La Qualité Dans Les Hôtel
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Abstract
La démarche qualité est devenue inhérente à toute activité touristique, dans un souci de
rentabilité (réduire les coûts de non-qualité), d’image de l’entreprise, de ses produits, de la
fidélisation de la clientèle, mais aussi dans celui de s’inscrire dans une problématique de
tourisme durable. Ce dernier s’entend comme un mode de gestion qui associe territoires et
entreprises. On associe souvent l’éthique aux trois idées fondatrices du tourisme durable que
sont l’environnement, l’économique et le social. Si, au départ, les critères environnementaux
étaient déterminants (rapport Brundland, 1987), aujourd’hui les aspects économiques et
sociaux (éthiques) sont au centre des préoccupations pour le développement d’un tourisme
durable « sustainable tourism ».
Index terms
Mots-clés :
qualité, satisfaction, comportement, outils, performance
Outline
Les labels
Les normes
La notation
Conclusion
Les entreprises ont intégré la dimension de la qualité dans leur gestion dès les années soixante-dix,
même si les entreprises touristiques, dans l’euphorie d’une croissance très forte, se sont interrogées
sur cette question plus tardivement. La prise de conscience de cet impératif de qualité est bien réelle
aujourd’hui. Les outils tels que la certification, les labels… sont en passe de devenir de véritables
signes de confiance. Le foisonnement de chartes, de codes et d’autres recommandations, que ceux-
ci soient conçus par des organismes internationaux, des professionnels ou des structures
associatives, démontrent la prise de conscience du secteur du tourisme sur la question d’un
développement durable, maîtrisé et de qualité de ce secteur. Cependant, il faut relativiser cette
tendance en raison de la difficulté d’évaluer et de contrôler la mise en œuvre et les effets de ces
instruments.
2La démarche qualité est devenue inhérente à toute activité touristique, dans un souci de rentabilité
(réduire les coûts de non-qualité), d’image de l’entreprise, de ses produits, de la fidélisation de la
clientèle, mais aussi dans celui de s’inscrire dans une problématique de tourisme durable. Ce dernier
s’entend comme un mode de gestion qui associe territoires et entreprises. On associe souvent
l’éthique aux trois idées fondatrices du tourisme durable que sont l’environnement, l’économique et
le social. Si, au départ, les critères environnementaux étaient déterminants (rapport Brundland,
1987), aujourd’hui les aspects économiques et sociaux (éthiques) sont au centre des préoccupations
pour le développement d’un tourisme durable « sustainable tourism ».
3Après les organismes internationaux, les États, les ONG1 , c’est au tour des entreprises de s’engager
dans cette voie. Cet engagement peut rimer avec une approche éthique et responsable à travers la
gestion de la qualité. Les entreprises ont une obligation de rentabilité du capital qui introduit une
dimension au mieux à moyen terme, au pire à court terme. La question qui se pose est de savoir
« comment créer les conditions d’un tourisme durable et compétitif ? ». La réponse ne réside-t-elle
pas dans la démarche qualité ? On peut légitimement penser que la question de la qualité est au
cœur de la problématique du tourisme durable.
4Prendre comme objet d’étude la qualité, c’est tenter d’établir un lien signifiant entre qualité et
tourisme durable, sans occulter les difficultés de mise en œuvre et de contrôle.
5Nous posons comme hypothèse que la sensibilisation et la prise de conscience des acteurs du
tourisme, en intégrant dans leur démarche une approche qualité à travers les différents outils
existants et ceux qui se développent, doit faire de la qualité un vecteur du tourisme durable et
équitable.
6Aussi notre réflexion, pour faire la lumière sur cette problématique, s’articulera-t-elle autour de
trois axes :
7la satisfaction clientèle comme moteur du pilotage qualitatif des entreprises touristiques ;
9les difficultés et les perspectives en matière d’évaluation des performances dans le domaine de
qualité.
12Le client est, et reste, moteur en matière de développement touristique, puisqu’il est à l’origine
de la création de produits touristiques offerts par les opérateurs. On peut imaginer qu’une boucle
itérative relie ces deux catégories d’acteurs, le point de départ étant le client. En effet, dans une
approche de tourisme durable, on peut être tenté d’agir sur l’offre pour intégrer des notions
d’authenticité, de respect de l’environnement et de respect des populations locales. Il n’en est rien,
la primauté reste au client qui impulse les actions économiques et commerciales. Donc, pour s’inscrire
dans une démarche de tourisme durable, il s’agit de modifier certains comportements (par exemple
ceux liés au tourisme sexuel). Bien souvent, les conduites vertueuses adoptées par les entreprises
sont dictées par e souci de prendre en compte les attentes des consommateurs et par celui de ne
pas les décevoir. Ces derniers, disposant d’information, sensibilisés aux questions d’éthique,
découvrent qu’ils ont un réel pouvoir d’influence sur la conduite des opérateurs touristiques. L’avis
du consommateur est de plus en plus pris en compte. A. Toffler (1990) parle de prosumer,
néologisme pour désigner de nouvelles interactions entre le consommateur et le producteur.
13Le consommateur-touriste est, à double titre, un facteur clé de réussite d’une démarche de
tourisme durable. Il est à la fois, comme on vient de le voir, le « déclencheur » de l’activité touristique
en tant qu’individu qui ressent le besoin de consommer du voyage (il va allouer des ressources,
temps et ressources monétaires pour satisfaire ce besoin), mais il est également le co-producteur du
produit qu’il va consommer.
14Dans son rôle de co-producteur (on trouve là les spécificités du produit touristique en tant
qu’activité de service), il prend un espace de responsabilité non négligeable, dans une orientation
vers un tourisme durable ou pas. En effet, le service est « fabriqué » en présence du client ; il se
crée au fur et à mesure de la prestation. Le voyage se construit au fur et à mesure de son
déroulement par le consommateur-touriste : souvenirs, relations avec l’Autre (personnels, autres
visiteurs, visités…).
2 Étude réalisée les 4 et 5 avril 2003 auprès d’un échantillon de 1014 personnes, représentatif de l (...)
16Selon une étude de l’IPSOS2, deux tiers (67 %) des français déclarent avoir déjà entendu
l’expression « développement durable », mais, parmi ces personnes, moins d’une sur dix associe les
trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental.
18Par ailleurs, J.D. Urbain (2000) parle de conscientisation du touriste. Pour lui, les codes, les chartes
notamment éthiques sont « des outils qui ont le méritent d’exister car ils formalisent une pensée. Ils
participent à la conscientisation du touriste. Il s’agit de briser l’autisme de certains acteurs
promouvoir la logique d’un tourisme durable. »
19Le tourisme est sans doute l’activité économique qui peut le mieux contribuer à la protection, à la
valorisation et à l’aménagement des ressources. Aussi, changer de perception sur les effets qu’il peut
avoir, privilégier les retombées positives sans pour autant occulter les effets négatifs semble être
aujourd’hui l’axe des recherches et des réflexions à mener. C’est dans ce cadre que l’on peut inscrire
la gestion de la qualité.
20Si, dans un deuxième temps, on examine l’évolution de l’image du touriste, on peut constater que
cette image reste ambivalente. En effet, l’image du touriste « irrespectueux et destructeur » ou
encore celle de celui qui « pollue, appauvrit, dégrade le monde perdure malgré les aspects positifs
d’ouverture et d’échanges culturels et économiques ».
21Mais, entre outil de communication et nouvel enjeu de management, comment les entreprises
s’engagent-elles dans le tourisme durable ? La gestion de la qualité est d’abord porteuse de
confiance. Dans quelle mesure les normes, les labels de qualité et les autres outils sont-ils capables
d’établir cette confiance ? Cette confiance qui, selon Koening et Van Wijk, est une sorte de contrat
implicite qui génère des obligations réciproques.
23À l’échelle mondiale, l’OMT3 promeut un code mondial d’éthique du tourisme, adopté en 1999, qui
soumet le secteur du tourisme aux principes de durabilité. Ce code mondial du tourisme se veut « le
cadre de référence pour les acteurs du tourisme mondial à l’aube des prochains siècles ».
4 L’ONG Les Amis de la nature a publié Tourisme et durabilité au XXIe siècle en retraçant un inventa (...)
24Les ONG engagent des actions pour peser sur de nouvelles orientations du développement
touristique, notamment dans les régions du Sud ; elles concourent à sensibiliser les populations à un
modèle touristique durable, respectueux des ressources locales (patrimoniales, naturelles,
humaines…). Elles produisent également des chartes mariant tourisme, éthique et durabilité4.
26La Charte qualité des voyagistes5 engage les signataires, entre autres, à « participer au
développement économique durable sur place » et à « aider au respect de l’environnement, de la
culture et du patrimoine d’accueil ».
Les labels
27Parmi ceux-ci, les écolabels, initiés par les pouvoirs publics et soumis à une réglementation
spécifique ; les labels garantissent à la fois la qualité d’usage du produit et ses caractéristiques
écologiques. On peut notamment en évoquer certains, utiles aux professionnels de l’hôtellerie :
écolabel français, marque NF, écolabel européen… Pour illustrer cette vague de labellisation, on peut
retenir la création d’un label spécifique pour les grands sites classés de France Grand Site de France.
Ce genre de label, déposé à l’Institut de la propriété industrielle (INPI), est attribué pour six ans et
certifie que le lieu classé respecte un ensemble de critères, notamment ceux relatifs aux principes
du développement durable. Le label est représenté par un logo, peut être utilisé par les gestionnaires
des sites sur leurs panneaux d’affichage, dans leur politique de communication et sur les objets et
les produits dont la vente sert exclusivement à l’entretien du site. L’affectation des recettes
commerciales est donc bien définie ; elles doivent être réinjectées pour préserver et valoriser le
patrimoine.
28On peut également citer d’autres labels touristiques comme : Accueil paysan, Station verte de
vacances, Bienvenue à la ferme, Ville d’art et d’histoire, Pavillon Bleu… (nous utiliserons ce dernier
un peu plus loin, comme exemple). On assiste dans le domaine de l’industrie du tourisme à une
explosion des labels dont le rôle peut être perverti s’ils sont transformés exclusivement en outils de
vente.
29Les labels posent plusieurs questions : faut-il uniformiser des critères qui ne sont pas forcément
pertinents d’un pays à l’autre et qui ne tiennent pas compte des particularismes de chaque territoire ?
Leur prolifération ne risque-t-elle pas d’annihiler tous les efforts entrepris selon le principe du « trop
d’information tue l’information » ?
Les normes
30Sur le modèle de la norme qualité ISO 9000 élaborée par l’ISO (Organisation internationale de
normalisation) qui regroupe quelque 140 pays, des normes sociales et environnementales sont en
train de se développer. L’entreprise qui le souhaite doit montrer à un auditeur externe qu’elle
respecte un certain nombre de procédures. En matière environnementale, la principale norme est la
norme ISO 14001, alors qu’en matière sociale, c’est la norme SA 8000, fondée sur les textes de base
de l’Organisation internationale du travail (OIT).
La notation
6 L’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) a été fondé sur l’initiative (...)
32Comme pour la situation financière, des agences de notation sociale et environnementale des
entreprises se mettent en place. Ces notations sont utilisées par les acteurs de l’investissement
socialement responsable (ISR) ou éthique, pour décider d’investir ou non dans telle ou telle
entreprise. L’agence de notation sociale et environnementale Vigéo créée en juillet 2003 s’est donné
comme mission de mettre en place des outils pour s’assurer que les entreprises se conforment aux
principes du développement durable. Les agences de notation qui émergent ont pour but de contrôler
l’application des principes du tourisme durable. À l’heure actuelle, la notation devient réalité pour les
entreprises cotées ou d’envergure. On peut citer également la mise en place de l’Observatoire sur la
responsabilité sociétale des entreprises (ORSE)6. On peut s’interroger quant à l’effet de la notation
sociale ou environnementale sur l’organisation et la gestion des entreprises.
35Le label Pavillon Bleu d’Europe a été créé en France en 1985 avec le soutien actif de l’État pour
garantir la qualité des eaux de baignade des plages et des ports de plaisance. Il a été étendu en
1987 à l’ensemble de l’Union européenne. Aujourd’hui, le Pavillon Bleu est une opération menée dans
vingt-cinq pays européens et reprise depuis 2001 en Uruguay, au Maroc et en Afrique du Sud.
L’objectif est de participer à la qualification de l’offre touristique et la mise en valeur et la protection
des espaces littoraux. Au départ, seuls deux critères étaient retenus : la qualité de l’eau de baignade
et l’assainissement. Depuis, ces critères ont été élargis ; il y en a maintenant une soixantaine, parmi
lesquels on peut retenir :
37la gestion de l’eau : assainissement et qualité de l’eau (sans oublier les problèmes induits par une
« sur-occupation » des territoires comme ceux liés à l’eau potable, aux eaux usées, aux déchets…) ;
39On peut signaler l’existence de deux opérations comparables : au Royaume-Uni le Seaside Award
Beaches et en Espagne le Système de qualité touristique. En parallèle, depuis 1997, une initiative
purement privée de la Surfrider Foundation propose le label Pavillon Noir pour stigmatiser les
communes qui ne respectent pas les règles en matière de qualité.
40On reconnaît que le label Pavillon Bleu, que l’on peut considérer essentiellement comme un
écolabel, a donné les résultats suivants :
42pour l’activité touristique, et donc pour les professionnels du tourisme, il est perçu ayant un réel
impact sur la fréquentation touristique. Après avoir fait le tour des principaux outils en matière de
qualité dans le domaine touristique, il s’agit de dépasser cette vision d’un catalogue qui a le mérite
d’exister, mais qui doit être suivi d’effet, par des actions réelles, et ainsi éviter l’écueil d’une
succession de bonnes intentions. Quantifier la qualité est chose complexe, mais néanmoins
nécessaire pour évaluer les répercussions des actions engagées et l’efficacité des outils employés.
45En matière de qualité du tourisme durable et maîtrisé, il faut souligner les difficultés à mettre de
tels critères en place et à en évaluer les résultats et les impacts, notamment parce qu’il est alors
question de long terme et que la notion de qualité est, par essence, une notion assez subjective.
46Dans les années récentes s’est développé un ensemble de critères cherchant à fonder une forme
de responsabilité des entreprises sur les dimensions éthiques, avec l’objectif de développer un
tourisme durable. Depuis le milieu des années soixante-dix, plusieurs études ont tenté de vérifier
empiriquement l’existence d’une corrélation entre l’éthique et la performance économique (Van
Wijk et al.,1984). Cependant, la difficulté de quantifier, voire de qualifier, l’éthique des acteurs n’a
pas permis d’obtenir des résultats tangibles. Les outils de la qualité que nous venons d’étudier visent
à établir des règles et des principes et encadre ainsi les comportements des acteurs pour les inciter
à adopter un comportement davantage responsable et, en même temps, pour qu’ils s’intéressent
aux conséquences de leurs actes.
47La mise en place des chartes, des codes et des autres règles de bonne conduite relève d’une
démarche volontaire et il est difficile d’évaluer l’application des principes contenus dans ces
déclarations. Sur le plan de la méthode, la mise en oeuvre de questionnaires ou d’enquêtes peut
permettre d’obtenir des renseignement quant au respect des engagements qualitatifs pris par les
opérateurs touristiques. L’univers déclaratif engendre une inflation de renseignements qui ne sont
pas toujours utiles et intelligibles pour tous. En effet, bon nombre de chartes et de codes de conduite
ont été rédigés et adoptés, mais combien sont vraiment effectifs et appliqués ?
Innover, en utilisant l’innovation pour développer la qualité de vie, une moindre consommation
des ressources et la réduction de la pollution sur toute la planète.
Développer l’éco-efficacité, c’est-à-dire la combinaison de la performance économique et de la
performance environnementale.
Instituer un dialogue avec tous les partenaires de l’entreprise.
Établir convenablement le choix du consommateur. Un tel objectif présuppose une pluralité de
produits et une information aussi large que possible, non seulement sur la composition du
produit, mais aussi sur ses conditions sociales et environnementales de fabrication, afin de
permettre l’utilisation de l’acte de consommation comme un instrument de choix éthique.
50Le modèle d’excellence EFQM (European Foundation Quality Model) a été fondé en 1988 par
quatorze entreprises européennes Ce modèle de performance est conçu comme un outil d’élaboration
de systèmes de gestion des entreprises à destination des employés, des clients et de la société, qui
sont considérés comme parties prenantes. Le modèle EFQM est un cadre général non normatif qui
vise à établir l’excellence dans la durabilité ; il retient neuf familles de critères pour tendre vers un
développement durable, dont : la politique et la stratégie, la gestion du personnel, les ressources, la
satisfaction du personnel et des clients, l’intégration dans la collectivité…
52la sélection qui consiste à incorporer dans son portefeuille d’investissement certains actifs selon
que les entreprises concernées répondent ou non à des critères de type social, sociétal,
environnemental ou encore éthique ;
53l’activisme actionnarial ;
54l’orientation responsable qui n’oblitère pas le développement des générations futures notamment.
55La préoccupation de qualité et d’éthique apparaît, au moins dans un premier temps, comme une
contrainte, celle de la responsabilité des acteurs quant à leurs choix et à leurs actions. Elle représente
un coût qui vient entraver la poursuite des performances économiques. Toutefois, on peut également
considérer cette démarche comme un investissement à moyen et long terme, car, en développant la
confiance des partenaires, les coûts d’agence sont réduits en conséquence.
Conclusion
56Après une phase de reconnaissance du tourisme comme « première industrie mondiale », l’heure
est aujourd’hui à l’évaluation des relations de cette activité avec l’environnement économique,
social…
57Le tourisme durable constituera un défi majeur pour les pays réceptifs dans les années à venir.
Leur développement économique et social doit intégrer cette vision imprégnée des valeurs qui
accompagnent une telle forme de tourisme : responsabilité, éthique, « équitabilité », solidarité et
participation citoyenne.
58Il importe de préciser que, même si le tourisme durable est parfois voulu de manière opportuniste
par certains acteurs, qui décident de se positionner avantageusement sur un marché très
concurrentiel, il n’en demeure pas moins un objectif recherché par les acteurs touchés. La définition
de règles déontologiques, de codes de bonne conduite et de chartes permet d’associer éthique et
qualité pour un développement de l’activité touristique plus équilibré, voire plus harmonieux pour les
populations réceptives, grâce à une modification comportementale de la part des touristes et de ceux
qui organisent l’offre, en particulier des entreprises.
59Dans une économie immatérielle et de service, les acteurs sont de plus en plus sous dépendance
informationnelle ; les outils participent de l’information des consommateurs et des partenaires. Les
préoccupations morales ou éthiques ne sont pas antinomiques avec l’économie de marché et le profit.
L’éthique, au même titre que les aspects environnementaux ou sociaux, est un déterminant du
développement durable des entreprises.
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Bibliography
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Dictionnary of Business Ethics, Blackwell Publishers.
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Notes
2 Étude réalisée les 4 et 5 avril 2003 auprès d’un échantillon de 1014 personnes, représentatif de la
population française, publiée par le Comité interministériel français pour le développement durable dans
son rapport « Stratégie nationale de développement durable : programme d’actions » de juin 2003.
3 L’OMT (Organisation mondiale du tourisme) a également publié un guide à l’intention des autorités
locales (OMT, 1996).
4 L’ONG Les Amis de la nature a publié Tourisme et durabilité au XXIe siècle en retraçant un inventaire
de l’activité touristique et des revendications inspirées par l’idée selon laquelle « le tourisme a besoin d’une
nature intacte, d’une culture vivante, d’un environnement sain et d’un partenariat équitable entre visiteurs
et visités... » (voir [www.tourism-21.org]).
5 Cette charte qualité créée en partenariat entre le secrétariat du tourisme et le CETO (association des
tour-opérateurs) est signée, notamment, par ACCOR Tour, Club Méditerranée, Donatello, Frantour,
Voyageurs du monde…
6 L’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) a été fondé sur l’initiative d’une
trentaine de grandes entreprises et d’organisations syndicales en 2000. C’est une association loi 1901 (en
droit français, une association de type loi 1901 est une association à but non lucratif, qui n’a donc pas le
droit de faire de bénéfices).