Marketing de Base Pr. MALAININE PDF
Marketing de Base Pr. MALAININE PDF
Marketing de Base Pr. MALAININE PDF
Marketing
de
Base
Pr.
Hind
MALAININE
1
Pr: Hind
MALAININE
Objectifs
:
§ Clarifier
la
notion
de
Marketing
Compétences
à
développer
:
§ Utiliser
les
principaux
concepts
du
marketing,
Bibliographie
conseillée
:
• Mercator,Lendrevie
Lévy,11éme
édition.Dunod2014
• Mini_manuel,Marketing,ED2.Kruger,Alain,Carpentier,Laurent,Ferrandi,Jean-‐
Marc.Dunod.2015
• Eyrolles 2007
2
Pr: Hind
MALAININE
Plan
Chapitre
I
:
Les
fondamentaux
du
marketing
Chapitre
II
:
La
connaissance
du
marché
Chapitre
III
:
Comprendre
le
consommateur
Chapitre
IV:
Segmentation,
ciblage
et
positionnement
Chapitre
V:
Marketing
mix
3
Pr: Hind
MALAININE
Chapitre
I
:
Les
fondamentaux
du
marketing
4
Pr: Hind
MALAININE
Le
Marketing
est
une
fonction
de
l’organisation
et
un
ensemble
de
processus
visant
à
créer,
communiquer
et
délivrer
de
la
valeur
aux
client
et
à
gérer
la
relation
client
d’une
manière
qui
puisse
bénéficier
l’organisation
ainsi
qu’à
ses
parties
prenantes
Selon
Mercator
«
Le
marketing
est
l’effort
d’adaptation
des
organisations
à
des
marchés
concurrentiels,
pour
influencer
en
leur
faveur
le
comportement
des
publics
dont
elles
dépendent
par
une
offre
dont
la
valeur
perçue
est
durablement
supérieur
à
celles
des
concurrents
»
«
Le
marketing
c’est
la
science
et
l’art
de
choisir
ses
marchés
cibles
et
d’obtenir,
de
conserver
et
de
développer
une
clientèle
en
créant,
délivrant
et
communicant
de
la
valeur
»
Évolution
du
marketing
5
Pr: Hind
MALAININE
B.
Histoire
du
marketing
Évolution
du
marketing
6
Pr: Hind
MALAININE
L’économie
de
production L’économie
de
il
suffit
de
L’économie
de
distribution
produire
pour
marche
il
faut
vendre
ce
entreprendre
et
qu’on
a
fabrique il
faut
produire
réussir Le
vendeur
se
ce
que
l’on
peut
Le
chef
borne
a
faire
vendre
d’entreprise
ne
connaitre
le
Dans
une
se
préoccupe
produit
aux
situation
que
des
distributeurs
et
d’abondance
problèmes
a
prendre
apparente
offre
techniques
commande. supérieure
a
la
(fabrication
et
demande.
financement).
L’économie
de
répartition
a
laissé
la
place
a
l’économie
de
mercatique
:
extension
de
la
fonction
commerciale
dans
l’entreprise.
7
Pr: Hind
MALAININE
• La réussites des entreprises sur leurs marchés et auprès de leurs clients
Le
besoin
:
une
sensation
de
privation
et
de
manque
(
manger,
se
vêtir...).
Le
besoin
n’est
pas
créé
par
la
société,
il
est
inhérent
à
la
nature
humaine.
Le
désir
:
c’est
besoin
qui
porte
sur
un
objet
spécifique,
c’est
le
moyen
privilégié
pour
satisfaire
un
besoin.
Ex:
avoir
besoin
de
manger
et
puis
désirer
un
plat
spécifique.
La
demande
:
c’est
le
nombre
d’unité
d’un
bien
particulier
que
les
consommateurs
sont
disposés
à
acheter
durant
une
période
de
temps
donnée
sous
des
conditions
déterminées.
Le
produit
:
est
tout
ce
qui
peut
être
offert
sur
le
marché
et
qui
est
apte
à
satisfaire
un
besoin
ou
un
désir.
8
Pr: Hind
MALAININE
L’échange
:
une
opération
qui
consiste
à
obtenir
de
quelqu’un
un
produit
désiré
en
lui
en
offrant
quelque
chose
en
retour.
La concurrence: toutes les offres rivales que les clients peuvent acheter
La
transaction
:
un
acte
par
lequel
au
moins
deux
parties
concrétisent
un
accort
d’échange
de
valeur.
La
relation
:
la
manière
de
concevoir
l’échange
de
valeur
avec
un
client
dans
le
but
d’établir,
d’enrichir
et
de
consolider
les
liens
d’affaires
personnalisés
et
durables
pour
mieux
répondre
à
l’ensemble
de
ses
besoins.
La
valeur
d’un
bien
ou
d’un
service
:
est
sa
capacité
à
satisfaire
les
besoins
à
un
prix
raisonnable.
La
qualité
totale
:
consiste
pour
l’entreprise
à
améliorer
ses
procédés
de
fabrication
dans
le
but
d’offrir
un
produit
ou
service
exempte
de
tout
défaut.
Le
marché
:
est
l’ensemble
des
acheteurs
actuels
et
potentiels
d’un
produit.
C’est
la
relation
d’offre
et
la
demande.
9
Pr: Hind
MALAININE
Marketing mix :
• un produit,
• un service,
• un service public,
• Le
marketing
industriel
(Business
to
Business)
:
se
centre
sur
les
échanges
entre
professionnels
/
entre
entreprises
:
on
parle
de
BtoB
• Le
marketing
public,
politique
et
social
:
Le
marketing
peut
s'appliquer
au
domaine
public,
politique
et
social
1
Pr: Hind
MALAININE
0
D
Le
consommateur
doit
être
au
cœur
du
dispositif
de
réflexion
de
M
l’entreprise.
E
Si
le
produit
est
bon,
le
vendeur
par
ses
techniques
de
vente
V
persuasion
peut
emporter
sans
difficultés
l’adhésion
du
client
F
Produire
un
grand
volume
de
biens,
tout
en
diminuant
le
coût
P
unitaire.
G
La
firme
doit
être
capable
de
révéler
et
de
satisfaire
les
besoin
M
latents
des
clients
avant
la
concurrence.
H
Le
niveau
d’activité
de
la
firme
est
conditionné
par
son
offre
P
produit.
1
Pr: Hind
MALAININE
1
Chapitre
II
:
La
connaissance
du
marché
1
Pr: Hind
MALAININE
2
Plan
du
chapitre
:
A. Définition
A.
Définition
Le
marché:
en
économie
,
le
marché
est
le
lieu
de
rencontre
de
l’offre
et
de
la
demande
où
un
ajustement
par
les
prix
doit
se
réaliser.
En
marketing,
le
marché
est
constitué
par
l’ensemble
des
clients
capables
et
désireux
de
procéder
à
un
échange
leur
permettant
de
satisfaire
un
besoin.
La
marche
au
sens
strict
:
Ensemble
des
données
chiffrées
sur
l’importance,
la
structure,
et
l’évolution
des
ventes
d'une
entreprise,
d'un
produit,
ou
d'une
catégorie
de
produits.
Le
marche
au
sens
large
:
ensemble
des
acteurs
susceptibles
d'affecter
(positivement
ou
négativement)
sur
le
volume
des
ventes
d'un
produit,
d'une
catégorie
de
produit,
d'une
marque,
ou
d'une
entreprise.
1
Pr: Hind
MALAININE
3
Caractéristiques?
1
Pr: Hind
MALAININE
4
Un
magasin
Marché du produit :produits semblable et
Marché principal qui vend
directement concurrent
du papier
peint
La colle,
les tables à
Marché complémentaire Marché lié au marché principal
encoller,
etc
1
Pr: Hind
MALAININE
5
En
marketing,
lorsqu’on
assemble
la
notion
du
marché
(de
l’ensemble
de
consommateurs
éprouvant
le
même
type
de
besoin,
à
la
notion
du
produit
(avantages
perçus)
,
on
identifie
les
niveaux
d’analyse
suivants:
1
Pr: Hind
MALAININE
6
3-‐
Découpage
par
nature
de
produit
ou
de
distribution
du
marche
En distinguant les différents marchés par produit ou par distribution, nous précisons
A noter que ces produits peuvent varier de bien de consommation à grande diffusion
Comme les produits de première nécessité ( produits laitiers, vêtements, transport…)
aux produits à diffusion, sélective et limitée( voyage à l ‘étranger, voiture de lux…).
Leur
activité
consiste
à
acheter
des
produits
ou
des
services
dans
l
‘intention
de
les
revendre
moyennement
la
réalisation
d’une
marge
(
bénéfice).Exemple:
super
marché,
grossistes,
courtier
d’assurance….
1
Pr: Hind
MALAININE
7
Pour l’accés à ce marché, les administrations ont recours à un processus d’appel d’offre
Sur la base du cahier d’échange préétablis .Le choix du fournisseur est fait sur la base
• Marché
internationaux
:
Il
s’agit
des
ventes
des
biens
et
des
services
en
dehors
du
territoire
national.
Le marketing qui permet de canaliser cette monte est appelé le marketing international
qui a en plus des techniques habituelles du marketing général des champs d’intérêt
qui couvrent la dimension culturelle, la dimension réglementaire, les normes de qualité…
Pour chacun de ces deux niveaux, la demande est évaluée en trois temps : la demande
Un contexte donné. Afin d’accroître leurs ventes, les producteurs denteront de
1
Pr: Hind
MALAININE
8
Persuader
les
consommateurs
potentiels
d’acheter
leurs
produits
et
donc
de
se
transformer
en
Demande
réelle.
• La
demande
réelle
est
dans
le
plupart
du
temps
inférieure
à
la
demande
potentielle,
ce
qui
permet
à
l’entreprise
d’espérer
une
croissance
de
ses
ventes.
• Lorsque
la
demande
réelle
et
celle
potentielle
sont
à
niveau
égal
sur
un
marché
donné,
nous
considérons
que
ce
marché
a
atteint
un
niveau
de
saturation,
ce
qui
correspond
habituellement
à
l’étape
de
la
maturité
dans
le
cycle
de
vie
d’un
produit.
• Pour
accroître
ses
ventes,
en
plus
de
la
transformation
de
la
demande
potentielle
en
demande
réelle,
une
entreprise
peut
grignoter
dans
les
parts
du
marché
des
concurrents.
La part du marché est calculée comme suit : Demande de l entreprise x 100
• Le
monopole
:
Il
n'y
a
sur
le
marché
produit
ou
dans
la
zone
de
chalandise
(dans
le
cas
de
l'étude
d'un
point
de
vente)
qu'un
seul
offreur.
Exemple
:
ONCF,
Maroc
télécom
il
y
à
quelques
années.
• L'oligopole
(quelques
offreurs
et
une
multitude
de
demandeurs)
Seules
quelques
entreprises
constituent
l'offre
sur
ce
marché.
Très
souvent,
en
situation
d'oligopole
il
existe
une
forme
d'entente
entre
les
entreprises
concernées
au
niveau
des
tarifs
(aucune
n'a
intérêt
à
déclencher
la
guerre
des
prix).
• La
libre
concurrence
:
Il
y
a
un
grand
nombre
d'offreurs
sur
le
marché
sans
position
dominante.
Il
y
a
autant
d'entreprise
que
le
marché
peut
en
accepter.
On
qualifie
parfois
un
tel
marché
par
l'expression
marché
atomisé.
1
Pr: Hind
MALAININE
9
Volume
des
ventes
de
la
marque
ou
du
point
de
vente
x
100
o Part
de
marché
en
volume
:
-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐
Volume
des
ventes
toutes
marques
ou
tous
points
de
vente
2
Pr: Hind
MALAININE
0
Les
facteurs
du
macro-‐environnement
2
Pr: Hind
MALAININE
1
Chapitre
III
:
2
Pr: Hind
MALAININE
2
Plan
du
chapitre:
A. Variables
explicatives
du
comportement
d’achat
• Image
de
soi
:
La
possession
de
tel
produit,
d’un
produit
de
telle
ou
telle
marque
peut
constituer
un
moyen
d’exprimer
sa
personnalité,
de
«
s’auto
exprimer
».
Il
en
est
ainsi
par
exemple
de
certaines
marques
(ou
types)
de
voitures
ou
de
vêtements
qui
permettent
à
ceux
qui
les
possèdent
de
donner
ou
de
conforter
aux
yeux
des
autres
l’image
qu’ils
souhaitent
donner
d’eux-‐mêmes.
• Attitudes :
L’attitude
est
la
tendance
de
l’individu,
à
évaluer
d’une
certaine
façon
un
objet
(pris
au
sens
large
du
terme)
ou
le
symbole
de
cet
objectif.
L’objet
peut
être
un
produit,
une
marque,
une
enseigne,
un
concept.
2
Pr: Hind
MALAININE
3
L’attitude
est
composée
de
:
-‐
Croyances
ou
éléments
cognitifs
qui
recouvrent
ce
que
la
personne
sait
(à
tort
ou
à
raison)
de
l’objet
:
«
les
voitures
allemandes
sont
mieux
finies
que
les
voitures
françaises
»
;
-‐
Sentiments
ou
éléments
effectifs
qui
correspondent
à
ce
que
la
personne
pense
de
l’objet
:«
j’aime
la
ligne
de
cette
voiture
»
;
-‐
Prédispositions
ou
éléments
conatifs
qui
indiquent
ce
que
la
personne
est
prête
à
faire
pour
se
procurer
l’objet
:
«
je
vais
économiser
1000
dirhams
par
mois
pendant
un
an
afin
de
partir
en
vacances
aux
Etats-‐Unis
».
• Expérience
:
Le
comportement
de
l’individu
peut
être
influencé
par
ses
expériences
passées.
Ainsi,
le
consommateur
satisfait
d’un
produit
ou
d’une
enseigne
aura
tendance
à
acheter
ultérieurement
d’autres
produits
de
la
même
marque
ou
de
la
même
enseigne.
L’expérience
a
une
influence
très
forte
dans
le
comportement
d’achat
des
individus,
ce
qui
explique
la
nécessité
pour
les
entreprises
de
réaliser,
auprès
de
leur
clientèle
des
enquêtes
de
satisfaction
Une
étude
récente
a
montré
qu’un
client
non
satisfait
est
perdu
dans
65%
des
cas
et
qu’un
client
satisfait
renouvelle
son
achat
dans
98%
des
cas.
• Styles
de
vie
ou
socio
styles
:
le
style
de
vie
d’un
individu
est
la
résultante
globale
de
son
système
de
valeurs,
de
ses
attitudes
et
activités
et
de
son
mode
de
• consommation
.
ü Groupes
d’appartenance
:
Un
groupe
est
formé
de
personnes
qui
partagent
un
certain
nombre
de
croyances
et
de
valeurs
communes.
Les
collègues
de
travail,
les
amis,
les
voisins,
les
associations,
les
clubs
constituent
autant
de
groupes
auxquels
tout
individu
appartient
et
qui
auront
une
influence
sur
son
comportement
d’achat.
2
Pr: Hind
MALAININE
4
ü Famille : Le comportement d’achat varie selon l’âge et situation familiale.
Le
cycle
de
vie
familiale
du
consommateur
se
décompose
en
six
étapes
:
jeune
célibataire,
jeune
couple
sans
enfant,
jeune
couple
avec
enfants,
couple
âgé
avec
enfants,
couple
âgé
sans
enfant,
vieux
seul.
Le
processus
d’achat
familial
dépend
de
la
répartition
des
rôles
au
sein
de
la
famille
ainsi
que
du
produit.
ü Culture
:
La
culture
est
l’ensemble
des
croyances,
des
habitudes
communes
à
des
personnes
qui
partagent
un
même
héritage
de
valeurs.
De
ce
fait,
la
structure
de
consommation
et
le
comportement
d’achat
seront
différents
selon
les
pays
et
les
régions.
ü Classes
sociales
:
Les
classes
sociales
sont
les
principales
catégories
de
décomposition
d’une
société.
Elles
sont
constituées
de
groupes
homogènes
de
personnes
et
se
structurent
à
partir
de
variables
telles
que
:
le
niveau
d’éducation,
la
formation,
la
profession,
le
revenu,
le
type
et
le
lieu
d’habitation.
Les
personnes
appartenant
à
même
classe
sociale
ont
tendance
à
adopter
le
même
comportement
d’achat
et
à
fréquenter
les
mêmes
enseignes.
Le
marketing
consiste
à
adapter
la
production
et
la
distribution
aux
besoins
des
consommateurs.
Le
besoin
du
consommateur
est
au
centre
de
la
démarche
marketing.
• le consommateur final
• le prescripteur
2
Pr: Hind
MALAININE
5
àààL’entreprise
doit
connaitre
le
consommateur
pour
mieux
l’influencer.
D'un
côté,
un
consommateur
-‐
de
plus
en
plus
exigeant
et
réfléchi
dans
ses
décisions
d'achat
et
dans
le
même
temps,
de
plus
en
plus
sollicité
par
les
offres
présentes
sur
le
marché.
A
cela
s'ajoute
la
nécessité
de
conserver
la
clientèle
en
fidélisant
le
consommateur,
ce
qui
suppose
que
celui-‐ci
soit
pleinement
satisfait
de
son
achat
Le rôle du marketing est d’identifier les besoins des consommateurs et :
1. de concevoir des produits et services qui les satisfont
2
Pr: Hind
MALAININE
6
La consommation MASLOW
La
connaissance
de
ces
besoins
ne
suffit
pas
pour
expliquer
les
actions
ou
les
choix
des
consommateurs.
Pour
cela,
il
faut
analyser
les
résultats
d'une
frustration,
c'est-‐à-‐dire
du
non-‐accomplissement
du
besoin
car
c'est
cette
non-‐satisfaction
qui
va
obliger
l'individu
à
agir.
• Un
besoin
non
satisfait
explique,
en
effet,
le
comportement.
C'est
ce
besoin
qui
orientera
l'individu
vers
tout
ce
qui
peut
le
satisfaire.
• C'est
en
connaissant
les
besoins
insatisfaits
que
l'on
pourra
connaître
les
raisons
de
l'acte
d'achat
2
Pr: Hind
MALAININE
7
• Hédonique
• Symbolique
• Ostentatoire.
Exemple
:
achat
d’une
voiture
de
luxe
et
la
montrer
ou
en
parler
de
façon
à
se
positionner
comme
un
individu
riche.
C-‐LES
MOTIVATIONS
• La
seule
connaissance
des
besoins
ne
suffit
pas
à
expliquer
les
actions
des
individus.
On
préfère
pour
cela
avoir
recours
aux
motivations.
• Les
motivations
sont
des
buts
(goals)
que
les
consommateurs
se
fixent
pour
assouvir
leurs
besoins.
• Avec
la
motivation,
le
marketing
tente
de
définir,
en
fonction
des
buts
que
les
individus
se
fixent
et
des
tensions
qu'ils
ressentent,
le
pourquoi
de
leurs
agissements.
Les
motivations
sont
des
forces
positives
qui
entrent
parfois
en
conflit
avec
leurs
complémentaires
négatives
:
les
freins.
2
Pr: Hind
MALAININE
8
LES
FREINS
• les
freins
rationnels
• Risque fonctionnel
• Risque physique
• Risque psychologique
2
Pr: Hind
MALAININE
9
3
Pr: Hind
MALAININE
0
Définition :
«
Une
étude
de
marché
est
un
travail
d'exploration
en
vue
de
mesurer,
analyser
et
comprendre
le
fonctionnement
réel
d'un
marché.
Soit
l'étude
des
comportements,
des
appréciations,
des
besoins
et
des
attentes
des
offreurs
et
demandeurs
présents
sur
ce
marché
»
Définition Kotler :
«
La
préparation,
le
recueil,
l’analyse
et
l’exploitation
de
données
et
informations
relative
à
une
situation
marketing
»
Définition Mercator :
«
Un
ensemble
de
données
chiffrées
sur
l’importance,
la
structure
et
l’évolution
des
ventes
d’un
produit
»
3
Pr: Hind
MALAININE
1
Pour
obtenir
des
données
primaires,
deux
grands
types
d’études
existent
:
les
études
de
marchés
qualitatives
et
les
études
quantitatives
.
L'objectif
des
études
qualitatives
est
d'EXPLORER
une
situation.
Il
s'agit
plus
particulièrement
de
comprendre
:
ü les
motivations
et
les
freins
à
l'achat
ou
à
la
consommation
d'un
produit
(ce
qui
pousse
vers
vous,
ce
qui
retient,
ce
qui
fait
peur)
ü les
valeurs
des
consommateurs
ü le
contenu
des
attitudes
des
consommateurs
vis-‐à-‐vis
d'un
produit,
d'un
service
ou
d'une
marque,
les
perceptions,
les
représentations
des
marques
ou
des
enseignes,
les
attentes
satisfaites
ou
non.
ü L’objectif
des
études
quantitatives
es
de
Quantifier
et
mesurer
certaines
caractéristiques,
pour
décrire
et
expliquer
des
phénomènes
afin
que
les
managers
puissent
prendre
leurs
décisions
dans
un
univers
le
plus
balisé
possible.
Méthodologies
1.
Etudes
qualitatives
:
Définition
:
«
C’est
une
phase
de
recherche
permettant
la
compréhension
des
comportements
des
individus,
leurs
motivations,
leurs
besoins
et
leurs
désirs
conscients
et
inconscients
ü Les
Entretiens
ü Les
évaluation
de
potentiel
de
marché
ü Les
études
des
habitudes
de
consommation
ü Les
études
de
positionnement/image
ü Les
étude
de
faisabilité
de
lancement
d’un
nouveau
produit/service
3
Pr: Hind
MALAININE
2
2.
Etudes
quantitatives
Définition
:
«
Il
s
’agit
de
réaliser
des
dénombrements
auprès
d’une
population
donnée,
en
interrogeant
les
individus
qui
la
composent.
Ces
individus
forment
un
ensemble
appelé
échantillon.
ü Enquêtes
/
Questionnaires
ü Etudes
de
notoriété,
d’image
et
de
positionnement
ü Définition
des
prix
psychologiques
3
Pr: Hind
MALAININE
3
• l’analyse
de
l’état
de
stabilité
ou
instabilité
politique
est
indispensable
Politique avant
toutes
décisions
d’importation
ou
d’exportation
dans
un
pays
étranger.
3
Pr: Hind
MALAININE
4
L’étude
du
consommateur
Ces
études
permettent
de
répondre
aux
questions
concernant
les
clients
et
plus
particulièrement
:
•
Combien
seront-‐ils
dans
les
années
à
venir
?
•
qui
sont-‐ils
(
âge,
style
de
vie…)
?
• Quand
et
ou
achètent-‐ils
(
fréquence
et
lieu
d’achat..)
?
• Quelles
sont
leurs
attentes,
leurs
motivations,
leurs
freins..?
• Comment
se
comportent-‐ils
lors
de
l’achat
?
L’étude
de
la
concurrence
Il
convient
d’évaluer
pour
chacun
des
concurrents
identifiés
:
• Sa
part
de
marché
• La
puissance
de
sa
marque
•
sa
puissance
financière
•
son
niveau
technologique
• Sa
capacité
à
innover
L’étude
de
la
distribution
Cette
étude
est
nécessaire
pour
:
• Connaître
le
poids
relatif
des
différents
circuits,
leurs
avantages
et
inconvénients.
•
définir
les
pratiques
commerciales
(
politique
d’achat,
pratique
de
vente..)
• Déterminer
les
procédures
de
décisions
d’achat
notamment
dans
les
domaines
de
la
grande
distribution.
3
Pr: Hind
MALAININE
5