01 Matériau ACIER

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 53

« Constructions Métalliques »

Matériau Acier

Laurence DAVAINE
[email protected]
Sommaire

1. Elaboration de l’acier

2. Propriétés de l’acier
a. physiques
b. chimiques
c. mécaniques

3. Aspects normatifs

4. Produits sidérurgiques utilisés en construction métallique


a. Tôles fortes
b. Poutrelles laminées
c. Laminage à froid

5. Imperfections des produits sidérurgiques


a. Tolérances géométriques
b. Contraintes résiduelles
2
Matières premières

Dans la nature, on ne trouve pas d’acier, mais du minerai de fer qui est composé d’oxydes
de fer (Fe2 O3) emprisonnés dans une gangue (roches stériles, soufre et phosphore).

- Minerais riches en fer (65 %) ou à faible teneur en fer (30 %)


- Minerais à faible teneur en phosphore, ou minerai phosphoreux

Objectif de l’homme depuis plus de 3 000 ans :

« nettoyer » ce minerai pour obtenir un réseau cristallin d’atomes de fer le plus pur possible
(éventuellement avec des additions volontaires, Cr Ni Mn Si Mo Al…) pour améliorer les
propriétés du matériau, en faciliter l’utilisation, et le rendre plus « solide ».

Principes du nettoyage :

1. Chauffer le minerai avec un combustible carboné (bois, charbon, coke) dans un four,
2. Atteindre la température nécessaire à sa fusion (1250 °C),
3. Introduire de l’oxygène et dégager les gaz CO et CO2 nécessaires à sa réduction :

Fe2 O3 + 2 C ---> 2 Fe + CO + CO2


3
De l’âge du fer au IIIème millénaire

De -1700 avant J.C. à la fin du moyen âge :


Des couches alternées minerai de fer (FeO + S + P) et de bois étaient chauffées
ensemble jusqu'à obtenir une masse de métal pâteuse qu'il fallait ensuite marteler à
chaud pour obtenir du fer brut, prêt à être forgé.

Au XVème siècle :
La génération des premiers "hauts fourneaux" de près de 6 mètres de haut propagea
une découverte fortuite mais majeure : un métal ferreux à l'état liquide (Tp>1250°C),
la fonte, qui se prêtait à la fabrication de toutes sortes d'objets (marmites, boulets
de canons, tuyau) par moulage.

Fonte = 94 à 96% de fer, 3 à 4% de carbone,


1 à 2% d’autres éléments (phosphore, soufre)

A l’état solide, la fonte est fragile et ne peut pas être travaillée (forgeage) sans
diminuer le % de C, P et S. C’est l’affinage.

4
Fer, fonte, fer puddlé, acier doux

Vers 1790 :
Le premier procédé d’affinage est un brassage énergique (puddlage) de la fonte liquide
avec un oxydant (l’air atmosphérique introduit dans le four à l’aide d’un soufflet).
On obtient du fer puddlé.

Au XIXème siècle :
L’amélioration des procédés d’affinage en utilisant des fours (Bessemer, Thomas puis
Martin) a permis un développement spectaculaire à l’échelle industrielle. En quelques
décennies, l'acier a permis d'équiper l'industrie et a remplacé le fer.

- Convertisseur Thomas (~1880 jusqu’en 1960): air enrichi en oxygène, insufflé dans la masse du
mélange de fonte liquide et de chaux => acier doux, ductile et soudable

- Convertisseur à l’oxygène pur (depuis 1960) soufflé sur la surface de la fonte en fusion (à 1600 °C)

- Four Siemens-Martin: affinage très lent, meilleur contrôle de l’oxydation (addition d’éléments
d’alliage Mn, Si, Ti, Nb, V) et d’ajouter des ferrailles au mélange « fonte+chaux », mais faible
productivité et forte consommation d’énergie (procédé abandonné) => acier à grains fins, très
facile à souder

Après affinage, quelque soit le procédé, la limite d’élasticité vaut fy  240 MPa 5
Le haut fourneau d’aujourd’hui

• Jusqu’à 70 m de haut et
14 m de diamètre
• Jusqu’à 10 000 tonnes de
fonte par jour
Minerai de fer & coke

Air insufflé
à 1250 °C

Laitier : gangue liquide qui se


sépare de la fonte en raison de sa
moindre densité

Fonte

La fonte liquide est transportée dans un wagon-poche vers le convertisseur à oxygène.


6
La désulfuration dans le wagon-poche

Injection de carbure de calcium


Le soufre se fixe dans le laitier
CaC2 + S => CaS + 2 C

7
La fonte en fusion est
versée sur un lit de ferrailles
(Cu, Ni, Cr, Al, V, Mn,…)
fonte liquide à 1250°C dans le convertisseur.
94 à 96% de Fe
3 à 4% de C
1 à 2% de P, S, Si

Les éléments indésirables (carbone,


silicium, phosphore, soufre) contenus
dans la fonte sont brûlés en insufflant
Le convertisseur de l’oxygène pur.
à oxygène
Les résidus, moins denses, sont
récupérés (laitier d’acierie).

acier liquide à 1600°C


Fer presque pur L’acier liquide est versé dans la
< 0,85 % de C (mécanique)
< 0,3 % de C (construction) « poche de coulée ».
< 0,03 % de P, S, Si

8
L’acier est 100% recyclable !

60 % de la production européenne 40 % de la production européenne


9
De l’acier liquide aux produits semi-finis

75 % de la production mondiale,
90 % en Europe occidentale,
94 % en France.

10m x 2m
x 0.45m

10
La coulée continue

Poches d’acier liquide


sur tourniquet pour
alimentation en continu

Répartiteur &
lingotière
Zones de refroidissement
et de solidification

Extraction & oxycoupage


des « brames »
Brames
Ici 2 « files » de coulée

11
La brame oxycoupée en sortie de coulée continue

http://www.construiracier.fr/
12
Le laminage à chaud des produits semi-finis

Entre 800 et 1200 °C

70% de la production d’acier 30% de la production d’acier


13
Cylindres lisses

Cylindres à cannelures

14
Traitements après le laminage à chaud

• Laminage à froid
pour diminuer l’épaisseur des produits plats et
obtenir des bobines ou des feuillards à emboutir ou
à plier, noirs ou revêtus (zinc, étain, laques,…)

• Formage à froid
Etirage (pour obtenir des fils par exemple)
Pliage,…
=> Écrouissage de l’acier (dépassement de fy) d’où
une ductilité et un allongement à la rupture réduit

• Traitements thermiques
- Recuit de normalisation
- Recuit de détensionnement
- Trempe
- Revenu

15
Les traitements thermiques
Principe : exploiter les transformations de la structure cristalline provoquée par
la température, en jouant sur ses vitesses de variation, pour donner à l’acier de
meilleures caractéristiques mécaniques

A1=728°C, apparition
des premiers cristaux
d’austénite (CFC) dans
la ferrite (CC)

A3= f (%C) de 728°C à


906°C, austénisation
complète

16
Les traitements thermiques

• Recuit de recristallisation (600 à 700 °C sans austénitisation)


Le laminage ou les traitements mécaniques (pliage) peuvent écrouir l’acier, ce qui le rend
moins ductile et donne une orientation privilégiée aux grains. Ce recuit permet de
rétablir le réseau cristallin normal de ferrite.

• Recuit de normalisation (900°C avec début d’austénitisation)


Il permet d’améliorer la finesse des grains de ferrite, et donc les caractéristiques
mécaniques de l’acier.

• Trempe (réservée aux aciers avec %C < 0,15 %, sinon formation de martensite)
Idem que le recuit de normalisation, mais avec un maintien sur le palier à 900°C jusqu’à
austénitisation complète, puis un refroidissement brutal accéléré.
=> Réseau cristallin distordu
=> Dureté très élevée mais perte de ductilité !

• Revenu (échauffement 550 à 600 °C, palier, puis refroidissement à l’air calme)
Il permet d’atténuer la perte de ductilité de la trempe et de retrouver partiellement un
réseau cristallin normal.
=> La martensite se transforme en cémentite localisée au droit des joints de grains.
17
La micro-structure de l’acier

Ferrite CC Austénite CFC si température > 720°C

Espaces interstitiels et solubilité du C


Les atomes C de plus petite taille s’insèrent plus facilement dans le réseau cristallin CFC
que dans le réseau CC. Ils le déforment mais ne se substituent pas aux atomes Fe.

L’acier est une multitude de grains (cristaux)


d’orientations et de tailles différentes.

Un grain comporte plusieurs milliers de mailles d’atomes.


La cémentite (Fe3C) et le graphite sont extérieurs au
réseau cristallin et se localisent aux joints de grains.
18
Fer  (CC)

1390 °C

Fer  (CFC)

910 °C

Fer α (CC)

Acier de construction courant :


structure ferrito-perlitique
0 °C
19
Points critiques :

A1 = 728°C
Apparition des premiers
cristaux d’austénite

A2 = 769°C
Disparition du
magnétisme du fer α
Acier de construction
courant : structure
A3 = f (%C) ferrito-perlitique
Austénisation complète

A4 = f (%C)
Début de liquéfaction

20
Sommaire

1. Elaboration de l’acier

2. Propriétés de l’acier
a. physiques
b. chimiques
c. mécaniques

3. Aspects normatifs

4. Produits sidérurgiques utilisés en construction métallique


a. Tôles fortes
b. Poutrelles laminées
c. Laminage à froid

5. Imperfections des produits sidérurgiques


a. Tolérances géométriques
b. Contraintes résiduelles
21
Les propriétés de l’acier de construction

• Propriétés physiques (à température ambiante)


- Masse volumique : ρ = 7850 kg/m3
- Module d’élasticité : E = 210 000 MPa
- Coefficient de Poisson : ν = 0.3
- Module de cisaillement : G = E / 2(1+ν) = 81 000 MPa
- Coefficient de dilatation thermique : α = 12 .10-6 /°C

• Propriétés chimiques
- Composition chimique
- Soudabilité et CEV

• Propriétés mécaniques
- Limite d’élasticité fy
- Limite de rupture (ou résistance à la traction) fu
- Ténacité K

22
Composition chimique

Impuretés indésirables
Phosphore P Grossissement du grain, d’où une fragilité à froid
Baisse de soudabilité

Soufre S Diminution de la résilience


Baisse des possibilités de forgeage
Azote N Diminution de la résilience
Augmentation de la sensibilité au vieillissement

Eléments d’alliage (volontairement ajoutés)

Cuivre, Nickel, Chrome Cu, Ni, Cr Meilleure résistance à la corrosion


Aluminium Al Affinage du grain
Vanadium V Augmentation des caractéristiques mécaniques
Manganèse Mn Meilleure ductilité
Silicium Si

23
Classification des aciers (EN 10020)

d’après la composition chimique

Aciers non alliés (pour lesquels aucun élément n’atteint les teneurs suivantes)

Aciers alliés (pour lesquels au moins un élément atteint les teneurs suivantes)

Al 0.30% Si 0.6% Mn 1.80%


Ni 0.30% Cr 0.30% Cu 0.40% Mo 0.08%
Nb 0.06% V 0.06% Ti 0.05%

Aciers inoxydables qui contiennent au moins 10.5% Cr et au plus 1.2% C

24
La valeur de carbone équivalent CEV

La composition chimique permet d’apprécier qualitativement l’élaboration d’un acier et


sa soudabilité. L’augmentation du % de carbone entraîne :
• une plus grande dureté
• une plus grande résistance à la traction fu (+70 MPa pour +0,1% de C)
• une plus grande aptitude à la trempe
• une soudabilité dégradée

Pour tenir compte des autres composants ayant aussi un effet négatif sur la soudabilité,
l’Institut International de Soudure (IIW) définit un indice global, le CEV :

25
Propriétés mécaniques – Essai de traction

Mesure continue de l’évolution d’une longueur matérialisée entre repères sur le corps
de l’éprouvette (EN 10002), en fonction de l’effort de traction appliqué

26
Propriétés mécaniques – Essai de traction
Comportement ductile ou fragile

(0,85% de carbone)
+ 70 MPa si + 0,1%C

27
Propriétés mécaniques – Essai de traction

σ = F / S0 Elastique Plastique
OA (ou OA’) : domaine élastique

B Re : limite d’élasticité apparente (fin du domaine


Rm C élastique)

B’ Pas toujours facile à déterminer (en particulier si


Rp0,2 A C’ il n’y a pas de palier d’écoulement plastique) !
Re Définition conventionnelle : Rp0,2

A’ AB : domaine plastique avec déformation


homogène (écrouissage)

Rm : résistance à la traction (début de striction)


E
BC : domaine plastique avec déformation non
1
homogène due à la striction

Coefficient de striction Z :
O 0,2% εy εu εr
Allongement Z (%) = (S0 – Su) / S0
ε = ΔL / L0
Allongement Allongement (en %) Point C : rupture de l’éprouvette
réparti Ar de striction Az

Allongement total
à la rupture
A (%) = (Lu – L0) / L0 28
Propriétés mécaniques – Essai de traction

Appellation et notations de l’Eurocode 3

• Re (ou Rp0,2) = Limite d’élasticité fy


• Rm = Limite de rupture (ou résistance à la traction) fu

Exigences de ductilité (Eurocode 3) pour les aciers de construction, permettant


l’utilisation de méthodes de calcul plastique

• Rapport fu / fy ≥ 1,10
• Allongement à la rupture er ≥ 15 %
• Rapport des déformations eu / ey ≥ 15

29
Variation de fy avec l’épaisseur laminée

Plus l’épaisseur de la tôle est importante, plus le refroidissement est ralenti,


entraînant un grossissement du grain et une baisse de fy. 30
Tôles avec propriétés Z

1. Spécifier des propriétés dans le


sens de l’épaisseur selon l’EN
10164 pour prévenir le risque
d’arrachement lamellaire après
soudage
2. Inspection (avant)/après
fabrication
3. La caractéristique de référence est la striction Z, mesurée lors d'un essai de
traction sur éprouvette cylindrique prélevée dans le sens de l'épaisseur du
produit (travers court).

31
Essai de flexion par choc – Essai CHARPY

Mesure de l’énergie nécessaire, apportée par choc avec un mouton pendule,


pour rompre une éprouvette normalisée entaillée (EN 10045), en J/cm²

CHOC (5 m/s)
10 mm

10 mm Eprouvette Charpy normalisée


à entaille en V (45°)
2 mm

55 mm

Georges Charpy, 1865-1945 32


Courbe de transition – Qualité d’acier
Energie de rupture par choc (KV)
ou Résilience KCV (= KV/0.8 en J/cm²)
DUCTILE

Qualité d’acier KV Tp de transition

J2 ≥ 27 J -20 °C
K2, M, N ≥ 40 J -20 °C
ML, NL ≥ 27 J -50 °C
27 J
0 Texp (°C)
FRAGILE
Température de transition TK27

Les méthodes de calcul de l’Eurocode (notamment le calcul plastique)


ne sont valables qu’avec un acier ductile. On doit donc aussi choisir
des aciers dont le domaine de comportement fragile est situé en-
dessous des températures les plus basses subies par la structure. 33
Sommaire

1. Elaboration de l’acier

2. Propriétés de l’acier
a. physiques
b. chimiques
c. mécaniques

3. Aspects normatifs

4. Produits sidérurgiques utilisés en construction métallique


a. Tôles fortes
b. Poutrelles laminées
c. Laminage à froid

5. Imperfections des produits sidérurgiques


a. Tolérances géométriques
b. Contraintes résiduelles
34
Désignation internationale des aciers (EN 10027)

S xxx xxxx
Structural
Qualité
Nuance
• Énergie de rupture par choc KV
limite d’élasticité fy ou l’état de livraison N, M, Q,…
(en MPa)
• Divers : W, +N, +Z25, …

Par exemple : S 235 JR ; S 355 K2 +N ; S 460 M Z35


35
Norme EN 10025 – Aciers de construction

EN 10025 : Produits laminés à chaud en acier de construction


EN 10025-1 : Conditions techniques générales de livraison
EN 10025-2 : Aciers de construction non alliés (d’usage général)
S185/S235/S275/S355 en qualités JR, J0, J2, K2
EN 10025-3 : Aciers soudables à grains fins à l’état normalisé/normalisant
S275/S355/S420/S460 en qualités N, NL
EN 10025-4 : Aciers soudables à grains fins obtenus par laminage thermomécanique
S275/S355/S420/S460 en qualités M, ML
EN 10025-5 : Aciers patinables (résistance améliorée à la corrosion atmosphérique)
S235W/S355W ou WP en qualités J0, J2, K2
EN 10025-6 : Aciers à l’état trempé - revenu
S460/S500/S550/S620/S690/S890/S960 en qualités Q/QL/QL1

Norme harmonisée publiée en mars 2005, conformément à la Directive Produits de


Construction. Attestation de conformité : marquage CE.
36
Sommaire

1. Elaboration de l’acier

2. Propriétés de l’acier
a. physiques
b. chimiques
c. mécaniques

3. Aspects normatifs

4. Produits sidérurgiques utilisés en construction métallique


a. Tôles fortes
b. Poutrelles laminées
c. Laminage à froid

5. Imperfections des produits sidérurgiques


a. Tolérances géométriques
b. Contraintes résiduelles
37
La production d’acier dans l’U.E.

www.acier.org

38
39
Le marché de l’acier dans l’U.E.
environ 170 millions de tonnes par an
(12% de la production mondiale)
Construction Automobile
36% 16%

Autres (emballages,
électroménager,…)
9%

Chaudronnerie
Navale
Machines agricoles
Moules plasturgie
Matériels TP & Sidérurgie
Mécanique Ferroviaire
39% Machines-outils 40
etc …
Tôles fortes (t ≥ 6 mm) formées à chaud

DILLINGER HÜTTE GTS

41
Les poutrelles laminées marchandes
(dimensions en mm)

IPN à ailes inclinées IPE à ailes à faces parallèles

42
Les poutrelles laminées marchandes

HEB (profils H type B) HEM (profils H type M)

43
Les poutrelles laminées marchandes

UPN à ailes inclinées UAP à ailes à faces parallèles

44
Les poutrelles laminées marchandes

45
Les tubes laminés marchands

46
Les poutrelles laminées marchandes

http://sections.arcelormittal.com/library/product-catalogues.html
http://outils.construiracier.com/v3/pont-ouvrage-art/boite-outils.htm

47
Produits plats formés à froid

tôles nervurées, bacs aciers, tôles à larmes, …

Pour couverture, support


d’étanchéité rapporté,
fabrication de panneaux
sandwich, …

Bardage

Plancher à coffrage perdu Plancher à coffrage collaborant


48
Sommaire

1. Elaboration de l’acier

2. Propriétés de l’acier
a. physiques
b. chimiques
c. mécaniques

3. Aspects normatifs

4. Produits sidérurgiques utilisés en construction métallique


a. Tôles fortes
b. Poutrelles laminées
c. Laminage à froid

5. Imperfections des produits sidérurgiques


a. Tolérances géométriques
b. Contraintes résiduelles
49
Tolérances géométriques de fabrication
Rectitude initiale des poutrelles

Tolérance de fabrication (EN 1090-2) : L/750 max

Hypothèse des modèles de vérification de l’EC3 : L/1000 max

50
Tolérances géométriques de fabrication
Forme des sections
Définies par des normes de fabrication (EN 10034, EN 10056, EN 1090,…)

Exemple de la section d’un IPE 300 :


b = 150 mm +4/-2 mm
h = 300 mm +4/-2 mm
tf = 10,7 mm +2,5/-1,5 mm

Défaut d’équerrage:

Défaut de symétrie : Défaut de planéité :

51
Contraintes résiduelles
Poutrelles laminées
Contraintes internes auto-équilibrées, résultant du procédé de fabrication, et présentes
dans la pièces avant son utilisation dans la structure

• Origine thermique :

∬σrésiduelle dA = 0
Les parties qui refroidissent en premier sont comprimées.

• Origine mécanique : formage à froid (cintrage par exemple)

• Recuit de détensionnement : passage au four de la pièce finale pour atténuer les


contraintes résiduelles

52
Contraintes résiduelles
Poutrelles laminées

Origine thermique : Compression sur les bords libres des semelles

IPE HEA
53

Vous aimerez peut-être aussi