Mesureselln
Mesureselln
Mesureselln
- L.ZOUITA
La mesure des grandeurs électriques (courant, tension, puissance, etc…) est un problème
rencontré quotidiennement par tout technicien que ce soit électricien ou électrotechnicien
ou électronicien.
Pour effectuer toute mesure, le technicien doit connaitre toutes les méthodes de mesure et
maitriser parfaitement les appareils de mesure.
TECHNICI
TECHNICIEN
EN
MESURES ÉTALONNAGE
DE MESURES
LABORATOIRE INDUSTRIE
MÉTHODES MÉTHODES
DIRECTES INDIRECTES
1
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Ca : calibre utilisé
2
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
La tension d’épreuve diélectrique est la tension maximale qui peut être appliquée entre
une borne et le boitier.
3
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Suivant que le signal à mesurer est continu, alternatif, sinusoïdal ou pas, le signal ne
pouvant pas être mesuré avec le même appareil.
Les appareils analogiques les plus utilisés dans l’industrie sont :
Ce sont des appareils destinés à mesurer que des grandeurs (courant ou tension)continue.
Remarque : Pour un courant alternatif sinusoïdal, l’aiguille ne dévie pas car la valeur
moyenne est nulle, donc un appareil magnétoélectrique ne peut donc être utilisé en
courant alternatif.
Soit i(t) =Imax.sinωt avec : ω= 2.Π.f ω la pulsation du signal exprimée en rd/sec
F =1/T F la fréquence du signal exprimée en Hz
T la période du signal exprimée en seconde
T T
Imoy = 1/T ∫0 i(t).dt = 1/T ∫0 Imax.sinωt.dt = 0
4
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Remarque : Quel que soit le sens de courant dans le circuit extérieur i(t) positif ou négatif, le
courant iA traversant l’ampèremètre a toujours le même sens : on dit que le courant est
redressé(unidirectionnel) donc l’ampèremètre indique la valeur moyenne du courant redressé.
T/2 T/2
5
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
IAmoy= 2.Imax/ Π
La valeur efficace du courant i(t), celle qui nous intéresse généralement est :
Conclusion :
Pour un courant sinusoïdal redressé, la valeur efficace et la valeur moyenne sont différentes.
Pour calculer alors la valeur efficace à partir de la mesure (lecture) effectué sur
l’ampèremètre, il suffit de multiplier la lecture par le coefficient 1,1.
Généralement sur le cadran le constructeur, afin d’éviter ce calcul, imprime en rouge une
seconde échelle donnant par lecture la valeur efficace du courant sinusoïdal.
6
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Ce sont des appareils qui mesurent la valeur efficace vraie quel que soit la forme du signal :
V2eff = 1/T∫0
T
v2(t).dt
Mais ces appareils sont limités en fréquence(de 50 à 400 Hz) en plus ils présentent une
grande consommation d’énergie.
Ce sont des appareils qui mesurent la valeur efficace vraiedu signal avec une grande
précision et une plage de variation de fréquence plus étendue.
Ce sont des appareils qui sont de plus en plus utilisés dans le domaine industriel, car la
grandeur à mesurer apparait directement sous forme de chiffres lumineux ; lecture facile sans
erreur de parallaxe ; avec une grande précision(ex : 0,0001).
Ces appareils sont relativement plus chers que les appareils analogiques. Les multimètres ou
contrôleurs universels électroniques prélèvent au circuit une énergie extrêmement faible.
L’information est traitée électroniquement par des circuits actifs qui assurent une
amplification et le signal analogique à mesurer étant suite converti pour afficher directement
le résultat sous forme de chiffres lumineux, par conséquent pas d’erreurs de lecture comme
dans le casdes appareils analogiques.
7
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
n=1
ou valeur moyenne
Le multimètre mesure :
8
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
2-1 Introduction:
Toute mesure de grandeurs électriques (courant, tension, puissance, etc…) effectuée par un
appareil analogiquepar un utilisateur est nécessairement imparfaite : elle comporte une
certaine erreur, c’est-à-dire qu’il existe une différence entre :
- L’appareil utilisé
- L’utilisateur également commet des erreurs de lecture (par exemple l’erreur de
parallaxe)
- Le branchement d’un appareil dans un circuit modifie la grandeur que l’on désire
mesurer (par exemple consommation de l’énergie).
9
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
δX= X - Xv
L’erreur a la même unité que la grandeur mesurée et elle peut être positive ou négative
L’erreur correspond à une mesure n’est évidemment jamais connue, maisil est important
de rechercher les causes d’erreurs pour :
10
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Un appareil de mesure n’est jamais parfait, il présente suivant sa qualité et son prix des
défauts, par exemple un ampèremètre à déviation :
Par conséquent l’indication donnée par l’instrument est plus au moins éloigné de la valeur
vraie de la grandeur mesurée : il y’a une erreur instrumentale.
• La justesse : plus l’erreur expérimentale est plus faible ; plus on dit que l’appareil est
plus juste.
• La fidélité : c’est un appareil qui donne des indications voisines lorsqu’on effectue
plusieurs mesures de la même grandeur dans des intervalles de temps éloignés
• Une erreur systématique :due à l’utilisation de l’appareil tel que mauvais réglage du
zéro, ou à un étalonnage imparfait.
• Une erreur accidentelle :(ou fortuite) elle se produit d’une façon imprévisible due par
exemple au frottement des pivots.
L’erreur essentielle que commet l’opérateur se situe au niveau de la lecture (toujours cas des
appareils analogiques, car dans le cas des appareils numériques, pas d’erreurs de lecture) qui
est due à :
11
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
• L’erreur de parallaxe :L’opérateur peut placer mal son œil par rapport à l’aiguille
(par exemple l’œil n’est pas à la verticale de l’aiguille) d’où une erreur de parallaxe,
pour l’éviter il faut bien regarder de façon à ce que l’aiguille coïncide avec son image
(existence d’une glace ; miroir ; sur l’appareil).
• Dans certains cas l’aiguille ne coïncide pasdevant une graduation mais se situe entre
deux traits de la graduation, ce qui oblige l’opérateur à estimer une fraction de
division, généralement estimée à ¼ de division.
• Les erreurs instrumentales : peuvent être éliminées par un réglage de zéro (avant
d’effectuer les mesures) et une courbe d’étalonnage.
• Les erreurs de lecture systématiques : disparaissent si l’opérateur est dans une
position correcte en face de l’appareil (possibilité d’utiliser un appareil numérique)
• Les erreurs de la méthode : sont inévitables mais il est possible de les calculer et par
suite de les éliminer.
Elles sont fortement réduites si on réalise une série de mesures et on prendra la moyenne
arithmétique des valeurs expérimentales :
δX : erreur absolue, elle peut être positive ou négative. Il est possible d’évaluer pour
│δX│ une limite supérieure∆X ; on adonc :
│δX│ ≤∆X
12
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Incertitude absolue
De même on définit :
∆X / Xv ; l’incertitude relative
2-7-2Intervalle de confiance :
M1XvX M2
0 X
δXla grandeur à
∆X∆Xmesurer
Intervalle de confiance
X - ∆X ≤ Xv≤ X + ∆X
13
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Or X = n × (Calibre/N)
∆Xl= ¼division
∆Xl= ¼×(calibre/N)
14
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
∆Xl/Xl= ¼.n
Même remarque ; pour que ∆Xl/Xl soit le plus faible, on a intérêt à choisir le calibre
correspondant à la plus grande déviation possible.
En conclusion :
L’incertitude ∆X/X sur le résultat X d’une mesure (effectuée avec un appareil de mesure à
déviation) se calcule de la façon suivante :
Sur ce genre d’appareil, le constructeur fournit la précision (x%) de l’appareil qui permet de
calculer l’incertitude totale ∆Xsur la mesure :
x % ± y unités
15
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Exemple :
2-9-1Somme et différence :
• Somme :
Soit le montage suivant :
16
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
I = I1 + I2 +I3 = ∑ Ii
L’incertitude absolue ∆I :
L’incertitude absolue sur une somme est égale à la somme des incertitudes absolues
sur chaque terme.
L’incertitude relative ∆I / I:
• Différence :
∆X = ∆X1 + ∆X2
Remarque :
17
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
2-9-2Produit :
X = X1. X2
∆X / X = ∆X1 / X1 + ∆X2 / X2
∆X = X. [∆X1 / X1 + ∆X2 / X2 ]
L’incertitude relative sur un produit est égale à la somme des incertitudes relatives sur chaque
terme.
2-9-3Puissance :
•
Y = Xp
Y = X.X.X…..Xp fois
∆Y/ Y = p . ∆X / X
L’incertitude relative sur la puissance pième d’une grandeur est égale
à p fois
• Y = X1/p
∆Y/ Y = 1/ p .[ ∆X / X ]
L’incertitude relative sur la racine pième d’une grandeur est p fois plus faible que
18
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
2-9-4Quotient :
X = X1 / X2
∆X / X = ∆X1 / X1 + ∆X2 / X2
Comme pour un produit, l’incertitude relative sur un quotient est égale à la somme des
incertitudes relatives sur les deux termes.
19
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Comme un appareil de mesure est en général couteux, on désire l’utiliser assez longtemps,
pour obtenir des indications suffisamment exactes : il est indispensable de corriger les
lectures.
3-2 L’étalonnage :
Il en existe essentiellement deux sortes :
3-2-1 En laboratoire :
On détermine la valeur exacte du courant (ou de tension) pour un grand nombre de points de
l’appareil étudié.
Cette détermination exige des composants très précis (pile étalon, résistances, étalons, etc.)
et des instruments très sensibles (galvanomètre de zéro, etc.) en plus elle est toujours longue
et délicate.
3-2-2Dans l’industrie :
Depuis quelques années, on utilise de plus en plus des appareils étalons numériques
particulièrement performant, c’est à dire exactes et stables dans le temps.
20
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
21
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Courbe d’étalonnage
Remarque :
La courbe d’étalonnage ne donne généralement pas des résultats graphiques très précis, en
effet, elle s’écarte peu de la bissectrice des axes et n’est pas facile d’apprécier la différence
entre l’indication des deux appareils, d’où on construit la courbe de correction.
C = indication de Ae – indication de A
• C> 0 on dit que l’ampèremètre étalonné retarde, son indication est plus petite que celle
de Ae
• C> 0 on dit qu’il avance.
22
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Courbe de correction
La courbe de correction donne sans difficulté la valeur maximale │Cmax │de la correction
prise c’est en quelque sorte la plus grande erreur que l’on commettrait, d’où on définit la
classe :
L’appareil est d’autant plus juste que sa classe s’exprime par un chiffre plus petit.
23
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
A signaler que la classe obtenue par étalonnage est appelée souvent classe réelle et le
constructeur indique généralement sur l’appareil la classe de l’instrument ; classe garantie par
le constructeur ; qui est généralement beaucoup plus médiocre que la classe réelle obtenue.
En conclusion :
24
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
I = E/ [ Rs + Ri + r + X ]
k.d = E/[Rs + Ri + r + X ] = I
25
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
4-1-1-2Ohmmètre numérique :
26
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Aucun tarage n’est à réaliser avec un Ohmmètre numérique. Le principe consiste à envoyer
dans la résistance inconnue X un courant d’intensité constante, on mesure la tension U aux
bornes de X et on affiche la valeur de X = U/ I
Exemple :
Calculer la précision d’une résistance X, dans le cas où l’appareil a une précision de ± 0,5 %
de la lecture ± 0,5 % de la gamme. Sachant que X = 40 KΩ et que la gamme (ou calibre) est
50 KΩ.
27
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Conclusion :La fonction Ohmmètre des multimètres numériques permet de mesurer avec une
précision très satisfaisante les résistances comprises entre qqΩ ≤ X ≤ qq MΩ ; ils sont très
répandus dans l’industrie et très compétitifs sur le plan financier.
(méthode indirecte) :
28
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Nous allons montrer que chacun des deux montages introduit une erreur systématique
inévitable ; erreur due à la méthode.
a) Montage amont :
La tension mesurée est U’ et non U ; le courant mesuré est I, d’où on mesure une résistance
X’ ; avec X’ = U’/I
X = X’ - RA
δX / X = RA / X
Conclusion :
D’après cette relation, l’erreur relative due à la méthode est d’autant plus faible que la
résistance à mesurer X >> RA ; donc le montage amont ne convient pas pour mesurer les
faibles résistances.
29
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
b) Montage aval :
La tension mesurée est U; le courant mesuré est I’ et non I, d’où on mesure une résistance X’ ;
avec X’ = U/I’
D’où :
X = X’ .Rv.[Rv – X’ ]
D’où : δX = – X2/ [ Rv + X ]
δX / X = – X / [ Rv + X ] = – 1 / [ 1 + (Rv/X) ]
δX / X = – 1 / [ 1 + (Rv/X) ]
30
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
D’où :
Xcritique = √ Rv . RA
Conclusion :
31
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Remarque : Egalement on peut mesurer des résistances moyennes par la méthode du pont de
Wheatstone.
32
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
X = R.U’/U
a et b: 2 résistances connues
33
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
A l’équilibre : ZX = a.Z
ZX = (a/b).Z
34
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
2- Un « circuit tension » ; circuit fil fin, il est constitué par l’enroulement du cadre
mobile en série avec une résistance additionnelle R. Ce circuit doit être branché en
parallèle avec le récepteur.
TT
∫ ∫
Pmoy = 1/T 0p(t).dt = 1/T 0u(t).i(t).dt ; c’est aussi la puissance active Pa
35
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
∫
Pa = Pmoy = 1/T 0 [Umax .sin ωt] .[Imax .sin(ωt – φ )].dt
Compte tenu du branchement, le circuit « gros fil » doit pouvoir supporter le courant qui
traverse le récepteur, également le circuit « fil fin » est soumis à la tension qui apparait aux
bornes du récepteur.
Remarque :
Exemple :
Les circuits courant et tension sont nettement surchargés alors que la puissance ;
En conséquence, pour ne pas détériorer l’appareil alors que la lecture est loin du maximum de
l’échelle, il faut choisir les calibres en fonction de la tension et du courant et non en
fonction de la puissance.
36
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
• Montage aval :
Le circuit fil fin « tension » soumis à (u) même d.d.p que le récepteur mais le courant gros fil
est parcouru par (i +i’) ; i’ courant circulant dans le circuit tension du wattmètre.
L = P + Pv
• Montage amont :
37
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
L’utilisation de la résistance R en série avec l’ampèremètre A2 pour qu’il ne soit pas branché
en parallèle avec le réseau.
p(t) = u(t).i(t)
TTT
u(t) ≈ R.i2(t) d’où p = 1/T ∫0R.i2(t).i3(t).dt = R/2.T ∫0[ i12 – i22 –i32 ].dt
Remarque:
38
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P = [1/2R].[ V1eff2–V2eff2–V3eff2 ]
a) Définitions :
1) Un récepteur triphasé est dit de constitution symétrique lorsque ses trois phases
sont absolument identiques :
• Par exemple un moteur triphasé est toujours symétrique
39
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
2) Un système triphasé de tensions est équilibré si ces trois tensions ont la même
valeur efficace Veff , mêmes pulsation ω et sont régulièrement déphasées dans
l’espace de 2.Π/3 ou (120°) les unes par rapport aux autres.
V1(t) = Vmax.sinωt
Récepteur
triphasé
couplé en
Y ou ∆
i1(t) = Imax.(sinωt – φ )
40
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
• Tensions composées :
U12 = v1-v2
U23 = v2- v3
U31 = v3- v1
Récepteur
triphasé
couplé en
Y ou ∆
41
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P = 3.P1
Donc pour mesurer la puissance totale P, il suffit de mesurer la puissance d’une seule phase ;
2 montages sont possibles suivant le neutre est sorti ou non.
Récepteur
triphasé
couplé en Y
42
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P = 3.P1
On réalise un point neutre artificiel (fictif) à l’aide de 3 grandes résistances (4à 6 KΩ)
montées en étoile et le problème est ramené au cas précédent.
Remarque :
Récepteur triphasé
Equilibré
Sachantque i1 + i2 + i3 = 0
D’où ; L1 + L2 = P1 + P2 +P3 = P
Le circuit tension « fil fin » du wattmètre W1 est soumis à la tension composée U13 = V1 – V3
de valeur efficace U ; son circuit « gros fil » est traversé par i1 ; le déphasage de U13 par
rapport à i1 est θ1 = φ – Π/6
44
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P = L1 + L2
Dans le cas d’une charge de type « R,L » le déphasage φ1 est compris entre 0° et 90°.
P= P1 + P2 = 2. P1
donc l’indication du wattmètre W1 est toujours positive et l’aiguille dévie dans le bon sens.
Pour le déphasage φ2
P= P1 + P2
45
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P= P1
La puissance P2< 0et l’aiguille du wattmètre W2 dévie dans le mauvais sens et son
aiguille vient heurter la butée, donc il faut inverser les connexions du circuit fil fin
(circuit tension correspondant) et faire la lecture sur les deux appareils ; la puissance P
est obtenue en faisant la différence des deux lectures :
P= P1- P2
La puissance totale du récepteur triphasé est la somme des puissances consommées par
chacune des phases :
P = V1.I1.cosφ1 .V2.I2.cosφ2.V3.I3.cosφ3
Récepteur
triphasé
déséquilibré
Neutre sorti
46
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P = P1 + P2+P3
Récepteur
déséquilibré
Neutre non
sorti
47
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
P = P1+ P2
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE JENDOUBA
MODULE :
48
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
MESURES ET INSTRUMENTATIONS
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE JENDOUBA
CLASSES : LATRI 1
SERIE DE TD N°1
*********************************************************
Exercice N°1
49
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
2) Sachant que le courant mesuré est de 0,05A ; indiquer le nombre de divisions effectué
par l’aiguille de l’ampèremètre dans les deux cas suivants :
a- Calibre 0,1A
b- Calibre 10A
c- Que peut-on conclure ?
On désire étalonner un ampèremètre « A » dont les caractéristiques sont les suivantes : calibre
500mA ; classe 3 avec un ampèremètre étalon « Ae » de classe 0,5.
Exercice N°3
50
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Soit un voltmètre de classe 0,5 comportant 150 divisions. Sur le calibre 30v, l’aiguille se
fixe devant la division 120.
Exercice N°4
• à vide : N1 = 1500tr/mn
• en charge : N2 = 1450tr/mn
a) Calculer l’incertitude absolue de mesure ∆N1 et ∆N2.
b) Calculer la diminution de vitesse « D ».
c) Calculer l’incertitude absolue ∆D.
d) Calculer l’incertitude relative ∆D/D. Que peut-on conclure ?
Exercice N°5
On met en série 3 résistances étalons ayant respectivement 2 Ω,3 Ω,5 Ω et dont la précision
est de 0,5%. Quelle est l’incertitude relative sur la résistance équivalente ?
Exercice N°6
Un élément de circuit soumis à une tension constante U est parcouru par un courant I, l’étude
expérimentale a donné U = (120 ± 2) v et I = (24,2 ± 0,4) A
51
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Exercice N°7
Une résistance R = 4 Ω (précision de 1%) est soumise à une tension U mesurée par le
voltmètre suivant : classe 1 ; nombre total de divisions 150 ; calibre utilisé 3 v ; lecture
127,75.
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE JENDOUBA
CLASSES : LATRI 1
52
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
SERIE DE TD N°2
*********************************************************
Exercice N°1
On désire fabriquer un milliampèremètre de calibre 10 mA à partir d’un système à cadre
mobile dont le courant de déflexion du mouvement est égal à 50 µA. Sachant que la résistance
de l’équipage mobile est égal à 1 kΩ.
Exercice N°2
Exercice N°3
Exercice N°4
On désire mesurer une résistance inconnue X par la méthode du pont de Wheatstone :
53
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
Exercice N°5
On désire comparer un appareil magnétoélectrique, un appareil ferromagnétique et un appareil
électronique.
a) Influence de la fréquence
A l’aide d’un générateur BF, on applique une tension sinusoïdale de fréquence variable
simultanément à ces trois appareils.
A l’aide du même GBF on applique successivement aux mêmes appareils une tension
sinusoïdale et une tension rectangulaire de fréquence 50 Hz.
54
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE JENDOUBA
55
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
MODULE :
MESURES ET INSTRUMENTATIONS
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE JENDOUBA
CLASSES : LATRI
*********************************************************
Exercice N°1
1) I = (lecture×calibre)/pleine échelle
I = (n×Ca)/N
I = (120×3)/150
I= 2,4 A
2) n = (I×N)/Ca
a- pour le calibre 0,1 A ; n = (0,05×150)/0,1= 75 divisions
n = 75divisions
n = 0,75 division
c’est-à-dire ¾ de division sur le calibre 10A.
Il est théoriquement possible de mesurer tous les courants inférieurs au calibre le plus
élevé, en n’utilisant que ce calibre; mais alors certaines déviations seraient très petites
et les lectures entachées d’erreurs inadmissibles.
57
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
150 152 2
200 203 3
250 255 5
300 306.25 6,25
350 355 5
400 407.5 7,5
450 460 10
500 508.75 8,75
2) la courbe de correction :
La correction c étant toujours positive (dans notre cas), on dit que l’ampèremètre étalonné
retarde : son indication est plus petite que celle de Ae (dans le cas contraire, on aurait dit
qu’il avance).
Classe en % = 100×10/500 = 2%
Classe en% = 2%
58
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
4) On peut conclure que cette classe est meilleure (chiffre Ca est plus petit) que celle
garantie par le constructeur (3%), donc l’appareil convient très bien.
Exercice N°3
a) Calcul de l’incertitude absolue de mesure due à l’instrument ∆Ui :
∆Ui = classe×calibre/100
∆Ui = 0,5×30/100 = 0,15 v
∆Ui = 0,15 v
∆Ui/U = 0,6%
2ème méthode :
∆Ui/U = (classe×N)/(100×n) = = (0,5×150)/(100×120) ≈ 0,006
∆Ul/U = 0,2%
Exercice N°4
59
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
D = 50 tr/mn
∆D = 29,5 tr/mn
∆D/D = 59% !
Conclusion :
C’est une incertitude inacceptable : d’où la nécessité d’utiliser un tachymètre
beaucoup plus précis.
La mesure d’une grandeur par le calcul de la différence de deux grandeurs
voisines est donc à éviter.
Exercice N°5
L’incertitude relative sur la résistance équivalente est :
Avec Réq = R1 + R2 + R3
60
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
∆R/R = 0,5%
Exercice N°6
a) Représentation de l’intervalle de confiance de U :
U = (120 ± 2) v
.
b) Calcul de la puissance P consommée par cet élément de circuit :
P = U×I
P = 120×24,2 = 2904w
P = 2904 w
c) l’incertitude absolue sur ∆P:
∆P/P = ∆U/U + ∆I/I
∆P/P = 2/120 + 0,4/24,2 = 0,016 + 0,016 = 0,032 = 3,2%
D’où ∆P= 3,2% × P = 0,032 ×2904 = 58,08 w
∆P = 58,08 w
Exercice N°7
a) Calcul de l’incertitude relative sur le courant ∆I/I :
I = U/R
∆I/I = ∆U/U + ∆R/R
U = n × Ca/N = 127,5 × 3/150 = 2,55 v
∆U = Classe×calibre/100 +( ¼)×(3/150)=1×3/100+3/600=21/600 = 0,035 v
∆I/I =0,035/2,55 + 0,01 = 0,02 = 2%
61
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
∆I/I = 2 %
b) la valeur numérique de I :
I = 0,63 A
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE JENDOUBA
62
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
CLASSES : LATRI
*********************************************************
U = 50 m v
Rsh= 5 Ω
63
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
R’c = 4,97 Ω
Exercice N°2
c) Calcul de la résistance shunt pour chaque calibre :
• Calibre 5 mA
Rsh= Rc/(ηi – 1 ) = 50/(50 -1) = 1,02Ω
Rsh= 1,02 Ω
R’c = 0,99 Ω
Exercice N°3
Le schéma de principe :
ηv = 1/0,1 =10
Calcul de la résistance qu’il faut insérer :
Rs= 2.103× ( 10 – 1 ) = 222,22 Ω
Exercice N°4
d) Théorème de Thevenin :
64
LES MESURES ÉLECTRIQUES § ÉLECTRONIQUES AU:2011_2012
- L.ZOUITA
e) Le pont est en équilibre quand le courant qui traverse le galvanomètre s’annule ; d’où :
Ig = 0 entraine que a.R = b.X d’où X = (a/b).R
X = (10).100 = 1KΩ
X = 1K Ω
Exercice N°5
c) Influence de la fréquence
• Le voltmètre magnétoélectrique n’est pratiquement pas influencé par la fréquence.
• Dés 500Hz, l’indication de l’appareil ferromagnétique est entachée d’une erreur de
30% environ.
Seul le voltmètre ferromagnétique indique correctement à 50Hz la valeur efficace quelle que
soit la forme de la tension.
65