Ce Qu'il Savoir en TS - Paul Milan
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terminale S
Tout ce qu’il faut savoir de la 1re S
Paul Milan
28 novembre 2015
2
Table des matières
1 Second degré 7
1 Forme canonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2 Racines du trinôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3 Factorisation, somme et produit des racines . . . . . . . . . . . . . . 8
4 Signe du trinôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5 Variation et représentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3 La fonction dérivée 15
1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2 Dérivées des fonctions élémentaires. Règles de dérivation . . . . . . 16
3 Équation de la tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4 Sens de variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4 Suite 19
1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2 Variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3 Suite arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4 Suite géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
5 Visualisation d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
6 Convergence d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
7 Programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5 Trigonométrie 25
1 Lignes trigonométriques des angles remarquables . . . . . . . . . . 25
2 Formules élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3 Formules de symétrie et de déphasage . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4 Formules d’addition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5 Formules de duplication et de linéarisation . . . . . . . . . . . . . . 26
6 Cercle trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
7 Équations trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3
TABLE DES MATIÈRES
4
TABLE DES MATIÈRES
5
TABLE DES MATIÈRES
6
Chapitre 1
Second degré
1 Forme canonique
2
3 2 121
" # " #
3 3 9
p( x ) = 2 x2 + x − 7 = x+ − −7 = x+ −
2 4 16 4 16
2 Racines du trinôme
−3 + 11 −3 − 11 7
x1 = =2 ou x2 = =−
4 4 2
7
CHAPITRE 1. SECOND DEGRÉ
4 Signe du trinôme
7
Exemple : Résoudre 2x2 + 3x − 14 6 0. On a calculé x1 = 2 et x2 = −
2
7
a = 2 > 0, on prend donc à l’intérieur des racines : S = − ; 2
2
8
CHAPITRE 1. SECOND DEGRÉ
5 Variation et représentation
Si a > 0, la parabole est tournée Si a < 0, la parabole est tournée
vers le haut, on a donc les varia- vers le bas, on a donc les varia-
tions suivantes : tions suivantes
b b
x −∞ − +∞ x −∞ − +∞
2a 2a
+∞ +∞ ∆
−
p( x ) ∆ p( x ) 4a
−
4a −∞ −∞
∆ S
−
4a
b
−
2a
b
−
2a
∆
−
4a S
9
CHAPITRE 1. SECOND DEGRÉ
10
Chapitre 2
Généralité sur les fonctions
Soit une fonction f définie sur un ensemble D f symétrique par rapport à l’origine.
Soit C f sa courbe représentative. On dit que la fonction f est :
• est paire ⇔ ∀ x ∈ D f , f (− x ) = f ( x )
C f est alors symétrique par rapport à l’axe des ordonnées
• est impaire ⇔ ∀ x ∈ D f , f (− x ) = − f ( x )
C f est alors symétrique par rapport à l’origine
1
Remarque : La fonction carrée, f ( x ) = x2 est paire et la fonction inverse, g( x ) =
x
est impaire
3 Résolution graphique
11
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS
4 Fonctions de référence
La représentation d’une fonction affine est une droite qui passe par le point (0; b)
1
La fonction inverse f est la fonction définie sur R ∗ par : f ( x ) =
x
La fonction inverse est décroissante sur ] − ∞; 0[ et sur ]0; +∞[
La représentation de la fonction inverse est une hyperbole équilatère dont le point
de symétrie est l’origine et les asymptotes les axes de coordonnées.
√
La fonction racine carrée f est la fonction définie sur R + par : f ( x ) = x
La fonction racine carrée est croissante sur R +
La représentation de la fonction racine carrée est la demi-parabole d’ordonnées
positives d’axe Ox.
12
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS
√
Exemple : Déterminer les variations des fonctions f ( x ) = 1 − x et g( x ) =
1
2−x
• Pour f , on pose la fonction u( x ) = 1 − x définie sur I =] − ∞; 1]. La fonction
u est affine de coefficient directeur −1 donc décroissante sur I. La fonction f est
donc décroissante sur I
• Pour g, on pose la fonction v( x ) = 2 − x définie sur J = R − {2}. La fonction
v est affine de coefficient directeur −1 donc décroissante sur J. La fonction g est
alors croissante sur ] − ∞; 2[ ou sur ]2; +∞[
13
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS
14
Chapitre 3
La fonction dérivée
1 Définition
(AB) f ( a + h) − f ( a)
B α=
f ( a + h) b
h
(T)
Si le point B se rapproche du point A (h
A tend vers 0), la droite (AB) se rapproche
f ( a) b
15
CHAPITRE 3. LA FONCTION DÉRIVÉE
f (x) = k R f ′ (x) = 0 R
f (x) = x R f ′ (x) = 1 R
f ( x) = xn n ∈ N∗ R f ′ ( x ) = nx n−1 R
1 1 ] − ∞; 0[ ou
f (x) = R∗ f ′ (x) = −
x x2 ]0; +∞[
1 n ] − ∞; 0[ ou
f (x) = n ∈ N∗ R∗ f ′ (x) = −
xn x n +1 ]0; +∞[
√ 1
f (x) = x [0; +∞[ f ′ (x) = √ ]0; +∞[
2 x
f ( x ) = sin x R f ′ ( x ) = cos x R
f ( x ) = cos x R f ′ ( x ) = − sin x R
Règle de dérivation.
√ ′ u′
Dérivée de la racine u = √
2 u
16
CHAPITRE 3. LA FONCTION DÉRIVÉE
3 Équation de la tangente
y = f ′ ( a)( x − a) + f ( a)
4 Sens de variation
x −∞ 0 2 +∞
f ′ (x) − 0 + 0 −
+∞ 6
f (x)
2 −∞
17
CHAPITRE 3. LA FONCTION DÉRIVÉE
18
Chapitre 4
Suite
1 Définition
Une suite numérique (un )n ∈ N est une succession de nombres réels ordonnés. À
un rang donné n, on associe un nombre réel un .
(un ) : N −→ R
n 7−→ un
un est appelé le terme général de la suite (un ).
2 Variation
19
CHAPITRE 4. SUITE
3 Suite arithmétique
Une suite est arithmétique lorsque la différence entre deux termes consécutifs est
constante. On a alors : ∀n ∈ N, un+1 − un = r
100 × 101
Exemples : 1 + 2 + · · · + 100 = = 5050, 1 + 3 + 5 + · · · + 99 =
2
1 + 99
50 × = 2500
2
4 Suite géométrique
Une suite est géométrique lorsque le rapport entre deux termes consécutifs est
constant. On a alors :
u n +1
∀n ∈ N, =q
un
20
CHAPITRE 4. SUITE
1 − 211
Exemple : 3 + 6 + 12 + · · · + 3 × 210 = 3 × = 3(211 − 1) = 6141
1−2
u2
u1
u4
O u0 u1 u2 u3 0.5
On dit que la suite (un ) a pour limite ℓ si, et seulement si, tout intervalle ouvert
contenant ℓ contient tous les termes de la suite à partir d’un certain rang.
On note alors : lim un = ℓ et l’on dit que la suite converge vers ℓ
n→+∞
On dit que la suite (un ) a pour limite +∞ (resp. −∞) si, et seulement si, tout in-
tervalle ] A; +∞[ (resp. ] − ∞; B[) contient tous les termes de la suite à partir d’un
certain rang.
On note alors : lim un = +∞ resp. lim un = −∞
n→+∞ n→+∞
On dit que la suite diverge vers +∞ (resp. −∞)
21
CHAPITRE 4. SUITE
Exemples : une suite géométrique de raison 2 est divergente tandis qu’une suite
géométrique de raison 0,75 est convergente vers 0.
n +1 #
"
1 1 1 1
La suite Sn = 1 + + + · · · + n = 2 1 − converge vers 2.
2 4 2 2
22
CHAPITRE 4. SUITE
7 Programmation
Remarque : La fonction f et le terme initial A = u0 étant donnés.
23
CHAPITRE 4. SUITE
24
Chapitre 5
Trigonométrie
π π π π
α 0
6 4 3 2
√ √
1 2 3
sin α 0 1
2 2 2
√ √
3 2 1
cos α 1 0
2 2 2
√
3 √
tan α 0 1 3 ∞
3
2 Formules élémentaires
sin2 x + cos2 x = 1, ∀ x ∈ R
1 n π o
1 + tan2 x = , ∀ x ∈ R − k , k ∈ Z
cos2 x 2
4 Formules d’addition
cos( a + b) = cos a cos b − sin a sin b sin( a + b) = sin a cos b + cos a sin b
cos( a − b) = cos a cos b + sin a sin b sin( a − b) = sin a cos b − cos a sin b
25
CHAPITRE 5. TRIGONOMÉTRIE
6 Cercle trigonométrique
√
+ 3
π
2
2π √ π + 1
3 3 3
+
3π 2 √ π
4 + 2 4
2 √
5π π+ 3
6 1 + 6 3
2
π √ √ √ √
− 2
3
− 2
2 − 21 1
2 2
2
2
3
− 12 − π6+ −
√
− 5π
+
3
6 √ 3
2
+ − − π4
− 3π
4
√
3
2
− 2
+
− 2π − π3
3 +
−1
− π2
√
+ − 3
7 Équations trigonométriques
(
b = a + 2kπ ou
sin a = sin b ⇔
b = π − a + 2kπ
26
CHAPITRE 5. TRIGONOMÉTRIE
(
b = a + 2kπ ou
cos a = cos b ⇔
b = − a + 2kπ
27
CHAPITRE 5. TRIGONOMÉTRIE
28
Chapitre 6
Vecteurs dans le plan
1 Définitions
Un vecteur ~u est défini par une direction, un sens et une longueur (la norme de ~u)
notée ||~u||.
−→ −−→
• AB = CD ⇔ ABDC est un parallélogramme
−→
• On définit l’addition de deux vecteurs a l’aide de la relation de Chasles : AB +
−→ −−→
BC = AC
• On définit le produit d’un vecteur par un réel par un vecteur de même direction
λ~u
Colinéarité
• ~u et ~v colinéaires ⇔
∃ k ∈ R, ~v = k~u
−−→ −→
• A, B, C alignés ⇔ ∃ k ∈ R, AC = kAB
−−→ −→
• (AB) // (CD) ⇔ ∃ k ∈ R, CD = kAB
2 Dans un repère
Dans un repère (O, ~ı, ~), on détermine un point ou un vecteur par deux coordon-
nées : l’abscisse et l’ordonnée.
On obtient les relations suivantes :
−→
• AB ( xB − xA ; yB − yA )
xA + xB yA + yB
• I milieu de [AB] : I ;
q 2 2
• AB = ( xB − xA )2 + (yB − yA )2
29
CHAPITRE 6. VECTEURS DANS LE PLAN
−−→ −→
x − xA xB − xA
det(AM , AB ) = 0 ⇔ =0
y − yA yB − xB
3 Produit scalaire
Propriétés :
Le produit scalaire est :
• commutatif : ~u · ~v = ~v · ~u
• bilinéaire : ~u(~v + w ~ et ( a~u) · (b~v) = ab ~u · ~v
~ ) = ~u · ~v + ~u · w
30
Chapitre 7
Règles sur les inégalités
Exemples :
1
• Sachant que 3 < x < 5, que peut-on en conclure pour ?
3−x
1 1
3 < x < 5 ⇒ −5 < − x < −3 ⇒ −2 < 3 − x < 0 ⇒ <−
3−x 2
1 1
• Comment montrer que pour tout x > 1, <√ ?
x 1 − x2
Pour tout x > 1
√ 1 1
0 < x2 − 1 < x2 ⇒
p p
x2 − 1 < x2 ⇒ x2 − 1 < x ⇒ √ >
x2 −1 x
Rappels :
• On peut toujours ajouter membre à membre deux inégalités.
• On peut multiplier membre à membre deux inégalités si tous les termes sont
positifs.
• On ne peut pas soustraire ou diviser membre à membre deux inégalités.
Encadrement de : x − y
On détermine d’abord un encadrement de −y, puis on effectue la somme membre
à membre avec celui de x.
( (
−2 < x < 3 −2 < x < 3
Exemple : ⇒ ⇒ −1 < x − y < 7.
− 4 < y < −1 1 < −y < 4
31
CHAPITRE 7. RÈGLES SUR LES INÉGALITÉS
x
Encadrement de : : (bornes de l’encadrement de x et y de même signe)
y
1
On détermine d’abord un encadrement de , puis il faut s’arranger pour multiplier
y
membre à membre deux encadrements dont tous les termes sont positifs.
Exemples :
8 < x < 9
(
8<x<9 x
1) ⇒ 1 1 1 ⇒ 2 < < 3.
3<y<4 < < y
4 y 3
1 < −x < 2
(
−2 < x < −1 1 x x 1
2) ⇒ 1 1 1 ⇒ < − < 1 ⇒ −1 < < −
2 <y < 3 < < 3 y y 3
3 y 2
x−8
Exemple : Comment montrer que si x < 1 alors < 1?
2x − 9
(
x−8 1−x 1−x > 0
Pour tout x < 1, −1 = <0 car
2x − 9 2x − 9 2x − 9 < −7
2 Inégalités classiques
32