I. Les Principes de L'école Néoclassique
I. Les Principes de L'école Néoclassique
I. Les Principes de L'école Néoclassique
Introduction
Contexte
Conclusion
Audit et Contrôle de Gestion Développement des Organisations
INTRODUCTION
L’école néoclassique des organisations; qui ne fait pas exception de cette règle générale;
correspond à un mouvement empirique qui se développe à la fin de la seconde guerre
mondiale.
Comme son nom l’indique, l’école néoclassique s’inscrit dans le cadre défini par les
classiques : d’une part, son approche est empirique, dans la mesure où les principaux auteurs
conceptualisent des théories à partir de multiples expériences réalisées au sein d’une activité
de conseil en management. D’autre part, elle adopte une attitude pragmatique car les tenants
de cette école considèrent leur science comme le fait de l’expérience, et se proposent quelque
fois d’en tirer des généralisations ; mais le plus souvent l’objectif de ces généralisations est de
transférer cette expérience aux praticiens et aux étudiants de management (Les hypothèses de
base de l’école néo classique). Cette école a conservé l’idée de l’école classique que la
science de l’organisation doit aboutir à formuler des principes clairs, praticables, valables
pour toute organisation.
Citons parmi les membres les plus éminents du mouvement néoclassique : Peter
Ferdinand Drucker, Alfred P. Sloan et Octave Gélinier, ces auteurs ont cherché à intégrer les
nouveaux besoins des firmes dans leurs analyses : répondre à l’évolution des besoins des
consommateurs, faire évoluer la fonction marketing, tenir compte des changements sociaux et
ils ont particulièrement travaillé sur le rôle de la direction générale, sur la fonction de
management ainsi que sur des structures organisationnelles.
L’essentiel de notre exposé consistera à aborder l'école néo classique en théories des
organisations afin d’en connaître les apports fondamentaux de chaque auteur et de dégager ce
qui les oppose ou les rapproche, ainsi de traiter les différents principes de cette école.
CONTEXTE
Ce sont d'abord sur un plan géopolitique, les alliances fluctuantes entre blocs: le
pacte germano-soviétique, puis son éclatement, la séparation du monde en deux blocs
parallèlement à l'émergence de la puissance économique du Japon, l'indépendance
progressive, dans la douleur ou dans la guerre, des anciennes colonisations.
Sur le plan scientifique, les travaux d'Einstein ont mis en évidence la relativité. D'un
point de vue économique, la reconstruction permet peu à peu l'émergence du bien-être
"général" et de la société de consommation, mais les rôles sont repartis de façon plus floue,
les richesses ne se concentrent plus aux mains des familles mais d'entreprises. Tout devient
"relatif", on cherche de nouveaux dogmes, de nouveaux cadres de référence pour s'y
conformer, mais ceux-ci s'axent beaucoup plus sur l'opportunisme, ils dépendent des
conditions.
La conscience du besoin d'un idéal planétaire émerge avec les luttes entre blocs
idéologiques, l'homme apparaît comme partie intégrante de son environnement à l'apogée de
l'ère industrielle.
1
PROBST, BRUGGIMANN, MERCIER, RAKOTOBARISON « Organisation et Management : guider le
développement de l’entreprise » tomme 3, les éditions d’organisation 1992.
Ce n’est qu’après avoir assuré cette sécurité que le profit contribue au développement de
l’entreprise, par autofinancement ou attraction de capitaux. Le personnel bénéficie de
l’expansion qui en résulte à travers la hausse des rémunérations et le jeu des promotions.
Le profit n'est pas une fin en soi, mais un facteur essentiel de survie et de développement de
l'entreprise.
2. Le principe de décentralisation
3. L’éventail de subordination
Le chef, décharge de toute supervision technique détaillée peut embrasser, d’un coup
d’œil, des activités hétérogènes.
Le “span” est élargi et la structure peut être étalée,
Le chef hiérarchique peut se consacrer à sa véritable mission, qui est d’élaborer les
objectifs et de prévoir les aléas.
2
BRUNO LUSSATO, "Introduction critique aux théories d'organisations", Edition DUNOD 1992, pp: 86-92
L'entreprise est divisée en centres autonomes de gestion. Cette autonomie doit être assurée
et on doit la rendre réelle, en laissant libres les responsables de toutes les décisions qui
relèvent de leur compétence. Cette liberté nécessite un renforcement de lien d'intégration. Les
nécessités des lies d'intégration conduisent à une distinction entre les objectifs principaux et
secondaires.
Les objectifs secondaires concernent les centres autonomes, alors que les objectifs
principaux déterminent les différentes structures de bases, ainsi que leur charte commune.
Intégrer, c'est donc faire reconnaître les objectifs principaux dictés par l'intérêt général et faire
accepter l'arbitrage permanant des niveaux supérieurs, qui possèdent une vue d'ensemble
suffisante pour élaborer ces objectifs principaux.
Les unités décentralisées doivent être autonomes. Mais cette décentralisation des
responsabilités doit être aussi contrôlée, chose qui peut apparaître d'un premier coup
contradictoire. Mais si on accepte que le contrôle soit le complément naturel de la décision, on
peut très bien imaginer un mode de contrôle compatible avec l'indépendance des unités
décentralisées. Ce qui signifie que les unités autonomes doivent assurer elles-mêmes le
contrôle de la réalisation des normes dérivant des objectifs prédéterminés, tout en rendant
régulièrement des comptes à la hiérarchie, qui n’intervient qu’en cas de dysfonctionnements
ou d’exceptions (résultats anormaux, incapacité temporaire du chef d’unité autonome
d'atteindre les objectifs fixés…).
Dans la doctrine néoclassique, la répartition des décisions se fait par degré d’étendue
spatiotemporelle, les échelons supérieurs se chargeant des décisions relatives à des secteurs
d’autant plus larges de l’entreprise, et à un avenir d’autant plus lointain que l’on s’élevé dans
la pyramide hiérarchique, l’intervention dans les taches d’un niveau inférieur étant
exceptionnelle.
6. la compétitivité et la motivation
La motivation par compétitivité est un principe admis par les auteurs néoclassiques qui
mettent l’accent sur la nécessité d’aider les acteurs de l’entreprise à réaliser leurs ambitions
dans la structure. Si les classiques ont limité les motivations de l'homme à une gamme très
restreinte; à savoir, peur des sanctions, appât du gain, satisfaction d'accomplir son devoir dans
un cadre défini, sécurité d'emploi, et les tenant des l'école des relations humaines ont y ajouté
le besoin d'intégration au groupe et de coopération sociale. Les néo-classiques vont insister
sur les besoins positifs, pour inciter l’individu et le groupe au dépassement (Drucker,
Gélinier).
D'après Drucker, les principales motivations qui poussent l'homme à améliorer son travail;
après la satisfaction des besoins d'entretien; sont l'intérêt qu'il lui porte et le désir d'étendre
sans cesse le champ de ses responsabilités.
La création de ces motivations exige :
La participation du travailleur à la définition des taches qui lui sont imparties,
Un objectif clairement défini et un travail intéressant,
Une mesure objective des résultats, qui permettent d’apprécier les efforts individuels
et de susciter un esprit de compétitivité,
La mise en œuvre de moyens susceptibles de développer les initiatives couronnées de
succès,
Une promotion proportionnelle aux succès obtenus sans barèmes dégressifs
Les sanctions en cas d’échec, avec toutefois une certaine tolérance (droit à l’erreur).
a) Biographie 1 2
Peter Firdinand Drucker est né en 1909 à vienne en Autriche. Son père était un haut
fonctionnaire du ministère de l’économie austro-hongrois et sa mère était médecin. Il a eu un
doctorat en droit public et en droit international. Il fut journaliste en Autriche jusqu’à
l’avènement des nazies. Entre 1933 et 1936, il travailla comme économiste à Londres à
London banking house. Il émigra à New York en 1937 où il fut d’abord le correspond de
presse de journaux anglais puis un consultant en économie pour des banques et compagnies
d’assurances anglaises, il devint par la suite conseiller en management de plusieurs grandes
compagnies américaines notamment General Motors dont Sloan était directeur général. Il va
publier en 1945, Concept of the Corporation, un livre qui fait date, le premier ouvrage qui
décortique l'organisation managériale d'une entreprise. Il vient de créer le métier de consultant
d'entreprise qu'il va poursuivre dans d'autres sociétés américaines - grands groupes américains
ou start-up - pendant plus de 60 ans. Il a travaillé également conseiller pour les associations,
les organisations caritatives ou les administrations. Il fut professeur de management à New
York université entre 1950 et 1971. Il a combiné entre le consulting et l’enseignement Il a
décédé le 11 novembre 2005.
1
Jean Claud scheid « les grands auteurs en organisation » collection sciences humaines, DUNOD 1990, pp 105
et 106.
2
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Drucker
b) Principaux apports1
P.F Drucker est l’un des plus éminents représentants de l’école néoclassique en
organisation, il croit que le management est devenu la fonction sociale la plus importante: “le
management est en fait la fonction essentielle et capitale de notre société”.
Les sept grands principes sur lesquelles reposes le management pratiqué par les
entreprises à savoir :
L’organisation scientifique du travail,
La décentralisation,
Le management du personnel,
La formation des managers,
La gestion financière,
Le marketing,
La planification à long terme.
Ces principes sont devenus insuffisants parce que la spécialisation avait des limites, plus
l’apparition de nouveaux besoins comme l’innovation et le changement social, l’organisation
du travail intellectuel et le besoin de considérer la responsabilité sociale (qualité de la vie,
développement économique) comme objectif. Ce qui a poussé P.F.Drucker à redéfinir les
tâches majeures du management et qui sont:
1
Jean Claud scheid « les grands auteurs en organisation » collection sciences humaines, DUNOD 1990, pp 106
– 116.
Les objectifs ont donc le grand avantage de réduire la complexité de la réalité, de tester
les résultants, de prédire les comportements et d’améliorer les performances par l’examen des
écarts aux objectifs. Néomoins les objectifs ne sont pas des commandements mais des
engagements, ne sont pas une prédestination mais une direction. Il s’agit d’impliquer le
personnel afin d’assurer un travail productif.
L’établissement d’un travail productif
P.F.Drucker préconise que c’est à partir de l’examen des organisations qu’on peut
trouver des solutions. Le travail productif est spécifique à chaque organisation. Il a examiné
trois organisations possédant des caractéristiques très différentes :
Au japon, l’organisation des entreprises est très hiérarchique avec cependant une
participation importante des subordonnés aux décisions et à la définition du
travail, les salaries dépendent de l’ancienneté et non de la responsabilité, et les
employés suivent des cours de formation non pas pour obtenir d’autre postes
mais seulement pour connaître le travail des autres.
La compagnie Suisse Zeiss a réussi par la volonté de ses employés de développer
continuellement leurs compétences.
La compagnie américaine IBM a connu un succès extraordinaire en laissant une
très grande responsabilité aux exécutants dans la fixation de leurs normes de
travail.
P.F.Drucker, à travers ces trois exemples montrent que le succès d’une entreprise est dû
à l’organisation de la responsabilité des travailleurs, ce qui signifie:
Il y ajoute que le manager doit être une personnalité intègre avec une force de
caractère. Il note qu’il doit éviter certain erreurs courantes comme:
a) Créer des taches trop parcellaires pour y croire ;
b) Créer des postes d’adjoints ;
c) Définir des tâches insuffisantes en durée (l’employé s’occupe du travail des autres) ou
trop Lourdes (trop de réunions et de déplacements),
d) Organiser les taches du haut vers le bas: il faut faire l’inverse et accorder aux échelons
inférieurs, toute l’autorité qui n’est pas expressément et par écrit, réservé à la direction
générale.
P.F.Drucker note qu’aujourd’hui les structures des organisations doivent répondre à des
problèmes nouveaux. Les deux solutions du passé (organisation fonctionnelle de H.FAYOL et
l’organisation décentralisée de A.P.SLOAN) sont certes encore valables respectivement pour
la petite entreprise industrielle et pour la grande entreprise diversifiée mais elles ne
conviennent pas pour :
La grande entreprise non industrielle : société de service ;
La grande entreprise industrielle trop complexe et trop diversifiée ;
La grande entreprise hors USA : multinationale ;
Les entreprises qui emploient surtout des travailleurs intellectuels ;
Les entreprises tourné vers les innovations plutôt que la gestion.
P.F.Drucker précise qu’il faut tenir une nouvelle approche qui prend en considération les
enseignements du passé :
Une structure est définit par l’analyse des activités, des décisions, et des relations. Selon
P.F.Drucker il n’y a que cinq structures possibles qui sont:
Deux structures sont fondées sur les taches à savoir:
L’organisation fonctionnelle
L’organisation par équipe
Deux structures sont fondées sur le résultat telles que:
La décentralisation fédérative
La décentralisation simulée
Une structure fondée sur les communications:
L’organisation par système.
Cette structure est claire, stable, sécurisante, centrée sur l’effort, mais elle est aussi
rigide, peu rentable, elle remonte les décisions au sommet, et elle ne provoque pas la
compétition. Elle ne convient pas aux grandes entreprises ni aux taches de direction et
d’innovation. Sont champ d’application est en fait restreint aux entreprises industrielles de
taille et de complexité technologiques moyennes dans un environnement stable.
Elle suppose que l’organisation est divisée en secteur d’activités autonomes c’est à dire
en secteurs dont chacun peut être considéré comme une entreprise parce qu’elle vend à un
marché, des coûts propre. Cette structure est claire, adaptative, économique, centrée sur les
résultats, elle peut réduire les contrôles et former les dirigeants. Mais elle est exigeante: elle
suppose responsabilité, autodiscipline des dirigeants des secteurs. P.F.Drucker ne croit pas à
l’avenir des conglomérats parce que un centre qui s’occupe de domaines très différents
(chimie, machines a coudre, électronique, loisirs…), ne peut être fort.
C’est une organisation d’unité qui ne peuvent constituer des entreprises parce qu’elles
n’ont pas de vrais marché, de vrais compte de résultat, exemple des entreprises intégrées
comme dans la chimie , les banques, les transports…simulée parce que les entreprises utilisent
des prix interne de cession entre ses unités. Cependant chaque unité a ses propres: objectifs,
plan, et compte d’exploitation. Mais cette organisation est difficile parce que beaucoup de
décisions remontent a la direction et dépendent trop des prix de transfère et de la répartition
des coûts.
C’est une extension de la structure par équipes, ces systèmes sont temporaires ou
permanents et chaque unité concourait à un ou plusieurs systèmes, structure qui existe à la
N.A.S.A pour la réalisation de fusées, et elle est appliquée par les grandes entreprises
japonaises.
Cette structure fait preuve de souplesse, d’adaptabilité, elle réalise une grande
coordination et elle développe beaucoup de relations personnelles, ce qui est essentiel quand
des différences culturelles existent.
Mais elle semble peu Claire, instable anti-économique, avoir communication interne
difficiles avoir des difficultés pour contrôler le travail. Et elle a déjà connu des échecs sérieux
(dans les transports collectifs, l’urbanisme…).
L’organisation se situe toujours dans une communauté et elle doit prendre en compte
l’influence que l’organisation a sur elle de même que l’influence de la communauté sur
l’organisation. P.F.Drucker insiste toujours sur la finalité sociale de l’entreprise et la
responsabilité sociale du manager, pour lui l’entreprise est une institution conçue pour créer
des changements (“alors depuis l’aube de l’histoire, toutes les institutions humaines, la
famille, le gouvernement, l’église ont toujours été conçues pour s’opposer aux changements”)
et cela signifie satisfaire les gens de l’extérieur, obtenir des résultat à l’extérieur;” satisfaire
les membres de l’organisation n’est pas et ne sera jamais les taches principales ou l’épreuve
des organisations”.la responsabilité sociale du management est d’abord que l’organisation
exécute sa mission spécifique, mais elle est aussi de gérer les impacts sociaux que son action
provoque.
a) Biographie 1 2
A.P.Sloan, est né à new haven en 1875 aux Etat Unis. C’est un bachelor of sciences en
électricité du massachussets institut of technology, il est le type du dirigeant professionnel. Il
passa quarante cinq ans au service de la General Motors Company aux Etats-unis, vingt trios
1
Jean Claud scheid « les grands auteurs en organisation » collection sciences humaines, DUNOD 1990, pp 117
2
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_P._Sloan
ans comme directeur général et dix ans comme président du conseil d’administration. C’est
sous sa direction que la General Motors devint une des deux ou trois premières entreprises
mondiales (avec 748 400 employés à la fin de 1976, un chiffre d’affaire de 217 milliards de
francs et un bénéfice de 13 milliards de francs en 1976). Il a écrit un seul ouvrage my years
with General Motors. Il a décédé en 1966.
b) Principaux apports 1
Les apports de l’auteur aux pratiques managériales sont nombreux, son principe de base
est la décentralisation coordonnée, ses idées sur cette dernière eurent une influence
considérable sur l’organisation des grandes entreprises aux Etats-unis.
A.P.SLOAN débuta à 50$ par mois, en 1895, comme homme à tous faire à la compagnie
HYATT, entreprise qui fabrique des roulements à bille. En 1898, son père racheta la
compagnie qui allait mal, pour 5000$ et dans les six mois suivants, A.P.SLOAN, comme
directeur, réussit à faire 12000$ de bénéfices ; les bénéfices atteignirent une moyenne de
60000$ par an vers les années 1900. Sa compagnie grandit avec le développement de
l’automobile grâce au réinvestissement de tous les bénéfices. En 1916, le directeur de la
UNITED MOTORS lui racheta la compagnie pour 1 350 000$ dont la moitié comptant et
l’autre moiti é sous forme d’actions. A.P.SLOAN devenait la directeur général. en 1918, la
UNITED MOTORS fut intégrée GENERAL MOTORS, A.P.SLOAN continuant à diriger la
division de UNITED MOTORS entra au comité de direction de GENERAL MOTORS.
A.P.Sloan dirigea un comité chargé de formuler une réglementation des relations entre
les divisions (Chevrolet, Cadillac…) la chose qui a jeté les principes de l’organisation future
de la General Motors qui sont:
1
Jean Claud scheid « les grands auteurs en organisation » collection sciences humaines, DUNOD 1990, pp 118
– 122.
A.P.Sloan considère que la coordination par des comites a très bien réussi à la General
Motors, mais aussi un autre moyen est important à savoir la coordination par l’uniformisation
des méthodes de gestion et la centralisation des décisions financières:
Pour que la General Motors devienne réellement une entreprise décentralisée, A.P.Sloan
a essayé de bien séparer ce qui était de la gestion (du ressort de division) et ce qui était de la
politique (du ressort de la direction générale) et pour aider la direction générale, dans ce
travail il créa neuf groupe d’études des politiques dans neuf domaines différents. Malgré
l’autonomie des divisions, elles doivent:
La coordination sur laquelle A.P.Sloan insiste beaucoup, est nécessaire parce qu’elle est:
source d’économie et d’efficacité.
3. Octave Gélinier
c) Biographie 1
Octave Gélinier (1916) est un français, c’est un diplômé en sciences physique chimiques
et biologiques et qui a fait des études complémentaires en économie, ayant fait presque toute
sa carrière dans une entreprise de conseil en organisation (la C.E.G.O.S) qu’il va diriger pour
plus de 40 ans, même après sa retraite, il continua dans le cabinet comme étant un présidant
d’honneur. Il a adhère à une école de pensée appelé école néoclassique caractérisée par une
synthèse empirique entre l’école de l’organisation scientifique du travail dont il reconnaissent
la valeur toujours actuelle de bien des principes et l’école des relations humaines dont ils
reconnaissent la validité des objections lorsqu’elles représentent quelque chose qu’ils ont vécu
1
Jean Claud scheid « les grands auteurs en organisation » collection sciences humaines, DUNOD 1990, pp 123
et 124.
d) Principaux apports 1
O.Gélinier part de l’affirmation que le succès d’une entreprise passe par la construction
calculée d’une ligne d’action de la direction générale sur un long terme, comprenant le choix
des buts à l’aide de politiques et d’objectif et l’organisation des moyens par les programmes et
budgets. Pour qu’une entreprise soit efficace, il est utile de clarifier la politique générale que
O.Gélinier a appelé la strategie-type de développement, afin d’unifier les comportements des
dirigeants. La politique générale doit donc prendre en compte le type de concurrence sur le
marche, le cycle de vie du produit, la capacité de financement, la rentabilité de l’activité et le
taux de croissance de l’économie.
Une politique n’a de valeur que s’elle est prolongée par des objectifs, c’est les objectifs
qui permettent:
Les objectifs aussi sont normalement complétés par des programmes qui sont des plans
détaillant toutes les actions à faire pour atteindre les objectifs. Un programme en générale
prévoit :
1
Jean Claud scheid « les grands auteurs en organisation » collection sciences humaines, DUNOD 1990, pp 124
– 132.
Les budgets valorisent les programmes. Ce sont les seuls moyens pour synthétiser et
évaluer les politiques; ils sont indispensables.
une structure efficace doit être légère : un éventail de subordination trop étroit
multiplie les niveaux d’autorités et provoque les courts circuits.
Une structure efficace doit minimiser le volume des communications non
standardisables ni codifiables échangées entre les groupes car leur rendement dépend
de la structure : O.Gélinier estime que la communication entre groupes séparés par
lettre, téléphone…est dix fois mois bonne que la communication à l’intérieur d’un
groupe qui a mis en place une communication standard et codifiable en utilisant par
exemple les bons de commandes, les ordre de fabrication…
L’efficacité de l’entreprise est très liée à l’efficacité des groupes de travail qui la
composent, l’efficacité de groupe est assurée :
CONCLUSION
L’école néoclassique est caractérisée par une synthèse empirique entre l’école de
l’organisation scientifique du travail et l’école des relations humaines. Elle conserve l’idée de
l’école classique que la science de l’organisation doit aboutir à formuler des principes claires,
simples, praticables, valable pour toute organisation. Toutefois, il on intégré des principes
nouveaux tels que la motivation et l’implication du personnel.
Cette école appelée aussi l’école empirique est fortement empreinte d’une morale, d’une
conception sociale typiquement américaines, qui exalte les qualités d’ambition individuelle,
d’esprit de groupe, d’avancement exclusivement fondé sur les résultats. Ces qualités
favorisent, sans nul doute, l’adaptation de l’entreprise à un environnement changeant et
fortement compétitif. Cette école a contribué à diffuser les notions originales : direction par
objectifs, motivation par le travail et l’ambition. Elle en a repris d’autre qui sont mois, mais
qui, présentées avec conviction, sont apparus sous un éclairage nouveau : décentralisation,
contrôle par les résultats, structure plate…
Aucune autre école n’a obtenue les résultats de l’école néoclassique sur le plan
d’efficacité individuelle. Presque toutes les entreprises occidentales depuis trente ans sont
dirigées selon les conseils de cette école. Mais les reproches qu’on lui a adressés ont donné
naissance à une nouvelle approche, celle des systèmes. La théorie des systèmes stipule que les
concepts managériaux néoclassique ne sont plus valables pour les entreprises qui atteignent
un stade avancé de développement.
BIBLIOGRAPHIES:
WEBOGRAPHIE:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Drucker
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_P._Sloan
Table de matières
Plan.............................................................................................................................................1
INTRODUCTION.....................................................................................................................2
CONTEXTE..............................................................................................................................3
CONCLUSION.......................................................................................................................16
BIBLIOGRAPHIES:.....................................................................................................................17