Techniques de Calcul

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NOTE DE CALCUL TECHNIQUES SPECIALES 3 HUB LKI

1. LOT ELECTRICITE
Toutes les caractéristiques, puissances, sections, etc. sont données à ce stade de

projet, à titre indicatif. Elles sont déterminées de manière définitive par


l'adjudicataire durant l’ « exécution".

1.1 PETITE FORCE MOTRICE


Bureaux et locaux assimilés : 30 W/m²
Salle de conférence : 25 W/m²
Autres locaux : 5 W/m²

1.2 NIVEAUX D'ECLAIRAGE

Eclairage normal

Les niveaux d’éclairage sont mesurés à 0,80 m du sol :

Bureaux et locaux assimilés : 500 lux minimum mesurés sur le plan de


travail, indépendamment de sa localisation dans le bureau,
Salles de réunion : 500 lux
Hall d’entrée : 300 lux
Voies de circulation : 200 lux
Sanitaires : 200 lux
restaurants /cantines : 400 lux
cuisines : 500 lux
locaux techniques : 200 lux
Dortoir : 200 lux
Voies de circulation : 200 lux
locaux techniques : 200 lux
locaux de stockage : 200 lux
Quais de chargement : 150 lux

La consommation électrique pour l’éclairage est à diminuer au maximum.

Une consommation 8 W/m² est considérée comme optimale. En cas


d’impossibilité technique, il est admis d’augmenter cette valeur à 10 W/m²
notamment dans les locaux spécifiques.

Eclairage de secours:

- chemins d’évacuation : 1 lux


- portes d’évacuation et « accidents » : 5 lux

Les calculs d’éclairement sont réalisés avec le logiciel DIALUX.

L’entreprise transmettra le fichier DIALUX lors de la remise des études


d’éclairages.
Les caractéristiques suivantes sont à utiliser :

Facteur de maintenance : 0,9Uniformité d’éclairement

Conformément à la NBN EN 12464-1 2èmeédition, juillet 2011

1.3 COEFFICIENTS D'UTILISATION ET DE SIMULTANEITE

Les coefficients d'utilisation et de simultanéité sont les coefficients


habituellement admis :

- Eclairage : 100%
- Prises de courant : 80%
- Forces motrices particulières : 80%
- HVAC : 80%
- Cuisine : 80%

Le coefficient de simultanéité général pour le bâtiment est estimé à 0,8.

1.4 Réserve de puissance

Les réserves à considérer sur les installations électriques sont :

- Dimensionnement du TGBT : 20%

- Dimensionnement des TD : 20%

- Dimensionnement des échelles et chemins de câbles : 20%

L’entreprise en charge du présent lot intègre ces réserves dans ses calculs de
dimensionnement.

1.5 Canalisations

Les câbles basse tension sont dimensionnés en fonction du courant à véhiculer,


des conditions de pose, du courant de court-circuit présumé et la tension de
contact normalisée en fonction du type d'installation alimentée. L’entreprise tient
compte des réserves ci-dessus dans ses calculs de dimensionnement.

Les chutes de tension maximales considérées pour les réseaux basse tension
sont de 5%.

Préalablement à l’exécution, la présente entreprise fournit les notes de calculs


des câbles, chemins de câbles et échelles à câbles pour approbation à l’ingénieur
conseil.

1.6 Tableaux électriques


1.6.1 Détermination du courant nominale

Le courant nominal des disjoncteurs basse tension est choisi comme suit :
protection d'une arrivée tableau général basse tension égale au courant
nominal du transformateur, y compris les surcharges temporaires
protection d'un départ tableau général basse tension est :
- égale à l'intensité absorbée éventuellement adaptée à l'intensité de
démarrage pour les équipements techniques ;
- égale à l'intensité absorbée + 20 % de réserve pour l'alimentation
des tableaux divisionnaires
protection d'un départ tableau de distribution secondaire est égale à la
somme des courants absorbés par les utilisateurs du circuit concerné

Le système de protections contre les défauts d'origine électrique est sélectif en


moyenne et basse tension.

1.6.2 Indice de service

Les indices de Service (IS) sont définis par l'UTE sous la référence C63-429
d'octobre 2002.

Les indices de services pris en compte dans le projet sont les suivant :

- Pour les tableaux divisionnaires d’étage : IS 221


- Pour les TGBT : IS 333
- Pour les tableaux groupes de secours : IS 333

1.6.3 Ventilation des armoires

Le débit d'air nécessaire pour calculer le ventilateur ainsi que le filtre est fonction

de la perte de puissance totale et de la différence de température ΔT entre la


température intérieure admise par l'appareillage et la température ambiante.

Le débit d'air nécessaire se calcule de la façon suivante:

V (m³/h) = 3,1 P (W)/ΔT (K) x 1,15

V = débit d'air nécessaire (m³/h)

P = chaleur dissipée (W)

ΔT = différence de température entre l’air entrant (temp. ambiante) et l’air


sortant en Kelvin (K)

3,1 = ce coefficient est une constante, regroupant différentes données


techniques de refroidissement

1,15 = 15% de réserve


2. LOT HVAC

2.1 CONDITIONS EXTÉRIEURES

Les conditions extérieures extrêmes en saison chaude sont évaluées à 36°C et


80% d’humidité relative.

2.2 CONDITIONS INTÉRIEURES

Zone administrative max 26°C +/- 1°C - HR 50% +/-10%hangars non


climatisé.

Dans le cas de dépassement des 36°C extérieurs, les installations de


climatisation sont prévues pour garantir une température intérieure de 10°C
inférieure à la température extérieure avec une humidité relative de max 60% à
l’intérieur.

Spécifications des conditions de confort thermique (PMV et PPD) pour le bâtiment


de bureaux :

Le concept des installations HVAC doit respecter les prescriptions de la norme


NBN ISO 7730.

-0,5 < PMV < +0,5 (Predicted Mean Vote)

PPD : max 10% (Predicted Percentage of Dissatisfied)

Les conditions de confort thermique sont calculées suivant les paramètres :

Vêtement (clo): conditions saison chaude = 0,5

Activité (met): conditions saison chaude = 1,2

2.3 VENTILATION MÉCANIQUE

Les débits indiqués sur les plans doivent être respectés.

La distribution d'air et la reprise dans les locaux conditionnés sont conçues de


telle manière que la gêne par courant d’air « le DR (draught rate) » suivant la
norme NBN ISO 7730 est inférieur à 15 %.

L'écart de température entre la température de pulsion et la température


ambiante ne peut excéder 10 °C lors du refroidissement.

2.4 CALCUL DES APPORTS ET DES TUYAUTERIES

Le calcul des tuyauteries s’effectue suivant les formules données dans l’ASHRAE.
Le bilan des apports thermiques du bâtiment s’effectue suivant le logiciel HAP
(Hourly analysis program 4.50) de CARRIER qui est conforme aux formules de
l’ASHRAE.
2.5 COEFFICIENTS DE TRANSMISSION U

Murs extérieurs du bâtiment administratif : U = 0.33 W/m².K

Toiture du bâtiment administratif : 0.3 W/m².K

Fenêtre : 1.6 W/m².K (facteur solaire : 27%)

Dalle de sol : non isolée

2.6 DIMENSIONNEMENT DES GAINES AÉRAULIQUES

a) Les circuits sont dimensionnés à partir des débits calculés et en respectant


des vitesses maximales de 6 m/sec. Ces vitesses maximales sont atteintes au
départ des groupes de traitement d’air. Les gaines principales dans les
bureaux sont dimensionnées pour une vitesse maximale de 4,5 m/sec et les
piquages vers les bouches sont dimensionnés pour une vitesse maximale de
2,5 m/sec.

b) Les dimensions intérieures des conduits d’air figurent aux plans. Les
sections et pièces spéciales sont, dans la mesure du possible, choisies en
conformité avec la normalisation reprise aux fascicules édités par la Régie
des Bâtiments Belge.

2.7 DÉSENFUMAGE

Le désenfumage a été dimensionné suivant la norme NBN S21-208-1 (1995).


En considérant que le hangar stocke des produits pharmaceutiques à une
hauteur maximale de 3m, l’annexe A de la norme nous donne une classe de
charge calorifique S1 pour le matériau stocké.

En considérant que les produits pharmaceutiques sont emballés dans des


caisses en cartons, le tableau 1 de la norme nous donne une catégorie de
stockage SC2.

Suivant les hypothèses ci-dessus, la catégorie d’usage est alors une catégorie 2
avec une hauteur critique de stockage de 3m. Sachant que la hauteur de
stockage ne dépasse pas la hauteur critique, le hangar ne doit pas être sprinklé.

Vu la catégorie d’usage de type 2, le périmètre du foyer d’incendie normalisé est


de 18m et la surface du foyer de 20m².

Pour déterminer la puissance calorifique du foyer, nous avons considéré comme


produits stockés des boites en carton. L’annexe B de la norme nous donne une
puissance de 1030 kW/m² avec une hauteur de stockage de 7m. En pratiquant
une règle proportionnelle vu la hauteur réelle stockée de 3m, nous obtenons une
puissance de 1030 * 3 / 7 = 441 kW/m².
Sur base de ces hypothèses, nous avons déterminé le débit de fumées à
évacuer, la hauteur libre de fumées et la surface d’exutoire et de prise d’air neuf
nécessaires.

2.8 CONDITIONS ACOUSTIQUES

Les niveaux de bruit des équipements du présent lot doivent être inférieurs à :

- NR 35 pour les locaux administratifs du bâtiment de bureaux ;


- NR 50 pour les hangars

3. LOT EXTINCTION PAR GAZ

3.1 EXTINCTION PAR GAZ INERTE


La quantité de base d’agent extincteur est calculée suivant l’équation ci-
dessous pour les gaz non liquéfiés. La concentration d’extinction doit être
augmentée de 30% pour assurer une marge de sécurité et ainsi
déterminer la concentration nominale d’extinction.
Formule pour les gaz non liquéfiés :
Q = V x Sr/S x ln x 100/(100 - C)

Q est le volume total d’agent extincteur en m³.


C est la concentration nominale d’extinction en % du volume de la zone.
V est le volume net de la zone en m³ (c'est-à-dire le volume brut du local
protégé diminué du volume des éléments inamovibles et incombustibles de
la construction).
S = K1 + (K2 X T) : volume spécifique en m³/kg à la température T et à
une pression absolue de 1,013 bar.
Sr est le volume spécifique en m³/kg à 20°C.
K1, K2 sont des constantes spécifiques à l’agent extincteur utilisé.
T est la température ambiante minimale prévue du volume protégé en °C.
4.2 EXTINCTION PAR GAZ INHIBITEURS
Formule pour les gaz liquéfiés :
M = (C/ (100- C) x V/S

M est le volume total d’agent extincteur en kg.

C est la concentration nominale d’extinction en % du volume de la zone.

V est le volume net de la zone en m³ (c'est-à-dire le volume brut du local


protégé diminué du volume des éléments inamovibles et incombustibles de
la construction).
S = K1 + (K2 X T) : volume spécifique en m³/kg à la température T et à
une pression absolue de 1,013 bar.

K1, K2 sont des constantes spécifiques à l’agent extincteur utilisé.

T est la température ambiante minimale prévue du volume protégé en °C.

3.2 EVENT DE SURPRESSION

Formule pour calculer les évents de surpression :

A = M x Z - V x Z/√∆P – VHOM – C2

Z est l’indice utilisé pour le gaz.

HOM est l’indice utilisé pour le mélange homogène.

A est la surface d’ouverture (m²).

M est le débit massique (kg/s).

V est volume spécifique (m³/kg).

∆P est l’augmentation de la pression admissible dans l’enceinte (Pa).

C1 est le coefficient de résistance, fonction de la géométrie et situé dans


la plupart des cas dans la fourchette suivante 0,5< C1<2,5.

V est le débit volumique.

C2 = √C1/2

4. LOT SANITAIRE
4.1 DISTRIBU TION DE L’EA U (FROIDE – CHAUDE)
4.1.1 Coefficient de simultanéité
Réseau d’alimentation

Le coefficient de simultanéité, d’utilisation des points de consommation, est


pris égal à :

Avec :
m = coefficient de majoration suivant le fluide et le type de
consommation. Ici « m » est égal à 1.
n= nombre de points de consommation
c= coefficient de simultanéité, limité à :
o 0,15 pour plus de 100 points alimentés
o 0,20 pour moins de 100 points alimentés
Réseau de protection incendie

Il faut considérer le fonctionnement d’une borne incendie, donc 60m³/h

4.2 RESEAU DE D ISTRIBUTION D’ EAU


4.2.1 Débit de base des appareils sanitaires
Il y a lieu de se référer aux débits définis par le constructeur sélectionné
suivant les FT approuvées par le Maître de l'Ouvrage; à défaut le débit de
base des appareils sanitaires à 3 bars, est égal à:

robinet de machine à laver : 12 l/min


lavabo / lave-mains : 6 l/min
douche : 12 l/min
évier / déversoir : 12 l/min
WC : 6 l/min
prise d’eau DN15 : 12 l/min

4.2.2 Calcul des conduites


Vitesse dans les conduites mères : inf. à 1,50 m/sec
Vitesse dans les conduites en trémie : inf. à 1,25 m/sec
Vitesse dans les conduites de distribution vers les appareils : inf. à
1,50 m/sec
Pression de distribution minimum pour équipements sanitaires: sup.
à 1,5 bars
Pression de distribution minimum pour équipements de protection
incendie: sup. à 2,5 bars
4.2.3 Chutes, décharges, branchements, ventilation, égouttage
Les diamètres sont calculés par les méthodes reprises à la «Note d’Informations
Techniques» n° 94, 114, 120 et 200 du C.S.T.C. et la NBN EN 12056-2 (système
I), dans lesquelles les dimensions reprises sont intérieures (Règlement
Sanitaire).

Le diamètre des colonnes d’évacuation est uniforme et fonction du débit probable


en pied de colonne.

Débit de pointe calculé selon CSTC - NIT 200


Qp = (K x DU) + Qc

avec coefficient de simultanéité K = 0,5


avec DU = unité de raccordement
Débit instantané de base des appareils:

lavabo / lave-mains : 0,5 l/sec


évier / déversoir : 0,8 l/sec
baignoire : 0,8 l/sec
douches : 0,6 l/sec
WC : 2,5 l/sec
siphon de sol : 0,8 l/sec
Ecoulement dans les tuyauteries

Le choix du diamètre de la tuyauterie d’écoulement s’effectue avec le débit de


pointe probable «Qpm dans une tuyauterie remplie à maximum 60% suivant sa
pente». Le document de référence est la notice technique pour l’écoulement de
l’eau dans les conduites en PE, suivant la formule de PRANDL-COLEBROOK.

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