Menestrier - Des Representations en Musique Anciennes 1681 PDF

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D ES 343194

’ REPRESENTATIONS s
EN MUSIQUE
ANCIENNES
ET MODERNES.

M. D с. L X х х I,
„¿§~EI0f I dwf Pn;w'l¢¿¢ 4,. к.”
fͧ_§@Í&eèes@§&@ex@@ae§§a@>§§s@§§ß'ëè'~ U'
А IMONSEIGNEUR ‘ _
~H.()TMAN
„CHEVA LIER, SEIGNEUR
EE FONTENAY VERNANCHS
I 'ET AUTRES LIEUX,

QONSEILLER UESTATI

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¢ НЗЕЛ; NE ‘На;

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[дадут indignes dg fatzention б‘
dg 1’application des Sqges, Ó je
‚ me per/inde, que peur de/aß# 'vô
trg eßyrit des одирайвп: conti-
мы!“ que wu: donne une C/mfg:
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Е Г I Т R FQ
' onßderuále ддт l’Etut, 'voue ne
_refufereäpus quelque; beure; à la
[едите де ee't oufvmge , ou je truite
defuŕltonf en Mußgu~e , б‘ де! д!‘
wmßmenf' où elle et lez meilleure
putt; Veuf uz/eg un gout delitut
_pourtout ее qu’t'ly et де ßttrnuet
dun; le eomrneree де: Lettref, com:
me 'vous uz/eq’ un ju'/le dtfeernef
ment pour tout ее ‘gut porte le Cu
едете де tette _/ínIt/¿quztef§ez'¢vuf1\«>
te , qui nou; dott [душ де Regle
дат les ouvrage; tfeßorit, Lot nou,
теле Ht/zzortgue du Vo)/„/:ge ди
I/'ullon trunquille ‚ ou‘ 1/out ete:
l’un _def prtnttpuux Afíeurf pur
en] де; рефгте; du _premier Ordre
en oe: рт’; де tonnozßiznees , ‘та
l’et7/oit déja ‚дури; , muiffen uy
óeuueoup plu: oléeoufuert en ees Enf
tretiens ou ‘иаш’ olonneg` ueeeqfì `
evo: Ami: , Ú» à ceux qui ont [дат
neur де шт upprotóer, lu ltáerte'
de penetrer dum cette étendue' да
Ётее gut' vou: aß nuturelle. „(Ред
À M'0JYîSl5JG¿!1=ïf_’R»7#¢ щ
.È I’ J' S T R Ё.
ßůtenez toute 14 dignité де Nyonä
„ее homme, ezußì bien еде 14 bezette
repzotdtion еде ‘иен; avendone/É
д4т 1е; grez.ndes`ezfezires, 5% dans
les Emp/ois iinportdns. C’eß avec
' ‚ cette penetration, б» tette fem’/ité
K,de' Zете еде 'vous vo)/eq* д472; les
‘дар; 1е; _’pins dzßîciles, ce еие jre»
де perfonnesy pourraient ezjrpercef '
fvoir, будет vous 'lezlßer éß/oui(
де 'ec/ezt де liz .Fortnne ‚ 'voué
donneä tout 4 14 Rezißn dans 1е;[ш
gemens еде ‘vous fêiites , pezrce. еде
dans ces jngemens vous n’m.'ef;_
égard едд 14 Тефеее. Y ‚. —
Cìyi' д ce Triánnesigreejepre/ente
14 dzßufßengcceje feces de“/ez Il/[tc-Y
' _/ique des Anciens , б‘ l’.Hi/toire
defon retaólißènzent /ier le T/oed~
' tre. Ie conduis ces Repreßntdtions
jufqtid ¿ears premieres Sources,
д ces Sources pures ад claires,
qui vous /ont р‘ connzies , еш:
с`е/1 де cette connoißznce еще vous
‘vient fintlindtion que ‘vous диск,
~pour les gens de Lettres', ё‘- pong
/'
P I T R Е‘ а‘ I
Yazŕì afford н. Уши пёгйтгд;
ум тот: [а Ãgmux Am , Ó mfr:
res Art: liz JI/fußgue 4 des C'/mr;
me; qui ‘иди: tombent düzutant
plus , gills рт‘ ‚м; fpzrimels.
V„\L’,H¢zmzonz'-e daß: Concert: 4 шт‘
dc rapport avec alle dw таит“
тел.‘ dè 'uôtreAme, gu?! aß „Щ ’
de :mnaìtre ce qui так: lézfêzitß'
jim“ aimer. €’qß fur quo_y>j"o/è mg
ßdttng que :ét azßz/nage trouwen:
,guprëf de vom 14ртвгедйап‘ qu‘¢]'e'
'vous demfmde', Ú# que was me
permettrez, en »gime-temp: de plz'
И!” que je „д; атм: ватт ‘А
‘или: que de ‘фей, '
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;M~oNsß1oNEI»fR,;
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Vôtre trevhumblè, 1
86 trés-Obeïfïànc ‚
— ‘ V' Scrvircm'
Á' * tf

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ŕŕ*"_'___------­­___4.
Aßâwweääää
?REF¿CE
` Íles Speëlacles publics font
une partie de la Philofophit
des Images que jerhe fuisfpto- '
pofée comme
Yétudce т 1огГс1ие‘la j’étois
fin de atta
mes

ché 5. enfeígner les lettres hu


fmaines ,fe neI dais' pas omettre
entre ces_ fpeëtacles ingenìenx»
‹ fes этом en; Muíìque , qui сх
priment
у ¿lions de fi-1"Ame
naïvement
, 8c fontles affe
íì agrea
.B`1ement~l'a peinture de' nos
mœurs pour nous apprendreà
fes regler. Ces Rcprefentations
ont deux Parties, le Chant, öc
ïes Mouvemens Harmoniques
‘Ф: córps ‚ а: ce font ces deux
parties qui font le Caraëterc \ de
la Mu{`1qneQDramatique. Il у’ а
‹1Ёъп$1’НЩо1:с=$а1п:с des схем:
5 .ÜÍÍ
P R AE F A C Ё
`pîes Frequéns de l‘une & dcl’at'I:
tre 5 Tous les anciens Poëtes en
ont parlé-, &I c’ffPc-à ces deux
fortes d’Exercices , que Vírgilœ
fait occuper ceux qui jouiflïent
du repos éternel dans 1esChamps
lîlyíiens. ` `
:êid.*\"°> Pure pediöur pluutlunt eboreß;
Ú eurminet difunt.
Nec non Threïtius longâ turn ve»
` Д: Заеетде: ` ‚
otlgquuur нитей: _ ßybteln dtßrŕ-‘
' menu тент, ‘ ‚
Jdmgue идет digitif, june ред:
_ ne ful/ut едите;

‘ - ’ Les Chœurs' de'1’_anc1'enne


Y'frelgfedie unireńt ces cic-‘mrY cfpc
сев de Reprefentations
Alprirner1"h'arrr1or1îc: pour cx~
du Ciel-„öc les
' tnouveïmens' des Aßrcstf Car
м _ :pour philofopher fur çes»Myfìc
VÍÁÈÍ- res donc '1e's Grecs "Hrcnt autre
"ц" fois (me partiefde leur Religion ‚
ôcdc- leurs C­er'v..‘1`nQnies ‚ ест“
PREFACE
lutour des Aurels , 85 au milieu
des
rentSacriñces
5. chanterqu'ils commenceде
les v loüanges
leurs fauffes Diviuirez , б: 5. re
prefenrer par des mouvemens
harmoniques de droirà gauche,
86 де gal1Cl‘1C ì droite les mouve
mens du Ciel ôc des Planetes. lls
donnerent le nom де tour ou de
`Strap/ze au mouvement де droite
àgaucl1e„8c celui де retour ou
ol'.¢~rl11i‘,ßropóI«,’> au nrouvrernpentI de
'gauche ä- droite. Puis feirtoure
nant vers les Images де ‘1еигз
Dieux .Sz cháurantfans Ге mou
»voir , ils reprefenroient la {си
шегёде1а Terre par Celle де
tous les Arîìeurs,A Se dounerentì
ceclxantle nom d’Epode. ` ‚
Certe Muiique Dramatique
efi felon Horace ,le plusI >ancienY
dßsî Speôtacles де la Grece. Puif
que Thefpis fut le premier qui
fitvoir ces aûìons qui rfétoient
alors que des Chanfons 5. boire
propres du temps de lavcndäge.
.a

`__»_„ ‚
Р K Tmgim’
‘W Ígnoium E F' ŕî Cgenus
Ё.‘ {пир 2
_ xzßè mmènfe
ͧ°f§f¿t_ Вдали’ фёрйги/Ёт vfexißè pvëmfr.
Peër- I ш Tbeßaif, 4 _
Щи’ сьывквыт , AGERENTVE
ferunŕŕz' [забил от.

S’il falloit juger cle la Mnfi»


ч“: des- Anciens par ces pre
miers eommencemens , j’avoü'c
‹1\1`с1’1с feroit bien imparfaite , 86
qu’ei~1e пе’ meriteroit pas que Гоп.
y fit attention. Cependant tous ’
ies autres Arts ont commencé
de cette forte, 8: la Poëfie Epi
que auiïì' bien que la Dramati
que qui furent I-iparfaites chez» ‚
les Grecs, ne furent pas moins `
ifmparfaites quand on commenca
ì les cultiver. Horace a décrit
}a naiffance 8c le progrès de ces
aëtions en Muíique. Les ouvra»
ges Grecs qui nous relient , nous
font "ой: jufqtr’ol`1 alla cette na
tion fçavante, qui a eu. le bon» ~*~
heut de perfeéiionner prefque
~
... aw- = i
И)
P REF HCE./"
fous’ le's'A`rts ,(i'ell'e"n’a'p‘as culi`
Vavanrage де les inventer. Сома
me on raifonheroir mal lì on д!‘
foít que cette Nïation n«’aI pas
Z:om1u1”1 l"Ar¿:h‘ite6Èute ‚ parce'
qu’e`lle а’ été quelque temps
` fans» avoirI les trois Ordres , qui
fonfvencore aujou1‘d’huy"cc'Y Чип
‚у ade plus parfait“ en cet Art ‚‚
il ne faut páis. juger cle fa M^u~`
flqueI par lesY premiers- efïaís
чае! е еп Ht; ‚
у Atlxenée ä qui nous devonà` лент‘:
çhofes
la qui ét'o1'en‘t'
connoilfance err u{’agc’p’ar'.
дЗ une it1(7`.-r1itc’:d.eÈlìI

myP‘eri'patetici'en
le les. Gre_cs„ ditêvcroivoit
que Phanius
au fe-
4cond. livre des- Poëtes , чае“ de `
‚ fon temps' on tenoit que St',ra~>
I_tofnlque l’Arl1enien avoit le pte
mletajouté' plufìeurs @hordes
'au' Luth , «Scvque non feulement
Y11 avoit trouvé la dìverílté des ac
_cord`s‘, mais encore inv"e:n1:c’:1c‘V
moyen де les noter pour la diver'
iïtérdes parties'. Le тъерхеф har*
РКЕЁАСЁА‘
ñaonique qu’Artemon a li biel!Y
decrit , öc dont le méme Athca"
née fait mention,nous el’c une
éh. 9. preuve evidente des Сontrepar«
ties de la Muíîque des Grecs,
puil`qu’étant compofé de -trois
Violons attachez à un même
corps,on les Faifoit tourner fur
un Pivot avec tant de viteife,
que l’on pouvoir joüer trois то: '
дев differens en même temps, ‚
comme li autant de perfonnes
avoienrjoué de trois lnftrumens
differens fur divers tons , pour
- faire divers accords. Philochore'
au troilìéme livre de fon Atrhyg
dit,que ce fut Lyfandre le Si
cyonien , qui changea la maniere
Íimple des lnl`t1‘umens , 8: qui
enfeigna le moyen de les accom
pagncr de la voix, la faifant еп
Нсг pour la faire entendre avec
les Inlirumens. Il fit les accords
du Violon &: de la Flûte , 8: des
voix avec ccs lnpcrumens. Il cn
richit la Mufique , la rendit ing 1
я
1
P К Ё P A С Е.
5 'comparablement plus c1ouce,8¿"`
plus fgavante qu’clle.n’étoit , in,
ventales Duo , les Trio, ôc les
I quatre parties, les fugues , «Sc le’
contrepoint, le jeu de Flûtes,
Be le Magadis, б: fit mieux chan,
ter les voix qu’elles ne chan,
toient avant lui. Il nommoit le
chant de plufieurs parties le
chant де fons contraires. Les
Grecs avoient aufîi .unc double
Tablature , 1’unc pour les In[l:ru-.
mens Se l’autre pour la voix , 86
parce que l’une des deux étoit
toûjours le Delfus 85 l’autre la
Baile., ils leur dont-'soient ces
deux noms. Il s’eß; perdu plu
[ìeurs livres femblables ä ceux де
Philocore , dont nous tirerions
де grandes
Ylivres étoientconnoiíl`a'nces
venus juf"qu’à finous.
ces

Enñn on peut dire qu’il en efe


de la Mufìque des Anciens ‚
comme des autres Arts , tandis
qu’ils ont été imparfaits , plu«
lieurs en ont écrit pour chercher
-es moyens deles perfe¿l;ioI1`nCr,

~*
vi-_v-.ń­__-_-Ú

PREFAGE „
ßz quand Неон: ёсёршз connu!
‘topa ce£i_`é cl’en`écr1`re>° les Grecs1
Iayant roûjsourseu cette refervc,
де де pas rebattre Гц: Vles meines
matieres quand ellgesétoient f_,`uÍ_"­,
fifamnientéclaircies.
Aux reprefentations en Май
.que ‚ jfayjoint les Решив ‚ les Sa
pates,.ßc.l_es autres Fêtes, où Ia.
“l\/Qiufiquep. la Imeil1e|_.1re ¿par.t,
parce que .ce ¿font comme des`
fuites де ces reprefentations'.
Herodote а obfervé aiu _neuv_ié~__
те Livre ‚де {оп Hiíizoire, que
Le’éroit la coútu-me des Rois de
РегГе де faire tous les ans pour
le jour de leur naiffance des ;Pê«­
tes p,ubliques.q_ue Гор appelioit
„du nom de T)/:ízfe„-,c’eItä dire Fê
tes completes , parce que rien
n’y .manquoit pour PabondanceA
‘des Viandes , les Jeux , les fpef
`¿frac-les, &'la Mufique, › ч
- Alexandreapprit des Регата
ЁдЁгдее де Гещыаыев’ Fêtes „из:
Nopecs de [es amis , б: Chaires
P R EÍF A _C ‘Ё.’
gui 'les a decrires au dixième LÍ
.iv-re de fes Ifliflzoites ‚ parle dîumc
Ãale ptocligieufe de ¿trois Stades
‚де tout foůtenuë de plulieurs
.Colonnes de vingt Co.ud,ée§ de ‘
hauteur? couvertes де Lames
до: _.S5 d'Atgent , de cem: lits ì
-manger difpofez au«t0;ur-des Ta,
,_b'les'oula R1'c,l1ell`e des Tapis б: ï
/des Etoiles д'Ог8с де Soye , les
'_1`.apifl`eries de pia-yf`ages,de Chaf
Теме; d’Animaux,8¿ le Lit du
Roy ¿lont les pieds étoient де fin
Or ‚ égaloient la Magniñcence
des Peuples qu’¿il:tvoit vaincus 5
öc dont Ãces rueulales prétie,ux
étoientles riches dépouilles. Il
'y eut ä ces Решив des ‚Зребеа
,cles де routes fortes ‚ des Bal
ÍCTS, des Jeux de Flûtes, des дац
feurs ale-('§Qn;1eJ des Aétions en
Mufique ‚ des T-ragedies , des
. Comedies ‚ ôc des pref`ens„'dont
Chares fait un détail fr exaélï,
quîil_ nomme les fujets de ’cwest
Мода ,-les principaux Aêçeurá,

‘L

~- /‘ , Y
P R Е F A C E.
-8: ceux qui joüoienc des Inûruà
mens.
Marc Antoine êtanrì Arbe;
nes ‚ litì1l’honneur de Bacchus,
§°hc§§'_' une de ces Fêtes fur un valle
‹ _ ucivins.
#41?!‘ Theatre .
de 'Verdure ‚ qui repre...
._
fentolt la‘Gr.otte de се Dieu,
_.avec
qui fetous les ornemens
hŕ`aifoient desjeux
21 fon honneur,
ce fut de Cleopatre qu’il apprit
àfaire ces Fêtes accompagnées
de Mulique. Chaque Pays a fes
ufages. L’Italie a retabli les
actions en Muíique , les Ballets
font plus en ufage parmy nous,
les Efpagnols ont leurs courfes
.de Taureaux, ôc leurs рту“.
La Cour de Savoyeles Supu/ter,
8: 1св Fêtes pour le jour de la
naillance de fes Princes. En AI
lcmagne les wirft/tufts font en.
ufage 5 «Sc font des pieces com
pofées de Mafcarades, de Bala'
lets , de Chanfons , ôc de Решив.
‘се: ufage s’e{t introduit comme
Vntelui des anciens Tournois que
' _ llîmpcrcur
1..... . .. .. .ev

I’ К Е Ё A C ‘Е.
l’Empereut Henry [urnommé
l’Oi{`eleur inltitua pour exercer
la Noblelfe en temps де Paix;
pour la tenir unie 8c pour termi;
ner fes diŕferends dans ces affetti-V
blées де Fêtes 86 де 16101111121111
ces. Le Wirfchaft cut une fem#
-blable Origine , 8: le Prince chezd
-qui fe faifoit l’Afl`emblée poux:
recevoir plus agreablement fes
Hôtes , faifoit де fon Palais une ь
Hôtellerie dont il faifoit luy­mé­
me 1’Hôte1i'er , 86 pour ôter tou-I
tes les occaíions de querelles 85'
de demêlez pourles rangs 8¿ les
Ptefeances ,on tiroir au fort les
Perfonnages que chacun clevoit
reprefenter ‘, affectant cl_’y­ aller:
deguifeí en rielerins, 86 en peu
.ples de div_erl`es Nations , Ou ‘Ш
`Bergers ,fen Artifans , Cn ВО?
¿teurs ,~,-en -il/ledecins , en Мате
Shantls ,`8cc.Quaud.laPrinceíI`e де
‚Вавешцгс-К l­`ut»matiee all DMC
sie ti;Qlí’t@in'.i1;yv¢.uc un' de @ißt
­-?ï"’1¿";f»f./.2.e1frf. Qude ¢cs;Hô.rs1!s€i.¢§
e

ЦК
“ "lf ш А с Е?
току доппа: au Roy le perfs,
ffonrnrgefde' $«’ei‘gneutV Polonois 1‘
la Reine“ eut’ celui de coup"‘eu{`«.-5Y
de Bourfes ‚ le prince де Папе‘
Imarck quiregne à prefent", у Ht
le petfonnage de Garçon“ Barbier
qui \rouloir'1".á>L'{îel­Y tout le monde;
1è‘D'u'c de Holfëein , de Матч
еьапдде Toile , l’A-.rnbaíTad'eut
де Hollande ,'де Capitaine de
’ Уашёаъгдёё’ е’е& ainli que 1’on>
prend plaifir аё fe »cleffaire -de
-tous les airsrde granf¿feur“‘ pour fe
divertir ' plus agréablement 82
(акт contraßinteffous ces’ figures ‚
de divers États 82 des emp‘lbís1lesf
1J1us~v‘ils'8c les plus plaifans'.
` La NIL1'íîque.n'eíi:'fpas e~ll`et1"-Y
tìeilemeitt attachée aces' diver’
I'«t»i'ffe*Inens`, elleeri' a ŕîiit ' n‘eant'­­
'moins af{`ez'í"ouventfun-cles 'prin'­=
eipaux Ornemens; 'II' ‘у- а" des
'wirtfcbafìf 85' des Заранее Гапз;
Mu,ůque;Lorfque1efen Dite de
Savoye- vïoulut' reconnoîtrc Tesi
¥’y§nièei1de'MfGnûeuri.le матчей:
`1" REF“ A С Е.
де faint Maurice fon Ambafal
.deur en France , il lui envoya
deux >Sapates,1’\n“i pour ce Sei..
gs-neur, 85 l’au‘tre pour la Mar
quife fa Femme. C’étoient deux
grandspaquets où Гоп trouvoít
divverfes» chofes à mefurve qu’on
.les-developpoit ,-.a-vec' des Vers
д: des Devifes propres aux. cho
[св qu’ils clevelloppoient, б; capa
lales d'exciter la curioíité , juil
111112» ce qrfenlìn. il­trouv:14 dans
le fond- du Paquet l.`©“‘rdre deu
l’Annonciade , que ce Prince lui
envoyoit- , 8¿ la .Marquife trouva.
dans le lien deslettres de Ваше‘
d’A-tour де Madame Royale. _
’ 11‹п’у аёаегс де Cours en Elli
rope o\`1l’onY ne ŕfalfc au»jourcl’,h,ui’
`qui
«quelques-unes?
m’a~ fait croire
де’ сев‘
queFêtes
_1Íon'fe3­
‚‚

`ruit
fori bienï
ine ыaife-dfen apprendre
les- кеды; еще

,lofophie
étu с де des
ma Images
jeurxeílìz`,». fur
éto,it¿'¢_Q’1i­
la

à rneswernploisy,¿q\1ar'igI*31!í
§‘é_1`¿,"`
1
i

PR Е F A C Е. ‹
donnay mes premieres applicaï
tions , 86 ces remarques, pou
vant fervirà ceux qui font occu
рез} де femblables emplois,on
a cru que je ne devois pas les fu>p­
primer en un temps ой des étu-I
des plus ferieufes m’attachent â.
d`autres fonélions. Ces connoill
‘ fences pottentavec elles un Ca
raétere d’erud`ition , qui peut é­`
tte de tous les âges, 85 ce qui s’c
crit Н iftoriquernent б: critique
ment de quelque matiereÁ que
ce foitpeut s’éet'ite en tousiles
temps.
Itala Le Traité
fecondo desdes
partie Ballets
Reprofe-
fentations en Mulique ‚ aprés
quoi je pourrai donner tous les
\auttes Speétacles , les Illumina
tions. «Sc les Feux де joye, lare.
ception des Princes5 les appareils
funehres, les decorations facrêes,
les Procellions accompagnées de
Machines б: deRepr'efentations.
Q’-ay déja donné les C-arroufels ,'
lsseourfes `fur,.la Neige б: für
I’ R Е F A C Ei
la Glace , 8c les divertiffemens
qui fe font fur l’eau, car je ге
cormois trois fortes d’Irnages,
dont je compofe tout le corps de
mon ouvrage. Des Images de la
parole 8: du difcours qui font
l’Hiii:oire ,la Poétique., 8: la
Rhetorique, ou l’Art де perfua
det. L’I­-Iiiloire peint les 'chofes
quife font faites pour les repre
fenter à la memoire. La poëiie '
qui n’eí’t qu’une f'ai{euf`e`d’Ima­
ges , travaille pour 1’Imagina
tion. Et 1’Art де perfuader qui
a fes Figures 8¿fes Images pout'
la perfualion , travaille ё gagner
le cœur 8: 1а volonté. La philo
fophie peint pour l’c{`prir , com-­
me ces trois autres Arts travail
lent pour la memoire , l’iinagina«
tion , 8¿le cœur.
~Les Speôtacles font les Ima
ges d'a&ion. Et enfin les Hiero
glyphiques ‚ les Medailles , .les
Emblemes , les Devifes ,les Ar
moiries , les Symboles , 8: les
ë iij
,‘\¢~4’
P К Е F A Ci' E.
Enigmes font les dernieres Irnasî`y
ges í`cavantes~, clefquelles je com
pofe le grand€orps- de la Philoí`o_
phiedes Images ‚ dont ce Traité
ей une partieA , aufïî bien que
huit ou dix autres que jfai déja
rendu publics.Y
т

~ stststsutrtaßtstsueße
EJK RAT Af

_Eer pŕincípalèr faute: È corriger ‚ f«’n¢"


Í dans le Grec, der accents, de.r'vli»1if0n5«
de mamá' quelques [шт changé” ‚
que les Sfavants connaîtront ai ement.

РАЗ‘: Iz. Ménßßhìm ,l1'fez. Мена‘;


chim.page 37; Vous chantez mal.,
li vous»prêtendez"de chanter Is. pré»
tcndez chanter , dè même , pretendez
lire , ôcnon de lire ‚Мед; l’ e Capi
Мне, lifez e’l Capitano , 62. conttaöler ,
lifez contrallîer. page 154. ou difputa ,
»lifez on difputa, page zoz.-. Чип}; vou»
loir en imtnolet. L. qu’ils vouloíent
Yiï1'lrr1oler.pa¢'g: L97. Femme à Pierron
le Poivre ,il eil: ainli dans l’l­Iiíìorien,
aulicu de Femme de Pierron.
Les autres
'
fI mes _font Ecu rso.níide­­'À
Extrait du Pr;"vt`le‘ge du Ка].
РАг grace 8: Privileffe du Roi , en date
du 1.. Fevrier X679. ligne' le NORMANT,
‘еще. Il cit permis au Рвкв Мъывзтвхвв ,
dela Compagnie de Jesus , де faire impxi.
iv mer par qui bon lui femblera , en un ou
plulieurs Volumes, Lu Phi.’e/apnic des т‘.
ges qui trein des Speíltlcles ,de l’Hißoì1't , ón
del"u/`age »ies Dew*/Í: Hierogl)/phes, Blafpm,
Sec. en tel Volume , Marge , (Ia1­a¿`tt>1'es,~
8: autant de fois que 'bon lui femblera,
pendant le terìps 8: efpace de fix années
eonfecutives,a` commencer du jour que cha.
que Volume fera achevé d’êtrc impriméf
Et defenfes font faites ai tous Libraires,
Imprimeurs 8: autres , d’imprimer ou fai
re imprimer ‚ vend-re , 8: diltribuer ledit'
Livre fous quelque pretexte que ce foit,
fur peine de Conñfcation des Exemplaires
.conti­eŕ`aits , amande arbitraire,dommages
его. comme il ell plus au long porté par
ledit Privilège.
звёзд’; fur le Livre de la C:-mmunuute’
Н” Lflmzires Ó- Ifxprimurx de Paris, le I9'.
Avri_I.i679. [Штат 134113? du Parlement
du 8.Afu1ì{x6)5. (чист! du Con/Zul privi in
Ro] du г,’ Fevrier 1668. 0 .
/ Signe' Соптвкот Syndic;
Ledit here Meneftrieracedé au Sieur
René Guignard ce Privilege pour l"T`m-'
preílion des Reprefentations en Muiîque,
anciennes 8: modern cs, qui font partie de
fon grand ouvrage de la Philofophie des
Images. ‘
REPRESENTATION,§A
DES ‘ а

¿EN MUSIQUE 'u


ANCIENNES А
'D
‘- Nrn!! les Spectacles pu-” у
„И
5 blícs,quele feulplariit femblei _
‘д avoi’. Inrrodnn dans le mon
_ de pour le diverriflimenr ,
les repréienrarions en Mulique doivent
tcnirle premier rang , parce qu’elles font
unelnihruiion plus ancienne ‚ ue
la plufparr des autres fpeótacles , /que les
Grrccsôt les Romains I`in­ve"nrerenr pour
Ieloîîír le peuple , б: pour fervir en
rnême­tcmps a la magnificence deleurs
.Frites öc de curs ceremonies'. Il eff
V’f€1Íqucc'e& ¿dernier de tous les di
vrrríilemens ue nôtre nation ait re
Cfll ‚ Parce qu ayant roûjours fait pto.
. ‚ A ‚

*___*
"2 ‘Не: Repr:/'éntationt en Mu/ïqu:
fetiion d’nne vertu mâle 8: guerricre,
elle Ipeótacles
lesI .a preferé les exercicesdesmilitaires,
heroïques Combats',_8c _

-ôl`c~.¿iesl_t>u1'nois â ces paiůblcs dìvertifle.


— утдеозде la Mulique. 11 Vn'y а guere plus
де ,vingt ans , que ces `repré{`entations_
ont; .ccrmmencé ‘â paroitre fur les thea
tres deFt'ance,8c'c1orŕ_1me'elles font moins
_ connuësepcc pais ,7qu’cn Italie ,_ où elles
` fout. frequentes fcicpuis plus d`un беде, V
­ ie crois que _Yon (eta bien aile çl’e'n ap
p`t_cndtè1`òri‘gine ,lan'at|.1t<:,'­8.:4 les cata- '
@tetes en _'uu temps où ces aótious com.
`rneß<„;<2r\.tàfavoitdu (ест. ,t 1,
le птице point dansle mauvais
. ufaëe que Гоп еп 'peut faire._‘Le“ thea.3
’ tre acela de commun avec quantite' dc
'‚
м!‘-›
— çholès, qui _d’elles­mëmes font indiffe
rentes , он“ peut être innocent comme
Í il peut être ctirnin_el,& Ii l’inft1~uó`tion
de lajcuncffela pû rendre utile pouraux
la
Í`lecvlartiation` .`, öc pourV former
'_aál:ionspubliquesceux qui tecitcnt dans
les Tragedies , ces fpeátacles patlictiP
~ques pourraient ietvir â purger ГАИ):
i
î.
es paliions les plus violentes, li ceux
_ qui eotnpofentces aëtions, les faifoient
` `f_€f„V1'r'.atntttioeitits , comme tls les font
`_ft'_1"vit.aux _P_i_a.iíirs. On ne fçauroit trop
"coiicia,rnncr les Speâtacles fcßndaletix,
(тётя е.’ Ú’ мадам’. ;
dont Terttilien a fait la peinture en un
defestrairés. ‘ßientloin de vouloir доп.
_:11сг credit
Ijei'r'x_is â desqu’on
periimde' aótions de cette
les doit forte,
fuircorn­
I Ä«'.1u'il
melunpaíie plusд’аа1ап1
Родео facilement
plusìdans fame '
craindre, ff

.fousles appas du plailir. Le Pape Ur


bain VIII. qui eut tant de commerce
Iavec les Mules, i`e«pla1`gnoít du mau
vais ufage qu'on failoir де ia Poëlie, pff, С
cefurce qui lfobligea d'-inviter les Роё- Pïf’x""'aî
waeren ncsieatérsbiifunn bei Att, .';’.‘.. d.;
dans Vhonneur u’il avoit eu fous rant мы‘
де Peres de l’Eg(liie, qui l‘avoienr fait
м}; a mttmation da 'riders at a la f¿."';¿"{;~
reformation des -mœurs. Un Poels де flier 4"!
fontemslui ayant ofé prefenrer un ou ëichßglì
vrage ‚ dontle fi-.\jet.la conduite ßc les ell: ì la
vers êtoient indignes d’un Chrétien ‚ epoêî
il lui reprocha avec rant de chaleur fon д“ Li'
Iitnpudence ‚ Час се mifera-ble en mou- mm' ‘
rut de douleur 8: де confuíion. Il loüa
_au contraire la medeûeie du Chiabieta,
dont les.Mui`e`s étoient Ii chantes ‚ öc
l’invita. par un Bref plein d’e(l:itne 8c
d'arnitié à l’année Sainte ,qui fe cele
‘мы: â Rome Yan 162.5, pour av­oiroc­
Ycañon де revoir -ce Poëte , qu"il avoit
aimédés Га jeuneilì, autant pour l" ­
nneence de-fes mœurs, que pour la
A з;
‚е De: R¢p‘"efenmn'am en Милая;
beauté де fon èlprir 8: де fes' compoíi­
rions. ‚Се même Pape реп clännécs
@Prés cxhorra fon neveu le Cardinal
Antoinc , â cultiver cette poëíîe hon
ńêre , qui n’a rienY que d’innoccm 8:
c_l’agrcable , се qui fut caufè , que сеСаг
dipal Не гергеГепгег en Mufique durant
lg Pontílìcnt де Гоп‚О‚пс1е , faint Ale­
xis , faintI Bonifacc , 8: (aime Theodore,
faifant voir à route Ныне , que des
fpcóìacles де cette fonc peuvent avoir
toutesI les beaute: des plus agrcablcs di
vcrtiffërncns fan: offenfcr les bonnes
; mœurs. . . ‚ ‚‚
Le Pape Clement IX. étant Nonce
cn lêfpagiic j, rcompoíâV une aólion de
_ Baltazar qui fut mifc cn Muíïque , 8:
‹ ч’. Геш/ешйп
реп де tcmps¿aprc's fon
Ponrificaßfes Exaltarion
Ncvcuxla au
firent
­.`. _ repre/fente; dans fon Palais avec un ap
~*’ Plaudi-[Temen: univerfcl. Si tout cc qui
‘той milf.-S Theavtrcs étoit де la nature
de сев reprclèntations , il n'y auroit pas
Ст; де déclanïm comrc -des aétions où
‘од:-lian:Y
пе dìgravepas б:toûjours
lèrieux, mais
aufli lcsrcglécs
mœurs,
8: fouvcn: on araifon де delïèiidre lc
»Theatre , 8: les греет“ qu’oi1 ‚у re
' M preferire, aux perfcnncs
lion <;l'unevie_ùn qui Font Profëll
Peu reguliere.
- anciennes Ú' nzoolernes. \

]'e'cris pour ceux ,qui bien loin d’enI


abu{`ers’en fervent pour iniìruire -la ieu
neII`e 8: pourvla Former; 8: je dis pour
jriftifìcr ces rcpref`entarions , ce qu’m_1
Poëte des plus polisöc des plus délicats
de ce íiecle ad itlors qu’invita_nt un Ár->
chevêqueâ une Tragedie de faint Ni
cephore Martyr,illui envoya ces beaux
Vers. ’

Te./peäanfe docet mites proponere /I4”./‘4;_ ]oCom


¿nun
miru EC.
S
kSi faciùnt ludos ‚ Indi ГМ”! prefule digní, clef..prin
Cbrißiadumque оси”: dat forme noêile îÍ,îi,§ni
‚Ё!!!‘ ь ' denom
rdrgumenrum
‘ Palmas. гуд , prefer: qui nomine Archie:

Fors erft „лифт: ш /'nwnes ere/Z'en~ ‘„’u‘f§¿B"


nous annu
v/E/nuln /ìxccendat virus: , mortifque
_‚ decora, —‹„ ‚
.dnbirio Ú' quam mmc imitan :fingere
gauolenf, »4 _
` IÍÍIWI ¢7ßar¢ 'pelín' „тиф!!! rfwraY
титры’; ‚
­lntereâ Morts, сайт cum ludimus, ’
_ œquum eff
Informare pios gmagnifquc in Fortin
Над ‚ .
Ducere Imagínibus. , Chriílique ‚ас
cendereamorem.
/
A й}
6 Des Repregfenlariam т Mujfqur
‚ ‚ц — 1.е Chant qui fait la partie princíì
“д” pale d_e ccs reprelentations, „т guere
moins naturel â lihomtne, que la Parole.
La nature „груди: voulu- nous donner
cette efpeee de foulagcment dans' Мэре};
‘ nes d_e cette vie'. Ce qui1 a fait dire aux
Efpagnols en Forme de proverbe, que
ceux ni chantent étourdiflent leur dow
Ieur-s"ils ne l'a'guér1'lle_nt pas.
.Quim mnmfu dolor факте _
(Ei eil: la même chofc. que Pettarque
edite en une de fes chanfons. " _ _
:a­nlx’_`“;­__
__ '- LesC4nMnrlb'il‘duaJ_/1'
Voyageurs chantentdrfacerëa..
quand ils

font (culs¿les
pritnùns eherniin pour s'addoucirauI
Laiaotlreurs les Ettignes du
1nil1ett'cit';_sY
'çliamps е les Matelotstfur la niet ,lcs
¢ams_vit~ Bergers en garda-nt les troupeaux , `le"s-.
‘e"‘““` Artifanstians lents attcliers, Bc les unisV
ítica ver
ba pide. 8e les-autres cherchent _par ce moyen
§2’f;f',‘a s’ôtet une partiede l’ennuy , que la
lé я. contlnuation d’un même travail acoůi'­
агата mme de caufera Cet ufage du chant que
'mf [Ъ la naturcfcmbloit n’avoir introduit dans
то œ
‚югщ, le monde , que pour acltloucir les chai
gâîtêîŕo 'grins ôc les peines d_e cette vie_,_dev'int
„идет шГепБЫетепс рапт les premiers Eeu
ples nn figue Ade téjoüiffance. On c ад
neem taàlapnaiflitnce des Princes , a`tle`urs no.
0­“i‘1“¢ ces,à лещ; entrées folennelles dans les
~dìl¿Íß'¢n11IJ@"'.‘mrfzle,r'nc`r,1 Í'. '
Villes-, dansles шип; ‚ fßcdztnsÁ les' rçfertpa
.‚ . . . A п е I -
Temples ‚ au rlomphes ё: aux гипс‘ (о; jd;
raìlles,-n'y. ay t point de pafliotr, ny from rc- „
‘З: m'ouvem'ent£elel’ame, que la Май? mos»
innumc
que n'a&6ì:i:tJd"exc`ite`r', ou d"ap'Páii’e`r gm ж:
parla- divetfirë dn chant,
tu cm,-„­m¢„`.P°m ou même
1@ purr" die this ver
to-m`fi1e§;;;.§§j¿
’ les 'autresarrs qui imitenrla. nature’. incubuit
вы“: Чыйг Pafmilcs Grecs,-tant b“F"“"?l ‘
‘Рсгрессз д‘ Poca“ de' Cl1anrsjqu’ils iîigditlc
nommerentßdess Parodies; Epodes; P’“°"“
‚ ‚ d'
Strophe::p=Anr‘i£i:rophes. , .Eglogues 5 ’¢‘§'2m'ÍÍf¢°
..Georgiq11es.,'Il`:pithala„tnes ‚ Dythiramï "““c¿‘ff> I
ls bes., ldi:les~s1Nenies , Epicedes ,‚ &¢;_ Тщы’
Enfin` la Pöeßeöäsla Iliriufique ‘furent gti.
—»­. r'ç\« ~¢'«il:
parmi ces aucienspe uplessdeux Sœurs
Íi.inl`eparaI>les гипс de l’aurre , que les
noms de Postes ё‘ de Mu lieiens furent
communs à ceuxquri chanterentl, 8€ à
ceuxquiŕ`rrent"des Vers.Y » :QJ „` ‚
Cell: du nom des Mulesquì ‚ РгёН.
dent äla Poeiie qu’ona tiré lenom de îlfusäf
la Mufique ,Bc Apollon qui efl'. lent Qui;
Pere, ôcleI Dien des faifeurs de Versa '
toujours la ‘Lyre Мэн main. Linus , Ort.
Ёрысд, Terpandreï, Philémon , Ñ D5- "À il
Al1.\0.c,l¢:ictis,c]l1i`‘l".uren|: les premiers Fai- ``l1Ít
fCu_rs_deÍVetS ‘от! nomrnez- iridifferém-­ " `

дан); _‘
Y8Y De: Repefwtnànerßfußqn _
' I 'Pœmiers chamercnie .feux-:mêmes I lèä
‚ ' Hymnes дичь avoientY 'ns д1а1оёаб1
~ " " ge dc__leui's_ Dieux, 8:: n d_’eux.fu: iii
,‚ ; 1‚ .celebre parladouceur defeschanrs , quà
­ ­' "', ‘ 1:09‘ Сгёс qufil l,`e'ià`ilÍoit fuiwézeìesiforeûs
Í ‚— L д; dfës animaux,-,s.& qu"éx`anrvde{odn'dq
` Y ’ jßfquhux'Enfers'.-ïpcxur'en:.reri-rer. -fori
1 ` ‚_ épaule ,il avoit addquci au:(on;de'lii
Í Yoíxmöëdeiä Lyre; ce‘.qu-»’rl yade plus
’ _ 4i^Í1`rouc.lie , 8:” ‘де `15.1пзггге1:г5111е dans uhe
_ì .4 ‚„ детеигеНГотЬге; Terpâhdïe compi»
1- , ‚ fadesáiiisůieles семян“ avditfŕìits ‚б:
г 1‘:ъ viens'.
le_s,deux.dernie1-'s
deA noxmner,Idechanrerenr'
¿CS Ростlà_gue
naif;

‚ fence de Larone .-, 8: де вы: ‚ 8: la


.mine де Тюуе. — - › i — › I
_ Les Grecs ne portent gueneplusloin
Foriginc de leur Mußqïueïôt „де ¿leur
Poeíie, qufau temps de la faiiifaxziian rdf
Thebes , 8: де 1а ville dc»'I~`ròy:e‘, доп:
ils veulenlnqirç l’une.1ir=e'ré­l>:'i:-ie :au Ion
du Luth d’Amphío«n ­, & l’au„fre auf fon
де la Lyre d’A pQllon,.La"MuÍique 8: la.
Pocíie des E-gypriezis -font plusancien.
‘ nes,¿ies
115,32; fut 8: il a nel дЁЧ1зЁ1Ёэарг1гепг1Ч1де
_‚ уЬгЕдх ы K fence-que cc

È» &'_l’aunrc ,agili Íbien quefi.7AI’crologie«;


BR’“"’ 8: la plufpart des nuÍtre.<i{`a:ícx1e'e.'.‘.>
1'i_zc_ cœ~ Onfne parle parmi les Hebreuxqmîele
Flims; Vers de §2.1nxiques„ Les livres (Eieren
I

‘м. Äneiámssèůfßlììöxesl " ‘_ ‘9> т" во‘


en font Vpleins ,— 86 depuisI Henos -qui mini.
commença leîpremicr â chanter les fut;
loiianges de Dieu ,»‘ >que Гоп fe conren­ï1>¢:e_r er
‚д:
к)!‘дез‚5ас:йЕсе$,`&]'иЬ11 quidesinventa
auparavant >d’au:lr._»I‘er par -vœux в: orga

{св infìrumens de Mulique, cette Nail ж‘


rio-n fainte fe ем: — de ces deux fortes
d`harrnom'es

'ointes eniëmbie ,_ ou fn norante
I
cur rg
рагеез pour rendre fes ceremonies ‚ 8: merme
fes Fêtes plus folenneiles.
à ]Í‘1'ool>Í'o`l¥G`enóre­, Laban fe 'plaint
de cequïleft forti ingiiçars

fans bruit delaïma-if'on,&ä comme err


ieve' fes Filles quïl ini 'avoit données т А re
pourepoufes', fans lui iaiífër la confo'~‘»` gg
lation deleur direadieu, 8: de les acßranïrjciss
compagner au fon des chani`ons'„8: 'de`s':Í„isy"â§
inltrumcns. ’ ‘ ' ‘ ‘ ' е ‘ CY,rh'1ń‘~
" ’ Аргёзьрапёзестейъ Mer Rouge', ‘т’ з“
‘Moyjer:8: les Enfans d”îl'racl‘ delivrez de \
lacraintc des Egvptiensquiles pourfui
voient', дача! ŕ`urem«‘i`ubmergez dans I
ies eaux , :hanteren: ai Dieu un Canti..
quede reconnoifiànce. C'e£ì* le plus an.,I
tien. Cantiqpeque дона ayons ‚ ё‘! Í@
.plus part des Enterpretçsde cecantique
veulen! › que Cefoit la premiere compo'
`ñrionerz Muiìque ’quì ait paru plus de
trois eens ans devant la naiffance de
Linusôc d’Orphe'e ,que les Grecs font
Peresçle leur Poelìeï. Се Cantique ей _
‚ха Du ‚Верифтахггон; ш Muffy”
purcn'_1cntna1‘raxiŕ`, mais cclui que nous
avonsJ au trcntc­dcuxiéme chapitre. du
-«—:=\A«’­_v. ¥_;«»g-2: Deutcrunome , а toutes lesbfrautésflc` la
Poeíîe В: де la ,grandc éloquence. YDieu
commandaà мага: d’ée:ir¢ ее Gand- `
que un jourayant là mort , paul' (ЕМ!
де сопдатпмюп. nu peuple juifdonl
Yingratitude étoit allée ;'ul`qu’aux der»
nícrs cxccz..Ce fidele miniñre ‘дез vo
lontés dc Dieu _ne lì: cantenta pas de
‚ Ёёсгйгсдпайз il le chanm' , ‘б: Б l’Au­
theurdulivre des mctvcilles де lilìcrí-­
:ure inf"e1'_é parmi les _ouvrages de fainà
Augufìin a crû , que Dic,1,1.a»voitV faitun
miracle à. lfégard du premier de; ces
Cantiq\ues,ay§t-ntinfpiré tout le peu-plc:
3 le chanter avec une julie harmonie,
8€ un conccrrrc .lé de tantde „ш fans
aucune confuíi , quelques interpretes
Ею: регйпде: ‚ que Dieu ii:-un аист‘
Míracl/c à l’éga.rd_ du fccofxd , donnant
_sì Moïfc une vo.ix~aíI2:zf forte, éc aflëz
étendäc Pomfc faire enunldfrtïrK de tout
I .fuipçuplç,
lc unc. quelque éloign,é_e,qu&„ŕ`ut.
rinde agìic @eus гид, dk:
‚ . „g _ 1?'` P 4
_gicufc tnultltuder ‚‚‚..1_‚;‚‚‚„ ‘ .
РЬЛеп qui 4émir {идет Ёпдевйе
„concerts дс Íà, nation ‚ 'fçayeít ce ‚Чай!
.dil°oit_ quand il`,aH`uro,|'t4 , сркъ’1!‚4‹ехй`е`
— ‚ёгсётчдц‘ сдд Mußquì, fik, il Parlcß
xncímner Ó’ mnderner, ` п.
clairement en cette ocealion (Гоп con
cert àplulieurs parties , que Уайт: mieux>
le croire,que recevoirles vîfions d'un
homme qui s'avil'­e apres tant deíiecles ,
lÍu'tfla»foi de fa feule imagination de nous
dire ‚ que les'A~nciens» n’onr pas си la
M ulique' à contrepoint б‘ tl' pluâeurs
‹ Parties..
—— Rabbi. David
. Klmhr
. _ Pun des - plus Ь‘???
¢E°d*Yi'
'ftjayans Ribbins expliquant le Pfeaumc me О la
ц _ _ fuam. ut
4t~.~& le Chapitre P5.. du premier livre emnow
des Chroniques , qui elìcomrne le fupń
plemenrdes quatre Livres de l"hifioirc enim Га‘
.des Rois nous_apptend.qu’il y avoir Pimm
magna'36‚
дгехсспспз maîtres de Mufique, 8ed*ex"­ Ч“?!
н _ t .. ,. Y . V Inlmlmì
ce ens )oueurs dlofìrnmens qw fça- fawn
voienttous, lesaccords.. Car,ditàl,c’é- ‘iz ‘Хе
. -toit ence‘rem`prs la une fcienee Gnguliere
'ile bien entendre les concerts des voix т “т!
-éc desrnûlrumens capabies che toucher , lfeiisîä
‚ ь ' ‘ ‘ ‘н ь

för de faire ìmprellion fut les efprits, Il “т”


'_PaÈlC CICS quatre mille Muliciens ou mb- I
AI’°í=KflJ\'ä dliníìtumens qui furent établis
Е“ DaV’i¿ › dont les uns chantoienr ieu- diis.vi­
ment , les aurtesaccornpagnoient de deu“
.la‘ voueles
- —
lnûrumensdont . youolent,
ils . .. . quod
меня‘
ißt- divifez en plufeurs chœurs- tantôt ils "ach
‘Ёгёропдойепп les uns aux amies, tan- fuerit
Pellmsfар‘

‘Nils-chantoienttousenůmble , 8c tan- Ñi",„ͧ's‘°


ttôtilsie taifoient pour laiiler joücr les М‘ Ш’
.rz Def Réprefrmatíans en `/Vu/ique. I
‚щь!»A _
goertefatâé Il Piêtres
donneдеenleurs `4'1`-rompettes
Га languelc nom de'd’a'rgent'2.
Миф]:
§1&“‘?’r‘)la1’f_¢r> cbìm àqccux qui cqmpofdient les diverfeà
chin? di- parties' pour les Pleaumes , 8: qui les - д!‘
íìribuóieiit auli' Chatit`resL Il allure , que
'mi , ‘qm quelques- uns`excello1eu'ten ces eompof
ggfs; Едет. Comme- il у :waait` des' Chan
cocg his, tres quilesexecu-rçnient Iidmirablement,
ääfaäâgï ôcfailàńt 1с’ dénórnbremenr des -infim
‘ч: v er mens donrils fc Hfet'vtïi'ent, il en reinarl
que lesmodcs , 8:‚ les -accords , aufquels
тема": il donne lesnoms de Negindth,Scl1mi­‘
nit-liv, Hal2:hit.ím», Hanigunim, Hate
t«1ueíl;an_~ philloth ,- Метод) ‘, M-afeil `, VMiclitztn,
ЁЁЁЁЁЁ ЗЁЁЁЬЁЁЁЁЁ’ Í4ÍÈȧl°”§¢‘hä
-‚ _ - э › „ ‘э ’
A11;-A ' aioute quadliêet iuxlâzfuam meladiam ,
1¢hi§l,& ut ¿rat погит придти: /wlmi: :nim miur/2`
â,‘ÍZ‘Íl§_ quodque. [imm 'dwjŕinéîum мпит , five
â]¢lC>=31r2_, „„4„1‚‚‹т‚‚рш5 {же mmm вред pento:
Зайти Il?u1u: mltîinll n >fiuroit pas Iêarrlteldî cert;
.Wam orte S i s avoient tousc a с ur u
;§Ã;‘Í,Í¿s_ même готов Бай iimplcrnent des bour
dons,puifqu’il ne faut pas Vune grande
Íeience pour chanter de cette forte.
. David qui inüitua ces Chantres, fut
Roi, Prophet: ,Poë°te¿, 8: Mulïcien. '
_lfhiflnire des Rois .lui fait chante!
des Hymnes 8: des Cantiques â Dieu
en aötion de gracedes viökoires q‘u"il f
anciennes Ú' moderner- 1;'
алой: rcmpottées , 8: des bien- faits qu’rl
` avoit rcçeus. Ses Pfeaumes font atlmnt
де Poclïcs qu’il accompagnait Iclu Гоп.
де (а Harpe. On remarque en quelques
uns les cnraâctcgde la Pocfìc Dramati«
que , бед: à dire де fepfëfcnmion , car
ce motfGrec Íigniiìc aâion , д: ell: la
même cl1ol`e -que le nom ‘Торт: ‚чие
les Ita.liensA ont donne', à ces aólzíońs де
Т hcatre ‚ parce que les Anciens nom
tnoxent part1çS.opcrantcs се que nous
gppelloùs Aéìcuts. ' ­ -
fell: ainll que David dans (`es_'Pl`eau­
trtcstgntôt parle à„D1`c'u , В: tantôt бед:
Dieu quilui parle. ll fe parle д I`oi‘­mé~
‘ре , il Parle aux luifìt , il les fait Pztrlet­
âDicu, 8: raconter les uns` aux autres
les merveilles де Dieu. Enfin се Рю
»phcte prie , menace ‚— commande , aver.
¥,lr,plcure~, demande, remercie, ôc cx
Erilnc en divcrstempsY tous lcs mouve
mens de`l`Amc que la Poefie Drama.
tiqueacoû-mme de reprefenter.
Lelivre dc Iob cit felon la plufpart
I 'S Interptctßs- une-„clfpece де Роете
Frplgue ou narratif'. Cîcll: un ouvrage
e<:r1ten=yera,vBc Гепегегёгеп де Dieu avec
Salim., qui- fait jlefcommcncemcnt de
cettetaatration , eil: _unc invention oe.
‘Нчпе qui.n’ôte Vtien à la verité де- l’hi
-r4 Der npr:/Entationr en Magßque
fcoire ,8c qui Ген Геа1степ: à la rendre
plus agreable. Quelques­uns ont crû,
que Moïie éftoit‘l’fAuteur de ce Poerne,
éc qu'il l'avoít compofe pour confolct
le peuple Juìfau milieu des maux , que
ce peuple iîoufïrpit des Egyptiens, com
me on dit que 1’ancienne Tragedie ne
fut inventée, que pour former ies»hom_­
mes âla compaßion , 8c àia crainte ,ou
plûtôr pour les preparer aux fâcheuit
évenemensqueï ces deux ‹ pañions peu
vent caufet dongle monde.` ` ‹ _
. _Dire que1‘Moï£`e. étoit -fçavant еп
Mufiquepeut-être avec I4.'mémeproêalvi
lite' _que quelqnmnn: от dit qu’ilf}'av0i¢
laclaimie ‚ Ic’el`l: prendre plailîr à douter
desrchofesdont on ne veut pas 5’inÍirui~
re ,car le nom de Prophete que Philou
le Juif`lui donne pluliet-Jrs fois en ‘се:
Aendroit où il parle du Cantique qu’il
chanm avec tout leI peuple ‚ей 1е même
que celui де fçavant -en Mufique felon
les manicresde parlerde l'Ecriture Íàin
tc qui olonne le nom de Prophetes aux
excellens Muiiciens , qui fçavent lesI
differences des tonsöc des accords. Aillíî
le livre des Chroniques patla.nt‘de Cho.
neniasqui étoit le premier des Levites ‚
В: 1с chef de tous lesconcerrs , dit Чаи
- ргёбдоаспа‘ Rrophetie pour entonner
*ss :‚ ,»¢`fm"em1¢.tÚ'.A módem: ` а;
les accords , —рагее‚ .qui-1 étoit fçavant en
l'art de chanter. Ckanmiar лшет Prin
¿‘eps;L¢m'¢4rum ‚ Praphetia шеи: м’ ь pm,
prttinendanxmrladiam, ст: quipfè" lámldì fil-, 5;- '
ßt¿vien.t.~.Qui` ne feait,dit .O`u[mtilie'n, -
que la ’Muíiqueétoie non feu ement -Ii '
patfai.re..en'-’ces premiersl temps ,mais
encore dans Yune .Ii -grande vuvenera.t1'on
que.l’on-donnoìt lé'.-nom. de' Prophetes -
"б: dc"lixges~aux Muiìcie_ns,­c’.e(l: àldire L А
de fç.1vans'.Q¢í: ignorqtìlńtfïcßm tantùm шрам.
iam ilíi: in utiquisz tempariůus , non ‘ 1%- .‘°’
dii mvdìvuerìtrncriar» „этапа lanbug'/.`.
fc-, utjidemíllu/l`cisÓ'}"nt:¢, Ó' Safìru.
_ д;fluüearentnr.- iv
' Il eiltldit dans Ie même livre des Citta»
lriquesque David 8€ les Chefs de l’.tr­_ ‘
те; ‚ .Choifnerit les Els, d'AÍàph .‚ d'He­
шаг: , «Sc dïditun , pour faire des con
ccrrsavec di-vers i‘n&rumens,chacun fe- ;: Pm’
lonfa partie, leur donnant cet emploi ‚т‘ с‘ и
à titre d’olIice.lgítur David@ Múgi
/fralur exewirus fègregfwernnt in mim'-Y
ßrriumjìliar» «yb Ó' Нетдп, дм.
thun , guiproplnmrent in eitlmris ‚б‘P/'al
rcriis, É' cjmbalir fìamdum питают mit ma
ß„maas„«ßßi«rfi»f¢wi¢»f"­ :~.‘î‘.‘;.,';“'
it >Il«Ye'l1r.dece choix deux C¢“t"l“mc~’ “шт.
vingrôt huit maîtres de Mllflqœ ‘ Ч"Я §ä‘¿‘.ͧf"
Ionttdìts fçavantsleß Celan- Hman М‘ ч“ ‘
„т“ rá D¢rreyref¢nr4n'am­ enälnjîque
3:: сан eut quatorzeŕils ôc trois fille , à quíiê
I Cum
mini, Pere diiìribuaà chacun leur partie pour
„neri accompagner les Inürumens, ôâfairc
doótores
¿ucmi ‘с Chœur {с plus proche du lieu), où
o¿togin~ étoit le Roi- quandon offrait les `5ai:i‘i­­
¿‘.’&°* ñces , particulierement le Sacrifice д:
та‘: Loiiánge qui étoitV li agreable â Dieu;
lnïjgslâf comme il en -rend térnoignage quandil
lios qua- dit au Pfeauine 49. l.e\Sa'crifi'ce de
¢uorde~ H
Cim ‚ д‘ louange m'l1onorer:i.Y Ce fut anílì pour
girarzres rendre ce Sacrifice' petpetuel , que 'ce
rtmrverñ. ь ‚ ‚ ` ~ ° 3
tub „т gran nom re „ф: Muficrens qui 6::
щгапя; .voient au Tabernaciesfe divífaen viagr
ígfmnî ‘quatre chœurs ’,` pour (ucceder, les uns
dum in aux autres durant les vingt quatre lieu-"
remplo
Domini resdonrfe our‘ civil
- f- ‚
Lñcompofe.’
diftriburi crane ì-u,Gym_b§1is ,` `8‘: _Bfalceriis ac Судан!‘ ,in
питает. domus Domini iuxtak egeni I bid.
Sacrifíciúni laudislronorificabit me. Lib к. Prxralíp. c. ц:
~ I,­3„me'rr­ieY fàgeífe divine V4q.ui'ini'trm
. I . . .
Е: Befeleel Bc' Ooliab Pour faire avec
_ rant d'add~re{Te „теме; r.:lioi`esI necef
BM, 31. faires pour l'ufá'ge~ dusîI'al3cr­m1cle`\,~infn'-v`
Pira ees. Muíïciens ‘éc leur „шут ces'
accords , ё: ces Concerts merveilleux'.
‚ que l’hißoire Sainte nomme des Íècrets,
1„ nahm parce qu’ils Vn’e’t'oierlt pas (‘Чем de tout
amm, lemonde. Elle diiìingueceux quirchaneï
cantaba: . ‚ I d
.‚ rml, toicnrlc мы , «Sc loékave en baut, c
È] im ceux qui cliantoientla balie 8c~les au
ш рщтгев Рагйсз‚схнп&тс‹:етр;‹ P-liilona;
. ‚ parle
‚ тфтежй! nâidìrnrs. ` "at-7 '
“«её.=QE-ï~'«»°=» |
Ё
parle де се: accords де divetfes patties om"
ra.
ÈIC
ßedeconrrepoint au iecond livre де ln §:f‘“Fl;‘Í‘
vie de мощь à Voccaůon du Cantique 'ciäiif п.
qu’il clrantaavec la fœur. Celi malen- Íâbfàâs
tendre 1°Ecriture Байт: ‚ чае де dite ­mi|ii¢h­
чае cette
leñn де laЕва: де Morra
Mufïqnue, ne {диодfit pas
lorf`qu’elle un mé» reno

eoncert де l"atrnée
Dames Tambours qui avec
fortitent
les autres
де la cc.

met Rouge, Car n'cndéplaŕi`e à ces nou


­.=s‘.?­-n
Íveaux Interpretes des Qfaeles де l'Ecri.
mrc, quand 'la ага: ‘де Moïfe 8: ees .
Dames prirent des Tambours , ce ne
furp as pour chanter , mais pour clanfer,
„. _„.«
`Parce que ces Tambours leur letvoient
¿marquer les cadences- 8: à les renclre
plusvagreab-les , comme le pratiquent
encore a.u}'ourd’hni [ihr les Сдам: de
Venifeles ńllesdes Gondolíers avec tane
de grace ,que tous les étrangers en fone
дштгъ 8: comme nous ‘одет’ enco~
te que lcs danfeurs де farabandesïprena
Nm des Calìagirrettes, pour accompa
gnerdeleurbtuit les» concerts des Vio
Щ: CC qui a fort bonne grace. Сей’
pourcela'que‘l’Ecr'ifure Sainte #ne parle
guere de ces Tambours qu'elle n’ajoiìteI
ln' Биде. In Tjmpano б’ Chow , parce agrava
чае
beursc'e'to1't
étoient Pour
Faitsla D.anl`e
plûtôt чае
quecesTam­
та: la rims.

'hf'
rs Der Rgprayîmlńmrmknßáńr
crwrfym- Mufiqne. ‘Май ce fameux Сапачае’
lääiîiîf quifut chantéaprésle pafrage dela mec
quibus ’ Rouge, fut mélé de chant Bc де‘ еще,
ì;;"f‘i’à‘1î: comme les repreiçntations en Mufique
Auns can» lont au jourd’huy com.pofe'es> de Recits
газа“ öëde Ballets.
„— д '%1í1ncl'on:1«§oute’, que les autres -Mu»
Мне: qui Fureur faites clepuis,comm¢
2`Ll’entrée de S".1i'rl ßcde Davidi aprés là
ciefaite des I-?hsli(tins,fn’êtoienr Баста:
mieux concertées ;Q15 les 'Eambours
öcles (2ifrnl>2tl'es` ue l"oniemp1oioitdan's
ccs Muliquesme ëaifoient unguerc rneil.I
leuri effet , que des crelferelles Se des._
grelots ‚б: qu’avec tout lerefpeób quion
doit à la Muliqne qui-fe fa-ifoir»-au chant»
des-Pfea-umes de David , Пей: difficile де
s’cmpe'aher d`avoit -mauvaife opinion'
дате Symphonie où' les corsde ‘chaßie Ä'
1cs"Iîambours~ б: les Cymbales étoient
mêlées aux Ha_rpes_ £55.-faultJ I’i`z\lte1‘i«ms‘,I
q1‘.1and«5 d1`s»je on parle ainÍi,on Fait' voir
que Ген ne s’cß gnere:donnéle.re'r'ns де‘
lire l’Ecriture.Sainte 56 fes anciens М‘:
terprictes „ponti entendre q'uelle­étoit~l’a.
Ä“/irifìque des Hebreuxiëdont Ion parle fi
déciñ vement Í`ansla«connoîtrc. Ce peu.vv
‹ р1еча5 Ьопого5:—1д5еа‹Гоа:1е ‚ям де‘
Вфежзддсеагтёез: -öl qui comniençèt à
` Дырйигддс; Sacriäces fous des Pnvil;I
lons Sczdes Tentes-,deguerre ,.a~vant que
..w.w¢.i`¢rv1¢t.€'-ztfoJ¢ri'r»f~ .
»Salomon eut fai_tbâutle'T`empIe de Je-»
-_rufhlem , méloir‘des inßrumens militai'.
îcsà fes concerts', mai's'u’étoit par _ re. `
§tri{_es_18c_pas
qufaprés un ‘еде!interva`lles\,
chanté enpartelle
des forte Её}:
voix suiamitgf
accompagnées де Luths , de Harpes ,‚ Cgi:
ёсде C;i2.V@HII’lS=,0Iìfi1l.»l`O1.C une Muß- 'momma/;
qugguerriereude Tambours ‚‚ де Туш
__bales , 8s de_.Iromp‘etres, comme on а
çhanré í`ou«ve_nt des Те ‘Deum en Italie,&
en Alemagne entrecoupanr les vetfets,
.dece Cantique d’atî1:ionI de graces du
fon tumultueux­­ де ces ìullrumens mili-F
raires»dont;_oufais de fçavans accords.
’Comment auroit- ou entenduflësk-Iarpes;
ICS I_;,uthS,§,.l_'os Cilaveiiins` 8e les--voix;
!.nÈm€s¿avec le lon de-ces- iniirrumenu»
.qui fons- tant de bruit ,‚с1иЧ1—п’еРс‚ Рейн;
d¢..vQítr qifils nercouvrent-ŕlls avoienu'
afsßlůtes ,tles~MuÍ`etres ßcdes Corners#
plüspropres àaméler avec les‘voix\, 85.
­!19.ßS%pprenons«,­que tous leur'eontzrerrsI
futentueglez .par ¿David Чай: étoit ex-`>
Gtllcnt Mufìeierr, б: par Gad ё: Nathan
deux antr,es>Prophetes..- Car беда ainíisá
que les Chroniques factées le diferir» еще
Pkîlfélmëßt . quand elles parlent-du года
qucgprit le‘Ro„i;E'zechriasf де -róta_blir.les` _
§'GrCmonies..,»€q¢ißigue¢^» упадка‘ ~Le=r:it¢_¢f2.„_.p5m„.„
‘идете
. _ IDamùxj„¿cwh'»C§jynbnüfgá%
' -- _ B-1), д!‘ и)’

i."
zo Der'r¢pnj"¢'f1fer'íbnrm'2Úïque
rerii: ,Ú Cyr/onrirfecundìfm difjroßzionm
.Daft/¿rl R`rgi:,Ú' Gîzd' fvidcntís», Ú' Nathan
Prophetie.' fr" quìdem Domini prrtceptum
fait per man/am ‘Profh'¢'f4ru`m~ ciw. Un»
Peuple infitruit die Dieu par le moyen deA
ces Proplietes devoir- ŕäire une autre
Mufique ‚ que celle des grelots 8€ des
creilêrelles ‚› pour .laqu‘elï'le' les enfans
mêmes n"ont ,pas bcfoŕn d’ìrii’£ru¿`tion».
Интим“; «f5c're"­conti.11uë- à raconter'
fordre avec lequelon ehantoit, б: comi
me on diveriìfioit le chant ‘du fon des
Trompettcs ‚ ůt des accords de Idivers
infirumcns par intervalles durant tout
le tcm-ps des Sacriiîces,
Le Rabbin ‘'
David -ifîrynilliiî Гоп -des' ь
plus fçavans en Га lang-_ue a excelletn:
ment Рай ces- diůínëirions , montrant
queles feuls P‘i'e'tresvjoi;'ro­ient des 'From'.
Pertes, 8: les Levites des autres iìtiûm­
mens, queles Ciiavntres accompag-noient ‘
de leurs vfoixzque les Trompettes étoient
feparées de ces cl1u:uts'de _.Muiiqt'ieU=-,
que tout le peuple chantait quelquefois,
erifemble Pour accompagner les Trom»
pertes. Aprésla captivité cle"Babylon'e‘
quanti ее‘ peuple ret'omfna'cn Íuldée
aveelapcrmiilìon de Cyruskoi de Per»
fe, de Tquarante deux _mille trois cent
шкал‘: quïls étoient avec fept mille
_'ti '
\
ч «mríenms Ú' mdêmer. -zr
trois cent trente 'fept Eielaves, il ne le Быт.
trouva plus quedeuxccnt Muficiens ou Маг‘?
Muiiciennes capables *chanter leur par
tie , parce que de douleur de fc voir
éloignésde leur chere ]e'ruÍ`alem, ils cel;
íèrentde-'chanter , 8: de joíier cles.in{tm­
mens, 8: refufcrent pluiieurs fois de.
donner ce рыб: au peuple donr ils
étoient. les prŕfonniers ,comme il elle
dit au РГеапте 136. que Moniieut
Godeau Evêque dc' Vence а, r­cnd'u,.¢n~,
сев; beaux Ус“. :

’ Allis fur les bords de l’Iìuf`rate4 f. _


ADontle fier 8: rapide cours ‹
Brigue les órgucilleufes Tours“
De qui Babylone fe НМ: ,
@biet dela Fureur des.Cieu1r,
U Sion îrcliete Patrie,
Le triiìe fouvenir de ta' gloire Herrie'
Nous mñriês lm‘­mes»dans'les yeux»
»
‘мы вы?“ «шт défendues',
En ect étatot`1'nos;douleu,rs Í „Y
Ne vouloient de nous que des pleurä s» ‘
VEtaient aux- Saulcs fuipendüës ‚ ;
Mais en cetre capn'V-vité`
_ Nosmaîtres pieinsde violemîê -
~Nenó'us permettoiem Везде gardetllr

ll
,gi gz Der Reprefêntfuíanr mill” :gue:
Д . 'Nido Р leurèr enliberte'.
la ’ Reprenez vos Нагрев muettes, _ _ ё
l N]ï)ifoientÁ ces_v__ai1‘Queurs i.nhumains„_ д
I ‘ Cliantczmous ces Cantiques- (авт; '
5{ @apprit
Ce difcoursSion де fes Prophetes.
Iaccri`1r,`no.s douleurs ,_
’ lll nous ví nt de honte c:o_nfon_dre,. —
Et dans nôtre tranflgorcnous n'y.pûm€$‘
. `
‚Щ; repondre
par des Гаага‘:1 б: desIpleurs. ‘я

Comment ferions nous cet outrage,


Áux Hymnes Гааге: de Sion ‚д _
@inne harlòarenàtion _ ___
Entendit leur divinlangage 'L
Quel Sacrilëge que des'ch_ant\s`
Faits pour ccleblrerlcs louanges '
Du Monarque éternel des hommcs д‘
des Anges.` _ ‘
С15агщепг_'17оге511е‚де:ш ёеаеаег.
Én
„ Y_Les
'Sc liPèrfans,qui
delicat ,_n'áuroient
avoient lepa_s-preme
guuß:

ce peupleA de leur chanter des» airs _deY


réj_oníHâne_e.,.öc les Cantiques fzcrezf.
чаще clianroient fur leurs.I:I:Atr_Fr_es,..2
’WS атт- Мгптгт ‚ .qilànd ils
.“»,f°_f¢m dans la. Judëe »_s.’1_`_lS_ ­ “Moises
dû entendre qu‘itn_atna.s turriulgpeux.
.1 а...
д‘;
ancienne: Ó’ тайма; 13;
Vbîxïs 8: une confuiion де pluÍieursin­
iiitumens qui n‘îturoient rien eúde corv
eerté 8: qui n’auroit fait `un guere meill
leur effet ‚- que les- Cte[Iì:relles­ 8: les
GrelotsI
Cfefh en~ veritê nous en vouloir faire
accroire?8c plaifanter un peu trop fa
cilement (ur un fujet auiïì ‘едет: que
’celuide la.M`uiique des Hebreux dont
les livres [àctez parlent avec tant de reli
peól­Ce peuple qui eut des concerts â
pluiieurs chœurs pour les ceremonies.`
les plus faint_es,eut auiI`i-~une Muûquc
recitative pour les reprelèntations. Sa.
lomon nous apprend luy-ménie ‚дач!
fr donna ce plailirôc ce divertiffement ,.
8cqu’ileut pour cela dansfon Palais des
voix delicates d’hommes 8€ de femmes. _ ‚
.
v'f4tm,d1t'.. ilau
. feconcl chapitre. de I,Ec- hiecgïr
F L
cleliaiìe , où il fait le dénombrement des fom’ д!’
niagnrñcences
. de Га Cout, pour eti­rC« паевые‘
Canta

Gonnoitrc la vanité', der /I/Íujïciem' ф gîlïcìâs


¿fliers
дё‘ der enfans des
Мфсйеппе: , Ó'hammesi. ' Efdff 1~
tom ce „яга“ ler
ё сей: avec ces Muiiciens ЧМ?“ fìf
reprefenter cette celebre action ‚ quit je ‘ж.
еошройдш mém Pour la folèmnité де ,¿Í;;‘¢';u¢,\‘­
‘Ё; nocesavee la Вне der Pharaon. €'eíh их;
Y lëßantiquedcs @antiques 'à qui Gti- м Maja»
gene 8t.[`ai'rit1erome__donnent- leI nom ‘1"“'
24 Dm Keprefcnfnrimrm Mußque
d’Epithala.me б: де chantmuptial. Le
premier quiafaitfur ce Cantique qua
tre lçavantes Hotnelies, que lain-t ]ero
mea traduites , dit en la Preface qu’il at ­
mife à la tête де ces Homelies , que гей
une Palìorale ou une a¿l:iÍon de Theatre ,
où fous les pcrfonnages allêgotiques dfurr
Berger , Sc d’une Bergere , les Noces
де ce Prince font reprefentées, ll ajoute
que бей une aéìion quia été chantée ‚‚
8_6 non pas li-‘mpleme'nt reeitée. Le nom
_¿C Cantique des Cantiques qu’onlui a
clonné,ene& une preuve é vidente , aulllf
bien que celui de Camícrrm afrnmnlir qui
fígnilìe un chant d’a¿l:ion ,ou une aótion
_Cn Mulique r mais rapportons ici les
’ propres termesdontce Pete Сей lervi ,
êeallegnons les, felon la traduólrion de
làintjerome , puifqus nous .nelçaurions
ernploier de meilleur témoignage pour
établir cette verité ,que les fentimen:
deces deux Peres de 1"Eglile li fçavans,
ffitßalamium
8: liéclaircz. Líëvlluf, id ф‘, nuptiale'

carmen in madum miki 'uidemr dmmatis


ё Salimume mnfcripmsz quam revivir in'
ßarnnbenrir jponfe. Origene dit claire
ment ‚ que бей une reprelentation en
Mulique , Carmen-in modem dramatic ,.
Si pourfaire v-oir qu’il [entend dfune de
ses
aneienmrd" moderner. if
»ees атом composéesde plufieurs S
CC#
nes , 8: де plulieurs perlonnes qui chan
tent В: qui recitent ,il ajoûte peu де 11
gnes aprés. Drama ením Jieìtur mul/rr.
ram perfènarum camílemr ‚ и: in Semis
agifabula/bl¢t, 1:61 dit/effe per/âne intra
dacurzmr, Ó' 4111: 4¢‘L'efÍmtz`bu.t, alii: etiarn
rirfceaienriáur à diveifìr , Ú' ad dit/rifas
term: narrariawir explrrur. Je ne fedi li
Гоп pourroir faire une definition
julle де cesrtötions де Mu plus
lique: бей, dit
ce Pere ,le chant де plufi
curs perfonnes
_femblablcâ ces pieces де Theatre , où
felon les diverles Scenes il y a des per
fonnes qui entrent , ô:'d’autres 'qui le
retirent , ё: des tolles dilierens cle cli'
verfes pcrfonnes qui compolênt le corps
del’a@:ion cn traitant les unes avec les
autres. ll yavoit donc au temps (Года
gene des Reprefentations en M ufique,
де. la nature де celles que nous avm:
lulourdlhuy , öefur le rap'port~:le ce Pe'-Í
rele Cantique des`Canti`ques eltune’ de
ces reprr'l`entation's. Ce PereIl va plu#
avant ‚ 86 ne Il"eT¢:e~ntentant pas d’:"tvoic
diten general ,­que»c’e'ro`it un chant deA
plulicurs perfonnes d,-ílingilc' par`Scene!`
&parrecits~,il apprend quelles font ces
P¢ffÖH!1=S ‚ quand ilditque дед: l’épou
Íif qui`par1e,ou plûtôrqui recitën chang`

\/
f 5,5. Det«.Rfpr¢jìnMu°omenJl/Lgliquei
tant a l'EpoL1x , б: à les compagnes,`
1'E P oux Cl ui s’entretient
_ avec l’E Р unie>
‚ ou avec (es amis. Fit ergajèrmo al ípfa,V
il .il parle de l'Epoufe ‚ noir [Щит ad Y/fum
_ fum, /ed ad mlolefìrentulnr 5 Ú“ ruifîtm
fermo , поп Mntummadö ad/Panjìcm , /êdÀ
Щит и‘! amica: dirigimrfponf : Е: laan
quòrlfupm diximm ‚ carmen nuptiale in'
vnoslum rlramatìs efe canfcnlvtum. Il repe­'
te encore une fois la même chole dés le
commencement de la premiere Home
lie où devant que` d’expliquer les paroles i
de l'Ep0ufe ou de Sulamite à Salomon ,
ìlditqu`1l faut fe fouvenir de ce qu’ila»
diten Га Preface ,que ce livre locré elf
compofe' à la façon des aólzions Не ТЬеа-‘
tre , où diverfes perfonnes Ге parlent 86
" le fuccedenr les uns aux autres avec desY
changettiens conrinuels qui font de
l’e[_I`cn_ce de ces aótions. ìlleminiße apar
‘Ё! Щиа’ quad in Prcfationepremanuimurâ
guia libellus /pic Epitbalamii haben: Л’:
шт ‚ dramqtir in modum corgferilirur.
.Drama antem ф diximur ubi certe per
fume ínrraducunmr , que laquuntur , Ú’
«lie interdìcm/ì¢ ervepíunt , «lia recedunt»
пи: «mdnnt~..' fic forum in mumtianíg
И‘! agíturperfònarum, _ ‚
Топгацгапс de Fois que ce Pe c коп;
che le liens literalde ce Cantique en fes.
I¢neìennexó“madem¢.€,` 5.7
fgavantes l­Iomclies,il lui donne год;
jours le nom де Drame, ou datîtioii ‚
ainfi devant que d’expliquer d’une nia
niere allegorique les paroles de l'Ep0u..
fe qui demande un baifer де fon Epoux,
öclouëla douceur де fonhaleine, il die
’ _qu'ii-nur auparavant confiderer dans
„cette reprefentation ,que l’Epoul`e s’ad«_
dteffe à Dieu., pour demander par ees
paroles lererour de ion Epoux. Inzelhge

dw: ad Patrem , Ú’ amßì ni fam venire!


mi eamfponfu: , ф’ ei ¿Tulum praprii
uri: infunderet. Il tecotmoît en diversen
droirsleschangemens de Scene . 8: les
diverfes perfonnes , â qui la Bergere par...
' _le_.. ÁAinfi ex pliquant се; paroles : »vôtre
nom(/I „мы; à me: oreille: .que Г‘;
_deur Жил, parfum répandu е]? agrußlç ,‘
il dit qxŕelle parle encore Нине comme
arloit au commencement“ juf`qu'_ì
cequ’1lfe Баден!) changernen '
comme lordre deces pieces le detriatide„`
Htfŕorìm quídrm expoßtío :adem que in
,fhptrvońëuffercufrit „iam in pr¢fènn'íq­
‘о ‚дапгфп aliqua mutatie perfamtrum,
Ita quippe orda Dmmatir qui È "МИ: д!
bis cxpqßtiane “при: е]? ‚ ]1aj'n't, ‚_
_Au commencement de lacfeconde
sl. _ II. ‚ t,
ТЗ Der Keprefëntatiehr т il/In/ique
Homelíe expliquant cesI paroles Íefuíi
bh/Ine,mait je/his belle, (М!t que c’el’t ГЕ
poule qui parle ,nonpas à les compa
gnes comme auparavant, mais aux filles
г de Ierufalern , qui ne la trouvoient pas
авт belle qu'on la leur avoit reprelentée.
Ruífur in hacperßrmflizanë/le laquemir in
tra идти‘. Loquemir штт „мы! 5114:
adqlefmmflai ‚ que сйт ¿pri furrercfii
lent .~fëal.an'fi!iar ïerufa/¿na quìlms шт
quam bis que deragaverint {едят ejur,
refpanderr уйдет’, &c'_. lf ec cmfìnet /aißo- _
äficum drama , Ú' prapufìlc fnbuleffrc/fer.
'eli en cetreniême Homelie qu'il di
Pcingue l’ordre des Scenes . diiant que
l’Epoufe` a parle à Dieu en la premiere,
СЫН! dire qu'ellca parle" {Ещё addrell
liant ai Dieu la demande , qu’en' la le
cende elle a "' parlé "â lon Epoux »
cri une autre îtfes compagÍ»nes,.& qu’en
'tte deux ily a eu' clesI perûrnnagcs 86
1ailes Scenes Epil`odiqL1csqu’il appelle des
‘дату fhrrurr ou des entr; eh„мы, corńmt
on a còûtumed'en faire dans ces ouvra
gcsdramatiques pourla liaifon des See
nes , 8c la conduite de'l'intrigue, Cunéïa
que Éíièhfunr titrée/ignrv/porfa. S¢dpri«
тд/Ёгтц ejiï: mèz"Deirm'f4'ñ"u: e/ŕ",'~/ìcundv ‘
ad fponfumi ferrie' 'Éd' hdálrfcrntulnr Ё in
'ieriqufu _Ó'j)`na'n_/ìrmîmrdia ¿quedan Ú“ ut
fe датам.‘ /mju: лжи: /món ‚ gud,/ï
‘лишним Ú' moderner, 19
Melhchorus fße£?n:hune.1dipfum , num:
adßliafferufalcm re ]19nden.t,vcrlmdirìSgif.
ч Le l`ujet‘ де cette piece eli , qu un
Prince challànt autour du Parc du Li
han qui étoitallcz prochcde Ierufalein,
у trouve une fille , qui felon laI coûtume
де ces tempslâ gardoit des Vignes б: des
Brebis,8: Ге рыёпоцддев compagnes
de la dureté де fes freres а qui l’a'yant
obligé de garder les Vignes. étoient cau
feqtfelle étoit toute l1âle'e‘j=des,ardcurs
ilu Soleil ‚ б: moins bcll<_t,q_u’â .l.’ordinai_.
re. Cejeune Prince charrue’Y de la beauf».
té де cette fille , qui toute hâlée qu’clle­
lill étoit, ne Iailfoit pas d'étre eaetreîncmeirp
hienfaite , delire cl’en faire fon- Epoufe 5
tl lui promettant cle riches prefcns вы"
(. état conformeâ fa naillance fielle vou,"
loitcoirfentirà les Challes clelirs.: Elle till
tellement ravie де la propoiition que
ini fait ce Prince , que cornme. ii elle
étoit prife de vin , elle enV fouffrc une
d0UCC'lP­Dg.ueur,’ô: une efpece cl’év`a­
noiiill"ement ,- :demandant aies compa-.
gm’S”Un'pr0mp't;l`ecouÄrs de.Heurs.8: do
ff_l1it/Ssdoni, l’odeur la ptrifle faire reve,
Ulf, 5€ pillan: de cette langueuraun
tranquille fornmeil , le Prince» сот‘
mande aux Bergeres qui font ac'-»
¢nlI_ru`e'spout.la;i`eéo|.1ri1',dt;V lalailler ее! А
C _
>w~1`àr'­_­‘~rî§

‘go Derfeprefèntdtíant enuììfnßqttc


pofer iàns'l’inquieter tandis qu'il Гс rei
tire pour aller pourfuivre Га Chîtile.
Cette Bc-rgere revient de fon fommeil
8: де í`onVévanou`1'll`ement , б: pleine des
ré veries»,V que cet Aagreable fomrneil lui
2ca~uft':es` , elle croit le Prince encore
prefent, elle le cherche autou-t du lit de
gazon fur lcquelcllc а repofe', б: -com
me G elle voyoít la troupe de ChafI"eu~rs
qttiretoient avec ini ,elle ies prie де
chaifer aux Renatds quiI gâtenr lesvVi
гнев qu’e1leÜgarde. Enfin revenant dP
foner'ret'tr,f‘öc voyant que le Prince n’y
eff: plt1s,e|le le leve' ‚ 8: le va chercher’
danslesvtliages voiiîns ,où Vayan: en!
ñn trotrvêelle nele quitte point qu’elleI
ne l"„tìt 'mené danslzt tna'i('0n'de Га mete.'
Toute occupée де la pafíîon ôc des` te»
cherches de ce Princc,elie' le retire de
fes compagnes pour s’entt'etenír fans ‘in
quietude dans une [idonee penfée, tan­'
disque fescompagnes admirent la ша
gnificence du char du Prince. Ce Prince
at1_~ivel:‘tde[I'us ¿Sc tout penetré de la bestu-I
téideeetre lille qu’il n’a veu’e" encore
qui-ien pafßnt, il en 'fait la del'ctip'tíOD‘1‘
öceompazre (es yeux à ceux des 'Colom­_`
bcsf,ri,`es:cl1eveux au poil delicat des ten­`
dres Chevreaux, fes dents, aux dents
des Br`el>,irI , дед; la.; eil: pluf
. gte _1 ‚ ’
aneíennerámóderner. ‚ ' Y gr
Ihelle quel’yvoire,8_c fes levres à deä ru
bans d’e'carl:tte , 8: pour avoir l’av:mt:t­
gede voir plus fouvcnt cette Bergere',
il invite les habitans де се lieu , 8: les
compagnes де Sulamíte, c`eÍì le nom\ ’
де la Bergere ,cle mener paître leurs trou
peaux [ur les collines de Sion dont la
vallée voifine ell: comme un jardin fermé
YLa nuit étant venue' , ce Prince va frap
per al la porte де Sulamíre qui s’e'ro|'t
déja retirée. Elle fait difficulró дс lui
ouvrir,Parce qu"e`lle efl: déja couchée ,
8: pour s’exculeŕ À ce Prince elle lui fait
entendre,qu’ell'e n'eIl pas en 'etat де 1е
recevoir. _ll periifìe â demander qu’eIle
lui ouvre , parce qn’1l eil; ex 'olé au fe
rain де la. nuit, 8: voianr qu elle ne re.
poncloit plus , ille retire. Cependant Ь.
Bergere fe leve , 8: ouvre
s`éta.nr lahabillée
promptemennelle porre ,iözallez
ne
trouvant plus le Prince qtfelle craint
d'avoir rebutë par les refus ,elle fort pour
le chercher. Elle ell: rencontrée par les
Gardes де la ville qui faifoierrt la ronde
dans la campagne, ils lui ôrentíon msm- ‹
'teau , 8: la blelfent lans la connoîrre ;
elle ne‘lalH`e pas де Рапегопгге , 8: s’1'n­
formant par tour G Гоп n’a- point veu
fon Bicn­ainre' , elle en fait la peinture ,
glifant ч‘!!! а le teint.bla.nc agreablemenß
` iii)I
§12 De: Rfpreßntmionr en мы?”
шею (1с rouge,les cheveux noirs , une
cocŕfnre de drap d7'ot,'8c«lr1»raílle Forst~
droite. Cependant le jour vient- ‚б: le
Prince érant forrípourjouûdes beaurez`
de laeampagnc , trouve fur fes pas= 111 \

Berger@ dont 11 loue' 1:1 beauté , lui dei


1|
fl couvrant la palïîon qu’1`l а Pour elle.'
Elle le pr1'ed’en«trer dans un jardín voi'~"'
ñn où il y а de grandes allées, pour y
dire plus à couvert , & pour y Voir
пес plaifír routes les beaurez dela cam-I
Pagne. Le Prince y donne des avis ё la
Bergere , 11.11 .demande l`o‘n“:rmit-ié , 8€'
fon confentement pour ,Palliance qlïlll

Vorlà' 1'A."gumentdc la Piece, en


Yoíci la conduite, Car Orígene a clí“lh't‘1­
gué l’rxn &vl`r1utre, appelrinr lhrgurnent'
Inüßafífuw Drqrfm , & la cor1<:lrr1'zc'[1r0']Jo~.’V
_ffnafnâz/.’»ejp«:cie:. La conduire fuppofe
toutecerle HÍl’toíre, 8: les conclulïons
duMa1^íage prifes 6€ arrêtées. Ainlî la
Bergere commence d’:1bo1­d,eomme а
remarqué Or1`gene,par le dcfìr ardent de'
voirfon futur Epoux, elle parle â lui
cnfuíre , le louë des emprctfcmens qn’rl а
pour elle,& dela grace qu’il lui а faire de
lui ŕàire ~Voir [on PalaisS elle parle aux
4
Elles elejerufàlcm
“типе: Ú'fur
-rmm’¢:1­f1e!.4
la couleur de

fon reintiqui leur Paroîrun peu brûlfg


Pour avoir été expoléeaux ardeurs du
Soleil à la campagne. Elle demande
aprés au Prince oûil palle les ardeurs
elumidy, afin qu’elle ne s’e'lo1`gne pas
dulieu oû il а coûrume de repofer. IllY
l'u1"indiquelel1`eu од elle peur’ aller же
frmrroupeau, loue­ ‘fa beauré , б: lui
promerderiches ornemens pour la рад‘
rer , raviede.l’odeurdes parfums & des
habits де ce Prince qui s’éroir 211115 au'.
prés d’elle Pour l"entreteni`r,7elle en Par,
lfeavecfesY comprgnes , quand ce Prin
cearrive lui.mêm'e 8c'lo'u`c' la beauté де
la Bergere: бес. " ì
Les Ińrerpreres qui ont éerir “fue
ce Cantique
V«fell ,` conviennent`
une piece де Theatre tous què
rompo;
fée en Vers avec routes~ les beautez'
де la Mufîque recirati‘v"e ,`mais tous '
пе Cenviennenr pas du nombre де fes.
Parties ‚‘ 111 де 1е11г difpofïrioll , q`L1el~_
ques uns ne luien dorinent que trois,
cl’a„utres quatre , 8: quelques Uns cinq».A
Enrreces derniers д 1е Pere Corneille _£2
Lapide d-ifpofe' aililïeerreaéìíon.
ll fait le premier A ¿Ee де tout le pre
' mier Chapirre\iul°°qu’an Verfer fï::i¢r':x1n;I
du Гесопд. 11 étendle fecond Aâe' juf:
qu’ad Verlëc lixiémedu rroif-ième Cha

1—__„
‘ 311; De:Reprefent4n'om eh 2141!/îqne.
pitre, Le troiiiéme Aótercontient le
I§_;_el“tt: du Chapitre troifiétne ‚ tout le
quatrième , б: jnfqu au deuxième Ver
fet du cinquième. Le quatrième Acte
s’e'tend depuis ce fecond Verfet uf.
qu’au troiiìéme du Chapitre иметь,
8: 1е dernier Aóte contient tout le feite
I de ce Cantique. Il a _fuivi cet ordre
_ des мы; enfes interpretations ‚ 8: lE5
" appliquant myptiqtrenient aux divers
âges de l’Egl1`fè,il commence ainlile
premier. -.
Inprima dramßzte íntlucitur Salomon in
liliana mante vicina eaque amcnzßìme Ú
frrrilrßima alam/miam, vel 'venatinm' [т
du/¿¢m‘¿»f¿df e in puellam naállem fed
more frati: (Щи: Pa/la-/'itiam ‚ quam al
fbrmam ¿nßgnem firm corporir :lfm ani//li,
ut/Poffmnßáí Деталей‘).
Sfcundnm _Drama quadíncípìt о, ~z. v.
б. Sponfa д Sprmßl ¿neunte ‘vere efuamtur
in agro: Ú' vinca: , ut Ficuum grtbâfìr
Ú' 'z/ineís jlarmtiáu: uttrquc ‘рядами’ ‚
_max juêet mpi 'wtlpeculm que уйти: ale-I
maliimtnr. Snbducitfe Sponfìt: ‚‚ Sponß
anxie reguirit,/ìdfrußrà. Tandem {тип
invenit , necdimìltit denen' inrrodumt mm
in domum matrix fila’.
‚ Tertium ‘Dram incipit c.3.t1.6.ulu'dici
`¢ur Spar!/'a a_fcem_lcre pcf _llçferfnîn fica;
Wl-Tjïulflm ldnclennefó‘
fumiijú‘ Ferculum
modern”.
‚Span/í
’ ‘ m
reim defcrilfimr, dcniqnefbrmßspanft cc..
[еда ur, .
.Qmrmm Dram‘ incipit cap. 5. ‘v. 2.
ubiS/un/‘ii Dormiem Span/à naèîarno ra
re madda afliumpuyhntz, шт ei tarda‘
т aperire , [uit kan; tardítatem .‘ nam
шт яёгитет deindê requiren: Èwufŕodióul'
urlu’! 'vulncmt/ir,Ú'[ml/io_,/Palzkmr ‚ бес.
_ Q4j7/tnmD"ìZm4 incipit c. 6. ‘u. 5. „д;
¿ïpnrfa de/èribizur, max Spanfm' d¢fccndit
in [forium иисит. Denique шр 8._/Ponfis
орел: Span/iam ‘deducere in darîxum ИМЯ‘!
jim eign.: zntßrncfëmperque cofl/uflgì.

‘ Certe piece dem en mêmetemps de


lanáture des Epirhalamcs , des Eglo
гнев, 8: des Georgíqucs. Des Epítha
lames ‚ parce que бед: une reprefczìca
tion faire pour le Mariage deSalornon;
des E года“, parc`e'que ce fom: des
Bergers ‚ б: des Bergeres qui chantent ;
8€ des Georgiques parce qu’on y pat
le que dece qui fe fait à la campagne.
Dífons dune ‚ que ces reprefentations
dela maniere dont nous les avons au.‘
jourd’hui , commencercnt parmy les
Hebreux , (ё perfeótionnerenc Parmi
les Grecs , Re perdiren: ‘ínfenfiblement
Parmi les, Latins does ‘la’ lans“ eff.
36 De: Kepre/Éntatíàn: en МИД”!
11101115 propre pourle chant que la lan»-`
gue grecque , qui ell naturellement
faire pour la Poelî-e & pour la-Muŕi.
que. Pour la Poëfìe àearìle de fes me.
raphores ‚ «Sc pour la Mulîque à caufe
de la diverfxré de 'lès accens ‚‚ qui font
une efpece de Mnlíque. ‘
Musl LCS Grecs rfeurentpoint de Poëíle
-—т‹:'—3 щ9 едины quíne fût chantée. Non [eulement lat
Glues.
Lyrique [ech/antoitfurles inllrnmsnsì,
ceq ui la fit nommer Melíque. Mais
l’Epiquedonr le Ryle étoit: narratif, fe
chantait, c’ell: pour cela qu’Homere
ил?” 1НЧ1ЕЕ Га Mule à chanter la fnrenrd’A-­
¿mfg chille dés 16 commencement de lgonllia
Qsù. de б: il n’elìaucun. de ces Póëmes , ой
Шпчосайоп «З: 1а propqlîtion ne par
Ientde chanter. Heíìode en 121 Т116оъ.
genie , qui 611: un Po¿:'me»de la genea
logie de leurs fauIl`esD1'v1`m`rez,' debute
I Рак се VCIS. ­
;‘Í;\””“‘”
’ шт‘
Comwenforr:
" 1 у
È :banter
r
des
‚_
Ми/Ь: d’H¢'­

„ж“ heen- ‘ . с v
¿W5 Leurs pleces de Theatre Fe chanterent
‚де‘ ¿£1 aulli comme il fèrá aifé clejrrfliŕier. г
диу- С’е11; pour cela qu’ils eurent trois~
' fòrres de Mulìque, l’une naturelle ow
diatonique pour les Poëfies reciratives ,
une autre Egurée ou c/aqromnriyue pour
Ies Poëfìes Lyriques ‚ qu’1`lS accomPa
1
^ »m¢"í«mr1¢.¢Ó"»1a'ri¢:me:‘.V ’ 37

‘ш gnoient du Гоп des inilrumens ‚ 8: une
autre Enlaarmonique propre à exciter les
pafiions ; ¿Sc les mouvemeus de l’Ame
pour la Poëiie Анимации; саг ils di
ûinguoientces trois efgeces de chants
ì. Végard de leurs Poëfies comme ils
diftinguoient 1: Parler , le Lire Ú lf,
Chanrer. Le parler demande, dif`ent­1'ls,
une voix i`oûienu'c` , qui fans s'arréter
aux tons hauts ôc bas , va prefque roû.
jours d’unemême teneur. Le chant au
contraire éleve la voix , б: la diûingue
par muances , felon le nombre «Sc la ca.
dence ЧМ! veut lui donner. La leôture
ou pour mieux dire la recitation des
Vers tient le milieu entre le parler, в:
le chant. Сей ainii qu`un Sçavant ex...
pliquece que Qintilien a dit au pre
mier livre de fes Iniiitutions,oů il dit.
que la leöture des Vers doit étre ferme ‚
8cmêléecl’une douceur que la gravité
`accczmnpagne,non pas comme ouliroir де I ‹
la Profe , qu’il ne faut pas aufli que Гоп
chante ‚ pui1"qu’il ne s’agic que de lire.
Sur qu oí il remarque le reproche que
Cfiatfaifoit à un Роёге де Yfon temps,
à qui il difoir. -Vous chantez mal Ii vous
prétendez de chanter, St li vous«`pré­
rendez de lire ,vous ne Шея Раз , man
Ilvous chantez. É — `’
t Il 38 Des Rppre/`n_z'l4!ían: en Mußque
1516:)Eiaurë Les Poemes Eplquesne fèchantoient
C о ‚ -
„т,“ ‚ donc pas abfolumentd une maniere E
Ё: cpm gurée comme les autres poëfies, mais
uavlfa’
xequadá ils avoient feuïement quelques 1'nHe
вы‘; › xions detons comme les Epîrres , 8:
ÍICC IO- .
„г; (Imi- les Evangiles que1’on chameà la Meß
lis , fe, б: les Leçons de 1’OiHce quifè
chanrenrd’une maniere qui tient plus
älïndrilf-_ delale/@Luie quedu chant. Lapluièarr
mural-n des Religleux lifenc de cette maniere
äìilriägá durant leur refeéìion. (Гей pour cela
gencfq que nous donnonsle nom de Leçon à.
ce chant Lréìlm Ep;_/Iolxóemz Pauhdpa
„шт ßoli , Lcŕîìp 7:/wmf.: Praplum г L¢~¿Z,­'a
mum fnwßs' Evange/ii ‚ 8:c. Un Scholiaße
:2iclä,Ci_ Grecdont le nom n’efl: pas connu,ex`
l mus dí- pliquant la Rherorique d’An'-íìore dit,
’ Xífrc. Si
mms ‚ que ces Leâeurs doivent imiter la па:
ml@ C5- :ure des chofes, б: la qual1cé des per.
I­’îS1filC­ Г I d le ­ ‘
gmcan- onnes pai e :on e ur voix , pro
;;j\lS­;"ííì"‘ nonçantd une voix haute 8: ferme, 8:
M', ` comme d’un ton Her ce que d1[`en|: les
’ Souverains , 8: les perfonnes РаШоп
nées , 8: d’un ton plus modeñe ‚д: plus’
bas ce qui ей dit par les perfonnes qui
ne font pas de naïßânce ‚ ny dans de
grands emplois. Il ajoûte _quecela sÍob¿
,fcrvoit ainfi aux I.eçons«qui fe фаз:
toientdans 1’Eglifè du _faim _Sepulçlgq
dejerufalemf ` N ь -' .. ‘ ff
ancìmnc: ё‘ moderner, sg
vero: ò`e'e'mv s'vrn­n’a'ì1o| 2.: ’1'i»U.'Vä«’YIv«Í~
anew oi 0¿vzufu,us"f4:vor'rn'¢vr¢13'awnu и’ 'r’°L?r¿9s"Y~
душ е" т; ‘avaw/~’axe|v. xL1­Í~§’l ¿uw то‘
7l'¿9'<rw7:1ív e'«1 frvegrvvrsdov xa? ‘ïvf4a",uivov , х ‘
duri: a'¢/nel ¢avn‘v ů'y54/rzv де’! N шт“
viv ën п‘ Wgjowmv 1011 и‘ фцуи‘ '¢Lv1­8"ìs'r
ůcpsrßúvn ‚Ёа-т,’ тпГш und of Ы: детифуй‘
‘те ow0L;4vw'amv'm‘ {у 11.'/et nfl?,
Schar. Min. in Itnenwr PQ 69. ъ. 1. 16.
AC’efr de cette forte que Гоп chante
Y encore aujourd’huy dans plufìeurs ‘в’;
‚ Eglifes la Damon де ]ef`us­Chri1ì, Le Зтщ
‚ Ргейге qui repréfente jefus­Chrift, 8c ‘д’
r qui ne chante que les paroles que le
Fils de Dien prononça, chante à voix
baífe pour marquer la modeftie ,' д:
ГЬптШгёдп Sauveur. Le Diacre qui
‚!ерге1еп:е1’Ечап3е11&е prend un ton
narratif , 8c.le chœur qui reprefènte
Judas , Pilate , б: lesjuifs , chante d’un
ton fort haut, öc d’une maniere fiere.
Ce .qui fait voir , que les Juifs avoient
'SCS manieres де chants Dramatiques ,
q_11¢ l’Eglife a_ retenus, е?! се jeu des pe
tits enfans dont le Fils de Di u parle
dans faint Mathieu 8: dans a1ntLnc,`
lorfque reprochant auxjuifs qu’ils ne
Profitoient ny де íës inítruôkions ni de
Fîlles де faintJean Baptiíte, il dirà

Ä»
égo Der Relvref¢"nt4tr'0nI en ÄfI,­g/ique ‘
ceux qui l’e'coutoient Y: à qui dirayfe
Ñwwmmi.
cui Ш quefepeufle fßifelmůlaléle ?Íl eff fem5[¢­
­ mmm ble ‘wer errfanr gurfònt ат; dans la place»
2fffim=1~ É' qui crient 2r leurs compagnons, @leur
bo gene
„тоне 4;f„„;N„„: avon; joiiëde мкм” devant
lßuayrnfñń mm', Ú“ wur п at/eg paint Миф . паи!‘
*Hills Ё
A pueńs fc /wom’ L’/mme' des nir: lugubre; ‚ Ó’ vous
;iC‘1f*Íl"’f 1271?/fz. [wi/11-‘ f7Ícurv'. C'étoit un ulaqe
п ого,
qui dr parmi lesJui'ŕ`s<lans letirsfêtes, de (с
таит ` partager en deux troupes, l’unejoüoit
со ua.- . ‚ _
mîîdr. ¿CS lnllrumens, ôc lautre danfoit au
¢‘%1“_I=L`€~ Гоп де eesinllrtrniens. On faifoit nel
С1П1П1Ц$
vóbis д: que chol`e de femblable aux Funerail­ Ч
les ‚ оп chantoit des airs lugubres ‚ que
memví les parens des défurits accompagnoient
mus › д‘: de leurs larmes Se de leurs cris.
Ynonplam › . . ‚
xërns. Les enfans qui naturellement rmrrent
ïillïdflfz toureslcs chofes qu’ils voyent faire,
ДН.” mémeles plus [aint-es , 8c les plus re
ligieuf`es,ñrent parmi eux une elrvece
-de ieu de cette danle 8: de ce chant de
feltes , Qc de funerailles , 85 repro
choientà ceux qui ne répondoient pas
à leurs accords joyeux ‘он :rifles ,CC
que le Fils де Dieu reprochoit auxjuift
de Гоп t nps.
‚д . L’Eg Ш: а retenu cet uíâgedu chant
" àcleux chœurs. Il efr ancien , puifquc
íäint Ambroilè linrroduifit dans ГЕ
I .glálfe de Milan, 8: úrint Auguffin dans
' «не;
In\‘m'r'ènri:rt9" тает”; ц
celles d’Afrique fur l’exemple де celle
де Milan : Sidonius IApollinaris en L ,Eh
reconnoîtl’ufage dans l’Eglife de Lyon 17., '
dés le cinquieme беде , 8: faifant ГЕ
pitaphe де Claudien Mamert frere de
ce faint Marnert Evêque де Vienne,
qui íniiitua
d'avoirA les Rogations;
entouné il le loue
excellemment les
Pfeaumes que__l’on chantoit à. deux
chœurs ‚б: d’avoir initruit les_ Eccle
Qaiiiques qui fervoient fon Frere de la_
maniere dont il falloir chanter à reprifes
dans ces deux chœurs.
Pßalmammbirmodalator', Ú“ Phonqß- L_ 4. E;
Glan! . рт‘. н.’
Artà „дам gramlanre ржи‘;
Ińßruëîas docaitfbnare „или. ›
Les Eglogues des Grecs Ге chantoient
amil
. — par reprifes
. de l’un a‘ l’autre ‚б: alterna
Amant
Гоп difoitque les Mufes aimoient ces гудит’
chants де reprifes. Eglfg.
Les Antienues que l’on entremêle au
chant des Pfeaumes, font comme des
Preludes де `chant dont on fe fervoit
pourpreparer au ton fur lequel on де
voir chanter le Pfeaume qui fuivoit cer
te Antienne ou Antiphone ,comme is \
Dommoient les Grecs. Plutarque au
difcours du ñlence lcles Oracles ‚ dit
que Mardonius ayant envoyé .un де es
D.
:fz П::‘1(еР1ё/ёп!::;ап! гдмрдвг: _
domeiìiques confulter> l’Oracle ‘ГАИ:
phíaraus pour apprendre ce ‘qui lui дед
д fon
Voirfommeil
arriver ‚,сеque
(erviteur fongeaduranr
le Vrniniiìre du Dieuî>
Чай! alloir con{`ulrer,lui crioit de ne pas
approcher , 8: que ne laißänt pas de'
s’a_vancer,il l’avoir repouífé dela main,
8: enfin- lui: avoit Юге une pierre affez
greffe à la-tête , ce qui étoit, dit Plutar
que comme unI préiâgede cequi devoir
arrivera Mardonius 8: pour exprime! _
ce -Préfage d’une chofe Future', il fe'
` Е?“ du D10! drdnlìfhant fìvrríewva 'MÍ' ‚ш

мЫ-гшу ‚ раке que l’Äntienne ей le)


‚ Prelude де ce_qu’on va chanter auffi
tôt aprés'. Ce qu’on a’in1aginé'Fà delïus'
des enfans de chœur 8: des Chappiers'
qui chantent enfernble un même fujet'.
eil fans fondement ‚ parce que Ген п’а
voit pas cet “Page au commencement
de l’E_glife, _
‚ Ã; ces prcludes
¿repondenrles des chants
Prlcludes de l’Eglí(è'
des Poemes Epi
ques ', qui font ces invocations, ou cee
propofîtions que' Гоп chante d’un ton
qui'l°ert de Prélude au chant narratif'
дышать; C’e(ï ainiî que' Virgile fait
des Prelludes 8: dans fes Eglogues , 8€
Наше fes Georgiques, aufff bien que
dans' §'<i1aEneide. Et p¿xr_rouri_l parle de;

‚— Ц
ïmciennes Ú' moderner; Ä;
'chant.Me1ibée dit à Tityre qu’il chante
fut Ibn Chalumeau à l’ombre d’un Hè
tre. ^.
Tit}re,tu Ради!‘ recuban: [М tegmine
fargi .
Silva/ìrem tenui Ми/‘ят medimri: in/ená'.
@and il veut chanter la uaïllance de
Saloninus il invite les Mules de Sicile
à chanter d’un ton plus haut, `
атлас; Mußzpaulo ma/‘am сапдтш.
Се qui donna occalion à Monfieur
Chappelain dans l’Ode qu’il addrelia
au Cardinal Mazarin ‚ originaire де Si'
cile,de commencer par con beaux Vets. A

Spavnmes Миры: de Sicile


Ватт Е1о7иеп: Chalumeame
- _7'¢'aa,'i.rà¿’om/fredes Ormeaux.'
Infpirerent legrmd Pîrgile.

Се Prince
Ipasan des Poëtesdes
commencement latins ne dít­1"i
Georgiques
qu’1'l va chanterla maniere dont il faut
cultiver la terre pour la ferner , есть
menr il faut façonner les vignes , nour
jrir le beilail , б: élever les Abeilles.
Qiid facie: lem: Душ ‚ уиалйеге.
terrain '
Verme À/Iacenßsluîmifquc adfungtre 'viles
çonvcnîar , qua шт beim; , qui cultus has
‘ММ? du ` B ij
Q...
/

"44' Dc: Rep refmmfíen: en /lfrrßgue


Sizperori ‚ argue apibur ‚ quanta experím-`
tia ‚шт,
Nuna mnere z`mv'pr'4m„ ,
A Fégard cle1’Ene'1'c_le qui ей Гоп grand
Poême , il commence par ces beaux
Vers. ‚ ‚
7: chante fer rnmêatr , Ó' cri: Ьагптг’
j1z'eux_ . ~
2555 der bard: Pbrygìmr conduit darli
l’.4„ß,„¿„ ­ ‹ .
Ьертетйегидагдл ler champ: de Lavínie.
'conm On Г: l`ervitauÍIi du mot aÍ’Ántiplao_
wir › urne pour exprimer le chant à. deux
lrsíalgâi chœurs qui fe pratique dans l’Eglil`e'.
‘rwmè Се fut le Pape Celeftin 1, qui ordonna ‘ ’
s 'ñ­ que les cent cinquante
¢,~“uC,§lA„ . Pfeanmes de
“ÍPh°“1­ David l`echantail`ent decette forte de.
um de- .
.mwen vant la Melle, On croit que ce fut
‘Щ- faint Ignacele Martyr qui en intro
S»crat.l. . ‚ , .
‹‚‹‚г‚ dulíït luŕage dans llìglife Grecque,
Onfe fervoit aullide ces mots Lavare
.dntipbamrm pour dire prendre le ton ,
ou élever le ton ‚ puifque le Moine де
faint Gal parlant- de ce Saint qui prit
le ton de l`Evangile de la hauteur que
Гоп vouloir, б: le chanta Fort bi«':n,ditL
Anripharmm рмаршмт iff: in ¿`z/ringe
Íium Íevrwìt , Ó' clarê permntnt/it.
[ее Poëmes Epiques ou narratrŕs
.qui corrunencent par des Préludes, où
‘летний’ твдгтех. `— 45
le Poëteinvite les Mules àchanter , ou
dit qu’il va chanter lui_méme`,fe chan..
toient efl­`e&ivemeut , non feulement
par les Poetes ,mais par des Chautres
que Гоп conduifo-it dans les armées ‚
pour chanter durant la marche , les
combats В: les belles aériens des He
ros ,afin que les Chefs 8: 1ев Soldats
excitez àbien faire par le chant 8: 1е
recit de ces belles actions combatiilent
plus vigoureulemeut. Les Cavaliers
eux­rue’ines apprenoient ces chants
nartatifs , ce qui Н: mettre en Vets д:
en Chanfons tant де Romans il у а
cinq ou (ix fiecles. Le Roman де Rou
parlant dela bataille d’,I­Ialiings д onnée
par Guillaume le Conquetant dit
Taillfër qui moult дел‘ chantait
Sm' un C kwal quität allait,>
Devant шх allait chantant .
De I’/Illemagne Ú' de R0 „т:
Ertl Olie/ier,Ú‘tler Vafzux
,Qfîi moururem en Rain: chevaux.

Heiiocie fut le premier qui chanta


fur un Theatre lon Poeme, 6: l`on clit
qu@ HC fçaclianr pas jouer des iniìrumetis
pour accompagner fa voix, il fe fervoit
du Gliletnentcfune baguette qu’il tenoit
À en :nain pour marquer les temps ôc les
Piïi
546 Derkepnfentntionr en мышц
paufes , ce qui fit qu’on donna le nom
де Rap/br/fie! ou de chants à baguette
à ceslottes de Poëfie. ]e croirois plu
tôt que cette baguette lui auroit fetvià
battre la rnefure, 8: à regler les тракт
mens defon chant , да?‘ faire ces {inle
mens qui auroient été defagrcables, fi
je n’étois d’ailleurs perfuadé que ces
chants ne furent dirs Rapfodin , que
parce que c"eto:`ent plufieurs airs coufus
enfemble , ce qui convient mieux au
mor de Rapfodie , que ce qu’on dit d’unc
baguette , qui les auroit plûtôt fait nom
mer Rnêdadìer que Ruf/àdier. Сс fut
„V-­:.i¢«.„»e-.
dans les grandes aílernblées de la Grece,
quife faifoienrde cinq encinq aus que
Гоп chantoit ces Poëmes , la Muíique
étant un des jeux, 8: des divertiffcmcns
de ces Fêtes, ou les Muiiciens di`fpu­
„г 070,‘ toient pourle prix aulïi bien que les Lu~
¿9v ига teurs ,les Coureurs,& les meneurs de
we e"»<a,’­ Chariots. Pluton nous apprend ,que ce
Í;¿'L"“:vfut_ Hipparchus ñls aíine' de Piliûrîtte
шт}. qui le premier introdulfit â Arhenesl u
х,‘ щ“ lage de chanter les Vers d’Homere, 8:
Бща-е qu’il ñtparoître le premier les Rapfoa
»mls gy- den rs dans lesjcux Panatltena'1'»ques,or`1
ils ehanvtoíenr des Vers en Dialogues , 8€'
dlçzlî ЕЕ fëfucccdoienr
_ _ les uns aux autres comi:
‘пом- m° т‘ fe§Q,1= snes“ de fon Fwrss
гамма д‘ Иддеййё}: 11
" Il n’efl:aucun de nos Poëtes Epiques, «ping
qui ne dife d’abord qu’il chante les ac'.`` e’<~pe­ ‚
tions glorieufes cle quelques Heros, quoi È"f`¿î“j‘
qucleurspoëmes
­
ne foienr jamais chan~ '"‘
у
‘Egf*
tez ny misen Mufîque. ’ „д,
7ес1мтг le Vainqueur des Vainqueurs- Е’: ¿Git _
de [мыть ‚_ Y . m'0v`e_|
Qgiiufquäzu Capitale
dit Scuderi au afkperler [я <guerre.
commencement de fon chg '

Alaric. .
L'Auth‘eurde l’Art Poëtique en nô
trelangue‘adivil`e' fon ouvrage en qua
tre chants,I comme il ena fait quatre du
Lutrin. Cependant nul cle ces Poëmes
rfaété chanté iul'qu’ici. Il n"en eilt pas
:même des Po'c'r>nes‘d'.Italie. L’Arioß;e `
8:’ le Talîe fe chantentde là les Monts.
Ainli ce n’ell: pas fans raifon дичь dil
' fiinguent par chants leurs Poelies Epí
ques , puil'qu’en effet elles (ont chantées ;'.
Бей ce qui les a fait ailujetrir aux hui
tainsdans tous leurs Poëmes, alïn qu’ils
х рийПепгГееьапгсг Гц: les mêmes mefu-I
tes que i'Orlaml0‘ öc la jferufalem.
I-’Arioflte chante les Dames, les Caf'
valiers,lesArmes , les Amours ‚ les Ga- ‘
lanteries, 8€ les Emreprifes hardies , par
ce que fon Poëme eff un Roman , «Sc que
ce font pour l'orcli`naire ces fortes де cho.
ffs quien cornpoñanties plus agreables _
Evcnerneus.
"48
n LeDer Reprefmtuiimr
Talle au contraireт plus
Murgia
regulier
que ce Poete Romancier fe contente дед
д1ге с111’11 chante les Guerresfaintes d’un~
grand Clpitaine qui alla delivrer des
mains des Ennemis du nom Chretien,
` le Sepulchre дс ]el`us~ Chrillz.
Сдта 1’т‘тер1гго[ё‚1’ е‘ capitano
C‘ж’!gran _[epa/cro liberòfdi Cŕmjfo ,
Molta egli aprì calßenno , e con I4,"-minar,
' `\ Mol/ajòjfrìf nclglario/oncqui/Í0.
Е in van flnferm iz/i .t’oPp0fì’ ‚ Ú' in 'vivrai
S'armò a"ÄjTn edi Liá/'fz Пудра! mi/fa
Cё‘fm/orilla ilC!ela ‚ еЛтв i fami
Segni' „дяде иа5 coinpngni errati/i.

Ces Vers ‚ «Sc tout le Poëme entier'


compqfé de vingtchants, Гс chantent (ш: ‘
un meme air. On peut faire latmérne
chofe du Poeme du Boïard', de celui de
l’Aehillini ,_ clu Conqtrilio di Granata
de G-ratiani , б: cle la plus- part des au
tres qui ont paru depuis un fiecle , clout
tousles Vers font d’_on ze lillabes , éc les
chants d-.fltinguez par huitaitzs , comme
ceux-cy.
I Toutes ces Poefies quoi qu’ellcs ayent

été chantées ne font pas des reprefenlta.


tions en Mulique ‚ parce que la Muliquc
Dramatique comme les Grecs ont nom:
' Шс
anciennes д‘ modernes. 49
me' сев гергёГекхгадопв, demande . que
Гоп joignelaótion au chant, 8: au rc
cit pour exprimer par les mouvemcns дц
corps qui accompagnent le chant 8: 1е
recit, les paliions êcles mouvcmens de
l'ame, '
La Tragedia 8: la Comedie des Анд
cicus furent des at-‘lions де cette fotte,
ccs actions fechantcrent, Nous en avons
Все preuves itreprochables dans Denis
d’Halica1'nafi`e , qui au traite' qu’ila fait
де la liaifon des mors , nous apprend
commentl’on chantoir certains endroits’
дсв Trageclies d’Eurípìde , 8: l’Auteur
dcl’Art Poetique en nôtre langue , а ii.
bien décrit la naïfiânce де сев tepréfen
mtions en Muiique ‚ queje n’ai qu'â.
donner ici fes Vers pour en faire conv
noître lbrigine , 8: се qu'Horace en а
dit , puiique c’c(l: d'apre'S cét original
qn'il a fait une ii belle copie.
La Tragealie in/"orme|€§‘ ‘(года)’: т
naißant
7\{_’:'1oit 9a’1m_/imple Cbœuroù chacun т
alanfìmt,
Et du .Dieu des Kal/ln: entonmmt let'
_ loůanger,
S’efor§oit d’attirer alefertilet fvrntlangef.
La le w'nÓ"la [о]: ¿veillant les дфт; ‚
.Duplm мм Chantre un Bont étoit le
prix. Е
go Dr: Repre/ëntaríam en Mnßque
Thrfpis Zut le premier , qui ůßrêoriille' dt
и:
Frornermpnrles Bourg; cette heureufèfolie,
_Er d’.4¿'r'eurs mal arnet. chargeant mmm.
детали
АтиГа ler Paß2zn:d’unv/`pe¿'h1ele иошими.
E/¿­b)1l_e dans le chœurima ler per/annager,
1__)’un ma/`qu_epl;,4: lvavnëte lmbilln les ei. „
Идем ` ‚
Sur les ai: Жил Theatre en public exlmn/]'e'
Ei: paraître l’A¿Zeur ¿un Brodeguìn
chau//`¿.
Sophocle три йаппцпггфт 2: _/‘bngenìc
¿carat сто’ [я Pompe ‚ augmmm F1141'
тете ‚ _
Interejfa le chœur dans tout:l’mf?ion,
_Der Ver: trop r4boteuxpolitl’ex/rrqßìvß
Lm' donna cbr; les Grec: mt: hauteur dͫ
wm,
O/`¢ jamai: nkmignit lafìiiále/fà latine.

три”- Les noms meines de Tragedie , В: de


М Comedie que l’on donna deslors д. ccs
1“"‘“"’
Tr . ­ repréfenrarions , nous
. . font voir clairçv
digg; ment qn’elles fe faifoienr en Muiiquc,
- Comœ' Буча: бёгойрдсз chants. C"etoir un
día ai rc- ‹ . . -
bus divi- ufilge parmi les Grecs , d’offr1r des Sacri,
frees aux Divinirez qu’ils croyoicntpre.
quibus (Шаг â la culture des champs. Ils leur
"­“‘ imm_o_loi5`:nt_d_cs Victimes , c'étoit un
_ anciennes Ó' rnadcrnn'. gr
Bouc qui étoit VpourI 1'o:din:1írc celle vom fo!
\‘.1u’on offroirâ. Bacchus au temps de ‘L1 venres
‘П’, Vaudangc ‚‚ parce que cér animal gâte opexabí
turAuci
les Vignes. Ou chamois auro ur de l'Au'­ qui. Ni
incrníîs
‚се! où la vióüme émir brûlée,d’où vicm jam al
que ce .chant fc nomina Tmgedie ou le xaxîbus
Mr, 8: amo
chant du Bouc , car cfcß: cc que veut duc to hirco
ci ьсь mor Grec.`D’a'utrcs -au- contraire di id genus
carminis
fen: ,que le Boucétoiz le‘prix`dc celui quod fz
ut =quiavo1`tle`mieux chanté dans les Fêtes tus red
ccr cho
Ufrafcnncllcs coufacréesâ Bacchus. Hora- î°'m1I;i'
»ce le dírclnircmcnt, ё: ГАигЬепг de lrqrt rÃîOTrî:
VPo<:riquc`c1:\' uôtrc'languc le dic audi Радий
K4l.;'Jréslu1". v ' cebatur ,
‚ r vel cfm?
si equi-ya- , hoc eft ab hirco hoíìe vinearum
gileua , vel quoàuter mufti
`cç'ribus fuerat , vel quod ora fua fœcibus реп‘

. ,Duplu:.b45i[eCb4ntr:. un Ваш’ до!’ le \Cafmî­_


‚ Í, wx. ‚ 22811‘:
‚ ‚С; quifcrnblc plus~'probab‘le eil'r , qu`on vimm
dpnnoizunc Oudre pleine- de vin â cc- Í,î,““1¥i‘Í„_
lui qïlinvoille mieux clíauré ,' б‘ _cer-te _C“m°
Oudrefenommoit un Ваш‘ comme on
Ílcs nomme `cncbre*p'aru1i nous, parce
«_qu’e11e,¢'wi;f@ire de la p`eau'cnŕ1ée- de çér
animali D’:1u`:res 'ong anili ayancé , que Алик.
ìcfeßcdu marc des Raifmsdour on Гс Bar- lib. _ 2..
’ bQüÍ1lp`Ít_1c “(ВЕС `a.v.ein'r`V 1'invu`nr1'oufdCS .
~ . V.‘7Ã,‘Í2‘,ÍÃ::1,"L1i‘:"s quîzlïun ñc-lc uom ‚де lì ТЁЁЬ
Eu
gr. ’ Dr! Rept:/ìntatiant en Ã/Iig/ique' _
il ‹ gedie ‚ parce que les Vendangeurs Её;
tant ainli barbouïllez , montoient fut
les Chariots de la vendange ‚Чай leur fer
tç voient de Theatres, ё: chantoient fur
‘|‘ i -ces Chariots des Satyres fur les defordres
' publics avec une liberte que la (implicite
tl .desees premiers ñecles fonŕïroit.
l ‘ ' Тйеагёхдп le premier qui barlvaiiil/e'
_âlq-
as.eiân v - е Lie `
Рттгпдрд’ les Бош!‘ сет bcureufèfalie
‘ ЕгЖАйеит.‘ mal orne@ chargeant un
Tomlttreau ‚
'Ämnf4 [д-‘РЛЛЙП! funfpeéìaclc mut/tau.
'_ La Ville de Dijon qui ell- un pais de
Vendanges , б: де Vignerons a vû long
_-¿äh
I€mPS ClC`s'l`petSt;1cles de cette forte, qu’0n
лопатой: la Merefaße, ces fpetfltaclcs {г
L
faìfoient tous les ans au tems du Cama,
: ‘чад, 8c_les 'perfonnes de qualité d€'_gu`ÍféC5
; _cn Vignerons chantoient furV des Cha
. riots ` des C hanfonsr, 86 'des Saryrcs,
‚НМ étoient commela cenfure publiqu@
‚— >«cles mœurs de ces temps lâ :c’elt de CCS
Chariorsâ Chanfons öc à Satyres, qll?
vint le Proverbelatin des 'Chariotscl’in­
Ржев Plan/fra in}'uri4mm,. Je ne _fcailfìloti
ne feroit point Engelbert deCleves Gou
" vernenr du DucheI де Bourgogne qui
­" afllfoâitírrtr‘o"u`uit:i Dijon .cette elfpecie/de
vt5Íi`[i¢îi5l="1`<2\l¢, car je trouve qu’A'dolfc Corin»
ancienne: Ú' maalernet. `— 33
te де Clever»` ñtdans fes Etats une efpecc
cle focietê compofée де trente fix Gen
tils­hommes ou Seigneuts,qu'il nom
ma la compagnie des foux„C ette сот‘
paâguie sïnifeiiibloittousles ans au tetnpls.`
des Vendanges le prcmierouiccond Di-,
manche du mois d’O¿tobre , ou ils tnan«
geoient tous enfcmble , tenoicnt cour
pleniere , 8: faifoient des divertiiic mens
de la nature de ceux де Dijon , élifant'
un Roi 8: (ix Confëillers pour préiider
â cette Fête. Voici leslettres decette in-A
liitution traduites fur l‘Original Allc«
mand.
Nou: tous qui amm: mí! nar Sceaux lz
‚щиты: 1егие:]`;лио1›-Гдфп: ‚ Ú“ rr...
cennot[?m:,qu'a]1re’r une meure aléltbera
tion де nôtre hanne volonte', Ú“ pour laffe
¿`llon€Ú‘ a'm'tl¿pa'ffítulle"t qnt nant пот
partons Гип Ё: l'autrc, наш’ avon: refôlu
Úcanclu entre nous de faire une Societe'
quifera appelli: la Ребе’! ди Fol т la for
meÚ­ maniere q1_4i.t'en,"nit` C'c_/l' À ffavoir
quechacun д: паи.‘ doit porter un Fol д'ar
genttm brodé , ou con/is )zßm habit /elonfa
'volonte' , Ó' quand quelarfun де паи: п:
portera par lournclltmnrttce Fol. crlui de
nous qui fen atpercevra layffra payer
Глтапде д: trois 1/ieuxTournoir,qu¿/`e_­
тот donnez. пик Pauvre: It l`honneur д‘
Ё iii
74‘ Dr: R:pr¿ß°r1tom'ons en Mußquc
Dieu; Er паи: „дым devrons' tous le!
› am faire uneaßèrnhlëe où пот‘ nous from
«ueronstour 2 Clem; le fccenal Dimanche'
¢l'aPre'.tl4 faint Míchél , Ú' nul nepourrß
partir de l’H3telleric ‚ nífortirolc PEcnric ,
gu’ilr1’airpo_ye'fa port de la depenfefaite
on ladite oßemhláe , ‚Акт: nul ne pourra
s’rzlgfenter,quepour'coufe de maladie, ш
guefa 'reßdence ordinaire fur e’loign¢'e dr
plus de Fx journées du lieu de ladite идёт‘
óleo. Si que_lqn`un ol_e,r_' .-Ä/]`ocicz._ «voir quel;
que querallégou inlavpiciéßqvec un autre, In
Западе.‘ devra 4cqo_'rr_z'r/¿colar emr@ le lover'
Ú' le coucher dro Soleil I: îeudj, Dep-'ul'.
тих dcîlvm' tau-rolan5l.’a_,'7êmhl¿e_elire ¿l’cn­
пе le: -Ajjocìeìun ‘Ку ‚ Ú /ix -«,G¢mf'er'/ler!Y
Pour o-'fdorfrzerclef «faires dilo: Societe' „Ó“
particnl/'erevment pour regler › la ‹ `Caizr~ de
_ L"arfrr:'e/z¢:'t/varrtt»-, Ú’ exlgrer lo: alllrerr/Er,
¢?on!_le: Chevalier: Ú" E/co1')(:r5pa}1er0.-’lf
egale went leur queer: par: , les Sw
goeurr un tier: plus que ’lor Chor/'allersI
Ú' Efcujsrs 5' Ú' 1:: Comes om tier: ‚рмд
que les Seigneurs. Le matírlde lo Fefŕe da`
I_«_/jìrohlfenour ми.‘ aßociez, irons' en-’¿’m­_
ble dam l’Eg_li/è dclnârre- Demo de ‘СИМ!
«prier pourccux de no: Confrercr г qorifè-Y _
rmt decedez ‚ б“ chacun _y pre/èntern ßm
Oß`randelEn Луи? quo) паи.‘ Avon: tour, _
давай: па: ßvaux Il ces lettre: Fan de
tl>
_ dneìennerá' moderner. fg*
Ñôtre Seigneur 1581. le /our defaint Ram..
Ferl’.
Ces Patentes font féellées de trente
cinq Sceaux en cire verte , qui étoit` la
couleur des foux. Celui du Comte de
“а;sud“ Cleves efr en cire rouge. L’Original de
ces lettres étoit confervé dans les Ar
chives du Comte де Cleves.
Il у а tant de rapport entre les artŕ..
cles de cette inftitution , Gc la Mere ßi'.
liede Dijon , qui avoit comme ceux де
Cleves des Ptatuts , un Sceau , «Sc des
Oñiciers , que je 'crois facilement que
c’elt де la maifon de Cleves it que cette
iníìxitutionatire' fon origine , les Prin
ces де cette maifon ayant eu де gran
des alliances avec les Ducs de Bourgo
gne , _dans la Cour defquels ils étoient
le plus fcrtlveul
La plufpart des Villes des Pays.bas
dépendantes des Ducs де Bourgogne
avoient de femblables Fêtes , ou de
femblables folies. Le Prince d’Amou!
де Lille fe nommoit autrefois le Prince
des Pols ‚ б: parce que la Muii que fai-V
[о]: une partie de cette Рейс qu’on
nommoit de 1’Epinette , des Hautbois
en étoient la marque, 8: ces Hautbois
fe mettent encore autour des Armoi
ries dela Ville en certaines occafìons де
в i ij
56 Des Reprefcntatiantcn Maßqul I
Iéjoüiifarice. ‹
La troupe du Prince d’Amour de
Tournay рекой: le chapeau vert. Кап
154.7. on celebraà Lille la Feile de la
Principauté des 'Fols.Celle de Plail`an~
ce fut folennifée à Valenciennes 1’an
154.8. on faifoit à DoìiaiwV la Рейс aux
'Afnes , à. Bouchain celle du Prevôt
des Eíìourdis. Doutreman a décrit ees
Feíles au Chapitre feiziéme de la le
conde partie de l’hifloire de Valencien.
nes. On Н: il y a cent ans à Langres
une Mafcarade de la Mere-folie qui in
Iìruifoit de jeunes fols 8: qui leur ap
prenoít à chanter , 6: à danfer un bran
le que Гоп nommoit des Sabots , parce
qu’onyf`aifoit de Frequents tapernens
des pieds en cadence avec des Sabots.
Il y avoit alors peu de Villes qui
n’cufl`ent de ces boufonneries , où Von
introduifoit des Muftques ridicules ‚
tantôt ¿étoient des Afnes qui chan
toient,tantôt des Loups , des Singes,
des Renards ou d’autres -animaux
joüoient de la Flute , tantôt on frot
toit des Grils de fer avec des limes au
lieu de Violons , 8c ees folies étoient
les divertißemens les plus ordidaires du
Carnaval ,quedes manieres plus gra
. ves ont enfin fagement abolis. Lemar.
r

ancienne: Ú' modernas. 5,7


dy gras l’an 1511. on joiia aux Halles
de París le jeu du Prince des fors , ôc de
la mere forte où il n’y avoir tien ¿ie rai
fonnable qu’un Trio chanté par la mete
Sorte , ôc deux jeunes Sors. Les paro.'
les de ce Trio étoient ,
Tout par raifon:
Rai fon par tout :
Par tout raifon.
Lacomedie des Anciens qui Fut сот;
me leur Trageclie une reptefentation
en Muíique,eur une origine prefque
femblable,avec cette difference que les
Bergers faifoiens à. l’l1onueur d’Apol
lon, ce que les Vignerons faifoient il
Vhonneur de Bacchus. Er comme ces
Bergers alloíerir chantant 'cle Village en
Village que les Grecs nommoient Ca
mcs , on nomma ces reptefentarious
Camedia, comme qui cliroit chant cle.
Village quideyinrenravce le tem-ps des
aótions reglées de Theatre aufii bien que
les Tragcclies, les Yunes &` les autres ayant
été difringuées par Scenes, ёс par Adres
avec des orneinens de Theatre , BC des»A
habits propres des (niets qu’on reprefcn
t0ìr.C’ciì:1`ur cét ancien ufagc que les
Italiens ont rétabli les Paflcorales qui fom:
fiagrcablcs
fes de _'leur ‚8: aufquelleslcs mign:rrdi­
langue conviennent fr bienY V
58 Der Relorefentotiom en /Vo/ïlque'
qu’ils tfonrguere de pieces de Theatre
plus fpiritnclles , que le font cinq ou hx
de ces Pafiorales. Mairet 8:- Racan les
introduiiirent avec fuccés en ce Royau
me , mais ils Кол; pas eu des imitateu1's,
8: la grande Tragedie qui parut en més
me temps avec toutes les beautez dc
Pintrigue 8: dela Fable . 8: l’exprellion
heureufe des fcntimens Heroïques ‚ 8:
dignes de la grandeur des fujets que l`on
папой: , l’emporta Гш‘ les petites pointes
деть. Silvie de Mairet,8: les Berge
ries de Racan étoient remplies à l`exem’~
ple del’Aminte du Tafle , du l`fa_il:or Fi.
do du Guarini, 8: de la Philis de Seys
ro du Comte Bonarelli. ‚
Les Grecs tfeurcntpas fenlemenrdes
Trageelics, ¿Y des Comedies où lcsgran­
des Pallions étoient repréfexitées, ötles
intrigues ingenieufcment conduites, ils
eurentd’autres pieces de Theatre punc
rnentpour le plaiíir, dont la Muíiquc
faifoit le principal ornement, Ils leur
donnerentle nom de Нота‘, ou de loix,`
I ` peur-être parce qu’ils donnoicnr lc те‘
me nom aux modes de leur Muiiquc,­
„др“. ou parce Iqu’ils avoient accoůtumé de
rrvůlßs' meme leurs loix en chaufons pour les
rendre plus falniiieres, 8: plus aifécsâ
retenir par le plaíli-rde les clmnter,
ì dntìennes Ó' modernes.' 39
‘ Cette pratique де mettre les loix en'
Vers Se en Chanfons, que l’Egli(e a re
tenuë , pour les Commandemens de
Dieu ôc les prcceptcsdcl`Eglil`c cfr d’in
iiitution divine,puis que Dieu irrité
contre les Ifraë-li~tes Pour leurs fre'quci'i.
tes
lejour
KCléfobr'iÍfiâ.nces
devant que, ce commandaà
Patriarchc Moi`{`e
mou- bite т}
rut, d’écrire un Cantique Чан vouloir › ЁЁЦЕЁП’
gue les Ilraëlites décrivifient ‚ quïls “М”:
lappriH`entpa1‘cœur ,qu`ils l«'enfeignaf­
fentàleurs enfans ‚б: Чите le leur Ы‘. пеепъд‘
ci _
ient chanter, afin que les Commande- зап?’
mcnsq_u’il leur faifoir dans ccCantique, <3¢íîrmì'­V
.
leur feiviiienr _ s’1ls
de condemnation . n’e'­ h' _
,rîéciaifud
toiînrpas Hdelcsà les garder. PI‘*f¢ûì­
С ‚ eli се: admirable
. ‘ Cantique
. , ou „гнев
m ni ’

Moïíeiiiviiele Ciel ôc la Terrcà. l’c'cou-' п” 11’


ter,& où rappellant le iouvemr . de tou- taci.
Deum». ‚

tesles graccsque Dieu мой faites à ce 32


peuple ing'rat,des dangers dont il Vavoit
delivré ,St des grandes Promeiles ЧМ!
luiavoitfaitestantde fois , il lui repro- ‘Темпы.
chefes ingratitudes
maux dontil. punita ,fes8€murmures
le menace , des
б: feiten( ,

fes defcnbeïißnces. Toutes les autres Na- leges


_ _ _ _ cantabäc
UOHSHDIÍCÍCDI CCÍIC Pratique de ÍDCUIC Ш: $250‘
leurs lolx ЁП Vers & de les faire chan- büvioni
manda.
[§11 Ãrêgquosl

LCS Chílloïssqili ont parini .eux de Lf1’;‘Pi‘2q‘;‘


_ ‘О Én repr¢j2nmrídii: cn' Älufíque _‚
‘À’„f:1‘;,‘]Í temps immemorialla plupart des chofeí 1
D
fis fuiub qui fouten ufage dans l’Eutope , dou. ‘
nerent le uom de Mufique à leursloix,
bit Cdr- öl aux maximes politiques де leur cou
Rhod' f’ ‘
мед. vernement,dont les ieulcs maifons re.
l 9­¢­8 guantes avoient le fecret 8€ le chant.
MMP Leur Hiflboirtz'I nous apprend que fous
Qïfxvßs l'Empil'ede King Fils де Ling, U qui fut
so Roi де la partieAufirale dela Chine!
voulant s’acco-mmocicr aux manietes
duPa'1'S‘, б: s'iui’truire des loix & де la
forme du gouvernement pour s'y соп
fr ка“; fotmer,euvoya à Xautung des Ambaf
LugRae_ fadeurs au Roy Lu ‚ añu que ces En
П

Sem 1¢~ voyez puiïenr apprendre la M-ufique


gatos
mild, de la famille Chev: , (1п1е11 celle qui en
glc1iclfî“­ ale fectet, ё: qui l’cn(`eigue aux Souve
‘1 . . - . .
мы fa- rams `afin'qu’eniè divcttiiïant ils s’m.
шт“
Che {Ъгцйепгде се. q“u’ils
_ doiveit
A {той
9
Muflëâc pout la conduite де leurs peuples. Се
ŕi1tYumliiusqui futlïuventeut de cette
ne Mu- Muflque , quiétoir autrefois excellente
gäfegëï s'ileu faut juger par leurs livres , ес11е
gqssefa- d’aujourdhuiu’cft pas fort сете: par.
'1“x;l;;sn_ mi eux , 8c ils пе la iouifrent guere , que
zricesef- dans leurs Comedies,dit un Híftoricn
Г’ dici' moderne ui a demeuré lufìeurs an
tixriutel- I P
Iiguursi- BCCS Parmi CDX.
gfngduikîîf Пей ainfi arrivé si la Muiique де la' i
srs- Chine ce quicfi: atrivévà la mufique des
к
„идет“: Ú' Moderner. 61
Grecs , 8: aux beaux Arts dans l’Iralie Mam
дата: la barbarie de fcpt ou _huir fie- Mlm'
. .
des aprés les inondations des Goths 8: ’ 1. .
des Viiigoths, qui perdirent tout par le M»
mépris qu`ils firent de tout ce que les
Anciens avoient fait де plus excellent,
Mais il Eiudroit étre mauvais conno1`f­
бÈ'C`:ì
fçnr en Muíiquc 8: en Peinture pour
croire que la Muíique б: la Peinture des '
Grecs n’ayent pas été autrefois щей,
-ar.ma-fce
leures que la Mufiquc ё: la Peinture que
les Chinois ont д рге1епс. Cequi nous
relie des ouvrages desçulprure, б: д’Аг‚
chiteôrurc де cette nation Íiefcavante б:
1 polie nous fait voir évideininent qu’ils
ont été les plus habiles Defliiiateurs,
que Гоп aitcncore чая. Leurs bas reliefs
nous apprennent qu’ils n’étoienr pas
moins habiles pour la clil`p'ofition , 8:
.l’arrange1‘r_1en|: de leurs figures. Mais
ceux qui n’en ont vir, que quelques def.
fcins mal gtavcz , 8: mal copiez ‚ ill»
`geant fur ces deifeins,du peu'd'addre(lë
de ccs anciens Maitres, croyent ‘Чаще пе
fçavoient pas la Per(`pcéi;ivc,` Maisquarî
rité де beaux morceaux qui reůcnr en'.
:core des ou надев де ее; grands hommes
б: qui [ervirentde Modelcsà Raphael
pour le belle difpoíition que nous admi~
ilunsdans fes Tableaux , font des témoië
82 Der reprdënŕatiáns en Mu/ique
Iguagesirreprochablesdc la fgience des
Grecs dans cette partie de la Peinture.
Nous voyons par leurs Catnayeux qu'ils
erxtendoienr excellemment le mélange
des couleurs , puis qu’ils (clout li bien
fcrvis des couleurs naturelles des Aga
shes, des Cornalines , 6: des autres
pierres fines pour exprimer- diverles
choies. Si leurs ouvrages de Peinture
avoienr pû venirjul`qn'à nous,conime
leurs ouvrages d’Archite6ture, 8: tant
dhdmirables Statues, les Peintres Наш ’
roienrpas befoin d`a_llcr à d’autre ECOÍC
pour s^Íin&r.uire. Il ей’ merveilleux, ql1¢
pour oter за“ anciens Peintres la gloire
d’avoir été d’l1abiles gens , on aille ch€l‘~
cherdansplinc un Solus qui ne travail- '
loir qu’à des affemblages de piéces de
rapport pour les Pavez , ё: qtfau Ilieu
Vxfaelitlirtîtf comme Pline ‚, qu’avcc des
.pieces de terre cuite Vvernies de diveriës
.couleurs , il eur fçeu oppofer l'ombre de
«la t‘cre'd’un Oileau' à l’e'clar qui (он
toit' de l'cau `qu’il avoìtli bien' repréfcn
­~tc'e qu’elle fcmbloit fe mouvoir 6: con
‚цабйсг ачедсепс ombre , Чп’аи11:11
жййёуъдёъдкттдгег cér artifice , on en veut
,tiret c¢ire'.ctin{`eq'tienàe', que la pratique
.}`our=/£5:«V des ombres étoit. une chofc
peucounüetw: Pourquo'i.­s’ari;¢':te_i‘;;~`17 ce jeu
Í

ancienne: ей’ moderner. ‚б;


it (l'Apelle 86 де Pŕotogene , qui rt'actÍi'enïI
We furune table trois lignes plus deli'ces les
| unes Yqueles autres ‚ pour inferet de la

с que toute Pexcellenee de leur peinture


lll eoníiitoit principalement dans la pro
сUi pretéöc la délicateíiïe du Pinceau э Ой
font donc ccs miracles dela peinture que
Pline a fi bien décrits dans ce même cha~
pitre , l’Hcleue ‚ Sc le Marfyas lié de
Zeuxis. Ces beaux Aitsde tête que Par
rhafius donnoit à. fes figures , cette (age
ptoportion,ii cotrcóìe ‚б: li élegantc.
аes
ña 8c cette :icldreÍl`e des contours qui ar
rondiffoientfi bien les corps, que l’u:i1
fembloit ‚т: да relief? Pourquoi taire
cette Penelope де Zeuxis ой les mœurs
вRтг-а='ï:­_х¥=‘
étoient e-xprimées , Alcmene б: Amphi7
tryonépouvantez à la viie du petit Her
cule qui étrangloit les Serpetis dans fon
Berceau г Cette aiiemblée des Dieux ой
Jupiter ams furle Trône préiidoit _avec
tant de majefié? Ces deux hommes ar.
mez dontlfun courant au Combat ,ferns
bloityatrirer par la pofiute , 8€ la vi.
gueur де fon aétion , tandis que l’autre
quittant les`armes paroiffoit comme
e`lî"’ouiî‘lé de ­lai¿ï‘itude aprés le combat,
ne montroienr­ils que la propreté 8c la
delicateiie du Pinceau? lflphigenie de
.„Ti~man`te‘, fon1Cyclope dormant:< dont
64 Des Rfprtfìnrêtíons en Mußque.
aun Satyre `rnel`uroit'le poulce avec une
Tliytfe. 86 ce portrait d'uu Heros, qui
Рады: pour unclief-d'œuvre,~étoieut­ce
des ouvrages moins confiderables que
la Colombe de 5o`fus,> Cét homme qui
avoit trouvé lfaddrcfle de donner de l'a.
\ me Se de lecfptitì fes ouvrages, б: qui
faifoit voir plus de chofes qu’iln’et1 re
préfentoit , neFaifoit­il rien de plus ex»
cellent, que ces trois lignes fi délicate- ‘
ment tiréesl’une fur l'autre? . V
(Щегоп пе compare donc plus la Pein
rute des anciens Grecs avec celle des
'C hinois d`àprei`ent (ur le tableau deSt1‘0ÍS
lignes d’Apelle беде PtotogenC`>& (uf
ia Colombe de piéces de rapport de Бот
fusLesCl_1inoi's ne fçrrtiroient avoir lebon
goût de la Peinture, ¿St de la Sculpture,
parceque leurs corps n’ont pas la bcllß
Proportion de ceux des Grecs ‚ В! que
` ces peuplescantonnezaux extremitezde
l’Aíîe nefortant point de leur pays ‚ 11€
peuvent peindre que des barbes effllées а
des nez camus, «Sc des pieds eihopiez
comme font ceux de toutes leurs fem
mes.
L’air d’un païs Se fes manieres contri.’I
buenr beaucoup au fuccés desArts 8: des
.5ciences.Les Italiens ont naturellement A
plus de genie б: de diipoiirion pour lß
Peinture,
\ msnm Ú' ‘полёте’: 65
пmui;
Peinture ,la Sculpture , la Po'e'lie , la
_ Mulique ,8cl’Árchitcó`ture que les au
tres nations , parce qu'ils „атм, 8:
font élevez au milieu де ees beaux Arts,
8: des chofes qui peuvent le plus con
tribuer â les rendre excellens. On ne
fgauroir trouver en France 8: еп Allema
, gne Íquedillicillemeiitces beaux payla~
ges que Гоп voir en Italie,ce Ciel li-clair,
8: lilerain ,que les Peintres pailagilies y
aclmirent,& que le Poulïin étoit dans
Timparience d`aller revoir, rand-is qu’on
le retenoiten France. Ou peur­on voit
ailleurs ces ruines `d'A1rrphithearres,deY
Temples, cle portiques , 8: де bas reliefs
'antiques dont il enrichílfoir les Ta.
bleaux .P Ce beau lang qui fait un reine
‘ vif, frais , delicat , 8: composé naturel- ’
lcmentde Lys 8: де Roles, comme cli
мы“ Роеге$,пе1е trouve guere qu'à
Venil`e,ou le Titien , 8: Раа1 Vero~
„сего“: lì bien imite', La plûpare des
Peintres Flanians , qui ne fottenr pas де’
leur pays , ou qui travaillent d’apt'eS` des
modeles pris dans ces pais là. fout des
corps malles 8: реГапз , parce que l’air ‚ e
ötla nourriture du pais leur donne cet
embonpoint. Les paifagesrle la Cllißc
ne lçauroicnt être beaux ., parce que la
Pll1par‘r де leurs arbres ne le lont Paß»
F
Í-_*__*

'66 Der .Raffa/èntation: en Mußqué


Cc font de gra.nds'itto’nc§ (ecs , ¿icI ceo»`
tez comme les Yt1‘e\t'tes des ’Palmiers ,

dontla ligure n’ePc guere agreable quand"


ou les peint naturellement Icomme ils.I
font.Leurs fueilles fontI longues б‘: ta.
1'cs,les.ftuìts. gros outre niefure. NosA
yeux ne font pas accoûromez' il leursI
bâtimens de bois élevez à divcrfes éta
ges Cms avoir rien de lordonnanee de
la belle Areb`ite6ture­ Ainfi quel moyen
de perfeólionner Parmi eux la peinture,
I ftce'tArtqui eil une imitation dela NitP
turc trouve peu de belles cltofes à imi"I
ter parmi сих.
’ Il n’en ell pas de même clesauttes cho;A
Ifes qui ne fónt.p`as fujettes al ces clefáuts , I
ils Pourizoietitl excellcr en la Mufique»
comme ‘Из excellent en la Medecine,
pail-iculierement­en la connoiflânce dll
battement des Arteres , par le moyen
duquel non'l`cu'lement ils ¿ugent des др
vetfesinalndies, mais ils Font un rapport
fidele desI accidens , 8: des SymptotnesI
qui font arrivez aux malades. Ainfi nc
jugeons pas dela Mulique des a'ncícns~
Chinois Pat leur’ peintureY d’äpre[ent,.
‘ ny de la peinture' des Grecs'` ,'d’autrcfois
parlesrpeintures de la Chine , iìnous ne
izoulonsjrigerdes тащит de la Cout
d"A`ugVufte par -celles du Mogol ‚ ou ¿CS '
Rois de Culecut. - ›
'anciennes Ú' inadernes. 67>
I,csAâ;ions à qui on donna le ‚пот 'Acfnös
de Loix parmi les Grecs , fe rt:prél`en‘­` DI M1"
toient aux jeux Pithiens.]uliuS Pollux efl: 51 ‘дав’
prefque le feul Autheur qui en ait fait le
caraótere. Ilclonne cinqpart-ies à ces re
préfentations , д: s-'attachant unique
ment àla. mort du Serpent Pithon tué
par Apollon qui étoit l'a6tion dramati`
que que l’on repréientoit aux jeux Pi
tliiens , il nomme la premiere дс ces
cinq parties l’Ej]`a], la _feconda fadilaA
que, la ttoiiiéme lïambique ‚ la quarrie
mele Spondee , ¿Sc la cinquième le chant
de Triomphe. 11 introduit dans la pre
miere partie Apollon qui reconnoît le
lieudu Comb-at : dans la feeohde На!‘
taque le Serpent : dans la troilìërne il
combat, а c'eÍi'alorsquela. Trompette
prend la place де 1а Flûte pour accom
pagncrla voixt, d’un air qui exprime le
craquement де dents du Serpent.. Toute
la quatriéme partieefr la vióroire d'A~pol­
lon , Bc dansla derniere, ce DieuY vi6i:o­ '
rieux danfc une efpece de Ballet.
Кап 1589 аах Nopces de Ferdinand
де Médicis troiliéme Duc de Tofcanc,
avec Madame Chreitienne de Lorraine,
le Comte de Vernio jean de Bardi Ht un
iiìtermede agreable de сеСЁо mbar d’A\.
poilou ät du Serpent. 1llìtd’ubord Раз!
_ в ij, J
63 Der Reprejìntaiíms en Mußque
roître une Foreft au milieu de laquelle
un Antre obfcur fervoit de retraite au
Serpent, Les Plantes les plus voiiines de
la Grote ou il couehoir paroili`o1`enrY fou
lées de fes longs replis , б: gârées de fon
écume. Del’un des côtez де cette Forêt
s’avancerenr comme en tremblant des
hommes öl des femmes vérusà la Grec
que , qui ayant vii que le Serpent tféroit
plus couche' fur cette herbe où ils l’a­
voienft vûaupara vant , fe mirentâ chan
ter ай: fon de divers Inßzrumens ces
Vets d’unemaniere recirative. '

1-Ilvradífkngue in queßa фига (‘фа


Ginœapurd {лиг} la terribilfcra
Е l’ßria fo/Ew е лет
Каждая :olfato e со! maligne- Тф’.

Une autre Troupe tl’Hommes 8c де


‘ïfrmmes venant d’u­n autre côteI де la
:Foreft­, chanterent au fon des mêmes
lnftrumens.

Qu' diшт:_/1'tfamie
La paz/ente/ò ferpß , in que/io Im- _
Vamimj1`a`mmn,e fom, е jîfchi4,e ruggtî
.Qui l’r­r6e e ìfìardrjŕrugget '
МЁ: dau 'ê Прага ma/fro .P
Faß лит Giove udita il pianta ne/fro §
anciennerúmodernef. 69
п‘тьfxгш.-5 A peine eurent­ils achevé де chanter
ces Vers,que le Serpent parut luttant
du fond де la Caverne , 8: tous ces Grecs
hommes 8: femmes де l’Ille де Delos'
ßiiis de frayeur lejetrenr à genoux,öc
‘ levanrlesyeux vers le Ciel imploreiit le
fccourscle jupiter avec ces Vers chantez
rl’un ron lugubre,ôc. itiêlez де rliverfcs
ат-ч ъа‹1" pallions де crainte , де clelelpoir , de
priere ,de coiilîance, de lupplicatiou ,
8: де larmes.

Offìzrtufmti noi
.Dunque nffizjar Írrfame
_ Найдите”; di quejio ma/iro infame?
O Padre ! б‘ Re del Cela
Volgt' ‚тиф‘ gli occhi
.Alla ’ п}2’11се Del@ ,
Clffr teßfpira , a te piega ¿giuoco/Gi,
А te diimzndrt nim ‚ :piange ‚ eploт :
Миаиё lampo eГаага,
.Afardi Ici 'vendetta
Comm 1 mofìrocrudelcbf 14 divora.

Le Serpent s’e'ranr apperceu de cette


Troupe, courtà eux avec d’ii0rriblCS­'
lifllcmcns q-uandtout d’un coup Apol
lon деГсепд да Ciel â leur fecours › 55
reconnoili le lieu du Combat.
Ill`aiteu.(`uite le defy pour la leconde
patrie.
7o D е.‘ Reprq/ìnlaiîons en Mufiqzfe
La troilienieell le Combat à coups
de F leches, le Serpent les rompan: de
fes dents , 8: les arrachant dc fes blellu.
res (Гоп fortoit du fang пей‘ âI chaque
coup.
La quottie’1nt:'V partie ell la mort du Ser
pent ôaletriomphe d’APollon quienñn
monte fur le Serpent б: le foule aux
pieds. Les Grecs qui avoien-t fui , rc
viennent Pour voir le Serpent étendu,
ё: pour couronner Apollon qui les en а.
delivtez. Ilslui chantent ce Madrigal.

O vnlorojb Did
О Dio- chiaro еjbumno,
Ecm' l Serpente rio
Spriglía giacer della им invitm mano’
Morta èforriêilfera
` шт afchiem , afêhìern.
Venite Ара/Ха e`ÍZ)elo °
Cantando alzata о belle Ninfe al Cielo.
Cette defaite duSerpent n’étoit pas
la (еще action que les Grecs teprélen~
roíent en Mnlîque. Ils avoient laFablc
de Niobé ,l'Accoucl1ement de Canace ,
Orcfle , Edipe , Hercule furieux ‚ l«^‘~2
mortd’He6lor,ôc pluíieurs autres pie»
ccs de cette nature.
1@ ne (даме qu’on vent dirc,q|uand
клейкие: й’ moderner.. 7;1
Uüdiî que la Muíique б: la Peinture
. .
[TOUS PCl1'VCl1't IOÚGl'1Cl' Cn'Il'O1S IHEDICFCSZ , !
la Peinture par la-vivacité du coloris , J"

ßcpar la delicatelle des traits ,dc même э,’

que la Muíîque par la netteté , ôc par la д,‘

„I
juflelle de la voix charme nos Fens; la
Peìmure par la (imple rcprélentation cles 3 J“
pa(lïons,de méme «;1uelftl\`Ít1f1queI par les' 9,

. J’.
nccens öl par les moc‘les,ou gua1s,ou trl- э’
Haes nous caufe des émotions de )oye 011‘ I
de trif’ceíÍe;<Sc la Peinture par'l'in genieule
Í
I I ,
,v
ôz artlíìe reprékutatlon де се qu’elle veut
reprel‘cnter, de même que la Mulique
Í ‚
parle ГсJttvzmt mélange ,8e par la belle ‚ „
fuite des Conlbnnztncescontenrellefprit, ‚ 2
8clu1"caufe une adtniration , où le cœur ,t
б: les fens ont fort реп‘ де pat1‘r.]’2tvoiie` )B
qulefai Yefpritfi bcuché, queje ne de
mele pas bien ces trois effets de la Pein
ture б: де la. Mufiquet ny le rapport
que l"on veut qui le trouve де `l'uu д"
l’au­tre. '
Je diitingue аж la Peinture" la cora
reórion du dellein , la läge clíl`pofitiot1“1`
des Parties, Se du tout enfeinble ,_la dif;
eretiou du eoloris , la d1'fl:ributí'on des
Ombres ôc des jours ,~ la julìeffe „де la.
pet'f`tte@tive, I’lia.mrunie des mouvemcns:
ele firme avec les aéltíntis qui font pein
"51 & une certaitie bie11fca1icc,qui fue
vr_-__`

7 1. De: Reprq/'cntatìanx en Mußque


que tout eli. traité avec att , öc avec uucnT
iage intelligence , се qu’on nomme le
Co#/ame. (Гей ce que nous voyons dans.
les ouvrages de ees deux` excellens hom
mes, qui fout la gloire де la Ffar1ee,ôt4
lfhonneur де се Бее1е dans un ii bel art;`
де I’un clefquels j’ai dit autrefois en
voyant ce qu’|l;avoit fait pour la Chap
pelle d’un grand манит, 8;A pour lef
Palais du plus _granel [?»‘ince~»du lìlontiet
’ SONNE 7*, ‘
.Q1,4’anpei‘gne mill: gb/'ers dans un mí
те Tableau , /
¿ige de Pomë fe Ú' du jaar [еглщште im
_ pq/ŕure, ‚ '
Fdße Appracberde nam’ ou fuir une figure
El Mßemble en unpaint le СИ}, la Terre
ГЕяи.
LE BRUN parte ptn: lain le pou
voir du Pinceau ‚
‚Уртят ne dires plm qaìmifer I4 nature
EA/Íle demìerefortde [я dañe peinture 1
i Pim a"ÍarmneHr attendait ее’: Арредепаш
шеци,
Ilpeím les P4‘[/'iam' ,il rena' Глте ví
a ‚же,
p De [л Divinitífaít un ¢'­trefì'n‘/iêle,
­R¢}>'frf¿nte [agr/zce , ¿la gloire il atteint»
Ce que Гид! т’ peut r/ainfon nddîffßì’
1, ;
Pfxprirne, -Y
Сагптг
ancienne: Ú' modernes.
Comme Paul,£l:'él¢v¢ au Cid lc plu! [if-A
„__“
Hime, ’ ' '
‚щч-Ед
11 .wit ce qßfily vit ‚ il fait plm, il _¿V¢¿1m'nt,Y 1
Un де mcs amis charme' дев belles
chofcs qui Гоп: peinteídens la Galericdc'
faint Cloud , en faífänt les dcvifes qui
:"’г\—т а у devoícnt ем: (Vornamen: ,ür сене,‘
су pour 1: Peintre qui s’cíl furpaífé l'ui­'_
m'eme»en un 11 bel Oúvrage, Le <_:orps¢’lcI
.certe деч1Геёго1г 1е miroir, Ча1е11: 1е
Peintre 1е -plus hcurcuxôc 1е plus ~p'1'can|:T
qufxfoit au monde ‚ 8: 11 l’a.ccc'>1t|pa¿;m|4
de се то; «Sr dc-ces Vers. ` `

` „ящик: втагии’
7:/:Mipaf le/ìeret Жил art ingeniem ’
Remplir Ú' 1’efprif б’ lesjcux'
В; lautes les ůmutez. que I’Univert ¿Mfg
7: plnít en tout ígaùmfnf ‚
Е; la Nature ииойгмгс ёдвтртет"
Sife- h¢J»ß:»jw5¿Tmsfr»';1‘;~qu¿fft’¿g¢l¢.‘f
._ ‚и >r`\;\~ - _ .‚

- fons des I_nß;rumçnsl ö¿‘~"d`èrïlI


а’ voix’‚‘'‚ res
cenfónanceswôt iles азиаты: 1:55
_ ì .. _ G
WÈ--_-_-_-É

. 3‘ -

74 Deskfprefèntntiansen/Mußguc.
Ixtomlires , les temps , 8: les inter,1
valles , les modes , les ornemens du
chant , 8с1сз accords des parties.
Les Anciens qui furent lijuiies dans
les chofes qu’ils éctivirent де ces deux
Arts Liberaux, ne s’:tviferent jamais de
comparer la vivacité du coloris, ôcla
delicate[l`c des traits , avec la netteté , б;
lajilllelle de la voix, ny Al'ingt:ni<:ufe öl:I
еще: teprefentation de ce que la Pein
ture ‘сие reprelenter , avec le (учат:
mélange ‚ ôc la belle fuite des confortan
ces. Ils rfappellerent jamais la Peinture
des paflions une [imple ‘reprelentation ,
беда ne dirent jamais que la belle fuite
des conibnances ,ny leur fçavant me'
lan efulfent leulernent pour caußr de
Га rniration à Pefprit , fans que le cœur
öclçs fcns y euiient part.
f Pour comparer leur Muiiqne, SVC?
leur Peinture ,ils firent trois efpeccs de
Muiiquç ‚ lq Diatapique , 14 Chromatique,
ё’ l’Enh4r"maniqn¢. Ills comparercut la
premiere avec le‘cl_airobfcur, parce que
а Mufique Diaraniquç fuit les tons na»
turels ,auflî les degtez de couleurs par
rapport âge clair obfcur le nommoícnt
Тот en leur langue aufii bien que les
gfßdëtïons dela voix.î ‘
ils comparerent щ“: lçìeolorisla Ми‘
ansíenner Ó’ moderner. yg
figue qui divife les tons ‚ comme dans
la Peinture onle ferr des dcmy Teinte:
pour unir les couleurs , ôc les noyer les
unes dans les autres , particulierement:
Pour les Carnations ‚ с’ей ce qui lie
donner le nom де Muliquc colorée З.
сене efpece де Muiique , que les Grec!
rtommerentcn 'eur langue Статей“!
dunom méme des couleurs. Enfin tafiio"
nant encore davantage fut ces .partages de
tonspour faire des accords plus furpre
папа 8c des confonances plus теней;
lcufes, ils donnerent le nom de Mu{i~
que Enhanncnique à celle dont les demy'
tous mêmes étoient> partagez , 8: la сот‘
Рагегеш â cette efpece де Peinture , qui
joint а la delicateílì: des traits , б: â la ví
vaeitéedu coloris l’exprelïion des mou.’
yemens ,qui Font l’harmonie de l’Ame,`
Cell: cette exprclïîon que Pon ne doit
pas appeller du nom де _/imple Repre’/en-< '
tan`¢m,puisqu'il rfyarien de plus vif,
де plus fçavant , 8€ де plus diüicileì'
trouver. С’ей cette Partie де la Peinture
quiafaít donner le nom de Divin âTi
tien, nul n’ayant mieux entendu que
lui, l'union,les maifes , BC les corps des
' couleurs 5l’liatmonie des tons , б‘ la dill
pßfition du
КЁНЭНез tout де
accords enlemblc , qui
ces Ybeaux {бы
mouve»_’

L
76. Der Repnfenmfion: en .Mun/ique
. 'mens dc l’Ame que peu de gens igaveut'
bien peindre.
ER-ce avoir bien penetre dansles fe.
ctets dela Muiique, que де dire .qnt le
шт’ Ú' lcsfchs ont реи де part anfeawnt
rnílunge t Ú' д le bellefnire де: cdnßnan
т‘ ‚5’иЁсв’11еп!е1’еЛт’2!?Гапго1$ ciû que
ces doux accords croient fairs pour ila
terfl‘oreille , öl pour-toucher le cœur.
Ieiçai bien que faint Auguiizin qui э.
écritiix livres de laYMu'iiq'ue`-, dont le
dernier cit une efpece де raifonnement
phyiique fur la nature des n'ombte's»',' de»
mande quelsfont-'les plus a reables ,' ou
ceux des cadences articulees ,ou ceux
qui font de iirn/ples porrernens.de='-voixf»
ou ceux qui ‘Гоп: дез tnouvemens du
corps qui accompagnent lelfon- ,'corn'm2_
dans la danfe Sc les ABallets ;—— ou ceux -qui
s’imptiment-dans .l_a.memoire.„y­lai'[iànt
les tracesdnqchatrt ", 'öcdes дм quïon z
entendus , `ou cenit >¿qui sfarrêrent .dans
Pefprit des'maî'tres capa’bles`rie jugerriß
la juiicife des accords Вас fgai auili que
ceSa«_int»s’eít¿dec’larê en veur deces дек;
ПЁегз , tant parce qu’2.yaut entreprisY де
Ёгщхчсг 1а›(рйгй—;иа11:ёг6е Fimmortalité
: clame par Ie рыб: де laV Muiiques
flfgâlíombres .fonttles plus fpitituels de
tous, quejparçe que ‚измене; 'faf.‘~„ulLlîV
(\, ¢..
‹ м
'anciennes Ú* modem”. 77
/qu’ils touchent eil: plus noble que ne
ione celles qui peuvent étre touchées
де; autres cfpeccs de nombres comme
l`oreille , б: l'1m1gi„nation. ‚ _
- Ыъпчйопзтйсп- au goût de ceuxàqui
-res choles peuvent l.vl„1.,ire,la.iH`onSI leur
'lefade plaifir d’obVer­veY dans une belle
compoiïrëon tomes l~es~‘HneH`es de сода
r»repoinr,au lieu ci-’enrenŕlre les Concerti;
~donr~l'e­cœur `öe"lrÍoreille -peuvent efìré
'agtcablemenvt touchez. ’_fe'trouve'ce Pla.-i’.
«iìr Íemblableà- eeluiede сев‘ СгатгпаЁ
Iriens, qui au lieu de remarquer dans une
excellente ‘Piece de Theatre la conduire
del’intrìgue-,­«les Perip iesgrands
тел: ,les beaux Versñtes ,le denouëi
fentiï­
f_.( x«_.=­i\a.=¢:Y_~\-:«
meus,&l.^t juflzeffe cles Aůeurs à expri-V
mer _les Palïions , 8€ :l repreíenrer les
­cliofes,s`amu(`enr â remarquer ou finit la
Protafe , ou commence l’Epira{e , ou les
rimes font moins aH`o,n‘nanres,ôc les ca,
clences plus rudes ; en quoi je ne fçai avei:
Horacß, iïl’on doit plus admirer la ра
tiencc de ees gens là ou Yinutiliré de
leur travail.- ' '
—NeNìmiu '4tiemrvntrumqn¢,
dicamrxßltì mirati.
Horan
‹' Le peu d'u[`agc qu’eurenr les Grecs in arr'
clelaMt1[ìque'aAplu{ieurs patr1'es,o,u de I'oë:«
zontrcpoinßdans leurs pieceà' clra.maiu'.-I
Ой)
Í--------.__-_`

‚78 рез ‘Керуфпмггап:


Iques ,al"ait'dourerli ел Mìfîqne
leur Muliqueavoit
_été aufli parfaite que la nôtre , s’ils
I:tvoient eu се mélange де arties , 86 li
leur Mulique avoir pû aire tous ces
grands effets. доп: leur Hiftoire parle
1 avec unt d’admirat1'on zfurquoi j’a1 trois
Ё с11оГе$ â dire en 'faveur де leur Muíique,
“ ‚ la premiere que la Mufîqueì contre
Й Point ell: moins propre pour les repre
Íènratìons de Theatre que la Muliquc
‘ де recit. La fecondequ’1'ls ont eu comme
„nous une Muñque â pluíìeurs parues»
1 ‚_8с‚‹]1ае leur Mulîque étoit plus caPal)l_I~‘fÀ
Г ' _que a nôtre deproduirc ces grands eifel?
quclcurs >I1ii'l:u_ir;cs nous alfurcnt qu’elle»
/aproduíts. " ' ‘ .
_ @gt-nt au premier jc dis que lc депёт
`des Grecs dans leurs aCìions'dc_ Theatrlc
душа: ёгеддгпше АгйЪоге l'a marque.
delrnòdcrer les рать“, ёсде ргератг
Ёёёьоттез `ì tous les fâcheux évenel
‚шеи: dela fortune en les àpprivóífmt
~s’1'll":t|.1‘t aíulì direpar ces fpeóìàclcs avc#
la eompalïïon 8c la craintequí font les
effets ordinaires des chatigemens де la
fortune;1`ls 'erudierenr tout ее qui pou
uoit faire се: e&`et{url’hon1me.,öC аугтг
ŕemiirquc' que les inflcxions de la voix ‚
lc' rrêmbre 8; la cadence des paroles , l¢$
_‘mages ф‘ сЬоЁе; 6: les caraóìcres des
_ ‘ ahtíennesàmaùmcf. 7,
йёпдгпеа: pouvoient faire ees grands
effets , ils s’y attacberent uniquement.
Cfeltcequi leur lit preferer les recits au
contrepoint , ou aux chœurs де plulicurs
parties ,parce que сене harmonie ой les
` artics s’entre­clioquent` ,ne fait,qu'ut`i
bruit
guent confus
prefqueойpoint.
les paroles
i ne fe diůin
_
‘ Сей pour _cette même raifon que
nous
recits avons
dans laétéMuiiqueY
obligez de rétablirnous
, lorfque les
avons vouluia faire fetvir aux repre{en­
tations de Theatre , Ge quand on avoit
ctû_ que ces fortes d’a6tions ne rcuíïi
roient pas parmi nous , c’étoit moins
un defautde nôtrelangumque де nôtre
..Mufique,quì étant àplulieurs parties,
8: mêlée де fugues, de portemens de
voix , 8€ де roulades à divers accords,
accotnpagnez de plulieurs infttumens,
ей Ыеп plus agreablepour les grands
Concerts , que pour la recitation , ой la.
multitudedes voix, б: le bruit де tant
'el'in&rumens’ nuìfenr à l'articulation des
paroles. _ `
Les Latins ayant trouvé la declaram
Поп plus naturelle pour ces reprefcnta..
tions que le clianeöe la Muiique ,fe con.
tentetent pour leurs piéces de Theatre
d'une [imple recitation , 8c de faire chan',
_G in;
So Der Rìprtyêntmfa-nt eze- M51/ique
ter dans les cliœurs , quiétoient co1‘nn'itÍ
les intetmeties de ces grandes actions.
On Е: laiià même des съем; дезСО
medies, parce que n’étant plus comme
en leur premiere origine des Satyres fut
у les defordres publics ou l-’on chante-it
_avec-lib_e_rré;ce_ que.l’on vouloir, on ne
ptit plus cleplaiiir auxautres cliofesque
_lÍ_Qt1fy,;'¢c1ianrOit.„ д: Ген aima mime
\
les' piai-fanrer_ies.„& 4les bons mors des
.ÀtC(teurs_ , _¿que ce,e`hapg,fffade »des Mай;
ciens. Cîelficc .qu‘Hoi'aee a voulu dires.
qL1àudilÄa_tii§, quede chœur des Соше
¢i`i't:s>t1§aygi,x1;>plus-111»Y liberté de mé.d1'IC'&
де nuire auxgepsgar ies .ridicules bou»
fonneries t, ou ¿le ii: ‚ yrgiœ ï, 1 „ЧЦЧЬ
ne divertiifoitïplus. ‚ .q ‚— -
Thrpirer qàricnír fiaëlmojurg мастей’.
›` eanimoins Louis de .Benavente at
renouvelle _en Efpagne cette aneienneli
herté des Saryresdes choeurs de la Со’ ’
тедфе, ayant ,c:,o1_rip_ofé douze Intermea
des eriI ¿vingt-quar_re.;c;l1ants., qu’il Е;
ii'ifr_pi‘.i'zr`t1ei"ai4 Madrid. Рад 1645.. fous _ce
titre Earle: иет.‘ 0 refreben/ian 'mami
„джип де las de/'ardents puôlícos en до‘!
едееетф; гергфпглдп; 7,J .1/tinte] quatre
‘ввиду, rrniieries verita,bles„ оп герге-‘
`1ÄCDiip11motale 8: р131(’.цге‚_‚де$ defor
‚ .. - ‚_ к
stes Rubi'Í¢§.u’~Prs{sPFsa snvdevze тег:
_ I
тедез
_ Sc vingtquntte
1' 'ltfcienner chants.
Ú"moZÍer7ie!. ‘ _ 'Í
1ln’en fue раз’ де même де le Trage.'
die ,comirte elle étoit grave 8: {едете ‚
on y-conferva les chœurs ‚ dont le chant,
&la ¿aule delaiïoienr les Speûatefurs ,ï
Bc dérendoienr leutefprit де ccs gran?
des palïîonsque lesévenemens tragiques'
E omcoûturrie dïexcirer dans Fame'. '
Comm.: le principii einer de leur
Muíîqzœdans ces Irepre@htaridms , étoit
d’expri.'ner les pa'ß`1o'ns В! Кезчтюпчед
mens де Пцпе раг1еэьраго1ее ‚ les дана;
xions de voix ,I les gellteà ,’ 8с —1ез‘ images'
des chnfes , ils prcŕererent les 'recits aux~
concertsde plui`im1rs'pa‘rties. ils eurene'
ainíi trois Гоггез‘ де еьдпгз‘, des reciteì
d”une {еще voix que les Grecs no­'mm_e:."
rent /Wanodíe , öc- les Latins Cantique;
desD"a.logues де deux ou де trois voix
qui fe répcindoient Pune â l’autrecomme:
dans les Al".glogue.*> , 8€ des chœurs ouI
luŕìeurs ehantoien-tenfemble. Les We-'-L
Ereux ñtentla méme chofe , puifquiau'
Cantique дез- Cantiques, ily> 3 дед en;
droirsoù Sulamiee chnnte Íeule ,8c ‘за;
гаьепе chante avec fon épouse," r:1tntc">tY
вы: Гёропхйи!" ui chante, éc tantôt
бей: une troupe e Bergetes , ou une>
Jtroupe deCouttiÍàns de la fuite du Priu
сад.‘ De `ruéntie дат. -les' Pfettumesî ‘р?
7 v‚ _____—__

8_1. Der Reprejìnmtions en мы?“


tiennent beaucoup du eáraötere Dramat-`
_ tique , tantôt бей David qui chante М],
tanrot il parle â Dieu , 6: Dieu lui parle,
8€ tantôt c’cí’c tout le peuple.
On a. retenu dans l’Eglifeces't'rois ma
nieres de chant ‚ où celui qui enronne
-chante feul, les deux chœurs fe répon
dent l’un â l’autre б: s’uniHent dans les
'Anciennes , öc quand les Infirumens
Itiennent la place des voix, un feul chante
ou recite le Verfet qui eli: chanté par les
inftrumens. ` ’ ' Q Vr
Les Grecsöcles Romains fe fervirent/
aufii des Initrumenspour leurs Intermel
des , c'étoient ordinairement des iiûtcs,
parce qu’iln’eíì point dïnßrument qui
approche plus dela parole, où fait ref
{Шанс par degré reprefente ailez-bien
es mouvemens du golier qui articulent
le fouŕfle pour en Former la parole ~'Del:i
vientque les Orateurs quand ils déclaf
moíent leurs difcours , avoient Aalliez
fouvent des joiìeurs de Hûte derriere cui
qui Íervoientàleur donner ie ton ', ou si
le foûrenir, ou même à le rétablir, s_’il
>:i`rrivoitqu’ils le perdiflent dans la chai
leur de la declamation. Ces ioiieurs de
'Hůtes n’airl<>ienr"pas> moins _aux infle
xions de voix:I que devoíenr prendre les
¿‘\¢`teurs dons les recits de la Tragedieöc
indenne: dt' moderner, T35
desautres pieces де Theatre.
(mand rl ей д1: li fouvent dans left l
argurnens des Comedies де Terence,que ‘
Claude Flaeeus fils де Claude lit les
Concerts avec les ŕlûftes droites 8: gan?
ches ,pareil-les , 8: поп pareilles , il faut
entendre que ccs Hûtes droites 8: gau
Í-4
а
T;-È;
ches n’e'toient ni de méme grolieur , ni l
fouvent de méme longueur., comme j’ai `
remarqué en pluíieurs bas reliefs Grecs
8: Romains. Папе де ces Flûtes plus
';_.It_­‘a
В
г:
courte, 8: plus mince faifoit une tier
ее Га: la plus longue on la plus große; /
8: celui qui en )oiioit des deux mains
.les faifoit accorder harmonieulcmcnr.
Elles étoient fcmblables ai ces longues
Flûtes qui n’ont que trois trous ‚ 8: que
-F-az;ап=н’.—u’w
Yonaccompagne du fon d’un Tabou
rin qui fett comme de bafeá tous itc
cords; on leslie avec une attache au pe..
tit doigt,8c le tenant entre ce doit 8: се.
1а1 que l'on nomme Medecin , on fc
fett des trois autres pour boucher 8:
pour ouvritles trois trous de cette Flû
te. Ainli il étoit aifé де les joiier сайт;
Ые toutes
Igulier deux, un
qtfayant Elles
longonttuyau
cela de
, lafin
lu.
Imiete: balie 8: étroite, elles fautent Paci..
lement , 8: naturellement à la quinte,
_quand on fouŕìie un peu plus fort. Ainii
*__*

$4 Du Кфкфпглгйдп: ¿iz МИД“:


‘И 1с ron naturcldc ces Flûtes' guzmdrous
_-_ ‘ les trous fom bouclicz , ôäquand on
_ fouille doucemenrcfl: G. Unen ouvrant
дi ` lc trou lc plus l1a_ur des deux qui fom да;
fus,cllf:s l`onncnrA Re. quand onlcvc le
fecond ellesfonńenr B. M5 ,'& quand.ol1
_l leve celui do defi`ous,çlles ílonnem `C.Fl1
l? Ut. Puis venant à_ ibuffler plus fort cil
т rèbouçhantrous les trous clics momen:`
ai la quinte, 8€ fonnenc DSal ras en lé
l . vántle doit le plus l_1áut'ELmm';ei}lc­
Ё — vant»lcl`ecoi1d F ‚ fa Ut; en lcvani: Celili
de dclfous Sol ‘П’. А1п(1 cómi
1 nùancâ fouiller encore plusforc â tou;
boucher, ôc' â ‘lever fiicçelïivemènt lCS`
doigts , 'elles font Plufìci`§;s‘gr§xdatiolj§
de tons
‚` Onlcs inirocluilit' Yclar`1sl;c7s4 Y'C".'<J!,I1"`t?;‘I
cli:-s , 4parce que =le's Comêllics aj/Irirlli
commenyoê par dès'Ch:lńr_s ru_&1`qu€s,_8¢
des"rèpreièmarion$_‘champêtres ‚ il n’y a
pasd’in&ru`mcŕir cfm' foi: plus champê
tre que celúi­cy , ny plus атлас: aux
Villageois ,‘ parce 'qúè Ещё autre arrifi­_
ce que (Типа Canne, d’un Rofcau, ou
d’un Chaluméau coupé ё cerrainç lon
'gueur , 8:A percéâ certaines propo'rxion'S
on Hai: 'des Flûrcsl' Les Pipeaux ont ‘cu
la'mé‘rneV origine ;' «Sé le bruit que.. fon!
4 âSH~1ut­boisque Fonjoiieavcc ccs РЕ
anciennes Ú' modernes. 8;
peaux ajc ncfçai quoi de guai 8: де fau-`
relanr qui eil extrêmement Propre pour
les nopces de Village.
_‘ Lefon plrtintifque Гоп доппе facile
ment aux Flûtes , lcs fit fervir aux fune
railles des Anciens , 8: des funerailles il
fut alle де les introduire dans les Tra
gedies, donrles Argumensont roûjours
quelque chofe de lugubre par le chan
gementI de fortune qui cil; cffentielâces
reprefentations. Y .
Les Violons Гоп: emporté parmi
под; ГцгГапейеп ufage des Flûtes pour
l‘esíI_nter1nedcs des afkious de Theatre,
Perce que les Violons font un YConcert `
[Elus (пей <‘5et't'\1'euitA VAfoiìtenu ‚ queue:vl
çàuroient faire les _inůrurncns â venr,.
ОШ! f`autlnece{lìu`rement reprendre ha..`
leine ;ce qui l'°a,itvqu’ils fone moins pro
pres pour les danfes dclicates , ainfr les
bellers
ordinairesétantA
desdevenus
'IÍliearre,"on_.às fubûirué .lesles
»lntrerrnelciesY [щеке les plus
Violons
des aůionsaux

lìlůtes _dot\1rt"£`LeI fetvoientles Anciens ‚б:


— ¢)'C.Íf„¢n ,CsÍ$fSyl’qph0nies que la multitu
‘lëçles Parties „ей fort agreable , parce.
ЧЧС _1г\ай‚чег1йё des ,tons {у marque plus
‘líílinëtcnient
älvecY d’autres que You пе ,fçturoit
Initturuens qui font ‹faire.
plus
Pgoprcsà at':s:,'o_m'pz»,gr1e|:V les._voix` ё: les
Y V"Ñ_...,_,_„__’-_1

Der Refrefcnt/itíonr.en Ãlufìque,


recits , que le bruit de ces grandes Sym;
plwnies qui les Iletoufieroient entiere
rnent. Auiîi lesAnciens ne {си fervirent
iarnais dans leurs reprelcntationsde Ми.
ique. ‘
tu-fronsâ la feconde verité 8c faifons
voir les grands rifers que la Mufrquc
des Grecsa produitsJ pourexaminer en
fuites ilsonteu une Mufiquc à pluiieuts
l parties б: дс contre-poinr.
_ Les Grecs qui Б: Hattoienr d’exercer
fur les cfprrts 8:- fur les volontez ¿CS
› hommes une efpece de lbuveraincté par
le moyen де ia parole 8: dela periuaiio-H,
pourI erablrr
I ~ ­ —
cette Íouyeramete I
, em
ployerenttrois Arts ingenieux, la Poë
fieIz lEloquence , 8c la Muiique. La
Poefîe en peignantles chofes que l’on
veut` perfuader entre aifernent dans l’i.
maglnatron-par le moyen deS\image5 8C
des figures, quilui font propres, 6€ Sié-'
tant rendu inaîtreíie de l’efprit par ces
charmes qui l'amufent 8: qui le diver
tiiI`ent,eIle paife plus facilemenrjufquäll
‘ест. La Rherorique par fes artifices»
¿Sc fes apparences д: verité ca_ tivant
Yenrendemenr attacheia volonte; 8l la
Muiique , >sïnlînuanr par l’oreille jufquc
dans lame endort ees deux mémes`fa­
F\1,i~l¢zI _Pour lei A¢;,on&iu1"rc­rol.’¢ elle veut»
nneîennesá' moderner. 87
Сей а1п11 que les Grecs [е rendirent
maîtres del’el`prir 8:де 1а volonté des
hommes, par les charmes innocens de
la Poëfie , cle'1’Eloquence 8: де 1а Ма
íique , 8: бей ее qu'ils reprefenrerenr
dansleurs Fables, par leur Prorée qui r
renoir route force де figures, fëdégui
-anc Vcomme il vouloir pour furprem'
dre le monde 5 par leur Hercule qui
enchaînoi: les euples , 8: 1е: :еп01:
liëz par les oreil es , 8: par leur Orphée
qui fe faifoirnfuivre des animaux 8:
де: Forers. Ily а tan: de rapper: entre
се: trois Ан: , que fi с’ей де 1а Poëlie
que l’E.loquence emprunte fesA ŕigures ,'
Pune 8: l’autrea befoin dela Mulîque,
pour joindre la beauté du cham 8: де la
delclamarion à la peinture des cliofcs, 8:
à la delicatelfe de leurs inventions pour
la rendre plus elîicace. Се11е-еу а ааШ
>befoin du fecours de la parole, qui ей
' propre de la voix,comme la voix ей
particuliere à Vhornme , tous les autres
animaux rŕayanr qu’un .fon vague qui
ue dir rien,quelque arriculé Чай! Puiífe
erreen certains Oiièaux, qui imirent la
voixôcla parole de lîhomme : ainfï la
langue ей Pinftrumenr don; la Poëlïe ,‘
Lëloquence ‚ 8:‘1а ‚Майчас fe ­I"er\ienr
s’inlìn'1iei_:­;clax1_s 1е: A«:i`pril:s_.I Aug
H*-*__-t

_ .$8 De: Repre/‘mations en Ми/Туие


pourjuget de l’exc.ellence de la Poëlie.,
de -l’Eloquence ,` öt де 1а Muñque des
Grecs., il ne faut que coniideret la lliu
élure де leur langue,qui ей fans dili
cultéla plus julle, la plus abondante,
. la plus exprefiive, б: 1а plus variée de
toutes les Langues que nous connoil
fons.
Les Гер: Voyeiles dont cette langue
eil compoi`ée,expriment naturellement
les [ep: d1'H"crences де 1а voix que les
.Anciens appelloient Sepîem шрамы‘
‚гасит , nulleantre langue n‘a cet avan
tage , étant. la, feule qui ait ces Пер‘
voyelles fonnantes , qui font les fèuls
fons que Гоп peut Faire -[emit îquanll
On Yparle , ce qui leur afait donner le
nom d,eVa]:lle:; pourles diůingueridéâ
`Confones qui del les­m_émes font muet~
fes, ‚б: ne peuvent Ге faire entendre',
‚чие lorsY qu’elles font ‘.jofint'es- aux
Yoyelles ‚речи! les .a fait nomme!
ç‘0Í¢ìn¢'5¢_. f ‘ ' ‘Н 3›‚‘ :„ ',i,f,"
‚’ Кон. feulement ces fèpt Xfnoyellee
donc la Vlangue .Grecquecß compofée
Ap.,I'¢2l`eralztlernenttàt . toutes les autres, er
pńnf1o1'enrl.cs fept diŕßzœnces-desfcmi
Вашnelàde la.- yòix‘tpaan‘dlhoùsi'pat%onsf,
ruaLsv'1esi`unesfépánräòngu¢s<.»:fesvamfßs
Jueves ‚ wfgqueiques -nnemmbtguës.;
elles `
атм” C5’ модеме}. ‘Sg
c.~e.u<:
sa
1:
Ex
‘Н’! I'elles fetvoientvà. marquer les cliŕl`eten«7 fu
:ences de temps qui s’obfervent dans
/ la Muiìque par des Notes longues
8: breves , &. celles que nous dittiu
guons par des Notes blanches 8: noi.
res. Leursf Diphtongues qui font les
feules qui ont coupéwîes tous де voix
par des Voyelles liées , dont le fonia
diftinguoit , mais non pas d’une. manie'
хе апШ forte 8: aum. р1е1пе‚-‹}ц’егой
celui des íimples Voyelles ,fervoicnt à
‘faire les pallàges Bcles diminutions qui
font In Mufique fi' belle ‚ quand elles
font bien ménagées.4 me diray--je de
laut де pieds dont ils Ydiftinguerent: les
ïlnefures de leulrs Sillnlaest,I 8: де leurs
ìnotst-Iln'~yapo-int де mo-ts де deux
syllabes, де trois, de quatre, de cinq,
‹8:де fix ,dont ils n’ayenr remarqué
les differences. Ceux-'qui fone: compo
fen d’unc Sillabe .longue , 8: cl’une
breve,’ou d’une breve, 8: d’une lon
gue ,dedeux breves , de deux longues,
Irun: longue , 8: де deux breves , de
Úeuxîbteves 8: d’u'ue longue ‚ д’ппе
breve entre deux longues, ou d’une
longue entre deux breves ,^8cc.~flsa,¿u­
ßoient leur Muñque àtoutes ces diffé..
Iences, а: Pour faire fcntir que беседе
Ро“! leur Mußque даче pbrefv-meng
"95 DerY Reprefentdtíonr en .Mu/ique
ces diffèrencces que l’on n’obl`ervc
prefque plus , ils donnerent le nom de
Pra/îrdie , бей à dire,d’ohi`ervations
pour le chantà. la mefure des Syllahes
que les Latins nommerenr ,2i¿4ntifr'».
A ces obfervations ils ajoutcrent une
grande diveriité de vers, ou le choix des.
pieds , дед: ainfi qu’ils nommoient les
Mefures des».Syllabes , dont leurs »mots
croientI compofez ; le choix даче, des
pieds (‘Мой un Ноты: 8c une ca_
dence propre à. exprimer dans l’ame
tertains mouvemens naturels accom
modez -à ces cadences , comme la corrie
‘Тип Luth o.u de quelque autre дайте
‘ment produit des fons difîerens felonIl
‘qu’elle efr plus lâche. ou plus renduë,Y А
‘ou que le doigt qui la touche la ,toucher
plus hantou plus bas. Les Vcrs„Grecs`
ne .furentfpas de-iirnples Vers comme
les nôtres, quin’,ont point ‘Раннее’ me
fures qu’un certain nombre de5yliahcs,A
avec un repos à Fhemilìiche ‚ 8€ des rí
mes ai`i`onan_tcs,q ui rapportent cesVersI
les uns auxaurres; ce qui ferr plus au.
рыб: de,Ál’oreille,qu’à exciteries том
vemens. Les,Pieds, ies Mefures örties4
'Vers des Grecs êroient diůingltez paf»
les mouvement qu’ils pouvaient exci-`
„xerdans iíauie> „ils en avaient de doux,
‚ »_i
Y ancienne: Ó’ modernes, 1—
'öe 'graves ,de feveres ‚ де lâches, 8:‘
iielanguillaus. Е: 'dans сене diverliré
de Vers l­lero'iques ‚ Iambes ,Sapphi
ques , Alcaìques , Gliconiques А
е“.4~Jv-_\0.6@ Trochaïques , Anapelliques , 8сс;
Il n’y avoir point де paflîon qui
ne rrouvâr des mefuresôc des caden
ces propres à exprimer les mouvemens.
ll yavoircles Vers compofez de S ylla«î
bes longues ‚ 8: де Spondées pour les
matieres graves. Les Vers Iambes
étoient propres à. exprimer les empor.
temens de la Tragedie. Les Vers Elegia.. ‘
ques éroienr fairs pour la douleur, 8:
Y les- plainres,- 8: Yinegalirë de leurs ca
dences fervoir à faire fenrilA ее: тоа
_"етеп: enrrecoupez, qui font propres
dela rrilìeflè quand elle veut fe lain.
dre au milieu des maux qui l'acca lent.
Les mors compofez dontla Langue
Grecque abonde quelle diverfité d’I­`
mages ne reprefentoiër-ils pas à l’imagi
nation avec une еГресе де nouveauté
qui rouchoir 8: qui I`urprenoit?la li.
berré des iigures qui faifoienr parler les
Forêrs,les Айге: ‚8: 1е: Rivieres,la`
peinrure des Paffions , 8: де: feriti..
mens de -l’ame ‚ fìaifée , 8: YIl naturelle
à la,Pn'eT1e Grecque, qu`éroien ece
fßfautanr де moyens de s’in'fìnuer дал:
H lj '
щTúÑ—-ыч. ’—————_-—-ч

9E D¢.t‘&epre/§ntÍ1`tt7on;rtn'í¿I4’;g/:'qìt*e
Ёатеде -toute autre maniere que nd
fait nôtreEl,oquence 8c nôtre Poëñe,
qui ne font раз de beaucoup prés ,ny
fi vives , ny iï,hardies?.O\ï cit la Lan
gue qui ait auj-ourd"hui cette difference
d’accents,de rnefures ,de pieds,d’in­
панацея ‚ёс „де Vcadences qu’avoit la
langue Grecque э’ ou du moins ori cli:
la Mufìrque qui les obferve dans le
chantavec la.tnéme’exa6titude? а t’onI
4`égard aux mots de deux ou de trois
Syllabes , dont lesÍ unes Гont longues ,.
de les autres brèves? Ne chante fort
jaars f`ur.les.'uaémes mefures tous les Vets
qui ont Iun pareil nombre de Syllabes,
fans diftinguer la difference des mots ‚
«Sc des 5 yllabes , ou des lettrcsrlontccs
Vets font compofez? >I’~it^41llelam`gue rfa'
prisfle . foin de fe petfeótionner avec ан‘
j'_2`;1_i1tj,<lì’¿e_1¢a¢ß‘3irnele¿quelaY Langue Gren'
`¿1i1e,q_ui а еиТЬцЧшпаЗс en même театр;
de pt:frir'ee9.'*i.ounerrous~ les Arts , б: tou
tes les Sciences. Ce. foin qu’elle а CU
d’obfervt.t le fon des moindres Sylla
-lses», la dijvetlïté des accents SC dei
pronon ciations , lit que rien n’ajamai-s
êtéaulïi exaélz que Га- Muíîque ‚ parce’
que la perfeótion de la Mu (ique dépemi
Vgtie tous ces petits foins que les 'autres
hugues ont negiigez.l Il fa-udroit Чин"?
ïf'ín’enìì¿!Z§‘ miderïieìî' - “д;
Mufieien fût exccllenr Grammairien f
pour bien compofer en Mußque, 8€
дед: ce qn’ils fçaven: ,ii peusque fouf
vent ils 'coupent les mots , ils con..
fondent les Voyclles, ils font fennel
ГЕ comme ГА , l’I commel’O , fans
avoirjamais appris la diïcríité des fons
qu’expriment naturellement ces lettres.`
ils repercnt pluñeurs fois une méme'
Syllabe Ems autre raiffon que de faire
des Fredons 8: des porrernens de voix-,
Ils appuyant fur des lettres qui deman
деле d’être gliffées par des diminutions,
ой 11 faut que la: voix Той: ferme , ils
font des tremblemens. Ils fon: des Syl.'
labes molles de celles qu’on cloir foû‘­
lenir,­ Sc pourvû qu’ìls trouvent des
fugues, des rouladcs, 8: des palfages
­ -pour rendrc le chant agreable, ils les
placent ой 1ls.vculcnt , 8:-ŕ'a‘ntfouvent
danfèr l"oreille par des tremou-lfemens
pïecipitez ‚ quand' il faudroit entrer
dans l’ame par des infi-nuatioßns plus
graves, 8c de plus de poids.
Parmy les Grecs c’étoient ks P'o'c'tes
qui cbantoiem eux­me'mes leurs Vers@
«SC comme ils afïeétoienc de faire en..
tendre lesparoles , б: dc; faire fentirla
beauté de leurs compoiïtions , plûtôt.
gue de faire adrriirer lfétendiie ou la.`de1­,
` ` й}
‚‚ Ñ____---q

äç Der Repr¢ìfmtd'tiam.cr'r Mußquì ‚


licateiie de leur voix ,il leur étoit hieirI
plus aifé d’exciter les paflions , Чай
ceux qui ne chantent que pour chanter,
8c qui ne le mettent guere en peine de
faire entendre les pa roles de leurs chau
fons , parce qued’ailleursleur Muñque
ne convient guere à ces paroles.
Le fçavant Traité que Denis d’I­ia­
licarnaile a ecrit де Parrangemenr des
mots , 8c се que tant d`auttes Grecs,
‘ ont dit de la prononciation, nous fait
i voir combien ils étoient exaó`rs_.dans
l ‚ leur chant, ` ‚
С’е& дп choix des mots , де leur
arrangement , de leurs mefures ,- де leurI
nombre,de leur cadence,de la nature des
Vers ‚ 6: du genie cl’une langue quede
pend le fuccés du chant ‚ pour produire
сев grands eßièts que les Anciens ont
admirez. ll ne faut que lire ce que Lon
gin a dit au traité du fub1ime,de l’ar­
rangernent des paroles _, pour être per
fuadé de l’excellcnce dela Mulique, de
la Poelie , 8: де l’Eloqnence des Grecs.
L’Ímrmonie , dit ce grand homme , п?!’
par/implement un agrément, que lc mr
rure «it mir dem la voix de “затем pour
Per/kader ‚ pour rfnfpirer le риф‘? ­°
¿lair dans ler Inflrumem едете.‘ еде]? ‘т '
muren merveilleux pour élefuer le coffrage;
. nneienner Ú' madeта. 9f
Ú‘penre'manz/air les Pajfìom'. Et de ‘иглу
ne 'voyons nous pn: que le /im des Flnre:
¿meut Paine de ceux qui l’e'cautent , Ó' les
rernplitdefurenr,eomme fil: ¿raient hors
d"eux. rne'me.r ? que lenrirnprinznnt dane
’oreille le mannen/en: de/`n cadence ‚ il les
eontrainfde In /kie/re,Ú' d’j ¿enfermer en
qllflqueforte le mam/ement de leur: corps. _
il .Etnan fenlemmt le fan der Flilies , mais
цагата pre/`q'ue foutre quiî,il}l д de diferen: jim: au
mvndeseammepdr exemple ceux de ln Ly
refont её: effe, Car ßien ф!!!‘ ne fìgnil Ñ
ßent rien deux méme: : neantmoins ”
par ces ehangcmens de tons qui s’enrre­ з’
choquenr les uns les autres ‚ 8: par leI ”
mélange de leurs accords ’‚ fouvent ‚ v
comme nous Vloypnls, ils caufent à l’a. »
me un tranfport , 8: un raviífemenrad
mirable. Cependantce nefbnt que desImm
gesù de /imp/es Imitation: de In voix,
qui ne difenté’ neperfnadent rien , n’e'tant
filfaurpnrlee ein/1' que des [bn: luítards,
Ú' mmpaint commefai dit des effet: de la
nature de l’homme;que ne diransnomdonc
peine de ln esnpoßrian, qui е]! en effi', ‚
comme l’lmr/nonie du di/’cours ‚ dont Infa
gfefl naturel ai l’bnrnme , qui ne frappe
par fimplement l’oreille ‚‘ mais l’e/prit:
qui remueI routà la fois tant de diH­`e- ,',‘
Irentes (от; de noms , de penfées, de ,.
‚Ё 9g
« д“
C 0f'CS Кгргфтёйап:
, tant е}: cl’éleg,ancesvl
de beautez 8c Mußquél
“ ;l[v`€Cleic`{qt1elles1iô\tre ameacomme une
„ Iepsfâaâ ìlegcfqn ад}: d añìlniré : qui par
n ûnuë dai les aèfiverfire des fons in
“ l. ‚ ptits , infpitea ceux
“ Iqui ccoutent lles pafîions mémes de
Ofêltëllr, 8c qui bâtit furce fublimc
с‘
amasV de paroles , ce grand б: ce тем.

‚ уехпецх
›Ё que nous cherchons!
_ Peut-o­n aprés un témoig'nagefiex­
rés 8c ei’ ’ ' L
p un homme lì eclatré douter,
que les Grecs n’ayent eu une Mulique
ßîïactble de produllreideI fi grands effets,
Sc I es accords admitables,plus naturels
H р’? fçavans que ne font ceux denti
e *\uiique,qu1 n’a pas tous ces rap
Sprttî а la prononciation ,Ã à la mefurc,
_ а acompolitlon des mots , 85 qui
áouvent ne lailïè rien entendre de lâ
eaute des paroles ôcde la fuite du dif
€o,t_rlrs. Difons donc avecque LongilhI
qui у nufoxt de [afín/ie È douter d’»me'vF
ïlzrt ß rmrvenfeltlentfent reconnu? ,` Ó' ‘М’
трепет‘: fan fbi.
En efR:t~cette Nation fìgavante qui
äonnut fi bien toutes les proportions
‘ pcorpsI humain , qu’elle forma fur C65
ЁLîrptìlrtlons les trots ordrcà d’Archite'«
1: оп; nous lui devons |’in vention,
—‚ Рексёхопд Чечни-г “Ш б Paf'
’ ‘ ‘ faiëefuens
‘f ancienne: Ó' modernes. ` 97
fairemenr les mouvemcns de ce même
corps que ce fut fur Yharmonie de ccs
xriouvrarueusA qu’elle` regla fa Muíiquh
Elle obferva que lcs corps d`une' matiere
folide, faifoient un plus grand fon quand
ilséroient creux , s’ils vcnoienr а être
barr­u§d’uue maniere uu peu forte', par
- ce que Fair enfermé dans се: efpnce стен:
faifoirun plus grand norribre cl'onclula.-'­
>rions repliquécs les unes fur Iles autres',
wenaurâ fe rompre courre les 'bords de
'ce corps qui les Faifoieńr reflechir ‚ест?
mc les ébranlemcns des párriesdu corps
folidc qui éroir battu , leurfaifoient Exire
des rremoulferrrensplus violens. Sì plus
if frequens. C’eû ce qui Yleur ür choìiîr
1 les Tambo urs ëí les Tymbalespour' ani.
1 met lcs Soldats par le grand bruit де ccs
í inûrumenslmllitaires qui s’cnrendenr де
1 plus loin ,’ 8: qui ébranlenr le corps d'u.`.
lr 'ne maniere plus Forte pour"‘les тонус;
L п1еп5`11с
:lira.ire`s`¿
la m'arch‘e ou des_ aóìions
` ' ‘ ‘K’ ‘ _
mi.`._’
1
_ Сей се qrfavoir ’obfervé се farneui
‘Herodore qui‘v‘o«y:rnr que les Soldarsdç
Íl')cmetrius'v'éroie-nrY пор 1епг5д remůßlj
une machincf de -guerre qu’1l falloir áp
prochcr de la muraille 1151111: place , pril:
'fdeufx Tromperrcs , 8c Г: mit en même
‘ 5511195 à les foufïler toutes Íeuxávec
Ñ_----_----n_n*

‘д: 98 Der Rep” mìatíon


т: де i:oi‘ce"f ue 1 I т Мила“
_ ‚ q _ es Soldats animez
gît cc (on extraordinaire pouflizrent tout
ушной.
un cou Р 'leu fmaßhlncsoù
` Demetrius
' ’
if Comme les Grecs obl'erverentI u
les corps fortemen b ' ' qс
fons ___o_____s ac ‘г: attus rcndoicnt ccs
_
rem - , im grand
" bruit
' ’ il S
¿___ _a_.__r_qi;_c_rent que les cordes deliées Fairer
_¿___ __ -iis des animaux,o,u d’un' me.
_ _ 0nnanr,reneloicnt
licarlìcllesiétoi b' un fonaiouôrcl
"а с-
d_______s __ ‚ e_nr ientendues ‚ öctou»
¿___ _S vêc___une_ plume; ou pincées des
_ _.da :_1 i_ls apprirent , que l'air
____e__________._____ (Мыс ongs__tu_yaux ouvcnsi
d_____o___S ____ nces,_ŕ`aiio1t de julies gra
ф; om airs 8c де’ tons cniorrantpzit
шва ___ errores, C ей ce qui les derer.
‚ветвей: leur harmonie de cet
__ _K _____p__rt_es dinûrumens que lon bat,
___,_________etpp_phe ,_ в: que год’ faufile , ßc
_¿_ à __________o meme temps alcur Poëliß
de ____ МИН ue qtienceíps
u accompagncmcns
' I
Идет receqvoilq4 C ЧМ}: I autre Pou'
_______s_____c______s ____ r. De la vint la diverfiié
___ ‚а: gus , graves, 8c circon'
‚схев, вдопвьаигз
dllrârmolsöc lan iff 8: ' bts
i ‘I ai gres б!
1 _ . gu ans :des fyll-abe#
.miguesöl breves , д ев piedsöc ' des' rne
Ãfure д 1curs Vers , 8c le tour de leurs
Рада!

A» по
ancienne: Ó’ moderner,
_ lls apprirent desinltrumeiis que Гоп
batles accents graves , de ceux que Гоп
toucheles accents aigus , quand les cor
des lont bien rendu`c's;& des tertillemeus
del’air qui fe font dans les inlizrumena
quel’on fouille , lesaccents ci reoniicxes.
Etcomme enfin ils remarquerent fut'
les inftrumens que Гоп frappe la diverlië
té des temps, des mefures Se des repos ,
_ c'ell:aulli de ceux que l'en fouille
. apprircntàrcgler les intervalles dequ‘ilsÍ
leursI
Vers , б: les periodes qucl'on peut reci~
Aterd’unc haleineavecde petits repos,qui
aident le recit , 8c la refpiration. —
Tout cela le trouve naturellement dans
lecorps del_’bomm:`,le battement dans
le cœurů' dansles arteres; le fouille dans:
V la rc-fpirarion, ôc dans la parole qui ell:A
un l`o_n‘a.\'ticuleI ,
& les trémouilemcns
des cordes clansl cs mulcles , les nerfs BC
lcsteudons.. С’ clk ce qui a fait donner le
пот d’harm onie aux motwemens du
corps de -l’ho mme quand ces тенге;
mens font re glez­ >Car comme la beauté
‚ ‘Ёпп corps naît dela proportion , ôc де‘
Гаггапзсшепг де (‘св parties , quand сей
P<1rties ferappotrent exaötement les unes
N«tux autres dans u
ne duë l`ymmetrie ‚Гей: '
öcla grace qui animent cette belle .pro’­' `
portion,naiilent ncccílâitement de la par
” I ij
:QQ Der Reprqëntatianren/1/fujíque ‘
faire harmonie des mouvemens inte
rieurs avec les exterieurs , qui non (еще.
ment s’i-iniíiieiit avec les parties du corps,
qui font cette fytnmetrie , mais lesfont
agiravec uu certain accord , 6€ une C3.
denceli „Все ‚ qu`il е“: aifé de voir que
ce font les mouvemens de l’ame uífont
agir cette multitude tforganes divers
öc lîdiŕferenss dont le rapport öl l’u~
xiion entretieniient Pharmoiiie del’liom,
me' `exterieur. Сей pour сей,‘ fr je ne mc
trompe , que quelques-uns de leurs Phi
lofophes dirent que Fame étoit une На‘?
mouie, parce qu’elle tú le principe de
' - ces inouvemensí`rju&es;8t ‚е ne fcai li
‘ се n’eft point pour cela méme que la ce,
'_ Iebrc infcription du Temple de Delphes
renvoyoit l’liomtr'ie à la connoillànce de
lůílnémC,'Párce» que la méme (даст!
Aqui a mis naturellement dans nos efprifs
lesbïfemeuces' des dilhiplines , «Sc leurs
Eremicrcs notions, _a fai-t de nos COIPS
` S modeles ‘dela plufpart des Arts què
Yliomine peut exercer' pour Гоп utilité
àuflibien que pour le plailir, Crit aiiili
que ces Sages prolìterent , б‘ lìrcnt de
gç»°.I1d_s progrez dans 1’c't_.udc ,des fciencfii
&„la-connoiíllnce des Artsen re,fle'cliil`,»
fânßfulr eux-mémes , 8: autant `de«l`0l'S
ЧЧС le conlicletc les regles qu'ils nous
«miennes Ó' madmìet. idr
‘ЕЁ-Е
Ё-

Е;в: entdonnées fur Гаги de раме: , de per­
fuadet , 8€ de raiionner , |’admirc ces re
flexions ,qui ont quelque cliofe d'ex­
traottlinaii'e 8€ de divin.
L’Eloquence SL la Poëfic de cette Nev
tion ingenieufc , ptoduiíìtenr de grands
etïers , pour la perfuaíìon . öz pour les
È`;„'­‘.ŕÈ`$:
f`a`â"­-3
>mouvcrncns de Pameauilï bien que pour
le plaiiir , parce que Ганс ôc l’autre_
avoieut été comme formées fur les re.
gies de la Mu [ique , qui cit capable de
produire tous ces eŕl"ers prodigieux. Е:
certes fr le fon des iniìrumens erneut nn..
turellement le-corps par les tremou(l`e­
mens de l’air , 8€ Ii imprimant dans l'o­­
reille les cadences des mouvemens ,ils
в
nous portent à fuivre ces cadences parle
chantdont naturellement on accompg
gne le (on des inftrumens, pour peuele
‘аанта`›а;г_‚я_а difpoíition que Гоп ait à la Muíîque, ou
méme pat le mouvement du corps, qui
a peine de s’empécher de danfer , «Sc de
fetremouilet quand on entend quelque
Symphonie. щ; devons nous dite de
l’ame qui eftle principe de tous ces mou
"стен; э iinon qu’il faut qu’elle foit
emüe elle- méme , ё: comme ébranlé:
toute fpirituelle qu’elle eil'. , parce qu'il
n’y a. rien qui approche plus de la natu
re des efptits , que le fon qui ell: un agita.'
» I н;
'Dex Керфлевгеш. mlduffque
»xàtionfdel’a1r­ Difons que 1’am_cqui ей
11ёеаи corps par dcslicns imperceptibles,
qui 1г. fom agir fur ce corps , ôçqui Fon;
„quclc corpsagit fur clle`, prend,pouß
айпй dire, divcrfes Iituations dans с:
‚согрв, [clon les diverfes difpolìxions des
organes,.commcc1Ic chang: elle-méme
lcs difpoíïtíons. de сев organes quand
с11е veur agir fur eux avec plus d’a:rcn

lcs_ cordes d’un lnñfrumcnt qui font


montées à l'uniÍI`on,trcmou(I`enr 6: fon!
ŕbranlécs quand l’unefd’elles ей touchée,
parc: que lcs ondulan"'ons_ де l’air qui
fonc faires par les rremouñìmens trou»
vant lesauxrcscoxdcs dans unc Gzuation
igure pareille ‚ yfont toucher fait Чад
1ев ‘мы: ддпв 1е méme {`cns„qu'li ей
poníïc' pa1’I’aurrcçorde.­Lecofps fcrrou! .
yan: допе де .méme dans une difpólîtiolî
qui ада гарро: cà l"ai'r час 1’‹›гх}о11е‚_ёп
rçgxiír plus facilement les inipreßîens Sl
les f:1i|:.PafIèr jufqxfà I'ame, qui alors,
s’iI ей permis dc parier ainñ, П: сгошее.
nomme cn.um`fI'on avçc1’ínûrnmentqllC
l’on touche. С’:й се qui fait que qnd'
ques­uns ncfom émus que des :nrs-ga1's:ë
d'autres font plus `touèhez де ссих qui
fQnt~_m_éJancol­íques .8c Inngui{Iâns.L’,un
Yi_`¢‘pl;\„î\': à cnrçndrç: la,Trompenc , un
r
Iatiittela andennesámoderner. toi
Flûteou le Luth. >Aui'ourd‘hu'iY
nous aggteons un ait , qui demain ne
‘ ‚ nous plaira plus. Tout cela le fait pai
les Yrapports qu'a la ¿werfe difpolitiori
de notre-efpri‘_t ё: de nôtre ‘ame avec des
aits,6c'ee`sin'ßrumens. ’ ” у 1)
‘ En efec nous remarquons trois elpesj
ccs'd’harmonic,lÍun¢ frappe feuleä
nientfl"ou`r'e comme lecbant des oifeauii
qui n’e_xp'titn'e rien ötfquinelaiñe pas де
plaire ‚- par les давним“; qu’íI's
font. L`autr'e qui tiel? que de'l’eipritH`,
comme l’ha'tmonie de lU°r`\iverS , Phat#
tnonie du corps humain ‚ éc 'l’barmonie
d'un»Etat , ou d’une Republique ‚ qui
conliltedaris la julle proportion des clio
fes , _öl dans l’arrangemcnt_ des nombres
lans le_ mélange d’a\1cun fon. Et enfui
celle qui frappe l'orcillc , Sc qui pafleiufi
Чай Fame. ll y а pluiieurt- pcrfonnea
qui»nel.`ont capables ne de la premiere
de ces harmonies; is ont des oteiilea' _
pour entendre le chant , В: comme ils
ontdäilleuts l'amc pefante ,les accords
ne les touchent point-, ni les mouvemcns
dela Mulique nefont point d'iu~rprcl`­
fion fur'. leur ame , 8: ils entendent les
Concerts les plus fcavans, comme ils
entendientlechrtntdc plulieuts oifeaux ,
_ 111114131 qu’un gazoiiillcment qni~n’à
1 iin
_§04 Detreprç/ènmtíoni ;n«!l«fvn/[qu:
rien de concerté. Ceux qui lçaverit la
Mulique [ont pleins Шанс harmonic pti.
rement fpirituelle, lors même qu’ils ne
chantent pas , parce qu'i`ls 'ont dans la
memoire St dans lïmaginiirion comme
dit Saint Augullin,toutes les connoif­
fances des accords 8: des, confonnances.
Enfin la Mufique recitativc qui accom
gagne de beaux _Vers ,8c des lèntitnciis
ieri pallionez , 8C qui fçait prendre
„из!“ tours `«St toutes les `ilexions , ca
pables d’expri'met ces fentimcns , `palië
de l’o_reille _dans;1'arne', 8c dell en cela
uc coníille ~l,’e'xcell_t;nce de la„_Miiliqu¢
dramatique. v ‚ 1 ‚. _ Y
С?“ à. quoiles Grecs ont principale
'ment travaillé. ll nc fitug que voir CC
qu’i'ls ont écrit dc la Mulique pour en
étrepei'l’iiadé,aufIi bien que des mouve
mens de l'ame dont ils ont obferve' rou
Vteslcs proportions , & les differences des
tons pour parlerordinaircment,pour€X«
pofer les Clioles ,pour les foutenir avec
vigueur , ôcenfin :pour émouvoir,` De
nis d’HalicarnalÍl`e si remarque' que dans
le parler familiernous monton: naturel
lementàla (Дате quand nous prenom
le ton aliirmatif.
Les Italiensquì ont Ireiteiiu ces dilit-T
,IFn¢eS de tons pour diüinguer les talens
eп;r_‚ -‚ '13
‚ aneìenne: Ó' Moderne . го;
‘deleurs Predicateurs , difent d ceux qui
expofent bien , 8_6 qui racont nt agrea
blement , ЧЕМ: excellent au pren ier ton;
de ceux qui font forts dans
qu’rls ontle fecondiron , & les
de pr
ceu шее,
I qui
ébranlent les арт ‚ «SC qui touchent
les cœurs par une declarnation violcntez,
'qu’ils Гоп: habiles au ttoifiétne ton.
Le Pere Edmond Auger ]efuite Fran»
çois , qui fut Confeffeur du Roi Hen-‘
ry Ш. ôc Гоп des plus celebres PrediCa~
teurs de fon temps , »ayant été élevé ti
Rome, 0911161: Ireceu par faintlgnace,
remarqua cette difl`erence de tons
qtfavoicnt les Predicatcurs ItaliensJ Sc
étant retourné cn Í~`ra`nce ,oùil travailla
âfottncrdes ouvriers Apoitoliqïes pour
_les о Ро1е1’ à l’Herefie qui ifoit де‘
gran s progte's,il compoià une efpece
de petits difcours , од il cliflîingua ces
‘потоп: , 8c exerçant de jeunes gensì
" дёс1атег une de ces formules qu'il
avoitcornpofée, â ce deifein on appel
lolt cétexercicefaire les tons. Voicy la
formule qu’ilcornpol`a.

Premier Ton qui cj? /implement


expaßrif.

Vous devez @avoit que Vliornnae


já-_ù

106 De: Repre/’eńM'n'|n: en Mußqne


Í
eran: tombé par là faute enla difgracé cli
fon Createur , 8: clansla r' yrannie д:
Satan , il s’eß:.trouvé en grande miferq,
8: confuiion, 8: que par le ftngclc l’A
gneau immaculé il а éré aliianchi de с:
pelàntiougßz remis en Pamirié де fon
Dieu. Er parranr,mcs frercs,vous devez
bien pcnfcr, 8: atrcmìvcmenr conHd':­
гегппйпйе Ьоп1ё8: детсГигёе benigni».
té de nôtre Sluveur 8: Redemprcur;Y
qui étant Dieu в’ей fait homme , :mean->>
tiffant fa grandeur pour nôtre pczirclle ;
quia voulu pour toy , ô ingrarccrcarurg
дейепдге des Cieux, 8: 1`огг1г ди (ein
де Гоп Реге, où il étoit aimé,fervi , 86
adore' des Efprirs bícn~hcur'cux, дев An­'
ges , des Archanges , des Principaurezß
ôcgencralemcnt де toute la Cour C6-,
1ейе. ’ 7 'LY
О сьгеысп , regarde ron Seigneur
.îgïnd comme pour roi il s`e[lc fair (сидений,
ôbonté infinie! ô rrendoux Agncam;r
qui vousa contraint де porter nos iniá
quirez , 8: dfendnrerla mor: , pourdon­
ner 1:1 vic ì çle‘rnil`crablcs pcchcurs? ' `
Troiůé Ö cndormis 8: еп1ече11в au fornmcil
meTon .
du pcché , jufqnes дчцапд 1еге2. vous
' . Julqueá à' quand aurcz.vous
les yeux 8: les oreillcs fcrmc'cS,0yCz il
voix duproplicré Joël. Clmnrez ,dir CC
ancienne: d' moderner. to 7
divin Trompette , chantez en Sion , fan
ótiliez le jeûne , affemblez le peuple,
fanóhliez l’Eglil`e , alfcmblcz les Vicil~
lards ,allemblez les petits „ «Sr (ucçans la
mammelle , Canitetuba in Sicn,fàn¿?i .
и’: 'fefunium , vacate rœrum ‚ congregate
wr“-nu=‹n.‘­‹:.~«
as
т?!
populum ‚fanflifcnte Eeele_/îarmcandnnate
finer , congregate parvulor , Ú' fugente!
Идти. Nevoyez- vous point, ne voyez`­
vous point combien il yen a qui peril.
fcnt? Pleurcz , plcurezclonc vos peclaez.
ôc ceux du peuple , 86 ce faifant Dieu
vousdonnera fa grace cn ce monde, д:
la gloire en l'autre.
Chaque nation a Гоп caraótere pour
le
mechant
pour laб:Ipllufpztrt
our la des
Mulique . сот
aut`_es cliolcs,

qui dépen ent de la diilerence des.


gcnies , des ufagcs б: des ct.\i`1tut'r1es.4
Е: li un excellent Mulicìen a dit ,
que les François cbantoient , que les EL
pagnols abboyoient ou glapiflbient ,
que les ltaliens cltevrottoient ,BC que les
_Allernans meugloéent. Geli стили’. Hifi.
peni Iatrant , [rali c.1pn'z.4nr>, Germani
lisant ; il auroit pû ajoutcrquc les An
glois filllnîent, б: que les Turcs hur
loient. Mais il leroit contraint de dire
que les Grecs toueh"oient , б: produi
foieutces grands effets que leurs biliai
tes ont décrits. Les François chantent
108 Der reprejìnmtïanr en Майя!
— 'pnrriculíeremenr depuis trente ans , parl'
ее qu’il n’ellI диск де 'nation qui air plus
Perfeórionńéle chanrpour les petits airs
8: les Chanfons par les ñnefles , 8: les
delicarellès des ports де voix, des Palla.
ges, cles diminutions , des trernb`lemens
8: де tous ces ornemens du cham,
’qui font Íeniiràl’oreille tour ce qu"un'c
belle voix peut faire fentir де plus doux.
avec une admirabfle methode, qui pnlll:
I touresles regles ordinaires de la Muli
que. La graviré de la Mufique Ef
_pagnole en fait une efpece de )lippe
ment , comme la Pleine Muíïquç des
Allemans avec leurs `Serpens ,_ 8: leurs
Saqucboures dont ils_ accompagnent
.leurs voix,approche fors du тиф.
тепьсе fan-t les roulades des Italiens
_ .Er leurs fredons trop frequens qui lcs
.four chevrorrcr. Mais leur langue 611
d’ailleurs admirable pour la Mufique.
б: comme leur Poëlie , leur genie, 66
leur éloquence tiennent fort du earaëterc
де ccs anciens Grecs , qui fureur les
maîrresclcsArrs ,­ ilfemble aufïi que ces
Beaux -Arts ayent paflë де la Grece en
Italie, comme nous commençons д:
juger par les chofes que nous voyons
qn`ils vom paffrr ìnfenfiblemerir де l'L
mlie en ce Royaun1c'.où la Pri'nrure,'l¿\'
Sculpture , les Grzrvûrcs, la Muíique
«miennes Ö' modernes, ro,
l’~Eloquence ,la Poë(ie,l’Hiiroite , & les
Manufactures fout voir depuis quelques
années , ce qu’on peut trouver de plus
beau.“ n’y a que l'Archite6tute,qui n’eß.'
pas encore il patf¿ire,parce qu’au lieu de
s’attachcr à ces beaux ordres des ;Gtecs .,
qui ont épuiíé Ia „ест: de toutes les
»4*“‘А“­`Нir­-_1aи_<ä4=î
proportions, 8c la beauté des ordon,
nances ,on s’amu(`e à chercher ce qu’on
`ne trouvera jamais.Í
Je ne puis m’ernpe'cher {су де témoi
gner та furprife furie deilein доп Alle­­.
rnan,qui prétend avoir trouvé la veri.
table figture des parties du Temple de
Salomon , & qui nous adonne' la deferi
Ption de deux lColomnes ‚ dont les lis
faifoienrle principalornement, Il croit
même , que Гоп pourroit inventer un
nouvel ordre fous le nom A0l’ordr'e mr.
‚ш_“‚ь‘г-вх„_—“‘
Chrétien , еп у mêlant les Fleurs-delys -,
quifonr les Armoiries de nos Roissâ
qui ce glorieux titre a toûjours etc' don
né depuis que Clovis eut etuhram: la
Religion ~.Chtétienne. ]e loiie le _zele de
ее: Etranger, qui touche' de la grandeur,
д‘: des vertus hctoïques de nôtre Monar
“Чита en des fenrirnens fi avantageux
pour _la France , mais je ne fqaurois con
veniravecquelui , que les otnemens du
Temple de Salomon Родео; faits comme
` по Der @apre/"ent4tr'o21.f en трём .
nos Fleursdc Lys,qiii font des Iris, «Этой
Раз deslfys de }ardin,comme leur couleur
б‘ leurI ligure le fout voir manifelleiîieni
nulli bien que lcs Sceprrcs des anciens
Sceaux de nos Rois , où l’lris eli: parfai
tcmcnrhien formée. '
' Cc qui _Fair voir encore que les Lys,
ciomil eil parlé ii fouyenr en la deferi
pnon des orncrnens du Tabernacle ‚д‘
du Temple de Jerulálem, Iféroicnt pas
fcmblablesâ
.
nos Flcursdelys,ellqu'il ей‘
‚ _ ’
dit_expreÍl`em'enr , que la Cuve d’aira.in
. . ,_'

porn', qui
. ellappcllec du nom de Meraucliil­`
_. ,
quarrieme .
ein‚ livre (ccond dci
beba; I ioniques , avoit le deffus â rehoriis
UI'
ЕЩЁ’; comme un Lys ouvert , Bc. ces forresde
@iam coupes ou de Verres а qui on doimclß
M_ ‚нет: _ŕigureîcc que nos Fleursdelys т?
nahm içauroient faire. Les Lys qui IervoientV
Г . d ‚_iniertionszicux
:ÉIICIÍCZ . .
blranchcs du Chanclelzer
{едешь dont Dieului­memc prcfcrivir la figuri!
ii. z.
Pump. les mefures а‘ Molle
‘° ` ’ '
, croient g
des|LyS
~¢_ ‘м, femblables а ceux de nos jardins. LCS
C“ chapiieaux des deux Colomnes mil`es:`.I
1
la porre du Temple Èroienr de la ligur¢
Y de la Merld знали , & l’E,crirure pour
nous les decrire le ferr des mêmes rerineii` ‘
Pourl un б: pourl'aurrcau Chapitre ‚т;
dii] livre rroifiéme des Rois ' Cér *Au-Y
t " - _ I I ` ,I I › 'V
Y eur sen devoir tenir aux loins labo."
A Írnciemm Ó' modernes. ‘ш
rieux cle Prado öc де Villapand , dont
tous les Sgavzms ont admir'e le travail,
dans la curieufe recherche qu’ils ont faire
de toutes les pa.rties de l'Archirc6ture du
_ Temple , Be де fes Ornemens. Mais
quand même nos' Fleursdelis Ге fetoient
trouvéesaux Ornemens де се Temple
cle la maniere dont cét Alleman nous les
arepréfentées ,il nc s’cnfuivroit pas де
là qu’elles pulliînr faire un nouvel or
;=‚ьп.u_пц—щ-‘г—\n‚-.—п
дге. Се nefont pas les Ornemens qui
font le corps rl’une ordonnance ,‚ dell le
choix де fes Parries,leur arrangement ,
ôcfleurs proportions dans une dûë fym~
mcrtrie. Сей се qui rcndle Frontifpice
де l’Egli'fc де faint Gervais un chefclœu
‘же cl’Arcliite&:urc . parce que celui qui
Га li lìrgement conduit , s’en ell: tenu aux
trois ordres Grecs , qui Гош се que l’Ar..
chiteélure aura jamais de plus beau , 8C
де plus exact. Sile changemenrdes or
nemens pouvoir laire des ordres nou
veaux ,âquoi riendroit-il que l'on ne
lit un ordre Imperial en Faifant des (“ч
gles à deuxfaire
pitcauzlde têtesun, ordre
une efpece де Cha-­»
militaire «funI
Cafque garni de Plumes ‚б: ест: autres
де cette maniere:` avec des ,G-riplions,
des Harpies , des Lions , ôc d'autres ii-À ‚
gutes. Cependant comme on nous pro-..
х iz Der«Re`pr¢fënM1ian-.ren Ãifu/ique
met la delcription , 8: la ligure d’un 01‘
dre Francois , qu’un bnbile Arcliiteâtta
inventé depuis peu , 8: qu'on nous al
fure ne pasceder en beauté à aucun des
‚опыта!
dess?, autres ordres, il fautatteudre de le voir
vans dfi pour être perfuadé qu'on en peut inven
terde nouveaux,& queles Grecs,quelquc
habiles Чаще ayent e'té,n’ont pas épuiié
les conuuillànces, qu’uu fi bel Art Пот
Muiique
peut fournir,
que l’0n
non prétend
plus queaucelles
ourflllllll
de

étre incomparablemenr plus parfaifß ч“


la leur , quoique пошел): lui 4/oyouspaä
produire les mêmes effets. Car où lvm
ceux que la Mulique éclmulfc aujour
d’h`uiau Combat, comme la Muliqwï
Grecque y 'eßliaufloit tantde Heros? Oů
fontles Dames à qui ellein{`pir_eune wer»
tu außi Газе ‘qu”éroit celle de PenelO[ì€
Aau milieu des recherchesI de tant .d'aÍl_1r
dus , dontlelle ne demeura viétorieuůï,
que par Vafliduiré de‘l`on travail, .öl lCS
charmes d’une Muliquegrave 8: 1Ъг1еп
fcqui lui in[¿`)iroit‘l’amourde la retraite,
8: des mœurs innocentes 8: t'eglées?El
parce qu’on proiroit peut­e'tre , que CCS
effets li merveilleux qu’ils ont atrribuéi
.leur Muliquefonr dela nature des Fa*
_bles de leur Arion ,& de leur Orphée»
.QYIQDS recoursâ des exemples authenti
‚а qucs,

41
ancienne: Ú’ modernes. п;
ques , & à desrémoignages irréprocha..
bles,pour érablir la verité de ces grands
Ciìëts qu’a produits la Muiique des
Anciens. -
David ne remettoinil pas l’el`prir де
Saül autant de Fois qu’il lui joüoit де fa'
Harpe, & pour faire revenir ce Prince I Reg.r.
de l’humenr arrabilaire , qui étoit com
me une efpece de demon qui le poile
doirde temps en temps n’avoir­ on pas
recours à ce jeune MuÍicien?Q\_1:md on
vouloir que les Prophctes annonçafl
fen: leurs oracles ,ces hommes infini
rez де В1е11 ne demandoienr~ils pas
fouvenr qu’on leur amenâc des Muñ
ciens, afin qu'cxcirez par le chant qui
eff capable d'agiter le corps , 8: ‘г
mouvoir les efprirs ,ils pulfent fe dif
poferà recevoir l'Efprir de Dieu, dont
ils avoienr befoinV pour prononcer ces
oracles Э Elifée ne voulut poi-.nt ans
noncer au Roi d’Ifraël се qu’il avoir
à faire pour délivrer fon armée де 1а c.4.д.Reg»
foif qu’elle f`ouH"roir , в’11 n’éroir ex.
ciré de сене forte. Aufiì pluíieurs
ont crû que cefur par un mouvement
depieré б: де Religion que David or.
donna des Chanrres , 8: des ]oiic-„irs
rl'InPrrnmens pour les ceremonies du
'ïenipie 8: du Tabernacle, parce queA
lli`
iii Der Rrprqfmrarìpns en мил?“
1а Muiique excite à la devotion. Le
p_la.in­Cliarit4 de l`Eglife faitA tous les
jours. les ,mémes effets par la gravité
de les tons , aullivbien que parla
так!“ "де Afes paroles _Le МЛ.
rcre infpire des fentimens de peniteiice ,
le ‘De prtfundxlr des ientimens de doti
leur, беде compaflîon pour les de
funts. Le Zllagmfcar -öelle Te Deum.
des .fentimeus де joye. Les Hymnes
_fone la méme chale felonnos divers
myileres,` 8: les Offices dela Semaine
Iàinrc' n’excitent­ils pas tous les .ans
I " dans farne de сеих qui y allillient les
Ientimeus. dfune; veritable devotion
'autanepar la gravité -du chant de lli»`
‚ gute ‚дне! par la dignité majellueufc
des läintes ,ceremonies dont ce chan!
eil Сет ‚сВТжэ` que ' la Muŕique capitiK
accompagné?

` ble cle produire, firent dire aux Plato.


iiiciens que cfëtoit une lage difpoiìtion
de la Providence,d’avoirFait du Chan!
auffi-bien que de l'Etude , 8: de la
fcience, des remedes aux maux del’ame,
afin que comme l`honime qui eil coui
posé devcorps 8: d’eÍ'pritadcs remedes
pour le corps dans les plantes ,-dans les
metaux ‚ dans les animaux , dans les
`fucs,&t»les liqueurs -,quifont des fubg
nnciennesd' modernes. rtg
ñances materielles comme 1е corps ,
lfame pûtavoir les liens dans les ehofes'
l`p1'rituelles,cotnme font les connoill`an­
ces б: les reflexions , Se dans la Mulid`
que , dont les fons ,les airs 8e les chants
approchent dela nature des chofes l`pi­A
rituelles, ' ’ ’ —
Celt ce que les Grecs connurent Il
bien,¿1u’ils firent de la Mulique рать
culierement decelle qui lèrvoit aux re«­'
prefenrations un remede auf там: де
appaifet
l’el`prit, 8:
lesunpallions
honnête, 8:
amufement
pour les 'exc-i.­`
pour rer ian.

ter. Ainlì ils eurent des vers , «5c> des'.


Challis PGU! la Pláintc Poutlavdou. Iìvirìniutn
leur , pour la colere , & P0ug1a,­oyéV_ „т.
а in «rre ,
pour les cholës lerieulès , 8c pour la`Arfhi1e­
_ plai-fanterie. Н: fçavolent exprimer le °“‘““‘°`
prio 'ra­
ruit des Hors , le lilîlernent des vents, bres аг- е
1е craquement des dents des animaux',
8: plulieuts'chof`es’lemblables -,comme
Pollux а remarqué. Ilsavoíent des voix
‚ douces ,-.des voix fortes , des voix; bril
lantes,ils accompagnoient des томе.
mens de la tête , б: des yeux ,aull`­blen`
que d’un gelle propre se naturel шт.
cadences pallionnées :enlinfrien ne leur
manquoir de la Force 5 de la douceur.`
Gcdelalegereté де 1а voix felon les dì
verlès expreßîons Чаще vouloient Рад
K ij
1115 Der'Reprefenta'tíam en /Mu/ique I
te,n’ellt.ce pas ce qn’il faut pour tolti
cher le cœur , 8: pour produire dans
l’ame toutes les impreßions des топ;
vemens capables де 1’еЬгап—1егг
Etcertes s’il faut juger dela bonté de
leur Mufïque par celle de- leur Poëfie,
l’une 8c l’autre ayant tant de rapport
enfemble, qu'il eil: prefque irupollihlc
que l’une foi: bien accomplie lans le
fecours de l’autre ,ene ŕ`aut­il pas avoiiet
qu’ayant eu la Poëlie dans un degré de
perfeâtion où Гоп п’е11: point eriC<_>rC'
arrivé ,leur Muiique n’a pas été moins
parfaite? .
Ilell vrai qu’ilŕ`aut diílinguer divers
temps à' l’égard de cette Muíique pour
trouver Га perfeétion. Elle fut en les
commencernens allez imparfaite aufli
bien que les autres Arts , 8: il ne faut
pas juger de ce qu’elle'étoi-t au temp!
de Sophocle , 8: де Pindare , für ce
qu’elle avoit été au temps de Pythago
re , ou l’on commençait fèulement à re
connoître la nature des nombres liar
moniques , 8: leurs proportions. Com'
me Гоп jugeroit mal de la Poëlie des
Latins, ii au lieu de la conlideret dans
V les ouvrages de Virgile 8: d’H-orace, 0“
‘Тел jugeait par ceux d’EnuiuS 86 ¿C
Pacuvius,qui u’avoieut ny ladellcßz
ancienne: Ú' modernes. ity
telle , ni la majeûé deces deux Poëtes
du lîecle d’Augul`te , on feroit un mau
vais jugement dela Muiique des Grecs,
ii l’on en jugeoit par fes premiers
commencemens.
Voyons »maintenant Н‘ les Grecs
ont eu une Mulique à plufleurs parties,
86 de contrepoint , qui ell la derniere
chofe qu’il me relie à examiner des
trois que j’avois propofées touchant la
Muíìque des Anciens.
Pour le faire avec methode ,il ell: ne
cellaire de remonter juf`qu’à 1’origine de
la Muiique , pour en mieux connoître~
les differences.
Le fon qui efr l’unique objet de la
Mulique, б: 1е Ги1е: fur lequel elle s’ap
pliquepoutfaire fes Concerts , б: fes
accords,n’efl: autre chofe que l’ondu­­
lation , ou les tremoulfemens de l"air ou
de quelque autre corps fluide , renfer-A
mé ,rompu , 8c reŕléchi entre deux au
trescorps ,dont 1`uncaui`e Гоп mouve­~
ment , 8: l’autre le rompt , le contraint,
éc l’empé_che de pallet outre. Il faut
donc trois corps pour faire un fon par
fait , 8: qui puiíie étre entendit, un
corps fluide qui Той: mû б: agité ,un
corps qui Vagite, б: qui le remue', б:
un autre corps, qui rompe, qui con-Y
Kiij
i 18 Der ‘Rgpre/}nrat¢`om т -Ми]?7ив
traigne ôc qui reŕléchiile les inoiive­:
mens ondoyans de ce corps fluide.
Nous pouvons le remarquer dans le
¿xu
fon dela voix , où le poumon poulle
'rf Рай: dans la ti'achée,comme dit le Poëre
‚ »Á Lucrece, б: 1а langue 6: le palais ve
т’
nant à rompre cét air, б: le faifant re.
fléchir, l’atticulent , & le rendent fo
nore ‚ auflì bien que la contrainte qu’il
=Ё;Ё‹ч.sa:‚..„;
L’r‹—. .
trouve dans le Canal de la trachée {em
blable à celui d`une flûte.
4fw-*2‘-_wl-_—¿‚JA \
Сет шт: quaque :nim vacem canjim
‚ fatenduinej?,
Et мат , 9квп2цпз pnßìnt imptllrrl
/ën/iu.
Prarereà май:fvaxfaucerfzpë ,facìrque
A/Peńoraforas ¿maliens arteria штш
малы: qui forme le fon 8: la par
role dans Vhomme eil pouHi`é,contraint»
battu ," rompu , 84 refléchi plulieurs
fois pour' faire uiifon articulé. КМ‘
voxfaucetfcpê, Comme dans les Echos
ce fon articulé pouHèl’air vers шт‘ r0
cher , ou unlieu creux , Se les on<iula«
tions decé,t air ainfi pouiI`é portant le
fon ele la voix le font refiéchir. Ce qui
г Fait dire li fçavamnïent au Prince des
„ Poetes Latins ces paroles qui expri~
gndennerámademer. trg
xuJ-—sax`-r4.p._'\_.­~_= ment exactement la maniere dont le
forment les Echos.
Ubi comm/4 pnl/il
Sezxa _[amant ‚ «vocifque ojìrrfk refultnt
ímûgû. '
Le mot pulfu explique le тете
ment du corps qui agitel’air рт conm
ш 1а cavité du lieu qui reçoit ее: air
agite’ ‘под’: Ьлдёа 1а repetition du fon
articulé qu-i ell porté avec Рай agité.
ojfenft exprime la rencontre de l’air
contre un corps qui le fait reflechir, 8:
cette reflexion ell exprimée par le mot
Re/ìfltat ‚ qui en méme temps exprime
les tremoull`emens Soles ondulations де
Fait, femblables aux trémoullëmens 8C
aux ondulations de l’eau quand ony a
jette un caillou ou quelque autre cholet
Ces agitations de Рай: qui font la
caufe du fon, font que la Mulique а
trois fortes dïnlìrùmens. Des inllru
ntens que Гоп bat 8: que Гоп frappe
comme les Tambours , les Tytnbales,
Bc les Cloches: des inlltrumens que Гоп
,touche , comme les„Hatpes ,les Vio~
lons , les Luths 8: les Clavellins 5 8:
des inllrumens à vent , où l’ait ferré 8:
comprimé exprime divers fons comme
les Flûtes, les Orgues, les Hautbois,
8: les Flageolets.
@È ‘FnoDe Der
ces Reprtfenrßlìonr
inllrumens les enpremiers
Mu/iquene
‚та‹@‘_.‚:‹1ъ_—‚:;„A-н—‹’:
’ rendent prefque qu’un Гоп uniforme,
б: d’un méme ton , 8: fervent plusà
marquer les divers temps de l'harmonie
qu’a varier l`es'concerts. Cependant
J- Voilîus ’‚ qui a fait depuis quelques
années un Traité latin du chant des
Poëmes ‚ 8: dela force du-rythme on
du nombre Vde la Poeiie , pretend
que quoi que le tambour ne foit capa
ble que de rendre un méme ton,ila
diverfes figures ‚ 8: qu’il exprirnetous
гуд‘ les pieds del’ancienne verûficationdes
Grecs 8: des Latins qu’il dit manquer
à nôtre Poeße aufii-bien qu’a`. nôtre
Mufique. Il aloûte qu’il a vû des per.
fonnes qui exprimoient non feulement
des airs de Guerre par le battement.- du
tambour> pour exciter les foldats au
combat, 8: pour leur donner diman
rage,rna-i-s qu’il n’y avoit rien de ü.
tendre, de ii doux ‚ 8: de fi touchant
dans la Mufique qu’ils ne puH`ent imi
rer joüant toute í`orte»d’airs à. danüer Paf
les feuls changemens du Para даря” 8€
du [и , с111’1!$ 'mêloienr fr bien qu’1iS
changeoienr les ïambes en trochées , 8:'
1eSAnapel‘lesen daéryles par la tranll
poíition des battemens plus vites ou
plus lents ,plus E`orts,ou plus fourdp,
8: e
/

’ miennes ‚мафии‘. ц: _
64,1@ mé_lang'¢_f5,av~sn.t des paufes éc des
repos, ce qLtÍ_11_pe_:n(_ì_:4 que nos Muß-,
Cirri# ne fsèëuroiçrit faire avec. saus.
lsuts inûruu.w_\1S.'Au1E' vent; il Чита
Mufîcien s’exerce long­rert_;ps à bab_!r1e_
ф.‘ tambour , ou des in_il_r»_u_mens'_fem.
I blal)1‘e_s^iul`qu’à ce qu’il-ait _appris toutes
l_es_ _dill/Ie`r‘ences_des mefures, ;& nous les
temps des batremens q~u’i1_ croit .être ` _
l d’un grand> poids' rqla|_1_s‘__laI M‘\ulì`que,»,
Voici la maniere dont il ernparleá `
rsducsndqm rjthsnícarn /und ßgrìms pm, д
1 fumft tympanatriůàs “ф!” . ‚ _Inter .
‘ ¿Has quippè non dcfìmtquieam mufrfm par-Y ‘
` rem que я‘ muendosf¢cit__«ÚI.`eè1‘ns,lan‘gêÍî
melius imelligant ‚Ф‘ щтд„ц‚‚д‚„ „Щ s
поди май: mnßci. Eff quidam t_}»mprs-fX
’Mum ритм‘ дам/ту“ Y iron, ramen
,u,mná`w"ç _cum certi: , ф’ ratími_ ¿îanf
y:ni¢s1tibus‘ Д: ad/ìrífŕrrs пишет . '1'r¢/:ibisV
videlim , 4n¢p¢/lis, pœ¢_m.ikus__a¿¿f]`qu¢‘qui -.
ßusjndeê hqdiergza sie/Íitnèrur Mßßeß , UA
pix ullurnßtsdias валит ‹, o'ujufnratus`Ú‘
numeri non Ли; adeò confuß indi/ìinfŕi.
ut nequefbr'/nam ‚ nega: menfuram , «eque
ullam prmfùr contínennt lgnrßcatianìï
„_м-‚_.4_„.‚-,_.
Vidi 7/aiadzò/i'_¢'z¢`t_}1,“I_rpanu.7p Майами, `
\

ut „дыры; etiqm ad/Íantiêunmadò ¿elf ’


licor , шайб [ипгийдои ,s Ú' 1b¢,fic_uloj"es
s`n.c1,4feren,r_mo,m_s ,ŕaliàs uerò ucm? Mice. м!
v ' ‚ L
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ni.' Der -reprgftnfxtínm ¢n‘«*l{n]1`que- ‘


falrnudjurnlíinflìgdrent мы”: fau mma# l
tiene „Мат! Ó' rrarufërendn pulfììm flir
tioreni Й jim in-}m`n¢"iIn'íum‘euiulfqite'rîi`¢n‘.
fiera ›‚ mutande' „шра1‚‚‚‚1‚‚‚д;„—‚‚„‚;‚„‚.
dnnpç/Ío: in d«¿ìjla:,CÚ'pœan4r.qMrta:lin
¿genas Ypf.-‘.ifg7iii:,' :Si ‚Мила! nojŕrt' iii» l
„фиг z [лёмптг д fcticmß rum qm‘nilri't` ‘
Г; fuis @courrant -infŕŕümrnlís ;,"1:rnn¢‘­r4/iii
ф ‚ 9аат„д‚5лд‚д4 Ljrańicî' „Ш ip/‘ai ¿mitm
М
Sil щ?‘7?'mp.mirib»u¿ ‚ nihil'omnínò Другая‘
dude unì. ipfif {атм -i¢‘1iili'(gm¿0ri'«r` ‚И
‘.«ls Мила!‘ «cemfunmr _;7;y1/r)ii¢;zat,rr`h\¢ rif?
ЕЕ:
’ ’gua timlìlm rabe/ij ц!’ шт ИЛ! ._<fei1ií„4m ‚т
Раййхёехйцтет nemínçm aß.' lrohum тд‘
jîaßrn¿,n{ß idem quoqug. ému: ffTymfd'f
narrilm Nee pŕéhr diri- „шт qui gra
pleidar aß' imféritiuI , nrc.'c24l¿/ieu: ‚ qui
ynnrkcnarum rempßrum rneqQgra'r Ú' mv
mmtajn numerata non lmée4!.\Hli«' Wfl
д; cagna/¿‘antur,util¢ in prirnisßieñt ‚ M
gui Muße:/ìtntfŕud_ìoß`,priufquim amm
:mandi prnjìrmnrur", exçrceant ДН!“
ful/ìindís T mp4m'.\‘, щ?!‘ , crotalír ,fimi
Ííélf/`7ue injáuàieniii ,Ú in lai! пей‘: ru
dimenti: „мы _iimmorentur , dance от
rzium pedßim ,idßß omnium mqtuufnfara
nu ‚Ф‘ ßgurdsddeâ ЛИ familiare: red
‘ат, мм: qêfque cuńòîatianz expr;//urli
Ф’ схРБсАпраДЁпг qui “li exaèîißifßìf
Il faut être bien entêté du rambotit
dneimnes Ó' mademee,
ßonnottre ‘се qu
pour en parler executent
de,C`ette fottetous
, п}
mal
jours ваш — d’-habiles M uliciens pour ‘les
,avoir fr mauvai fe opinion de nôtre
-Mnliq ue.
ll ell vrai que le tambour ell nt>'t«tA
feulement d’un grand fecours dans les
:armées pour la marche d`es'l"a_rîtallíns,V
~.”ler­vant de ligne' pour déloger ‚ров:
marcher , рош‘ ’fe retirer ,'_pour`s'all`ent­
ìbler, 8t'pour l-'es autres commandemeiïs
qu’il~ lèroir'dí'Hicile de porter par tout
:en méme tetnps,8c де 1ев faire entendre
‘de tantdeperlbnnesläns се l`ecours,rnais
fil ani-me les foldats, 8: leur. donne dit
шаг qua"nd»il faut'el1oqt1er lfennetnî
s& le combattre.' Les`tro'mpette`s , les
. Tymbales , 8c- les Hautbois fontàpeu `

-tes am'ment‘la Cavalerie, 8: les che.


vaux mémesgon >void Ipar experience
Aque les Hautbois font marcher les¿_l`ol'.
datsplus gayement; 8: qu’íls‘ vont ani;
`:mez parce concert 'aux ocealions , 8:
‘га combat comme s’ils alloienr à des
переезд Ilsmatchent `e'omm'e`e'n danlfant
au fon de ces iti"ll:rumen`s;,I 8: le barres'
тем des TyrnbalesY quiftîent du tree
Pïgnement 8: dela Arnat‘che`cles'clnevatnt
*fait aulli que ces animaux marchent
› .. ‹ L .
_n4. Der Reprrfëntázianr en Индии
Ilavec une fierté plus noble.
’ Je _crois que dell ainfiqtfil faut ель v
ftendrerla -danfe militaire des- Sybariter,
"8: des ‘Lacedemconiensquand ondit
ценз _alloient en danlànt àA la guerre,
parce que le tambour qui regloit leur
` _ 'marcire leur 'faifoit une _el`pece\de са
‘дспсе’, 8: d’harmonie reguliere ,pout
leurs mouvemens 'Car quand illarit
que plulîeurs perl`onnes`marchent en,
"fetnbl_e , 8: fe l`uiv_ent immediatement
¿fàns interruption , li elles ne marchent
Кап pas égal elles sïncommodent
В: Font la méme confufion, que`n0'1!S
obfervons preique toûj.our»s.dan_S ifi
’ptoceilions , quelqu.e Гоп} que Гоп
p`renne'de les ranger 8: de les faire mar,
"c‘her. Au conrraireïune compagnie ds
Y 'foldats marche dans un ordre toûjouß
~' égal' Par le moyeu des tambours , parce
_ Vqtrele battement des Tambours pour
la marche des l"oldats’A contient (epi
temps ,dont les uns [ont marquez par
'les' coups que l'on donne fut -le tam
. bout 8:les autrcsfont retenus comin#
'autant de paufes ё: de YrelpirilIÍ0l15­
Celt pendant ces fe temps que lf!
’ VParce
foldarsqu’ils
Font une palïee
levent de leur
uncles Kpiedsтакт
Гш‘ le
Flfemier battement quiles determine
а r1iarcb:r,ilslé ti'en’ncnt fuipendu dll'
\
:Be
anciennes б’ modeŕms, _ rig
rant le' feconcl temps ,au найдёте ils
ru'
“а
я
pofent ce pied , 8c commencent à- ie
muer
tienrreut
l’autre
fufpenduv,
, fur le"quat`rién\_e`il'$
‚Н; l'appuyenr~~ fric'

le-cinquième, fur le Íixiëme ils l’afFcr­’


|_niil`ent
apres quoi ,- leilsfeptiéme ей: une Ces
Ireromine-‘neem’. paul`e',‘.r
fepr
temps (ont d1fl­`eremme'nt mêlez ‚де
battemens ät de paufes Мал les mar-I
ches differentes cles' nations , mais ‘il
faut шагом; que le premier tempi, le
troifiéme б: lecirtquiéme foient >battus
öcmarquez , parceque Ile" premier dé.’
termine à fe mouvoir pour marcher,
6€ les . deux autres` marquent les aH"eia »_
miH`emens‘du pied ,’ qui vont en cadeni
ce avec le. battement fans qu’onyfallë
I де reilexion , paar la fcule- a`c`coůtumau-j
cede l’oreille. ‘ '
Les Suilïès qui ont naturellement la
matcheplus pefante que les François, I
commencent par trois battemens forts;
qui font f`uiv.is ¿fune paufe ‚ ik d’uxi
battement Роге avec une àutré paufe
бед се qu’exptime leur Colin ran-pon.`
I.es François
rcmuent> d’abordquifont plusbrcvies
'futA quatre lelles, 8€
fe' _
âppuyenr fur une longue ,fuivie de“
deux paufes qu’e`xprime le Para para
pan. Qgandï on i-"red=o>nne apres plu
‚ L nj ‚
sus De.e'Kfpŕef¢­ntafianren/lh/i`qne
lî'er`trs`battemeiis de cette forte, бей‘
Ipour varier les tons de la marche. ‚Май
ром; les battemensfont naturellement,l
ou longs , ou brefs ‚ ou plus brefs.
_ Les longsI [ontles Pmi,les brefs les
-Pura б: les plus brefs les Ffrr , queje'
ńefçaurois mieux exprin:­­er'que par ees
lettres qui font un bruit lenihlableà
celui cl’une troupedc pigeons quand
ils s’env_olent.tout.d"un coup.. ’
Ъ ЪВЁ-ЕЁЬаЗпоЬЧиЕ Гоп‘ plus graves“
leur Yuiarc¿lie.~ que les autres ­nati`ons¿
,ont с1езггреГпуеэ plus longues ­,-_öc dei
paulesplus entreemêlées.' A in-fi-cliaquè
Nation а; Гоп `-laatse-nient di»f{`erent.ll
‘ elli vi/fle.Y 6; Ip;j,eH‘¢’, q„'and" onrbat la
chàfgç Pf:>l1f~ le .lîíifrilzat pouraninier plus
fortement les f9lslats§paz«'­l:es;liatremens
Pfé‘~`iPlf¢z I,¿'¢=,0fI1i‘ii¿i,.­­ p'our.~;l'iâter\ le
ç\qu“’aU\~œmP.5 >¢l§I‘.fSoli-'ii;‘inridies ou › d un
даёт‘: 18‘ de Papptochetdes-ennernis1,­î
9“ flìnllerlïî-larme par des mouvernens
к
l’FÍf€‘
­..
»rîr°s­,fps¢iiez'& цвет. д
§x`r¢?c's¿.=.fQlnI.)œdenxmsI .lcs Peìuploîì.
¿Fui lq ui ,o‘lsFerueri'en.e-le¿ mieux laîflli-V
„ЕЩЁ демгтрэ; ôeties mefures al e
gárd.' des. in lìrumens, ч ue,~1’òn- frappe, ф’
(те сОцпрШёпссдешс-‚гпре деа-рапйз;
¿C§'fE!1C[.~1.ï€S .v qui ;(e'rvent, "beaucoup
aux vvac_r:„or4:_ls~if3¿c_,«alize.‘triot1ireuiei'1s › ils
V .
‹ у _ Í ‘ anrieńnerá' тайские}. ' 357
Íoignitent celle dèsimprellions que pou.
voientfrtire lesbztttetnens (ur les corps car
puble_s де refonticr, 8: celle de lo durée~ de -
cesimprçlliôsifurquoi ils eônurét чаша ‘ ’
еохвв1111г‚еп_{екгпе_де Clocl1el‘envet'lée, “ '
o_u_,co,mme un_v1crte,sÍilell d'une mfttieŕe
(цехе , fait naturçllertietrt l’oó`tave , la
quinte ,la quarte , 48c.V,l';t_ tierce quand -il
elt',ft­app'é ,v,pat'ec.q_u.e; Гей agité ondoye '
dans une partie ci.n_q,„quatre_`~» I-rois-5 8:
dswsfvis ‘,- tandis quîil-Lstembk'un¢ ferit
` lefqis dans une au,t_rç..,1.es_fgtollès»c'otz,­‘ - =‚‚ ‘ ,t
¿_les'<l_?,une _Viole l§`ont_la même chole li
onlesltouche doucement avec l’Atchct , ’ '
à c„al_1fC des tretnoulfcmens-de fait inter.
rie,qui fait toutespes conlbgnancesy Elles
liüfont aulli dans routes -les Yautres cor.
SÃCS.A C;l1.’­î¿l.',_on touc'he~,> „идёт“ дейёез;
öcles onclula­ti'ons plus delicates ,ïeller
_ne font pas l'enlib'les comme dans- les ‚ . '
Étoiles cordes, Les eonfouanccs de РЕ‘? '
ешь par,tìes.s~’olfrsns , .lì_:nature,llenä¿e_n); —‚’.-. ' '~
а\ сепхчацойепвдев
.
lnlh_',ttme­,_tis .ìp’a'ttì-­. YH
Culícretrifentrquand qu eu' mêle ’fglulieurs
entkmble , cotrrme-'fail7oient«lesrlnciens;
Чад! ell étrange q-u'e~4l’o-ri p"uiíl`c4dire qttltls
ti'~ayent.point е0пц0‚‚1свасс0гдв‘дцс0п—
tre­point , 8: qu’ils Irfayfent -fait aucuns
mention de la divilionde la Mulique on
limple,8c compo féeI de- plulieuirs .parltigg
их;
U28 Des R_èp'?¢j’¿'ńïa'¢iqn:en'2Wußqne_ . ‘
м? М‘- ~ llînc fau: que lire' (cpr on hui? Chapi..
Y"°wß°\/~tres du livre qu;rríéine` de mins. Pfo'1}ux,
'YF › _""­‘ rir`i`1d`e'H@-S
pour ér1‘e'plc`rncx_nçi=1`r
»paryldäfdèperfüadé
Lla 'M1ufiqû'c'dcs
dd lg `mul.

‚дно, ’ ,Gr_'e`cs« › öë îìglaïdiyfërůtë de­ï'lc_uŕs Соц‘


„шт- tzerrs.' ЧМ!’ dit 'dé Jlfhavmöfníc des
дым, mgdëá ‚ ,’ dès’accQrcìs§=,« де dcs.modr1I1|­~
д‘ т; rions', &ç'partiçu1ícremt11rdes ~Är'cdrds',
Ã'¿"”"`
c_ouv. à„qu1'=i-'ls
‚д. la donncreńfïèxhöìñ На EW рот
. )ulìcífc1<§ëfonœsîl¢s,parf1eS,_jbçmmhä
.1 _„ _,r :„_

4ierem'enrÍ»tjüän*d-algmëibii leg ‘Виды


N°‘Vf­ avec les`Pî|1`¥`tcï,~z iklcqëúfiisŕnöäfmòiçprfdçä /
im, 5M¢11i%ig1s_{§e§,' за‘ —с!е$‹-Раг54;1тЪНсз ,- pour
её?" 4‘:'xp1'1'mî.­.1‘Y к; äcb¢>r‘é§ de ees» éanmrońs
dediverßs pafries.'N'¢ parxml-„ ‘ _ д да
‚мехом »»iìn{fplés -az ¿2_5 ‘даёт
ротройед, ñè d“it»íl- pas quèíïa Fl1"1£»\:1
ä‘gjpu‘¢nn@"qq’il nomme Gińglare n’c­I
#dir bdnncï, quepour la ¿imple mélodie',
z„M,„_ рус‘:
„ьш ‚ЧиЪПе gardait 'lïuniífonëVlonguç.
1¢.~,r..1­1\Pa:»d¢sd¢„xF1&f¢s,1’un¢ DC раг
«§'m­„».­ ;&1î’aur.r„e'plus“ воина ‚девки dìverßfê
"/’"“­ de's7(2>'ns?f1ifòíf'auHì an сайт: àdçux
pa1‘riesfd’unè'Ba'Hß`ç ‘веды Dëíl‘짧',’ddQì
dn‘Ië1fèŕ'w¿frßdausî lêsl Марш. quoi~
bónîranüde FIl^i;te'$ _difì`erenr¿s'pour chan
terle'sÍ*iy1,1*1ì1Cs ‚ ‚У ЁМЦЁЭ de Trr'o'_mphc ‚
ies l`)1`çhirnîmbcs,A}es. Cbanfònsaì boire,
‘&'cè1lesv‘qi1i„’f‘tŕ§díéhì§ ¿mx d‘an{c's`, д: щ
‘Ьзпсздц; álles; f, des ggrçens", д‘ jdÍf.:'$
ffii V Y
0
V¢rr«,"r‘mf|e"s C9' modernes. 129
­.4\L;«ń-A=u.f,irœ-.an f-n_s~ hommes , 8: _aux Concerts де Vdivers
ińllruincns ‚ Gnou qu’elles fcrvoicnt aux
accords de plulieursdupatties?
­" ‘Laïdil`po(itìon Chœur Comique l

мэров: de vi`ngt­quatre perfonncs ran­


_ gees de 'quatre en quatre pourladiverlité '
des parties , n’clt~ellc pas une autre pren»
ve de cette verité? Les cinquante Mull- _
ciens qui Yremplillbient le Chœur des
anciennes Tragedics julqu’aux Er!meni­
des cl’El`Ch`yl‘e , chantoient- ils tous iur le
rnéme"~tun_.> Le "rrop­'g|'and bruit- que
faifoient ran-tde Mulicicns , obligea де
lereduireà un plus-_ petit nombre , añni _
‘que les accords en fuflent mieux temar
iquez,d.it]ulíus Polluxa. ’ " V _
'­ De quoi auroicnt ferví les Inftrumens
al taut де cordes , 8: les Orgues it tant de
tuyaux dont ils avoient Fulàge , s'1lsè
n'avoicnt cherche dans cette multitude
'dccoreles' 8: де tuyaux les accords des
conŕrepmícs ',­8c du `c'ontrepoims L’In,
{Нашем q1_i’ińven`ta?' Epŕgone , étoit ‘â
q|iarante»c`or‘des. Le S-imiquc en avoit
vlngbcrnq. _‘ — ‚ ‘ I
Enfin ,la preuve la plus invincible де‘
lápetfcôuon de la Muiiquc des Grecs ‚
ell: lfaboncla-nce де tcrmesenlcur langue'
Vpov.\rcxprirI'1t.‘r"touslcsaccore:ls‘. tous les
"itodcs, toutes lcsconfonauccs„tous les»
1310 Der K;pre_[ìnt«Iívn1mÃJvg(1`qui.
ports de _voix ,les mellires , les dili`eren­i
ces de tons , ôcle choc ,méme des par-gI
ties. Unc langue n’a pointde­terines pour
les choles qui ne luiioriit _'pas conniies.
Ainfi les Barbares del-l’lA¿mei­i,que`, 8: des
terres nouvellementrdécouvertes ,`~n"ont
pointde termes pour exprimer les My'
'fleres де nôtre lìeligionr,` les Yi"ecr,e„tsA de
la Politique, ny.lesYReglesde«la Morale;
parcequïls ne los ont jamais connus', 8@
ri’ontjamaiseu d’occa{ion¿de lesvno„m­­
mer. Ila fallu apprendreà ces peuples en'
langage Portugua-is ‚ се qu’ils ne реп‘:
voient exprimer en leur langue. Il n’y a
dans la langue Latine-, que Icles termes
Metaplioriques , 8: empruntezfd’ailleurs
pour l’Artillerie б: les.-F.'o`rtiHcations de
la maniere dont on s’en_(ert aujourtfhui,
parce que les Anciens -ne connurent
point сев irianieres. Au ;e_ontraire , parmi:
les Grecs il y a une infinité- de termes
pour marquer le _contrepoint , 8: „la cliff'
verlité des pnrtiesfde la M ufique. ils'
' avoient des Modes 8: des Confonanees
de trois patties â quiils rlonnere_nr\l<i,s4
isonisde troisvclcleurs Divi.ni"tez,;dc Ju- ‘
piterf, de Minerve . 8‘ cl’Apo1lori, б: ccs
`accordse'toierit,compol"e`z- cl'Iambes_ , 6:
fad. Pbllti`Iambi'desV sůëßdc ,Pari.unbide_s, c'ell:a`.
" 'adire rle.,tons-Ac Чщ sîuniflbieng, ‘;3:_\_¢i.`¿w'.I
v ‹
anóennerámademk. tgt
tres qui le choquoient. Terpandre divi- Milf” _
la les accords du Luth en plulieurs par- T’ г?‘
tiesqui f.1il'oien.t desI fugues 15: des ac- ljgïsxa
cords.Que veulent dire tous ces autres .,¿¿„,.„;v_
l tcrnies de chanter le dclliis , la bille , 8€ dps- xw
I ‚ le concprdatit ', 8c detonner ou de шт‘
Ytriiinquer На partie, e confonansc ‚ ¿C ym' "
plulieurs accords? Arilìoxene , 8: Pto
loméc parlent allez clairement de cette ‚шага
Mulique à plulicurs parties, le mot de vm,
l fytnpllonie elle en pluliciirs` endroitss> ŕ“"”"‘°“
Plutatque ‚ Pline ‚ Ciceron , Seneque ,. 'Meß'
Mictobe ,1 Bocce , Calliodore , 8L plu Рад
lieurs autres Autheurs en ont dit allez 1_ 4. щ
pour ne plus laillërde doute iur cette ma
11 tiere , mais c"ell: une ét c chole que Nefi
l: dcporter unefptit prévenu àl la l'e'6ŕu'reV ÈÄZÄN
. ‘ ' `‹
ll des Autheurs, on n y void ’que ce que ,mgm ‚
. V
г l’on y veut voir , ou ce que l on s’i1mgi­ „там,
11 веду voir. Le Fils de Dieu a eu beau „бы“
н‘ direclriirement dans Г Evangile sec] ej? т?‘
Ш1. monCorps.
Heretiquespour en établir
prcvenus la realité
алые ,les ~“°"'°"’
~°Pi“i°n ulivi,” ц
5 contraire , rielaill'/`cront pas de dille» '
'
3 . qu ”iln’a voulu parler que delli ñgufedc'
1» fon corps ede méme on aura beau citer
г; eenttémoignagesévidens pour la Mii.“>
l lique à pluliieutsY parties des Anciens ,.
д j tout cela ne sfcntendra que du Plain
r ‘ chant ,_ de l`un1ill`on‘,de 1 Oötave › д“

'll
ц: De: Reprefenmríam eri милую
Bourdons,ou des Conl`on:1ncc’sV qui IE'
lhivcnr ‚ pnrçc qn’on пе veut plis Aqu’ll-si
a.-ycnt cu d’aurrc Mulique. Mais que
deviendront rouslcs rapports inI enicux
- qu’1'ls omfair dçla Mu_fîq.uc â Pîqficuis
parties , avec Vlurmonie du monde
compofë/Vde rali; de Spliçres 5 б: де
rant de corps clitfcrens dom lcs тент
‚ mens Ínégalzx ,- les dillanccs, les imei
vallcsnc laiffsntpas de f`aírc'un’conccr‘t
fi; meloclieux qu"un _ Roi Prof lucieY 8€
excellent Mulicicn а clic que стой: unì
I Hymne pcrpcmcl que Пси а’ compnsé
lui­méme à Iâ gloire , б: âlon honneur. A
Nè [`onr­_cc pas autant de pi'euvcs|:f:l;1Y
’ peïfeëtion de cette ancienne Muíiqud
dont on regle les parties' fur cét _ordre
de 1’Univcrs'? Diodore де S ici-lcA r1çdir\I
il pas cx relïcment, quzfcc f'utfurl’lïa`1“­
monic es Cieux, 8: (Ёсгрштсгез que
Mçrcurc forma lcs regles de l’i1armQniq
du cham , & les p‘rop'oru`ons dbs nomi
Ь cs,des icmpsöc dcs~inrcrvallcs qui Гоп;
les fècrets de la Mufíque? ß ‚ А’
СЫНШ‘ la Mulîvquc que fa­ìnt‘Dc|1igd .
expliqué llordre des hierarcliies'I cclrlhfs ,
‚ & avant lui läing jean l’Ffv5„g€l1'ßc n"a-r’1'lf
раз’ décrit l'ord1‘é du Cielcmpyréc, В:
toute la_gloir'c_des Saints fous Vimagc
дни сопссп â"xghJíîf::Lxxs` panics 2 Lbs
,_.__._.____.­-c- _‘__

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:I5 4 Der Rtpŕij/ìntalions en Mußqirc
l’H.&oire. 7. à badiner eii"expi'iman‘l
des paliions tendres, б: les Iamours de
leurs Dieux , ou les gilatiteries de leurs
«I-Ieros.‘£.1ls,en firent un des ornernens
deleurs Fêtes 8: de leurs réjouïllâncts,
aux N opces ,aux«nai{l`ances,aux felltins.
9; ЕпБпсНс Fut un elivertili`tmeiitcliam~ i
'pétre des Bergers 8: des Bergeres , 8:
` ‚ dans les jeux Afnlennells qui le Faifoient
dans la-Grece les defys des Mulicieris
"fail`oient’ .une partie de ces ’jettx. A­Ain'[i
Gi'phécehantades~ Hymnes 8:’ des Cani
tiquesaux Dieux , 8: un' autre Mulicien
«de-me’n`«enom , donnäle nom =дс Par­>
firms aux
.tantde iiens, en
Sacrilices Faifai-it
â les comme дн;
IDi\"inirrz.Pi'n.L
»dare loiia les> Heros _‚ ]орав ehania le
coursvdes Altres ,l’orclr"e des temps 8€
des Íailbris, Hcliode'laT‘hedgòr`iie ‚ ou
laGenealogie des Dieux ,' Ноты: des
xévenemens Hiiloriq-ues , ’ Linus ‘дев lil
nienrarionsfunebres. Tlieocrite fit climi'
(е: des Bergers 8: des Bergeres , Elchyle
8: Euripide exprimerent les graiides
at5l:ions.A:r-iíìo liane badina,ou elifputa
pourle'-prix aulxßjeux Pyth-iens' б: Рапзд
~tihena'1'ques_. ì ‚
La Muliqtie aelivers Caiia<Srere's~i'elo'n
ccs rlivet-sdeíieins, celui 'de la `Muiiqu`C
Dramatique ¿lontfaiientrepris de traiter,
‘ С

' ’ i¢ntîet1nes'Ó‘ moderner- ‘ ц;


doit être­vd’expr-imer les actions 8c les _
mouvemens de l’Ame¿ (Ганс maniere 1
1iati1relle.'Car c’e& en quoi réüllillent
tes аки iugenieux dont le propre eli:
rl’imiter la nature , comme la peinture,
‚ ßtla Po'e'lie.l-ll­"aut pourcela alliijettir - ’
leehant 8: la. Symphonie aux paroles; '
6: aux»vers«dontles recits 8c les lenti
mens- doivent être entendus ans ces
ßólzioris de Theatre,qui ne doiv nt pas -wam
tellement être FaitesI pour le plailit, 4 _ ­ _- esa-gz
qu’elles ne lervenr en même-temps à.'
I Ifaire aimer laA vertu , en chantant les
loiiauges des Heros , 8ten reprelentant e
§equ’ils ontfait de plus digne de l’itn
‘ mortalité. Gu il feroit à craindre qu’il
_1 irartilvât bien­tôt à la Mulique drama.
; tique- , се quielt arrivé fr la Tragedie
I furla Ap,li'ìpart des Theatres , ou au lieu
‚ Ides grandes a'ó`tions , б: des fentimens
genereux , qui excitent le coutagerla
‚ -_Wîrtu ›,› l’é`mulation , la com pallion ,la
с crainte, Решите‘ 8: l’admiration ,ori ne
t .’t’0'l'd prel`qii'e~-plus par- le mauyais goût
.du еще, quedes intrigues de galante
fÍ@_ ,oil des Heros elîeininez font les
pitoyables perl`onnage'sI d’Amans paf.
l Íi0nticz..C’elt ‘ой епГегойс bientôt
recluite la Mulique dramatique. li _.au
‚ lieu des fçavaiites tiiaiiieres_ >d’_expr.itrie_r
о
136 — De.¢\R:pryèr1t¢tia„nt_en Мхфуие
les grandes paßions ,. enquoii les eng
Giens excellerent, on ne„fail`oit que des
chanfons -tencltesA ,‚ де petits airs ‚ ¿Sede
femblables bagatelles. Nfy a.t„il plus
pour les Dieux 6‘ pourvles Heros que
l'~on¿.1’ntroduit (Га: la„~,S_cene ‚ que des
ŕ`oibleL'(esI indignes de la' majelté des
uns, ßc de laograndeur des заменой
font ces {от де la Providence, res
difpoûtions à faire du bien ‚‘ ces„ma„r„
ques de jull;ice_. 8c '_d’équiré дат les
tecotnpenfès des bons', öc la punition
des coupables? Ой font ces grandes
enttepriíes , oû lefeourage , l’ên1ula.
.tion ‚ les exemples des ancêtres , le дед:
‘де l’honnent , 8c la vertu Heroïqtre
failbient faire de' li grandes `.,chol'esi'
Hercule qui dompte les monltres ,Q
n’ell:-1'1 pas un fujet plusI digne desI
yeux des puilîànces де la terre .`qu’un
Hercule amoureux ‚ qui ñle , д: qui
fait d'autres .baflèlfes indignes де Б‘
„мы“ ‚' пе ,fèfouvenant ‚ plus дач
sïffeend des Dieux ', öc qn’il afpire à la
gloire де fe rendre immortel comme
eux. ' ' '
On avoit crû que nôtre langue , 6:
nôtre verlîfìcation n’étoient pas capa
bles de foûtenir tous ces difîereiis ‘meut’
veulens que >cletx1aI1d.€,lëi .qlllè dta'
manque,
Г_____—„
äurîbunrsüfrnoïrrues. Ч ‘157
fmem
matique , 8c Voilìus' en fon Traité du
chant des Poemes , б: de la force du
nombre ôc dela' cadence des vers ,pte.
‘тем! que la time à laquelle nos vers
_ grand
font neceflàirement
défaut dans lesalfujettrs
vers parH, les
eil а‘;
'un -­~»-ga:

fonnances «contiuuellcs qu’elle y fair,


ce qu’il dit être un eŕl`er des la-ligues
Barbares , qui n’aya»nt pasI les mei`u„'»
res ôc les diltinétions des pieds des
vers Grecs 8c Latins , out voulufrapa»
per l’oreille par la rencontre de ces
fons. ’Y
Í_Cependant les Vers des Hebreux
пойти déja ces ail`onna»n‘ces qu’il ат}...
bue aux langues Barbares , ôc ces ca_-
dences repetées
un ornement ont fait allez
cle_l’_él'oquence' desfouvent
Grecs,Y
МНЕ n’avons­n0uS ‚диске parmi nous
Ф: verllñcation plus agreable que celleI
de nos Sonr;ets , a- qui cette confor-A
miré Ade fons , êc decadences. 8c Га!)
Ёшапсе
premiers dcçhuit
quatrainsrimes
ont dansles deugt
fait Idonner le
nom de Sonnets. _
PuntsÄ qu’en ses _ quatrains _¿È Urr§¢_,’1Í¢}¿*l'
¿pareille `
Lu time :ities Ä-:stx
Fareillc, ` ...s
ils;~8` De.r`“R‘eprej`mtmÍa'nr'en"ÃfÍujîque;. `
’~M-ayriard _qui voeilutů: ‘cl'eli'vrer de
- cette fer vitnele de huit ritries,'z`\> laquelle le
“ -Sonnet' eÍb'allujett.i‘ ', п’; раееи des Par
ï tifanspour ’établir cette licenee.8:` bien
3 loin де voir contlarr_mer`cette rencontle
“­’r.le"tlei'1x"i`ons qui l­°r;'i`ppe"`i'it huit Fois Го:
fureiiierç ilfl"aI ‘й tellerneii'rétablie,> Iqu’elle
ждете loi in'dil`pcnfable»â qui veut Рай:
' “”дев"$6поевв-’, ceux'> qui n’ont ‚Рама
1йгооапеевве pallini-t quefpour Epi
-fgramtries-. " ` ~ ‘ " "
I-Par combien' de- Faux rai{onncinen`s
préreritni` MoníieurY Voliius Ique nôtre
3 'МЪЁЧце’ ей’ -incapable de-1 produire les
'-grinds effets , que protluifoit l’anci`eriiie
4~Mu`íìque des Grecs ‚‚ parce que nous
L ?n’avons *pas dans nôtre Verhfication
‘1.l'esïme'nies~'norr'ibres , les thémes mein.
§,`8:fïle's д‘ rsémes 1» cadences , ` comme
-'s’il'¢is’jiï'avoit qu’une feule forte' dl:
Om'ef`ui‘e'­ 'qui pût produire ces effets,
“д: 'qu"tine'le`u1e 'langue fût' capable аъ
ЁепеЬёг 8: de perfuader.'Chaque peu
‘fple a Гев mariieres ‚В: les ufàges diffe
rens» , quoi чины l`o1`etital naturellement
fujets aux memes rnouvemens де 1’a
` ;iî8¿` АЁЙЁ",
1qTiio_i 'que lan nature ,i`oit““~`^'lá" ìnéiuel
"еемецетгев lçlívers climats la _iii ver
"ffìlicntr ij. fort ,que les. mœurs 'ne _font l
’úa‘i`wn,;.e.fߧì1_r1v¢Í_­¢nikf; ‚(Х ¿§59
`le;.’me'mcs _dans ;o'us'_1ç$ L{1\$!­.i_S)._C\¢
3\15—1ехе1кс„цп‚ТШю â- la ì.ang¢&D9§?
‚_.,в_.ы­ _‘-w­‚.;= ­,
ny.cxcircgo1'c.„p_as»un Allcman , рдгее
mêmes _Aikman
qHJ`UD chdfes dont ,J,1.I\1Tl­\gc
ne fcfpilquc ¿pgs png

_éne _piquéff Ainñ fqupi.. qm: ,lçsmaff


flous fuient' `:-<>_1^1;<>1\1,_r_s1s=§ méme; _:pif
mui ,_ lesV mêmes '°hof¢s\,fn¢.fQ_1:\!¢ß‘r fpas
par ‘еще l_:s_'¢xciŕç_r é.ga1¢m¢n;,~ Gom
me' l"Ap'p¢ri_c _ q.\_1_i`:.¢ů l_c=mém¢ dans
teus’Ícs Yl\o1'nr'ncs_„', а. dgns gou; lgs
~»'\.«1_iuf1@.\_11x»§p¿>\a_r«_'l.¢I daf“, ‚де mangcr». hs
kn 'fanisfaìx-; pas- par _:Qu: ’\_‘ck_es тем;
5/ißßdvs -5- 86 1 du mémnsë» alim.¢'i1S~; И
.‚еще:аы1е_‚„ехат%пег—\ foigt1¢u(¢n\.¢n&»l¢
„ест: _acC laV eaxa6kc;c.,dçs »_1a9g`;Jçs¿ еще‘
,1f'1°f\. veur-„_f.anix_e.~.cì\,araI_¢_r. ‚ ‚ё‘ les ‘возь
vcmens Чай‘ fom p|;Qpr;cs_„«,à, chaque щ
HER
È:-'LA
т“?
;"­:"'§.
„1>io'_r1..'„Ur\_.'{Frm1ç,.<ài.sY _~i`¢_~;m"~f_=_~; ‘Митя!
згпдейпмщдпч Efgßgmlff» _¿C @WW1
гцпыъ ,р;={‹1пе‚;о$119щ_‘«етр9г‘ё‚т _
‚ ¢cs»mQuvs=sn;'n§._yàQ1«sz«s;, 1_’§au;_r,cY affg
де .<1'y;wf1fCr_vcr_ um fayáfßìgrßyilé',
A:}121§¢;e{;q_L1’i1A cih aceoûrymé- â ее“; Agr_;1,­‘­
lylléi .érlxdiéç ,_ au lieu чае Гаццеей: -­
.FlusulibrmêëJnaruiçllßmcßr _acçoûrur
mé à пе ройпг—.1ъчй`сёг_„де соччадепе»
8€ à пе point fc déguifcn `
C’cPc ce caraéïerc des Langucsv де’
f Пьеса, б: des ­mani_ercs_ä_d<­î __C1i,’«¢§-‘ICI’
M' ij,
" @Efo :Detïßtpiiçßkrkìíönrfm Ällù/ìïqur
'-n5.tió'iàs"{, tïn’ŕlI«­f1u't- étudier avec foin
fP0'u't-'t,~'2ulIì'r dans cesì reprefenfations,
¿Parce ЧМ! faut' _accommoder-»les beau..
‘е: dc'1la_MuÍique , 85 les- regles du
shunt-aux fe'rvìrucl'cs~4 de la langue ôc
de laßllloëlifëY ,"qu§_'il’in’ç'l&¿ раю en¿;n"ôt1fe
ìouîoìrì de ehanŕgcr-, IquoiI qu«’i1'yf‘ait:
не: fortes Ytlej‘Ver'sI plus propres à ‘c'e'r‘­ ‘
1a`-ins’ rii<if`u've~nic“r1sß‘f„¿êei â" dertsines и‘.
"'¢5eńcc's';doì`1t il Enit faire-»lelchoix dans
‘€"or'np'olition's. Май >qurtncl @Mon
Iìeurï le -Duc de IGla:t‘n.ln`es- ¿taut `Am
Íiaffaëltur 2ÍJ,Róińe', :fit rept‘eÍ`enteÍr«i¿lans ‘
Чьи `lr’èŕlátis»` pour lnïnaälîltnee du 'l'E\2<>_U!Il=
3fils' 1 de IF`ra‘.'11‘t'c'e_.»~V GA?Ã «evidenti -’d’ÍA/`v/tord.
14%? Seigneur Giovanï'Teo/ŕìvlt ‚‹ Iqui en
1sc'>i.'Hpt»‘l£'.‘I les Лев: ,-_ 'vou'lant{<reprel'cnt
к: ’д'!её1-‘ёттфхгё(гстфрз-'де. ‘Ьисйёогоё,
Чаи?‘дъуыы 1‘uhe1fper{en'ne "чай allait fe
fps" te ай штат; agiçattonsvdftine
fsgidièiitefremïseœëf-L, 8:/tíuiffdenlsnàoit
u д ‘Ёёбйё 'ài Elem:> qui f'é'{oi'¿ŕit«­ffuì*« le
«Bord ‘deïilä-Mèt' , oùŕ fa1Ch;rlou`p¢
'lie _fpdrhyoit aborder à- caulè’ des-'vents
âeor;tîr:'t'ir'e`$ Н!‘ f_ìt~ees petits Vers en
{диване тега ése'-~de reónjtträtiönèlaux
darauf; se sill.; "remPê»tef„rj<>f1 1:‘ ›- ‘ j
'‹1ь‚‚‚:‚= ..,' Í'.‘l')." "if
_ Í' I ‘Д; :L _ 1, ‚З ь

‚‚
ь 4.
ämcîennc: d’ пойти‘, ` ‘ц!’
С/ЙЦЕДЛО njjfondme,
сдам `
C‘фиг
О calme
Cba l’ alma .
‘Вел /Pe/fà irzgànnutef ‚ ‘
Tarnare, ’ \ si
Тагиле ’ - , '
О nnmi d:ll’onÄ`e
Piera/ì
Il lcgno¿ìlidate
Ya{Ie_/Pznfdîz;
Debpiùflrxm` Mrdarè, _

Тапгтдеп ‚Ранг que ces rimes if fou-


vent repetées dans ces petits Vets; qui
ne Гоп: prefqrue que des» rimes ‚ fuient ‘
fun dcfaurdans luchan: , qu’au con.
traire ils on; là uneA beauté (ingulicre
par l`exprelïion des mouvemens ba»
länfceg' „Без ,ondes ',\ 8¿‘~d'eis- flots Y1cj’u’ils
Yimireńt par cette ur1iŕ`òrmì\."e'~ бесадепее,
«¢0n`nm'e, И cadence àe' ¢`1es.autres quarte'
imite le Gŕf«1'emef.: des`ven=ts­, б‘ le
Bruit des fl‘o:sd’une temp¢?:|:e.'~~ ‘

Hama@ мы;
"D"/fußro г ='
_frémentu ’ ’ ' ‘ 'j
Tempcße horribili "‘“’? '
(Индии: nell' при, '
Q
EL-*Qua

3142 Das ‘Rfeprefenfà/tions- гйМи/{диг


Les YR. 'frequenres_ azveç .les font'
merveàlle aux trois premiers Vers pour`
YIerxprimer) ce que le Po_'c`re veur expri
—‘ merr Etle Signor Ercòle Bernabei Дай
ißt la Mufìque de cette aéìzion Drama
tique ajufla. excellemmeńt fa `còrnpofî.
'"A_’* _­"'’*­‘- '­ “_-°" _~ lion à celle du Signor 'lïeoñ-lli.` _
— Ыбпе verûñcaxíon. a fes ‘llïeaurez
aum-_bien -que celle des Grécs` ‘ёсдеэ
YLa:ins,&t Б celle­là cbn~(ì(`toit dans les
mcfures des SYllabes_ ‚ 8: Vlc nombre
des pieds , la nôtre fe- u€ou_ve'.dans le'
choix 8€ arrangement des mots , les
.repoâî , Же} cewlences~> ,C85 tlwëríîììes..
,«E;cQu:o`ns :cc que -dit í`u'r`c'e"{ì1ìe: l’\A\u­
I:heur de l’Art„Poë:ique'en nônelaiß­ '
‘gue,1qui~, apres avoinpzrlé дедов ан:
‚едет Чегйбсасеивз ,dit ,‚ `Р
L1» ’ .Qfffenfinf
Ъптъ!’Malherbe
‚: vint,
г“ ф йриетй’
` Í; f

“ _ “т—`Ртисв" ml- ‚ ‘. д" 'I ‘Ш


1=Fi¢‘fmtir dans»-let» ,mrt une juße- cadena,
;.D"'nn met mis. ehV fa plut: >l`¢‘nfln'gm¢' la
ранней‘ ..Y ‘ ‚‚ f 'Ä
Et гайки: la Muß 4ux'reglè.¢ du devoir..
Par ce Sage. Ecrivain"la~l«ngd¢fïräpare'¢'
N’afritplus-vien de шйг 21 z_'»f¢i1¿¢f'p„r¿¢.
Lc: fiance: avidgmc:`ßr}11p_rtim1t- ‘й’ tomëef'
Er le 'vers fur l¢_u¢?~.g 1'«'..’,oj_¿¿4-‘pj/nV cnißmêen
Tann reconnurfn Loix .‚ câf' ее guide ‚На!‘
О
\

anciennes Ú“ moderner. - из‘


'gfux Autheurs de с: ump: fm encor Je' „Щш.
'.gmßm
Щ—'
Li.:_Y„

modele.
IfhilloireI de ll’Academie Frençoife
nous apprend , que ce fut la Mruíìqut:I
qui regla nôtre.Verlilìcation , ôc qui
littrou-vetccs temps, _Sc ces repos que
РФ“ Ígnotoit aupatavßnt »pour lcs lìau'
ccs de fix 8; de dix vers-. ’
Demporrement `de Vollius contre
les cadences rimées ,cfbd'autant plus, in
ÍUÜC -q.\1ela_ chute даче‘: Sapphiques
»par unY petit Vers (“ш Daůile «Si ‘Тип
$рощ1ёс , öde même nombre desautres
Vers~ne­ doit pas être moins importan
_â_l’oreille que lkrrencontre clïune méme
rime. Il en elk. des oreilles comme des
yeux, il у а des modes qui choquent cl’a­
bord- la Ой: parla difpoŕixion bizarre'
dcs hab\.ts,cnfi»n lest yeux- s’y accoûtu
ment ,_ Sc cc qui : РаюШЫг bizarre,
devient beau paroppofeI
@gud Устав cette accoutumance.
la traduûionl
F`I&11ço'ii`e d une @dc д? Horace ё‘ l’ori-.
gìnal', pour perfuacler que l’unc ne fçaua
mit fe chanter comme l­'auttc , Parce
чаем: x'nefure­, àœ qxfilY fuppofe, n’cll:
Ypas la même dans toutes les ßtances
'Fi:ançui{`es\, dont les Vers n'ont pas
а!‘ pieds mefutez, comme les ti/'~er\s~dcs,
‘Ё ì ’ 'x

l
Н . ` - _ ‘_~ \ ‚ _ ` .
Il ~ ‚ Der K2”p'“e/"¢f'ì_1`f¢rr¢'a`p:"tf'1 /Yŕlsrîfíquetx
ll Sttoplìes La`tin"es`, наш: ‘avouetlä
¿ll Чип n:e_lt pas Mnlicien : 'ca‘t" fur cc“
principe` je " 'uï‘d'emanderois volontiers
fi' toutes les_ ngeI`ures"“d"t1ne' Sttpghe
peuvent 'fs’à'cç'omrnt§der ' à `uñe Aslgììtte ‚
f»fa'rce`"q`ne l;t"quantit`ê des -S’yl'líàbes,.
elk la 'tnétrleì ‚Не ŕ"¿n1drtnit'­,ilI pas'qu_e'
le noiñbre ‘des, S'yll'abes'î' de chîlqìlg'
t'ŕmt‘I­`u“t auíîi ‘ie"'inën1e'?’ Prènorïts cette'
Ode dont Прайс.’ ’` '
.dudiwre Lyre, Dhpca ‚Ир;
\ A Audiwn ,_L_yr¢;fs'n`ri;¢r-}'C9"tismen
tfnfßmafh „мм, `
Ludifqile Ú"'ůiÍ1ŕ.'tim}7udènI',"‘ з‘ I
_ Er сити
Lenmm wml@ Ille
f¢Ílli¿‘£tm'_Vv per4"cn'pidír_ìÍm«'
1/ircniir ‚‚ ‚
вт‹’г/м1т‘с‘ь‚г‹ ‘
Pnlcn'sexcubnti1_1gèniŕ¿` ”~' 1‘‘у ‚ —
щтидф-
fl Imparmnur
refugittt
eńîm tŕdfcfvvlàtaviàlßlf
,' quin Luridi' `

ж ‚Р:п:е:’‚:е9и5л rug@ ‘ ’ ‹ -_ ’ ’
.7‘ur7>nn¢,c§7“u¢[1ixí:ni1/mf ’ ‘ Ё 4*' "‘
‚ ICon~n'ńen`t'f'eroit­i‘l pour elta-nrer‘,.
ces trois Srrophes [ut les mémestemps> `
"б: Гц: les mêmes mef`nres._]e veux ЧК?’
'€h'ante'toutd’un air б: 'en un feu] cou;
_‚Piet
’ 1' ,Aludivcre
' Ь]о‘с{17й
‘ ma
у 'WM'‚а Dil

­'Ähdi»v':r'e'L]c:.' ~' ­ ~ `
"а ч ` ` Comment‚’
I«mt.‘ìet¢m':Ú‘rnodmter. ц;
’Comment cha'ntera­t­il fur les mé
mcs­temps, ‘
Imfommus ‘mim mmfvollt =¢rt'd¢!
quertuf.
Où il y а quatre fyltlabcs moins au
couplctzY~joindra~t-il Er refugi: ‚ 5;
cot1peta­t.í'l le te pour le Ilointlte avec
»Quia [Май dentes. Comment Feta.: il
quadre: fur le même chiant Fi: «rm Ó'
MHH# - '

Vi:_fl1rmnj’2zvìHeŕì,
Ludifque Ú“ hihi: im/vaten:
Avec ces paroles quin [nidi
Denm­,1e quin ruga
Тигр“: , ф wp,-ifi; nivel. ‚
'Où les repos ne fe rencontrent pas
(ur les mémes fyllabes. ‚
La vetûfication Frat'.çoife n’a pas
ces incommoclitez. Les repos 'font aux
mêmes enclreits , 8( lefens дан vers
denjambe point fur un autre Pour la
fltuation des paroles. _
Vi Si се: Hollandòis naturalízé en An»
H gleterre connoiífoit nôtre langre , 66
nôtre ver4`1Ecation,`& s’il avoit lû ce
1' que Monfieur de Bacilly а ест’ fu:
nos manietes de chanter ,il auroit chan»
gé де Ifentiment', éc il auroit vû que
иА 'cllacxue palfg ayant [её гпапЁЁСЗ ,il “IY
l \
L45 Der R;pnßentafŕon:.¢n МИД“:
а$цег.еде1ап$це‚‚ ЧпФГоЯг à pr‘el’ënf=
plus reglée que la nôtre, 8: ЧЫо-ггщ
trouvéle moyen d'y ajuiler la Mull
que avec tant d’art 8: де fcíenc«‘:,qu'1'lY
n'_y a point de mouvemens que nôtre
Poëfle , 6: nôtre Muñquc, a'u‘(I`-bien
que nôtreéloquence. „ne puiíïenr ex..
primer &'excitet._quat1d elles veulent;
& que fi le fon des lnflrumcns qui ne
_duire
dit rien
cesde
effleïrsoïïrif,eů
quand cecapable
font des
demalus
proa
г‚}_;‘д _чг „з.=9 _.=‹—_ ‚`4
fçavantes qui jolienr de ces~In£_ltu'mens,
8: qui Стспдеце les divers rapports
que ces“f`on`s_ Aveuventvavpir ayceîles'
d1'ŕFerentes diíìgoûrions de.l’¿ß\11;e`-,lil
n’e{ì pointauH`ìv'de_paflîo,n q.uelafI?v'c'fie
la Mußque. ne 'pu/.iH,`ent exciter en
­ quelque langue que ce {o1r,q'u`and les
ńuotr'-vernens де Fharrnonie font acvcorn-I
‚моде‘ aux gna içres'Ade_\_ces langues;
“cc _que les hablles Maîtres font fans
.beauqnu ‚ де рейшщ ЧиапддЛз enten
; `öen`r éga ement .8jz„la~„nature des lan­
gues , 8:_;1а pcrfeólzion de la >Muíìqllë
D’ailleurs nêtre Mufique Вдгтагд»
_que ne >s’alï`ujf.'!ç1'_t _ point е: 61331119!‘
pluûeurs ycrsÁ fm; les~ щетез‘ mcfurcs
'äfuln air. 1 _ - ‚‚ ‘:
‚Ё ï ‚да MU~5q,u<,=. ‘у гсгрттчде ё fwn'
WVIP?ïhésallrésrësimcfuŕbsldß-lawn'
. "Í
politiomà
Ч‘ . у *anciennes
la nature
Ú' máderfm.
des paroles ‚ат:

fyllabjes longues ôc breves , auxY voyel-A ‚щыщш-_-.

les qui doivent fonner','aux dipl1ton­'


gues qui doublenrlc Гоп ‚ ou qui l’aP­¿'
puyene , aux confonanres qui murmu-.I
rent , qui" grondent , qui fe glillentl
dans-le golfier ‚ on qui fe poullènt au
dehors. enfin je ne fçai s’il y a jamais?
tildeìlangue
mela Grecque,‚ jequi
n’ei'i excepte
foi: pas nié.'
alléià une lus
grande deiirareiïe que va aujour ’hui
la nôtre pour la declamarion ,‘ pour
le chant. N'en déplaife Э; Moniieur
Vofliur, де“! mólhs la mefure des ГУК
1аЬез que l’on ­obl`erve dans le c_hanr,.
que leurs accents,pal\rreque `leÍs‘ accents
fom faits pourle chant ,'8c` les"mef'ur_es
p'our»ie’iemPs du chant. En ce 'vers' de -
Virgile ’
‘ Anm: статуй: Cano “ `в

(а premiere fyllabe du tŕoifiën-âemoìt'


eli: breve pourla ч11ап111&‚’& _tloiiguë
Ipour l­'accen't',.‘pa`rce' qu`il l"aut"`que le
Chan'tappu"y"e '«`:1e{l'us 'kpnrir faire enten
dre la f`yllabeffùiva’nte , ce qui fe рта;
liqueeŕi tous les mots de deux fy_l'labes.
Si Monlieur1е:Vollius
lìgavïantesire ai/oir 'vû
que Moníieiir les
de Ba
eiliyadonn es pour"le eliant des mo.
148 Der Rrp't"t`/îfttttttícns еп Mit/ìqttt_
nofyîlabes v,- 1l ne fe [croit pas fi'f`ò`1"1ìT
déchaîné contre les langues dû 'tilt'
abondent. Car "tant s’en Faut чипа ‘
пийГепс au chant бой la de'cl_am'ation",‘
qn’au contraire ils les 'rendent plusI
aisés en nôtre langue; ё: Monûeur
Vuugelasíen а fait cette remar'que'ex¿'
ptelle" parmi celles qu’il а faites Í»liir
nôttelangue. Се rfejŕ решит ‚мы; "С!
¢«‘ìe_l_4fe.ett nôtre langue qui ‘идти’: ‘ett mal
noßllnêes? d’¢nft`ttetm plnßèur: defìtìttl
Cel» _lon т‘ la langue »Latine qui ffm
‘л еудгфаРдрей>$одг1 ù-"t»„‘„p-as repetir '
nombre ‚ оп remarque лишай‘: t’è_ttx_ „Ё
fm? ‘ЁН/дтй т‘ rang ‚’СЁ'1’р›*&112е’7и{п”_
¿fl pa¢¿at‘t‘at'ltutnf’e
4)!/fait pme une тиф’! neготы”
les ргш ,‘ 'c‘[le"'»t1‘rfl

point _afcncée de по.‘ тату) '.'{nbe¿Fŕdnfatä.


farce qtfelley èß'f'ttc`a‘0li'tttr//e'e , Ú’ qll? hält
лишит: il hiya" paint de rudtfe. t`¢__ett
Joindre plußeur:€"enfemlle‘:` simi: il ‚а
des
прёт:
umdritt
tout'dant‘ettr,
entier: , Ú'
`pu§/Íqne
quesalut'
l’ort'~¿ctt'
de Мол‘
_ ‘ìllal/1eráeë}iqufoń1`a¿f¿¿fue föurìlela
aß ип des, plus doux. Ú' det‘plu:’cattlttn{,
=.,qu7il¢xi_ti4ì1t¢ìi;tfaìtI;~Í"2itèile­úce.¿­ ‘
Vlit moi je_n.e‘voi ríen ‚рапиде пе lt
‘zY­Ó`Í$'.'pä's,_ М}? t>‘-'ftàfî ‘а; rt д} *I Fs 1:
Ilm» faut dom: _fìzíïe `¢ut'ttn"~fr ttl: de
мм дфспщ мш/дшаы-—„у„„а:‚‚
È»J* ‚г I ` 1 "_ ‘J
‘ гл; 'dńcêennex ё’ mîdernek, 149
qu4ml.t"'.t-‘fe ŕencnntrent. Chaque [также
d fc! proprietez, б‘ fet Змеи. Il j а 'des
Prec¢pm.cammun: à raum les langues Ó’
(Ритм: qui font partiauliersìrchaeune. .
Maynard don: la veriîfication _eilz me

fi belle ­,fqtte ì»MonÍîeurl де Ьмёдйегье


l'€Ílimoit lïhopimekdefiîvrance фей‘ fçëì.
voit le mieux faire des vers ‚ еп а un
!i;Cs­bon n"oń1bt"e'qui ftzmtt'` ptefqíie ‘totis
де топоЕуИаЬез. ‚ Ivòici quelqties’­tiii$
.de cenit .qú‘ejî1i:retnarquës. S Э‘ «fit я
’ ы lltfŕ grmdidanx
:..t1t»‘` ';»­«>l4..p«i.x:
­ ,ilœß
-’A1 "М"
grani!
'

‘ ‘‚_д(дп`:д!д_5иё”е ; v if —:=—
_$_,.'ì lq,¿Ro|'t¢qu,e n_n fèrs,­te_faír [bn сои/Нм:
Qd mit lf; G.~‘ecs_-dán:-.-un chaval dit\fbo'D.t
Í/Íeiyur #vynil )Ädeus'
Y‘aigu’ìpleitavtw' йт `n’mt.
* ~f.~:'.' rien
‚ ‘ЧИ

:fa двумя; {ехуихуие le. bien de Где’.


м“; plufieuts­`hetn`tP¢iehes de теней
C >':.ÍÍ ‘сек? .'f>l'it,'>"t “т?” т“,
:J3 1 "'<‘e,`í`.'tt>f) › if 11~~’- S’ 1’
„Д: джем ln,W­f~4f«t't faux ptmäteïr
.v:.11.ithR.0¢:`I*¢l}t‘.»í§\.V -zn „ - ~‘~` Y " ‘\'1í’aj f ,l
‚гид: i?yfpi(‘(¢§­;veŕi*»qßi'-finiront fn
¿gft ;§«~1I‘7l’t¢Í.f_.¢`9’f:t:t>i1x1tttrt‘lt ' - f ""
¿I.¿`e_`­v¿¢1a.a`jbtÍ¢`gz‘¿1,'¢ß,¿q11r‘tItt»«Ciel , ílflef я
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,rp Des>R¢pr`efìnt4rEvns«.mÃ4i¢/ique
Mair je veux mal'-.au Díeurqui »feit д rh
—‚ мтдррэйд» ‚ ‘зг-"з- .› ч г
0”" ’”if¢¢,”f “lfffmuraucœur duwde rrr
,` Н‘ =2«í;‘\ 'nai ‘vr .ls gu(
’ï:rr 75' - '1.‘È":„ef‘ûr»-
г 1:Y ё. ~ '
д Iene Iŕìn1'u=ot's-'.p`r_>ínMîiitrmartióis ré; bell
_,ç§;eilvlir„ tnustitlesßëvets `«aqu-Ti-`l: alf faits- ile wn
,certe ferte. ~ г 'f!,‘r“.íl'« .‚‘..‚›! `lrjc
», ‚ ‹Д1Грл‘з‚.допс. Чей! =-’n’e-fi` point rdc ¿nc
ßarygiynfplns raju'&éetà,la':‘M;uûque а: llfo
aux dèi:la1na;i»9ns.qi1ef¿l*ág„iôrœ„depuis lun
les oi>fetvation_s'qi1e. l’o„n„a.-«£`ai:es_'fut qui
‘‚!’а‚г:«‚‹1е‹‚ 11316!‘ L- elitair-rer _,‘»pluis»-"fqt1lelle ya itil
Aco_,rn`n_1e la Mulìqucvydeis AISI'-l1l»'»lbes.-Limi- „ `boul
gllfs ,-plus' longues ,- ‚д: .‘ttrejsii‘o'ngr1e§, ller
~¢i¢’breves, de,plús'líreve§ , T86 де Егфё. ‘
;h:r€v.c's,cenîme:il iy»a‘«;ia‘ri-sl­,l`atE Mùtiqllie llt!
,¢lCsNores blanches-,'desMinimeslrlan; ‚ до:
,.r:l§l_v.î'sY ‘,¿cles§=No1'~rvea ,".desfCr-ocl;u'e'§f ;' Ё: Illlfl
rries cloulzolesI ­Crocl1uës.'f._"Q.r_ie neus Aélu'
тщпе des mótivemerisr; 8: ¿des ест» Ми
„¢liH"etens¿pour les voyelles', `I
ехрдйутопз routes les Confoncsfl, б:
;д1и‹::раг_ la ‘винте ‘relè gcèerëŕstbpar 1 flair
Atioululemlens: oxrl~es~‘gli(Riëe§~dl1.gpf Plast
¿iet ,tries ,.ft_rj»r;nb1i'enren§«,ì lès ран: «lb l
voix, 8: les diminutions‘,'il1n’èû rien
>eu1rw,è»bèHè'f\wr»;„â„purrn:'fafr¢'¢rm ’ с.
тдзцергщёпсагйопв: г ~"­‘\ j
wi-.« Вертел: JsM,_'Qn'£èm:.« À 1’ М:
‚Ёдё; э‘ з}
- aerienne: Ó' „т1„„„.'› ifi
eliargé de la Mulique de ces repreien
tations , on a vû tout ce que Vart , le
fçavoir, un genie heureux ‚ 8c une lori
gue experience peuvent produire de
plus excel-lent. ll ell: né au païs des
belles chofes , ôr il {ей tellement ac
pßommodé à. nos manieres' par le long
lejour qu’il а Fait en France , qu’il a fait
du caraötere de i’ef`pri't de fa Nation,8c
Llecelui de la nôtre ce juiie mélange de
l_’un &_'de l'autre ,1qui”p!a'it', qui touche,
qui enleve , `Se qui fait avoiìer , ЧМ! _
;n’eli'rien , dont on ne puif{I`e venir ‘a
lioiit . quand il ŕ'aut'[`erv'it un Prince, qui
Не доёеаиш, lin ‚. 8: le"'clil'c'€rnemen`t
=.­\*ï:-­r;i<­=rbe.-<f:­T‘v;«r 'nulli julle дне l’a le Roi. 'Cadmus",
~_.Thel"ée , Alceile „Муз; llis , Bellerd.
phon, se VPm'f`ei'­pirie-,-fori: 1е:“ graiitis
`fìijets qu’ila traités de cet'te‘manier`e
admirable 38: filinvemion б: les vers
de Mònfieur (ninautronttendu quel’
îques-uns d_e^'cesde`ñ'eins inimitables`,l`a
'Mufique quiles anime , ‘leur clonnedëi
charmes lifbeaux> , que nous n‘avori's
eplus rien à»ènv'ier‘àl'Italie‘, 8c que'no`tie
1P0uvons_ lui fournir des ‘ modeles Là
д
'-imiter. * ' ~
.’ h Ces геном en Mufiquene font pas
ànciennes parmi nous, quoi qu’il femble
«Мол ait cherché plulier:ts»ocea[i'ons
N т]
и; Der _t_Ye,f_tfef¢_ttttt_tíantt_en Mn/[que I
de les; у’ introduire comrne=ij:_ dirai су
aprés. Elles femblent ysétre -venües..
infenliblement 8c com_me_Vpa,t _pieecü
Сей ce que l’A_uthenr Де l’Art poëtig
que en n_ô_tre._langue a fi Ybi_e_n_re`cc>_nnti
en ces beaux Vers., _où il«parle,d„e ‚Га‘
_Tragedia , 8: que_jq;'puis d’q.nra_n‘tmieux
appliquer nôtre YMu£ique.__Dra,tu:1t~1`àY
_ ‘На: que les reprefentations , dont--il
V1parle commevncereittpat des _(.`,ls.rnlon_$»
I CÍtez„»tttit‘.

Inf lf'm<g-temps
aßhorrír, dans ‚и
‘ __-Frdnca
‚ un ‚мг
д z'gtrar¢',_ », .
De Ватт dì¢.m,_,nt1t_traupegroßt`er¢
En ptiblie Рай} ими ln premiere»
Et_”ttttem_ent znlée _en Д; _/t`mplt'cité~
‚Тайм lf: Saint: д lßyinge, фарш рт’
. ‚ utt._ , .
Ье/Ёгт/Ёг/“д ßn ¿ißìpznt l’ig1torat1t‘e_
_Fit wir de ce projet la denote i1ttp,':udeH¢‘¢
Оп clmßìt т Daäeurs prc"t'bant« [дм
. _ mt “т, ._ _‚‚ - v
On uit renaître Hróìfor ,dztdramaqttttl
~_Seulement
Iliatt.-lc! ‚ dòîeßtjt laißìtnt
. le МИД
’ H

Aîle.
„ l .Пой?’
.antique
títttßtu de_ClJ¢lir
‚ G’ de MW

-s1 \ sêytï' ‚
~}|’i1`cîz"nń'c".t' Ü"’t`r1'ti-.itìit:1'rî’s.;' .‘ ‘ д}!
‘»` ‘Il di certainiquelles Pc1er'inz_igesfin7'.$
«ваш Ёгепесез- fpcûítclcs' 'De' v et íoìvß
Ceux
де la. qui
Tcrte­Sa_inte
tevcnoicnt, de Jetiifalem
ВНЕ; ‘jacques

де Comp'o[’c_elI'e` ,Y де la Saíhte-Bauntë
де Al?t'ot`/er1ce,cle (teinte Reiuc,clu Мод;
l-àinr "Michel ‚де Ыбвге-Оаше`дп‚ Puy,
б: де quelques átitrcs Нет; де ïpietéï,
dompofoìeut cles Ctntïqttès fur leuts
-Voyages , y méloient l’¢'tcc'it de la vie
беде la mortÀ du Fils- де Dieu ,gti du
fjttgemenì cìetnictŕclîutle nîauie-rc grof
llere ,mais que le cham Sc là (implicite A
‘tlc ces tempsY là fembloîent rendre"pá1­
thcrique ‚ cliantoienr les mìtztcles
"S.tints, leur магеуге; д: ¿amines Fà@
bles Aal qui lst créance du`*peu-ple» давай:
lc пот. де Vilîons , е: d’t\`P9arìÜ0ń§.
_.Ces Pclcrins qui alloicnr par troupes,
&quis`.1rtc'toien­tdan§l¢S Iu'¢'S 8€ дат
‘tés places pttbliquesî Où ' ils. chlnìòignt
’le Bourdon â la.‘tn;tin`, `lc'C\hap\ea.u',. 8c
V Íle Матери chargez де C'ó,quìlleä"8c "дч
magcs peintes де cliverl`e`s,ccit1‘lc_t1rs ,
^ foiem une efpece де (premie ‘дай 9181:; —
6€ quitexcita la рта‘ де c1t1ç_lqu'es Bour.
` ‘ geois де Peris al Flite un_f°f1d’P<f“f
ветер jun lieu propre à ele vet“t\1`f.i_>T hea.
‘т? ,où Гор `rcp're‘{"ett`t«:toit c'es`fM ударе;
iesiouts de Fête , autant peut Наша:

ц ‚д.
‘Úч:еi’eg:

publics, olf: l’on rep`telî:nto"ir­ ccs М)’;


<fl:et'es, Se fen ai vû unì V‘cletri,'l`ur’l'e
Ychemin de Rome il М.1р1е$,‘дап$ uric
~placèpul>l1'que¿ où il n’y a pas quarante
aus que l’on a себе де reprelenrer les
M>’l’tere's de la vie du­Fils de Dieu.
„‘ъ"тë“~г"- т­`ьъ§г"щ=мсH"
bcauxvtlans
Ces Speálmcles
ces .Gecles
de pieréignoransv,
parutelitque

l’on en fitifoit les prineipatrxlornemenìs


des receptions ries Princes quand ils enf
. Itruien: 83115‘ les Villes ‚ б: comme on
clmnroir Nm."'INa'¿‘l, au' lieu des criscle
Vive le Roi , ’on reprel`cnroit dans les
ruësla Sxmar1'taine‘,lc mauvais Riche.,
~laPe1lli'on de Iefus-Chrifi ‚ б: plufieurs`
autres Myfìeres pour recevoir nos
Rois.' Les Pl`eaumes»& les Profes '
’l’Egli'iì: étoient les Opera dc ccs temps
Н‘ Оп alloir en Proceliion au devant
де ces Princes,I avec les Bannieres des
Eglifes :on chanroit`à­~le‘ur`loiìangc" des
Cantiques coinpo/(ez Yde’d|'vers Palïages .lll
À»de1-'iscum1i~«­: ‘Не: спЁшЬШ Рот‘ ‘же il rc
des allufiofrisfui' Vles aóìi'ons‘p’rincipalc`s
Jfle'leul'=s Regnes.Un de n`os Rois fc pini#
liv
'föit à compoler^lui`tné’m`edeces Hym?
‘Мед: де се з: Canriques ‚б: l’on (‘сей ‘д
Faridŕclîèfldnr ii {гепатит-кончай lla
‘ -l
i\~
,_ _-míeńnetú' modem". ‚ xg;
v`laY Reine fa Femmeí, qui lavoir prié
а де faire-un de ces Hymnes à Ct loir ища‘
I, ’_La bonne Reine fe nornrnoir'Conli:iu­
i 'ee_,8c le Roi pour la contenter В: un
„t VHyrrine â la loiiange des машут qui
_¿_ .eommeneoitparces mots ! О Confhm.'
Ь lia Mar/)rml , qu’elle crut fur l’E-qui
Vvoque du mot Cynßanlìß avoir ére' com
pofé решена , n_‘cntendant rien de roue
le tc{’ce qui étoit écrit en une langue ,
к Чдйддепе fçtvoitpas. _ A -
‚ф '_ Ces relics de Mulique Dnimitique,
ш ‘qui s"etoienr,_coniervez dans l’Eglil`e,
¿ dervirent à ln. rétablir il y а. deux cents
in 'ans ‚ 8c `'R§.iri_1': qui lïvoit _conirrte per
К} Nrliie ‚ pour donner à la recitation, ät â
Ш ‘li deduniation des Acteurs , ce que les
М‘ Gïecs donn_oienta_.u `chant б: à ГМ‘ mo'
д: Iiii_;:,l;i._i_it Patoître iur le Theatre vers
р; Yan ~ilfSc~.`t;òiiim\°. ‘le l’.1ppreus de, Sul'
з“ p_itiu`s` , en l’Epîtte dedicatoire de [ès
д‘ `Ыоге$ _iur умы: Iqu’il prei`cn_t_a au
in 'çardinalkiati Camerlqingue de l«’E'gl‘_iil:»
_„_ '_ö'Cf`I`“leveii"_tlii`Pa.É" Sixre ‘Г’, l`bus‘ qui
д‘ I re_[f`e_utit_`§,t_cJîii_s les""'efiî‘ts de Гид: б: _
Ü `lM'2.ú`t‘Èe`Áf`év>t‘t`i~i'nl`e“,` ayant _été ,foupçonnë
д Гдёщбц attente fur' Ка“: де fon ‘Oncle „
,_ Prifònnier dzrnsle Château Байт:
д‘ ' @inge , gifou_ счёт‘ çe Pa e ‘1e'retira'.l_ui
i’ "È"1`fòQh1i1i1f.iöl1§ti1_m§ï, _‘l¢`\"f¢iáb\i«flims

” _ I
Е;
:ví

1‘ ans
б‘, toutesles
В“ К‘Р”%Ё’‹5Ёдё‘щ‹:щ4{„ру„‚‚‘
(Нации, Snlpitius lcüam.
‘атъ"fi"4"*`?E"gf:ï¥'ï§;e­
la- Magniliçence д; де: сдгдддадхччя‘
’ avoitfaitbâlîr_daUS RQ_l'n¢._,8_C„._au_;g enf'
‘шт de Rems,
follicitede deqffursibss
fluteY dreller I».’i«1l,a.`1ïSJs
des Theatres gu,
blicsnout lss t¢Pf¢f¢nt.asiQߧ'd¢M,uúqús’
dont ce Snlpi tiusft: Idit e'ttc.le_„Rell:aura;­.
.teur ‚ ayant fait ‘года Rome Yd_ept_1|`_s-per
’ ç1’a_nnées ,ce qn'ellç n'ayo_ii:_­f_plus en u_£1_‘»
jg@ d¢pi1i§,tP1ltwfx¢§1rS’üèslssn-ill (Ф! à ss'
Стадия! d.a'tiS ïCsf.t.s§1?«,Pï"‘t
'aÀt_t_e'r1d__dt_:.1_Aui\un',[_`l__teat_re ~».1»<1l\1@» М?‘
Рщдгацадйойв,
Perce qu".il-en ‘дёйёдёчэчё
Ifilailir aupçuplc
_-\.1;f1¢s1î>iS -le
Lun L Theâtre mobile
drelfé au xn-ilíeu d'_t_1ne plaee,‘8_\'\d’;tuttes
foisclans le @bâteau 5ain_t­Ang_e, pour
divertirle'Pa_pe5
Icluelques б‘ дапзГьхуРгцайз
cardinaux. . 4 V pour
_Tu rnimpgjitttut 7“r¿4¿_¢d£¿ gnam not
_Íuvenmfem
ф’ CANTAREpr¢'mib0t:
excittmdi. gratíâuw
(Ё dótuímut,
(nam eittfmatìi aëlianem jttm mn/titftcu.
~lis Roma non vidmtt)in m¢;lì¢_f,a_r¿_ pub
pirum _ad q_ntfnque.pt__'_t{u1`t_i"¢gltrftA1¢'dí,;_vze_1t`|,. ne#
Дни ]1rtl_L‘l„>et'tì"ttt¿_leien*tvtttßt".J Eatndelttqtti
_'Pa/fqsuàìn in Hatlrinni mele( il fue Ínnacnt»
ti_o_f['_:e¿?tzn_t_e ф лёд , turret м») ни?
'penatesgqwxquimin_mea'iaCïrt'¿ cauti teta
«ïönfìßu ‚ _nmbratljnüs ‚гад , «drm['aptztule,
`.¢f¿’"z1fé'f“”“t"ŕ§tì‘Átffîëtreriêßf,
Y«~­..»­­­\.
‹— J
ancirnńet Úmadernes. ' try
"та? ехсгРЗ/ЁБ. Tu stia/nprirnux piffurata
ftenisfacicm, quìtm Pamponianicamœdiam
¿Kermt ŕ1oßrof¢culo' „ршшгщидм й к
Tbmtrum novum им т!” rnagrtii voti:
трест; — " "F ’ м‘
` Peu d’anne'es apres, Bcrgonce Botta,
Geńtilhomnk de Lombardie , ayztntà
t'tccvoir'â- Tettone dans fa maifon le
‘ Bl!c‘deMi1an Galcas , öc fn nouvelle
I Epoufe îfàbclle d"Arragon , 'petite Fille
1 tlëîerdinand Roi’ де Naples, leur fit
а fetvir un magnifique fouper , ëz accom
г Ip‘,ag~ni1ci'iaqt1c l`etviced’une ефесе d'O.
t peta quele rétabliilêmenttle ces aâions
1 Rn YMuiique ‚ cotnrnencoii à tendre
i ` agreables pàr la grace de la nouveauté',
i più-tôt-que
leuraclonnéparles autres beautez
depuis. I _ _ ', › qu'on—
if """'}a"l`on commença les tlivertíllemens
1i - де
¿"0rсе pour
‘Regale en apportant
c"ouvri`r la. table,Ila Mercure
Toilbn
i» t:_l1a.ti1t'.a.lcsitdtlreílesI dont il s’e'toit fervi
if pour tlétoberâ Apollon Yquiga.r:1oitlt:;
it Troupeaux d’Adt`nete Roi де Т11еПЁ111е
‘М im Veau grati»` т)“ vouloit,f`atire` fervir â
il ce repas. 'Diane amena Aêteon t”.l1:trigt§~
И‘ Cerf , 82 apres 'avoir explique' les
fellentíŕnens contre lui Lelie l_ui litten?>
li Iŕlldre qufellelui faífoitgrace dele faire
È fîfvít au" Rep'as«d’tine` Nyrnplie atifïi

Á*
138 ‚ ‚В‘: .rrfpréfentarim Ien милая:
belle д: nulli lage qu'Il`a.bclle. Orphée“
, l lli
ayant appris fur FA penuin c'»\`1‘ilplen`roit`I mrt
encoiela mort de fa chere Euridice , la.'
celebrité de ces‘Nopces, s’y rendir pour
y chanter' fur (aLyr_e les louanges de‘l'E-­j'
poux Sc de l?Epo'ui`e ‚ б: ayant attiré pat: '
la’ douceur 'de fes` Concerts _un `gr_sruti‘­Ir
nombre d’_Oil`eaux,­il lesoiïrit il lla~*F
belle. Atalante yappor‘ta“la rë'tc’v.ir1"S§1l1Ä'1
glie: Calyldonien 5-`avoiianr_ q'u'ellc _c¢«'.f
cloità` adoriee
d.’étre cette nouvelle
de touteN'ym'phe"lzt4
la Ieuneife gloire
Ide И:
Grece. @Th-el`ée avec’ ‚ une troupe де:
Cballeurs apporta le relie du„Saugl1'ei'.I
\ Iris parut (ш L'fon Char tiré par дн“
Paons, & Hr {Ёжик un de ces Otfenux'
avec fafuperbe îiueüe. Hebe-Y porta lc!
Neétardes Dieux , qu’elle pr­elcnrc dans
’ 1еС1е1 àlupiter бай Junon. Apicius у
v-int »des Champs Elyiiens , pour faire-'
1`ervirâ'ladelicarefl`e de ce Repas toutes
les inventions. Les 4Bergers d'Ar'cadiey 4
íèrvircnt 'un ¿Fromage fait des rnnifns
me'n'1'esde Pan. Verturnne 85 Pomone,
y'i`erv'ireut‘~des Fruits. les Dieux de laf
Mer, 8€ les Fleuves de Lc'mba‘rr:lie«y Ро!‘
terent de la' Marée Sedes Po1fl`ons'd'eau
douce ,' `aecompagrierent cc/s Mets
d­’:tu'raut­ de 4recits de Muiique. ‘Cc фраз"
{игГцй/Ё: дЁипе reprefenration 'cn Muß.
‘идете: Ú’ moderner. t 59 _
1e plusreglée. Orphée en Qt l'ouver-­
„вы introcluilit Hymen , l'uivi d`une
oupe ‘de petits` Amours, qui repon
Dient а ces recits. LesA trois Cruces [Í:
onnautla main , firent la feqiride Sce
e.Elles furent fuivies dela Foi conju
alevétuë de blanc, qui vint уста
L_ Princeife poutla
:inps-Mercure fetvir. du
lit dcicendte En Ciel
méme la» l
lenommée accompagnée де Virgile 86»
le Titelive. A prés-eux vint Semiramis ‚
tvec Helene , Medée , Bc Cleopatre,
qui ayant commencé à chanter leurs
Folies Amours _, furent chalfées par la
Foi conjugale , qui- leur défeudit de
venir fòu'illerpar le recit de leurs eldor
dres une alliance li fainte'. Elle lâcha fue
elles une troupe d’Amours dont elle
étoit accompagnée, qui pourfuivirent
ces Femmes avec leurs Y1'<`larnbeat.ix al
lumez,8C mirent le feu aux voiles de
gîtzeclolnt elles étoient .coëŕfe'es.- Aufli
tot apres partirent Lucrece , Penelope,
Tliomyris Reine des Scythes ._]uditl1 ‚
Poreic , 8c S ulpitia,qui вы“: tenduës
celebres par la pureté де leurs mœurs
venoient prcfenter Ё la nouvelle Du
eheile , les Palmes де la pudeur, que
leurs liecles leur avoient données. Enfin
Silent: monte’ fur un Afue éc â demy
fw *ÉT

‚(Со De: Reyare/ìfnrarîmnnzlßínjîque


уме ,vine ~iìnir секс; piece de Thcatŕt
par „без Chanfons plaiiàntes. Ccrtc Fê« I
tc» ci-’c fx bien décriredansun Autbeur dt
ce temps­lâ , que je crois que les Cnr.
ricux íerontbien­aifcsde~la voir dans la
mémelangueàcnlaquclie elle fur décrite.
‚ Cœn¢«ex/2rd_1ricœpr¢ eff, que тащит;
_ омлет. ofulcnlinm , Ú' lnxum [преград
wßz aß. Е,­m nuäurnfenulnm illamm effi
quod non нить ‚ Mimus , ëc -Cantor,
gum «pti .Lad rem ‚чаши ш wrm'
Мат?» ёдргфгапнп Paërazrnm fuênlßj'
mnri: ради antecèßèrir. 'jafm г’: км.
,лнт‹ит„:иг1!и‘— tnlir.- YDamit Mercurius
quanta” «me wtubamfratri Apollini Adm
дтгим‹„/ьыг‹„‚;/‚‚‚$„„‚‚„‚л‚‹м‚мг.
ßarißìmnx llt :pula: mme откдт- Вт!‘
ener/sin Cervum ‘лишит цйдихйг’:
_cxplicutâqueßw {плат «ine ¿gufi пииит
f105'.liM @Ke f¢r¿. ex homine mlmfìrrmm
_fffpulßlfïumprabavitquìm Ífàl1ell'¢fpo1'1f¢
utrículum. Qrphms fe modò in Ãpmnína
‘z/aganter/1_ dù1ymxori:\Enridice: ca/Tum de
ße_7‘et`uudrÍ1:{”`è­.-narrnt defuperói/ßmo nu.
pfmrum apparat# A, qu in dwexa mami:
‘ [и&1’4›’тгцп.’ М!“ „щит сйт ¿ff
cendem „adi и 1‚‚‚„‚‚‚‚„;„„ mlwlfl/ff
uva. ё ‚у ` ш qua: captawrít ajârerh
» Jltnlanm три’ Apri Cakdonií per raffa
‚ cula” ‘платят’! Ьибс шт: ‚хит: , prt
fata
.4;.t„'«._.\'i|n’¢*í¢z;r_1et_Ú"mn{¢rne:.' ist
`_ftfi*l.t`Il'1`¢ß1‘i.t/Ig id«.w`¿¥trri¢ inter 1o1t`u!,Gr`aÍ­
Ai:t_'¢\j1«.tven__miem parte .fîrgnnŕnf «ique bano
. rem vitruribus -_¢;1gcsl_lanti]ß/n_n .Spanf¿líl1en­­
J ¿terug/j1or1x¢`_ ¢'¢derk«Gùm-autemfexta low
Pavo сваи; inf`errefurpf4greß`n. Iriijmm..
.nir нити "Щит майит’ ё i‘la`nn`f]ì1/sis
Yç_1'¿|.t'¿çf¢1i'l11¢.t< guarum мам mutatmfue-»
'tif Arge: iilm¢lí't.V Reliqunvhdeináë er/'nf«
"МыскиTlatfem ‚- Ú' t:4l*er'iÀ mr'
.‘ Öillßvm exfeditimirmagír quàm штабе?
._i¿n`s.[a6iiÍÄ¢tů41e¢*ariz »_ìun»ßne- fìgnêßrxriane'
grepla]x`b¿_ £1«„i;¢f«1f_»,./1,4¢1‘r~«i¿'r¿ indicio.
Tum`Heáe.'ßï11a fwirvófipocillatńx , Но
‚тддгё: yánäroßßm da D;arum_menf`¢ nt..
.»êulit._Apiç_t`»; yung@ Ш: Pofifïiìruin -nŕtil
ftxì c,¢rnp|iÍ:.`„E‘l‘y_{Iis¢~,iiqn‘¿f1`tïf[a’/hi luxus'
‘Маки’; aamf¢_¢œb'¢ra1 Ф’ luik melli
шт‘ [дрожит fm'ßt..-Y Ведет: .4i‘n'ádi¢f
‘Этап: ipp, ‚ти/Нрма». ~¢n4á1ïei\rrlíÁ мед)»:
JilëìirY Вт” malibu; t солдат’ dalerunf,
L-Vernńnnus Ú' Pomn¿1'|_a\ vímife grbarìbnß
.«idhi6i¢i]2}ë_¿ei¢irunt, ur qn¢mqi:~pnm‘ mi-­
„ aqi«1r`çnâ'.pani_n Y_1*»_¢¢m7r1-'¢`.’dem 'minurnrent,»
qßiluit Úluípßfecunddm. m_en_/l1m'arnarezgr.»
,Nec»N@i@der- ,L fqntimlarumque dinner
‚‘— Drcquqfimimunußulit' venerunt.
\ 'LÑÍÃIMIS Èńräfitimisjîu&*¿bu.t~falf»1-pifcium
„упал; Рддизсйт Aldaar@ Tz's:ir1a-`V ‚И
_‚=4цг‹;„;‘‚„‚ адцёь mii«iarc.t~ fn4vim~ef`que’
.idríduqoernuzf íftnit guagua- Sìltumnéè lam
ргякфпуёйгдётт Mußque l -
r r7ui'-:m»afa,¢fr¿"¿ŕa>„ïl¢fr§’?i„; ‘ il
‘*‘¢trf¢rfí1-fìif»îß`uw/ >‘«,'t1a.-~»r`.‘ï e`/*iß-`r1‘r`iń`»tér_r r`t".tr’f'àl¥». . ш
‘МЫ[фдтфтйддгёйгдйзддейгй»?гуйддйййТт’ ‘H’
se--\rrrrrra.~.fzsr>»«rma„rrJturn@A имггзгьээт; lf“.‘
-eral#-"tt'­f rrzferàjtj‘4dvr;»èùar~à'or‘rò‘k£fdir1guild' Ы
f~gs_,'­‘pr¿rss jnrfrffädrayr aar{души"pl¿l"1ï'r im
‘»»`trn’llìt._¢w;»"íu wir stërr»rìr¿u¢,f»'f'pèì‘íç'>'rrìlt'rfir=~,rìfè‘ lil
‹ \‘13Тпй4Ёгтдп#Н($4/Мё5;:ггф;4ш$13“1*`”' т
‚типамап/ггшъьтдэияётгдркф iw"
~ft»'«rr~atfrßrralrrutrrra-sßrragagyrrrpara iff@
aorpnâmr‘G¿~ata»r~e¢»ba~srr»»-‘lawn „rait ‘т’
‚йид'гёгй$"1’1бйёйдигтгдё1“д Дёдглёйёёдй- "il
3‘r'ì"ft.f‘~ls 'ìà1ce;ä¿t1!'t`uŕQàî»[ir2e'ro LÈS“
fyecie ‘мыши jf-m¿r«rür‘ чимэдыг‘; iqhì /if
‘- ялитггшгрёдra»»m„frr»f{y«»m¢>r' mflfïrf’- Irun
îädnìf.' 'Tùff/2' Cífrsŕŕtes ‚то! шдейгдг ЛИЁШ lll"
inßŕmeßni tmf@ inmlfuirfvn М‘!
„ёфгштугугдгиещдйв, ‚Рита11verYr`ŕn­ Ч"!
` 'flv:i`ezru»t`pbfìrerni1v'èì‘írnvíjf.­H2urßderŕbuß Md»
rl"`7-"’ÄÍ“vI’.““Í;"ófè"f".""V'l`f'¢’/fw' lzàdńrëiïfzi ‚ЕЕ т):
"ff’â‘*tefrê'rr”ffre'r%»mî rr
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› ‘Ёсдйй 'ojîcie ‘,"„d,f»¢-,¢‘„_f'¿'.î,7­,i¿;îT~'0"m7,‘1­‹‘т’
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ffßrffë/‘rift’ dtdŕf;'­M¢îruri»r¿ taariärfms' иrr
'flfhdirfeb ;a,r¿¿„fr'aar0'aa,¢za«„;»;f2s„mp in
lqueŕnrrqdhkñ. P‘a"r`r;ŕ1’»¢t:¢¢'-'e¢:¿}‘2';'ì­gp'j"t4t't flut)
—; gilírrm эта‘ дгггш›‚_‹род‚д_д, г” „д“ М
Ú' rnagníìudíhem eńnïìńhrfdóèttitfc Ист
‘ ¿ioni ucïmúkpnrífér' átemurrz' núńtiiim Се:
“1’Н‹г"г’т—т„4‚„‹т„ц›пwarts- L-frrr.iémm~ niet
._ ‘i ¿¢nLi'e71r1er'Ú_'m'e_¿¢rner, Г 116;
gmnen cccinir. Tim: {тел}: Semiramie
ruŕêâ imfuiů'¢'4r;4m'mulŕrrnm camiseta ‚ м:
Helrmî , Medeâ ,cleopalrâquar fii­eÉ¢»_'4
fue aperireincipientcr caningalix eanfeßim
Fide: стадий, fuetůìtque impure fìrmwre
/kníiì/fìmns nuptìa: , rwßì/jïfmifque тепн‘
pollui , profanariq/re', mfîue um què г‘
pimìzmfaceßere fu/ßr. In cvnmmases 1' nei
уши!‘ Cupidinum mirmm , qui/latir» inten
tiffaeíbus qua: acœzrfalge/beken! . [тред
,#81/_linmsjëcerunt , adufŕi/21|" uclmnentiî
тема mmuffu trícliníc exturlvarnnt. -
Sumjjìr ‘младшим cherut, Ó’ (при
_ ill“/ifiafanflífaris exemptés fuerrmr. »Lu
çmiß ‚ PmeloPe_.Sc]fh4rum Regina Tn»
Ißjrisijlufdirh , Pam ,Sufpirin _, que fiu
gulaprius car-/m'n."bus mßirnoniî matrnn4`­
Fquefiinfìïrafe Е’ тигёдихб‘ fuimfim cam..
_merldatìrin [Lidia шаги‘ que/`an¿Z'_£ar_4
ne optan: .quíámfnf fir, iiàcallaudnnzef
¢'rMf`¢rlmt,A ш faam que que cipal/nam de,
#17“. Severe affix- intulit родит} ri/`uf‘
mafìanem adfve¿'r"u.« pando Silenux A/`clXla t,
gui rcipfâ vinalenfus ‚ Ли: винт‘
jíinnlaret ,Ú quífbmno-«vìneeretur miriam'
Интим man-in hominnm cnnfjnéîli d_a
dit. Triiianus Ca_lc_h'us i­n._ nuptiartmt
„Me-liolanenfium_de(`eri_ptio=ne. _’
.Ces Muliques Dramatiques Ftircntt
toufertfées dans les_._ Cai‘.rcrtgel§­' ,_ ё‘
Ч’
-;.«-_fR-gef!

‚ё‘ ПЕ: „тмгмгммпмдггиг _


«lgns les Ballets , donŕ les. Youverrmfës ‘lâ’ lei
fom prefque »wûjouns faites-"par.dfes Blll
dißlogües & des так; dc MvufîclensL gli
gigi chanrolenrou Yfm- I des» chars ¿lou ‘НУ
Гцг ‹Гашсге$ machi.n`es.f'En'ŕìn Gstavisj tim
Rl|1ucci|~1i'; Poëcc lïlormltin4 ayanc'.u'rl~ l la n
talent pa-'rtïiculier-,à exprimer dans' (ё: —
Члегёсоцхез :formes >che -paflïonslchercha
les moyens :Vy aiulleì. tellement la Mu.
.fiqugßc l`ecl"1ann 1quïls"n’ê`>‘ra1ll"enr. 'rien
ny àla beauté
lìgehce_des` de fes лепту à1’ín:el­'
­pacol'es:,~»qui:¢font fouven: у
cfornrneabl`orlne'¢:s_` par les»po‘rten1ens“de
- mix , les fugues , & ‚ les. fredons. Il eu
l»:<>nŕ`cra|f„~_a»«e1s Gia.aomoCorfì Сент;
‹ lzomnmm _Floreñrin ‘ 'quì-' enten'dóit"la'
'.M-ufique' éc fèplaifoi: aux- belles'cl1`o
«ffeäï ‚б: Ёптбс ‹ Гааш: ауап: Еайгарь
.pdleń Gíacomnílleń з: Gíúlio Cacci
ай exœl1ew's„;=Ma'1'u'cs'de Mufïqllfg Н’
eonccrrerent Aien{`ex1|'1ble­4 une * piece ф!
{пггергсйгптёе дампатаййэп du Signor
. (ЕЩЕ еп-‚ргеГспседп -grand- Duc', 8€ ¿E
Jaigrancle Ducheßède Tofcane ,. 8: dfi
Gardinadxf-'M-ònn' , &»M­ontal'x;o , avec
tanrde fucèés ,-'q'ì_1e'ce`rre piece qui éroí:
Pr-Jes'Anmurs d’Apollon ‚ &` de Dìlpliné
и fervir de1mo.'clclee`i l’,.Euridice, que Von
`»';re¿î1rc(ènta` A ‘реп . apres'Il an méme lieu. ‘ üble
’Claude-dç Monteverde excçllenn Mu

х
д ‚ш "h`nëi’ametd'fmoàVennr,
`fielen», compofa l’A»riane (ш: ёсеэдепх

originaux , ёсешап; devenu Maître de


1%-Mi\Íi'que;de Saint Mafrcde -Veni@
ilyporta cette maniere de repteferitaf
tions qui font devenuës ii celebres pat'
la maguiiilcence des Theatres, 8: des
habits ', la delicatelïe des voix ,l’har­
>monie des concerts», В: les (ça-vantes
Gonupoii-tions;` de ce Monteverde -, de
SSoriano ‚ де Giovanelli , ‚де Teolilb»
&~pluli,eurs-autres grands Maîtres. '
~î Il fallut `donner»âtces aůtions Dra.'
`¿statiques tous ces ornemens pour-lesI
V5f."ai‘re bien recevoir , car tandis Чаи
рЁу eut que la beauté de la co-mpolition
’ ¿pir les tegardacomme les autres pieces
sie Mul'i`q.ue qui fe chantoientà divees
„ßhœurs ou par recits ,Lmais dés que Гоп:
11015111: tous lesaggrémens des f`pe&a­ `
t_:les»„¿ les changemens de Scenes ¿les
I.imtcliirieo , les habits, la Symphonie,
fik toutes les autres heantez de la gran
Не .Tragedie ,_ ces aôtions furent reeeììesY
-MEC applaudiH`etnent.dans toute l’Ita_.
„де, où les Theatres font-ii propres)
lesdecorations ii. belles , Se ii cliverfi­
‘ъ Ёёез , les machines ii`jui"tes ‚ les voix Е‘
адреаыез , la Mufique fi fçavante ‚В:
ì iïibienajtillée aux pallions , Se aux aS­'~
_feëlions de l’ Ame ‚‚ 6% ,Y .`
_— .—‚ci-;rc
«т

166 ре."кертфпгагёвпх‚еи‚Мирай?!‘ l
›‹ _]еап Antoine -Bail: , IFils de -Lazare
li connu par les fçavans. traite's_des ha.
bits,8c de la «Marine Чай! а доппё;
au public était: né ё. Ver_ril`e'durant
l­'AnibalTade de'l`o-n Pere ¿qrfil eut d’_n
ne. Darnoifelle"Venitienne« ayant pris le
goût de ces .reprefentationsr quïiliavoit
vûës en fon enfance ellä'ya‘de-les introf`
duire en -ce Royaume. _ ll atïeóta. pour
celaI corinne il étoit bon Poëte де‘ faire
des Ver-‘s mel`ur,és_»,­er>rnnxe­les- Vets des
Grecs & deis Latins ,vellìimarrt que де‘
'Vers de cette forte feroient plus руб;
pres our. le chn.»nt,iIAacheta une:n1ai;.
fon cl; campagne dans un Village voilin
de Paris , ой il aifcmbla des Muliciens ,
yfaifant certains jours de la Semainel
une e[peced’Aca_demie, ой il cherchait
aveefes amis les moyens de faire reüK­
И: fon deffein. Il y avoit desAPtinCC.$
qui afiiiìoicnt quelq_uei7ois àflcs Con~
cerfs ,mais s'étant `'contenté du chan?
mêlé à. la Po'e`iie,i`ansY y joindre les al1«
tres Ornemens des Ópera de Venilë,
il ne fit pas de grand progrès. Scevole
de Sainte Marthe a marqué ces.f'oins'Cl€'
'Baifpour ces reprefentaltions dans 1'E'-,
loge~qu’i‘la fait cl‘e«lu'if, 8c de Lazare [on
Pere. Domum (‚Дым Ф‘ mlm Femme.
'Í ‚д 'Mln ¿tical/,r."rin -‹14‹г;!1д[ц5игЁй$ ,als оп;
_ ' h1«¿~&t‘n¿f<§'»»h»„t2f»ff. ‘ 2167
"'i»z'ůir!pol£rir_‘líamìníbi¢s fr/]r`dnëfrcqrrenr.1
"tl¢`m Pm']‘èn'im di Ми/Ёсёьсит т’ яд 710‘.
“етт=’фил’ nnnifroŕurn genus emnduhm
­'¿'¢Íŕr.'r|", Úßdibur aptdmln-m cupïdif/It//rë in
iíjiraïer Зимний‘ in bum* ufnm при“?
‚’ щи» arfińnfñatas consenties
[ammi едет Principe: animigmziâfepe- ­ ‚ L _
3 ‘за-шт `m1_fl"ue5'nnt," -‘ ` " ‘
Y' Ъ ‘ваше’ donc que polie’ 1 i‘nrroel't1i‘re‘
'ï"ces"a¿-Sìionsde Mulìqu'e‘, ilafallu leur
‘дате: tous¿les' 'orne’mensÍ­ des au_trt:§=I
‚ ‚несем: тъеаъгс- Не-еъ-ойтё д’пп beau
íiìiet ‚ -une agreable" d>iI`pol-irion ,"’tllet
- beaux 'vers , des-üsntimens tendres ,des
ïíŕécorationè propres', 'des chaßngemens»
` elefcenë, des v;oi‘ir=`tares ,5'<les"aC`t'Íord's\
f'ileïi’divers'finlìrt1tnens',' Bc cles ‘entrees
-“de-hailet». Celt ce q_ui'a“-fait dire ài un
‘e'x'ce‘llent- IMuÍ'ii<:ien'»li.-1'tA les >`pri`ncip¢'=.‘s,Y
~ de-Saint Augu_iì`in`,`q-ue' _latpatrfaite haii
"-moniea«i'eul"7‘degŕésf, leI гены dans:
I'{1?‘“t~fprìt« JeI '!*ëcond «мы tarro“ Не mf,-„_
' noi (iêiiie-dans l’ini“aq“inairîori , le qua: ered?!
› „ '_ .‘‚_ I _ . „д mulrrxůt
meme дат‘ гаРгеёёюп ‚ le crnqul'e¥l‘íC primi”.
i ‘lief fepriénie
'iiaii`s~la paroledans Ale:`l"on ‚Фе‘. liuitiéme
, le [itx-ir':nie`d'ans> le cha'-nt, in mia»

l fdans la~d;a_nlë ;v_§erle neuliéme dansllzii Tg;


_ `îwm~po'iition« du corps„ C"e[?c' à diie Wgr».
"`fÍue-‘l*eÍÍprie_",‘ ist ràrifoii ,` l’imag­iiiatio_n. "ш ’
fl.1fÍß.f‘¢ ‚
r"nouvet‘1iens" ‚детьми „sla parole miei»
-_r~§.ï­v\W_~.­v»­:|

.1 63. В}; Кттфтддщдц Mußqnf;


iqgffîfuf qui ell lfexprelïìon' Ай m,S~pen.fé¢s«,1¢
т, nonçle la voix qui all leëch?.-nt ‚ 1еДдп’
Е”? des mlìrumens , б: la c0mP0ñ‘li°"­lì‘°
f¿,P„.m'„ tout le corps FontV la parfaine harmoniß.
Ка? Ge fon: les neuf’. Mlufes que lcszlncicçxsY
д; fam, ont ’conlïdc_ré comme d¢S~ divillíßësy
:':; :.: „~:'" д‘ Ceffcequi т: Peffßßdè-qu@ dew
„mP0ß_ les fpeéìaclesjl n’¢n ей poiii„t.1îl¢.P1<\;l$
nm. ’ achevé `.;11.1e.¢¢Im‘. des rçprçíèntgçions
г}? 1;/Iuûque oùfe tro_u.vcn;.l;outcs..£ß’
с о esr ‚ Y ’ ”
‚ ._ Le choix du fiijes' б: là' dîfp0Íï¥Í'°l-1*
’font‘.l’ou'vrage de 1’eI`p:ic ,ét de laiaif
Í"ex_1.V De lfcfpri: pour lc.trnuve;, del@
)halfen pour l¢ difpofei'. La I’/Q@-Í'íi¢f»'.Ñ
_ _ Quvrage de l’ímagjria1x:ioi‘;.­V qui ¿Gil Gl?
inventer les ornemcns , y mêler» 1:5‘
aH"e¿tions д: les :paûîons neceH`2ir¢S,ßC
choifîr des termes ét, dei figiufes 4Pw+
ïprçs pour exprime; las fentimgns ,d-ÍQIÍI
„lnalflìfiit lesV a§`e`6l:i_ons,j.,Les &n¢;¢r-t§.f',l3
)fiymphoiiie , 8¿ lesballets regairdçnrlle
(пива. Мэассовдз dcs.inl§rI_­lm1';'l}Sf,.l3ï
:`c_Qmpofiaíon`du coips ‚‚ бс (15 шахт‘
'mens fjgurés~ — l ‚ l ‚‚ ‚ ‚.
И „Le fuje; deces aůions elliorçlinaiiea
mem t' é de la fableä ou cler<l’,l.1iß0,iI>¢,
en il e allcg6|:ic1l1¢.'.l`;nridice;.Orvphélea '
`Árŕane ‚ M-edée ,"A;rçxfh}1fe„ , -Iheféŕ',
' А Ысейс, ‘l'i.e1;§.','\il¢':,Ap A r¿y§h„`I`§,§,'¿Cadni5}S¿
& qpaiiritç
` дт;г„п„ед—тд4‹т‹:. _ ` ‘б,
,Í <B£quantitéd`autresi`ujets qui ont pariì
ДМ“ Theatres (“папе font des fujets
А “tirez de la Fablea, Marcel Il Siracufe , Da
_:ius ai Babylone , Pompée, Heraclius,
«SC pluiicursautres qu’on a repre(`entczâ
.Venife font empruntez de l‘I­l'»ft0ire.
.La Verita Raming , Il dißnganno ,
L’itzg’J|n`na dblmore , б: quelques autres
‚Гоп: allegoriques. La premiere deces
trois repreientations, fut tout al (дым.
gcnieuße.- '
Le Temps en Ht l'ouverture par un '
entrée de Balletpout difitibuer l’Argu
ment. ‘La premiere _ Scene étoit (Тип
гМёдесйп‹ 8: d’un Apoticaire qui fe te'
iduiflbientde ce que les tnaux du mont-­
de faifoient tout leur bien , 8: de ce que
la terre couvroit leurs fautes. Cependant
la -Vetité maltraitée at des Avocats ,
,/leí-procureurs L, es Plaideurs ,.1 Рад
'toit tout ropiee 86 leur gìemanrde du
fecours; mais dés qu’ils connoilfent que
¿itil la `Verire', ils la fuyent. Un Cavalier
’ s’o’li`re à elle pour _la defendre —‚ 86 _l’aban‘
donne aullirôt u'elle fe fait corinoître
‘Над. Un Гоша: aitla méme chofe parce
.fqiïrlle fe rnocque deles fanfaronneries.
~`Ènlin cette prelnicjre partie» iiniffoit pal: .
­~\1n' ballet de villageolsqui danfoient au
д“ -dëquelqucs ¿courges fcchées4 battues
».4
3170 Der Reprefent4n‘ons` en Mußque
les unesconrre les autres. Dans la lecon:
де partie un.Marchand falloir le pre.
mier recit ‚ Se le réj`ot1'1`ll`oit de ce que
.pour fe faire riche il ne faloit que faire
banqueroute cieux ou trois fois 8€ s’ac
~„cornmotler avec ies crcanciers..Un Trai
‘ rant fit la feconde Scene avec un Mar
, clizrnd qui vouloir fe défaire де (‘а con.
içience comme d’unc marcbandile in- ‚
commode ‚д: de mauvais debit. La
V Verité le prefente à eux Vl`a¿ns‘qu’ils`la
‚ connullenr , öc fans vouloir traircravcc
elle. plus.
-Il ‚под Les Dames
La Mulen'cn voulurent point
de Theatrela reçut
"à condition que la déguifanr agreable
ment elle la feroit paroître dans les Ее
`..p’r‘efentations­, pour cela elle la.rnnlq\12,
r1ui_.` donna cl’autres habits , lui Н: chan
gercleron de voix, de gcll:e,& де та
. niere. D-es.boull"0ns la voyant ainÜdé­
guifée ôc .reeu’c‘. dans`leur.s*trouptS en
i clauferent un ballet de joye,
— ‚Сотше les pieces де тьме corn;
рейс‘ en Muûque , (ont plus faites
_ г pour le Iplailir б: le diverrillement que
~..- pour.i"iuRru6tion ,on y cherche plus le
.merveilleux quele vrai fcmblable. ‘СЧ!
Apäorrreclrt qtielcs Machines «Sc les Deco
,rau'ons,csttraordinaires y font. plus pro
‘‚‚ ргезхгздацх aj¿&tÍrç‘s'.a.6i:i._c>n§ 'deA Theatre.
е‘ "";‘1
‚изданный‘ moderner. 'X71
:fand on reprefenra le Dari-us de Fran..
Qors Beve1'ini,la Scene changea juÍ`qu’a
_qrmrorzefoisen trois рамы ‚Оп у vir
le Camp de Darius avec des Elepharis
qui Porroient des Tours Pleines de Sol
dats ,une Vallée entre deux Montagnes,
une place de Babylone, lcs Tentes du
Camp de Darius, une Cour cl’un Pa. ‚
lais , un quartier de l’A;mée avec les .
_machines de Guerre ,la Sale Royale du
‚ 'Palais de Babylone , les Pavillons de
; ВагЁцэ,1с—МацГо1ёс‚ de N inns ,'la Ca- E
valer'ie'& flnfanterie' rangées en bataille ,
une Prìfon affreufe , le jardin Royal cle
Babylone ,les ruines d'un ancien Châ
кап ßc le Palais entier de >Bzrbylorae.
Toutes ccs Decorations fe rccluifent
âquinze ou (eize efpeces qui fc rnuliif
pliant â lïnfìní. _
Les Cçleílïes font des alfemblées des
Dieux , cles Nue'es ,_ les di verfes Spheres,
l’Arc en Ciel , le Firmament, le lever ou
д .‹ lecoucherdu Soleil,les_Eclairs,lesTcm1
„Д péres, ôte. ’
а Les Sacrées Font voir des Temples,`
ík: ' des Autels, des Sucriůces, d'es'Antres fa
l crez, les demeures des Prêtres; des All
wl ‹ gures, des Vellales.; Бес. — _
и» — Les Militaires font les Villes aíliegées,
ri! ‹Ё‚ dantles Remparts, lcs„Murailles 66195
‚ Pil'
17'; IDas Reprrfrmafìons т Il/fu/ique .
dehors fon: garnis де Soldats, d’Arril­`
leríc; cle Machines de Guerre , des pla.`
"ees cl’Armcs»-, des Tentes, un Camp , lesI
quartiers des» Gcncmux ,des Sales d’Ar
‚ mess, des Arfenáux , des Troplrécsf, des
Cnmpagncscouvcrtes де Cadavrcs б“.
Y:Les R\níliq1'1es;ou Charnpévtres fon:
infinies, Parce q'u'eIlesY peuvent repre.'
ferner routes fortesA de, Pa'1'fagcs»,_dcs
Montagnes ‚ des Vallées -,des Кефир;
des Campsi, des ;Solitudes , des Forets,
des Prairies ‚ des Grortes»,des Villages),
des Harneaux,des
pague >FêtesSaifons
felon les qüarrc r_ul’cíques. La
couverte

д: Neige , де Fleurs', де Verdure, де


Fruins , des'RuiH`eaux , des Boeages , deg
'Colines, des Vignes, des R1'\}ag€5 I» öff.,
‚' Les .Maritimes ,reprçfenrenrlla M61',
d`csVni[l`eal_1x , des Gálcres , де: Ports,
'des illes ,_.des.Edí1e`ì`l$ , des Icmpêrcsi
des §N;`iu‘f`rnges*, des Монте; Marins»
хA"=‘-.­*.1r`=­мF~ f-‘Q des'¥'Co”i'nbaìs"de lMer ',*Écc. ’
1» Royales fontdes Palais ‚дав ’Írof '
. de
вез, desìzrçadesdc b_ârimcn's enrichies
Colombes ,';dc‘¿_S'tar"uës , I8C'<:l’m,1;Ir.¢\$ l
‚l
v
ornernens §"des"l§äle:ons,’ ‘де:,Ties
G'a'l‘erics , äcs'.`Àpf>ànërn'¿ns '5:xlcs,Y des
’ Cabi-I l
“ЧМ des Jardins L desA Fotiràínes , des
[L-ir§.d"h"6ñner1r;, des Ècíuríes rexnplics de
Chevaux de prix , des Gardcrobes ‚ d CS'
Trefors . Все.
ancienne: Ú' maalernex, 173
Les Civiles fom des r'u'c"s де Ville,
des Boutiques de Marchands , des At»
reliefs dc Peintres `, desculpteurs ‚ ôc
d’Ariifans, une Foire , un Magalin , des
Maifonsparxiçiilieres, des,Pri{`ons , des "Y$;~ŕ:’nser‘­.'

Maifo ns en feu, des Edifices commen: .


ccz , des Ruines , SCC. - ­ _
Les Hiůoriques fontles Villes patti.'
culieres Rome , Athenes , Conß`anrino­
ple ‚ Thzbes , certains Yendroits де la
Grece ou де la Theífalie ‘,311 де l'Euro­
Pc ‚ où fc font faites les aâtìons qifon
rcprelentc, l’Amre де là. Sybille „l'An­
uedc Cacus ,öCc. ' —‹ »Y ц‘ _
" Les Poëtiques fontlcs Palais du So.
leil ‚де Thetys, d’Eole , de la Fortune ,
de lacurioíiié , Sc le temple де la mort ,
де l`_lior'inei1r,de la Rcŕiorrlméc. Les lieux
qi1fHomcre', Virgile , l‘Ariofl: , 86 le
Talle om deciîivts.
Les Mragiqäuîes fpm des Palais 8c дся _
Шезепеъедпгеезде гаььагь ÖL des folitu..
âeááíŕeúlfcì' lëialâìtécs <ieDé-“joris,l7Er\f`ei',`
‘ Ёёоёеде 1511196‘) ь les cliainpsgßlyliensgf
lz' lC_ le~~Cocy;e, lhivcine , les Ca_- 4
мы“ ¢le's“MÉ1,gi"çiens`,°oů» ходит} noir
" öç plein deS/pleiéljîres. ‘д ’ ч
С I ,LesA4c,°.demique_s»font»les Biblicntlicá-`>
’ Чпеыезеаыпегз desI вещам; еееддеэ
l¿iv§eà& IclesY lnûriamens M2|.xliexx.1,ji~.K
`2“`.1Í ._i ‘. Í' .`I -I `
#4. Der Rfprefìntatíont en Ã4"n/ique.:
tique , un cabinet d’ant1'qucs , une Есо!е’
е ‚Ь де peinture, ôte.
„ A cela ou peut ajouter cent decoraî
L' I dous 'cle caprice ,qui peuvent âiverûñet
Н’! - ' д’ une i'nl"mité де man-ieres la face d'tm
' Theatre.
f A(llíttlclott reprefcnta le g-rand Pom#
pŕefurle Theatre де fan Sàlvadorà Ve.
ńífc ‚‘ la premiere Decoration fut la pla#
œ'tri'omphale¿de Rome avec un grand
Arcdeffríomphe», «Sc toutes les Fenê
tres des Palais pleines де monde, tandis
ъ que Pompée étoit fur fon Char tiré par
д“ депх Ыбпз , at'fcorr:pa¿<;nc'V cl"un grand
¿ff"¿ nombre де Soldäts , cle plulïeurs Prin
ces ‚ 8! d’une troupe d’El`cla`ves­ A cette
Ч дссогагйоп Гпсседа се!!е cl’u_ne grandë
iii ‘ Court avec un Efealiel' , Parlequel mon.
lf' toit un grand nombre de per{`onnes­ Оп!
la ' vit aprés un grand Jardin avec cles allées',
‚д Í' дез- Parteres Yde Meurs , des Bcrceaux.
El . Aprés ce ]ar_dmjparut ` un Temple m2.­‘I
‚1 gnifique , puis deschambres bien parëes,>
‚ öc un Tre-for plein де ‚7аГе5 д’О1' «SC
il ¿Argent `,‚ Bc q_ua-ntísté d’autres Ri-7
l ’ _\ cheHè"s.~» А. `
l I ` L­’une des plus extraordinaires deces
,l lft'.‘pref'entationsI ', fut celle qu’on Егд Tu-A
l rt“-n !’е rb.1‘Fevrier‘ 1618’. pour celcbrer lc
juni- df Ф‘. Na1`H`Èu1«?eK де Madamcdî
anciennes Ú' rfumlerrieŕ,Y 1 1.7;
5avoye­On Fir une grande machine du
Vailfeau de la Felicité. Toutes lesDivi­
nitez qui font propices aux hommes, pa
rurentdans le Ciel, Se fìrentchacune un -
recit en Mulique auquel tout le .chœur
rcpondoir, En mémeremps fur les Чад,‘
tre Angles de la Sale parurenr quatre
machines pour les quatre Elemens, un
Montgibel pour le feu , un Arc-en­ciel
pour 1?’ ,un Theatre pour la. Terre ôc
unVai cau pour l'Eau. Tour d’uncoup
' la­$ale feiremplit d’eau , ßc le Vailfeau
s’avançant rit“ voir fur fa Prouë un Tronc
magniñque pr-epare' pour les Princes , 8c ‹
les Princefies. Les deux côtez avoient en
divers Boucliers les Armes де tous les
Etatsdesbucs де Savoye. Dans le corps
du V`aii\l`ea~u étoit une grande table pré- ’
parée pour quarante per-formes. Le Dieu
' де
les la tirer invita
,’ Geles Dameslesà entrer
Princes,les
` dans Pŕinceß-
ce Verif-Y _
{сан où jl furent fetvis{`erv!ces’fur
par les Tritons',
' lt7iî"e"oiif¿íìiì(°oíe'rrt­les le 'clos ­
I rv

@livers "1`\ìoń‘[{res.Martns. On repre; ‘


' peu éloigné du Чай?
feaiiQ’lâ"§i뿧¿’Ã`_Ärion`­jetté dans la Mer
öefauvéupar un Dautñn. La~Ma§que firf
— lePrólôgue. La prêirriere partie fut le:I
d¢parr‘ïd’A.ripn , la feconde Yle Е‘: voit’
ßllańtantfurllê dos d’uuiDatiphìn. Dans
Pjiij \
17-6-» Der Keprefënraríonr en'M’u/ique E
la найдёте il' fut porté à Corinthe
o'.t`i'~Pèriandre lui fit raconter fes вить
tures 8: le c_onf`ro‘nta avec les Манго.‘
niets qui l"avoient jette' dans la-Mer.A
Les Sirene: Brent un Baller à la lin де
cette piecequi f_`ut1de l’in'vention ди‘
Duc Charles Enumanuel.> Le Ca-trlinalV
de Bourbon avoit fait quelque chale
de iïeniblable à cette machine l’an' 1581;'
aux nopces du Due de _Ioyeufe vec Ь;
fœur de la- Reine. Ce Cardina ayant-'
fait preparer un magnifique l­`el`rin,po‘ur
- touteli Courdansfon Abbayedelaíne
Germain des Prez , fît faire fur la-riviere>
’ de'Seine un grand Bac--accommode cui
forme de charde Triomphe fur. leqtrch
le Roi , la Reine-, les Princes ,-'les'-P;rin_­'
celles , 8c les nouveaux marie; ,dëxtöißfli
palier du Louvre au Pré„aux Чему:
Ce char étoit tiré' ‚рад jdèsi» chefvatum
Marins- Faits de glu.í-ï¢urs,bar„t.}ea»\,tJi,.rdánS'-
lefquefs étoient. сайте: dea- ratneutsa
Il éroitprecedéde' rßirmssidefêitsnrßn,
de Tìîorruës ‚ de ‘ D%,l1E1lrl1¿1514F ßêßivëß'
«SC de_mo`n{£res. Marins _ehaçgêsfslë P«4llli\'
ficiens ¿", de ioueues,Vd’ign{;ìr:\iu1ensg6c ад?
f`eu>r artifice-; 8e de-femblables д
chimes de I,polilïonsl где де niorrllres'-'
Maries- fuiv°i+°-,1ar,Í,¢P.ßl1=i1f­ ‹
_ ~2¿l*`ë'alj'.1.Í=s§r­‘iv„ïßirrr,Stir-~3le
„tl ("
ánríennexá' r»1¢;al¢ñ1el'._Y 1775~
Е: à Philippe fecond on ñt_quelqu,e
chofede ГетЫаЫе ,` 8¢` le troiůéme ii1­\
termede dela Comedie qu’o_n luldonna,
fut de quelques barques pliéiiies de Mu­_r
‚ ficiens ‚ 8c 'de joiieurs4` d’infh:,umens,-_
qui_tepre(`entc1'ent une де ces _ prome­^« ’ `
падеаЧпЬ fe font-les'f<_>’irs de ГЕЙ: fur'
les Canaux de Venil`e'avee des Gon
doles `8: . des’ Peotes magnifiquement
parées , 8: poufsées
furprenánre. Les neufavec.
Mulesunefirent
теле le il
quatriémefut une barque _faite en for.:
diede Monflreou d’Hhy:lte à pluíieurs`
têtes. Etenfìn pour nir la piece,lat.
grànde Horloge de la Tour де 1ер1асе: ;
Saint Marc fonna minuit.
‚Без l'an 164.6. Monfìeur l’Abl:|¢':`4
щашу fecretaii'e du Cardinal
öriexcelleritfcompoñteur 5 Bichy,
en Mulique,
¿unt il à ‘за: plulieurs petits Treliuzz'`
fort utiles pour la methode' де chanter,
femit 'à chercher 'certe Muñque Dra
matique que uous`avon_s 'tróuvóe feu- .
lement depuis quelques années, Illia
дедов ä Carpentras-pù iljétoit auprés
‘le ce Càrdińal, quelqt1es:S'cen{es en_Y
Mufîque reciŕatiive pour une Tragedie
d'Acheba.r' Roi du Mogel ‚‚ ôc il accom- .
pagna ces recits.- ¿fune Symphonie де
¿iyets.in£ìtu§n.ens еще im gfanii
‘чет

178 Dr: Repre/Imation: en Марфа?


je fuccez ‚ mais il ne ttouvoit pas pour
lors dans nôtre langue ces belles д“:
poíîtiotis au chant recitatif qu’on y a
V ‚ trouvées depuis.
C’e[t par les petites chanfons qu’on
‘д а trouvé le lin де cette Muñque
' d’a€tion, «Sc де Theatre ‘, qu'on cher
choit depuis fi longtemps avec li peu
de fuccez , parce qu’on croyoit que le
Theatre ne l`oufFroit que des Vers Ale.
xandrins, 8: des lentimens Heroïques
femblables à ceux де la grande Tra
gedie. ‘ ' ’ ‚ ‚
— 1! у а plulîeursßialogues de Lam;
" bert, де Martin, де Perdigal, de возни,
8: де Cambert' , qui ont ем pnurainli
dire d‘e'bauche б: де Prelude à cette
д МиВЧПе que l’on cherchoit ,' б: `ŕ.]u'on
'rfa pas d’abord trouvée. En 4voicintxxi
‚де Lambe`rt.~ " ’

~ S I I. VIE. ‚ _ .‚
О clefìín malheureui,!` ' . l
O tourment rigouŕ'euíi!.".Ä,I ‘г. ’. ll

Helas ilTŕ`autp:trt1't‘,.'A
Y"_-Rs 1' 5. Je7;,‚‚ “Д,177 Ч' дl
Il faut quitter Sylvie. I I
O tourment rigoureux!
1» fir SYLVIE.
`:
.12 дещц plalheureux ..i¿_‘,¿‘_‘...., ‚
l.
Y ­«n¢‘¢':fzne: Ú тайме‘. |79
Il faut abandonner la moitié de
ma Vie, Q
T О U S D E U X.
О деШп malheureux!
O“tourment rigoureux!
T Y R S I S.
En vain pour éviter cette cruelle
abfence ‚
J’ai pleuré , gemì, foupiré;
Le Ciel contre moi déclaré
A méprise' mes vœux Se ma Гоп}:
france.
S I L У! Е.
О deítin ôte. reprife de tout le fondu».
S I L V I Е’. '
Ny confeil ‚ ny raifon dans- ce mo
ment funeñe `
Ne fgauroienr plus me fecourir, ‚ —
Et le doux efpoir de mourir
Eli: dans mes maux tout l’eí`poir qui
me teile. '
O Delfin все. repnyë comme дети.
/i

Ce font ecs petites manieres де cham


fons que Гоп а heuteufement irnirées
en ces aôiìorrs Dramatiques.
Comme c’étor`ent des Pelerins qui
avoientintroduit l’uf`age des premieres
reprefentations qui le firent en matiere
‘tlc pieté , il y a cinq ou (iecles_,la_
180 Der Rgprefèntarîanr ei: Mußau;
fimplicité de ces temps remplis de fu.'
perltitions aufii«bien que d’ignoranc¢
д: де groiñereté ‚ fit peu­à.­peu deces
fpeötacles une partie cles Proceilions
¿C des Fêtes publiques oů Гоп repre.
Ièntoit les Hilloires де l’Ancien Tella.
ment ‚В: les myllteres du nouveau
avec des chant: âc des danlës,qui te- ›
-noient plus cles manieres Payennes,8r
des ceremonies juifves 'que ‚де la pieté
Chrétienne qui eli beaucoup plus Е;
rieulè. L’EÍ`pagne a beaucoup reten`u"
de ces reptelëntations en fes principales
Fêtes ‚ 8c je ne doute point que ce ne
Той: cette nation qui les ait portées aux
Рады bas , 8c en Provence , ou elles ont
été plus frequentes qu’en aucun autre
,endtoítclu Royaume. Le chant , la dan
fe , les machines , 8c les infiniment'
Есть: principale partie deI ces Pro_cel`­
fíons , ou les ‚ batteleurs е trouvent
mêlez aux marques les plus faintcs de
la Religion Chrétienne. ` -_ д
)uan Cllrillcoval Calve_re;quí‘a~_fait
I la',1:'elatiion;ulu,\!ovag,e\.q.ueY Philippe е;
сопд‘ койддЕГрадпе Afit-de Mad_rí‘d,â.
Bruxelles pour aller voir [on'Pere
Charles- (luínt ,_ a décrit une de ces
Proceliions.-.qui fe lità Bruxelles l'an
т; if 9. ‹ le 'Dimanche dans 1'O¿la`ve de
‹ __|.,3
. .- .
дпгйппгзб’ moderner. 181
ГА fcenfion pour la celebrite d’une ima
ge miraculeufe de la fainte Vierge qui
eFt confcrvée dans une Eglife quel'or1
nomme du Sablon. Apres avoir décrit
les croix б: les bannieres , l’ordre des
Prêtres, 8: des'Religieux qui cornpo
foient une artic де cette Proceflîon,
il dit que*l on vid paroître pluiieurs
chars triomphaux fur lefquels étoient
reprelèntés les principaux mylteres de
lûvie de Nôtre­Seigncur ё: де la (ain
IC Vierge. Cette pompe myllerieufe
commença par la figure d’un Diable,
en forme d`un`puilTaiit Taureau qui
Íëttoit du feu par les cornes entre lei'~
quelles un autre Diable étoit aflis, в;
Tun б: l’autre étoit conduit par> un en..
faut vêtu en loup monté fur un cour.
т‘: , apres lequel marchoit Saint Mi-'
chel vêtu d’armes luifantes , avec l’e'pée
ôcla balance en main. Sur' les pas de
Cet Archange marchóit un chariot char.
gé d’une mtiíique la plus extravagante
¢]u’on :rit jamais "д. C’étoit un Ours
ams qui touchoit un Orgue non pas
C9mposée de tuyaux comme les autres,
mais d’une viriraiue de chats enfermés
ïfêparément dans des cailles erroites où
ils ne pouvoient fe ‘rer`nuer`, leurs
quetii‘:'s> fortoient enhaut , ’ 8c >:étoient
'W1 Der Reprefênlaiilìnsènßïùßque.
'‘_`„-dq. -min«„­uh>‘2r.`*~»"
liées à des-‘cordes attachées au .regillre
de l’orgue, dont à mefure que l’Ours’
prelfoit les­touches»­il'fai{`oit lever tes
cordes , 8: tiroit les qu­eu‘e`s des chats
pour leur faire miauler des balles , des
tailles ‚ 8:'des defl`us felon' la nature des
airs que Гоп vouloir chanter avec tant
de proportion , que cette tnulique de
bêtes ne faifoit pas un faux ton; Au
fon decét Orgue bizarre daufoient des
linges , des ours , des loups,des cerfs,
& d’autres animaux autour d‘une gran
de сада fur un Theatre porté par un
chat tiré par un cheval. je n’ajoûre
tien à cette Relation de Calvete, 86
voici fes propres termes à. l’e'gard de
cette muüque , car la defcription de
toute la fête efr trop longue pour la
' donner toute entiereen fa langue.
_ Luega pa./ìâ una -Ã/log/im de eßrnriń
тянет ‚у invencioń .venin un roof@ т
` Jîgurrz de ojb nßentado /oáre un curro т
ñendo шт organos m`qu`eoß»1t'/fm metidos
por de dentro. en liggers',V deßaìito: gatos И‘
т: 7 porbuena orden ‚лифт fatwa»
гв4о/1лхга1м 41:41 afnam de гашиша que
’ tocando el aß?) elorgana tirar/u de 14: colas
л loxgrzto: en davide proportion] medida
п unos mucho у и arrosporo. _yaolror ш
dianfmente »fu eompdfs‘_y’/l`l`1tirno{ofoll?!Y
anciennes Ú' moderner. 1 3;
gafas timrpor [м саЬи au/Zar/aff cada una
conforme comoI едой‘; , J lrazjaneonfns
au/lidar alraryáaxos una /ll,u_/ica bien т.
jar/ada , que ern cqfn nueva ‚ у mucho де
‘1е:’. Virïa luego una gmciofa danza де
menos, oß`as,lolm, тетя] otros animales
[ценит дапулпде delante] detras де шт
gran ¿anla que en un carro rimna нп
qußrmga. Dans cette cage autour de
laquelle danfoient ces animaux ‚ étoient
deux „Gnges qui joüoient de la corne
mufe , au fon де laquelle ces enfans
changez en bêtes danfoient pour re
prefenterla fable de Circé qui changea
les compagnons d'Ulyll`e en bêtes.
4L’Atbre que Гоп nomme де Jerte fai
foit Yunelaurre partie de ce fpeëtacle
pour reprefenter la Conception де la
fainte Vierge , б: fur les branches de
се: arbre étoient aflis des enfans vêtus
A_4:nRois,ren Patriarches 8c en Prophe-`
tes pour faire voir les degrez de la ge
nealogie dela fainte Vierge , un grand
>ferpenr pour exprimerle peché originel
venoit apres. Le my [tere dela Nativité
çi
‘ dela VVierge étoità peu- prés reprefen
la
ré comme celui де fa Conception , ce
lí; „lui de la Prefentatìon au Temple étoit
ir
‚ accompagné де celui de"la„falutation.
mi
i, wie l’Ange , lfétablc de_Bethleem_.faifoitt
A
Dr: Reprefèntalianr im Малую
4voir la nailfance de Je[`us­Chrifì au­`
tout duquel une troupe ßëßmges chan
toient le Gloria in миф‘ . Tandis que
Жанна: chantoient des dialogues fut
le fujet de cette 4naiÍi`ant'e, Le myllerc
dela Citconciiicm, celui de l’Adorarion
ai
des Rois 8: celui de la Purification
и
‘M fuivoient. Trois autres chars reprefen­
1| „и;‚ь toient la Refurre¿l:1`on,l’Afceniion ‚ 86
ladefcenredu faint EÍ`pr1'ravec‘des re
cits proptes de toutes ces Fêtes. Enfin
:_`щ‚ш_мг.„‚‹—;ч„.‚‹‘„—ёа‚-—гь25—н‘‘‚;в#Ёъ-.:ьы-;*’
e myílete de l’A(l`omption terminoit
toute cette pompe de Theatre «Sc dere
prefentations. L’Empereut Charles
Qiint , le Roi Philippe íècond Гоп Els,
ôc les Reines virent ces reprefenta
tions desV fenêtres 8: des balcons de
l’Hôtel de Ville ,löcfafìn que rien' ne
manquât à cette ceremonie les Reliqucs
des Saints étoient portéesY apres toutes,
ì ces rnommeries, 6: apres avoir oüi ces
recits de mufique,~ 8: 'ces concerts е’?
пачазапзоп entendoit lesïchants ¿ra-`
ves de l’Eglii`e , 8: les ctoix'& les ban ч
nieres nnarchoient apreslces ûnges, ces,
ours , 8: ces autres >bêtes qui avoient
fait les prtmìces de cetre»ProceHion.
A Comme on mêloitI le profane aux
chofes íàinres en ces temps dïgnotztnccI
‘ 8:‘ de.-, Íimpliçité _on faifoit ,außi des
mafcarades_
Í'
‚ тегами dif. тайма; :Qi
Mallïarades dcs`ch_ofcsles plus (aimes ‚ öc
la Nobleíle pour divertir au rem ps du
Carnaval s'habilloit en Hermites, enI
Moines , en IPrelats ‚ б: сошшецойе‘
cent Sacrileges,i`ou»s pretexte de diver
tiÍYemenr.C’el’t ce qui Ht degenerer les
reprelentations de Mulique en Farces,
8C en Comedies boulfonnes.
‘ Cependant il rel¿’ta dans l’Eglií`e une
tlpceecle,cl\«ant Dranifuique compofé de
divers pallâges de lïlìçriture fairite ,que
'ou appliquoitvà diyers (еще, 8: «:}u'orr-I
chantoit à plufreurs parties; 8: архивы“
chœurs. `C.`.’r':toi~t ~pa,r`tir:uli,e`t'eu­tent aus:
folemnitez des Noces ,ôeauxïunerailles
des Princes, que ces Моск: еп I)'ial«:i­`
gues, en .Recits , 8: â_. divers chœurs fe'
tilantoienn ' l '
` Àu premier Mariage де МопНеае‚
avec la Prineetie .Henriette d=’Anglererre,
ou charita un­de’',ces\,)te¢:'1t„s.tiré> du Canti'.
que des Cantiques. Onrcommenca d’a­
Ъогд par ce чае: рпёеваупг nrrratit`.~
Änrfírjfunt Gamm: щит“: in vací
Ьм/„иде- in mnginavdamo {шёл aß fea
rmrfnnfmtalrs plenas,
Une voix feule dit enfuite
Юштше; Reverte”,' Snnamirìxwtnìi
vfni,c¢ron'aberir. ' C
Une autre voix»
ŕ,___„.__„____l_,1

“rió Drskfprefîńtatûafan Mnßgnë


. jim hi/em: tr4nfìx`t`, imůer 4Úiít'.`Úf
‚шт‘. Florer afparuerunt interra no/frat,
— Tout le chœur, ‘
Refumere, Ret/errer: Sunûmñisfveni ‚ vont'
Ё ф”па1кг3: :
Trois voix clifferentes chamerentles
trois Yerlets fuivansenV forme dedemana '

ll ‚
- ‚
de 8: d’1'nterrogati­o'n`. ’ ‘
@ts 'tjïrßa que afoennlit _/Your Virglü
_ ’ fumi ex nromotibnt Jl'/Íyrrlmárhurísî
щ‘ e/ŕ ¿fra , que арена!“ dolìcíis VAgf
jïnensinníxn ,fuperdileèîuln ?
I

г ‚щи/дуг‘ que progredîmr уж}: т


rom caff/ìtrgens ‚рийёт- ut loma , ciuffi
nt Sol? . 1_ l
Le cœur entier chanta leverlret (uivavnt.
‚ 'aideront um ßlía Sion, di' шт:
мат predicawmht , Ú' Regime шт“
шт’ шт. _ K
т? Le кейс fe chanta par Dialogues.- si Ñ
__ ­Qsìiwzfuloñro'/'um' „ф: zuifìlia prín
flŕß '
Smfum mnfßîmilnfß t-ffpalmz.
Gmb' tui columêtofùptr ríwf»
los `¢¢7ol¢rltvo1’. L" - .Y э: ll
~ Co/lum гият1игг1‚‹еЫ1гпе4.‚ - il
l, мм; ню tormztíler.
„З Tom pulclmz е.‘ Ú“ znamloz non oßih' Mé _
Undef oalumóa, шт е: рефйа , mi l
е: maffime, dilfóìtgenitïírimh
‚т.

„sèt`,3`;i}íeî¢nnes'¿9'1ŕ|`»IivéleŕnàìJ _ I 18%#
~ ‘ь Siem liliunr infer' ‘Даты fic ш ínmßa
liar. ‹ ' r ‚ ‹ — `
Dilerffur шт candidusú* rńbìäunafnr elec
¿ius in „шлем ‚ qnipafcirur infer lil ar.
' .Sisut malus inter lignajîlludrum , ßcdif
М?!“ tuus ilrterfllias. l
Coronfwitíllnm’ mater fu in die dii/‘L
рядами!‘ :jur ‚Ф‘ in die liizziriea"a1'alire1`u.t',ï'V
gt.- Lampade: cfm', Lampade: ignis.
,Aqua multe nan региттг exringuere
ilmmm , nequejîuminn obmfm Щит.
Enfin toutI le chœur açhevapar ce
Verier,
” Rwelmre, Rwertere Srmßmitŕr , ve»
ni, wm' ,carom¢!1eri.r­,« _

`:`i.cSieur Perrin renditen Versces’pa­`


roles»-deu Cantique.-_

Dans un ‘еде Palais un bruit- еде Fiiirr


„ entendre, ‘ы ~ Y' »
ъ Au milieudïune a\1g,t'i{t_eCom‘> _ '2
' 'Une Muiique допсе öe tendre“,
i ` Un chant dïallegreífe öc d’amour,`
Revenez ,Revenez ,époufe Fortunée .i
De Myrtes-Bc де Beurs vous ferez. cou;
¥r«onnée.­ ' ` - " — › „
яty‚г д YDëjri.lr.‘.__li_>~<_>ar1‘­I’rir£ternps­abiiririi)ji
­. §l`m_‘e`,. ‚д‘ „п _ r, —\

~ QW

L_* ‚ _____
’ *fù*
щ ‘ ш г‹гжт„‹гэдмж’шш
Е.На:р1п‘л5еп[ё'Гцйфц-ё.. с.‘ i
т " 11).ё;а‚1сзН>еигз&1аУсг&‹иге _ ‘Í
‘ Qur paru,Í`ou;s'riâtrc1horifdnJ' V'
„-_ .„_=.-1‘ «„s -¢=« aw‘ Revenez, revenez,Eí=`p0u=fe'£Brtunée yîl
De Myrtcs б‘ д‘: iìeuzs Vous ferez cou-`
formée. _‚
‚а; ì _1 c_,x„~... . 1.1;: _`,.

Quelle «тает: cette Belle `_rSci:'c'1:t<t' Ыспд


_aimëe, '’’ ‹ ’" Í
ОМ uien: de paro^1_:ttc\ä'rios fèusßf
monte contmc­`une¿`furne'e` ‚д
Q@ pouíliznt laMyrrlie18çl’Enctus',
Е: qui toute en»_pa,rf`u1ns ,‚ toute delle
Y‘¢äieul`e'-' та" ' д "— ‘‚“‘ `Í"
Exhalc dansles airs une Ё
(gelle eůcette 6':-rangcre’ ё Ei;V 'làëf
м’ ‘
I

Venu?, ‘С ‚ ’ Í
4' ui monté fi м
Ё ЁЧНЩЫЁШЁ: cufëm'en't',_.
iìaftìttenüe ' i Il

Deffus les bras 'defun ‚атм; "


Et Afèrinlslë âflfa demarche -une Miroir ' l
naturiste, и —_ .‚ ¿A ,. M
U11 'Soleil-gui i`e`i'e.Y.'e'!,ius1é Emile тнё '
.rma ‚ 'g . ` l4
.Des filles de Sion Belles comme dì’
Apgcs ' ‘ ’ " '
I ' ParïtöùïÉlà’gŕâ»u¿fe _
Cl1an`teut‘fesdivinea1oä¢1_r1g¢9
‚ )",'\AJ«„}l
je“ ‚иметь:
Saqgloire ддм@1„„‹е„‚
«Scfa felicité, ‚ . —

lepeuple la benit, les Reines qui Гоп:


Y vue, и ì
Aclmirent les attraits dont le Ciel Tar
К
ф; РОЦЁУЦС »

Щ; vôtre mine eil baute, adorable Prim.I

`?
. .‚ celle, "
Е: que её: air im-perieux
.„A__Nou»s ligure bien la Noblefiî:
De vos ancêtres glorieux!
@guetteA Majcßsé nous-fait bien reco-nl
, ‚ nostre ~
lfeclat öela grandeur ' fang qui vous
». Е: naitre! ' _
Í,

`

~
Хбеге taille eil: pareille isla Palme
' ’ у fante», . \. стой‘;
M '

~' „Е: .vos yeux doux-,.l'erein,s 'Se beaux


L ‚ Sop; ,d’u_ne ¿Colombe innocente
Q¿ii~pa5t,ifi1rl¢ari:\icsdss»caux? ‘ ’
НЁЩЁЁЭЬЁЫгАЁЪ vos~maii£ß
ientaillées д V ’
D`un Yvoir; poli paroiliìnt ‚ travaillées .

¿O вашем: belle gôybelle toute aime.


. 1
:gi „J
-­bl.cl_ .‘ :1.‚„_‚1» ' п ‘ -4,'
5 .
О‘ les денег: d_¢71e'£1o,u\r
Е: dfune ‘шеи: дпеотрегаые ,.
' tragique ,I 1.@ 91:01:84 Гдщечг: Г

ll
gg
= Y

fr За Das 1€¢pref"çnt4st'orit,'e_n’-riß;/r'que
yous étesY en beauté par dclfus vos com; «
разве‘ ‚ .V _ ._
Ce qu"ei-lr un icune lys für les- iicursdsi
campagnes. " ` ‚ж. ‹

¿VôtreV Epoux b`-ien­a'irn'e' des Princess-ls


merveille ` _
_v Entre les Lys fait fon fèjour, V
У басоыгпг elli blanche 8€ vcrmeíllc.
‚ Ses yeux plus brillaus _que le jour. 5.
Ilexcelle en beaute' l-`ur¿le кейс des l'ton'I»­_
mes'. - .
Comme le Grenadier' excelle-.fat lcs
к;
pommes. ' ›

Dans cette grande Fête illulìre б: fotf


‚wam
¿MEM
wwa-’ ‘ ‚г‘
tu'ne'e'r` ‚ :A И _- ‘V Н.‘
Parmi les pornpesde la Cout' д‘
Otïlcs fa-ints nœuds de 1’Hynïen¢'e'
15: joignent aux nœuds del’amouI¿,
De rofesëc de lyslâtête lecouronne Q "
Et (Гоп myrte nouveau que la merelui
`don_ne«
Sefsfeux _ ardents
ibut trop- ’ vous ne _ deve!
.5

pas craindre ‚ — ‚
@ls meut'-ent avantfon trépasy
Sila Met n’a-pûïles éteindre '
Lesfleuvesne`leferont1pasÁ­- - I.
LuîvenezsfevencesEgon@fortunés@ . Ä-_Í
’ Майкла б’ твдтйее: ì9`ì
De myrtesöc де fleurs vous ferez сои’
ronnée.

Tous ceux qui co'rnpo{'ent дез paroles


pour cêsMuii'q-ues-Dramatiques n`y re'iii`­
Едет pas également, il Faut clîoiiir les
endroits де 1’Еег1пне les plus patheti
ques , «Sc les plus propres â exprimer ces`
grands mouvcmens de l'arne où la Mu
iique triomphe quand elle ей: d"un ex
eellent maître. Monfreur Charpentier
de ГАсадешйе’ Françoife ,' qui s’efi:' fait
èònnoître par tant де beaux Ouvrages
qu’il a donnez au public, a -un talent
particulier pour le` choix de ces p:i.ro'l’es-A
q'u’il appliqueà divers fujets , avec' tarn:
`fle fuccez que les plus habiles maîtresde
Q Mulìque ontlieu d”y"fairc paroîttetoute
,lh beauté de leur art, 8€ les perfonnes
¢l’e(prity voyeur avec plaiíir les allufio ns“
fines Se (pirituelles ‚ avec lefquelles il: les»
applique aux évenemens qui fe pteien­_
tent.
Entre les preufes adiireñes dontfíìiint
Philippe де Neri Ге Гепй: pour retabliìr."
la píeté dans Rome,o'ñ doit mettre lit,AA
Mufique Dramatique , puis~qu"ayant.'
temarque'l"attachement que Гоп avoit
Pour cette forte де Mufrque dont la
nouveauté attiroit tout le фонде)“ ‘


L— .
.__

¢'t.‘^.'_A. ,`.,«­Д...
i.J=¿\:«.,»^Ll.ь&г‘.&ц
~â;.!-}_Ёгд-‚Ъ
'«^.`"lcì'_L‚‘«*.:яA B

19:. Der Rcprtfemntîonr en Älufìqnf


entreprit de donner ce pieux divertí(i"e­.
tuent au peuple , 8: à la noblelle de
Rome ‚ 8: faifant compofer par les
plus habiles niaitres de Mr1fìque,des
recits б: des dialoguesfur les princi.
‘ pau; Идею де l’Ecr_í­tute fainte,ílf`ai.“;
foit :chanter par les plus belles voix
de Кате ces recits dans fon Eglife.
Tantôt c`étoit VentretienY della Sama
тайне avec le Fils de Dieu', tantôt
l’Enf`ant prodigue avec fon Pere. job
avecfes amis , Tobie avec fon fils.
I.’Ange avec la fainre Vierge pour le
myltere де Flncarnation. Ce pieux
exercice у continué' encore ‚ on fait la
même chofe dans les Congregations .

ou la nobleiïe s’aíl`eml‘Jle, 8:àcettai« '


nes Fêtes dans diverfes Eglifes.
` ‚ СЪШаиЩ par des dialogt1es,que`_Ia
цйыт."д.
д‘.
_-_.J.-‘к._ `~Manrique Drzniatique a ŕnfeniîblement
cotnniencé parmi nous. Le Dialogue
де Charon, 8: de l'a-me d’un Amant _4.Al-n‘1.1..­»‘.l&»_'.„_~­l­L.­.k_
paiïíonné, compofé d’une balie 8: d’un
deffìls ‚ Func chantée par Charon, В:
Гаршс‘ p:at'l"a;t‘iie .de cét Amant р?!‘
fìqrgrné à été longtemps elìímé.
L’an,1§.&z..pour les réj;oLi'r'-Hautes д”
дюрдёцде М oniietrr le Duc dej-oyeufôs
д‘ _¿C _Madetnoifelle де Vaudemont
firm çÍel'aI§tei‘r1‘e'¿ on Vtm balet cof»
’ — шире ‚

`Ü.,
es mzŕìmms Émddemei. 19;'
m1'_qt_ie , од il y eut plufieurs retitsßcß
dialogues enwMuf1que aplulìeurs pata.:`
{девы l ~ __ ‚1 г‚ ш. Н ' ”[
D’abord trois Sirenes ,ôcun Tritdw
iirent un concert à quatre parties , liu:
ces paroles; ~.. ‹ ‘
‘‹ 1.-.r'­.t`r‘.!"_ .› а
'Qcean Pere uhmm ’_ ъ
Pere der Dieuir retwmìc
74 le vieil Triton. attelle . г
Son char, qui ‘ил/Ни: при’, I _
Irommaur femm» drs jîqrr 'li
Où ce~Trìum­nam', играй‘? _
A On leur répondit
Ада‘: du Ciel:
filles d’/Ídvelail ai .»

Suivez; Triton qui woudappeße


И]? Trompe accarr/ezines voix
Peur chanter d'un grand Rai la
loúmigc immortelle. `
а ’ 5 " ` _ х1 r

11 parut une fontaine autour dela


quelle étoient douze Nymphesrallifes
fur des беде; dorez. Ces Nymphes
étoient la Reine , la Í rinccíle de Lor
raine , les Duchelfes de Mercueil , де
Guile, de Nevers , cl"Auma‘e ,_'& de
Joyeufe ‚ 1а Marêchale de Raïz , Ma­
dame_de l’Archant , ôrgles Dainoifelles
de Pons , де Bourdeille , Br.-d-e‘ Cypier
te. Beaulieu 8: Га femme' reprefenroierrt
R
-*W*

_rois Der Rtpré/Ènraiîonr è"rz'-174»/IqImIA \


Glaucus 8:- `T4e‘thyIs:, qui firent “дай.
logue en, Mufiîque; -_ap"té‘s."qu’une греть‘
pe de Sirenes eut chanré'_à cinq partici'
nette chan!-"oIn`;` ’ _ - 2
ŕ;I.:p„i-,1..;.' Гц ж? -..
­'. ‚ Адатсатрйдпе: fdeüés ‘
e/foto det' feuilles ńoui/ello! ‘ ‘ ’ I
De mantle: -6lu»c'bes­de Дели’ ' ’
Q45 chacune -Y d_`alIlrIgvM_f¢
Uns ¢'¢uronnofi:tr:ß¿ ” " ' I "
. _ _.du
Foto» c/oe_f`p41fum¿d’aalmrt-,
Tetlsy qm' chemin; ' ‘ ' ``

Dansune conque ‘marine


I' En lieu defon choir d’41;g‘mt: I
` E/lo а /`4.cot¢rjor"r`neprìf¢
.Potorla'donner»`1"Lou'l'fe,
-Sdn grand char. фри -Trident,

\ ' 4Glauque fe plaignit de ce qu'il ‚нем;


pas aimé de Scylle ôcchanta ces Vers ‚
‚у,‘ ’ ‚ ; ' . ,_ . "
da ‚Вера; т: ferr Tetlsys cette дал!!!’
‹. ' " nouvelle . ‚ ' »"-`
YL'tol’é`tre d’unpefrheur e'nDìm*ma.
iti.' -. rinflrrméì ‚ I .‚
ol. .- .îrvoudroir n’e`1re Dim ‚ ф‘ do.
is.; r _ Scyüe être aime', - ' 4I
Pvufne lizúlrr en unifi ‘Тип: ßímc
mulls. `- ‘
~ ‚н‘: „‚_;;„..‚. . ‘_.- L »Ist
`..'«'­

.I imtiennereê' miem; ‹ 19;’
a_§'l`ethys lui repond que i’A`mour» cxer­’­,Í
ce également fon .pouvoir [`ur»les Dieuxl
ф; iur les hommes. „Glau<;1ue:\I appelle un
Dauñn , pour le porter vers Scylle qu'ilÍ
aime., mais -il apprend de Tethys , que
Circé а ch."tYt1€gtiVx cette ‚Ьснсдсп шъ Ro
cher ,öcpque fes pieds.-abyfiuez Tous les.
caux ‚ ont été ‘ transformez .en Chiens . `
qui abboyent contre lesílots, б‘ кошке
les Vai£I`eat'ni.„ll .ie plaint Acle-,ee change
ment , ¿Sc detnandêfà
mais cette Tethyadu Íecou`rs.
Deelle luifairgiìgaivoir q't1'ell`¢lY
n`a plus l’empirede¿s Eaux ,.que- cieli: une
autre .Nym-plie, Glauquc .veut fçavoit
quelle eil: cet_.te.Nympl1e , 'Sc demande
“бей une .Nereide », ou Venus ‚ ou Iu
non-I_l apprend que..c’e(L Loüifeà qui
'1`ethysel1e­rnéme vaptefenter fa Cou--I
ronne. _ › — Y ‚‚ f
I Кап 1641. le‘Cardinal Mazarin;
quivouloit introduire en France les di.
-.vertiil`er`nen-s <l’Italie., fit venir des Co;
medicus de de là les Monts,qui reprel‘en`«
_ шел:
ridiceienau Palais Royal, 8c
Vers Italiens Orphée 8c En5
en Muíique,
avec de merveilleux changemens de
‹ Theatre, б: desmachiues qu’on n’a_voit .
pasencore vůes. Cette aótion соттсп
ça par cieux gros d’Infatiterie тише: de
piedcn cap ‚ qui reptefentoient cieux
‹— R ij
мы Der Rvprr/`rf1tatr'onsV миф“, _
Armées ‚ доп: Pune aílîegeoit une place ,
‚ёсГаипе la defcndoit. Un pan de mu.
taille de cette place étant tombe', donna
:lfentréeà l’Armée Françoife, lors que
-­ la Viótoire defcendaut du Ciel parut tu
1-’a»ir& chema des Vers ì l’honneut des
Armes-'du Кайф: де la i`age»couduitc
dela Reine {змею Ce- Prologue n’é
вой: pas d`e;l>’aéìëion-d’Orpliéc , il ‘мы:
Iune piccedetachée, ce que les Italiens
fe font peruńsailìz fouvenr en ces repre
Íèntations, comme en celle ¿Antigone
trompée» par Alceße, de l'inveut1`on
d’A'utcflio Aureli, où le Prologue fait
vo-if le Palais де la Muíique avec toutes'
fortes dïnitrumens. Nous nous {om
mes sonfervez dans cette liberté en Fran
ce ‚В: ргеГчпе tous lesI Prololvucs des
. ‚ а
pltces де Muiique , que lou a repre
' fcmtèess-fontà-la loiiatige du Roi pout
qui 1-’om af fait juiquficy ces atîtions dè
тьме pourle delafïcr des fatigues dt
flâ-.Gu€i1‘1’C>ou‘ pourcelebrcr fes Triom
phes, Pour revenir-a`.~` Orplrée‘ , on fit
voir déîslatprerniere Scene un Bocage,
..dbnt­l'É¢etidi1€"8C ia proífonŕieur iem
-bl`oit`líirpa(il"eÈ¿r Aplus'el'ec!e'nft _foisfle Then. I
.‚ tro ,~'&»iiparut~don-'s ce Bocagenn Augu
’ п‘ 91139 da¿n‘s­i"a éliaire,eon{`ulté par Епду
fouon Pere dfßuridice ,Int le (мы: ЧП‘
:.Ё{1_.`(›
ancienne: Ú' modcmir, 197
devoiravoirle Mariage de la Fille avec
Orphée excellent Poëre ôc Muiicictl
his d’Apollon ,fut quoi deux Tourre
`rellesemportées par deux Vautoursglui
en ayant donné un mauvais prel`age,-Eu
dymion demeura (Гаити plus effrayé
де ce prodige , qu’il ne ctoyoir pas pou.
voir eviter le deltin malheureux de ce
Mariage , quelque foin que prit la Nour».
rice delàFille de- le détourner de cette
penfée par de meilleurs Augures qu’elle'
tiroir du chant 8€ де la pâture des Oi
i'eaux­ Tandis qu’Etidymion alloit Ге
laver dans une Fontaine pour expier le
тапки: qu’il avoit prevů , les Miniitres
de lilugure chantererit les traverfes des
-Arnans, lors qu’Orphée avec Eurydice
parurenr furla Scene chantant d’une ‘
inauiere li gay: qu`ils témoignoient,
ßcpar leur chant б: par la Danie dont '
‘ils Vaccompagnerent , Чите ne crai.
-gnioienr pas les Prcfages dont виду
шюп рагоЩЫ‘: étre touché. Ari&'ee
`»l­`ils"de Bacchus vint enla troiiiéme Seg.
ne fe Iplaindre des Vdifpolitiotis qu'll
voyoirI au v Mariage A~d"Orphée ' доп: »il
~ étoit lc Rival. На saryrc danfant avec
fes pieds de :Bouc ~tâchoìt­ à le divertir,
GC pourleconfoler tournait en „аист
.lesbrmmres de >l'A»mrmr.` Mais fa .ia
- R ii;
_‘—_—_ЖI

-‘§98 Der Reprtyìnmíanr en ¿Mtg/ique.


Iiouiie sïtuglnentantauliett cle s‘ztpp'.1iI"lÍï'rV
'par ele iifoibles remecles, lui fit pour di- ‘
тега: ia-` douleur chanter un air iur les
pcineâ que lui donnoit le bonheur duh
-e Amant qu‘on'-lui preferoir , à qnoi_le
Sary-te répondi-t par une autre chanfoh
furie _méme fujet ; mais enfin Ariflée s”a'
'bandonnanr à la triliefle б: aux regrets,
. appello Venus àtfon aide­I
’ Venus aux cris' d’Arißée'del`cendír dit
'Ciel dans unf nuage т; Cupidon [on
Риз’ , les Graees», 8: une-troupede petits
I Amours qui chantoient les 1oiian'ges"Ide
ещеd’inlpt`ret­
vlcha. Déel'l`e , б: de fo-n"Fil^s.
ii Ariltêe' Venus
"d’au`tres` tâ ‚
penfées
Ique eel-les'qu’il avoit pour ` Eury-dite,
mais ce Berger fe plaignant ‘de l’Amoút
qui „еще pour lui que des „Вы, pria
yemas de lecette
‘ I demandaâ lui rendre
Déc lusqú’il­pro'ptiticeobre
, б:

"'”tre
nird‘clle
côtëlesatyte'
~_Eu‘ridicele.tandis
mettantqueза!!!
допage

noux, pria Venus de-lui ôter la {стаю


‘гипс’ maniere allez' plnilame.Y Venus
` ayant fait"`cónuoître â Ã'rill:ée’, queI Ilz
' 'negligence qtfilavoit poutI fr periönne ,
“ étoit la caufc ‘du реп d`elìiine ‘¿}tŕEuridi
- темп’ pmu tnf`,ß'¢°m’nn‘nas~ aux Già;
_I ces de lajulter , elles.defe¿t"t'dirent du
` 3ЁГё1региаеёЁ ййёгздеьеаёсгсяк
I Ёдд; __ rа
Г
‚дтйппг: сйтбйётел 1 99
_diffcŕcncequ’il y avait спада la pr о
сгё-бс la ncgligènce pob: laquelle le
i;y`re_l`e с1сс1аг91сс1Ёпп air badin 8; en'.
Её en faifant mille Gxjifmaccs , 8: mille
iuxjsallitz divegfiüàńs, puis aya,nr~prjé
:Cranes dc; ~voulQ‘_i1'~auxlli l’ajLallcr pour
rcndrç plus _agreable , elles lui Htc-rät ‘
‘Шслвацх сп «ScI
Íicvclurc mêlée рейёпадзргидстсп:
roule hcrilfée. СсГа
ыхфщ: -1а‚›Рс:ГРе&Ёус вЪгарЁ _ouvsŕrc ,
t voi: une table fupcrl`>cmcn.:' шт
oui'. l'c_s N_Qc¢_s clforphêc Sc d’Euridicc ‚
ù Mómus п; manqua de {e_r'roi1ve‘r-„föc
ofmmcïil di lc:I Dic_u de la Mcdifn'ncc',' il
hama Cen; мы plaifamescontre
»4ariage.des„pcrfonx}es laidesI , б: lè dgnle
д <__ì’<f:tre jaloux quand on' en :rdn vede
»icn_­f':iixes.,.DcSvl Nyniplies> öl des Bei
gercs danfercm un >B:sllc'r_:»._\ztom' de la ra
г]: , Vmais lcs torches. qu'ils portòiéiit
»lout celcbxciî ¢'.c:r_I _‚ Hymcnéc; s’étánr
rgeintes, pamŕcnt de xïnauvíis Aauguic_~;ì
‘;n'dymiQD,»Qui.q\1iI=slz~ iab1.¢. ой émir
4.T1.sJ9ß°'\.1 ,.~Ap<>i.l°11.&; Hymellée-»áiçb
Jgphée, 3_f,„Euxydiçe_ ,1_ êclcs YB¿er‘g,¢r,`¢=s
lt051x1¢$Aesvq\;iJtrq.;x,;„lgur ада; , rççlam'e_
uit par unilyimlc. plein de l‘e`,ndr_clIiç ‚
:_l`_cC9u_f§_ Clfïi'-Divinixezß peur; dçtoiungr
‘двигаясь ef. ~ V ‚. ‚ . Y >
,Y "- , мгётдма‘;
' Г Qn, vi;.tee“.9î¢:§'
hij ’
non Det_rfprèjÍ_Pnf4ltïa}is‘éuìFïíufzÍgur Y
iupcrbe decoration tde.-PalaisY ,~ ot`r"l'tm.
pouvoir remarquer to-_utes lesbeautezrde
‘ГА “сЫгесЪпге , 5: Venus s7étan'tc'hangt't
en Vieille dans leTenipleí:le'­Prote"t,»s'en
tretint des autours .d’Ariftée‘« avec lui
rnëme , дцгчдъ ce qti’Euridicc'fvcnìnt7i
palier pour aller auVTemp'lè' prier les
Dieux» де détourner les furieiìesïprefagts
de-.fes идее; , Venus luf 1'n`_{iuua douce
.meut , que pour cl1:1rig«':1f`Y ccs Prefagts
’ Yelle n’avo1`rqu':l cl1angerd'Epou`it", mais
ÍEuficlice laflëe des Apo'urf`u1`t,`e's d'A.riiìÉc
д: des `íbllicitntious
InNourrices de Venusdeífein,
, perfèveraidansfon -t3:«¢leAdeia
n’avoir qu’0rphëe"pour Epoux , 'forf
que`Te Satyre impatient' де’ tant de rc
„i:t1s"d*EuridÍce , offritfon afíîfìaneefïl
» Á tiiìée pour enlever cette -Belle auïmilitu
de larfdanfe qui le devoir faire dans le
fjardindu Soleil, Ce-fatdiri parut aufli
'rô_t..„ 8c‘Mome ly raìllan-t` где l’Amout',
']u,no,nl8: Apollon —: Pere >d"C)r‘pli<5e lc re
1pr­irirenr de fes tmníeresŕroûjou-rs' libres-,
roûioursïfâclieuleéfpoîut 'fes eŕu'cl__l¢!`s17
‘=’mediÍ`a¿1ccs, -nia.-i`s'1-‘~ti4`1's~'eÈÈct`1Fftnt"lî1'r‘Í'2.
bizarrerie ¿_les«¿hu'melìrs»,ï Íoëiìle la "’c'ot'r‘­
,duite des VVl1om't'ues"l‘e'ui*> Ytltzcouiírit que
¿Vertus ‚истец 1-’vrmonr-(isnfEls`,„‘de“r¢ni
dre О: hée arnoureux de Vqi-t'eilq'l1e autre
fürmP£§{\îuîE‘utiaiceï-,wëtqrsiiotérgea
Е »Í Ё; ’
. " imcîcnrmú' r`n'vdm`z::.f" 'xox'
‘сев Dieux де dcmandcrà Cupidon qu’il
n'cn fill: rien , chantant lcs loiiangcs_ d'un
Amour` conůann Cependant l'.~\.mour
`fcignaxxt де vouloirobcir â fa merca ar#
tendit Orphée qùc lcs Grnccs lui amc-4"
ncrenrparfon ordre , afin qu’il lui idf
pirâr де l’Amour pour'quelque nuire
beauté. On.l’invira de chanter pour fc
-xejoiiir ‚ mais s’cn cxcufańt furla trifle-[fc
des ¿ugurcs quilc rendoicnr melancho
`lique , l’Am'our-lui decouvrir les artiñccs
де Venus pour le deroumer де l’Amour
­d’Eur1`dicc , les Craccs plus ñdelcs à Ve
nus que Cupidon ne l’a'voitc'rc' , lui ap
‘ prirent que cc Dieu avoir revclé â Or
phée tout се qu’ellc паевой: contre lui ,'
dontla Declic en colere lui reprocha. fes
ïrahifons а mais Pour >éviter fes repro
ches', il s’envola au Ciel, Sc Venus Чай
ïmm la forme де Vieille qu’elleàvo1rgä.r­'
'déc juf`qu’à lors refolur де fc vangcr ou
wcfŕremcnr el'OrPhéc. Un Temple ayant
"'chan`gé tourì:l’un coup la face du Thcàf
‘iïeäîlńdyŕńion 8C l~’Augurc тип: '
îpoúr i'acriñer`ì Venus à даем де lfaìì
'Paifcnj Maïs éo'rr1m¢­'l'1;;utel` ëroirprépá- А
`1'é‘s`8¿1aVî,¿.lïÍmC,]uno^1r (ими: qui les _
filerournadri Sacrifice qu'iils¿'alloienr'J `£1i.
reu, lesI _ziffuralrt qu’Euridicc h_‘:rvo_ir
“‘plús'jrìtn à cíiaíndŕt ‚аерыз quc`l'2\i'nout
.Laos Das ,kaprtfënfatíons .m_Mu]1'quf
« "fe'declaItoit pour Orphée ,elle leur dit
__d’oH­i­ir à l`Amour la viétime quilt
vouloir cnimmoler à Venus. La Scene
changea `aulli.tôIt de face, 8: Euridite
`:tccmnpagti<'I:e Де Га nourrice ät des
Nymphes Yvint (Ie rendre au lieu de la
I - s‘l_anl`e , öl:Y s’endotmit attendant _lts
I - §Dtyatdes quidevoient êtredela partit.
"д; ‘ ~;LIeIs Dryades arrivées l’év'ei.1lèrent , б!
" rent _.avec des'. Callagnetes un
Il- g-ÍquÍE.-uridice trouva lijagteable
u’ellc (у mêla avec fes Nymphes.:
" flajdïsniie ne fut pasp'lûtôt,reco|_n­
_ „ т 'chanfon ё la loiiangede
_ .‚ тощ’ fqtre le Satyreyaecourut pour
` I, executer fonfdgllein d~’enle._vcr Eutidice
_ qui 's’e'nfuit, «Se ‚а; fuìfa-nt__.eB: mertiuë
ъ ‚‚ .,d’un« Íferpent А, _.otrs oigo/'t'­pouva|1ta , ‚ ißt. l‘
li
I . ‚ t . »
l папа touteIa.tronp_e~. Anîìee qu1Ãig­„
Í
‚t
душ: ‚ Euridice avant. ‚на le ‚ {ёьредмрдх
:emit еыайё re 'pied de еще Ыщпрье _
д Ile voulut tuer` , maislfrutiglice-qui nia-
_ voit que de l’averiion_ »poutI_lui;.rcf,nl_`a
_ ce i`ec,o'urs.,. &,.leI.I _pria defe tetire__t,_碭
pendant 'le 7venin de,-la':­mI9rfut¢ ayant
‚ел appellantV
_ 'gagne le cœur.inutilement Ia fon тур“:
Vd"l:`.urx`_dice_.„talle

> _ Apollon» 8:-.-Orphée. Le I{a_lais._du A„.S_o~


-. leil. qui faifoít Valors la ¿decora'tion_. ¿lf
».'l1`11_sa§'rs-iìltxsmali des „regista .«i’A.s9l
«nc'r'e'nn':: й‘ mdfernër. ` fiâg
lon , mêlez avec ceux des' Nymphes,
‘8c finir la fecondeparrie
prefenrarion. ' de " cette re.
Ã
En la rroifiéme on vid d’aborel rin
Aosleferr aflieux ‚ des cavernes", 8¿`des
rochers avec un antre en forme далее,
au bou: defquels à travers Yobfcuriré,
fe èléeouvroii: un peu de jou'r`,'c’étoir
au-fond decér arme qu’Or'pliêe fon
dant enpleurs выданы: aux Pàrquès
~Euridice , 'mais ces fìeres Dêeífes lili
dirent de s’addre(fe`r à Pluton quijfeul 1,

regne fur les morts. Endymion ‘на:


mêler fes larmes à celles d'Orphée", fir:
laperre de Га fille lorfquela terre trem
Ыа ‚ öc l’ombre cl’Euridiee paroillâhr
Ipour rourmenter Arìlìée qui lävof:
voulu enlever , le pourfuivit un fer..
' pent à la main , 6: le 5: devenir furieux,
. ё fon chan: exprimant fa fureur , rempli:
de :erreur la quatrième Scene de certe
troifìéme parrie. junon deícendîr du
‘ Ciel pour confolet Orphée ',lui- fugge
‚и des moyens pour retirer' fon Euri.. ‚
_Miïce des Enfers д tandis que -Verras
fftriompheir de's"êrr‘e ii bien» vzngée. “Ё
Les' Enfers où regne Pluton ,liteit
alim nouveau cläangemenr de Scene,
1-«c`eíLlà. que toutes les ombres`vinrerrt
“ЧМ avee.éxo_1mernens un «hemmt
„ 204. .1>‚:.к‚р‚ф„м:г‚„„„ Mußque
' vant qui avoit pû у penetter. Plutón
' xeprítle Nautonniet Caron ,d’y avoir
раке cét homme: mais ce Nautonnict
s’excufa.í`ur1a puiíîänce dela Lyre de
се: homme , qui avoit ch'armé tous les
Monůres , «Sc s’étoit fait paffagemalgré
дай , jufques dans i’Empire des morts.
Ce divin chantre parut zum-tôt , д:
charma tellement Pluton, qu’il l’ob|i.
gea de lui rendre Гоп Euridice à condi
tion toutefois qu’il ne la tegarderoít
point qu’el1e ne fût fortie де cette de
meure. Un ballet де tous' les Монте:
дЁЕпРег, fouá cent figures extravagan.
_ res де ¢I­»11`boux,' de--Bucentaures , de
Harpyes ,» ôc d’auttes bêtes égayetent
cette Sçene 5 lotfque Caton vint ap.
pxendre qu’OrpI1ée avoit» manqué de
parole , ce qui Et retenir Eutidice dans
¿Jee Enfers ,~.o`û­dép1orant fonfort, 8€
„детапдапе сп vain de retourner vets
3 О:р1:ёе,—е!1е futeonduite par ordrede
_ Rlltmn. aux’-champs El Нет «рд-Гоп:
@11.101'nS«a'H"zeux v, а ЧМ Ёкседегеп! à la
_ .‹-1'ергеГеп:а:5оп: ‹ -des çßnfers. ‘ Orphf¢
рси :apres víntfŕäirc p`a'rt.de"íâ' dualen!
:*a11X‘arbres Bz »aux atiimaux quiï dánfe
цепи -‘au fon ide“ {ё ’ Lyne- , ‚8: VCUUS
>voyant »qu`ef’Bachus s’étoir='Fait` де Il
~'PaîtiQL8¿PC'¢ï"une-'troupe де} Ba'cchan¢5
ancîennexú' moderner. zog'
'int raconter la mort d’Arilléc fon
,caufée par les rigueurs d’Euridice
lui avoit piïferé Orphée , ce qui
tellement Bacchus 8: les ВассЬап
еп furcur , que‘s’éranr jetrées fur
_Jhée elles le mirent en pieces._]u_
‘г irrité dela mort де се chantre di
‚ parut dans le Ciel pour luidecer­
limmortalité , б: Vvoulut que Га.
ге lit une conûellation dans le fir
ment, fur HymneY
tit d’un quoi tout le Theatrepour
melodieux re..

»rimer gue la vertu parfaite Ге doi:


ierement détacherdela terre б: n’at..
dre {ё recompenfe que du Ciel.
:fl ainli que Гоп б: fur la lin де cette
ce une inllzruétion morale
rtilfenicnt. ` де ce dí. i

Le fuccez de cette reprefcntation


nt la nouveauté furprit également
utlc monde par les changemens mer
illeux des decorations exrraordinai
в , ôc par la beauté du chant , aum
en que par la varieté des habits 8( des
incerts donna la penfée de renouvel
г ее fpeůacle aux Nopces де (а Ma
flê , où Гоп lit reprefenter Ercole
‘мат ‚ dont' la г compofition Ira
:nne Fur- 'traduite en vers François,
our la lìtisfaókion dreceux _quì n’en`
1
gps Dnîifwpre/ìnrntiantenrllíußque -
tçndorent pas l’ltalier1r д, .—
_]иГс1ц’а1о:$ оп -‘с:оуо1: toû-jours,
чае nôtre langue,nÍéLtoi`t.pa`s .capable
de fox1tnÃr._des_fuje.ts pm. к; pour~ 1:6!
te referrtatiqns ‚‚ _ё.‚‚еар‚е .qtrç fut non
T barres оп étoit ;=1¢:_c<>_x^„1tm;r,;c’'`ar,«r,r`kcti«r~E
tendre Vqm: des }\\r't`:`rfsk >AYle,_xar„r1rlrìr1„s,quiÄ
Гоп: plus propres poyglg grind@ деда?
mation que pgqälççlrgrgt ,ay';\nt‘ Мах,
de majeûé pont ¢;çpr¿i|nçr¿d.e gm-nds
fcntimens ,que dc variété pour favori.:
fçr la Muíìque. Cependant le,Sicur¿
Perrin introduëteur des Amballàcleurs
ztnprésde ‘feu Moníîeur le Duc d’Or­
lcans ayant fait fouvent des paroles:
pour les airs que nos meilleurs Maîtres
de Mulîque compofoícnt .s’apPerçut
que nôtre langue étoit capable d`ex4Y
primer les paßîons les plus helles , б:
les fentimens les plus tendres ,_ 8: ч“:
fi l’on mêloit un peu des rnanieres de
la Mufique Irálicnnc â nos façons"d_e
chanter on ровной: faire quelquecho
Ге qui ne ferait ny l’un ny Yau re ,' б:
qui feroìt plus agreable. Can' ya bien
des gens qui ne s’accommodcnt pas des
rengorgémens de la Mufîque d’Italic.
Il conferade Га penfée avec Moníìcut'
. l’Abbé dela Rpiìcre:> qui étoit alors
Anrbaífadeur en France Pour le Du@
L
ancienneté' modmm. _ 107
е Savoye ‚ 8: qui fut depuis Arche.I
'êquede Turin. Се Seigneur fedéfioit
Íu fuccez де cette cntrcprife contre la
luelle la prefcription de rant де iiecies
embloit une raifon all`ez‘forte , pour
Feupas-fairel’e{Iäi. Cependant le вен:
.2erri`n{ie~la`iii"a pas de lui faire entendreY
‘пейте: airs- en dialogues' ‘compofez
rar Cambert fur-des paroles qu"il‘:-tvo1'tî
:frites À defletn, peut exprimer les paf.
ions , öc'-les inouverriens de l’ame les
:ius patlietiques. ll reprefenta dans un`
le'ces airs», un aniant defefpeté , qui
ïliantoit un ‚ай: niélanchoiique ­, sc
ttanfporté parlequel il irrvitoitlamert
Ä venir- lñnirfesdouleurs, "

Вт.‘ Ie deßr/Poiroù je fuí:


Les plus noires Езжу?‘ , les plusfrofiin.
des nuit: ‚
' Ne fmt рм A/ÍÈZJ [жди
-Puur plaireà mn douleur , Ú' flatter
те: ennui: .
'O то’; pour 1е:finir couvre mv] dc т
omêrcs.
Une autrefois il entreprit играй: епд
Мг ’narratif Pour voir comment réiif.V
firoient ces exprefiions naturelles, ай’
Il n'y а rien qui relfente la pailïon , 8e
A'fz»<>8- Ue: Reprefehtßtíans en Mußjw.
cefutce petitair fr joli. _‚ .th
‚‹—‚ Autour. Ú- [д Raífm ‚д,
‘ L .2 ì'.«','­
,
Ie .Un /four eurem querelle, 4.
:.. Y ‚ V,151t­e\1ta¢1ir_r;¿fan au1r4g§.4c¢lt¢;b§ßr.‘
‚ '~ Quchpifiédeyuir ce man/4ìr.ro;¢f
~­ ь . Qn парки: ассвгдп‘ ,la ?<_§`r`J"b¿r‘Ú_"l;’4._
­ . maur. _‚ ‘ 1»_, ›
д к" ‘Ад/к .
_ il compofà enfuite ‹Чие1с1це$1Э5а19:
gues de deux Bergers, ё: d'ur1e l3erg»‘._­rC..Y _
donc le Sieur Lambert ät la Майдан
‚щшб: дс deux deffus-.86 ‚ат bain?.
tantôt d’une Taille Bc (Гид Delius дым
tôt d"ut1 Íeul Def{`us'.& d`.une BalTc,.8û
aprés avoit rem3rqu`t': ce qui теневой: ‚д.
.DÖIYC Mufïqlre @our la ter-rdre recitati
те ‚ 8c capable d'exprime'r les Ièntírricrfs
les‘plusP:tih_eriqucs Ems rjcn. Eerdredp
la parole , enfin 1’ап 1659; il entreprlt
. une Petíte’picc’e en forme de Pailnmle
.ltomp’çl`c’e de trois dellìrs, (Тип; Baîfrr ‚
d'trr1 bas Вещи ‚ d’ur1e Taille , öl dïlnß
"I'aiIlcë;\l')afl`C.~ C-'étoitH un Sa~tyr'e`, tunis
’ Bergers ‚б‘ trois Bergeresf, qui. en Ы’
foíent les Perfonnages , le fuccez des
Eglogues qtfon avoir elrantées '.:rt`1t'rc
. If`t>1'sa.ya-nt perfuade' que ее; .Reprefentp
»„ _tions de_Bet»‘gers ‚земным: mieux ЧП‘
,des Мат: plus gr:tv¢s,=La Piece érqitdrr
` cinq
`\
е if - ‘*‘ì1nsì'enne`x'ó"1o«oa'erne:. '£09
cinq A&es;.8C де quatorze Scenes {cule
mcßf ‚ qui étoient quatorze -chanfons ,
que fon avoit liées enfemble comme Гоп
avoit voulu , fans s'alfuje'rtir д dautres
lois ‚Чад celles d’ex§rimer en beaux Чет
öl en Mufiquc les divers mouverncus
’ де Fame Peuyent _paroîrre fur le
Thea-tre.
« Cátteipetitevpieae futreprefentée hui!
ou dix fois д la campagne au Village
Y­cl’rIfl'y д une lieuë де Paris dans la maiforr
де Мопйепгде la Haye. La nou.-veaulé_
де l’entrepri{`e у attira quantite „де cu
rieux. -Toney rculiit admirablement,
'parce que la Symphonie étoitbclle , les
Vllóteurs de belles voix , 8: des perfonnes
bien faires. Le Roi fur le bruit que You
en fir , eutla eu'r1'o­liré de la voir: On la
` joiia ii Vincennes 'oei ¿toitmurela Cour.
»Moniieur le Cardinal Mazarin' qui
avoir du gonfi pour ces reprefenrations ‚
qui s’y connoiífoit fort bien., loiia le
Poëre, VA-ureur dela Muiìque', 8: les
Aókeurs, 8c rernoigna qu',ilfe~í`erviroit
d’eux pour faire voir де ‚йетрв cn temp
де femblables divertiliììmens. v
.; Ce fuecez (ir entreprendre. ¢i’autrœ
pieces,ôc le Marquisde. S-ourdiac Fort»
’entendu aux Machines, s"érant alfocié
au Sieur Perrin 8‘ д Сашьещсе Т‘ ium»
a SI
‘fm nifixipr;pf„faxan~iarM« if
'blic oùl'on
мы: ŕèpreiènret
entreprit V¿leAf`airt: dts aûions
1111 Théatre
.’ en Muiiiq-ue dçlvieŕsI François. Ils o`btiii«
rent до Roŕla Përrpifíioln dele faire , öl
` ауап: donné à 11:11:11 le nom'd`Acadc­
mic- dç Mußqtic pout. fc diiìingutt dus4
-C'utnc'clicns.,/ ilsI fii‘çnt voir- dumm icpt
‚ 3 101111111: anstrois
ne Iccd'o`icn|:' paintoriё:quatre piccesyquíl
сс11ез’с1’11а11: V, ny
pourla beauté des- machines, ny p`olttY
v Its-d'ec'oratio"n"s-, ni pour la riclicifc des
habits
ßqlwœ ‚ну: pour lcd' ''agrémensdc
' l' la Mu‘

д _ Las Vers libres de mtfurcs incgalés.


qui s"é'roientf depuis peu. introduits tn
_’ uibuerent
France pourpasY
les ‚реп
lcttresenjoüécs д ne cohccs
A:‘l= Faire reiiiiir
aóieions par la liberté"que l’on eut­d’en
'£1`írc'de Gertie forte au lieu des V-'ers Ale
'xandrins ,qui étoient les {èuls.qr1'on rc»
fcitoitffur. nos Theatrcs_..On connut Час‘
‚ '-er-sfpcririńfers ëroient plus­propres«po'ur
­'»ià­.Mu[iquc 'que les autres ,parce qu’1lS»
fńnt-'Plt'rs`4oupcz:,' б: Iqu’ils. ont- plus dc.
»mppotraux.Veì]ì Sriolti: des Italiens qui
furvfent- â ccs aéìzions. On avoit l’cxem­
5:3115; dè 1ëAmi1\1i1». de philippe vmli,Y ’
î oornpofée › dè ~cctteforre avec ката: fuß
4'¢7.f.s<:, qtrfayarit été repre`{'entêc;a`i‘ Rome
dll/'“ìÍl’ï“"' 1-Ú¿~£l`^«rClv.I’1's"l|:‘A Palais de„..Moniig ‚
,„-i--,§¿„„«\i.‘4n¢i'¢11n_r.,_rt„§'urri¿ilè»1i;iii- ’ ее: _
per Corfini eri urcfence de Cardi..
д“; , _elleeut toute l?ap'probntion.qu’on
cn- pouvoir attendre ,Sc-`,f`ut itnptimëo
srvcc_laMu(ìque ôt dediée `au-. €}A:trdiri"ulï`
_Borghefc Бью des.-fSpe6\;a..teur's4 de Etrtef ‘
4P.i¢C¢i " I '
. A LÍaeeez.'quf`ont-,â VenifePrinces-
tous lesErrat-1»
Frin,
_`_€€s-dv'}talie­', ôä tous-lesI
4 gers ,leur ay"ant.fa;it goû-:erle plaiiirde'
.çßteçtefentations qui Ку Font tous les
Itins fur Plufieursfl-Íbßattes avec une ému.
, Iaxion„qui .fait que Гоп rŕépztrgne riem
pour attirer dertóus oôtczr les._plu's _belles`
мы, nv -peilt-«la~,dépe'rxI'e. des-habits­,„
‚. des macltines„Ã5 8€ des décorations-,_ liti
.qu’ën peu de temps- toÍu't'e l’Italie fut «ее
" ‚ plie de femblables _’1Theatres~._. Isles Dirt.'-s.­
de Savoie-,.öç`,de Maritoiie ‚до Рацйе, _
(“дыр , de Модем ‚. 8c les grands'-`
Васе Tîofcane Ге donnererit de шт
.ï„\â;ia1;_t;s` _ „ ,ertiß%,~mcn‘§. швы: 'de Ro-
.; tneïles fitvoir де ternfâsen temps ‚‚ 6€ _les
efin¢u'de1f'Eglifër-1 tem attirez' Рай: 1а=
beauté де; lâ.V Mufique , беде; decomi
.>tio.iig,.Le- Confeilvde. l’Empe_reur sïétantt
_ttemplide Minilires ltalicns-,&'i`es Ari-~ ­
_ :nées де >('ìe;_1iet‘:iuit-~ê>c de grands Ofíìcietss
К
. _de cette même _nation , fit] `trouver ранг:
_ 4eels
Iquiгазом du-gouû
entendoientt parini les
l_a„laugue_ A-i1emrns»,.
I_tali§_nrit:V 86:
1),
`;;:..‘,.‘­
zza

щ p¢.az1e¢tp§ejt@nŕùtíaifaxrn'rifujíquf
qui rriìnoient la M'rrfîqfuç.10.nrŕì.t Тане dit
ces' lpieeesf amt' fN6Pees‘ 'def \li’E„rń-perrerir;
elles pa_ŕl`e‘feh.t.d'e1 làA Ítrurr ïßdurs ’d’e",Btï­‘
vieri:` д: de Brandeboůrg-¿Eril elblpeiî
¢le..C«1_tlrs?en Iсана; & en ÍAl`ler'mg’né., qui
n’ayent vû en divers temps de ces Rïepre;
î. ‘£‘ä»G„§_ fcńtz'tÍt1"o‘r'\s.«’. 'Neanmtrïńs ' -'atl ‘фей: a`›griete
vû' де plus fpirítuelle ‘б: de pluri :julllìe que
1’А retlittle.Y :, dont lc- ‘Ptòlugue 's§àdd1.‘ef­'
(ant aux ;Card1`naux 8c awt-­Da«mes,'lit
parler Diztne pour expliquer l7Ar\grrm'ent
decette a&ion,a.vee inlìruńìion ‘под
rale qm? app.-tenait -que-le .(§reliérc>ìt1l:»~.4rtg'V
mmfpenfe dela. Vertu ‚ (рт 16:91’: ‘БЫ;
elle де vaincre ГА тошдддс que pour
eu: ‘сайт à Ьош 111311101: comme' Агент‘
дё1енехг1езусигъац Ciel Pour-en шт‘? Ь'‚:‘=_.-—г›5¢s4:„.—=»"­‚.вя
du f`ecour's ‚ pourvoir parrilla. fuììeì ‚
{а furetë. ‚ rl ‘ ‚ 'ÍÍ
@IANA FA и Pxorrîedg- Yi
­Saera.ti fŕicroi elleÍ lhoncirata dhiolńìi'
Dbŕlro, eipiù di wrirtù. Palma .cirigere,
Е con орет: excelsïagn’ hor rendere Y
Più c‘hiaro-il Tebeo-je più („Рим Rom
Donrie Reali onde l`~idca [диете f-'Y
Di cel/elle beltâ natura- -ha tolto , "
Che Успех’ ne _.begli occhi c nel bol
_ volto. . ‘ .‘
ы ‘i 'iriaciennos ei’ modems.' ai;
Seminar’ e me nella pudica mente.
Io gran figlia di giovee di Latona ,
Io che fpit’ lr-orieflçâ nel voflto perros, „
So che mira-r vi fra nobil diletto
Come s’ha comro’Amor guerr' e co
; aona'. ' " .
Ъа’_\[е:51р Àretufa oggi усами’
Diveuir per pietà liquido nume ‚‹
Fuggcndo por Vinnamoratofliumc
Зонт’ ancor con ciifuliatti ран?’
Il ciel ,mortali, ‚ё di virtù тетей‘; '
Ed
Echiè tara
vinccr
virtù
lo vincere
vuol perAmore
tempo: il- cote

_A1 Ciel rivolga ,eel alla fuga il piede. '


«Jl
-,Ces Ищи“ ¿ont {обрыв été, rei
teusdans ces teprcfentations, prineipa.
kmentquandon les à ŕ`ai=tesà‘ Ylronncur
‚ de quelque P'rince,clon-t on chante or
dinairemenrïles lo-iiauges en ces Prolo~­
gies. Ils fefont _ quelquefois (“щ limpie
recitcomme celui-c|.' Quelquefois ce _
font des Dialogues ' comme enla/ plupart
r<i[¢ceuxrt}u’on мамы Вгазтссрёаг le"Z
Roi» Cüielquefois un -chœur entier re.. `
pond par in-tervalles»ìfceluy'qui ‘fait’ le
rec-ir~ ]`;¢Às.ltaliens-tainrent l"otr~1e Mono / .
logue ou le recit' (“ш [cul ,` parce qu’ì,l's‘ Y/
/
`choifrl-lernt‘inneeort:`ell¿:'nte voix ,‚ qui Gili’ /
lourenuë dïrncolnœrtlde Irmrbts ё‘ de
_ Süß
115114 D«:'Kfkn[ë»M1î«nìP#:1’!ff£if‘Í¢f2f€
` Cla veiïìns., La variete' des-Pafiiohs' _>
expriment en Preloguç-s fait Voir _
source quevpcuf lrrM-_ià`_,{ìqucY recit -`v¢_‘, _
ё: c’cíi;' là- qufils font leursA ckrniß.' ‚ *€f~ 1
forts- pour rçüiílif. ,» I * I'
-_r«.v:frsg ‘p-:_¿ Ierrejfçai-, fi lfltalie ел‘: iamaas_.fiir "
113111111 111111110: què«;celui1qùe fìëîlfaàçfgdc. . .
mie Royalede Mufiiquir ', l1’à,I`1~1È7zÍ I ' IL
_ qu’ayant fa1itParciîtrc~unt'îgrand' _ ¿
difpoféc pour 1111 3$ре61к1с1е -magriiî
„оп у с1есо1шг1: une r'ńiilt­iti1dc'~dc"~g
Provinces di&c't`en.tes", placez
Balcons' aux deuatcôtez dil тьме: vnf..
-' hornnic quidcvoit donn'èr'el¢sliÄirrès'aiiz'~
_ Ãéìcnrs , fc mit à dańfèr dés qiJC'l3I0l`­.. ,
‚ `~ie' fut levétv,l ‘ 6; róutc¢ettè"rnultr`tud¿qui= il `
‹ё:01: dans les Balcorrs s~’c'cria ‘cr1Mllfl'.'JA " ‘
’ A'£1-mi Pvúŕ lùi demander de`sfI%ivr¢Sv, ¿¿S‘
I
hommes 60 des fetnmcs du bel 'air軑)d_¢S
ïdes
~__Gai`cons"
'Bourgcei{&s.;
, un' SuiH’e
под:
,­ 'des- Broufgcois
‘ее’

Y.îtxlianroìtz` м ‚

’ mi„,.«zf1r«m'»¢r«„,¢‘f1i1fm~,ffu’»vnfm’«#
-i _ ‘I -‘Ь1а511е^‹^ ’‚ ’- ‹
díja 1'e"­I’vlm1afz`|Jè'3Y I _ _f ’
‘Вдийаут que ahncunlmrwíllìîs' 1 3
т‘ 'Erie /uísfe'/`çanddl¿fé" : ‘ir и
1’ мат m»«i„„1¢f1«,f«„.;u_¢ - 1’-› ’W
_`»€¢'q_u£~";_n'zߣ4r b_au;.(g"m;’2. '_ t­ `
ï înazëmìfw'.
­`1e­S'ui{le`.' " - идем“;
‘ ‘ п}
- . " e}‘1'Íon­ß'eur [еда -«neuf-de Papieìr'
_I ода muli дм} [арт deßfreì
Moi Bécbrrlsair tout так’ go{'¿r`¿r‘
SamÁА>qm:
crier?
ie pauvre- :fair
- einhfŕe',
Le Bourgeois ifndigné.- ‚
De-tout ceeìfrdna’ Ú! mt '
° 7: _,fuir malfatísfait
Et „м. [ат doute ~ е]! laid;
Qq: nítrcfìür ‚ ~,­._` -
` >ÀS`iln'¢'n ‚тиф? gwtilläi `
"N"aír ‚ш ì jim /`t¢1«`lJ¢u't.> -1 ‹
“и” [wrede-Bale: -_ —
Pour,-l¢'nle‘f/`ujce -
" ‘ Du. divatißìm¢n_tg;4’bnf2it‘. ф‘;
„1_ и yená-de grands За de.feriei1x , за \
"' Рот Гоедйпадге ее‘ fontdes Allegories»
fur i’état\-prefe_nt- des- cboies , commer
'les eampagnesdu _Roi ъ fes eonquêtes,
fes entreprifes au_.m'iliéu.del’Hyver ,lai
‘Paixt Le Prologue de- Cadmusôc Her.
~1'unione~f,ut-.Flai-Ífable „де 1a­tiai(l`arrce ôc- de
-lamort du ferpent Python», queda cha
.leur du Soleil a`voit;fait’éclore1dul-imon
‚выпью: qui éto_i1r„'ri:‘._lìé< fur la-_.terre
apres le Deluge , д‘ qui _devint-un.
Monůre Е: terr_ible qttïrkpollon lui'
même fut. oblige де le„__détraire.t Des.
- ‘'^ " sin
т 6 Der .kefnfàntletîantbì ‘мщгщ
Di vinitez
8: , des montagnes‚
desI eánifmgnes des`fo'reTl'I,
`avee leurs ttntrpes r

cliampêtres c-hanterent ¢:lf:1l1"orcl`c¢iY


Vets. " `

Hitèz',
La r/aix­ шт
der Pnjîmrr дссоигеъ
di/ìnux пот‘ appelle 'r I

.Nor r:Ím.wp.\'f5nt ícldírçzl, ’


. с
Nar círefzuxfönt дат:
7‘out`bri­/le del’e'rl.erd: In clartínbn
‘игде ‚
Mi/lrßeltŕr rlaißìvzt для: nm'I [WL
21,4: Г /1/ire qui наш [uit und la т
Íure де/й Í _
Ne perdon: ya unfënl momen:
.D’un jvur doux Ú' fi chnmßnt,
' di/1n'rw1.\',
I »Jdnire ,‚идти: l"fÍßre'quir10ul
! ¿_
' .4CÍ:af¿¢êrr.t`f¢ gläîre Je fm шт
1 fr Y ‘щели! [с мм!‘ шт ’
s ‚ ’ ‚ Le ‚ниш „д: ó:4u:r‘jauft¿

Pàn , Dieu des' 2Beìrget-'s , aeeqmpagnŕ


joîiéurs 'ri’»in{lerr'1mens ehampélrfs
ßcdédänûaufsïuüiques ж: jòignit aux
Sréieuìßànees de.-tNymP'B¢s ; в; conr
Qrrencerent fenfeníble une ljêtterqtri` fur
fîìñterrtarnpuë par des Bruits fouterraint,
»Bc par une efpeee ‚а: nuit "gal „вы.
‘Ёгде’ Theâtre entierement ¿ б: will Ё
\‚ lr
cau? `
ancienne: б’ moderner, 217
coup; ce qui obligea toute la troupe
champêtre de fuir avec des cris de
frayeur ‚ qui ñrent une maniere де
concert aH­`reux avec les bruits {outer
raius. Dans cette obfcurité foudaine
l’Envie fortit de fon antre , qui s’ouvrit
au milieu du Theatre ‚ elle évoqua le
monflrueux ferpent Pythoxnqui parut
dans fon Marais bourbeux , jettant des
feux parla gueule 86 par les yeuit. Elle
appella les vents les plus impetueux
pour feconder fa fureur ,& pour Vaider
àftoubîer les beaux jours que le Soleil
tlonnoit au nionde,mais les traits en
Haine; де cét Alltel, percerenr l’épail`­
fear des nuages 8: fondirent liu' le fer
pent ‘Python , qui apres s’être clebatu
quelque temps en l’air , tomba enfin
.tour embrafé dans Гоп Marais 'bour
beux.Une pluye де feu Ге répandit fin:
tonie la Scene, 8( coutraignit l’Envie
de s`ab'lrner avec les vents fouterrains,
.tandis que les vents де l’air s’envole..
`_rent ', les- nuages­(e _diflipetent , 8€ le
Theatre devint entierement éclairé.
Le Prologue de l'Alceli»e fut le Re
111111“ рифм‘. Le Theatre reprefen­
toitle Palais 8: lefarclin cles Tuileries,
‚ Se la Nymphe де la Seine fit un Dia
.logne “вы;
Y Gloire, fe
‚ plaignant
Т де
Y__-H

2„-rig,V Der Reprefentutianseulß/Í/1_/1`que _


gij Zllabfence du Roi. ’
м} -` ’ °
:fi Le Нет que j’ateem' ne reviendra Н!
lí? ‚ ‘Мг '
” 5е"л5‚[е гейши’: lungurßhnfe
‚ .Dam une fi cruelle лизинг
.Ü Le [fera: gue fetten: ne re..viendra­t­il
pau .P
On rfenîend plus dei/Eau qui cliente,
On ne voidplus ele fleur: qui nurßmffoul
‹ по: par.
Le He'raI ‚ Ú"¿‘.

Les Amours, les Graces, les Plaiûrs


В: lesjeux firent le Prologuede l’a6tion
de Thefée. Le Temps , les Heures,
Flore, les Zephirs ‚ Melpomene , 8€
une troupe de Heros firent celui d’Á­
tys. Le Pfologueriëñs for le Palais de
la Renommee , où enrroit Neptunß
aiîec fes ‘Iritons , Apollon тег lei
Mtifes. En celui de ProferpineleTliea­
tre reprefèntoit l’aurre de la Difcorclv»
ъ Cri у voyoit la Paix encliaînc':e,_lâ
Felicrré,l’Abondance,lesjeux 8€ -lC5
Plaifîrs y accompagnoient ia Paix д!
_étoient enchaïrnez Acomme elle. La
Viéloíre accompa_Qhé.e d’un grand _
nombre de“V:¿’coires д; de Heros,
defcendit au bruit des trompettes ¿C
anti:-nnetÚ‘rnoderne!.rÍ ` и!’1
<¢`ies’LI`ymbales,déc-ha'ina la Paix ,éc les
Divinitez
cl1a'ina_ qui Yaccompagnoient
la Iì`)i(corde.Y _ 81 en.
Les Allegories qui font lieuteufes_
pour les Prologues de ces aélions, ne
lont pas lipropres pour la peinture , б:
c’e{l: un grand delìtut c‘l’en charger les
tableaux d’Hi{l:oite, parce qu'ils deviene
nent enigmatiques, Il s’cn_faut fervii:
plus fobrement que les Anciens ,car fi
-elles Faifoient parmi eux une partie cle
leur Theologie , ё: de leur Religion,
elles ne font parini nous qu’une efpece
de Poëlie 8: де Fitftion , ЧК]! ne faut
mêler que -rare-ment aux aólzions liillori
ques que Гоп peint.
‚ Non feulement le Prologue des
-. aétions en Mulique peut étre une Al
’ legorie , mais toute la piece entiere , par
ce qucccs teptcfeutationsiontdcs pein
tures parlantes qui peuvent s’expliquer ,
BC faire entendre aux Speólateuts ce
qu'elles (ont, au lieu que la Peinture ell:
une Poëlie rnuettë qui ne peut parler
ilf qu’aux yeux-, б: qui devient enigma.
tique quand elle eil: cl‘1ar`gt'ïeY de figures
li tittraor-diuaires ё: d’une application trop „
fcrupulcuie des moindres' chofes que
Гоп peint dans un Tableau.
lian 1668. la Paix ayant été faire en
' ' T ij
` ` H-úw---u-__

zro Der Rrprryirnmtíont en Mu :que


tre les deux YCouronnes â IA ix 1:1 Cluip.`
pelle ,l`Al>beI cle Gravel Refident pour
le Roiattprés de l’Eleó`tctir de Mayence,
` 8: Frere de Monfieur le Comte де Gra
vel ‚ д préfent Amballîuleur pour lc _
Roi en Suifle , 8: alors Plenipotentiaite
pour Га Majcílé â la Dierre де Ratisbon..
ne , Htt'eprel`enter une de ees aólions cn
un Fellin folennel , où il traira Moníieut
.l’Eleó`teut de Mayence , ё: quelques
autres Princes , б: comme l’on:woitcl_e'»
ja commençéà PrtrisA à faire en nôtre
Langue де 6сз—герге&пга11опз‚ il en 111
voir une Latine à l’Allcrnagnc qui n'cn
voyoit que d’Italr`enncs. J
Le Genie dcl'Allemagne lit l'ouv.€l"
rute de cette piece , dont le fujct étoit
=l­.1 Paix nouvellement publiée , ё: pria
les Princes öeles Seigneurs invitezI de 1‘e­
cevoir avec )oye l’heureul`e nouvrïllrîV
ЧМ! vcuoitleurannoncct au milieu de
vee Feílin,

.Avete êonì: avión: , Ú’ f:li'cì ‘тш


Hncinuitazi magm' `Ía0fpì1,a.r,
гиды“ Pam Avere,
Er duide vos «fendi Germania
1. НаЕи/йссгг/ё".
Nec слёт venia feßir/as грим!
74 „та: vuntii: „
‚ I ńncienm: Ú' moderner, 111
Vclinfipidís precibm ammŕimre.
Задай duleespnlati delicia:
Tnmgmto, quam inexpeëŕato' momia
Suavißimo aurinm fervuls condire,
Vas igìrur ram grariedßpibus
Graríofar лит apparato.
Triumplmlem года: porlfomaA
Hm: advolanri leririz
Gaudenres aperire.
Sereniza: in acnlir ,
или”: are t
Patente curdi: in oßia
Appropemmem exrípiant.
Et íntimum Cardi: Conclave
Faufŕisinflruëïam numiis
Ртплт intraducant.
Mars ne refpirant que la guerreen.'
tra au fon des Tambours, 8€ des Туш
— bales , б: chanta dabord en recit ‚
Guerre , Guerre , ' ‹ ‚
Et fur lamer 8€ fut la tetre‘,
(me dans tous les climats elle regne
auiourd’hui ,
(Lig Mats l`o_it le Maitre du Monde ‚
Et que"l’on ne craigne que lui '
'X
Sur la terre 8c fur l’onde. ’
" folla ‚ bella, fwn êella
Bella tellus orque poum:
Ulrimumquebellnfpirat
Bella tetra clim 'mandi
т in 1
.wa.se
.
„е“!
„ш Be: Repre/'ef_zt4t'ìa;1.f­en Ã'/fu/l`qu4.»
. Nec muvam' genen/u:e'lle_ »s
0rÍn`.¢ итн /iißï¿_‘it„
Eug: feeußu purge деда
e,Ä'eí/'ufwant-e fewo/òflc
Fue in orße pro/"agitare
— Lilíum. Furore шт '
Prineípumque erefmt лит: а
Et vinfeae .Lil/fum.. ’
— f 32/¿meel/»,f«Me@1le..
Un nouveau bruit de Trorripctrcs
s’e'tant fait entendre , Mars demandcfi
‘Бей: la Guerre , 8: continue' àclaantcr..
Anne _C71/isfßemit дама
‚ Qui: tuánrum el4"1»'>z<gor‘~«f/ii`?Y
Ё,‘ - " €’"eíìla'. R.Cn0`mméequienrr'e , öl q_lIlÍ
annonce la Paix chantant
P_¢rx­_, P¿,v-,ÉPM _
L’Eelio repete la méme chofe. Peut
‚ах‘, Pdxf. _’
_ La. Renommee
__ 70;? 70', Triumph;
I. Eclio Trtumflse.. '
La Renomrnée
Hem:t'1‘;¢lli'e4m'.«` 41001“; щ
‘ûrbie È Prinàipe legata: ‘regna
Prima I-mperií numiq-Pw'm'p|‘
70 trìumphe?
@Zaire Pì~i11r:i}1_7e: 70 ‘гЕнтрЬе
Fu ‚п‘ _nìueis gemeint ‚драм begli'-‘,l
1
‘ _ «indiennes Ö' rnodérnex. и;
Dícite Cifves ,jo trìumphc. ’ \ 7
.Dicite millier 70 triumphs.
lntanetorbi: je rriumplaei
Fundite Mu/`¢ çßrmirm Pm',
Rçfomntfanfes уедет: тете! ‚
Ыгтат ‚ „м: ‚ avia: ,colles
Replíccnt «lr/M cn rmima Рaci.
оррш т; . Haß?! , «mici ,
Urbe: Ф’ afee: , P./ebs 41914: Pam: ,'
Oreferenmíquttnre pífna
см: Все domím Paci:
Canite Landes.
Ринга‘: magno Pacis Autori
. ‚ 70 triurnphn
Marsvcroublé parmccs-_chants de PaixA

дстапдс ЧпсПсla еп
Чнс Гоп chaffè ей Ia caufc,
Paix. т’ 8: ’ус“;
'
Щёхгдигз-Епдулю тигшш paëiâ
Verlvrnt dures? ‚ ` д‘
Pax bclligeri: скит ‚т, `
La Ren`omm`éc lui répond en com:
mandant que 11 Paix rcgne par rout, ôc
que l"anloi_ie le Princc qui la donne au:
monden _
Pax ëcüigeńsímperet cris, д
РЬшЩи Рйпеёри, Рйиийге Cíws~,.
Magnum ‘ф:nmtamnía reddím ‚
Pdci; Ahtharem.
Mars demande q_ucl»cFc-cer Áfutheqp
д‘: la.- Paix. ' ы Т iiijA
*__*

д 14. Der Repu/ìnttrtíonr en Мн


‚буди
, .Qufrn Виталика!‘ Paci: Äurborem?
А La 'Renommee repete trois fois le
nom flu Roi au Í`on‘desTto
T/tmballfs В: des Tambo mpetres , des
’_ Ludauicum , Lndavímm , Lmìat/im/1,
Reyfnpnnfcurn Fama depmlico
Paci: /!mbarem_ ` -
Mars lui dit qu`elle fe trompe, qu:
I.oiiisair`neles Combats. ` ' '
Qfidfnmn ludir ŕ Rex Ludavims
oßáe prima ej? gloria Marrit;
—. La Renommée replique , que Чао)’
qu’1`l aime les Comlàars , il ell neanr­_
moins _»l'Autl1eur dela paix. '
"Prif/in фут: хиты , ~ l
.E'r'Mnrenpnedícó Puri: Amlfarem ‘ ‘~' ‘
'ja trìumpáel» Fasi: /úttharem.' ‘ y

Mars Clemantîle lacat1{'ecl”un арго!!!


cha ngemenr, э’?! у а des troubles do
melliques qui obligent lc КОМ faire la
Paix , s’il craint les revers de la Fortune,
éc fesiirégalitez е La Renommee llfí
repon,cl­. que rien cle tout cela ne l‘y’ol)l!¿
ge. Qtielu Paix efl:_dans fes Etats, que
les Princes lui lont unis,que fes SUÍCIS
lui font еды“, qu'il n’a ríen â craindre
dela Fortune. dont il elle lu1'.rnémel’At'~ '
birre , que c’tíl: la Pieré ‚ l’.imour des
Pcuplesilc deíìr du Pere commun
Г ancienne: Ú' modërner. ì. 225
l’EgliÍ`c ‚б‘ les dcznmdcs des Princes fes
.Alllcz ,qui Pobligcnt ì donner la Paix ,
öëâprcŕcrcrlc repos де moule I'Eut'oP:_
_ aux foinsd’écendre fes C.<:~nq\1e'rc|;~`
Mars fe rend à (es raifons ‚ ‘б: cóm
mandc aux Tambours , aux Trompertcs,
8€ aux Tymbales d’almonccr­"`la Paix,
aprés quoi il fait tirer les Canons en G
gnc de réjoiiiñànce. И `
La Paix'cn:rc.1u milieu де се grand
' bruit, б: де ccs acclamations де joyc.
On luy ргерме un Triomphe , 8511:
Chzrrfur> leque\ е11е doit monter, n’aya.nt
point dc rouës ,les Graccs apporrentceb
les des Armoiries де гысеъшг де
Mayence pour rendre cette Paix plus
îurc , ôc le Gcnic д‘: 1’А11езтп%пе , leu:
‘С
› Aferte rota: Charitas
Hi: nfxum Pdci: cßëdum
I"cf’íciì¢: ma vebimr
Per L/'rbe:Ú‘ Imperium.

Cette Piece cut un grand fucccz, Bc fnl


nnprimée _(eus cc zinc.
226 . ` *P

DRAMA YMUSICALE
’ оврАсвм
INTER CHRI ST IÀNISSIM-UM REGEM

Eìr квот CATHOLICUM


NUPERPU FACTAMr

Cette "Piece акт fel м: nous


fait voir ‘, que ces rcprefenmtions
n"ont pas un nombre fixe de par­
Yties , commela Tragedia., ôc la Come.
die, à qui les A-‘nciensont donnie regu'
lierement cinq Ãólses. ' "
Ce n’ePt pas la ieule piéce en Muir"-`
que que l’on ait fait en langue Latine.'
Кап 1676. François Rodolfo de Salis
Gentilhomme Grifon , 8c Clranoint'
dans l’Eglife de Coire ,prenantâ ‚Копи:
dans le College Romain le degre' de'
» mître­és.=Arrs,apre's avoir iieûïtcnufunc'
Thefe dediée â I'Empereur ‘, ~reprefen.
tée fonsl'Image (Тип Perfée, on accom'
pagna cette ceremonie d’une ac’il:ion-enl
miíîque de quatre parties dont le [niet
есть.
I ‚ п’
PERS EUS AUSTRI ACUS
LEOPO~LDU»S AUGUSTUS

ROMANORUM- IMPERATÓR

REGNO-‘RUM VINDEX
MELODMMMMICO CAR.
__ MINE INTER MUSLCOS .
CON.CEN.TUS. ACCLAMAT US..
En la premiere panic“, Minerve Parr
lïordre des Dieux , armoi: Pcrfée
Pour la défenfè des Koyaunnesl
‚ „`,NI;~ìne_we , Vulcan , les Cyclopesg,
‘ _ »avec un Chœur dc rebelles б: de íëdi~_
tieux compof'oientce:tc^partie. _
—_ Minerve commençoit donnant Га;
grdrcs "«`.1ß1V\1lca¢n~»>
g 1~‘„ue„_fï¢mm4r, fîmde ara, cud: ‘тли;
_S1:er'¢pe.¢‘I › '
Сев fedicieux chantoient.
„ Armate H}dros',j?r¿ngitefì|v:$ Iîfylvt'.I
„мы
_ Y~lM"\i11‘ex‘.\u‘„'.pouri`uiv~»íL­, т
1 :.8 Der Rep”/’enlarìons т Нити}
Орды счет e/Ema '1/aparìêur, ‘ '
Defeßìr [angl: amm lnáarißnr,
Идем ßnmmnr , ignmfumlite
/llera/la oenirßumine torride.
Nigro: faóror, 'e/ftnte Regeln ‚
Gravi: [иди , naw tura f' ' 'J'
Perfex: ассирег Anßriamr.- " ' ’

Еп la féconde partie Perfée ar‘n1éren­`


до}: la liberté ôcfla Paix anxRoyau­
mes. ' ' ‘
En la troilïéme Partie Perfée triom
phoit­ "
En la quatrie'mele Rhein avec les
­`Nyinpl1es detnandoir la même liberté
8: la même Paix, ‘ ‘ ’
je trouve de ces геном d’nne (М:
partie lle deux ‚ de trois ‚ de quatre,de
'cinq 8: de (ix. L4 Verità `Kfrmir/¿r4.Ó‘
› il dz;//'ng/mnu repre[`entées` à Turin Гап
1654.. étoient clraeune de deux Parties.
L’Orphée reprefenté an Palais Royal
étoit de trois , comme la`plûpart ¿C
celles (Нине. On" les faitde quatre
quand on les fait Ièrvir tfintermedes
entre les Aéles des Tragedies. On а
` donné le nom de Tragedies , б: dc
Comedies en _Mufiqtre à celles qui font
decinq A6tes,comme le Thefée repre«
Afente' devant fà Majeilé à faint Се‘:
‘падение: Ó' modernes, ‘Ч 2:9
main en Laye l’onz1érne_]anvi'er , 1675,
Aux nopces du Duc Ferdinand de Me
dicis avec Madame Chrétienne de Lor.
raine , l’an 1589. la reprefentation en
Mufique qui febr dans la grande fale
du Palais de Florence ,étoit de (ix par
ties qui n’avoient nul rapport les unes
avec les autres , l’Autlieur de ces Inter
_medes s’étant voulu donner cette liber
té , pour divertir davantage les Гре
¿tatenrs par la varieté. Il commença
par l’une de fes parties la reprel`enta­
tion d’une Comedie intitulée la Pele
rine, il infera entre chacun des Aótes
une de ces aótions , & termina toute
la Fête par une autre. fl
Ce nombre indeŕini <l'A¿ies Bc de
parties ‚пей pas la plus grande liberté
que Гоп fe fait permis ences reprefen
.t,ations,quifont faites pour le plaifir
Рима; que pour Vinftruétion.
Кап -1656. le Duc de Savoye Char
le Emanuel fecond ‚ s’étant allé prome
ner à Front ,qui ей uneTerre du Mar
quis de Saint IGermain , Chef de la
maifon de Saint Martin d’Aglie' , се
Seigneur pour recevoir fon Maitre le
plus agreableuient que le lui pût per
mettre le peu de temps ЧМ! eut pour
fc preparer à cette _reception , Ht en
ŕń~

x"ä.`Ísе’-A§u_m.e§_- 230 Der Kefrefenfañonsen Ãfíu/ique


tre autres diverfiiierneiis , reprefentcr en
Muiique uneefpece de Chaiiefouslc
titre de Tvuttenímemo 3’eft­4receZ0 dei'
fCaeL‘."fzm'i armonici eorrcertata; М!!!’ Al..
team Reale di 'Cnr/a f:`m¢zf:uele Dum di
‘_ Savoye e Re di «Ci/We ‚т! ¿giorno di/im
r¿;_
.sqwf
­ »rm/`cir4, e farro rd]2ÍJïefe;1mred4l Mar
claefè di fan Ger//una nel /ue-luogo di
Freut.
Certe piece fut de trois Acres. Au pre
`S'f`â«-.Í_? mier Dorille , Tyriis Se Ergniic font
une partie de chaífe pour le Сеты‘ le
Sanglier. Florille ôc Melilli: loiient la‘
beauté du`)`our, б‘ le leverde l’AurorC»
öe tandis que Meliiïe va chercher Sil
v.1in,FlorilIechantedeschanfonsiiflion
neurde l'Auro1'c­. Arninte cherchant 169
‘I
premiers chaH`eurs° rencontre Al­`l0l1'llf2
dont il devienr;amoureux, Silvßiß д!
Montan font la cinquieme Scene, fr
plaignant des Loups qui defolcntleurs
troupeaux. Au 'fccond Aëte qllflffc
chaileurs p.re’p:trent toutes >cliofcs POU”
' l:tclmiiè.Aminte prend un рейс сот
mode à pouvoir rencontrer-Florillef»
qui vient chercher Meliíie dont elle Clt
en peine , parce qu’eli`e Га vû fuïr aux
approches d’un Sanglier. Dorille vient
donnernvis qu`un-Cerl'-`s’efi,-élance' hogs
ddl FQRÑ, ё‘ lelißon descots en avertit
‚ ` amŕîrnnes Ú' mademef. 23.!’
1е: autres challeurs , tandis que Silvnm
В: Montan fout en peine d’un de leurs
Agneaux que -ec bruit а dfraye' ‚ ůc fait
éloigner rlu­TrouPe.1u.
‘; Au пойдёт: Atïte ‚ 1-`1о1’111с querelle v
Silvaín fur la perte de cet Agneau.
Aminte pourfuivanr le Cerf, demnnelc
¿cs nouvelles де Florille qui venoirI де
fe retirer. ll le plaint elesduretez de cette
Nymplte , 8€ Silvain де fes difgraees,
la еще ёасьт par les abbois du'
Cerf 8c la troupe des Chaliìurs qui
danfent , öl chantent tous eniemble un
air à la louange de leurs Altelles
Royales. ’ ’
Cette piece rumultueufe futcompo..
(ÉC де pluílenrs Clmnfons, «Sc де РШ
íìfurs recits qu’on tâclia de lier enfem
‚ Ыс ‚ 8: on y mêlct des Sonnets François
‚г ila loiiange du Prince dont on oelcbroit
la na'1'lTance. Y
L_’an 1645:‘1‚а Reine regente, Anne
‘д: д’Ац(1г1сЬе‚аа milieu des foins qn’elle
ъ pt-eno|'­t pour la conduite де l’Etat ‚
щ voulant faire goûter à les peuplet res
¿ agteables div.erti[l`emen_s de la Muûqtre
ш} Dramatique que Гоп goûtoít en Italie,
„В дстапдаац Due defParme le Signor:I
д“ }асогпо Torelli , qui”s’étoit rendu ce..
ш lebte Par les décoratiotis де les mach’i~

д”! Dfxjifprqfënrarianx MM»/ique
»hes q.u’il Рады: paroîue en ces repre.
femazions. Il émir alms à Veuife ,d’ou
le Duc де Paume le rappeìla, ôciayam
-aappqrré la-, piece d’Açhille déguiféen
Решите“ I`ous_.ie пот де ia Philis де
asciro, compofée par Giulio Szrozzi,
f. Í`q"'|.1s_-le nom ide Fg/Í4 _ïbearralz de 14
I¿41îr1m.,1mf{Kf: ‚ _piece t_our­;`ì:fait~di_f­Fe.
renlreçieia Philis де `Sciro` , ill’a ‘Fu хе
¿I prefenneu au peti: Bourbon devant
il 1e.urs'Maje{}ez. Cette piece ей divifée
4`en trois parties ,- aufquelles,il donneie
H1011; d1’A&ions ¿Bane prima,/íólione
. Дети!‘ ‚ АШащ terza. :
Les voix qu’on avoitfait venir d­’I­
ralie rendirent cette aátiqn la plus
4.agreable du monde , avec les divers
‚ changemens де Sceue., дана“ де Cy
prez , de Palais , de Places publiques,
; ‚б: dejardins. Les Divinitez qui_paru­
_ renren1‘air,ies volse, 8: lesaurres mg'
‚ ‚сЫпез qu'on n’avoit- pas ‘епсогс Vl1.¿5
en France , furprirenr agreablemeur les
efprits. Ce fut cette aélion qui íërïll
de preparation àl’ Orphée doutfaivdêja
_Á >parlé.
Peu de temps apres la Signerà Marg'
Iierita Coûa Romaine , qui ayoitdü
‚ genie 8: du raient pour la PoëÍie,pl­’é­
„э :parapour le Rpi цпе Еёее àçheval ,Cn
. V forme
‘anciennes Ú' mimlernes.I 13;
forme de Carroufel ôc de Ballet , le
Мех de cette Fête, étoit un defi d’ Apol~
lon 8c de Mars. Le Theatre devoir re- ‘
»prefentet un grand Arc де- triomphe ‘
Yfous lequel étoit ‘un Autel confacrê à.
l’Honnenr ‚ auprés duquel étoit une
-fontaine. L’Honneur devoir patoîtrc
fous cét Arc,accompagn»é de la Vertu,
8: де la Valeur , pour inviter aux gran.
des aëtions les Princes 8c les perfonnes
de la premiere nailfance. jupiter en
méme-temps fe feroit fait voir dans le
Ciel pour en chalfer la Difcorde , qu‘i[_`
auroit précipitée dans les Enfers , mais
s’arre{%ant (ur la ‘еще , elle auroit`
éteint fon flambeau dans la fontaine de
i'Honneur ,~ êc le cachant apres , pour
vivre en fureté parmi les hommes , elle`~
fe fetoit déguifée fous les apparences
de la Paix. Cependant l’Honneeur auroit
amené Apoll-on Roi de “Не де Delos»
avec trente Cavaliers divifez en trois
quadrilles blanche , dorée , «Sc rouge,
qui font les trois couleurs du Soleil aw
lever ,au Midy , б: fue le foir.
_La devilë d’ A pollon oudu Soleil étoiz .

OMNIA LUSTRAT.
Le Plaofphore ¿toit fon Maiílre de
` Camp. › 'Ã ’ Y
_ „щ
I
in _1_Det«R`e]iref¿ntu¢iòn:fen~1U!î4ßqur ‹
' Comme la Vertu accompagnéed”-e
A
г} l?'H.onneur­', devoir _introduite Apollon
avec les trois quadrilles , la Valeur tie-`
’ voit1introduire‘Mars a.vecaurresI tren
_’ te Cavaliers..4 _ '. _
' Les trente premiers devoientie chan.
'ger en autant de .Conilellations pour
~'finir les courfes par- des feux атм:
."'
ce ‚ 8c les trente derniers en influences
eieleiies..
La devilë-de Mars étoit* ‚

` oMN'rAr 'r}1=."1t‘1_t'E'r,. ’‚ f
__ Iï’Etoile Hefperus- liii«~devoit_=. fervlfï'
. _ Adía M"ai_fl`re de Camp; . ‘
" Ces deux Rois devoienttcomniencei-r
par un ballet., où-fe promettant unc'
amitiéfmutuelle par des enibrallemens?.
ils feraient aller jurer cette amirié,ii1r
' lafontaihevde l’Hon'neur , ё: à peine
,sfen f`eroient­ils approchezfpour s’ar
‘(трёп l’.ùn l’au_tre de cette eau ‚ с1п’11`6п’
ièroit forti une fumée épaißë, caul`ée~
par la Dîif`c'orde','qui venoitY d’y éteint
die Гоп fi'ambeau,&‘ que devenant com
me furieux ils fëI`eroient«arr1iez1'öc\pâr'»
tagez-'en Их quadrilles, pour combat
tre.. L’H'onneur fe мы: _efforcé _de les
'f:.concilie_r.,,`&;fIe.fer\iant 'de'. la..Dii`cnrë
‚ ‚тгггипдгдётсдёте‘ .-,» ‚д.‘
derlégnifée fous les apparences de fat
Paint, pour Áles faire embtaffer ‚ ils fe
feroienr de nouveau irritez les uns cont
tre les'autte`s ‚ jufqu’à ce c,_1r1e_].upite_t‘-'
paroiffant dans le Clel auroit fatt conf'
noître l’artiHce de la Difcorde, que la',
Vertu , la Valeur , 8: 1’l­l`onneur au,
toientY dépoüillée de fes faux habits..
Un grand Dragon auroit paru pout'
enlever la Difcorde, quïon auroit' en..»
iin enchaînée.A I _
I`.’execution de ce dellein ayant parul
trop díßieileon lui prefera l’Orphe'e'~
qui fut reprefenté" , Van' t647;~On ne'
l_aiH`a pas de faiteimprìmer cette Fête'
de la Signora Сада‘ avec fes` autres
-Poëfies qu’elle dédiaf aus-­ Cardiuall`
¿'l\"I‘azatin.» «_
Ч Enñnl’:m 1669;-le Roi ayant доп;
ne' la Paix­«â toute l'Euro_pe,'par le Traité"
де; Pyrenées -, ne penfa> plus qu’à fairer
ŕclleutirles Arts, le commerce, les Iioi:t,_1
l1l\_]u[’tíc`e 8€ les Sciences dans tout fon'
Royaume. Il établit'po_t1t.'__oelavdivetfcìi
Academies cle'Beinture_-‘, de Sculpture _„
dìÄÍrcbit.e6ture.de Phyftque Öl“ vd¢`M?¿"‘ '
tltemttique ‚б: par des l,ettr_cs‘Y PÈtteute_¿e=
giu :SÃ ]uin accorda-_au',_S}eur Petttnìt.
qui le premier avoit faitvoìr destre-t omi
с‘; Mltû ¿ue en n_özte_-langue ‚‚ 11 PC_m1'ìf‘:‘
vr 11,
2 36 Der KeprefënmîönsenMig/ìqufi
fion d’érablira Paris -& dans les autrtl'
VillCs du Royaume, dcs'Acadcmicsdc
Mufique pour chanter en public des
pieces de Theatre, comme il fe pratique
en Italic, Ces aóìions eurent дым
' rands Íuccez durant quatre ans, unrisvv
e Roi ayant depuis jetré,les yeux furle
merire & la capacité du Sieur де Lully~
Sur-'Intendant б: Compolïleur delaMu.
iique de fa Chambre, lui donna le foin
de ces Academics, 8: де former tous
les fnjers neceflaires pour ces rcprclen­
tations', lui permettantV d’établir des
-Écoles particulieres de Muíiquc zi Paris,
8: par tout où il le {пастой necellÍu`r¢
pour le bien 8: Yavantage de l'Acaclc¿
mie Royale de Mufique , fur lc pied
même de celles d’Iralic , où les Gentils: ' `
hommes chantent publiquemenr en Mu.
fique fans déroger , il voulut que tous
Gentŕlshommes 8: ватыепь; ' puílënß
chanter aüfdíres pieces de reprelenra
нота: certe Academie Royale ,-lans
que pourceils fullentcenlez derogér au
ti`r're'cl¿e Nobleíle', nyà leur'.` P'rivilcgcs,.
Charg,cs',d­roi-rs ,— immunitez, Voici les
гениев де la petrrrilïirnr.A `
‘ L O UTS par la grace девки д‘
Roi де France 8: de Navarre , ai tous»
prefeusee ì venir ,» (aln'r.~Les Scienceäůŕ
'anciennes Ú' madernfsî -zy
les Artsétant les otnemens les plus con
fiderables des Etats ,nous n'avons point
ende plus agreables divertillemcnstde
puis que nous avons donné la paixì nos
peuples , que де les faire reviv rc , en ap->
pellant prés de nous tous ceux qui le font
acquis la reputation d’y exceller , non
feulcment dans l'étenduì:' de nôtre
Royaume ‘, mais atiiii dans les Pays
étrangers : 8: pour les obliger d’avanta.a
ge de {у perfectionner , nous les avons
honorés des marques de nôtre eûime ,
8: де nôtre bienveillance :— ôccomme
entre les Arts Liberaux , la Mufique y
‘tient un-des premiers rangs , nous ¿aus
rions dans le dellein de la faire reullie
avec tous ces avantages, par nos Lettres
patentes да 28 ]uin 1669. accordé au
.Sieur Perrin une решайте!‘ d'établir en
`nôtre: bonne Ville de Paris б: autres de
nôtre Royaume , des'Acadernics де
‹М11Бдпс pour chanter en public des
pieces де’ Theatre, comme il fe ptatii
que en Italic , en Allemagne , ë: en An
gleterre. Mais ayant été depuis informiI
Aque les peinesötles foins que ledit Per'
tin appris pour cét étabililfement , n’ont:
,pû feconcler pleinement nôtre intention,
ô: élcvetla. Mufiqueau point que nous
nousl’étions promis ­,- nou-S, avons си’?
V
‚ ‚‚‚—-——_.-чl

238? Der Rèprefèntatìensf enMii/fune


pour mieux réiiilir qu’il étoit ‘apropos
den donner la condtiiteàA une perlen.
_ Ine , dont l’experience , 8: la capacité
_fj nous {идёт connuës, б: _qui едите
де fuHi„í`ance pour fournir des e'leves­
. rant pour bien chanter, & ailtionner
fitr le Theatre,._q.u’à-drefl'er des bandes
fr de Violons , Flûtes, & autres inflrri
' mens. A- ces Caules bien informen
de lïntelligence , 8:' grande connoill
.fàrrce que s’eft acquis nôtre cher ôc'
- bien.ame’ jean Baptiite Lully. , au!
_ fait de la Mniique , dont il nousa
donné , &¿ Ydonne jourriellement..¢l¢,f
r­res­agreaBles preuves depuis plulieilß`
années , qu’il s’eil. attaclié à nôtre Fer.
vice, qui nous ont: convié de AYliono- _
__ rer de laA charge de Surintendar'it,ôÍC
Éompofitenr de la Mufiqne 'dû Лат?
eharnbte 5. Nous avons aiidítlsieur'
Lully , permis 81: accordé ,permettons
& accordons parcesprefentes , iignéçâ
де. nôtre main d’e'tablir une. AcademieI
Royale de Muiique dans nôtre bonne
Ville de YParis , qui fe_ra«c_ompofC'¢ Cle'
rel :noml:'»re:, б: quamé de p`eri`o,nn€_s';
.qu’il avifera lion être, que nous choi-V
Iirons. 8: a_rrérerons,f`ur‘le rapport qlJ,’,1lI
nous en,ŕ`eraY pour faire des reprefeiif
"îm'.C>41S«V «1le»var'i,t.,nousV „,qnar_rdI il'. 1105!?
pl'aira‘-_, ariaicnnètd“
des pieces- mniëmefff
de Mnñque ‘ qui iet.

tontrcompolées , taut en vers François,


qu'autre langues étrangeres , pareilles,`
aux Academies d~'ftalie, ôte.
Il n’en ей pas deces aótions comme
des Ttagedres ой |е$‹Ги]ег$ I‘1ifìotiqt‘.t=.'sA
font les plus propres avec des intrigues
bien conduites , «Sc un enchaînementI
de Scenes qui fe lient les unes aux au»`
tres.1cy les fujets де pure invention,
ou ceux qui í`ont= tirez des fabies font:
les plus propres ‚ parce qu’il ventre
‚де
plusdecorations
de machines
, des
extraordinaires
Cieux ouverts, ,‹

des Enfers , des Mers ,des Naufragesrr


des nuées ‚ des Dieux- qui volent du-2
Ciel en tette', ou qui enlevent дев_
tnotte.l.s dans le Ciel , des Monfttes ,.
des animaux extraordinaires, desepalais
enchantez qui defcendent du~Ciel', от
qui у montent', öce. ` _ _
Il n’ePt guere de fujcts plus propres,
pour les Fêtes' Se pour les rtêioüiñan..`
ces , tant parce Чаще n’ont rien де.
triffe-‘& de lugubre, coŕnme la Trage;Y
die , 'que parce qu’on> peut aisélmentl
les accommoder aux oecaiions mémest
desïliêtes , öc des 4réio`i.ii(l`a*nces. __
`A`inÍi­'le Duc de Savoye ayant reçůi
les Catd1`riau`it­ly Aldobra’ndin.,_ де. ‘де:

'Q
H_--_-É-uw

з“: Das Befrq/`ml’dtìantenMâr/ique


Saint Celaire , 1’un neveu du Papi:
Clement 'S/"`.1I"I.Í~«»~«3t."rlÍautrc:;«l’rn\A peut
neveu , qui alîiflerenŕl raux Nopcesdńi
«Infan tes de ‘sairœyeä ‘еще: leslÍdiïve`r­
-lí Шгшспв ‘шт #leur @donna единстве!
l’une de fes plus béildsunaißnsßßïlilil
" V reprefentcr uneдеТatfìiorr`f`e:ï‘
-‘ůÉt7ì>fr1pŕit’gnée` Muiïque,
Вад1ег8.‘‹‚Ё1де r‘6Dli1"­
mença par un Arion porté fur un Dau
«­fìn§~quî s’av'a'nçîam £`urf-le;Canal:.'c~Hai1ta
‘ш: recit , &­fur”frvi'ůirle»méu1€Canal .
-d’.un‘ Baller деё Trimns , 8¿ A-ïdcsrbieuyx
'Marins S qtui1danfoien1siiau§l’eau:"ií'urie
› maniere ‘riouvelia.ifLe:f1aje|ideila piede
ßëroic дав Театёоешегдмвёде Bellbnde
fren Mille-Fonti: ElIe.fuv'Ele¢.trois ММ,
’ doneleif Ducídelz Savoye donna? l-ui­rpé­
’me fle г; =8cì"le >Marquis"§d’.~Aîgli.é
-'enÍfit¢l¢$'2'iíêrs~.» aum» ~ » W ,.f«i!.o­:"';~
„г — Aux Nopces d'(s'II?riuce-êlńaurißû,
Yavec fà _ i»Ni颢 да ’ рнпьехемёгге ¿E
»Save-ye ,f1~ejour'de la nuidàncelrrlezfçtl
MadameÍ Royale concourancfaueeacrr.
le Рейс , оп reprelenra l’éveneruen_¢
. heureux l’Evenr0`îf`~eliœ,¿ Laipieceáltìlf
de cinq Aéìaesl 6: ‘puŕelneut;.;Al»leg011
que-for Касса fion `decesY Noces. д -,riff
niswpmiaam rueYrmuAwen»-Giel
Et le Prologue ,»,chantanr­ees'\Vers’Iiì«
liens à. l’honneur' ~de~r~Mod2`tne'Ro}'êle'
’= ‚› ‘ Sgamhfafe

„_1
‘идет: Ú“ moákrnex. . "­ :.41
\
.
Sgomlmatf intorno afl Cielo и ч? н‘
Del tenebroß 'ucla .~. ­
Беда 11611]: д; ГАИА; Ísnggi vlfnlmanív
Nafce Grunn bem' т‘ ё тиффу,
.Pàllaáa ferte, е Íeßm
E Vmeré Cdeßv, ­ ‘.
(‚или pur’«l рт Ыгтё; ‚с T¢mp¢jî‘¢.
~ Tout eik 31111111 ‚— merveilleux , 8: di
`veniíïàm dans 1е ravilîemem de Ce..
-halïe du- Chiabrexa L'Aurore , Í eplaz
_ , Timon , Phebu<. l`Oceau .1 Штат,
' la Nuit ,' Bcrecynthic~ , 8c -jupizerœn
fon: les` Aûeurs , avec des chœurs de
смен“, де Trizons , ­d’Amouts ¿des
Signes celeües , Gc des Di-visités. H
Le Prctifn fon'Tri<m1pl1:~d’Amou:
introduit Venus ‚ Mars , Adonis , Pal.
las ‚ -la Beauté; \'Amour , ’ & Rome.
ll xfyarìen де fi fpiritucl que leurs
querelles ‚ 8: leurs come{`ratio_m._ т’:
nus commence par ons Vets г‘
'­'1 '­ ’_:› i.- ‚з‘. д.» ¿~.;;

.Safa dal tngo Cielo, 5 .` 1:‘; „ь


у‹›1‚‚‚„:1›„—4‹д1;‚1‚„„‚;‚ ’:"‘ 1
Care. (гид? Latine , и mi ne тает.‘ ч.
'Pâte a. mi 5. lim' Codi _ A/mm тип» ‹‘
&“дсип1йг1агдпгпдТА!те‚
.ßuïbeßůer
‚ ~ I pull“ tomba fi'
f..х ‚‚
‘ ц; D¢:'Repre,lèntufíän:'.»nf&a4„J5q„¢
Sichinrein
IPn’ p4§e,efì гдтш: gu¿rrmí,'
fvairitormintermìYvì^«1»“- " ч „I
‘ A ‘yf › ‚(Ёц-‘Зг-Ё! ёмгд,
‘и A ~ @Maus veut la fchá[I`e,tflo1n‘ de Кота,‘
`f-„«
N ein-chantant ,ces-.1Vers.’» - ~:.<=¢'§,»„
д „та. › ~
„д ‚Для? , lßngf ,dq naißfenerelße/£4; » `
»_ ëQi4¿}¥'¢2'è`?¢fa#2d¿'zM2wxg«ì,_,nonwdìdmvra
а I _ ­"ïMars“,‘ Pallas ‚а! ’КашС)сЪайЁёп‹
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epfêmiìiggeri щит)“: 'xm f ‚ I
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.~.>.­¢Lés Vers de»ces‘.èompoíìrÍoàísIbn;
mdìhai|:çmcnu‘fh.'yím'qÍ'ues ‘‚ zèfeß "àI Idire,
` ~Vèìs.d1Q€hárrí`ons¿ Car.-f'qùòi ч“?! n’y
air poíncïwfdclmuœ. Чщтй. chanzenr,
les Vet-`s":~D;yriques 'de mòfures irre
Бийска , fonc», inóonìparablemcnt Pigs
propres`~pv:mr~Y fe chant; ‘раме `qlr’iIs ons
plasje väríefé:x'Gîcß.­fàns-Bonte тети
¢»r>11'g¢.~¿„«,`Mci` Chiabreráde di Шляпа:
de ramde maniesenleë Más 1de.&s~‘chan‘­
[Ons en marquant Iesìmçfures, comme
н.

4.__`___`Í ‚ _-_1
ai. YJrrltrírrlnessf#.m|t¢1'¢'rr¿e3f. —- \ -24.5
V«selles des Odest d’HLi‘raee (ont.--marquées
ainfi , il nomme les»uns'­T_reeaici,-_dimctri
pieni ,les autres Giarnlrici dimetri fermi ,
ceux-'cy _Trocnici "действий -fqprnkbn
dann'. Ceux- là ‘T_raeaiei¿~¢¿t'mr¢ri ~¢maa«§­
si ,ölc. '
~
.: --1l-d oune--pour7 М
exemple des_ ¿premiers
-
ces

Vers. Y ' ’ '_
. "»,f.‘«.„-J'i ‘2_5 , п} -T .­".’«.ŕ­-’t"‘
.Quando «ual ferr 'r_ mig-'weg д?
eÄmor, [arco in marre ei piglia
E he 't/¢„~f."o¢_to--le ci_g_liß~ - ~` .'31
DTs21ìim§'~tl¿s'rtl»Y {атом -_ ‘_,~
E Жми
[яд guartif ‚мужи;
tacito-fm~,’a,’PfHa«~ _ -_
› Les-‘
:­st\-vrEjxcmples.-¿des
-tu-«¢«‘._s¢ -,~;sts,«._~‘Yfeconds
' 5 Y fom

ceux-cy.
l‘„‘i"~ -_ ’ ‘ — ii-~ . . '_

дт-L J.1’:J'i‘>Sa4w
CiiìrA perЛдтлм
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¢Í‘e's` 'fneïures Га obligé' à {ада |aÉ.pr„fa-mg'
“§1:Ii;}lE1ie'§ŕ‘“f§°Ul?&gne&. añn querlïon
arrasar rfv argus afaff„qu¢.amPr¿»
чтёатгт ‚ ‘тёиё дсцхйядр Calab;
- lëìllutaariirre csrïâsaaeçsamu ¿renna
gf 1Fl9\n5¢'QHl°;` 1§'Efa„¢1g,uef ;'I`,ofcaneá‘de§
’ "cÃr's­ Släuîe ‘.d.¢°fG*'l'lq s'<’l‘i':§X=, idáîëpfi
‚д? l1P¿!Ied`¢n¢u£,„de dix, d,‘~m»z¢>, se dâ
d'0-'u.Éfc= ff §E%_5=CÍ¢=s Vers: fon: mira@
‘asa °h3‘1“Fl맑g\ìfas|:H„qla -I"raugoifc'6e
il ‘з '
ancíennn Ú” mademeŕ. `­“1"1 М};
ГЕГ11181101: еп ont-.dc foutus cèfs mcfures ,
qufil ne falloir pas que falangůc n’en éut
que de dcux mefuscs. les Grecs
avoient été Gx cens ansfans ¿lfoir d’au~'
tres Vers , qucles I-kxametrçs, iu{`qu’à
ce qu’A rchiloquecn«ät cntundïe d’a.u tres
avec tant де fucccz', ‘quo chaoun ellâya
д’еп fairede divkcrfcs mefmes , ее qui fit
que la Poëlîe Grecque devint lì bello Par
cette Varieté де Veríïlìcáríoh , què le
chant même а des gruces artîculìcres ,
quand le nombre tôt ~la" сядет des pa
roles -ne l`ontï.=pas lesmémes 3182 quc le
Signor Giulio un fçayqńt Mulìcien Ro
main avoit гепйгчвёде; grzmclfs effets dc
cette vapieté s’»éte"tntfaìr~ädxńîrçr де tout
le monde par cct~“à1t>dÍic‘é" àlôïtŕíl s’e'toix:
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Топё-_с1гёёеде’рёйё plù‘s НЁЁп’ Ёсс1ё 'lèsr‘l1­
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“f'¢'l'es""i>ñ-macs ", dc^"leú`r¿ Ke'r'1\f’1’ée"s’ dang“
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Зчййдёпсс Í«‘}él'lëiir's;én1;„ins д (Псков! des
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Mufìqu/ç':qu­1” 516561‘: cir"1};1> дн _flxiémc
_j011f.~Là.;s_¢_»„-np. époin ¿un Pala"_is ‘ген: bâti
çidè ‘gŕandés Clabcîde C_l1ŕy&al, ан lieu де
Vr§i1.'ir,t'ic>1'sgljc`B/Ía._r`l_§{'g_
’Palais реф’ еерге1`епгсг
д‘: Il;:1i._l?n:r_\oxmn¢':¿:.'Au 1е ’
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‚629291416 (едеьёщнд; Ьанге Tout fur
` ьцьдьдгдддга: ila' fR_"cnc'amm"éc .avec (ès
_Alles '8ç_fafI_ifòmPétr§îfd’argc_nz , vétiie
.Ã:l­'yc'ux“`, d’òreillè§_ ‚д ¿dc langues com-Y
là-'dÍéÍ_«_':rìv'cîrln и, 8€ mon
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rgmäa apré gegdqîv е grandi,
А й‘Е11в2с5_;"дй?‚ çmemornndì,
„СМ; ¿mr/M _¿neurona
‚ ¿Y Í' А Sfìeáhiaaßin queßfa aurea
Regia memoria.
míßfì gloria
_ ‘-Il mandagz nari À_:__/ìaon cb’a mc non mandi,
idg 41)ef“'R_­:¿t7"èfêi:"i'¢ji"`r"ìÍbi‘>_I.f`L'rÍ’llTÈ!'1‘¢_/l`ygr
Е -qliantdfai
Им: тЕеЁЕЕŕon"lè fe# Рдётй": mÍe';äÍìj?nn_dò"Stli`r"Ía";\ A À

Eçmí'qoß1fif.1¿4fui¿
Meco ìaarrñerrto'e iIci‚т‘?
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ЁМЩ‘; ‘ЭЙЁ;
Regis?,
Е mandi nmmïlöŕ ma/Mii "" ~"-i
Ma più‘диет’;
IL/¿li¢`fÍ>riMenfí' 4l"zhddŕ'ya]l‘ri."
'- " 'Seŕenillii1ìi>f`1J’o1{-ì`;fe
Refina _ůëÍfr‘prŕ`r/oi
„т: rßńltidr- i Ё

:. Ц ‚ мы —‘: gn"
Celi тайги Ífë l'uisï'l'a'-Renotiifriée
qui fais la gloire des grandes enrrcpriles,
domme _r je publie ïaui» nñinde ‘avècifrnßf
¿Trou_:petre les grandes ‘Щит;
-‘=;eti0jns'.~~ ~]`e«fuìs- la~la'ngi.1e f`qu'Í‘Íîlll,n0l1C¢
„ les ŕ`aits_cclc_bresdes»Ht:ros`gůqui ¢.°ll‘
ron ne leur- memoire dÍuń뻿¢our`onué inl
morrelleì-` Le MondesIl {ё Зйэгййёдё’ voir
dans ma Courfôe dans mon Palais Koll"
fe'eÍqu"`1Íl afcle plusd‘iìgne dfêtre rernaŕque,
<5ri`cn"ne fc pall`c'¿.:_l1c7'sl11î'q'1,à'il`rfaìitVf¢-Dill,ik
"me faire l<¿avoir`,'ö€"'e_'eIe moiqul' PW?
'partout avec laI vitelle 8c1ïla'legcretë;d§
:nes aîles ce qui le E1ir'de plusY ‘щита I
"La Po_e_'íie'ôc­ l’Häìòire'(oñr"ŕneá Errůuff
‘f ¿C
íëdönne r'¢'rmire~dafî¢'niöri;1Pàlaisa\_
чёт y.".afd€ §95!
'grands Iliá1nnies.` 11151195;
voycz icytous vos 'A­n`rél`tr'e9.l дуг‘: léůů
Pro v inces де leurs Etars„~;Lcs получу‘
­r'ńo/ndes decoúrferfs 'four leslfl`î"ÖP§¿F5
de leur gloire.`Il`enfrclìL"entÍó`re PSU!
Г vous,
‚Ц «m'¿ènnerd". mnìémefi 357
vo`us,çat les ‚ Colonnes d‘Hcrculc qui?
borncvfcnt les aólions Se les cntxeprifes dc'
ce Hctos nefgßutoicat borner les vôtres;
â Чай je prépare un plus beau 'Friomplmrr
6: та; plus.grand¢ étcnduë. ‘ ’
- Aprés ce Recit chante' pu la Kcnomll
mée.­, les Него; де |а_шай[оп d'Auttichc:
8: дс la maifon дс Medici: chantant
lçuts aótions glotieufcs , prêditcnt do'
patcils fucccz aux clem:` Epoux.
` м qm.; pnr1e.¢£¢l";ril>rt¢z*¢ìn qmzîrmu
‘ Y0
Nanjpçjndon I? no/fre armŕ? Äußrv- ed
Ocufä 4 ` 1. ;
@tienta ; Ó' Áquilan rim ëìimttfoV -`
Dimnf:rvi1'¢i , c riwrim' идет , 86€.;4

La Poste du Palais s‘ëtat-is ouvcttgß’


ils y cntrerent ‘от, рапиде là montes'
au Ciel. At pçjne y f`utcnt»ìfls entrez- , qua
Palais diftaatoißìtnt tout4d’un,coup ‚‚
Ь Кспоштсс qui dumcuta au milieu de
>lfptitj s'alla.,cachct dansles Моё cs­en shatt
т: ,qucq_uiç0_nque_ fut lst tert: fait dus
aůions glotieuks mctitc de monter am
. @icl 8; elly ¿ttt chápgé cn
Íiëääfßê «’m`«`mf'fpr¿„4a.. _ _
Cbffnßagl G-`ir`lnfetnd¢,.r I A —
1' _1
D¢f„àe¿§mff«¢f2@lz¢«r£»¢„§!fßß(qùf
Ч «ß‘ß»1¿M;§l¢zf,ii1l\ bllsfstfgefsr-il-Ialwè lgclér
` - '12'€T£w¿;î«ff«i £re¿»f°ŕ§"ge‘i¢»ß1f’£‘àl§<f'«
Enlìn la"им;
=; в:‚э‚„;—г‚=д‚ЁёЁа$» Rcnomméc s’.cram rcrlrcc,
ч}; :A “д. д

‚Зайди; :=р:;с;;щ—‘!4гу1д;‚4=‚гуще“;
аусс lès Collines voiûlxcjsn côtel`
p'.ir'ut;dansunç Grçttc l’Arnc_'qui _ell le
sigaar@q\1i~p,r¿§¢@~af9\„\rnäi,çu;s1s.-Kissen@;
_sH<iìfëwsirfïßfycillßssfdïsaçmfmqsg51€
nppqya-nrßfur QH “Не

Corne däbondaînce `, aùpresdc lui'*É"ro'1t


¿iw ashi§sslei§;;}19f„l‘ůYS,°“
dile dc:.F,lf;;s§1§§l„i Ё?!“
фпдымщыутрьгё ßlç--Sllvfïï
¿í§S.«.@QL!lçurs.;.,ë§;dç_._1a„£sgxi pgpblcc,
„mìcßsëndir-ls@ ‘Спаси ,¢‘l¿f»’._ï`v,1a,i«`1sß¿¿§l""‘ ’

liélsß-foësfßsrlduë.,;lap1?@&;El9,r~‘a\§2%5%‘€
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'1'¢'2Pon¿"”f";"' ’_ ­` if ‚г ’ V —

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'«"’ŕifiirìrì‘¢e"vUì"glorìe novelle \
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Iqui là Pöçtòit дан: ¢lil'p:lŕuë`, une 'autre
" qui î\rei"ltait;à\prl:s Ё ‘б: ‘день il {мы des
lê'_ql_ai'r_,à «мы шт ìl’\_1”ñ‘coupì síouvrir,
__f§il­e'11 (от; un“ ßiglc I_vc>lf.\ńv:'¿qui por
fŕòit Ъ; Mltréfe ¢_ï:_o.r_xx'rx1¢7_~""-êlleY eûffr­
_“ urfée еще: les fxgncs 'dû' Zoîdìàque ‚В:
"_ur­île§' Рама Ydc:-fla. мг diviáée „чай-Рай
""l`óí_çńt"comln‘c_: -'aùraŕu ­ de dbgrcz , ‘раю;
"Á’Eńt>'*l'Ágè'~d’Oì"5 l'Innoc`eli€e"," la Sii-nr
C}»'li¢:ŕté,' д 15: Pureté»,I l:rVModeta;nìon , б‘
:t"F'clîcité , toutes fupcrbeb1ent,'­vÉwës¿',
В: avec tous les caraûetes qui pâqu
voicnt „fer.vir'_à_ `les'"clìfl:'i_ngu_eŕ.V'A'l'h‘¢É~:
«Sc 1е:’ compagnes 'p"ré`cli-1"enr`- ¿ux noti»
так Bpouxf :clue fork ïdè bonheńr,
_ öc c_;hacunc" де, fes comyzgnes élè
мы на ‘ЁЬЬе des atrùoidés de "Merlicïv
fn firent comme \1§_\¢_‘Cot1r0tŕnç`amroÍnY¢
` Y
‘ B«Du _1 J ' 'f_,"@eÄ`IA\'\ìi'rî¿'n/îquë
»~ c М" îles =wgß&an$f,§1u¢«œrrî.whpnä
¿tion ` oir-.~de'eouvri1:4 Asie Enouveaux
'A En ¢f5<'aiQarvi«iL2su@fifô«_1afifé5
— ¿fac? `au»T;l`«.l‘r1¢=\'tre_'¢,§.1`i-`_ilï~'pawn
unçgrande ми гаре‹д‘ёеёщчвчез;ёйсбпщ
‚‚_ и
цчс$‘гё‘1?рд;еэз‘еуейгчччддёьмваъщь:
L drälìerraqaerraièßaßígifeauxsuërrkerhi:_>
`ßr:ruari'értaug¢r.­a-»-rleaiilëeurhirßedemir
nir.-f:ls§.»», Ф‘; ‚та; ёъърднщеьда; girafe»
' ¢gulçutr­.§Ií-11;f,grl2f§ii\- _Vaill"¢8u=rf¢décnu»r
‘ vriufur_ee_tçeîMer,fIl1ay0ia un уезда‘?
laálîï, «'„'. .„¢s‘lì'1i@1;=Isii2fl1'§. lùrlëatbrem tiri,
if Hoaçaêsfâ--mf£11r,¢.apes§eiNsil£§ai
Si _auceîs„on«,reauuuurfqu¢lr5éroit'i¢#>
«lai-;edÍ'Amräsf¿i¥îe!nur§iiëlì. rqr\iri;,q\ń§
ŕteilßfïïßůßŕlääßeuperanmk
ßnißm--La ‘жмет; êfßin ’
-'anrimoń fairen forme de .auplaínißmr
. ehaîné ,È lïßlperance , 'la Harelielle 8€ la
Ioreegwignnpßmy l¢saMatclocs,ߢ«l°ìl? I
qúè- neéìlkëaißïaureiú k!e¢o'uïn,ere«h шт
on énfciadit tou|L'è'un eon@f_dés.gń¢.¿k‘S_‘L
‚р?‘ exprimezparme Meme »r à :ii ’ "Ir`.‘-i\
-krul ‘ ' _— «A451 'má тип‘? iu: v";f‘­‘Í â"àa'.
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véèuiëw-te 1j«£¢@_q1gt1l‘¿“a' вы ïçrèin , '¢11'¢-"rv „‚
ачфтд-ЁКЧЗЧЁЙЁЁЦЁ niìlá dîńlèyoń мы '
fes:}»etit§3’,ßtfttni'ß" n’t;°îst`í1Tp`t€§> «_¥'flI`g.‘­§ \ _ " .
1:es`\€emsf'l¿s1‘§làs'# _`r¢a’«_r~ët¿sie¢ff§¢;f.î\§ _
cha‘iitä`tè1êY`ui'2céìâ£'ciièill'Eít: î`¢`:‘i»li''y‘t"~-coinifin _С
dtńfvit;1èß~Gh;t-f,>t_@Iiig¿Etiöupe&'ätitn:§ } /
petits ïìßeplëiyrîslvŕtöítńtautoút 'dif _Cha_r",'_"­
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чаем Tt.m^ltt11i‘e’ë\ итак з’ çhxmcf ¿el


Madh'gà.nj_~r­ :TJ _‘f-In т‘! -lu'. н} ‘ouf’ 1
Uï 555 ‘a.l`L\tr;‘\f-:Í nl ‚ uit ;,@.!'."l"í`l ‚ "’.~' Ll) .
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` ‘ » En _même tcm P s~l’Irmmor'talitê-‘{'ë:'Eè-'
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}'ŕ`eìidvcl`:1;Cl;ovLxlÉòi'1g<":,~„ V _» от, А1э91;
1011341%;‚м91%’ъчдё;=рггёр‚дгьоаёагдзфёа
Зйхрбё 5“‹;цгрн' " `

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Boútiqug iálfèîvfúlcáiii fû1|!9’>lC‘m°:m_"
f '_q;b@1~'de;s§ai1¢:;Qms¢‘xzoi:oif.‘qß= д“
I.

д
_ _ Зщйигшф’ rgpefiengeeg ‚ ‚„ 3,6;
8€ que fumée lòtfquç. le Ciel s’ouv_ra,m:
it мы: Chatde Màrsfnrles nuës tiré
_ ar deux`_chev'a_l1-x 'Baysl"'La_ViCtolìre 8€
'a Glàire 'çgn'd_uifóiex1ft ce Char 111г1с...
q'uel`Mats '¢_ŕtoi_taL`t'tnéÍ , _c>_ŕxï'l:_ntc:rxclit` en.
me'me`_'temps desîcoupsèle' Магссацд; te;
¢_lo'u_b'le'z _,‘ comme «их Богдефпз
quand ils trayaillent -,;Dn_­ fl:a§>_p`a`,à lápçtf.
`te ~d¢::`l"A n't`rc ,i Vûlcaíń V1:»`ar\1t.»ì'lè,1_l:`evvr1«"c_§
¿Q
\t`re , 8€ ayant reconnu Mats il fofrtiŕ avec
@‘.C.YCl.<.>R‘.~'S.> 64191эвгогчаччедддтт‘
¢<if.n1>Í,k“.~`=§‘«Lè<;>.\.1f.l¢.I1ëL\¢ @lé ÍI`s>f‘=f‘°¿f1.'­"\ EQ
ñnla '5ç`Cnc'1ì`:,
Cieli@
fiqtllijl ,.îòìäf"\.1ŕ*„g`r.an¢1.
at (oreil-1"Ami¢ié
Tçůlplé 66' тазик‘,
',1a'su‘r¿fé
Ё Pau; §l<_:_fc_`e_m'lan_t`

А’ 1чпоесме.‚1а;1’9;у >~la..Q.°.m.=9rdC › lV’^­f


bońclancë , ‘l:\_"Prò'f`pe“rit'ë.", la ._I_u{_ìiç_'e `,`_ Le.I
I__’l.\ifir
un ‚Е; ]çl_1_x
agreable ,«_le__s„_}.§is‘_,ù_ô_€c'„„
Ball'c`r.`4 ` ч ‚Чай
` ’ Íìxctlt_

de 11laŕ`au,t.d.e,
variete'l'ç{`pri.t ,‚ _‹1с„[’ё_п‘«:пгёрп„,‚бс
dans Ic`<:`s ŕeprelentaüo/ns,
pour lc:l`qu_4:`ll~','s„„'guI de _petfqnnes ont
'tous les `talens` ne'eëH5_._ires. ` r_ne,t\1r.c:§1«_I
leux qui ell; lfame de Ces aéìíons. Не (‘ё
¿wave »pßSfJì.-.ßif¿.wsߧ­ -.l’.A.1.;l¢~»
gorie ell: bieb concluLtc‘,Ell`c а cette graf'.
‚с; .de n_Q_u_vea._u.tê qui, Vr1_`c_, (ада; v_c_- pag
_»_ 1. f.1cìl'emen'|: dans les aut_rèsÍÍ('uj'ets,..„Les,_
_,Nl'a¢;hi'n'cs_ fon.t._dfun_-grancl («они рерЁг
-,-35 rçsetvçillcuzsìfpagès qu§;`f94ß..<l’.$ais.
‚‹
М‘ .Des.ileRefrqïenrarŕanx eiillu/ique

е coup elles font pallet de la terre au СМ,


de la Mer aux Enfers, du Ciel en Terre»
‘Тип ]ardin,& ‘Уши: Foteli dans un De
gli, dun Palais давит АгГепаГ‚ ôcc.
` Les Chinoisontde ces»inveut1'ons,öC
deces machines , 8: les Relations du
Tunquin nous apprennent ‚ que leurs
Bonzcs clivífent le monde en cinq par
‚ ries, dont quatre font les тете: que les
‘ nôtres , & celle du milieu J.la cinquiémtu
qu’ils ontcomme nous dans l'Eglife,dß
couleurs particulieres pour leurs cerc
monies, que quand ils adorent lc 5_¢P'
tcntrion ils s’habillent де noir , 8: HON
pour leurs Sacrilìces que des Viâirnfs
8: des Inltrumens noirs. 'quandlli
adorent le Midy ils font vétus de rouge»
8: routee qui ferr au Sacrifice eil М‘
méme couleur..Q1e lors qu’ils adorent
l`»"Oric"nt , ilsont des habits Verts ‚ д‘ le’
I tables du Sacri-Ecc font vertes» L0“
Чаи; adore-nt l’0ccid*en-r ils prennentI
des habits blancs , 8: enfin quand ils ado*
rentle milieu ils paroiflënr tout revêtu*
де jaune. ç I
l La maniere дат on place les Май’
lliciens fur des Nic hes , -dans des Байт?‘
‘ гсдее Loges de Palais,(ur divers а‘?
maux , clans cles Grottes , dans des Vari;
I Íxauir,l`urdes Chars,.& fur d’&lKf¢"I5¿“;
ш _.

~ J
~‘í„ës¢wne;<e~tvaaa,~f»s§.` мг
veilles maçl1i_ncs_«fert'~cuco"rc áux_ ix`i'c"rì
veillcï1i­,‘auHì'bienÈque' _leurs h`abits'bi,.`
záŕtes ,'8c'la-' (от: de Кий înílrumens'
quefl’«m«aégůiœ quelqiief<sis~"póur‘Iès
feîreïpatoîtrc `r1'dic`ulcs'.’lI ‘~" Í“ _
tiihfyrárieíí за ГёГРгй; ïëf«a¢­f_me-pluis
de'-libêst,_Équ’-é'ń‘ 'ees' ŕ;"preiëntî\tîońs ,` ф}
вс{о11Ъ-`рёз’4&?а1б{6з 1316-1015 âuflî ¿ira
&és"q_t'1c`-leffóńi deïl»lc_fs` tlc >>­l:i Tŕa'<¿edie',¿ 8€
d'äla‘§Cß_ëriäàfedie.LLe ‘Capìicey rcgn"e au;
ЕЩЁ: ГфЁСйёпЁЭЁРЁЭцг-чё qu'il `y afi
gé:ìíel' ue' ' 'órîionfêë
l>'l¢ìàf€l¥~PFr'îcl'<)ïlsi3v`c:c) le~' ' nelull“Лета ori:
l°o1't`t}l'l;it"c';
òů-lz_i1dlÖct{­ì.réî<l'es 5ëe`t1es",m'¢les 'li':;b\Í‘s,'
dtsjpiäéimáâœttidalsssnr «,­-de fis dante;
desfecifî ¿des Dtifìögutsg _Hes всём;
aida- ferien-se "r1~;¢^ile'ì'f.s¢f«„-t_'«_‘n`@_l.\ITeì`ëz>^i1iâ
_me-non »veut f0îätf<¥e§‘«pC¿ta¢1es>¿gfeafi
bles,'q'ui fout 'c_o'ur_t's`_~"Éc` ~lbhg's”-felónflzìr
el-il`po(`1tion` de l’In\iem‘eut ; qui peut Те
дстёег d`e’l"1Ítendüe , ou fe telferter1 ati;
Матчи“ 1пЁР121Ёщ en ¿les rcÍ.ii'elentátio`r1,ï‘>
Ittlìíut il 'cit »’abfolumem‘lc‘ïM­.tîtte; 1Les
Anciens' n"orìt-~’Ptcfc»rit_ "at.'|cunc" Reglë'
pgutces aûìousdc Mulìque ,ils les -qnt
abandot’me'es‘au:gcniè., â l’e{p'1'-i_t",
4 l"eât`pe'n'encc deccux q'uì.Äles` -ï`ir'w.e'nten’r.'
‚Сей peuvétre aullì ce qui lesga tendu fi
ágreables , parte Час l’efp`tit agittnîeuaŕ »~
б‘ :invente plus ' l¿ettte`ufetnc~nt~‘quar.<l- if
‚. _ \ Z
Y . *~

' _. I `1.65 De: Reprefcnfltîans en Милан:


fouŕfrc moins de contrainte. Le nombre
prodigieux de ces a¿`rions,`qu,i om paru
д,‘ = depuis un liecle , fournit une infìnixl:
`` d"Idées auíli ingenieuíes que cliverfes,â
ceux quiveulent shppliquerâces repre
Yfenrarions. Les Iralienscy exccllenr,nô.
Ire Nation
I'.qu’e‘llea fait S`.efl:
voir‘ furmontée
depuis clixdans celles
ou douze
ans. C’cí’c ce qui ¿m'a engagé âenrre
Prendre се traité pour faire vo irl’orí­
.gine , le progrès ‚ ,ôc les ornemens de
ces replefemations, qui ne fom pas lc
mo-inélre
fue des dans
le Theatre fpeâtacles ‚айautaméclaif
uniiecclle pareillfnf

fi: д‘ dCllC1.1îquc celui.cy«


Il ya d’autres fpeólacles donc la Miu ­
Iique fait une partie des principaux ag
grémens , quoi que d’aillcurs elle n’cn
falle pas routes les beaurez comme en
fßcs reprefentarions que je viens de decu:
2 re.. Ces fpeâaclcs íònr les Служит‘, ou
_ elle á dbrdinaire tous l_C_S Recits qui М‘
eompagnenr les machines. Les Built!!
dont elle fait les ouverruresêc les рт!’
_ q eípaux recirs ¿outre les Concerti, вы“
д airsdes Enrre’es.Lr.f Tmgrdir: dont ¢ll¢
remplit les chœurs ; Lr: Ffßirll 'dom
‘ .elle accompagne les Mets : & les ZIM!"
-dentelle fairlcs plus agréables furprilçâ»
Tai <l,¢'jà donné ил“ Trane des_¿Car_,
‘И:
I ancienne: Ú' moderner. Y157
‘tou'zcls,ain[ije n’en dirayrien icy. On I
verra un Traité particulier des Ballets.
Tant de perfonnes ont écrit de la Trage'
die ‚Чаи ne ttire Plusricn zi. dire furce
{Мед Il ne faut допс Parler, que des
Решив д’аррате11 8€ des Zapates .Pour
achever ces Traitez des teptcfentations
en Mufique.

Der Байт; асготрлёпед de Reg


„аритмии: б- de Мze- '
ßrßf
' L n’y а. rienV où les hommes ayent
— plus affeóìé de propreté, cl’aboncl;m
ее , де delicateffe В: де magnificence
qu’aux Решив. Celui que Н: A'H`uerus`
‚ dans la Ville де YSulân 'la ttoifiéme an- _
née de Гоп Regne; paiieroitronte creati.'
ce, ii les Oracles iäcrez n"en avoient:
fait la defctiption. Il dura cent quatre
vingrjours : tousles Princes 8€ les prin
cipaux Seigneurs cl’entre les Perles «St ‘les
Medes y furentconvicz , tous les H..b'i_
tans de la grande Ville де ЗиГап у furent
` ìcceus ,ô€ les tables furent dreílees du
rant ieptjours dans les Vcñlbules du fiar.
Y din Royal. De fuperbes Pavillons де
Z ii

o
1‘ 1: г

Y 1.'4 353 Dn Reprgfentatiań; en Mn/ique


*„"` ~ pourpre ôc де (oye artachczà de graná
» des Colomncs de Marbre 8c rauachcz
f 5 avec des cordons 8: Vdes houpes‘de foye
' çonvroicntlcs Tables , Sc lcs Lits d’or&
‘ d’:_1rgent fur lcfqucls fc Ycsouchoiem les
` Í" Anciens. Paqui" manger. Le Pave' де сс
À Vcfì1buleélo_it де ршгезйпез , 8! tout
D „cc que 12. Pcinrurcpeur ŕhirc de plus cx
`quis faiibir,lcsíautresorncmcns de cc
" ' „lgfand 8€-magnilîqué Veíì:1'buIe,'où les
Ä" ‘ ,Buffets dfCÍT€Z faifûientvvoilfun nombre
‹ 5 Pfodigícllx de Coupes d’or,quc tous
Ы Vf°ß"€' les Convîez ne Vb_uvo1`enrV poipr dans
'E1 dent ¿1
, „вы“ d’aut1‘es Coupes; ll n’y avo1':,x_x'en de [1
М‘? . riche que lcs Plats öcfles Cou,vcrrs‘.tou,t
zgnzfîu \ ‚ \ -f
‚шире. у ееропдап: а la grandeur б! а 12.1111!’
Afànce d`un`grand‘Monarque qui 25€.
атм»; ó'to1r„commc_ дн ГЕспшгсА Sa1nr¢,d ¢­
- ‚ | I p 3

î'°"""‘ ` raler cn сепе


fine Eil. `
_
.occaûon rout» ce nun I

:her c.1. IRcgne aufh hcurwx , де ‚аиШ vaíìe que .


д1е_.11еп\рои‚чо1:‘(`а1хс Paroître де pluî
mgnifîquf» ` ‚ ‘
11 n'Cft .pqintgparlc ‚де М\111с]ие`е11'1а
метЁ—Чд{с11:111РБ10п“де-се_Еёшп рта“ -lf 533‘
331°
смцёЁ qi.cQn1 ` ‚ ‚грфелэиуепй:
` _ du RC nf д‘‚
:§1ì"¢°,­ 10132159‘ ‚доцесцг de la Muíîque qw
V O д Ц -
ni. ЕД; acçûnëlpëgßc. les.-Ffůrßs,encus«êPP1'¢“¿’
.ggávlm ~qt_1ç.c’;xo1t,l:L;cou:ume\des .luxfs ‚ “щ
д; Mg, Yl>§<:¿1glgcfdtçsAHyri¢ns,gcc’qkli 2&1! dl'
д“ Wzl.r¢'ßu«_1n€mQ\§#ge-, еще Y1D«&l2’M“û'
- I v

„ е .~-\~
¢¢ncien'ne.\'ÓI modernes. - 269’
que réjoüillettt le cœur'. On ne les a gue
re l`ep:ttezl’un de lautre aux occalìons де Íâ;f"I¿_
're"j"ii.fl`at1ce. Atlienée clcctìt quelques 4°.
Fellíns ой la. Mulìque $6* les ’ Speëtacles
faifoient une partie de Yapparcil 8€ de lei.
magnificence. Il commence tné'me_ le
dixième Livte de fon Banquet des Sn
ges par des Vers d’une Tragetlie d’Alt~j­
damas , ой ce Poëte compare la Po`e"fie
â un Fellin , бед une reprefentation en
Mnfique ,qui fonttroiscliofes felon lui
qui demandent де 1”аЪопдЕ1псе' , де "la 4 А
propreté , б: une tresgrartde v:tricté.L`c _ _
Fils де Dieu mémepatlant' dans l’E'van
gile du Fellin que fit le Pete де. l'Enfar1t
Ptodigue poutle retour7d‘e'ce Fils, par.’
le des Inlltumensclc Mullque , du chant'.A
Se des clanfcs ‚ dont un autre Fils ouit le
bruit en retournant au logis. ]’ay déja.
rapporté quelques~uns де се5 Ftzllirtsrtc..`
sompaginez де Mulîqnc ‚ де Danfes 86
de Reprefen»tatio_n_s , comme celui des
Noces cl’nn Dnc де Milan.
[Ан 1618. le Duc de Savoye pout”
linirle Ctrnaval par un Fellcinagrettble , „
lit d‘reÍl'er'a`t Кассы; une grande Loge
ffoůtenuë» cle Colomnes atgentéeslavee ‚
'cles Nicltes remplics`d_C Stzítiiès ,_ б‘:
(ойхап-ге Dames étant placé`e"sfùŕdes Siê«‘« -"
ges pteparez ‘‚ une grande' ~'-Per-fpe‘@cive"‘ '
z ii;
'
\

' _ Der Reprefeitnt/ttŕvnr т 11414/ique


qui faifoir le fond de cette Sale , s’ou
iii vrit au fon des Trom etres, 8: [ur un
‘il Char tire_ . par quatre Chevaux,
P on re
r'
...ffl ‘ prelenta.
ttarque quile cir
premier Triomphe
celui де l’Amour,de dontI
Pe

Ё » ‘ lesPeri`0nnag„es porrcrentlepremierSer­
1 vice , tandis que de` petits Amours,
'montez fur les Chevaux chantoienr les.
l' Tercets Italiens du Triomphe de Ре
i erarque. Le Triomphe de la стене lit
_ la reprcfentation du fécond Service. Le
TriompheI de la >Renntnrnée dont le
Char étoirtíré par quatre Elcphapng, Н:
1е troiiiéme Service , 8: 1е Triomphe du
Tempsle clernier,le Char tiré par des Li
/cornes.-Ce_ Feilin fuit de l’in venrionA du
Marlquis d'Aglie'r Peu de jours aupara
vantle Duc en Hr un autre de Га propre
invention , auquel il donna le nom de
Cfel _ де Chryíral Le .gfìva di Суды;
Io’. 1li1`r,dreH`er pour cette Felle une gran.
de Sale de figure ovale , dont le Plafond
ôztous les Lambfis étoient de grandes
.Glaces de Miroirs , les Pilaflres 8: les
YNiches en étoientauíïi, & dans les Ni
,ches huitstatues avoient les têtes 8: 165
111211115 де Verre. Sous chaque Statuë
étoient deux Vers en forme d’Ini`cri­Y
ption , 8: huitMadrígaux Italiens entre
les Niches, I.es\P‘rinccsla les Ашьашь `
\ г

4.1
ancienne: Ú' rnoelerner. V 1.71
¿curs 8€ les Dames 'etant Placez Icomme
pour aiïiiìer à un fpeéìzacle , des quatre
côtez де la Sale , fortirent quatre grandes
Tables chargées де quatre Services, 8€
accompagnées
furent terminez де par
Кесйзев М ufique
un .Ballet qui
du Ca- Ãч
­,T. „.r,-:1_

Price. _ ’ _
Се ne font pas les feuls Regales т;
genìeuxôc magnifiques , qui ayent paru
en cette Cour,lesPrinee[fes
А Цапеппез, Françoifes,
8€ l_ì[`pa.g_ri_o'ie­s,-r (1а1; ont. ее‘
.i
gné clans cér.E.tat_,V.y_otir¿p_orte “шее;
que ces. trois Nations ont. ~iarr_i,ais_~_ '
` plus agreable
lls’e[‘c , ё: де Plusdivertififant.
fait pluiieurs де Vees Рейды; ets
France , principalement riurant la Req'
,gencede Catherinede Medicisíqui apa
Aìvortaen ce Royaume les n1ani¿ete_s__; _dÍIta"­
ie. Ainfile quinzième May де 121111577
_le Roy Henry-troifiéme fon-F_i1s,.ayat_tt
fait au Pleiïis les Tours , un Feiìin ai
`Moniieur le Duc-d’Alen¢_‘,o_n.i'on frere,
_öcaux _Seigneurs 8€ Capiraines qui lf.r.'.
_voient accompagné au Siege de la Ville'
де 1а Charité qu`il prit fur les Rebelles?,
les Dames vétiies де Vert firent ier
-fervicc pour reprefenter la faifon. I'.;`i.
Reine Mere Н: aprés fon Fciiin tl. Clie.Í
nonceau ,oùles Dames fervirent vétues
en Epoufées , 8€ les cheveux épars. Beawf
2.ii'1'jI
‚ 5.72 De: Reprèfèntatìdnx envîlùjïqug
. . joyeux' Valet de chambŕe де се11е‘ 111111
А faïfoit lcs/recitvs де ces Fcüínilg il en còm.
Pofoi: la Muíìq-ue «Sc lcs~rcpreÍèn'rations.
Ce Beaujoyeuxétoí: un I‘ralien"nom"mé
Baltl1alàrini‘, l"'un дез meillàjrá Violon@
dc l’Europe, quc'lc:Maréchal"¿lc'.‘BriHâc
étant Gon vcmcur du Piedmont c:n'voya`I
âla Reine aveé toùre la 111111111‘? ‚де Viu
lons dont il' e'f’roif.le chef. 'La R’cinc‘ en
H:-(om Valet de‘Cl1'ar`n Ьге , '8c ее 311111131
fa"1"1'm'V prenánr 1е‚ 1161115 де B'c‘a'uj‘óyŕux fc
rçndiŕ G illufÍŕc'â‘ 12. CoLir'p21r'lës ii1vcn­I
ńo`n's'.d¿:‘ валы: , `de-` Moflques , ‘де Fc..
ßlns', 8: ddképrcfçnrarions , quc‘l’on'né'
parloir qúe де lui. Се furluŕ qulïlìt 16
Bille: des Noces du Duc dè`~"]oycuf¢
avec Mademìoílclle де Vaudcmont fcefúr
де la Reíńc , 8: сеВаПег 'fur p.l1l>'li'«_ŕ`_l»`ol1s>
letirrc ‘де Ballet дойдут da I2: мы,’
fait aux Море: de Метал‘ IÈTÚHF de
‚тир Ú’ Ä/fddemof/àlle de Vgudemvnt/3 `
Sœur', pm"‘B4l't¢f«rde‘ 13*«,­¢¢1l/'ejem'Y 7€'
lr! da C,¿»4ml11e‘d#' RM' Ú"in'e la Klint
Мн’. Un des Poëtes Hefa Cout Hrícèi
Vers â lì# loìiangc. ’' ~ ’ .

~ 3:14»/‘qyvux quiprentíer du `cmdrèJ Jr


hr вы“
Гц’: retourner au four Í: Jlßëin ,
'*­«"î­.f Í`ŕId»íï¢_ß'€ ‘ „

‚Ц
'anciennes Ú modernes. 2.75
Du Balercompet/]`¿ enfon tour mefnre'
Qt' Жил efprit Dit/in to]-meine te dt
vnnce , _
Geometre inventif , unique en tnfoienee ;
Si rien d’honnmr fnoquiert le tien с}
nßiore' .

Beaulieu 8: Salmon Maîtres dela Mu


fiquedu Roi l'aidercnt en la Compoli­'­
tion des Recits 8: des Aitsde Ballet , la
Cliefnaye Aumônicr du Roy lit une рак‘.
tie des Vers , 8: jaques Patin alors Pein
tte du Roile fervitpout les Decorations.
Mais il Hint :tvoüet qu'il ne s'el't jamais
rien fait qui approcliât la propreté , la
magnificence
de ‚ б: Mois
AVetflailles du l’appareil des deFêtes
де May l'an ‚
1664. oùaptés lescourles де Bague , 8:
де Têtes , la Comedie, les Ballets , 8:
1е51ецх‚ d-’Art1lìce, on lit une magnilìw
que Collation accompagnée de michi
пе: ‚б: де Recits de Muliquc. Un nom
' bre inñnidelumietes ayant éclairé le lieu
«еще; cette Collation , trente Con- _
certans y entrerent Гоша des quatre-Sai»,
fons qui y potterentles Mets les plus де
licieux pour les ÍervirA devant leurs` Ma
“ воде: Si les pctlonncs conviées.'Ces Sai.
fons avec les douzesignes danferent une
des belles Entrées de Ballet que l’on eut
Y ‚

274. Der Repnfenfarianr ‚имидж


encore vue'. Le Printemps parut enfuire ‘
monte' i`ur~un Cheval d’Efpagne 'avec un ‘
habit Vert en Broderie d’atgent 8: de
Fleurs au naturel; L’Eté le fuivoit fut
un Elephant couvert (Ганс riche Houile.
I.’Automne fur un Chameau, б: l’l:liver
vétu dc Fourrure fur un Ours. Leur М.
te étoit compoféede quarante huit prr
fonnes , qui portoient toutes fut leurs
têtes de grands Baiiins pourla Collation.
Les douze premiers couverts de Fleurs
pour reprcienter la troupe du Prin
temps', porroient comme des jardinicrs
des Corbeilles peintes de vert 8€ d’ar­
i » peut ‚ garniesfi remplies
’ourcelaincs d’un grand nombre de
de Conñrures,
б: d’autrescho­iesdelieieufes de la мы
qu’ils étoient courbez fous cét agreable
fr-tix. Douze `autres comme -_Maillon
Incurs vétus d’hab1'rs conformes 'à cette
Profefiion, mais fort riches, portaient
des Bailiusde la couleur Irrcarnute q-u`ol1
remarque au Soleillevanr , 86 fuivoien!
l”Eré. Douze autres vétus ‘cn Varidarl»4
зап: étoient couverts de Еueilles de
Vignes.ôC de Grappcs- de Railins, 6€
portoient dans des paniers Fueillemprtcw
remplis de petits baiïins de cette meme
Couleur, divers autres fruits б‘ coniirurß
â la iurtedc Рдцгашпс, s

4`__i
'inrcìennesú' ma_a'errze.\’.A 27;
Les Douzedernicrs étoient des Vieil
latcls gelez до-п: les Fourrures , 8€ les
demarches marquoient la froideur- ё: la..
foiblcfle, portant dans des Bafiins cou
verts де Glace б: де Neige, ce qui de-­.
voit contribuer д. cette Collation dela
part de l’Hiver. (liatorze Concertaus
cle Pan 8€ de Diane , precedoient ces.
deux Divinitez avec une agreable Sym
phonie де Flûtes 8€ де MufetteS.V Elles
partirent auHi_tôt aprés fur une Roche
ombragée де Р1п11епт$ Arbres , que Гоп
voyoit Portée en Рай: fans que 1’Artiŕice.
_fe pût decouvrir.
Ces Saifons 8€ ces Ilivinitez firent
leurs recits a`. la Reine , 8€ ces. Recits
achevez , une grande Table en forme де
С:0111Ё:п:ч111: ai fe dccouvtir,q_ue ГА’
bonclance , la Íoye, la Propreté , 8€ la
bonne Chere ñrent couvrir par les
Plaifits , parles Ieux, par les Ris, 8€ par
les Delices. ‚ . .
Les Romains eurent des Fe[’t`ins де
cettefottc. Auguûe pria un jour onze
­ gie fes principaux Amisà venir manger
avec luismais il voulut qu'iIs.y repre.'
fetitaflënt autant де Divinitez avec leurs
habillemens 8€ leurs Symboles, Mars „
Mercure, Saturne, Neptune , 8€e..Lui.`
méme y parut vêtuen ]nEiter_,4 б:
х
§76 Der Rèprfe/‘fmMrían,t:en¿z1lh/ique
мыл s’appella-le Байт des douze Dieux»
" самые Dornirien fur extravagant,
lors que pour faire peur à quelques Che
valiers Romains 4qu’_il avoitvfinvitcz à
manger avec lui, il les introduifit dans
une Ы‘: toute reudiic de noir , où la ta
ble n’e'toit couverte que de Squelers , &
ceux qui Ícrvo~1'en,t­ чёт: de Ygrands Snai
res 86 equippez comme des Morts. Les
Lits fur leíquels il les fir coucher étant
faits en i`ouiiletss’ahbajíî`e-rent dés (“На
furent demis , 8€ infenñblementils ie
r-rouverenrenfcveiis dans-des Cetcueilh
Aprésles avoir divertis de ceçrelorte ‚ il
leur б: Гспт‘ un maguiñqlue repasvßfe
raillanr de la frayeur ЧМ] let1rntvo1't_|:&1!I­`
fée par une reprefenration fifundie 6€ ii
Peu attendiie. " Y -
I ]e reviens â ia Cour de SavoyC,P0l1I
у {апедойг-сп cette efpece de Speóìnflfâ
ниш bien qu’en` tous les autres,tol1tCeI
qlfon peut voir de plus agreable & de
plus propre. Le grand Charles Emma
найди! fut le Prince de fon temps lc I
plus fplendicleailfli bien queeie-plus am
_lbirierix ,ayar_1r`ârecevoir:dans_ Mirafio
r¿es maifon de la Sereuiiïîme infante fon
Epouie , les Cardinaux Nevcux du„P.1Pe
.Clement VIII. le Prince de Munrouc
fm nc`mve:r_u-=C;`er1circÁ,¿YV\Sc1 le Duc de,-N.e­_
anciennes Ó"rnod¿rnes, ' 17;
monts, leur lit un agreable Fellin. Il lcs
lit tous afieoit à une table élevée fur une
Ellrade, 8: placée fous un grand Dais;
lans qu’il у cut autre chofe fur cette table
qu”une grande Nappe étendue' , rnaiseu
meme temps au fon des Trompettes ,
Mercure defcenditdu Ciel comme l’En
voye' des Dieux , 8: Н: entendre atoute
l`all'emblée que c’étoit les Dieux mémes
'qui vouloient les regaler , б: que ce fe
toit de leur propre table q'u’ils les fe;
roieutfervir. t

шт rotanti sfere
Mej]`¢gìcro divin ,corriere alato
ММ’! pièfortunnro
Е per laure leggiere
Q\t¿i da voi _/èmidei
-Venni nontio de i Dei
»»C’l.~or tfinmnri , o peregrini Eroi
.Dn quei tertifereni
It/Í 'voi ‘шт! terreni
.Portnno i cibifnoi.’
A peine eut­il achevé de cliariter,`
qu’au milieu d'un agreable Concerten
на la Все“: Ceres, avec dix de fes Nym
phes ’quiapportetent en danfant le pain
dëmsiŕdc riches Corbeilles, 8: aprés l’a­
:v`oir-_ï‘pol`é , lirent une belle Entrée д‘:
*__*

. 7.73 _ Daskefrefmmtïam en/l/fujîqn


Ballet autour cle la Table. V
Cette Troupe étant lòrrìe , Bacchus
entra avec la íîcnne. Il êroiraílîs fur un
“Ч Tonneau 'au milieu d’une rroupcde
lil 'Muíîcieus vérus en Vandangcurs,d1`x
‘ч? Baccllnntescourolunées де Pampresap.
‚ porrerent
ñreut leurles Bouteilles
Ballet commeб: desI
les Verres,
perfonncsöl
prifes де Vin.
‘ Sur leurs pas vlnr 'ln Deefïê Thcris
г‘ avec tourcsleâ N ercïdes, qui porroíenl
F chacune une Fontaine de Corail pour
dormer â lavtr ‚ d’aurres porroíem des
Couverts de Cllxyí-’cal avec des Four
cherres ,des cucillers ‚ бс des Coûrcaux
à manche de' Conil , ôc ehanrercntce
Madrigal. '

Vai she fonde inargenfnrz


/Il mio regno in dana 017%’:
.Abm шеф ‚ efortnmzte
Ecm ijfumì d’/if/¿fìfrite
Farm' dan tm canti е ёл/Е '
.Dìzurre com‘be,edi Conn’/í.

Flore accompagnée de douze Nym-`


phcs ,vínt\'femer la table de Fleurs,öC
' la сошла: de Salades avec les entrées д‘:
'tables ro`ures garníes de fleurs. Diallc
Deeíïe des Forets apporta le _Gibiçg avec
ь

лишит‘ C5' modernes. ':79`.


fes Nymphes. Pomone fervit les fruits
avec fa fuite, 8€ Venusavec les Amours,
ies ]eux 8€ les Ris apporta les Confitu
res que les Graecs rangerent furla table.
Ala fin du Repas Neptune aCcomPa­ '
две des [ix principales Rivieres des
Etats де Savoye,iit Porter une Montr..
gncde Coral , dïou `forro-ient Pluiicurs
‘Ru'ill`eaux pour donner àiaver , ôcenfin
toutes les Divinitcz s’e'tatit reunies еп
femble, vinrent faire un grand Ballet
'Portant dans дез Baíiinsdes prefens pour
IOU-te la compagnie. Ces Prefens.é:oient
Ydes Gands d’Efpagnc '. des Paíblless des
Vafes d’Agate , де Corail , d’Ambre,
8€ де С111у1Ъг11 , des peaux де lenteur,
‚б: autres Pareillescliiofes.
.1.’an 1613; on fir ptefquc la méme
ehofe en Angleterre pour le Mariage де
Fridetic V. Comte Palatin du Rhin,avee
Madame Elizabeth fille unique, 8€ Priu
ceífe де la grande Bretagne. Un Poëte
,áffez méchant faifeurde Vers en nôtre
langue , décrivant les Triomphes, Еп
trées , Cartels , Tournois , Ceremonies,
8€ autres
_farle ainfi magniñcences
де ‚се Ferrini. de‘ce Mariage ,

Ё les _der`¢x` Атят fŕmnt danñe' la


зг v"__'­_*""l'lllIli

.
__
„Ä 180 Das R-eprclfenmtìant ril Ãíifßqtie __ l
. ' On retourne ¢u'Palair ‚ là au и puff
у!‘ 4 ' _/ì1}itRoy '‘ `
gli _ Tmîtafì richement la т“: compagnie
Qtfvn feu eff étonné par tout la Gfrmnníf.
FLORE y fut 14"ртет5еге‘и‘иес9иер:
` odeur: ‚
La­SaÍe paifemer demille Ú' mille Fleurs
НИ couvre In mêle , Ú' Cerél _y ир
" parte ’ ’
Le Pain , camine ‘Bacchus du Vim di
toute /brie.
Les Nayades portant Pune le plnißaßn.
Дыши lbrigniere до)‘, d’/Imêre , (M0
Chij»/Íalín ,
Угфпг I eau/‘ur les main: :Ú lc! Z\ï}W1­
PÍJM Ntzpëef
ими la Salade ont ç’te’ введён. у
Dime] apporta/`4 Claaße fan 671110‘.
L4 Nymph: I-_ympinde ayant dfmtfwl
P71/ier
.P¢_‘fcÄ‘e" de делим‘ Pozfom' тиф‘ de МИГ’
fum — _
Бит im Vai]/’mu dkrgentßus М‘ М‘ i
_ Ie: appa-rte, i
E Pomona ayant aun'/li flianmmr de/bn И?‘ \
ger
`L¢urfm’f рифы d¢.rf`n_„'u_ lgfylutsdouß
а manger.- ‘ ` j
а ЕЩЁ” Lipbíaíriade «apporte L/i¢r"l-«Milt 1
‘Des Fontaine:/Erm fn d’¢Ärtf6¿adW­ l
rable. ` _Et
'dnoiennes Ú' modernes, ist
Er Ganymede аду}? le cele/le Eclmnßn
Leur donne fur la fin le Леди’ pour
ßoifm.
Pnreiflement Orphée-Jr {от fìerfn Lyre ‚
Е: Мат‘ у aßì/lait your leur donner is И
rire
Pu`: le Do,¿`z'e Apollon at/esque les neuf
Sœur:
Cbnrmoit des /Ißtßnns par Foreille les
Саша‘.

Ces Решив accompagne: de Macbi


ncs ё: de Reprefentations en MuÍiqu_C v
firent les plus agreables diverti[le­
mensdela reception dcl’In'f`ante Cathem
rine d’Autricbe Epoufe du Duc de
" Savoye , depuis la Ville de Nizze où
elletlebarqua ,jul`qu`à Turin où elle de..
voit s’arrêter.-Etant arrivée à Можайск‘,
qui ell fur le Pò , on l'invita al s'embar­
quer (ur cette Riviere , б: â peine en
Риге“: fur les bords ,_ qu’il parut un
grand Ecueild’ou forti: le Pb, accom
pagné de fix autres Rivieres , б‘ clianta
ce recit al l'Inŕ`ante.

»_ Poiche da l'4ureo Tage , e da l’Ilero


_ „rt bei ш; d’1Ml;„i1`c¿nv’adn„e¢
Donna Reale , e я più fìiblime im _»ro
щит J r chiama il­twfŕ1'of}1o/5 e Darte;
Aa

*_

72.32. Dr: Rfprejêntnfíant en `Mnßquf


_ ‘Ё qual Hefparo il na*/fro alma ‘или?
Licio acc grnifredinov lla luce;_ .
Есоа Yauf и (ха/Н pie li il corfo 'valga
Е ‘щи uainel- mia/ìna дату, 866.

Tous les aurres Fleuves- lui repon


>dirent avec un„_Concerr де VOIX б‘ д’1п‹
(immens, Aprés Cér Ecueil parut une pc.
:rite Ille chargée cle Nymphes qui ŕìrenr
Vauffi leurs Recits. A côté del’llle étoit
un autre E,cuf.':.ilI avec des Bergers ,qui
‘fonnoienr de leurs Infìrumensv rulbiqucs;
‚ё: les accompagnaient 'de leurs claan-`
1f3U.S~ Enfin les Princes б: la Cour ее’
ram embarquez , les Ecueils., &les Illes
~Ies fuivirenc avec des. Concerts conti
Vnuelsclc: Muiique, La Princeliie fur ravie
де voir la beauré des Campagñêsßîsf
files, б: des bords de la.. Riviere , öcapres.
'une navigation де quelq-ues heurCS» 1€'
Duc Ihia yan в Fair remarquer une 4Ifile qui'
gr fembloit un Paradisrerrelìreparle granel
nombre d’A.rbtes qui larsourormoient»V
>ilâ lui off-‘rit d'y delcendfe pour Ге 1:11;
»fmîchir , ils у деГсепдйеп: , öl ayant.
_nrenélïnfànteparde belles allées clans'
une Grotte pleine де Ротатез‘, оп en
tendi: un agreable Concert де voix б‘!
«Нпйгитепз fur une Colli-ne voiûne.
_Tour :Yuri сои}; lesI Rochers б; М‘

д
¢moi'mn'er'e5‘ moderner. 2:83
Ècueils qui bordoient cette me des deux
селе: venant par une fubite Metamor.
Phofeà fe changer en hommes vêtus
en Matelot-s, on leur vid à force де Ra..
nies rendre cette Ifle mobile ,. comme
celle де Delos. _
Ils’y ñten même temps une petite'
aélrionen. Muiiquedes,AmoursV d’Al
fée 8€ d’Arethufe, aprés quoi un де:
'Rochers venanrà s'ouv'tír fit voir une4
table couverte cletoute forte де fruits ,.
de Confitures’ «Sz де Liqueurs fous des
figures faites de foye В: де plumes де
diverfes couleurs , qui aprés avoir fait'
le рыб:emportées
furent des yeux durant quelque
‘(щ d’un couptempsV
pas' ц
une bouffée де Vent б: firent voir les
Fruits 8€ les I-..iqueurs~ (Мене; cou
vtoient , taudis- que la Пегас des`
Amours recitoitdes Vers Italiens“, fun
lefquels l’Echo répondoit en Efpagnol'
fur les dernieres Syllabes des mors Рим
liens,ce qui fut trouvé d’une rate ina-
vention.. Aufli étoit-ce' le Mtuquis'V
d’Aglié~, qui avoit conduit- toute cette'
Беда. \
On fairen Allemagne' cle' ces Решив‘
d’appateil ‚ particulierement le Cama'.
val-, où? les Princes les` Seigneurs , 85
_ les даты: déguifetit en H ôteliets» ё;
_ .. ё“; ` ‚
--__A-*

134 Не: Rep/~¢y2»nMtian: en-Mufìqur


Hôtelieres , en Valets 8c Setvante!
d’Hôtelerie,ce«qu’on nomme Vbfr..
bajjfr; ll {ел efffaiedecettcforrcdans
les Cours des Eleûeurs avec d’agrea.
bles Mvuliql-es , parxiculieretncnc dans
la Courde Baviere,ot‘t la Feufßleélcrí.,
ce Madame Henriette Adelaide [em
"­"д’
bloic avoir amenée-vec‘elle touteszles
---­­­-=-u_­¢»*f‘ì_L,A,.-,.~;ef/“_-“`
'Graces',1~& come la¿v1agm'lieen'ce'de`
]a~Ro'1yale Coutpoů; elle` é_toit=1iée avec
la grandeur d».’Ame'de- Madarueßhtê
tienne de if rance fa >Merrzfl'Merom de
fon беде ,­ & -la Prìneelfe. la plus gene
‚еще que You ait пёс‘. ` ’
L`A'n
Ion Ht dans167); Гопшёте:
le Palais de Fevrier
de ,Munich , une
de ces Fêres de Wirfriajjtì ou d’Hôte-'Í
A‚ ‚ lorica l’A~llemande, mais~d’unemaniere Á
la plusagteable Se la pins> `f`piritue.'ll'e'ci|.‘|
monde. Laseteniflime Dueheífe Ma
дайте Febronie Epvuiè de M onfeigneuf
\ le DueY Maxiuu`l1'en Fi ere де’ reieareur,
8e Эти‘: des Yltínees de la Tour~d’A.u.
vergne étoir l’Hôref15: , .Se le >I.’iiet"t;iei'itV
‚ де la Cour l«’H'ô:elier-.z Le Baron df*
Fraofen де la Baronne de `S`cl1íor.li'rr.,-leV
'Chevaïíer де 1а Perroufe premier Gen
til-hommedela Chambre да CapiraíH¢`
des VGard‘»L*s , éc la Comteíïe de Praifiri', —’
le @unite ‘Ка! , &».Made.'noiièll€ del

‚ ‚д
Lercl1'ef'eld,le Comteтойтт:
г" ’ 2fm'enm:"Ú' de Tatrenbach
l ,

8€ Madelńoifelle Catherine de Therin,


le Comte Bonaventure Fugger ‚ 8: la
Comtelïe Maximilienne de Praifm.
Le Baron de Reichberg grand Mare
chal б: |а Baronnede Lefcin. Le Com.
te de Montfort Se Maclemoifelle de R0.
fay éroient les Serviteurs ôc les Servan
tes de certe magniñque Hôtellerie , où
tome (one de Nations, 8€ route forte
de perfonnes venoien: logerÍ L’Ele..
¿leur 8: l’E‘e&ricey parurent les pre
miers en Turc öc Femme Turque:~ vêtus:
fuperbemen: à la maniere de cette Na.'
rion. Le Prince Eleóìorval avec Made
moífefle cle Wolcheníìein en Romains». ‘
Le Duc Maximilien
deTattenbacH aveclaMadame
en Chinois,` Comrefle'
laA
Piiìllceífe Ele¿l:orale,aujourd’l1`uy Маг
dame la Daup/hine, en Bohemfenne ,‘
qiliëdifoix laßonne-avanr11re’d’une ma- ‘
nierela plus agreable 8c la plus fpiri."
ruelle du monde , donnant à chacun"
des. Vers Irllíens qui fail'oienr.alluÍîon _'
È- leurs mœurs , à leur Temperament,
&\à leurs inflin'arions.~ ‘ »u
„ll parut à cene Fête quarante На;
tions VdiiïerentesI homme 8: femme cle
chacune ,Tartares ,. Indiens ‚ Traum
’_váin's,H5r`mgrois, l?„erfá\us , Armeniens,
Aa iìj
даже‘
„.554.—Ñ

M6 Der Rep??/ënrarìonren Mujíqur


Allemans , tfpagnols , Portugais ;
Arabes , Veniriens , SuilI`es . ôte. Et
il pour ~les conditions` des Soldats ,des
Pelerins ,. des Bergers , cl`es jardiniers,
des Chafferifrs, des Porteurs де ваш,
оп Merciers ,Á `cles Payfans 8: Payfanes
d’Iralie. '
La jeune Bohemienne eiifënle d’A
vantures .dit au Chafieur qui étoirle
Baron de Mercy. ‘

Ул пе/й/Ыдг
Segui le Бей/е’
Е lafcia /lare Ämorr
О di @elena
Tïnonda il /èna ’
А mwfragßrti il ест.

Elle donna' aul _Baron де Taner, ‘luv


reprefentoic un Armenien , avec М”
дстойене‘ де Furílremberg vêtue.' en
Armenienne , ces Vers> qui faifolclll
allufîonzà cette Demoifelle.

Ar canjîni ‚житие‘ in/'elw [телят


Sfaßi" lnlúa innmam ’
Brlun che я!’ „им; piuma
Frßcgginnte fi ma/fm ef fuga ‘Дадим;
»Guarda bm che ‘гида’; .
' SM Пётр: fi;/ia@ che с! днища‘ i C211;
ìneîennefö' moderner; 157
Qielquefois les aëlions де Muß.
que ne font (“Гама partie des lfêre: ‚,
«Bc des réjoüxlfalxces au milieu <:l’unA Bal,
cl’un Feilin ,d’un Bale: , d’une Come..I
die ,de la reception d’un Piince , ow
même d’une Proceßion „ се qui Ге‘ pra
riqueen Efpagne ‚ où il y а des Thea.,Y
tres drellës auprés des Repofoirs où Fe
met le (ain: Sacrement ‚ ou' les reliques
que_l'on porre en ces Procelïions.
Le College des Nobles де Bologne'
ayant à recevoirle
leur Proreékcur , firCardinal Ludovilio,
peindre l`url`ag1'an­œ
де porte un Eculfonde fes Armoiries ,.
qui defcendoitdu Ciel comme le Bou
снег facré des Rolnaihs décrit dansles.
Falles дождь avec les mots de ce.
P'oëte„

Ёцттвщ. PIGNORA секты. ’


Les Mufes recevoient à. genoux ce
Bouclier ‚ recoiinoiflîinr Ч,ш fcroie _
leur Proteérion. ’
Се Cardinal Proteóìeur revenant à»
Bologne' fon Pays natal', on choifiì,
pour l’Arguinenr де fa reception ., leA
_ V4lieu
Retour d’ Apollon dans l’Ill'e de Delos,
де fa Naillänce. Er ce furde ProsI ’
gope ,que Гоп emgrunia ce fujpr [oasi
ц
L
I._t =+¿'­¿¿ ‚ ‚-—————————-__-ц.
V -188 Des' Rcpŕefëntifrìonr т /Wu/Íqtu

cette Inícription Grecque _.‚

BIE EHIAHBAIAN HAPONTOE


A п о A A о. N о’: '

" Се fuiet étoit d':tutant Plus propre


que ce ‘Cardinal étoit comme l’Apol
lon de ce College dont il étoit le Pro.
teéreur, ЧМ! retournoità Гоп Pays,&
’qucles trois bandes Rouges de fes Ar
moiries , font ladeviie d’Apollon felon
Nonnus; `
Deux chofes firent les honneursde
_ cette Fête , les Decorations ik les Recits,
parce que ce font ccs deux chofes qui
faífoïent anciennement felon le Poëte
Claurlien '.l’app:treíl du retour d’Ap0i«
lon.

. ` :Ar Л Р/мди: «dq/ŕ `‚ Ú‘frlm'.t Gf]


„ ‚ plm ir; alam '
Ripe» :ripa д: repmns demfìt ai их’,
Тип‘ ßlfue ,' tune «nml [aquí ‚ гипс ví
. were fome: ‚ ;
Tam: /îzver horror aqui: , “МИН: ¢f­
глядит‘ Echo -
СМИ” ‚ Ó“ doäh fìzimnt frafkgia т
pee. ­
tïlûŕrñtlde Ia cour du College une Ima-Y A

ge de

fu» 4_-L
"H
,„.. ,`_`
anciennes ‘К? епдйегпгзй 158,-.
ige de l’I{le де Delos, un Temple élevé'
au milieu tel que Virgile le décrit~ ан.
ггоййеъпеьйуге де l'Eneïde Ilétoit envi
tonné d'une Forcflz de ¿L:ruriers,-dill:in-‘
guée en allées., entre leiquelles-d’arbre en
arbre étoient attachées des питье , des
Inferiptions, 8: des Poëlies : entre ces
mémes arbres croient placées les Armoi­ -
tiesdu Cardinal dans de Lgrancles -Cou- ‹
tonnes де Laurier , entortillées d’uue
Echarpe rouge., comme étoit autrefois Á
couronne' le Pre[trecl’Ap_ollon _â Delos.
Jrmíf Ú' _I/kam" mîimitu: „трем laura.

IToutes ces Couronnes étoient diŕi`e.."V


rentes pour reprefenter celles de Jules \
Cefar ,de‘Tibete, 8e дез autres Empe
reutsou _Heros . chacune étant diitin
guée par des Vers , qui appreńoient д.
quoi elle s’app1iquoir. Les deux autres ‘
bandes rattachées aux Lauriers ‚ Гег-_ -
voient â у appendre les Couronnes , (8:
Ireprelentoienr en méme temps les trois у
bandes des Armoiries dela Mailen' des
Ludoviii. Il y avoir encore entre les ,`
Vtriérnes at-bres-des Statues, desllluiftres
cle la -Maifon cles' Ludoviii ,chacune
avec _un pied _d’e[tal do-nt la Platebande
contcndit un Eloge. и i
’ ы ВЪ
2.90 Der Rcprg/èntntíonr en Mnjïque
Ce fut dans le Temple que le lirent
4 les Recits , «SC parce que Virgile dit que
les Driope-s-,les Cretois, ou Candíoxs,
86 les Agatliyrfes fontlés peuplesqui се
, lebroient de-s Jeux autour des Autels
¿Apollon ‚оп avoit Partagé enrreces
trois Nationstout le relie де la Fête,

Quali: ubi Iíjlmmm , Lyriam Xara',


que диета
Deferít , ac Delum
fípvllh'I ` nmternam ’ Букет‘
‘ 1”/!’1И’дг9’к Cham ; míxrique „им
ezmlm
.C”"f7”" ‚ Drjßpç/'quefremunn yiílìquc
‘ ./Igathyr/ì, 1

Ces Fêtes de Delos e’toicntcomP_0­


. 'fées де »Danfes , де Recits ëc de Вы’
logues en Mulique.I Elles commen
д; çoient par une efpcce де РгоееШощО“
’ ‘de fupplication ,' tout le Peuple allant
au Temple d’Apollon cn _chantant д‘:
_ Hymnes. Aprés quo? on гады des
Danfes _armées en frappant des Bouclicrs.
En{in.clIcs ñnilfoient par une action Ch
V Mufique. YLa premiere Partie д‘:
ces Fêtes qui étoit une efiaece д‘
Í › Chant (‚не , I2: nommait Pf‘oß¿i0"’
Nïdwa' _[iv: fìspflicatio cum'-Hymn #ll

41
ancìenncs Ú' maderrm. 2,91
Dros adirent. La feconde étoit le Baller
armé. Emr gladíorum tumfèutis collzßa,
faímlmnßqfue bclífcum quiddnm ‚б‘ en
vhcan. La troifiéme fe nornmoix SM_/imm
ou Smfìmn , comme la ieconde fe nom»
moir Hjpwckzma , öc certe derniere fe
falloir, (.'11m'quíe/centr: autjhmtes сат
rent. On imita en' cette occaíion ces
trois elpecesde Fêtes , par des Hymnes
chantez par les Mufcs , par un Baller
armé , où tous les Danfeurs portoienc
un Bouclier des Armoiries du Cardinal
dont ils fe couvroienr pour parer les
coups ,6c par une рейсе aůion on Mu
1ique,où des Bergers fe rejoiìiffoienrdu
retour de leur Apollon , qui gardoir les
troupeaux d’Admete auprés du Fleuve
Ampliriße.
Q

Ludife iam pecudc: , pe¢‘ualum~'g«niîe~`


te e/fllatgiffrl
Pkœêu: ia radii: ‚ «vidnumqua ìnfug'/it
O1/ile.
Entre les Fêtes qui Ге reprclènteni' en
Muíique, la Chafle a fouvent trouvé
faplace , car outre celle que le VPrince
\Cardinal Maurice de Savoye fit repre
Тенге: l’an 162.0, 86 do`ntj"a'y deja parli: ,
les Cardi„na.ux`B‘arberins,le Prince се:
Bb ij "
Y-«_­­__.*

£92. Dr: Reprefrmationr en Майя‘


\ Y,lonna , 8: les autres Seigneurs Romains'
_ont fait Рыси“ fois _des Challes („мы
депез, avec des équipages deTriomphe,
@Sc де Carroufel , où ,des machines 86
des chariotschargez de Muliciens б: de
Reprefentarions , accompagnoient des
„с harrettes charge'csde Cerfs , de Biches,
4ôc de Sangliets , comme les Valctsdc
Chien , les Piquerirs , ¿Sc les Yeneurs
étoient agreablenienr ,déguileyz Iou cu
Nymphes de Diane, ou en Faunes, ou
.en Satyres , ou en ces _Chalfeurs dela Рая
Ые, dont `les Poëtes от. arIé._co_mm.e
"’ ‘ Адееоп ,'Meleag1'.e , Enëymion, Все.
‹ 1‚’Аа 1668. Monlieur Turinet Comte
de _Calìiglion , ayant â recevoir' dans la
m,a,ìl`onles‘ Altelles Royales de Savoye ‚
саойбгроах-Гщесда divertili§:mentqu’il
leur donna en Mu_l‘ique, _une elpece д;
Cla-elle дач! -nomma la ~¿Venet,ic' Royale,
parce que le feu Duc de Savoye ат!
_faí,tà la \CIarupagueY une l`i1perl>e`maíl@l1>Y
de Chalfecc dc divertilfement lons ce
même noni. On шум pourlc fujctdc
сене шт , que ees Altelles Royales
.ayantchoili pour le lieu d’allèmblc’e de
leur ~Chállè ¿ ce Temple niagriiŕique
,qu’elles ont fait eriger â Diane la Песнь
У .cles _ChalIèt_trs,:Je1l_c vient Yelle- тёщг ifs
l'$¿¢v0ir На porte çle_fori ple , en di-.
mciennetúl тайетег.‘ 219?,Z
fantau Duc de Savoye

Clmrmant Cbnßèuf
Вал“: grand cœur .
N’4 point de mauwment qui т: fait hei
ïalqîle J'
Tp] qui т`м сап/йсгё ее Tempíe тл
дпфги‘ › . ‚ с
0?; comme dans' Epbrjè en faule lb!
mortels
Pampa: de raum pam. leurs vœux für
` ` те.‘ flntelr;
O que ma glbire е]! redaußlët
14917” le chosfß: pour le' lieu дети;
ее‘
Е: que ‘ищет’! aveeny
Ст: Keine plus cbaße Ú' plu! дед: ‚п!‘
то _ — A ’
'Mnè de geur que fŕßver. [E: fŕärnatf;
Ú' fà: Gian’ ’
Oß`enfemf4 rar: äedute’
Par l’4b,f"olu pour/oir dè ma Ditlifńfe'4
7: veux- dans сет méta: ‚м; _
Aprés un repas,/`ab'r: où" Гоп zfousfèrbiri
Се que le ‘стрелок: fimrnire - `
Vous donner (Ёщ: Clußìr le РИФ" di
la C/vrije»
Aprésicue recit la Deefiè fe rournaniî#
vers la" troupe qui Yaccompaguoití
т“: dit ВЬ 11];
2 Des Reprefenfßfianr en Mufìquf,
Cependant »Eem-ne: Ó’ Silvains
Dìverrißèz ses Souverain:
D’une agreable Sy mplmníe , _
Imireî(J le Concert des C'¿eux."
. Ou plúfâf la belleàfíarmonie
Щде’ la Vertu de ce: ¿euse demy.Dieim
Aŕ.`mrm'mt dans ees lieux.
1 Elle alla cependantI сене’ Dee[I`e faire
cireíier la table öc Ile buffet clans une
~Sale voiliue_,où le Couvert fut mis
8c fervi par ces demi­Dieux. Le Bal
fuivit ce repas , 8€ aprés qu’il eut duré
une heure , on entendit les Cors des
Chailëurs _qui 5rent.cefI`er les Violons.
Le Dieu.Pan entra en méme ветре;
8: iìt Vouverrure de la Chalfe parc@
Recír, ` '
.Prince ienne ‚ё‘ vaillant ‚ /'ame Ú',
. be/le Prine_eß'è,
Р” т: ordre abßlu de la _almße Нет
7: viens dklemliler dans ш lieux
Na: Alymplaes Ú' т: dem]-Dieux
.Pour vous donner dans certe fnl@
VC'amme яи mílieu d’un 'vaße Bal:
Le plaifìrŕnnocefzt al’une СМ]? Куй;
мы /"enten: le: Cm Ó' les Voix
«T0/4.# eff реф. Place , Ршг, ц
Адоглыее Chajeurs " " '
anciennes Ú’ madcrnes. 19;
Contentez.-wus de grace `
Pourtaus les msnm' droits June fi беде
Cha/fe
D: prendre pour «vaux tous Ie: cœurs.

Comme il achevoit ce Всей ,on


vit entrer Endymion Favory _de Diane ‘
еп équipage de Challëur qui reprefente' '
le rapport ‚ tant par les Fumées qu`il
porre (ur la main , que par l'air 8: les
pas de fon entrée. Cetre Entrée fur l`ui«
vie дс celle _de Ideux Dryades qui rc
'prefenroient le Lai/]':r­caurre‘ д leur
Danfe étant accompagnée де routes les
aólions qui expriment naïvement сене]
Partie дс la Chafle. Aprés elles vinrent'
:rois Saryres , qui par leur legerete', 8:
la vitelle де leur danfe _exprimoicut 8: 1:;
Chaire ‚ 8: tout ce qui peut inter!-rom.:
pre le Courre comme _le Change, Qu les
rcvuës pour relever les dqf`¢am,'Deux
Nyrnphes des Monta nes vinrent réf
rnoigner la joye Чад es avoìe-nt де la
more du Cerf qu’elles firent co§r1no_:irr`e‘
par les -trois mors longs qu’e'lle~s fon
noienr. Enfin _1е Dieu Pan entendant
fonner la retraite, aflemble tous les
Chalfeurs pour la Curëe , qui Е: 1е grand
Ballet, ’ ' ’ `
се?‘ де ее; Feílins de fpeólaele ,que
` ' ‘ В-Ь iii,I
Би- _Еъ‘ре/епм1йп! en ‘Ищи:
vint l’u_£1gc de rant де jeux , d‘e>rerc1'cr:s~,`
de divertillìmens 8: де Tournois aul
quels s’exerg'oir la Noblelle, (ous les ri
' rres fabuleux /de Chevaliers de la Table
gli ' ronde , parce que дышат еп cette oe
Ír eafiontoures les dilìŕriólions' qui fon:
naître rant de querelles pour les rangs'&
‘ les p'reR°.ances,ils' atfeóloicnt demangcr
ь âdestables rondes , où la difpofrrion'
des SeańcesY ôroír- lesyoccaíions де ccs
elifpures ,n’y ayant point de liant ny де
—;’г’_
‘‘ bas boue , де premiere ny де Гесопдс]
place dans une ligure ronde. LesS_ouvs­«.
rains mêmes le rendoientégaux-â leurs
Sujets Pour-rendre ces Fêtes plus agrea
bles., en les rendant plus ŕàmiiiercs.Y
AńT*'_­"-*W24 Nous en avons un exemple íllufìre dans
Elziilìoire de Valencierines, où à Forca
fi0rsdes.dí&`erends du~Duc де Brabant д!
¿u Comte де Flandres , le Comreayanr
allëmb "â- Valenciennes fes Amis, Ро“!
Ейеедёъ €1`_u«':rr--cI au Ene de Brabant ‚ а
le 'Comte Guillaumelde Háináu-ne P011'-Y
vant-~faire~les Honneurs де lâ Maífolïs
parce- 'qu’x'l; étoit malade- dela Goutte',
il chargealean Bernier qui émir eheftlä
(„мысе Го-пз là quallré~ де Prevofi l¢
Genaro, де recevoir- tousoes Princes д!
Seigneurs dans fa_Ma1`l`on_ Comme il
é,tnuaraBle„le­"R;"oy
\
де Navarre. ,fmivaa
ancienne: Ú( moderner. I 29.7
î Valenciennes, б: alla defcendre â l’Hô«
tellerie du Cygne fur le Marché. ‚сан: ‘
Bernier en ayant été averti, у alla accom
pagné де Meilieurs Qulfatt de Ghia
_ м: , б: jean де Florenville, 84 fupplia
fa Majeßzé d’honorcr де fa- prelcncefa`
rnaifon 8: les Princes aifemble_z ,ce да“;
fit. Il у eut 'íixTables dreffées clanslune
méme Sale , chaque Prince chaque ‚ ‚
Seigneurayant auprés де lui la`Femme
d`_un Bourgeois de la Ville , fans_,au­
eune diflîinéìiionJ де rang poutles Prin*
ces. Ainfi ala premiere Table étoit Hen
‘гу де Flandres Comte de Lodes, 8:
Dauioilclle Marie. де Nouvion Femme
de jean Bernier> PrevolìV le Comte,ehezg
qui fe faifoit le Fcltin. Iean де Luxem-.
bourg liltoyrA cleßoheme etoit'> aprés' avec.;I
Damoifelle Catherine de laY Croix ‚‚
Femme â Piertcin' le Poivre. Philippe
è’Evreux Bioy- de Navarre , 8: Damoi
felle Mabel де Baiify , Femme de Sire Si«-1A
mon du-Gatdin. Adolf де la Marek ,‚
Evêque де Liege ‚б: Damoifelle Iiàbel
le de B:ira1les,Eemme де site Amaury
dela Vi ne.. Louis- _dc Nevers Comte
де Flanrîres , б‘ Damoiielle Magne д:
Dtouville , Femme de jean de Qpatou...
be. Renaud Comte де Guelclres , да
mmorièue Maigne le ’Tacque , Fertig.
Í_*__*

398 Der Reprç/'entatíaifs en e/'flu/1'qu‘e


me де Sire .lacquemon Gouchcz.
A la feconde table étoient Guillau-`
me де Iullicrs , }ean Comte де Namur,
Jean de Hainau Seigneur де Beaumont
б‘ Comte de Soilfons , le Comte de
Nallâu , ôc le Comte де Grandpré,
avec les Femmes де cinq Bourgeoisla
troiliéme б: la quarriéme Table étoient
riìfpofées де méme. La cinquiéme
étoit де huit Gentils­hommes fans au
cune Femme ', öcV la derniere , де dit
Bourgeois , dont les -Femmes étoient
aux premieres tables. Jean Bernier le
jeune fervít de Maître-d’l­Iôtel , 8: lfä
Mernoires де се repas t`narqnent,qu’on
у fetvit fix fortes де Vins, де faint Pour
ůin , de faint can ,d’A`uxerre , ¿E
Beaulne , де heims ‚ 8€ де Тиыайг
Се Souper fe Ht vers la Chandelculc
Yan 133;. A la Collation de Verlailles,
pour les plaiíirs де l'Ille enchantée On
affcóla d’ôrer les diítinëtions. Mon
Íieur «Sc Madame étant an milieu д‘
plufieurs perlonnesqui rfanroient pai'
eu les premiers rangs , ii l’oneutoble1'­.
vé quelque ordre dans les Seances.
Í' On donnoit Iequinom
Reprefentations Ifc d'entremct-sau!
faifoient dans ‚
Ces раны; , parceY qtfordinairernent eli
les accompagnoient les changcmexís il#

д
'Jrm‘ì¢nr1e!t§"m0dern¢s'. 199
ferviccs 8: dc mets. Et depuis qu’on les
a mêlées aux Tragedies; aux Ballets, 66
aux autres Speótacles ‚ on leur a donné
le nom Wlntermedes.
~Ces Reprcfcntations eurent un grand
cours en France vers le Regne de faint
Loiiis. Elles comrnencerenr en Proven
ce , où la Cout des Rois d’Arragon-,
Cotntes de Batcelonne 8: de Provence.-
attiroit de tous côtés la Noblelïela. plus
galante8: la plus fpirituellc.V Cell: cette
Noblclfe , Части: Comte Berenger me
na aveelui à Turin, poury rendre hom
mage à l'Empereur Frederic ‚ се fut là ,
que ces Gentilshommes Provengaux.
excellens Poëtes ‚ ou Trouverrer , cat
c’e{’c ainli- qu’on les nommoir ,à cauf:
de leurs inventions, divcrtirent fi bien
eet Empereur par leurs aûions en Mu..
fique, leurs Poëûcs, leurs Chanfons ,`
qu’il en compofa lui­méme en cette
Langue un Di.xain,pour marquer ce qui
lui avoit plů davantage en ces téjoiiif_
fances ,‚ l'addrelÍfe des Clvaliers Fran
çois, la beauté des Dames Catalanes»,
l’honn'èteté des Genois, la Cour de la
Dame de Caflellane ,c'étoit une allem
blée de Gentilshommes 8: de Dames
que Гоп nommoit la Cour dzdrrour'.
Les Chanfons Proveneales ‚ les Danfes
;.oo~ De? Reprryìntatrïnr т

mains б: du vifage des Anglois, 8c la


si bonne mine des jeunes Gentilshomrncs
"Ёlt de Tofcane.

Pla; mi Cavalier Рмлиа


Е I4 Dann» Catalana ‚
E Гаити‘ del Ginoes
ё ц
Е [в Сет‘ de Kuß:/[amr

il
у‘ I
Lou cantar Рттепрдеа
E lb» Dunya
Е la cors Áwzgaweî'
Trewfkmr ‚‚

Í Е [я perla ïuliamz
L4: тлт‘ е Кит d’A‘ńglf{
Е lan Denzel de Tlf,/êana.

Сей nianiŕëíïcment cctrelangue qui


а [ervi d’origine àla langue Italienne, 86
efeßà ces Trouverres que le Dante, PC'
rrarque ‚‹ 8c les autres Poëtes Italiens,
doivent la plûpart де leurs inventions»
Jauŕfred Rudel, Bertrand d'Allamanon,
‚, Elzias де Barrois,
Рлегге де Vernegue, Guilhen диван‘,
Guilhen Adhemar étoient Gentilslrom-,
mes & Puëres de cette Cour.` _'
Les Comres de Champagne imite«
с lient cette MagniHccncc­8c cc; Galant@

*ee sa
ancienne: Ü‘madmref_, 301
mics des Comtes де Provence', 8: de
cette Cour de Champagne, elles pallie
tent à celle de Bourgogne ‚ rlont Olí
ivier де la Marche _a décrit les Feliius,
les Noces , 8: les Tournois en (es Me
moires Celtia que Гоп voirqueiee pre
mier eiprir де nos Poëres , 8: де nos
Muficiens avoit inicnfiblement degene..
ré , jn(qn’;`i introduire dans ces Fêtes
`toute ~(orte cl'extr.1vaganccs 8: де _(irn
plieitezscomme Ides Muíiques d’A{nes,
.cle Loups , б: d’autres Animaux avec des
reprefenrations де Nains ,de Geants д де
„Bergeres ‚ ё: des Myfteres memes де
nôtre Religion.
Les ZAr»Ares,qui ne font* guere plus
en ui`age'qu’e_n la .Cour de Savoye ,
fontune efpece de_pt_e'fens qui его“: le
<jour де faint Nicolas, avecque quel,
.que addreffe , qui furprend agreable
ment les‘perl`onnes , à qui on fait ces
pteiens , particulierement quand _ils [е
_fontavee des machines 8: des reprefen­
4tations ,comme il s'_en di fait де fort'
fpirituels б: де fort agteables en cette
Саши. Се n’cft pas du Soulier qui li:
dit Zapato en langue Efpagnole , que
ce nom eli derive , c`c{l: de Zapata qui
Íignjñcle Cuir qui fe met fous le Pivot
'desportcsdelsxmaiifons des plauvresrgens ‚— -
.¿:;:J»_î
‘гЁ-цёвд
Е’_

'goa De :Rcpre/ënmàw: en Mnßquf


6: comme c’el’t par cét endroit quel'on
fait gliH`er fecretement les choles que
l’on vcut donner fans qu’on s’en apper
çoive ,-Ona-donne' lc nom де 'Zapateì
"­*"‘-‘-UH§w»Q~ê;`_'
‚Е?‘
‚Ё;
,~.`_*"
cette `cfpect: де prefent qui fe fait avec
.cesfm~pr1`fes. L'u{àge en ell: venu d`Ei
разве ‚ l’Infante Catherine ‚ Pille дс
'Philìppelecond 8€ Epoufc де Charles
Emanuel Duc де Savoye,l’introduiGt
dans cette Cour. Le jour де la Fête dc -
làínt Nicolas n’y ell deůíné, que parte
que ce Saint durant trois Nuits фена ie
cretement де cette Гопе trois Bouriìs
Pleines @argent pour marier trois Pau
vres Filles.
L’An 1667. Ic fuict du Sapete doni
ne â Madame Royale parle Duc де За.
voye Гоп Epoux fut le Рдпш]? т Р‘ г’
Lorfquc cette Princcíle entra, dans fa
chambre, elle vit la face де fon grand
Alco-ve couverte , б: fur lc Milieu un
Amour le Flambeau-al la main fufpCI1­
du par un merveilleux artißce , WCC
im Liûon volantou on Мой: ces тот
JE CPÍÖHE вт JE Dßcouvnß
4 ’тоиг‚
A peine la Priliccífe ein Ш дсез motti
que l'Amour E-airfanr difpmiîrre la tolle

„Ъ
anciennes Ú“ moderner. ‚о;
lui fit voir au lieu de fon lit де parade ,
deux grandes pointes de Rocher élevées
fur une Montagne dontl’entredeux étoit
un agreable Vallon en forme de Thea..
цехе! que les Poëtcs ont depeintlc Pat
nalle dela Phocide. _C'c{’t là. que parut
Apollon allis fur un Tronc d'or. Il Y
avoitâ les côtez les neufMu(`es couron­
nées де Fleurs , 8: toutesbrillantes de
Pietrcries. Chacune d’elles portoit en
fa mainlc Symbole де la Science ou де
l‘Art auquel les Poërcs feigncnt (Менее
prefident. On découvrit en méme ‘пр:
anscleux Grottes,que la Nature rn..
bloit avoir Creufées exprés au pied de la
Montague, Orphée 8: Linus les deux
ŕilsbienaimez rl’Apollon .8c aprés un
>excellent Concert d'Inllrumens,ce Dieu
du Parnafle fe mit à chanter ces Vers.

Puifque de rnonfncre' Vallon


Un peuple barbare паи: сЬа/[Ъ
Cheres carnpngner d’f1pollon,
‚ Eßablißbns nôtre Parnnße
Sur ces Monts où regne au/'q_g_4rd'bu_y
Un jeune 'dem¢'­D¢'eu de celejkorigíne ‚
Е: fait пяти ипе ienne Heroine
Digne oíeßm Trône Ú de lm'.

— ‚ A ь voix @Apollon , orphée se Li,


M П
г“
rt
У
lllr Der Ãfprrfénfaivnsenñńfßque
«fr nus fortirent de leurs Grottes , б: -luy
1 ­r.e'Poridir‘ent.
ig ‚
О ‘а 1’ н E rrr.
Pour Fheurdu `mensile tlleqß mit
(“ф [л êmure' dqßinée
tîîaurfairc mitre repas.

Linus,

Се]? [яуегги саиттпёе


‘СЕ/Ё [д Reine farmnée
fDn cœur de ‘с: grandílerof ,8tc~

Aprés un -Dialogue allez long tnt“


Apollon Sëfces Poëtes, on tira du R0
chůr neufpierres pretieufes qucl’011mit
entre les mains des Mules , pour 16
prefenter à la рыжая}. -
Orphée donna â Calliope une-Em¢‘ `
raude , Linus à Polymnie une TOPafa
qn’elles allcrent prelenter â la Princelll’.
Aprés ce préfenr de ces deux'Ml1{fS_,
Clion prélenta un Diamant, б‘ Uranle
une Opale, Eraro préfenra une Amc»
thylìe , Tha-lie un Rubis , Euterpß PIC'
fenta une Turquoife, Terplieore un S14-`
Phil',Y д: Melpomencun Hyacinte,cl1a
4enne de ces M„ее étoit vétuë де la ¿loll
› CUI

д, ‚д
I '«‘î1¢"r'¿71l!er’€5“ mollèmelí- фу
llturcle la Pierterie qu’clle prefentoit , ôc
Faiioit un recirpour en appliquer les rap--I
portsöc les proptietezï à la Princeil`r­.~Il.‘=
у eut d'autres préfens , entre autres d'uii
beau Cheval qui ‘суммы: Pegafc ,‚
f`utlequelun­Turc étoit monte'«,qui pa
rut tout à coup precede dedeux Morts' _
Tymbaliers,& chanta un beau recit ponti’ ‚
offrir Ce Cheval âila.- Princeffe.
_ (ЦРУ que ce SVapa"re`ait-été des'pliJs=
beaux que Гоп еш viis , celui de 1665г
llêffaçoit' entieremerit 8: par l’1in`vt’.ntionx
8: par la multitude des prélens accom;
разве: де детйсэргоргез‘ де c-haquef
chofeque Fon preleiitoit.
A`p'rc':s un Concert de Víolons',M’et««
cure defcendant du Ciel en vint fairer
lîouvertuue>
comme le Dieualii fur'un_
ducomnietce
Cube ,(Ро!
il invita
,

toures l`es'Nations­du monde aiI venir oŕïiA


frirlcurs Tributs ì la P-rincelle.' - —
Sur> lc’ mpport “ВАШИ” й‘ d’Í'Í)'”m1¿¿"
je deßends der Cieux ’ ’
.Pàr nrdŕe der 'Eaux'
Pòu.- bsuarer-'ln Vertu couronnée.
Mui: queléeluz
€'¢fì Ielle идет шт те‘‘ ушхё:
je lu fuoìrpuroîrfe»
Се‘ air дмп Га fuir ajc(-‘ canne-irreg,
Qffèlleï> »vdeffllujt/i¿,_
__ Gb;
¿§î¿".î,~¢îS3i_

306 De: Reprefëntdtionemßfußqkì


.De grace Ó' de bmme'. ‘
_ Tome nôfre тире immortelle
.Nk rien ¿adorable comme elle.
O Dieux que l’on fuieoláormé!
.Et que le`Hero: de .S'evvo}eA
Doit mvoir де gloire Ú' de jojo
de lkimer Ú' ofen ф’? aime'.
Pour lm' plaire
_ je 'veux рт
I-’oir en im moment
Par enchantement
- 1Т от o¢­q„’m imei: en de me
De pfeoieux É de [од
‚Е: la ‘те [в ‚м; lmróere
Bt le Climat le plus poli
тред: qui xmjîquqyfur le fterre tifo'
Í ;' . Гопде
B/ìontoz. vôtre Dieu
_ .Eo de tous [ее Pays du mende
Pour recevoir те’ loix rendezgoeultß
-` re lim, ' ’
_ 'A ce _çommandemcnr де Mcm"
on
Nations-
vit des
du Maychztxgds
mondequi -P'ß«1‘\’*.`f‘»`m
de ют“ ‘ЧП’
еопр dans де ,grdńdcs ё: де ЕЁБЬСЗЬЧЧ‘
niques , ,qui ¿sfouvtirepr d_e,-DS gram-le
. _lele du Palais. Llyavoithúit boßflqllcl’
celle ¿túa Maojchaiid Àngloisotll ÉIQÃÈP'
étaléces _„o_le$_çouvcrt‘tue_s ‚$193
.' W.)
' пейте: ‘д’ inerme; 307
foy: ,` des jartieres, des quarrclux de
fatin , des rubans, Src. Celle dv’un Mat
chaud Venitien à Penfcigne du Lion
couronné, étoit remplie де Glaces de
Veuife ‚ де Verres _de Chryllal ‚ de
Chandeliers , де Coupes , de Points
de Venife , de Chernifes , de Braille
res.de Brocards 8: Velours. La Bou
tique du Marchand Efpagnol à l'cnl`ci­`
gne des Châteaux de Crtflille , étole
remplie dfouvrages de Filgrane , de
Boutfcs de peau d’Avmb«te, de Gands
'd`Efpagne ‚де Chocolat, де Рашпез,
ô:c.
La Boutique dulirançoisâ l'Ef'cu de
Françefaifoit voir une infinité d’©`u­­
vrages,de grands Miroirs garnis , des
Tables ‚ де: Buffets ‚ 8: des Cabinets
d'Ecaille ‘де Tortuë, garnis de moulu
res d'argent 8: де Vermeil doré ‚ des
Coiffures ‚ des Agenda , des Etuys , des
Í_Plaques , des Eventarls , des Heures,
des Ecrans, все. Le Marchand Indien
ìrenfeigne du Soleil. avoit mille cu
riofitez des Indes. Le Marchand Ro'
mainâ l’Enl'eigne de l’_Eto_ile avoit des
Gands де Fra-ngipane , 8: de Neroli,
deslìficnces де toutes fortes, des Та‘
l>leaux,d­es Statuës d’yvoire des Ca»
inayeux , des Vales, ôte. La Boutique ¿G
Cc ij,
ре: DH Rëprq’ì'n!míbnrenìll';9€g¢¢¿`
'l?Al1ernan à l’A­igle Imperiale , avoit”.
beaucoup де -vairreiie d’argent ,för d"‘au*
tres M'ar‘ch:tndilës d"A'usbourg , 8€ de
Nuremberg', Le 'Pure 2'tl'iEnl`eigne duI
семь“! avoir des Echarpes, des NAE
pes de là'Chine , des Coupesde Corna
line , des Umes де РГРе‘, des Coute
l'ieres‘c1^'Agate , plulienrs Bagues 8¿ Pitt»
reries. Mercure -invita'Y la Princelfc 'dt
faire aux Marchands l'honneur d’¢U­
trer dansleurs boutiques. 6€ diy pitu
drc ce qui lui aggréeroit davantage..
«А Chaque ’ Marchand Àlit'-un Recit. cnlir
‚ lingue pour inviter la Prineclleâcntrcr
dans fa Bbutique, 'où' Mercure.la'con­
duilbit; L"A'n-glfois ,=v& l'Alleman chan»
>terent en Jàrgon F`rançois,.mi:‘lé (ГМ:
831018, 86д’А’11етап‘Рог: Elailammcnn

Le Marclìand Anglbis.
mfr’ snr, on/f;,sud'«»d1'
Нога!‘ f
Bknrmon petit ‘таит de' lisis"
мама» qnfà’ Dautíren " ¢‘èttefaŕ.\"’
~.D»m:"ce» 'Wetbal pŕender ¿bn parl."
-Moy ne paint aller A/'neriq7
C/:tether ­/Wamhandflf, mrrl­'ï1'6b"tß`A
Qßfßŕmvy wìrlwus «le дед’ Yìucbeßf
= lidar. zwirf dans man Betis áoutiqy;

ŕ9.'.._.'____‘*i ‚Ц
i¢nèìenne:'Ó“maÄémel'. §09
Ghaquc M-r1rchandilc'avoì't une де
“Пе , d'un ou de-»deuxA Vers qui luy
étoit arrachée ¿SC qui {алой аНцНеп д.‘
la. Princeífc , comme fur quanriré де‘
rubans d-'Angleterre де diverfcs caug
lèurs ,ii y avoir. ’

I M: Couleur:/ìnt le: тайге!’


Май: [я »vôtre ejfácc là: autres;

Pour dès вы“ d’Y`voire.`

Your fàätenez. aßëz: [лиг nom lbf


Y МД/фёд- ч

1': parlerai aillèurs dèccs d'e.viI`cs.` ‘ ‹


‘ Chaque Marchand aprés 'avoir donn'<':‘
ài ls. Princcíïe tout се ЧМ! avoir де
pluâ prccieuxf ôêdè plus rare , donna,
c_on_gé â fes Garçons qui (orrircnr tous»`
kan dànfanr=uríe entrécï-de Bai»lcr.AL’.An~1
glois dit auxfiens». '­

‹ M6] ‘Ката?’ rièn Puur déperg/'e'r‘


ЕЩЕ‘ eßppŕenrifs :ingé шт’ '‚"
N'ßßr¢ charge’ dè'./1/Ínrchandi/]`.". ›
Е/Ъ‘: mieux ­Einger.¢ pour Janßen'.

GcRendani`~ Мексике‘ йпчйга -Mád-ame;


Cc й),
¿xo Do: Reprofmtíetíone en Ищи’
Royale á pallet dans la Boutique du Vè.`
nitíen , cnlixi di[`a.nt.,‘ ‹

Venez, [щей Vemfe , (M2: Glem


fidele:
Vousferont wir елт mille oho/ès plu!
he/lee.
“A_1_ Le I Marchand Vcnirien lïnvitazl

.I-«. _‚­,A
acheter де lui par ce Recit en fon Lan:
gage' '
`¥_ <1ä<
е‘if.“
:gy
Campe? pur qnejl âpre те
Rinoa e/`ol chi /ln nel „шт.
224’! те fenro liqmfer
.Dalo'ofzter1ro е dalla Zola.'
‚‚ Le 've miro digo' moin ‚ _
Non гидее wonder, mè damn',
Son Zeoehin vo/lr’ orchi chiari' Q
Ghe те_ßfrvon per ¿andrà

Áprés avoir vendu Ё la Pr1'n€CllÉ,lI


donna congé à fes garçons en leurdl­
{ат де danfèr à la façon де йсперау‘:

Mdo
Vo/lm »ni lo fie hè
/èiîzläagneláhnzìrä
E monßrë ehe de щ -al рт‘
Hô’ g/seflo, e no glee xe'
_ZVH/lm merce e .cà ‘oendßoůaf
Видение: £5“ mn¿:rn"eî.` -gli
Sama qui tanti тьма, ~
C/ac ci fanno rqllegrar
Vie càY мы, е со gli гиды”;
Non vende convie” comprar
Qgejìe gratis col bailar.
Le Marchand' François 8: fa Femme
qui étoit avec lui dans la boutique Ге
lon Yufàgc де nôtre Nation ,chamcrcnc
се Dialogue.
DAMON _

Nuus avan: foutdonm’ ‚поп: n’¢¢z/mi


ríen 'vendu
Р н A1 т. 1 s

_'J1 се шине , ‘Вдтопмоп: ‚Клип:


где}; perdu .
Е: пйге ßonjaeur е]? extrême,

Dano“ ›
д Д)“; пдт Een-beur ef:L „тем
Е: fan: biens nousjèrons Ьепгет?

Рнхы:

Nou: le jèrßmß ш 1‘ тих‘


Der leprefmtatíanr en 'lïáffqnf
‘ßumerzs-*nous* encore де même

D А‘ м o isnV

7: [ё ‘иеихё Philis

P н 1- 1..1 it

Влтепде‘ lewuxrf

Dnuow

.Dlmnom nous rau: дате}


Рд н’ 1 1: Ifs

Dofmom nous tous- druxß

‘Бош deux' enfembie»

I ЕД“ дат ‘tenute’ fiapnmc


@eß ф?‘ pour jamais l:»eureu.s‘.’­

D A' M' 0'“ п

fe le wuxfPÍ:/i1í.t^'

lì H=1`r.L1f„s=

Damon je _lé шелк"


‚ ‚ . -1)A'MortJ

Д
Менее‘
D Aд“‚„‚‚1„„‚‚‚
м о к

Darmon: nan: zum «leu»

P н 1 L I .s

доплат’ паи.‘ ‘он: ¿mx , &’c,~

Ils donnent aprés congé âlcuzs gar


gens.

Pußf,'”qn".a«'nfz` пан: n’awm plus ríen ‚


С/ссгсй; z. fo чип: ‚ Cama 'fedex ‚
Vous aval' fmff/gg' mílre bîfen
Payez nou; du moins т Ganìbadef.

Lc Sapare де l’an 16;;W .xfémit pas


G magnifique. mais ll nc Fur pas moins
agreable , äétoir des Coun iexs де tous
les endroils du monde addrcílcz à di
verfes Dames (lc la Com' ,' â qui Lha
cun Hr lon Recir. lls ñren: une phi
fante Muflque . â ln. porre де l'Hô:cl­
lerie ,cl’ou l`Hôrc , l'I­lorcfl'c , les Ser.
‘теща б: lcs Servnmcs firent une cn
trée de Ballet. Les Courriers, la bou
мыса: le Vcrreà la main , chantcrenc
ì toutes les ŕ_`enc{l:1'cs де l'Hôrclleric ,
êc rentrant avm leurs Valiläs fur lc
D
Й*__~

¿IH Der Keprefèntaŕion: en Mn/ione


heatre ‚ 1€S deployerent Pour faire
leurs prefens aux Dames,
Une autre année le Duc de Savoye
l
Ht paraître routes les Provinces de (ts
Etats conduites par le Devoir, le Rei
petït & 17A mouriìlial , 86 chacune d’elles
Ht fon Prefent â Madame Royale mete
d u Duc. Cette- Fêtc,.ŕ`ut intitulée Dan
‘да Roi des Alpes. @ono del ‘Ke’ dell
Alpi. .
Tous les garçons enlèmble de ф
'verles Nations , firent le grand Ballet,
par lequel finit cette Fête Func desplus
‹т-—-›щё тг fpirituelles & des mieux entenduësquß
1’on­eut encore _vûes. `_
Iejne puis quitter cetŕe Cour › Oll
l'eÍ`Prit ‚ la magnificence , la Vertu › гад‘
tireffe , 8€ la 'generoiité regnent dfpuls
‘Б longtemps , ôe ic font voir â pff
[cneavee tant. d’e't:l:ttV fous la zcorldulrß
auíli [âge qu’h-enreutfe de Madam@
Royale , je ne puis (МС): qnittercettf
Cour fans parler de deux ou trois а“:
tres Petites Fêtes , qui pour avoir CW
plus preeipitées , 8€ comme des If/1pï0!”­
‘ Pm , n’en furent pasmoins agreablei
" Car il neil: rien de fi Propre pour cts
Ím]1rornpm,que­ecs petites aóìiotis Cn
Mufiquc, ou cinq ouf {Эх Chantons 785
trois ou quatre Entrées de Ballet т“
ё

Ц
ïenvienmt ‘Ú’ modernes', 315"
cufcmble avec un peu d'invention ,
font toûjours un fort bel effet.
L’An 1666. le Duc де Savoye
aya-nt été Yoblige’ де quitter fa Cour
pour quelque temps, б: cl’alle1' fur lee`
Frontieres de fes Etats pourvoit à leur
furetc' ‚оп donna en Гоп аЫепсе un Pe
tit divertiíïcment en Muliqueà Mada.
me Royale fon Epoufe , (ous le titre де
LA VERTU CONSOLÈE. On
Рейды: eu cette :tâtion que le Merite fil
deleAmant де 1а Vertu s'éta.nt éloigne'
d'elle pour quelques jours, elle alla dans
la folitude. ôc entra dans une fombre
Forefl Pour n’y étre qu`à elle­me'me en
un temps , ou rien n’étoit capable де
lui plaire , (cm cher Epoux étantablenr.
Un Berger qui Yappergût dans cette
folitude , Ге mit à chanter avec un
Theotbe qui :tccornpagnoit fa voix.

Се]! [д Vertu’ dam les óefmxyeux


Efc1„¿r¢„f.mf¢ß,t¿mde ,
Бит dame elle vient т ее: lieux
ватт? _/’im lnínierude 5 к
Elle pourra trawuerìcy Y
Un fram remede à Гении] qui ГлсслИе
De се: ¿ois innocenti la Deeßè ndoralflè
А [е ferret de charmer „риф. `
‘ц ij
¿rá Der Repu'/‘entafíonr en Митя‘
llugeant а voir lbninquietude qtfclle
avoit befoin де repos,il l’iirviteàs’al.
feoir fous un Arbre , ou il lembloit
que la Nature eur pris foin_de lui pre
parer un Trône , д: lui dit en Aconti.;
nuant de chanter `

Sau: ce: ombrngcs uml:


'Räepa/ez', adorable‚ м”:
Е: par nos rufŕiques Concert!
]\’ous ‘действие дйдаисдт 'r/im peilt;
[д Vertu que [я ‚ешь ¿ffm 4
Eff en repo: au milieu дм дфгг’.
A la priere де се Berger, la Vertu
s’allied , ôc fair идеей‘ auprés d'elle la
„ Generolite' Га Sœur, pour qui elica la
derniere tendrelle ; б: tandis qu'CllC
entend Yun agreable Concert de Violons
l’Arnour du'I­Ieros qui lçavoítlennui
quel,"endr_oit
I ce lbnabfence caulbitâ
le {дав la Vertu
épais du bois , ,ptt
öl {С
prefcntant â c 1 е‘, lui chante

.Dans [и рмдьтие’ ниш


Юг: plus fâcheux етцд:
М): рига‘ ф‘ viuz Дате
‚Рай „пай-ц; le jour, -
Er [д trifhßrfbr.' д`ипе am
Äußzil ф‘) paroi/Í ГА/ппи’.
anciennes Ú" moderner. 5:7
Vôtre aimable Vainqueur
Ã/Pent/oye à 'vôtre cœur
Qn' /ìmpíre _/anx “Де,
Annoncer /im retour:
Chaßìz, en tonte la Tnßeßî
Ё I rf] /öufreiz. plus que I’/Í/neuf.

Des Nymplies öl des Bergeres 1111


font de feniblables Recits , б: danient
des Entrées де Ballet pour la divertir,
mais voyant que fon inquiétude ne
celle pas , des Bergers vont chercher
deux Egyptiennes ‚ 'pour apprendre
d`clles ce qui peut ehagtiner cette Heroi
ne. Tandis qu'on les cherche on ferr une'
Collation à la' Princelfc fur une M1.
chine qu’elle fait tourner eommelelle
veut,Pour`faire p:u‘taux.petÍ'onnes де fa
fuite cles douceurs де се petit Regale,
l.'Amourôc les Nympltes де la Cam.
pagneêppottentdes Corbeilles de fruitsi,
ё: де onñtures. Aprés 1.1 Collation ,
les Egyptiennes viennent бс difent la.l`
bonne avantute
ptedifent á laдеPrincelfe
Ile retour , ôcwlui
fon Epoux. Les
Nymplies en téinoìgnent де le joye
par une Danie , aprés laquelle _lcs Egy
ptiennes invitent la Princeñe de cher
eher dans les Bois un ptèfe-nt que l‘Alf
_mout у а caché pour elle,A ' ' '
‘ D »i 1
*_*

518 Der Reprefèntratíom' т il/­f;¢_/iqueI


Chtrchefìic , Reine, ¢:b¢’rchc{I
Dc: prefen: qu’e/fmoura ‚мщ

Lui dit la premiere Egypziennc , 86


la Fecondc ajoûtc -

1г‹‚22шщ.„„'р;‚4 и”ип „И: Ú' um


. J „пишет: f
Un dan de г’: З und cœur ан’ и; шт‘
fmllîire .

' La- Vertu aprés avoir cherché long


- temps ,trouve enfin au Pied d’un nr
brœfîx randes Caifïës remplies ¿HOM
ce que a Coíìe de Nŕcela de pluS {г-ГЕ
«Sede plus bsamque le Duc Cnvoyoll ß
fon Epo_u{`e , 8: qu’1'1 lui Hr dcmncrI de
cette maniere :LgL­eL»1b.lc-, en 'cette Riff@
qui »renoir en mémcremps dès Адепт
en Muíïquc, dçs .Fcfìins accompagnëz
de Reprcíênrariongdcs B.z11~‘:rs„I ôldçs
Saparcs. “
Oná coûtume en Italic de c«‘:lc:brc5‘V
tous les ans parA des réjoüíñâncès BU“
blíques ‚враг de la'm1'HÈmce dés Pfl“
сев; Lcs,Spc¿tac1'cs 1cs'PÍu.'¢ordinaí1'cs de
ccs Fêtes Гоп: des Car1'on(`cls ‚ 36 д.“
Tournois ,des Comedies , des AÖÜOUS
L en Mufïquc', des Fcíìíns , des FCUX
" d`Arr1`fi'ce , dies Mafcgrades qu:md,CCS
Í"'êtes fe лишила!
trouventÚ?au‘пойти’.
temps du5 Corna--Y
339

val , des Prelens ,' des llluminations',


des Challes, des Courfes l`ur1aNeige`¿
8€ fur la Glace Едут: la faifon , des
Promenades ‚б: des Jeux fut les Eaux'.
Voicy_une lille de ces FêtesI де réjouil`­
lances faites dans la Cour де Savoye
en ces fortes d’occalions. `
Il Sol nafoeme т]! ojìwrita delÜTiIe
Balletto „РАМ; farro da i Seronijfimi
Principi oli Safuoia nel rgiorno natale di
$.24.
_ Le S. Fanno
Soleil 1609. dans I1’ol>l'curité
nailïant '
de cette extremité du Monde , ou le
Soleil ne le faitvoirquc de loin en cer
taine lailon де 1’Année , a rés avoir
laillé ces Peuples durant plulients mois
dans une profonde nuit , Ballet d’arm'es
danlé par les Sereuillimes`Princes`de
Savoye l'an 1609. à l’occal'io'n'du jour
armiverfaire ‚де la nai`lI`anceA де leur
I Pere le Duc Charles Emanuel.
f L’E/,imgnatíone dell’ Í/bla di Cipro
М!‘ del feremßì/no Principe nelgiorrln
` :rafale difua А. S. Fanno |611.
La Ptite де l'Il1e де СЫргсдРеЁедй
Sereniliime Prince de Piedmont Pour
le jour de la naillànce du Duc fon Pe
_rel’an 161-1. .
I, .Gli Elementi gran Balletto e Torneo
' Dd ш;
‚ ‚‚‚——Й

52;: Der Kepvefenrgńogr en МИ”.


rapprgfmtari da [im Abeille Sere [мы J
д д‘! `.S'erer.i//Í/ir» Principi.’ li М. Ganar»
дед mma A618. _ _ V,
I Les Elemrns grand Ballet б: Tour
nòy reprelentez par le-Duc de Savoye
84 le P incede' Piedmont l`on Fils,
lift l`an' 1618. le 11.. }mvier,jour dela
‹ ЫмПЁшсе дп Duc. '
1 Teńzlvií delbz Pace, с dì ММ: fm
м il Mante 1"nm¢ß"a,„ Задать‘ Tariffs
is / un una сем alfa Cßìne,/E ferri a'alfer:­
1“ nzßìmo >Í"rif'1r.’iJDr.' di Piemonte т! ¿imm
` namlèdi S, А S, [Enna ‘бы.
Les Ternples de la Paix &_ de Mars
it fur le mont Parnallë , Ballet 8c Tour.
-if noy avec un Бета â la Chinoile fairs
' par le Prince de Piedmont au jour де
« › la Nailïance du Ducfon Petel`an IGIV9Y
Il Giudici» di Flmrtne/lâ Cent:/it мг
МИ‘? per la Ceram aëßarifefŕa per il
rurale di Мадам Seremßìnm _fami ifi
Tariffa [липа 16-zo. ‚
Le jugement де Flore fur la dífpute
des Nymphes pour la Couronne де
Fleursâ prefenter rl Madame Royale
‚ aujourdc fa naillànce Felle reprelentéc
д Turin Van 1620.
Le лещ; Celrßi ,Aè'ree„/1/Íarítime е
lfifêrlmlí тышг-‚ь gran Видит e7`or­
”"04P”‘ ¿Í‘§'_íarmrI :rafale di. S.. Ä. S, ГМ!
М 1.6211 ‹

L _i
ancienne: Ó’ модами. gi ъ
les Tributs des Divinitez du Ciel,
де l’Air, de la Mer , 8€ des Enfers ,'
grand Ballet б: Tournoy pour la Nail?
lance de Гоп Altelle de Savoye l’an 16211
L’ff/narantafavola Pejìateria rappre
‘ритм dale Serenißîme Infante e lavé
Dame con gli intermedií de Balletti de
Sereni/fìmi Principi nel giorno natale di
Madatnn Sereni./jìrna lì ю. Febraro dell*I
anna 162.1. А
L’Am1rante aékion de Peleheurs гс;
ргеГепгёе par les Serenillimes lo-'nŕanteslA
de Savoye , 8€ leurs Dames avec les
lntermedes де Ballets danfez par les Sc..
renillimes Princesvle lo. Fevrier jour
anniverfaire de la Nailfauce de Мада
me Royale , qnel’on ne nommoitalors,
Ique Madame Serenillimc ,le Duc de
Savoye n’ayant pas encore prisla qualité
де Roy де Chipre , ny la Couronne
fermée.
Balletto de ¿fette Re della China fat.
to da S_ ‚А. S, per il ¿lame Natale nä
› Madama Serentßlrna.
Ballet des lept Rois de la Chine
fait par lon Altelle Royale pour le jour
cle la nailfinee де Madame Royale.
Il G."nln'Ia~ del’Ct'ela e della Terra,
feßa fatta dal ferent/ft`-fno Preneípe ali
»Fienzante per ilgíoleno» natale di S./1. ‚З,
*__*

l ;_A ` ‚ K 3;; De: Reprefentotions en Mu/ique


‘ li iz.. Genaro de/[Änno 1614,.
La joye du Ciel 6( dela Terre, Felle
pourle jour де la naíffânce du Duc de
Savoye , Parle Prince de Piedmont fon
Fils ,l’an16z4_. '
" Basco Trionfante delflndie con Egla
gn ‚ e „мы рд/Ёаглде ,fe/fa fano dei
лат’; Pagg' del Seremßìmo Prenoipe
Минута Cardinale di Sen/oi/1 per il
Igiorno natale del S‘житие Carole Emo«
miele prima Dum di Затем in Romoli
zz.. Genaro a'elZ".Änno 1624.
Bacchus triomphant des Indes avec
une aóìlon en Mufique ёс une Challf
Palìorale, Fête pour le jour de la Nell;
fancc де Charles Emanuel Premier,
Duc де Savoye, parles Pagesdu Prim@
Cardinal Maurice de Savoye , â кот!
le м. ]nnv1`cr16z4­ _ '
Il Маше Рита]? con le Mu/ì,Tf44
tra 'del Convitto fatta da S. //­ S. I
Мадам Seremßìma per il f2’ÍÍ¢‘:Üì”"
‘giorno деда fùa mi/Eiuì hf dieu' Feófm
1644. -
Le -Mont!-Parnaflë avec les Mules».
‚ Thearredn Fc{’ein fair â Madame Roya
le ‚ le jour de fa naiflìnce le 10. РНК!“
1614. par le Duc де Savoye. ¿
Il Centra/in de Futuri ede Nemiei
delle /Ulf/e, Тотев faire dal S¢ret1¢;¿ÍÍ1lM,
` ‘ anciennes Ú' modernes. 32;
Principe per la 7\Lafcita dieìlladama
Reale li хо. Feltraro 1614..
L1. (berelle des defenfcurs 8€ des
ennemis des Mules Tournoy fait par
le Prince de Piedmontle jour де la nail:
lance de Madame Roytle.
Cadmo Í/incitar del fèrpente д Torneo
де! Serenijfinoo Prencip: di Piemonte per
gli anni felici _ole S. А. S; fatto alli
„__ Genaro dell' Anno 16.17.
Catlmus viâtoricux du Serpent,Tour.
ноу du Prince дс IPiedmont Pour les
hcureufes années du Duc де Savoye fon
Pere le zz. janvier 1627, v
Arbitrio del Cielo nella nafcita ¿iMa
olawa мыши“ rappre/entata nel Pa
laìza di S. А. S. Fanno 167.7,
7: La dilpolitiotidu Степ la iiailfance
де М1даш: Royale , reprefentée en li
Couv de Savoye l’an 16 1.7. —
' 1! Prometeo che rublm il fuoco al Sole
Balletto per la Найти di S. А. 5’.
fanno 1627. ‘
Promethée, qui derobele feu du Ciel,
Ballet Pour la naillanee du Duc de
Savoye 161.7.Y
Il Trionfo tl’Änore Balletto a Mada
ma Sereniffìma Fanno 162.8. ' ’
Le Triomphe d"Amour Ballet Pour
Madame Royale l’an16:.2.
Ñ_-H,-_“

а ` 1

§14. Der Repro/ìntaiíom’ mi/M4/ion!


L’Älceo favola Pçfcatoria con Lgli lit. A
il ‚ rermrdìí, e рули doni portan' dal Se.
nmfßmo Prmoipe, е olafuoi Cavalleria
Madama Serenifßma’ rapprgfeotata li ю,
I Fclfrara ‘фото dada fau ‚мы fair
‚ no 161.8. ' ‚
L’Alcée Afótion' de Pelclrcurs avec les
lntermedes Se les luperbes prefens por
tez à Madame Royàlele io'ur"defa nail
fariee par le Prince de Piedmont б: les
Cavaliers, ' ‚ -.
La Nav: della Felicità acrompagnau
da tutte le Пей‘; can lfßlhfíehe. Dai
quattro Elementi fra le machine. Da
Arion: Dra`r/ma raplonßentaro in Mu/Í
и. Dal rompo con gli anì1i'fflíoi,a'rIlo
`4gimrrro Pam' del mantle- om i Balldli I
da/le qaarlro ßagionì con lo dolcezze д’!
loro tr:`ßati.,f`e/la filtra olas. 'Ä S.P¿l'
1 gli annifelici di Madama Smníjjïmo.
' \ Le Vailleau de la Felicité accompa~
g_nc_' de ‘toutes les Deitez avec les' Con
csrrs de Mnŕique ‚ des quatre Elemcns
avec leurs machines;I de la Reprelcnta­
tion en Mufique,d’Arion , du Temps
avec les années heurenles , des quatre
parties du monde avec des Entrées dt'
Ballers , des quatre Saifons avec le tri»
but de toutes leurs douceurs pourle
Felìin 1, Feíl.e.do'nne'e par le D-uc de 5%!
anciennes Ó* moderna, 3ц
чоуе â MadameY Royale le ` jour де la
ma-ilfance.
11 пе s’ell: guere vû de Felle plus com
plette , plus magnifique plus agreable
que celle-là
L’Eterm'ta Balletto [er il giorno nata..
le di 5.1!. S. fatto fanno 161.9
L'Eternit_é Ballet pour le jour де la
naillance de lon Altelle Van 16 zg.
Il Tempo Eterno gran Balletto di M4
dama Sereni/]ïma per ilgiorno natalizio di
5.14. S.fatto Fanno 1630.
Le Temps éternel grand Ballet de Ma
darne Royale pour le jour de la Nail'
fance du Duc lon Epouxl’an |650.
La Felicità publica Balletto per la Na
eíuitìzelì М. S.li1o, Febraro 163;, V
La Felicité publique Ballet pour la
naillancede M. R.l’an 1611. ’ v
La Сан!‘ Teatrale rapprefentata in
Balletto nella villa del Sereniffìmo Prenez'
ye Cardinale Per la natifuita di S, А, S,
fanno 1652.
La Challe Theatrale reptelentée en
Ballet par le Cardinal de Savoye dans
fa mailbn де Campagne pour la naif..
lance du Duc fon frere 1612..
Ilinni natalitit' Per i Tríonfi delle Al
‘гуще: del rnona'o,fefla folenne nella
eufcita del Serenìffímo Prencipe di I’-ie­
‚ I

226 Ее: Rfpwfenmziom en ‘Ищи:


monte (‘липа 1651..
Le Pnlllitìloe Mllegrezìefatte in Та
rinoper Infelice nafeim del Prmeípe di
Piemonte Franeefeo смета Panna 1651,
Се font les Pelles que l’onÍìr pourli
naiilàiice du Prince Francois Hyacime
qui fucceda depuis au Duché , mais il
mourut jeune, 84 ЬЯНЭ. la Couronncâ
Challes Emanuel Гесопд.
Iflmperie d’A more Torneo fatto те:
Mtlvìtn die/‘7’f. S. l’.om1a 1633, '
V, L'Empirc d`Amour Tourney Polli 14
*lul naiilànce de Madame 163;.
„‚. _ La Mußea Balletto nelgiorna miele
del Sereni//imo Prerleife Cardinolelon
по 1655. \
La Muiïque Ballet Pour cclehrer le
jour de la naiflânce du Prince çgrdl
nal l’an 1653. I
Dejèrittiene del grim Ведет per gl'
intermediide/lo Filli ‚едет mpprefenmfo
da Млддпш Seren. 4pplaua'e„d0'4lgior­
no mztolilio del`S. Prenc/'pe Carlino!!
Гтша 1635. _
Deicriprion du grand B;1lletquiafer­
vi dïntermedes д. la Reprefcnration dC
ln Phílis de Sciro ‚ faire par Madame
Royale', pour celebrer le jour dell
naiiiìnce du Prince Cardinal l'ar1'­I633f i

Il Tariffa della vila, G`ivo„o_loi „даёт


at1cienne.tÚ" moderner. £27
de 'i Cavalieride/la Corte della Reale Al.
как; di Savoia nel giorno annuo della
парт del Seremfßmo Prencípe di Pie
monte li t 4. . di Settemêre dell’ anno 165 5.
Lc Theatre де la vi‘e¿réioiiill`ances des
Cavaliers де la Cour de Savoye pour le
jour anniverlaire dela naillance du Prin.
ce де Piedmont, l'an 1635. le 14,. Sep
tembre.
Giano Pacifico , e guerriero [фа a
Cat/allo per ilgiorno natale di S. A. S.
fatta dal Sereniffìmo Prencipe Cardinale
alla /im vigna alli S. maggio dell’ anno
janus Pacifique «Se Guerrier Felle à I
1634»

Cheval pour le jour natal де S. A. R.


donné parle Cardinal de Savoye dans
fa таков де Campagne le'8,May 1654'
Comus Dieu des Plailits , Ballet
Pour M. R. l’an 1654,
La Vetitë Ennemie des apparences
Pour le Prince Cardinal l’an 1.654.
Le jugement de Paris pour M. R.
Reine de Chypre l’an 1655.
f. L'Aveuglement Ballet pour la naif
еще du Prince Cardinal 1635- ’
- Le Theatre dela Gloire pour M» R.
l'an 1657. ~ _ ­
I. La Battaglia de’ уст! Fefla Eauefŕre

nel palazzo con la porfa alle te/le, e i gi
í

l _
¿£8 De: Rqgrejìnraìivnt en Милане
woelai Mercurinli Ffjŕn л р1е41Ьпг4 nel
fa/one 401 Palazzo 441 Sereni/fìmo Pren
(ф: Tor/ufo per apflauolere al giorno ил
м1е 41 М. R. ‘
I La Bataille des' Vents felle à Cheval
avec la courle des Têtes , 8€ les Jeux dc
Mercufe, Felle â- Pied données par le
Prince Thomas pourle jour de la ММ;
‘ Ганседс М. R- l’nn 1640.
Gli applaußgeníali ,fefh1f'4m1în Nix;
1,4 per gli «nni_fel1'ci 41 Mad IZ.
Les applaudlllemens publics de la
Ville de Nice pour les hcurculesan.
nées de M­ R. 1`:m164J. \
La joya du Soleil pour la nailläI‘­C¢
де M. К} с1`1аШЬСГ1ГаП 1641.
Nettuno paerßco fe/hi Navale faire ill
Адам [т gli anni felici della Sereni/fi
т‘? Pfí71F¿Pfz{.¢ 141490164 Maria lizëlq
Luglio 4с11`дппо 164; _
Neptune pacifique fcße Navalcdon­
née par la Ville de Nice pour celebre:
les années l1eureufes de la P1‘Íü4I€fl`C
Loììífe l’an 1641.. .
.Evento felice Efitalamio Dr4mrm¢!|_¢I_A
per le Nozze de’ Sereni/jìmi Premi»
Mauritío e Ludovica /Ilaria 41 Savant
Wfpprq/ìntalo in Mußcn nel ‘фота [111
‘ЩТМ della Nafeim dz'/MR. fanno 1645
L'Evcncmcn: heureux Epit-l‘12l2m¢
drawn.
anoìennertïmodêrner. - grr)
clirarnatique reprelenté en Mulique le'
jour de la naillanee de M. R. coucou
rant avec les nopces du Prince Mauri~
ce avec la P‘rincell°e Loiiile Fan 1.645.
-Le Pl1enix.renouvellé, pour M. к,
Van 164­4­.la nai-ll`auce de cette iztincelfe
fe trouvant le jour des Cendres. Ce
Billet le lit la veille à Follân l'an 1644»
[.'l­lerminie Paltorale reprefentée avec'
des Intermedesde Ballets pour la пай;
lance de М‘. К. l’an 164 5,. par le Prince
M.rui'ice,.
Le don du Roy des Alpes ,L pour M..
R. l'tm I6 4.; . `
Les Réjoiiillânces faites â' Nizze pour'
la naillànce de М. К. par le prince'
Maurice.
L'0"riente Guerrieroefe/leggiante,C’ar0e
fella ,fe/la a Caraallbfatra al" Valenfinot
per il giorno natale di S. А. К‘. li lo»
Giugno dell’ anno 164,5.` `
`L'Otient en guerre öl en felle Car
roufcl fait au Valentin ,l’an 1644. pou:
la. naillance du~Due de Savoye.
‘ Les 'Tribut-s de la Mer offerts am
Prince Maurice le jour de là- naill.Í1ncc‘
ai Nizze Yau X646». _
Les ConquerausV lil;>rcs &'€`1ptil"'s„
Ballet dlnfé à Cliamberi pour laY nail»
lance de М; К. 1’àrtr6L¥7.­
ъ › в ie
_­"~

¿gp Dee Reprejìntotions. en Miniere


Les Prieres exaucées , Baller danfêî
Mondovì pour la.- naiilance де M- R.
'ran 16,0. ‚
Traftenimento êofeareeeio де eoocímri
armonici eoneerfnzo all’ /Ilrezza Kealedi
Carlo Emanuele Duca di Annfvoio e Re
di арт nelgiorno di ßen падет, е forro
rapprefenrare dal/Ilnrebefì /iifan Germa
no nel/ha luogo di Front [anne 1656. ›
Entretien champêrre des Challeurs
harmoniques , d1verr=iI`emenr donnéan
_ Dnc de Savoyelr jour de la nai(l`ancc.PßF
le Marquis de faim Ge_rmain dans foil
Château» де Front, l’o.n 1656. ‚ „_
Le Prinremps rriomph.1mdel`Hivc|:‘?
Rllletpour M. R, Рад 1657
~ La Naiilfrnce du Dauíìn de Fmnçca
celebrée par `les Alreflks Royales de Sa
>Yoye Гап 1661. ' j `
‚ La Naíflii пес de l`Inf_Ímt >¢:l'1‘Í1"p2l;`.’,l1@»
<':elçb|e'rl`a même, la même année'. ‚_
Les как; деСЁЦрге ,ßillerppüf la
маты: du Duc de Sa.\¢oycau~moisclC
.Juin 1661. _. .ì *_ _ l
‘ La »delivrance çl,es,_Che,va-l'i€XS ¿C la
G.loí`re par le grand Álcandrc'Gar1lois,
B-îlllër даме àtA vígnon.„avcc des .ICCÍIS
_ fl@ Mufiquc, pour Fheureuie Наш“;
»d`l1Royl".m 1д58‚ par Monicfgneur Ре
Úeric VSŕînfze -a-lors-._I ‘Деда?! {ЗАЁЁРЦЧ
сзпйпаёд:
‘ "¢no:'e`nfn¿: Ó* модем”: 3;!
_ Ces Fêtes ayant Pañe де la Cour de
Savoye àcclle дез Eìeûeurs де Вдчйеге;
par la vrinceifc Аде1п`1де ‚ on у а vü plu;
flcursde ces Feßcs , доп: voicy les prin
cipales. ‘
‚ Famaprvgnoßim ad Сити Sereni/jîmí
Principi.; Ми xìmiliani Emanuelis.
. Les preíages де la Renommee auprés
du Berceau du Prince Eleôzoral Maxi:
Vrnilicn Emmanuel , Pan 1662..`
I C ‘Лат’! geniah tarniamenm di luce afe
Jicato dal Serfniffìmo Duca Eletto,/e Fer.
dìndnda Maria alla fcßofn comfnemom­
time delft felice падет ¿Henrietta Ада
Hide Serfnz:/ßmn Conforte.
Les Couîeurs , Tournoy де h1mieif:
l dedié 51121 memoire де la naiffàncc heu»
'renfe d’Henricne Ádelaïde ‚ par Fljlle...
@teur Ferdinand (bn Epoux , 1'ап 1669.
" Ifannée auparavant ,- M„1dame l’E,`1e
ůrice ¿wait ioìennifé де секс forte Ic
ibut де la 021111411“: du Duc (bn Mary, «SC
lc fujer dela Рейс fut le BerceauEle&oral'.
La Cum Elmoralc rrattfnêr/unta
5n0tturn¢fcfŕe‘g`<giata la fera del giornorw
mlitio f1'n'Fera'ìrumjdo шале диет dell'
шт е dell’ ultra Baviera Elmore del
S.R. I. per еатлпда della Sefenìfßmç
flettrice. -
La même année , au lieu du 'wìßfchŕßì
Ее ij
A§52 De: Ãkpreyëntotionr en ‘Идя:
‘огд1па1ге , on’lìr une ABergerie , ou less
Felles de Polés-Felle де Caxnpagncïoun
,éroic rendu de Tapilleries„dc l`ucill1ges,.
öl rome la Cour étoit deguifée en Ber
gers , Payflns , Moilfonneurs 8€ autres
gens de Campagne, avec :pus leslnfŕru
mens Propresá culrivcrla te1‘re,â (тег,
ilA mo1lI.`unnc1', â» vcndanger , àlîucler„
:î planter, ì couper les Bois , Il Fair@ lc
Beurre öe le Fromage , ôcc. fous ce :irre
­L’E:à- dfoecgwro- Pufŕomle facilmente
mŕyízrefenmtß 4:1lliz Serenfßï«mí ‘от 151111
tonale 41 TBM/iern , Sur la. Porte du Palais
.émir cette Inlc_r1`pr1‘on.h

.Rar Pllezeetnoáìr 5'eolorereg1¢ond/me ~


.Dii -guogae Silvar. I
11’Ele&r1'ee- qui; feiplgifoít aux A‘ll€­V
gories, & qui avoic fái:¿ïv:l1x1s« (on 'Palais-'
un agreable. Cabinet lle! M}#lfe5= All»
sœur Рейн; íngénieufemeut en emblè
mes , еп deviůzs ‚,' en Sfpmbples 8‘ en
'Cl’l1`H`res, Ht reprefcnrer leéi. Novembre: \
de l`an 1668. une dè ces Allçgmíes, leus; !
le rírrc des FelìesI де Lucifer , Sacfílïcw
m­ílíra1'.res. preparez àf Lucíné par HYLDC'
née celcbfezfdes peuples de Syrie „да
¿C Rhodeslau jourfolennel dela COU
ŕìccrarinn delaL nouvelle Dedelic „ aune
'«nvî‘en'neJ^C5" ma áêńifï 31;
Enis Ville cclcbrc dans l'Iimii: , 8: depuis
vïovince d”Amour en Blvicrc., C’ëroit
une iéce де la Nature де la Carre де
Tengrc де M'adcmoii'e1ie де Scuderi ,.
«Sc де 1’Eutopie де M1orus.,Il y cut am
milieu де ceneF'ete un Epifode drama.
t‘iqL1ed’11nc petite aétion en Mïufiquc ‚‚
д: rout finit par uncffpcccdc Carroufcl..
]'ay entre les mains toutes ccs Fcfìeis
ё‘ plus де deux cents autres де divcrfcs
Cours де ГЕшгоре , бс бей fur ces repre
ftntations,ôz furles regles-des Anciens;
que jaydreH"é le plan де tous lcâ fpcóhz
clcs dont jc traitcray. dans 1:1Y niliiofoghic
dts Emages.. ’
/

в ie ш
sesnrfenaiêsiaainn
TABLE nos MATIERES
CONTENUES
EN CE' VOLUME.
B On Ú’ mauvais ’ufage des Reprefentaà
tions en и!ußque ' z
Dn Cliant, ' ‘ 6
7)@ la Mnßqne. 7
Ãlnfìqne des Heôreux. " ' 8
Canrie/ne der Cantique; , Kepre/ênmion M
Q/'lla/iqne_ ‘ ` 33
lßlufiqne des Gren’. 35
Mnßnue de l’E¿rlife. .-79
‚бис: chantier. » '44
`7"ra`gea'ie Ú Сетей: ele: Аида". 4:9
‚длщъиг ele Di/'on Ó' d’au¢res lieux P14'
' fantevier de Carnaval, il
Mußque Ú' Peinture des Clolmiî 60
Q/fffions en Миру“. 57
Sonnet pour rbanßeur -le Brun. ` 72
,loa/ne» pour mon/1`eur ejllignard. 73
Comparaifon ale la Peintureó" de la МИ
flque. ‚ 73’
Trois e/peces de Íllnfiaae, la .Diatoniqub
la Clmmaxigueeï l_f~Enna_r/nonigne. 7+

I
Тиые де! Matîerfl
Dex Ckœlm де la Cmedie. Xo
De: Effets де la Mußque де: ancien:
Grec: Si
Trai: fìrtes eflnßrummsìceuxquife Ime..
tent famme !е Tmlbonr .'L'eu’x que Гоп
faußîe , comme le Flûte ‚ Ó* ceux' que
Frm renske, comme le Luth. 99
Diference des Tom pour la ‘ßeelßmatiom
‹ 10']
Camíŕerel де.‘ Natìam pour [я Mnßqne.
­ ю7
151721: де Ze Mujîque ¿es Heßreux. п;
Principes ди fon. 117
Dn Ta/„bem“ Ó’ де Га: ц/‘ддее. zzo
Ãlußque д plufìeurs parties par/ny les
— 'Grew'. I 12.5
Neuf emplois dela Mußqfue des Anciens,
_ v 133
M_4efz`qu_e Dfamatíque 154
Nôme Lemgne >propre Pau be Mujïque
Dmmartiqne. ‘ 150
Mwßque Dremmique ez commencer' en
А ‚ France par des-Pelerim. I5:
Re^rnblfj]"e/nent де имела“ Dmmmi,
-'_ qßeeen Italie. 155 _ г‘;
441850’; en M>ufíe]ue­ ìz Tomne Pour ler
I Марсе: ди Висде МЕЬт. ‚ 157Y
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Íîîàíle der ll/leti"ere'l*V


Commencement der Opera en France, F78'
Praeeffìon nwe der maeŕn't1eI~ Ú’ dei Rf
¿ prefentationr. _‘ 180»
Clfant Dmnmtigne dans l’E¢glfe 18;
Moret: it cŕmnterìde mon/leur Chanan
tten, ‚ 19t
fZ?4let Comique de la Keine Сatlíerine de
Medieir, 192
.L’0rp/fée reprefenfe' en Friznee. 19;
Le Sieur Perrin commence en Freno." les
Opere, 207
eÄ¿7ion en Mn/ígneponr Ik Paix, re
» prefenre'e il Mayence. ` zzo
Fefŕe en Mufîquepreparieponrlekoi.132.
Eßnbli/fementЖила Äeadetnie de Mtgßque
à Peris. 135
Ver: pour les Ojoerìr. 2и
.Díver.fnon1r'de.s' nëlíonr Drmnatique: olé'
Mußque, 24,8
Plnßenr: ele eer aôîìonx или! щи le п!!!
de l’om/rage.
De: Fe/fin: aecompegnez de Mили‘. Z67
’Wirf/ìhqft dane [ee Cour: a"Allenmgne. 1832
Sapete! »le là Cour de Savoye. fof’
‚ЕЩЕ de plufìmre Feßer ou Repre/`ent4­
„".»­~»¢,.„,: ;J
tiene en Mußquede In ConrdeSa1/ajh
Ó' de ee/le de Ватт‘ ‚ pour le jour'
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