Projet de Beton Arme PDF
Projet de Beton Arme PDF
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d’un R+2
1. INTRODUCTION
L’ingénieur de façon générale travaille par essence sur des projets. Il intervient aussi bien dans la
phase de conception que dans les phases de dimensionnement et d’exécution des projets qui lui sont
confiés.
Aussi le présent mini projet a pour objectif de nous familiariser sur les différentes approches de
traitement des projets de béton armé à travers le dimensionnement des différents éléments.
Le maître d’ouvrage qui est celui à qui appartiendra le projet finalisé s’adresse à une maîtrise
d’œuvre qui est généralement l’architecte. Ce dernier élabore un plan archi sur lequel l’ingénieur de
structure se basera pour établir son plan de coffrage et procéder au ferraillage des différents éléments
assurant la stabilité de l’ouvrage.
Dans les pages qui suivront nous présenterons les méthodes, les exemples de calcul et les résultats
des différents éléments de structures.
Pour chaque élément de structure nous donnons tout d’abord son mode de fonctionnement ensuite la
méthode de calcul de son ferraillage, vient après un exemple de calcul que nous appelons note de
calcul et enfin nous dressons les résultats dans un tableau pour tout les calculs effectués pour cet
élément.
Le projet sur lequel nous avons travaillé est celui de dimensionnement d’une maison R+2.
A partir du plan d’architecture qui nous a été fourni nous avons élaboré un plan de coffrage en tenant
compte des contraintes architecturales… et à base de ce plan de coffrage nous avons mené les calculs
pour en sortir avec un plan de ferraillage.
Il s’agit d’un bâtiment à usage d’habitation comportant une terrasse accessible. Notre travail ne
touchera pas les lots secondaires mais essentiellement le gros œuvre. Le matériau utilisé pour la
construction est le béton armé.
2.1.1 le béton
Le rôle fondamental du béton dans une structure est de reprendre les efforts de compression qui
seront développés. Le béton est de ce fait caractérisé par sa résistance à la compression à l’âge de 28
jours et qu’on note f c28. C’est à 28 jours que la grande majorité de tobermorite qui procure au béton
sa résistance est produite. Le béton que nous allons utiliser dans notre projet devra avoir à l’age de
28 jours une résistance à la compression de 25 MPa. Pour procurer au béton cette valeur de
résistance il faut respecter un certain dosage en ses matériaux constitutifs. Pour déterminer les
différentes proportions de sable, d’acier, et d’eau, on utilise la formule de DREUX .
Le dosage d’un béton est la quantité de ciment contenue dans un mètre cube de ce béton.
Il faudra ensuite définir l’ouvrabilité du béton qui est donnée par son affaissement au cône
d’Abrams. L’ouvrabilité comme son nom l’indique désigne l’état de maniabilité du béton et
conditionne ainsi la quantité d’eau qu’il faut ajouter au mélange.
Une autre caractéristique du béton est son temps de prise qui est déterminé à l’aide de l’appareil de
Vicat.
Toutefois cette étude de la composition du béton ne fera pas partie de notre travail.
Nous supposerons que la formule a été trouvée pour nous fournir un béton fc28 = 25 MPa
Ceci est légitime car notre travail porte essentiellement sur le dimensionnement de l’ossature de la
maison.
2.1.2 L’Acier
Le deuxième matériau qui rentre dans le béton armé est l’acier. Le rôle de l’acier est principalement
la réprise des efforts de traction car il s’est avéré que le béton n’a pas une grande résistance à la
traction. L’acier sera donc placé dans les zones tendues de la structure où on supposera inexistant le
béton. Dans notre cas nous utiliserons de l’acier HA 400 c’est à dire de l’acier haute résistance dont
la limite élastique vaut 400MPa.
Il est important de noter que parmi les hypothèses de calcul on supposera que le béton et l’acier une
fois mis en place se comporteront comme un seul matériau c’est à dire qu’il n’y aura pas de
glissement relatif de l’un par rapport à l’autre.
L’acier reprendra et les efforts de traction et les efforts de cisaillement d’effort tranchant.
3. ACTIONS SOLLICITATIONS ET
COMBINAISONS D’ACTIONS
Nous allons faire le dimensionnement de notre structure suivant les règles BAEL. Ces règles font
intervenir dans les calculs deux catégories d’états limites :
-Les Etats Limites Ultimes de Résistance (ELUR) :C’est une combinaison de charges avec des
coefficients de majoration qui sont telles que leur dépassement équivaut à la ruine de la structure.
C’est donc une estimation du maximum de charges que la structure peut supporter sans qu’il n’y ait
ruine.
Combinaisons accidentelles
La détermination des différents éléments de réduction d’un élément de structure apparaît très
complexe si on veut faire les calculs exactes surtout dans le cas de structures hyperstatiques comme
une poutre continue sur plus de deux appuis simples.
Les méthodes forfaitaires ont donc pour rôle de simplifier ces calculs .
Nous nous intéresserons pour notre étude au calcul des poutres des planchers.
Cette méthode forfaitaire pour le calcul des poutres des planchers à charges d’exploitation modérées.
Un plancher est dit à charges exploitation modérées si les conditions suivantes sont vérifiées :
-La charge d’exploitation est au plus égale à la charge permanente et à 5000N/m2
-Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans toutes les travées.
-Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0.8 et 1.25
-La fissuration est considérée comme non préjudiciable.
Si nous appelons :
M0 la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée indépendante, de même portée que la travée
considérée et soumise aux mêmes charges.
Mw et Me respectivement la valeur absolue du moment sur appui de gauche et sur appui de droite.
Mt la valeur maximale prise en compte pour le moment en travée dans la travée considérée.
Et α le rapport des charges d’exploitation QB à la somme des charges permanentes G et des charges d’explo
QB.
Les valeurs admises pour Mt ,Mw , Me doivent vérifier les conditions suivantes :
Mt +
M w +Me
2
b g
≥ Max 1 + 0.3α M 0 et 1.05M 0
Mt
b
≥
1.2 + 0.3α g
M 0
dans le cas d’une travée de rive
2
Mt ≥
b
1 + 0.3αg M 0
dans le cas d’une travée intermédiaire.
2
En outre la valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire ne doit pas être inférieure à :
0.60 M0 dans le cas d’une poutre à deux travées
4
0.50 M0 pour les appuis voisins de des appuis de rive d’une poutre à plus de deux travées
0.40 M0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.
Au droit d’un appui de rive on prend Mw (ou Me )compris entre 0 et 0.4 M0 suivant la valeur de
l’encastrement qui doit être réalisé.
Pour un appui intermédiaire, on retient la plus grande valeur absolue des moments trouvés
immédiatement à gauche et immédiatement à droite de l’appui.
En ce qui concerne la transmission des charges des poutres secondaires et des poutres principales
c’est à dire pour le calcul des efforts tranchants, on admet la continuité des différents éléments.
On détermine donc l’effort tranchant comme si l’élément étudié reposait à ses extrémités sur des
appuis simples sauf dans les cas suivants :
- pour les travées de rive ou sur le premier appui intermédiaire on tient compte de la continuité.
-soit en prenant en considération les valeurs adoptés pour Mw et Me. on a alors
Me − M w
V = V0 + avec V0 l’effort tranchant pour la travée considérée comme
l
isostatique, les moments sont à prendre avec leurs signes.
soit forfaitairement, en majorant les efforts tranchants trouvés pour la travée isostatique de
15% dans le cas des poutres à deux travées et de 10% dans le cas des
poutres à plus de deux travées.
Pour les travées de rive prolongées par une console où on tient compte de la
présence de la console.
4.2.2 La méthode de Caquot
On se trouve dans ce cas lorsque les conditions indiquées au paragraphe b) ne sont pas
vérifiées. La charge d’exploitation est donc importante c’est à dire supérieure à deux fois la
charge permanente ou à 5000N/m2.
Nous ne parlerons ici que des poutres pour lesquels les moments d’inertie dans les différents
travées sont égaux et pour lesquels la solidarité avec les poteaux est négligée. Pour les autres
cas il faudra se reporter à l’annexe F2 des règles BAEL.
Le moment au droit d’un appui A est calculé en ne tenant compte que des charges se trouvant
sur les deux travées encadrant cet appui, c’est à dire la travée située à gauche de l’appui qui
sera affectée de l’indice w et la travée située à droite de l’appui qui sera affectée de
l’indice e.
pe ρe
pw aw ae
ρw
l 'w l 'e
lw le
On considère de chaque coté de l’appui étudié, des travées fictives de longueur l’w à gauche de
l’appui et l’e à droite de l ‘appui, longueurs définies de la manière suivante en fonction des portées
réelles l des travées.
l ' =l si la travée est simplement appuyée sur l’autre appui ( appui de rive)
si la travée est continue sur au delà de l’autre appui.
l ' = 0.8l Des charges uniformément réparties, ρ w sur la travée de gauche et ρ e sur la
travée de droite, produisent sur l’appui A, dans les hypothèses envisagées ici, un
moment MA donné par :
ρ w l ' w 3 + ρ e l '3e
MA = −
b g
8.5 l ' w + l 'e
Une charge concentrée sur la travée de gauche Pw et une charge concentrée Pe sur la travée de
droite produisent sur l’appui A , suivant les positions indiquées sur le schéma le moment MA
suivant :
2
k w pw l ' w + k e pe l '2e
MA = −
b g
l ' w + l 'e
1 a F
G IJF
a
G aI
2− J
k=
2.125 l ' H KH l' K
1−
l'
La distance a, relative à une charge P, est toujours comptée à partir de l’appui étudié et est toujours
considérée positive.
La charge permanente règne naturellement sur toute la longueur de la poutre mais la charge
d’exploitation peut régner ou non sue une travée donné. Il y a lieu donc de déterminer les positions
de la charge d’exploitation qui conduisent aux effets les plus défavorables.
A B
a)
A b) B
A B
c)
A B
c)
A B
d)
A e) B
A f) B
- Le moment minimal dans une travée AB est obtenu en disposant la charge d’exploitation sur les
travées voisines de AB (figure d).
- Le moment minimal sur un appui A est obtenu en ne considérant que la charge permanente sur
les travées encadrant A( figure e).
- Le moment minimal sur un appui B est obtenu en ne considérant que la charge permanente sur
les travées encadrant B( figure f).
L’effort tranchant à l’extrémité A d’une travée est calculé en tenant compte des moments de
continuité.
Charges
d’exploitation Charges
permanentes
Figure α
On aura donc : A B
MB − MA
VA = VA 0 +
l
VA0 étant l’effort tranchant en A pour la travée AB reposant à ses extrémités sur deux appuis simples.
MA et MB étant les moments sur les appuis A et B pour la disposition des charges représentées sur la
figure α .
Pour le calcul des armatures longitudinales des poutres et poutrelles du plancher le calcul est
mené suivant les organigrammes suivants :
Données :
_ _
CALCUL A L’E.L.U Mu, σ , b, d, σ ,
b s
µl
Mu
µ= _
σb ×b ×d 2
µ ≤ µl µ ≥ µl
Pas d’armatures On a besoin d’armatures
compression de compression
Lire βl
M
A= _ M 2f
A' =
σ s ×β ×d c h
d − δ 'd × σ 's
βl × d ×σ s σs
fonction de Avec :
µ
−
M = µl ×σ b × b × d 2
1
f
M 2f = M − M1f
σ 's contrainte limite des
aciers de compression.
ELS
Données :
_ _
M ser , b, d , σ s , σ b
M ser
µ1 = _
b × d 2 ×σ s
On lit alors k et
β 1 en fonction
de µ 1
_
σ b = K ×σ s
_
15 × σ b
M ser α1 = _ _
y1 = α 1 × d
A= _ 15 × σ b + σ s
β1 × d × σ s
b g
_ _
b × y1 × σ b 15 × σ b y1 − d '
Fb = σ 's = σ 's ≤ σ s
2 y1
A' =
b g
M ser − Fb d − y1 ÷ 3
σ c
d −d h
'
s
'
Fb + A'×σ 's
A= _
σs
10
4.4 Poutrelles
4.6 m
Les charges permanentes sur le plancher haut du premier étage sont estimées à 530 kg/m2 et comme
l’entraxe des poutrelles est de 60cm on en déduit la charge par mètre linéaire sur chaque poutrelle
soit
q = 150 x 0.6 = 90 kg /m
A l’ ELU
p = 1.35 x g + 1.5 x q
p = 565 kg / m
M = 14945 N
11
La section de calcul des poutrelles est une section en T représentée comme suit :
60 cm
4 cm
16 cm
10 cm
On prendra la hauteur utile d = 17 cm
− −
M
µ= = 0.06
− et la lecture dans le tableau donne β = 0.969
b × d ×σ b
2
M
d’où A = − = 2.86 cm2
σ s× d × β
On prend alors 2φ14 = 3.08 cm
2
Même si la structure repose librement aux appuis et que les moments de flexion sont en principe nuls
on tient néanmoins compte d’un moment forfaitaire de –0.15 M0 au niveau des appuis avec M0 le
moment isostatique maximal en travée.
Pour le cas de la poutrelle que nous étudions ce moment vaut -2242 N aux appuis à l’ ELU et –1619
N à l’ELS.
Ce qui impose aux appuis des armatures supérieures de 2φ10
12
−
La vérification des contraintes de béton donne σ = 317
. MPa < σ b
b
Vérifications à l’ELS
Compte tenue du fait que la fissuration est peu préjudiciable on n’aura qu’à vérifier la contrainte
dans le béton.
−
13
On retient donc
St = 13 cm
• Les charges à considérer sont les charges permanentes limitées au poids propre du plancher 16+4
• La charge des ouvriers évaluée forfaitairement à la plus défavorable des deux valeurs 500N / m
de charge répartie ou une charge concentrée de 1000N placée à mi travée ( voir règles BAEL ).
La partie préfabriquée de la poutre a les dimensions données par le schémas suivant :
4.6 m
14 cm
10 cm
P (Charge concentrée)
0.5 l
14
Poids propre
Du plancher
Les contraintes n’étant pas vérifiées il y a donc nécessité de placer des étais.
On suppose que trois étais sont placés et on procède aux vérifications.
Poids propre
Du plancher
1 2 3 4 5
1.15 1.15 1.15 1.15
15
L’application du théorème des trois moments sur la structure hyperstatique ainsi créée nous a donné
les moments suivants aux appuis et en travée.
M1 = M5 = 0
M2 = M4 = -362 N.m
M3 = -242 N.m
M23 = M34 = 485 N.m
M12 = M45 = 404 N.m
Travée 2-3
Travée 3-4
Idem que la travée 2-3
Travée 4-5
Idem travée 1-2
Au niveau des appuis où il y a des étais se développent naturellement des moments négatifs .Or il
n’existe pas d’armatures supérieure à ces niveau. Il faudra donc vérifier que les contraintes de
traction dans les fibres supérieures de ces sections ne dépassent pas les contraintes limites de traction
admissibles dans le béton.
Si on note Ih le moment d’inertie de la section rendues homogène en multipliant par 15 la section
d’acier 0n doit vérifier que :
M ser −
≥σt et 2φ14
Ih
v
16
V’
Appui 2 et 4
σs =−0.625 MPa
σi = 0.467 MPa
Appui 3
σ s =− 0.415 MPa
σi = 0.312 MPa
A la suite de l’étude de cette poutrelle nous donnons dans le tableau ci- après les résultats qui ont été
trouvés pour les autres poutrelles de la construction.
Pour chaque plancher on a regroupé les poutrelles suivant leurs portée car pour des poutrelles de
même portée les résultats sont identiques.
17
PLANCHER TERRASSE.
Armature
travée 2φ10 2φ10 2φ14
Moment
Appui ( N.m ) -1176 -457 -2447
Armature
ELU Appui 2φ10 2φ10 2φ10
Effort tranchant
A l’appui( N ) 10279 6403 14828
Contrainte
Béton travée 3.68 1.44 5.78
ELS ( MPa )
Moment
Appui -854 -332 -1776
( N.m )
Contrainte
Béton appui 1.68 0.66 3.49
( MPa )
18
Armature
travée
2φ10 2φ10 2φ14
Moment
Appui ( N.m) -986 -383 -2242
Armature
ELU Appui
2φ10 2φ10 2φ10
Effort tranchant
A l’appui ( N ) 8617 5368 12995
Contrainte
ELS Béton travée 3.08 1.19 5.27
( MPa )
Moment
Appui -712 -277 -1619
( N.m )
Contrainte
1.39 0.54 3.17
19
Armature
travée 2φ10 2φ14 2φ10 2φ10
Moment
ELU Appui ( N.m ) -986 -2242 -954 -717
Armature
Appui 2φ10 2φ10 2φ10 2φ10
Effort tranchant à
l’appui ( N) 8617 12995 8475 7345
Espacement
armatures (cm) 13 13 13 13
transversales
Moment
Travée ( N.m ) 4745 10792 4590 3448
Contrainte
ELS Béton travée
( MPa )
3.08 5.28 2.98 2.24
Moment
Appui -712 -1619 -689 -518
( N.m )
Contrainte
Béton appui 1.39 3.17 1.36 1.02
( MPa )
Pour les dessins de détail voir schémas annexes
20
4.5 Poutres
1 h
15 ≤ ≤ 110
l
0.4 ×h ≤b ≤ 0.6 ×h
En prenant pour notre cas
h = 35 cmet b = 20 cm avec l = 4.80 m
h 35
= = 0.0729 0.4 × h = 14 0.6 × h = 21
l 480
0n a bien
1 ≤ 0.0729 ≤ 1
15 10
14 ≤ 20 ≤ 21
Ceci représente les dimensions de la poutre de plus grande portée.
Mais par souci d’uniformisation des dimensions en vue de rendre plus facile l’exécution et d’éviter
d’éventuelles erreurs nous conserverons les mêmes dimensions pour le calcul des autres poutres à
savoir
b = 20 cm
h = 35 cm
Les calculs effectués en suivant la méthode convenable parmi les deux citées plus haut ( forfaitaire
ou Caquot) en fonction de la poutre considérée ainsi que la détermination des armatures à ELU et
des vérifications à L’ELS ont permis de dresser les tableaux des poutres suivant :
A noter que la méthode de détermination des armatures suit la même note de calcul que dans le cas
des poutrelles exposée plus haut :
21
PLANCHER TERRASSE
Armatures longitudinales en travée
Travée Portée
(m)
Section Moment
Ultime
Armatures
inférieures
Armatures
supérieures
σb
( KN.m) ELS
( MPa)
N201 3.25 20x35 18.51
4φ8 5.34
22
Travée Moment
Appui
Armature
Appui σb Moment
Appui
Armature
Appui droit
σb
Gauche gauche ELS Droit ELS
( KN.m) gauche ( KN.m) Droit
( MPa
)
N201 0 0 0 -71.62 5φ14 13.4
N202 -71.62
5φ14 13.4 0 0 0
N209 -8.45
2φ 8 3.37 -14.90 2φ10 4.82
23
Le non dépassement de la contrainte de compression du béton dans les bielles inclinées à 45°
impose la condition suivante sur l’effort tranchant :
Vu ≤ 0.267 × b0 × a × f c 28 [1]
Avec :
b0 la largeur de la section sur appui
24
a donnée par les règles BAEL tel que amax = 0.9xd (d étant la hauteur utile)
fc28 la contrainte de compression du béton à 28 jours.
. × Vu
115
A≥ fe
si appui de rive
. × (Vu + H )
115
A≥ f e s’il existe un effort horizontal H au niveau
de l’appui [ 2]
Mu
. × (Vu +
115 )
A≥ 0.9 × d Pour le cas d’un appui au nu
fe
duquel existe un moment Mu ( continuité ou encastrement)
Enfin on doit avoir pour la contrainte moyenne de compression de l’aire d’appui, contrainte
déterminée en considérant la valeur de calcul ultime de la réaction
σ mbc ≤ 0.867 × f c 28 . [ 3]
Travée N201
N201 N202
A B
C
En A
V = 3538 daN
On prend a = 20-(3-2)= 15 cm
0.267 x 15x 20x250 = 20025 daN 3 a 2
et 3538 < 20025 [ 1 ]
25
35380
σ bc
m
= × 10−6 = 118
. MPa
0.2 × 015
.
−m
[3
σ bc = 0.867 × 25 = 2168
. MPa > 118
. MPa
26
Travée Portée
(m)
Section Moment
Ultime
Armatures
inférieures
Armatures
supérieures
σb
( KN.m ) ELS
( MPa
)
N101 3.25 20x35 5.60 2φ10 1.85
N102 4.80 20x35 22.68 2φ12 6.48
N103 3.2 20x35 20.41 2φ12 5.73
N104 4.00 20x35 30.66 3φ14 7.73
C104 0.7 20x35 -14.48 2φ10 4.71
N105 3.2 20x35 16.49 2φ10 5.37
N106 4.00 20x35 38.46 2φ16 8.79
C106 0.7 20x35 -24.41 3φ10 6.87
N107 3.2 20x35 18.28 2φ12 5.07
N108 4.00 20x35 -12.03 2φ10 4.29
C108 0.7 20x35 -175.36 4φ14 10φ16 7.02
N109 3.25 20x35 2.13 2φ10 0.694
N110 2.1 20x35 -2.21 2φ10 0.73
N111 2.7 20x35 10.85 2φ10 3.93
N112 3.25 20x35 10.57 3φ8 3.60
27
Travée Moment
Appui
Armature
Appui σb Moment
Appui
Armature
Appui droit
σb
Gauche gauche ELS Droit ELS
( KN.m ) Gauche ( KN.m) Droit
( MPa) (MPa)
N101 0 0 0 -25.04
3φ10 7.08
N103 0 0 0 -31.54
3φ14 7.98
N105 0 0 0 -34.30
3φ12 8.39
10φ16 sup
C108 -175.36 4φ14 inf 7.02 - - -
10φ16 sup
N109 0 0 0 -2.21
2φ10 0.725
N112 0 0 0 -11.03
3φ8 3.74
N113 -11.03
3φ 8 3.74 -15.11
3φ 8 5.13
28
N114 -15.11
3φ 8 5.13 0 0 0
29
30
31
Travée Moment
Appui
Armature
Appui σb Moment
Appui
Armature
Appui droit
σb
gauche gauche ELS( M Droit ELS
Pa) ( KN ) (MPa)
gauche droit
N001 0 0 0 -25.04
3φ10 7.08
N003 0 0 0 -15.88
3φ 8 5.33
N004 -15.88
3φ 8 5.33 -11.81
3φ 8 3.95
N005 -11.81
3φ 8 3.95 0 0 0
C013 -15.25
3φ 8 5.15 - - -
N014 0 0 0 -34.30
3φ12 8.39
33
34
35
Armatures longitudinales
DONNEES
Combinaison de base N = 1.35G+1.5Q
Longueur de flambement : lf
Section de poteau : a , b ou D I,B
Matériaux fc28 , fe
I Rayon de giration
i=
B
lf
λ= ≤ 70 non Méthode
i
forfaitaire non
applicable.
oui
oui Non
λ≤50
F50I
α = 0.6 × G J
2
α=
0.85 Hλ K
Fλ I
1 + 0.2 × G J
2
H35K
36
( 1)
Br = (a − 2) × (b − 2) Type de section Br = π × (d − 2) 2 / 4
(1)
F
GN B ×f I γ
J
Ath =
Hα 0.9 × γ K f
− ×
u r c 28 s
b e
(2)
Amin
A ( 4u) = 4 ×u cm2
(3)
B
A ( 0.2%) = 0.2 ×
100
( 1 ) Si Nu /2 appliqué avant 90j : divisé α par 1.1
28 = sup[αA1.20
Aminj : divisé (0.2%) , A ( 4u)]
(2 ) u représente le périmètre de la section exprimé en mètre
( 3 ) vérifier que As < 5% B sinon frettage.
37
Ascalculé = sup[ Ath , Amin ]
Ecole Mohammadia d’ingénieurs 1999-2000
Mini projet de Béton Armé Dimensionnement
d’un R+2
Armatures transversales
φt ≤φl 3 avec φl diamètre de la plus grosse armature longitudinale
5.3 Note de calcul
Comme exemple de calcul nous prendrons le poteau n° 1
C’est un poteau qui est encastré dans les fondations. Le sol étant de bonne qualité dans ses
couches supérieures ( 3 bar) les semelles auront leur face supérieure à 20 cm du niveau 0.00
l0 = 3.00 m l f = 0.7 × l0 = 2.1 m
Dimension des poteaux 20 x 20 cm 20
Nu = 187.31 KN
Ns = 137.10 KN
0.2 2.1
i= = 0.057 λ= = 36.85 < 50 20
2× 3 0.057
l0
4φ12
On effectue une vérification rapide du béton à L’ELS
N
σb =
b
100 × B + 15 × A gσ s = 15 × σ b
Pour les armatures transversales nous prendrons en application de la règle énoncée plus haut mais du
fait que les φ4 ne sont pas disponibles, des cadres φ6
b
St ≤ 40 cm ; 15 ×1.2 cm ; 20 +10 cm g
St = 18 cm soit 5 cadres φ6 par mètre linéaire
Les résultats des calculs des autres poteaux sont donnés dans le tableau ci- après :
Poteau Section Effort
Ultime l f i λ Armat.
Long
Effort σb
( KN )
( m)
ELS ELS
( m) (KN) ( MPa)
P1 20x20 188 2.1 0.057 36.85
4φ12 138 4.13
Pour tous les poteaux les armatures transversales seront prises égales à des cadres φ6 espacés
de 18 cm soit environ 5 cadres par mètre linéaire.
39
Les semelles de fondation constituent le dernier point de transition des charges avant d’atteindre
le sol. De ce fait les semelles doivent assurer la bonne transmission des efforts venant de la
superstructure au sol.
40
a
b
h h
1m B
A
B
Semelle Aire de la Semelle
continue Surface isolée
portante : S
Respect de
1ère étape
l’homothétie
Aire approchée S1 < S
des dimensions
poteau et semelle
a A1 a
= ⇒ S1 = B12 ×
b B1 b
c
S1 surface en m2h S1 =
b
G +Qg
A1 = S1 ×
a
B =
1
. b
100 longueur en mg
σsol b
b
B1 = S1 ×
a
3è étape
Condition de rigidité
B − b2è étape
4è étape
≤ d ≤ B−b −
4 des 41dimensions
condition
Choix σ sol ≤ σ sol
Ecole Mohammadia d’ingénieurs
De la surface
Hauteur : h = d + 0.05
portante
totale A > A1
1999-2000
N serde+0.05)
( Multiple p. p semelle B > B1
h = d + 0.05 σ (solh multiple
= de 0.05) h = d + 0.05
( en mètre) aire surface por tan te ( en mètre)
Mini projet de Béton Armé Dimensionnement
d’un R+2
B > B1
(L=1m )
Ax =
Nu
×
b g
B − b ×γ s
8 d × fe
Nappe supérieure parallèle à A
Ay =
Nu
×
b g
A− a ×γ s
8 d × fe
b) Semelle continue sous mur
Nappe inférieure parallèle à B ( p. m)
Ax =
Nu
×
b g
B −b ×γ s
8 d × fe
NB : Nu ne tient pas compte de l’action du poids de la semelle dans le calcul des aciers.
d = 015
. m
h = 0.20 m
89.61 + 0.62 + 0.2 × 25
σ sol =
0.62
σ sol = 0.253
Nu = 119.74 KN
Ax = Ay = 3φ 8
espacement 25 cm
Les résultats des calculs pour les autres semelles sont résumés dans le tableau ci- après :
Semelles Nser A=B d h σ sol Nu Ax = Ay Espace
( KN) ( cm ) ( cm) ( cm ) ( KN) ment
( MPa)
( cm )
S1 138 70 15 20 0.285 188 3φ10 30
S10 72 60 15 20 0.203 99 3φ 8 25
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CONCLUSION
Au terme de ce mini projet nous pouvons affirmer que nous avons fait le tour des étapes de
dimensionnement d’un bâtiment. Nous sommes donc armés et assez avertis pour aborder tout
dimensionnement de Bâtiment.
A noter que nous avons effectué tous les calculs à la main et ceci nous a faits prendre conscience de
toute la difficulté du dimensionnement et son caractère fastidieux.
Même si actuellement il existe des logiciels de calculs de structures, il reste important que
l’ingénieur sache ce qu’il y a derrière les interfaces des ordinateurs pour mieux utiliser son logiciel et
nous pensons qu’après avoir manipuler toutes les formules de béton armé intervenant dans ce micro-
projet, nous avons atteint cet objectif.
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