période d’intégration dure plus longtemps que la simple période d’accueil.
Dans les entreprises à la forte rotation on constate que les départs des nouveaux
embauchés très nombreux pendant la période d’essai, se poursuivent pendant plusieurs
mois, parfois une année c'est-à-dire, le suivi de l’intégration doit s’entendre sur longue
période avant que le nouveau salarié montre dans le système d’appréciation générale, ce
suivi repose généralement sur un rythme plus rapide d’entretien individuels, un entretien
après trois (03) mois, six (06) mois et un an par exemple.
Les critères (épreuves) concernant l’âge, la nationalité, la jouissance des droits civils et
civiques ainsi que l’aptitude physique, se résume comme suit :
L’une des conditions et modalité de recrutement majeur et l’âge minimum requis pour
un recrutement ne peut en aucun cas, être inferieur à (16 ans), sauf dans le cas de contrat
d’apprentissage établie conformément à la réglementation en vigueur (la loi N°90-11 du
21/04/1990).
Le travailleur mineur ne peut être recruté que sur présentation d’une autorisation
établie par son tuteur légal.
Néanmoins (tendit que), dans quelques rare exceptions (loi N°90-11 du 21/04/1990
Article 21) « l’employeur peut procéder au recrutement de travailleurs étrangers lorsqu’il
n’existe pas une main d’œuvre nationale qualifiée ».
En ce qui concerne les personnes handicapées, cette exception est dictée par la loi
N°90-11 du 21/04/1990 dans son article 16 qui dit que : « les organismes employeurs
doivent réserver les postes de travail à cette catégorie de personne, selon les modalités qui
seront fixées par voie régale men taire24 ».
Pour que l’entreprise réunie ses condition de succès, elle doit mettre en œuvre les
procédures et les instruments en vue de recueillir systématiquement et de façon permanente
des informations qui permettent d’avoir une connaissance profonde de chaque homme, de ce
qu’il est, de ce qu’il peut être, ses possibilités.
D’après le maitre (P) « l’appréciation est l’opération par laquelle l’encadrement fait
périodiquement et par écrit le bilant de travail effectué par ces collaborateurs, étudier leur
possibilité d’avoir et en discutant avec eux27 ».
L’appréciation du personnel a alors pour objectif explicite d’asseoir les décisions des
responsables de l’entreprise en matière de gestion du personnel.
Définition de C.H.Bessyre des Horts citée par le maitre (P) l’ouvrage intitulé : appréciation et entretien de
bilan. Paris, Edition D’ORGANISATON 1983, P25.
Le maitre (P). Appréciation et entretien de bilan. Paris, Edition D’ORGANISATION 1983, P25.
- De situer les compétences, les aptitudes actuelles et futures et donc, d’évaluer le
potentiel probable dérive de la courbe de performance.
- Améliorer les décisions comme les promotions, les mutations, les changements
d’affectation et l’ensemble des décisions de mobilité28.
- Répondre à un vœu des salariés (savoir ce qu’on pense deux pour les cadres,
évaluer leurs perspectives d’évaluation).
-
Autre objectifs comme améliorer la productivité, rationaliser les décisions de
gestion du personnel29.
$ $ &&() * . Gestion des ressources humaines. 15eme édition, Vuibert, Paris, 2008. P85-86.
+ " -
$! ! ! " "
Il existe un nombre important de méthodes d’évaluation néanmoins les plus connues sont :
Il s’agit de prendre un formulaire sur lequel figure une série de critère et devant
chaque critère on mentionne une échelle quelconque permettant d’indiquer jusqu’à quel
point l’individu possède ou réponds à chacun des critères.
C’est une méthode comparative ou relative elle consiste à dresser une liste allant du
meilleur employé au pire en fonction d’un critère donné. Elle est très simple, rapide et peu
couteuse et elle est recommandée à l’évaluateur, afin de faciliter le processus qui aurait
plusieurs employé à évaluer, de choisir d’abord le meilleur et le pire des comparaisons par
paire
CADINL. GUERIN.F. PIGGYRE F. Gestion des ressources humaines. Dunod, 3eme édition, Paris, 2007,
P384.
Qui consiste à comparer un individu au tours de rail avec chacun des autres nombres
du groupe et la distribution imposée qui consiste à classer les employés par classe ou par
groupe sont de variables de la méthode de classement par rang.
C’est une méthode qui consiste pour l’évaluation à tenir une sortie de journal dans lequel il
note régulièrement les comportements bons au mauvais qui observe chez ses employés. Ces
comportements doivent avoir une influence directe pour l’efficacité ou le rendement
permettant ainsi de distinguer un travail bien fait d’un autre mal fait.
La méthode des listes de comportement est une suite logique de la méthode des
incidences critiques. Et fait une fois un grand nombre de comportements positifs ou négatif
sont recensés, on peut établir une liste des plus importants comportement et leur attribuer
une pondération indiquant jusqu’à quel point in sont bobs ou mauvais, ensuite l’évaluation
n’a qu’à cocher les comportements qui reflètent bien à ce qu’il a observé chez le subalterne
en se référant à la liste inscrite sur un formulaire.
C’est une méthode plus raffinée pour utiliser les incidences critiques, elle consiste à :
- On retient un seul comportement pour bloc, on obtient une échelle graduée avec des
exemples concrets de ce qu’on entend pour un comportement médiocre, passable…
pour chaque critère.
L’évaluation n’a qu’à cocher un bon endroit sur ces échelles et d’indiquer quel
comportement reflète le mieux à ce qu’il a observé31.
a) L’entretien d’évaluation :
Considérant l’intéressé comme un sujet et non seulement comme un objet que l’on
cherche à évaluer, il présente à celui-ci de défendre ses points de vue, d’augmenter ses
positions et finalement d’être assez actif dans sa propre évaluation.
PETIT Boulanger. BEN ABBOU. FAUCHET. BERGERON. Gestion stratégique et opérationnelles des
R.H. édition GAETAN Morin, Paris, Monta Rial et Casablanca, 1993, P395-397.
!&
5- L’apport du système d’appréciation dans la gestion des carrières :
L’importance de facteur humain dans la gestion des entreprises n’est plus à démontrer
et ces qu’elle que soit la taille de l’entreprise dans un contexte chaque jour plus
concurrentiel, il est indispensable pour une entreprise et répondre e la façon optimal aux
besoins de ses clients et même de pouvoir anticipé ces besoins.
!
Section I : La formation.
1- Définition de formation :
La formation est l’ensemble des sanctions capables de mettre l’individu elles groupent en
état d’assurer avec compétences leurs taches actuelles ou celles qui leur seront confiées dans le
futur pour la bonne marche de l’organisation.
La formation est un outil de mise à niveau des compétences qui visa à ce qui suit :
PERETTI. JM. Ressources humaines et gestion du personnel. 2eme Edition VUIBERT, Paris, 1991.
Des cours. « Gestion des ressources humaines », l’école de formation, l’INSIM 2009.
SOYER. J. Fonction nouvelle. Edition ORGANISATION, paris, 2000, P472.
3- Les types de formation:
c) Formation sur le tas : Formation par laquelle une personne apprend en même temps
qu’elle effectue diverses taches se familiarise avec différente procédés et méthodes
utilisées dans une profession ou un métier en vue d’arriver à accomplir son travail
avec satisfaction et à devenir ainsi de plus en plus compétente.
e) Recyclage : formation par laquelle une personne mis à jour sa compétence dans une
discipline, une technologie ou un métier. Cette formation lui est nécessaire pour
continuer d’exercer les taches de son poste actuel d’un autre approprié ou plus
intéressant qui pourrait être occupé dans le futur.
En conclusion, la formation joue un rôle très important dans la mobilité des personnes
au sein e l’entreprise, car elle accroit les compétences des salariés et de ce fait elle leurs
Cours de. Gestion de ressources humaines. Réalisé par Mme Slimani. 2010.
Permet d’occuper des postes hiérarchiquement plus élevés. Cependant la formation
occupe considérable dans la G.R.H en général et dans la gestion des carrières en particulier, car
elle s’intègre dans la stratégie globale de l’entreprise à long terme.
En réalité, ce n’est qu’en 1982, que cette préoccupation se traduira à travers le décret
n°82-298du 04 septembre 1982 relatif à la législation et au financement de la formation
professionnelle au sein de l’entreprise, affichant aussi plus judicieusement, les objectifs de
cette pratique en matière de promotion sociale et du développement de l’entreprise5.
Ce décret s’il a pour avantage de doter les travailleurs d’une formation professionnelle,
d’un statut particulier, leur permettant aussi de conserver le salaire du dernier poste occupé,
l’indemnité de l’expérience et les prestations sociales. Par contre, il subordonne l’accès à la
formation aux résultats des testes et examens réalisés par l’entreprise et fixer certaines autres
conditions.
Quand au formateur son statut a été reconnu à la même date (1982) est régi donc par le
décret n°82-3001.
Le statut stipule que la formation peut être choisie parmi les travailleurs de l’entreprise en
raison de son ancienneté ou de ses compétences pour des durées limitées par le même
Section II : La Promotion
1- Définition :
PERETTI.J M. Ressources humaines. 10eme édition, VUIBERT ENTREPRISE, Paris, 2002- 2003, P105.
Des cours « Gestion des ressources humaines ». L’école de formation, l’INSIM 2009.
MATHIS L. Gestion prévisionnelle et valorisation des ressources humaines, Edition D’ORGANISATION,
Paris, 1982, P73.
3-La politique de la promotion :
Chaque organisme opte (adopte) une politique de promotion qui lui est propre affin
d’atteindre ses objectifs en prenant en considération les qualités, les aptitudes et les potentiels
des cadres. Cette politique facilite les procédures de promotion lors de l’existence de poste
vacants donc elle est considérée comme étant une pratique exclusive qui consiste à promouvoir
au niveau interne les employés de l’organisme au détriment (préjudice) d’un recrutement
externe des candidats9.
Par exemple : quand j’ai un poste de niveau (N) est vacant (inoccupé), les responsables
de niveau (N+1) et (N+2) vont le remplacer avec le choix pertinent, prenant en considération le
type de formation externe ou diplôme.
SHIMON Alain et autres. Psychologie sociale et comportement organisationnel, 2eme édition, Edition GAETAN
MORIN, Canada, 2002, P116.
PERETTI. JM. Gestion des ressources humaines, 7eme édition, Edition VUIBERT, Paris, 2003, P115.
- Favoriser enfin la collaboration entre les différents services et permet la diffusion des
techniques de gestion et de contrôle.
b) La promotion catégorielle :
La progression d’un salaire à une catégorie à une autre. Exemple : un agent classé à la
catégorie du personnel d’exécution accède à la catégorie du personnel maitrise ou de catégorie
maitrise accède à la catégorie d’encadrement.
Elle caractérise des évolutions hiérarchiquement, des individus dans l’organisation, elle
s’exprime au sein d’une même fonction, ou un même poste.
d) Promotion du salaire :
Elle s’inscrit dans le cadre des politiques d’individualisation des rémunérations, elle
n’influe ni sur la définition du poste, ni sur coefficient correspondant (c’est de récompenser un
travailleur qui donne plus d’efforts que les autres, mais qui ne possède pas des capacités et des
qualifications pour être promu12).
CADIN L et autres. Gestion des ressources humaines, pratiques et éléments de théorie. 1ere édition, Paris, Dunod,
1997, P126.
Des cours. « Gestion des ressources humaines ». L’école de formation, l’ISIM 2009.
6-La réalité de la promotion dans la législation algérienne :
De nos jours, dans notre pays, on s’intéresse de plus en plus au monde » de travail en
raison de l’extension du secteur public, de l’influence de l’aspect socialistes du nombre
croissant des travailleurs.
L’Algérie a en effet, connue des mutations extraordinaire juste après cette révolution
socialiste, celle-ci l’ont incite à l’option de l’introduction d’une stratégie de réformes
économiques et politiques depuis 1987, notamment la promulgation de la constitution de 1989
qui ont modifié. Particulièrement le système juridique régissant le secteur du travail, seul en
mesure d’assurer la protection des travailleurs.
Actuellement la loi N°90-11 du 21 Avril 1990 relative aux relations de travail, s’applique
à tous les travailleurs des deux secteurs fondus (privé et publique économiques) exception du
secteur de la fonction publique qui demeure régie par le décret N°85-59. Cette même loi,
suscite, complètement par les textes juridiques et par la loi N°91-29 du 21 Décembre 1991
contient un article inhérent à la promotion et qui stipule que ce suit :
Donc la promotion est un droit réservé aux travailleurs, garanti par la loi cet avantage se
caractérise par l’avancement des travailleurs en termes de qualification dans le poste ou dans la
hiérarchie professionnelle qui offre l’acquisition de responsabilité plus élargie.
ESSAGHIR Mohamed. Législation du travail en Algérie. Edition DAR EL OULOUM, Annaba, 2000, P12.
Section I : Présentation de l’organisme d’accueil
1. Historique de l’entreprise1 :
Après l’indépendance, l’industrie textile connait sa première société par la
naissance de « SONITEX » société nationale des industries textiles crée par
l’ordonnance N° 66-18 du 27/07/1966 le complexe jute de Bejaia SPA a été réaliser
afin d’élargir le champ des activités de « SONITEX » en métier des textiles et pour
répondre à un marché de produit de textile important.
Bejaia Emballage traite les fibres dures « Sisal jute » ainsi que les produits
systématiques (polypropylène) et le fil de nylon « polyamide » fils de pèches a été
créé dans le cadre du contrat entre SONITEX et les fournisseurs des équipements de
productions (jantes maki le 08/07/1971).
a- Situation géographique :
Le complexe jute de Bejaia est une unité de « INDITEX » situé à environ de 3
Km au nord West de la ville de Bejaia, limité au nord par l’unité de grues de
l’ENMTP, à l’est bordée par l’unité EPLA, COPEMAD et au sud par la zone de
stockage.
Il s’étale sur une superficie de 1380938 m2 qui se répartie comme suit :
• Surface non bâtie : 6000 m2
• Surface bâtie qui se subdivise comme suivant :
Bâtiment en structure métallique : 24554 m2
Bâtiment en béton armé : 11288 m2
Construction en bois : 83 m2
JRD + vois divers dont 1961 m2 clôture : 4300 m2
b- Nature d’activité :
L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de :
• Toiles et sac d’emballage à partir de la fibre de jute et de granulés en
polypropylène.
• Cordes, ficelles et tresse à partir des fibres de Sisal, de granulé en
polypropylène et coton.
c- Composition du complexe :
Le complexe Bejaia emballage (C.B.E) est un complexe intégré qui se compose de
08 ateliers interdépendant, ces ateliers sont répartis en deux lignes de production.
Ligne de production du jute :
A. Atelier de filature :
Cet atelier est prévu pour une capacité de production contractuelle de 5820
T/an, en trois équipes de travail, c’est en niveau de cet atelier qui sépare la
transformation du jute but en fil.
B. Atelier de tissage :
Atelier traite le fil en provenance de l’atelier filature pour la fabrication de
toiles de jute, sa capacité de production contractuelle prévue est de 14,062 ML
(Mètre linéaire), soit 5879 T/an pour 03 équipes de travail.
C. Atelier de confection :
Cette opération se réalise dans l’atelier du tissage ; il transforme la toile
en provenance du tissage en rouleaux de toiles ou en sacs. Cet atelier a pour but de
réaliser une capacité de production contractuelle de 14,062 ML, cela pour la partie
finissage, pour la partie confection, elle est de 6, 6000,00 sacs dont 5,800,00 sacs en
jute et 800,000 sacs en P.P. l’atelier de finissage dispose d’un imprimeur de sacs.
1. Direction générale :
Elle est l’organe de planification, de programmation de coordination et de contrôle.
Elle exerce le contrôle hiérarchique, et a pour responsabilité principale de veiller au
respect des principes fondamentaux relatifs à l’activité économique et sociale, aux
normes techniques de la structure en vue d’atteindre les objectifs stratégiques de
l’organisation par conséquent d’accroitre sa performance globale.
2. Direction exploitation :
Cette direction est composée de trois départements :
a. Département production : chargée de la coordination du suivi de
l’activité des services suivants :
• Service tissage confection : assure la transformation de service filature
en toile par des opérations de tissage.
• Service corderie : gère la production de corderie ficellerie.
• Service finition : assure la transformation de la production du tissage,
c’est-à-dire la toile en sac de jute de différentes contenances.
b. Département de maintenance : ce département est composé de cinq
services :
• Service maintenance des équipements corderie/PP : assure l’entretien
et la réparation des équipements corderie.
• Service maintenance des équipements tissage confection : assure
l’entretien et la réparation des équipements de tissage confection.
• Service étude et maintenance : il s’occupe de la gestion du magasin
des pièces de recharge (gestion stock) et se charge aussi d’établir et de
suivre l’application du programme d’entretien.
!
Ce service est chargé d’autres taches comme :
* Etablissement des tableaux d’entretien annuel, exploitation des fiches d’entretiens.
* Préventifs pour déterminer le cout d’entretien.
* Classification des entretiens.
* Gestion des dossiers techniques et historiques.
"
accueillir les candidats, transmet aux bureaux de la main d’œuvre ; l’état
périodique de ses besoins en matière d’effectif.
Section de gestion de personnel : gère le personnel, établit les cartes de
congé, les décomptes, attestation de travail et gère le personnel
conformément à la convention collective étalier par les partenaires
(direction, section syndicale) application des sanctions disciplinaires.
Section économat.
#
b. Département financier et comptabilité :
Il prend en charge la gestion comptable et financière de l’EPEBE. Il se
compose de deux services :
• Service financier : son rôle est de payer les employés et d’établir des
chèques etc.
• Service comptabilité : ce service a plusieurs taches :
* Comptabilisation de consommation et situation des produits finis.
* Facturer les produits fabriqués.
* Comptabilisation des ventes.
* Comptabilisation des salaires.
* Etablissement du contrôle des déclarations fiscales.
$
o La ligne de produit propylène et corderie synthétique : est
composée de trois ateliers :
- Atelier de corderie synthétique.
- Atelier de filet de pêche : sa production cessée en 1980
- Atelier de propylène.
Section 2 : Analyse des interprétations des résultats
1- Les caractéristiques de la population étudiée :
Sexe Fréquence %
Masculin 57 74,03
Féminin 20 25,97
Total 77 100,00
Nous constatons d'après le tableau ci- dessus que la majorité des membres de notre
échantillon d'étude est le taux des travailleurs de sexe masculin est plus élevé,
présenté par un pourcentage de 74,03% soit un échantillon de (57) enquêtés par
apport à celui de sexe féminin avec un pourcentage de 25,97% soit un échantillon
(20) enquêté. Nous remarquons que le personnel de BEJ.E est constitué de la
majorité d'homme, cela est dû à la nature des tâches effectuées dans l'entreprise qui
sont à caractère physique.
%
Tableau N°02: la répartition de l'échantillon selon l'âge
Age F %
18 - 25 ans 3 4,00
26 - 35 ans 23 30,67
36 - 45 ans 5 6,67
45 et plus 44 58,67
Total 75' 100,00
*
Le total des membres de l'échantillon à diminué de 77à75 parce qu’il y'à ceux qui n'a pas
répondu.
D'après les données ci- dessus dont on a représenté la moyenne d'âge de l'ensemble
des personnes qui font partie de notre échantillon de recherche, on 'a constaté que la
moyenne d'âge est très élevés, du faite que la catégorie la plus dominante avec
58,66% C'est celle d'âge plus de 45ans, Il ya aussi 30,66% qui ont un âge entre (26-
35ans), Tandis qu'il n'ya que 6,66% qui ont un âge entre (36-45ans), et en dernier
lieu, Il ya seulement que 4% de la catégorie qui ont un âge entre (18-25ans). Ces
données montrent clairement que la moyenne d'âge de l'ensemble des travailleurs de
l'unité BEJ-E est très élevés, et peut être l'explication de cette situation, C'est qu'il
ya beaucoup des travailleurs qui ont été recruté lors des premières années de
l'ouverture de l'unité en 1966 et qui ont atteint maintenant un âge très avancé avec
une diminution de recrutement ces dernières années vu les changements qu’a connu
le marché du travail en Algérie à partir des années quatre- vingt (80).
Tableau N°03: la répartition de l'échantillon selon le niveau d'instruction
Niveau d'instruction F %
Primaire 15 19,48
Moyen 25 32,47
Secondaire 16 20,78
Universitaire 21 27,27
Total 77 100,00
Les données représentées dans le tableau ci-dessus, nous montre le niveau
scolaire de l'ensemble des personnes qui font partie de notre échantillon de
recherche, et en commence par le taux le plus élevé est qui est celui de ceux qui ont
un niveau moyen avec un pourcentage de 32,46% suivi par le niveau universitaire
qui représente un pourcentage de 27,27%, ensuite il ya ceux qui ont un niveau
secondaire avec un taux de 20,77, et enfin ceux qui ont un niveau primaire
"&
représente avec 19,48%. Et pour conclure, les résultats cités auparavant
s'expliquent par la nature des tâches qui exigent un niveau assez élevé pour être
exécuté, ce niveau est aussi une exigence pour l'amélioration de statut de
l'entreprise.
Tableau N°04: la répartition de l'échantillon selon la catégorie socioprofessionnel
Catégorie socioprofessionnel F %
Cadre 20 26,32
A.M 27 35,53
A.E 29 38,16
Total 76' 100,00
'
Le total des membres de l'échantillon à diminué de 77à76 parce qu’il y'à un personne qui n'a pas
répondu.
Expériences
professionnelles F %
[01 - 10ans] 30 39,47
[11 - 20ans] 2 2,63
[21 - 30ans] 24 31,58
Plus de 30ans 20 26,32
Total 76' 100,00
*
Le total des membres de l'échantillon à diminué de 77à76 parce qu’il y'à un personne qui n'a pas
répondu.
On constate dans ce tableau ci-dessus que le membre des travailleurs ayant une
expérience professionnelle dans l'unité de BEJ-E représente un taux de 39,47% de
la totalité de notre échantillon qui ont une expérience entre (1-10ans) et 31,57%
ceux qui ont une expérience entre (21-30ans), Suivi d'un taux de 26,31% qui ont
plus de 30ans et 2,63% qui ont entre(11-20ans).
Cela s'explique que BEJ-E la majorité des travailleurs ont une expérience qui varie
entre (1-10ans).
"
Tableau N°06: la répartition des membres de l'échantillon selon l'expérience
professionnelle avant le recrutement dans l'entreprise BEJ.E
Cherché
Non
un Oui Non Total
réponse
emploi
F % F % F % F %
Cadre 14 70,00 4 20,00 2 10 20 25,97
A. M 18 66,66 4 14,81 5 18,51 27 35,06
A.E 16 53,33 13 43,33 1 3,33 30 38,96
Total 48 62,33 21 27,27 8 10,52 77 100
On remarque dans ce tableau que le membre des travailleurs ayant une expérience
professionnelle avant le recrutement à BEJ-E dans d'autres entreprises, Est un taux
important représente par 70% des cadres de la totalité de notre échantillon, Suivi par
66,66% des maîtrises, Et un taux de 53,33% des exécutions. Pour les autres qui
n'ont pas eu d'expérience, En commence par le taux 43,33% concerne les
exécutions, Suivi par les cadres qui représente un pourcentage de 20%, Ensuite en
dernier lieu les maîtrises représente un taux de 14,81%. Et cela explique par les
conditions de recrutement instauré à BEJ-E puisqu'elle favorise le facteur
expérience avec un recrutement interne des compétences au sein de son entreprise.
Le tableau ci- dessus montre que le taux des salariés qui sont passé par une période
de chômage et on constate que le taux est élevé 71,42% parmi eux 83,33% sont des
A.E et 70% sont des cadres, et 59,25% sont des A.M. Et ceux qui n’ont pas vécu
une période de chômage avec un taux de 24,67%parmi eux sont des A.M avec un
taux de 37,03% et les cadres 25% et en dernier lieu les A.E 13,33%. Cela veut dire
"
que la majorité des membres de notre échantillon sont répartie à une période de
chômage avant leur recrutement au sein de l'entreprise.
Source d'information F %
Annonce dans le Journal 0 0,00
Demande spontanée 9 11,69
Un Amie (Parent) m'en
informé 13 16,88
Bureau de main d'œuvre 49 63,64
Autre 6 7,79
Total 77 100,00
D'après les résultats de ce tableau nous avons constaté que 63,63% des membres de
notre échantillon ont eu l'information sur l'offre du recrutement par le bureau de
main d'ouvre (ANEM), et que 16,88% un amie, (parent) m'en informé, suivi
demande spontanée et de 7,79% des membres par autres.
Cela s'explique par le fait que le recrutement à la BEJ-E se base sur le nombre
élevé proposé par l'ANEM, cela montre que BEJ-E cherche des diplômés qui ont la
qualification et la compétence.
Critères de recrutement F %
Sur titre diplôme 39 51,32
sur épreuve (concours) 24 31,58
Expérience 3 3,95
Autre 10 13,16
Total 76 100,00
*
Le total des membres de l'échantillon à diminué de 77à76 parce qu’il y'à un personne qui n'a pas
répondu.
"
Qui exige que le recruté soit d'avoir un diplôme universitaire, Ou d'une formation
adéquate afin d'assurer les exigences du travail de l'entreprise.
Cela démontre que BEJ-E recrute des personnes diplômés et expérimentés pour
assurer le bon fonctionnement de l'organisation.
D'après ce tableau ci- dessus, nous montre que la majorité des membres de
l'échantillon 79,22% trouve que l'adaptation avec leurs postes de travail s'est passée
facilement, dont 100% des salariés trouvent qu'il ya une adéquation. Par contre,
20,77% des salariés se sont adaptés difficilement dans le milieu de travail et que
100% parmi eux trouve qu'il n'y pas d'adéquation avec le poste occupé.
Nous concluons que BEJ-E suit une bonne stratégie et un travail qui se déroule dans
les bonnes conditions, avec l'aide des chefs hiérarchiques et des collègues qui leurs
permet de s'adapter aux exigences du poste, on leurs expliquant le fonctionnement
des différents services existants dans l'entreprise pour mieux faciliter leurs
intégration dans leurs domaines de travail.
"!
Tableau No 11: La relation entre l'adéquation des employés aux postes occupés
selon le niveau d'instruction
Ce tableau, nous montre que 59,15% de l'ensemble des interrogés assure qu'il ya
une adéquation entre le niveau d'instruction et le premier poste occupé, ces salariés
sont ceux qui possèdent un niveau universitaire avec un taux de 80, 95% et niveau
primaire avec un taux 72,72% et secondaire avec un taux de 50%. Par contre, les
interrogés qui pensent qu'il n' ya pas d'adéquation, sont ceux qui possèdent un
niveau moyen avec un taux de 61,90%. Cela s'explique par le fait que l'expérience
et les diplômés universitaires et le niveau d'instruction, sont plus optes à s'adapter
aux postes occupés, en raison de leurs niveau, expériences acquises et de leurs
diplômes supérieurs. Ces niveaux leurs permettre de maîtriser parfaitement les
tâches, qui leurs sont confiées durant l'évolution de leurs carrières.
Par contre, l'inadéquation affirmée par ceux qui ont un niveau moyen, notre le
contraire cela, est due au manque de formation acquise par ces personnes.
"
Tableau No 12: La relation entre les bases de recrutement et les exigences du
poste actuel
Bases de F % F % F %
recrutement
28 80,00 7 20,00 35 50,00
Diplôme
Sur épreuve 21 91,30 2 8,69 23 32,85
Expérience 3 100,00 0 0,00 3 4,28
Autres 6 66,66 3 33,33 9 12,85
Ce tableau, nous montre que la majorité des membres de notre échantillon, dont le
taux 82,85% trouve qu'il ya une adéquation entre leurs compétences et les exigences
de leurs postes actuels. Ces salariés sont ceux qui ont été recrutés sur la base de
leurs expériences et sur épreuve (concours) avec un taux 91,30% et 80% pour les
diplômés et en dernier lieu avec un taux 66,66% pour les autres. Par contre, les
interrogés qui trouve qu'il n'y pas d'adéquation entre les compétences et les
exigences de leur le poste occupé actuel, sont ceux qui ont été recrutés à base de
autres avec un taux de 33,33%.
Ce qui explique que BEJ-E, Recrute ses salariés sur la base de deux critères qui
sont: Le diplôme et sur épreuve (concours), afin d'assurer le développement et
l'adéquation des compétences avec les exigences des postes occupés.
""
Tableau N°13: La Catégorie socioprofessionnelles et les bénéficiés de la formation
Ce tableau montre que la majorité des enquêtés n'ont pas bénéficiés d'une formation
avec un taux de 68,42% dont 73,68% parmi eux sont les cadres, et 66,66% sont des
agents de maîtrise, et les agents d'exécution, Par contre, 31,57% ont bénéficié d'une
formation. Cela s'explique par le fait que BEJ-E ne donne pas une grande
importance à la formation de ces cadres, ce qui occupent des postes de
responsabilités afin de leurs permettre d'acquérir de nouvelles connaissances dans
leurs domaines de travail.
Cela veut dire par le fait, Que l'entreprise BEJ- E accorde une importance aux
formations de courte durée et au longue durée, Afin de permettre le renouvellement
"#
des connaissances des salariés, L'entreprise accorde aussi des séminaires pour la
mise a jour des connaissances et des formations de longue durée pour améliorer le
niveau de qualification professionnel afin de répondre aux exigences du poste
immédiat.
"$
Tableau N°16: Ce que représente la formation pour les enquêtés
Nous constatons d'après le tableau ci-dessus que 39,34% des enquêtés considèrent
la formation comme un moyen d'acquisition de nouvelles connaissances, Suivi par
36,06% qui la voit comme un moyen de mieux exercer son travail tondis que les
autres représentations avoir une promotion avec un taux de 24,59% et autre ont
marqué un taux faible 0%.
"%
D'après les résultats de ce tableau, Nous constatons que 66,66% des membres de
notre échantillon na pas été évalue après chaque formation, Dont 75% parmi eux
sont des cadres et 64,70% sont des A.E et 62,5% sont des A.M. Tandis que, 33,33%
des membres ont suivie une évaluation à chaque fin de formation, Dont 37,5% sont
des A.M.
Pour conclure la BEJ-E ne procède pas à une évaluation dans la plus part des cas,
Afin d'attribuer des notes aux salariés, Pour savoir à quel point ces formations ont
été bénéfiques.
On remarque dans ce tableau que le membre de l'échantillon qui ont pas sentent un
besoin de formation avec un pourcentage de 55,17%, Parmi eux 66,66% sont des
cadres et 53,33% sont des A.E et 50% sont des A.M et ceux qui sentent un besoin
de formation avec un pourcentage de 44,82% parmi eux 46,66% sont des A.E et
50% sont des A.M et en dernier lieu 33,33% sont des cadres.
Cela s'explique que l'unité de BEJ-E est une unité veille, La moyenne d'âge de
l'entreprise à arrive atteindre les 57ans.
Et cela veut dire que la majorité des travailleurs à refusé leurs besoin de formation.
Ce que ne justifient l'augmentation de réfutation de formation et ceux qui ont un
besoin de formation sont des jeunes recrutés et les nouveaux postés pour développer
et améliorer leurs connaissances. Donc, On peut dire que le poste occupé influence
sur le besoin de formation car de plus on s'approche des postes qui demandent un
niveau élevé de qualifications et de nouvelles connaissances dans plusieurs
domaines, Plus le besoin de formation n’augmente pour assurer la bonne exécution
des tâches. Donc le maintien de ces postes de responsabilité.
#&
Tableau N°19: LA relation entre le niveau d'instruction et le besoin en
formation
On remarque d'après ce tableau que les éléments de notre échantillon qui sentent le
besoin de formation représentent 54,68%. Les éléments qui éprouvent le besoin
d'une formation sont les universitaires, Ils représentent un taux de 73,68%, Quant à
ceux qui ne sentent pas la nécessité d'une formation, Ils possèdent un niveau moyen
et représentent un taux de 65%.
Cela s'explique par le fait que le personnel dispose d'un niveau universitaire en
majorité jeunes et sont au début de leur carrière. Cherchent constamment à
améliorer ses connaissances et développer ses compétences afin d'occuper
d'éventuels postes supérieurs. Par contre, Le personnel qui ne sent pas le besoin de
formation, Est constitué en majorité des personnes âgées en voie de retraite et dont
la formation ne leur profite plus. Ces personnes retirables répètent que "C'est le
moment de partir en retraite et qu'il faut laisser la place aux jeunes».
Donc, On peut dire que le niveau d'instruction influence sur le besoin de formation
car BEJ-E de plus on se rapproche des niveaux inférieurs, De plus le besoin en
formation diminué car la catégorie qui possède ce niveau sont les anciens, Et de
plus qu'on s'approche des niveaux élevés de plus le besoin augmente car la catégorie
qui possède ce niveau sont les nouvelles recrues (jeunes universitaire).
#
Tableau N° 20 : La répartition des membres de l’échantillon selon le suivi de formation en
dehors
Par contre, Ceux qui suivent des formations en dehors en trouvent un taux de
19,35%, Parmi eux sont des cadres avec un taux de 27, 77%. Alors on explique ces
résultats du fait que le personnel de L'entreprise BEJ-E elles ne suivent pas des
formations en dehors de l'unité.
Ce tableau présente les enquêtés qui ont bénéficié et qui n'ont pas bénéficié d'une
promotion. Nous remarquons qu'il y'a 57,97% de l'échantillon étudié qui n'ont pas
bénéficié d'une promotion. Nous constatons que 70,37% des A.E n'ont pas bénéficié
contre 55,55% des cadres, Et en contre partie 42,02% qui ont bénéficié d'une
promotion sont répartis comme suit: les A.M 54,16% et les cadres 44,44% en
dernier lieu les A.E 29,02%.
Cela s'explique par le fait que se sont les anciennes qui ont bénéficié des
promotions, Ces personnes sont les A.M et les cadres qui occupent les postes de
#
responsabilités et aussi ils sont compétents et par conséquent ils bénéficient d'une
promotion. Par contre, Aucune promotion n'a été octroyée pour les agents
d'exécution.
Donc, Nous pouvons dire BEJ-E propose des promotions selon l'ancienneté et les
compétences.
Tableau N°22 : Sur quelle base se fait la promotion
Les résultats représentés dans le tableau ci- dessus nous montrent que le taux le plus
élevé est celui de compétence avec un pourcentage de 42,85% suivie par le critère
de l'ancienneté avec un taux de 41,66% après vient le critère de autre avec un taux
de 8,33%, Et enfin en trouve le taux de formation ne dépasse pas 7,14%.
Alors les résultats montrent que l'unité BEJ-E se base principalement sur le critère
de "compétence" lors de la décision de promotion, Et cela aussi par rapport à
l'ancienneté de l'entreprise ainsi que de motiver ces salariés.
Tableau N°23 : La relation entre la catégorie socio- professionnelle et les critères de
promotion qui ne sont pas prises en considération par l'administration de BEJ-E.
On constate d'après les données de ce tableau, Que la plus part des enquêtés ne
trouvent pas qu'il y'a d'autres critères qui sont prises en considération avec un
pourcentage de 53,06%. Par contre, 46,93% des enquêtés pensent qu'il y'a d'autres
critères pour la sélection des promotions.
#
Tableau N° 24 : La Relation entre quelle manière se fait la promotion
On constate d'après ce tableau, Que les membres des enquêtés de notre échantillon
jugent que la promotion se fait d'une manière anarchique avec un taux de 43,47%.
Nous constatons que 45% des A.E, Suivi d'un taux de 42,85% des A.M en dernier
lieu les cadres avec 41, 66%. Et ce qui voit que la promotion se fait d'une manière
objective avec un taux 39,13%, Parmi eux 50% sont des cades et 35,71% sont A.M
et 35% sont A.E. Et ce qui voit se fait d'une manière subjective le taux est 17,39%
parmi eux les A.M avec un taux de 21,42% suivi des A .E 20% et en dernier lieu
les cadres avec un taux de 8,33%.
D’après les statistiques et les réponses des majorités des travailleurs, La promotion
elle se fait d'une manière anarchique a cause de l'absence d'un plan de formation au
sein de BEJ-E.
D'après les résultats de ce tableau ci- dessus, Nous constatons que 72,36% des
membres de notre échantillon sont satisfait à l'égard de leurs postes actuels, Parmi
eux 81, 48% sont des A.M et 73,68% sont des cadres. Contre 27,63% qui ne sont
pas satisfaits, Parmi eux 36,66%sont des A.E.
#!
On s'expliquer cette satisfaction des agents de maîtrise et des cadres par la
réalisation de leurs objectifs celui d'accéder un poste vacant par contre les A.E sont
moins satisfaits de leur parcours professionnel, Cela est due essentiellement aux
obstacles qui entravent le développement de leurs carrières.
D'après les résultats de ce tableau, On constate que 72,30% des membres de notre
échantillon sont satisfaits à l'égard de leurs parcours professionnels, Parmi eux
77,27% sont A.M et 73,68% sont des cadres, Car ils réalisent leurs objectifs. Contre
27,69% qui ne sont pas satisfaits, Parmi eux 33,33% sont des A.E.
On peut expliquer cette satisfaction des A.M et les cadres ont obtenu des
promotions, C'est pour cela qu'ils jugent avoir réalisé leurs objectifs et réussie leurs
carrières. Par contre, Les A.E jugent que leurs carrières est stagnées cause de
l'occupation des postes de responsabilités par les cadres et les anciens, Chose qui
entrave leur progression et engendre leur insatisfaction à l'égard de leurs carrières.
#
Tableau N° 27 : La relation entre les catégories socio- professionnelle et la
volonté de quitter BEJ.E
D'après ce tableau, Nous constatons que 37,33% des membres de notre échantillon
veulent quitter l'entreprise, Dont 59,09% sont des A.M et 34,61% sont des A.E, En
dernier lieu les cadres avec un taux de 22,22% par contre, Ceux qui veulent attacher
à l'entreprise, Sont représentés par un taux de 30,66%.
Cela s'explique par le fait que les personnes qui expriment leurs désirs de rester au
sein de BEJ-E, Sont A.E qui ont cherche le besoin et les anciens qui ont en départ à
la retraite, Et les cadres qui ont s'avait pas de faire quoi.
Durant notre étude effectuée au sein de BEJ-E, et suite aux résultats obtenus à
travers l’analyse des données collectées, nous constatons que nos hypothèses sont :
la première est confirmée et les deux autres sont infirmées.
#"
D’entre eux, se sont adoptés facilement dans leur premier poste de travail avec un
pourcentage de 79,22%. BEJ-E, accorde aussi de l’importance à l’intégration de
ses nouvelles recrues, et se base sur la qualification des salariés et la possibilité de
répondre aux exigences du poste.
b-Concernant la deuxième hypothèse, nous avons déduit que BEJ-E, n’assure pas
des formations professionnelles avec 68,42% de la population enquêtées n’ont pas
bénéficiés d’une formation. En suite en trouve que 54,68% expriment leurs besoins
en formation dont le but de développer leur compétences et d’acquérir des nouvelles
connaissances, a fin de faciliter l’exécution des tâches dans le domaine du travail.
Donc notre hypothèse est infirmée, c’est-à- dire au sein de BEJ-E ne répond pas à
une politique de formation et pour cela la formation ne contribue pas dans la
progression des carrières.
c-Concernant la troisième hypothèse, BEJ-E n’assure pas une promotion pour ses
salariés. D’après notre enquête faite au sein de l’entreprise on a remarqué que
57,97% n’ont pas bénéficié d’une promotion, nous avons déduire que les
procédures de sélection pour les promotions s’effectue d’une manière anarchique
avec un taux de 43,47%de la majorité des enquêtés.
En peut conclure que BEJ-E ne prend pas en considération les compétences dans la
promotion des personnelles.
D’onc notre hypothèse est infirmée c’est-à- dire que l’entreprise n’adopte pas le
principe compétence dans la promotion des personnels, ce qui ne permet pas la
réalisation des attentes et des souhaits des salariés.
##
La conclusion générale :
Parmi les fonctions assignées à l’entreprise, celle de ressources humaine est la plus
délicate compte tenus de l’importance du facteur humain dans une société. Ainsi
aucune organisation sans RH ne peut progresser ni survivre.
Pour conclure notre étude nous constatons que BEJ-E pour quelle puissent atteindre
son développement, doit s’intéresser d’avantage à ses RH, car elle représente le pilier
sur lequel s’effectuent toute les politiques de développement économique et social, et
le bon fonctionnement d’une entreprise quelles que soit la nature de son activité.
C’est pour cela que toute à besoin d’une part, d’une procédure de recrutement efficace,
cette dernière est une phase très importante dans le choix et la sélection des meilleurs
candidats, ainsi, elle permet d’assurer le développement de l’entreprise et aussi
atteindre la productivité qu’elle souhaite, d’une part, de soumettre ses salariés à des
formations qui répondent aux exigences directes des postes, afin de développer leur
compétences et améliorer leurs connaissances et une adaptation plus conforme à
l’occupation des postes supérieurs et de leurs attribuer des promotions d’une manière
objective, afin d’atteindre des aspirations en prenant en considération les qualités , les
aptitudes et les potentiels de son personnel, dans le but de mettre en place le système
de la gestion des carrières.
Paris, 1983.
19
MARSAL Luc. La Détection des Potentiels, Edition ESF, Paris, 1998.
20
MATHIS louis. Gestion prévisionnel et valorisation des RH. Edition
D’ORGANISATION, Paris, 1982.
21
MENTIR M. Essai d’analyse de la législation et de la réglementation du travail en
Algérie. OPU édition, Alger, 1986.
22
PERETTI J. M. La gestion des ressources humaines. 15eme édition, Edition
VUIBERT, Paris, 2008.
23
PERETTI. JM. Gestion des ressources humaines. 15eme édition, VUIBERT, Paris,
2008.
24
PERETTI .J M. RH et gestion du personnel. Edition VUIBERT, 1994.
25
PERETTI. J M. Gestion des ressources humaines. 2ème édition, édition VUIBERT,
Paris, 2001.
26
PERETTI .J .M. Gestion des ressources humaines. 6eme édition, VUIBERT, paris,
1987.
27
PERETTI .J .M. Gestion des ressources humaines. 6eme édition, VUIBERT, paris,
1995.
28
PERETTI. JM. Ressources humaines et gestion du personnel. 2eme édition,
VUIBERT, Paris, 1991.
29
PERETTI. JM. Gestion des ressources humaines, 7eme édition, édition VUIBERT,
Paris, 2003.
30
PERETTI. JM. Ressources humaines. 10eme édition, VUIBERT entreprise, Paris
2002, 2003.
31
PETIT Boulanger. BEN ABBON. FAUCHET, BERGERON. Gestion stratégique et
opérationnelles des R.H. édition GAETAN MORIN, Paris, Monta Rial et Casablanca,
1993.
32
PETIT. F. bien réussir ses recrutements, analyse des postes, présélections, entretien,
évolutions. Éd DEMOS, Paris, 2000.
33
SEKIOU L et autres. Gestion Des Ressources. 2ème édition, Edition BOECK,
Québec, 1993.
34
SILEM Ahmed et d’autres. Lexique d’économie. 7eme édition, Edition DALLOZ,
Paris, 2002.
35
SILEM Ahmed et d’autres. Lexique de gestion. 6eme édition, Edition DALLOZ,
Paris, 2003.
36
ST-ONGE. S. Relever les défies de la gestion des ressources humaine. 2eme édition
Gaétan Morin éditeur, Montréal, 2004.
37
SOYER Jaque. Fonction nouvelle. Edition ORGANISATION, paris, 2000.
38
SHIMON Alain et autres. Psychologie sociale et comportement organisationnel, 2eme
édition, édition GAETAN MORIN, Canada, 2002.
39
WEISS. D. Les ressources humaines. Edition ORGANISATION, Paris, 1999.
40
YAHIAOUI. A. Législation du travail. (Mise à jour au 08/07/1997), Edition PALIS
DU LIURE, Alger, 1997.
Les dictionnaires :
1
BOISLANDELLE. Dictionnaire de gestion. Edition ECONOMISA, paris 1998.
2
N’GAHANE Pierre. Dictionnaires de gestion. Edition ARMAND COLIN, Paris,
1996.
3
PERETTI .J M. Dictionnaire des RH. 2eme édition, Edition VUIBERT, Paris, 2001.
4
PERETTI. JM. Dictionnaire des ressources humaines. Edition d’organisation, Paris 2003.
Les revues :
1
HIRAOTSU Nohara. La trajectoire des ingénieurs au Japon et en France. In, Revue
française de gestion no247, Novembre-décembre, 1992.
2
GUERIN G.WILS T. « La carrière, point de rencontre des besoins individuels et
organisationnels », revue de gestion des ressources humaines, 1993, N° 5/6.
Masculin Féminin
B- Age : ……………………………………………ans
C- Niveau d’instruction :
II- Recrutement :
A- Avez-vous cherché un emploi dès que vous avez obtenu le diplôme ?
Oui Non
Oui Non
Oui Non
D- Comment avez-vous obtenu l’information sur l’existence d’un poste
vacant au niveau de BEJ-E ?
2-Demande spontanée
5- Autre, précisez……………………………
3-Expérience
4-Autres…………………………………………………………………
E- Votre intégration dans l’entreprise était :
Facile Difficile
Oui Non
G- Est- ce que votre compétence répond aux exigences de votre poste actuel ?
Oui Non
Expliquez……………………………………………………………………………
F- Formation :
A- Avez-vous bénéficié d’une formation ?
Oui Non
……………………………………………………………………
Oui Non
Pourquoi…………………………………………………………………………………
Oui Non
………………………………………………………………………………
Oui Non
Pourquoi………………………………………….............................................
Oui Non
Oui Non
IV-Promotion :
Oui Non
1-Ancienneté 3- Compétence
2- Formation 4- Autres
C- Croyez-vous qu’l ya des critères qui ne sont pas pris en considération par
l’administration ?
Oui Non
……………………………………………………………………………
D- A votre avis, la promotion à BEJ-EMBALLAGE se fait elle d’une
manière :
Objective
Subjective
Anarchique
…………………………………………………………………………………
Oui Non
Oui Non
Si non pourquoi ?
………………………………………………………………………………………
Oui Non
Pourquoi ?
……………………………………………………………………………...............
Pourquoi……………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Avez-vous quelque chose à ajouter sur mon thème (la gestion des carrières) ?
……………………………………………………………………………………