Courssql 4
Courssql 4
Mode d’emploi
- renvoie à des supports de cours, des livres ou à la documentation en ligne constructeur, par le
symbole : &
J Manip à réaliser avec un utilitaire graphique (qui devrait normalement simplifier le travail !)
GE Ressources
e Historique du langage
• S.Q.L. (Structured Query Language) est un langage structuré permettant d’interroger et de
modifier les données contenues dans une base de données relationnelle.
• Il est issu de SEQUEL : Structured English Query Language. C’est le premier langage pour les
S.G.B.D Relationnels. Il a été développé par IBM en 1970 pour système R, son 1 er SGBDR.
• S.Q.L. a été reconnu par l’ANSI puis imposé comme norme. Il n’existe pas de S.G.B.D.R sans
S.Q.L. ! Malheureusement, malgré la norme SQL, il existe un ensemble de « dialectes » qui
respectent un minimum commun.
• Ce cours s’appuiera sur le langage « Transact SQL » de Microsoft, en essayant de rester le plus
standard possible.
q Notion de relation
• SQL est basé sur la théorie des ensembles : il manipule des « tables » qui représentent le graphe
d’une relation entre plusieurs ensembles (colonnes).
• Chaque ligne ou « tuple » est un élément du graphe de la relation
IdPilote NomPilote PrenomPilote
1 GAINSBOURG Serge
2 FERRAT Jean
Ligne ou tuple
3 NOUGARO Claude
4 SCHUMMAN Robert
5 STROGOFF Michel
6 SORREL Lucien
7 TAVERNIER Bertrand
8 FAYOLLE Marc
9 LECU Régis
Colonne ou attribut
TypeAvion : type d’avion : A320, B707… (Clé étrangère vers la colonne TypeAvion de la table
TYPE, alphanumérique)
BaseAeroport : identificateur de l’aéroport où est basé l’avion (clé étrangère vers la col onne
IdAeroport de la table AEROPORT, 3 lettres)
Tous les avions de même type ont des caractéristiques communes : tous les A320 possèdent le même
nombre de places et sont contruits par « AirBus ». Pour ne pas introduire de redondance dans notre
base, il faut donc créer une table TYPE pour stocker le nombre de places et le nom du constructeur.
Les noms des constructeurs doivent être connus avant de renseigner les types d’avion : il faut les
stocker dans une table indépendante CONSTRUCTEUR , pour pouvoir les présenter à l’utilisateur
dans une liste déroulante. Par ailleurs, cette solution économise de la place dans la base de données
(N entiers au lieu de N fois 50 caractères)
IdConstructeur NomConstructeur
1 Aérospatiale
2 Boeing
3 Cessna
4 Douglas
Un vol, décrit par un numéro de vol unique, relie un aéroport de départ à un aéroport d’arrivée, en
partant à une heure donnée et en arrivant à une heure donnée.
Le même vol est proposé par la compagnie aérienne à des dates différentes, avec des moyens (pilote
et avion) éventuellement différents : ne pas confondre la table VOL qui décrit les caractéristiques
générales du vol, avec la table AFFECTATION qui décrit les moyens mis en œuvre pour un VOL
proposé à une date donnée.
Pour connaître une « desserte » de façon unique, il faut connaître le numéro de vol et la date : la
table AFFECTATION aura donc une « clé primaire composée », constituée par la concaténation des
colonnes NumVol et DateVol.
NumVol : numéro de vol (clé étrangère vers la colonne NumVol de la table VOL)
NumAvion : numéro de l’avion qui assure le vol (clé étrangère vers la colonne NumAvion
de la table Avion, numérique)
• Les éléments d’une colonne appartiennent tous au même ensemble appelé « domaine »
• Une clé qui fait référence à la clé primaire d’une autre table est appelée « clé étrangère » :
NumAvion dans Affectation…
Toutes les requêtes SQL correspondent à une combinaison des 7 opérateurs d’algèbre relationnel.
Ne s’appliquent qu’à des relations « unicompatibles » : possédant le même nombre d’attributs sur les
mêmes domaines :
l l' intersection permet la création d'une table à partir de tuples communs à 2 tables :
l la différence sélectionne les tuples d'une table en éliminant les tuples présents dans une autre
table.
Exemples :
• Descriptif complet des vols pour Nice : toutes les lignes de la table VOL telles que
AeroportArr = 'NIC'.
• Descriptif complet des avions de type A320 : toutes les lignes de la table AVION
telles que TypeAvion = 'A320'
l la projection permet de ne conserver que les attributs (colonnes) intéressants ; c'est un décou -
page vertical de la table.
ð Certains attributs et tous les enregistrements.
Exemples :
• liste de tous les numéros d’avions
l le produit cartésien réalise la juxtaposition ou concaténation de tous les tuples d'une table
avec tous les tuples d'une autre table. Si les 2 tables ont M et N tuples le résultat aura M * N
tuples.
A1 B1 A1 B1
A2 B2 A2 B1
A3 A3 B1
A1 B2
A2 B2
A3 B2
l Le jointure (join), est possible seulement sur 2 tables possédant un domaine commun. La
jointure consiste à juxtaposer les tuples dont la valeur d’un attribut est identique dans les
deux tables. On constate que souvent, la jointure porte sur des clés étrangère et primaire liées.
Il faut concaténer les lignes de la table Affectation avec celles de la table Pilote, pour lesquelles
Affectation.IdPilote = Pilote.IdPilote
Table Affectation
NumVol DateVol NumAvion IdPilote
IT100 6 avril 2001 100 1
IT100 7 avril 2001 101 2
IT101 6 avril 2001 100 2
IT101 7 avril 2001 103 4
IT102 6 avril 2001 101 1
IT102 7 avril 2001 102 3
IT103 6 avril 2001 105 3
IT103 7 avril 2001 104 2
IT104 6 avril 2001 105 3
IT104 7 avril 2001 107 8
IT105 6 avril 2001 107 7
IT105 7 avril 2001 106 7
IT106 6 avril 2001 109 8
IT106 7 avril 2001 104 5
IT107 6 avril 2001 106 9
IT107 7 avril 2001 103 8
IT108 6 avril 2001 106 9
IT108 7 avril 2001 106 5
IT109 6 avril 2001 107 7
IT109 7 avril 2001 105 1
IT110 6 avril 2001 102 2
Table Pilote
IdPilote NomPilote PrenomPilote
1 GAINSBOURG Serge
2 FERRAT Jean
3 NOUGARO Claude
4 SCHUMMAN Robert
5 STROGOFF Michel
6 SORREL Lucien
7 TAVERNIER Bertrand
8 FAYOLLE Marc
9 LECU Régis
− générateur d'application : qui fait appel aux écrans et états précédents, et qui permet
la création de menus ainsi que des traitements sur la BD par requêtes simples (en
SQL) ou en imbriquant des appels à des programmes développés en L3G (ce qui
permet de combiner puissance des outils de 4ème génération et souplesse des L3G).
GENERATEUR GENERATEUR
D'ECRANS D'APPLICATI0NS
SQL
ACCES
DICTIONNAIRE
GENERATEUR RESEAUX
NOYAU
DE SCHEMAS +
CONCEPTUELS UTILITAIRES
GENERATEUR
DE RAPPORTS
• Outils disponibles dans le menu Microsoft SQL Server 7.0 : Analyseur de requête SQL
(interpréteur SQL interactif), Enterprise Manager (administration des bases de données
en réseau)
USE PUBLI
Cliquez sur la flèche verte pour lancer la requête, qui affiche la description des magasins :
id_mag nom_mag adresse_mag ville pays code_postal
------ ---------------------------------------- ---------------------------------------- -------------------- ---- -----------
6380 Eric the Read Books 788, Catamaugus Ave. Seattle WA 98056
7066 Librairie spécialisé e 567, Av. de la Victoire Paris FR 75016
7067 Moissons livresques 577, Boulevard Anspach. Bruxelles BE 1000
..etc…
• Il y a parfois des petites différences entre la documentation et le contenu réel des tables => pensez
à vérifier vos programmes en visualisant les contenus des tables par des requêtes simples
• A partir de SQL Server 7.0, la base originale sur laquelle s’appuient tous les ex emples de la
documentation Microsoft, est en anglais : PUBS. Vous pouvez l’utiliser pour tester des syntaxes
documentées dans l’aide, mais les exercices porteront toujours sur la « version française » de la
base : PUBLI
- Tous les éditeurs appartenant au groupe sont décrits dans la table éditeurs.
- Les éditeurs ont des logo (table pub_info), emploient du personnel (table employé), et éditent des
livres (table titre).
- Chaque employé occupe un emploi (table emplois)
- Chaque livre est écrit par un ou plusieurs auteurs (table auteurs et table intermédiaire
titreauteur)
- Pour chaque livre vendu, son/ses auteurs touchent des droits, qui sont définis en pourcentage du
prix de vente, par tranche, en fonction de la quantité de livres vendus (table droits_prévus).
Table éditeurs
Nom_colonne Type de données NULL Par défaut Check Clé/index
id_éditeur char(4) non oui (1) CP, ordonné.
nom_éditeur varchar(40) oui
ville varchar(20) oui
région char(2) oui
pays varchar(30) oui 'USA'
(1) La contrainte CHECK id_éditeur est définie comme (id_éditeur in ('1389', '0736', '0877', '1622', '1756')
OR id_éditeur LIKE '99[0 -9][0-9]' )
Table pub_info
Nom_colonne Type de données NULL Par défaut Check Clé/index
pub_id char(4) non CP, ordonné., CE éditeurs(id_éditeur)
logo image oui
pr_info text oui
0736 NEWMOON.BMP Exemple de donn ées de type text pour New Moon Books, éditeur 0736 dans la base de données
pubs. New Moon Books est situé à Boston, Massachusetts.
0877 BINNET.BMP Exemple de données de type text pour Binnet & Hardley, éditeur 0877 dans la base de données
pubs. Binnet & Hardley est situé à Washington, D.C.
1389 ALGODATA.BMP Exemple de données de type text pour Algodata Infosystems, éditeur 1389 dans la base de
données pubs. Algodata Infosystems est situé à Bruxelles, Belgique.
1622 5LAKES.BMP Exemple de données de typ e text pour Five Lakes Publishing, éditeur 1622 dans la base de
données pubs. Five Lakes Publishing est situé à Chicago, Illinois.
1756 RAMONA.BMP Exemple de données de type text pour Ramona éditeur, éditeur 1756 dans la base de données
pubs. Ramona édit eur est situé à Lausanne, Suisse.
9901 GGGG.BMP Exemple de données de type text pour GGG&G, éditeur 9901 dans la base de données pubs.
GGG&G est situé à Munich, Allemagne.
9952 SCOOTNEY.BMP Exemple de données de type text pour Scootney Books, éditeur 9 952 dans la base de données
pubs. Scootney Books est situé à New York City, New York.
9999 LUCERNE.BMP Exemple de données de type text pour Editions Lucerne, éditeur 9999 dans la base de données
pubs. Les Editions Lucerne sont situées à Paris, France.
(1) Les informations présentées ici NE sont PAS les données réelles. Il s'agit du nom du fichier d'où provient le bitmap (données graphiques).
(2) Le texte présenté ici NE constitue PAS la totalité des données. Lors de l'affichage de données text, l'affichage est limité à un nombre fini de
caractères. Ces informations présentent les 120 premiers caractères de la colonne de texte.
(1) La contrainte CHECK est définie comme (id_employé LIKE '[A -Z][A-Z][A-Z][1-9][0-9][0-9][0-9][0-9][FM]') OR
(id_employé LIKE '[A -Z]-[A-Z][1-9][0-9][0-9][0-9][0-9][FM]')
(2) L'index composé, ordonné est défini sur nom_employé, pn_employé, init_centrale.
Les tableaux suivants présentent le contenu de la table employé. La première colonne (id_employé) est répétée dans la liste du
dessous, devant les colonnes 6 à 8. Elle n'est répétée qu'à des fins de lisibilité.
id_employé (#1) pn_employé (#2) init_centrale (#3) nom_employé (#4) id_emploi (#5)
Table emplois
A chaque type d’emploi, correspond un coefficient minimal ( niv_min) et un coefficient maximal
(niv_max)
(1) La contrainte DEFAULT est définie comme ("Nouveau post e - pas de dénomination officielle").
(2) La contrainte CHECK niv_min est définie comme (niv_min >= 10). (3) La contrainte CHECK niv_max est définie comme (niv_max <=
250).
(1) La contrainte CHECK id_auteur est définie comme (id_auteur LIKE '[0 -9][0-9][0-9]-[0-9][0-9]-[0-9][0-9][0-9][0-9]').
(2) La contrainte CHECK code_postal est définie comme (code_postal LIKE '[0 -9][0-9][0-9][0-9][0-9]').
(3) L'index composé non ordonné est défini sur nom_auteur, pn_auteur.
Les tables ci-dessous présentent le contenu de la table auteurs. La première colonne (id_auteur) est répétée dans la liste du
dessous, devant les colonnes 5 à 9. Elle n'est répétée qu'à des fins de lisibilité.
id_auteur (#1) adresse (#5) ville (#6) pays(#7) code_postal (#8) contrat (#9)
(1) L'index composé, clé primaire, ordonné est défini sur id_auteur, id_titre.
(( ) Cette clé étrangère a également un index non ordonné sur id_auteur.
(3) Cette clé étrangère a également un index non ordonné sur id_titre.
Table titres
Certains auteurs perçoivent une avance sur recette, pendant l’écriture de leur livre ( colonne avance).
Pour chaque titre, on tient à jour le nombre d’ouvrages vendus, tous magasins confondus (colonne
cumulannuel_ventes), et la tranche de droit d’auteur atteinte par ce livre (colonne droits)
Nom_colonne Type de données NULL Par défaut Check Clé/index
id_titre tid non CP, ordonné.
titre varchar(80) non Non ordonné.
type char(12) non ‘UNDECIDED'
id_éditeur char(4) oui CE éditeurs(id_éditeur)
prix money oui
avance money oui
droits int oui
cumulannuel_ventes int oui
notes varchar(200) oui
datepub datetime non GETDATE( )
Les tableaux ci-après présentent le contenu de la table titres. La première colonne (id_titre) est répétée dans les listes du
dessous, d'abord devant les colonnes 5 à 8, ensuite devant les colonnes 9 et 10. Elle n'est répétée qu'à des fins de lisibilité.
id_titre (#1) titre (#2) t type (#3) id_éditeur (#4) prix (#5)
BU1032 Guide des bases de données du gestionnaire pressé gestion 1389 140,00
BU1111 La cuisine - l'ordinateur : bilans clandestins gestion 1389 82,00
BU2075 Le stress en informatique n'est pas une fatalité! gestion 0736 24,00
BU7832 Toute la vérité sur les ordinateurs gestion 1389 136,00
MC2222 Les festins de Parly 2 cui_moderne 0877 136,00
MC3021 Les micro-ondes par gourmandise cui_moderne 0877 21,00
BU2075 Exposé des techniques médicales et psychologiques les plus récentes permettant de survivre dans le bureau électronique.
Explications claires et détaillées. 06/12/85
BU7832 Analyse commentée des possibilités offertes par les ordinateurs : un guide impartial pour l'utilisateur critique. 06/12/85
MC2222 Recueil de recettes rapides, faciles et élégantes, testées et goûtées par des gen s qui n'ont jamais le temps de manger.
Aide précieuse pour le cuisinier occasionnel. 06/09/85
MC3021 Adaptation de recettes traditionnelles des provinces françaises - la cuisine au micro -ondes. 06/09/85
MC3026 NULL 17/05/96
PC1035 Etude comparative des progiciels les plus répandus. S'adressant aux utilisateurs débutants, cet ouvrage établit un palmarès des
logiciels en fonction de leur convivialité. 06/12/85
PC8888 Deux femmes courageuses dévoilent tous les scandales qui jonch ent l'irrésistible ascension des pionniers de l'informatique. Matériel et
logiciel : personne n'est épargné. 06/12/85
PS2091 Etude approfondie des conséquences somatiques des émotions fortes. De nombreux schémas du métabolisme illust rent l'exposé et en
facilitent la compréhension. 06/11/85
PS2106 Comment amortir le choc des interactions quotidiennes par la gymnastique, la méditation et la diététique (nombreux exemples de
menus). Bandes vidéo sur commande pour les exercices p hysiques. 10/05/85
PS3333 Que se passe -t-il quand les données viennent à manquer? Analyse scientique des effets du manque d'information sur les grands
consommateurs. 06/12/85
PS7777 Comment se protéger contre le stress exagéré du monde mo derne. Parmi les remèdes proposés : utilisation de l'ordinateur et
alimentation judicieusement choisie.
06/12/85
Table droits_prévus
Les auteurs perçoivent des droits croissants sur leurs livres, en fonction de la quantité vendue : les
droits sont exprimés en pourcentage (colonne droits), pour chaque tranche de livres vendus (nombre
de livres entre minimum et maximum). Exemple : Si l’on vend 3500 livres "BU1035", son auteur
percevra 10% sur les 2000 premiers livres, 12% du livre 2001 au 3000, 14% du 3001 au 3500.
Nom_colonne Type de données NULL Par défaut Check Clé/index
id_titre idt non CE titres(id_titre)
minimum int oui
maximum int oui
droits int oui
BU1032 0 5000 10
BU1032 5001 50000 12
PC1035 0 2000 10
PC1035 2001 3000 12
PC1035 3001 4000 14
PC1035 4001 10000 16
PC1035 10001 50000 18
BU2075 0 1000 10
BU2075 1001 3000 12
BU2075 3001 5000 14
BU2075 5001 7000 16
BU2075 7001 10000 18
BU2075 10001 12000 20
BU2075 12001 14000 22
BU2075 14001 50000 24
PS2091 0 1000 10
PS2091 1001 5000 12
PS2091 5001 10000 14
PS2091 10001 50000 16
PS2106 0 2000 10
PS2106 2001 5000 12
PS2106 5001 10000 14
PS2106 10001 50000 16
MC3021 0 1000 10
MC3021 1001 2000 12
MC3021 2001 4000 14
MC3021 4001 6000 16
MC3021 6001 8000 18
MC3021 8001 10000 20
MC3021 10001 12000 22
MC3021 12001 50000 24
PC8888 0 5000 10
PC8888 5001 10000 12
PC8888 10001 15000 14
PC8888 15001 50000 16
PS7777 0 5000 10
PS7777 5001 50000 12
PS3333 0 5000 10
PS3333 5001 10000 12
PS3333 10001 15000 14
PS3333 15001 50000 16
BU1111 0 4000 10
BU1111 4001 8000 12
BU1111 8001 10000 14
BU1111 12001 16000 16
BU1111 16001 20000 18
BU1111 20001 24000 20
BU1111 24001 28000 22
BU1111 28001 50000 24
MC2222 0 2000 10
MC2222 2001 4000 12
MC2222 4001 8000 14
MC2222 8001 12000 16
MC2222 12001 20000 18
MC2222 20001 50000 20
BU7832 0 5000 10
BU7832 5001 10000 12
BU7832 10001 15000 14
BU7832 15001 20000 16
BU7832 20001 25000 18
BU7832 25001 30000 20
BU7832 30001 35000 22
BU7832 35001 50000 24
PS1372 0 10000 10
PS1372 10001 20000 12
PS1372 20001 30000 14
PS1372 30001 40000 16
PS1372 40001 50000 18
Table ventes
Les magasins envoient des commandes aux éditeurs. Chaque commande porte sur un ou plusieurs
livres. Chaque magasin possède ses propres conventions de numérotation des commandes. Pour
décrire une ligne de commande de façon unique, il faut donc connaître : le magasin qui l’a émise
(colonne id_mag), le numéro de commande (num_cmd), le titre du livre commandé (id_titre). La
table Ventes possède donc une clé primaire com posée, constituée de ces trois colonnes.
(1) L'index composé, clé primaire, ordonné est défini sur id_mag, num_cmd, id_titre.
Table magasins
Nom_colonne Type de données NULL Par défaut Check Clé/index
id_mag char(4) non CP, ordonné.
nom_mag varchar(40) oui
adresse_mag varchar(40) oui
ville varchar(20) oui
pays char(2) oui
code_postal char(5) oui
Table remises
Les éditeurs consentent trois types de remises : des « remises client » à certains magasins privilégiés
(référencés par la colonne id_mag) ; des « remises en volume », en fonction de la quantité
commandée (entre qtémin et qtémax) ; une remise initiale (type FNAC) à tous les magasins du
groupe.
Nom_colonne Type de données NULL Par défaut Check Clé/index
typeremise varchar(40) non
id_mag char(4) oui CE magasins(id_mag)
qtémin smallint oui
qtémax smallint oui
remise decimal non
• L'instruction SELECT spécifie les colonnes que vous voulez récupérer. La clause FROM
spécifie les tables dans lesquelles se trouvent les colonnes. La clause WHERE spécifie les
lignes que vous voulez visualiser dans les tables. Syntaxe simplifiée de l'instruction
SELECT :
SELECT liste_de_sélection
FROM liste_de_tables
WHERE critères_de_sélection
Par exemple, l'instruction SELECT suivante extrait les nom et prénom des écrivains de la
table auteurs vivant à Paris.
SELECT pn_auteur, nom_auteur
FROM auteurs
WHERE ville = 'Paris'
pn_auteur nom_auteur
--------- --------------
Charles Mathieu
Patricia Merrell
Alain D'Autricourt
Marc Jalabert
Jean-Rémy Facq
• Vous pouvez demander un tri en fonction du nom de colonne ou de la position de colonne dans la
liste de sélection. Les deux requêtes suivantes sont équivalentes:
SELECT pn_auteur, nom_auteur
FROM auteurs
ORDER BY nom_auteur
ORDER BY 2
Pour plus d'informations sur SELECT, consultez l'instruction SELECT dans le Manuel de
référence Transact-SQL (choisissez Select Examples (T-SQL) )
Afficher le nom, le prénom, et la date d’embauche des employés embauchés en 90, dont le nom
commence par ‘L’, et la position est co mprise entre 10 et 100
Exercice 3 : ORDER BY
Afficher le nom et la date d’embauche des employés, classés par leur identificateur d’éditeur, puis
par leur nom de famille (sous-critère)
Afficher le nom, le pays et l’adresse des auteurs Français, Suisse ou Belge, classés par pays.
Expressions et fonctions
• Les 4 opérateurs arithmétiques de base peuvent être utilisés dans les clauses SELECT, WHERE et
ORDER pour affiner les recherches partout où il est possible d'utiliser un e valeur d'attribut :
Livres qui reçoivent une avance sur vente supérieure à 500 fois leur prix :
SELECT titre, prix, avance
FROM titres
WHERE avance > = 500 * prix
• Suivant les systèmes la gamme des opérateurs et des fonctions utilisables peut être très é voluée :
elle comporte toujours des fonctions de traitement de chaînes de caractères, des opérateurs sur les
dates, etc...
Cet exemple détermine la différence en jours entre la date courante et la date de publication :
SELECT newdate = DATEDIFF(day, datep ub, getdate())
FROM titres
• La clause GROUP BY est employée dans les instructions SELECT pour diviser une table en
groupes. Vous pouvez regrouper vos données par nom de colonne ou en fonction des résultats des
colonnes calculées lorsque vous utilisez des données numériques. L'instruction suivante calcule
l'avance moyenne et la somme des ventes annuelles cumulées pour chaque type de livre:
type
------------ ----------------------- -----------
cui_moderne 51,000.00 24278
cui_traditio 43,000.00 19566
gestion 43,000.00 30788
informatique 51,000.00 12875
psychologie 29,000.00 9939
• Les fonctions de groupe (ou «d’agrégation ») effectuent un calcul sur l'ensemble des valeurs
d'un attribut d'un groupe de tuples. Un groupe est un sous ensemble des tuples d'une table tel que
la valeur d'un attribut y reste constante ; un groupe est spécifié au moyen de la clause GROUP
BY suivi du nom de l'attribut à l'origine du groupement. En l'absence de cette clause tous les
tuples sélectionnés forment le groupe.
• Ces fonctions imposent la spéc ification de l'attribut en tant qu'argument. Si cet argument est
précédé du mot clé DISTINCT les répétitions sont éliminées. D'autre part, les valeurs
indéterminées (= NULL) ne sont pas prises en compte.
• La clause HAVING est équivalente à WHERE mais elle se rapporte aux groupes. Elle porte en
général sur la valeur d’une fonction de groupe : seuls les groupes répondant au critère spécifié par
HAVING feront parti du résultat.
Regrouper les titres en fonction du type, en éliminant les groupes qui contienne u n seul livre
SELECT type
FROM titres
GROUP BY type
HAVING COUNT(*) > 1
type
------------
cui_moderne
cui_traditio
gestion
informatique
psychologie
Regrouper les titres en fonction du type, en se limitant aux types qui débutent pas par la lettre «c»
SELECT type
FROM titres
GROUP BY type
HAVING type LIKE 'c%'
type
------------
cui_moderne
cui_traditio
Regrouper les titres en fonction du type par éditeur, en incluant seulement les éditeurs dont le
numéro d'identification est supérieu r à 0800 et qui ont consenti des avances pour un total supérieur
à 90 000 FF, et qui vendent des livres pour un prix moyen inférieur à 150 FF:
SELECT id_éditeur, SUM(avance), AVG(prix)
FROM titres
GROUP BY id_éditeur
HAVING SUM(avance) > 90000
Même exemple, en éliminant les titres dont le prix est inférieur à 60 FF, et en triant les résultats
en fonction des numéros d'identification des éditeurs:
SELECT id_éditeur, SUM(avance), AVG(prix)
FROM titres
WHERE prix >= 60
GROUP BY id_éditeur
HAVING SUM(avance) > 90000
AND AVG(prix) < 150
AND id_éditeur > '0800'
ORDER BY id_éditeur
type prix
------------ --------------------------
cui_moderne 21.00
cui_moderne 136.00
sum
==========================
157.00
Pour chaque niveau de droits, afficher les identificateurs des livres correspondant, le min et la max
de ventes donnant droit à ce niveau (infos de détails), et le nombre de livres dans le niveau
(récapitulatif)
Afficher les noms d’auteurs, leur pays et leur ville en les classant par ville (infos de détail), et le
nombre d’auteurs par pays (récapitulatif)
• Les opérations de jointure permettent d'extraire des données à partir de plusieurs tables ou vues
dans la même base de données ou dans des bases différentes en n'effectuant qu 'une seule opération.
Joindre deux ou plusieurs tables revient à comparer les données de colonnes spécifiques, et ensuite à
utiliser les lignes sélectionnées dans les résultats de cette comparaison pour créer une nouvelle table.
sum
======
55
sum
======
35
Exercice 11 : jointure sur 4 tables, GROUP BY, HAVING, SUM
Afficher les noms des auteurs qui ont vendu au moins 20 livres, et le nombre de livres qu’il s ont
vendus (tables auteurs, titreauteur, titres, ventes)
Les sous-requêtes
& Doc. en ligne : « Concepts de requêtes avancées » : « Principe de base des sous -
requêtes »
• Une sous-requête est une instruction SELECT imbriquée à l'intérieur d'une instruction SELECT,
INSERT, UPDATE ou DELET E, ou d'une autre sous-requête : une sous-requête peut porter sur
la même table que la requête externe ou sur une autre table.
• Dans Transact-SQL, une sous-requête qui renvoie une seule valeur peut s'employer dans toutes les
circonstances où une expression est autorisée.
• Les instructions SELECT qui incluent au moins une sous -requête sont parfois appelées requêtes
imbriquées ou instructions SELECT imbriquées. Le fait d'imbriquer une instruction SELECT à
l'intérieur d'une autre explique la présence du mot «st ructuré» dans l'expression «langage
d'interrogation structuré» (SQL, Structured Query Language).
• Une sous-requête imbriquée dans une instruction SELECT externe présente la syntaxe suivante:
• Une sous-requête peut s'imbriquer dans une clause WHERE, ou HAVING d'une instruction
externe SELECT, INSERT, UPDATE ou DELETE, ou dans une autre sous -requête. Le niveau
d'imbrication n'est pas limité.
• A noter le cas particulier des requêtes imbriquées placées après le SELECT, qui permettent
d’afficher une colonne calculée (Cf. Exercice 14).
• Il existe deux catégories de sous-requêtes : les sous-requêtes qui renvoient une et une seule valeur
directement manipulable par des opérateurs de comparaison, et les requêtes ensemblistes qui
renvoient des listes manipulables par les opérateurs ensemblistes IN, ANY , ALL, EXISTS
Pour trouver tous les livres de même prix que le livre « Toute la vérité sur les ordinateurs », on peut
procéder en deux étapes, en cherchant d’abord le prix du livre « Toute la vérité sur les ordinateurs » :
SELECT prix
FROM titres
WHERE titre = 'Toute la vérité sur les ordinateurs'
prix
------
136,00
Puis, en utilisant ce résultat dans une seconde requête pour trouver les livres qui ont le même prix :
titre prix
--------------------- ------------------------- -------------
Toute la vérité sur les ordinateurs 136,00
Les festins de Parly 2 136,00
Les secrets de la Silicon Valley 136,00
Privation durable d'informations : étude… 136,00
En substituant à la constante 136, la requête qui calcule ce prix, on obtient la solution avec sous -
requête :
Avec la même démarche de construction progressive, on peut répondre à des questions plus
complexes : dans tous les cas, il faut repérer dans la question, la proposition principale qui fournit la
requête principale et les propositions subordonnées qui fournissent les critères de choix ; chaque
subordonnée devient une requête imbriquée qu'il faudra d'abord tester indépendamment, sur un cas
particulier.
Exemple : Afficher les titres des livres dont le prix est supérieur ou égal au tiers du prix maximum,
et inférieur ou égal à la moyenne des prix.
-- 1) trouver le prix maximum
SELECT max(prix)
FROM titres
-- => 156.00
Sous-requêtes ensemblistes
• Utilisation de IN et EXISTS pour tester l’appart enance d’un nuple à une liste construite par une
requête imbriquée
Exemple : Afficher les noms et les prénoms des auteurs qui ont écrit au moins un livre (donc qui
figurent dans la table titreauteur)
Avec l’opérateur IN :
Dans ce cas particulier, le problème est réductible à une requête simple, sans sous -requête :
• Sous-requêtes opérant sur des listes, introduites par un o pérateur de comparaison modifié par
ANY ou ALL :
Exemple 1 : Afficher les noms et les prénoms des auteurs dont tous les livres ont un prix de 136 F
M Lorsqu’une requête imbriquée ne renvoie rien, toutes les expressions avec l’opérateur ALL
sont vraies : on peut tout dire de l’ensemble vide. La requête ci-dessus trouve donc les auteurs
recherchés, dont tous les livres valent 136 F, mais aussi les auteurs qui n’ont pas encore publié
de livres (et ne figurent donc pas dans la table titreauteur)
Pour s’assurer du bon fonctionnement de l’opérateur ALL, il faut toujours doubler la sous -requête
avec ALL d’une sous-requête d’existence :
Si l’ensemble construit par la sous -requête est vide, toutes les comparaisons contruites sur l’opérateur
ANY sont fausses : il est inutile de doubler les sous -requêtes avec ANY d’un test d’existence.
Exercice 15 bis :
Afficher le nom et l’identificateur des éditeurs qui édit ent de la gestion et pas d’informatique
Afficher le nom et l’identificateur des éditeurs qui ne font pas d’avance sur tous leurs livres
F fixer les critères de recherche par HAVING sur les groupes et par WHERE sur des
valeurs individuelles,
F pour utiliser une fonction sur les groupes dans un WHERE ou s'il faut utiliser une
valeur d'attribut d'une autre table utiliser une requête imbriquée,
F pour fusionner les résultats de deux clauses SELECT utiliser l'opérateur UNION,
• une jointure est indispensable pour traduire une requête où il s'agit de visualiser des
informations émanant de plusieurs tables.
• lorsqu'il faut extraire des informations d'une table et qu'une autre table est nécessaire pour
conditionner la sélection des tuples de la première une requête imbriquée s'impose.
& Doc. en ligne : « Accéder aux données et les modifier » : Ajout, Modification, Suppression
de données
SQL2 : p. 79 à 82
• Dans SQL Server, vous pouvez ajouter ou modifier des données au moyen des instructions de
modification de données INSERT, DELETE, et UPDATE
- INSERT ajoute une nouvelle ligne à une table ;
• Vous pouvez modifier des données dans une seule table par instruction. Transact -SQL vous
permet de baser vos modifications sur des données contenues dans d'autres tables, même celles
d'autres bases de données.
• Le mot-clé VALUES est utilisé pour spécifier les valeurs de certaines ou de toutes les colonnes
dans une nouvelle ligne :
INSERT nom_de_table
VALUES (constante1, constante2, ...)
• Ajout de toutes les colonnes d’une ligne :
INSERT titres
VALUES ('BU2222', 'Plus vite!', 'gestion', '1389',
NULL, NULL, NULL, NULL, 'ok', '14/06/95')
• Ajout de certaines colonnes : les colonnes ignorées doivent être définies pour permettre des valeurs
NULL. Si vous sautez une colonne avec la contrainte DEFAULT, sa valeur par défaut est utilisée.
INSERT INTO magasins (id_mag, nom_mag)
VALUES ('1229', 'Les livres de Marie')
• Vous pouvez également utiliser une instruction SELECT dans une instruction INSERT pour
insérer des valeurs sélectionnées dans une ou plusieurs autres tables ou vues. Voici la synta xe
simplifiée :
INSERT nom_de_table
SELECT liste_de_colonne
FROM liste_de_table
WHERE critères_de_sélection
• Insertion de données provenant de la même table par une instruction SELECT :
INSERT éditeurs
SELECT '9980', 'test', ville, région, pays
FROM éditeurs
WHERE nom_éditeur = 'New Moon Books'
• Insertion de données provenant d’une autre table, colonnes dans le même ordre :
INSERT auteurs
SELECT *
FROM nouveaux_auteurs
• Insertion de données provenant d’une autre table, colonnes dans un autre ordre : la table auteurs
contient les colonnes id_auteur, pn_auteur, nom_auteur et adresse, la table nouveaux_auteurs
contient les colonnes id_auteur, adresse, pn_auteur et nom_auteur .
INSERT auteurs (id_auteur, adresse, nom_auteur, pn_auteur)
SELECT * FROM nouveaux_auteurs
ou
INSERT auteurs
SELECT id_auteur, pn_auteur, nom_auteur, adresse
FROM nouveaux_auteurs
: Exercice 16 :
Rentrer vos noms, prénoms, dans la table auteurs, avec un identificateur qui n’existe pas déjà.
Tous les champs obligatoires (non NULL) doivent être renseignés, sauf ceux qui possè dent une
valeur par défaut (téléphone). Réafficher la table. Relancer la même requête et interpréter le
message d’erreur.
Exercice 17 :
Recopier toutes les caractéristiques d’un auteur en lui donnant un nouvel identificateur, et un
nouveau nom.
• Mise à jour de la colonne cumulannuel_ventes de la table titres, avec la somme des ventes les
plus récentes enregistrées dans la table ventes :
UPDATE titres
SET cumulannuel_ventes = cumulannuel_ventes +
(SELECT SUM(qt) FROM ventes
WHERE ventes.id_titre = titres.id_titre
AND ventes.date_cmd IN (SELECT MAX(date_cmd) FROM ventes))
• Supposons qu'une opération complexe débouche sur l'acquisition de tous les auteurs de Bruxelles
et de leurs ouvrages par un autre éditeur. Vous devez immédiatement supprimer tous ces ouvrages
de la table titres, mais vous ne connaissez pas leur titre ni leur numéro d'identification. La seul e
information dont vous disposez concerne le nom de la ville où résident ces auteurs.
• Vous pouvez effacer les lignes dans la table titres en retrouvant les numéros d'identification des
auteurs pour les lignes qui ont Bruxelles comme ville dans la table auteurs, et en utilisant ensuite
ces numéros pour trouver les numéros d'identification des ouvrages dans la table titreauteur. En
d'autres termes, une triple jointure est requise pour trouver les lignes que vous souhaitez effacer
dans la table titres.
• Les trois tables sont donc comprises dans la clause FROM de l'instruction DELETE. Toutefois,
seules les lignes dans la table titres qui répondent aux conditions de la clause WHERE sont
effacées. Vous devez effectuer des effacements séparés pour supprimer les lign es pertinentes dans
les autres tables que la table titres.
DELETE titres
FROM auteurs, titres, titreauteur
WHERE titres.id_titre = titreauteur.id_titre
AND auteurs.id_auteur = titreauteur.id_auteur
AND ville = 'Bruxelles'
: Exercice 19 :
Détruire les lignes créées dans la table auteur, dans les exercices 16 et 17, afin de remettre la table
dans son état initial.
Introduction
: Loguez vous avec « l’Analyseur de requête », sous votre nom de connexion NT habituel, sans
mot de passe, et tapez la requête SQL de création de base de données :
• La première étape consiste à créer des « domaines », c’est-à-dire des types de données, qui
s’appliqueront aux colonnes ou attributs des tables et des colonnes. Comme en C ou en Pascal, les
domaines sont définis par le propriétaire de la base de données, à partir des types prédéfinis du
langage SQL :
smallmoney Valeurs de données monétaires comprises entre - 214 748,3648 et +214 748,3647, avec
une précision d'un dix -millième d'unité monétaire.
money Valeurs de données monétaires comprises entre -263 (-922 337 203 685 477,580 8) et
263 - 1 (+922 337 203 685 477,580 7), avec une précision d'un dix -millième d'unité
monétaire.
real Données numériques de précision en virgule flottante comprises entre -3.40E + 38 et
3.40E + 38.
• La syntaxe pour créer des nouveaux typ es ne fait pas partie de la norme ANSI du SQL. Sous SQL
SERVER il faut appeler la procédure système sp_addtype (system procedure add type), par le mot
clé execute
execute sp_addtype TypeNom, 'VARCHAR(50)', 'NOT NULL'
• SQL Server ne fait pas de différence entre les majuscules et les minuscules pour les noms de type
de données système.
: Exercice 20
Les exercices qui suivent vont vous guider pour écrire un script de création de base de données :
Creer.SQL.
On commentera chacune des étapes du script (commentaire Transact SQL : /* plusieurs lignes */ ou
-- fin de ligne)
On développera en parallèle un script Supprimer.SQL qui supprime tous les objets que l’on vient
de traiter. Après chaque exercice, on relancera les scripts de suppression et de création, pour
s’assurer que tous les objets se créent correctement.
A la fin de ce chapitre, on doit donc aboutir à deux scripts complets qui permettent de maintenir la
base (en la recréant complètement en cas de crash système…)
TypeHoraire : type prédéfini smalldatetime. Obligatoire (=> heures de départ et d’arrivée, dans la table Vol)
TypeNom : chaîne variable limitée à 50 caractères. Obligatoire. (=> nom du pilote dans la table Pilote et du
constructeur dans la table Constructeur)
TypePrenom : chaîne variable limitée à 30 caractères. Optionnel. (=> prénom du pilote dans la table Pilote)
TypeAvion : chaîne variable limitée à 20 caractères. Obligatoire. (=> type d’avion dans les tables Type et
Avion)
TypeIdAeroport : chaîne fixe de 3 caractères. Obligatoire. (=> identificateur de l’aéroport dans la table
Aéroport)
TypeIdPilote : entier (smallint). Obligatoire ( => identificateur du pilote dans la table Pilote)
TypeNumVol : chaîne fixe de 5 caractères. Obligatoire (=> identificateur du vol dans la table Vol)
TypeVille : chaîne variable limitée à 50 caractères. Optionnel. (= > nom de l’aéroport et de la ville
desservie dans la table Aeroport)
- Menu « Action », « Enregistrer un nouveau serveur SQL Server» pour accéder au serveur : sans
utiliser l’assistant, choisir le nom du serveur dans la liste déroulante, choisir « Utiliser
l’authentification SQL Server», entrer votre nom de connexion et votre mot de passe
- Fermer la fenêtre d’inscription du serveur, et développer les objets de la base en cliquant sur le + à
côté du nom du Serveur ( l’icône avec flèche verte)
- Développer « Bases de données » : seules les bases de données auxquelles vous avez accès
apparaissent. Développer la base en cours de construction, et le répertoire « Types de données
utilisateurs ».
• On crée une clé primaire grâce à la contrainte PRIMARY KEY lors de la création ou de la
modification d’une table. SQL crée automatiquement un objet « index » pour la clé primaire :
l’index assure l’unicité de la clé primaire dans la table, et permet un accès rapide aux données par
la clé primaire.
• Une clé étrangère est une colonne ou une combinaison de colonnes dont les valeurs correspondent
à la clé primaire d'une autre table. Elle n’est pas obligatoirement unique ni définie (peut être
NULL), mais ses valeurs doivent correspondre à des valeurs existantes de la clé primaire. On crée
une clé étrangère par la contrainte FOREIGN KEY lors de la création ou de la modification d’une
table.
• 4 contraintes d’intégrité :
ð Intégrité d’entité : unicité de la clé primaire (PRIMARY KEY) ou d’autres clés
(UNIQUE)
ð Intégrité de domaine : plage des valeurs possibles pour une colonne. On peut restreindre
cette plage en attribuant à la colonne un type défini par l’utilisate ur, ou par une contrainte
CHECK avec une règle.
ð L'intégrité référentielle garantit la relation entre une clé primaire unique dans une table et
les clés étrangères qui y font référence dans les autres tables. Exemple : avant de
supprimer une ligne dans la table PILOTE, il faut supprimer toutes les lignes de la table
VOL qui font référence à ce pilote.
Par exemple, avec les tables ventes et titres dans la base de données pubs, l'intégrité référentielle est
basée sur la relation entre la clé étrangère ( id_titre) de la table ventes et la clé primaire (id_titre) de la
table titres, comme le montre l'illustration suivante:
• Vous pouvez créer des tables permanentes ou des tables temporaires (locales ou globales). Une
table temporaire locale est visible uniquement pour la connexion qui l'a créée. Une table
temporaire globale est disponible pour toutes les connexions. Les tables temporaires locales sont
supprimées automatiquement à la fin de la session courante. Les tables temporaires globales sont
supprimées à la fin de la dernière session qui les utilise
• Lorsque vous créez une table, nommez ses colonnes, définissez un type de donnée pour chaque
colonne, précisez si elles peuvent contenir des valeurs NULL, définissez des contraintes par
l’option CHECK, des valeurs par défaut par DEFAULT
Contrainte
• FOREIGN KEY : la clé fait référence à la clé primaire d’une autre table.
• DEFAULT : valeur par défaut lorqu’aucune valeur n’est donnée dans INSERT ou UPDATE
• CHECK :
CHECK (id_éditeur IN ('1389', '0736', '0877', '1622', '1756')
OR id_éditeur LIKE '99[0 -9][0-9]')
Compléter le script de création pour créer les tables de la base « Compagnie aérienne », décrite
dans le schéma général. Pour chaque table, on définira les liens clé étrangère -clé primaire en
suivant le schéma.
AVION : la clé primaire NumAvion est autoincrémentée à partir de 100, par pas de 1.
VOL : la clé primaire NumVol est constituée du préfixe " IT" suivi de trois chiffres
Tester les contraintes d’intégrité en faisant des essais de remplissage par l’instruction
INSERT et des suppressions par DELETE : vérifier les valeurs par défaut, les domaines de
validité des colonnes…
Partir des valeurs décrites dans le chapitre I, en remplissant les tables dans l’ordre de la
liste de dépendance.
Attention : il faut détruire les tables dans l’ordre inverse de la création, en supprimant
d’abord les tables dépendantes
Détruire les types à la fin, quand ils ne sont plus utilisés par aucune table :
exec sp_droptype TypeNom
Dans le répertoire « Bases de données », « Tables », visualisez et vérifiez les tables et leurs
contraintes.
ð Pour visualiser les propriétés d’une table, double -clicker sur son nom, ou avec le bouton
droit de la souris, choisir « Modifier une table »
ð Pour obtenir les détails sur les contraintes, et les clés étrangères : cliquer sur le bouton
« Propriété de table et d’index » , dans la fenêtre de modification de table.
• Une vue est une table virtuelle dont le contenu est défini par une requête SELECT. Comme une
table réelle, la vue possède des colonnes nommées et des lignes de données, mais elle n’est pas
stockée dans la base de données, et n’a pas d’existence propre, indépendamment des tables.
• Les vues améliorent la sécurité en permettant de contrôler les données que les utilisateurs peuvent
visualiser, et l’ergonomie, en présentant les données sous une forme familière, indépendamment de
la structure interne de la base.
• Une vue peut être manipulée exactement comme une table : lorsqu’on modifie une vue, on modifie
en fait les tables sur lesquelles elle s’appuie. Inversement, si on modifie les tables, les
modifications sont reportées automatiquement dans toutes les vues qui leur font référence. La
suppression d’une vue n’influe pas sur le contenu de la table associée. Par contre la suppression
d’une table supprime toutes les vu es qui lui font référence.
Limitations :
• Si vous remplissez une vue par une instruction SELECT, vous n’avez en géné ral pas besoin de
donner les noms des colonnes, qui seront ceux du SELECT, sauf dans les cas suivants :
- colonnes dérivées d'une expression arithmétique, d'une fonction ou d'une constante.
Ø Vous ne pouvez pas associer des règles, des valeurs par défaut ou des Déclencheurs à des vues, ni
construire des Index à partir de vues.
Ø Vous ne pouvez pas créer de vues temporaires et vous ne pouvez pas créer de vues à partir de
tables temporaires.
Ø Vous ne pouvez pas modifier par UPDATE, INSERT ou DELETE les vues qui dérivent de
plusieurs tables par jointure, ou qui contiennent les clauses GROUP BY, ou DISTINCT, ou qui
omettent un attribut obligatoire de la table (déclaré NOT NULL) : ces vues ne seront accessibles
qu’en lecture.
• Pour une table modifiable, la clause WITH CHECK OPTION contrôle les modifications sur la
vue.
On veut disposer d’une vue qui visualise les départs du jour, à partir de Paris, avec la
présentation ci-dessous :
Remarques :
- La table AEROPORT donne la list e des aéroports desservant chaque ville : ORLY (ORL) et Charles de
Gaulle (CDG) pour la ville de Paris. La table AFFECTATION donne les dates de tous les vols.
- Utiliser la fonction DATENAME() de Transact SQL pour extraire l’heure et les minutes des colonn es
VOL.Hdépart et VOL.HArrivée, qui sont stockées en smalldatetime : DATENAME (hh, Hdépart ) renvoie
l’heure du départ, DATENAME (mi, Hdépart ) renvoie les minutes
- On obtient la date du jour par la fonction GETDATE() . Cette date ne peut pas être comparée di rectement
à AFFECTATION.DateVol, car elle comprend les heures, minutes, secondes. Le plus simple est de
comparer le quantième du jour de la date courante, au quantième de la date du vol : la fonction
DATENAME (dayofyear, uneDate ) extrait le quantième du jo ur de la date « uneDate »
Tester la vue par un select simple. Rajouter la création de la vue dans le script de création
de la base, et sa suppression dans le script de suppression.
• L'accès aux données est contrôlé par le SGBD au moyen de l'identification de l'utilisateur qui lors
de la connexion doit fournir le nom d'utilisateur et le mot de passe associé. Chaque objet d’une
base de données mémorise la liste des utilisateurs autorisés à le manipuler : son créateur et les
autres utilisateurs qui auront été habilités par lui.
• L’administrateur système de SQL SERVER (compte sa) est le seul à posséder tous les droits sur
toutes les bases de données : création d’une nouvelle base, suppression… Ces droits ne peuvent
pas lui être retirés (indépendants des droits explicites sur la base)
• Le propriétaire d’une base de données (DBO : Data Base Owner) a tous les droits sur les objets de
sa base, et peut les donner à d’autres utilisateurs par la commande GRANT ou leur retirer des
droits par la commande REVOKE
• Permissions d'instruction :
GRANT {ALL |liste_d'instructions} TO {PUBLIC | liste_de_noms}
• Permissions d'objet :
GRANT {ALL | liste_de_permissions}ON {n om_de_table [(liste_de_colonnes)] | nom_de_vue
[(liste_de_colonnes)] | nom_de_procédure_stockée | nom_de_procédure_stockée_étendue}TO {PUBLIC |
liste_de_noms}
• Il faut d’abord accorder des permissions générales au groupe public, puis préciser en accordant ou
en retirant des permissions spécifiques à certains utilisateurs :
GRANT SELECT
ON auteurs
TO public
go
-- Marie , Jean et Pierre auront tous les privilèges sur la table auteurs
GRANT INSERT, UPDATE, DELETE
ON auteurs
TO Marie, Jean, Pierre
• Permissions d'instruction :
REVOKE {ALL | liste_instructions} FROM {PUBLIC | liste_de_noms}
• Permissions d'objet :
REVOKE {ALL | liste_de_permissions} ON {nom_de_table [(liste_de_colonnes)] | nom_de_vue
[(liste_de_colonnes)] | nom_de_procédure_stockée | nom_de_procédure_stockée_étendue} FROM {PUBLIC |
liste_de_noms}
Dans chaque groupe de quatre, un des comptes représentera l’usager de base qui consulte
les horaires, les deux autres seront des employés de l’aéroport dotés de permissions
limitées, qui assistent le propriétaire de la base : un responsable des horaires et un
responsable de la planification
Sous le compte du propriétaire de la base (DBO) qui a tous les droits sur la base :
- Créer les trois nouveaux utilisateurs dans votre base ( usager, Responsable_horaires,
Responsable_planification), correspondant aux trois comptes d’accès de votre groupe,
avec la syntaxe :
- Pour l’usager, permettre la lecture de la vue Depart, pour consultation dans l’aéroport.
Aucun droit sur les tables !
- Le responsable des horaires a tous les droits sur Vol, et peut consulter Avion, Aeroport
et Type
En se loggant sous les trois comptes, faire des requêtes manuelles, pour vérifier que les
permissions fonctionnent comme prévu.
• En vous loggant avec le compte propriétaire de la base (dbo), vous pouvez visualiser et modifier
les permissions d’instruction (CREATE TABLE, CREATE VIEW…) des différents utilisateurs
de votre base : sélectionnez le nom de votre base, et choisissez « Propriétés » au bouton droit de la
souris.
• Vous pouvez aussi visualiser et modifier les permissions d’objet sur les tables (SELECT,
INSERT, UPDATE, DELETE) : double -clickez sur une table pour visualiser la fenêtre
« Propriétés de table », puis clickez sur le bouton « Autorisations »
• Une procédure stockée est un ensemble d'instructions compilées, qui peut s'exécuter plus
rapidement. Les procédures stockées augmentent la puissance et la performance du langage SQL.
Elles peuvent :
• Les procédures stockées sur d'autres serveurs SQL auxquels le processus client n'est pas
directement connecté peuvent être exécutées si le serveur distant autorise les accès distants.
• Les procédures stockées diffèrent des autres instructions et lots d'instructions SQL parce qu'elles
sont préanalysées et prénormalisées. Lorsque vous exécutez une procédure pour la première fois,
le programme de traitement des requêtes de SQL Server l'analyse et prépare une structure interne
normalisée pour la procédure qui est stockée dans une table système. Lors de la première
exécution de la procédure au démarrage du serveur SQL, elle est chargée en mémoire et compilée
complètement (elle n'est plus analysée ou mise en ordre puisque cela a été fait lors de sa création).
Le plan compilé reste alors en mémoire (sauf si le besoin de mémoire l'oblige à en sortir ) pour que
sa prochaine exécution (effectuée par le même client ou par un autre) puisse être traitée sans que le
plan de compilation consomme des ressources système.
• Les procédures stockées peuvent servir de mécanismes de sécurité, car un utilisateur peut avoir la
permission d'exécuter une procédure stockée même s'il n'a aucune permission sur les tables ou les
vues auxquelles elle fait référence
• Les procédures stockées sont des objets de base de données : la permission d'exécuter CREATE
PROCEDURE revient par défaut au propriétaire de base de données qui peut la transmettre à
d'autres utilisateurs.
• Vous ne pouvez créer une procédure stockée que dans la base de données courante.
• Une procédure stockée peut contenir toutes les instructions SQL, sauf CREATE. Elle peut appeler
une autre procédure stockée jusqu’à 16 niveaux d’imbrications.
• la procédure stockée info_auteur reçoit en paramètres le nom et le prénom d'un auteur, et affiche le
titre et l'éditeur de chacun des livres de cet auteur :
CREATE PROC info_auteur @nom varchar(40), @prénom varchar(20)
AS
SELECT nom_auteur, pn_auteur, titre, nom_éditeur @ avant le nom
FROM auteurs, titres, éditeurs, titreauteur du paramètre
WHERE pn_auteur = @prénom
AND nom_ auteur = @nom
AND auteurs.id_auteur = titreauteur.id_auteur
AND titres.id_titre = titreauteur.id_titre
AND titres.id_éditeur = éditeurs.id_éditeur
go
• la procédure info_éditeur2 affiche le nom des auteurs qui ont écrit un livre publié par l'éditeur
passé en paramètre : si aucun nom d'éditeur n'est précisé, la procédure fournit les auteur s publiés
par Algodata Infosystems.
CREATE PROC info_éditeur2 @nom_éditeur varchar(40) = 'Algodata Infosystems'
AS
SELECT nom_auteur, pn_auteur, nom_éditeur Paramètre
FROM auteurs a, éditeurs e, titres t, titreauteur ta par défaut
WHERE @nom_éditeur = e.nom_édi teur
AND a.id_auteur = ta.id_auteur
AND t.id_titre = ta.id_titre
AND t.id_éditeur = e.id_éditeur
• Si la valeur par défaut est une chaîne de caractères contenant des espaces ou des marques de
ponctuation, ou si elle débute par un nombre (par exemple, 6xxx), elle doit figurer entre guillemets
anglais simples.
• La procédure peut spécifier les actions à accomplir si l'utilisateur ne fournit pas de paramètre :
CREATE PROC montre_index3 @table varchar(30) = NULL
AS
IF @table is NULL
PRINT 'Entrez un nom de table'
ELSE
-- traitement du paramètre…
Déclaration de variable
DECLARE @coût_total money
• Dans une procédure stockée, vous pou vez aussi retourner une valeur par l’instruction RETURN,
et la récupérer dans l’appelant par la syntaxe suivante :
Si l’un des paramètres est omis, la procédure affichera le message d’erreur : « Erreur : manque le
nom du pilote », ou « Erreur : manque le prénom du pilote ». Si le pilote n’existe pas, la procédure
affichera « Erreur : pilote inexistant ». Tester la procédure, et rajouter la au script de création de
la base.
1) Faire un SELECT qui affiche la somme des heures de vol d’un pilote donné, pour un numéro
de semaine donné, avec la présentation suivante :
----------------------------------------------------------------------------
Semaine 49, Heures de Vols de LECU Régis = 3
On utilisera la fonction DATEDIFF pour calculer la différence entre l’heure de départ et d’arrivée, et
DATENAME avec l’option week pour extraire le numéro d e semaine de la date du vol.
2) Ranger le nom et le prénom du pilote, et le numéro de semaine dans des variables intermédiaires
Transact SQL. Stocker la somme des heures de vol dans une variable de type INT, et préparer le
texte à afficher dans une variable de type VARCHAR.
Pour formater le texte à afficher, on aura besoin de la fonction CONVERT (Ressources : exemple
précédent et aides sur Convert, et Print dans Transact SQL)
3) En partant du SELECT précédent, faire une procédure Horaire qui renvoie l a somme des
heures de vol d’un pilote quelconque pour une semaine donnée, et tester la en affichant son
résultat.
Une procédure stockée doit être une boîte noire : ne pas afficher de messages d’erreurs mais
retourner un code d’erreur à l’appelant : 0 si succès, -1 si pilote inexistant. Le nom, le prénom du
pilote et le numéro de semaine seront définis comme paramètres obligatoires.
& Doc. en ligne : « Créer et maintenir des bases de données » : « Respect des règles
d’entreprise à l’aide de déclencheurs »
Aide Transact SQL : CREATE TRIGGER
SQL2 : p. 107 à 111
Définition
• Les trigger garantissent la c ohérence des données liées logiquement dans différentes tables : par
exemple, un trigger permettra de mettre à jour toutes les lignes de la table AFFECTATION, liées
à l’avion que l’on va supprimer dans la table AVION.
• Chaque trigger est spécifique à certa ines opérations sur les données : UPDATE, INSERT ou
DELETE. Il s'exécute immédiatement après l’opération qui l’a lancé : le trigger et l'opération
forment une seule transaction qui peut être annulée par le trigger. Si une erreur grave est détectée,
toute la transaction est automatiquement annulée (en langage de bases de données, une transaction
désigne une suite indivisible d’instructions SQL, qui s’effectuent toutes ou pas du tout ; cette
notion sera détaillée dans les chapitres suivants)
Exemples d’utilisation :
• Pour effectuer des changements en cascade dans des tables liées de la base de données : un
déclencheur DELETE sur titres.id_titre provoque une suppression des lignes correspondant à ce
titre dans les tables titreauteur, ventes et droits_prévus.
• Pour assurer des restrictions plus complexes que par la contrainte CHECK : contrairement à
CHECK, les déclencheurs peuvent faire référence à des colonnes dans d'autres tables.
• Pour trouver la différence entre l'état d'une table avant et après une modificati on des données, et
accomplir une ou plusieurs actions en fonction de cette différence.
• Un déclencheur est un objet de base de données. Pour créer un déclencheur, vous devez spécifier la
table courante et les instructions de mo dification des données qui l'activent. Ensuite, vous devez
spécifier la ou les actions que le déclencheur devra entreprendre.
• Une table peut avoir au maximum trois déclencheurs: un déclencheur UPDATE, un déclencheur
INSERT et un déclencheur DELETE.
• Chaque déclencheur peut avoir de nombreuses fonctions et appeler jusqu'à 16 procédures. Un
déclencheur ne peut être associé qu'à une seule table, mais il peut s'appliquer aux trois opérations
de modifications de données (UPDATE, INSERT et DELETE).
AS
RAISERROR ('Insertion Livres',15,9)
go Actions associées
Ce trigger envoie un message au client lorsqu’on ajoute ou on modifie des données dans titres.
L’instruction SQL :
id_titre cumulannuel_ventes
-------- ------------------
BU1032 15
MC3021 40
PS2091 30
-- Provoque la mise à jour automatique de la table TITRES par le trigger, et donc aussi le
déclenchement du trigger d’avertissement précédent :
Msg. 50000, niveau 15, état 9
Insertion Livres
Dans la table PILOTE, créer un trigger en suppression, qui met à NULL tous les champs IdPilote
de la table AFFECTATION, liés au pilote à supprimer : avec cette méthode, on connaît les vols
sans affectation, qui devront être affectés à un autre pilote. Tester le trigger en supprimant un
pilote, et en réaffichant la table AFFECTATION.
Les lignes à supprimer sont stockées dans la table temporaire deleted. Pour cet exercice, il faut
supprimer la contrainte de clé étrangère sur la c olonne IdPilote de la table AFFECTATION : comme
les contraintes de clé étrangère sont évaluées avant le lancement des triggers, le lien entre
AFFECTATION et PILOTE interdit la suppression des pilotes référencés dans la table
AFFECTATION
Lors de l’affectation d’un pilote à un vol, on vérifie que la somme des heures de vol hebdomadaire
de ce pilote, pour la semaine considérée, ne dépasse pas 35 heures
La somme des heures de vol du pilote pour une semaine représentée par son numéro, est donnée pa r
la procédure Horaire. Cette procédure ne prend pas en compte la nouvelle affectation, qui n’est pas
encore dans la table AFFECTATION, mais dans la table provisoire Inserted
• Les index permettent d’optimiser le fonctionnement d’une base de données : ils accélèrent les
opérations SELECT, INSERT, UPDATE et DELETE en fournissant un accès direct sur certaines
colonnes ou ensembles de colonnes.
• Un index ordonné (option CLUSTERED) fournit un accès di rect aux lignes physiques de la table,
sur le disque. La création d’un index ordonné modifie l'ordre physique des lignes : il faut donc le
créer avant les index non ordonnés, et il ne peut y avoir qu’un index ordonné par table (souvent sur
la clé primaire).
• Un index non ordonné (sans l’option CLUSTERED) est un index qui s’appuie sur l'ordre logique
de la table, en mémoire. Une table peut contenir plusieurs index non ordonnés. Employez un index
non ordonné pour :
- des colonnes qui contiennent un nombre élevé de valeurs uniques;
- des requêtes qui renvoient de petits ensembles de résultats
• La recherche de données au moyen d'un index ordonné est presque toujours plus rapide qu’avec un
index non ordonné. L'index ordonné est particulièrement utile lorsque l’on veu t extraire en une
seule instruction plusieurs lignes qui possèdent des clés contiguës : l’index garantit que ces lignes
seront physiquement adjacentes.
• Pour écrire un index efficace, il faut visualiser la « sélectivité » des colonnes = le nombre de
valeurs uniques par rapport au nombre de lignes de la table, données par l’instruction SQL :
SELECT COUNT (DISTINCT nom_de_colonne) FROM nom_de_table
20 Index ordonné
3 Pas d'index
• Index ordonné unique : sur la colonne id_d'auteur de la table auteurs pour assurer l'unicité des
données. L'option CLUSTERED étant spécifiée, cet index classera physiquement les données sur
le disque.
• Index composé simple : crée un index sur les colonnes id_d'auteur et id_titre de la table titreauteur.
CREATE INDEX ind1
ON titreauteur (id_auteur, id_titre)
Créer un Index non ordonné composé sur les champ NomPilote et PrenomPilote de la table Pilote.
Vérifier l’existence de l’index sous Microsoft SQL Enterprise : sélectionner la table, puis avec le
bouton droit « Modifier une table », puis cliquer dans la barre d’outil sur le bouton « Propriétés de
table et d’index » :
• Reprendre tous les exercices et compléter le script de création de la base, dans l’ordre :
- définition des types utilisateurs
- suppression des tables, en commençant par les tables avec des clés étrangères
- suppression des types utilisateurs
Conservez votre base et créez en une autre vide, que vous allez gérer entièrement sous Enterprise
Manager
- Types de données utilisateur : bouton droit => « Nouveau type de données défini par
l’utilisateur »
L’utilisation est assez intuitive : pour définir les contraintes de clé primaire => cliquez sur la clé
jaune dans la barre d’outil (comme sous ACCESS)
Vous pouvez définir votre Vue en langage SQL, ou avec un outil graphique comparable à celui
d’ACCESS et de VISUAL BASIC.
- Triggers : sélectionnez une à une les tables concernées : bouton droit « Modifier une table », puis
bouton « Déclencheurs » dans la barre d’outil de la fenêtre « Créer la table… »
Sélectionner votre base : avec le bouton droit, choisir « Toutes Tâches », « Générer des scripts SQL »
Faire des recherches documentaires sur les syntaxes qui n’ont pas été vues dans la construction
guidée. Ce script peut aussi vous servir d’exemples pour la plupart des syntaxes.
-- - InstPubli.SQL 2001
GO
set nocount on
set dateformat mdy
USE master
GO
declare @dttm varchar(55)
select @dttm=convert(varchar,getdate(),113)
raiserror('Début de InstPubli.SQL à %s ....',1,1,@dttm) with nowait
if exists (select * from sysdatabases where name='publi')
DROP database publi
GO
CHECKPOINT
GO
CREATE DATABASE publi
on master = 3
GO
CHECKPOINT
GO
USE publi
GO
if db_name() = 'publi'
raiserror('Base de données ''publi'' créée et conte xte actuellement utilisé.',1,1)
else
raiserror('Erreur dans InstPubli.SQL, ''USE publi'' a échoué! Arrêt immédiat du SPID.'
,22,127) with log
go
REFERENCES emplois(id_emploi),
position_employé tinyint
DEFAULT 10,
INSERT auteurs
VALUES('807 -91-6654','Bec','Arthur','22.47.87.11','4, chemin de la Tour de Campel',
'Bruges','BE','05006',1)
go
GO
INSERT éditeurs VALUES('9901', 'GGG&G', 'Munich', NULL, 'GER')
GO
INSERT pub_info VALUES('9901', 0xFFFFFFFF, 'Aucune information actuellement')
INSERT pub_info VALUES('9999', 0xFFFFFFFF, 'Aucune info rmation actuellement')
go
GO
INSERT titres VALUES('PC8888',"Les secrets de la Silicon
Valley",'informatique','1389',$136.00,$54000.00,10,4095,"Deux femmes courageuses dévoilent
tous les scandales qui jo nchent l'irrésistible ascension des pionniers de l'informatique.
Matériel et logiciel : personne n'est épargné.",'12/06/85' )
go
raiserror('Etape d''insertion de titreauteur ....',1,1)
GO
INSERT titreauteur VALUES('172 -32-1176', 'PS3333', 1, 100)
INSERT t itreauteur VALUES('213 -46-8915', 'BU1032', 2, 40)
go
GO
INSERT magasins VALUES('7066','Librairie spécialisée','567, Av. de la
Victoire','Paris','FR','75016')
go
GO
INSERT ventes VALUES('7066', 'QA7442.3', '11/09/94', 75, 'Comptant','PS2091')
go
GO
INSERT droits_prévus VALUES('BU2075', 1001, 3000, 12)
INSERT droits_prévus VALUES('BU2075', 30 01, 5000, 14)
go
GO
INSERT remises VALUES('Remise volume', NULL, 100, 1000, 6.7)
INSERT remises VALUES('Remise client', '8042', NULL, NULL, 5.0)
go
GO
INSERT emplois VALUES ('Directeur des opérations', 75, 150)
INSERT emplois VALUES ('Rédacteur', 25, 100)
go
GO
INSERT employé VALUES ('M -P91209M', 'Manuel', '', 'Pereira', 8, 101, '9999', '09/01/8 9')
go
GO
CREATE CLUSTERED INDEX employé_ind ON employé(nom_employé, pn_employé, init_centrale)
go
GO
go
GRANT CREATE PROCEDURE TO public
go
GO
Pour faire cette suite d’exercices, commencer par ajouter une colonne Ville à la table Pilote : ville où
réside le pilote. Remplir cette colonne avec un jeu de test, qui compre nd certaines des villes où sont
localisés des avions (corrigés en annexe)
Noms des pilotes qui habitent dans la ville de localisation d'un A320 (dans une ville
desservie par un aéroport où sont basés des A320)
Noms des pilotes planifiés sur A320, qui habitent dans la ville de localisation d'un A320
Noms des pilotes planifiés sur A320, qui n’habitent pas la ville de localisation d'un A320
Noms des pilotes planifiés sur A320 ou qui habitent la ville de lo calisation d'un A320
Pour chaque ville desservie, donner la moyenne, le minimum et le maximum des capacités
des avions qui sont localisés dans un aéroport desservant cette ville
Même question, limitée aux villes où sont localisés plus de deux avions
Afficher les noms des pilotes qui ne pilotent que des A320
Afficher les noms des pilotes qui pilotent tous les A320 de la compagnie
Principes
• Une transaction est une unité logique de travail, un ensemble d'instructions d’interrogation ou de
mise à jour des données que SQL traite comme une seule action indivisible : soit toutes les
instructions comprises dans la transaction sont traitées, soit aucune.
• Ce mécanisme garantit la fiabilité des accès au SGBD et la cohérence des données : il pare à toute
interruption non désirée d'une séquence d'instructions (arrêt programme, panne machine ou volonté
d'annuler les dernières opérations).
• Une unité logique de travail doit posséder quatre propriétés appelées propriétés ACID (Atomicité,
Cohérence, Isolation et Dura bilité), pour être considérée comme une transaction :
- Atomicité : une transaction doit être une unité de travail indivisible ; soit toutes les
modifications de données sont effectuées, soit aucune ne l'est.
Soit une transaction bancaire qui débite un compte A et crédite un compte B : sans le
mécanisme de transaction, si une erreur survenait entre le débit et le crédit, la somme versée
serait perdue pour tout le monde. Le mécanisme de transaction va lier les deux opérations : en
cas de crash du système central ou de coupure du réseau entre l’agence bancaire et le central,
les deux opérations sont annulées.
- Cohérence : lorsqu'elle est terminée, une transaction doit laisser les données dans un état
cohérent.
C’est une conséquence de l’atomicité : si l’on arrive sans erreur à la fin de la transaction, les
comptes débiteur et créditeur sont actualisés par une opération indivisible ; si une erreur
survient pendant la transaction, les deux opérations sont annulées.Dans les deux cas, les deux
soldes demeurent cohérents.
Ce sera donc à l’application de tenir à jour un « journal » des virements, pour savoir dans tous
les cas si le virement a eu lieu ou non : pour restituer fidèlement les opérations, le journal doit
évidemment être actualisé dans la transaction.
- Isolation : les modifications effectuées par des transactions concurrentes doivent être isolées
transaction par transaction. Une transaction accède aux données soit dans l'état où elles étaient
avant d'être modifiées par une transaction concurrente, soit telles qu'elles se présentent après
exécution de cette dernière, mais jamais dans un état intermédiaire.
- Durabilité : Lorsqu'une transaction est terminée, ses effets sur le système sont permanents. Les
modifications sont conservées même en cas de défaillance du système.
Remarques :
) Ce type de fonctionnement est possible parce que le S.G.B.D. dispose d'une copie des tables avant
modification (souvent appelée SNAPSHOT = l’état instantané). Lors du COMMI T, le SGBDR
recopie le fichier SNAPSHOT sur le fichier de bases de donnée, en une seule opération indivisible.
) Un ROLLBACK automatique est exécuté en cas de panne de la machine.
• Les modifications ne sont rendues permanentes que lors de l'instruction COMMIT : tant que les
changements ne sont pas validés par un COMMIT, seul l'utilisateur travaille sur les données qu’il
vient de modifier alors que les autres utilisateurs travaillent sur les valeurs avant modification.
• L’instruction ROLLBACK annule toutes les modifications effectuées depuis le début de la
transaction en cours.
Travaillez sur votre base « Compagnie Aerienne » avec l’analyseur de requête : on ouvrira deux
sessions par binôme à deux noms différents.
- pour que SQL SERVER gère correctement les transactions, commencer par spécifier dans les
deux sessions :
SET TRANSACTION ISOLATION LEVEL REPEATABLE READ
- 2) Ouvrir une transaction par session. Faire une lecture sur la table Pilote (SELECT) dans
chaque session. Que constatez-vous ?
- 3) Ouvrir une transaction par session. Dans une des sessions, on lit les données (SELECT sur
Pilote) ; dans l’autre on essaie de les changer (UPDATE sur Pilote). Que constatez -vous ?
- 5) Ouvrir une transaction par session. On commence par modifier dans une session et on lit
dans l’autre. Que constatez-vous ?
Pour expliquer ce qui a été observé, nous allons détailler les deux utilisations des transactions :
- dans la gestion des erreurs (utilisation du ROLLBACK) ;
- dans la gestion des accès « concurrents » (plusieurs clients accédant aux mêmes tables en lecture
ou en écriture, entraînant un verrouillage)
• TRANSACT SQL range un compte -rendu d’erreur, après chaque requête, dans la variable
globale : @@error . Si l’instruction s’est bien effectuée, @@error = 0, sinon il s’agit d’une
erreur ou d’un Warning.
• Pour écrire une transaction c orrecte, il faut donc tester @@error et faire un ROLLBACK dès
qu’une erreur est détectée.
On veut gérer par une procédure stockée les départs de la société, et les réaffectations des vols au
pilote remplaçant. La procédure doit être fiable : un pilote ne doit être supprimé des listes de la
compagnie aérienne, qu’une fois le remplaçant entré dans les listes et tous ses vols réaffectés. Ces
trois opérations doivent être indivisibles.
ENTREE
@idAncien : identificateur de l'ancien pilote (OBLIGATOIRE)
@nom : nom du nouveau pilote (OBLIGATOIRE)
• Un SGBD étant souvent utilisé sur une machine multi -utilisateurs, ou en Client -Serveur à partir de
plusieurs clients, on peut imaginer ce qui arriverait si deux transactions pouvaient modifier en
même temps la même ligne d’une table !
Reprenons l’exemple du débit/crédit, en supposant que la banque ne tolère aucun découvert.
L’application qui effectue le virement doit tester si le compte A est approvisionné, avant de faire le
débit.
(1) Test du solde OK : 1200 > 1000 (2) Test du solde OK : 1200 > 500
(3) Débit de 1000 F => nouveau s olde = 200 F (4) Débit de 500 F => solde final = -300 F
• Ce problème fondamental de l'accès concurrentiel aux données est géré au moyen d’un mécanisme
de verrouillage, des lignes ou des tables entières (lock).
• Ce mécanisme permet de bloquer l'accès aux lignes ou aux tables concernées soit automatiquement
(ORACLE, SQL Server), soit sur commande explicite (DB2, RDB). L'accès à une ligne ou une
table verrouillées peut être traité soit par attente du déblocage (mode WAIT) soit par
ROLLBACK de la transaction ( mode NOWAIT) : le déblocage est effectif dès la fin de la
transaction.
Reprise de l’exemple précédent avec transaction et verrouillage de la table Comptes
(1) Début transaction avec verrouillage exclusif (2) Début transaction avec verrouillage exclusif
de la table Comptes ( passant) de la table Comptes ( bloqué)
(5) Fin transaction => déverrouillage de la (6) Test du solde : 200 < 500 => débit refusé
table Comptes
• La norme SQL2 ne prévoie pas de demande explicite des verrous en début de transaction : les
programmeurs risquant d’oublier de réserver les verrous, la norme considère que la prise
automatique de verrous par le SGBD est préférable. Le SGBD choisit automatiquement les
verrous à poser sur les tables et les lignes en fonction des requêtes reçues :
- SELECT : le SGBD pose un « verrou partagé » , c’est-à-dire un verrou qui autorise les autres
lecteurs à consulter la table, mais qui bloque les demandes d’écriture (INSERT, DELETE,
UPDATE)
- INSERT, DELETE, UPDATE : le SGBD pose un « verrou exclusif » qui interdit tout autre
opération sur l’objet, y compris les lectures
Rollback Rollback
Select
Libération
verrou
Verrou
Lecture non T1 T2 Partagé T1 T2
Select Select
répétitive Verrou Attente fin
Update Exclusif verrou
partagé
Update
Update Commit
Update
Libération
Commit
verrous
• Le SGBD pose des verrous différents selon le « niveau d’isolation des transactions » :
1. Read Uncommited : Aucun verrou. On peut lire les mises à jour dans d’autres applications, même
si elles n’ont pas encore été validées par un COMMI T. Fortement déconseillé !
2. Read Commited (défaut) : verrou exclusif sur les lignes modifiées. Le SGBD cache les
modifications en cours aux autres utilisateurs, tant qu’elles n’ont pas été validées par COMMIT. Mais
il ne pose pas de verrous sur le SELECT : dans une même transaction, les lectures ne sont pas
nécessairement « répétitives », les données pouvant être modifiées par une autre transaction entre des
lectures qui se suivent.
• En résumé, le SGBD manipule quatre sortes de verrous, selon les opérations et le niveau
d’isolation demandés :
• Verrou de pages : en pratique, un SGBD ne pose jamais un verrou sur une seule ligne, mais sur la
page qui contient cette ligne.
• Par défaut SQL Server travaille dans un cas proche du « Read Commited » : il pose des verrous
exclusifs sur les pages modifiées; il pose des verrous partagés sur les pages lues (comme dans le
cas « Repeatable Read ») mais il les libère dès la fin du SELECT. Les verrous partagés sont donc
bloquants si une modification est en cours dans une autre transaction, mais ils n’empêchent pas les
autres de modifier les données qui viennent d’être lues.
Exemple de transaction bancaire qui garantit la cohérence du solde (abandon si solde insuffisant)
et la « répétitivité » des différentes lectures (solde non modifié par une autre transaction entre
deux lectures)
-- début de la transaction
begin transaction
-- lecture de la table Compte avec verrouillage de la table en mode ex clusif : écriture et lecture interdites
jusqu’au COMMIT
commit transaction
L’utilisation des verrous peut conduire à des "deadlock" : situation où deux transactions ou plus
peuvent se bloquer mutuellement .
Application A Application B
Lancer deux fois le script SQL fourni Deadlock.sql sous deux connexions différentes.
Exécuter uniquement le SELECT sous chacune des connexions. Puis exécuter le UPDATE sous
chacune des connexions. Que se passe -t-il ? Comment le SGBD sort-il du deadlock ?
Même exercice en observant les verrous qui sont posés par le SGBD. Sous Enterprise Manager,
connectez vous sous le compte « Développeur » qui vous donne des droits suffisants pour observer
l’état du système. Dans « Gestion / Activité en cours », vous trouverez des informations sur les
processus en cours, et les verrous posés sur les différents objets de la base.
VE Introduction
• Le modèle client-serveur consiste en un dialogue entre deux programmes, qui échangent des
données ou les résultats d’un calcul, par exemple. Les deux programmes dialogu ent dans un
rapport « d’égal à égal » et non dans un rapport « maître-esclave » comme autrefois avec les
systèmes centralisés.
Dialogue
Client Serveur
• Est conforme au modèle client -serveur, une application qui fait appel à des services distants par
des requêtes, plutôt que par un échange de fichiers. Ce modèle exige que les ordinateurs soient
reliés en réseau, et repose sur un protocole qui assure le bon fonctionnement des échanges :
- au niveau du client : émission de requêtes (les appels de service)
- au niveau du serveur : émission des réponses ou résultats
• La notion de service doit être comprise à travers la notion de traitement. Le modèle client -serveur
permet de répartir les services utilisés par une application et non l'application elle -même.
• Les traitements auxquels font appel les applications, requièrent souvent beaucoup de ressources
machine : il est donc préférable, dans un souci de performance et d'efficacité, de les faire résider
chacun sur un ordinateur dédié, appelé serveur.
Comment peut-on distinguer le cœur d'une application et les services annexes de celle -ci que l'on doit
déporter?
Gestion de affichage
Interface
Logique de l'affichage
Logique fonctionnelle
Traitements
Exécution des procédures
• L'exécution des procédures : effectue les traitements de l'application (ex : des ordres SQL lancés
par les fonctions événementielles, ou mieux des appels de procédures stockées),
• L'intégrité des données : vérifie l'utilisation cohérente des données par les différents proces sus,
• La gestion des données : permet la manipulation des données (sélection ou mise à jour des
données).
• Une conversation de type client-serveur est un dialogue inter -processus qui s'appuie de part et
d'autre sur 2 interfaces de niveau système. Ce dialogue s'appelle un IPC (Inter Processus
Communication) ou encore Middleware.
• L'IPC permet l'établissement et le maintien du dia logue. C’est un ensemble de couches logicielles
qui :
- prend en compte les requêtes de l'application cliente,
- les transmet de façon transparente à travers le réseau,
- retourne les données ou les résultats à l'application cliente.
Application
• L'application ne voit que l'API, l'API n'est en conta ct qu'avec la FAP et la FAP fait la liaison avec
les couches réseau.
• L'IPC est l'élément fondamental du fonctionnement client -serveur. Deux approches d'IPC existent :
- Les RPC (Remote Procédure Call ou appels de procédure à distance) pour les dialogues san s
connexion ;
- Par Messages : il faut alors établir une session de communication entre Client et Serveur, et gérer
cette session.
Les RPC
• Il s'agit de communication par échange synchrone : cha cun reste en attente de l'autre et ne peut rien
faire pendant ce temps. La fiabilité est médiocre : en cas d’incident, il n'y a pas de reprise. Mais la
mise en œuvre est simple.
Client Serveur
Les messages
• Le Client et le Serveur effectuent un échange de messages. Le dialogue est asynchrone. C'est la
demande de connexion du programme client qui est le point de départ du dialogue. Ce mode de
communication représente un "investissement" important, et nécessite un bon niveau d'expertise. Il
n'est justifié que pour des échanges intensifs.
exécution de la requête
Réception du résultat
Synchronisation
Envoi d'une requête
exécution de la requête
Réception du résultat
Synchronisation
Application API
Présentation FAP
Session FAP
Transport TCP
Réseau IP
Liaison Ethernet, Token Ring
Physique Coaxial…
• Le protocole de transport prend les messages émis par les applications pour les insérer dans une
trame, qui va circuler sur le réseau. Ex : TCP/IP
Le Client-Serveur de présentation
C'est le module Gestion de l'affichage, déporté sur un système spécialisé, qui est le servi ce. Ceci
suppose de pouvoir séparer la gestion de l'affichage et la logique de l'affichage : par exemple sous X-
Windows. Windows est un système monolithique qui ne permet pas ce découpage.
Client Serveur
logique de l'affichage gestion de l'affichage
logique fonctionnelle
Exécution des procédures
intégrité des données
gestion des données
Le client-Serveur de données
C'est le module de gestion des données qui est déporté sur un serveur dédié ; on peut également déporter
le module d'intégrité des données. Ex : les SGBDR.
Client serveur
Gestion de l'affichage intégrité des données
Logique de l'affichage gestion des données
Logique fonctionnelle
Exécution des procédures
Le Client-Serveur de procédure
• Ce type requiert plus de savoir faire po ur sa mise en œuvre : il s'agit là de déporter vers le serveur
une partie des traitements, sans toucher à la localisation de la Gestion des données et de la
présentation.
• La logique fonctionnelle de l'application réside toujours sur la station cliente. Cet te partie logique
effectue des appels ponctuels à des traitements ou services de la station serveur. Ces services sont
soit des applicatifs écrits dans des langages classiques, soit des procédures cataloguées toutes
prêtes, écrites en SQL (ex : « procédures stockées » appelées en Visual Basic).
Client Serveur
Gestion de l'affichage exécution des procédures
Logique de l'affichage
Logique fonctionnelle
Intégrité des données
Gestion des données
er Conclusion
• Dans les chapitres qui précèdent, nous avons déjà utilisé deux clients, sans nous préoccu per de la
manière dont ils communiquent avec le serveur de bases de données SQL SERVER : « SQL
Server Enterprise Manager », et « Analyseur de Requêtes ». Ces clients propriétaires Microsoft
gèrent leur propre connexion au serveur, et ne peuvent pas se con necter à des serveurs non
Microsoft.
• Ce chapitre montre comment configurer une source ODBC entre un client et un serveur, et utiliser
ACCESS comme client, en liant les tables ACCESS à une base distante sous SQL SERVER : il
ne demande p as de connaissances particulières sur ACCESS. Dans la suite du module, nous
verrons comment créer nos propres clients, en VISUAL BASIC avec la nouvelle interface ADO
(ActiveX Data Object) qui remplace ODBC
• En annexe, vous trouverez des exemples de programmes client écrits en langage C, utilisant l’API
ODBC
• Dans la fenêtre « Créer une nouvelle source de données », choisir « SQL SERVER », puis
« Terminer »
• Nom de la source de données : nom de votre choix, qui référencera la base de données sur votre
PC client (ex : sourcePubs)
• Créer une nouvelle base vide : <CTRL N>, OK pour « Base de données vide », puis « Créer »
• Vérifier que vous pouvez effectuer des opérations licites de consultation, de création, de
suppression de Nuples et que les erreurs dues aux contraintes sur les tables SQL SERVER sont
bien rapatriées vers ACCESS : doublons, plages permises, contraintes référentielles…
• Consulter la définition des tables (avec l’Icône Equerre Bleu), en lecture seulement, sous ACCESS
et comparez le contenu des colonnes par rapport à SQL Enterprise Manager : le type des colonnes,
les contraintes de clé primaire, d’index, les colonnes obligatoires (NULL interdit) sont connues
d’ACCESS, mais pas les autres contrainte s de plage, de clé étrangères, qui sont évaluées
uniquement par le serveur.
Alias : Nom temporaire donné à une table ou à un attribut du résultat d'une requête. Un alias dure
le temps de l'exécution de la requête, et n'a de sens que da ns la requête où il est défini.
Attribut (attribute) : Chaque colonne d'une relation. Les attributs d'une relation doivent être
uniques et sont normalement non ordonnés. Un attribut est toujours au moins caractérisé par son
type et sa longueur. L'ensemble des valeurs que peut prendre un attribut est le domaine de
l'attribut. Le degré d'une relation est le nombre d'attributs de la relation.
Base de données (Data Base) : Ensemble logique de données constitué de tables ou de fichiers
avec leur index, et d'un dictionnaire centralisé permettant une gestion efficace des données.
Base de données relationnelle (Relational Data Base) : Base de données perçue par ses
utilisateurs comme une collection de tables. Ces tables sont manipulées par un langage d'accès de
quatrième génération, ou en SQL. L'utilisateur précise ce qu'il cherche dans la base et non
comment il faut l'obtenir. Dans une base de données relationnelle, le SGBDR choisit le meilleur
chemin d'accès pour optimiser l'utilisation des ressources (mémoire, disque, temps).
Champ (Field) : Synonyme d'attribut mais s'applique plutôt pour un enregistrement dans un
système de gestion de fichiers classique (aussi appelé zone).
Clause (Clause) : Mot réservé du langage SQL utilisé pour spécifier ce qu'une commande doit
faire, et souvent suivi d'une valeur. Dans la commande :
'SELECT DISTINCT clt_nom FROM clients'
les mots SELECT, DISTINCT et FROM sont des clauses.
Clé (Key) : Attribut ou combinaison d'attributs utilisé pour accéder à une table sur un critère
particulier. Un index est construit sur une clé.
Clé étrangère (Foreign Key) : Attribut ou groupe d'attributs d'une relation, clé primaire dans une
autre relation, et constituant un lien privilégié entre relations.
Clé primaire (Primary Key) : Clé donnant accès de façon univoque, pour chacune de ses valeurs,
à un tuple de la table, (on dit parfois aussi « identifiant »).
Clé secondaire (Secondary Key) : Clé donnant accès pour chacune de ses valeurs, à un ensemble
de tuples de la table, ceux-ci sont alors accédés en séquence.
Curseur (Cursor) : En SQL intégré, sorte de pointeur vers un tuple particulier de la table
temporaire contenant le résultat d'une requête. Le curseur fait le lien entre SQL, langage
ensembliste, et le langage hôte (C, COBOL,...) qui ne traite qu'un tuple à la fois.
Dictionnaire de données (Data Dictionary) : Ensemble de tables et de vues contenant t outes les
informations sur la structure d'une base de données. Le dictionnaire est utilisé à chaque requête
pour vérifier la légitimité et la cohérence de la commande.
Fonction de groupe (Group Function) : Fonction mathématique s'appliquant sur toutes les
valeurs d'un attribut ou d'une expression combinant plusieurs attributs, dans les tuples des
groupes générés par une requête. La fonction calcule une seule valeur pour chaque groupe.
Groupement (de tables) (cluster) : groupe de deux ou plusieurs tables ayant des valeurs
d'attributs identiques, et partageant le même espace disque. Utilisé pour accélérer les requêtes
multi-tables et pour diminuer l'espace occupé.
Index (Index) : Objet d'une base de données permettant de trouver un tuple ou un ensemble de
tuples dans une table sans examiner la table entièrement. L'index possède une entrée pour chaque
valeur de la clé associée, couplée à un (des) pointeur(s) vers le(s) tuple(s) qui ont cet te valeur.
Intégrité d'entité (ou de relation) (Integrity) : Règle obligatoire dans une base de données
relationnelle, spécifiant que les valeurs d'une clé primaire doivent être uniques et non NULL.
'Outer join' : Jointure incluant tous les tuples d'une table, même si l'autre table ne comprend
aucun tuple satisfaisant la condition de jointure. Lorsque la condition de jointure ne peut être
respectée, des valeurs NULL sont insérées pour les attributs manquants.
NULL : Valeur particulière d'un attribut, qui signifie "n'a pas de valeur" ou "valeur non
applicable". Dans le premier cas, on ne c onnaît pas la valeur au moment de l'encodage, et dans le
second, l'attribut n'a pas de sens pour le tuple concerné. Une requête peut sélectionner ou ignorer
les tuples avec valeurs NULL. La valeur NULL se distingue de "blanc" et zéro.
Privilège (Privilege) : Chacune des opérations qu'un utilisateur peut être autori sé à effectuer sur
un objet de la base ; le privilège est accordé par le créateur de l'objet.
Relation (Relation) : Ensemble non ordonné de tuples. Une relation contient toujours une clé
primaire. Chaque tuple est unique et est accessible de façon univoqu e par une valeur de la clé
primaire. Une relation est toujours représentée au niveau conceptuel, donc en SQL, comme une
table à deux dimensions, composées de lignes constituées d'attributs. Pour être manipulable par
SQL, une relation doit être en "première forme normale" (ou "normalisée"), c'est à dire que
chaque attribut doit avoir une valeur atomique.
Synonyme (Synonym) : Nom donné à une table ou une vue dans le but de simplifier les références
à cet objet. Un synonyme est personnel et persiste jusqu'à ce que son créateur le détruise. Le
synonyme est d'application dans toutes les requêtes où l'objet intervient. A ne pas confondre avec
'alias'.
Tuple (Tuple) : Une ligne dans une relation (ou table). Un tuple est constitué de valeurs
correspondant aux attributs qui constituent la relation. La cardinalité d'une relation est le nombre
de tuples de la relation.
Vue (View) : Objet d'une base de données relationnelle e t du langage SQL qui peut généralement
être utilisé comme une table. Une vue réalise un résumé, une simplification, ou une
personnalisation de la base de données en regroupant des données sélectionnées de plusieurs
tables.
Use AirRegis
go
…etc..
-- 1° Noms des pilotes qui habitent d ans la ville de localisation d'un A320 (dans une ville
-- desservie par un aéroport où est basé un A320)
SELECT NomPilote
FROM AVION av, AEROPORT ae, Pilote p
WHERE TypeAvion = 'A320'
AND BaseAeroport = IdAeroport
AND NomVilleDesservie = Ville
-- 3° Noms des pilotes planifiés sur un A320, qui habitent dans la ville de localisation d'un A320
-- 4° Noms des pilotes planifiés sur A320, qui n'habitent pas dans la ville de localisation d'un A320
-- 5° Noms des pilotes planifiés sur A320 ou qui habitent la ville de l ocalisation d'un A320
-- 6 ° Pour chaque ville desservie, donner la moyenne des capacités des avions qui sont
-- localisés dans un aéroport desservant ce tte ville
-- 6° Même question, limitée aux villes où sont localisés plus de deux avions
-- 7° Afficher les noms des pilotes qui ne pilotent que des A320
SELECT NomPilote
FROM Pilote p
WHERE IdPilote IN (SELECT IdPilote FROM AFFECTATION)
AND 'A320' = ALL (SELECT Distinct TypeAvion
From AFFECTATION af, AVION av
WHERE af.NumAvion = av.NumAvion
AND p.IdPilote = af.IdPilote)
-- 8° Afficher les noms des pilotes qui pilotent tous les A320 de la compagnie
SELECT NomPilote
FROM Pilote p
WHERE (SELECT count (NumAvion) FROM Avion WHERE TypeAvion = 'A320')
=
(SELECT count (DISTINCT af.NumAvion)
From AFFECTATION af, AVION av
WHERE af.NumAvion = av.NumAvion
AND p.IdPilote = af.IdPilote
AND TypeAvion = 'A320' )
Séquence fournie à titre de documentation, pour l’option « Informatique embarquée ». Bien qu’elle soit
en général remplacée par l’interface ADO appelée en Visual Basic, ou JDBC en langage Java, cette
technique peut encore être rencontrée dans des proje ts industriels.
#define NAME_LEN 30
#define BDAY_LEN 11
#define MESS_LEN 100
void main()
{
HSTMT hstmt;
RETCODE ret code;
HENV henv;
HDBC hdbc;
UCHAR szName [NAME_LEN+1];
SDWORD cbName;
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
/* SQLConnect charge un driver, et se connecte à une source de données, sous un
compte utilisateur passé en paramètre */
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
message ("allocation handler instruction STMT OK \n");
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
message ("interrogation SQL OK \n");
// SQLFetch lit une ligne dans la zone de stockage : le driver retourne les
// colonnes qui ont été attachées à la zone de stockage par SQLBindCol.
retcode = SQLFetch(hstmt);
/**************************************************************/
void odbc_erreur(HENV henv,HDBC hdbc, HSTMT hstmt,char *mess)
{
UCHAR message_err eur[MESS_LEN+1];
UCHAR sqlstate[10];
SDWORD nativcode;
SWORD message_long;
int i;
printf(" \n%s",mess);
/***************************************************************/
void message (char *mess)
{
printf("%s <TAPER RETURN>",mess);
ge tchar();
}
En vous inspirant de l’exemple précédent et en faisant des recherches documentaires sur chaque
fonction OBDC utilisée, écrire un programme qui affiche les noms d es pilotes (champ Nom, table
Pilote) : vous devrez d’abord créer une nouvelle source de données.
void main()
{
HSTMT hstmt;
RETCODE retcode;
HENV henv;
HDBC hdbc;
UCHAR szName [NAME_LEN+1];
SDWORD cbName;
retcode = SQLAllocEnv(&henv);
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
retcode = SQLConnect(hdbc,
"sourcePubs", SQL_N TS,
"Stage", SQL_NTS,
"stage", SQL_NTS);
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
// Allocation du handler d'instruction hstmt
retcode = SQLAllocStmt(hdbc, &hstmt);
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
SQLBindCol(hstmt, 1, SQL_C_CHAR, szName, NAME_LEN, &cbName);
SQLFreeStmt(hstmt, SQL_DROP);
}
else
odbc_erreur(henv, hdbc,"erreur allocation handler instruction");
SQLTransact(henv,hdbc,SQL_ROLLBACK);
SQLDisconnect(hdbc);
}
else
odbc_erreur (henv,hdbc,"erreur connect option");
}
else
odbc_erreur(henv,hdbc,"erreur connect");
SQLFree Connect(hdbc);
}
SQLFreeEnv(henv);
}
}
/**************************************************************/
void odbc_erreur(HENV henv, HDBC hdbc, char *mess)
{
UCHAR message_erreur[MESS_LEN+1];
SWORD message_long;
int i;
/********************************************************************************
Programmation ODB C
Fichier : ODBCins.C
Auteur : Philippe Garaud, Régis Lécu
Date : oct 97
Fonction : Mise à jour d'une base de données en ODBC
- crée un nuple dans la table Magasins de la base PUBS en ne renseignant que id_mag (saisi au clavi er)
- à l'issue d'une transaction correcte, l'utilisateur peut choisir de la valider (COMMIT) ou de l'annuler complètement
(ROLLBACK)
Utilisation :
- Vérifier les retours d'erreur en tapant des doublons (contrainte sur la clé primaire id_mag)
- Vérifier le fonctionnement de COMMIT et ROLLBACK en relisant la table en SQL intératif
(select * from magasins)
- Vérifier le mécanisme de verrouillage de la table :
* pendant toute la durée de la transaction, jusqu'à COMMIT et ROLLBACK,
le SQL intératif est suspendue : essayer des transactions SELECT, UPDATE, DELETE concurrente
* lancer en concurrence avec ODBClect.exe qui verrouille la table en lecture.
***********************************************************************************/
#include <windows. h>
#include <stdio.h>
#include <stdlib.h>
#include <SQL.h> // fichiers include à include pour appels SQL
#include <SQLEXT.H>
#define NAME_LEN 30
#define BDAY_LEN 11
#define MESS_LEN 100
void main()
{
HSTMT hstmt;
RETCODE retcode;
HENV henv;
HDBC hdbc;
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
// allocation du handle de connexion hdbc
retcode = SQLAllocConnect(henv, &hdbc);
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
// Allocation du handler d'instruction hstmt
retcode = SQLAllocStmt(hdbc, &hstmt);
if (retcode == SQL_SUCCESS)
{
do
{
char id_mag [5];
char instSQL [100] = "insert magasins (id_mag) values ('";
printf ("Identificateur du magasin a creer ? (4 c hiffres) ");
scanf ("%4s", id_mag); fflush (stdin);
strcat (instSQL, id_mag);
strcat (instSQL, "')");
printf ("DEBUT TRANSACTION : insertion \n");
retcode = SQLExecDirect ( hstmt, instSQL, SQL_NTS);
if (retcode != SQ L_SUCCESS)
{
odbc_erreur(henv,hdbc,hstmt, "erreur SQL");
SQLTransact(henv,hdbc,SQL_ROLLBACK);
}
else
{
printf ("Voulez vous validez la transaction (=> O) ?");
if ( getchar() == 'O')
SQLTransact(henv,hdbc,SQL_COMMIT);
else
SQLTransact(henv,hdbc,SQL_ROLLBACK);
}
printf ("Voulez vous creer un autre Nuple ? (=> O) ");
fflush (stdin);
}
while (getchar() == 'O');
SQLFreeStmt(hstmt, S QL_DROP);
}
else
odbc_erreurSans (henv, hdbc,"erreur allocation handler instruction");
SQLDisconnect(hdbc);
}
else
odbc_erreurSans (henv,hdbc,"erreur connect option");
}
else
odbc_erreurSans (henv,hdbc,"erreur connect");
SQLFreeConnect(hdbc);
}
SQLFreeEnv(henv);
}
}
/**************************************************************/
void odbc_erreurSans (HENV henv, HDBC hdbc, char *mess)
{
printf("<TAPER RETURN>");
getchar();
}
printf("\n%s",mess);
SQLError(henv, // handler d'environnement
hdbc, // handler de connexion
hstmt, // handler d'instructions
sqlstate, // compte rendu SQL standard
&nativcode, // compte rendu dépendant du type de base (SQL SERVER…
message_erreur, // message d'erreur SQL
(SWORD)MESS_LEN,// taille max du buffer d'erreur
&message_long); // longu eur effective du message d'erreur
Réalisez une maquette d’application en C qui peut créer une nouvelle ligne dans la table Avion, ou
relire toutes les colonnes de la même table, dans deux transactions indépendantes qui verrouillent
l’accès à la table en mode exclusif
- Pensez à « lier » chaque colonne à une variable C, en prenant les types convenables…
- Récupérez les fonctions odbc_erreur et odbcSans_erreur dans ODBCcurs.c : ces versions
quittent le programme en cas d’erreur et simplifient le plan du programme ( ! !)
- Dans le cas de l’insertion, s’il y a erreur, prévenir l’utilisateur et faire un ROLLBACK, sans
quitter l’application. Modifier la fonction odbc_erreur pour gérer les erreurs récupérables :
insertion d’un doublon…
- Dans le cas de l’insertion, demandez une validation ou annulation de la transaction à
l’utilisateur
- Pour l’affichage, posez une question « Fin de transaction » pour que l’on reste un moment
dans la transaction (BUT : voir les verrouillages avec l’insertion)
Vérifiez que ce verrouillage ne bloquent pas les autres tables, en relançant l’exercice précédent qui
lit la table Pilote
Vérifiez que l’on peut lancer N lectures concurentes mais qu’une écriture dans la table bloque à la
fois les demandes de lecture et d’écriture suivantes (modèle Lecteur - Rédacteur)
void main()
{
#define NB_ID 11
#define NB_NOM 40
#define MESS_LEN 100
if (retcode != SQL_SUCCESS)
odbc_erreur(henv,hdbc,hstmt, "erreur statement option TYPE CURSEUR");
SQLBind Col(hstmt,
1, // numéro de colonne dans le curseur résultat (à partir de 1)
SQL_C_CHAR, // type SQL
id_aut, // variable C attachée à la colonne
NB_ID, // nb octets de la donnée SQL
&nb_id);
iligne = 1;
while ((retcode == SQL_SUCCESS) || (retcode == SQL_SUCCESS_WITH_INFO))
{
printf("%d : Id=%s Nom=%s \n", iligne, id_aut, nom_aut);
retcode = SQLFetch(hstmt);
iligne ++;
}
................................................................................................................................... 1
1.5 Place de SQL dans les SGBDR ................................ ................................ ................................ ........ 1 2
2.4 Mise à jour d’une base de données ................................ ................................ ................................ ... 3 5
3.5 Définition des permissions sur les objets d’une base de donnée ................................ ....................... 4 7
5. LE MODELE CLIENT/SERVEUR..................................................................... 78
5.4 Les mécanismes utilisés par les interfaces de communication ................................ .......................... 8 0
5.5 Les différentes mises en oeu vre du modèle ................................ ................................ ...................... 8 1
6.2 Connexion à une source de données sous Access ................................ ................................ ...................... 8 7
ANNEXES................................................................................................................. 89