Menestrier - Des Representations en Musique Anciennes 1681 PDF
Menestrier - Des Representations en Musique Anciennes 1681 PDF
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’ REPRESENTATIONS s
EN MUSIQUE
ANCIENNES
ET MODERNES.
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?REF¿CE
` Íles Speëlacles publics font
une partie de la Philofophit
des Images que jerhe fuisfpto- '
pofée comme
Yétudce т 1огГс1ие‘la j’étois
fin de atta
mes
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Р K Tmgim’
‘W Ígnoium E F' ŕî Cgenus
Ё.‘ {пир 2
_ xzßè mmènfe
ͧ°f§f¿t_ Вдали’ фёрйги/Ёт vfexißè pvëmfr.
Peër- I ш Tbeßaif, 4 _
Щи’ сьывквыт , AGERENTVE
ferunŕŕz' [забил от.
myP‘eri'patetici'en
le les. Gre_cs„ ditêvcroivoit
que Phanius
au fe-
4cond. livre des- Poëtes , чае“ de `
‚ fon temps' on tenoit que St',ra~>
I_tofnlque l’Arl1enien avoit le pte
mletajouté' plufìeurs @hordes
'au' Luth , «Scvque non feulement
Y11 avoit trouvé la dìverílté des ac
_cord`s‘, mais encore inv"e:n1:c’:1c‘V
moyen де les noter pour la diver'
iïtérdes parties'. Le тъерхеф har*
РКЕЁАСЁА‘
ñaonique qu’Artemon a li biel!Y
decrit , öc dont le méme Athca"
née fait mention,nous el’c une
éh. 9. preuve evidente des Сontrepar«
ties de la Muíîque des Grecs,
puil`qu’étant compofé de -trois
Violons attachez à un même
corps,on les Faifoit tourner fur
un Pivot avec tant de viteife,
que l’on pouvoir joüer trois то: '
дев differens en même temps, ‚
comme li autant de perfonnes
avoienrjoué de trois lnftrumens
differens fur divers tons , pour
- faire divers accords. Philochore'
au troilìéme livre de fon Atrhyg
dit,que ce fut Lyfandre le Si
cyonien , qui changea la maniere
Íimple des lnl`t1‘umens , 8: qui
enfeigna le moyen de les accom
pagncr de la voix, la faifant еп
Нсг pour la faire entendre avec
les Inlirumens. Il fit les accords
du Violon &: de la Flûte , 8: des
voix avec ccs lnpcrumens. Il cn
richit la Mufique , la rendit ing 1
я
1
P К Ё P A С Е.
5 'comparablement plus c1ouce,8¿"`
plus fgavante qu’clle.n’étoit , in,
ventales Duo , les Trio, ôc les
I quatre parties, les fugues , «Sc le’
contrepoint, le jeu de Flûtes,
Be le Magadis, б: fit mieux chan,
ter les voix qu’elles ne chan,
toient avant lui. Il nommoit le
chant de plufieurs parties le
chant де fons contraires. Les
Grecs avoient aufîi .unc double
Tablature , 1’unc pour les In[l:ru-.
mens Se l’autre pour la voix , 86
parce que l’une des deux étoit
toûjours le Delfus 85 l’autre la
Baile., ils leur dont-'soient ces
deux noms. Il s’eß; perdu plu
[ìeurs livres femblables ä ceux де
Philocore , dont nous tirerions
де grandes
Ylivres étoientconnoiíl`a'nces
venus juf"qu’à finous.
ces
~*
vi-_v-.ń__-_-Ú
PREFAGE „
ßz quand Неон: ёсёршз connu!
‘topa ce£i_`é cl’en`écr1`re>° les Grecs1
Iayant roûjsourseu cette refervc,
де де pas rebattre Гц: Vles meines
matieres quand ellgesétoient f_,`uÍ_",
fifamnientéclaircies.
Aux reprefentations en Май
.que ‚ jfayjoint les Решив ‚ les Sa
pates,.ßc.l_es autres Fêtes, où Ia.
“l\/Qiufiquep. la Imeil1e|_.1re ¿par.t,
parce que .ce ¿font comme des`
fuites де ces reprefentations'.
Herodote а obfervé aiu _neuv_ié~__
те Livre ‚де {оп Hiíizoire, que
Le’éroit la coútu-me des Rois de
РегГе де faire tous les ans pour
le jour de leur naiffance des ;Pê«
tes p,ubliques.q_ue Гор appelioit
„du nom de T)/:ízfe„-,c’eItä dire Fê
tes completes , parce que rien
n’y .manquoit pour PabondanceA
‘des Viandes , les Jeux , les fpef
`¿frac-les, &'la Mufique, › ч
- Alexandreapprit des Регата
ЁдЁгдее де Гещыаыев’ Fêtes „из:
Nopecs de [es amis , б: Chaires
P R EÍF A _C ‘Ё.’
gui 'les a decrires au dixième LÍ
.iv-re de fes Ifliflzoites ‚ parle dîumc
Ãale ptocligieufe de ¿trois Stades
‚де tout foůtenuë de plulieurs
.Colonnes de vingt Co.ud,ée§ de ‘
hauteur? couvertes де Lames
до: _.S5 d'Atgent , de cem: lits ì
-manger difpofez au«t0;ur-des Ta,
,_b'les'oula R1'c,l1ell`e des Tapis б: ï
/des Etoiles д'Ог8с де Soye , les
'_1`.apifl`eries de pia-yf`ages,de Chaf
Теме; d’Animaux,8¿ le Lit du
Roy ¿lont les pieds étoient де fin
Or ‚ égaloient la Magniñcence
des Peuples qu’¿il:tvoit vaincus 5
öc dont Ãces rueulales prétie,ux
étoientles riches dépouilles. Il
'y eut ä ces Решив des ‚Зребеа
,cles де routes fortes ‚ des Bal
ÍCTS, des Jeux de Flûtes, des дац
feurs ale-('§Qn;1eJ des Aétions en
Mufique ‚ des T-ragedies , des
. Comedies ‚ ôc des pref`ens„'dont
Chares fait un détail fr exaélï,
quîil_ nomme les fujets de ’cwest
Мода ,-les principaux Aêçeurá,
‘L
~- /‘ , Y
P R Е F A C E.
-8: ceux qui joüoienc des Inûruà
mens.
Marc Antoine êtanrì Arbe;
nes ‚ litì1l’honneur de Bacchus,
§°hc§§'_' une de ces Fêtes fur un valle
‹ _ ucivins.
#41?!‘ Theatre .
de 'Verdure ‚ qui repre...
._
fentolt la‘Gr.otte de се Dieu,
_.avec
qui fetous les ornemens
hŕ`aifoient desjeux
21 fon honneur,
ce fut de Cleopatre qu’il apprit
àfaire ces Fêtes accompagnées
de Mulique. Chaque Pays a fes
ufages. L’Italie a retabli les
actions en Muíique , les Ballets
font plus en ufage parmy nous,
les Efpagnols ont leurs courfes
.de Taureaux, ôc leurs рту“.
La Cour de Savoyeles Supu/ter,
8: 1св Fêtes pour le jour de la
naillance de fes Princes. En AI
lcmagne les wirft/tufts font en.
ufage 5 «Sc font des pieces com
pofées de Mafcarades, de Bala'
lets , de Chanfons , ôc de Решив.
‘се: ufage s’e{t introduit comme
Vntelui des anciens Tournois que
' _ llîmpcrcur
1..... . .. .. .ev
I’ К Е Ё A C ‘Е.
l’Empereut Henry [urnommé
l’Oi{`eleur inltitua pour exercer
la Noblelfe en temps де Paix;
pour la tenir unie 8c pour termi;
ner fes diŕferends dans ces affetti-V
blées де Fêtes 86 де 16101111121111
ces. Le Wirfchaft cut une fem#
-blable Origine , 8: le Prince chezd
-qui fe faifoit l’Afl`emblée poux:
recevoir plus agreablement fes
Hôtes , faifoit де fon Palais une ь
Hôtellerie dont il faifoit luymé
me 1’Hôte1i'er , 86 pour ôter tou-I
tes les occaíions de querelles 85'
de demêlez pourles rangs 8¿ les
Ptefeances ,on tiroir au fort les
Perfonnages que chacun clevoit
reprefenter ‘, affectant cl_’y aller:
deguifeí en rielerins, 86 en peu
.ples de div_erl`es Nations , Ou ‘Ш
`Bergers ,fen Artifans , Cn ВО?
¿teurs ,~,-en -il/ledecins , en Мате
Shantls ,`8cc.Quaud.laPrinceíI`e де
‚Вавешцгс-К l`ut»matiee all DMC
sie ti;Qlí’t@in'.i1;yv¢.uc un' de @ißt
-?ï"’1¿";f»f./.2.e1frf. Qude ¢cs;Hô.rs1!s€i.¢§
e
ЦК
“ "lf ш А с Е?
току доппа: au Roy le perfs,
ffonrnrgefde' $«’ei‘gneutV Polonois 1‘
la Reine“ eut’ celui de coup"‘eu{`«.-5Y
de Bourfes ‚ le prince де Папе‘
Imarck quiregne à prefent", у Ht
le petfonnage de Garçon“ Barbier
qui \rouloir'1".á>L'{îelY tout le monde;
1è‘D'u'c de Holfëein , de Матч
еьапдде Toile , l’A-.rnbaíTad'eut
де Hollande ,'де Capitaine de
’ Уашёаъгдёё’ е’е& ainli que 1’on>
prend plaifir аё fe »cleffaire -de
-tous les airsrde granf¿feur“‘ pour fe
divertir ' plus agréablement 82
(акт contraßinteffous ces’ figures ‚
de divers États 82 des emp‘lbís1lesf
1J1us~v‘ils'8c les plus plaifans'.
` La NIL1'íîque.n'eíi:'fpas e~ll`et1"-Y
tìeilemeitt attachée aces' diver’
I'«t»i'ffe*Inens`, elleeri' a ŕîiit ' n‘eant'
'moins af{`ez'í"ouventfun-cles 'prin'=
eipaux Ornemens; 'II' ‘у- а" des
'wirtfcbafìf 85' des Заранее Гапз;
Mu,ůque;Lorfque1efen Dite de
Savoye- vïoulut' reconnoîtrc Tesi
¥’y§nièei1de'MfGnûeuri.le матчей:
`1" REF“ A С Е.
де faint Maurice fon Ambafal
.deur en France , il lui envoya
deux >Sapates,1’\n“i pour ce Sei..
gs-neur, 85 l’au‘tre pour la Mar
quife fa Femme. C’étoient deux
grandspaquets où Гоп trouvoít
divverfes» chofes à mefurve qu’on
.les-developpoit ,-.a-vec' des Vers
д: des Devifes propres aux. cho
[св qu’ils clevelloppoient, б; capa
lales d'exciter la curioíité , juil
111112» ce qrfenlìn. iltrouv:14 dans
le fond- du Paquet l.`©“‘rdre deu
l’Annonciade , que ce Prince lui
envoyoit- , 8¿ la .Marquife trouva.
dans le lien deslettres de Ваше‘
d’A-tour де Madame Royale. _
’ 11‹п’у аёаегс де Cours en Elli
rope o\`1l’onY ne ŕfalfc au»jourcl’,h,ui’
`qui
«quelques-unes?
m’a~ fait croire
де’ сев‘
queFêtes
_1Íon'fe3
‚‚
`ruit
fori bienï
ine ыaife-dfen apprendre
les- кеды; еще
,lofophie
étu с де des
ma Images
jeurxeílìz`,». fur
éto,it¿'¢_Q’1i
la
à rneswernploisy,¿q\1ar'igI*31!í
§‘é_1`¿,"`
1
i
PR Е F A C Е. ‹
donnay mes premieres applicaï
tions , 86 ces remarques, pou
vant fervirà ceux qui font occu
рез} де femblables emplois,on
a cru que je ne devois pas les fu>p
primer en un temps ой des étu-I
des plus ferieufes m’attachent â.
d`autres fonélions. Ces connoill
‘ fences pottentavec elles un Ca
raétere d’erud`ition , qui peut é`
tte de tous les âges, 85 ce qui s’c
crit Н iftoriquernent б: critique
ment de quelque matiereÁ que
ce foitpeut s’éet'ite en tousiles
temps.
Itala Le Traité
fecondo desdes
partie Ballets
Reprofe-
fentations en Mulique ‚ aprés
quoi je pourrai donner tous les
\auttes Speétacles , les Illumina
tions. «Sc les Feux де joye, lare.
ception des Princes5 les appareils
funehres, les decorations facrêes,
les Procellions accompagnées de
Machines б: deRepr'efentations.
Q’-ay déja donné les C-arroufels ,'
lsseourfes `fur,.la Neige б: für
I’ R Е F A C Ei
la Glace , 8c les divertiffemens
qui fe font fur l’eau, car je ге
cormois trois fortes d’Irnages,
dont je compofe tout le corps de
mon ouvrage. Des Images de la
parole 8: du difcours qui font
l’Hiii:oire ,la Poétique., 8: la
Rhetorique, ou l’Art де perfua
det. L’I-Iiiloire peint les 'chofes
quife font faites pour les repre
fenter à la memoire. La poëiie '
qui n’eí’t qu’une f'ai{euf`e`d’Ima
ges , travaille pour 1’Imagina
tion. Et 1’Art де perfuader qui
a fes Figures 8¿fes Images pout'
la perfualion , travaille ё gagner
le cœur 8: 1а volonté. La philo
fophie peint pour l’c{`prir , com-
me ces trois autres Arts travail
lent pour la memoire , l’iinagina«
tion , 8¿le cœur.
~Les Speôtacles font les Ima
ges d'a&ion. Et enfin les Hiero
glyphiques ‚ les Medailles , .les
Emblemes , les Devifes ,les Ar
moiries , les Symboles , 8: les
ë iij
,‘\¢~4’
P К Е F A Ci' E.
Enigmes font les dernieres Irnasî`y
ges í`cavantes~, clefquelles je com
pofe le grand€orps- de la Philoí`o_
phiedes Images ‚ dont ce Traité
ей une partieA , aufïî bien que
huit ou dix autres que jfai déja
rendu publics.Y
т
~ stststsutrtaßtstsueße
EJK RAT Af
*___*
"2 ‘Не: Repr:/'éntationt en Mu/ïqu:
fetiion d’nne vertu mâle 8: guerricre,
elle Ipeótacles
lesI .a preferé les exercicesdesmilitaires,
heroïques Combats',_8c _
font (culs¿les
pritnùns eherniin pour s'addoucirauI
Laiaotlreurs les Ettignes du
1nil1ett'cit';_sY
'çliamps е les Matelotstfur la niet ,lcs
¢ams_vit~ Bergers en garda-nt les troupeaux , `le"s-.
‘e"‘““` Artifanstians lents attcliers, Bc les unisV
ítica ver
ba pide. 8e les-autres cherchent _par ce moyen
§2’f;f',‘a s’ôtet une partiede l’ennuy , que la
lé я. contlnuation d’un même travail acoůi'
агата mme de caufera Cet ufage du chant que
'mf [Ъ la naturcfcmbloit n’avoir introduit dans
то œ
‚югщ, le monde , que pour acltloucir les chai
gâîtêîŕo 'grins ôc les peines d_e cette vie_,_dev'int
„идет шГепБЫетепс рапт les premiers Eeu
ples nn figue Ade téjoüiffance. On c ад
neem taàlapnaiflitnce des Princes , a`tle`urs no.
0“i‘1“¢ ces,à лещ; entrées folennelles dans les
~dìl¿Íß'¢n11IJ@"'.‘mrfzle,r'nc`r,1 Í'. '
Villes-, dansles шип; ‚ fßcdztnsÁ les' rçfertpa
.‚ . . . A п е I -
Temples ‚ au rlomphes ё: aux гипс‘ (о; jd;
raìlles,-n'y. ay t point de pafliotr, ny from rc- „
‘З: m'ouvem'ent£elel’ame, que la Май? mos»
innumc
que n'a&6ì:i:tJd"exc`ite`r', ou d"ap'Páii’e`r gm ж:
parla- divetfirë dn chant,
tu cm,-„m¢„`.P°m ou même
1@ purr" die this ver
to-m`fi1e§;;;.§§j¿
’ les 'autresarrs qui imitenrla. nature’. incubuit
вы“: Чыйг Pafmilcs Grecs,-tant b“F"“"?l ‘
‘Рсгрессз д‘ Poca“ de' Cl1anrsjqu’ils iîigditlc
nommerentßdess Parodies; Epodes; P’“°"“
‚ ‚ d'
Strophe::p=Anr‘i£i:rophes. , .Eglogues 5 ’¢‘§'2m'ÍÍf¢°
..Georgiq11es.,'Il`:pithala„tnes ‚ Dythiramï "““c¿‘ff> I
ls bes., ldi:les~s1Nenies , Epicedes ,‚ &¢;_ Тщы’
Enfin` la Pöeßeöäsla Iliriufique ‘furent gti.
—». r'ç\« ~¢'«il:
parmi ces aucienspe uplessdeux Sœurs
Íi.inl`eparaI>les гипс de l’aurre , que les
noms de Postes ё‘ de Mu lieiens furent
communs à ceuxquri chanterentl, 8€ à
ceuxquiŕ`rrent"des Vers.Y » :QJ „` ‚
Cell: du nom des Mulesquì ‚ РгёН.
dent äla Poeiie qu’ona tiré lenom de îlfusäf
la Mufique ,Bc Apollon qui efl'. lent Qui;
Pere, ôcleI Dien des faifeurs de Versa '
toujours la ‘Lyre Мэн main. Linus , Ort.
Ёрысд, Terpandreï, Philémon , Ñ D5- "À il
Al1.\0.c,l¢:ictis,c]l1i`‘l".uren|: les premiers Fai- ``l1Ít
fCu_rs_deÍVetS ‘от! nomrnez- iridifferém- " `
дан); _‘
Y8Y De: Repefwtnànerßfußqn _
' I 'Pœmiers chamercnie .feux-:mêmes I lèä
‚ ' Hymnes дичь avoientY 'ns д1а1оёаб1
~ " " ge dc__leui's_ Dieux, 8:: n d_’eux.fu: iii
,‚ ; 1‚ .celebre parladouceur defeschanrs , quà
' "', ‘ 1:09‘ Сгёс qufil l,`e'ià`ilÍoit fuiwézeìesiforeûs
Í ‚— L д; dfës animaux,-,s.& qu"éx`anrvde{odn'dq
` Y ’ jßfquhux'Enfers'.-ïpcxur'en:.reri-rer. -fori
1 ` ‚_ épaule ,il avoit addquci au:(on;de'lii
Í Yoíxmöëdeiä Lyre; ce‘.qu-»’rl yade plus
’ _ 4i^Í1`rouc.lie , 8:” ‘де `15.1пзггге1:г5111е dans uhe
_ì .4 ‚„ детеигеНГотЬге; Terpâhdïe compi»
1- , ‚ fadesáiiisůieles семян“ avditfŕìits ‚б:
г 1‘:ъ viens'.
le_s,deux.dernie1-'s
deA noxmner,Idechanrerenr'
¿CS Ростlà_gue
naif;
eoncert де l"atrnée
Dames Tambours qui avec
fortitent
les autres
де la cc.
'hf'
rs Der Rgprayîmlńmrmknßáńr
crwrfym- Mufiqne. ‘Май ce fameux Сапачае’
lääiîiîf quifut chantéaprésle pafrage dela mec
quibus ’ Rouge, fut mélé de chant Bc де‘ еще,
ì;;"f‘i’à‘1î: comme les repreiçntations en Mufique
Auns can» lont au jourd’huy com.pofe'es> de Recits
газа“ öëde Ballets.
„— д '%1í1ncl'on:1«§oute’, que les autres -Mu»
Мне: qui Fureur faites clepuis,comm¢
2`Ll’entrée de S".1i'rl ßcde Davidi aprés là
ciefaite des I-?hsli(tins,fn’êtoienr Баста:
mieux concertées ;Q15 les 'Eambours
öcles (2ifrnl>2tl'es` ue l"oniemp1oioitdan's
ccs Muliquesme ëaifoient unguerc rneil.I
leuri effet , que des crelferelles Se des._
grelots ‚б: qu’avec tout lerefpeób quion
doit à la Muliqne qui-fe fa-ifoir»-au chant»
des-Pfea-umes de David , Пей: difficile де
s’cmpe'aher d`avoit -mauvaife opinion'
дате Symphonie où' les corsde ‘chaßie Ä'
1cs"Iîambours~ б: les Cymbales étoient
mêlées aux Ha_rpes_ £55.-faultJ I’i`z\lte1‘i«ms‘,I
q1‘.1and«5 d1`s»je on parle ainÍi,on Fait' voir
que Ген ne s’cß gnere:donnéle.re'r'ns де‘
lire l’Ecriture.Sainte 56 fes anciens М‘:
terprictes „ponti entendre q'uelleétoit~l’a.
Ä“/irifìque des Hebreuxiëdont Ion parle fi
déciñ vement Í`ansla«connoîtrc. Ce peu.vv
‹ р1еча5 Ьопого5:—1д5еа‹Гоа:1е ‚ям де‘
Вфежзддсеагтёез: -öl qui comniençèt à
` Дырйигддс; Sacriäces fous des Pnvil;I
lons Sczdes Tentes-,deguerre ,.a~vant que
..w.w¢.i`¢rv1¢t.€'-ztfoJ¢ri'r»f~ .
»Salomon eut fai_tbâutle'T`empIe de Je-»
-_rufhlem , méloir‘des inßrumens militai'.
îcsà fes concerts', mai's'u’étoit par _ re. `
§tri{_es_18c_pas
qufaprés un ‘еде!interva`lles\,
chanté enpartelle
des forte Её}:
voix suiamitgf
accompagnées де Luths , de Harpes ,‚ Cgi:
ёсде C;i2.V@HII’lS=,0Iìfi1l.»l`O1.C une Muß- 'momma/;
qugguerriereude Tambours ‚‚ де Туш
__bales , 8s de_.Iromp‘etres, comme on а
çhanré í`ou«ve_nt des Те ‘Deum en Italie,&
en Alemagne entrecoupanr les vetfets,
.dece Cantique d’atî1:ionI de graces du
fon tumultueux де ces ìullrumens mili-F
raires»dont;_oufais de fçavans accords.
’Comment auroit- ou entenduflësk-Iarpes;
ICS I_;,uthS,§,.l_'os Cilaveiiins` 8e les--voix;
!.nÈm€s¿avec le lon de-ces- iniirrumenu»
.qui fons- tant de bruit ,‚с1иЧ1—п’еРс‚ Рейн;
d¢..vQítr qifils nercouvrent-ŕlls avoienu'
afsßlůtes ,tles~MuÍ`etres ßcdes Corners#
plüspropres àaméler avec les‘voix\, 85.
!19.ßS%pprenons«,que tous leur'eontzrerrsI
futentueglez .par ¿David Чай: étoit ex-`>
Gtllcnt Mufìeierr, б: par Gad ё: Nathan
deux antr,es>Prophetes..- Car беда ainíisá
que les Chroniques factées le diferir» еще
Pkîlfélmëßt . quand elles parlent-du года
qucgprit le‘Ro„i;E'zechriasf де -róta_blir.les` _
§'GrCmonies..,»€q¢ißigue¢^» упадка‘ ~Le=r:it¢_¢f2.„_.p5m„.„
‘идете
. _ IDamùxj„¿cwh'»C§jynbnüfgá%
' -- _ B-1), д!‘ и)’
i."
zo Der'r¢pnj"¢'f1fer'íbnrm'2Úïque
rerii: ,Ú Cyr/onrirfecundìfm difjroßzionm
.Daft/¿rl R`rgi:,Ú' Gîzd' fvidcntís», Ú' Nathan
Prophetie.' fr" quìdem Domini prrtceptum
fait per man/am ‘Profh'¢'f4ru`m~ ciw. Un»
Peuple infitruit die Dieu par le moyen deA
ces Proplietes devoir- ŕäire une autre
Mufique ‚ que celle des grelots 8€ des
creilêrelles ‚› pour .laqu‘elï'le' les enfans
mêmes n"ont ,pas bcfoŕn d’ìrii’£ru¿`tion».
Интим“; «f5c're"conti.11uë- à raconter'
fordre avec lequelon ehantoit, б: comi
me on diveriìfioit le chant ‘du fon des
Trompettcs ‚ ůt des accords de Idivers
infirumcns par intervalles durant tout
le tcm-ps des Sacriiîces,
Le Rabbin ‘'
David -ifîrynilliiî Гоп -des' ь
plus fçavans en Га lang-_ue a excelletn:
ment Рай ces- diůínëirions , montrant
queles feuls P‘i'e'tresvjoi;'roient des 'From'.
Pertes, 8: les Levites des autres iìtiûm
mens, queles Ciiavntres accompag-noient ‘
de leurs vfoixzque les Trompettes étoient
feparées de ces cl1u:uts'de _.Muiiqt'ieU=-,
que tout le peuple chantait quelquefois,
erifemble Pour accompagner les Trom»
pertes. Aprésla captivité cle"Babylon'e‘
quanti ее‘ peuple ret'omfna'cn Íuldée
aveelapcrmiilìon de Cyruskoi de Per»
fe, de Tquarante deux _mille trois cent
шкал‘: quïls étoient avec fept mille
_'ti '
\
ч «mríenms Ú' mdêmer. -zr
trois cent trente 'fept Eielaves, il ne le Быт.
trouva plus quedeuxccnt Muficiens ou Маг‘?
Muiiciennes capables *chanter leur par
tie , parce que de douleur de fc voir
éloignésde leur chere ]e'ruÍ`alem, ils cel;
íèrentde-'chanter , 8: de joíier cles.in{tm
mens, 8: refufcrent pluiieurs fois de.
donner ce рыб: au peuple donr ils
étoient. les prŕfonniers ,comme il elle
dit au РГеапте 136. que Moniieut
Godeau Evêque dc' Vence а, rcnd'u,.¢n~,
сев; beaux Ус“. :
ll
,gi gz Der Reprefêntfuíanr mill” :gue:
Д . 'Nido Р leurèr enliberte'.
la ’ Reprenez vos Нагрев muettes, _ _ ё
l N]ï)ifoientÁ ces_v__ai1‘Queurs i.nhumains„_ д
I ‘ Cliantczmous ces Cantiques- (авт; '
5{ @apprit
Ce difcoursSion де fes Prophetes.
Iaccri`1r,`no.s douleurs ,_
’ lll nous ví nt de honte c:o_nfon_dre,. —
Et dans nôtre tranflgorcnous n'y.pûm€$‘
. `
‚Щ; repondre
par des Гаага‘:1 б: desIpleurs. ‘я
\/
f 5,5. Det«.Rfpr¢jìnMu°omenJl/Lgliquei
tant a l'EpoL1x , б: à les compagnes,`
1'E P oux Cl ui s’entretient
_ avec l’E Р unie>
‚ ou avec (es amis. Fit ergajèrmo al ípfa,V
il .il parle de l'Epoufe ‚ noir [Щит ad Y/fum
_ fum, /ed ad mlolefìrentulnr 5 Ú“ ruifîtm
fermo , поп Mntummadö ad/Panjìcm , /êdÀ
Щит и‘! amica: dirigimrfponf : Е: laan
quòrlfupm diximm ‚ carmen nuptiale in'
vnoslum rlramatìs efe canfcnlvtum. Il repe'
te encore une fois la même chole dés le
commencement de la premiere Home
lie où devant que` d’expliquer les paroles i
de l'Ep0ufe ou de Sulamite à Salomon ,
ìlditqu`1l faut fe fouvenir de ce qu’ila»
diten Га Preface ,que ce livre locré elf
compofe' à la façon des aólzions Не ТЬеа-‘
tre , où diverfes perfonnes Ге parlent 86
" le fuccedenr les uns aux autres avec desY
changettiens conrinuels qui font de
l’e[_I`cn_ce de ces aótions. ìlleminiße apar
‘Ё! Щиа’ quad in Prcfationepremanuimurâ
guia libellus /pic Epitbalamii haben: Л’:
шт ‚ dramqtir in modum corgferilirur.
.Drama antem ф diximur ubi certe per
fume ínrraducunmr , que laquuntur , Ú’
«lie interdìcm/ì¢ ervepíunt , «lia recedunt»
пи: «mdnnt~..' fic forum in mumtianíg
И‘! agíturperfònarum, _ ‚
Топгацгапс de Fois que ce Pe c коп;
che le liens literalde ce Cantique en fes.
I¢neìennexó“madem¢.€,` 5.7
fgavantes lIomclies,il lui donne год;
jours le nom де Drame, ou datîtioii ‚
ainfi devant que d’expliquer d’une nia
niere allegorique les paroles de l'Ep0u..
fe qui demande un baifer де fon Epoux,
öclouëla douceur де fonhaleine, il die
’ _qu'ii-nur auparavant confiderer dans
„cette reprefentation ,que l’Epoul`e s’ad«_
dteffe à Dieu., pour demander par ees
paroles lererour de ion Epoux. Inzelhge
1—__„
‘ 311; De:Reprefent4n'om eh 2141!/îqne.
pitre, Le troiiiéme Aótercontient le
I§_;_el“tt: du Chapitre troifiétne ‚ tout le
quatrième , б: jnfqu au deuxième Ver
fet du cinquième. Le quatrième Acte
s’e'tend depuis ce fecond Verfet uf.
qu’au troiiìéme du Chapitre иметь,
8: 1е dernier Aóte contient tout le feite
I de ce Cantique. Il a _fuivi cet ordre
_ des мы; enfes interpretations ‚ 8: lE5
" appliquant myptiqtrenient aux divers
âges de l’Egl1`fè,il commence ainlile
premier. -.
Inprima dramßzte íntlucitur Salomon in
liliana mante vicina eaque amcnzßìme Ú
frrrilrßima alam/miam, vel 'venatinm' [т
du/¿¢m‘¿»f¿df e in puellam naállem fed
more frati: (Щи: Pa/la-/'itiam ‚ quam al
fbrmam ¿nßgnem firm corporir :lfm ani//li,
ut/Poffmnßáí Деталей‘).
Sfcundnm _Drama quadíncípìt о, ~z. v.
б. Sponfa д Sprmßl ¿neunte ‘vere efuamtur
in agro: Ú' vinca: , ut Ficuum grtbâfìr
Ú' 'z/ineís jlarmtiáu: uttrquc ‘рядами’ ‚
_max juêet mpi 'wtlpeculm que уйти: ale-I
maliimtnr. Snbducitfe Sponfìt: ‚‚ Sponß
anxie reguirit,/ìdfrußrà. Tandem {тип
invenit , necdimìltit denen' inrrodumt mm
in domum matrix fila’.
‚ Tertium ‘Dram incipit c.3.t1.6.ulu'dici
`¢ur Spar!/'a a_fcem_lcre pcf _llçferfnîn fica;
Wl-Tjïulflm ldnclennefó‘
fumiijú‘ Ferculum
modern”.
‚Span/í
’ ‘ m
reim defcrilfimr, dcniqnefbrmßspanft cc..
[еда ur, .
.Qmrmm Dram‘ incipit cap. 5. ‘v. 2.
ubiS/un/‘ii Dormiem Span/à naèîarno ra
re madda afliumpuyhntz, шт ei tarda‘
т aperire , [uit kan; tardítatem .‘ nam
шт яёгитет deindê requiren: Èwufŕodióul'
urlu’! 'vulncmt/ir,Ú'[ml/io_,/Palzkmr ‚ бес.
_ Q4j7/tnmD"ìZm4 incipit c. 6. ‘u. 5. „д;
¿ïpnrfa de/èribizur, max Spanfm' d¢fccndit
in [forium иисит. Denique шр 8._/Ponfis
орел: Span/iam ‘deducere in darîxum ИМЯ‘!
jim eign.: zntßrncfëmperque cofl/uflgì.
Ä»
égo Der Relvref¢"nt4tr'0nI en ÄfI,g/ique ‘
ceux qui l’e'coutoient Y: à qui dirayfe
Ñwwmmi.
cui Ш quefepeufle fßifelmůlaléle ?Íl eff fem5[¢
mmm ble ‘wer errfanr gurfònt ат; dans la place»
2fffim=1~ É' qui crient 2r leurs compagnons, @leur
bo gene
„тоне 4;f„„;N„„: avon; joiiëde мкм” devant
lßuayrnfñń mm', Ú“ wur п at/eg paint Миф . паи!‘
*Hills Ё
A pueńs fc /wom’ L’/mme' des nir: lugubre; ‚ Ó’ vous
;iC‘1f*Íl"’f 1271?/fz. [wi/11-‘ f7Ícurv'. C'étoit un ulaqe
п ого,
qui dr parmi lesJui'ŕ`s<lans letirsfêtes, de (с
таит ` partager en deux troupes, l’unejoüoit
со ua.- . ‚ _
mîîdr. ¿CS lnllrumens, ôc lautre danfoit au
¢‘%1“_I=L`€~ Гоп де eesinllrtrniens. On faifoit nel
С1П1П1Ц$
vóbis д: que chol`e de femblable aux Funerail Ч
les ‚ оп chantoit des airs lugubres ‚ que
memví les parens des défurits accompagnoient
mus › д‘: de leurs larmes Se de leurs cris.
Ynonplam › . . ‚
xërns. Les enfans qui naturellement rmrrent
ïillïdflfz toureslcs chofes qu’ils voyent faire,
ДН.” mémeles plus [aint-es , 8c les plus re
ligieuf`es,ñrent parmi eux une elrvece
-de ieu de cette danle 8: de ce chant de
feltes , Qc de funerailles , 85 repro
choientà ceux qui ne répondoient pas
à leurs accords joyeux ‘он :rifles ,CC
que le Fils де Dieu reprochoit auxjuift
de Гоп t nps.
‚д . L’Eg Ш: а retenu cet uíâgedu chant
" àcleux chœurs. Il efr ancien , puifquc
íäint Ambroilè linrroduifit dans ГЕ
I .glálfe de Milan, 8: úrint Auguffin dans
' «не;
In\‘m'r'ènri:rt9" тает”; ц
celles d’Afrique fur l’exemple де celle
де Milan : Sidonius IApollinaris en L ,Eh
reconnoîtl’ufage dans l’Eglife de Lyon 17., '
dés le cinquieme беде , 8: faifant ГЕ
pitaphe де Claudien Mamert frere de
ce faint Marnert Evêque де Vienne,
qui íniiitua
d'avoirA les Rogations;
entouné il le loue
excellemment les
Pfeaumes que__l’on chantoit à. deux
chœurs ‚б: d’avoir initruit les_ Eccle
Qaiiiques qui fervoient fon Frere de la_
maniere dont il falloir chanter à reprifes
dans ces deux chœurs.
Pßalmammbirmodalator', Ú“ Phonqß- L_ 4. E;
Glan! . рт‘. н.’
Artà „дам gramlanre ржи‘;
Ińßruëîas docaitfbnare „или. ›
Les Eglogues des Grecs Ге chantoient
amil
. — par reprifes
. de l’un a‘ l’autre ‚б: alterna
Amant
Гоп difoitque les Mufes aimoient ces гудит’
chants де reprifes. Eglfg.
Les Antienues que l’on entremêle au
chant des Pfeaumes, font comme des
Preludes де `chant dont on fe fervoit
pourpreparer au ton fur lequel on де
voir chanter le Pfeaume qui fuivoit cer
te Antienne ou Antiphone ,comme is \
Dommoient les Grecs. Plutarque au
difcours du ñlence lcles Oracles ‚ dit
que Mardonius ayant envoyé .un де es
D.
:fz П::‘1(еР1ё/ёп!::;ап! гдмрдвг: _
domeiìiques confulter> l’Oracle ‘ГАИ:
phíaraus pour apprendre ce ‘qui lui дед
д fon
Voirfommeil
arriver ‚,сеque
(erviteur fongeaduranr
le Vrniniiìre du Dieuî>
Чай! alloir con{`ulrer,lui crioit de ne pas
approcher , 8: que ne laißänt pas de'
s’a_vancer,il l’avoir repouífé dela main,
8: enfin- lui: avoit Юге une pierre affez
greffe à la-tête , ce qui étoit, dit Plutar
que comme unI préiâgede cequi devoir
arrivera Mardonius 8: pour exprime! _
ce -Préfage d’une chofe Future', il fe'
` Е?“ du D10! drdnlìfhant fìvrríewva 'MÍ' ‚ш
‚— Ц
ïmciennes Ú' moderner; Ä;
'chant.Me1ibée dit à Tityre qu’il chante
fut Ibn Chalumeau à l’ombre d’un Hè
tre. ^.
Tit}re,tu Ради!‘ recuban: [М tegmine
fargi .
Silva/ìrem tenui Ми/‘ят medimri: in/ená'.
@and il veut chanter la uaïllance de
Saloninus il invite les Mules de Sicile
à chanter d’un ton plus haut, `
атлас; Mußzpaulo ma/‘am сапдтш.
Се qui donna occalion à Monfieur
Chappelain dans l’Ode qu’il addrelia
au Cardinal Mazarin ‚ originaire де Si'
cile,de commencer par con beaux Vets. A
Се Prince
Ipasan des Poëtesdes
commencement latins ne dít1"i
Georgiques
qu’1'l va chanterla maniere dont il faut
cultiver la terre pour la ferner , есть
menr il faut façonner les vignes , nour
jrir le beilail , б: élever les Abeilles.
Qiid facie: lem: Душ ‚ уиалйеге.
terrain '
Verme À/Iacenßsluîmifquc adfungtre 'viles
çonvcnîar , qua шт beim; , qui cultus has
‘ММ? du ` B ij
Q...
/
Alaric. .
L'Auth‘eurde l’Art Poëtique en nô
trelangue‘adivil`e' fon ouvrage en qua
tre chants,I comme il ena fait quatre du
Lutrin. Cependant nul cle ces Poëmes
rfaété chanté iul'qu’ici. Il n"en eilt pas
:même des Po'c'r>nes‘d'.Italie. L’Arioß;e `
8:’ le Talîe fe chantentde là les Monts.
Ainli ce n’ell: pas fans raifon дичь dil
' fiinguent par chants leurs Poelies Epí
ques , puil'qu’en effet elles (ont chantées ;'.
Бей ce qui les a fait ailujetrir aux hui
tainsdans tous leurs Poëmes, alïn qu’ils
х рийПепгГееьапгсг Гц: les mêmes mefu-I
tes que i'Orlaml0‘ öc la jferufalem.
I-’Arioflte chante les Dames, les Caf'
valiers,lesArmes , les Amours ‚ les Ga- ‘
lanteries, 8€ les Emreprifes hardies , par
ce que fon Poëme eff un Roman , «Sc que
ce font pour l'orcli`naire ces fortes де cho.
ffs quien cornpoñanties plus agreables _
Evcnerneus.
"48
n LeDer Reprefmtuiimr
Talle au contraireт plus
Murgia
regulier
que ce Poete Romancier fe contente дед
д1ге с111’11 chante les Guerresfaintes d’un~
grand Clpitaine qui alla delivrer des
mains des Ennemis du nom Chretien,
` le Sepulchre дс ]el`us~ Chrillz.
Сдта 1’т‘тер1гго[ё‚1’ е‘ capitano
C‘ж’!gran _[epa/cro liberòfdi Cŕmjfo ,
Molta egli aprì calßenno , e con I4,"-minar,
' `\ Mol/ajòjfrìf nclglario/oncqui/Í0.
Е in van flnferm iz/i .t’oPp0fì’ ‚ Ú' in 'vivrai
S'armò a"ÄjTn edi Liá/'fz Пудра! mi/fa
Cё‘fm/orilla ilC!ela ‚ еЛтв i fami
Segni' „дяде иа5 coinpngni errati/i.
Qu' diшт:_/1'tfamie
La paz/ente/ò ferpß , in que/io Im- _
Vamimj1`a`mmn,e fom, е jîfchi4,e ruggtî
.Qui l’rr6e e ìfìardrjŕrugget '
МЁ: dau 'ê Прага ma/fro .P
Faß лит Giove udita il pianta ne/fro §
anciennerúmodernef. 69
п‘тьfxгш.-5 A peine eurentils achevé де chanter
ces Vers,que le Serpent parut luttant
du fond де la Caverne , 8: tous ces Grecs
hommes 8: femmes де l’Ille де Delos'
ßiiis de frayeur lejetrenr à genoux,öc
‘ levanrlesyeux vers le Ciel imploreiit le
fccourscle jupiter avec ces Vers chantez
rl’un ron lugubre,ôc. itiêlez де rliverfcs
ат-ч ъа‹1" pallions де crainte , де clelelpoir , de
priere ,de coiilîance, de lupplicatiou ,
8: де larmes.
Offìzrtufmti noi
.Dunque nffizjar Írrfame
_ Найдите”; di quejio ma/iro infame?
O Padre ! б‘ Re del Cela
Volgt' ‚тиф‘ gli occhi
.Alla ’ п}2’11се Del@ ,
Clffr teßfpira , a te piega ¿giuoco/Gi,
А te diimzndrt nim ‚ :piange ‚ eploт :
Миаиё lampo eГаага,
.Afardi Ici 'vendetta
Comm 1 mofìrocrudelcbf 14 divora.
O vnlorojb Did
О Dio- chiaro еjbumno,
Ecm' l Serpente rio
Spriglía giacer della им invitm mano’
Morta èforriêilfera
` шт afchiem , afêhìern.
Venite Ара/Ха e`ÍZ)elo °
Cantando alzata о belle Ninfe al Cielo.
Cette defaite duSerpent n’étoit pas
la (еще action que les Grecs teprélen~
roíent en Mnlîque. Ils avoient laFablc
de Niobé ,l'Accoucl1ement de Canace ,
Orcfle , Edipe , Hercule furieux ‚ l«^‘~2
mortd’He6lor,ôc pluíieurs autres pie»
ccs de cette nature.
1@ ne (даме qu’on vent dirc,q|uand
клейкие: й’ moderner.. 7;1
Uüdiî que la Muíique б: la Peinture
. .
[TOUS PCl1'VCl1't IOÚGl'1Cl' Cn'Il'O1S IHEDICFCSZ , !
la Peinture par la-vivacité du coloris , J"
„I
juflelle de la voix charme nos Fens; la
Peìmure par la (imple rcprélentation cles 3 J“
pa(lïons,de méme «;1uelftl\`Ít1f1queI par les' 9,
. J’.
nccens öl par les moc‘les,ou gua1s,ou trl- э’
Haes nous caufe des émotions de )oye 011‘ I
de trif’ceíÍe;<Sc la Peinture par'l'in genieule
Í
I I ,
,v
ôz artlíìe reprékutatlon де се qu’elle veut
reprel‘cnter, de même que la Mulique
Í ‚
parle ГсJttvzmt mélange ,8e par la belle ‚ „
fuite des Conlbnnztncescontenrellefprit, ‚ 2
8clu1"caufe une adtniration , où le cœur ,t
б: les fens ont fort реп‘ де pat1‘r.]’2tvoiie` )B
qulefai Yefpritfi bcuché, queje ne de
mele pas bien ces trois effets de la Pein
ture б: де la. Mufiquet ny le rapport
que l"on veut qui le trouve де `l'uu д"
l’autre. '
Je diitingue аж la Peinture" la cora
reórion du dellein , la läge clíl`pofitiot1“1`
des Parties, Se du tout enfeinble ,_la dif;
eretiou du eoloris , la d1'fl:ributí'on des
Ombres ôc des jours ,~ la julìeffe „де la.
pet'f`tte@tive, I’lia.mrunie des mouvemcns:
ele firme avec les aéltíntis qui font pein
"51 & une certaitie bie11fca1icc,qui fue
vr_-__`
` „ящик: втагии’
7:/:Mipaf le/ìeret Жил art ingeniem ’
Remplir Ú' 1’efprif б’ lesjcux'
В; lautes les ůmutez. que I’Univert ¿Mfg
7: plnít en tout ígaùmfnf ‚
Е; la Nature ииойгмгс ёдвтртет"
Sife- h¢J»ß:»jw5¿Tmsfr»';1‘;~qu¿fft’¿g¢l¢.‘f
._ ‚и >r`\;\~ - _ .‚
. 3‘ -
74 Deskfprefèntntiansen/Mußguc.
Ixtomlires , les temps , 8: les inter,1
valles , les modes , les ornemens du
chant , 8с1сз accords des parties.
Les Anciens qui furent lijuiies dans
les chofes qu’ils éctivirent де ces deux
Arts Liberaux, ne s’:tviferent jamais de
comparer la vivacité du coloris, ôcla
delicate[l`c des traits , avec la netteté , б;
lajilllelle de la voix, ny Al'ingt:ni<:ufe öl:I
еще: teprefentation de ce que la Pein
ture ‘сие reprelenter , avec le (учат:
mélange ‚ ôc la belle fuite des confortan
ces. Ils rfappellerent jamais la Peinture
des paflions une [imple ‘reprelentation ,
беда ne dirent jamais que la belle fuite
des conibnances ,ny leur fçavant me'
lan efulfent leulernent pour caußr de
Га rniration à Pefprit , fans que le cœur
öclçs fcns y euiient part.
f Pour comparer leur Muiiqne, SVC?
leur Peinture ,ils firent trois efpeccs de
Muiiquç ‚ lq Diatapique , 14 Chromatique,
ё’ l’Enh4r"maniqn¢. Ills comparercut la
premiere avec le‘cl_airobfcur, parce que
а Mufique Diaraniquç fuit les tons na»
turels ,auflî les degtez de couleurs par
rapport âge clair obfcur le nommoícnt
Тот en leur langue aufii bien que les
gfßdëtïons dela voix.î ‘
ils comparerent щ“: lçìeolorisla Ми‘
ansíenner Ó’ moderner. yg
figue qui divife les tons ‚ comme dans
la Peinture onle ferr des dcmy Teinte:
pour unir les couleurs , ôc les noyer les
unes dans les autres , particulierement:
Pour les Carnations ‚ с’ей ce qui lie
donner le nom де Muliquc colorée З.
сене efpece де Muiique , que les Grec!
rtommerentcn 'eur langue Статей“!
dunom méme des couleurs. Enfin tafiio"
nant encore davantage fut ces .partages de
tonspour faire des accords plus furpre
папа 8c des confonances plus теней;
lcufes, ils donnerent le nom de Mu{i~
que Enhanncnique à celle dont les demy'
tous mêmes étoient> partagez , 8: la сот‘
Рагегеш â cette efpece де Peinture , qui
joint а la delicateílì: des traits , б: â la ví
vaeitéedu coloris l’exprelïion des mou.’
yemens ,qui Font l’harmonie de l’Ame,`
Cell: cette exprclïîon que Pon ne doit
pas appeller du nom де _/imple Repre’/en-< '
tan`¢m,puisqu'il rfyarien de plus vif,
де plus fçavant , 8€ де plus diüicileì'
trouver. С’ей cette Partie де la Peinture
quiafaít donner le nom de Divin âTi
tien, nul n’ayant mieux entendu que
lui, l'union,les maifes , BC les corps des
' couleurs 5l’liatmonie des tons , б‘ la dill
pßfition du
КЁНЭНез tout де
accords enlemblc , qui
ces Ybeaux {бы
mouve»_’
L
76. Der Repnfenmfion: en .Mun/ique
. 'mens dc l’Ame que peu de gens igaveut'
bien peindre.
ER-ce avoir bien penetre dansles fe.
ctets dela Muiique, que де dire .qnt le
шт’ Ú' lcsfchs ont реи де part anfeawnt
rnílunge t Ú' д le bellefnire де: cdnßnan
т‘ ‚5’иЁсв’11еп!е1’еЛт’2!?Гапго1$ ciû que
ces doux accords croient fairs pour ila
terfl‘oreille , öl pour-toucher le cœur.
Ieiçai bien que faint Auguiizin qui э.
écritiix livres de laYMu'iiq'ue`-, dont le
dernier cit une efpece де raifonnement
phyiique fur la nature des n'ombte's»',' de»
mande quelsfont-'les plus a reables ,' ou
ceux des cadences articulees ,ou ceux
qui font de iirn/ples porrernens.de='-voixf»
ou ceux qui ‘Гоп: дез tnouvemens du
corps qui accompagnent lelfon- ,'corn'm2_
dans la danfe Sc les ABallets ;—— ou ceux -qui
s’imptiment-dans .l_a.memoire.„ylai'[iànt
les tracesdnqchatrt ", 'öcdes дм quïon z
entendus , `ou cenit >¿qui sfarrêrent .dans
Pefprit des'maî'tres capa’bles`rie jugerriß
la juiicife des accords Вас fgai auili que
ceSa«_int»s’eít¿dec’larê en veur deces дек;
ПЁегз , tant parce qu’2.yaut entreprisY де
Ёгщхчсг 1а›(рйгй—;иа11:ёг6е Fimmortalité
: clame par Ie рыб: де laV Muiiques
flfgâlíombres .fonttles plus fpitituels de
tous, quejparçe que ‚измене; 'faf.‘~„ulLlîV
(\, ¢..
‹ м
'anciennes Ú* modem”. 77
/qu’ils touchent eil: plus noble que ne
ione celles qui peuvent étre touchées
де; autres cfpeccs de nombres comme
l`oreille , б: l'1m1gi„nation. ‚ _
- Ыъпчйопзтйсп- au goût de ceuxàqui
-res choles peuvent l.vl„1.,ire,la.iH`onSI leur
'lefade plaifir d’obVerveY dans une belle
compoiïrëon tomes l~es~‘HneH`es de сода
r»repoinr,au lieu ci-’enrenŕlre les Concerti;
~donr~l'ecœur `öe"lrÍoreille -peuvent efìré
'agtcablemenvt touchez. ’_fe'trouve'ce Pla.-i’.
«iìr Íemblableà- eeluiede сев‘ СгатгпаЁ
Iriens, qui au lieu de remarquer dans une
excellente ‘Piece de Theatre la conduire
del’intrìgue-,«les Perip iesgrands
тел: ,les beaux Versñtes ,le denouëi
fentiï
f_.( x«_.=i\a.=¢:Y_~\-:«
meus,&l.^t juflzeffe cles Aůeurs à expri-V
mer _les Palïions , 8€ :l repreíenrer les
cliofes,s`amu(`enr â remarquer ou finit la
Protafe , ou commence l’Epira{e , ou les
rimes font moins aH`o,n‘nanres,ôc les ca,
clences plus rudes ; en quoi je ne fçai avei:
Horacß, iïl’on doit plus admirer la ра
tiencc de ees gens là ou Yinutiliré de
leur travail.- ' '
—NeNìmiu '4tiemrvntrumqn¢,
dicamrxßltì mirati.
Horan
‹' Le peu d'u[`agc qu’eurenr les Grecs in arr'
clelaMt1[ìque'aAplu{ieurs patr1'es,o,u de I'oë:«
zontrcpoinßdans leurs pieceà' clra.maiu'.-I
Ой)
Í--------.__-_`
9E D¢.t‘&epre/§ntÍ1`tt7on;rtn'í¿I4’;g/:'qìt*e
Ёатеде -toute autre maniere que nd
fait nôtreEl,oquence 8c nôtre Poëñe,
qui ne font раз de beaucoup prés ,ny
fi vives , ny iï,hardies?.O\ï cit la Lan
gue qui ait auj-ourd"hui cette difference
d’accents,de rnefures ,de pieds,d’in
панацея ‚ёс „де Vcadences qu’avoit la
langue Grecque э’ ou du moins ori cli:
la Mufìrque qui les obferve dans le
chantavec la.tnéme’exa6titude? а t’onI
4`égard aux mots de deux ou de trois
Syllabes , dont lesÍ unes Гont longues ,.
de les autres brèves? Ne chante fort
jaars f`ur.les.'uaémes mefures tous les Vets
qui ont Iun pareil nombre de Syllabes,
fans diftinguer la difference des mots ‚
«Sc des 5 yllabes , ou des lettrcsrlontccs
Vets font compofez? >I’~it^41llelam`gue rfa'
prisfle . foin de fe petfeótionner avec ан‘
j'_2`;1_i1tj,<lì’¿e_1¢a¢ß‘3irnele¿quelaY Langue Gren'
`¿1i1e,q_ui а еиТЬцЧшпаЗс en même театр;
de pt:frir'ee9.'*i.ounerrous~ les Arts , б: tou
tes les Sciences. Ce. foin qu’elle а CU
d’obfervt.t le fon des moindres Sylla
-lses», la dijvetlïté des accents SC dei
pronon ciations , lit que rien n’ajamai-s
êtéaulïi exaélz que Га- Muíîque ‚ parce’
que la perfeótion de la Mu (ique dépemi
Vgtie tous ces petits foins que les 'autres
hugues ont negiigez.l Il fa-udroit Чин"?
ïf'ín’enìì¿!Z§‘ miderïieìî' - “д;
Mufieien fût exccllenr Grammairien f
pour bien compofer en Mußque, 8€
дед: ce qn’ils fçaven: ,ii peusque fouf
vent ils 'coupent les mots , ils con..
fondent les Voyclles, ils font fennel
ГЕ comme ГА , l’I commel’O , fans
avoirjamais appris la diïcríité des fons
qu’expriment naturellement ces lettres.`
ils repercnt pluñeurs fois une méme'
Syllabe Ems autre raiffon que de faire
des Fredons 8: des porrernens de voix-,
Ils appuyant fur des lettres qui deman
деле d’être gliffées par des diminutions,
ой 11 faut que la: voix Той: ferme , ils
font des tremblemens. Ils fon: des Syl.'
labes molles de celles qu’on cloir foû‘
lenir, Sc pourvû qu’ìls trouvent des
fugues, des rouladcs, 8: des palfages
-pour rendrc le chant agreable, ils les
placent ой 1ls.vculcnt , 8:-ŕ'a‘ntfouvent
danfèr l"oreille par des tremou-lfemens
pïecipitez ‚ quand' il faudroit entrer
dans l’ame par des infi-nuatioßns plus
graves, 8c de plus de poids.
Parmy les Grecs c’étoient ks P'o'c'tes
qui cbantoiem euxme'mes leurs Vers@
«SC comme ils afïeétoienc de faire en..
tendre lesparoles , б: dc; faire fentirla
beauté de leurs compoiïtions , plûtôt.
gue de faire adrriirer lfétendiie ou la.`de1,
` ` й}
‚‚ Ñ____---q
A» по
ancienne: Ó’ moderner,
_ lls apprirent desinltrumeiis que Гоп
batles accents graves , de ceux que Гоп
toucheles accents aigus , quand les cor
des lont bien rendu`c's;& des tertillemeus
del’air qui fe font dans les inlizrumena
quel’on fouille , lesaccents ci reoniicxes.
Etcomme enfin ils remarquerent fut'
les inftrumens que Гоп frappe la diverlië
té des temps, des mefures Se des repos ,
_ c'ell:aulli de ceux que l'en fouille
. apprircntàrcgler les intervalles dequ‘ilsÍ
leursI
Vers , б: les periodes qucl'on peut reci~
Aterd’unc haleineavecde petits repos,qui
aident le recit , 8c la refpiration. —
Tout cela le trouve naturellement dans
lecorps del_’bomm:`,le battement dans
le cœurů' dansles arteres; le fouille dans:
V la rc-fpirarion, ôc dans la parole qui ell:A
un l`o_n‘a.\'ticuleI ,
& les trémouilemcns
des cordes clansl cs mulcles , les nerfs BC
lcsteudons.. С’ clk ce qui a fait donner le
пот d’harm onie aux motwemens du
corps de -l’ho mme quand ces тенге;
mens font re glez >Car comme la beauté
‚ ‘Ёпп corps naît dela proportion , ôc де‘
Гаггапзсшепг де (‘св parties , quand сей
P<1rties ferappotrent exaötement les unes
N«tux autres dans u
ne duë l`ymmetrie ‚Гей: '
öcla grace qui animent cette belle .pro’' `
portion,naiilent ncccílâitement de la par
” I ij
:QQ Der Reprqëntatianren/1/fujíque ‘
faire harmonie des mouvemens inte
rieurs avec les exterieurs , qui non (еще.
ment s’i-iniíiieiit avec les parties du corps,
qui font cette fytnmetrie , mais lesfont
agiravec uu certain accord , 6€ une C3.
denceli „Все ‚ qu`il е“: aifé de voir que
ce font les mouvemens de l’ame uífont
agir cette multitude tforganes divers
öc lîdiŕferenss dont le rapport öl l’u~
xiion entretieniient Pharmoiiie del’liom,
me' `exterieur. Сей pour сей,‘ fr je ne mc
trompe , que quelques-uns de leurs Phi
lofophes dirent que Fame étoit une На‘?
mouie, parce qu’elle tú le principe de
' - ces inouvemensí`rju&es;8t ‚е ne fcai li
‘ се n’eft point pour cela méme que la ce,
'_ Iebrc infcription du Temple de Delphes
renvoyoit l’liomtr'ie à la connoillànce de
lůÃlnémC,'Párce» que la méme (даст!
Aqui a mis naturellement dans nos efprifs
lesbïfemeuces' des dilhiplines , «Sc leurs
Eremicrcs notions, _a fai-t de nos COIPS
` S modeles ‘dela plufpart des Arts què
Yliomine peut exercer' pour Гоп utilité
àuflibien que pour le plailir, Crit aiiili
que ces Sages prolìterent , б‘ lìrcnt de
gç»°.I1d_s progrez dans 1’c't_.udc ,des fciencfii
&„la-connoiíllnce des Artsen re,fle'cliil`,»
fânßfulr eux-mémes , 8: autant `de«l`0l'S
ЧЧС le conlicletc les regles qu'ils nous
«miennes Ó' madmìet. idr
‘ЕЁ-Е
Ё-
_Í
Е;в: entdonnées fur Гаги de раме: , de per
fuadet , 8€ de raiionner , |’admirc ces re
flexions ,qui ont quelque cliofe d'ex
traottlinaii'e 8€ de divin.
L’Eloquence SL la Poëfic de cette Nev
tion ingenieufc , ptoduiíìtenr de grands
etïers , pour la perfuaíìon . öz pour les
È`;„'‘.ŕÈ`$:
f`a`â"-3
>mouvcrncns de Pameauilï bien que pour
le plaiiir , parce que Ганс ôc l’autre_
avoieut été comme formées fur les re.
gies de la Mu [ique , qui cit capable de
produire tous ces eŕl"ers prodigieux. Е:
certes fr le fon des iniìrumens erneut nn..
turellement le-corps par les tremou(l`e
mens de l’air , 8€ Ii imprimant dans l'o
reille les cadences des mouvemens ,ils
в
nous portent à fuivre ces cadences parle
chantdont naturellement on accompg
gne le (on des inftrumens, pour peuele
‘аанта`›а;г_‚я_а difpoíition que Гоп ait à la Muíîque, ou
méme pat le mouvement du corps, qui
a peine de s’empécher de danfer , «Sc de
fetremouilet quand on entend quelque
Symphonie. щ; devons nous dite de
l’ame qui eftle principe de tous ces mou
"стен; э iinon qu’il faut qu’elle foit
emüe elle- méme , ё: comme ébranlé:
toute fpirituelle qu’elle eil'. , parce qu'il
n’y a. rien qui approche plus de la natu
re des efptits , que le fon qui ell: un agita.'
» I н;
'Dex Керфлевгеш. mlduffque
»xàtionfdel’a1r Difons que 1’am_cqui ей
11ёеаи corps par dcslicns imperceptibles,
qui 1г. fom agir fur ce corps , ôçqui Fon;
„quclc corpsagit fur clle`, prend,pouß
айпй dire, divcrfes Iituations dans с:
‚согрв, [clon les diverfes difpolìxions des
organes,.commcc1Ic chang: elle-méme
lcs difpoíïtíons. de сев organes quand
с11е veur agir fur eux avec plus d’a:rcn
porn', qui
. ellappcllec du nom de Meraucliil`
_. ,
quarrieme .
ein‚ livre (ccond dci
beba; I ioniques , avoit le deffus â rehoriis
UI'
ЕЩЁ’; comme un Lys ouvert , Bc. ces forresde
@iam coupes ou de Verres а qui on doimclß
M_ ‚нет: _ŕigureîcc que nos Fleursdelys т?
nahm içauroient faire. Les Lys qui IervoientV
Г . d ‚_iniertionszicux
:ÉIICIÍCZ . .
blranchcs du Chanclelzer
{едешь dont Dieuluimemc prcfcrivir la figuri!
ii. z.
Pump. les mefures а‘ Molle
‘° ` ’ '
, croient g
des|LyS
~¢_ ‘м, femblables а ceux de nos jardins. LCS
C“ chapiieaux des deux Colomnes mil`es:`.I
1
la porre du Temple Èroienr de la ligur¢
Y de la Merld знали , & l’E,crirure pour
nous les decrire le ferr des mêmes rerineii` ‘
Pourl un б: pourl'aurrcau Chapitre ‚т;
dii] livre rroifiéme des Rois ' Cér *Au-Y
t " - _ I I ` ,I I › 'V
Y eur sen devoir tenir aux loins labo."
A Írnciemm Ó' modernes. ‘ш
rieux cle Prado öc де Villapand , dont
tous les Sgavzms ont admir'e le travail,
dans la curieufe recherche qu’ils ont faire
de toutes les pa.rties de l'Archirc6ture du
_ Temple , Be де fes Ornemens. Mais
quand même nos' Fleursdelis Ге fetoient
trouvéesaux Ornemens де се Temple
cle la maniere dont cét Alleman nous les
arepréfentées ,il nc s’cnfuivroit pas де
là qu’elles pulliînr faire un nouvel or
;=‚ьп.u_пц—щ-‘г—\n‚-.—п
дге. Се nefont pas les Ornemens qui
font le corps rl’une ordonnance ,‚ dell le
choix де fes Parries,leur arrangement ,
ôcfleurs proportions dans une dûë fym~
mcrtrie. Сей се qui rcndle Frontifpice
де l’Egli'fc де faint Gervais un chefclœu
‘же cl’Arcliite&:urc . parce que celui qui
Га li lìrgement conduit , s’en ell: tenu aux
trois ordres Grecs , qui Гош се que l’Ar..
chiteélure aura jamais de plus beau , 8C
де plus exact. Sile changemenrdes or
nemens pouvoir laire des ordres nou
veaux ,âquoi riendroit-il que l'on ne
lit un ordre Imperial en Faifant des (“ч
gles à deuxfaire
pitcauzlde têtesun, ordre
une efpece де Cha-»
militaire «funI
Cafque garni de Plumes ‚б: ест: autres
де cette maniere:` avec des ,G-riplions,
des Harpies , des Lions , ôc d'autres ii-À ‚
gutes. Cependant comme on nous pro-..
х iz Der«Re`pr¢fënM1ian-.ren Ãifu/ique
met la delcription , 8: la ligure d’un 01‘
dre Francois , qu’un bnbile Arcliiteâtta
inventé depuis peu , 8: qu'on nous al
fure ne pasceder en beauté à aucun des
‚опыта!
dess?, autres ordres, il fautatteudre de le voir
vans dfi pour être perfuadé qu'on en peut inven
terde nouveaux,& queles Grecs,quelquc
habiles Чаще ayent e'té,n’ont pas épuiié
les conuuillànces, qu’uu fi bel Art Пот
Muiique
peut fournir,
que l’0n
non prétend
plus queaucelles
ourflllllll
de
41
ancienne: Ú’ modernes. п;
ques , & à desrémoignages irréprocha..
bles,pour érablir la verité de ces grands
Ciìëts qu’a produits la Muiique des
Anciens. -
David ne remettoinil pas l’el`prir де
Saül autant de Fois qu’il lui joüoit де fa'
Harpe, & pour faire revenir ce Prince I Reg.r.
de l’humenr arrabilaire , qui étoit com
me une efpece de demon qui le poile
doirde temps en temps n’avoir on pas
recours à ce jeune MuÍicien?Q\_1:md on
vouloir que les Prophctes annonçafl
fen: leurs oracles ,ces hommes infini
rez де В1е11 ne demandoienr~ils pas
fouvenr qu’on leur amenâc des Muñ
ciens, afin qu'cxcirez par le chant qui
eff capable d'agiter le corps , 8: ‘г
mouvoir les efprirs ,ils pulfent fe dif
poferà recevoir l'Efprir de Dieu, dont
ils avoienr befoinV pour prononcer ces
oracles Э Elifée ne voulut poi-.nt ans
noncer au Roi d’Ifraël се qu’il avoir
à faire pour délivrer fon armée де 1а c.4.д.Reg»
foif qu’elle f`ouH"roir , в’11 n’éroir ex.
ciré de сене forte. Aufiì pluíieurs
ont crû que cefur par un mouvement
depieré б: де Religion que David or.
donna des Chanrres , 8: des ]oiic-„irs
rl'InPrrnmens pour les ceremonies du
'ïenipie 8: du Tabernacle, parce queA
lli`
iii Der Rrprqfmrarìpns en мил?“
1а Muiique excite à la devotion. Le
p_la.inCliarit4 de l`Eglife faitA tous les
jours. les ,mémes effets par la gravité
de les tons , aullivbien que parla
так!“ "де Afes paroles _Le МЛ.
rcre infpire des fentimens de peniteiice ,
le ‘De prtfundxlr des ientimens de doti
leur, беде compaflîon pour les de
funts. Le Zllagmfcar -öelle Te Deum.
des .fentimeus де joye. Les Hymnes
_fone la méme chale felonnos divers
myileres,` 8: les Offices dela Semaine
Iàinrc' n’excitentils pas tous les .ans
I " dans farne de сеих qui y allillient les
Ientimeus. dfune; veritable devotion
'autanepar la gravité -du chant de lli»`
‚ gute ‚дне! par la dignité majellueufc
des läintes ,ceremonies dont ce chan!
eil Сет ‚сВТжэ` que ' la Muŕique capitiK
accompagné?
’ miennes ‚мафии‘. ц: _
64,1@ mé_lang'¢_f5,av~sn.t des paufes éc des
repos, ce qLtÍ_11_pe_:n(_ì_:4 que nos Muß-,
Cirri# ne fsèëuroiçrit faire avec. saus.
lsuts inûruu.w_\1S.'Au1E' vent; il Чита
Mufîcien s’exerce longrert_;ps à bab_!r1e_
ф.‘ tambour , ou des in_il_r»_u_mens'_fem.
I blal)1‘e_s^iul`qu’à ce qu’il-ait _appris toutes
l_es_ _dill/Ie`r‘ences_des mefures, ;& nous les
temps des batremens q~u’i1_ croit .être ` _
l d’un grand> poids' rqla|_1_s‘__laI M‘\ulì`que,»,
Voici la maniere dont il ernparleá `
rsducsndqm rjthsnícarn /und ßgrìms pm, д
1 fumft tympanatriůàs “ф!” . ‚ _Inter .
‘ ¿Has quippè non dcfìmtquieam mufrfm par-Y ‘
` rem que я‘ muendosf¢cit__«ÚI.`eè1‘ns,lan‘gêÍî
melius imelligant ‚Ф‘ щтд„ц‚‚д‚„ „Щ s
поди май: mnßci. Eff quidam t_}»mprs-fX
’Mum ритм‘ дам/ту“ Y iron, ramen
,u,mná`w"ç _cum certi: , ф’ ratími_ ¿îanf
y:ni¢s1tibus‘ Д: ad/ìrífŕrrs пишет . '1'r¢/:ibisV
videlim , 4n¢p¢/lis, pœ¢_m.ikus__a¿¿f]`qu¢‘qui -.
ßusjndeê hqdiergza sie/Íitnèrur Mßßeß , UA
pix ullurnßtsdias валит ‹, o'ujufnratus`Ú‘
numeri non Ли; adeò confuß indi/ìinfŕi.
ut nequefbr'/nam ‚ nega: menfuram , «eque
ullam prmfùr contínennt lgnrßcatianìï
„_м-‚_.4_„.‚-,_.
Vidi 7/aiadzò/i'_¢'z¢`t_}1,“I_rpanu.7p Майами, `
\
'll
ц: De: Reprefenmríam eri милую
Bourdons,ou des Conl`on:1ncc’sV qui IE'
lhivcnr ‚ pnrçc qn’on пе veut plis Aqu’ll-si
a.-ycnt cu d’aurrc Mulique. Mais que
deviendront rouslcs rapports inI enicux
- qu’1'ls omfair dçla Mu_fîq.uc â Pîqficuis
parties , avec Vlurmonie du monde
compofë/Vde rali; de Spliçres 5 б: де
rant de corps clitfcrens dom lcs тент
‚ mens Ínégalzx ,- les dillanccs, les imei
vallcsnc laiffsntpas de f`aírc'un’conccr‘t
fi; meloclieux qu"un _ Roi Prof lucieY 8€
excellent Mulicicn а clic que стой: unì
I Hymne pcrpcmcl que Пси а’ compnsé
luiméme à Iâ gloire , б: âlon honneur. A
Nè [`onr_cc pas autant de pi'euvcs|:f:l;1Y
’ peïfeëtion de cette ancienne Muíiqud
dont on regle les parties' fur cét _ordre
de 1’Univcrs'? Diodore де S ici-lcA r1çdir\I
il pas cx relïcment, quzfcc f'utfurl’lïa`1“
monic es Cieux, 8: (Ёсгрштсгез que
Mçrcurc forma lcs regles de l’i1armQniq
du cham , & les p‘rop'oru`ons dbs nomi
Ь cs,des icmpsöc dcs~inrcrvallcs qui Гоп;
les fècrets de la Mufíque? ß ‚ А’
СЫНШ‘ la Mulîvquc que faìnt‘Dc|1igd .
expliqué llordre des hierarcliies'I cclrlhfs ,
‚ & avant lui läing jean l’Ffv5„g€l1'ßc n"a-r’1'lf
раз’ décrit l'ord1‘é du Cielcmpyréc, В:
toute la_gloir'c_des Saints fous Vimagc
дни сопссп â"xghJíîf::Lxxs` panics 2 Lbs
,_.__._.____.-c- _‘__
_à L "-‘amsn
’ 1 К“ а IE ‘:l1f`an'C
.des Perf
nC uf ‘паб ц PerfCacte Го cle ns
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MP01s. Potsd'ntfcr
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Cba l’ alma .
‘Вел /Pe/fà irzgànnutef ‚ ‘
Tarnare, ’ \ si
Тагиле ’ - , '
О nnmi d:ll’onÄ`e
Piera/ì
Il lcgno¿ìlidate
Ya{Ie_/Pznfdîz;
Debpiùflrxm` Mrdarè, _
Hama@ мы;
"D"/fußro г ='
_frémentu ’ ’ ' ‘ 'j
Tempcße horribili "‘“’? '
(Индии: nell' при, '
Q
EL-*Qua
modele.
IfhilloireI de ll’Academie Frençoife
nous apprend , que ce fut la Mruíìqut:I
qui regla nôtre.Verlilìcation , ôc qui
littrou-vetccs temps, _Sc ces repos que
РФ“ Ígnotoit aupatavßnt »pour lcs lìau'
ccs de fix 8; de dix vers-. ’
Demporrement `de Vollius contre
les cadences rimées ,cfbd'autant plus, in
ÍUÜC -q.\1ela_ chute даче‘: Sapphiques
»par unY petit Vers (“ш Daůile «Si ‘Тип
$рощ1ёс , öde même nombre desautres
Vers~ne doit pas être moins importan
_â_l’oreille que lkrrencontre clïune méme
rime. Il en elk. des oreilles comme des
yeux, il у а des modes qui choquent cl’a
bord- la Ой: parla difpoŕixion bizarre'
dcs hab\.ts,cnfi»n lest yeux- s’y accoûtu
ment ,_ Sc cc qui : РаюШЫг bizarre,
devient beau paroppofeI
@gud Устав cette accoutumance.
la traduûionl
F`I&11ço'ii`e d une @dc д? Horace ё‘ l’ori-.
gìnal', pour perfuacler que l’unc ne fçaua
mit fe chanter comme l'auttc , Parce
чаем: x'nefure, àœ qxfilY fuppofe, n’cll:
Ypas la même dans toutes les ßtances
'Fi:ançui{`es\, dont les Vers n'ont pas
а!‘ pieds mefutez, comme les ti/'~er\s~dcs,
‘Ё ì ’ 'x
l
Н . ` - _ ‘_~ \ ‚ _ ` .
Il ~ ‚ Der K2”p'“e/"¢f'ì_1`f¢rr¢'a`p:"tf'1 /Yŕlsrîfíquetx
ll Sttoplìes La`tin"es`, наш: ‘avouetlä
¿ll Чип n:e_lt pas Mnlicien : 'ca‘t" fur cc“
principe` je " 'uï‘d'emanderois volontiers
fi' toutes les_ ngeI`ures"“d"t1ne' Sttpghe
peuvent 'fs’à'cç'omrnt§der ' à `uñe Aslgììtte ‚
f»fa'rce`"q`ne l;t"quantit`ê des -S’yl'líàbes,.
elk la 'tnétrleì ‚Не ŕ"¿n1drtnit',ilI pas'qu_e'
le noiñbre ‘des, S'yll'abes'î' de chîlqìlg'
t'ŕmt‘I`u“t auíîi ‘ie"'inën1e'?’ Prènorïts cette'
Ode dont Прайс.’ ’` '
.dudiwre Lyre, Dhpca ‚Ир;
\ A Audiwn ,_L_yr¢;fs'n`ri;¢r-}'C9"tismen
tfnfßmafh „мм, `
Ludifqile Ú"'ůiÍ1ŕ.'tim}7udènI',"‘ з‘ I
_ Er сити
Lenmm wml@ Ille
f¢Ílli¿‘£tm'_Vv per4"cn'pidír_ìÍm«'
1/ircniir ‚‚ ‚
вт‹’г/м1т‘с‘ь‚г‹ ‘
Pnlcn'sexcubnti1_1gèniŕ¿` ”~' 1‘‘у ‚ —
щтидф-
fl Imparmnur
refugittt
eńîm tŕdfcfvvlàtaviàlßlf
,' quin Luridi' `
ж ‚Р:п:е:’‚:е9и5л rug@ ‘ ’ ‹ -_ ’ ’
.7‘ur7>nn¢,c§7“u¢[1ixí:ni1/mf ’ ‘ Ё 4*' "‘
‚ ICon~n'ńen`t'f'eroiti‘l pour elta-nrer‘,.
ces trois Srrophes [ut les mémestemps> `
"б: Гц: les mêmes mef`nres._]e veux ЧК?’
'€h'ante'toutd’un air б: 'en un feu] cou;
_‚Piet
’ 1' ,Aludivcre
' Ь]о‘с{17й
‘ ma
у 'WM'‚а Dil
'Ähdi»v':r'e'L]c:.' ~' ~ `
"а ч ` ` Comment‚’
I«mt.‘ìet¢m':Ú‘rnodmter. ц;
’Comment cha'nteratil fur les mé
mcstemps, ‘
Imfommus ‘mim mmfvollt =¢rt'd¢!
quertuf.
Où il y а quatre fyltlabcs moins au
couplctzY~joindra~t-il Er refugi: ‚ 5;
cot1petat.í'l le te pour le Ilointlte avec
»Quia [Май dentes. Comment Feta.: il
quadre: fur le même chiant Fi: «rm Ó'
MHH# - '
Vi:_fl1rmnj’2zvìHeŕì,
Ludifque Ú“ hihi: im/vaten:
Avec ces paroles quin [nidi
Denm,1e quin ruga
Тигр“: , ф wp,-ifi; nivel. ‚
'Où les repos ne fe rencontrent pas
(ur les mémes fyllabes. ‚
La vetûfication Frat'.çoife n’a pas
ces incommoclitez. Les repos 'font aux
mêmes enclreits , 8( lefens дан vers
denjambe point fur un autre Pour la
fltuation des paroles. _
Vi Si се: Hollandòis naturalízé en An»
H gleterre connoiífoit nôtre langre , 66
nôtre ver4`1Ecation,`& s’il avoit lû ce
1' que Monfieur de Bacilly а ест’ fu:
nos manietes de chanter ,il auroit chan»
gé де Ifentiment', éc il auroit vû que
иА 'cllacxue palfg ayant [её гпапЁЁСЗ ,il “IY
l \
L45 Der R;pnßentafŕon:.¢n МИД“:
а$цег.еде1ап$це‚‚ ЧпФГоЯг à pr‘el’ënf=
plus reglée que la nôtre, 8: ЧЫо-ггщ
trouvéle moyen d'y ajuiler la Mull
que avec tant d’art 8: де fcíenc«‘:,qu'1'lY
n'_y a point de mouvemens que nôtre
Poëfle , 6: nôtre Muñquc, a'u‘(I`-bien
que nôtreéloquence. „ne puiíïenr ex..
primer &'excitet._quat1d elles veulent;
& que fi le fon des lnflrumcns qui ne
_duire
dit rien
cesde
effleïrsoïïrif,eů
quand cecapable
font des
demalus
proa
г‚}_;‘д _чг „з.=9 _.=‹—_ ‚`4
fçavantes qui jolienr de ces~In£_ltu'mens,
8: qui Стспдеце les divers rapports
que ces“f`on`s_ Aveuventvavpir ayceîles'
d1'ŕFerentes diíìgoûrions de.l’¿ß\11;e`-,lil
n’e{ì pointauH`ìv'de_paflîo,n q.uelafI?v'c'fie
la Mußque. ne 'pu/.iH,`ent exciter en
quelque langue que ce {o1r,q'u`and les
ńuotr'-vernens де Fharrnonie font acvcorn-I
‚моде‘ aux gna içres'Ade_\_ces langues;
“cc _que les hablles Maîtres font fans
.beauqnu ‚ де рейшщ ЧиапддЛз enten
; `öen`r éga ement .8jz„la~„nature des lan
gues , 8:_;1а pcrfeólzion de la >Muíìqllë
D’ailleurs nêtre Mufique Вдгтагд»
_que ne >s’alï`ujf.'!ç1'_t _ point е: 61331119!‘
pluûeurs ycrsÁ fm; les~ щетез‘ mcfurcs
'äfuln air. 1 _ - ‚‚ ‘:
‚Ё ï ‚да MU~5q,u<,=. ‘у гсгрттчде ё fwn'
WVIP?ïhésallrésrësimcfuŕbsldß-lawn'
. "Í
politiomà
Ч‘ . у *anciennes
la nature
Ú' máderfm.
des paroles ‚ат:
‘ ‘‚_д(дп`:д!д_5иё”е ; v if —:=—
_$_,.'ì lq,¿Ro|'t¢qu,e n_n fèrs,te_faír [bn сои/Нм:
Qd mit lf; G.~‘ecs_-dán:-.-un chaval dit\fbo'D.t
Í/Íeiyur #vynil )Ädeus'
Y‘aigu’ìpleitavtw' йт `n’mt.
* ~f.~:'.' rien
‚ ‘ЧИ
Inf lf'm<g-temps
aßhorrír, dans ‚и
‘ __-Frdnca
‚ un ‚мг
д z'gtrar¢',_ », .
De Ватт dì¢.m,_,nt1t_traupegroßt`er¢
En ptiblie Рай} ими ln premiere»
Et_”ttttem_ent znlée _en Д; _/t`mplt'cité~
‚Тайм lf: Saint: д lßyinge, фарш рт’
. ‚ utt._ , .
Ье/Ёгт/Ёг/“д ßn ¿ißìpznt l’ig1torat1t‘e_
_Fit wir de ce projet la denote i1ttp,':udeH¢‘¢
Оп clmßìt т Daäeurs prc"t'bant« [дм
. _ mt “т, ._ _‚‚ - v
On uit renaître Hróìfor ,dztdramaqttttl
~_Seulement
Iliatt.-lc! ‚ dòîeßtjt laißìtnt
. le МИД
’ H
Aîle.
„ l .Пой?’
.antique
títttßtu de_ClJ¢lir
‚ G’ de MW
-s1 \ sêytï' ‚
~}|’i1`cîz"nń'c".t' Ü"’t`r1'ti-.itìit:1'rî’s.;' .‘ ‘ д}!
‘»` ‘Il di certainiquelles Pc1er'inz_igesfin7'.$
«ваш Ёгепесез- fpcûítclcs' 'De' v et íoìvß
Ceux
де la. qui
TcrteSa_inte
tevcnoicnt, de Jetiifalem
ВНЕ; ‘jacques
‚
де Comp'o[’c_elI'e` ,Y де la Saíhte-Bauntë
де Al?t'ot`/er1ce,cle (teinte Reiuc,clu Мод;
l-àinr "Michel ‚де Ыбвге-Оаше`дп‚ Puy,
б: де quelques átitrcs Нет; де ïpietéï,
dompofoìeut cles Ctntïqttès fur leuts
-Voyages , y méloient l’¢'tcc'it de la vie
беде la mortÀ du Fils- де Dieu ,gti du
fjttgemenì cìetnictŕclîutle nîauie-rc grof
llere ,mais que le cham Sc là (implicite A
‘tlc ces tempsY là fembloîent rendre"pá1
thcrique ‚ cliantoienr les mìtztcles
"S.tints, leur магеуге; д: ¿amines Fà@
bles Aal qui lst créance du`*peu-ple» давай:
lc пот. де Vilîons , е: d’t\`P9arìÜ0ń§.
_.Ces Pclcrins qui alloicnr par troupes,
&quis`.1rtc'toientdan§l¢S Iu'¢'S 8€ дат
‘tés places pttbliquesî Où ' ils. chlnìòignt
’le Bourdon â la.‘tn;tin`, `lc'C\hap\ea.u',. 8c
V Íle Матери chargez де C'ó,quìlleä"8c "дч
magcs peintes де cliverl`e`s,ccit1‘lc_t1rs ,
^ foiem une efpece де (premie ‘дай 9181:; —
6€ quitexcita la рта‘ де c1t1ç_lqu'es Bour.
` ‘ geois де Peris al Flite un_f°f1d’P<f“f
ветер jun lieu propre à ele vet“t\1`f.i_>T hea.
‘т? ,où Гор `rcp're‘{"ett`t«:toit c'es`fM ударе;
iesiouts de Fête , autant peut Наша:
ц ‚д.
‘Úч:еi’eg:
” _ I
Е;
:ví
1‘ ans
б‘, toutesles
В“ К‘Р”%Ё’‹5Ёдё‘щ‹:щ4{„ру„‚‚‘
(Нации, Snlpitius lcüam.
‘атъ"fi"4"*`?E"gf:ï¥'ï§;e
la- Magniliçence д; де: сдгдддадхччя‘
’ avoitfaitbâlîr_daUS RQ_l'n¢._,8_C„._au_;g enf'
‘шт de Rems,
follicitede deqffursibss
fluteY dreller I».’i«1l,a.`1ïSJs
des Theatres gu,
blicsnout lss t¢Pf¢f¢nt.asiQߧ'd¢M,uúqús’
dont ce Snlpi tiusft: Idit e'ttc.le_„Rell:aura;.
.teur ‚ ayant fait ‘года Rome Yd_ept_1|`_s-per
’ ç1’a_nnées ,ce qn'ellç n'ayo_ii:_f_plus en u_£1_‘»
jg@ d¢pi1i§,tP1ltwfx¢§1rS’üèslssn-ill (Ф! à ss'
Стадия! d.a'tiS ïCsf.t.s§1?«,Pï"‘t
'aÀt_t_e'r1d__dt_:.1_Aui\un',[_`l__teat_re ~».1»<1l\1@» М?‘
Рщдгацадйойв,
Perce qu".il-en ‘дёйёдёчэчё
Ifilailir aupçuplc
_-\.1;f1¢s1î>iS -le
Lun L Theâtre mobile
drelfé au xn-ilíeu d'_t_1ne plaee,‘8_\'\d’;tuttes
foisclans le @bâteau 5ain_tAng_e, pour
divertirle'Pa_pe5
Icluelques б‘ дапзГьхуРгцайз
cardinaux. . 4 V pour
_Tu rnimpgjitttut 7“r¿4¿_¢d£¿ gnam not
_Íuvenmfem
ф’ CANTAREpr¢'mib0t:
excittmdi. gratíâuw
(Ё dótuímut,
(nam eittfmatìi aëlianem jttm mn/titftcu.
~lis Roma non vidmtt)in m¢;lì¢_f,a_r¿_ pub
pirum _ad q_ntfnque.pt__'_t{u1`t_i"¢gltrftA1¢'dí,;_vze_1t`|,. ne#
Дни ]1rtl_L‘l„>et'tì"ttt¿_leien*tvtttßt".J Eatndelttqtti
_'Pa/fqsuàìn in Hatlrinni mele( il fue Ínnacnt»
ti_o_f['_:e¿?tzn_t_e ф лёд , turret м») ни?
'penatesgqwxquimin_mea'iaCïrt'¿ cauti teta
«ïönfìßu ‚ _nmbratljnüs ‚гад , «drm['aptztule,
`.¢f¿’"z1fé'f“”“t"ŕ§tì‘Átffîëtreriêßf,
Y«~..»\.
‹— J
ancirnńet Úmadernes. ' try
"та? ехсгРЗ/ЁБ. Tu stia/nprirnux piffurata
ftenisfacicm, quìtm Pamponianicamœdiam
¿Kermt ŕ1oßrof¢culo' „ршшгщидм й к
Tbmtrum novum им т!” rnagrtii voti:
трест; — " "F ’ м‘
` Peu d’anne'es apres, Bcrgonce Botta,
Geńtilhomnk de Lombardie , ayztntà
t'tccvoir'â- Tettone dans fa maifon le
‘ Bl!c‘deMi1an Galcas , öc fn nouvelle
I Epoufe îfàbclle d"Arragon , 'petite Fille
1 tlëîerdinand Roi’ де Naples, leur fit
а fetvir un magnifique fouper , ëz accom
г Ip‘,ag~ni1ci'iaqt1c l`etviced’une ефесе d'O.
t peta quele rétabliilêmenttle ces aâions
1 Rn YMuiique ‚ cotnrnencoii à tendre
i ` agreables pàr la grace de la nouveauté',
i più-tôt-que
leuraclonnéparles autres beautez
depuis. I _ _ ', › qu'on—
if """'}a"l`on commença les tlivertíllemens
1i - де
¿"0rсе pour
‘Regale en apportant
c"ouvri`r la. table,Ila Mercure
Toilbn
i» t:_l1a.ti1t'.a.lcsitdtlreílesI dont il s’e'toit fervi
if pour tlétoberâ Apollon Yquiga.r:1oitlt:;
it Troupeaux d’Adt`nete Roi де Т11еПЁ111е
‘М im Veau grati»` т)“ vouloit,f`atire` fervir â
il ce repas. 'Diane amena Aêteon t”.l1:trigt§~
И‘ Cerf , 82 apres 'avoir explique' les
fellentíŕnens contre lui Lelie l_ui litten?>
li Iŕlldre qufellelui faífoitgrace dele faire
È fîfvít au" Rep'as«d’tine` Nyrnplie atifïi
Á*
138 ‚ ‚В‘: .rrfpréfentarim Ien милая:
belle д: nulli lage qu'Il`a.bclle. Orphée“
, l lli
ayant appris fur FA penuin c'»\`1‘ilplen`roit`I mrt
encoiela mort de fa chere Euridice , la.'
celebrité de ces‘Nopces, s’y rendir pour
y chanter' fur (aLyr_e les louanges de‘l'E-j'
poux Sc de l?Epo'ui`e ‚ б: ayant attiré pat: '
la’ douceur 'de fes` Concerts _un `gr_sruti‘Ir
nombre d’_Oil`eaux,il lesoiïrit il lla~*F
belle. Atalante yappor‘ta“la rë'tc’v.ir1"S§1l1Ä'1
glie: Calyldonien 5-`avoiianr_ q'u'ellc _c¢«'.f
cloità` adoriee
d.’étre cette nouvelle
de touteN'ym'phe"lzt4
la Ieuneife gloire
Ide И:
Grece. @Th-el`ée avec’ ‚ une troupe де:
Cballeurs apporta le relie du„Saugl1'ei'.I
\ Iris parut (ш L'fon Char tiré par дн“
Paons, & Hr {Ёжик un de ces Otfenux'
avec fafuperbe îiueüe. Hebe-Y porta lc!
Neétardes Dieux , qu’elle prelcnrc dans
’ 1еС1е1 àlupiter бай Junon. Apicius у
v-int »des Champs Elyiiens , pour faire-'
1`ervirâ'ladelicarefl`e de ce Repas toutes
les inventions. Les 4Bergers d'Ar'cadiey 4
íèrvircnt 'un ¿Fromage fait des rnnifns
me'n'1'esde Pan. Verturnne 85 Pomone,
y'i`erv'ireut‘~des Fruits. les Dieux de laf
Mer, 8€ les Fleuves de Lc'mba‘rr:lie«y Ро!‘
terent de la' Marée Sedes Po1fl`ons'd'eau
douce ,' `aecompagrierent cc/s Mets
d’:tu'raut de 4recits de Muiique. ‘Cc фраз"
{игГцй/Ё: дЁипе reprefenration 'cn Muß.
‘идете: Ú’ moderner. t 59 _
1e plusreglée. Orphée en Qt l'ouver-
„вы introcluilit Hymen , l'uivi d`une
oupe ‘de petits` Amours, qui repon
Dient а ces recits. LesA trois Cruces [Í:
onnautla main , firent la feqiride Sce
e.Elles furent fuivies dela Foi conju
alevétuë de blanc, qui vint уста
L_ Princeife poutla
:inps-Mercure fetvir. du
lit dcicendte En Ciel
méme la» l
lenommée accompagnée де Virgile 86»
le Titelive. A prés-eux vint Semiramis ‚
tvec Helene , Medée , Bc Cleopatre,
qui ayant commencé à chanter leurs
Folies Amours _, furent chalfées par la
Foi conjugale , qui- leur défeudit de
venir fòu'illerpar le recit de leurs eldor
dres une alliance li fainte'. Elle lâcha fue
elles une troupe d’Amours dont elle
étoit accompagnée, qui pourfuivirent
ces Femmes avec leurs Y1'<`larnbeat.ix al
lumez,8C mirent le feu aux voiles de
gîtzeclolnt elles étoient .coëŕfe'es.- Aufli
tot apres partirent Lucrece , Penelope,
Tliomyris Reine des Scythes ._]uditl1 ‚
Poreic , 8c S ulpitia,qui вы“: tenduës
celebres par la pureté де leurs mœurs
venoient prcfenter Ё la nouvelle Du
eheile , les Palmes де la pudeur, que
leurs liecles leur avoient données. Enfin
Silent: monte’ fur un Afue éc â demy
fw *ÉT
х
д ‚ш "h`nëi’ametd'fmoàVennr,
`fielen», compofa l’A»riane (ш: ёсеэдепх
166 ре."кертфпгагёвпх‚еи‚Мирай?!‘ l
›‹ _]еап Antoine -Bail: , IFils de -Lazare
li connu par les fçavans. traite's_des ha.
bits,8c de la «Marine Чай! а доппё;
au public était: né ё. Ver_ril`e'durant
l'AnibalTade de'l`o-n Pere ¿qrfil eut d’_n
ne. Darnoifelle"Venitienne« ayant pris le
goût de ces .reprefentationsr quïiliavoit
vûës en fon enfance ellä'ya‘de-les introf`
duire en -ce Royaume. _ ll atïeóta. pour
celaI corinne il étoit bon Poëte де‘ faire
des Ver-‘s mel`ur,és_»,er>rnnxeles- Vets des
Grecs & deis Latins ,vellìimarrt que де‘
'Vers de cette forte feroient plus руб;
pres our. le chn.»nt,iIAacheta une:n1ai;.
fon cl; campagne dans un Village voilin
de Paris , ой il aifcmbla des Muliciens ,
yfaifant certains jours de la Semainel
une e[peced’Aca_demie, ой il cherchait
aveefes amis les moyens de faire reüK
И: fon deffein. Il y avoit desAPtinCC.$
qui afiiiìoicnt quelq_uei7ois àflcs Con~
cerfs ,mais s'étant `'contenté du chan?
mêlé à. la Po'e`iie,i`ansY y joindre les al1«
tres Ornemens des Ópera de Venilë,
il ne fit pas de grand progrès. Scevole
de Sainte Marthe a marqué ces.f'oins'Cl€'
'Baifpour ces reprefentaltions dans 1'E'-,
loge~qu’i‘la fait cl‘e«lu'if, 8c de Lazare [on
Pere. Domum (‚Дым Ф‘ mlm Femme.
'Í ‚д 'Mln ¿tical/,r."rin -‹14‹г;!1д[ц5игЁй$ ,als оп;
_ ' h1«¿~&t‘n¿f<§'»»h»„t2f»ff. ‘ 2167
"'i»z'ůir!pol£rir_‘líamìníbi¢s fr/]r`dnëfrcqrrenr.1
"tl¢`m Pm']‘èn'im di Ми/Ёсёьсит т’ яд 710‘.
“етт=’фил’ nnnifroŕurn genus emnduhm
'¿'¢Íŕr.'r|", Úßdibur aptdmln-m cupïdif/It//rë in
iíjiraïer Зимний‘ in bum* ufnm при“?
‚’ щи» arfińnfñatas consenties
[ammi едет Principe: animigmziâfepe- ‚ L _
3 ‘за-шт `m1_fl"ue5'nnt," -‘ ` " ‘
Y' Ъ ‘ваше’ donc que polie’ 1 i‘nrroel't1i‘re‘
'ï"ces"a¿-Sìionsde Mulìqu'e‘, ilafallu leur
‘дате: tous¿les' 'orne’mensÍ des au_trt:§=I
‚ ‚несем: тъеаъгс- Не-еъ-ойтё д’пп beau
íiìiet ‚ -une agreable" d>iI`pol-irion ,"’tllet
- beaux 'vers , des-üsntimens tendres ,des
ïíŕécorationè propres', 'des chaßngemens»
` elefcenë, des v;oi‘ir=`tares ,5'<les"aC`t'Íord's\
f'ileïi’divers'finlìrt1tnens',' Bc cles ‘entrees
-“de-hailet». Celt ce q_ui'a“-fait dire ài un
‘e'x'ce‘llent- IMuÍ'ii<:ien'»li.-1'tA les >`pri`ncip¢'=.‘s,Y
~ de-Saint Augu_iì`in`,`q-ue' _latpatrfaite haii
"-moniea«i'eul"7‘degŕésf, leI гены dans:
I'{1?‘“t~fprìt« JeI '!*ëcond «мы tarro“ Не mf,-„_
' noi (iêiiie-dans l’ini“aq“inairîori , le qua: ered?!
› „ '_ .‘‚_ I _ . „д mulrrxůt
meme дат‘ гаРгеёёюп ‚ le crnqul'e¥l‘íC primi”.
i ‘lief fepriénie
'iiaii`s~la paroledans Ale:`l"on ‚Фе‘. liuitiéme
, le [itx-ir':nie`d'ans> le cha'-nt, in mia»
~ S I I. VIE. ‚ _ .‚
О clefìín malheureui,!` ' . l
O tourment rigouŕ'euíi!.".Ä,I ‘г. ’. ll
Helas ilTŕ`autp:trt1't‘,.'A
Y"_-Rs 1' 5. Je7;,‚‚ “Д,177 Ч' дl
Il faut quitter Sylvie. I I
O tourment rigoureux!
1» fir SYLVIE.
`:
.12 дещц plalheureux ..i¿_‘,¿‘_‘...., ‚
l.
Y «n¢‘¢':fzne: Ú тайме‘. |79
Il faut abandonner la moitié de
ma Vie, Q
T О U S D E U X.
О деШп malheureux!
O“tourment rigoureux!
T Y R S I S.
En vain pour éviter cette cruelle
abfence ‚
J’ai pleuré , gemì, foupiré;
Le Ciel contre moi déclaré
A méprise' mes vœux Se ma Гоп}:
france.
S I L У! Е.
О deítin ôte. reprife de tout le fondu».
S I L V I Е’. '
Ny confeil ‚ ny raifon dans- ce mo
ment funeñe `
Ne fgauroienr plus me fecourir, ‚ —
Et le doux efpoir de mourir
Eli: dans mes maux tout l’eí`poir qui
me teile. '
O Delfin все. repnyë comme дети.
/i
ll ‚
- ‚
de 8: d’1'nterrogatio'n`. ’ ‘
@ts 'tjïrßa que afoennlit _/Your Virglü
_ ’ fumi ex nromotibnt Jl'/Íyrrlmárhurísî
щ‘ e/ŕ ¿fra , que арена!“ dolìcíis VAgf
jïnensinníxn ,fuperdileèîuln ?
I
„sèt`,3`;i}íeî¢nnes'¿9'1ŕ|`»IivéleŕnàìJ _ I 18%#
~ ‘ь Siem liliunr infer' ‘Даты fic ш ínmßa
liar. ‹ ' r ‚ ‹ — `
Dilerffur шт candidusú* rńbìäunafnr elec
¿ius in „шлем ‚ qnipafcirur infer lil ar.
' .Sisut malus inter lignajîlludrum , ßcdif
М?!“ tuus ilrterfllias. l
Coronfwitíllnm’ mater fu in die dii/‘L
рядами!‘ :jur ‚Ф‘ in die liizziriea"a1'alire1`u.t',ï'V
gt.- Lampade: cfm', Lampade: ignis.
,Aqua multe nan региттг exringuere
ilmmm , nequejîuminn obmfm Щит.
Enfin toutI le chœur açhevapar ce
Verier,
” Rwelmre, Rwertere Srmßmitŕr , ve»
ni, wm' ,carom¢!1eri.r,« _
~ QW
L_* ‚ _____
’ *fù*
щ ‘ ш г‹гжт„‹гэдмж’шш
Е.На:р1п‘л5еп[ё'Гцйфц-ё.. с.‘ i
т " 11).ё;а‚1сзН>еигз&1аУсг&‹иге _ ‘Í
‘ Qur paru,Í`ou;s'riâtrc1horifdnJ' V'
„-_ .„_=.-1‘ «„s -¢=« aw‘ Revenez, revenez,Eí=`p0u=fe'£Brtunée yîl
De Myrtcs б‘ д‘: iìeuzs Vous ferez cou-`
formée. _‚
‚а; ì _1 c_,x„~... . 1.1;: _`,.
Venu?, ‘С ‚ ’ Í
4' ui monté fi м
Ё ЁЧНЩЫЁШЁ: cufëm'en't',_.
iìaftìttenüe ' i Il
`?
. .‚ celle, "
Е: que её: air im-perieux
.„A__Nou»s ligure bien la Noblefiî:
De vos ancêtres glorieux!
@guetteA Majcßsé nous-fait bien reco-nl
, ‚ nostre ~
lfeclat öela grandeur ' fang qui vous
». Е: naitre! ' _
Í,
`
—
~
Хбеге taille eil: pareille isla Palme
' ’ у fante», . \. стой‘;
M '
ll
gg
= Y
fr За Das 1€¢pref"çnt4st'orit,'e_n’-riß;/r'que
yous étesY en beauté par dclfus vos com; «
разве‘ ‚ .V _ ._
Ce qu"ei-lr un icune lys für les- iicursdsi
campagnes. " ` ‚ж. ‹
pas craindre ‚ — ‚
@ls meut'-ent avantfon trépasy
Sila Met n’a-pûïles éteindre '
Lesfleuvesne`leferont1pasÁ- - I.
LuîvenezsfevencesEgon@fortunés@ . Ä-_Í
’ Майкла б’ твдтйее: ì9`ì
De myrtesöc де fleurs vous ferez сои’
ronnée.
"и
L— .
.__
¢'t.‘^.'_A. ,`.,«Д...
i.J=¿\:«.,»^Ll.ь&г‘.&ц
~â;.!-}_Ёгд-‚Ъ
'«^.`"lcì'_L‚‘«*.:яA B
`Ü.,
es mzŕìmms Émddemei. 19;'
m1'_qt_ie , од il y eut plufieurs retitsßcß
dialogues enwMuf1que aplulìeurs pata.:`
{девы l ~ __ ‚1 г‚ ш. Н ' ”[
D’abord trois Sirenes ,ôcun Tritdw
iirent un concert à quatre parties , liu:
ces paroles; ~.. ‹ ‘
‘‹ 1.-.r'.t`r‘.!"_ .› а
'Qcean Pere uhmm ’_ ъ
Pere der Dieuir retwmìc
74 le vieil Triton. attelle . г
Son char, qui ‘ил/Ни: при’, I _
Irommaur femm» drs jîqrr 'li
Où ce~Trìumnam', играй‘? _
A On leur répondit
Ада‘: du Ciel:
filles d’/Ídvelail ai .»
"'”tre
nird‘clle
côtëlesatyte'
~_Eu‘ridicele.tandis
mettantqueза!!!
допage
щ p¢.az1e¢tp§ejt@nŕùtíaifaxrn'rifujíquf
qui rriìnoient la M'rrfîqfuç.10.nrŕì.t Тане dit
ces' lpieeesf amt' fN6Pees‘ 'def \li’E„rń-perrerir;
elles pa_ŕl`e‘feh.t.d'e1 làA Ítrurr ïßdurs ’d’e",Btï‘
vieri:` д: de Brandeboůrg-¿Eril elblpeiî
¢le..C«1_tlrs?en Iсана; & en ÍAl`ler'mg’né., qui
n’ayent vû en divers temps de ces Rïepre;
î. ‘£‘ä»G„§_ fcńtz'tÍt1"o‘r'\s.«’. 'Neanmtrïńs ' -'atl ‘фей: a`›griete
vû' де plus fpirítuelle ‘б: de pluri :julllìe que
1’А retlittle.Y :, dont lc- ‘Ptòlugue 's§àdd1.‘ef'
(ant aux ;Card1`naux 8c awt-Da«mes,'lit
parler Diztne pour expliquer l7Ar\grrm'ent
decette a&ion,a.vee inlìruńìion ‘под
rale qm? app.-tenait -que-le .(§reliérc>ìt1l:»~.4rtg'V
mmfpenfe dela. Vertu ‚ (рт 16:91’: ‘БЫ;
elle де vaincre ГА тошдддс que pour
eu: ‘сайт à Ьош 111311101: comme' Агент‘
дё1енехг1езусигъац Ciel Pour-en шт‘? Ь'‚:‘=_.-—г›5¢s4:„.—=»"‚.вя
du f`ecour's ‚ pourvoir parrilla. fuììeì ‚
{а furetë. ‚ rl ‘ ‚ 'ÍÍ
@IANA FA и Pxorrîedg- Yi
Saera.ti fŕicroi elleÍ lhoncirata dhiolńìi'
Dbŕlro, eipiù di wrirtù. Palma .cirigere,
Е con орет: excelsïagn’ hor rendere Y
Più c‘hiaro-il Tebeo-je più („Рим Rom
Donrie Reali onde l`~idca [диете f-'Y
Di cel/elle beltâ natura- -ha tolto , "
Che Успех’ ne _.begli occhi c nel bol
_ volto. . ‘ .‘
ы ‘i 'iriaciennos ei’ modems.' ai;
Seminar’ e me nella pudica mente.
Io gran figlia di giovee di Latona ,
Io che fpit’ lr-orieflçâ nel voflto perros, „
So che mira-r vi fra nobil diletto
Come s’ha comro’Amor guerr' e co
; aona'. ' " .
Ъа’_\[е:51р Àretufa oggi усами’
Diveuir per pietà liquido nume ‚‹
Fuggcndo por Vinnamoratofliumc
Зонт’ ancor con ciifuliatti ран?’
Il ciel ,mortali, ‚ё di virtù тетей‘; '
Ed
Echiè tara
vinccr
virtù
lo vincere
vuol perAmore
tempo: il- cote
Y.îtxlianroìtz` м ‚
’ mi„,.«zf1r«m'»¢r«„,¢‘f1i1fm~,ffu’»vnfm’«#
-i _ ‘I -‘Ь1а511е^‹^ ’‚ ’- ‹
díja 1'e"I’vlm1afz`|Jè'3Y I _ _f ’
‘Вдийаут que ahncunlmrwíllìîs' 1 3
т‘ 'Erie /uísfe'/`çanddl¿fé" : ‘ir и
1’ мат m»«i„„1¢f1«,f«„.;u_¢ - 1’-› ’W
_`»€¢'q_u£~";_n'zߣ4r b_au;.(g"m;’2. '_ t `
ï înazëmìfw'.
`1eS'ui{le`.' " - идем“;
‘ ‘ п}
- . " e}‘1'Íonß'eur [еда -«neuf-de Papieìr'
_I ода muli дм} [арт deßfreì
Moi Bécbrrlsair tout так’ go{'¿r`¿r‘
SamÁА>qm:
crier?
ie pauvre- :fair
- einhfŕe',
Le Bourgeois ifndigné.- ‚
De-tout ceeìfrdna’ Ú! mt '
° 7: _,fuir malfatísfait
Et „м. [ат doute ~ е]! laid;
Qq: nítrcfìür ‚ ~,._` -
` >ÀS`iln'¢'n ‚тиф? gwtilläi `
"N"aír ‚ш ì jim /`t¢1«`lJ¢u't.> -1 ‹
“и” [wrede-Bale: -_ —
Pour,-l¢'nle‘f/`ujce -
" ‘ Du. divatißìm¢n_tg;4’bnf2it‘. ф‘;
„1_ и yená-de grands За de.feriei1x , за \
"' Рот Гоедйпадге ее‘ fontdes Allegories»
fur i’état\-prefe_nt- des- cboies , commer
'les eampagnesdu _Roi ъ fes eonquêtes,
fes entreprifes au_.m'iliéu.del’Hyver ,lai
‘Paixt Le Prologue de- Cadmusôc Her.
~1'unione~f,ut-.Flai-Ífable „де 1atiai(l`arrce ôc- de
-lamort du ferpent Python», queda cha
.leur du Soleil a`voit;fait’éclore1dul-imon
‚выпью: qui éto_i1r„'ri:‘._lìé< fur la-_.terre
apres le Deluge , д‘ qui _devint-un.
Monůre Е: terr_ible qttïrkpollon lui'
même fut. oblige де le„__détraire.t Des.
- ‘'^ " sin
т 6 Der .kefnfàntletîantbì ‘мщгщ
Di vinitez
8: , des montagnes‚
desI eánifmgnes des`fo'reTl'I,
`avee leurs ttntrpes r
Hitèz',
La r/aix шт
der Pnjîmrr дссоигеъ
di/ìnux пот‘ appelle 'r I
дстапдс ЧпсПсla еп
Чнс Гоп chaffè ей Ia caufc,
Paix. т’ 8: ’ус“;
'
Щёхгдигз-Епдулю тигшш paëiâ
Verlvrnt dures? ‚ ` д‘
Pax bclligeri: скит ‚т, `
La Ren`omm`éc lui répond en com:
mandant que 11 Paix rcgne par rout, ôc
que l"anloi_ie le Princc qui la donne au:
monden _
Pax ëcüigeńsímperet cris, д
РЬшЩи Рйпеёри, Рйиийге Cíws~,.
Magnum ‘ф:nmtamnía reddím ‚
Pdci; Ahtharem.
Mars demande q_ucl»cFc-cer Áfutheqp
д‘: la.- Paix. ' ы Т iiijA
*__*
DRAMA YMUSICALE
’ оврАсвм
INTER CHRI ST IÀNISSIM-UM REGEM
ROMANORUM- IMPERATÓR
REGNO-‘RUM VINDEX
MELODMMMMICO CAR.
__ MINE INTER MUSLCOS .
CON.CEN.TUS. ACCLAMAT US..
En la premiere panic“, Minerve Parr
lïordre des Dieux , armoi: Pcrfée
Pour la défenfè des Koyaunnesl
‚ „`,NI;~ìne_we , Vulcan , les Cyclopesg,
‘ _ »avec un Chœur dc rebelles б: de íëdi~_
tieux compof'oientce:tc^partie. _
—_ Minerve commençoit donnant Га;
grdrcs "«`.1ß1V\1lca¢n~»>
g 1~‘„ue„_fï¢mm4r, fîmde ara, cud: ‘тли;
_S1:er'¢pe.¢‘I › '
Сев fedicieux chantoient.
„ Armate H}dros',j?r¿ngitefì|v:$ Iîfylvt'.I
„мы
_ Y~lM"\i11‘ex‘.\u‘„'.pouri`uiv~»íL, т
1 :.8 Der Rep”/’enlarìons т Нити}
Орды счет e/Ema '1/aparìêur, ‘ '
Defeßìr [angl: amm lnáarißnr,
Идем ßnmmnr , ignmfumlite
/llera/la oenirßumine torride.
Nigro: faóror, 'e/ftnte Regeln ‚
Gravi: [иди , naw tura f' ' 'J'
Perfex: ассирег Anßriamr.- " ' ’
OMNIA LUSTRAT.
Le Plaofphore ¿toit fon Maiílre de
` Camp. › 'Ã ’ Y
_ „щ
I
in _1_Det«R`e]iref¿ntu¢iòn:fen~1U!î4ßqur ‹
' Comme la Vertu accompagnéed”-e
A
г} l?'H.onneur', devoir _introduite Apollon
avec les trois quadrilles , la Valeur tie-`
’ voit1introduire‘Mars a.vecaurresI tren
_’ te Cavaliers..4 _ '. _
' Les trente premiers devoientie chan.
'ger en autant de .Conilellations pour
~'finir les courfes par- des feux атм:
."'
ce ‚ 8c les trente derniers en influences
eieleiies..
La devilë-de Mars étoit* ‚
` oMN'rAr 'r}1=."1t‘1_t'E'r,. ’‚ f
__ Iï’Etoile Hefperus- liii«~devoit_=. fervlfï'
. _ Adía M"ai_fl`re de Camp; . ‘
" Ces deux Rois devoienttcomniencei-r
par un ballet., où-fe promettant unc'
amitiéfmutuelle par des enibrallemens?.
ils feraient aller jurer cette amirié,ii1r
' lafontaihevde l’Hon'neur , ё: à peine
,sfen f`eroientils approchezfpour s’ar
‘(трёп l’.ùn l’au_tre de cette eau ‚ с1п’11`6п’
ièroit forti une fumée épaißë, caul`ée~
par la Dîif`c'orde','qui venoitY d’y éteint
die Гоп fi'ambeau,&‘ que devenant com
me furieux ils fëI`eroient«arr1iez1'öc\pâr'»
tagez-'en Их quadrilles, pour combat
tre.. L’H'onneur fe мы: _efforcé _de les
'f:.concilie_r.,,`&;fIe.fer\iant 'de'. la..Dii`cnrë
‚ ‚тгггипдгдётсдёте‘ .-,» ‚д.‘
derlégnifée fous les apparences de fat
Paint, pour Áles faire embtaffer ‚ ils fe
feroienr de nouveau irritez les uns cont
tre les'autte`s ‚ jufqu’à ce c,_1r1e_].upite_t‘-'
paroiffant dans le Clel auroit fatt conf'
noître l’artiHce de la Difcorde, que la',
Vertu , la Valeur , 8: 1’ll`onneur au,
toientY dépoüillée de fes faux habits..
Un grand Dragon auroit paru pout'
enlever la Difcorde, quïon auroit' en..»
iin enchaînée.A I _
I`.’execution de ce dellein ayant parul
trop díßieileon lui prefera l’Orphe'e'~
qui fut reprefenté" , Van' t647;~On ne'
l_aiH`a pas de faiteimprìmer cette Fête'
de la Signora Сада‘ avec fes` autres
-Poëfies qu’elle dédiaf aus- Cardiuall`
¿'l\"I‘azatin.» «_
Ч Enñnl’:m 1669;-le Roi ayant доп;
ne' la Paix«â toute l'Euro_pe,'par le Traité"
де; Pyrenées -, ne penfa> plus qu’à fairer
ŕclleutirles Arts, le commerce, les Iioi:t,_1
l1l\_]u[’tíc`e 8€ les Sciences dans tout fon'
Royaume. Il établit'po_t1t.'__oelavdivetfcìi
Academies cle'Beinture_-‘, de Sculpture _„
dìÄÍrcbit.e6ture.de Phyftque Öl“ vd¢`M?¿"‘ '
tltemttique ‚б: par des l,ettr_cs‘Y PÈtteute_¿e=
giu :SÃ ]uin accorda-_au',_S}eur Petttnìt.
qui le premier avoit faitvoìr destre-t omi
с‘; Mltû ¿ue en n_özte_-langue ‚‚ 11 PC_m1'ìf‘:‘
vr 11,
2 36 Der KeprefënmîönsenMig/ìqufi
fion d’érablira Paris -& dans les autrtl'
VillCs du Royaume, dcs'Acadcmicsdc
Mufique pour chanter en public des
pieces de Theatre, comme il fe pratique
en Italic, Ces aóìions eurent дым
' rands Íuccez durant quatre ans, unrisvv
e Roi ayant depuis jetré,les yeux furle
merire & la capacité du Sieur де Lully~
Sur-'Intendant б: Compolïleur delaMu.
iique de fa Chambre, lui donna le foin
de ces Academics, 8: де former tous
les fnjers neceflaires pour ces rcprclen
tations', lui permettantV d’établir des
-Écoles particulieres de Muíiquc zi Paris,
8: par tout où il le {пастой necellÍu`r¢
pour le bien 8: Yavantage de l'Acaclc¿
mie Royale de Mufique , fur lc pied
même de celles d’Iralic , où les Gentils: ' `
hommes chantent publiquemenr en Mu.
fique fans déroger , il voulut que tous
Gentŕlshommes 8: ватыепь; ' puílënß
chanter aüfdíres pieces de reprelenra
нота: certe Academie Royale ,-lans
que pourceils fullentcenlez derogér au
ti`r're'cl¿e Nobleíle', nyà leur'.` P'rivilcgcs,.
Charg,cs',droi-rs ,— immunitez, Voici les
гениев де la petrrrilïirnr.A `
‘ L O UTS par la grace девки д‘
Roi де France 8: de Navarre , ai tous»
prefeusee ì venir ,» (aln'r.~Les Scienceäůŕ
'anciennes Ú' madernfsî -zy
les Artsétant les otnemens les plus con
fiderables des Etats ,nous n'avons point
ende plus agreables divertillemcnstde
puis que nous avons donné la paixì nos
peuples , que де les faire reviv rc , en ap->
pellant prés de nous tous ceux qui le font
acquis la reputation d’y exceller , non
feulcment dans l'étenduì:' de nôtre
Royaume ‘, mais atiiii dans les Pays
étrangers : 8: pour les obliger d’avanta.a
ge de {у perfectionner , nous les avons
honorés des marques de nôtre eûime ,
8: де nôtre bienveillance :— ôccomme
entre les Arts Liberaux , la Mufique y
‘tient un-des premiers rangs , nous ¿aus
rions dans le dellein de la faire reullie
avec tous ces avantages, par nos Lettres
patentes да 28 ]uin 1669. accordé au
.Sieur Perrin une решайте!‘ d'établir en
`nôtre: bonne Ville de Paris б: autres de
nôtre Royaume , des'Acadernics де
‹М11Бдпс pour chanter en public des
pieces де’ Theatre, comme il fe ptatii
que en Italic , en Allemagne , ë: en An
gleterre. Mais ayant été depuis informiI
Aque les peinesötles foins que ledit Per'
tin appris pour cét étabililfement , n’ont:
,pû feconcler pleinement nôtre intention,
ô: élcvetla. Mufiqueau point que nous
nousl’étions promis ,- nou-S, avons си’?
V
‚ ‚‚‚—-——_.-чl
'Q
H_--_-É-uw
„_1
‘идет: Ú“ moákrnex. . " :.41
\
.
Sgomlmatf intorno afl Cielo и ч? н‘
Del tenebroß 'ucla .~.
Беда 11611]: д; ГАИА; Ísnggi vlfnlmanív
Nafce Grunn bem' т‘ ё тиффу,
.Pàllaáa ferte, е Íeßm
E Vmeré Cdeßv, ‘.
(‚или pur’«l рт Ыгтё; ‚с T¢mp¢jî‘¢.
~ Tout eik 31111111 ‚— merveilleux , 8: di
`veniíïàm dans 1е ravilîemem de Ce..
-halïe du- Chiabrexa L'Aurore , Í eplaz
_ , Timon , Phebu<. l`Oceau .1 Штат,
' la Nuit ,' Bcrecynthic~ , 8c -jupizerœn
fon: les` Aûeurs , avec des chœurs de
смен“, де Trizons , d’Amouts ¿des
Signes celeües , Gc des Di-visités. H
Le Prctifn fon'Tri<m1pl1:~d’Amou:
introduit Venus ‚ Mars , Adonis , Pal.
las ‚ -la Beauté; \'Amour , ’ & Rome.
ll xfyarìen де fi fpiritucl que leurs
querelles ‚ 8: leurs come{`ratio_m._ т’:
nus commence par ons Vets г‘
''1 ' ’_:› i.- ‚з‘. д.» ¿~.;;
4.__`___`Í ‚ _-_1
ai. YJrrltrírrlnessf#.m|t¢1'¢'rr¿e3f. —- \ -24.5
V«selles des Odest d’HLi‘raee (ont.--marquées
ainfi , il nomme les»uns'T_reeaici,-_dimctri
pieni ,les autres Giarnlrici dimetri fermi ,
ceux-'cy _Trocnici "действий -fqprnkbn
dann'. Ceux- là ‘T_raeaiei¿~¢¿t'mr¢ri ~¢maa«§
si ,ölc. '
~
.: --1l-d oune--pour7 М
exemple des_ ¿premiers
-
ces
‘
Vers. Y ' ’ '_
. "»,f.‘«.„-J'i ‘2_5 , п} -T .".’«.ŕ-’t"‘
.Quando «ual ferr 'r_ mig-'weg д?
eÄmor, [arco in marre ei piglia
E he 't/¢„~f."o¢_to--le ci_g_liß~ - ~` .'31
DTs21ìim§'~tl¿s'rtl»Y {атом -_ ‘_,~
E Жми
[яд guartif ‚мужи;
tacito-fm~,’a,’PfHa«~ _ -_
› Les-‘
:st\-vrEjxcmples.-¿des
-tu-«¢«‘._s¢ -,~;sts,«._~‘Yfeconds
' 5 Y fom
ceux-cy.
l‘„‘i"~ -_ ’ ‘ — ii-~ . . '_
дт-L J.1’:J'i‘>Sa4w
CiiìrA perЛдтлм
рту’ crate - _
,}r:'1?,::,~. ;. A45#-car“ ¿~g1„P¿g_,„‘,“ ч”? __ ‚
‘т:
“дм; ш т ‚а fiiftiâr-
fr ‘J3 ‘О 40474166“ ‚ «\_‘|. ‘‹;’„ ff;
ŕ_.\¢;ì_t§7j„«_'î¿ `_(`«__t¿Ä-_¿ ‘т V, _‹
’M4 DH.rlffi\y`ou¿tíennan^)!4i¢jìî,„. ‚
‚г‘ :‹‚`‚Н:"’‹1Т‹”2Рш0/” ц1цм›„ Y '. Í‘
ì
Ä, LQÃCPZQ „1“`.alar.i'‘Afmirlaur:„<lc-~ees:-älîcraV
>11ml.»f¢„ra „\~d1ique.ia,afv-¢fßré`«i¢¿
¢Í‘e's` 'fneïures Га obligé' à {ада |aÉ.pr„fa-mg'
“§1:Ii;}lE1ie'§ŕ‘“f§°Ul?&gne&. añn querlïon
arrasar rfv argus afaff„qu¢.amPr¿»
чтёатгт ‚ ‘тёиё дсцхйядр Calab;
- lëìllutaariirre csrïâsaaeçsamu ¿renna
gf 1Fl9\n5¢'QHl°;` 1§'Efa„¢1g,uef ;'I`,ofcaneá‘de§
’ "cÃr's Släuîe ‘.d.¢°fG*'l'lq s'<’l‘i':§X=, idáîëpfi
‚д? l1P¿!Ied`¢n¢u£,„de dix, d,‘~m»z¢>, se dâ
d'0-'u.Éfc= ff §E%_5=CÍ¢=s Vers: fon: mira@
‘asa °h3‘1“Fl맑g\ìfas|:H„qla -I"raugoifc'6e
il ‘з '
ancíennn Ú” mademeŕ. `“1"1 М};
ГЕГ11181101: еп ont-.dc foutus cèfs mcfures ,
qufil ne falloir pas que falangůc n’en éut
que de dcux mefuscs. les Grecs
avoient été Gx cens ansfans ¿lfoir d’au~'
tres Vers , qucles I-kxametrçs, iu{`qu’à
ce qu’A rchiloquecn«ät cntundïe d’a.u tres
avec tant де fucccz', ‘quo chaoun ellâya
д’еп fairede divkcrfcs mefmes , ее qui fit
que la Poëlîe Grecque devint lì bello Par
cette Varieté де Veríïlìcáríoh , què le
chant même а des gruces artîculìcres ,
quand le nombre tôt ~la" сядет des pa
roles -ne l`ontï.=pas lesmémes 3182 quc le
Signor Giulio un fçayqńt Mulìcien Ro
main avoit гепйгчвёде; grzmclfs effets dc
cette vapieté s’»éte"tntfaìr~ädxńîrçr де tout
le monde par cct~“à1t>dÍic‘é" àlôïtŕíl s’e'toix:
fcrviû utilcmcnt pour__lç 'Flrc2t'rc_,„.DE
60
prfßnr
fà}1ramr"Giü[ib
fednpmhcRomaña Itali» ‘ьtutti
‘ПЖЁЪДЯЁ
quân"r£_`
efpcçes
Éammirmfde Versldans
~ Le Clxiabtcra.{`c
' l’a&ioń‘áclëB§?§iti}
-(‘небе
» ` — загс:
" ì
achjavapatde
avoienrde grands.-Verîs.“
toutes 'l`òrtc‘s; llJaRen'
д“; В“ I M_ в: Q
' N ô;rc~"L§l1Plì{a ëdöïi “ÍÉ¢flëiñefÍn[rq"rò1ìÈ
les aváńra뢧1'Üg'€§`ädrÉè§' I’çèésì divcŕáì
Её efpfceè <ìf<‘.l'\’Í"&x's7";"¢i`r'c‘taT rde mefurès
di.&%renrë3 ‘f‘;fj¿1§2‘z¿lIë‘ "lf'fî',1:f"1‘¢Ie- в bien
дат. tés' 'àißiäńsi ~M1'J`'lülŕll'e`,;qn’1'Is om
uge grzíëë' A”-fî'r1g"Äli‘t“"`1‘ë“Í; ìrh`ê1`ric`¢Èei11rcl<'m': `
les cadences ion: rompЕё; par 'lfiqegalŕçé
¿1`i$í‘l;1ñîo1"iìl¿5Éé"‘ÈîëÉ5{yl' äb'-‘e'-S'-, cçfqûí (croi:
`dur dans la reòicatŕon , баса’ q\1`ï"failÉ'u'rí
bel dal1§`ÍesA"Dialógùes."
ou ей: d3nS¿lç§ rccirs ç}ù1'„,_(c
' chanteur,
J" ' -
Ngs gr_:xnlf.'1sK Yçrs qnt aufíìçenc com4
moehkïfpńúŕ le съайг; quie lcs Afcxanl
'drips Q1); up rcpgs a[:_r_és la ,Iîxiémçf yg#
Её‘; `Í:o`1i1`mc`íî`èbáéún ö`ç|;_xY ŕ`aifc»_‘1Ír"' сцх
Vers. Е Les` Comm-u`n`s çxiz; ùxjjíégŕiblable'
repos aprés I`.1Ícàuàr`ìrÍ'ërńÍ;'fy@:1lÁ|bç¿« ¿st dans
Las dia1dÉ”ücS'ì1ñ`VèrS (È pleur fcparer cp
pluficürs re»po,s..*v.D4n's 1m'e¢:\‘:`V д; _C;d`^
mus' ' 8:' Íd_’HërrñÍoh'e;."Sde`ne “ТУТ dí з.
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Saerlfi ç,dc`s I_’rê_tres~,de Mars ‚ ou le
granel, Sacriŕ_`1cate_ur >_t;otri`_ti1t:._t1lçe дай. ‚х
‚в, „',`{|tl4r:_!
,De_cin_tir1er.qMnd
g_,tr7,lqts¢-peux
tn_«veu,e
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’ ‚ ‚. ‚в il дё‘1‘>‘ге1т—4‹‚‚1ычг’г‹ э
I1 Orßfnrxìrtŕto-.Ã идущий?‘
,;_¿_Í.e,cbœurrepe_te t:eVers.'_I _t ’
";-:›: is i ‚Ё ,_'- VÃ . :t1._-_Í ._
‘le rand Sacrrñcatcur „_“ _ ,
` '_ У`_ rtëßrfeëlfï-`_ï`î1_` _. .
_Marr indtmipt4bl¢!_` ' __‘‚а‘
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› - Щгйгзц-д . Ä. _ «г,
_ Её «seu
Le
Le chœur
grand Sat:riiìcatcur_,_>
rttpetelatnérne Ё“
ehofè ` .- .s
‘.=:: е з‘. nxrmï-.
‚ ‚+11,1>мгг‹я‚1‚1=йуъръ‘шт`‘фггдё Е”
quelques n'uf'x"e‘è.lèt1‘ì"'cl<`>'1'iŕx`è'p¿\t`:'cc
Les Latins ne 1611: `'.¢`.‘Älìß.r1`gèn'ê‘1át pas nom.
ее ч
пот ‚ р1111`Ч11е=рдг111уе11Ё otriles nom
moit ‚Виши мм“ Mnßcalia,
'Saint }ецоше"1еёйр1111йе`е1цй. On les
'nomma'. áulïî 'Canů¿“4’*‘Dra`Mdì¿¢, chan-ts
daaraan»,
ges ,inviteaz‘~1‘BgIi[¢;i&g‘!§§rê;*des1vf¢r;
les ChÍêÉiens'ä i":ti"x'c:'dc~:èI re;
prclîzxztatiom` де еще fort: èl l'_l1c>|1t1L:u;I
де Ces faíntéè />aî‘Ét,`s' дай orlt"`mßÍ‘rîtÉ par
„_l’innocèů'cc де 1е11г$ вреде;
llclêììr ‘vlc ‘d’e"t\‘¢;"Y'l<’ÍsY 18: ì la'
деÍputetë
Ícll_is_
„clnrŕllîg Áń‘r¢’ìßó'ru`rń‘hufu: Vîrjìnìs' т;
‘ql_ue'ím‘¥fè'~n`»5i: ëuìçia шин 'nŕafmafg-,
‘lfßcädcnmie 'clos Gtláti де Bologne ', а
lélòïiné' де
_Pçrfét lé 116111 ‘де
Be'rl`îrìgieŕo Geflî )lfÍu_/1`cl1l'e,:à.l1
Ред Adfcs plus
`lill>`u'lt'r`t‘.‘s l,»At2::ttlc':'r1ì.ic"ie:n.`fr`.` I'."Atmìdc ,‚ 8;
le канатные: 'ßòmknŕońío Mulìetf
îölìry
the font noìsurtxës
‘L&ë‘~Mì‘d`asÍdc Opm
Cbàŕlcs Per laде Beni
Conitc
‚ ¢iv'bg1i-mcrfidiaèœ' deßàlogûe , y ее _—
i1ómm'é'cam'ń'1¢le `Pè-ŕt'éf¢ qïffßcrüńgictó'
anni-Damn# Muߢ2I¢¿ë:c\’ivfzgc fut'
’ Publié‘fòiïs"lë,ńom'dc Giulia IC’mm¢ŕ5|`
. qui cà l'Amgtáium¢ńc çvßaŕlä lìcrttisŕw-5
glîoïfßbarles' "медведь mïe»pau.'V
ńtêrńç
` Açademic , вы’; tendu illuûrè llés"
compoñtíonâ,'`qu’il
quiontïíäit
а. Faites iéiŕïìvètiiß-È
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‘zrucuńé Lrç1lç` cês"ä¿t§%ld|15'fiůillÈñr
§¢ff¢~l11”m¿f;f1e2ibl¢s' q‘s1^'«f:,‘f,1 ,là _“@*êî«.1¢’g,1f;l
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‘ ~A l1‘e§o_'xf1'_c-‘s‘<‘;{>1'<;~’.¢’q,-'r’è'},гей) (ёгёоъг ‚Ёпщ
Топё-_с1гёёеде’рёйё plù‘s НЁЁп’ Ёсс1ё 'lèsr‘l1
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“f'¢'l'es""i>ñ-macs ", dc^"leú`r¿ Ke'r'1\f’1’ée"s’ dang“
‘гшцеьц з«ае;’1ьъгь‚г;е “pl-6V1' Э, АИ‘
Зчййдёпсс Í«‘}él'lëiir's;én1;„ins д (Псков! des
'îf"jöùfs'def~1¢ůrp¿ifßñeè1î liés feimg f<>{gn
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‚Бдне. Оппе vid 1ien'¢l¢_plus fupcŕbc
icń еще’ Рёге , `Чпе la’ reprelèptayion en
Mufìqu/ç':qu1” 516561‘: cir"1};1> дн _flxiémc
_j011f.~Là.;s_¢_»„-np. époin ¿un Pala"_is ‘ген: bâti
çidè ‘gŕandés Clabcîde C_l1ŕy&al, ан lieu де
Vr§i1.'ir,t'ic>1'sgljc`B/Ía._r`l_§{'g_
’Palais реф’ еерге1`епгсг
д‘: Il;:1i._l?n:r_\oxmn¢':¿:.'Au 1е ’
mlilícú де
‚629291416 (едеьёщнд; Ьанге Tout fur
` ьцьдьдгдддга: ila' fR_"cnc'amm"éc .avec (ès
_Alles '8ç_fafI_ifòmPétr§îfd’argc_nz , vétiie
.Ã:l'yc'ux“`, d’òreillè§_ ‚д ¿dc langues com-Y
là-'dÍéÍ_«_':rìv'cîrln и, 8€ mon
___:la._x1r«a'v¿{x "r)`ó,u_xf'_e:v.uá¿}»Epo1_1'_1;' Q deux gran
_des'Trou'p'.`escl_c`; Hèròsìddufgng `d'Autri
élxe_~,'8c де- Mçdìéiè y- qui étoient` lcurá
_ чистке; ,ellé _mit ’àchamcŕ ее Son.
Eçmí'qoß1fif.1¿4fui¿
Meco ìaarrñerrto'e iIci‚т‘?
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Е mandi nmmïlöŕ ma/Mii "" ~"-i
Ma più‘диет’;
IL/¿li¢`fÍ>riMenfí' 4l"zhddŕ'ya]l‘ri."
'- " 'Seŕenillii1ìi>f`1J’o1{-ì`;fe
Refina _ůëÍfr‘prŕ`r/oi
„т: rßńltidr- i Ё
:. Ц ‚ мы —‘: gn"
Celi тайги Ífë l'uisï'l'a'-Renotiifriée
qui fais la gloire des grandes enrrcpriles,
domme _r je publie ïaui» nñinde ‘avècifrnßf
¿Trou_:petre les grandes ‘Щит;
-‘=;eti0jns'.~~ ~]`e«fuìs- la~la'ngi.1e f`qu'Í‘Íîlll,n0l1C¢
„ les ŕ`aits_cclc_bresdes»Ht:ros`gůqui ¢.°ll‘
ron ne leur- memoire dÍuń뻿¢our`onué inl
morrelleì-` Le MondesIl {ё Зйэгййёдё’ voir
dans ma Courfôe dans mon Palais Koll"
fe'eÍqu"`1Íl afcle plusd‘iìgne dfêtre rernaŕque,
<5ri`cn"ne fc pall`c'¿.:_l1c7'sl11î'q'1,à'il`rfaìitVf¢-Dill,ik
"me faire l<¿avoir`,'ö€"'e_'eIe moiqul' PW?
'partout avec laI vitelle 8c1ïla'legcretë;d§
:nes aîles ce qui le E1ir'de plusY ‘щита I
"La Po_e_'íie'ôc l’Häìòire'(oñr"ŕneá Errůuff
‘f ¿C
íëdönne r'¢'rmire~dafî¢'niöri;1Pàlaisa\_
чёт y.".afd€ §95!
'grands Iliá1nnies.` 11151195;
voycz icytous vos 'An`rél`tr'e9.l дуг‘: léůů
Pro v inces де leurs Etars„~;Lcs получу‘
r'ńo/ndes decoúrferfs 'four leslfl`î"ÖP§¿F5
de leur gloire.`Il`enfrclìL"entÍó`re PSU!
Г vous,
‚Ц «m'¿ènnerd". mnìémefi 357
vo`us,çat les ‚ Colonnes d‘Hcrculc qui?
borncvfcnt les aólions Se les cntxeprifes dc'
ce Hctos nefgßutoicat borner les vôtres;
â Чай je prépare un plus beau 'Friomplmrr
6: та; plus.grand¢ étcnduë. ‘ ’
- Aprés ce Recit chante' pu la Kcnomll
mée., les Него; де |а_шай[оп d'Auttichc:
8: дс la maifon дс Medici: chantant
lçuts aótions glotieufcs , prêditcnt do'
patcils fucccz aux clem:` Epoux.
` м qm.; pnr1e.¢£¢l";ril>rt¢z*¢ìn qmzîrmu
‘ Y0
Nanjpçjndon I? no/fre armŕ? Äußrv- ed
Ocufä 4 ` 1. ;
@tienta ; Ó' Áquilan rim ëìimttfoV -`
Dimnf:rvi1'¢i , c riwrim' идет , 86€.;4
‚Зайди; :=р:;с;;щ—‘!4гу1д;‚4=‚гуще“;
аусс lès Collines voiûlxcjsn côtel`
p'.ir'ut;dansunç Grçttc l’Arnc_'qui _ell le
sigaar@q\1i~p,r¿§¢@~af9\„\rnäi,çu;s1s.-Kissen@;
_sH<iìfëwsirfïßfycillßssfdïsaçmfmqsg51€
nppqya-nrßfur QH “Не
liélsß-foësfßsrlduë.,;lap1?@&;El9,r~‘a\§2%5%‘€
.»i_eQmme= laf. 1Jr'\«rini'§é;,d_s,~„ Elqree „фаз“
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› 1 Odd- è'51h'n¢e‘Z£Qiŕ'ebm.'; Ogg' íntkenarn
>$o'uì'¢i"l¢,' qui?, e"Flîml infer» так;
¿Lefvaei , ст]? dalci al amr mifuáqma г
:—‘ "~"~.«~V'\f.'1«.» .
"I.á¿Deçñë îd'efccndant`Vdu Ciel lui
'1'¢'2Pon¿"”f";"' ’_ ` if ‚г ’ V —
,¿„-¢¢f5¢’ ` «d¿zif„ä;._Y„£g» ‚
‘вгщиаицш“палат.
~ ‚г O, l..¿«â1Í~lJ
д
_ _ Зщйигшф’ rgpefiengeeg ‚ ‚„ 3,6;
8€ que fumée lòtfquç. le Ciel s’ouv_ra,m:
it мы: Chatde Màrsfnrles nuës tiré
_ ar deux`_chev'a_l1-x 'Baysl"'La_ViCtolìre 8€
'a Glàire 'çgn'd_uifóiex1ft ce Char 111г1с...
q'uel`Mats '¢_ŕtoi_taL`t'tnéÍ , _c>_ŕxï'l:_ntc:rxclit` en.
me'me`_'temps desîcoupsèle' Магссацд; te;
¢_lo'u_b'le'z _,‘ comme «их Богдефпз
quand ils trayaillent -,;Dn_ fl:a§>_p`a`,à lápçtf.
`te ~d¢::`l"A n't`rc ,i Vûlcaíń V1:»`ar\1t.»ì'lè,1_l:`evvr1«"c_§
¿Q
\t`re , 8€ ayant reconnu Mats il fofrtiŕ avec
@‘.C.YCl.<.>R‘.~'S.> 64191эвгогчаччедддтт‘
¢<if.n1>Í,k“.~`=§‘«Lè<;>.\.1f.l¢.I1ëL\¢ @lé ÍI`s>f‘=f‘°¿f1.'"\ EQ
ñnla '5ç`Cnc'1ì`:,
Cieli@
fiqtllijl ,.îòìäf"\.1ŕ*„g`r.an¢1.
at (oreil-1"Ami¢ié
Tçůlplé 66' тазик‘,
',1a'su‘r¿fé
Ё Pau; §l<_:_fc_`e_m'lan_t`
de 11laŕ`au,t.d.e,
variete'l'ç{`pri.t ,‚ _‹1с„[’ё_п‘«:пгёрп„,‚бс
dans Ic`<:`s ŕeprelentaüo/ns,
pour lc:l`qu_4:`ll~','s„„'guI de _petfqnnes ont
'tous les `talens` ne'eëH5_._ires. ` r_ne,t\1r.c:§1«_I
leux qui ell; lfame de Ces aéìíons. Не (‘ё
¿wave »pßSfJì.-.ßif¿.wsߧ -.l’.A.1.;l¢~»
gorie ell: bieb concluLtc‘,Ell`c а cette graf'.
‚с; .de n_Q_u_vea._u.tê qui, Vr1_`c_, (ада; v_c_- pag
_»_ 1. f.1cìl'emen'|: dans les aut_rèsÍÍ('uj'ets,..„Les,_
_,Nl'a¢;hi'n'cs_ fon.t._dfun_-grancl («они рерЁг
-,-35 rçsetvçillcuzsìfpagès qu§;`f94ß..<l’.$ais.
‚‹
М‘ .Des.ileRefrqïenrarŕanx eiillu/ique
~ J
~‘í„ës¢wne;<e~tvaaa,~f»s§.` мг
veilles maçl1i_ncs_«fert'~cuco"rc áux_ ix`i'c"rì
veillcï1i,‘auHì'bienÈque' _leurs h`abits'bi,.`
záŕtes ,'8c'la-' (от: de Кий înílrumens'
quefl’«m«aégůiœ quelqiief<sis~"póur‘Iès
feîreïpatoîtrc `r1'dic`ulcs'.’lI ‘~" Í“ _
tiihfyrárieíí за ГёГРгй; ïëf«a¢f_me-pluis
de'-libêst,_Équ’-é'ń‘ 'ees' ŕ;"preiëntî\tîońs ,` ф}
вс{о11Ъ-`рёз’4&?а1б{6з 1316-1015 âuflî ¿ira
&és"q_t'1c`-leffóńi deïl»lc_fs` tlc >>l:i Tŕa'<¿edie',¿ 8€
d'äla‘§Cß_ëriäàfedie.LLe ‘Capìicey rcgn"e au;
ЕЩЁ: ГфЁСйёпЁЭЁРЁЭцг-чё qu'il `y afi
gé:ìíel' ue' ' 'órîionfêë
l>'l¢ìàf€l¥~PFr'îcl'<)ïlsi3v`c:c) le~' ' nelull“Лета ori:
l°o1't`t}l'l;it"c';
òů-lz_i1dlÖct{ì.réî<l'es 5ëe`t1es",m'¢les 'li':;b\Í‘s,'
dtsjpiäéimáâœttidalsssnr «,-de fis dante;
desfecifî ¿des Dtifìögutsg _Hes всём;
aida- ferien-se "r1~;¢^ile'ì'f.s¢f«„-t_'«_‘n`@_l.\ITeì`ëz>^i1iâ
_me-non »veut f0îätf<¥e§‘«pC¿ta¢1es>¿gfeafi
bles,'q'ui fout 'c_o'ur_t's`_~"Éc` ~lbhg's”-felónflzìr
el-il`po(`1tion` de l’In\iem‘eut ; qui peut Те
дстёег d`e’l"1Ítendüe , ou fe telferter1 ati;
Матчи“ 1пЁР121Ёщ en ¿les rcÍ.ii'elentátio`r1,ï‘>
Ittlìíut il 'cit »’abfolumem‘lc‘ïM.tîtte; 1Les
Anciens' n"orìt-~’Ptcfc»rit_ "at.'|cunc" Reglë'
pgutces aûìousdc Mulìque ,ils les -qnt
abandot’me'es‘au:gcniè., â l’e{p'1'-i_t",
4 l"eât`pe'n'encc deccux q'uì.Äles` -ï`ir'w.e'nten’r.'
‚Сей peuvétre aullì ce qui lesga tendu fi
ágreables , parte Час l’efp`tit agittnîeuaŕ »~
б‘ :invente plus ' l¿ettte`ufetnc~nt~‘quar.<l- if
‚. _ \ Z
Y . *~
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1‘ 1: г
E»
„ е .~-\~
¢¢ncien'ne.\'ÓI modernes. - 269’
que réjoüillettt le cœur'. On ne les a gue
re l`ep:ttezl’un de lautre aux occalìons де Íâ;f"I¿_
're"j"ii.fl`at1ce. Atlienée clcctìt quelques 4°.
Fellíns ой la. Mulìque $6* les ’ Speëtacles
faifoient une partie de Yapparcil 8€ de lei.
magnificence. Il commence tné'me_ le
dixième Livte de fon Banquet des Sn
ges par des Vers d’une Tragetlie d’Alt~j
damas , ой ce Poëte compare la Po`e"fie
â un Fellin , бед une reprefentation en
Mnfique ,qui fonttroiscliofes felon lui
qui demandent де 1”аЪопдЕ1псе' , де "la 4 А
propreté , б: une tresgrartde v:tricté.L`c _ _
Fils де Dieu mémepatlant' dans l’E'van
gile du Fellin que fit le Pete де. l'Enfar1t
Ptodigue poutle retour7d‘e'ce Fils, par.’
le des Inlltumensclc Mullque , du chant'.A
Se des clanfcs ‚ dont un autre Fils ouit le
bruit en retournant au logis. ]’ay déja.
rapporté quelques~uns де се5 Ftzllirtsrtc..`
sompaginez де Mulîqnc ‚ де Danfes 86
de Reprefen»tatio_n_s , comme celui des
Noces cl’nn Dnc де Milan.
[Ан 1618. le Duc de Savoye pout”
linirle Ctrnaval par un Fellcinagrettble , „
lit d‘reÍl'er'a`t Кассы; une grande Loge
ffoůtenuë» cle Colomnes atgentéeslavee ‚
'cles Nicltes remplics`d_C Stzítiiès ,_ б‘:
(ойхап-ге Dames étant placé`e"sfùŕdes Siê«‘« -"
ges pteparez ‘‚ une grande' ~'-Per-fpe‘@cive"‘ '
z ii;
'
\
Ё » ‘ lesPeri`0nnag„es porrcrentlepremierSer
1 vice , tandis que de` petits Amours,
'montez fur les Chevaux chantoienr les.
l' Tercets Italiens du Triomphe de Ре
i erarque. Le Triomphe de la стене lit
_ la reprcfentation du fécond Service. Le
TriompheI de la >Renntnrnée dont le
Char étoirtíré par quatre Elcphapng, Н:
1е troiiiéme Service , 8: 1е Triomphe du
Tempsle clernier,le Char tiré par des Li
/cornes.-Ce_ Feilin fuit de l’in venrionA du
Marlquis d'Aglie'r Peu de jours aupara
vantle Duc en Hr un autre de Га propre
invention , auquel il donna le nom de
Cfel _ де Chryíral Le .gfìva di Суды;
Io’. 1li1`r,dreH`er pour cette Felle une gran.
de Sale de figure ovale , dont le Plafond
ôztous les Lambfis étoient de grandes
.Glaces de Miroirs , les Pilaflres 8: les
YNiches en étoientauíïi, & dans les Ni
,ches huitstatues avoient les têtes 8: 165
111211115 де Verre. Sous chaque Statuë
étoient deux Vers en forme d’Ini`criY
ption , 8: huitMadrígaux Italiens entre
les Niches, I.es\P‘rinccsla les Ашьашь `
\ г
4.1
ancienne: Ú' rnoelerner. V 1.71
¿curs 8€ les Dames 'etant Placez Icomme
pour aiïiiìer à un fpeéìzacle , des quatre
côtez де la Sale , fortirent quatre grandes
Tables chargées де quatre Services, 8€
accompagnées
furent terminez де par
Кесйзев М ufique
un .Ballet qui
du Ca- Ãч
,T. „.r,-:1_
Price. _ ’ _
Се ne font pas les feuls Regales т;
genìeuxôc magnifiques , qui ayent paru
en cette Cour,lesPrinee[fes
А Цапеппез, Françoifes,
8€ l_ì[`pa.g_ri_o'ies,-r (1а1; ont. ее‘
.i
gné clans cér.E.tat_,V.y_otir¿p_orte “шее;
que ces. trois Nations ont. ~iarr_i,ais_~_ '
` plus agreable
lls’e[‘c , ё: де Plusdivertififant.
fait pluiieurs де Vees Рейды; ets
France , principalement riurant la Req'
,gencede Catherinede Medicisíqui apa
Aìvortaen ce Royaume les n1ani¿ete_s__; _dÍIta"
ie. Ainfile quinzième May де 121111577
_le Roy Henry-troifiéme fon-F_i1s,.ayat_tt
fait au Pleiïis les Tours , un Feiìin ai
`Moniieur le Duc-d’Alen¢_‘,o_n.i'on frere,
_öcaux _Seigneurs 8€ Capiraines qui lf.r.'.
_voient accompagné au Siege de la Ville'
де 1а Charité qu`il prit fur les Rebelles?,
les Dames vétiies де Vert firent ier
-fervicc pour reprefenter la faifon. I'.;`i.
Reine Mere Н: aprés fon Fciiin tl. Clie.Í
nonceau ,oùles Dames fervirent vétues
en Epoufées , 8€ les cheveux épars. Beawf
2.ii'1'jI
‚ 5.72 De: Reprèfèntatìdnx envîlùjïqug
. . joyeux' Valet de chambŕe де се11е‘ 111111
А faïfoit lcs/recitvs де ces Fcüínilg il en còm.
Pofoi: la Muíìq-ue «Sc lcs~rcpreÍèn'rations.
Ce Beaujoyeuxétoí: un I‘ralien"nom"mé
Baltl1alàrini‘, l"'un дез meillàjrá Violon@
dc l’Europe, quc'lc:Maréchal"¿lc'.‘BriHâc
étant Gon vcmcur du Piedmont c:n'voya`I
âla Reine aveé toùre la 111111111‘? ‚де Viu
lons dont il' e'f’roif.le chef. 'La R’cinc‘ en
H:-(om Valet de‘Cl1'ar`n Ьге , '8c ее 311111131
fa"1"1'm'V prenánr 1е‚ 1161115 де B'c‘a'uj‘óyŕux fc
rçndiŕ G illufÍŕc'â‘ 12. CoLir'p21r'lës ii1vcnI
ńo`n's'.d¿:‘ валы: , `de-` Moflques , ‘де Fc..
ßlns', 8: ddképrcfçnrarions , quc‘l’on'né'
parloir qúe де lui. Се furluŕ qulïlìt 16
Bille: des Noces du Duc dè`~"]oycuf¢
avec Mademìoílclle де Vaudcmont fcefúr
де la Reíńc , 8: сеВаПег 'fur p.l1l>'li'«_ŕ`_l»`ol1s>
letirrc ‘де Ballet дойдут da I2: мы,’
fait aux Море: de Метал‘ IÈTÚHF de
‚тир Ú’ Ä/fddemof/àlle de Vgudemvnt/3 `
Sœur', pm"‘B4l't¢f«rde‘ 13*«,¢¢1l/'ejem'Y 7€'
lr! da C,¿»4ml11e‘d#' RM' Ú"in'e la Klint
Мн’. Un des Poëtes Hefa Cout Hrícèi
Vers â lì# loìiangc. ’' ~ ’ .
‚Ц
'anciennes Ú modernes. 2.75
Du Balercompet/]`¿ enfon tour mefnre'
Qt' Жил efprit Dit/in to]-meine te dt
vnnce , _
Geometre inventif , unique en tnfoienee ;
Si rien d’honnmr fnoquiert le tien с}
nßiore' .
4`__i
'inrcìennesú' ma_a'errze.\’.A 27;
Les Douzedernicrs étoient des Vieil
latcls gelez до-п: les Fourrures , 8€ les
demarches marquoient la froideur- ё: la..
foiblcfle, portant dans des Bafiins cou
verts де Glace б: де Neige, ce qui de-.
voit contribuer д. cette Collation dela
part de l’Hiver. (liatorze Concertaus
cle Pan 8€ de Diane , precedoient ces.
deux Divinitez avec une agreable Sym
phonie де Flûtes 8€ де MufetteS.V Elles
partirent auHi_tôt aprés fur une Roche
ombragée де Р1п11епт$ Arbres , que Гоп
voyoit Portée en Рай: fans que 1’Artiŕice.
_fe pût decouvrir.
Ces Saifons 8€ ces Ilivinitez firent
leurs recits a`. la Reine , 8€ ces. Recits
achevez , une grande Table en forme де
С:0111Ё:п:ч111: ai fe dccouvtir,q_ue ГА’
bonclance , la Íoye, la Propreté , 8€ la
bonne Chere ñrent couvrir par les
Plaifits , parles Ieux, par les Ris, 8€ par
les Delices. ‚ . .
Les Romains eurent des Fe[’t`ins де
cettefottc. Auguûe pria un jour onze
gie fes principaux Amisà venir manger
avec luismais il voulut qu'iIs.y repre.'
fetitaflënt autant де Divinitez avec leurs
habillemens 8€ leurs Symboles, Mars „
Mercure, Saturne, Neptune , 8€e..Lui.`
méme y parut vêtuen ]nEiter_,4 б:
х
§76 Der Rèprfe/‘fmMrían,t:en¿z1lh/ique
мыл s’appella-le Байт des douze Dieux»
" самые Dornirien fur extravagant,
lors que pour faire peur à quelques Che
valiers Romains 4qu’_il avoitvfinvitcz à
manger avec lui, il les introduifit dans
une Ы‘: toute reudiic de noir , où la ta
ble n’e'toit couverte que de Squelers , &
ceux qui Ícrvo~1'en,t чёт: de Ygrands Snai
res 86 equippez comme des Morts. Les
Lits fur leíquels il les fir coucher étant
faits en i`ouiiletss’ahbajíî`e-rent dés (“На
furent demis , 8€ infenñblementils ie
r-rouverenrenfcveiis dans-des Cetcueilh
Aprésles avoir divertis de ceçrelorte ‚ il
leur б: Гспт‘ un maguiñqlue repasvßfe
raillanr de la frayeur ЧМ] let1rntvo1't_|:&1!I`
fée par une reprefenration fifundie 6€ ii
Peu attendiie. " Y -
I ]e reviens â ia Cour de SavoyC,P0l1I
у {апедойг-сп cette efpece de Speóìnflfâ
ниш bien qu’en` tous les autres,tol1tCeI
qlfon peut voir de plus agreable & de
plus propre. Le grand Charles Emma
найди! fut le Prince de fon temps lc I
plus fplendicleailfli bien queeie-plus am
_lbirierix ,ayar_1r`ârecevoir:dans_ Mirafio
r¿es maifon de la Sereuiiïîme infante fon
Epouie , les Cardinaux Nevcux du„P.1Pe
.Clement VIII. le Prince de Munrouc
fm nc`mve:r_u-=C;`er1circÁ,¿YV\Sc1 le Duc de,-N.e_
anciennes Ó"rnod¿rnes, ' 17;
monts, leur lit un agreable Fellin. Il lcs
lit tous afieoit à une table élevée fur une
Ellrade, 8: placée fous un grand Dais;
lans qu’il у cut autre chofe fur cette table
qu”une grande Nappe étendue' , rnaiseu
meme temps au fon des Trompettes ,
Mercure defcenditdu Ciel comme l’En
voye' des Dieux , 8: Н: entendre atoute
l`all'emblée que c’étoit les Dieux mémes
'qui vouloient les regaler , б: que ce fe
toit de leur propre table q'u’ils les fe;
roieutfervir. t
шт rotanti sfere
Mej]`¢gìcro divin ,corriere alato
ММ’! pièfortunnro
Е per laure leggiere
Q\t¿i da voi _/èmidei
-Venni nontio de i Dei
»»C’l.~or tfinmnri , o peregrini Eroi
.Dn quei tertifereni
It/Í 'voi ‘шт! terreni
.Portnno i cibifnoi.’
A peine eutil achevé de cliariter,`
qu’au milieu d'un agreable Concerten
на la Все“: Ceres, avec dix de fes Nym
phes ’quiapportetent en danfant le pain
dëmsiŕdc riches Corbeilles, 8: aprés l’a
:v`oir-_ï‘pol`é , lirent une belle Entrée д‘:
*__*
д
¢moi'mn'er'e5‘ moderner. 2:83
Ècueils qui bordoient cette me des deux
селе: venant par une fubite Metamor.
Phofeà fe changer en hommes vêtus
en Matelot-s, on leur vid à force де Ra..
nies rendre cette Ifle mobile ,. comme
celle де Delos. _
Ils’y ñten même temps une petite'
aélrionen. Muiiquedes,AmoursV d’Al
fée 8€ d’Arethufe, aprés quoi un де:
'Rochers venanrà s'ouv'tír fit voir une4
table couverte cletoute forte де fruits ,.
de Confitures’ «Sz де Liqueurs fous des
figures faites de foye В: де plumes де
diverfes couleurs , qui aprés avoir fait'
le рыб:emportées
furent des yeux durant quelque
‘(щ d’un couptempsV
pas' ц
une bouffée де Vent б: firent voir les
Fruits 8€ les I-..iqueurs~ (Мене; cou
vtoient , taudis- que la Пегас des`
Amours recitoitdes Vers Italiens“, fun
lefquels l’Echo répondoit en Efpagnol'
fur les dernieres Syllabes des mors Рим
liens,ce qui fut trouvé d’une rate ina-
vention.. Aufli étoit-ce' le Mtuquis'V
d’Aglié~, qui avoit conduit- toute cette'
Беда. \
On fairen Allemagne' cle' ces Решив‘
d’appateil ‚ particulierement le Cama'.
val-, où? les Princes les` Seigneurs , 85
_ les даты: déguifetit en H ôteliets» ё;
_ .. ё“; ` ‚
--__A-*
‚ ‚д
Lercl1'ef'eld,le Comteтойтт:
г" ’ 2fm'enm:"Ú' de Tatrenbach
l ,
Ул пе/й/Ыдг
Segui le Бей/е’
Е lafcia /lare Ämorr
О di @elena
Tïnonda il /èna ’
А mwfragßrti il ест.
ge de
fu» 4_-L
"H
,„.. ,`_`
anciennes ‘К? епдйегпгзй 158,-.
ige de l’I{le де Delos, un Temple élevé'
au milieu tel que Virgile le décrit~ ан.
ггоййеъпеьйуге де l'Eneïde Ilétoit envi
tonné d'une Forcflz de ¿L:ruriers,-dill:in-‘
guée en allées., entre leiquelles-d’arbre en
arbre étoient attachées des питье , des
Inferiptions, 8: des Poëlies : entre ces
mémes arbres croient placées les Armoi -
tiesdu Cardinal dans de Lgrancles -Cou- ‹
tonnes де Laurier , entortillées d’uue
Echarpe rouge., comme étoit autrefois Á
couronne' le Pre[trecl’Ap_ollon _â Delos.
Jrmíf Ú' _I/kam" mîimitu: „трем laura.
41
ancìenncs Ú' maderrm. 2,91
Dros adirent. La feconde étoit le Baller
armé. Emr gladíorum tumfèutis collzßa,
faímlmnßqfue bclífcum quiddnm ‚б‘ en
vhcan. La troifiéme fe nornmoix SM_/imm
ou Smfìmn , comme la ieconde fe nom»
moir Hjpwckzma , öc certe derniere fe
falloir, (.'11m'quíe/centr: autjhmtes сат
rent. On imita en' cette occaíion ces
trois elpecesde Fêtes , par des Hymnes
chantez par les Mufcs , par un Baller
armé , où tous les Danfeurs portoienc
un Bouclier des Armoiries du Cardinal
dont ils fe couvroienr pour parer les
coups ,6c par une рейсе aůion on Mu
1ique,où des Bergers fe rejoiìiffoienrdu
retour de leur Apollon , qui gardoir les
troupeaux d’Admete auprés du Fleuve
Ampliriße.
Q
Clmrmant Cbnßèuf
Вал“: grand cœur .
N’4 point de mauwment qui т: fait hei
ïalqîle J'
Tp] qui т`м сап/йсгё ее Tempíe тл
дпфги‘ › . ‚ с
0?; comme dans' Epbrjè en faule lb!
mortels
Pampa: de raum pam. leurs vœux für
` ` те.‘ flntelr;
O que ma glbire е]! redaußlët
14917” le chosfß: pour le' lieu дети;
ее‘
Е: que ‘ищет’! aveeny
Ст: Keine plus cbaße Ú' plu! дед: ‚п!‘
то _ — A ’
'Mnè de geur que fŕßver. [E: fŕärnatf;
Ú' fà: Gian’ ’
Oß`enfemf4 rar: äedute’
Par l’4b,f"olu pour/oir dè ma Ditlifńfe'4
7: veux- dans сет méta: ‚м; _
Aprés un repas,/`ab'r: où" Гоп zfousfèrbiri
Се que le ‘стрелок: fimrnire - `
Vous donner (Ёщ: Clußìr le РИФ" di
la C/vrije»
Aprésicue recit la Deefiè fe rournaniî#
vers la" troupe qui Yaccompaguoití
т“: dit ВЬ 11];
2 Des Reprefenfßfianr en Mufìquf,
Cependant »Eem-ne: Ó’ Silvains
Dìverrißèz ses Souverain:
D’une agreable Sy mplmníe , _
Imireî(J le Concert des C'¿eux."
. Ou plúfâf la belleàfíarmonie
Щде’ la Vertu de ce: ¿euse demy.Dieim
Aŕ.`mrm'mt dans ees lieux.
1 Elle alla cependantI сене’ Dee[I`e faire
cireíier la table öc Ile buffet clans une
~Sale voiliue_,où le Couvert fut mis
8c fervi par ces demiDieux. Le Bal
fuivit ce repas , 8€ aprés qu’il eut duré
une heure , on entendit les Cors des
Chailëurs _qui 5rent.cefI`er les Violons.
Le Dieu.Pan entra en méme ветре;
8: iìt Vouverrure de la Chalfe parc@
Recír, ` '
.Prince ienne ‚ё‘ vaillant ‚ /'ame Ú',
. be/le Prine_eß'è,
Р” т: ordre abßlu de la _almße Нет
7: viens dklemliler dans ш lieux
Na: Alymplaes Ú' т: dem]-Dieux
.Pour vous donner dans certe fnl@
VC'amme яи mílieu d’un 'vaße Bal:
Le plaifìrŕnnocefzt al’une СМ]? Куй;
мы /"enten: le: Cm Ó' les Voix
«T0/4.# eff реф. Place , Ршг, ц
Адоглыее Chajeurs " " '
anciennes Ú’ madcrnes. 19;
Contentez.-wus de grace `
Pourtaus les msnm' droits June fi беде
Cha/fe
D: prendre pour «vaux tous Ie: cœurs.
д
'Jrm‘ì¢nr1e!t§"m0dern¢s'. 199
ferviccs 8: dc mets. Et depuis qu’on les
a mêlées aux Tragedies; aux Ballets, 66
aux autres Speótacles ‚ on leur a donné
le nom Wlntermedes.
~Ces Reprcfcntations eurent un grand
cours en France vers le Regne de faint
Loiiis. Elles comrnencerenr en Proven
ce , où la Cout des Rois d’Arragon-,
Cotntes de Batcelonne 8: de Provence.-
attiroit de tous côtés la Noblelïela. plus
galante8: la plus fpirituellc.V Cell: cette
Noblclfe , Части: Comte Berenger me
na aveelui à Turin, poury rendre hom
mage à l'Empereur Frederic ‚ се fut là ,
que ces Gentilshommes Provengaux.
excellens Poëtes ‚ ou Trouverrer , cat
c’e{’c ainli- qu’on les nommoir ,à cauf:
de leurs inventions, divcrtirent fi bien
eet Empereur par leurs aûions en Mu..
fique, leurs Poëûcs, leurs Chanfons ,`
qu’il en compofa luiméme en cette
Langue un Di.xain,pour marquer ce qui
lui avoit plů davantage en ces téjoiiif_
fances ,‚ l'addrelÍfe des Clvaliers Fran
çois, la beauté des Dames Catalanes»,
l’honn'èteté des Genois, la Cour de la
Dame de Caflellane ,c'étoit une allem
blée de Gentilshommes 8: de Dames
que Гоп nommoit la Cour dzdrrour'.
Les Chanfons Proveneales ‚ les Danfes
;.oo~ De? Reprryìntatrïnr т
il
у‘ I
Lou cantar Рттепрдеа
E lb» Dunya
Е la cors Áwzgaweî'
Trewfkmr ‚‚
Í Е [я perla ïuliamz
L4: тлт‘ е Кит d’A‘ńglf{
Е lan Denzel de Tlf,/êana.
*ee sa
ancienne: Ü‘madmref_, 301
mics des Comtes де Provence', 8: de
cette Cour de Champagne, elles pallie
tent à celle de Bourgogne ‚ rlont Olí
ivier де la Marche _a décrit les Feliius,
les Noces , 8: les Tournois en (es Me
moires Celtia que Гоп voirqueiee pre
mier eiprir де nos Poëres , 8: де nos
Muficiens avoit inicnfiblement degene..
ré , jn(qn’;`i introduire dans ces Fêtes
`toute ~(orte cl'extr.1vaganccs 8: де _(irn
plieitezscomme Ides Muíiques d’A{nes,
.cle Loups , б: d’autres Animaux avec des
reprefenrations де Nains ,de Geants д де
„Bergeres ‚ ё: des Myfteres memes де
nôtre Religion.
Les ZAr»Ares,qui ne font* guere plus
en ui`age'qu’e_n la .Cour de Savoye ,
fontune efpece de_pt_e'fens qui его“: le
<jour де faint Nicolas, avecque quel,
.que addreffe , qui furprend agreable
ment les‘perl`onnes , à qui on fait ces
pteiens , particulierement quand _ils [е
_fontavee des machines 8: des reprefen
4tations ,comme il s'_en di fait де fort'
fpirituels б: де fort agteables en cette
Саши. Се n’cft pas du Soulier qui li:
dit Zapato en langue Efpagnole , que
ce nom eli derive , c`c{l: de Zapata qui
Íignjñcle Cuir qui fe met fous le Pivot
'desportcsdelsxmaiifons des plauvresrgens ‚— -
.¿:;:J»_î
‘гЁ-цёвд
Е’_
„Ъ
anciennes Ú“ moderner. ‚о;
lui fit voir au lieu de fon lit де parade ,
deux grandes pointes de Rocher élevées
fur une Montagne dontl’entredeux étoit
un agreable Vallon en forme de Thea..
цехе! que les Poëtcs ont depeintlc Pat
nalle dela Phocide. _C'c{’t là. que parut
Apollon allis fur un Tronc d'or. Il Y
avoitâ les côtez les neufMu(`es couron
nées де Fleurs , 8: toutesbrillantes de
Pietrcries. Chacune d’elles portoit en
fa mainlc Symbole де la Science ou де
l‘Art auquel les Poërcs feigncnt (Менее
prefident. On découvrit en méme ‘пр:
anscleux Grottes,que la Nature rn..
bloit avoir Creufées exprés au pied de la
Montague, Orphée 8: Linus les deux
ŕilsbienaimez rl’Apollon .8c aprés un
>excellent Concert d'Inllrumens,ce Dieu
du Parnafle fe mit à chanter ces Vers.
Linus,
д, ‚д
I '«‘î1¢"r'¿71l!er’€5“ mollèmelí- фу
llturcle la Pierterie qu’clle prefentoit , ôc
Faiioit un recirpour en appliquer les rap--I
portsöc les proptietezï à la Princeil`r.~Il.‘=
у eut d'autres préfens , entre autres d'uii
beau Cheval qui ‘суммы: Pegafc ,‚
f`utlequelunTurc étoit monte'«,qui pa
rut tout à coup precede dedeux Morts' _
Tymbaliers,& chanta un beau recit ponti’ ‚
offrir Ce Cheval âila.- Princeffe.
_ (ЦРУ que ce SVapa"re`ait-été des'pliJs=
beaux que Гоп еш viis , celui de 1665г
llêffaçoit' entieremerit 8: par l’1in`vt’.ntionx
8: par la multitude des prélens accom;
разве: де детйсэргоргез‘ де c-haquef
chofeque Fon preleiitoit.
A`p'rc':s un Concert de Víolons',M’et««
cure defcendant du Ciel en vint fairer
lîouvertuue>
comme le Dieualii fur'un_
ducomnietce
Cube ,(Ро!
il invita
,
Le Marclìand Anglbis.
mfr’ snr, on/f;,sud'«»d1'
Нога!‘ f
Bknrmon petit ‘таит de' lisis"
мама» qnfà’ Dautíren " ¢‘èttefaŕ.\"’
~.D»m:"ce» 'Wetbal pŕender ¿bn parl."
-Moy ne paint aller A/'neriq7
C/:tether /Wamhandflf, mrrl'ï1'6b"tß`A
Qßfßŕmvy wìrlwus «le дед’ Yìucbeßf
= lidar. zwirf dans man Betis áoutiqy;
ŕ9.'.._.'____‘*i ‚Ц
i¢nèìenne:'Ó“maÄémel'. §09
Ghaquc M-r1rchandilc'avoì't une де
“Пе , d'un ou de-»deuxA Vers qui luy
étoit arrachée ¿SC qui {алой аНцНеп д.‘
la. Princeífc , comme fur quanriré де‘
rubans d-'Angleterre де diverfcs caug
lèurs ,ii y avoir. ’
.I-«. _‚,A
acheter де lui par ce Recit en fon Lan:
gage' '
`¥_ <1ä<
е‘if.“
:gy
Campe? pur qnejl âpre те
Rinoa e/`ol chi /ln nel „шт.
224’! те fenro liqmfer
.Dalo'ofzter1ro е dalla Zola.'
‚‚ Le 've miro digo' moin ‚ _
Non гидее wonder, mè damn',
Son Zeoehin vo/lr’ orchi chiari' Q
Ghe те_ßfrvon per ¿andrà
Mdo
Vo/lm »ni lo fie hè
/èiîzläagneláhnzìrä
E monßrë ehe de щ -al рт‘
Hô’ g/seflo, e no glee xe'
_ZVH/lm merce e .cà ‘oendßoůaf
Видение: £5“ mn¿:rn"eî.` -gli
Sama qui tanti тьма, ~
C/ac ci fanno rqllegrar
Vie càY мы, е со gli гиды”;
Non vende convie” comprar
Qgejìe gratis col bailar.
Le Marchand' François 8: fa Femme
qui étoit avec lui dans la boutique Ге
lon Yufàgc де nôtre Nation ,chamcrcnc
се Dialogue.
DAMON _
Dano“ ›
д Д)“; пдт Een-beur ef:L „тем
Е: fan: biens nousjèrons Ьепгет?
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ïenvienmt ‘Ú’ modernes', 315"
cufcmble avec un peu d'invention ,
font toûjours un fort bel effet.
L’An 1666. le Duc де Savoye
aya-nt été Yoblige’ де quitter fa Cour
pour quelque temps, б: cl’alle1' fur lee`
Frontieres de fes Etats pourvoit à leur
furetc' ‚оп donna en Гоп аЫепсе un Pe
tit divertiíïcment en Muliqueà Mada.
me Royale fon Epoufe , (ous le titre де
LA VERTU CONSOLÈE. On
Рейды: eu cette :tâtion que le Merite fil
deleAmant де 1а Vertu s'éta.nt éloigne'
d'elle pour quelques jours, elle alla dans
la folitude. ôc entra dans une fombre
Forefl Pour n’y étre qu`à elleme'me en
un temps , ou rien n’étoit capable де
lui plaire , (cm cher Epoux étantablenr.
Un Berger qui Yappergût dans cette
folitude , Ге mit à chanter avec un
Theotbe qui :tccornpagnoit fa voix.
L _i
ancienne: Ó’ модами. gi ъ
les Tributs des Divinitez du Ciel,
де l’Air, de la Mer , 8€ des Enfers ,'
grand Ballet б: Tournoy pour la Nail?
lance de Гоп Altelle de Savoye l’an 16211
L’ff/narantafavola Pejìateria rappre
‘ритм dale Serenißîme Infante e lavé
Dame con gli intermedií de Balletti de
Sereni/fìmi Principi nel giorno natale di
Madatnn Sereni./jìrna lì ю. Febraro dell*I
anna 162.1. А
L’Am1rante aékion de Peleheurs гс;
ргеГепгёе par les Serenillimes lo-'nŕanteslA
de Savoye , 8€ leurs Dames avec les
lntermedes де Ballets danfez par les Sc..
renillimes Princesvle lo. Fevrier jour
anniverfaire de la Nailfauce de Мада
me Royale , qnel’on ne nommoitalors,
Ique Madame Serenillimc ,le Duc de
Savoye n’ayant pas encore prisla qualité
де Roy де Chipre , ny la Couronne
fermée.
Balletto de ¿fette Re della China fat.
to da S_ ‚А. S, per il ¿lame Natale nä
› Madama Serentßlrna.
Ballet des lept Rois de la Chine
fait par lon Altelle Royale pour le jour
cle la nailfinee де Madame Royale.
Il G."nln'Ia~ del’Ct'ela e della Terra,
feßa fatta dal ferent/ft`-fno Preneípe ali
»Fienzante per ilgíoleno» natale di S./1. ‚З,
*__*
а ` 1
l _
¿£8 De: Rqgrejìnraìivnt en Милане
woelai Mercurinli Ffjŕn л р1е41Ьпг4 nel
fa/one 401 Palazzo 441 Sereni/fìmo Pren
(ф: Tor/ufo per apflauolere al giorno ил
м1е 41 М. R. ‘
I La Bataille des' Vents felle à Cheval
avec la courle des Têtes , 8€ les Jeux dc
Mercufe, Felle â- Pied données par le
Prince Thomas pourle jour de la ММ;
‘ Ганседс М. R- l’nn 1640.
Gli applaußgeníali ,fefh1f'4m1în Nix;
1,4 per gli «nni_fel1'ci 41 Mad IZ.
Les applaudlllemens publics de la
Ville de Nice pour les hcurculesan.
nées de M R. 1`:m164J. \
La joya du Soleil pour la nailläI‘C¢
де M. К} с1`1аШЬСГ1ГаП 1641.
Nettuno paerßco fe/hi Navale faire ill
Адам [т gli anni felici della Sereni/fi
т‘? Pfí71F¿Pfz{.¢ 141490164 Maria lizëlq
Luglio 4с11`дппо 164; _
Neptune pacifique fcße Navalcdon
née par la Ville de Nice pour celebre:
les années l1eureufes de la P1‘Íü4I€fl`C
Loììífe l’an 1641.. .
.Evento felice Efitalamio Dr4mrm¢!|_¢I_A
per le Nozze de’ Sereni/jìmi Premi»
Mauritío e Ludovica /Ilaria 41 Savant
Wfpprq/ìntalo in Mußcn nel ‘фота [111
‘ЩТМ della Nafeim dz'/MR. fanno 1645
L'Evcncmcn: heureux Epit-l‘12l2m¢
drawn.
anoìennertïmodêrner. - grr)
clirarnatique reprelenté en Mulique le'
jour de la naillanee de M. R. coucou
rant avec les nopces du Prince Mauri~
ce avec la P‘rincell°e Loiiile Fan 1.645.
-Le Pl1enix.renouvellé, pour M. к,
Van 1644.la nai-ll`auce de cette iztincelfe
fe trouvant le jour des Cendres. Ce
Billet le lit la veille à Follân l'an 1644»
[.'llerminie Paltorale reprefentée avec'
des Intermedesde Ballets pour la пай;
lance de М‘. К. l’an 164 5,. par le Prince
M.rui'ice,.
Le don du Roy des Alpes ,L pour M..
R. l'tm I6 4.; . `
Les Réjoiiillânces faites â' Nizze pour'
la naillànce de М. К. par le prince'
Maurice.
L'0"riente Guerrieroefe/leggiante,C’ar0e
fella ,fe/la a Caraallbfatra al" Valenfinot
per il giorno natale di S. А. К‘. li lo»
Giugno dell’ anno 164,5.` `
`L'Otient en guerre öl en felle Car
roufcl fait au Valentin ,l’an 1644. pou:
la. naillance du~Due de Savoye.
‘ Les 'Tribut-s de la Mer offerts am
Prince Maurice le jour de là- naill.Í1ncc‘
ai Nizze Yau X646». _
Les ConquerausV lil;>rcs &'€`1ptil"'s„
Ballet dlnfé à Cliamberi pour laY nail»
lance de М; К. 1’àrtr6L¥7.
ъ › в ie
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в ie ш
sesnrfenaiêsiaainn
TABLE nos MATIERES
CONTENUES
EN CE' VOLUME.
B On Ú’ mauvais ’ufage des Reprefentaà
tions en и!ußque ' z
Dn Cliant, ' ‘ 6
7)@ la Mnßqne. 7
Ãlnfìqne des Heôreux. " ' 8
Canrie/ne der Cantique; , Kepre/ênmion M
Q/'lla/iqne_ ‘ ` 33
lßlufiqne des Gren’. 35
Mnßnue de l’E¿rlife. .-79
‚бис: chantier. » '44
`7"ra`gea'ie Ú Сетей: ele: Аида". 4:9
‚длщъиг ele Di/'on Ó' d’au¢res lieux P14'
' fantevier de Carnaval, il
Mußque Ú' Peinture des Clolmiî 60
Q/fffions en Миру“. 57
Sonnet pour rbanßeur -le Brun. ` 72
,loa/ne» pour mon/1`eur ejllignard. 73
Comparaifon ale la Peintureó" de la МИ
flque. ‚ 73’
Trois e/peces de Íllnfiaae, la .Diatoniqub
la Clmmaxigueeï l_f~Enna_r/nonigne. 7+
I
Тиые де! Matîerfl
Dex Ckœlm де la Cmedie. Xo
De: Effets де la Mußque де: ancien:
Grec: Si
Trai: fìrtes eflnßrummsìceuxquife Ime..
tent famme !е Tmlbonr .'L'eu’x que Гоп
faußîe , comme le Flûte ‚ Ó* ceux' que
Frm renske, comme le Luth. 99
Diference des Tom pour la ‘ßeelßmatiom
‹ 10']
Camíŕerel де.‘ Natìam pour [я Mnßqne.
ю7
151721: де Ze Mujîque ¿es Heßreux. п;
Principes ди fon. 117
Dn Ta/„bem“ Ó’ де Га: ц/‘ддее. zzo
Ãlußque д plufìeurs parties par/ny les
— 'Grew'. I 12.5
Neuf emplois dela Mußqfue des Anciens,
_ v 133
M_4efz`qu_e Dfamatíque 154
Nôme Lemgne >propre Pau be Mujïque
Dmmartiqne. ‘ 150
Mwßque Dremmique ez commencer' en
А ‚ France par des-Pelerim. I5:
Re^rnblfj]"e/nent де имела“ Dmmmi,
-'_ qßeeen Italie. 155 _ г‘;
441850’; en M>ufíe]ue ìz Tomne Pour ler
I Марсе: ди Висде МЕЬт. ‚ 157Y
В‘? fente !е premier en Fmncecesnälfíenx
‘en Mflßque 166
Oecam;.»m'e.des Aàìians en Милане 167
_Decaratiene Ú' lem' fzum'e1e'.> - 171
w _. ‘k»‘.";„„:__’e’î,4e._"*/v\»‘.--`?ff*--.1|~vç_1l||||-'nw'.
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