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Ce document présente le plan général de coordination en matière de sécurité et de santé pour des travaux de mise à niveau d'une installation de sprinkler dans un parking. Il détaille les différentes mesures à prendre concernant l'organisation du chantier, la sécurité, la protection de la santé, la coordination entre entreprises et le respect de la réglementation.

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Ce document présente le plan général de coordination en matière de sécurité et de santé pour des travaux de mise à niveau d'une installation de sprinkler dans un parking. Il détaille les différentes mesures à prendre concernant l'organisation du chantier, la sécurité, la protection de la santé, la coordination entre entreprises et le respect de la réglementation.

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Loiselet et Daigremont

PLAN GENERAL DE COORDINATION SIMPLIFIE


- Parking des Ternes -
 - Mise à niveau installation sprinkleur -

SOMMAIRE

1. Renseignements d'ordre administratifs intéressant le chantier


1.1 Cadre légal et réglementaire de la mission ..............................................................................................
1.2 Caractéristiques de la mission..................................................................................................................
1.3 Application de la mission CSPS à l'opération ...........................................................................................
1.4 Sujétions particulières au site ...................................................................................................................
2. Mesures d'organisation générale du chantier arrêtées par le Maître d'œuvre en
concertation avec le coordonnateur
2.1 Signalisation et prévention........................................................................................................................
2.2 Gestion du trafic de chantier.....................................................................................................................
2.3 Installations de chantier…………………………………. ............................................................................
2.4 Distribution provisoire de l'eau du chantier ..............................................................................................
2.5 Installation électrique provisoire du chantier.............................................................................................
2.6 Dispositions en cas de carence d'entreprise ...........................................................................................
3. Mesures de coordination prises par le coordonnateur en matière de sécurité et de
santé et les sujètions qui en découlent.
3.1 Dispositions pour que seules les personnes autorisées accèdent au chantier ........................................
3.2 Conception des postes de travail..............................................................................................................
3.3 Matériaux et substances dangereuses.....................................................................................................
3.4 Protections collectives communes ou par type de travaux.......................................................................
3.5 Mesures en matière d'interaction sur le chantier ......................................................................................
3.6 Equipements de protection individuelle ....................................................................................................
3.7 Travaux à risque de chute ........................................................................................................................
3.8 Travaux à risques importants - appareils de levage et de manutention
3.9 Travaux à risques importants - gros œuvre et terrassements, toitures, électricité
3.10 Travaux divers à risques - mesures de prévention

4. Sujétions découlant des interférences avec l'activité d'exploitation sur le site à


l'intérieur ou a proximité duquel est implanté le chantier
4.1 Connaissance des lieux............................................................................................................................
4.2 Enquête sur les réseaux ...........................................................................................................................
5. Mesures générales prises pour assurer le maintien du chantier en bon ordre et en
état de salubrité satisfaisante
5.1 Dispositions prises par le Maître d’Ouvrage .............................................................................................
5.2 Installations à prévoir par les entreprises .................................................................................................
5.3 Mesures générales pour le maintien du chantier en bon ordre ................................................................

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PLAN GENERAL DE COORDINATION SIMPLIFIE
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 - Mise à niveau installation sprinkleur -

6. Renseignements pratiques propres au lieu de l’opération concernant les secours


et l’évacuation du personnel ainsi que les mesures communes d’organisation
prises en la matière
6.1 Organisation de la prévention...................................................................................................................
6.2 Protection contre l'incendie.......................................................................................................................
7. Modalités de coopération entre les entrepreneurs, employeurs ou travailleurs
indépendants
7.1 Etablissement d’un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé
7.2 Modalités de transmission ........................................................................................................................
7.3 Harmonisation des P.P.S.P.S...................................................................................................................
7.4. Mises à jour des PPSPS..........................................................................................................................
8. Mesures diverses réglementaires
8.1 Formalités préalables à l'ouverture du chantier........................................................................................
8.2 Affichage et registres ................................................................................................................................
8.3 Horaires de travail ..................................................................................................................................
8.4 Accueil et formation du personnel............................................................................................................
8.5 Personnel intérimaire ...............................................................................................................................
8.6 Sous traitance...........................................................................................................................................
8.7 Contrôle du travail illégal ………………………………………………………………………………………..

ANNEXES

- Fiche en cas d’accident


- Organismes Officiels de Prévention
- Cadre de PPSPS

°°°°°°°°

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1. Renseignements d’ordre administratif et réglementaire

1.1 Cadre légal et réglementaire de la mission de CSPS

NOTA BENE
L’ensemble des textes relatifs à la Coordination SPS a fait l’objet d’un recodification dans le « CODE
du TRAVAIL » qui a modifié la numérotation initiale des différents articles légaux et réglementaires.
La codification initiale a été conservée dans le présent PGC.

1.11 La mission
La présente opération de construction est soumise aux dispositions particulières relatives à la coordination
S.P.S. applicables aux opérations de bâtiment ou de génie civil auxquelles chaque entreprise ou travailleur
indépendant et tout intervenant sur l’opération, doit se conformer :
- loi n° 93 -1418 du 31 Décembre 1993
- décret d’application n° 94 -1159 du 26 décembre 1994
- décret d’application n° 95 - 543 du 04 mai 1995
et textes complémentaires.

1.12 Les principes généraux de prévention

Tous les acteurs dans l’acte de construire ont l’obligation de mettre en œuvre, tant au cours de la phase
conception, d’étude et d’élaboration du projet que pendant la réalisation de l’ouvrage, les principes généraux
de prévention énoncés à l’article L. 230-2 du code du Travail, à savoir :

a) Eviter les risques ;

b) Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;

c) Combattre les risques à la source ;

d) Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi
que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment
d e limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;

e) Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;

f) Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;

g) Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du travail,


les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants au travail.

h) Prendre les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection
individuelle ;

i) Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

Nota : les (d) et (i) ne concernent que les entreprises.

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1.13 La responsabilité des intervenants à l’opération

L’article L. 235-5 du Code du Travail stipule que … « l’intervention du Coordonnateur ne modifie ni la nature
ni l’étendue des responsabilités qui incombent, en application des autres dispositions du Code, à chacun des
participants aux opérations d bâtiments et de génie civil.

Le Coordonnateur exerce sa mission sous l’autorité et la responsabilité du Maître d’ouvrage.

Les entreprises sont tenues de suivre les indications, recommandations ou observations émises par le
Coordonnateur.

Il résulte de ces articles que le Coordonnateur ne saurait se substituer aux intervenants en matière de
prévention de sécurité et de protection de la santé, chacun dans leurs domaines respectifs.

En particulier, le Coordonnateur intervient dans le cadre de la co-activité entre les entreprises et il n’a pas
vocation à être un prescripteur ni un agent de sécurité, ni ne peut donner d’instruction en ce sens aux
travailleurs.

1.14 Le Plan général de Coordination SPS

L’article L. 235-6 du CdT précise :


« Lorsque plusieurs entreprises sont appelées à intervenir sur un chantier qui soit fait l'objet de la déclaration
préalable prévue à l'article L. 235-2, soit nécessite l'exécution d'un ou plusieurs des travaux inscrits sur une
liste de travaux comportant des risques particuliers fixée par arrêté des ministres chargés du travail et de
l'agriculture, le maître d'ouvrage fait établir par le coordonnateur un plan général de coordination en matière
de sécurité et de protection de la santé (PGC) qui est rédigé dès la phase de conception, d'étude et
d'élaboration du projet et tenu à jour pendant toute la durée des travaux ».

Art. R. 238-20 :
Le maître d'ouvrage ou l'entrepreneur principal en cas de sous-traitance, mentionne dans les documents
remis aux entrepreneurs que le chantier sur lequel ils seront appelés à travailler en cas de conclusion d'un
contrat est soumis à l'obligation de plan général de coordination en matière de sécurité et de protection de la
santé ».

Art. R. 238-21 :
« Le plan général de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé est un document écrit
qui définit l'ensemble des mesures propres à prévenir les risques découlant de l'interférence des activités
des différents intervenants sur le chantier, ou de la succession de leurs activités lorsqu'une intervention
laisse subsister après son achèvement des risques pour les autres entreprises ».

Les éléments contenus dans le présent document ont un caractère contractuel et obligatoire. Les entreprises
contractantes y compris les sous-traitants et travailleurs indépendants devront en tenir compte notamment
pour l'élaboration de leurs Plan Particuliers de Sécurité et de Protection de la Santé.

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1.2 Caractéristiques de l’opération

1.21 Présentation succincte et objet de l’opération


Mise à niveau de « l’installation Sprinkleur » du centre commercial « Belle Epine » de THIAIS : adaptation du
réseau de nappes et têtes d’arrosage en parties « Boutiques » et locaux techniques et divers, hors « Hyper
CARREFOUR »

1.22 Présentation des intervenants

Coordination S.P.S. : EXPERTEAM Domaine du Manet – 6 rue Henri Cochet


78180 – Montigny le Bretonneux

M. TROUPEL tél : 08.77.75.91.02 - fax : 01.61.38.37.89

[email protected]

Maître d’Ouvrage : LOISELET et DAIGREMONT 12 rue de Chernoviz

Pour le Syndicat Coprop. 75 016 – Paris

Tél. 01.44.30.45.00

M. d’œuvre: SPK Engineering 6 rue du Meboud – 69120 6B Vaulx en Velin

M. ALIKADA Tél. 04.78.79.21.71– Fax 04.78.80.74.37

Décomposition des marchés de travaux et répartition des prestations

Le marché de travaux sera attribué en entreprise générale, avec sous-traitance autorisée, dans le respect de
la loi du 31/12/75 modifiée.

1.23 Description sommaire des travaux

La nature des travaux porte sur l’ensemble des prestations à assurer pour mettre à niveau l’installation
sprinkleur à la suite d’un audit trentenaire. Les pièces descriptives du maître d’œuvre apportent le détail des
prestations à réaliser par l’ensemble des intervenants.

1.24 Calendrier des travaux

Le planning contractuel détaillé à établir par le maître d’œuvre à partir du phasage général indiqué dans son
dossier de consultation, précisera les différentes phases de travaux aux entreprises.

L’ensemble s’inscrit dans un délai global de travaux estimé à 5 ou 6 semaines en 1 phase pour la présente
opération. La date de démarrage des travaux est prévue courant juin 2009.

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1.3 Application de la mission CSPS à l’opération

1.31 Classement de l’opération

L’article R. 238-1 du Code du travail et le décret n° 2003-68 du 24 janvier 2003 conduisent à classer la
présente opération en 3éme catégorie.

« Déclaration préalable » : sans objet.

L‘effectif prévisionnel moyen résultant de la prévision de phasage est de 2 à 3 personnes, avec de1 à 2
entreprises et sous traitants.

1.32 Permis de construire / de Démolir / Autorisation de travaux / Permission de voirie

Les travaux s’inscrivent dans le cadre de la délivrance d’autorisations administratives au maître d’ouvrage.

1.33 Organismes officiels de Prévention

Les coordonnées de l’Inspection du travail, de la CRAMIF et de l’OPPBTP concernées par l’opération sont
données en annexe.

Les entreprises, sous traitants et travailleurs indépendants ont l’obligation légale, réglementaire et
contractuelle de se conformer aux recommandations, directives et injonctions éventuelles des organismes
officiels de prévention.

En particulier, les clauses du présent P.G.C. rendent applicables les publications et textes en matière de
sécurité et protection des travailleurs émis par ces organismes (CNAM et OPPBTP), auxquels toute
entreprise ou travailleur indépendant doit donc se référer pour application à la présente opération.

1.4 Sujétions particulières au site


1.41 Accès et circulation aux zones de travaux

L’accès à l’opération se fera par les voies publiques existantes et les circulations existantes à l’intérieur de
l’établissement qui seront précisément définies par le maître d’œuvre durant la phase de préparation des
travaux :

Il est formellement interdit au personnel et aux véhicules des entreprises de se déplacer en dehors des
zones d’interventions définies successivement sous peine d’exclusion définitive de l’opération.

Par ailleurs, les chefs d’entreprises intervenantes sont responsables du respect des mesures de contrôle
d’accès applicables dans l’établissement (indications suivantes susceptibles de modification au cours de la
phase de préparation des travaux).

Les horaires de travail autorisées seront définis lors de la période de préparation du démarrage des
travaux par le maître d’œuvre, étant précisé qu’il n’y aura pas de « travaux de nuit ».

Tous les approvisionnements devront être prévus et signalés à l’avance, et être effectués par quantités
partielles afin de permettre leur mise en œuvre rapide et sans stockage excessif important : à mettre au point
en début de chantier.
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Les matériels devront être regroupé et évacuées des zones public chaque jour.

Une attention particulière sera apportée, compte tenu de la nature et de l’activité de l’établissement qui sera
maintenue pendant la période des travaux.

La délimitation complète des zones successives de travaux sera assurée suivant besoin et maintenue en
place, suivant le planning et le plan de principe du maître d’œuvre joint au dossier de consultation.

L’ensemble des entreprises a l’obligation de maintenir, en permanence, le libre accès aux différentes parties
de bâtiment pour les engins des services de secours, Pompiers … ainsi qu’aux différentes parties de
l’établissement.

1.42 Environnement et tiers à l’opération

Les travaux doivent se réaliser en site occupé et en activité. L’attention de toutes les entreprises est attirée
sur le fait que la séparation entre le chantier et les activités avoisinantes doit être maintenue en permanence
et que les parties communes doivent être utilisées strictement suivant les conditions prévues par la direction
des travaux.

En particulier, les entreprises devront strictement respecter les consignes données dans les pièces écrites
contractuelles, et celles des services de sécurité.

1.43 Protections contre le bruit

Conformément à la réglementation en vigueur, chaque responsable d’entreprise intervenante est tenue de


réduire le bruit au niveau le plus bas, compte tenu de l'état des techniques actuelles.
Ces dispositions sont destinées à préserver les personnes étrangères à l’opération et le personnel du
chantier.
Les entreprises devront donc obligatoirement retenir des procédés d’exécution, des modes opératoires et
des matériels limitant les bruits. En cas d'impossibilité, il faudra prévoir et proposer d'autres solutions
d'insonorisation, telles que réduction du bruit à la source et des horaires réservés à définir avec le maître
d’ouvrage.
D’une manière générale, toute nuisance prévisible dûe aux travaux devra être soumise au préalable à l’avis
du maître d’ouvrage qui pourra prescrire des conditions particulières de réalisation (horaires, protections …

2. Mesures d’organisation générale du chantier arrêtées par le Maître


d’œuvre en concertation avec le coordonnateur
Conformément au marché d’entreprise, les entreprises et sous traitants devront réaliser les installations
provisoires de chantier mises à leur charge par le maître d’oeuvre durant la période de préparation.

Le titulaire du lot « Entreprise générale » est également appelé « L’entreprise principale » dans le présent
PGC. Il aura à sa charge et sous sa responsabilité, les prestations suivantes :

La mise en place, le maintenance et l‘enlèvement des équipements et installations pouvant concerner toutes
les entreprises intervenantes, telles que clôtures, balisages, nettoyages de sécurité des circulations et voirie,
éclairages provisoires… Ces prestations de principe sont détaillées dans le dossier de consultation du maître
d’œuvre.

NOTA : Ces indications seront susceptibles d’être modifiées ou complétées par le maître d’œuvre au
démarrage des travaux en fonction des disponibiltés et de l’organisation générale à mettre en place.

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2.1 Signalisation et prévention

L’entreprise principale établira avant le démarrage des travaux, et entretiendra puis repliera, une
signalisation en limite et à proximité du chantier pour éviter de nuire de quelque manière que ce soit aux
piétons ou aux véhicules passant aux abords du chantier à l’aide de panneaux réglementaires et balisages
indiquant les dangers ou travaux particuliers dus ou générés par le chantier (sortie de camions, engins...).

L’entreprise principale fournira et posera tous les panneaux de signalisation et de chantier concernant
l’organisation intérieure du chantier (port du casque, limitations, indication des zones de stockage...).

Pendant les travaux, chaque entreprise doit avoir une signalisation et des protections propres, efficaces lors
de ses travaux, et reste seule responsable des dommages et accidents occasionnés par des projections ou
par des chutes de matériaux.
De même, respect des interdictions éventuelles (stationnement pour les livraisons d’où l’obligation de créer
des zones tampon ou de planifier les cadences de livraisons).

Chaque entreprise pourra devoir, à titre individuel et suivant les modalités contractuelles entre ces
entreprises :
- Les échafaudages et étaiements propres à son lot,
- Les moyens de levage et de manutention particuliers,
- Les bennes à gravas spécifiques,
- Les nettoyages de fin de chantier …

Le maître d’oeuvre pourra adapter ces principes, en concertation avec le maître d’ouvrage, l’entreprise
principale et le coordonnateur, afin de favoriser la prévention des risques pour le personnel de chantier.

2.2 Gestion du trafic de chantier

Chaque entreprise devra organiser le trafic des véhicules, le cas échéant, pour permettre la bonne évacuation
des gravats et l'approvisionnement des matériels et des matériaux sur les aires de déchargement ou de
chargement prévues à cet effet par le maître d’oeuvre et le maître d’ouvrage.
Il ne sera pas autorisé de stockage volumineux de déchets et gravas divers : ils devront être évacués de
façon continue et régulière et l’emplacement des bennes ou stationnement des véhicules devra recevoir
l’accord préalable de la direction des travaux.
Les piétons auront la priorité dans tous les cas. Il sera délimité physiquement par l’entreprise principale, et
maintenu en place si nécessaire, des voies d’accès et de circulation suivant les étapes de travaux, protégée
en tant que besoin.

Obligation du strict respect des horaires de travail autorisé (en particulier pour les interventions sur les parties
accessibles au public.

2.3 Installations de chantier

Les entreprises devront respecter les dispositions prévues par le Maître d’œuvre dans ses pièces écrites, par
le présent plan général de coordination et être conformes à la réglementation en vigueur.

L’entreprise principale effectuera, le cas échéant, toutes demandes et mise au point avec les Maître
d’ouvrage et d’œuvre, et obtiendra les autorisations correspondantes.

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Pour ce faire, elle se reportera aux indications données dans les pièces contractuelles. En particulier elle fera
un constat contradictoire préalable suivant demande.

L’entreprise principale aménagera les zones avec accès pour la mise en place des containers, ateliers,
magasins... La remise en état complète des lieux après travaux est à la charge des entreprises
intervenantes.

Le Maître d’œuvre et le Coordonnateur se réservent un droit de contrôle sur ces installations de chantier.

2.4 Distribution provisoire de l’eau du chantier et évacuations


Elle sera réalisée par l’entreprise principale par la mise en place de points de puisage en nombre suffisant.
Le Maître d’œuvre précisera le point de branchement lors de la période de préparation
Le rejet des eux usées et pluviales sur les réseaux publics devra respecter les prescriptions des services
techniques.

2.5 Installation électrique provisoire du chantier


Un point principal de livraison d’électricité est à fixer en accord avec le Maître d’œuvre pour chaque zone, à
partir du réseau de distribution existant ou d’une installation provisoire si nécessaire.
L’éclairage de sécurité du chantier sera assuré par le titulaire du lot principal.
A charge pour l’entreprise principale d’effectuer les installations de distribution intérieure au chantier
nécessaires aux besoins de tous. Seul le personnel habilité (classification type Ho Bo) pourra intervenir sur
les différentes catégories d’installations.

L’ensemble des installations devra être conforme aux prescriptions du décret du 14 novembre 1988 et à la
norme NFC 15.100 notamment la séparation des circuits forces et éclairage.

L’ensemble des installations de force et d’éclairage sera exécuté par du personnel habilité et la vérification
initiale avant la mise en service sera confiée à un organisme ou personne agréé, l’ensemble à la charge de
entreprises.
Tous les lieux où sont exécutés des travaux, ainsi que leur accès doivent être convenablement éclairés (art.
12 du décret n° 65-48 du 8 janvier 65 modifié par décret n° 81-989 du 30 Octobre 1981 et code du travail art.
R.232.7.2).

Eclairage de sécurité :
En cas de besoin, dans les zones particulièrement obscures en cours de travaux, une installation de sécurité
signalant les sorties de secours et assurant un minimum d’éclairage pour l’évacuation du personnel sera
réalisée au fur et à mesure de l’avancement des phases de travaux.
Cet éclairage sera assuré par des blocs autonomes et dès que possible, avec les blocs définitifs. Il peut être
renforcé par des éléments d’appoint tels que les catadioptres, plaques réflectorisées pour assurer le
jalonnement des voies de circulations nécessaires à l’évacuation.

2.6 Dispositions en cas de carence d’entreprise


Le Maître d’Ouvrage ou le Maître d’Oeuvre se réservent le droit, en cas de non respect par une entreprise de
la réglementation du travail, concernant l’hygiène et la sécurité des personnels dans l’exécution des travaux
qui lui incombent, d’arrêter le chantier ou la tache considérée jusqu'à ce que l’entreprise mettent en œuvre
les mesures de sécurité adaptées.

A défaut il sera fait appel à une entreprise du chantier, ou extérieure, pour mettre, remettre en place ou en
état celles-ci aux frais de l’entreprise défaillante.

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3 Mesures de coordination prises par le coordonnateur en matière de


sécurité et de santé et les sujétions qui en découlent

3.1 Dispositions pour que seules les personnes autorisées accèdent au chantier

Se reporter aux mesures précisées au paragraphe 1.4 ci avant. Par ailleurs, le Code du Travail impose que
des mesures soient adoptées afin que seules les personnes habilitées interviennent sur le chantier, soit pour
la présente opération :

- mise en place et maintien par l’entreprise principale de clôtures provisoires si nécessaire, délimitant
l’emprise des travaux de façon matérielle et pas seulement par balisage,
- pour le personnel de chaque entreprise intervenant sur le chantier, port d’un casque, de vêtements de
travail ou E.P.I. sur lesquels figure de manière permanente l’identification du nom de l’entreprise,
- port du badge agréé en permanence pour circuler dans l’emprise de l’établissement,
- mise à disposition sur le chantier par chaque responsable d’entreprise de la liste, tenue à jour, du personnel
habilité à y travailler, avec information préalable du Poste de Sécurité permanent ,
- interdiction d’accès au public, par pose des panneaux réglementaires d’affichage aux entrées,
- pose d’un panneau de chantier pour identification des entreprises du chantier (code du travail),
- en dehors des horaires de travail, les accès au chantier seront maintenus fermés par l’entreprise générale,
- les visites de chantier par des tiers pourront être soumises à l’accord écrit du Maître d’ouvrage.
L’organisateur de la visite demeurera le seul responsable de la fourniture des casques et protections
individuelles, ainsi que des éventuels dommages en cours de visite.

Le maître d’ouvrage peut à tout moment du chantier faire procéder à des vérifications des personnels
présents sur le chantier: justification immédiate de son appartenance à une entreprise du chantier par toute
personne présente dans son emprise.

3.2 Conception des postes de travail


Les entreprises étudieront et organiseront obligatoirement:
- leurs postes de travail en particulier dans les méthodes d’approvisionnement,
- les techniques de travail adaptées, en fournissant des aides mécaniques ou à défaut des accessoires de
manutention rendant les tâches plus sûres et moins pénibles.
Elles indiqueront dans leur PPSPS respectif les moyens et la méthode arrêtée d’approvisionnement des
zones de travail qu’elles comptent mettre en œuvre pendant la réalisation du chantier pour éviter :
- Prioritairement le recours à la manutention manuelle.
- Si le recours à la manutention manuelle ne peut être évité, chercher à limiter l’effort physique et à réduire au
maximum les risques encourus par les opérateurs.

3.3 Matériaux et substances dangereuses


Amiante et autres produits dangereux pour la santé :
Préalablement au début des travaux, le Maître d’Ouvrage a fait réaliser et communiqué au Maître d’œuvre
pour incorporation au dossier de consultation, le résultat des recherches et diagnostics préalables qui
pourraient être exigés par la Réglementation en vigueur. Il veillera à les faire porter à la connaissance des
entrepreneurs afin qu’ils puissent prendre les dispositions de protection adaptée pour leurs personnels.

Les conditions de stockage et d’enlèvement des substances, matières ou matériaux dangereux utilisés, à
déposer ou découverts en cours de chantier, seront proposées dans les PPSPS et ses additifs éventuels.

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Il en sera de même pour leurs travaux de mise en œuvre de substances, de produits ou de matériels
dangereux pouvant provoquer intoxication, incendie ou explosion.

Les produits ou les substances dangereuses ne peuvent être stockés ou utilisés sur le chantier que si leur
étiquetage est conforme à la réglementation et lisible par tous en particulier les symboles par pictogrammes.

Prévention à mettre en oeuvre :


L’entreprise utilisatrice devra, avant tout début de travaux, indiquer par pancartage de pictogrammes à
proximité des zones d’utilisation et de leurs accès les interdictions induites par les caractéristiques des
produits (interdiction de fumer, zone interdite, proscription de flamme et de tout point chaud etc.. .) ainsi que
les protections individuelles à porter si nécessaires.

3.4 Protections collectives communes ou par type de travaux


Chaque entreprise reste responsable de la sécurité de ses propres salariés et l’entreprise principale des
mesures de protection collectives, en particulier celles édictées dans le dossier de consultation.
La coordination indispensable entre les différents intervenants pour les phases simultanées et successives
est faite sous la direction du maître d’œuvre.

Le Coordonnateur veille à l’harmonisation des PPSPS en matière de sécurité et au rappel des Principes
Généraux de prévention.
Il rappelle qu’à ce titre, la priorité doit être donnée aux installations de protections définitives par rapport aux
installations provisoires et collectives par rapport aux individuelles.

3.5 Mesures en matières d’interactions sur le chantier


Chaque entreprise conformément au décret n° 94.1159 a l’obligation de décrire dans son PPSPS les travaux
et les processus de travail pouvant présenter des risques pour la sécurité et la santé des autres intervenants.
- Travaux superposés :
Le calendrier prévisionnel de travaux évitera autant que possible, les travaux superposés. Dans le cas
d’impossibilité, toute entreprise travaillant en partie haute prendra les dispositions nécessaires pour installer
et entretenir les dispositifs destinés à assurer les protections du personnel éventuellement appelés à
travailler ou circuler sur les zones inférieures.
Balisage et protection par panneaux grillagés ou adaptés amovibles
Mise en place d’écrans délimitant physiquement des niveaux d’intervention pour les entreprises.
Les banderoles bicolores ne représentent qu’une simple signalisation qui peut s’avérer insuffisante.
- Travaux simultanés (toutes zones) :
Il appartient à chaque entreprise, avant le début des travaux, de vérifier que les mesures spécifiques prises
par les autres entreprises intervenantes destinées à prévenir les risques découlant de l’exécution de leurs
travaux et pouvant avoir une incidence sur le sécurité et la santé du personnel, soient adaptées et suffisantes
pour effectuer un travail en sécurité.
Si tel n’est pas le cas, l’entrepreneur devra la mise en place de dispositifs nouveaux et complémentaires.
- Appareils de levage pour l’exécution des travaux ou l’approvisionnement des zones de travail :
Ils doivent faire l’objet de vérifications réglementaires, les registres de sécurité devront être tenus à jour et
présentés à la demande des Organismes Officiels de Prévention et du Coordonnateur Sécurité, en
particulier, au moment de leur introduction sur le chantier (arrêté du 9 Juin 1993).
- Utilisation et conduite d’engins :

En cas de besoin éventuel et suivant le « plan d’installations de chantier » qui sera établi par l’entreprise,
l’utilisation d’engins répondra aux conditions d’usage suivantes :
Les manœuvres et les évolutions avec visibilité réduite ne pourront s'effectuer que sous la conduite d'une ou
plusieurs personnes chargées du guidage des véhicules et des engins ainsi que de la signalisation vis-à-vis
des autres personnes pouvant se situer à proximité.
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Des avertisseurs sonores et optiques couplés avec la marche arrière seront obligatoires sur tous les engins
de chantier et véhicules de transport.

La conduite des engins de chantier ne pourra être confiée qu'à des conducteurs ayant été reconnus aptes
médicalement et professionnellement. Chaque conducteur devra être en possession du certificat d’aptitude
de conduite d’engin en sécurité (CACES).
Un exemplaire des rapports de vérifications réglementaires que doivent subir les engins amenés à
manutentionner devra être tenu à disposition sur le site par les entreprises utilisatrices intervenantes.

Avant tous travaux avec des engins, les entreprises doivent prendre connaissance du plan de circulation, des
possibilités de stationnement et s’informer chaque jour des travaux et postes de travaux qui peuvent
constituer des risques.

3.6 Equipements de Protections individuelles (EPI)

L’attention des entreprises est attirée sur le fait que c’est l’employeur qui reste responsable des mesures
concernant les EPI. Il doit veiller à leur port et à leur bonne utilisation.
Lorsqu’il n’a pas été possible de supprimer le risque à la source, ou lorsque la mise en place de la protection
collective s’avère impossible ou entraîne des risques trop importants, l’employeur met à la disposition des
salariés les équipements de protections individuelles nécessaires pour protéger le salarié contre ce qui est
dangereux pour sa santé dans le cadre de son travail.

En même temps qu’il lui est mis à disposition une EPI, le salarié doit être informé sur les risques contre
lesquels l’EPI est destiné à le protéger.
Il doit aussi recevoir une information sur le mode d’emploi et éventuellement une formation au port de l’EPI.
Le salarié est tenu de porter les EPI fournis après l’information.
- Le harnais
Le harnais de sécurité ne devra être employé comme moyen de prévention contre le risque de chute de
hauteur que pour des interventions ponctuelles, de courte durée (inférieure à la journée) et non répétitives ou
en cas d’impossibilité de mise en œuvre de protections collectives en sécurité. Dans ce cas, l’entrepreneur
devra désigner une personne compétente qui s’assurera que les points d’ancrage sont sûrs (accès en
sécurité), résistants et en nombre suffisant, vérifiera l’installation du matériel (harnais, longe, ligne de vie,
etc.) pour chaque salarié et surveillera en permanence l’exécution des travaux.
- Le casque
Obligatoire pour tous travaux présentant le risque de chute d’objets ou de choc, avec une jugulaire si besoin.
- Les chaussures
Pour tous travaux présentant le risque de chute d’objets sur les pieds ou de perforation de la semelle
notamment.
- Lunettes et masques
Tous travaux présentant le risque de projection dans les yeux ou exposant à des sources lumineuses de
forte puissance.
- Casque antibruit - bouchons
Tous travaux exposant à des niveaux sonores supérieurs à 85 dbA.
- Genouillères
Tous travaux exposant à une exposition à genoux prolongée.
- Cas du personnel intérimaire: les équipements sont fournis par la société d’intérim et l’entreprise utilisatrice
est responsable du respect de la réglementation (fourniture des équipements manquant par exemple).Les
entreprises mettront à la disposition de leur personnel les équipements et les protections individuelles
adaptées aux types de tâches à exécuter ou à la situation de l’intervention.

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3.7 Travaux avec risque de chute

- Le décret du 8 Janvier 65 modifié consacre des articles aux mesures liées aux risques de chutes, qui
représentent statistiquement un taux majeur d’accidents.
En conséquence, le coordonnateur attire particulièrement l’attention des chefs d’entreprises sur la nature des
mesures à respecter pour prévenir efficacement ce type de risques, notamment celles contenues dans le
er
décret n°2004-924 du 1 septembre 2004 et l’arrêté du 21 décembre 2004 relatif aux vérifications des
échafaudages.

- Lorsque du personnel travaille ou circule à une hauteur qui peut même être inférieure de 3 mètres,
installation d’un garde corps de 1 à 1,10 mètre avec plinthe de 10 à 15 cm. Et une lisse intermédiaire
A défaut, prévoir éventails, auvents ou autre dispositif collectif adapté et des dispositifs de recueil souples de
manière à éviter une chute de plus de 3 mètres.

- Pour ce qui concerne les échafaudages, plateformes de travail et passerelles, doivent respecter les articles
spécifiques du CdT ; en particulier, l’article 144 prévoit des gardes corps constitués par deux lisses placées
l’une à un mètre et l’autre à 45 cm du plancher et complété par une plinthe de 15 cm au moins.

- Lorsque la durée de travaux n’excède pas une journée, des systèmes d’arrêt de chute peuvent être mis à la
disposition des travailleurs, avec des points d’accrochage adaptés à la nature des travaux.

- Les trémies doivent être clôturées par un garde corps de 90 cm avec plinthe, ou bien recouvertes d’un
plancher provisoire résistant et jointif convenablement fixé.

- Echelle portable :

Elle ne doit être utilisée que comme moyen d’accès provisoire. Son emploi peut être admis pour un travail de
très courte durée et non répétitif, pour lequel l’installation d’un échafaudage est difficilement envisageable. Il
est recommandé de choisir une échelle portant le marquage NF avec l’indication EN131.
L’entreprise se reportera pour l’utilisation de ce type de matériel, aux fiches OPPBTP et Mémo pratiques
correspondants. En particulier, elle ne doit pas pouvoir basculer ni glisser. L’échelle doit dépasser le niveau
d’arrivée de 1 mètre au moins ou être prolongé d’une main courante.

- Plate formes individuelle roulante légère :

Utilisation recommandée, l’usage d’escabeaux étant proscrit (cf ci-dessus conditions pour les échelles).
Conforme aux Normes Françaises et textes complémentaires, dont les fiches OPPBTP et Mémo pratiques,
elle est utilisable pour les travaux de courte durée jusqu’à 3,50 mètre environ. Une P.I.R. doit être équipée
d’un moyen d’immobilisation et d’accès, avec systèmes stabilisateurs en cas de besoin.

- Echafaudage de pied :

Il est préconisé l’installation d’un système d’échafaudage de pied vertical complet y compris toutes sujétions
de protections de sécurité particulières telles que plate formes de repos ou de manutention, gardes corps et
auvents… destiné à l’ensemble des personnels devant intervenir pour les travaux en hauteur, dont les
éventuels sous traitants et travailleurs indépendants.

Ces échafaudages devront répondre aux procédures d‘ installation et de contrôle réglementaires par le
titulaire du lot principal, avant d’en autoriser l’utilisation par le personnel.

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3.8 Appareils de levage et de manutention

Ces types d’appareils doivent faire l’objet de vérifications réglementaires, les registres de sécurité devant être
tenus à jour et présentés à la demande des Organismes Officiels de Prévention et du Coordonnateur (arrêté
du 9 Juin 1993).

Le maître d’oeuvre devra organiser et planifier les travaux de façon à permettre aux entreprises
d’approvisionner des zones de travail en évitant les interférences entre les différentes grues fixes ou
automotrices, élévateurs à nacelle automoteur ou autres pendant leur intervention.

Installations de levage motorisées à charges non guidées :


A vérifier avant chaque intervention. Treuil au sol et poulie fixée en terrasse
Poutre lestée: interdiction formelle d’utiliser les matériaux de chantier comme lestage. Le lest doit être
solidaire de la poutre et cadenassée.
Consoles métalliques fixées à l’acrotère: s’assurer de la solidité des acrotères avant le montage (plan de
ferraillage et notes de calcul à établir ).

Installations de levage motorisées dans lesquelles la charge est placée sur un support guidé
Monte matériaux :
Déployer les stabilisateurs avant toute utilisation
L’appareil doit être contrôlé au moins tous les 6 mois

Chariot élévateur de chantier :


Une inspection du bon état des dispositifs de sécurité doit être effectuée chaque semaine.

Mise à disposition d’autres intervenants (cf. chapitre 4 suivant)


Il est convenu que l’entreprise principale mette à disposition de toutes les autres entreprises qui lui en
feraient la demande, ses appareils de levage pendant toute la durée de leur présence sur ce chantier. Un
protocole sera établi entre les entreprises concernées.

Il est rappelé que :


- Lorsqu’une entreprise met des matériels à la disposition d’une autre entreprise, ils doivent être en bon état
(Décret du 29 mars 1979).

- La mise à disposition des appareils de levage aux autres corps d’état devra faire l’objet d’un accord préalable
auprès de l’entreprise titulaire du lot principal et n’être autorisée que si la conduite de ces appareils est
exclusivement confiée au manipulateur habituel. Tous les apparaux de levage (chaînes, sangles,
élingues….) nécessaires à la manutention seront fournis par l’entreprise utilisatrice qui assurera la direction
de la manœuvre par une personne dûment habilitée par l’entreprise utilisatrice et agréée par l’entreprise qui
met l’appareil de levage à disposition.

- Ils doivent faire l’objet de vérifications réglementaires, les registres de sécurité devront être tenus à jour et
présentés à la demande des Organismes Officiels de Prévention et du Coordonnateur Sécurité, en
particulier, au moment de leur introduction sur le chantier (arrêté du 9 Juin 1993).

3.9 Travaux à risques importants

Attention particulière à apporter aux risques dus aux réseaux existants :

Pour toutes fouilles, démolitions… devant être éventuellement réalisées et tous travaux sur réseaux existants
dans le cadre de la présente opération, le Coordonnateur rappelle aux entreprises l’importance de respecter
les mesures et procédures du marché de travaux, en particulier la nécessité de préparer toute intervention à
l’avance et en concertation avec le maître d‘œuvre.

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- Travaux d’ordre électrique


Pour tous les travaux d’ordre électrique, les entreprises devront respecter les dispositions de sécurité
contenues dans la publication UTE C 18-510.

Travaux sous tension


Les travaux sous tension seront interdits. Tous les travaux devront être réalisés hors tension après
consignation et remise de l’attestation de consignation.
Locaux réservés d’accès aux électriciens
Avant leur mise sous tension, les locaux électriques ainsi que les tableaux et les coffrets électriques devront
pouvoir être fermés à clé.
L’entreprise titulaire du lot Electricité devra ensuite s’assurer que ces enceintes restent fermées à clé.

L’accès à ces locaux est réservé :


Soit au personnel possédant une habilitation électrique appropriée,
Soit aux personnes placées sous la surveillance d’un électricien habilité.

L’entreprise d’électricité désignera elle-même son propre personnel autorisé à rentrer dans ces locaux
électriques.
Par conséquence le Maître d’œuvre devra organiser et planifier les travaux de façon à ce qu’ils soient
tous achevés avant la mise sous tension de ces installations.

3.10 Travaux divers à risques - mesures de prévention

Nature des risques Mesures de prévention obligatoires

Manutention :
- Chute de matériaux - Balisage des zones de manutention
- Coupures aux mains - Matériel adapté aux travaux
- Ecrasement - Port des EPI
- Perturbation de la circulation - Port de gilets retroréfléchissants

- Chutes de plain-pied - Dégagement et nettoyage des zones de travail


- Eclairage des circulations

Travaux par points chauds – soudures, meulage…) - Permis de feu quotidien au PCS et extincteurs
- Incendie, explosion disponibles
- Les bouteilles de gaz doivent être stockées et attachées
dans des chariots spéciaux.

Produits toxiques et délétères - Ventilation des locaux


- Intoxication - Protections individuelles / Visites médicales spécifiques
- Maladies professionnelles - Diffusion des fiches de sécurité

Nuisances collectives - Aspiration à la source


- Bruit et poussière - Ventilation des locaux
- Protections individuelles adaptées

Travaux électriques - Travaux hors tension, contrôle absence de tension


- Electrisation, électrocution - Habilitations électriques selon UTE C18-510
- Consignation / Contre consignation
- Repérage
- Certificats de conformité des matériels

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Circulation des engins - Passage piéton matérialisé


- Heurts avec engins - Plan de circulation (signalement lumineux et sonores)
- Guidage des engins
- Port des vêtements réfléchissants.

Installations et équipements électriques - Echafaudages, protections collectives et individuelles


- Travaux en hauteur, chutes de hauteur - Extincteurs
- Incendie - Habilitations électriques – repérage – certificats de
- Electrocution conformité des matériels
- Matériels adaptés aux travaux et aux manutentions
- Manutentions diverses

Appareils élévateurs - Echafaudages, protections collectives et individuelles


- Chutes de personnes ou de matériels, travaux en
hauteur - Travail en binôme, contrôles périodiques de la nacelle
- Utilisation de nacelle (risque de chute de l’engin ou stabilisation de l’engin et balisage de la zone sous
de matériels) charge

- Interférences d’équipes d’activités différentes - Autorisation de travail

4. Suggestions découlant des interférences avec les activités


d’exploitation sur le site a l’intérieur ou a proximité duquel est implanté
le chantier
Avertissement important

Interférence éventuelle avec d’autres opérations simultanées de travaux

a. En complément des indications contenues dans les différentes pièces du dossier de


consultation, les entreprises sont informées de l’importance de la prise en compte, dans leur
étude, de certaines conditions particulières de réalisation de leurs travaux :

- environnement d’un site maintenu en activité, et avec du public,


- co-activité simultanée ou successive possible avec une ou des opération(s) en cours ainsi
que des travaux d’entretien et de maintenance.

En particulier, les entreprises devront prendre en compte les incidences sur leur propre
organisation du travail d’une part, et sur leurs modes opératoires en matière de sécurité d’autre
part, des éventuelles contraintes qui pourraient résulter des principes suivants : circulation
intérieure commune pour le personnel, les approvisionnements et les évacuations, sur des
parties de la zone des travaux de l’opération.

b. Le caractère inévitable de l’interférence de la planification de plusieurs opérations


éventuelles de travaux conduirait à une concertation des intervenants de maîtrise d’œuvre, sous
l’autorité du maître d’ouvrage.
En particulier, les différents réseaux de fluides, courants faibles et forts, ventilations … situés
dans l’emprise de l’établissement seraient identifiés par les équipes techniques en concertation
avec la maîtrise d’oeuvre de la présente opération afin de prévenir tout risque d’accident pour le
personnel de chantier (cf. pièces et plans du dossier et art. 4.2 suivant).

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4.1 Connaissance des lieux


Les entreprises auront pris connaissance des lieux pendant les études et avant le début de la phase de
préparation, afin de compléter les informations communiquées dans les différents documents du dossier
d’études, et de prendre les mesures adaptées à une réalisation de la phase de travaux dans les meilleures
conditions de sécurité.

4.2 Enquête sur réseaux existants


Préalablement au démarrage des travaux, la consultation par les entreprises concernées des services
techniques du gestionnaires techniques / concessionnaires des réseaux existants de l’établissement, dans
l’emprise des futurs travaux est impérative : elle aura lieu par l’intermédiaire de la maîtrise d’œuvre du
chantier, afin de pouvoir prendre connaissance des conduits et canalisations divers existants, de leur mise
hors service ou maintien, et déterminer les éventuelles mesures de sécurité pour les travailleurs et les
personnes en général.

DICT à faire par les entreprises le cas échéant, et communiquer les réponses au maître d’œuvre et au
Coordonnateur SPS.

5. Mesures générales prises pour assurer le maintien du chantier en


bon ordre et en état de salubrité satisfaisante

5.1 Dispositions prises par le Maître d’Ouvrage


Le maître d’ouvrage confie l’exécution de l’ensemble de ces prestations à l’entreprise principale, afin qu’elle
assure la prise en charge et la responsabilité de l’ensemble des dispositions légales, réglementaires et
contractuelles applicables au titre du code du travail, pour un bon déroulement de l’opération au plan de
l’hygiène et de la sécurité des personnes y participant.
L’entreprise principale à, dans ce cadre, la charge des installations qui sont décrites aux articles 2.3 à 2.6 du
présent PGC et dans le Cahier des charges du maître d’œuvre.
- Electricité
Le raccordement au réseau de distribution électrique doit permettre de disposer d'une puissance suffisante
pour alimenter les divers équipements et installations prévus pour le chantier en particulier pour les locaux
destinés aux personnels à partir du point de livraison.
- Eau potable
Le raccordement au réseau de distribution d'eau potable doit permettre une alimentation en eau suffisante
des locaux affectés au personnel (vestiaires, lavabos, réfectoires) et aux besoins du chantier. Il sera utilisé
soit le branchement définitif, soit un branchement provisoire.
- Eaux usées
L’évacuation des eaux usées et vannes du chantier sera effectué conformément aux règlements sanitaires
en vigueur, par raccordement immédiat du chantier à l'égout. Les entreprises qui voudraient faire des rejets
industriels pendant la durée du chantier, devront construire, à leurs frais, des bacs de décantations.

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5.2 Installations à prévoir pour les entreprises


Ces installations doivent répondre aux prescriptions du décret du 8 Janvier 65 modifié.

L’article R.232.2.1 du CdT prévoit que les vestiaires collectifs et les lavabos doivent être installés dans un
local spécial de surface suffisante. S’ils sont séparés, ils doivent communiquer sans passer par l’extérieur ni
traverser les locaux de travail.

Le maître d’ouvrage met à la disposition des entreprises et autorise l’accès aux installations existantes à
l’intérieur de l’établissement (hygiène…) dans des conditions normales d’usage et de maintient de l’état de
propreté : toutes précisions seront apportées par le maître d’œuvre en phase de préparation de chantier.

En cas de besoin, l’entreprise principale a la charge et la responsabilité des installations du cantonnement :


Elles seront réalisées pour toutes les entreprises en tenant compte de l’effectif prévisionnel de pointe.
Ces locaux seront correctement chauffés, éclairés, aérés et désinfectés, et cela régulièrement, avec un
nettoyage quotidien.

Les sanitaires seront installés et raccordés pendant la période de préparation du chantier.


- Le nombre de postes d’eau sera défini sur la base d’un lavabo ou d’un orifice pour 10 personnes.
- L’eau sera potable et à température réglable par mélangeur individuel.
- Les essuie-mains seront à utilisation unique ou à air pulsé.

- Les urinoirs et les W.C. seront prévus sur la base de 1 urinoir et de 1 WC avec chasse d’eau pour 20
personnes. Un des WC devra comporter un poste d’eau fixe.
- Les douches (pour les travaux salissants) seront aménagées suivant l’effectif concerné.
- Une circulation fermée devra être réalisé entre les sanitaires et les vestiaires si l’option des bungalows
jumelés n’est pas retenue par l’entreprise chargée des installations.
- Réfectoire: en cas d’installation de réfectoire, il faudrait prévoir une surface totale calculée en prenant
comme base de surface: 1,30 m² minimum par personne et 0,5 m² par personne par table
Un évier muni de robinets d’eau potable, froide et chaude sera installé pour 10 personnes.
Des patères seront installées en nombre suffisant.
- Vestiaire : La surface totale à prévoir sera calculée en prenant comme base un mètre carré minimum par
personne. Ils devront posséder des armoires vestiaires individuelles type B, à 2 compartiments - NF D
65.760 et de sièges (ou bancs) dont le nombre sera au minimum égal à la moitié du nombre d’armoires
individuelles

5.3 Mesures générales pour le maintien du chantier en bon ordre


- Nettoyage des zones de travail : Chaque entreprise est responsable du nettoyage quotidien de ses zones
de travail. En cas de co-activité sur une partie de l’ouvrage, l’entreprise principale assurera la gestion de
l’enlèvement des gravois.

- Evacuation des gravois des zones de travail


Les entreprises doivent nettoyer et amener leurs propres gravats jusqu’aux emplacements prévus pour
leur entreposage avant évacuation hors du chantier. Les entreprises devront respecter le tri des déchets
éventuellement imposé par l’entreprise responsable de leur mise en place.
Interdiction de brûler les déchets sur le chantier
- Nettoyage du chantier et des abords : L’entreprise principale est responsable de la mise en place du
personnel et de tout dispositif éventuel destiné à assurer le nettoyage des circulations et sorties du chantier.

- Chaque entreprise à la responsabilité d’évacuer ses gravas au fur et à mesure (voir article ci avant).
Le Maître d’œuvre pourra faire procéder aux nettoyages qu’il jugerait nécessaires par une entreprise du
chantier ou extérieure en cas de carence.
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6. Renseignements pratiques propres au lieu de l’opération concernant


les secours et l’évacuation du personnel ainsi que les mesures
communes d’organisation

6.1 Organisation de la prévention


- Téléphone
Chaque chef de chantier ou responsable sera doté d’un poste téléphonique mobile, accessible au personnel
durant la totalité des périodes d'activité du chantier.
Un affichage à base de pictogrammes devra être apposé dans le bureau de chantier, avec les n° d’appel
des moyens d’interventions et de secours extérieurs.
- Pharmacie
L’entreprise principale fournira la pharmacie de chantier qui sera vérifiée et complétée régulièrement.
La liste du contenu de la pharmacie de chantier devra être conforme à la fiche de l’OPPBTP N° H4 M02-99
et jointe au PPSPS de l’entreprise.

- Sauveteurs Secouristes du Travail (S.S.T.)

Article R 241.39 du décret n° 88-1198 du 28/12/1988 :


Un membre du personnel du chantier de l’entreprise principale devra obligatoirement avoir reçu l’instruction
nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence pour 20 personnes présentes sur le chantier.
Le ou les S.S.T. devront avoir été formés ou recyclés depuis moins d’un an et colleront à l’arrière de leur
casque, un autocollant d’identification.

Chaque entreprise indiquera dans son PPSPS les noms, prénoms et date de la formation ou du recyclage de
leurs secouristes.

- Consignes de premiers secours concernant une victime semblant présenter des lésions graves
Faire cesser le risque et éviter le sur-accident
Alerter les services extérieurs de secours (pompiers -Samu) et un des secouristes du chantier.
Garder une présence constante auprès du blessé et l’obliger à rester éveillé et conscient en lui parlant.
Le couvrir d’une couverture isotherme se trouvant dans l’armoire à pharmacie de première urgence.
Organiser l’accueil des secours depuis l’entrée du chantier jusqu’au blessé (point de rendez-vous, chemin
d’accès, zone autour du blessé, etc.).
Chaque personnel travaillant sur le chantier doit connaître cette procédure.
- Consignes concernant une victime pouvant se trouver dans une situation présentant un danger mortel
Chaque entreprise doit développer dans son PPSPS un paragraphe sur les consignes et les mesures que
doivent connaître leur personnel employé à des travaux présentant des risques particuliers tel que
l’ensevelissement, l’électrocution, l’asphyxie, etc.
- Travail isolé
Les entreprises prendront toutes les mesures nécessaires pour qu’aucun salarié ne travaille isolément en un
point où il ne pourrait être secouru à bref délai.

- Compte-rendu d’accident
L’entreprise fournit au coordonnateur une photocopie de la déclaration d’accident, une analyse du risque
originaire de l’accident et son plan d’action pour y remédier
L’inspection de Travail, la CRAMIF et l’OPPBTP doivent également être avisés.

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6.2 Protection contre l’incendie

Nota : les travaux étant à réaliser dans un bâtiment classé « ERP», les règles de sécurité applicables seront
à respecter strictement et en particulier les dispositions du code du travail des articles R.235.4 à R.235.4.16.
- Produits inflammables
Chaque entreprise qui utilise des produits inflammables doit le mentionner dans son PPSPS et les fiches de
données de sécurité de ces produits jointes en annexe.
- Postes de travail
Chaque entreprise doit la mise en place d’extincteurs, appropriés aux différents risques près de ses postes
de travail et dans ses locaux de stockage.
- Cantonnement
Il sera installé par l’entreprise principale des extincteurs appropriés dans les différents locaux destinés au
personnel (bureau de chantier, réfectoires, vestiaires, etc..).
- Extincteurs
La date de vérification doit être portée obligatoirement sur le corps de l’extincteur.

Une vérification et un entretien doivent être effectué tous les 6 mois par un personnel de l’entreprise et tous
les 12 mois par un vérificateur agrée ou par l’installateur .Ces visites doivent être inscrites sur le registre de
sécurité du chantier.

- Permis feu :
Requis en cas de travaux « à point chaud » dans l’emprise des locaux de l’établissement. A établir avant tout
début des travaux concernés, pour chaque nouvelle tache et quotidiennement, auprès du PC de sécurité de
l’établissement.

7. Modalités de coopération entre les entrepreneurs, employeurs ou


travailleurs indépendants (PPSPS Simplifié)

7.1 Etablissement d’un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé


Simplifié, par les entreprises et les travailleurs indépendants
NOTA : les indications suivantes ne s’adressent qu’aux entreprises qui seraient éventuellement concernées
par l’application de la réglementation sur « les travaux a risques particuliers ».

- Obligation
Le décret n° 2003-68 du 24 janvier 2003 définit les modalités du PPSPS « simplifié » à établir par toutes les
entreprises et travailleurs indépendants devant intervenir sur l’opération. Ce document sera appelé PPSPS
dans les alinéas du présent chapitre.

Avant toute intervention sur le chantier, les entreprises titulaires, les sous traitants et les travailleurs
indépendants devront effectuer une inspection commune du chantier avec le coordonnateur S.P.S. et
remettre à celui-ci un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé adapté aux conditions
spécifiques des travaux pour lesquels ils ou elles sont soumissionnés.

Le P.P.S.P.S. est un outil de travail du chantier et un document à titre de référence permanente pendant
toute la durée des travaux.
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C’est un document qui indique de manière détaillée toutes les dispositions et toutes les mesures relatives à
la sécurité et à la protection de la santé des personnels pour tous les travaux que l’entrepreneur va exécuter.
Il doit être établi en tenant compte des données générales et particulières contenues dans le Plan Général de
Coordination.

Il est destiné à servir de guide et d’aide-mémoire, explicitant les moyens mis en œuvre inhérents au
déroulement de chaque phase de la construction, aux personnels d’encadrement et d’exécution qui
l’utiliseront pour l’exécution de leurs tâches.
L’entrepreneur l’utilisera également - en le commentant - pour assurer l’information et la formation à la
sécurité de son personnel ainsi que de chaque nouvel arrivant sur le chantier.
- Contenu :
Le P.P.S.P.S. doit être établi conformément au Article R238-31&32.

"Art. R. 238-31
"I. - Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé mentionne les noms et adresses de l'entrepreneur ; il indique l'évolution
prévisible de l'effectif sur le chantier ; il précise, le cas échéant, les noms et qualités de la personne chargée de diriger l'exécution
des travaux.

"II. - Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé comporte obligatoirement et de manière détaillée :

1° Les dispositions en matière de secours et d'évacuation, et notamment :


"a) Les consignes à observer pour assurer les premiers secours aux victimes d'accidents et aux malades ;
"b) L'indication du nombre de travailleurs du chantier qui ont reçu l'instruction nécessaire pour donner les premiers secours
en cas d'urgence ;
"c) L'indication du matériel médical existant sur le chantier ;
"d) Les mesures prises pour assurer, dans les moindres délais, le transport dans un établissement hospitalier de toute
victime d'accident semblant présenter des lésions graves.
"Lorsque ces dispositions sont prévues par le plan général de coordination en matière de sécurité et de protection de la
santé, mention peut être faite du renvoi à ce plan.
"2° Les mesures prises pour assurer l'hygiène des conditions de travail et celle des locaux destinés au personnel, en
application notamment des dispositions du décret n° 65-58 du 8 janvier 1965. Il mentionne pour chacune des installations
prévues leur emplacement sur le chantier et leur date de mise en service prévisible.
"III. - Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé est adapté aux conditions spécifiques de l'intervention sur le chantier.
A cet effet, outre la prise en compte des mesures de coordination générale décidées par le coordonnateur et l'énumération des
installations de chantier et des matériels et dispositifs prévus pour la réalisation de l'opération, le plan mentionne, en les
distinguant :
"1° Les mesures spécifiques prises par l'entreprise destinées à prévenir les risques découlant :
"a) De l'exécution par d'autres entreprises de travaux dangereux pouvant avoir une incidence particulière sur la sécurité et
la santé des travailleurs de l'entreprise ou du travailleur indépendant ;
"b) Des contraintes propres au chantier ou à son environnement, en particulier en matière de circulations ou d'activités
d'exploitation particulièrement dangereuses ;
"2° La description des travaux et des processus de travail de l'entreprise pouvant présenter des risques pour la sécurité et la
santé des autres intervenants sur le chantier, notamment lorsqu'il s'agit de travaux comportant des risques particuliers tels
que ceux énumérés sur la liste prévue à l'article L. 235-6 ;
"3° Les dispositions à prendre pour prévenir les risques pour la sécurité et la santé que peuvent encourir les salariés de
l'entreprise lors de l'exécution de ses propres travaux.
"Lorsqu'il ressort du plan général de coordination et de l'analyse préalable des risques menée par l'entreprise qu'une ou
plusieurs des mesures mentionnées au présent III n'ont pas à être prises du fait de l'absence de risques, résultant en particulier
de l'exécution de travaux figurant sur la liste prévue à l'article L. 235-6, l'entrepreneur en fait mention expresse sur le plan.

"Art. R. 238-32.
- Pour l'application des dispositions prévues au III de l'article R. 238-31, le plan particulier de sécurité et de protection de la santé :

"1° Analyse de manière détaillée les procédés de construction et d'exécution ainsi que les modes opératoires retenus dès lors qu'ils
ont une incidence particulière sur la santé et la sécurité des travailleurs occupés sur le chantier ;
"2° Définit les risques prévisibles liés aux modes opératoires, aux matériels, dispositifs et installations mis en oeuvre, à l'utilisation de
substances ou préparations, aux déplacements du personnel, à l'organisation du chantier ; il indique les mesures de protection
collective ou, à défaut, individuelle, adoptées pour parer à ces risques ainsi que les conditions dans lesquelles sont contrôlés
l'application de ces mesures et l'entretien des moyens matériels qui s'y rattachent. Il précise les mesures prises pour assurer la
continuité des solutions de protection collective lorsque celles-ci requièrent une adaptation particulière. »

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7.2 Modalités de transmission du PPSPS


L’entrepreneur doit disposer de trente jours à compter de la réception du contrat signé par le Maître de
l’ouvrage pour établir et remettre son P.P.S.P.S. au Coordonnateur Sécurité.
Ce délai est ramené à huit jours pour les travaux de second œuvre.

Chaque entreprise, principale ou sous traitante, devra fournir son P.P.S.P.S. au Coordonnateur S.P.S. avant
le début de ses travaux.
L'entrepreneur chargé du gros oeuvre ou du lot principal, ainsi que celui appelé à exécuter des travaux
présentant des risques particuliers entrant dans la liste prévue à l'article L.235-6 du Code du Travail, adresse
aux organismes officiels de prévention de la circonscription dans laquelle se trouve le chantier (Inspecteur du
Travail, C.R.A.M., O.P.P.B.T.P.), avant toute intervention sur le chantier.
Le Coordonnateur communiquera à tous les entrepreneurs les plans particuliers de sécurité et de santé des
entrepreneurs chargés du gros œuvre ou du lot principal et de ceux ayant à exécuter des travaux présentant
des risques particuliers.

7.3 Harmonisation des P.P.S.P.S.


Rechercher les risques réciproques qui peuvent apparaître au cours de l’exécution entre les entreprises et
travailleurs indépendants et de compléter les protections en conséquence.
D’éliminer les causes de double emploi des moyens de sécurité.
D’intégrer, aussi complètement que possible, la sécurité aux procédés de construction.

L’harmonisation des mesures de sécurité peut s’effectuer lors d’une réunion concernant la mise au point de
l’organisation technique de l’ensemble du chantier dès que le Coordonnateur est en possession des PPSPS
des lots principaux ou présentant des risques particuliers. Sinon, elle est effectuée au fur et à mesure de leur
communication.

7.4 Mises à jour des PPSPS


Au cours du déroulement du chantier, des mesures initialement prévues par l’entrepreneur peuvent s’avérer :
- soit insuffisantes
- ou encore inapplicables
- ou simplement différentes.
Il importe avant tout que l’entrepreneur concerné prenne immédiatement les dispositions nécessaires pour
rétablir aussi vite que possible, des conditions de travail normales tant sur le plan des moyens techniques
que sur celui de la sécurité.
Le PPSPS devra aussitôt être modifié ou complété en conséquence par ses soins.
Le Coordonnateur SPS sera destinataire de ces changements.

Le contrôle d’application des mesures de sécurité prévues par le PPSPS doit être un auto contrôle de
l’entreprise concernée.
Le contrôle des mesures dépendant de deux ou plusieurs entreprises, dont les travaux interfèrent, sera
effectué par les entreprises elles-mêmes au cours de visite de chantier, voir même par le Coordonnateur
dans les cas importants.

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8. Mesures réglementaires diverses

8.1 Formalités préalables à l’ouverture du chantier


- Le Maître d’ouvrage adresse aux organismes officiels de prévention une « Déclaration préalable » (art.
R.238.2 du CdT) 30 jours au moins avant le début effectif des travaux, ou bien lors du dépôt du Permis de
Construire pour les opérations qui y sont soumises.
- Les chefs d’établissement des entreprises adressent à l’Inspection du travail, 8 jours au moins avant, un
« Avis d’ouverture de chantier » si il doit occuper au moins 6 personnes au moins.
Pour ceux devant occuper 10 personnes au moins pendant 1 plus d’une semaine, l’avis est à adresser à la
CRAM et à l’OPPBTP.

8.2 Affichage et registres dans le bureau de chantier


Adresse du service médical du travail et son numéro d'appel,
Adresses des Secours d'urgence,
Le nom de l'inspecteur du travail compétent (Secteur n° - Adresse - Tél. - Fax),
Règlement intérieur de l’entreprise…

Les registres obligatoires en fonction des installations et des équipements du chantier, ainsi que du
personnel qui y travaille, seront mis à la disposition des organismes officiels et du coordonnateur S.P.S.
(registre unique du personnel, des mise en demeure, d’hygiène te de sécurité…)

8.3 Horaires de travail

- Les horaires usuels de travail seront affichés au bureau de chantier.


- Le travail le Dimanche n’est pas autorisé, selon les dispositions de l’art. L.221.2 du CdT. Les dérogations à
cette règle sont soumises à l’Inspection du Travail.
- Un même salarié ne peut être occupé plus de 6 jours par semaine (art. L.221.2).

8.4 Accueil et formation du Personnel


Dans le cadre du Décret du 20 mars 1979, accueil et formation à la sécurité des travailleurs dés leur arrivée
sur le chantier, le responsable de chaque entreprise, y compris sous-traitants, doit le jour de l’arrivée
d’ouvriers de son entreprise, effectuer avec lui ou eux une visite commentée de chantier.

Cette visite sert en outre à expliquer le contenu du PPSPS de l’entreprise et les consignes transmises, lors
de la visite commune, par le Coordonnateur sécurité et Protection de la Santé.

Les fiches d’accueil seront conservées sur le chantier par le responsable de l’entreprise.
Le coordonnateur invite les entreprises à consulter les publications correspondantes de l’OPPBTP qui
apportent toutes informations utiles en la matière : « Guides d’accueils sécurité » spécifiques à chaque type
de corps d’état.

8.5 Personnel intérimaire


Les entreprises utilisant du personnel intérimaire ou en CDD doivent s’assurer, en application du décret du
20 mars 1979 , de la loi du 12 juillet 1990 et de l’arrêté du 8 octobre 1990 que le personnel a reçu une
formation à la sécurité en particulier sur les risques auxquels ils sont exposés, sur les règles de circulation
sur les lieux de travail et sur la conduite à tenir lorsqu'une personne est victime d'un accident.
- le personnel est apte à effectuer le travail auquel il est destiné
- le certificat d'aptitude médical pour la profession concernée a bien été délivré
- les salariés intérimaires soient intégrés au personnel de l'entreprise, notamment en ce qui concerne la
formation à la sécurité, la fourniture des équipements individuels de protection et l'utilisation des installations
vestiaires, réfectoires et sanitaires.

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NB : Les contrats de ses personnels doivent être présents au bureau de chantier pour contrôle direct de
l’Inspection du Travail.

8.6 Sous-traitance
L’entrepreneur qui fait exécuter en tout ou partie le contrat conclu avec le Maître d’Ouvrage, par un ou
plusieurs sous-traitants, remet à ceux-ci un exemplaire du PGC et le cas échéant, un document précisant les
mesures d’organisation générale qu’il a retenues pour la partie du chantier dont il a la responsabilité et qui
sont de nature à avoir une incidence sur la sécurité et la santé des travailleurs.

Le sous-traitant tient compte dans l’élaboration de son PPSPS, des informations fournies par l’entrepreneur
ainsi que des dispositions contenues dans le PGC et particulièrement des observations faites par le
Coordonnateur SPS lors de l’inspection commune.
Le sous-traitant doit disposer de trente (30) jours à compter de la réception du contrat signé par
l’entrepreneur pour établir le PPSPS. Ce délai est ramené à huit jours pour les travaux du second œuvre.
- Code du travail, application générale :
. Délit de marchandage : l 'attention des entreprises qui ont l'intention de sous traiter est attirée sur le fait que
certaines prestations de service sont en réalité des prêts de main d'œuvre donnant lieu à rétribution et sont
en infraction aux dispositions concernant le travail temporaire et délit de marchandage (art. L.152-3 du code
du travail).

. Travail dissimulé :
Puni d’amendes et / ou de prison, avec peines complémentaires (interdiction d’exercer …)
Art. L.362-3 du code du travail :
Le fait d’avoir recours à des travailleurs indépendants pour maquiller une relation salariale est assimilé à du
travail dissimulé.

- Loi du 31 décembre 75 modifiée : elle est applicable à la présente opération.


Dans le cas où un entrepreneur, à quelque niveau que ce soit, sous traite tout ou partie de l'exécution du
contrat qu'il a conclu soit avec le maître d'ouvrage soit avec le titulaire d'un lot, l'entrepreneur doit :
. soumettre le dossier à la maîtrise d’œuvre pour accord sur la qualification technique du ou des sous
traitants,
. demander l'agrément de son ou ses sous-traitants au maître d’ouvrage / entreprise principale.
L’entrepreneur principal doit exiger de son sous traitant qu’il reçoive son autorisation avant de sous traiter lui-
même. Par ailleurs, il est tenu d’informer le coordonnateur afin que soit effectuée la visite réglementaire
d’inspection commune.

8.7 Contrôle du travail illégal – autorisation d’accès au chantier


En complément aux prescriptions de l’article 3.1 du présent PGC, et article L.364-1 d code du travail,
l'attention des entreprises est attirée sur les obligations qui résultent du décret n° 2007-801 du 11 mai 2007
destiné à renforcer les mesures de contrôle du personnel étranger employé, non ressortissant de l’Union
Européenne.
Ces mesures suivantes s’appliquent sur ce chantier à tout nouvel intervenant, salarié, intérimaire, sous
traitant … (Remise d’une liste du personnel, renouvelable tous les 6 mois, à la Préfecture du lieu de
résidence des personnes, en particulier)

Le Coordonnateur SPS invite par ailleurs chaque entreprise principale , ainsi que ses sous traitants, affiliés à
la Caisse du BTP – congés payés, à faire établir une « carte d’identité professionnelle » pour tous les
personnels du chantier.

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Annexe : Fiche en cas d’accident

E N C A S D ’ ACCIDENT

Appelez les Pompiers  18


Port. 1 1 2

et dites :
1. ICI CHANTIER …
2. PRECISEZ LA NATURE DE L’ACCIDENT
par exemple : Chute, éboulement, asphyxie...
LA POSITION DU BLESSE : Il est sur la terrasse, il est au sol ou dans une fouille...
ET S’IL Y A NECESSITE DE DEGAGEMENT

3. SIGNALEZ LE NOMBRE DE BLESSE(S) ET LEUR ETAT


par exemple : trois ouvriers blessés dont un qui saigne beaucoup et un qui ne parle pas.

4. FIXEZ UN POINT DE RENDEZ-VOUS.


Envoyez quelqu’un à l’entrée du chantier pour guider les secours.

NE JAMAIS RACCROCHER LE PREMIER


A PREVENIR IMMEDIATEMENT

INSPECT.du TRAVAIL 01.44.79.11.20 OPPBTP 01 40 31 64 00

CRAMIF 01.40.05.38.16 Maître d’ouvrage 01.44.30.45.00

Coordonnateur SPS 06.24.32.30.37 Maître d’oeuvre 04.78.79.21.71

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Annexe : Organismes officiels de prévention

Inspection du Travail Section 17A


51 Bd de Strasbourg
75 010 Paris

tél. 01.44.79.11.20

CRAMIF Service Prévention


17 /19 rue de Flandres – 75020 Paris

tél. 01.40.05.32.64

OPPBTP Comité Ile de France


1 rue Heyrault
92 100 Boulogne Billancourt

tél. 01 40 31 64 00

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