COURS de Grammaire - PDF (REALISE PAR MOSTAFA)
COURS de Grammaire - PDF (REALISE PAR MOSTAFA)
COURS de Grammaire - PDF (REALISE PAR MOSTAFA)
Que nous soyons auditeurs ou lecteurs, la langue se présente à nous comme une structure, c’est-à-
dire un ensemble de signes liés entre eux dans lequel nous découpons des éléments significatifs en
nous aidant des formes et du sens. Le découpage des unités de niveau supérieur forme une unité de
niveau inférieur. Les phrases sont formées de groupes de mots (ou syntagmes). Le syntagme se
subdivise en mots. Les mots sont faits de morphèmes et ces derniers sont constitués de phonèmes.
La phrase
Délimitée par la ponctuation, la phrase constitue à la fois une unité grammaticale, une unité
mélodique et une unité de sens. Observer la composition, les articulations, le rythme, la forme et le
type des phrases d’un texte est le moyen d’en comprendre le sens et d’en apprécier le style.
La proposition constitue en quelque sorte une sous-phrase intégrée à l’ensemble de la phrase. On
opposera ainsi la phrase simple à une seule proposition (l’enfant dort) à la phrase complexe, qui
comporte plusieurs propositions qu’elle relie (l’enfant dort car il est malade)
La phrase comme unité d’analyse abstraite dégagée par la grammaire doit être distinguée de
l’énoncé, produit concret de l’activité de langage d’un locuteur réel.
Le syntagme
Le syntagme se définit comme étant un groupe de mots formant une seule unité catégorielle,
fonctionnelle et sémantique. Il est possible de lui substituer un mot simple dans la même fonction.
➢ Cinq membres de la fédération royale de football (ils) dorment dans l’assemblée générale.
Chaque constituant du syntagme, parce que décomposable, garde sa signification et sa syntaxe
propres.
Le mot
Le mot est l’unité de sens à partir de laquelle la phrase s’élabore syntaxiquement. Il a une forme
concrète, sonore ou écrite (le signifiant), et un sens (le signifié). Comprendre la formation des mots,
leur dénotation (la définition), leur connotation (les significations qu’ils prennent dans le contexte),
leur regroupement dans un champ lexical, c’est apprécier la richesse d’un texte.
Le morphème
C’est la plus petite unité linguistique ayant un sens spécifique. On distingue généralement deux
grandes sortes de morphèmes.
• Les morphèmes lexicaux qui ont une signification lexicale : table, maison (radical)
• Les morphèmes grammaticaux qui, ajoutés aux morphèmes lexicaux, permettent de porter une
information de nature différente : classe de mots, marque de genre, de nombre, de temps, etc.
Le phonème
C’est la plus petite unité da chaîne parlée pourvue d’une valeur distinctive. Il sert à distinguer les
différents mots et morphèmes: Lien, bien, chien…..
Le graphème est la plus petite unité du système graphique destinée à transcrire les phonèmes. Il est
constitué par un ou plusieurs lettres : [o]= o, au, eau.
II- Les classes grammaticales
Chaque mot appartient à une classe grammaticale qui lui est propre. C’est sa nature grammaticale.
Les mots du français peuvent être classés selon leur nature en grands groupes :
Les mots variables et les mots invariables
Cinq espèces de mots sont variables: le nom, le déterminant, l’adjectif, le pronom et le verbe. Quatre
espèces de mots sont invariables : les adverbes, les prépositions, les conjonctions et les interjections.
1- Le nom
Le nom, appelé aussi substantif, représente une qualité, un état, une action, etc. qui, dans la nature,
sont inhérents à une chose, à une personne ou à un animal.
• Un même radical a donné naissance à deux formes distinctes : roi/ reine (radical latin :reg).
• Le genre est marqué par deux mots de radical différent : frère/sœur; gendre/bru ; lièvre/ hase.
L’opposition des genres se manifeste parfois par la seule variation en genre du déterminant des
noms dits épicènes : un élève/ une élève ; un artiste/ une artiste ; un concierge/ une concierge.
b- Le nombre du nom
En français, on distingue deux nombres : le singulier et le pluriel. La marque du nombre n’affecte que
les noms comptables qui présentent la matière comme discontinue (chaise, boîte, stylo). Par contre,
les noms compacts référant à des concepts (bonté, amour…) et les noms denses (beurre, thé) ne
peuvent être mis au pluriel. S’ils le sont, cela signifie que la matière est envisagée comme discontinue
(boire de bons thés). La variation en nombre correspond généralement à un choix motivé par l’idée
qu’on cherche à exprimer.
i. Les marques du pluriel
On forme le pluriel des noms simples en additionnant un "s" final à la forme du singulier (un chien/
des chiens). Les noms terminés par "s","z" ou "x" ne changent pas au pluriel (pois ; croix ; nez).
Le pluriel se réalise par l’addition d’un "x" à la place de "s " avec les noms suivants :
• Les noms en –eau, –au ou -eu : bateaux, tuyaux, feux à l’exception de landau, sarrau, bleu et
pneu qui prennent "s" au pluriel.
• Les noms en –ou pour certains noms : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou.
Les noms en al changent al en aux au pluriel (cheval/chevaux) à l’exception d’une liste
fermée de quelques noms qui ont un pluriel régulier avec "s" : bal, carnaval, chacal, festival, cal,
régal, naval, récital, pal, choral
De même les noms en "ail " prennent "s" au pluriel mais bail, corail, émail, soupirail, travail,
vantail, vitrail font baux, coraux, émaux, soupiraux, travaux, vantaux, vitraux.
Le pluriel des noms "œuf, bœuf, os" se caractérisent par la chute de la consonne finale et
fermeture de la voyelle : [œ] : [ø] / [bœf] : [bø]/ [ ɔs ] : [o].
Certains noms ont deux formes au pluriel. Chaque forme désigne un sens particulier :
Aïeul→ aïeuls (le grand-père et la grand-mère) → aïeux (ancêtres)
Ciel → cieux (espace où se meuvent les astres, paradis)
→ ciels (baldaquin au dessus d’un lit/ partie d’un tableau qui représente le ciel)
ii. Le pluriel des noms composés
Le pluriel de ces noms dépend de leur mode de soudure et de la nature des éléments qui les
composent.
• Les noms soudés (écrits en un seul mot)
Ils forment leur pluriel comme les noms simples : des passeports ; des portemanteaux.
Exceptions : bonhomme/bonshommes ; gentilhomme/gentilshommes ; madame/mesdames ;
mademoiselle/mesdemoiselles ; monseigneur/messeigneurs ; monsieur/messieurs
• Les noms composés non-soudés
On met au pluriel les noms et les adjectifs seulement du fait qu’ils doivent, selon le bon sens, prendre
la marque du pluriel : rouges-gorges ; les autres éléments demeurent invariables :
2- Les Déterminants
On appelle déterminant tout élément qui, antéposé au nom et accordé, forme avec lui un syntagme
nominal (SN). Le déterminant indique le nombre et parfois le genre du nom qu’il accompagne : le
chat, une chatte, ces chats.
Les déterminants du nom sont divers, il y a :
• Les articles définis, indéfinis et partitifs
• Les adjectifs démonstratifs
• Les adjectifs possessifs
• Les adjectifs exclamatifs et interrogatifs et relatifs
• Les adjectifs numéraux
• Les adjectifs indéfinis
Chaque déterminant est employé dans un contexte particulier mais leur utilisation permet de faire
passer le nom d’une référence lexicale virtuelle à une référence actuelle : « Le déterminant se joint à
un nom pour l’actualiser, pour lui permettre de se réaliser dans une phrase (..) » (Le bon usage, p.
556). Prenons par exemple le nom « arbre », ce mot renvoie au contenu le plus large et le plus
général, mais si on dit « l’arbre », on parle cette fois-ci d’un référent restreint et particulier.
a- Les articles
En français, l’article demeure le déterminant le plus utilisé devant un nom. On peut le remplacer
pour des raisons de sens par l’adjectif possessif qui désigne l’appartenance ou l’adjectif démonstratif
qui permet de déterminer le nom d’une manière très précise en le localisant dans le temps ou dans
l’espace. Mais chacun de ces deux déterminants a une valeur concrète. L’article détermine le nom
d’une manière plutôt abstraite.
Par ailleurs, il faut noter que seuls les articles permettent de faire passer un mot d’une autre classe
grammaticale à la classe du nom. Ex. le savoir, un sourire…
Les articles se présentent sous trois formes selon la valeur sémantique qu’ils prennent :
défini indéfini partitif
L’article défini est celui qui précède un nom dont le sens est complètement déterminé : Le cahier de
l’étudiant/ La semaine prochaine/ Donnez-moi la clef
L’article indéfini indique que l’être ou l’objet nommé est présenté comme non précisé, non
déterminé, non encore connu : Je vois venir une femme
L’article partitif est celui qui précède le nom des choses qu’on ne peut compter pour indiquer qu’il
s’agit d’une partie seulement ou d’une certaine quantité de ce qui désigné par le nom : Prendre de
l’eau, du sel, de la farine.
Les articles le, les peuvent s’agglutiner avec certaines prépositions qui les précèdent et prendre des
formes dites « contractées » :
À+ De + En +
Le → au Le → du Le → au
Les articles le, la laissent tomber leur voyelle devant un nom qui commence par une voyelle ou un H
muet : l’or, l’histoire.
La forme du masculin singulier « ce » est employée devant un nom qui commence par une consonne
ou un H aspiré : ce pantalon, ce héros. La forme « cet » est employée avec les noms qui ont une
initiale vocalique ou qui commencent par un H muet : cet arbre, cet homme.
A côté de la forme simple de l’adjectif démonstratif, il y a une forme composée dans laquelle
l’adjectif est renforcé par une particule adverbiale «ci» ou «là» placée après le nom. La particule
« ci » indique que ce qui est désigné par le nom est proche alors que « là » comporte une nuance
d’éloignement : Cette feuille-ci, cette année-là.
Outre cette série de formes dites atones, il existe une autre série d’adjectifs dite tonique: mien, tien,
sien, nôtre, vôtre,… la série tonique ne s’emploie guère qu’en fonction d’attribut, et encore dans la
langue soutenue ou dans le style archaïque ou familier :
• Croyez que je suis entièrement vôtre.
• Au travers d’un mien pré, certain ânon passa (Racine).
• Un mien cousin (en locution figée).
Devant un nom féminin commençant par une voyelle ou par un H muet, on remplace les formes ma,
ta, sa par les formes du masculin mon, ton, son. Ex. mon histoire, mon erreur.
Mais certaines autres formes peuvent être comptées au nombre des adjectifs indéfinis :
• Des adverbes de quantité construits avec de (ou des) : assez de, beaucoup de, trop de, tant de, etc.
• Des noms construits avec de ou absolument : quantité de, nombre de, force, etc.
• Des séquences de discours où intervient un verbe : je ne sais quel, n’importe quel, etc.
• Et beaucoup d’autres expressions telles que : je ne sais trop combien de : Je ne sais trop combien
d’automobilistes sont touchés dans cet accident
f- Les adjectifs relatifs, interrogatifs et exclamatifs
A ces formes, il faut ajouter celles qui sont construites avec les prépositions à et de :
Auquel À laquelle Duquel De laquelle
Grâce à l’adjectif interrogatif, on questionne sur l’existence ou sur l’identité d’un objet ou d’une
notion exprimés par un nom : Quelle voiture voyez-vous ?
Ces mêmes adjectifs (quel, quelle, quels, quelles) peuvent être employés comme exclamatifs. Ils
servent à exprimer l’admiration, l’étonnement, l’indignation… : quel homme !
3- Les pronoms
Le pronom (comme l’indique son étymologie: « pro-nom » tient normalement la place d’un nom
.Mais
- tantôt il représente un nom déjà exprimé.
➢ Je connais cette sonate et même je la joue. ( ‘la’ = cette sonate)
➢ Nous admirons l’homme qui meurt pour un enfant. (‘qui’= l’homme)
- tantôt il désigne un être ou une chose dont le nom n’a pas été exprimé.
➢ Qui a crié? Que fais-tu? On se trompe?
La catégorie du pronom qui remplace un GN varie selon la catégorie du déterminant:
➢ Je vois un chat → je le vois; ce chat → celui-ci; mon chat → le mien.
Nombre de personne Personnes ou choses possédées
possesseurs
- Sortes de pronoms:
• Les pronoms personnels
• Les pronoms démonstratifs
• Les pronoms possessifs
• Les pronoms relatifs
• Les pronoms indéfinis
• Les pronoms interrogatifs, exclamatifs
3e Il(s), elle(s) Le, la, les, se Lui, leur, en, y, se, soi En, y Lui, elle(s), eux
Les formes accentuées s’emploient pour insister sur la personne ou la chose dont on parle et après
les prépositions:
➢ Moi, j’ai faim! Et toi?
➢ Chez moi, il n’ya rien à manger!
Mais, à côté de ces formes composées qui se suffisent à elles-mêmes, il existe des formes simples,
qui n’ont pas un sens démonstratif véritable.
SINGULIER PLURIEL
Remarque : un GN comportant un déterminant indéfini peut souvent être remplacé par un pronom
indéfini: tous les gens→ tous; certains élèves → certains.
E- Les pronoms relatifs
Le pronom relatif dans la subordonnée relative, remplace un nom ou un pronom qui le précède:
l’antécédent.
➢ Je lis un livre qui me passionne. (Je lis un livre, ce livre me passionne).
Formes simples
Qui, que, quoi, dont, où
Formes composées
Singulier Lequel, laquelle, auquel, à laquelle, duquel…
Pluriel Lesquels, lesquelles, auxquels, auxquelles, desquels
Les pronoms interrogatifs composés permettent de reprendre un mot déjà utilisé, afin d’éviter une
répétition. Ils sont l’équivalent d’un GN formé d’un déterminant interrogatif et d’un nom:
➢ De toutes ces photos, laquelle préfères-tu ? (= quelle photo?)
4- L’adjectif qualificatif:
L’adjectif donne une précision sur un être ou une chose désignés par un nom ou un pronom. Il peut :
- Exprimer leur qualité et leur manière d’être: une petite maison, un garçon audacieux.
- Les classer dans une catégorie, à la manière d’un complément du nom: une randonnée équestre (=
à cheval), la flore alpine (= des Alpes)
La classe des adjectifs comporte donc des mots qui peuvent être distingués en deux catégories en se
basant sur des critères sémantiques et syntaxiques :
• Les adjectifs de qualité expriment une propriété intrinsèque au nom qualifié comme la couleur, la
forme, la taille… : Une femme grande/ un petit commerçant/ une veste rouge
• Les adjectifs de relation ou relationnels qui expriment une propriété relationnelle et qui peuvent
être remplacés par un GN prépositionnel : Un bâtiment municipal → Un bâtiment de la
municipalité ; Un rayon solaire → un rayon du soleil.
B- L’accord de l’adjectif :
L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se
rapporte et dont il dépend syntaxiquement. Mais dans certains cas, il n’y a pas d’accord :
- Quand l’adjectif est issu de la classe des noms ou adverbes : un homme bien/une veste marron
- Les adjectifs de couleur accompagnés d’un complément déterminatif qui donne une nuance
spécifique : des rideaux bleu-roi.
- Dans les adjectifs composés de deux adjectifs qualificatifs, si le deuxième est complément
déterminatif du premier, seul le deuxième s’accorde en genre et en nombre: des femmes court-
vêtues.
- Les adjectifs « demi » et « nu » ne s’accordent pas quand ils sont placés avant le nom : il est sorti
nu-tête ; il y a une demi-heure.
B- Radical et terminaison:
a- Le radical:
Le radical qui indique l’idée principale exprimée par le verbe demeure invariable dans les verbes du
1er et du 2e groupes; il s’obtient en retranchant de l’infinitif l’élément er ou ir : aim/er; fin/ir.
Au contraire, le radical est variable dans les verbes du 3e groupe; ces verbes qui ne se conjuguent pas
sur un modèle commun, sont souvent appelés verbes irréguliers.
b- La terminaison :
Elle indique la personne, le temps et le mode. Cependant, une même terminaison peut avoir
plusieurs valeurs: j’aime, il aime, aime, que j’aime, qu’il aime.
Remarque:
Le verbe est le mot variable par excellence. C’est ainsi que le nom français n’a qu’une seule forme
(brebis), deux formes (mouton, moutons), trois formes, quatre formes (fermier, fermière, fermiers,
fermières), l’adjectif quatre formes au plus (petit, petite, petits, petites), le pronom le plus varié
comporte douze formes; le verbe, lui, peut avoir en conjugaison jusqu’à 270 formes différentes,
selon les personnes, les temps, les modes, etc.
D- Transitif/ intransitif
Les verbes sont de sens transitif lorsqu’ils sont construits avec un complément d’objet (direct ou
indirect):
➢ Le loup donne un coup de dent (transitif direct)
➢ Je songe à vous (transitif indirect)
Ils sont de sens intransitif lorsqu’ils sont construits sans complément d’objet : Le lion rugit.
Les verbes qui annoncent ce qu’est le sujet, l’état du sujet, sont des verbes d’état.
➢ L’ombre était nuptial, auguste, et solennelle (Victor Hugo)
Les verbes qui expriment ce que fait le sujet, l’action du sujet, sont des verbes d’action.
➢ Amir songeait et Samir dormait.
6- L’adverbe
L’adverbe a longtemps constitué l’une des catégories les plus hétérogènes de la grammaire,
composés d’éléments dont les origines sont fort diverses. Cette hétérogénéité réside moins dans
leur caractère morphologique marqué par l’invariabilité que dans leur fonctionnement différent.
L’adverbe se caractérise par l’intransitivité (l’adverbe ne peut être en tête de complément) et sa
dépendance (il détermine une autre catégorie).
L’adverbe est destiné à préciser le sens d’un verbe, d’un adjectif, d’un autre adverbe ou d’une
phrase toute entière, rarement un nom. Il est donc porteur d’un contenu sémantique qui varie d’un
adverbe à un autre. On distingue dans ce sens plusieurs variétés d’adverbes:
Adverbes circonstanciels : (ici, ailleurs, demain, longtemps, bien, vite…)
• de lieu : Il est passé par ici
• de temps : Tôt ou tard il avouera.
• de manière : Qui aime bien châtie bien.
Adverbes d’intensité ou de quantité : Trop parler nuit.
Adverbes d’opinion : sans doute, peut-être …
➢ Peut-être as-tu raison.
Adverbes de liaison : D’abord, ensuite, puis, en effet …
➢ Le chat se leva, puis s’étira et enfin vint se frotter contre nos jambes.
Adverbes d’affirmation ou de négation: (oui, ne …pas, ne …. jamais)
➢ Viens-tu ? – Oui, me voici.
➢ Non, il n’acceptera pas.
Adverbes interrogatifs : (quand ? Où ? Pourquoi ? Comment ? Combien ?)
➢ Pourquoi partez-vous ?
7- La préposition
Formée d’un seul mot ou de plusieurs, la préposition, mot invariable, sert à introduire un
complément, qu’il unit, par un rapport déterminé, à un autre terme.
➢ J’ai appris la nouvelle de sa mort par le journal
La préposition « de » permet de relier le GN « sa mort » au nom « nouvelle » pour en faire
complément de celui-ci. De même, « par » établit un rapport entre « j’ai appris » et « journal » qui
devient complément circonstanciel de moyen du verbe.
Comme les conjonctions de coordination et de subordination, la préposition marque donc une
certaine dépendance entre les termes qu’elle joint sauf à faire remarquer qu’elle ne permet pas, à
la différences de ces dernières, de relier des phrases ou des propositions .
Comme tous les autres termes grammaticaux, les prépositions constituent une série bien
déterminée à l’intérieur de laquelle on distingue des formes simples ou composées (locutions
prépositionnelles), héritées ou dérivées d’autres classes grammaticales.
A- Les classes morphologiques de prépositions:
Les prépositions ont des origines fort diverses. Certaines proviennent directement du fonds latin,
d’autres sont récemment créées.
- Les prépositions simples
Issues du latin:
Ce sont les prépositions les plus courantes en français. Elles marquent des rapports différents:
(à, de, en, entre, par, pour, sans, sur …)
Formées par dérivation impropre
Certaines prépositions simples proviennent par conversion d’autres catégories:
❖ Adverbes : devant, derrière, depuis;
❖ Adjectifs : plein, sauf;
❖ Participes (présents ou passés) : suivant, moyennant, excepté, hormis, passé, vu, …
Dans ce dernier cas, il faut noter que les participes demeurent invariables et toujours antéposés par
rapport au complément qu’ils construisent.
Formées par composition
Les prépositions formées par composition sont totalement soudées. On obtient un mot entier en
français. C’est le cas pour « parmi » et « dans ».
- Les locutions prépositionnelles :
Très nombreuses en français moderne, les locutions prépositionnelles se renouvellent
constamment. Elles intègrent à leur formation :
• Des prépositions héréditaires : par rapport, à côté de, au lieu de, grâce à, à l’occasion de, ...
• Des adverbes : conformément à, loin de, …
• Des propositions participiales : compte tenu de, abstraction faite de …
8- La conjonction
Comme son nom l’indique, la conjonction sert toujours à unir. C’est un mot de liaison invariable qui
permet de mettre en rapport soit deux termes ayant une même fonction soit deux propositions.
On distingue deux types de conjonctions :
A- Les conjonctions de coordination
Semblables aux signes « + » et « - » en mathématiques, elles joignent forcément des mots, des
groupes de mots, deux propositions de même ordre syntaxique, c’est-à-dire occupant les mêmes
fonctions dans la phrase :
• Deux noms : Alain et Georges s’entendent bien.
• Deux adjectifs : Hernani paraissait superbe et généreux.
• Deux verbes : elle coud et brode à merveilles.
• Deux adverbes : le chasseur avançait lentement et prudemment.
• Deux propositions (de même espèce): il lit beaucoup mais il assimile peu.
Morphologie:
Certaines conjonctions de coordination proviennent du fonds latin où elles jouaient le même rôle de
mots de liaison mettant en rapport dans la phrase des éléments de même ordre. c’est le cas de
«et», de « ou » et de « ni ».
Et, selon le contexte, est propre à signifier l’addition, l’opposition, la succession chronologique, la
conséquence … : Mon neveu et ma nièce ont voyagé.
Ou exprime une alternative (exclusive ou inclusive) : Il faut travailler ou quitter maintenant.
Ni assure la coordination négative : Il ne veut ni ne peut parler.
D’autres sont issues d’adverbes latins et servent toujours à exprimer un rapport logico-sémantique
entre les éléments qu’elles relient. C’est le cas de « mais », de « donc », de « car » et de « or ».
Mais peut avoir une valeur de correction ou d’argumentation. : Je ne bois pas du vin mais du thé.
Donc exprime la conséquence : L’examen est proche, donc nous devons persévérer.
Car a une valeur causale. Il permet de justifier l’énoncé qui le précède : Ferme la fenêtre car il fait
froid.
Or a une valeur argumentative. Il apporte dans le cadre d’une démonstration un argument
complémentaire : Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme, donc Socrate est mortel
B- Les conjonctions de subordination:
Elles permettent de relier deux propositions qui ne sont pas placées sur le même plan syntaxique.
Elles établissent une relation de dépendance entre une proposition dite principale et une autre dite
subordonnée.
➢ Comme on fait son lit, on se couche.
➢ Il était généreux, quoiqu’il fût économe.
Morphologie:
D’un point de vue morphologique, on distingue :
Les conjonctions simples comme, quand, que, si, comme, etc. issues dans leur majorité de mots
latins.
Les conjonctions composées ou locutions conjonctives qui proviennent de mots suivis de la
conjonction que :
• Adverbe + que : alors que, puisque;
• Préposition + que : depuis que, avant que, après que;
• Relatif + que : quoique;
• Déterminant + que : quel…que, quelque…que;
• démonstratif + que (précédé d’une préposition) : au fur et à mesure que, à condition que, de peur
que…
• Gérondif + que : en supposant que, en attendant que;
• Infinitif prépositionnel + que : à supposer que.
1. Le groupe nominal
Le groupe nominal se décompose en deux constituants : le déterminant et le nom considéré comme
noyau. Le GN peut apparaitre dans plusieurs positions et avoir diverses fonctions. Il peut être
également accompagné d’une épithète, d’un complément du nom, d’une relative.
A. Les fonctions du nom
Un nom peut être : sujet, complément du nom ou de l’adjectif, mis en apposition, mis en apostrophe,
complément d’objet (direct ou indirect), attribut du sujet ou de l’objet, complément d’agent,
complément circonstanciel…
a. Le nom sujet
Le sujet est le point de départ de l’énoncé. Il désigne l’être ou l’objet dont on avance quelque chose
en utilisant un prédicat.
Le sujet répond à la question Qui ? Qui est-ce qui ? ou Qu’est-ce qui ?
➢ Elle rit. Qui rit ? (animé)
➢ La chaise est cassée. Qu’est-ce qui est cassé ? (inanimé)
i. Le complément d’attribution
Le complément d’attribution est un mot (ou groupe de mots) qui représente la personne ou la chose
à laquelle est destinée, (c’est-à-dire le plus souvent pour ou contre laquelle est accomplie) l’action
exprimée par le verbe.
➢ Je donne un vêtement au pauvre
➢ Je cueille des fleurs pour ma mère
c. La subordonnée relative:
Elle complète un nom appelé antécédent. Elle est introduite par un pronom relatif : qui, que, dont,
où, lequel, auquel,… : J’ai rencontré ma copine qui est maligne.
2. Le groupe verbal
Le groupe verbal est le second constituant essentiel de la proposition. Il s’articule autour d’un noyau,
le verbe qui prend des compléments obligatoires et d’autres facultatifs pour former le prédicat
grammatical de la phrase.
Le groupe verbal désigne généralement des propriétés, des états, des actions jouant la fonction de
propos par rapport au thème de la phrase, représenté par le sujet.
Le groupe verbal est susceptible de se réaliser de diverses manières :
➢ V. copule + SAdj : Tous les clowns sont tristes.
➢ V. copule + SN: Les agents sont de braves gens
➢ V. copule + SN prépositionnel : Sa famille est à la mer
➢ V. : L’oiseau chante
➢ V. + SN : Pierre fume sa dernière cigarette
➢ V. + SN + SN prépositionnel : La secrétaire écrit une lettre au client
➢ V. + SN prépositionnel : Amir téléphone à son père.
Rappelons que les compléments de phrase n’ont pas à être abordés ici puisque nous les considérons
comme extérieurs au syntagme verbal.
A. Les deux catégories de verbes
Quand on parle d’un être (personne ou animal), ou d’un objet c’est que l’on a besoin de dire :
➢ Soit ce qu’il est (verbe d’état) : Cet engin est dangereux.
➢ Soit ce qu’il fait (verbe d’action) : Amir téléphone.
2- Parfois un même verbe peut être, selon les phrases, transitif ou intransitif. Son sens est alors
souvent bien différent. Exemple:
Verbe Sens transitif Sens intransitif
Pousser Elle pousse une brouette L’herbe pousse (=croît)
Descendre Nous descendons un meuble La mer descend (=baisse)
3. Le groupe adjectival
L’adjectif en tant que tête du groupe adjectival peut être complété par différents types de modifieurs
qui sont dans leur majorité des constructions prépositionnelles.
A- Les modifieurs de l’adjectif :
L’adjectif peut en effet appeler des compléments obligatoires ou facultatifs. Ces modifieurs peuvent
être :
▪ Des adverbes : permettant de préciser le degré de la qualification (un ton très/ gentiment
moquer) ou de modaliser la qualification entre le nom et son adjectif (un ton sûrement
moqueur/ un voisin toujours hargneux)
▪ Des groupes prépositionnels (dits compléments de l’adjectif) : Content de son sort/ digne de
louange/ plein d’eau/ fidèle à ses amis/ avide de gloire/ semblable à son frère.
▪ Des phrases (ayant statut nominal) : Elles peuvent être des complétives ou des infinitifs : Il est
heureux que tu viennes/ c’était un récit agréable à lire
D- La place de l’adjectif
La place de l’adjectif épithète est généralement déterminée par des facteurs variés :
⎯ Facteurs d'ordre rythmique.
En général, l'adjectif monosyllabique qualifiant un nom polysyllabique est antéposé: le vieux français,
une bonne grammaire, une grosse voiture, etc.
L'adjectif polysyllabique qualifiant un nom monosyllabique est postposé: un vers harmonieux, un luth
silencieux, un cas curieux, etc.
L'adjectif monosyllabique qualifiant un nom monosyllabique a tendance à être postposé: un lit dur, la
vie chère, etc.
⎯ Facteurs d'ordre syntaxique.
Dans un groupe adjectival, il est presque toujours postposé. On distingue les cas suivants:
a) L'épithète accompagnée d'un adverbe est généralement postposée: un cheval remarquablement
vigoureux.
N.B. L'épithète précédée d'un des adverbes d'intensité (adverbe-préfixe) peut rester antéposée
quand des facteurs rythmique ou sémantique imposent cette place: un très petit bébé.
b) L'adjectif accompagné d'un syntagme prépositionnel est toujours postposée: un spectacle
amusant à voir.
c) Au comparatif, l'adjectif épithète n'est obligatoirement postposé que lorsqu'il a pour complément
un autre adjectif : Nous avons fait un travail aussi long que difficile.
⎯ Facteurs d'ordre sémantique.
a) L'adjectif épithète antéposée se combine avec le nom pour constituer avec lui une désignation
plus précise, mais globale, de ce dont on parle. Autrement dit, l'adjectif antéposé a tendance à se
souder au nom. L'adjectif postposé conserve son accent propre, il garde son autonomie, et souligne
une qualité distinctive de ce dont on parle : Un roi ancien/un ancien roi; un brave homme/un homme
brave; un grand homme/un homme grand; un gentil garçon/un garçon gentil; un pauvre homme /un
homme pauvre; un cas unique /un unique cas, etc.
b) Les épithètes dont le sens se combinent facilement avec celui du nom sont généralement
antéposées: Adjectifs courants, comportant souvent une nuance d'appréciation morale ou
esthétique, ex : petit, nouveau, bon, vrai, vieux, grand, haut, mauvais, dernier, meilleur, nombreux,
multiple, futile, etc.
c) Les adjectifs exprimant une relation, une classification (position sociale, religion, nationalité), une
couleur ou une forme sont généralement postposés. Ce sont des adjectifs à place fixe : une ville
sicilienne; un rite orthodoxe; une voiture rouge; une pièce rectangulaire. Les participes et les adjectifs
verbaux en -ant sont postposés : un élève doué; des sables mouvants.
⎯ Nom déterminé par deux ou plusieurs adjectifs épithètes.
a) Quand les deux adjectifs sont pris dans leur sens propre et apportent une caractéristique
objective, ils sont naturellement postposés au nom. Juxtaposés ou coordonnés, chacun deux garde
son indépendance: Ses grandes dalles blanches et noires retentissent devant mes pieds. (Michelet)
b) Si on veut mettre eu relief l'adjectif, on peut antéposer deux ou plusieurs épithètes à un nom: La
courte et ronde demoiselle le regardait. On possède encore le perfide et menteur rapport de Saint-
Just.
c) Si, des deux adjectifs, l'un est pris dans un sens imagé ou bien une valeur affective, et que l’autre
soit employé dans un sens propre avec une valeur objective, on antépose le premier au nom et on
postpose le second : Une étrange agitation nerveuse. Un vaste espace gazonné. (vaste et étrange ont
une valeur affective)
4. Le groupe adverbial
On a dit que l’adverbe modifie le sens d’un verbe, d’un adjectif, d’un autre adverbe. Mais cette
modification ne se fait pas au même degré.
Le fonctionnement d’un même adverbe diffère d’une phrase à une autre. Se baser uniquement sur
le seul critère sémantique ne permet pas de mettre en évidence cette diversité. Ainsi dans les
phrases :
➢ Je vous assure qu’il travaille sérieusement
➢ Sérieusement, je vous assure qu’il travaille.
Dans le premier énoncé, l’adverbe de manière est dépendant du verbe, tandis que dans le second,
gardant la même valeur sémantique, il porte sur la phrase et spécifie l’énonciation tout entière.
Certains adverbes admettent, à ‘instar des adjectifs qualificatifs, divers degrés d’intensité
(plus/moins/aussi/le plus…) permettant de former un groupe adverbial. Il s’agit de :
• Adverbes de temps (tôt, tard, longtemps, etc.) et de lieu (près, loin)
• Adjectifs employés comme adverbes et modifiant le verbe : (bas, cher, bon, etc.)
• Les adverbes de manière en –ment.
• Certaines locutions adverbiales : à propos, à regret, etc.
• Beaucoup, peu, bien, mal.
➢ Moins lentement, aussi lentement, plus lentement, très lentement, le plus lentement.
a. Place de l’adverbe
La place des adverbes est assez variable. Certains ont une place fixe, d’autres une place relativement
autonome. En tout cas, la place est réglée par des raisons de style et surtout par le type de relation
qu’entretient l’adverbe avec l’élément sur lequel il porte:
Les adverbes qui portent sur un adjectif, un adverbe sont placés en général devant eux :
➢ Toujours souriant, très correctement; assez doucement
Les adverbes modifiant un verbe sont placés généralement après lui s’il est à un temps simple :
➢ il pose lentement le livre
➢ (il pose le livre doucement).
Si le verbe est à un temps composé, ils peuvent se placer entre l’auxiliaire et la participe ou après:
➢ il a doucement posé le livre
Les adverbes de négation sont placés généralement derrière le verbe conjugué (sauf ne qui le
précède toujours)
Une mise en relief peut laisser l’adverbe se placer en tête de phrase :
➢ Soigneusement il ouvre sa boîte à merveilles.
➢ Ici s’est noyé le ministre.
Les adverbes de circonstances sont déplaçables à l’instar des GP circonstanciels.
Les adverbes d’opinion et les adverbes de phrases ont une prédilection pour les positions détachées,
en début de phrase et dans une moindre mesure, en fin : Franchement, je n’ai rien saisi.
5. Le groupe prépositionnel :
La préposition, comme nous l’avons vu, se présente comme un subordonnant permettant de lier un
constituant à un autre le complétant.
Le groupe prépositionnel dont le mot-tête est la préposition se présente sous diverses formes :
GP → Prép. + SN il pense à ses études
Pronom il pense à lui
Infinitif il rêve de réussir
La place et la fonction du SP varient selon le type de dépendance qu’il entretient avec les autres
éléments de la phrase. il s’inscrit dans l’axe de la phrase à différents endroits et à différents niveaux :
▪ Il vient compléter la phrase :
➢ Le patient prend ses médicaments après les repas
Il est alors complément de phrase. (Un complément circonstanciel)
▪ Il vient se placer dans le GV :
➢ La fortune sourit aux audacieux.
Il est alors complément de verbe (un complément d’objet indirect du verbe)
▪ Il vient se placer dans le GN. Il est alors complément du nom.
➢ La grève des ouvriers est signe de mécontentement.
▪ Il vient compléter un adjectif :
➢ Les résultats sont conformes aux décisions.
▪ Il vient se placer après un verbe attributif. Il est alors attribut du sujet ou de l’objet :
➢ Il est en colère
➢ Il passe pour un intégriste.
Une phrase verbale contient un verbe. Une phrase qui n'a pas de noyau verbal est une phrase non
verbale : Enfin ! Pourquoi ?
Quand le noyau d’une phrase non verbale est un nom, il s’agit d’une phrase nominale :
➢ Au secours ! / Quelle vue magnifique !
3. La phrase personnelle et la phrase impersonnelle
Une phrase de forme impersonnelle est construite autour d'un verbe impersonnel qui ne peut pas
varier en personne. → Il neige.
Certains verbes ont seulement une construction impersonnelle : pleuvoir, falloir...
D'autres verbes ont une construction personnelle ou impersonnelle. Dans ce dernier cas, ils sont
précédés du pronom personnel indéfini il, appelé sujet grammatical, avec lequel se fait l'accord.
Ils sont suivis d'un sujet logique qui est le sujet par le sens.
➢ Un événement important est survenu. (phrase personnelle)
➢ Il est survenu un événement important. (phrase impersonnelle)
Sujet grammatical Sujet logique
Dans la phrase personnelle, l'accent est mis sur le sujet Un événement important.
Dans la phrase impersonnelle, l'accent est mis sur le verbe est survenu.
4. Types de phrases : notions de base
5. Formes de phrases
Ces phrases ont globalement le même sens. Cependant, dans la 1re, le thème de la phrase (ce
dont on parle) est Le journal. Dans la 2e, le thème est La nouvelle.
Dans la 1rc, l'accent est donc mis sur Le journal. Dans la 2e, il est mis sur La nouvelle.
La phrase passive contient souvent un complément d'agent (CA) introduit par les
prépositions par ou de.
➢ Ce pull a été tricoté par ma mère. Il est respecté de tous.
Ce complément peut être sous-entendu si on ignore qui fait l'action du verbe passif ou si on
juge inutile de le préciser.
➢ Le tableau volé a été retrouvé, (peu importe par qui)
• coordonnées, c'est-à-dire reliées par une conjonction de coordination (mais, et, car...) ou un
adverbe de liaison (puis, ensuite...) :
➢ Renart est rusé mais Ysengrin est naïf.
Une phrase complexe peut comporter une ou plusieurs propositions subordonnées qui dépendent
d'une proposition principale et ne peuvent exister sans elle.
Les propositions subordonnées peuvent avoir presque toutes les fonctions du nom. Elles sont
introduites par un subordonnant : pronom relatif (qui, que, dont...), conjonction de subordination
(que, quand, puisque...), mot interrogatif (comment, pourquoi, quel...).
➢ Quand il fut libre, Ysengrin jura qu’il se vengerait de Renart qui l’avait trompé.
CCT COD de jura C. du nom Renart