Economie Terminale Ti PDF
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LE COURS
1ÈRE PARTIE : LES RELATIONS SOCIALES DANS L’ENTREPRISE
Les relations sociales ou relations professionnelles désignent l’ensemble des rapports qui existent entre l’état, les salariés, les
employeurs et les organisations.il est question dans cette partie d’approfondir la notion de relations sociales et ceci au travers
des chapitres qui seront étudiés dans ladite partie.
I- Définition
Gérer le personnel, c’est concevoir et préparer les modifications sur le plan quantitatif et qualitatif qui affectent les ressources
humaines à moyens et à long terme.
II- objectif de la GP
La concurrence inter-entreprise
La sévère concurrence oblige les entreprises à accorder un intérêt particulier au facteur humain. La compétitivité de
l’organisation est désormais conditionnée par l’efficacité des ses ressources humaines.
I- Le recrutement
a- Importance du recrutement
Le recrutement (un processus qui permet engager un personnel ayant des qualifications afin de réaliser une tâche précise) . Il
s’agit d’une opération délicate pour les raisons ci-après :
Le recrutement génère des coûts :
Couts d’opérations administratives d’embauche (prospection des candidats, sélection)
Couts de formation du personnel recruté
Couts d’adaptation correspondant à la période durant laquelle le rendement du travailleur est bas.
Le recrutement est risqué :
il peut conduire à retenir soit le candidat inadapté au poste à pourvoir ou alors à éliminer le potentiel candidat lors des
sélections.
NB
Le poste de travail est un ensemble d’activités confiées à une personne
Le profil de poste est un tableau qui permet la comparaison entre les caractéristiques idéales requises pour
occuper un poste et les caractéristiques réelles d’un candidat à un poste
La demande du personnel :
C’est un document qui à l’origine de la procédure d’embauche du personnel. Elle émane du chef de service qui manque
de main d’œuvre directe et elle est adressée au service de personnel.
Elle peut être justifiée par les circonstances suivantes :
Départ en retraite, la promotion ou le licenciement.
Existence d’un besoin supplémentaire en personnel.
La GP ne saurait se réduire au recrutement du personnel, il faut également penser au plan de carrière (avenir) de chaque
employer de l’organisation. Ceci peut se faire au travers des formations, des promotions ou encore des affectations…
Exemple : former les enseignants à l’utilisation des TIC pour donner des cours
b- Les promotions
La promotion est le passage d’un poste à un poste de niveau supérieur.la promotion engendre l’augmentation du salaire
individuel. La promotion horizontale est l’affectation à un poste honorifique mais dépourvu de toute autorité et tout
responsabilité.
c- Les affectations
C’est fait d’assigner ou d’attribuer un poste de travail à un individu dans une organisation.
Exemple : …………
I- Définition et objectifs
Il faut entendre par relations humaines l’ensemble des rapports qui existe entre le personnel d’une organisation (employé et
employeur, employés entre eux).
Les relations humaines poursuivent plusieurs objectifs, on peut citer :
La création d’un réseau de liaison afin d’assurer un maximum de satisfaction au personnel des organisations
La création d’un climat social favorable à la vie de l’entreprise et de ses membres
Assurer la survie de l’entreprise à long terme.
La motivation est la raison qui pousse les travailleurs à agir dans le but de satisfaire un besoin déterminé. C’est aussi
l’ensemble des facteurs qui détermine le comportement des travailleurs.
Elle permet à l’entreprise de :
Stabiliser sa main d’ouvre
Lutter contre l’absentéisme ou les conflits sociaux
Augmenter sa productivité
Obtenir une meilleure implication du salarier.
La motivation sociale :
En dehors des besoins fondamentaux (logement, nutrition, santé…), l’entreprise peut agir sur les variables tels la
reconnaissance ou encore l’attribution des responsabilités aux travailleurs
La motivation politique :
Le salarier est intéressé par le statut qu’il occupe dans l’entreprise et le pouvoir qui y est attaché.
L’entreprise peut agir sur chacune de ces formes de motivation afin d’accroître d’avantage l’implication du travailleur.
II- Les théories des relations humaines : Elton Mayo, Abraham MASLOW,
Frédéric, HERZBERG, Mac GREGOR
Ce sont des théories qui expliquent les facteurs de la motivation chez l’homme au travail. On a cet effet :
La théorie de la motivation économique de Frédéric Winslow Taylor :
Cette théorie stipule que l’homme travaille tout simplement pour obtenir un salaire net permettant de satisfaire
certains besoins.
Elton Mayo (1880-1949) montre qu’il existe des facteurs de motivation autre que le salaire. Au terme des expériences
menées à la compagnie électrique Western Electric Hawthorne, il démontre à cet effet que :
Si l’on accorde un intérêt particulier à un groupe de travail,
Si l’on associe les travailleurs à la prise de décision,
Si l’on améliore les rapports entre les ouvriers et le patronnât
La productivité de l’homme s’améliore également.
Maslow montre que ces besoins apparaissent dans l’ordre suivant : 1, 2, 3,4 et 5. Un besoin de niveau supérieur ne sera
satisfait que si celui du niveau l’est déjà au préalable.
I- L’exercice du pouvoir
Le commandement est l’exercice d’un pouvoir qui s’étend sur un groupe s’exerce sur le personnel. Le leader ou Chef est
une personne qui commande.
Le leader remplit plusieurs fonctions au sein d’un groupe :
Résoudre les problèmes qui dépassent la capacité de ses subordonnés
Il coordonne les activités
Fixer les orientations de l’entreprise ou du service dont il a la responsabilité
Motiver le groupe dont il a la charge
b- Les styles de commandement
Le style de commandement est fonction du leader qui exerce l’autorité. On aura à cet effet :
Le chef autocrate:
Toutes ses préoccupations sont tournées vers le rendement. Le personnel est un ensemble de moyen de production qu’il faut
utiliser au maximum. Les relations avec les subordonnés sont limitées à transmission des ordres.
Le chef Laisser-faire
Son rôle se réduit à la transmission des ordres tout en restant neutre. Il se soucie pas de la réalisation des objectifs et limite les
contacts pour ne pas prendre de responsabilités.
Le chef organisateur :
Préoccupé par le résultat, il accorde satisfaction au personnel afin d’obtenir le rendement souhaité.
Le chef paternaliste :
Il s’agit d’un chef qui règne plus qu’il ne dirige. Les avantages accordées par ce dernier visent à renforcer la situation de
dépendance des travailleurs auprès lui.
La chef alternatif :
Il est une combinaison du leader laisser-faire et du leader autocrate.
L’information est un savoir qui pousse à l’action. L’information occupe une place de choix dans la vie de l’entreprise. Elle
permet de:
Coordonner les activités
Assurer la réalisation les taches
Améliorer le climat social qui prévaut dans l’entreprise
Renforcer la cohésion de l’entreprise.
L’information ascendante :
C’est celle qui circule des subordonnés vers la hiérarchie. Elle est souvent indispensable pour la prise de décision. Les moyens
utilisés sont :
les enquêtes d’opinion,
les boîtes à idées pour le recueil des suggestions,
le courrier des lecteurs…
Chapitre 3 : Les structures de participation et de défense du personnel
Introduction
Les mutations intervenues dans le monde du travail ont conduit à une nouvelle vision de l’homme. Désormais, l’homme est
une ressource active qu’on peut non seulement associer au processus de prise de décision mais qu’il faut également protéger.
Leçon 6: la participation
a- définition et objectif
La participation est la prise en compte des employés dans le processus de prise de décision et de gestion d’une
organisation.
L’objectif visé ici étant une implication active ou adhésion totale du travailleur aux valeurs, objectifs et défis qui
engagent la vie de l’entreprise.
La participation au capital elle porte de nom d’actionnariat. Les ouvriers sont détenteurs d’action et ont de ce
fait droit aux bénéfices réalisés par l’entreprise.
L’efficacité :
C’est l’aptitude à obtenir un effet désiré en utilisant les moyens disponibles.
L’efficience :
C’est l’aptitude à obtenir un effet désiré en utilisant rationnellement les moyens disponibles.
Le rendement :
C’est le rapport entre la quantité de bien produite et la quantité de facteurs de production employée.
La productivité
C’est le rapport entre le volume de production et le volume des facteurs employés.
La rentabilité :
C’est le rapport entre le résultat obtenu et les capitaux investis. C’est également la capacité d’un capital investi à
produire un revenu.
Rentabilité financière :
C’est le rapport entre le résultat net (résultat obtenu après paiement des intérêts) et les capitaux propres
(capitaux apportés par les associés).
La rentabilité financière ;
La rentabilité globale qui est celle attachée à l’ensemble des secteurs d’activités de l’entreprise.
La rentabilité partielle qui est celle attachée à chacun des secteurs d’activités de l’entreprise.
La rentabilité marginale qui permet de mesurer l’impact des nouveaux investissements sur la
rentabilité globale de l’entreprise.
Exemple :
Une entreprise investi ses capitaux à hauteur de 1 000 000 FCFA dans 03 activités. Les bénéfices générés par
chacune des activités sont consignés dans le tableau ci-dessous :
La rotation du capital (nombre de francs de vente qu’un franc de capital génère) qui peut concerne :
Ainsi à plein à plein régime, chaque franc de l’investissement génère 1,5FCFA (soit un profit de 0.5 FCFA pour
chaque unité produite) par contre à un régime d’utilisation de 80%, chaque franc du cout d’achat de
cette machine génère 1,2 FCFA (une perte de 0.3 FCFA par rapport au plein régime).
Si l’entreprise tient à améliorer sa rentabilité, elle a faire fonctionner ses machines à plein régime.
Les coûts (qu’ils soient fixes ou variables) ils affectent le résultat de l’entreprise. un contrôle de leur
niveau va également permettre à l’entreprise d’améliorer sa rentabilité.
Ce sont des facteurs qui émanent de l’environnement de l’entreprise et qui ont un impact sur sa rentabilité.
On peut citer :
La conjoncture qui traduit la situation économique existante en moment donné. On va distinguer la
conjoncture inflationniste caractérisé par une tendance à la hausse généralisée des prix et une
élévation des couts. Elle peut provoquer une baisse de la rentabilité si aucune mesure n’est envisagée.
La conjoncture déflationniste se caractérise par une chute de la production. La récession
(ralentissement de l’activité) en représente l’une des formes atténuées.
Le marché et la concurrence : les études de marché permettent de détecter les besoins des
consommateurs afin d’élaborer des biens et services adaptés aux besoins à satisfaire.
La segmentation du marché permet d’accroitre la rentabilité. Le marché est divisé en de petites unités
sur lesquelles seront appliquées des politiques de prix adaptées.
L’existence de la concurrence est un puissant stimulus pour l’entreprise qui doit faire preuve
d’innovation afin de conserver non seulement sa part de marché mais de l’accroitre aussi.
Chapitre 5 : Le pilotage de l’entreprise
I- définition et objectif
Le pilotage est l’art de diriger en prenant les décisions.
Décider, c’est choisir parmi un éventail d’actions possibles, la solution appropriée à un problème.
La prise de décision est conditionnée par la qualité et la quantité des informations reçues.
La prise de décision permet de :
garantir l’adaptation de l’entreprise à l’évolution de son environnement
maximiser le profit de l’entreprise
assurer la cohésion entre les différentes fonctions de l’entreprise
garantir un bon climat social au sein de l’entreprise
III- Les phases (du processus de) de la prise de décision : le modèle Intelligence, modélisation, choix
(IMC)
L’analyse du processus qui pousse un individu à prendre une décision fait apparaitre plusieurs phases. On
peut citer :
L’identification de la situation
La simple perception de la situation ne suffit pas toujours, il faut procéder à une analyse approfondie afin de
mieux cerner les contours du problème à résoudre.
C’est la phase d’action proprement dite. Les moyens engagés ici doivent contribuer à la réussite de la solution
retenue.
Au fur et à mesure du déroulement de l’action, les résultats obtenus doivent être confrontés aux prévisions.
La finalité étant de déceler des écarts afin d’envisager d’éventuelles corrections. Le contrôle peut être facilité
par l’utilisation d’un tableau de bord (tableau regroupant les prévisions, les réalisations et les écarts sur une
période de temps donné).
Chapitre 6 : Les outils d’aide à la prise de décision
Approche solution
Soient : x la quantité de hamburger VIP et y la quantité de hamburger Classique
La prise en compte des ressources disponibles, nous aurons les contraintes ci-dessous :
Contraintes techniques
Contraintes logiques : X , Y ≥ 0
Max(Z)=(120-90) X+(100-80)Y
= 30X+20Y
Le programme qui permet de maximiser le chiffre d’affaire est
Max(Z)=30X+20Y
Sous contrainte
X + 2Y ≤ 140
2X + 3Y ≤ 240
3X + Y ≤ 180
Avec X,Y ≥ 0
Leçon 12: L’actualisation
En avenir certain, tout ce qu’une entreprise envisage en terme investissement doit en principe se réaliser. L’investissement
est l’engagement d’un capital dans une opération de laquelle on attend des gains futurs étalés dans le temps.
Évaluer un projet c’est comparer les gains futurs au capital investi. Un investissement sera acceptable si les gains futurs sont
supérieurs au capital investi.
La VAN est la différence entre le capital investi et les cash-flows actualisés. Pour qu’un projet soir acceptable, la VAN doit
être positive. Par ailleurs, plus la VAN est grande plus un projet est intéressant.
Ainsi :
si les cash-flows (CF) sont différents d’une année à une autre
VAN= -I0 + Σi =1
n
CFi (1-(1+t)-i)/t +Vr(1+t)-n avec i=1…n
L’indice de profitabilité(IP)
L’indice de profitabilité mesure l’avantage induit par 1Franc de capital investi. Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que
l’IP >1.
IP= Σ i=1
n
CFi (1+t)-i+Vr(1+t)-n /I0
I 0= Σ i=1
n
CFi (1+TRI)-i+Vr (1+TRI)-n
Pour déterminer plus facilement le TRI, on peut aussi procéder par interpolation linéaire en utilisant la formule :
Remarque : le montant des cash-flows obtenus et le taux d’actualisation choisi évoluent en sens inverse. Plus le taux est
grand, plus le montant des cash-flows obtenus est bas et vice versa.
Pour qu’un projet soit acceptable, il faudrait que le TRI > taux minimum exigé par l’entreprise.
C’est le temps au bout duquel le montant des CF actualisés est égal au montant du capital investi.
Pour le calcul du DR, prendre pour référence l’année commerciale (360 jours).
Activité :
Soit un projet d’investissement dont les cash-flows attendus par année sont les suivantes :
Année 1 2 3 4
Cash flow attendu 3000 4000 5000 2000
Sachant que :
le taux d’actualisation est de 9%
le capital investi s’élève à 10000FCFA
la valeur résiduelle est nulle
Éléments réponse
AN : VAN= -10000+3000*1.09-1+4000*1.09-2+5000*1.09-3+2000*1.09-4
= -10000+11396,78
=1396,78
Ce projet sera rentable car la VAN>0
IP= Σ i=1
n
CFi (1+t)-i+Vr(1+t)-n /I0
AN : IP = 11396,78/10000
=1,1396
L’avantage induit par 1Franc de capital investi est de : 1,1396-1=0,1396 F
c- le projet est rentable si le TRI est supérieur au taux minimum exigé dans le cadre du projet :
D’après le critère du TRI on constate que le projet est acceptable car TRI=15.39% > taux de 9%
Le reseau PERT(Program Evaluation and Review Technique) est un méthode qui vise à prévoir les priorités d’un projet en terme
de temps, de delais et de cout.
Il repose sur le découpage d’un projet en une serie d’action appelée tâche.
Une tâche est le déroulement dans le temps d’une action. Son symbole est une flèche à laquelle on associe une lettre pour la
tache et un nombre qui traduit la durée:
A3
Une tâche est représentée une seule fois. Elle est délimitée par des étapes qui indiquent le début et la fin de l’exécution de la
tache.
Une étape se présente sous forme d’un rond contenant 03 zones :
Le numéro de l’étape
La date au plus tôt qui est le délai minimum nécessaire pour atteindre l’étape considéré. Elle se calcule par
addition successive.
La date au plus tard qui est le délai maximum requis pour atteindre l’étape considéré sans modifier l’ensemble du
projet. Elle se calcule par soustraction successive.
Les taches divergentes sont celles qui ont en commun la même étape de début.
Les taches convergentes ou simultanées sont celles qui ont en commun la même étape de fin.
Un réseau est un ensemble de taches et d’étapes reliés les unes aux autres. Un réseau a une et une seule étape de début ainsi
qu’une et une seule étape de fin.
La marge ou abattement est une période de latence sans incidence sur la date d’achèvement du projet.
Une tache sera critique si sa marge libre est nulle. Le chemin critique est formé de l’ensemble des taches critiques.
D’une manière générale : marge= date au plus tard etape fin – date au plus tot etape dbut - durée
La mise en place d’une stratégie vise l’atteinte des objectifs économiques et non économiques :
A- Objectifs économiques
Objectifs de rentabilité : En effet, toute stratégie à défaut de stabiliser la rentabilité d’une entreprise,
doit concourir à l’améliorer.
Objectifs de flexibilité : L’entreprise évolue dans un milieu en perpétuelle mutation, la stratégie doit
faciliter l’adaptation de l’entreprise à ses diverses mutations
Objectif de sécurité. Une bonne stratégie doit assurer la sécurité de la main d’œuvre et dans les rapport
avec ses divers partenaires.
Ce sont des acteurs (fournisseur, État, concurrence, Banque) avec lesquels une entreprise entretient des rapports
privilégiés. Une bonne stratégie doit tenir compte de cette variable.
I- définition
Les options stratégiques sont possibilités qui s’offrent à une entreprise compte tenu de son objectif et de son
environnement. On dénombre une diversité de stratégie susceptible d’être mise en œuvre par entreprise.
IV- La différenciation
La différenciation consiste pour l’entreprise à se distinguer de ses concurrents en proposant une offre différente, mettant
en avant des caractéristiques fortement appréciées des clients et qu’ils sont prêts à payer. Elle lui donne donc un avantage
concurrentiel en s’adressant à une cible large.
La différenciation peut porter sur plusieurs aspects :
– les caractéristiques du produit (ex. : fiabilité, qualité, sécurité, technologie et innovation) ;
– les services liés au produit (ex. : conseil personnalisé, service après-vente) ;
– la marque et l’image (ex. : LVMH, Hermès) ;
– le mode de distribution (ex. : journal people vendu dans les boulangeries) ;
V- La spécialisation
La spécialisation consiste, pour une entreprise, à concentrer ses efforts et ses moyens sur une activité et un savoir faire
particuliers. Cette stratégie est généralement celle des entreprises naissantes. Il est à noter que les entreprises optant pour
cette stratégie doivent beaucoup investir en recherche et développement pour maintenir une avance suffisante dans leur
domaine. En effet, si le marché venait à subir une crise, la survie même de l’entreprise en serait menacée
VI- La diversification
La diversification consiste à posséder plusieurs activités en même temps. Ces activités pouvant être en relation ou non entre
elles.
Les principales raisons de la diversification sont au nombre de quatre :
– la répartition du risque : le risque est réparti entre les différentes activités de l’entreprise. ainsi, si une activité
subie des pertes, elle pourra être couverte par les autres activités et dans l’ensemble l’entreprise n’aura pas à subir
de lourdes pertes.
la rentabilisation des ressources financières dégagées par l’activité d’origine : les entreprises dont
l’activité dégage des ressources financières importantes, peuvent investir leur excédent dans d’autres activités afin de le
rentabiliser au mieux.
le désir de conforter son activité de base : pour améliorer la position concurrentielle de leur activité
de base, certaines entreprises investissent dans des activités qui par leur nature favorisent le développement de l’activité de
base.
Il existe deux formes de diversification : la diversification liée et la diversification dite « conglomérale».
La diversification liée : on parle de diversification liée lorsqu’il existe une synergie entre les
différentes activités de l’entreprise.
par synergie on entend possibilité de partages de ressources et de compétences entre les activités. On peut
avoir des activités utilisant la même technologie, les mêmes outils de production, ou encore les mêmes réseaux de
distribution. Ainsi SONELGAZ utilise-t-elle des ressources humaines en commun (notamment pour les guichets de paiement et de
réclamations) pour ces deux activités, à savoir la distribution du gaz et celle de l’électricité.
Une Ese est dite nationale lorsqu’elle développe ses activités (production, distribution) sur son territoire national. Une Ese
s’internationalise lorsqu’elle développe son activité au-delà de son territoire national. Il s’agit d’une stratégie de croissance
hors du marché national de l’Ese.
Les alliances et les partenariats sont des relations de coopération entre entreprises appartenant au même secteur (alliances),
ou à des secteurs différents (partenariats). Comme avantages, ces str&tégies permettent l’apprentissage progressif d’une
diversification et à chaque entreprise de garder sa propre identité.
Les alliances et partenariats ne sont pas exempts d’inconvénients et de risques. En effet, ces stratégies posent un problème
quant aux centres de décision et la contribution de chacun des partenaires. Par ailleurs il y a le risque de fuites technologiques
et celui d’être absorbé par le partenaire.
X- Intégration et externalisation :
La fabrication d’un produit comportant plusieurs étapes, l’entreprise a le choix entre prendre en charge toutes les étapes
ou bien en déléguer quelques unes.
Intégration verticale :
L’intégration verticale consiste pour l’entreprise, à exercer les activités de ses fournisseurs (intégration verticale en
amont), ou celle de ses clients/ distributeurs (intégration verticale aval).
Comme avantage, elle permet de supprimer les marges des fournisseurs et des clients. L’entreprise disposera ainsi d’un
avantage concurrentiel plus grand.
La stratégie d’externalisation se concrétise par la sous-traitance de certaines activités de l’entreprise.
L’externalisation permet de réduire les coûts et permet à l’entreprise une plus grande flexibilité : l’entreprise peut, en
fonction de ses besoins, exiger une prestation différente ou encore changer de fournisseur.
XI- Le retrait :
C’est généralement pendant les périodes de crises ou de récession que beaucoup d’entreprises choisissent de se retirer et
d’abandonner leur activité. Il s’agit ici de faire face à une situation qui ne semble pas perdue d’avance, mais dont la
persistance compromet sérieusement la pérennité de l’entreprise
Chapitre 9 : Les variables stratégiques ; planification stratégique et
perspective
Leçon 15 : La planification stratégique
A- L’investissement
B- La recherche
C- La décentralisation
D- Le couple marché-produit