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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012

- L.ZOUITA

CHAPITRE1:LES TECHNIQUES DES MESURES


ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES
1-1Introduction générale :

La mesure des grandeurs électriques (courant, tension, puissance, etc…) est un problème
rencontré quotidiennement par tout technicien que ce soit électricien ou électrotechnicien
ou électronicien.
Pour effectuer toute mesure, le technicien doit connaitre toutes les méthodes de mesure et
maitriser parfaitement les appareils de mesure.

TECHNICI
TECHNICIEN

EN
MESURES ÉTALONNAGE

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES

DE MESURES

LABORATOIRE INDUSTRIE

MÉTHODES MÉTHODES

DIRECTES INDIRECTES

UTILISATION TRANSFORMATION DE LA COMPARAISON

DES APPAREILS GRANDEUR À MESURER ENSPÉCIFIQUES D’AUTRES GRANDEURS


MESURABLES

EFFECTUER LA MESURE ÉTALONNAGE

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1-2Les appareils de mesure :


1-2-11es appareils analogiques :
Un appareil analogique (ou à déviation) ; que ce soit ampèremètre ou voltmètre, est un
appareil à aiguille dont sa déviation est proportionnelle à la grandeur à mesurer.
Exemple pour un ampèremètre : n= k×I
Le courant mesuré I est donné par la relation suivante :

I : le courant mesuré exprimé en Ampères (A)


I = n×(Ca/N)
n : nombre de divisions de la déviation de l’aiguille

N : nombre total de divisions (pleine échelle)

Ca : calibre utilisé

Exemple :1- calibre choisi 3 A ; on lit 2,2 A lecture directe

2- calibre choisi 10 A ; on lit 7,5A

3- calibre 1A ; toutes les lectures doivent être divisées par 10

1-2-2- Indications données par le constructeur :

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Conformément à la norme internationale (exemple française NFC 42100) qui règlemente


la construction des appareils de mesures à déviation et de leurs accessoires, les
constructeurs portent, en général, sur le cadran d’un appareil plusieurs symboles précisant
certaines caractéristiques de l’instrument indispensables à l’utilisateur.

La tension d’épreuve diélectrique est la tension maximale qui peut être appliquée entre
une borne et le boitier.

1-2-3- Différents types d’appareils analogiques :

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Suivant que le signal à mesurer est continu, alternatif, sinusoïdal ou pas, le signal ne
pouvant pas être mesuré avec le même appareil.
Les appareils analogiques les plus utilisés dans l’industrie sont :

1-2-3-1- Les appareils magnétoélectriques à cadre mobile :

Ce sont des appareils destinés à mesurer que des grandeurs (courant ou tension)continue.
Remarque : Pour un courant alternatif sinusoïdal, l’aiguille ne dévie pas car la valeur
moyenne est nulle, donc un appareil magnétoélectrique ne peut donc être utilisé en
courant alternatif.
Soit i(t) =Imax.sinωt avec : ω= 2.Π.f ω la pulsation du signal exprimée en rd/sec
F =1/T F la fréquence du signal exprimée en Hz
T la période du signal exprimée en seconde
T T
Imoy = 1/T ∫0 i(t).dt = 1/T ∫0 Imax.sinωt.dt = 0

1-2-3-2- Les appareils magnétoélectriques à redresseur :

Commeles appareils magnétoélectriques sont très intéressants en courant continu, et pour


pouvoir les rendre exploitables en courant sinusoïdal pour en faire des appareils « tous
courants » : pour cela il suffit de redresser le courant sinusoïdal à l’aide de diodes.

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a- Analyse de fonctionnement dans le cas d’un courant alternatif non sinusoïdal :

Remarque : Quel que soit le sens de courant dans le circuit extérieur i(t) positif ou négatif, le
courant iA traversant l’ampèremètre a toujours le même sens : on dit que le courant est
redressé(unidirectionnel) donc l’ampèremètre indique la valeur moyenne du courant redressé.

Donc, un ampèremètre magnétoélectrique avec redresseur incorporé mesure la valeur


moyenne du courant redressé.

a- Cas où le courant a une valeur sinusoïdale :

Soit i(t) Imax. sinωt de période T

iA(t) est est un courant redressé double alternance de période T/2 ;

Calcul de la valeur moyennede iA(t) notée IAmoy :

T/2 T/2

IAmoy= 2/T ∫0 i(t).dt = 2/T ∫0 Imax.sinωt.dt = 2.Imax/Π

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IAmoy= 2.Imax/ Π

Calcul de la valeur efficace de i(t) notée Ieff :

La valeur efficace du courant i(t), celle qui nous intéresse généralement est :

Ieff = Imax/√2 = 1/√2[Π.IAmoy/2] = Π .IAmoy/2. √2 = 1,1.IAmoy

Ieff = 1,1. IAmoy

Conclusion :

Pour un courant sinusoïdal redressé, la valeur efficace et la valeur moyenne sont différentes.

Pour calculer alors la valeur efficace à partir de la mesure (lecture) effectué sur
l’ampèremètre, il suffit de multiplier la lecture par le coefficient 1,1.

Généralement sur le cadran le constructeur, afin d’éviter ce calcul, imprime en rouge une
seconde échelle donnant par lecture la valeur efficace du courant sinusoïdal.

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1-2-3-3- Les appareils ferromagnétiques :

Ce sont des appareils qui mesurent la valeur efficace vraie quel que soit la forme du signal :

V2eff = 1/T∫0
T
v2(t).dt

Mais ces appareils sont limités en fréquence(de 50 à 400 Hz) en plus ils présentent une
grande consommation d’énergie.

1-2-3-4- Les appareils électrodynamiques :

Ce sont des appareils qui mesurent la valeur efficace vraiedu signal avec une grande
précision et une plage de variation de fréquence plus étendue.

Ces appareils sont très utilisés pour la mesure de la puissance(wattmètre).

1-2-4 1es appareils numériques :

Ce sont des appareils qui sont de plus en plus utilisés dans le domaine industriel, car la
grandeur à mesurer apparait directement sous forme de chiffres lumineux ; lecture facile sans
erreur de parallaxe ; avec une grande précision(ex : 0,0001).

Ces appareils sont relativement plus chers que les appareils analogiques. Les multimètres ou
contrôleurs universels électroniques prélèvent au circuit une énergie extrêmement faible.

L’information est traitée électroniquement par des circuits actifs qui assurent une
amplification et le signal analogique à mesurer étant suite converti pour afficher directement
le résultat sous forme de chiffres lumineux, par conséquent pas d’erreurs de lecture comme
dans le casdes appareils analogiques.

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En plus le multimètre numérique offre la possibilité de mesurer la valeur efficace vraie du


signal quel que soit sa forme :

Soite(t) =Emoy + ∑ an.cos (nωt) + bn.sin (nωt)

n=1

Signal Composante Composante alternative

Périodique continue sinusoïdale

ou valeur moyenne

Le multimètre mesure :

En position continue = ; il mesure la valeur moyenne Emoy

En position ~ ; il mesure la valeur efficace du signal sinusoïdal

En position ~_ ; il mesure la valeur efficace de e(t)

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CHAPITRE2:LES ERREURS EXPÉRIMENTALES


INCERTITUDE SUR UNE MESURE

2-1 Introduction:

Toute mesure de grandeurs électriques (courant, tension, puissance, etc…) effectuée par un
appareil analogiquepar un utilisateur est nécessairement imparfaite : elle comporte une
certaine erreur, c’est-à-dire qu’il existe une différence entre :

La valeur vraieXvde la grandeur et la valeur obtenue Xau cours de la mesure.

Cette erreur est due à :

- L’appareil utilisé
- L’utilisateur également commet des erreurs de lecture (par exemple l’erreur de
parallaxe)
- Le branchement d’un appareil dans un circuit modifie la grandeur que l’on désire
mesurer (par exemple consommation de l’énergie).

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2-2 Erreur absolue- Erreur relative:

2-2-1 L’erreur absolue : δX


Elle est définie comme étant l’écart :

δX= X - Xv

X mesuré valeur exacte vraie

L’erreur a la même unité que la grandeur mesurée et elle peut être positive ou négative

selon que la mesure est :

• Par excès X>XvδX> 0


• Par défautX<XvδX< 0

2-2-2 L’erreur relative : δX /Xv


Pour donner plus de signification à l’erreur commise lors d’une mesure, on utilise la
notion d’erreur relative, c’est par définition :

le rapport ;erreur absolue / valeur de la grandeur =δX /Xv = (X - Xv) /Xv

C’est un nombre sans unité que l’on exprime souvent en pourcentage :

(δX /Xv) % = 100.(X - Xv) /Xv

2-2-3 les causes d’erreurs :

L’erreur correspond à une mesure n’est évidemment jamais connue, maisil est important
de rechercher les causes d’erreurs pour :

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• Essayer de les réduire


• Estimer la confiance que l’on peut avoir dans le résultat d’une mesure.

Nous allons donc analyser les trois grandes causes d’erreurs :

• L’appareil de mesure utilisé (instrument de mesure)


• L’opérateur
• La méthode adoptée

2-3 Les erreurs dues à l’instrument de mesure:«erreur instrumentale»

Un appareil de mesure n’est jamais parfait, il présente suivant sa qualité et son prix des
défauts, par exemple un ampèremètre à déviation :

• frottement dans les pivots (équipage mobile)


• influence de mesures antérieures (phénomène d’hystérésis)
• influence de grandeurs extérieures (température, champ magnétique, etc.)
• irrégularité de la graduation.

Par conséquent l’indication donnée par l’instrument est plus au moins éloigné de la valeur
vraie de la grandeur mesurée : il y’a une erreur instrumentale.

Qualité d’un appareil de mesure :

• La justesse : plus l’erreur expérimentale est plus faible ; plus on dit que l’appareil est
plus juste.
• La fidélité : c’est un appareil qui donne des indications voisines lorsqu’on effectue
plusieurs mesures de la même grandeur dans des intervalles de temps éloignés

En conclusion, l’erreur instrumentale est en fait la somme de deux erreurs :

• Une erreur systématique :due à l’utilisation de l’appareil tel que mauvais réglage du
zéro, ou à un étalonnage imparfait.
• Une erreur accidentelle :(ou fortuite) elle se produit d’une façon imprévisible due par
exemple au frottement des pivots.

2-4 Les erreurs dues à l’opérateur :

L’erreur essentielle que commet l’opérateur se situe au niveau de la lecture (toujours cas des
appareils analogiques, car dans le cas des appareils numériques, pas d’erreurs de lecture) qui
est due à :

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• L’erreur de parallaxe :L’opérateur peut placer mal son œil par rapport à l’aiguille
(par exemple l’œil n’est pas à la verticale de l’aiguille) d’où une erreur de parallaxe,
pour l’éviter il faut bien regarder de façon à ce que l’aiguille coïncide avec son image
(existence d’une glace ; miroir ; sur l’appareil).
• Dans certains cas l’aiguille ne coïncide pasdevant une graduation mais se situe entre
deux traits de la graduation, ce qui oblige l’opérateur à estimer une fraction de
division, généralement estimée à ¼ de division.

2-5 Les erreurs dues à la méthode :

Le fait d’introduire un appareil de mesure dans un circuit, celui-ci perturbe le


fonctionnement (exemple : insérer un ampèremètre dans un circuit modifie l’intensité du
courant) ; également de nombreuses méthodes de mesures entrainent également une erreur
(exemple : méthode volt-ampèremétrique) considérée comme une erreur systématique.

2-6Elimination des erreurs dans une mesure :

2-6-1 Elimination des erreurs systématiques :

• Les erreurs instrumentales : peuvent être éliminées par un réglage de zéro (avant
d’effectuer les mesures) et une courbe d’étalonnage.
• Les erreurs de lecture systématiques : disparaissent si l’opérateur est dans une
position correcte en face de l’appareil (possibilité d’utiliser un appareil numérique)
• Les erreurs de la méthode : sont inévitables mais il est possible de les calculer et par
suite de les éliminer.

2-6-2Elimination des erreurs accidentelles :

Elles sont fortement réduites si on réalise une série de mesures et on prendra la moyenne
arithmétique des valeurs expérimentales :

Xmoy = ( X1 + X2 + X3+……+ Xm )/m

2-7L'incertitude sur une mesure :

2-7-1 Incertitude absolue – incertitude relative :

δX : erreur absolue, elle peut être positive ou négative. Il est possible d’évaluer pour
│δX│ une limite supérieure∆X ; on adonc :

│δX│ ≤∆X

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Incertitude absolue

De même on définit :

│δX│ / Xv ≤ ∆X / Xv ≈∆X / XpuisqueXv ≈X

∆X / Xv ; l’incertitude relative
2-7-2Intervalle de confiance :

A partir de δX= X - XvXv= X - δX

M1XvX M2

0 X

δXla grandeur à
∆X∆Xmesurer

Intervalle de confiance

X - ∆X ≤ Xv≤ X + ∆X

L’intervalle (X - ∆X ; X + ∆X)dans lequel se trouve Xvest appelé intervalle de


confiance.

2-7-3Incertitude sur une mesure effectuée avec un appareil à déviation :

2-7-3-1Incertitude due à l’appareil ou l’instrument :∆Xi

Sachant que chaque appareil de mesure est caractérisée par sa classe ;

Classe en % = 100. │Cmax │/calibre

On définit l’incertitude absolue due à l’instrument :

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∆Xi= ( Classe× Calibre )/ 100

D’où l’incertitude relative due à l’appareil :

∆Xi / Xv ≈ ∆Xi / Xi = (Classe /100) ×(Calibre/X)

Or X = n × (Calibre/N)

∆Xi / Xi = (Classe /100) × (N/n)

(∆X / X) % = f(n) est une hyperbole ; on peut déduire :

• Dans la première moitié de la graduation l’erreur relative prend une valeur


inadmissible.
• Pour utiliser au mieux l’appareil, il faut le brancher sur le calibre correspondant à la
plus grande déviation possible.

2-7-3-2 Incertitude due à la lecture :∆Xl

Si on admet que le quart de division est estimable on a :

∆Xl= ¼division

∆Xl= ¼×(calibre/N)
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L’incertitude relative : ∆Xl/Xl= ¼×(calibre/N×X)

∆Xl/Xl= ¼.n

Même remarque ; pour que ∆Xl/Xl soit le plus faible, on a intérêt à choisir le calibre
correspondant à la plus grande déviation possible.

En conclusion :

L’incertitude ∆X/X sur le résultat X d’une mesure (effectuée avec un appareil de mesure à
déviation) se calcule de la façon suivante :

∆X/X = (∆Xi + ∆Xl+δXs)/X = ∆Xi/X + ∆Xl/X+δXs/X

• ∆Xi/Xi : incertitude instrumentale calculée à partir de la classe de l’instrument.


• ∆Xl/Xl : incertitude de lecture calculée à partir de la fraction estimable de division.
• δXs / X : erreur systématique due à la méthode ; généralement négligeable devant la
somme des deux autres.

2-8Incertitude sur une mesure effectuée avec un appareil de numérique :

Sur ce genre d’appareil, le constructeur fournit la précision (x%) de l’appareil qui permet de
calculer l’incertitude totale ∆Xsur la mesure :

x % ± y unités

Pour l’incertitude absolue ∆X :

• x % représente un premier terme proportionnel à la lecture X :


(x/100).X
• y unités représente un second terme, constant, égal à :
y . (gamme utilisé/nbre de points de l’appareil)

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Généralement ya pour valeur : 0,5 ; ou quelques unités (digits)

Exemple :

Soit un voltmètre numérique à 3 tubes lumineux possédant 300points

(000, 001,002,…….., 298,299) présentant une précision de 0,2% ± 1 u

Sur la gamme 30 v ; on a la correspondance ; 1 unité(digit) → 30/300 = 0,1 v

Si U = 24 v, l’incertitude ∆Ucomporte 2 termes :

1er terme : (0,2/100)×24 =0,148 v

2ème terme : 0,1 v

D’où : ∆U = 0,048 + 0,1 = 0,148 ≈ 0,15 v

∆U/U = 0,15/24 ≈ 0 ,006 soit 0,6%

D’où U = (24,0 ± 0,15) v

2-9Calcul des incertitudes :

2-9-1Somme et différence :

• Somme :
Soit le montage suivant :

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I = I1 + I2 +I3 = ∑ Ii

L’incertitude absolue ∆I :

∆I = ∆I1 + ∆I2 + ∆I3

L’incertitude absolue sur une somme est égale à la somme des incertitudes absolues
sur chaque terme.

L’incertitude relative ∆I / I:

∆I / I = [ ∆I1 + ∆I2 + ∆I3 ] / [I1 + I2 + I3]

• Différence :

Soit une grandeur X = X1– X2

∆X = ∆X1 + ∆X2

Comme pour une somme ; les incertitudes absolues s’ajoutent.

D’où ∆X / X = [ ∆X1 + ∆X2 ] / [ X1– X2 ]

Remarque :

• Cette incertitude relative peut devenir inacceptable si X1 et X2 sont voisins.


• La mesure d’une grandeur par le calcul de la différence de deux grandeurs voisines est
donc à éviter.

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2-9-2Produit :

X = X1. X2

LogX = Log (X1. X2) = Log X1 + Log X2

dX/X = dX1/X1 + dX2/X2

∆X / X = ∆X1 / X1 + ∆X2 / X2

D’où l’incertitude absolue :

∆X = X. [∆X1 / X1 + ∆X2 / X2 ]

L’incertitude relative sur un produit est égale à la somme des incertitudes relatives sur chaque
terme.

2-9-3Puissance :


Y = Xp

Y = X.X.X…..Xp fois

En appliquant la règle précédente ; on obtient

∆Y/ Y = p . ∆X / X
L’incertitude relative sur la puissance pième d’une grandeur est égale
à p fois

L’incertitude relative sur la grandeur.

• Y = X1/p

∆Y/ Y = 1/ p .[ ∆X / X ]

L’incertitude relative sur la racine pième d’une grandeur est p fois plus faible que

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L’incertitude relative sur la grandeur.

2-9-4Quotient :

X = X1 / X2

LogX = Log (X1/ X2) = Log X1- Log X2

dX/X = dX1/X1- dX2/X2

∆X / X = ∆X1 / X1 + ∆X2 / X2

Comme pour un produit, l’incertitude relative sur un quotient est égale à la somme des
incertitudes relatives sur les deux termes.

CHAPITRE3:ÉTALONNAGE D’UN AMPÈREMÈTRE


ET D’UN VOLTMÈTRE

3-1 Nécessité de l’étalonnage des appareils de mesure:


Les organes constitutifs d’un appareil de mesures sont toujours affectés par le temps et
surtout par l’usage.

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• Les aimants permanents (des appareils magnétoélectriques) s’affaiblissent


progressivement
• L’élasticité des ressorts spiraux de rappel se modifie (surtout si l’appareil est
fréquemment soumis à une grandeur dépassant le calibre utilisé)
• Les pivots s’usent et peuvent même être détériorées par les chocs et les secousses.
• Les divers composants des appareils électroniques évoluent peu à peu.
Il en résulte :
L’indication d’un voltmètre ou d’un ampèremètre s’écarte de plus en plus de la
valeur exacte de la grandeur à mesurer au fur et à mesure que l’appareil vieillit.

Comme un appareil de mesure est en général couteux, on désire l’utiliser assez longtemps,
pour obtenir des indications suffisamment exactes : il est indispensable de corriger les
lectures.

La détermination de ces corrections constitue l’étalonnage de l’appareil.

3-2 L’étalonnage :
Il en existe essentiellement deux sortes :

3-2-1 En laboratoire :

On détermine la valeur exacte du courant (ou de tension) pour un grand nombre de points de
l’appareil étudié.

Cette détermination exige des composants très précis (pile étalon, résistances, étalons, etc.)
et des instruments très sensibles (galvanomètre de zéro, etc.) en plus elle est toujours longue
et délicate.

3-2-2Dans l’industrie :

On compare simplement, de temps en temps,les appareils à étalonner à des ampèremètre et


voltmètres très précis ,dits appareils étalons dont on admet l’exactitude.

Depuis quelques années, on utilise de plus en plus des appareils étalons numériques
particulièrement performant, c’est à dire exactes et stables dans le temps.

3-3Étalonnage d’un ampèremètre:


3-3-1 Principe :

Le principe consiste à comparer les indications de l’ampèremètre à contrôler (A) et


l’ampèremètre étalon (Ae)de classe 0,1 et 0,2 qui sont traversés par un même courant, c’est
une méthode de comparaison.

3-3-2 Montage expérimental :

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3-3-3Mesures et présentation des résultats :

Pour différentes positions du rhéostat Rh on varie I et on lit respectivement l’indication de A


et deAe et on remplit le tableau d’étalonnage.

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Courbe d’étalonnage

Remarque :

Si l’indication de A et Ae étaient identiques la courbe d’étalonnage se confondait avec la


bissectrice des deux axes.

Courbe de correction : c = f (indication de A)

La courbe d’étalonnage ne donne généralement pas des résultats graphiques très précis, en
effet, elle s’écarte peu de la bissectrice des axes et n’est pas facile d’apprécier la différence
entre l’indication des deux appareils, d’où on construit la courbe de correction.

Soit « c » appelé correction définit comme étant :

C = indication de Ae – indication de A

C’est un nombre algébrique peut être > 0 ou < 0 ;

• C> 0 on dit que l’ampèremètre étalonné retarde, son indication est plus petite que celle
de Ae
• C> 0 on dit qu’il avance.

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Courbe de correction

3-3-4 Classe d’un ampèremètre à déviation :

La courbe de correction donne sans difficulté la valeur maximale │Cmax │de la correction
prise c’est en quelque sorte la plus grande erreur que l’on commettrait, d’où on définit la
classe :

Classe en % = 100.│Cmax │/Ca

Ca étant le calibre utilisé.

L’appareil est d’autant plus juste que sa classe s’exprime par un chiffre plus petit.

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A signaler que la classe obtenue par étalonnage est appelée souvent classe réelle et le
constructeur indique généralement sur l’appareil la classe de l’instrument ; classe garantie par
le constructeur ; qui est généralement beaucoup plus médiocre que la classe réelle obtenue.

On distingue les classes normalisées suivantes :

• Classes 0,1 et 0,2 appareils étalons


• Classes 0,5 et 1 appareils de contrôles
• Classes 1,5 et 2,5 appareils industriels

En conclusion :

• Etalonner un appareil, c’est essentiellement construire la courbe de correction


correspondant à chacun de ses calibres et déduire │Cmax │ ; sa classe réelle
• Un étalonnage permet de vérifier si la :

classe réelle ≤ classe garantie par le constructeur

CHAPITRE4:MESURE DES RÉSISTANCES,


DES SELFS ET DES
CAPACITÉS

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4-1 Mesures des résistances:


Il existe différents types de résistances : la résistance des conducteurs passifs (dits aussi
résistances mortes exemple : fils de connexion, rhéostat, etc…), la résistance des conducteurs
actifs (celle des générateurs et des récepteurs exemple moteurs électriques, batterie, etc…) et
les résistances parasites (comme les résistances d’isolement, les résistances de prise de terre,
etc…).

Les différentes résistances sont classées en trois catégories :

Classification des résistances

4-1-1 Mesure directe des résistances :Ohmmètre :

4-1-1-1 Principe d’un ohmmètre à déviation :

I = E/ [ Rs + Ri + r + X ]

Et la déviation « d » de l’aiguille, proportionnelle à I, telle que :

k.d = E/[Rs + Ri + r + X ] = I

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Si on court-circuite les bornes = et – de la pile et on débranche la résistance X, la déviation de


l’aiguille prend une valeur dcc (en face de la graduation zéro).

Icc = k.c = E/ [Rs + Ri + r]

k.dcc / k.d = [Rs + Ri + r + X ]/ [Rs + Ri + r ] = 1 + X / [Rs + Ri + r ]

Soit : [ dcc / d ] – 1 =X / [Rs + Ri + r ] X = [Rs + Ri + r ].[ dcc – d]/d.k.dcc

X = E.[ dcc – d]/k.d.dcc

Remarque: Larésistance de tarage« r » permet de régler le zéro avant toute


utilisationd’un Ohmmètre et à chaque changement de calibre.

4-1-1-2Ohmmètre numérique :

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Un appareil numérique est essentiellement un « voltmètre à courant continu »

Principe de la fonction Ohmmètre d’un multimètre numérique

Aucun tarage n’est à réaliser avec un Ohmmètre numérique. Le principe consiste à envoyer
dans la résistance inconnue X un courant d’intensité constante, on mesure la tension U aux
bornes de X et on affiche la valeur de X = U/ I

Exemple :

Calculer la précision d’une résistance X, dans le cas où l’appareil a une précision de ± 0,5 %
de la lecture ± 0,5 % de la gamme. Sachant que X = 40 KΩ et que la gamme (ou calibre) est
50 KΩ.

∆X = (0,5/100).40 + (0,5/100).50 = 0,45 KΩ

∆X/X = 0,45/ 40 = 0,011 ≈ 1,1% soit une précision de 1,1%.

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Conclusion :La fonction Ohmmètre des multimètres numériques permet de mesurer avec une
précision très satisfaisante les résistances comprises entre qqΩ ≤ X ≤ qq MΩ ; ils sont très
répandus dans l’industrie et très compétitifs sur le plan financier.

4-1-1-3 Mesure des résistances d’isolement : Le Mégohmmètre

D’une façon générale un défaut d’isolementconstitue une « dérivation » présentant un grave


danger pour les personnes et le matériel (risque de court-circuit, incendie, etc…).

L’appareil qui permet de mesurer la résistance d’isolement s’appelle mégohmmètre, compte


tenu de la valeur des résistances d’isolement de l’ordre de MΩ.

4-1-2 Mesure des résistances moyenne par la méthode volt-ampèremétrique

(méthode indirecte) :

4-1-2-1 Principe de la méthode :

Cette méthode utilise le principe de la loi d’Ohm ; X = U/ I

Il s’agit de mesurer U à l’aide d’un voltmètre et I à l’aide d’un ampèremètre et on déduit la


valeur de la résistance X.

Pour mesurer u et I deux sortes de montages sont possibles :

1) K en position 1 : montage « amont » ou longue dérivation

28
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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2) K en position 2 : montage « aval » ou courte dérivation

Nous allons montrer que chacun des deux montages introduit une erreur systématique
inévitable ; erreur due à la méthode.

a) Montage amont :

La tension mesurée est U’ et non U ; le courant mesuré est I, d’où on mesure une résistance
X’ ; avec X’ = U’/I

sachant que : X’ = RA + X ( RA étant la résistance interne de l’ampèremètre).

X = X’ - RA

D’où l’erreur absolue due à la méthode est : δX = X’ – X = RA

L’erreur relative est :

δX / X = RA / X

Conclusion :

D’après cette relation, l’erreur relative due à la méthode est d’autant plus faible que la
résistance à mesurer X >> RA ; donc le montage amont ne convient pas pour mesurer les
faibles résistances.

29
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA

b) Montage aval :

La tension mesurée est U; le courant mesuré est I’ et non I, d’où on mesure une résistance X’ ;
avec X’ = U/I’

sachant que : X’ = [Rv .X ].[ Rv + X ] ( Rvétant la résistance interne du voltmètre).

D’où :

X = X’ .Rv.[Rv – X’ ]

l’erreur absolue due à la méthode est : δX = X’ – X = [Rv .X ].[ Rv + X ] – X

D’où : δX = – X2/ [ Rv + X ]

L’erreur relative est :

δX / X = – X / [ Rv + X ] = – 1 / [ 1 + (Rv/X) ]

δX / X = – 1 / [ 1 + (Rv/X) ]

30
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA

c) Choix du montage ; précision et limite de la méthode :

Pour le montage amont ; δX / X = RA / X(c’est une hyperbole)

Pour le montage aval ; δX / X = – 1 / [ 1 + (Rv/X) ] ≈ X / Rv (c’est une droite)

Les deux courbes se coupent pour X / Rv = RA / X X2 = Rv . RA

D’où :

Xcritique = √ Rv . RA

Conclusion :

• Pour X <Xcritique ; il faut utiliser le montage aval ;


• Pour X ˃ Xcritique ; il faut utiliser le montage amont ;

31
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA

Remarque : Egalement on peut mesurer des résistances moyennes par la méthode du pont de
Wheatstone.

4-1-3 Mesure des grandes résistances (X >˃ 1 MΩ ) : voltmètre en série

Laméthode consiste à utiliser un voltmètre en série.

• Lorsque K2 est fermé ; K1 est fermé, le voltmètre mesure U ;


• Lorsque K2 est ouvert ; K1 est fermé, le voltmètre mesure U’ = Rv.I ;

U’ = Rv. U / ( Rv + X ) Rv + X = Rv. U / U’ X = Rv. U / U’ - Rv

X = Rv.[ U / U’ – 1 ] = Rv.[ U - U’] / U’

4-1-4 Mesure des faibles résistances (X ≤ 1 MΩ ) : Pont de Thomson ou méthode de


comparaison

Pour la mesure de faibles résistances ≈ 10-3Ω< 1 Ω

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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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X résistance inconnue à mesurer

R résistance faible et connue

U = R.I ; U’ X.I I = U/R = U’/X

X = R.U’/U

La mesure de X nécessite la mesure des tensions U et U’ successivement par un voltmètre,


d’où on déduit la valeur de X par comparaison.

4-2Mesures d’impédance en régime sinusoïdal : Montage en pont


Pour mesurer avec une précision une impédance (de nature capacitive ou inductive) on
utilise un pont de mesures dérivé du pont de Wheatstone fonctionnant en sinusoïdal.

ZX : impédance inconnue à mesurer de même nature que Z (capacitive ou inductive)

Z : impédance connue variable

a et b: 2 résistances connues

De : détecteur téléphonique ou millivoltmètre électronique.

33
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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A l’équilibre : ZX = a.Z

ZX = (a/b).Z

CHAPITRE5:MESURE DES PUISSANCES

5-1 Mesures de puissance en monophasé :


La mesure de la puissance électrique (exprimée en watts) consommée par un récepteur, se fait
à l’aide d’un wattmètre.

Un wattmètre électrodynamique possède deux circuits électriquement indépendants ;

Schéma de principe d’un wattmètre

5-1-1 Branchement d’un wattmètre :

1- Un « circuit courant » ; circuit gros fil, c’est un enroulement inducteur fixe


produisant un champ magnétique qui agit sur un cadre mobile. Le circuit courant doit
être branché en série avec le récepteur.

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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA

2- Un « circuit tension » ; circuit fil fin, il est constitué par l’enroulement du cadre
mobile en série avec une résistance additionnelle R. Ce circuit doit être branché en
parallèle avec le récepteur.

Donc un wattmètre est un appareil à 4 bornes.

Ainsi le cadre mobile est :

1) Parcouru par un courant « i’ » proportionnel à la tension « U » aux bornes du


récepteur.
2) Soumis à une induction proportionnelle au courant « i » qui traverse le récepteur.
Il est donc soumis à un couple instantané proportionnel au produit « u.i ».
Si le courant est périodique, l’appareil indique par suite de l’inertie de son cadre la
valeur moyenne du produit « u.i », c’est-à-dire la puissance instantanée
p(t) = u(t).i(t).

Si le régime périodique est sinusoïdal :

u(t) = Umax .sin ωt


i(t) = Imax .sin(ωt – φ ) ; φ étant le déphasage de u par rapport à i en rd

TT
∫ ∫
Pmoy = 1/T 0p(t).dt = 1/T 0u(t).i(t).dt ; c’est aussi la puissance active Pa

35
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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Pa = Pmoy = 1/T 0 [Umax .sin ωt] .[Imax .sin(ωt – φ )].dt

Pa = [ Umax .Imax /2].cosφ

Pa = [ Umax .Imax /2].cos φ = Ueff .Ieff.cos φ

5-1-2 Choix des calibres :

Compte tenu du branchement, le circuit « gros fil » doit pouvoir supporter le courant qui
traverse le récepteur, également le circuit « fil fin » est soumis à la tension qui apparait aux
bornes du récepteur.

Remarque :

Avec un voltmètre ou un ampèremètre, un dépassement du calibre choisi entraine une


déviation de l’aiguille au-delà du maximum et immédiatement détecté. Avec un wattmètre en
régime sinusoïdal, il n’est pas de même ; un dépassement des calibres tension ou courant peut
passer inaperçu, la puissance demeurant dans les limites mesurables (spécialement lorsque le
facteur de puissance cosφ est faible).

Exemple :

Soit un wattmètre branché sur les calibres 5A ; 60 v

En régime sinusoïdal on a : U = 120v ; I = 8 A cosφ = 0,3

Les circuits courant et tension sont nettement surchargés alors que la puissance ;

P = U.I.cosφ = 120. 8.0,3 = 288 w < 300 w

En conséquence, pour ne pas détériorer l’appareil alors que la lecture est loin du maximum de
l’échelle, il faut choisir les calibres en fonction de la tension et du courant et non en
fonction de la puissance.

Le montage expérimental qui permet de mesurer la puissance d’un récepteur Z est :

36
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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2 montages sont possibles ; k en en position 1 : montage amont

k en en position 2 : montage aval

Dans les deux cas, il y a une erreur systématique ;

• Montage aval :

Le circuit fil fin « tension » soumis à (u) même d.d.p que le récepteur mais le courant gros fil
est parcouru par (i +i’) ; i’ courant circulant dans le circuit tension du wattmètre.

Soit L = puissance lue sur le wattmètre = valeur moyenne de u.(i+i’)

L = valeur moyenne de u.i + valeur moyenne de u.i’

L = P + Pv

D’où P= L –Pv ; Pv étant l’erreur systématique

• Montage amont :

Même résonnement que précédemment ; L = valeur moyenne de (u+u’)

D’où P = L – Pa; Le montage amont entraine une erreur systématique Pa


Pour choisir le montage qui convient le mieux ; on désigne par :

Zcritique = √Rv .RWA.[RA + RWA]/[ Rv + RWV]


• Si Z >Zcritique ; on utilise le montage aval
• Si Z <Zcritique ; on utilise le montage amont

37
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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5-1-3 Mesure de la puissance active avec la méthode de 3 ampèremètres:

L’utilisation de la résistance R en série avec l’ampèremètre A2 pour qu’il ne soit pas branché
en parallèle avec le réseau.

p(t) = u(t).i(t)

TTT

p = 1/T ∫0p(t).dt = = 1/T ∫0u(t).i(t).dt = 1/T ∫0u(t).i3(t).dt


T T

u(t) ≈ R.i2(t) d’où p = 1/T ∫0R.i2(t).i3(t).dt = R/2.T ∫0[ i12 – i22 –i32 ].dt

P = [R/2].[ I1eff2 – I2eff2 – I3eff2 ]

Remarque:

38
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La mesure de la puissance active par la méthode de 3 ampèremètres présente les


inconvénients suivants:

• Méthode peu précise par rapport à la méthode du wattmètre ;


• Nécessité d’utiliser 3 appareils de mesures
• Consommation d’énergie dans la résistance R.

5-1-4 Mesure de la puissance active avec la méthode de 3 voltmètres:

Comme précédemment, on montre que :

P = [1/2R].[ V1eff2–V2eff2–V3eff2 ]

Cette méthode présente les mêmes inconvénients que la méthode de 3 ampèremètres.

5-2Mesures de puissance en triphasé :


5-2-1 Mesure de puissance active :

5-2-1-1 Cas d’un récepteur équilibré :

a) Définitions :
1) Un récepteur triphasé est dit de constitution symétrique lorsque ses trois phases
sont absolument identiques :
• Par exemple un moteur triphasé est toujours symétrique

39
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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• L’ensemble de 3 rhéostats inégaux, couplés en étoile, ne constitue pas un récepteur


symétrique.

2) Un système triphasé de tensions est équilibré si ces trois tensions ont la même
valeur efficace Veff , mêmes pulsation ω et sont régulièrement déphasées dans
l’espace de 2.Π/3 ou (120°) les unes par rapport aux autres.

V1(t) = Vmax.sinωt

V2(t) = Vmax.sin(ωt - 2.Π/3)

V3(t) = Vmax.sin(ωt - 4.Π/3)

3) Si l’on applique un système triphasé de tensions à un récepteur triphasé


symétrique, on obtient 3 courants constituants un système équilibré :

Récepteur
triphasé
couplé en
Y ou ∆

i1(t) = Imax.(sinωt – φ )

i2(t) = Imax.sin(ωt - 2.Π/3 – φ)

i3(t) = Imax.sin(ωt - 4.Π/3 – φ)

On dit que le régime de fonctionnement du récepteur triphasé est équilibré.

40
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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• Tensions composées :

U12 = v1-v2
U23 = v2- v3
U31 = v3- v1

U12(t) + U23 (t)+ U31(t)= 0


v1(t) + v2(t) + v3(t) = 0

U = √3.V ; u(t)= √3.Vmax.sin(ωt – Π/6) ;

4) Un système de fonctionnement est déséquilibré si :


• Le réseau est équilibré,le récepteur est dissymétrique (les 3courants sont déséquilibrés)
• Le récepteur est équilibré (symétrique), le réseau est déséquilibré ;
• Le récepteur dissymétrique et le réseau est déséquilibré.

b) Puissance consommée par un récepteur équilibré en régime équilibré :

Récepteur
triphasé

couplé en
Y ou ∆

La phase comprise entre la phase 1 et le neutre est assimilable à un système monophasé.

D’où P = 3.P1 = 3.V.I.cosφ = √3.U.I.cosφ

41
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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P = 3.P1

Donc pour mesurer la puissance totale P, il suffit de mesurer la puissance d’une seule phase ;
2 montages sont possibles suivant le neutre est sorti ou non.

• Cas où le neutre est sorti : (Méthode d’un seul wattmètre)

Il suffit d’uliser 1 seul wattmètre comme en monophasé :

Récepteur
triphasé

couplé en Y

42
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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P = 3.P1

• Cas où le neutre est non sorti :(Méthode d’un seul wattmètre)

On réalise un point neutre artificiel (fictif) à l’aide de 3 grandes résistances (4à 6 KΩ)
montées en étoile et le problème est ramené au cas précédent.

Remarque :

• On peut se limiter uniquement à 2 résistances puisque le circuit tension du wattmètre


constitue une résistance.
• En fait lorsque le neutre n’est pas sorti, on utilise surtout la méthode de 2 wattmètres.
43
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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• Cas où le neutre est non sorti :(Méthode de 2 wattmètres)

Récepteur triphasé

Equilibré

neutre non sorti

Sur le wattmètre W1 on lit L1 = valeur moyenne de (v1-v3).i1

Sur le wattmètre W2 on lit L2 = valeur moyenne de (v2-v3).i2

D’où L1 + L2 = valeur moyenne de [(v1-v3).i1 +(v2-v3).i2]

Sachantque i1 + i2 + i3 = 0

D’où L1 + L2 = valeur moyenne de [v1.i1 +v2.i2 +v3.i3]

D’où ; L1 + L2 = P1 + P2 +P3 = P

Le circuit tension « fil fin » du wattmètre W1 est soumis à la tension composée U13 = V1 – V3
de valeur efficace U ; son circuit « gros fil » est traversé par i1 ; le déphasage de U13 par
rapport à i1 est θ1 = φ – Π/6

D’où la lecture sur W1 est L1 = U.I.cos (φ – Π/6)

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De même pour W1 ; θ2 = φ + Π/6

D’où la lecture sur W2 est L2 = U.I.cos (φ + Π/6)

D’où L1 + L2 = U.I.[cos (φ – Π/6) + cos (φ + Π/6)] = 2.U.I.cos φ.cosΠ/6

L1 + L2 = √3.U.I.cosφ ; même résultat qu’avec la méthode d’un seul wattmètre.

P = L1 + L2

Influence du déphasage φ sur la puissance :

Dans le cas d’une charge de type « R,L » le déphasage φ1 est compris entre 0° et 90°.

1er cas : pour φ1 = φ2 = 0° (charge résistive)

Les deux wattmètres indiquent la même lecture P1 = P2 donc P =P1 + P2 = 2. P1

P= P1 + P2 = 2. P1

2ème cas : Puisque0°≤ φ1 ≤ 90°; cos(φ1 - Π/6) ˃ 0

donc l’indication du wattmètre W1 est toujours positive et l’aiguille dévie dans le bon sens.

Pour le déphasage φ2

• Pour φ2<Π/3 ; cos φ2 ˃ 0,5

Les deux wattmètres dévient dans le même sens, donc :

P= P1 + P2

• Pourφ2 = Π/3 cos(φ2 + Π/6) = 0

Donc le wattmètre W2 ne dévie pas et P2 = 0

45
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P= P1

• Pour φ2 > Π/3 cos(φ2 + Π/6) < 0,5

La puissance P2< 0et l’aiguille du wattmètre W2 dévie dans le mauvais sens et son
aiguille vient heurter la butée, donc il faut inverser les connexions du circuit fil fin
(circuit tension correspondant) et faire la lecture sur les deux appareils ; la puissance P
est obtenue en faisant la différence des deux lectures :

P= P1- P2

5-2-1-1 Cas d’un récepteur déséquilibré :

Un récepteur déséquilibré est caractérisé par : Z1≠ Z2 ≠ Z3 ; (φ1≠φ2≠φ3etI1 ≠ I2 ≠ I3 )

La puissance totale du récepteur triphasé est la somme des puissances consommées par
chacune des phases :

P = V1.I1.cosφ1 .V2.I2.cosφ2.V3.I3.cosφ3

1er cas :Neutre sorti ; Méthode de 3 wattmètres

Récepteur
triphasé
déséquilibré

Neutre sorti

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P = P1 + P2+P3

2ème cas :Neutrenon sorti ; Méthode de 2 wattmètres

On utilise la méthode de 2 wattmètres comme pour le récepteur équilibré

Récepteur
déséquilibré

Neutre non
sorti

47
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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P = P1+ P2

5-2-2Mesure de puissance réactive :

Pour la mesure de la puissance réactive ,on utilise un varmètre.

En triphasé équilibré ; Q(VAR) = √3.U.I.sinφ

En triphasé déséquilibré ,on utilise 3 varmètres.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE JENDOUBA

INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE KEF

SÉRIES DE TRAVAUX DIRIGÉS

MODULE :

48
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MESURES ET INSTRUMENTATIONS

PRÉPARÉES PAR : L.ZOUITA


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Universitaire : 2011 – 2012

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE JENDOUBA

INSTITUT SUPÉRIEUR D’INFORMATIQUE DU KEF

CLASSES : LATRI 1

MODULE : MESURES ET INSTRUMENTATIONS

SERIE DE TD N°1

PREPARÉE PAR : L.ZOUITA

*********************************************************

Exercice N°1

1) Calculer le courant mesuré par un ampèremètredont le calibre utilisé est 3A


comportant 150 divisions et que le nombre de divisions effectué par l’aiguille est de
120 divisions.

49
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA

2) Sachant que le courant mesuré est de 0,05A ; indiquer le nombre de divisions effectué
par l’aiguille de l’ampèremètre dans les deux cas suivants :
a- Calibre 0,1A
b- Calibre 10A
c- Que peut-on conclure ?

Exercice N°2 Etalonnage d’un ampèremètre

On désire étalonner un ampèremètre « A » dont les caractéristiques sont les suivantes : calibre
500mA ; classe 3 avec un ampèremètre étalon « Ae » de classe 0,5.

Les mesures obtenues sont regroupées dans le tableau d’étalonnage suivant :

Indications de A en (mA) Indications de Ae en (mA)


50 50.5
100 101.75
150 152
200 203
250 255
300 306.25
350 355
400 407.5
450 460
500 508.75
1) Calculer pour chaque mesure la correction c.
2) Représenter et interpréter la courbe de correction.
3) Déterminer la classe réelle de l’appareil à étalonner .Que peut-on conclure ?

Exercice N°3

50
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA

Soit un voltmètre de classe 0,5 comportant 150 divisions. Sur le calibre 30v, l’aiguille se
fixe devant la division 120.

a) Calculer l’incertitude absolue de mesure.


b) En déduire l’incertitude relative de mesure.
c) Calculer l’incertitude absolue de lecture.
d) En déduire l’incertitude relative de lecture.
e) Calculer alors l’incertitude relative totale.

Exercice N°4

Un moteur asynchrone ralentit légèrement lorsqu’on le charge .Avec un tachymètre à main

(engendrant une incertitude relative de 1%) on mesure la vitesse N :

• à vide : N1 = 1500tr/mn
• en charge : N2 = 1450tr/mn
a) Calculer l’incertitude absolue de mesure ∆N1 et ∆N2.
b) Calculer la diminution de vitesse « D ».
c) Calculer l’incertitude absolue ∆D.
d) Calculer l’incertitude relative ∆D/D. Que peut-on conclure ?

Exercice N°5

On met en série 3 résistances étalons ayant respectivement 2 Ω,3 Ω,5 Ω et dont la précision
est de 0,5%. Quelle est l’incertitude relative sur la résistance équivalente ?

Exercice N°6
Un élément de circuit soumis à une tension constante U est parcouru par un courant I, l’étude
expérimentale a donné U = (120 ± 2) v et I = (24,2 ± 0,4) A

a) Représenter l’intervalle de confiance de U.


b) Calculer la puissance P consommée par cet élément de circuit.
c) Quelle est l’incertitude absolue sur P.

51
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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Exercice N°7

Une résistance R = 4 Ω (précision de 1%) est soumise à une tension U mesurée par le
voltmètre suivant : classe 1 ; nombre total de divisions 150 ; calibre utilisé 3 v ; lecture
127,75.

a) Calculer l’incertitude relative sur le courant.


b) Donner la valeur numérique de I.

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CLASSES : LATRI 1

MODULE : MESURES ET INSTRUMENTATIONS

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SERIE DE TD N°2

PREPARÉE PAR : L.ZOUITA

*********************************************************

Exercice N°1
On désire fabriquer un milliampèremètre de calibre 10 mA à partir d’un système à cadre
mobile dont le courant de déflexion du mouvement est égal à 50 µA. Sachant que la résistance
de l’équipage mobile est égal à 1 kΩ.

a) Donner le schéma du nouvel appareil.


b) Calculer la tension aux bornes du système à cadre mobile.
c) Déterminer le facteur d’augmentation du calibre.
d) Calculer la résistance du shunt permettant d’avoir le calibre demandé.
e) En déduire la résistance interne du nouvel appareil.

Exercice N°2

On désire fabriquer un ampèremètre DC multi calibre à partir d’un système à


cadre mobile de 0,1 mA et 50 Ω ; pour les calibres : 5 mA, 10 mA, 100 mA ,1A et 5 A.
a) Calculer la résistance shunt pour chaque calibre.
b) Calculer la résistance interne de l’ampèremètre pour chaque calibre.

Exercice N°3

Soit un microampèremètre dont les caractéristiques sontim = 50 µA rm = 2000Ω.

On désire utiliser cet appareil comme millivoltmètre de calibre 1v.


Donner le schéma de principe et calculer la résistance qu’il faut insérer.

Exercice N°4
On désire mesurer une résistance inconnue X par la méthode du pont de Wheatstone :

53
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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a) En appliquant le théorème de Thevenin, donner l’expression du courant qui circule à


travers le galvanomètre en fonction des éléments du montage.
b) Déterminer la condition d’équilibre du pont.
c) Calculer alors X sachant que a = 10b et R = 100 Ω.

Exercice N°5
On désire comparer un appareil magnétoélectrique, un appareil ferromagnétique et un appareil
électronique.

a) Influence de la fréquence

A l’aide d’un générateur BF, on applique une tension sinusoïdale de fréquence variable
simultanément à ces trois appareils.

Le résultat obtenu est le suivant :

Que peut-on conclure sur l’influence de la fréquence ?

b) Influence sur la forme d’onde

A l’aide du même GBF on applique successivement aux mêmes appareils une tension
sinusoïdale et une tension rectangulaire de fréquence 50 Hz.

On obtient le tableau des mesures :

54
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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Que peut-on conclure ?

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55
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CORRECTIONS DESSÉRIES DE TRAVAUX


DIRIGÉS

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CORRECTION DE LA SERIE DE TD N°1

*********************************************************

Exercice N°1
1) I = (lecture×calibre)/pleine échelle
I = (n×Ca)/N
I = (120×3)/150

I= 2,4 A

2) n = (I×N)/Ca
a- pour le calibre 0,1 A ; n = (0,05×150)/0,1= 75 divisions
n = 75divisions

b- pour le calibre10 A ; n = ( 0,05×150)/10 = 0,75 divisions

n = 0,75 division
c’est-à-dire ¾ de division sur le calibre 10A.

Il est théoriquement possible de mesurer tous les courants inférieurs au calibre le plus
élevé, en n’utilisant que ce calibre; mais alors certaines déviations seraient très petites
et les lectures entachées d’erreurs inadmissibles.

Donc, pour utiliser au mieux un instrument ; il faut le brancher sur le calibre


correspondant à la plus grande déviation possible.

Exercice N°2 Etalonnage d’un ampèremètre

1) La correction c : c = indication de Ae – indication de A

Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant :

Indications de A en (mA) Indications de Ae en (mA) Correction c en (mA)


50 50.5 0,5
100 101.75 1,75

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150 152 2
200 203 3
250 255 5
300 306.25 6,25
350 355 5
400 407.5 7,5
450 460 10
500 508.75 8,75

2) la courbe de correction :

Interprétation des résultats :

La correction c étant toujours positive (dans notre cas), on dit que l’ampèremètre étalonné
retarde : son indication est plus petite que celle de Ae (dans le cas contraire, on aurait dit
qu’il avance).

3) Classe réelle de l’appareil à étalonner :

L’examen de la courbe de correction fournit la valeur maximale de c │Cmax │= 10 mA

On en déduit la classe réelle de l’appareil (tout au moins en ce qui concerne le calibre


étalonné et dans les conditions pour lesquelles l’étalonnage a été effectué) :

Classe en % = 100×│Cmax │/Ca

Classe en % = 100×10/500 = 2%

Classe en% = 2%

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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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4) On peut conclure que cette classe est meilleure (chiffre Ca est plus petit) que celle
garantie par le constructeur (3%), donc l’appareil convient très bien.

Exercice N°3
a) Calcul de l’incertitude absolue de mesure due à l’instrument ∆Ui :
∆Ui = classe×calibre/100
∆Ui = 0,5×30/100 = 0,15 v
∆Ui = 0,15 v

b) D’où l’incertitude relative de mesure ∆Ui/U calculée de deux façons différentes :


Calculons tout d’abord U :
U = n×Ca/N = 120×30/150 = 24 v
U = 24v
1ère méthode :
∆Ui/U = 0,15/24 ≈ 0,006 soit 0,6%

∆Ui/U = 0,6%

2ème méthode :
∆Ui/U = (classe×N)/(100×n) = = (0,5×150)/(100×120) ≈ 0,006

c) Calcul de l’incertitude absolue de lecture ∆Ul :


∆Ul = ¼ de division
1 division correspond à 30/150 = 1/5volt
¼ de division correspond à 1/20 de volt
D’où ∆Ul = ¼ de division = 1/20 = 0,05 v
∆Ul = 0,05 v

d) D’où on déduit l’incertitude relative de lecture ∆Ul/U :


∆Ul/U = 0,05/24 ≈ 0,002 soit 0,2%

∆Ul/U = 0,2%

Même résultat en utilisant la formule ∆Ul/U = (1/4×n) = (1/4×120) = 0,2%

e) Calcul de l’incertitude relative totale ∆U/U :


∆U/U = (∆Ui + ∆Ul )/U = 0,006 + 0,002 = 0,008
∆U/U = 0,8%

Exercice N°4

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a) Calcul de l’incertitude absolue de mesure ∆N1 et ∆N2 :


• à vide : N1 = 1500tr/mn donc ∆N1 = (1%)×1500 = 15 tr/mn
∆N1 = 15 tr/mn

• en charge : N2 = 1450tr/mn donc ∆N2 = (1%)×1450 = 14,5 tr/mn


∆N2= 14,5 tr/mn

b) Calcul de la diminution de vitesse D :


D = N1 - N2 = 50tr/mn

D = 50 tr/mn

c) Calcul de l’incertitude absolue ∆D :


∆D = ∆N1 + ∆N2
∆D = 15 + 14,5 = 29,5 tr/mn

∆D = 29,5 tr/mn

d) Calcul de l’incertitude relative ∆D/D :


∆D/D = 29,5/50 = 59%

∆D/D = 59% !

Conclusion :
C’est une incertitude inacceptable : d’où la nécessité d’utiliser un tachymètre
beaucoup plus précis.
La mesure d’une grandeur par le calcul de la différence de deux grandeurs
voisines est donc à éviter.

Exercice N°5
L’incertitude relative sur la résistance équivalente est :

∆R/R = (∆R1 + ∆R2 + ∆R3 )/ (R1 + R2 + R3)

Avec Réq = R1 + R2 + R3

∆R1= ( 0,5%)×R1= 0,5%×2 = 0,01 Ω

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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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∆R2 = ( 0,5%)×R2= 0,5%×3 = 0,015 Ω

∆R3 = ( 0,5%)×R3= 0,5%×5= 0,025 Ω

Réq = R1 + R2 + R3= 2 + 3 + 5 = 10Ω

∆R/R =(0,01 + 0,015 + 0,025)/10 = 0,5%

∆R/R = 0,5%

Exercice N°6
a) Représentation de l’intervalle de confiance de U :

U = (120 ± 2) v

.
b) Calcul de la puissance P consommée par cet élément de circuit :
P = U×I
P = 120×24,2 = 2904w

P = 2904 w
c) l’incertitude absolue sur ∆P:
∆P/P = ∆U/U + ∆I/I
∆P/P = 2/120 + 0,4/24,2 = 0,016 + 0,016 = 0,032 = 3,2%
D’où ∆P= 3,2% × P = 0,032 ×2904 = 58,08 w
∆P = 58,08 w

Exercice N°7
a) Calcul de l’incertitude relative sur le courant ∆I/I :
I = U/R
∆I/I = ∆U/U + ∆R/R
U = n × Ca/N = 127,5 × 3/150 = 2,55 v
∆U = Classe×calibre/100 +( ¼)×(3/150)=1×3/100+3/600=21/600 = 0,035 v
∆I/I =0,035/2,55 + 0,01 = 0,02 = 2%

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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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∆I/I = 2 %

b) la valeur numérique de I :

I = U/R = 2,55/4 = 0,63 A

I = 0,63 A

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE JENDOUBA

INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE DU KEF

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CLASSES : LATRI

MODULE : MESURES ET INSTRUMENTATIONS

CORRECTION DE LA SERIE DE TD N°2

*********************************************************

Exercice N°1 Extension des calibres d’un milliampèremètre


f) Schéma du nouvel appareil :

U = Rc ×I = (Rc× Rsh) ×I’ avec ηi = I’/I le facteur d’augmentation du calibre

D’où Rsh= Rc/(ηi – 1 )

g) Calcul de la tension aux bornes du système à cadre mobile :


U = Rc ×I = 103 ×50.10-6 =50 mv

U = 50 m v

h) Détermination du facteur d’augmentation du calibre :


ηi = I’/I = 10.10-3/50.10-6 = 200
ηi = 200

i) Calcul de la résistance du shunt permettant d’avoir le calibre demandé :


Rsh= Rc/(ηi – 1 ) = 103 /(200 – 1 ) = 5 Ω

Rsh= 5 Ω

j) La résistance interne du nouvel appareil R’c :


R’c = Rc//Rsh= Rc× Rsh / (Rc +Rsh) = 103.5 / (1005) = 4,97 Ω

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LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
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R’c = 4,97 Ω

Exercice N°2
c) Calcul de la résistance shunt pour chaque calibre :
• Calibre 5 mA
Rsh= Rc/(ηi – 1 ) = 50/(50 -1) = 1,02Ω

Rsh= 1,02 Ω

d) Calcul de la résistance interne de l’ampèremètre pour chaque calibre :


• Pour le calibre 5 mA
R’c = Rc//Rsh= Rc× Rsh / (Rc +Rsh) = 50×1,02 / (51,02) = 0,99 Ω

R’c = 0,99 Ω

Exercice N°3
Le schéma de principe :

Rs= Rv×( ηv – 1 )avec ηv = U’/U le facteur d’augmentation du calibre

U’ = rm ×im = 2.103.50.10-6 = 0,1 v

ηv = 1/0,1 =10
Calcul de la résistance qu’il faut insérer :
Rs= 2.103× ( 10 – 1 ) = 222,22 Ω

Rs= 222 ,22 Ω

Exercice N°4
d) Théorème de Thevenin :

ITh= ETh × ( RTh + g )

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ETh = ( VA– VB )g=∞ = [b./(b+R) – a./(a+X)].E


RTh = [ (a+b).(X+R)/(a+b+X+R)]
D’où l’expression de ITh

e) Le pont est en équilibre quand le courant qui traverse le galvanomètre s’annule ; d’où :
Ig = 0 entraine que a.R = b.X d’où X = (a/b).R

f) Calcul de X sachant que a = 10b et R = 100 Ω.

X = (10).100 = 1KΩ

X = 1K Ω

Exercice N°5
c) Influence de la fréquence
• Le voltmètre magnétoélectrique n’est pratiquement pas influencé par la fréquence.
• Dés 500Hz, l’indication de l’appareil ferromagnétique est entachée d’une erreur de
30% environ.

d) Influence sur la forme d’onde

• Cas de la tension sinusoïdale :


V(t) = 6.√2sinωt Veff = 6 v
• Cas de la tension rectangulaire :
Veff = 4,92 v

Seul le voltmètre ferromagnétique indique correctement à 50Hz la valeur efficace quelle que
soit la forme de la tension.

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