Dossier Dappel Doffres Lot Route
Dossier Dappel Doffres Lot Route
Dossier Dappel Doffres Lot Route
SOMMAIRE
MODÈLE DE SOUMISSION......................................................................................................................................................196
MODELE DE DECLARATION A SOUSCRIRE.............................................................................................................................197
MODÈLE DE DECLARATION DE PROBITE................................................................................................................................198
ETAT I : QUALIFICATION ET EXPERIENCE DES PRINCIPAUX REPONSABLES QUI SERONT CHARGÉS DE L’EXÉCUTION DU
MARCHÉ ET QUI INTERVIENDERONT AU SIÈGE ET SUR LES LIEUX DES TRAVAUX................................................................199
ETAT II : PRINCIPAUX ELEMENTS DU MATERIEL DE CONSTRUCTION QUI VONT ÊTRE UTILISÉS POUR L’EXÉCUTION DES
TRAVAUX................................................................................................................................................................................200
ETAT III : PLANNING PREVISIONNEL DES TRAVAUX ET PREVISION DES PAIEMENTS PAR TRIMESTRE.................................201
ETAT IV : ETAT DE RENSEIGNEMENTS – RENSEIGNEMENTS FINANCIES – REFERENCES TECHNIQUES.................................202
ETAT V : SOUS-DÉTAIL DES PRIX............................................................................................................................................205
PARTIE 1
INSTRUCTIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
La présente instruction fixe les conditions de préparation, de dépôts d’offres et d’attribution relatives
au marché des travaux de dédoublement du CW109 sur 4.2 km entre la RN11 Cherchell et El-
Hamdania (lot route).
L’avis d’appel d’offres sera publié en langues arabe et française dans les quotidiens nationaux et le
BOMOP.
Les soumissionnaires doivent apporter la preuve qu’ils disposent des capacités et ressources
nécessaires pour mener à bien l’exécution des travaux. A cet effet, les offres présentées seront
accompagnées des renseignements suivants :
Dans le cas où la sous-traitance d’une partie des travaux est prévue au titre du contrat, le partenaire
cocontractant devra recueillir au préalable l’accord express du service contractant. Pour ce faire, il
devra lui adresser une demande motivée dans laquelle il indiquera :
Dans tous les cas, le partenaire cocontractant demeurera personnellement responsable tant envers le
service contractant qu’envers les tiers.
Les offres présentées par un groupement de deux ou plusieurs entrepreneurs associés doivent
répondre aux conditions suivantes :
a) Dans le cas où l’offre est retenue, le contrat engagera légalement tous les membres du
groupement ;
b) Un des membres du groupement sera désigné comme responsable principal appelé « Chef de
file ». Il apportera la preuve que cette désignation a été préalablement autorisée en
présentant un pouvoir signé par les signataires dûment autorisés de chacun des membres du
groupement ;
a) Le chef de file, seul représentant du groupement vis-à-vis du service contractant, assumera les
responsabilités de l’exécution du contrat. Les paiements seront effectués en son nom ;
b) Tous les membres du groupement seront responsables conjointement et solidairement de
l’exécution du contrat (dans le cas où leur offre est retenue) ;
c) Un exemplaire du protocole d’accord liant les membres du groupement sera joint à la
soumission ;
d) Dans le cas ou un groupement serait retenu, ce dernier devra fournir à la date de remise du
contrat un acte notarié ;
e) Chaque membre du groupement doit retirer séparément le cahier de charges du service
contractant.
Le soumissionnaire est tenu de visiter et d’examiner les lieux des travaux et les environs et de réunir,
sous sa propre responsabilité, tous les renseignements qui pourraient lui être nécessaires pour
préparer son offre et prendre un engagement contractuel. Les dépenses résultant de cette visite,
seront à sa charge.
Le dossier de soumission sera présenté en deux plis (offre technique et offre financière) comprenant:
A. Offre technique
1. Le programme d’exécution précisant les méthodes à mettre en œuvre pour chaque corps
de travaux, ainsi que le programme d’approvisionnement ;
2. La liste nominative du personnel d’encadrement avec leur CV respectifs et les durées
respectives de leur présence sur le projet selon l’état I en annexe ;
3. La liste des matériels et engins à utiliser pour les travaux ainsi que leur état et
caractéristiques, y compris ceux que le soumissionnaire se propose d’acquérir pour les
besoins du projet selon l’état II en annexe ;
4. En cas de sous-traitance, la liste des parties des travaux que le soumissionnaire se propose
de confier à des sous-traitants en spécifiant la valeur en pourcentage des travaux
correspondant par rapport au montant de l’offre ;
5. Une note indiquant les principales mesures prévues pour assurer la sécurité et l’hygiène sur
le chantier. Elle indiquera en particulier les moyens humains et matériels à mettre en
place.
B. Offre financière
Un soumissionnaire éventuel qui souhaite obtenir des éclaircissements sur le dossier d’appel d’offres,
peut en faire la demande au service contractant par courrier dans un délai de quinze jours avant la
date limite de dépôt des offres, à l’adresse de : La Direction des Travaux Publics de La Wilaya de
Tipaza, sise au POSAU01 (cité administrative), Tipaza. Fax N°024.47.74.49
Le service contractant répondra par courrier à toute demande d’éclaircissement qu’il aura reçue
avant cinq jours précédant la date limite fixée pour le dépôt des offres.
N.B. : la recherche des gîtes à matériaux et l’ouverture éventuelle d’une carrière est du ressort
exclusif du soumissionnaire.
A tout moment, préalablement à la date limite fixée pour le dépôt des offres, le service
contractant peut, pour quelque motif que ce soit, sur sa propre initiative ou à la suite d’une
demande d’éclaircissement présentée par un futur soumissionnaire, modifier les documents
d’appel d’offres en procédant à la publication d’un addendum.
L’additif sera envoyé par courrier, à tous les futurs soumissionnaires qui ont retiré le dossier
d’appel d’offres et aura la valeur obligatoire à leur encontre. Les soumissionnaires éventuels
accuseront réception de l’addendum au service contractant par fax, dans les plus brefs délais.
Pour donner aux futurs soumissionnaires suffisamment de temps pour modifier leur
soumission conformément à l’addendum, le service contractant a la faculté de reculer la date
limite fixée pour le dépôt des offres conformément aux dispositions de l’Article IV.2 de la
présente instruction.
L’offre établie par le soumissionnaire, ainsi que tout le courrier et tous les documents qui s’y
rapportent et qui sont échangés entre le soumissionnaire et le service contractant ; doivent être
rédigés en langue nationale ou en langue française.
Sauf mention contraire figurant au dossier d’appel d’offres, le contrat couvre l’ensemble des
travaux décrits par le C.P.S. sur la base du Bordereau des prix unitaires présenté par le
soumissionnaire.
Le soumissionnaire soumettra des prix unitaires correspondants à tous les éléments
d’ouvrages figurant au devis estimatif et quantitatif et au bordereau des prix unitaires qu’ils
soient ou non assortis de quantité.
L’exécution des éléments d’ouvrages pour lequel ne figure aucun prix, ne fera l’objet d’aucun
paiement de la part du service contractant, et sera réputée avoir été pris en compte dans les
autres prix unitaires.
Les prix unitaires établis par le soumissionnaire sont fermes, non actualisables et non
révisables.
La demande et les réponses qui seront faites, devront être données par écrit.
L’autorisation sera constituée par un pouvoir donné par écrit et joint à l’offre dans le cas où le
signataire de la soumission est autre que le premier responsable de l’Entreprise.
L’offre ne comportera aucune modification, surcharge ou suppression à l’exception de celles
effectuées conformément aux instructions du service contractant, ou de celles qui sont
destinées à corriger les erreurs du soumissionnaire, auquel cas de telles corrections, seront
paraphées par le(s) signataire(s) de l’offre.
Aucun soumissionnaire ne peut participer à l’offre d’un autre soumissionnaire dans le cadre du
même marché à quelque titre que ce soit.
Les offres techniques et financières seront séparées. L’offre technique sera mise dans une
enveloppe fermée portant le nom du soumissionnaire et la mention « Offre technique ».
L’offre financière sera mise dans une enveloppe fermée portant le nom du soumissionnaire et
la mention « Offre financière ».
Les deux enveloppes (offre technique et offre financière) doivent être introduites dans une
enveloppe extérieure fermée et anonyme qui portera l’indication « Avis d’appel d’offres
national restreint : Travaux de dédoublement du CW109 sur 4.2 km entre la RN11 Cherchell
et El-Hamdania – Lot Route (Soumission – A ne pas ouvrir) » et sera déposée auprès de La
Direction des Travaux Publics de la Wilaya de Tipaza.
Tous les documents établis par les soumissionnaires doivent être obligatoirement
dactylographiés ou traités sur ordinateur. Les offres dont les pièces sont renseignées d’une
façon manuscrite seront rejetées.
Les offres doivent parvenir au service contractant à l’adresse de La Direction des Travaux Publics de
la Wilaya de Tipaza, sise au POSAU01 (cité administrative), Tipaza, le …………………………, avant douze
heure (12h00).
La date de dépôt des offres peut être prolongée par le service contractant en publiant un rectificatif à
l’avis d’appel d’offres.
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TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
Toute offre reçue par le service contractant après l’expiration du délai de dépôt des offres, arrêté par
le service contractant, conformément aux dispositions de l’Article IV.2 de la présente instruction, sera
retournée cachetée au soumissionnaire.
La commission d’ouverture des plis du service contractant ouvrira en séance publique, les offres
techniques et financières le jour correspondant à la date de dépôt des offres, le …………………………, à
quatorze heure (14h00), en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y
assister, au niveau du siège de La Direction des Travaux Publics de la Wilaya de Tipaza, sise au
POSAU01 (cité administrative), Tipaza.
Le service contractant, pour faciliter l’examen, l’évaluation, et la comparaison des offres, peut
demander aux soumissionnaires des éclaircissements relatifs à leur offre.
Avant d’effectuer l’évaluation des offres, le service contractant s’assurera de la conformité de chaque
offre aux conditions requises (Articles I.2, II.1, IV.1 et IV.4 de la présente instruction).
Toute offre non conforme aux conditions requises par le présent cahier des charges sera rejetée par le
service contractant.
Les offres qui ont été reconnues conformes au dossier d’appel d’offres, seront vérifiées par le service
contractant pour en rectifier les erreurs de calcul éventuelles. Les erreurs seront corrigées par le
service contractant de la façon suivante:
Le service contractant effectuera l’évaluation et la comparaison des offres qui ont été reconnues
recevables aux conditions requises par le présent cahier des charges (ARTICLES I.2 et II.1).
La note technique (sur 100 points) sera obtenue par la somme des trois notes suivantes :
a) Références sur les cinq dernières années portant sur des travaux similaires à ceux du présent
appel d’offres (sur 60 points) ;
b) Cohérence entre moyens matériels et plannings (sur 20 points) ;
c) Délai d’exécution (sur 20 points).
Les soumissionnaires ayant obtenu une note technique inférieure à 60 points seront éliminés.
Le marché sera attribué au soumissionnaire ayant obtenu la meilleure note technique et ayant
proposé l’offre financière la moins disante.
Toutefois, la commission d’analyse des offres peut proposer au service contractant le rejet de l’offre
retenue, si elle établit que l’attribution du projet entraînerait une domination du marché par le
partenaire retenu ou fausserait, de toute autre manière, la concurrence dans le secteur concerné,
conformément aux dispositions de l’article N°111 du décret présidentiel N°02-250 du 24/07/2002
modifié et complété par le décret présidentiel N°08-338 du 26/10/2008 portant réglementation des
marchés publics.
L’avis d’attribution provisoire du marché est inséré dans les organes qui ont assuré la publication de
l’avis d’appel d’offres, en précisant le montant de l’offre, les délais de réalisation et tous les éléments
qui ont permis le choix de l’attributaire du marché.
Le service contractant, une fois consommé les délais requis pour la publication de l’avis d’attribution
provisoire du marché et en l’absence de recours, notifiera à l’Entreprise retenue l’attribution du
marché par courrier officiel.
Le soumissionnaire joindra à son offre financière une caution de soumission d’un montant supérieur
ou égal à (1 %) de son offre en TTC. Toute offre non accompagnée d’une caution bancaire de
soumission recevable sera rejetée par le service contractant pour non-conformité au cahier des
charges.
La caution bancaire de soumission accompagnant l’offre non retenue, sera restituée 01 jour après la
date de publication de l’avis d’attribution provisoire du marché pour l’Entreprise qui ne dépose pas de
demande de recours, conformément à l’Article 07 du Décret Présidentiel N°03/301 modifiant et
complétant le Décret Présidentiel N°02/250 .
La caution bancaire de soumission de l’attributaire du marché sera libérée lorsque celui-ci aura signé
le marché et constitué une caution de bonne exécution d’un montant de 5% du marché.
La caution bancaire de soumission pourra être saisie si l’attributaire du marché ne signe pas le
marché ou ne présente pas de caution de bonne exécution dans le délai fixé.
Nonobstant les dispositions de l’Article VI.1 ci-dessus, le service contractant conserve le droit
d’annuler la procédure d’appel d’offres aussi longtemps qu’il n’a pas attribué le marché sans encourir
pour autant une responsabilité quelconque à l’égard des soumissionnaires concernés ou sans devoir
informer le(s) soumissionnaire(s) des raisons pour lesquelles il a rejeté leurs offres.
PARTIE 2
CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPÉCIALES
Le présent cahier des prescriptions spéciales fixe les conditions d’exécution et de règlement des
travaux de dédoublement du CW109 sur 4.2 km entre la RN11 Cherchell et El-Hamdania (lot route).
Le marché est attribué sur Avis d’Appel d’Offres National Restreint conformément aux dispositions des
Articles 21, 23 et 25 du Décret Présidentiel N°02-250 du 24/07/2002 portant réglementation des
marchés publics, modifié et complété.
Le lieu d’exécution des travaux se situe le long du tracé du CW109 selon les plans de l’Avant Projet
Détaillé.
Les travaux porteront sur le réaménagement de la route existante en 2x2 voies sur 4.2 km avec Six
carrefours à sens giratoire.
Les travaux devront s’effectuer sans interruption des trafics piéton et automobile qui empruntent le
CW109 et alentours. Toutefois des restrictions particulières pourront être imposées après accord du
Maître de l’œuvre (opérations de déblais, de remblais, de démolition, etc.).
L’Entreprise doit assurer la signalisation du chantier, afin de prévenir les usagers de l’existence des
travaux perturbant la circulation conformément à l’arrêté et instruction interministériel du 15.07.74
relatif à la signalisation routière. L’Entrepreneur devra fournir avant le début des travaux, pour
agrément du Maître de l’ouvrage, le schéma type de signalisation temporaire du chantier.
Le Maître de l’Ouvrage ne pourra en aucun cas être responsable à l’occasion des accidents dont les
ouvriers seraient victimes au cours de leur travail et l’Entreprise supportera seule les conséquences.
L’Entreprise devra prendre sous sa responsabilité toutes mesures pour assurer, tant en ce qui
concerne son personnel que les tiers, la sécurité des chantiers.
ARTICLE I.8 : RISQUES DUS AUX TIERS OU DEGATS DUS AUX TIERS
L’Entreprise est seule responsable des accidents sur l’exécution de ses travaux ou le fait de ses agents
ou ouvriers peuvent causer à toute personne généralement quelconque et s’engage à garantir
éventuellement le Maître de l’Ouvrage contre tout recours qui pourraient être exercé contre lui.
L’Entreprise ayant la garde du chantier, doit supporter la charge de tous dommages, dégâts ou
détournements causés à des tiers par l’exécution de ses travaux de manière que le Maître de
l’Ouvrage ne puisse être inquiété à ce sujet et s’engage en tant que besoin à la garantir contre toute
responsabilité à cette occasion.
Les réunions de chantier auront lieu obligatoirement une fois par semaine au jour et à l’heure
indiqués par le Maître de l’Ouvrage dès l’ouverture du chantier. Elles seront dirigées par le Maître de
l’Ouvrage ou son représentant. L’Entreprise est tenue d’y déléguer ses techniciens qualifiés et
habilités à prendre toutes décisions pendant toute la durée des travaux les concernant et sur
convocation spéciale du Maître de l’Ouvrage.
Au cas où le représentant ou les techniciens spécialisés de l’Entreprise dont les travaux sont en cours
seraient convoqués et seraient absents, c’est le Maître de l’Ouvrage qui prendrait les décisions qu’il
contre signe sur le journal de chantier.
Les ordres de services spéciaux qui seraient établis pendant l’absence de ce représentant seront
considérés comme acceptés par l’Entreprise.
L’Entrepreneur ne doit pas entreprendre des travaux qu'il juge imprévus avant d'en avoir avisé le
représentant de l'administration, celui-ci établira s'il y a lieu un prix supplémentaire dans les
conditions fixées par l'Article 29 du Cahier des Clauses Administratives Générales.
L’Entrepreneur peut recourir également à la conclusion d’avenants au contrat dans le cadre des
dispositions du Décret Présidentiel N°02.250 du 24/07/2002 portant réglementation des marchés
publics, modifié et complété par le Décret Exécutif N°03-301 du 11/09/2003.
L’Entreprise devra avoir remis les lieux complètement en état et les avoir dégagés de tous les
matériaux et matériels à l’expiration du délai d’une semaine après la réception des travaux.
L’Entrepreneur devra souscrire, avant le début des travaux, une assurance "Tous risques chantier"
nécessaire à la couverture des risques relatifs à l'exécution du contrat et notamment les dommages
causés par des engins, matériels, fournitures et installation, ses représentants ou son personnel et
plus généralement du fait des travaux exécutés par l’Entrepreneur jusqu'à la réception définitive.
a) Des ouvrages, objet du contrat ainsi que des matériels, matériaux et approvisionnements
divers, pour leurs valeurs totales au fur et à mesure de leur exécution.
b) Des besoins du Maître de l'ouvrage ou de ses représentants.
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TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
L’Entrepreneur devra souscrire, avant le début des travaux, une assurance "Responsabilité
professionnelle durant les travaux" pour s'assurer contre les conséquences pécuniaires de la
responsabilité professionnelle conformément aux dispositions de l'Ordonnance N°95-07 du 07 Janvier
1995.
Termes rencontrés dans les sous réserves des exigences du contexte, il sera attribué aux contrats les
significations suivantes :
C’est l’Ingénieur (ou le Bureau d’Etudes) nommé par le maître d’ouvrage et chargé par lui de la
surveillance des travaux.
La fourniture des matériaux, qui ne sont pas exclus du présent C.P.S et qui sont destinés à être
incorporés aux ouvrages, est à la charge de l’Entreprise. Elle devra avant de commencer les travaux,
soumettre à l’approbation du Maître de l’Ouvrage, quand elles ne sont pas précisées au marché, la
marque, l’origine et la qualité des matériaux qu’elle compte utiliser.
L’Entreprise devra soumettre par écrit à l’agrément du Maître de l’Ouvrage au plus tard trente (30)
jours avant le commencement des travaux :
Les noms, adresses et références de ses fournisseurs en ce qui concerne les fournitures,
matériaux ou matériels à incorporer dans les travaux dont elle précisera en outre la
spécification exacte ;
La désignation précise et l’emplacement des carrières, soit qu’elle entend exploiter, soit où elle
désire s’approvisionner.
L’approvisionnement en matériaux doit être assuré convenablement et des stocks doivent être
constitués le long du projet.
Les matériaux ne pourront être approvisionnés sur le chantier au fur et à mesure des besoins
qu’en cas d’autorisation expresse du Maître de l’Ouvrage ;
Les matériaux refusés devront être enlevés du chantier dans un délai de huit (8) jours. En cas
d’inexécution dans ce délai, le Maître de l’Ouvrage fera procéder à cet enlèvement aux frais de
l’Entreprise, sans qu’il soit besoin d’aucune mise en demeure ;
Le stockage des matériaux, fournitures et produits fabriqués sera rationnel pour éviter les
avaries, dégradations, etc. ;
Les éléments abîmés seront refusés et immédiatement enlevés du chantier, l’Entreprise devra,
avant exécution des travaux recueillir l’agrément du Maître de l’Ouvrage sur la provenance
des matériaux et lui soumettre tous les procès-verbaux d’essais et tous échantillons
nécessaires ;
Tout matériau ne répondant pas parfaitement à la destination prévue devra être enlevé et
remplacé par l’Entreprise à ses frais, même après mise en place ;
L’emploi de matériaux nouveaux devra être accompagné de la présentation d’attestations
techniques ou encore des procès verbaux d’essais. Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit
de refuser ou d’accepter le choix de l’Entreprise.
L’Entreprise est responsable de la conservation des matériaux en stock quel que soit leur nature et
quel que soit la durée de stockage.
Tous les matériaux utilisés devront correspondre aux spécifications du présent Cahier des
Prescriptions Spéciales. Ils devront être de première qualité dans l’espèce commandée.
Le Maître d’Ouvrage est seul compétent de juger de la qualité des matériaux et du lieu de leur emploi.
En aucune façon, le lieu de provenance des matériaux ne pourra préjuger de leur qualité. Si pour
certains matériaux le Maître d’Ouvrage impose une provenance déterminée, l’Entreprise devra
obligatoirement s’y conformer.
Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de procéder à tous contrôles et essais de la conformité des
fournitures et travaux avec les prescriptions du présent Cahier des Prestations Spéciales.
La première sera opérée systématiquement par l’Entrepreneur, les essais correspondants étant
effectués par lui et à ses frais, dans un laboratoire de chantier entièrement ouvert aux agents
de l’administration ou dans un laboratoire agrée par l’Ingénieur. Les résultats des divers essais
seront consignés sur un cahier de laboratoire et communiqués au fur et à mesure de leur
obtention à l’Ingénieur.
La seconde sera opérée à l’improviste par l’Administration et à ses frais.
Le Maître d’Ouvrage effectuera tous les contrôles qu’il jugera nécessaires aux fins de vérifier la
conformité des matériaux et de leur mise en œuvre aux spécifications du présent cahier des
prescriptions spéciales.
A cet effet, l’Entreprise devra remettre au laboratoire de contrôle toutes les quantités de matériaux
qui s’avèrent nécessaires pour réaliser ses essais.
On outre l’Entreprise devra informer le Maître d’Ouvrage de tout nouvel arrivage de matériaux.
Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de prélever à tout moment des échantillons de tous les
matériaux destinés à être incorporés dans les travaux afin de procéder aux essais.
L’Entreprise fournira la main d’œuvre et le matériel pour l’obtention des échantillons et acceptera
toute interruption occasionnée par ce fait ou par les résultats des essais.
L’Entreprise respectera les consignes qui seront données soit en vue de contrôle soit à la suite de ces
contrôles.
Dans le cas contraire, le Maître d’Ouvrage pourra exiger par écrit l’arrêt des travaux qui ne pourront
recommencer qu’au reçu d’une autorisation écrite.
Le partenaire cocontractant est seul responsable de la qualité des travaux qu’il aura réalisés. Il devra
à cet effet et conformément aux spécifications du cahier des charges, choisir les matériaux à mettre
en œuvre, veiller à leur bonne exécution et doter son chantier d’une cellule de contrôle chargé de la
qualité des travaux.
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TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
1. Prescriptions générales
2. Matériaux de remblais
Au cas de disponibilité de matériaux de différentes propriétés, on préférera ceux avec des indices de
plasticité faibles ou non mesurables et des équivalents de sable élevés.
Les meilleurs matériaux disponibles seront utilisés pour les parties supérieures des remblais. Les
éléments plus grossiers seront inférieurs au tiers de l’épaisseur d’une couche de remblai compactée.
Le matériau constituant la couche supérieure d’un remblai ne comportera pas d’éléments supérieurs
à 63 mm. Pour les remblais dans l’eau et jusqu’à 0,6 m au dessus de la nappe d’eau des matériaux
grossiers seront utilisés. Leur teneur en éléments inférieurs à 80 microns ne dépassera pas 5 % et le
pourcentage en éléments supérieurs à 2 mm sera au moins de 30 %.
3. Matériaux sélectionnés
Sauf dérogation de l’Ingénieur, les matériaux sélectionnés seront conformes aux exigences suivantes :
Couche de forme en matériau sélectionné : Le matériau à utiliser aura un indice de plasticité inférieur
à 10 et une teneur en éléments inférieurs à 80 microns de moins de 35 % (applicable seulement au cas
où les profils en travers type ou le rapport géotechnique demande l’exécution d’une telle couche).
Une grave est un mélange de granulats naturels ou artificiels, à granularité continue, de cailloux, de
graviers, de sable et de particules plus fines.
Pour une grave 0/D, la dimension « D » des gros éléments est définie par les valeurs suivantes :
La dimension maximale relativement faible vise à limiter les phénomènes de ségrégation ; elle pourra
être portée à 40 mm pour une couche de fondation à condition que l’épaisseur de la couche soit
suffisante et que l’on se soit assuré qu’il y a possibilité d’éviter, avec les matériaux concernés, la
ségrégation à la mise en œuvre.
c) Courbes granulométriques
En ce qui concerne la forme générale de la courbe granulométrique, il est prévu deux types de
fuseaux :
Un fuseau grenu ;
Un fuseau sableux.
Ces fuseaux correspondent à deux grandes familles se distinguant par leur origine : les graves
fabriquées en carrière ont tendance à s’inscrire dans le fuseau grenu, tandis que les graves d’origine
alluvionnaire ont tendance à s’inscrire dans le fuseau sableux.
La courbe de référence sera choisie à l’intérieur des fuseaux. Il est essentiel que la courbe de référence
ait une forme voisine de celles des courbes limites du fuseau.
Le fuseau de tolérance qui doit se situer à l’intérieur du fuseau de spécification sera établi à partir de
la courbe moyenne de fabrication autour de laquelle seront fixés des écarts définis par les ouvertures
suivantes :
La teneur en fines (éléments inférieurs à 0,08 mm) est un facteur essentiel. Un manque de fines
entraîne une diminution de la cohésion, inversement, un excès de fines peut conduire à l’instabilité de
la couche mise en œuvre dès que la teneur en eau est trop élevée. Il faut donc considérer les limites de
spécifications comme impératives : 2 % de fines au minimum et 10 % au maximum.
On trouvera, ci-après les deux types de fuseaux pour une grave 0/20 et pour une grave 0/31,5. :
Fuseau de spécification 0/20 grave sableuse Fuseau de spécification 0/20 grave grenue
Tamisats (%) Tamisats (%)
Ouverture Min Max Moyenne Ouverture Min Max Moyenne
31,5 100 31,5 100
20 85 100 92 20 85 100 92
10 52 82 67 10 47 77 62
6,3 40 69 54 6,3 35 60 47
4 32 60 46 4 26 49 37
2 25 50 37 2 18 38 28
6,5 13 30 21 0,5 6 22 14
0,2 7 20 13 0 ,2 3 15 9
0,08 2 10 6 0,08 2 10 6
Fuseau de spécification 0/31,5 grave sableuse Fuseau de spécification 0/31,5 grave grenue
Tamisats (%) Tamisats (%)
Ouverture Min Max Moyenne Min Max Moyenne
40 100 40 100
31,5 85 100 92 31,5 85 100 92
20 62 90 76 20 62 90 76
10 40 70 55 10 35 62 8
6,3 31 59 45 6,3 25 50 37
4 25 52 38 4 19 43 31
2 20 43 31 2 14 34 24
0,5 10 27 18 0,5 5 20 12
0,2 5 17 11 0,2 3 14 8
0,08 2 10 6 0,08 2 10 6
d) Angularité – forme
La granularité, l’état de compacité, mais aussi la forme et l’angularité de la texture superficielle des
granulats concourent à l’obtention d’une bonne stabilité.
L’angularité existe naturellement avec les matériaux de carrière, ils sont entièrement concassés. Par
contre, pour les matériaux alluvionnaires il est nécessaire de définir un indice de concassage (IC).
L’indice de concassage (ou pourcentage d’éléments concassés) d’un granulat 0/D est le pourcentage
en poids des éléments provenant du concassage des éléments supérieurs à D contenus dans la grave
alluvionnaire d’origine.
Dans le cas de séparation du granulat d’origine en plusieurs fractions (sable, gravier, cailloux), l’indice
de concassage est appliqué à chaque concasseur et l’indice de concassage de la grave est calculé
connaissant les débits traversant chaque concasseur.
La forme est définie par un coefficient dit « coefficient d’aplatissement », mesuré sur la fraction 4/D.
Ce coefficient défini comme étant le pourcentage des éléments tels que G/B devra être inférieure à 25
(G et B étant respectivement la grosseur et l’épaisseur du granulat).
e) Dureté
Par suite de l’absence de liant, les efforts de fragmentation et d’attrition supportés par les granulats
sont nettement plus intenses que pour une assise traitée. La résistance à la fragmentation sera
mesurée par l’essai Los Angeles (LA) et la résistance à l’attrition par l’essai Deval Humide (DH).
Pour ces essais, on adoptera les valeurs définies dans les tableaux ci-après :
f) Pollution – Propreté
Le maintien de la stabilité de l’assise en présence d’eau nécessite que les granulats soient très
propres, c’est à dire, exempts de fines argileuses qui entraîneraient une perte de stabilité.
Les graves utilisées devront posséder un équivalent de sable selon le tableau suivant :
b) Dimension maximale
Pour une grave d/D, la dimension maximale des gros éléments est de :
14 mm ≤ D ≤ 20 mm : pour une couche de base, une couche de renforcement ou une couche
de fondation de chaussée en béton ;
14 mm ≤ D ≤ 31.5 mm : pour une couche de fondation de chaussée en noir.
Ces dimensions maximales relativement faibles permettent d’obtenir une bonne homogénéité, en
facilitant le malaxage et en réduisant la ségrégation lors des diverses opérations de fabrication et de
mise en œuvre. Elles contribuent également à l’obtention d’un uni acceptable.
c) Courbes granulométriques
Les granulats d/D pour grave bitume seront tels que d et D appartient à la liste des tamis de
dimensions de maille suivantes (mm) : 2 - 4 - 6,3 - 10 - 14 - 20 - 31,5 - 40
Pour chacune des graves bitume, on suivra soit la formule semi grenue, soit la formule grenue,
définies ci-après pour les graves bitumes 0/21 et 0/31,5.
Les fourchettes données dans ce tableau ne correspondent pas à des tolérances de fabrication, mais
indiquent la plage dans laquelle doit se trouver la valeur moyenne de la courbe granulométrique
après addition éventuelle du filler.
On utilisera de préférence les formules grenues pour les épaisseurs fortes ( 20 cm) et les formules
semi-grenues pour les épaisseurs faibles ( 15 cm).
d) Filler d’apport
La teneur en filler à retenir sera définie à partir d’une étude de laboratoire qui portera sur au moins
trois teneurs en filler, elle sera comprise dans les fourchettes suivantes :
Pour l’étude, on n’hésitera pas à prendre des valeurs extérieures à cette fourchette, en particulier
pour tenir compte de la dispersion sur chantier de celles-ci.
Le filler devra avoir une granularité telle que 80 % au moins des éléments passent au tamis de 0,08
mm et 100 % au tamis 0,2 mm.
e) Angularité
Les explications du Paragraphe II.7.1.d concernant l’angularité des graves non traitées, sont à prendre
en considération de même pour les graves bitumes.
Il conviendra de faire appel à des sables soit de même origine que les granulats, soit provenant de
gisements dont les granulats satisferont aux prescriptions du tableau ci-dessus.
Certains calcaires, bien que répondant aux prescriptions du tableau ci-dessus, devront être éliminés
s’ils ont un Deval humide trop bas (inférieur à 3,5).
g) Propreté – Pollution
Il est précisé qu’il s’agit, dans tous les cas d’un équivalent de sable effectivement mesuré sur le 0/2 et
non pas l’équivalent de sable de la fraction 0/5 du squelette minéral total.
POLLUTION
Les granulats d/D répondront aux exigences formulées dans le Fascicule 23 du Cahier des
Prescriptions Communes « FOURNITURES DE GRANULATS DESTINÉS À LA CONSTRUCTION ET À L’ENTRETIEN DES
CHAUSSÉES ».
La grave aura un indice de plasticité non mesurable et une teneur en matières organiques 0,2 %.
L’écart type devra être inférieur à 1,5 %. Les écarts types seront déterminés sur des échantillons d’au
moins vingt prélèvements.
Pour chacun des deux bétons bitumineux B 0/10 et B 0/14, on définit une formule semi-grenue et une
formule grenue par l’indication des pourcentages de refus aux tamis de 2 et 6 mm :
Les fourchettes données dans ce tableau ne correspondent pas à des tolérances de fabrication mais
indiquent dans quelle plage peut se trouver la valeur moyenne.
b) Angularité
GRANULATS
Les granulats 0/2 – 0/4 – 2/6 – 4/6 – 6/10 – 6/14 et 10/15, précédemment définis, devront être
constitués d’éléments concassés.
Par exemple, un gravillon 6/10 sera considéré comme concassé s’il provient du concassage
d’éléments roulés supérieurs à 40 mm.
Cette condition est suffisante pour que de tels gravillons se comportent comme concassés et
confèrent une stabilité convenable au béton bitumineux.
Pour les granulats destinés à des couches de roulement (gravillons 6/10 – 6/14 et 10/14, un rapport
de 6 devra être obtenu.
SABLES
La règle normale est de constituer l’ensemble du squelette minéral à partir de granulats de même
origine, cependant :
Avec certains matériaux (forme, rugosité des faces, etc.), il pourra s’avérer impossible
d’obtenir, en suivant les compositions indiquées en Paragraphe II.7.3.a, de façon sûre et
indiscutable des B 0/10 et 0/14 possédant les caractéristiques souhaitées.
L’Ingénieur pourra tolérer l’introduction de 10 % (par rapport au mélange minéral total) d’un sable
roulé (sable provenant d’un gisement alluvionnaire et n’ayant pas subi de passage dans un
concasseur, sable éolien).
c) Propreté
Les gravillons 2/6 – 4/6 – 6/10 – 6/14 et 10/14 répondront aux exigences formulées dans le Fascicule
23 du Cahier des Prescriptions Communes « FOURNITURES DE GRANULATS DESTINÉS À LA CONSTRUCTION ET À
L’ENTRETIEN DES CHAUSSÉES ».
Il est précisé qu’il s’agit, dans tous les cas, d’un équivalent de sable effectivement mesuré sur le 0/2 et
non pas de l’équivalent de sable de la fraction 0/5 du squelette minéral de l’enrobé.
d) Forme
Pour caractériser la forme, on utilisera le coefficient de forme F, défini comme étant le pourcentage
des éléments tels que : G / E < 2 (G et E étant la grosseur et l’épaisseur du granulat).
Les gravillons 2/6 – 4/6 – 6/10 – 6-14 et 10/14 devront avoir un coefficient de forme F supérieur à 85.
e) Dureté
La dureté des gravillons sera définie par l’essai Los Angeles effectué sur l’une des trois classes
granulaires 4/6 – 6/10 – 10/14, les granulats soumis à l’essai étant propres et de bonne forme (après
élimination des gravillons plats par criblage sur une grille à barreaux parallèles d’écartement égal à la
moitié de la plus petite dimension du gravillon.
Le coefficient Los Angeles des gravillons satisfera les conditions figurant dans le tableau ci-après :
L’attention est attirée sur le fait que la présence d’un sable « tendre » à l’intérieur de ces bétons
bitumineux entraîne vraisemblablement des risques de dégradations, par broyage des grains de sable
sous l’effet des contraintes de compression transmises par les gravillons.
f) Filler d’apport
La teneur en filler, à retenir pour le chantier, sera définie à partir d’une étude de laboratoire, qui
portera sur au moins trois teneurs en filler. Elle doit être comprise dans les fourchettes suivantes :
Pour les couches de roulement soumises à un salage intensif contre le verglas et la neige, on pourra
même avoir intérêt à faire appel à une teneur en filler supérieure (jusqu'à 11 %).
Le filler devra avoir une granularité telle que 80 % au moins des éléments passent au tamis de 0,08
mm et 100 % au tamis de 0,2 mm.
Les granulats utilisés doivent répondre aux caractéristiques figurant au tableau intitulé
« Caractéristiques des granulats pour enduits superficiels ».
On utilise généralement les classes granulaires d/D suivantes : 3/8, 8/15 et 15/25.
Les conditions de refus à D et de tamisat doivent être inférieures à 15 % et le refus sur le tamis de
maille 1,56 D doit être nul. Toutefois, un pourcentage trop important de granulats trop gros
s’accompagne d’un risque accru de bris de pare-brise ; il est donc recommandé d’être plus sévère sur
les conditions de refus total dés que le trafic atteint 1500 v/j.
b) Dureté
D est la caractéristique la plus importante, qui doit déterminer en priorité, le choix des granulats.
La résistance à la fragmentation ou aux chocs est définie par l’essai Los Angeles.
La résistance à l’usure par frottement en présence d’eau est définie par l’essai Deval.
L’essai Micro-Deval en présence d’eau peut être effectué directement sur les classes granulaires 3/8,
8/15 et 15/25 en remplacement de l’essai Deval humide qui s’effectue sur la classe 40/70.
c) Angularité
Les granulats 3/8 – 8/15 et 15/25, précédemment définis, sont constitués d’éléments concassés.
Pour les granulats provenant de ballastière, il doit exister un rapport de quatre (4) entre la dimension
minimale du granulat roulé d’origine et la dimension maximale de granulat concassé. Par exemple, un
granulat 8/15 est considéré comme concassé s’il provient du concassage d’éléments roulés supérieurs
à 80 mm.
Il est souhaitable de porter ce rapport à 6 pour les chaussées à trafic rapide (supérieur à 120 km/h).
Pendant une période transitoire, environ 3 ans, l’emploi de granulats de ballastière non strictement
conformes aux conditions d’angularité précitées, est possible pour des trafics inférieurs à 75 v/j.
Le pourcentage en éléments plats est défini par la proportion de granulats tels que : G/E < 1,56 (G et
E étant respectivement la grosseur et l’épaisseur du granulat).
e) Propreté (P)
La propreté est définie par le pourcentage des éléments inférieurs à 1 mm obtenus par lavage d’une
prise d’essai de 1 Kg.
Il est fortement recommandé de n’utiliser que des granulats très propres et il importe que les fines
tolérés ne soient par argileuses.
En l’état actuel des connaissances, l’analyse granulométrique par sédimentomètrie de ces fines, ne
doit donner plus de 0,05 % en poids d’éléments inférieurs à 5 microns par rapport au poids total des
granulats.
Dans le cas d’enduits destinés à des chaussées à circulation intense (supérieure à 6000 v/j) et à vitesse
supérieure à 80 km/h, et dans le cas de chaussées très circulées (supérieure à 3000 v/j) et à vitesse
élevée (supérieure à 120 km/h), il est recommandé d’utiliser des granulats particulièrement élaborés
et ayant de très bonnes caractéristiques mécaniques :
Bitume pur 40/50 ou 80/100 après accord du Maître de l’Ouvrage en cas d’impossibilité
l’approvisionnement du 40/50.
b. Spécifications
Les bitumes fluidifiés 150/250 ou 400/600 sont utilisés pour les enduits superficiels et les enrobés à
froid.
b. Spécifications
Emulsions cationiques à rupture rapide sur stabilisées à 65% de bitume résiduel, dont le Ph sera
supérieur ou égal à 4.
L’Entreprise assurera le transport des bitumes depuis les usines agrées. Elle aura à sa charge la
fourniture et l’exploitation du matériel de pompage nécessaire pour transvaser le liant des camions
citernes dans les cuves de stockage.
L’Entreprise passera elle-même les commandes, prendra livraison, fera les réceptions, assurera le
transport à pied d’œuvre, le stockage et le réchauffage. Elle devra s’entendre avec les services de
l’usine qui fournit le liant pour la cadence d’approvisionnement correspondant à son délai
d’exécution.
e. Dopes d’adhésivité
Ce sont des produits qui favorisent le mouillage des granulats par le liant et s’opposent
ultérieurement à la rupture de cette liaison. Ces dopes ne pourront être utilisés qu’après accord
exprès de l’Ingénieur dans les cas suivants :
Il doit avoir une résistance suffisante et être insensible aux intempéries. L’Entrepreneur proposera à
l’agrément de l’Ingénieur les natures de sable et justifiera de leur qualité par des essais de
laboratoire.
Il devra présenter un équivalent de sable au moins égal à 70% pour les mortiers ordinaires, béton non
armé et béton armé ordinaires, et à 75% pour les bétons et mortiers de qualité.
Il sera exécuté :
Une mesure de l’équivalent de sable pour trente cinq (35) mètres cubes de sable pour béton
Q350 ;
Une mesure de l’équivalent de sable pour cinquante (50) mètres cubes ou fraction de
cinquante (50) mètres cubes de sable pour les autres bétons ;
Un contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes
de sables pour béton de qualité.
Avec au moins :
Les granulats pour béton seront concassés ou roulés (de préférence concassés), l’installation de
production devra être agrée par l’Ingénieur.
Les granulats destinés au béton armé devront avoir un coefficient Los Angles, au plus égal à trente
cinq (35).
b. Propreté
La proportion maximale en poids des granulats passants au tamis de deux millimètres (module 34)
devra être inférieure à deux pour cent (2%).
c. Granularité
Les classes granulaires à employer seront exclusivement: 4/10, 10/20 et 20/30 (tamis de mailles
carrées).
Le seuil inférieur pour tous les bétons est de 6,3 mm. La granularité de granulats pour béton de
qualité sera agréée par l’Ingénieur sur proposition de l’Entrepreneur après étude granulométrique par
ce dernier.
Le poids de granulat retenu sur le tamis correspondant à leur seuil supérieur et le poids de granulat
passants à travers le tamis correspondant à leur seuil inférieur seront l'un et l'autre inférieurs à dix
pour cent (10%) du poids initial soumis au criblage.
Il sera exécuté :
Deux mesures du coefficient Los Angles pour l’agrément des matériaux et une mesure de ce
coefficient par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes ;
Une mesure de la proposition en poids de granulats passants au lavage au tamis de module
trente quatre (34), (maille de 2 millimètres) y compris s’il y a lieu, la mesure de l’indice de
plasticité des éléments inférieurs à deux (02) millimètres par cent (100) mètres cubes ou
fraction de cent (100) mètres cubes de granulats pour béton ;
Un contrôle de granularité par deux cents (200) mètres cubes ou fraction de deux cent (200)
mètres cubes de granulats pour bétons ;
Avec au moins une mesure de la proportion en poids de granulats passants au tamis de
module trente quatre (34), (maille de 2 millimètres), et un (01) contrôle de granularité par
journée de livraison.
En cas de résultat négatif d’un essai effectué en application des paragraphes ci-dessus, l’Ingénieur
fera procéder aux frais de l’Entrepreneur à deux contre-essais; si le résultat de l’un des contre-essais
n’est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront
acceptés.
1. Nature et qualité
Le ciment Portland C.P.A 45 sera utilisé pour toutes les parties d’ouvrages en superstructure. Mais
généralement il sera fait usage de ciment de classe C.P.A 325 (travaux courants). Des ciments
d’autres types ne pourront être utilisés qu’après accord express de l’Ingénieur.
2. Mode de livraison
Les ciments pour bétons et mortiers seront livrés en vrac ou exceptionnellement en sac de cinquante
(50) kilogrammes. Lorsque le ciment est livré en sac, l’Entrepreneur s’engage à mettre à la disposition
de l’Ingénieur sur le chantier une bascule permettant de peser la masse des sacs de ciment
approvisionnée avec une précision d’un demi (0,5) kilogramme.
Lorsque le ciment est livré en vrac, l’Entrepreneur assurera le nettoyage préalable des containers et
en particulier l’élimination de tout résidu contenant du soufre ou des nitrates. Les ciments pour
bétons et mortiers devront être livrés sur chantier à une température inférieure à soixante dix (70)
degrés Celsius.
3. Stockage
Le ciment pour bétons pourra être mis en œuvre après une durée de stockage réduite à cinq (5) jours
s’il satisfait à l’essai de fissuration visé dans le présent article.
4. Contrôles
Les prélèvements et essais énumérés ci-dessous seront exécutés aux frais de l’Entrepreneur par les
laboratoires qui seront soumis au préalable à l’agrément de l’Ingénieur.
Il sera effectué systématiquement un (01) prélèvement par livraison, c’est à dire par camion de ciment
de même spécification avec au moins un prélèvement par vingt (20) tonnes de ciment.
Parmi ces prélèvements, l’Ingénieur désignera les prélèvements à analyser. Les prélèvements seront
conservés par le laboratoire qui procédera aux analyses.
Le produit de cure pour béton sera soumis par l’Entrepreneur à l’agrément de l’Ingénieur. Il sera
obligatoirement teinté. L’emploi des paillassons et couches de sable est interdit.
1. L’eau de gâchage
L’eau destinée à la fabrication des mortiers et bétons devra être exempte de toute matière organique.
Elle ne devra pas contenir plus de deux (02) grammes de sels dissous ni plus de deux grammes de
matières en suspension par litre.
2. L’eau de compactage
L’eau destinée au compactage des remblais ne sera pas saumâtre et ne devra pas contenir de
matières organiques.
Les coffrages devront être parfaitement propres sans aucune trace de béton, mortier ou laitance
ancienne et seront humidifiés avant mise en œuvre.
Les joints de coffrage des parties visibles seront horizontaux, continus et rectilignes.
La fourniture des ronds lisses fait partie des obligations de l’Entreprise. En règle générale,
l’Entrepreneur devra fournir à l’Ingénieur tous les certificats authentifiant l’origine et les classes des
aciers approvisionnés.
Les armatures rondes et lisses seront de la nuance FE22 telles que définies au Chapitre II du Titre 1 du
Fascicule 4 du Cahier des Prescriptions Communes.
c. Domaine d’emploi
Barres de montage ;
Armatures en attente si elles sont exposées à un pliage puis à un dépliage ;
Cadres, étriers et épingles.
2. Armatures à haute adhérence
a. Fourniture
La fourniture des armatures à haute adhérence fait partie des obligations de l’Entreprise. En règle
générale, l’Entrepreneur devra fournir à l’Ingénieur tous les certificats authentifiant l’origine et les
classes des aciers approvisionnés.
Les armatures à haute adhérence doivent appartenir aux classes FE40A et FE40B telles que définies
au Fascicule 4 du Cahier des Prescriptions Communes.
c. Approvisionnement
d. Domaine d’emploi
Seules les armatures FE 40A pourront être utilisées pour constituer les armatures coudées de
diamètre supérieur ou égal à vingt (20) millimètres.
La fourniture des aciers de précontrainte fait partie des obligations de l’Entreprise. En règle générale,
l’Entrepreneur devra fournir à l’Ingénieur tous les certificats authentifiant l’origine, classes et qualités
des aciers approvisionnés.
1. Généralités
Les buses et pièces spéciales doivent répondre aux conditions générales suivantes :
La surface intérieure doit être lisse. Les défauts de régularité de cette surface ne peuvent être
admis que dans la mesure où ils rentrent dans les limites de tolérances prescrites par les
normes particulières ;
Les tuyaux devront résister de façon durable à toutes les sollicitations et tous les facteurs
extérieurs soit par eux-mêmes ou par des revêtements et protection extérieurs.
2. Marquage
La date de fabrication ;
L’indicatif du fabricant et de l’usine ;
La classe et la série.
Les produits préfabriqués font l’objet sur chantier de vérifications portant sur :
Les quantités ;
L’aspect et le contrôle de l’intégrité ;
Le marquage.
Les produits préfabriqués provenant d’usines non agréés pour leur fabrication sont soumis à des
vérifications de qualité portant sur les caractéristiques géométriques et sur les essais obligatoires
(essai à l’écrasement et essais à l’étanchéité) tels que définis à l’Article 13 du Fascicule N°70 du
C.C.T.G.
Les tuyaux en béton non armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une compacité
élevée du béton (centrifugation, compression radiale, vibration). La longueur utile ne doit pas
dépasser 2,5 mètres.
Les tolérances sur les caractéristiques garanties par le fabricant sont pour la longueur utile de 1%
et pour le diamètre, selon le tableau suivant :
Les tuyaux en béton armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une compacité
élevée du béton (centrifugation, compression radiale, vibration).
Pour pouvoir être dit armé, un tuyau doit comporter les séries d’armature indiquées par les normes. A
moins que les tuyaux proviennent d’usines agréées pour leur fabrication, l’Entrepreneur doit obtenir
des fournisseurs l’assurance que l’allongement sous charge maximale des aciers est supérieur ou égal
à 2%. La longueur utile ne doit pas être inférieure à 2m.
Les tolérances sur les caractéristiques garanties par le fabricant sont pour la longueur utile de 1% et
pour le diamètre, selon le tableau suivant :
Les caractéristiques des tuyaux en béton armé produits couramment sont les suivantes :
Au décoffrage, les éléments devront présenter des surfaces absolument lisses, une teinte uniforme et
des arêtes vives.
Toutes les bordures, caniveaux circulaires et pierres en pavages seront préfabriqués en béton dosé à
350 kg/m3 avec un contrôle strict et une résistance nominale de 35 MPa selon les dimensions
indiquées sur les plans de détails ou déterminées sur le terrain par les conducteurs de travaux de
l’Administration.
Les bordures auront une longueur de 1m, pour les trottoirs en alignement droit. Pour les trottoirs
courbés de rayons supérieurs à 8 mètres, on confectionnera des éléments de 35 à 50 cm de longueur.
Pour les trottoirs courbés de rayons inférieurs à 8 mètres, on confectionnera des éléments présentant
le rayon adéquat.
Des signalisations sur sol aux abords des carrefours (hachures, flèches, passages piétons,
etc.) ;
Les peintures devront être d’excellente qualité réflectorisante et rester visibles le plus longtemps
possible.
Le pourcentage de microbilles de verre sera de 40% sur peinture représentant 300 à 400 grammes par
mètre carré.
Les panneaux seront constitués de tôles d’acier d’épaisseur minimum 10/10 de millimètre. Les
surfaces des panneaux ainsi que celles des supports métalliques seront traitées avec deux couches de
teinte antirouille.
Les inscriptions et les symboles seront façonnés avec de la peinture réflectorisée ; les envers des
panneaux et les supports seront de peinture neutre grise.
Les panneaux triangulaires (panneaux de danger) auront un mètre de côté, les circulaires (panneaux
d’interdiction, d’obligation, etc.) auront 850mm de diamètre (Gamme dite normale).
Les panneaux rectangulaires (panneaux de direction) auront une hauteur variant de 0,25m à 0,50m.
Les supports seront constitués par des fers (en UPN) de 80 mm en moins, d’autres solutions
comportant une résistance au moins égales, pourront être soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
Les supports seront scellés dans du béton dosé à 350 kg de ciment par mètre cube. Le dé de fondation
aura les dimensions de 0,35 x 0,35 m et 0,60 m de profondeur. Il fera saillie de 0,10 mètre sur le
niveau du sol et se terminera en pointe de diamant à quatre faces.
La hauteur des bords inférieurs des panneaux est fixée à un mètre au-dessus du sol. Les panneaux
situés à l’intérieur de certains centres habités pourront sur l’ordre de l’Ingénieur, être placés à une
hauteur supérieure n’excédant pas 2,30m.
L’implantation exacte des panneaux et les inscriptions; seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur.
1. Glissières de sécurité
Les glissières de sécurité seront constituées par des éléments de profilés du type agrée par
l'administration ou un type équivalent qui sera soumis à l'agrément de l’Ingénieur.
Les profilés, les éclisses et la boulonnerie seront galvanisés. L'épaisseur de la tôle galvanisée sera
de 3 mm.
Les supports des glissières de sécurité seront constitués par des profilés laminés U 150 x 70 x 6 revêtus
d'une (01) couche de peinture antirouille et de deux (02) couches de peinture à l’huile de couleur grise.
Les glissières seront posées à une côte comprise entre 0,70 et 0,75 m et revêtues de bandes de
peintures et de catadioptres.
Les éléments de glissières doivent se superposer dans le sens de circulation de telle manière que le
bout d'un élément masque l'origine du suivant.
Sur un TPC en pente on adoptera une hauteur comprise entre 0,70 et 0,80 m.
La hauteur minimale admissible est de 0,65 m, minimum en dessous duquel la mise en conformité de
la hauteur des files doit être effectuée. La hauteur minimale est la côte moyenne mesurée entre le
niveau de l’arête supérieure de la lisse et le niveau moyen du sol pris sur une bande de 0,50 m en
avant de l'élément de glissement.
a. Tolérance de pose
b. Tolérance de service
En cas de rechargement d'une chaussée, les tolérances de pose ne sont plus respectées, la limite
inférieure en dessous de laquelle les glissières n'assurent plus leur fonction est de 0,65 m. Lorsque la
hauteur est inférieure à 0,65 m, on doit rehausser la glissière.
2. Garde-corps
Le garde-corps de sécurité sera du type barrière normale BN 1 conforme aux spécifications en vigueur
(normes XP P98-405 et XP P98-422).
3. Appareils d’appui
Les appareils d’appuis seront en néoprène fretté. Ils devront être conformes aux spécifications en
vigueur (NF EN 1337-3).
Les joints de chaussée et de trottoirs seront exclusivement de type couvert et conformes au descriptif.
Le calfeutrement du joint en surface des trottoirs et corniches doit se faire au mastic polyuréthane.
Tous les matériaux utilisés pour construire les ouvrages selon le C.P.S. mais qui ne sont pas spécifiés
dans ce présent chapitre seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur.
Le badigeon pour parements enterrés de béton sera soit du goudron désacidifié, soit du bitume à
chaud, soit une émulsion non acide de bitume.
2. Barbacanes
Les barbacanes dans les piédroits, dans les talus revêtus, etc. seront en P.V.C. de diamètres indiqués
dans les plans d’exécution et définis sur le terrain par les représentants de l’Administration.
3. Gabionnage
a. Grillage
Les parois des gabions seront impérativement constituées de fil d’acier à mailles hexagonales à
double torsion. Les grillages à simple torsion ne seront pas autorisés.
Les dimensions des mailles pourront être de 100 x 120 mm, 80 x 110 mm et 50 x 70 mm.
LOT : ROUTE PAGE 50/214 JUILLET 2010
TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
On utilisera un fil d’acier galvanisé de trois (3 mm) de diamètre pour le grillage, les ligatures et les
tirants, et de 4.4 mm de diamètre pour les arêtes.
Selon les plans d’exécution ou à la demande de l’Ingénieur, deux types de gabions seront utilisés en
rapport avec leurs dimensions :
La plus petite dimension des pierres de remplissage sera au moins égale à une fois et demi (1,5) de la
plus grande maille du gabion utilisé, les pierres seront constituées de rocher dur d’une densité au
moins égale à 2,6t/m3.
Les perrés seront constitués de pierres homogènes exemptes de roches tendres ou de fêlures. Leur
porosité ne devra pas être supérieure à 15%. Le poids des moellons n’excédera pas 40 kg pour
permettre leur manipulation par un seul homme, leur épaisseur ne devra pas être inférieure à 10 cm
et ils présenteront 25 cm de queue.
5. Enrochements
Les enrochements seront de type naturel et constitués d’éléments dont le poids sera au moins égal à
150 kg.
6. Matériaux drainants
a. Grave drainante
Le matériau drainant qui sera mis en œuvre derrière les ouvrages sera une grave 20/40 propre. Elle
sera enveloppée dans un géotextile filtre. L’assise sera préalablement tapissée d’un lit de sable propre
dont le % de passants à 2mm doit être < 15%.
b. Drains PVC
Les drains PVC seront perforés par des fentes transversales disposées en quinconce sur le tiers
supérieur du tube.
Il est rappelé que l’agrément donné par l’Ingénieur avant le démarrage effectif du chantier en ce qui
concerne tout le matériel et toutes les méthodes de fabrication et mise en œuvre, n’engage pas celui-
ci si durant le déroulement effectif du chantier, les matériaux correspondants ne satisferont pas aux
prescriptions du présent cahier des prescriptions spéciales. Dans ce cas, il sera demandé à
l’Entrepreneur de modifier son matériel et/ou ses méthodes.
La police ou la gendarmerie doit à tout moment aider l’Entrepreneur dans sa tâche si celui-ci en
exprime le désir et s’il présente une demande préalable en ce sens à l’Ingénieur.
La gendarmerie interviendra notamment pour calmer les litiges qui pourraient survenir entre les
propriétaires riverains de l’ouvrage et les représentants de l’Entrepreneur en conséquence du
mécontentement ou des dommages qui leur sont causés du fait même de l’exécution des travaux.
Toutefois le recours aux bons offices de la gendarmerie ne relève nullement l’Entrepreneur de ses
obligations envers les tiers.
Pour chacune des conduites enterrées, pour assurer la traversée des chaussées (fourneaux ou gaines
P.T.T.), l’Entrepreneur devra :
L’Ingénieur retournera ce programme à l’Entrepreneur soit revêtu de son visa, soit s’il y a lieu,
accompagné de ses observations dans un délai maximal de quinze (15) jours. Les rectifications qui
seraient demandées à l’Entrepreneur devront être faites dans le délai qui lui sera imparti.
L’Entrepreneur devra proposer en intervalles utiles, les suppléments ou modifications qu’il y aura lieu
d’apporter à ce programme pendant la durée des travaux.
Il sera procédé toutes les semaines à l’examen et à la mise au point du programme des travaux, les
conditions de son élaboration étant également valables.
Le programme d’exécution des travaux sera affiché au bureau de chantier de l’Entrepreneur, mis à
jour toutes les semaines préalablement aux réunions de chantier qui auront lieu en principe à cette
fréquence.
1. Installation de chantier
Le projet d’installation sera accompagné de tous les plans et dessins nécessaires ainsi qu’un mémoire
précisant :
Ces locaux seront éclairés, chauffés, climatisés, meublés, entretenus et gardés au frais de
l’Entrepreneur; ils seront livrés à l'état neuf. Les installations sanitaires seront en état de
fonctionnement et raccordées à une alimentation d'eau potable et à une évacuation des eaux usées
(réseau normal ou fosse septique).
Le bâtiment mis à la disposition du service de contrôle, sera implanté en un lieu désigné par
l’Ingénieur. Le bâtiment et équipements mis à la disposition de l’Ingénieur, seront fournis par
l’Entrepreneur à l'état neuf. Ils seront assuré et entretenus par les soins et aux frais de l’Entrepreneur
pendant la durée totale des travaux.
Tous les équipements seront cédés au maître de l’ouvrage en fin de travaux. Le lègue sera officialisé
par un contrat notarié signé par les deux parties.
c. Installations de chantier
Les installations de chantier devront être matériellement délimitées, si l’Ingénieur le juge nécessaire,
par une clôture de 2 ,20 m avec un portail principal.
2. Matériel
L’amenée à pied d’œuvre du matériel visé sur la liste présentée par l’Entrepreneur à l’appui de sa
proposition, fait partie intégrante des installations de chantier. Ce matériel doit donc être présenté en
totalité sur le chantier dans les délais impartis. Tout retard dans l’amenée et la présentation du
matériel sera sanctionné par un retard de paiement du prix d’installation de chantier.
Les différents délais impartis à l’Entrepreneur pour la réalisation des installations de chantier sont
définis, ci après :
Pour toutes les installations de chantier, l’Ingénieur fera connaître un mois avant la date prévisible de
la dernière réception provisoire :
Les prix de rachat seront fixés à l’amiable ou à dire d’experts, étant entendu qu’ils devront être basés
sur la seule valeur marchande du matériel usagé, déduction faite des frais de démolition ou
éventuellement de transport.
A défaut d’exécution de tout ou partie de ces opérations, les matériaux, installations, matériels,
décombres et déchets non enlevés peuvent, après mise en demeure par l’Ingénieur et à l’expiration
d’un délai de trente (30) jours après cette mise en demeure, être, suivant le cas, déposés sur les
terrains de décharge ou transportés d’office en fourrière, pour être vendus aux enchères, le tout aux
frais de l’Entrepreneur.
Toutefois, lorsqu’une vente aux enchères est envisagée par l’Ingénieur, celui-ci en réfère au Ministère
intéressé avant la mise en demeure.
5. Journal de chantier
Le journal de chantier sera tenu sur le chantier par l’Ingénieur ou son représentant.
Pour l’établissement de ce journal, l’Entreprise devra fournir à l’Ingénieur chaque jour un compte-
rendu de chantier sur lequel seront consignés tous les renseignements relatifs à la marche du chantier
et en particulier :
L’Entrepreneur est tenu de lire et porter la mention « vu » sur toutes les notes inscrites au journal
quotidiennement.
L’Entrepreneur est tenu de se conformer et de respecter les directives et notes portées sur le journal
de chantier.
L’Ingénieur ou son représentant examinera les réponses de l’Entrepreneur portées sur journal de
chantier.
6. Gardiennage
1. Généralités
L’aire pourra être réalisée indifféremment en une seule ou en plusieurs plates-formes dénivelées. Leur
exécution comportera les phases suivantes :
Au cas où l’Entrepreneur préférerait concasser ses granulats non pas en carrière comme il semble
préférable de la faire, mais au voisinage de l’aire de stockage des concassés, son installation de
concassage et le stockage des matériaux à concasser seraient alors rigoureusement indépendants de
l’aire décrite ci-dessus, et ne donnerait lieu à aucune rémunération particulière autre que celle qui se
trouve incluse dans le prix des installations de chantier.
LOT : ROUTE PAGE 60/214 JUILLET 2010
TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
Le terrain nécessaire ne serait pas mis à la disposition de l’Entrepreneur, lequel devrait faire son
affaire de toute recherche, location ou achat, ceci sans frais pour le Maître de l’ouvrage.
Les voies de desserte et l ‘emplacement des centrales, figurant au plan approuvé des installations de
chantier de l’Entrepreneur, seront renforcées suivant la technique définie ci-dessus pour l’ensemble de
l’aire, par une couche supplémentaire de 0,15 m d’épaisseur en concassé et la mise en place d’un
revêtement hydrocarboné (bicouche ou enrobés) tel que ces aires de travail ne soient pas détériorées
pendant toute la durée du chantier.
c. Réalisation du stockage
Le stockage des matériaux sur l’aire revêtue s’effectuera de façon à éviter au maximum la
ségrégation et la pollution des matériaux et bien entendu le mélange des différentes classes ou
natures de matériaux.
A cette fin, les dépôts seront établis par couches successives horizontales de 0,80 m d’épaisseur
maximale, chacune d’elles constituée par déversements jointifs des camions et réglage au bulldozer,
en ménageant des redans entre couches successives de façon à éviter l’écoulement des matériaux le
long des pentes.
Les classes granulaires d/D mm où d n’est pas supérieur à 6,3 mm seront protégées des intempéries
et des poussières par un voile en polyane ou tout autre moyen proposé par l’Entrepreneur et agrée
par l’Ingénieur.
d. Stock tampon
L’approvisionnement des matériaux devra permettre aux adjudicataires des lots de travaux de
disposer à tout moment du stock tampon de granulats nécessaires à un mois de mise en œuvre à
pleine cadence.
e. Gardiennage
L’Entrepreneur est responsable du gardiennage des lots d’agrégats et autres matériaux non
réceptionnés ainsi que des terres végétales mises en stock.
LOT : ROUTE PAGE 61/214 JUILLET 2010
TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
La fourniture des granulats sera payée à la tonne de produit. A cette fin, l’Entrepreneur devra prévoir,
sur l’aire de stockage, à un emplacement agrée par l’Ingénieur, l’installation, à ses frais, d’un pont
bascule équipé d’un système d’enregistrement des pesées sur tickets. Il soumettra à l’agrément de
l’Ingénieur les modalités prévues pour la réception, le tarage et la vérification de ce pont bascule.
Les tonnages des granulats seront déterminés au moyen des bulletins de pesées effectuées à la
fourniture sur aire de stockage et enregistrées par le pont bascule. Les tickets auront valeur
d’attachement, pour l’établissement des décomptes provisoires. Ils seront remis chaque soir à
l’Ingénieur.
La bascule pourra être repliée lorsque la totalité des granulats inclus dans le marché aura été
réceptionnée par l’Ingénieur.
Les frais d’amenée, de montage, de réglage et de repliement de cette bascule font partie de
l’Entreprise et sont rémunérées dans le cadre des prix des granulats.
Dans un délai de soixante (60) jours à compter de la notification de l’ordre de service de commencer
les travaux, et après la remise des terrains, l’Entrepreneur doit installer un laboratoire principal
permanent lui appartenant en propre et géré par lui. Une ou plusieurs annexes pourront être établies
en cours de chantier pour tout problème particulier.
Le laboratoire sera équipé de tout le matériel nécessaire, et dirigé par un chef de laboratoire
responsable, assisté de laborantins mis en place et payés par l’Entrepreneur, la désignation du chef de
laboratoire est soumise à l’agrément de l’Ingénieur.
Les résultats d’essais seront présentés suivant des formulaires agrées par l’Ingénieur.
Les frais d’installation et de fonctionnement du laboratoire et de ses annexes sur le terrain ne seront
pas rémunérés spécialement en dehors du forfait global au bordereau des prix.
Le laboratoire est destiné à exécuter tous les essais d’agrément, de fonctionnement et réception à
l’exclusion des essais spéciaux qui sont à la charge de l’Entrepreneur mais qui peuvent être réalisés
dans un autre laboratoire agrée par l’Ingénieur ou en usine.
L’Entrepreneur donnera libre accès au chantier au personnel de ce laboratoire et lui donnera toutes
facilités pour les prises d’échantillons. Ces essais complémentaires seront à la charge de
l’administration.
Les nombres d’essais à réaliser, indiqués dans le présent cahier des prescriptions spéciales sont des
quantités minimales. L’Ingénieur pourra exiger la réalisation d’un plus grand nombre d’essais.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que les planches d’essais exigées par le présent
cahier des prescriptions spéciales, nécessiteront la réalisation rapide, sous la direction de l’Ingénieur,
d’un grand nombre d’essais à la charge de l’Entrepreneur.
L’Ingénieur pourra utiliser les équipements et locaux du laboratoire de l’Entrepreneur pour effectuer
des essais complémentaires.
Les repères de topographie (en plan et en altitude) sont constitués par les sommets de la polygonale
de précision représentés sur les plans d’implantation qui seront fournis à l’Entrepreneur par le Maître
de l’ouvrage.
L’ensemble de ce bornage fera l’objet d’un procès verbal de remise, accepté par l’Entrepreneur qui,
par la suite, assurera à ses frais la conservation et le remplacement éventuel des repères, tant de
nivellement que d’implantation.
2. Documents d’implantation
3. Piquetage général
Le piquetage général comportera la matérialisation par piquets latéraux des profils en travers, à
raison d’un profil tous les 25 mètres, ainsi, que des éléments d’implantation (axes, profils encadrant
les ouvrages d’art, etc.).
Avant d’entreprendre les travaux de terrassements, l’Entreprise devra matérialiser sur chaque profil,
les entrées en terre dans le cas des déblais ou les pieds de talus dans celui des remblais.
Ce piquetage sera réalisé au moyen de planchettes inclinées suivant la pente des talus et portant les
indications concernant la hauteur des remblais à exécuter ou la profondeur des déblais.
Les piquets servant à la finition de la plate forme terrassée seront mis en place sur chaque profil,
suivant les dispositions laissées au gré de l’Entrepreneur. Celui-ci toutefois devra déporter ses piquets
de façon à n’en placer aucun sous la future surface de la chaussée, afin de ne pas compromettre le
compactage de la plate forme sous la future couche de fondation.
6. Implantation de chaussée
Une fois les terrassements terminés, l’Entreprise implantera avec précision les chaussées sur l’arase
des plate formes des terrassements, par profils en travers espacés de 10 mètres. Des piquets déportés
sur chaque profil porteront des indications de niveaux correspondant à chaque couche de chaussée.
Ces piquets devront être mis en place au moins dix (10) jours avant le début des travaux de chaussée
sur le profil correspondant, afin de laisser à l’administration un délai suffisant pour le contrôle. Ils
devront être ancrés d’au moins 30 cm dans l’arase des terrassements.
La position d’ouvrages d’art est définie par les points polygonaux existants et les coordonnées
données sur le plan général.
Toutes les côtes seront contrôlées par l’Entrepreneur. Le piquetage des éléments d’ouvrages sera
exécuté et repéré par l’Entrepreneur. Il devra être reconnu par le maître de l’ouvrage et l’Ingénieur.
L’Entrepreneur sera tenu pour responsable des conséquences qu’entraîneraient, tant pour lui que
pour les corps d’états, des erreurs.
Les tolérances d’implantation par rapport aux côtes des plans d’exécution sont pour les :
Pieux : 10 cm ;
Fondations : 5 cm ;
Murs et fûts : 2 cm ;
Parties relatives à la préfabrication : 0,5 cm.
8. Levé du terrain - Métrés
Avant tout début des travaux, le terrain de l’emprise de l’ouvrage sera relevé contradictoirement par
l’Entrepreneur en présence de l’Ingénieur ou de son délégué. Le levé se fera par profils en travers à
l’intervalle de 50 m pour les alignements droits, et les courbes de rayon supérieur à 3000 m et 25 m
pour les courbes de rayon inférieur ou égal à 3000 m. L’Ingénieur pourra réduire ces intervalles si le
relief l’impose.
Les résultats du levé du terrain feront l’objet d’un procès verbal contradictoire et feront base de
règlement de factures.
De même, les métrés de l’ouvrage seront faits par l’Entrepreneur et vérifiés par l’Ingénieur ou son
délégué.
Les métrés seront présentés sous formes d’attachements avec tous les détails et schémas en cinq
exemplaires au minimum.
Il est rappelé à l’Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises
des ouvrages, qui seraient de nature à gêner ou retarder la bonne marche de ses chantiers.
Il est donc précisé à cet égard que pour aplanir ce genre de difficultés, les dispositions suivantes
seront suivies :
Ces travaux seront rémunérés par exploitation pure et simple du bordereau de prix s’il s’agit de la
construction d’ouvrages définitifs. Par contre, les installations provisoires restent à la charge de
l’Entrepreneur.
Toutefois, l’Entrepreneur pourra être invité par l’Ingénieur à exécuter les travaux mentionnés ci-
dessus. Dans ce cas, ces travaux seront rémunérés par exploitation du bordereau de prix, s’il s’agit
bien de la construction d’ouvrages définitifs.
Dans cette hypothèse, il sera procédé comme suit : Si, au moment de l’exécution des travaux,
l’Entrepreneur s’aperçoit que les installations ne sont pas encore déplacées hors de l’ouvrage, celui-ci
de sa propre initiative, s’adresse aux services publics responsables et leur communique les plans
nécessaires. Le service public intéressé fixe alors, en collaboration et en coopération étroite avec
l’Entrepreneur, les tronçons de lignes à déplacer, ainsi que le cheminement des rétablissements ou
déviations indispensables.
Un devis estimatif des travaux est alors établi par le service public sur la base des prix normaux et
courants pratiqués par les entrepreneurs locaux pour ce genre de travail.
Le devis est ensuite approuvé par l’Ingénieur et agrée définitivement par le Maître de l’ouvrage.
L’Entrepreneur fixe alors, avec le service public, quand il le juge nécessaire et en accord avec
l’Ingénieur, la date de déplacement des poteaux, lignes ou conduites.
Les travaux sont confiés par le service public soit à une entreprise locale spécialisée, soit à
l’Entrepreneur lui-même, s’il veut remettre des propositions à cet effet.
Dans le premier cas, la facture correspondante présentée par le service public après achèvement des
travaux de déplacement doit être payée par l’Entrepreneur qui sera remboursé de la même somme,
majorée de 15 % dans les mêmes conditions que précédemment, c’est-à-dire avec la même
majoration de 15 %.
AUTRES DIFFICULTÉS
Au cas ou des constructions d’immeubles seraient entreprises, avec ou sans permis officiel dans les
terrains expropriés, après parution de l’arrêté d’expropriation, l’Entrepreneur ne serait pas
immédiatement autorisé à démolir ces immeubles :
Il devrait en référer sur le champ à l’Administration et modifier son programme de travail de façon à
permettre à l’Administration de terminer les formalités nécessaires dans un délai maximum de dix
(10) jours.
1. Responsabilité
L’approbation de l’Ingénieur ne saurait relever l’Entrepreneur d’erreurs existantes dans ces dessins ou
notes de calculs et de le dégager, en cas d’omission ou de contradictions avec les dispositions
contractuelles, de ces dernières.
L’Entrepreneur soumettra, à ses frais, à l’Ingénieur pour chaque partie des ouvrages, les plans et
dessins d’exécution accompagnés des calculs et mémoires justificatifs au moins deux (2) mois avant la
réalisation des travaux correspondants.
Les documents lui seront retournés revêtus du visa de l’Ingénieur et accompagnés, s’il y a lieu, de ses
observations dans un délai de trente (30) jours ouvrables, ces délais étant comptés à partir de la
date de réception des documents.
Chacun des documents sera produit en premier lieu, en trois (3) exemplaires. L’Entrepreneur en
fournira sept (7) exemplaires supplémentaires lorsqu’ils n’auront pas donné lieu à des observations ;
dans le cas contraire, l’Entrepreneur adressera dix (10) exemplaires rectifiés pour tenir compte des
observations formulées, dans le délai qui lui sera imparti.
Aucune indemnité de quelque sorte que ce soit ne pourra être allouée à l’Entrepreneur du fait d’une
interruption quelconque des travaux, motivée par la non présentation en temps voulu, d’un
quelconque des projets d’exécution.
3. Projet de l’ouvrage
Les dessins d’exécution des parties en béton armé devront être établis en tenant compte du Cahier
des Prescriptions Communes. Ces dessins devront préciser :
Ces dessins devront être accompagnés d’un mémoire donnant toutes les explications sur la façon dont
l’Entrepreneur compte mener son chantier.
L’Entrepreneur fournira une note de calculs et les dessins justifiant les dispositions envisagées pour
tous cintres et échafaudages.
Les terres végétales provenant des talus et broussailles seront mises en dépôt définitif ;
Les terres végétales destinées à être réutilisées sur les bermes seront mises en dépôt provisoire
en vue de leur réemploi ultérieur.
7. Normes en vigueur
L’Entrepreneur est tenu de respecter dans tous les cas les normes en vigueur en Algérie, pour ce qui
concerne la construction et toutes sujétions inhérentes. Dans des cas particuliers, on peut cependant
dans le cas où cela permettrait des solutions plus économiques et n’entraverait pas l’aptitude d’usage
et la stabilité, de tirer profit des recommandations du Comité Européen du béton. En tout cas l’accord
formel du Maître d’Ouvrage sera nécessaire.
8. Notes de calculs
L’Entrepreneur devra établir ou vérifier les calculs de stabilité et de résistance des ouvrages.
Les calculs seront conduits en examinant les différentes phases d’exécution notamment en ce qui
concerne la stabilité des murs, des échafaudages et des coffrages.
Les divergences d’implantation exécutée non-voulue seront prises en compte dans les calculs.
9. Sismicité
L’influence du séisme sur la poussée des terres se traduit par une modification du coefficient de
poussée des terres, la méthode de Monobe – Okabe sera utilisée.
Pour les cas de charge calculés avec l’influence de la sismicité, le coefficient de sécurité sera égal à un
(1,0) c’est à dire que les matériaux seront sollicités à la limite d’élasticité.
1. Clôtures rustiques
L’Entrepreneur sera tenu de fournir et de poser des clôture rustiques, suivant les indications de
l’Ingénieur à la limite de l’emprise des travaux et des propriétés riveraines, afin d’interdire l’accès de
son chantier et de protéger les propriétés voisines.
Les clôtures rustiques d’une hauteur minimum de 1,10 m pourront être constituées par des rangées
de fil de fer barbelé espacées de 0,20 m minimum, retenues par des poteaux, en fer, en bois ou en
béton distants de 3 m les un des autres et bien scellés dans la terre.
L’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur pour acceptation le type de clôture qu’il compte utiliser. Ces
clôtures pourront aussi être en planches.
2. Voies de désenclavement
L’Ingénieur pourra demander la construction de voie en terre pour désenclaver les terrains ou les
propriétés. Ces travaux seront payés au prix du bordereau.
Tous les arbres, arbres fruitiers, vignes, arbustes, broussailles et haies se trouvant à l’intérieur des
emprises expropriées seront abattus, coupés ou arrachés, les souches et les grosses racines seront
extraites du sol.
A l’occasion de ces travaux, toutes précautions utiles seront prises par l’Entrepreneur pour ne pas
endommager les lignes aériennes ou souterraines, les canalisations de toutes natures ou les
immeubles voisins.
Les arbres de gros diamètres seront tronçonnés de façon à permettre à l’administration soit une vente
directe, soit un enlèvement.
Les broussailles et taillis seront rassemblés et brûlés sur place au fur et mesure de l’avancement des
travaux.
L’Entrepreneur devra prendre à sa charge et sous sa responsabilité, les mesures de sécurité prescrites
par le service local d’incendie qu’il consultera à cet effet.
Les souches seront incinérées ou rassemblées sur les lieux de dépôts choisis par l’Entrepreneur en
accord avec l’Ingénieur à plus de 400 mètres de l’ouvrage.
Les vignes seront dessouchées au moyen d’une sous soleuse qui sectionnera les racines sous les ceps,
les arbres fruitiers seront poussés au bulldozer de façon que la souche soit profondément arrachée en
même temps que le tronc, ainsi que la majeure partie des racines.
Après dessouchage des vignes et des arbres fruitiers et enlèvement de la terre végétale, on labourera
ou rooter en une seule passe de 30 cm de profondeur les zones suivantes :
En déblais, lorsque la hauteur du déblai sera inférieure à 0.60 m, terre végétale non comprise.
En remblais, lorsque la hauteur du remblai sera inférieure à 2 m, terre végétale non comprise.
4. Décapage général
Tous les terrains à remblayer recevront la préparation initiale décrite au Paragraphe 1 de l’Article 11
du Fascicule 2 du Cahier des Prescriptions Communes. L’Entrepreneur devra remblayer avec soin les
fouilles résultant de l’arrachage des souches et des arbres.
Tous les vides, tels que caves, puits, carrières, fossés, excavations diverses, seront comblés avec des
matériaux de remblais par couches d’environ 20 cm d’épaisseur. Ces matériaux d’apport seront
compactés de façon que leur densité sèche ne soit pas inférieure à 92 % de la densité sèche de
l’optimum Proctor modifié.
b. Préparation de décapage
Tous les terrains situés sous l’emprise des terrassements recevront la préparation de décapage décrite
au Paragraphe 2.1 de l’Article 11 du Fascicule 2 du Cahier des Prescriptions Communes.
Tout décapage supplémentaire sera fixé par ordre de services et payé aux prix de déblai meuble.
La préparation de décapage comprendra en outre le tri de la terre végétale, son chargement, son
transport et sa mise en dépôt provisoire ou définitive.
Les dépôts de la terre végétale seront constitués par des tas de trois mètres de hauteur au maximum.
Tout compactage devra être évité, y compris celui effectué par la circulation de voitures ou d’engins.
Après passation du marché, l’Ingénieur remettra à l’Entreprise un plan de préparation de l’emprise sur
lequel figureront, en particulier, les constructions à démolir autant qu’elles sont connues
actuellement.
Le bornage de l’emprise acquise aura été effectué par les soins de l’administration. A partir de ce
bornage qu’il aura vérifié, l’Entrepreneur implantera sur les lieux, de la manière la plus exacte
possible, l’alignement définissant les parties à démolir à l’intérieur des limites du projet.
L’Entrepreneur sera tenu pour responsable de toute erreur d’implantation ou de limite et devra
réparer financièrement ou matériellement les résultats de ces erreurs éventuelles et ne pourra
d’aucune manière faire état de la présence d’un représentant de l’administration sur les lieux du
travail pendant l’exécution des travaux pour diminuer ou annuler sa responsabilité totale.
Les ouvrages frappés entièrement par les travaux devront être démolis par l’Entrepreneur et les
terrains correspondants nettoyés.
La démolition des constructions et l’enlèvement de tout le contenu du terrain, tel que arbres,
plantations diverses, clôtures, égouts, baraques, murs en béton ou pierres, installations, etc. ;
Les démolitions devront être continuées en sous-œuvre jusqu’à la limite inférieure des
fondations ou au plus jusqu’à un niveau inférieur de 1,50 m à celui de la plate-forme des
terrassements. L’arrêt des opérations de démolition à cette limite inférieure devra faire l’objet
d’un constat contradictoire ;
Le chargement, le transport et la mise en dépôt en dehors de l’emprise des travaux de tous les
produits des démolitions. La recherche des lieux de décharge est faite par l’Entrepreneur et
soumise à l’agrément de l’Ingénieur, l’Entrepreneur prendra à sa charge tous les frais ou droits
que cela pourra occasionner et obtiendra tous les permis nécessaires ;
L’Entrepreneur devra vérifier sur place, à la lumière du plan d’expropriation et des dossiers
parcellaires qu’il pourra consulter auprès des services intéressés, l’exactitude du plan de préparation
de l’emprise, le nombre exacte des constructions à démolir et l’importance de chacune d’elles. Il ne
pourra faire état d’aucun oubli ou ignorance du nombre ou de l’importance des travaux de démolition
pour justifier des réclamations ultérieures.
L’Entrepreneur, durant la période des travaux de démolition aura sous sa responsabilité l’étaiement
et la consolidation des constructions mitoyennes à celles à démolir. Il devra, en outre, après la
démolition et sous sa responsabilité exécuter les soutènements définitifs nécessaires à des
constructions mitoyennes en vue de les garder aptes à l’habitation. Toutes les dépenses résultant de
ces opérations sont réputées être comprises dans les prix de l’Entrepreneur relatif aux démolitions et
ne pourront faire l’objet d’aucune rémunération séparée, l’Entrepreneur devra également faire son
affaire de toute action en justice de la part des propriétaires ou utilisateurs des constructions
mitoyennes.
Les ouvrages frappés partiellement par les travaux feront l’objet avant tout commencement de
démolition d’une étude de la part de l’Entrepreneur en vue de définir le programme et les procédés à
employer pour la démolition et surtout pour la remise en état de la partie des ouvrages non frappée
par le projet et qui doit par conséquent subsister.
L’Entrepreneur soumettra son étude à l’Ingénieur qui devra communiquer sa décision dans un délai de
quinze (15) jours.
L’Entrepreneur sera tenu de respecter les remarques éventuelles de l’Ingénieur, en vue de modifier les
dispositions prévues dans son projet sans pour cela avoir le droit de ne faire aucune réclamation pour
le retard ou le préjudice financier causé par ces modifications.
De toute manière, l’Entrepreneur garde l’entière responsabilité de ses travaux ainsi que de leur bonne
tenue, l’approbation par l’Ingénieur de son projet ne pourra en rien la diminuer ou l’annuler.
La démolition de la partie de l’ouvrage touché par l’ouvrage nouveau ainsi que l’enlèvement
des arbres, clôtures, haies, égouts, canalisations, etc. situés dans l’emprise des travaux, en vue
de rendre le terrain apte aux travaux de terrassements. L’arrêt des fouilles jusqu’au niveau bas
des fondations devra faire l’objet d’un constat contradictoirement signé ;
Le chargement, le transport et la mise en dépôt en dehors de l’emprise des travaux de tous les
produits des démolitions objet du paragraphe ci-dessus. La recherche des lieux de dépôt est
faite par l’Entrepreneur et soumise à l’agrément de l’Ingénieur. L’Entrepreneur prendra à sa
charge tous les frais que cela pourra occasionner, et obtiendra tous les permis nécessaires ;
L’étaiement des parties à conserver des ouvrages en vues d’assurer leur stabilité en cours des
travaux. Les sondages nécessaires s’il y a lieu pour déterminer la fondation des nouveaux
ouvrages ;
L’exécution des fouilles des nouvelles fondations et le pompage des eaux contenues dans ces
fouilles s’il y a lieu ;
L’exécution des travaux des fondations et de la structure nécessaire pour que l’ouvrage
devienne stable avec les coefficients de sécurité usuels et apte à recevoir les travaux de
finissage ;
Le rétablissement des branchements d’eau, d’électricité et le raccordement aux égouts dans le
cas seulement où ces installations ont été coupées par les travaux de l’Entrepreneur.
Toutes les dépenses résultant de ces opérations sont réputées être comprises dans les prix de
l’Entrepreneur relatifs aux démolitions et ne pourront faire l’objet d’aucune rémunération séparée.
L’Entrepreneur devra également faire son affaire de toute action en justice de la part des
propriétaires ou utilisateurs des constructions frappées ou mitoyennes.
L’Entrepreneur devra prendre un soin particulier en vue de signaler à l’Ingénieur, dans un délai de 24
heures à partir du moment où il les découvre, toutes installations d’eau, de téléphone, d’électricité,
d’hydrocarbures ou autre qu’il pourra rencontrer sur l’emprise de son chantier, et qui ne sont pas
mentionnées dans les plans.
Tous ces déplacements et déviations provisoires et définitifs doivent alors être exécutés dans les
meilleurs délais. S’il s’agit de rétablissements définitifs, on appliquera la procédure définie à l’Article
III.17 du présent Cahier des Prescriptions Spéciales et s’il s’agit de rétablissements provisoires, celle
définie au Paragraphe III.11.6 du présent article.
L’Entrepreneur devra faciliter dans toute la mesure de ses moyens, l’exécution des dits travaux sans
qu’il n’ait pour cela aucun droit de réclamation où réserve pour retard ou dommages occasionnés par
cet état de chose.
L’Entrepreneur devra prendra toutes les précautions pour n’occasionner aucun dégât aux vestiges
archéologiques qu’il pourrait rencontrer dans les fouilles ou sur les lieux du travail. Il devra
immédiatement les signaler à l’Ingénieur.
6. Installations provisoires
Si au cours de l’exécution des travaux, objets du présent marché, l’Entrepreneur est amené à
empêcher le fonctionnement ou à déduire certaines installations existantes, comme par exemple des :
Pour remédier à l’interruption de routes existantes causée par les travaux, l’Entrepreneur sera tenu
d’effectuer des travaux afin de rétablir obligatoirement cette circulation à titre provisoire.
Ces déviations devront avoir une largeur de chaussée multiple de 3,50 m avec des accotements de 1
m de part et d’autre.
Le débroussaillage et le décapage ;
Le nivellement de la plate-forme ;
L’apport, la mise en place et le compactage de graves concassées 0/31,5 sur une épaisseur de
0,15 m minimum ;
L’exécution d’une monocouche avec couche d’imprégnation ;
Les travaux de dégagement de la chaussée nouvelle afin d’assurer l’évacuation des eaux de
ruissellement ;
L’entretien et la réparation éventuelle de cette chaussée pendant la durée des travaux.
Si l’exécution de travaux supplémentaires tels que : pose de buses, déblais ou remblais au delà de
0,40 m, etc. étaient jugés indispensables par l’Ingénieur, ceux-ci seraient pris en attachement et payés
par application du bordereau des prix. En outre, les travaux de construction et de démolition de cette
déviation et ceux nécessités pour le rétablissement de la chaussée ancienne seront payés aux prix
correspondants du bordereau.
De même l’approbation par l’Ingénieur des accords intervenus ne diminue en rien la responsabilité de
l’Entrepreneur.
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Les interruptions de la circulation des usagers seront exceptionnelles, elles seront soumises à
l’agrément préalable de l’Ingénieur et des autorités concernées (police, gendarmerie). Les travaux liés
au renforcement de chaussée seront réalisés, sauf en cas de forces majeures, sans interruption de la
circulation des usagers. L’Entrepreneur sera responsable de toutes les opérations de signalisation,
balisage et protection de chantier nécessaires pour assurer la sécurité du chantier et des tiers. Les
sections ne comportant qu’une voie de circulation pour les deux (2) sens de trafics des usagers,
devront avoir la longueur minimale, compatible avec la correcte réalisation des ouvrages.
Uniquement dans le cas de terrassements importants réalisés sur des routes existantes, une
autorisation exceptionnelle d’interruption de trafic pourra être accordée par l’Ingénieur et
l’Entrepreneur se chargera d’informer les services publics concernés (police, gendarmerie, etc.).
Les terrassements seront exécutés mécaniquement par des moyens laissés au choix de l’Entrepreneur.
Sont considérés comme déblais meubles ceux qui ne nécessitent pas l’intervention d’un ripper à une
dent portée par un engin de plus de 280 kW au crochet ni l’usage d’explosifs.
Les tolérances d’exécution des profils et des talus sont les suivantes :
Talus avant revêtement de terre végétale : plus ou moins dix centimètres (± 10 cm) ;
Profil provisoire de la forme : plus ou moins cinq centimètre (± 5 cm).
Si des purges ou des sur-profondeurs sont jugées nécessaires par l’Ingénieur, les excavations seront
exécutées jusqu’à la profondeur fixée par l’Ingénieur, la cote théorique des déblais sera rattrapée par
apport de matériaux de remblai.
Sont considérés comme déblais en rocher non compact ou rippable, ceux qui sans entrer dans la
catégorie des déblais en terrain meuble, peuvent être extraits au moyen d’un ripper à une dent portée
par un tracteur de trois cent quatre vingt (380) chevaux.
LOT : ROUTE PAGE 80/214 JUILLET 2010
TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
Sauf dérogation de l’Ingénieur les tolérances d’exécution des profils et des talus sont les suivantes :
Talus avant revêtement de terre végétale (ou à ne pas revêtir de terre végétale) : ± 10 cm ;
Profil provisoire de la forme : Plus ou moins cinq centimètres (± 5 cm).
L’exécution des terrassements en rocher non compact ne pourra être entreprise qu’après le relevé
contradictoire des profils correspondants.
Sont considérés comme déblais en rocher compact les déblais qui ne peuvent être extraits au ripper à
une dent défini au paragraphe précédent. L’exécution des terrassements en rocher compact ne pourra
être entreprise qu’après le relevé contradictoire des profils correspondants.
En cas de recours à l’explosif, l’Entrepreneur devra établir puis adapter ses plans de tir de façon à
obtenir directement au sautage :
En outre, les plans de tir devront être spécialement étudiés pour supprimer tout risque de
dégradations aux ouvrages situés à proximité.
Pour éviter toute controverse sur les limites de nature de déblai, il sera procédé de la façon suivante :
Les déblais meubles seront extraits en premier et ce aussi longtemps qu’ils viendront au bull
ou au scraper sans aucune intervention du ripper.
Le premier niveau ainsi atteint après enlèvement des déblais meubles sera levé et servira de limite
séparative dans les attachements avec les déblais d’une autre nature.
Après constatation par l’Ingénieur que tous les déblais meubles ont bien été enlevé, il sera mis en
service un tracteur chenille d’une puissance au moins égale de 280 kW au crochet, l’engin n’ayant pas
plus de 3 ans d’âge et se trouvant en parfait état de fonctionnement, ce tracteur sera équipé d’un
ripper à une dent portée (et non tractée).
Tous les déblais venant ainsi au ripper seront qualifiés de déblais en rocher rippable, et l’opération
sera poursuivie jusqu’à ce qu’il soit impossible de faire fonctionner l’engin à un certain degré de
compacité du rocher.
Le second niveau ainsi atteint après enlèvement des déblais rippables sera levé et servira de limite
séparative dans les attachements d’avec les déblais d’une autre nature.
Après constatation par l’Ingénieur, que tous les déblais en rocher non compact ont bien été enlevés, il
sera procédé au fractionnement à l’explosif du rocher compact, puis à son extraction par tel moyen
que l’Entrepreneur jugera bon.
La limite inférieure à prendre en compte dans les attachements pour le rocher compact sera celle du
fond de forme, même si l’Entrepreneur a créé involontairement des sur-profondeurs qu’il devra
d’ailleurs remblayer à ses frais.
Il est bien entendu que l’Entrepreneur garde toute latitude pour utiliser l’explosif en quantités
modérées pour aider le ripper même sur un terrain reconnu ‘’rippable’’. Cette utilisation opportun
mais non nécessaire de l’explosif n’ouvrira cependant pas droit au paiement du déblaiement comme
rocher compact.
En cas de terrassements en présence de venues d’eau souterraines, le chantier devra être mené de
façon à travailler à sec, avec pompage. Le niveau des venues d’eau est défini en un point donné et à
une période donnée par l’Ingénieur en fonction de la constatation contradictoire faite sur place, du
niveau statique de la nappe quand elle existe.
Le fond d’un talweg à sec ne peut être considéré comme niveau d’étiage, la nappe d’eau pouvant se
trouver réellement beaucoup plus bas ou même ne pas exister. De même, le détournement des eaux
de ruissellement n’entre pas dans ce cas.
Aux raccordements des voies diverses avec le réseau actuel, les chaussées de ce réseau seront
démolies jusqu’au niveau de la forme de manière à permettre la réalisation de raccordements
corrects.
L’Ingénieur indiquera sur place la limite des surfaces à démolir compte tenu de la nature du
raccordement.
Après démolition des chaussées, le fond de forme sera reprofilé et réglé de manière à obtenir des
pentes transversales égales à 4 %, il sera compacté de façon à obtenir sur une épaisseur de trente
(30) centimètres au moins, une densité égale à quatre vingt quinze (95) pour cent de l’optimum
proctor modifié.
Les matériaux provenant des parties de chaussées démolies seront chargés, transportés et mis en
dépôt aux décharges ou réutilisés en remblai si leur qualité le permet.
7. Mises en dépôts
a. Dépôts définitifs
En principe, aucune mise en dépôt définitif ne sera autorisée autre que celles prévues au programme
préalable de mouvement de terre.
D’une façon générale, toute mise en dépôt, même prévue au programme ou à forfait nécessitée par
des circonstances imprévues devra faire l’objet d’un accord écrit de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur sera tenu de faire son affaire de toute mise en dépôt définitif, aussi bien pour la mise
en dépôt définitif des sols impropres à une réutilisation en remblais que pour la mise en dépôt définitif
des déblais excédentaires consécutifs à l’ouverture d’un emprunt, et en général pour la mise en dépôt
définitif de tout déblai excédentaire.
Les conditions d’exploitation des dépôts seront proposées à l’agrément compte tenu des précisions
suivantes :
L’Entrepreneur devra effectuer les travaux préparatoires de déboisement des lieux de dépôts
boisés, les broussailles et taillis seront rassemblés et brûlés sur place. L’Entrepreneur devra
prendre à sa charge et sous sa responsabilité les mesures de sécurité prescrites par le service
local d’incendie qu’il consultera à cet effet. Les arbres seront rassemblés en bordure du dépôt,
mais à l’intérieur de la zone occupée et resteront propriété de l’administration ;
L’Entrepreneur devra demander l’accord de l’Ingénieur sur les hauteurs des dépôts et les
pentes des talus. La surface des dépôts fera l’objet d’un réglage sommaire.
Pour les dépôts boisés, l’Entrepreneur devra laisser en place un écran de végétation naturelle entre la
limite d’emprise du projet et le dépôt sur une largeur de 25 mètres au moins.
Les dépôts seront organisés de manière à assurer l’écoulement normal des eaux.
En fin d’exploitation, l’Entrepreneur devra procéder à un réglage des terres non utilisées, suivi du
réglage de la terre végétale provenant de la découverte.
b. Dépôts provisoires
En principe, seuls les matériaux pour remplissage meuble et la terre végétale utilisée pour les
recouvrements de talus, bermes et TPC devraient être mise en dépôts provisoires. Cependant, après
accord ou sur la demande de l’Ingénieur, certains dépôts provisoires d’autres matériaux de remblai
pourront être réalisés.
L’emplacement de ces dépôts provisoires sera arrêté d’un commun accord avec l’Ingénieur et choisis
de préférence dans les zones disponibles ci-après :
L’Entrepreneur devra maintenir une pente suffisante à la surface des parties excavées et exécuter en
temps utile, les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l’évacuation des eaux
hors des excavations, au cas où, en cours de travaux, il serait conduit à procéder par pompages, les
frais correspondants resteront à sa charge.
1. Généralités
L’Entrepreneur devra assurer l’évacuation des eaux de ruissellement recueillies par les déblais en
tranchée, en ménageant, au moins à tous les points de bas, les saignées nécessaires ou
éventuellement par tout autre moyen soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur.
Les déblais devront être exécutés de façon à réaliser des tranchées dont la paroi, coté bord de la
plate-forme, soit dressée verticalement.
Les tranchées seront implantées avec une tolérance de plus ou moins cinq centimètres (± 5 cm).
La profondeur des tranchées devra être égale à celle portée sur les profils en travers types avec les
tolérances suivantes : moins trois (- 3) plus trois (+ 3) centimètres.
Si ces tolérances ne sont pas respectées sur certaines sections, l’Ingénieur fera exécuter les déblais
complémentaires nécessaires, ou refusera de payer à l’Entrepreneur les déblais et la masse de
matériaux supplémentaires de remblai.
Les parois des tranchées, coté chaussée, devront être purgées des ‘’poches’’ de matières
inconsistantes ou être rabotées sur une sur-largeur moyenne n’excédant pas cinq (5) centimètres, sur
les sections désignées par l’Ingénieur en cours de travaux.
Sauf sur les sections ou l’Ingénieur le jugera inutile, le fond des tranchées sera compacté de façon à
obtenir, sur une épaisseur de vingt (20) centimètres au moins, la densité maximale compatible avec
les engins de chantier sans que celle-ci puisse être inférieure à quatre vingt dix (90) pour cent de
l’optimum Proctor modifié.
2. Réception
a. Réception de compacité
Les mesures seront effectuées sur l’axe des tranchées à raison d’un point tous les 200 m ou moins. Le
fond sera recevable en compacité lorsque toutes les mesures effectuées seront au moins égales à 90
% de l’optimum Proctor modifié.
La vérification en nivellement et implantation sera faite tous les dix mètres au minimum. Le fond de
déblai sera considéré comme recevable si tous les points vérifiés satisfont aux tolérances indiquées
précédemment.
Tous les terrains situés sous l’assiette des remblais et ayant reçu la préparation de décapage
recevront une préparation de compactage effectuées de telle sorte que la densité sèche du sol en
place soit au moins égale à 90 % de la densité sèche de l’optimum Proctor modifié sur une épaisseur
de trente (30) centimètres au moins.
En terrain meuble, ces sillons horizontaux auront au minimum 0,20 m de profondeur, et seront
espacés de 0,75 m.
En terrain rocheux, les sillons horizontaux seront exécutés par ripage ou minage, leur profondeur et
leur espacement seront fixés par ordre de service.
Tous les remblais seront méthodiquement compactés dans les conditions définies à l’Article 12 du
Paragraphe 4 du Chapitre V relatifs aux prescriptions communes.
Les couches élémentaires devront présenter après compactage une pente transversale au moins égale
en tous points à 4 % (sauf pour l’arase des terrassements ou forme).
Une fois le remblai terminé, l’Entrepreneur mettra en place en crête de part et d’autre, des
banquettes de dimensions et de résistance suffisante pour guider les eaux de ruissellement vers des
descentes d’eau provisoires qui seront établies tous les 50 mètres environ.
L’Entrepreneur effectuera le réglage des talus par la méthode du remblai excédentaire, la tolérance
d’exécution pour les plates-formes et les talus sont les suivantes :
Les couches élémentaires n’auront pas une épaisseur supérieur à trente (30) centimètres après
compactage et devront présenter une pente transversale au moins égale en tous points à 2,5 %, en
cas de danger d’insuffisance de stabilité des talus, la vitesse de remblayage ne dépassera pas le
temps d’une couche compacté de trente (30) centimètres en deux (2) jours ; les résultats des mesures
de la stabilité seront à attendre avant de continuer le remblayage.
La plate-forme du remblai terminé ne présentera pas une différence déficitaire de plus de trois (3)
centimètres par rapport aux cotes définies dans les plans.
92 % pour les couches situées entre l’assiette des remblais et la cote 0,5 mètres sous la plate-
forme ;
95 % entre les cotes 0,5 mètres et 0,2 mètre sous la plate-forme ;
98 % sur une épaisseur de 0,2 m au dessous de la plate-forme.
L’Entrepreneur devra fermer la surface des terrassements avant les pluies ou chaque fois qu’il y aura
risque de pluie.
L’Ingénieur pourra demander autant qu’il le jugera utile, la fermeture des terrassements, après les
pluies, à la reprise des terrassements, l’Entrepreneur aérera les matériaux avant de reprendre le
compactage ou de mettre en place une nouvelle couche.
Le contrôle des densités sera fait couche par couche. On procédera aux essais suivants:
Essais Proctor modifié : au moins un essai pour chaque type de matériau et par dix mille (10
000) mètres cubes de matériau mis en en œuvre ;
Mesure de la teneur en eau : au moins une (01) mesure par mille (1 000) mètres cubes de
matériaux mis en œuvre ;
Mesure de la densité sèche : au moins une (01) mesure par mille (1 000) mètres cubes de
matériaux mis en œuvre.
L’Entrepreneur ne pourra construire de couche suivante que si toutes les densités sèches déterminées
pour la couche précédente soient supérieures au minimum prescrit.
Le déchargement des déblais à utiliser en remblai et leur réglage seront organisés de façon à obtenir
un matériau aussi homogène et aussi plein que possible.
Les couches élémentaires auront une épaisseur aussi faible que le permettra la dimension du
matériau et ne dépassant en aucun cas cinquante centimètres (0,50 cm) dans le corps du remblai et
vingt cinq centimètres (0,25 cm) dans les deux (2) mètres supérieurs.
Dans les deux (2) mètres supérieurs, on éliminera les blocs dont la plus grande dimension excédera
quinze centimètres (0,15 cm).
Les blocs de rocher dont les dimensions seront incompatibles avec les dispositions des deux alinéas ci-
dessus seront fractionnés. L’Ingénieur pourra autoriser exceptionnellement leur emploi en pied de
talus ou leur mise en dépôt définitif.
Les remblais seront arrosé à raison de deux cent litres (200 l) environ au mètre cube en place et
compacté au cylindre vibrant (4 passages au moins pour un cylindre vibrant de 10 T 500).
Le compactage sera considéré comme suffisant lorsque le passage du cylindre à pneus de 50 tonnes
ne provoquera plus aucune déflexion visible.
En cas de rencontre d’excavations, puits ou caves dans l’emprise des travaux, l’Entrepreneur devra,
soit à l’explosif, soit par tout autre moyen à sa convenance effondrer le toit des excavations et les
remblayer par couches successives.
Les prescriptions concernant le matériau à utiliser pour le remblaiement dans l’eau seront à appliquer
strictement.
Les remblais dont l’exécution devrait être interrompue pour cause de mauvais temps ou pour toute
autre raison devront, à la reprise des travaux, satisfaire aux prescriptions de compacité et de
portance. Dans le cas contraire, la partie supérieure du remblai sera scarifiée puis compactée lorsque
les matériaux présenteront une teneur en eau compatible avec la compacité prescrite.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’il a à sa charge la protection des remblais contre
l’effet des eaux de pluie et que toutes les sujétions qui découlent de l’application du présent article
sont forfaitairement incluses dans ses prix unitaires.
8. Planches d’essais
L’Entrepreneur procédera, avant tout début d’exécution des remblais, à un ou plusieurs essais de
compactage de matériaux de remblai et de forme en déblai, chaque essai sera adapté aux natures
des sols rencontrés.
Pour chaque essai, il mettra en œuvre les moyens de compactage les plus efficaces possibles,
comportant obligatoirement des cylindres à pneus d’un poids supérieur à 4 tonnes par roue et des
cylindres vibrants.
Au cours de cette opération, on procédera aux mesures suivantes en faisant varier le nombre de
passes des engins et la composition de l’atelier de compactage :
Les mesures seront réalisées en nombre suffisant pour définir avec précision la moyenne et l’écart des
densités et des déflexions, éventuellement l’Ingénieur définira la déflexion maximale admissible lors
de la réalisation des travaux.
A la fin de chaque essai, l’Entrepreneur fera agréer, par l’Ingénieur, la composition et le rendement de
l’atelier de compactage ainsi que le mode de compactage permettant d’obtenir les densités prescrites
dans le présent Cahier des Prescriptions Spéciales et les déflexion les plus basses.
L’Ingénieur pourra prescrire autant d’essai qu’il sera nécessaire jusqu’à observation des compacités
prescrites, l’essai permettra également de définir l’épaisseur maximal des couches à mettre en œuvre
ainsi que les limites de teneur en eau, pour chaque type de matériau, permettant un compactage
efficace, compte tenu du matériel de l’Entrepreneur.
Pour le contrôle de la stabilité du remblai et en même temps de la vitesse de remblayage, on fera des
mesures des soulèvements possibles du sol dans les zones près du pied du talus après la mise en
œuvre de chaque couche de remblai.
A cet effet on disposera des jalons constitues par des plaques d’acier de 100x100 centimètres avec un
tuyau de cinq (5) cm de diamètre et cent cinquante (150) centimètres de longueur au centre de la
plaque, un groupe de deux jalons séparés de quatre (4) mètres, le plus proche situé à un (1) mètre
environ de distance du pied du talus.
Les plaques seront placées à vingt (20) centimètres sous la cote du terrain préparé pour le
remblayage.
Ces groupes de deux jalons seront disposés tous les vingt (20) mètres à peu près d’un côté et de
l’autre du remblai et sur le front (côté à l’oued).
Pour le contrôle du degré de consolidation atteint par le sol sous la charge du remblai on placera des
tassomètres dans l’axe du remblai, et à la moitié de la distance entre l’axe et le talus situés tous les
vingt (20) mètres environ le long du corps de remblai.
On disposera des tassomètres vingt (20) centimètres sous la cote du terrain préparé pour le
remblayage.
Le tassomètre consiste en une cellule de prise de niveau avec laquelle on suit les mouvements
verticaux imposés par l’ouvrage placé au-dessus ; la position du tassomètre en altitude par rapport à
un repère fixe, suffisamment éloigné pour se trouver hors de la zone d’influence de l ‘ouvrage, est
suivi à l’aide d’un tableau de mesure reposant sur ce repère.
Pour la mesure des tassements, pourront être utilisés aussi, après l’autorisation de l’Ingénieur, des
jalons analogues è ceux décrits pour la mesure de soulèvements, mais à tuyau prolongeable. Les
mesures seront déterminées avec une précision d’un millimètre et sera données par rapport au zéro
NGA.
Une mesure initiale de tous les jalons et tassomètres sera réalisée avant le réglage de la première
couche de remblai.
Avant la mise en place de chaque couche de remblai une série de mesures sera effectuée, aucune
nouvelle couche de remblai ne sera répandue et les jalons de soulèvement indiquant des
soulèvements (Moyennant chaque groupe) supérieur à cinq (5) millimètres par rapport à la dernière
mesure réalisée.
Dans tous les cas les résultats seront mis à la disposition de l’Ingénieur avant de poursuivre le
remblayage, les tassements produits seront relevés et rapportée et le diagramme tassements – temps
sera obtenu.
Tous les emprunts, qu’ils soient autorisés au Cahier Prescriptions Spéciales ou non devront être
exploités en tenant compte des dispositions suivantes :
En zone boisée, l’emprunt fera l’objet d’un débroussaillage et d’un dessouchage général. Les
arbres seront arrachés, les broussailles et les taillis seront rassemblés et brûlés sur place.
L’Entrepreneur devra prendre à sa charge et sous sa responsabilité les mesures de sécurité
prescrites par le service local d’incendie qu’il consultera à cet effet, les arbres et les souches
seront rassemblés en dehors de la limite présumée du gisement mais à l’intérieur du périmètre
occupé par l’emprunt.
Les terres provenant de cette découverte seront mises en dépôt sommairement réglé en
bordure du gisement tout en restant dans la limite des terrains occupés.
En zone boisée, comme en zone de culture, la découverte sera exécutée sur une épaisseur telle
qu’il n’y ait plus de racine et jusqu’à ce que le matériau d’emprunt soit reconnu normal par
l’Ingénieur :
A cet effet, l’Entrepreneur établira un plan d’exploitation de l’emprunt qu’il soumettra
à l’agrément de l’Ingénieur quinze (15) jours avant l’ouverture de l’emprunt
correspondant ;
Les critères d’utilisation en remblais ou d’élimination des matériaux de déblais, seront
applicables aux matériaux des emprunts ;
A la fin de l’exploitation, le lieu d’emprunt ne devra présenter aucun point de pente
supérieure à 2/3 et aucune cuvette ni fossé n’y devra subsister. Les terres végétales
provenant de la découverte seront redéposées sur une épaisseur uniforme sur toute la
surface de l’emprunt.
Les emprunts prévus au mouvement des terres (acceptés par l’administration) ou expressément
autorisés par l’administration seront payés conformément au bordereau des prix.
3. Emprunts non prévus au mouvement des terres et non autorisés par l’administration
En dehors des emprunts prévus au mouvement des terres acceptés par l’administration,
l’Entrepreneur pourra, s’il le juge utile pour la facilité d’une zone d’exécution, après accord de
l’administration, ouvrir une zone d’emprunt au voisinage du secteur à remblayer, ce qui aura pour
effet de réduire la distance de transport moyenne du mouvement des terres.
Un tel accord ne serait éventuellement donné que moyennant les conditions ci-après :
L’Entrepreneur ne réclame aucun supplément de prix pour cette opération et la cubature n’est
pas modifiée, les volumes extraits de l’emprunt n’étant pas pris en compte ;
Il fait son affaire des déblais devenus excédentaires du fait même de l’emprunt non prévu dans
la cubature et s’arrange de leur trouver un lieu de dépôt sous emprise ou hors emprise sans
nuire à la qualité ni à l’esthétique des ouvrages.
La densité sèche sur les vingt centimètres supérieurs en remblai ou déblai atteigne 96 % de la
densité sèche de l’optimum Proctor modifié ;
La forme définitive respecte les tolérances suivantes : Plus ou moins trois centimètres (± 3 cm).
Ces spécifications s’appliquent aussi bien pour une forme constituée de matériaux meubles ou
rippables en place (déblai) que pour une forme constituée de matériaux de remblai (remblai ou déblai
avec sur-profondeur).
Sauf dérogation de l’Ingénieur, la forme sera réglée grossièrement sans apport de matériaux de
manière à respecter les tolérances suivantes : plus sept ou moins trois centimètres (+ 7 cm ou –3 cm).
La méthode utilisée est laissée au choix de l’Entrepreneur.
3. Réception
a. Réception de compacité
Les mesures seront effectuées sur l’axe des chaussées ou accotements à raison d’un point tous les 200
mètres. La forme sera considérée comme recevable en compacité lorsque toutes les mesures
effectuées sont au moins égales à 90 % de l’optimum Proctor modifié.
b. Réception en nivellement
La vérification en nivellement sera faite tous les cinquante mètres au minimum, la forme sera
considérée comme recevable au nivellement lorsque tous les points nivelée satisferont aux tolérances
indiquées précédemment.
c. Réception en implantation
La vérification de l’implantation sera faite tous les 50 m maximum, les tolérances sont de plus ou
moins cinq centimètres (± 5 cm) par rapport à l’implantation prescrite.
Les changements de dévers de la forme de fondation passant par le dévers de 0 %, s’étendront sur la
longueur d’une (1) largeur de chaussée.
En dessous des voies de roulement, les épaisseurs des couches du corps de chaussée ne seront nulle
part inférieures aux épaisseurs prescrites, sans que les quantités supplémentaires qui résultent de la
différence des dévers de la chaussée et de la forme de fondation, soient payées à l’Entrepreneur. Pour
la bande d’arrêt, l’épaisseur de la couche de fondation pourra être diminuée en fonction de la
différence de dévers.
1. Fouilles – Généralités
Sont considérés comme fouilles tous les déblais exécutés au droit des ouvrages.
Le profil des fouilles devra être soumis à l’agrément de l’Ingénieur et limité au strict minimum
compatible avec l’exécution des travaux.
La tolérance qui donne lieu à application du Paragraphe II de l’Article 9 du Fascicule 68 du Cahier des
Prescriptions Communes est égale à dix (10) centimètres.
Les matériaux en provenance des fouilles seront après avis de l’Ingénieur, soit :
Les travaux seront conduits de manière à ne pas causer des dommages aux propriétés voisines.
L’Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour la tenue des parois des fouilles.
L’Entrepreneur sera tenu pour responsable de tous les éboulements qui pourraient survenir, de tous
les dommages que pourraient éprouver les maisons riveraines, les monuments, les ouvrages d’art, les
ouvrages souterrains publics et privés, les canalisations de toutes sortes, de toutes les détériorations
survenant au revêtement du sol, de tous les accidents qui pourraient arriver sur la voie publique du
fait des travaux, quelque soit le motif, il sera également tenu pour responsable des accidents
occasionnés par des écoulements d’eau superficielle ou d’eau provenant d’ouvrages souterrains, dont
il a à assurer l’écoulement, ou par la présence de conduites d’eau à l’intérieur ou à proximité des
fouilles. L’Entrepreneur devra d’ailleurs prévenir, en temps utile, les compagnies concessionnaires ou
les propriétaires des ouvrages dont la conservation pourrait être intéressée par l’exécution des
travaux.
Les matériaux pour remblaiement des fouilles seront expurgés des pierres dont la plus grande
dimension excéderait dix (10) centimètres.
L’épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblais ne devra pas excéder, après
tassement, vingt (20) centimètres. La densité sèche des remblais en place devra atteindre les valeurs
spécifiées dans le Paragraphe III.15.3.
3. Travaux en sous-œuvre
Les travaux en sous-œuvre seront à effectuer en étapes par bandes d’une largeur maximale de 1,00
m. dans cette opération, l’écart séparant les travaux exécutés simultanément ne devra pas atteindre
5,0 m. la berme de la section restante devra avoir une largeur minimale de 1,50 m.
La profondeur des travaux en sous-œuvre devra être terminée de façon à éviter le glissement latéral
du sol dans la fouille. Elle pourra être réalisée d’un seul coup jusqu’à la profondeur définitive par
l’utilisation d’un blindage (palplanches ou similaire).
4. Tranchées
Les tranchées pour canalisations et regards sont établies à la profondeur nécessaire pour que, compte
tenu de l’épaisseur des canalisations et celle prévue pour le lit de pose prévue sous les canalisations
de tout diamètre, le fil d’eau des canalisations se trouve aux cotes de niveau fixées par les profils en
long.
Les travaux sont conduits de manière à ne pas causer de dommages aux propriétés voisines.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain non décapé, l’Entrepreneur est tenu de déposer à
part la terre végétale.
Lorsqu’une tranchée est ouverte sur route, trottoir ou chemin, l’Entrepreneur commence par découper
avec soin sur l’emprise de la tranchée les matériaux qui constituent le revêtement, ainsi que ceux de
la fondation sans ébranler ni dégrader les parties voisines.
Ces matériaux sont triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon à ne pas les mélanger.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain boisé ou couvert de haies, l’Entrepreneur doit
procéder au préalable aux opérations préliminaires de débroussaillement, d’abattage d’arbres et de
dessouchage.
Lorsqu’une canalisation est à poser sous un remblai, pour éviter l’écrasement de la conduite et pour la
placer dans les meilleurs conditions possibles de stabilité et de tenue on procédera d’abord à
l’exécution d’une tranche de remblai au plus égale à 1,50 m de hauteur au-dessus de la génératrice
supérieure de la canalisation.
Le fond des tranchées est dressé soigneusement aux cotes prévues au projet et compacté si besoin est
de telle sorte que la densité sèche du sol en place atteigne 90% de la densité sèche de l’optimum
modifié.
Après réception du fond de fouille, le lit de pose est mis en place, prêt à recevoir les tuyaux qui doivent
ainsi reposer sur toute leur longueur : des niches sont ménagées pour la confection des joints, si la
nature de ceux-ci le demande. La réception du fond de fouille n’engage pas la responsabilité de
l’Ingénieur en cas de rupture ultérieure des ouvrages.
Dans ce cas, l’Entrepreneur devra réaliser les réparations et changement d’éléments nécessaires, à
ses frais.
Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux sont rencontrés dans les tranchées, ils doivent être
arasés à 0,10 m au moins au-dessous du fond de fouille et remplacés sur cette épaisseur par du
remblai ou du sable ou du gravier.
La largeur des tranchées et niches doit en tous points être suffisante pour qu’il soit aisé d’y placer et
manœuvrer les tuyaux, réaliser les joints et effectuer convenablement les remblais.
Lorsque 2 ou plusieurs canalisations doivent emprunter côte à côte la même tranchée, la largeur de
cette dernière sera calculée en ménageant un intervalle égale à la somme des diamètres nominaux
des deux tuyaux consécutifs.
f. Etaiements et blindages
L’Entrepreneur doit étayer, si besoin est, les tranchées par tous moyens appropriés (plinthes,
boisages, blindages, etc.) prescrits par la réglementation en vigueur et conformes aux règles de l’art,
en vue d’éviter tout éboulements et d’assurer la sécurité du personnel.
Lorsqu’il y a lieu de consolider les terrains et le lit de pose des sols aquifères des risques
d’affouillement par des eaux incluses, l’Entrepreneur est tenu d’exécuter les drainages voulus à l’aide
de drains placés sous les conduites convenablement entourées de graviers ou de matériaux filtrants,
suivant les ordres de services de l’Ingénieur qui spécifieront en outre l’exécution et le point de
déversement des eaux captées.
Les remblais pour le comblement des tranchées sont des remblais méthodiquement compactés au
sens du Paragraphe IV, Article 12 du Fascicule 2 du Cahier des Prescriptions Communes.
L’épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne doit pas excéder avant tassement
vingt centimètres (20 cm).
La densité sèche des remblais en doit atteindre les valeurs spécifiées dans le Paragraphe III.15.3.
Les matériaux pour comblement des tranchées sont expurgés, pour les deux premières couches
directement en contact avec la canalisation, des pierres dont la plus grande dimension excéderait 10
cm.
5. Epuisements
L’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément de l’Ingénieur les marques, types, caractéristiques, âges
et nombre des matériels qu’il se propose d’utiliser et les dispositions qu’il compte prendre pour
assurer la vidange des fouilles, l’étanchement de leurs parois et l’épuisement complet des eaux
souterraines, ainsi que leur évacuation.
Les prescriptions des articles du Fascicule 68 et de l’Article 72 du Cahier des Prescriptions Communes
et de l’Article 19 du Fascicule N°1 du Cahier des Prescriptions Communes, sont complétées comme
suit :
Les épuisements font partie des obligations de l’Entreprise. L’Entrepreneur devra, sous sa
responsabilité, et à ses frais, exécuté, si besoin est, l’épuisement des fouilles pour fondations et
assurer la protection de son chantier contre les eaux de toute nature et de toute origine.
Ces obligations comprennent la construction et l’entretien des ouvrages (rigoles, drains, puisards de
captage et d’adduction des eaux), la fourniture et l’entretien du matériel de pompage (y compris le
matériel de recharge), la fourniture de l’énergie et du combustible, la main d’œuvre d’exploitation et
de surveillance, la remise en état des lieux, etc. de telle façon que tous les ouvrages décrits dans le
présent Cahier des Prescriptions Spéciales soient exécutés à sec.
1. Exigences
L’état de compacité exigé pour les remblais ainsi que pour leur assiette est celui correspondant à l’un
des trois critères ci-dessous, les mesures étant effectuées sur matériau imbibé. Suivant le matériel
d’essais disponible, l’un ou l’autre de ces critères est appliqué.
TENEUR EN EAU
La teneur en eau au moment du compactage sera inférieure ou égale à celle de l’optimum Proctor
modifié, la différence n’excédant pas cependant 2% de cette valeur :
2. Contrôles
Le maître de l’Ouvrage se réserve le droit d’effectuer tous les contrôles, prélèvements et essais qu’il
estimerait nécessaires pour s’assurer de la bonne exécution des remblais.
L’Entrepreneur devra fournir pour cela toutes les facilités et la main d’œuvre spécialisée qui lui
seront demandées par le Maître de l’Ouvrage.
La mise à disposition de ce personnel sera rémunérée en régie, par ailleurs, l’Entrepreneur pourra, s’il
le souhaite, se faire représenter lors de l’exécution de ces essais.
Si les résultats des essais font apparaître que la compacité prescrite n’est pas atteinte, le Maître de
l’Ouvrage se réserve le droit :
D’exiger que les remblais en cause soient recompactés aux frais de l’Entrepreneur au cas où
les modalités de mise en place n’ont pas été respectées ;
De faire exécuter de nouvelles planches d’essai et de faire recompacter les remblais en cause
au frais du Maître de l’Ouvrage au cas où les modalités de mise en place ont été respectées.
Le fond de la tranchée soigneusement réglé recevra un lit de pose constitué par une couche de sable
de 0,10 m fortement damées ou un lit de pose en béton selon les indications des plans de détails et de
la partie ‘’Définition des prix’’ du présent cahier.
On évitera le contact des tuyaux avec tout corps dur notamment les rochers.
Au droit des joints, la tranchée de pose sera élargie, s’il y a lieu, et approfondie pour constituer des
niches suffisamment spacieuses pour permettre une exécution correcte des joints.
Chaque tuyau sera descendu dans la tranchée avec précaution. On veillera à ce que les fil de tuyau
soient bien rectilignes.
A cet effet, on présentera les éléments bien dans le prolongement les uns et les autres, en facilitant
leur alignement à l’aide des cales qui seront constituées par des mottes de terre bien tassées. L’emploi
des cales en pierre ou matériaux durs est rigoureusement interdit.
Tout tuyau ébréché, fendu ou reconnu frêle, sera remplacé. Au moment de leur mise en place, les
tuyaux devront être visités et débarrassés de tous les corps étrangers qui pourraient s’y trouver.
En cas d’une canalisation du type emboîtement à mi-épaisseurs, le joint sera réalisé de la façon
suivante :
Après pose des tuyaux et avant les essais de canalisation, la tranchée pourra être partiellement
remblayée, mais tous les joints seront apparents.
Les profils en long devront être respectés et feront l’objet de toutes vérifications en nivellement jugées
nécessaires.
Erreur maximale de cote par rapport au profil en long théorique : trois (3) centimètres ;
Différence entre la dénivellation théorique et la dénivellation mesurée entre deux points
distants de moins de cinq (5) mètres : un (1) centimètre.
1. Généralités
L’Entrepreneur devra avant tout début des travaux, soumettre à l’agrément de l’Ingénieur, le type des
drains ainsi que les matériaux filtrants (sable et graviers) qu’il compte utiliser.
2. Drainages profonds
Les tranchées de drainages seront excavées à la profondeur nécessaire pour que, compte tenu de
l’épaisseur des tuyaux, la génératrice inférieure des tuyaux se trouve aux côtes de niveau fixées par
les plans d’exécution.
La largeur des tranchées doit être de 40 cm plus large que le diamètre nominal des tuyaux.
Les tuyaux drainant posés sur le fond de la tranchée bien compactée seront entourés par du granulat-
filtre qui est à compacter à la main par couche de 20 cm. Ce granulat est à amener jusqu’au bord
inférieur de la couche à drainer.
Comme tuyaux drainant, on peut utiliser soit des tuyaux en PVC fendus soit des tuyaux en béton
perforés.
La taille des ouvertures ne doit pas excéder ¼ du diamètre minimum utilisé dans le granulat filtrant si
les tuyaux ne sont pas couverts par du tissu de jute.
Les drains qui ne commencent pas à un regard doivent être obturés à leur extrémité supérieure.
ARTICLE III.22 : FOSSÉS, CUNETTES, ETC. REVÊTUS POUR L’ÉCOULEMENT DES EAUX PLUVIALES
Selon les indications des plans de détails et de la partie ‘’Définition des prix’’ du présent cahier, les
fossés trapézoïdaux et les cunettes d’autres formes géométriques seront revêtus par l’une des
techniques suivantes :
La réalisation doit commencer toujours en aval de façon, à ce que les eaux pluviales soient
continuellement bien évacuées.
L’excédent du déblai, par rapport au profil théorique du fossé doit être rempli :
Soit par un matériau approprié et compacté par couche (maximum 20 cm) jusqu’à 95 % de
l’OPM ;
Soit simultanément avec la pose du béton de construction.
Les pierres naturelles, comme spécifiées dans le Chapitre II du présent cahier, seront posées à la main
bien préparées de façon à obtenir une texture aussi dense que possible avec une surface
correspondante au profil en travers type.
L’enrochement en vrac sera aussi utilisé dans les ponceaux pour la fabrication des lits en pierres
sèches, conformément aux plans d’exécution.
Pour le revêtement en pierres jointoyées au mortier, les vides seront remplis au mortier M2, pas trop
plastique jusqu’à une profondeur minimum de 15 cm au-dessus de la surface. Le mortier est à
compacter jusqu’à ce que tous les vides soient bien remplis. La surface des pierres sera enfin brossée.
Le revêtement en pierres jointoyées au mortier doit être tenu humide par arrosage d’eau pendant
quatre (4) jours après la mise en place du mortier.
Pendant le bétonnage, il faut bien maintenir la position exacte du ferraillage par des moyens
appropriés.
Le béton frais mis en place doit être compactés mécaniquement au moyen de machines appropriées.
La méthode envisagée doit être agréée auparavant par le maître de l’ouvrage.
L’écart toléré entre le profil théorique du fossé et le profil réalisé ne doit dépasser à aucun endroit 5
cm.
Les inégalités de la surface du béton, mesurées avec la règle de 4 cm, peuvent se monter au
maximum :
Le béton frais après sa mise en place doit être tenu humide par arrosage d’eau pendant sept (7) jours.
1. Bordures
Les bordures seront préfabriquées en béton, en rapport avec l’alignement et la pente selon les plans
d’exécution, les bordures sont à poser sur une fondation en béton RN 10 coulé sur place. Les
dimensions sont indiquées dans le Plan de détail.
Les joints ne devront pas avoir plus de 10 mm de largeur. Ils seront à jointoyer au mortier de ciment
M2 puis polis.
Les tolérances admises dans la pose de bordures seront ± 0,5 cm par rapport à la cote définie à partir
des éléments de profil en long, des profils en travers types ou des plans coté de revêtement.
2. Semi-caniveau
Sur la couche de base en béton égalisé (RN10, coulé sur place), les dalles et les pierres seront à poser
sur un lit de mortier de ciment M1 de 3 cm d’épaisseur.
Les joints devront être réalisés similairement aux spécifications de l’Article III.23.1 ci-dessus. Les dalles
et pierres devront être nettoyées et resteront découvertes.
3. Trottoirs
La couche de propreté sera constituée par des matériaux de tout venant ou tuf, selon les indications
du profil en travers type. La compacité in-situ sera de 95 % de l’O.P.M.
En général, les dalles seront à poser sur un lit de grave anguleux de granulométrie 0/7 mm de 5 cm
d'épaisseur. Les joints ne devront pas avoir plus de 5 mm de largeur. La surface des dalles est à sabler,
ficher et arroser. Si nécessaire, le procédé doit être révisé de manière à remplir les joints
complètement.
Les sections des trottoirs prévues pour les passages d’automobiles sont à renforcer : sur la couche de
propreté un lit en béton RN 20 (8 cm d’épaisseur) doit être coulé sur place et égalisé. Après le
durcissement du béton, les dalles sont à poser sur un lit ayant une humidité naturelle, composé de
ciment CPA 325 et sable 0/3 mm (proportion 1/3).
La composition ciment/sable sera aussi utilisée pour remplir les joints. Le procédé est susmentionné.
4. Pavage
Les caniveaux en pavés, les îlots pavés, etc. seront réalisés en pierres préfabriquées en béton
(10x10x10 cm) ou en pierres naturelles (10x10x10 cm).
Les pierres seront à poser sur un lit de grave anguleux de granulométrie 0/7 mm de 5 cm d’épaisseur.
Les joints ne doivent pas avoir plus de 5 mm de largeur.
Le pavage doit être stabilisé avec l’addition d’eau, conforme au profil. Une dameuse de paveur doit
être utilisée. Ensuite les joints seront remplis de sable conformément aux dispositions pour les dalles
de trottoir (voir Article III.23.3).
En particulier, il pourra demander l’adaptation des ouvrages existant au projet (par exemple le
rehaussement de regards) ainsi que le raccordement d’ouvrages au réseau d’assainissement.
Dans ce cas, un métré particulier sera établi, et les travaux seront réglés soit par application des prix
relatifs aux dalots, soit au cas un ou plusieurs prix ne figureraient pas au bordereau, en accord entre
l’Ingénieur et l’Entrepreneur.
Les matériaux seront mis en place et compactés en une seule couche, si l’épaisseur prescrite n’est pas
supérieure à 30 cm. Dans le cas contraire ils seront mis en place et compactés en deux couches
égales.
L’Entrepreneur prendra toutes ses dispositions pour qu’il ne se présente aucune ségrégation.
Le transport des matériaux sur le chantier devra se faire sur une piste provisoire située en dehors des
couches terminées. L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur le projet de piste et de
circulation avant tout début des travaux.
La densité sèche devra atteindre, sur toute l’épaisseur de la couche, 98% de la densité sèche à
l’Optimum Proctor Modifié pour toutes les mesures effectuées. La méthode de contrôle à utiliser (p.
ex : densitomètre à membrane d’un diamètre nominal de 20 cm, Gamma-densitomètre, etc.) sera
soumise à l’agrément de l’Ingénieur.
Le matériel de compactage comportera obligatoirement un compacteur à pneus d’un poids par roue
supérieur à 3 tonnes, la pression des pneus devra pouvoir être supérieure à 5 bars.
2. Planche d’essai
Le démarrage effectif du chantier sera conditionné par l’exécution d’une planche d’essai portant sur :
3. Réception
a. Réception de compacité
Les mesures seront effectuées sur l’axe des chaussée ou accotements à raison d’un point tous les 20
mètres.
La couche en grave non traitée sera considérée comme recevable en compacité lorsque les mesures
effectuées correspondent aux stipulations de l’Article III.25.1 du présent C.P.S.
b. Réception en nivellement
La vérification en nivellement sera faite tous les trente (30) mètres au minimum.
La couche en grave non traitée sera considérée comme recevable en nivellement lorsque tous les
points nivelés satisferont à ces tolérances.
c. Réception en implantation
La vérification de l’implantation sera faite tous les trente (30) mètres au minimum.
Les tolérances sont de plus ou moins trois centimètres (± 3 cm) par rapport à l’implantation prescrite.
1. Composition
L’Entrepreneur est tenu de soumettre, avant le début des travaux, à l’administration, un fuseau
granulométrique déterminé par une étude de laboratoire avec les matériaux qui seront réellement
utilisés sur chantier.
L’étude devra être contrôlée par un laboratoire agrée par l’administration. L’Entrepreneur devra
fournir toutes les pièces justifiant les résultats de l’étude.
Au cas où l’étude faite donnerait des résultats insuffisants, une étude complémentaire devra être
exécutée dans les plus brefs délais.
2. Formule
La formule de composition de la grave bitume sera, après étude par un laboratoire agrée, soumise à
l’agrément de l’administration. Elle devra répondre aux spécifications et performances du marché,
indiquées au Chapitre II du présent C.P.S.
Pour les formules à choisir pour les différentes couches d’application de la grave bitume, on suivra les
indications des prix unitaires correspondants, voir partie définition des prix unitaires.
La teneur en liant à retenir pour le chantier sera définie à partir d’une étude de laboratoire. Pour
chaque teneur en liant retenue, l’étude portera sur au moins trois teneurs en liant.
On n’apportera pas de correction destinée à tenir compte de la surface spécifique (Blaine) du filler.
3. Etude de laboratoire
a. Consistance de l’étude
L’étude devra comprendre, au minimum, des essais d’immersion compression (dits essais Duriez
« dilatés » à 18 et 50 °C).
Elle sera fort opportunément complétée par tous autres essais suggérés par l’Entreprise ou le
laboratoire agrée.
b. Performances
Le grave bitume réalisé avec les matériaux définis au Chapitre II du présent C.P.S. devra présenter
dans l’étude de laboratoire les performances suivantes :
Indice de concassage
Résistance à la compression (bars)
> 85 < 85
D’autres parts une étude de grave bitume doit toujours être précédée d’une étude d’enrobage.
L’Entrepreneur devra fournir pour les trois teneurs en liant encadrant la teneur en liant proposée, les
résultats de chaque essai sur au moins trois éprouvettes. La moyenne arithmétique des résultats sur
chacune des séries des trois éprouvettes sera représentative de l’essai.
4. Fabrication
La centrale proposée par l’Entrepreneur sera soumise à l’agrément de l’administration. Elle devra
avoir un débit normal au moins de 100 t/h pour une teneur en eau de granulats de 5%.
Les indications fournies par les divers appareils de mesure doivent être regroupées au tableau de
commandes.
Tous les systèmes de constatation seront munis d’enregistreurs, ou de prises permettant l’installation
d’enregistreurs.
Toutes les fonctions seront munies d’un système de sécurité, tel que l’interruption de l’une d’elles
arrête tout le cycle, à l’exception du sécheur.
c. Prélèvements d’échantillons
La centrale sera équipée de dispositifs permettant d’effectuer des prélèvements en vue de contrôler
les débits des granulats et de filler sans l’arrêter et sans perturber son fonctionnement.
d. Variateurs de débits
La centrale devra être munie de dispositifs permettant de faire varier le débit du poste tout en
maintenant un rapport constant entre le débit de chacun des constituants et le débit total de façon à
assurer le respect de la composition.
L’Entrepreneur doit disposer d’une installation de dosage susceptible d’introduire les granulats selon
les proportions fixées et compte tenu des vitesses d’écoulement qui varient notamment en fonction de
la teneur en eau.
Les trémies doseuses sont disposées de façon à séparer les classes et catégories de granulats. Le
cloisonnement entre-elles est réalisé de façon qu’au chargement, aucun mélange de granulats ne soit
possible, en particulier, la largeur en gueule de chaque trémie doit être supérieure d’au moins
cinquante (50) centimètres à celle du godet de l’engin de chargement et les cloisons de séparation
devront avoir des surhaussées de cinquante (50) centimètres par rapport au niveau supérieur de
remplissage des trémies.
L’ouverture de remplissage des trémies est équipée d’une grille à mailles de dix (10) centimètres.
Le doseur est constitué par un nombre de trémies au moins égal au nombre de classes granulaires.
Toutes les trémies sont à dosage volumique, la trémie à sable est munie d’un système pondéral dans
le cas où le sable présente une teneur en fines égale ou supérieure à dix (10) pour-cent.
D’un dispositif d’alarme conforme aux dispositions du Paragraphe III.26.4.b du présent C.P.S.,
l’alarme étant déclenchée si le niveau de granulats atteint le tiers inférieur du volume de la
trémie ;
D’un dispositif de prélèvement comme prévu au Paragraphe III.26.4.c ci-dessus.
Le sécheur doit permettre d’abaisser la teneur en eau du granulat à une valeur inférieure à zéro
virgule cinq (0,5) pour-cent tout en portant le granulat à la température maximale fixée pour le
chauffage du liant. Toute précaution doit être prise pour que cette température ne soit pas dépassée
afin d’éviter tout risque de brûlage.
A cette effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé entre la sortie du sécheur et
l’entrée du malaxeur, et indiquant la température du granulat.
f. Dépoussiérage
Le dépoussiérage normal des gaz évacués par la cheminée sera assuré par un appareil associé au
poste d’enrobage : dépoussiéreur primaire à deux étapes avec multi cyclones ou appareil équivalent.
Le dépoussiérage normal peut ne pas être suffisant quand la centrale d’enrobage est située à
proximité des lieux habités, de cultures susceptibles d’être endommagées ou encore d’industries dont
la marche pourrait être troublée par les poussières.
Dans ce cas, et ce d’autant plus que la nature des granulats fera présager une importante émission de
poussière (utilisation de sables à très forte teneur en fines), il faudra un dépoussiérage
complémentaire.
Le dispositif sera volumétrique, au moyen d’un tapis et d’une trappe fixe, la vitesse du tapis sera
asservie à la vitesse de rotation de la pompe-liant, le débit étant contrôlé par un compte-tours
inviolable.
La centrale sera équipée d’une balance destinée à la pesée des granulats et capable d’assurer une
pesée en « dynamique » dans des conditions convenable, les opérations de pesées doivent être
automatiques. L’erreur sur le poids doit être inférieure à 3%.
Le filler sera stocké en silos munis de dispositifs d’alimentation, d’extraction et de dosage appropriés.
Deux silos seront nécessaires pour éviter, dans le silo en vidange, les perturbations provoquées par les
approvisionnements en filler. La capacité de stockage devra correspondre à au moins un jour de
fabrication.
Pour les postes continus, les systèmes d’extraction et de transport pneumatique ne seront autorisés
que s’ils sont suivis d’une « chambre de calmage ». En aucun cas, l’introduction ne pourra être faite à
l’entrée du malaxeur.
ALARME ET SÉCURITÉ
Pour toutes les centrales, les silos à filler doivent comporter un système d’alarme et de sécurité
comportant deux (2) voyants lumineux fonctionnant successivement:
Le 1er quand le niveau du filler dans le silo correspondra au 1/5 de la capacité totale ;
Le 2éme quand ce niveau correspondra au 1/10 de la capacité totale.
Centrale continue : Les silos doivent être munis de dispositifs de dosage appropriés permettant
d’effectuer des prélèvements pour vérifier le débit ainsi que la variation instantanée de ce dernier.
Centrale discontinue : Le filler sera pesé dans une boîte ou une trémie spéciale au moyen d’une
balance spéciale.
Chaque réservoir comportera une jauge préalablement étalonnée et un dispositif capable de chauffer
le liant, en évitant toute surchauffe locale.
Un dispositif de circulation d’un débit convenable assurera une circulation continue du liant à
l’intérieur des réservoirs, ainsi qu’entre les réservoirs et la pompe doseuse.
Toutes les canalisations seront soigneusement calorifugées, y compris celle allant de la pompe
doseuse à la rampe de pulvérisation dans le malaxeur.
Une prise de température d’une précision minimale de ± 2°C sera effectuée dans la conduite
d’alimentation du liant, le plus prés possible du malaxeur, dans une partie de la canalisation toujours
soumise à la circulation du liant. Cette température sera enregistrée. Les tolérances de variation de la
température du liant seront de ± 10 degrés Celsius.
Les centrales doivent être munies d’un système de contrôle continu de la quantité de liant délivré.
Elles doivent, en outre, être munies d’un système d’enregistrement continu du débit de liant.
k. Malaxage
Dans une centrale de type continu, on utilisera un malaxeur à palettes à deux arbres horizontaux,
certaines des palettes seront réglables en orientation, de façon à pouvoir modifier la progression des
enrobés.
Le volume de granulats et de liant ne devra pas dépasser les extrémités des palettes lorsque celles-ci
se trouveront dans une position verticale haute.
Dans une centrale de type discontinu, l’introduction du liant dans le malaxeur se fera soit par
pulvérisation, soit par injection sous pression. Dans le premier cas, avant le malaxage « humide »
avec le liant, on procédera à un malaxage à sec.
Dans les deux cas (type continu et type discontinu), la régularité du malaxage est effectuée par le
débit de la centrale, dans l’un ou l’autre sens. Il faudra donc maintenir le débit dans une plage
fournissant un mélange de régularité acceptable.
IMPORTANCE DU MÉLANGE
La répartition du liant est plus difficile à obtenir soit que les teneurs en bitume soient faibles ou que le
bitume soit dur (40/50). La qualité de l’enrobage imposera le choix d’un malaxeur de capacité
nominale importante.
Il faudra s’assurer que l’enrobage des plus gros éléments est effectué de façon convenable. Dans le
cas contraire l’amélioration devra être recherchée par une augmentation de la durée du malaxage
(ou de l’énergie) mais non par une surchauffe de bitume.
l. Chargement
A la sortie du malaxeur, des dispositifs seront aménagés et toutes précautions utiles prises pour
limiter au maximum la ségrégation au chargement des camions.
Dans le cas d’une centrale de type continu, une trémie de chargement sera disposée à la sortie du
malaxeur. La trappe de cette trémie, manœuvrée automatiquement, ne devra être ouverte qu’après
remplissage suffisant.
Il est utile de prévoir une trémie tampon dont la capacité est au moins égale à celle des plus gros
camions de chargement.
5. Transport
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de répandage sera effectué dans des véhicules à
bennes métalliques qui devront être nettoyées de tout corps étranger avant chargement.
Avant le chargement, on pourra graisser légèrement mais sans excès, à l’huile ou au savon, l’intérieur
des bennes. L’utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel,
mazout, etc.) est fortement interdite.
Les camions affectés au transport des enrobés, qu’il s’agisse de ceux faisant partie du parc de
l’Entreprise, ou de ceux affectés par l’Entreprise auprès des transports privés, devront être
compatibles avec le travail qui leur est demandé.
En particulier, la hauteur du fond de la benne et le porte à faux seront tels, qu’en aucun cas il n’y y
aura contact entre la benne et la trémie du finisseur.
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée, capable de
protéger les enrobés et d’éviter leur refroidissement, quelles que soient la distance de transport, les
conditions météorologiques, etc. Cette bâche sera obligatoirement mise en place dés la fin du
chargement et devra y demeurer jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur. Il ne saurait
être question de laisser au chauffeur du camion le soin de décider si la bâche doit être mise en place
ou non.
La vidange des camions dans la trémie de la répandeuse sera complète, les reliquats éventuels
d’enrobés refroidis devront être éliminés avant nouveau chargement du camion.
L’approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt, en effet, il conviendra dans la
dernière phase de la manœuvre, que ce soit le finisseur qui s’approche du camion, celui-ci étant arrêté
et au poids mort.
6. Températures
Les graves bitume (et sables bitume) seront répandue à une température supérieure aux minima
suivants :
La température de répandage des graves bitumes est déterminée par leur température à la sortie de
la centrale d’enrobage et par le refroidissement qu’elles subissent pendant le transport et les
attentes. Etant donné la faible épaisseur du film de liant, il convient d’éviter des températures trop
élevées à la sortie de la centrale d’enrobage.
En tout état de cause, la température de fin de compactage sera supérieure de 20°C à la température
de ramollissement « Bille et Anneau » du bitume utilisé.
7. Mise en œuvre
a. Travaux préparatoires
En cas de renforcement sur chaussée très déformée, il sera nécessaire d’effectuer préalablement la
suppression des flaches et le reprofilage à la niveleuse.
Avant répandage d’une couche de renforcement sur une ancienne chaussée et avant le répandage
d’une couche de base sur une couche de fondation, il conviendra de mettre en place respectivement
une couche d’accrochage ou une couche d’imprégnation.
b. Répandage
Les graves bitumes seront mis en place au moyen d’un finisseur capable de les répartir sans produire
de ségrégation, en respectant l’alignement, les profils et les épaisseurs fixées.
Juste avant l’exécution d’une nouvelle bande, il conviendra de couper à la verticale sur toute
l’épaisseur le flanc de l’ancienne bande contiguë et le badigeonnage à l’émulsion cationique. Le
répandage de la nouvelle bande sera conduit de façon à recouvrir sur un ou deux centimètres le bord
longitudinal de la bande ancienne, les enrobés en excès recouvrant la bande ancienne devront être
ensuite soigneusement éliminés.
Le répandage sur une surface humide est admis, mais le répandage sur une surface comportant des
flaques d’eau est interdit.
Soit répandue.
A une température inférieure aux températures indiquées au Paragraphe III.26.6, sera rebutée et
utilisée pour la construction des accotements. Le transport et la mise en œuvre des quantités de
matériaux correspondantes ne seront pas payés à l’Entrepreneur. Les frais correspondants de
fourniture (granulats, bitume, filler) et de fabrication de la grave bitume seront déduits par
l’administration des sommes dues à l’Entrepreneur.
Le transport et la mise en œuvre des quantités de grave bitume non réceptionnée par suite du non
respect des tolérances ne seront pas payés à moins que l’Ingénieur ne propose une réfaction de prix
pour défauts peu importants.
Le répandage et le réglage qui seront simultanés, devront être exécutés en une seule passe pour
chaque couche au moyen d’engins du type finisseur.
Le répandage de couches de renforcement sera exécuté par un seul finisseur travaillant par voie de
circulation.
Dans le cas de chaussée neuve, le répandage et le réglage qui devront être simultanés, pourront être
exécutés au moyen de deux finisseurs travaillant côte à côte sur les deux voies de droite ou de gauche
de la chaussée, de façon que le compactage puisse se réaliser sur toute la largeur de la couche de
roulement répandue. Le décalage entre les deux finisseurs ne devra pas excéder vingt (20) mètres.
L’emploi d’un finisseur travaillant sur toute la largeur des deux voies de droite ou des deux voies de
gauche ne sera autorisé par l’Ingénieur que si les dispositions prises pour le chargement du finisseur
en matériaux enrobés, l’entraînement et la répartition de ceux-ci jusqu’à la sortie de l’engin, éliminent
tout risque de ségrégation.
La boîte de vitesse du ou des finisseurs devra être munie d’un rapport permettant d’obtenir un
répandage continu à une vitesse compatible avec la fourniture de la grave bitume. La plus faible
vitesse de répandage ne devra pas excéder 1,5 m/mn.
c. Bords de chaussée
Les bords de chaussée pourront être réalisés par répandage avec chanfrein réalisé en équipant le ou
les finisseurs de volets déflecteurs amovibles ou par une autre méthode donnant des résultats
équivalents.
Les joints transversaux de construction (joints d’arrêt de chantier) devront être exécutés par
découpage franc, vertical et suivant un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la chaussée, sur
toute l’épaisseur des matériaux compactés à environ cinquante (50) centimètres en arrière de l’arête
supérieure de la bande.
Les matériaux enlevés lors du découpage des joints devront être utilisés pour la construction des
accotements.
La surface des joints sera badigeonnée à l’émulsion cationique de bitume juste avant le répandage de
la nouvelle bande.
e. Réglage
Le réglage des couches de renforcement sera assuré par utilisation d’une poutre de référence latérale
liée à la chaussée existante ou par nivellement automatique.
Le réglage de couches de chaussées neuves sera réalisé par un nivellement automatique (par exemple
par guidage latéral par fil).
f. Compactage
L’atelier de compactage sera déterminé après réalisation d’une planche d’essai et vérification de
l’efficacité de la méthode utilisée, en particulier, pour assurer le compactage désiré en profondeur.
Cette planche d’essai conditionne le démarrage effectif du chantier.
A priori, l’Entrepreneur devra pouvoir disposer simultanément pour effectuer cette planche d’essai :
Il pourra également présenter et essayer une méthode de compactage par compacteurs mixtes.
COMPACTEURS À PNEUS
Dans les cas ou le répandage est fait par bandes avec un finisseur normal, le compacteur à pneus a
généralement une largeur égale ou supérieure à la demi largeur d’un finisseur. La totalité de la bande
répandue sera donc compactée en deux (2) passes :
Une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême droite aussi près que
possible du bord droit de la bande ;
Une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême gauche aussi près que
possible du bord gauche de la bande.
Le compacteur à pneus devra intervenir directement derrière le finisseur, ses roues avant
s’approchant à quelques décimètres de l’arrière de ce dernier.
Le collage des enrobés aux pneus, qui se manifeste au début du compactage, cesse dès que ceux-ci
ont acquis une certaine température de surface et ne reprend plus tant que la température de surface
reste supérieure à ce seuil. Il faudra donc éviter le refroidissement des pneus et favoriser au contraire
leur réchauffement. En aucun cas, il ne faudra arroser les pneus avec de l’eau.
Le compacteur à pneus ne devra jamais s’éloigner du finisseur de plus de 50 mètres, cette distance
devant être réduite par conditions météorologiques défavorables (pluie, vent, etc.…).
Les compacteurs à pneus seront équipés de jupes de protection pour limiter les échanges thermiques,
en particulier dus au vent.
L’Entrepreneur devra au moins exécuter dans les conditions précisées ci-après tous les contrôles de
fonctionnement.
CONTRÔLE PRÉALABLE
Le contrôle de réglage initial sera exécuté avant le début de la fabrication. Pour chaque catégorie de
granulats, on effectuera dix (10) prélèvements, la moyenne des résultats obtenue ‘’p’’ devra présenter
par rapport à la valeur ‘’P’’ définie par la formule de composition, un écart ((p-P)/P) inférieure ou
égal à 3%. L’écart- type devra être inférieur ou égal à 3% de P.
CONTRÔLE HEBDOMADAIRE
Le contrôle hebdomadaire sera exécuté en fin de journée de travail sur un prélèvement pour chaque
catégorie de granulats. Si l’un des contrôles hebdomadaires fait ressortir un écart supérieur à six (6)
pour cent de P, on procédera immédiatement à deux (2) prélèvement supplémentaires. Si la moyenne
des trois (3) prélèvements ou deux (2) prélèvements sur trois (3) font ressortir un écart supérieur à six
(6) pour cent de P, l’Entrepreneur devra arrêter la fabrication et procéder à nouveau réglage du
doseur.
La fabrication sera reprise lorsque les essais effectués sur dix (10) prélèvements auront satisfait aux
conditions définies ci-dessus pour le réglage initial du poste. Chaque prélèvement aura un poids
minimum de dix (10) kilogrammes.
Dans le cas d’une centrale à malaxage continu et à contrôle pondéral, le contrôle hebdomadaire sera
effectué par roulement sur une catégorie de granulats seulement.
b. Poids des gâchées par pesée de camions pour les postes discontinus
Le contrôle du poids des gâchées sera fait par pesée de deux pours cent (2%) de la production,
l’intervalle entre deux (2) contrôles étant au plus de cinq (5) jours.
La tolérance admissible sur la moyenne obtenue sera de un pour cent (1 %). En cas d’écart constaté
supérieur à la limite de tolérance définie ci-dessus, l’Entrepreneur devra procéder à un nouvel
étalonnage de la bascule et reprendre le réglage du dosage en liant.
c. Poids de gave bitume par unité de compte-tours pour les postes continus
CONTRÔLE PRÉALABLE
Le poids de grave bitume par unité de compte-tours fera l’objet d’un contrôle statistique sur dix (10)
échantillons d’un camion chacun, au cours de la première journée de fabrication.
La moyenne des résultats obtenus ‘’p’’ devra présenter, par rapport à la valeur ‘’P’’ qui a servi de base
au réglage de la pompe à liant, un écart (p – P)/P inférieur à trois pour cent (3 %). L’écart-type devra
être inférieur ou égal à trois pour cent (3 %) de P.
CONTRÔLE JOURNALIER
Si l’un des contrôles journaliers fait ressortir un écart supérieur à 0.8 % en valeur absolue, on
procédera immédiatement à deux (2) prélèvements supplémentaires.
Si la moyenne de trois (3) prélèvements fait ressortir un écart supérieur à 0.8 %, l’Entrepreneur devra
arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage.
La fabrication sera reprise lorsque les essais effectués sur dix (10) échantillons auront satisfait aux
conditions définies ci-dessus pour le réglage initial. Chaque échantillon aura un poids égal au moins à
trente (30) kilogrammes.
La granularité des granulats sur dépôt sera contrôlée deux (2) fois par jour sur échantillons prélevés
dans la partie des dépôts en cours d’exploitation. La granularité obtenue devra satisfaire aux
prescriptions du Chapitre II du présent C.P.S.
Dans le cas où les résultats d’un contrôle de granularité ne satisfont pas aux prescriptions susvisées, il
sera procédé immédiatement à deux (2) autres contrôles. Si l’un de ces deux (2) contrôles n’est pas
satisfaisant, le lot de granulats correspondant sera refusé et devra être évacué.
Le contrôle de la température et de la teneur en eau des granulats séchés sera effectué deux (2) fois
par jour.
f. Température du bitume
Les mesures journalières de consommation en bitume seront faites à l’aide de jauges verticales mises
en place par l’Entrepreneur dans ses cuves de stockage et étalonnées en présence du représentant de
maître d’œuvre avant le début du chantier, par pompage de quantités variables de bitume dans une
cuve mobile, pesée sur bascule.
A la fin de chaque journée de travail, il sera procédé au calcul de la moyenne des poids de graves
bitumes produits par unité de compte-tours, sur l’ensemble de la production.
Lorsque l’écart constaté sur une journée de production sera supérieur à la limite de tolérance de trois
pour cent (3 %) fixée ci dessus, on procédera à une vérification du doseur à liant, dans les conditions
définies ci-après :
Si l’écart sur la teneur en liant, résultant du rapprochement de deux contrôles ci-dessus, dépasse
quatre virgule cinq pour cent (4.5 %) du dosage théorique, l’Entrepreneur devra arrêter la fabrication
et procéder à un nouveau réglage du poste, portant sur le poids des graves bitume par unité de
compte-tours et sur le débit de la pompe à liant.
En fin de journée de travail sur un poids de liant correspondant à une gâchée pour les postes
discontinus ;
Au moins tous les deux jours sur un poids de liant d’au moins soixante kilogrammes pour les
postes continus.
La tolérance admissible est fixée à un virgule cinq pour cent (1.5 %) en valeur relative.
Si l’un des prélèvements fait ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance définie ci-dessus, il
sera procédé à deux (2) prélèvements supplémentaires.
Si deux (2) prélèvements sur trois (3) ou la moyenne des trois (3) font ressortir un écart supérieur à la
limite de tolérance, l’Entrepreneur sera tenu d’arrêter la fabrication et de procéder à un nouveau
réglage.
Le nouveau réglage de fabrication sera contrôlé par trois (3) prélèvements successifs effectués après
au moins une (1) heure de fonctionnement du poste.
Le contrôle de réglage initial fera l’objet avant le début de la fabrication d’un contrôle statistique sur
dix (10) échantillons.
La moyenne des résultats obtenus ‘’f’’ devra présenter, par rapport à la valeur “F” définie par la
formule de composition, un écart (f – F)/F inférieur ou égal à 0.4 %.
Les moyennes des résultats des mesures journalières seront effectuées tous les trois (3) jours. La
tolérance admissible sur la consommation moyenne calculée sur trois (3) journées est de cinq pours
cent (5 %) en valeur relative.
Lorsque le résultat d’un calcul fera ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance, l’Entrepreneur
devra procéder à la vérification du débit de la pompe à liant.
Les températures de mise en œuvre seront fréquemment contrôlées dans les trémies des finisseurs.
L’Entrepreneur peut exécuter d’autres essais de contrôle de fonctionnement. Dans ce cas, il devra
faire connaître au maître d’ouvrage le procédé qu’il emploie, le mode d’interprétation et les résultats
obtenus, en fin de journée.
Le maître de l’ouvrage contrôlera de manière permanente la cadence de mise en œuvre qui doit être
du même ordre que celle retenue lors des essais, et les engins composant l’atelier de compactage lors
des essais doivent être effectivement présents sur le chantier et en fonctionnement continu et
régulier, aux vitesses et caractéristiques demandées.
Tous les contrôles de réception seront exécutés par le maître d’ouvrage à ses frais, ils comportent les
essais désignés ci-après :
Les prélèvements seront faits à l’aide de cadres divisés en 4 compartiments égaux, placés sous la
trémie de chargement des camions.
Chaque prélèvement aura une masse minimale de cent (100) D grammes. D étant le seuil supérieur
de granularité du plus gros gravillon contenu dans le grave bitume soumis au contrôle, exprimé en
millimètres. Si les prélèvements devaient être faits sur camions, leur masse minimale serait portée à
cinq cent (500) D grammes.
Les tolérances admissibles sur les moyennes journalières sont les suivantes:
Teneur en fines : ± 1 % en valeur absolue du poids des graves bitume. La teneur en fine prise
en compte sera la moyenne des mesures effectuées pendant une semaine de fabrication, sur la
base de huit mesures journalières. Si l’écart constaté est supérieur aux limites ci-dessus, le
maître d’ouvrage pourra prescrire l’arrêt de la fabrication et demander à l’Entrepreneur de
procéder à la vérification du réglage de la centrale. En aucun cas, l’Entrepreneur ne pourra
modifier le réglage de sa centrale, sans en aviser le maître d’ouvrage.
Teneur en bitume : ± 1 % en valeur relative. La teneur en bitume prise en compte sera la
moyenne des huit (8) mesures journalières effectuées sur les échantillons prélevés.
Pour la réception des couches mises en œuvre, on considérera des lots successifs, chaque lot
correspondant à la production de la centrale pendant une semaine et ayant fait l’objet de contrôles
sur huit (8) prélèvements journaliers.
Les tolérances admissibles sur les moyennes hebdomadaires sont les suivantes :
Teneur en bitume : Plus ou moins (±) zéro virgule deux (0,2) pour cent en valeur absolue ;
Teneur en fines : Plus ou moins (±) zéro virgule un (0,1) pour cent en valeur absolue.
La teneur en bitume et en fines, représentative de chaque lot, sera la moyenne des mesures
effectuées sur les échantillons prélevés.
COMPACITÉ IN SITU
Des mesures de compacité seront effectuées occasionnellement pour s’assurer qu’il n’y a pas de
dérive significative des résultats obtenus. Chaque contrôle occasionnel donnera lieu à vingt (20)
mesures dont la valeur moyenne d’une part, la plus faible valeur d’autre part ne devra pas être
inférieure aux valeurs correspondantes obtenues lors des essais préalables de compactage effectués
dans les conditions énoncées au Paragraphe III.26.7.f du présent C.P.S.
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Si un contrôle occasionnel donne des résultats inférieurs, le maître d’œuvre procédera à de nouveaux
essais de compactage dans les conditions décrites au Paragraphe III.26.7.f susvisé, mais sans chercher
à faire varier les modalités pratiques d’utilisation de l’atelier.
Si ces nouveaux essais ne confirment pas les résultats initiaux, l’Entrepreneur ne sera pas pénalisé
pour le compactage des journées précédentes et le maître d’œuvre modifiera ses exigences ou
demandera un matériel complémentaire.
Si au contraire ces nouveaux essais confirment les résultats initiaux, on supposera, sauf si
l’Entrepreneur fasse la preuve que la compacité désirée a effectivement été obtenue pour les autres
journées, que l’atelier n’a pas fonctionné dans les conditions prescrites pour toute la période
comprises entre deux contrôles occasionnels successifs.
SURFAÇAGE
La flèche maximale par rapport à la règle sera normalement inférieure en tous points à 1,0 cm.
NIVELLEMENT
La vérification des cotes sera faite sur l’axe de chaussée ou en tout autre endroit demandé par
l’Ingénieur.
Si pour deux (2) journées consécutives de travail, plus de dix pour cent (10 %) des points vérifiés
sortent des tolérances imposées suivantes : - 1 cm, + 3 cm.
Le maître d’ouvrage prescrira un arrêt des travaux, l’examen des méthodes et du matériel utilisés,
leur révision ou leur remplacement, si besoin est.
Si ces tolérances ne sont pas satisfaites après correction par grattage ou reprofilage pour 90 % des
mesures, le maître d’œuvre se réserve le droit de prescrire la démolition, l’évacuation à la décharge
des parties correspondantes et la reconstruction ou un reprofilage aux frais exclusif de l’Entrepreneur.
ÉPAISSEUR
Le contrôle des épaisseurs sera réalisé sur les carottages exécutés pour le contrôle de la compacité in-
situ. Les écarts constatés en chaque point par rapport à l’épaisseur théorique doivent rester dans les
limites suivantes :
IMPLANTATION
La vérification de l’implantation sera faite tous les 10 mètres en moyenne. Les tolérances sont de plus
ou moins deux (± 2 cm) centimètres par rapport à l’implantation prescrite.
Les surfaces de matériaux non traités recevront une couche d’imprégnation, celles de matériaux
traités une couche d’accrochage avant la mise en œuvre des couches bitumineuses supérieures.
Le dosage suivra les indications des définitions des prix unitaires du présent Cahier des Prescriptions
Spéciales.
Le passage de camions sur une grave imprégnée, non parfaitement séchée (ce qui entraînerait
l’arrachage de la pellicule de bitume par les pneumatiques) est formellement interdit. Des frayées, si
elles venaient à se produire, seraient alors immédiatement recouvertes d’émulsion répandue à la
main ou à la lance, aux frais de l’Entrepreneur.
La plus part des prescriptions spéciales concernant la grave bitume, peuvent être appliquées de même
pour les béton bitumineux. Pour cette raison, on se rapportera à l’Article III.26.
1. Composition
2. Formule
Voir Paragraphe III.26.2. Le module de richesse K prendra les valeurs de 3,45 – 3,60 – 3,75 – 3,90.
3. Etude de laboratoire
a. Consistance de l’étude
b. Performances
Les bétons bitumineux B 0/10 et B 0/14 doivent présenter dans l’étude de laboratoire les
performances suivantes :
La composition granulométrique, la teneur en filler et la teneur en liant seront celles qui permettent le
mieux de satisfaire aux conditions données au paragraphe ci-dessus.
L’Entrepreneur devra fournir pour les quatre (4) teneurs en liant, encadrant la teneur en liant
proposée, le résultat de chaque essai sur au moins trois (3) éprouvettes. La moyenne arithmétique des
résultats, sur chacune des séries des trois (3) éprouvettes sera considérée comme représentative de
l’essai.
6. Températures
7. Mise en œuvre
a. Travaux préparatoires
La mise en œuvre des enrobés se fera immédiatement après le répandage de la couche d’accrochage,
selon la couche de base indiquée dans les plans d’exécution, ou après séchage de l’imprégnation.
b. Répandage
c. Bords de chaussée
Voir paragraphe III.26.7.d. Toutefois, les joints transversaux des différentes couches seront décalés
d’au moins un mètre (01 m).
e. Réglage
f. Compactage
Pendant l’exécution des pieux forés, le chef de chantier désigné par l’Entreprise de sondage ou son
mandataire devra se trouver en permanence sur le chantier. Un formulaire contresigné chaque jour
par le chef de chantier ou son représentant sur le chantier devra être rempli pour la réalisation de
tout pieu.
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La position des pieux est définie par les points polygonaux existants et les coordonnés et points
kilométriques des axes des culées et piles données sur les plans.
Toutes les côtes sur plan seront contrôlées par l’Entrepreneur. Le piquetage des pieux sera exécuté et
repéré par l’Entrepreneur. Il devra être reconnu par le Maître de l’Ouvrage et l’Ingénieur.
L’Entrepreneur sera tenu pour responsable des conséquences qu’entraîneraient, tant pour lui que
pour les autres corps d’état, des erreurs dans ces tracés et niveaux.
Les tolérances par rapport aux côtes des plans d’exécution sont :
Avant le bétonnage des pieux, l’implantation exacte sera contrôlée en présence de l’Ingénieur.
3. Travaux de forage
Le type des appareils de forages sera approprié au sol existant et au régime des eaux souterraines.
Le choix d’appareils approprié se fait de façon à éviter, au dessus de la tête du pieu et au dessous du
pied du pieu, des dislocations trop importantes. Comme de telles dislocations n’apparaissent qu’avec
le temps, la priorité est donnée aux appareils qui permettent un forage rapide et de courte durée
jusqu’au coulage du béton. En cas de sondage au dessous du niveau d’eau et pour éviter les
dislocations décrites vis à vis de la pression de l’eau, il faudra maintenir une surpression liquide
suffisante dans le forage.
Le tube de forage permet d’éviter les dislocations le long du pieu lors du forage. Au moment du forage
sous le niveau d’eau, une surpression de l’eau doit être maintenue en permanence dans le tube de
forage afin d’éviter la possibilité d’une rupture hydraulique du sol sans le forage et surtout la
pénétration de particules du sol.
Pour éviter pendant l’opération de forage les dislocations importantes, le tubage devra précéder plus
ou moins l’avancement du forage suivant la nature du sol. Dans les sols tendres, cohérents et non
cohérents, en particulier dans le sable fin et le limon, il est nécessaire d’avoir sous le niveau d’eau, une
distance d’avancement égale au demi-diamètre du sondage.
4. Obstacles au sondage
En écartant des obstacles au sondage, toute dislocation du sol devra être évitée au maximum, un pieu
ne devra pas être posé sur un obstacle situé au dessus de la profondeur prescrite. Les trous de forage
perdus seront remplis avec du béton ou un remblai approprié.
La nature du sol devra être observée attentivement. Pour chaque pieu, la longueur d’ancrage devra
être parfaitement assurée dans la couche portante. Pour vérifier et compléter les sondages de
reconnaissances, des coupes géologiques seront à mentionner dans les procès verbaux.
6. Travaux de ferraillage
Des armatures longitudinales seront a raidir par des cerces de façon à ce qu’elles ne se déforment pas
lors du transport du lieu de façonnage à leur emplacement définitif. L’enrobage des armatures
longitudinales sera de 8 cm.
7. bétonnage
Lors du coulage, il sera nécessaire de s’assurer que le béton atteindra dans sa composition et
consistance prévues, le fond du forage sans ségrégation et sans souillure et que la colonne de béton
ne sera ni brisée ni étranglée.
Même dans les cas des forages secs, le bétonnage devra se faire par des tubes plongeurs descendus
au début du bétonnage jusqu’au fond du forage.
Des godets spéciaux descendus au fond du tube pour être vidé de son béton seront aussi utilisés.
Sous le niveau d’eau, le béton devra être posé selon le procédé suivant : Le tube plongeur devra
descendre profondément dans le béton déjà mis en place afin que la colonne du béton ne se casse pas
et que l’eau ne pénètre pas dans le tube plongeur. En cas d’utilisation de godets de bétonnage, ceux-
ci devront répondre aux exigences du procédé de fabrication du béton sous le niveau d’eau.
L’Entrepreneur proposera à l’agrément de l’Ingénieur, les systèmes de coffrage qu’il compte utiliser
ainsi que leurs plans.
Ces derniers porteront mention de la disposition des joints de coffrage des parements vus, et de la
disposition particulièrement étudiée de manière à obtenir, après combinaison des reprises de
bétonnage, un système de joints satisfaisant, notamment du point de vue esthétique.
Les coffrages des parties vues seront exécutés obligatoirement en contre-plaqué, étant
entendu que pour les parements fins, il sera fait usage de contre-plaqué neuf ou de tout autre
coffrage spécial agrée par l’Ingénieur ;
Le rythme et la modulation, en ce qui concerne les coffrages de tous les parements vus, seront
soumis, avant exécution à l’Ingénieur ;
L’emploi des tiges, boulons, etc. destinés à solidariser ou raidir les coffrages et sortant d’un
parement vu, ne sera toléré que dans la mesure ou le dispositif utilisé permet le retrait de ces
dits boulons, tiges, etc. lors du décoffrage ;
Les surfaces décoffrées, tant en courbe qu’en partie droite, ne devront pas présenter, avec la
surface théorique d’écart supérieur à cinq (05) mm ; la stabilité des coffrages sera justifiée en
conséquence ;
Les coffrages des parties avoisinants, les arêtes vives seront spécialement étudiés pour obtenir
des arêtes parfaitement dressées ;
Les coffrages doivent être parfaitement propre sans aucune trace de béton, mortier ou
laitance anciens et seront, si besoin est, arrosés avant mise en œuvre ;
Les produits de démoulage agrée par l’Ingénieur, ne devront pas attaquer le béton ni le
tacher.
Les différentes qualités de coffrage prévues au Fascicules 65 du C.P.C seront utilisées conformément
au tableau suivant :
Qualité N° Utilisation
Ordinaire 1 Semelles de fondation
Soignée 2 Faces non vues
Pour parements fins 3 Faces vues
L’Entrepreneur fournira des suggestions pour exécution des coffrages des parements fins, qui seront
proposées à l’agrément du Maître d’Ouvrage avant la réalisation des coffrages.
Le béton atteint une résistance telle qu’il peut être capable de supporter les sollicitations dues
aux charges existantes pendant le décoffrage ;
Le Maître d’Ouvrage l’ordonnera.
Le chef de chantier ne sera pas en mesure de l’ordonner sans avoir averti le Maître d’Ouvrage, qui
après vérification, donnera son accord.
Des étais auxiliaires seront à maintenir autant que possible pour éviter les déformations dues au
retrait et au fluage.
1. Classement et composition
a. Mortiers
Les caractéristiques des mortiers susceptibles d’être utilisés sont précisées ci-après :
Classe de Dosage
Identifiant Observations Utilisation
ciment (kg/m3)
M1 CPA 325 50 Pour maçonnerie
M2 CPA 325 400 Pour rejointoiement
Ne doit contenir ni
Pose d’appareils d’appui et cachetage des
M3 CPA 325 600 chlorure de calcium ni
extrémités des câbles de précontrainte.
laitier
Suivant arrêtés d’agrément du procédé de précontrainte Pour injection dans les vides entre gaines et
M4
utilisé. câbles de précontrainte.
Pendant sa préparation le mortier ne doit pas se mêler à l’eau de façon qu’aucune ne soit
possible ;
Il doit couler facilement et être approprié au pompage ;
Il doit avoir une adhésivité supérieure aux résistances à la traction et au cisaillement des
pierres utilisées ;
Après sa prise, le mortier doit être étanche à l’eau ;
Il doit être résistant à l’agressivité de l’eau de mer ;
Les résistances à la compression, à la traction et au cisaillement doivent être supérieures à
celles des pierres utilisées.
La mise en place sous l’eau du mortier s’effectuera de la manière décrite ci-dessous pour le béton
coulé sous le niveau d’eau.
b. Bétons
Les différents types de bétons susceptibles d’être utilisés (précisés dans le bordereau des prix) pour
l’exécution de l’ouvrage objet du présent Cahier des Prescriptions Spéciales, sont définis par le tableau
ci-après :
Les bétons spécialisés dans le tableau pourront être améliorés pour des sollicitations ou mises en
place spéciales.
En cas de béton en milieu agressif, il faudra choisis une structure granulométrique épaisse : pour cela
le rapport eau/ciment doit être baissé le plus possible afin que la résistance à la pénétration soit
augmentée.
Dans le cas ou c’est disponible, il faudra choisis un ciment ayant une forte résistance aux sulfates (p.
ex : Ciment H.T.S.).
On obtient une forte résistance à l’usure grâce à sa structure granulométrique épaisse, constituée de
granulats durs (quartz ou similaire) avec une résistance nominale du béton d’environ 35 MPa. Il
faudra utiliser peu d’eau et de ciment afin qu’il n’y ait pas de dépôt de laitance lors du bétonnage.
Lorsque le béton doit être mis en place pour des éléments de construction porteurs sous l’eau, la
teneur en ciment doit être de 350 kg/m3 au minimum pour un rapport eau/ciment inférieur à 0,6.
Pendant le coulage, le béton doit couler d’une façon uniforme en présentant une consistance épaisse
et homogène de manière que sans vibrer, il conserve une structure épaisse.
Le béton devra être coulé selon le procédé suivant : Le tube plongeur devra descendre profondément
dans le béton déjà mis en place, afin que la colonne de béton ne se casse pas et que l’eau ne pénètre
pas dans le tube plongeur, ceux-ci devront répondre aux exigences du procédé de fabrication du
béton sous le niveau d’eau. Les constructions seront à bétonner de façon ininterrompue.
BÉTON HYDROFUGE
Le béton hydrofuge devra présenter une résistance nominale d’eau moins 35 MPa. Lorsque les classes
de résistance sont faibles, la composition des agrégats doit être étagée de façon à ce qu’une structure
épaisse soit atteinte. Le dosage en ciment pour des agrégats inférieurs à 20 mm (module 43) doit être
de 400 kg/m3 et pour des agrégats jusqu’à 40 mm (module 46) de 350 kg/m3.
Pour les bétons B2, B3 et B4, les proportions en ciment, sable, pierraille et granulométrie des
granulats seront déterminées par l’Entrepreneur de façon à obtenir une compacité optimale et une
maniabilité suffisante compatible avec la résistance minimale demandée. Celle-ci, mesurée sur
cylindre à vingt huit (28) jours devra atteindre au moins 85 % de la résistance nominale définie ci-
dessus.
Le béton ne doit pas être fabriqué avec un rapport eau/ciment supérieur à celui fixé par les essais de
convenance.
Ces déterminations indiquées ci-dessus feront l’objet d’une étude spéciale par l’Entrepreneur, à ses
frais comme prévu aux Articles 8 - 3 et 33 – 1 du Fascicule 65 du Cahiers des Prescriptions Communes.
Cette étude devra, en particulier, comporter les comptes-rendus d’essais faits pour le compte de
l’Entrepreneur par un laboratoire spécialisé qui devra avoir reçu au préalable l’agrément du maître de
l’ouvrage.
Cette étude sera présentée à l’accord du maître de l’ouvrage au moins dix (10) jours avant tout
commencement de fabrication des bétons correspondants : le maître de l’ouvrage disposera d’un
délai de huit (8) jours pour les agréer ou formuler ses observations.
a. Béton témoin
Il sera exécuté sur le chantier, avant démarrage des travaux, un béton témoin destiné à apporter la
preuve que les moyens prévus à mettre en œuvre permettent d’obtenir les résultats conformes aux
prévisions.
Le nombre d’éprouvettes confectionnées en vue d’essais à sept (7) et vingt huit (28) jours est défini
conformément au tableau ci-après :
La résistance nominale du béton sera définie par la moyenne arithmétique des résultats à vingt huit
(28) jours, multipliée par 0,8.
L’agrément sera donné par le maître de l’ouvrage si la résistance nominale est au moins égale à la
résistance correspondante exigée.
Toutefois, les travaux pourront démarrer après accord du maître de l’ouvrage si la résistance
nominale à sept (7) jours est au moins égale au 8/10éme de la résistance exigée à vingt huit (28)
jours.
Si ces essais à vingt huit (28) jours ne donnent pas les résistances prescrites, l’Entrepreneur devra
exécuter à ses frais un nouveau béton témoin après avoir apporté sur son chantier les améliorations
désirables.
b. Essais de contrôle
L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à vingt huit (28) jours, de
résistance à la traction par flexion circulaire, également à vingt huit (28) jours, et des mesures de la
consistance du béton frais.
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Le nombre minimal des éprouvettes à prélever et le rythme minimal de prélèvement, seront les
suivants:
Essai de résistance à la compression et à la traction à vingt huit (28) jours : trois (03) cylindres
et trois (03) prismes par période continue de douze (12) heures au plus de bétonnage, avec un
minimum de six (06) cylindres et six (06) prises par ouvrage ;
Consistance du béton frais : en moyenne un (01) par jour de bétonnage, avec le minimum
résultant des normes en vigueur.
Le nombre et la cadence pourront être modifiés par l’Ingénieur, en fonction de l'importance des
ouvrages.
ESSAIS DE RÉSISTANCE
Aux 85/100 de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre de ces
mesures sera inférieur à douze (12) ;
A la moyenne arithmétique des mesures diminuées de 8/10 de leur écart quadratique moyen,
lorsque le nombre de ces mesures sera égal à douze (12). Toutefois, le résultat sera plafonné
aux 9/10 de la moyenne arithmétique.
CONTRÔLE DE CONSISTANCE
La consistance du béton sera mesurée au cône d’Abrams. Elle devra être entre les huit et les douze
douzièmes de l’affaissement obtenu avec le béton.
Dans le cas contraire, la quantité d’eau sera modifiée pour revenir à l’affaissement de référence. Le
nombre d’essais effectués journellement ne sera pas inférieur à 10 (dix).
1. Fabrication
Les bétons seront fabriqués mécaniquement par mélange simultané de tous les constituants. La durée
de malaxage sera déterminée après essai sur le chantier.
Sur la bétonnière seront affichés les dosages en ciment et les volumes en poids des matériaux, y
compris l’eau à mélanger. La bétonnière sera équipée de préférence d’un système de dosage
automatique de l’eau. Tous les constituants des bétons seront pesés.
2. Transport
Le béton devra être mis en œuvre dans l’heure qui suit sa fabrication. Les dispositions concernant le
transport du béton devront être conformes à l’Article 10 du Fascicule 65 du C.P.C.
En particulier, le béton sera transporté par un procédé agrée par le maître de l’ouvrage permettant
d’éviter d’une façon absolue la ségrégation des éléments et tout commencement de prise avant la
mise en œuvre.
3. Mise en œuvre
Les bétons B3 à B5 seront vibrés de la même façon que les éprouvettes de contrôles.
Les joints de reprise sont définis dans les plans d’exécution, à la suite de quoi il sera défini un volume
maximal de bétonnage.
Un tel volume devra être coulé sans arrêt important, les appareils seront de capacité suffisante,
l’Entrepreneur devra tenir en réserve des appareils auxiliaires en cas de défaillance de l’un des
dispositifs.
Pour l’emploi des adjuvants on devra se conformer à l’Article II.11 du présent C.P.S.
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Pendant le délai de durcissement, les bétons seront protégés contre les évaporations excessives, et
contre les sollicitations dues aux travaux suivants : Surcharges, décoffrage prématuré etc., la
protection aura lieu pendant 7 jours.
Il ne sera effectué aucun bétonnage lorsque la température dépassera + 35° C à l’ombre ou sera
inférieure à + 5° C.
Les conditions d’emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur
fiche d’identification instaurée par le Titre I du Fascicule 4 et conformément aux dispositions des
Articles 20 et 21 du Fascicule 65 du Cahier des Prescriptions Communes.
1. Façonnage
En l’absence d’acier soudable toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite. Les
armatures doivent être façonnées sur les matrices ou autres dispositifs appropriés, conformément aux
plans de ferraillage et à la nomenclature des aciers. Le façonnage à chaud n’est pas autorisé pour les
aciers écrouis.
2. Mise en place
Les armatures seront solidement fixées entre elles par des ligatures en fil d’acier doux recuit
fortement serrés à la pince.
Après l’achèvement de la pose, les armatures ligaturées doivent former un treillis dont les barres ne
peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres, même pendant la mise en place et la
pervibration du béton.
Les distances prescrites entre le coffrage et les armatures doivent être maintenues par un nombre
suffisant de cales en béton fixées à l’armature, ces dites cales doivent respecter les cotes données sur
le plan.
Les attaches ne doivent pas apparaître en surface afin d’éviter les taches de rouille sur le béton.
Un soin tout particulier devra être apporté à l’exécution des constructions métalliques reconstituées
et soudées. L’Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions annoncées dans le Chapitre II du
Fascicule N°66 relatif à l’exécution des constructions soudées en acier laminé.
Les diverses parties du tablier métallique seront livrées sur chantier recouvert d’un enduit au minium
de plomb. Après assemblage, les surfaces d’enduit manquantes seront reconstituées, après quoi
l’ouvrage métallique recevra une couche de peinture d’environ 150 microns.
2. Palplanches
Les palplanches utilisées en rideau provisoire doivent présenter un module de résistance minimal de
1600 cm3/ml. Elles seront soit arrachées en fin de service, soit recepées à la cote des terrassements.
Les rideaux protecteurs en palplanches seront mis en place avant tous travaux de terrassement. La
mise en fiche des palplanches sera précédée d’une reconnaissance de l’emplacement des rideaux et
de l’enlèvement des obstacles éventuels. Les palplanches métalliques seront battues à l’aide d’un
mouton ou d’un marteau trépidant en passant avec précaution de l’une à l’autre pour les enfoncer
progressivement dans un plan vertical sans les gauchir. Celles qui briseraient, se tordaient ou
s’écarteraient de leur position normale seront arrachées et remplacées aux frais de l’Entrepreneur.
Des ancrages des rideaux dans les terrains à soutenir ne seront admis qu’avec l’agrément de
l’Ingénieur.
Les tôles servant à la fabrication de l’ouvrage sont issues d’usines agréées. Les aciers sont de nuance
et de qualité Fe E 40 A
Les opérations de la fabrication pure des ossatures métalliques sont les suivantes :
L’oxycoupage ;
Meulage et décapage ;
Accostage ;
Pointage ;
Assemblage ;
Contrôles géométriques.
a. Séquence de fabrication
Traçage précis des âmes, des semelles, des raidisseurs et de l’ensemble des éléments
constituant les ossatures métallique ;
Découpe des tôles par oxycoupage ;
Redressage éventuel des éléments oxycoupés par chaudes de retrait ;
Réalisation des poutres PRS sur machine automatique ;
Habillage des poutres ;
Usinage des pièces de pont et des entretoises ;
Décapage et mise en peinture de l’ensemble.
Décapage du métal de base (meulage superficiel des surfaces à souder : Blanchiment des
surfaces) ;
Mise en place des semelles et de l’âme ;
Accostage à zéro et positionnement âme/semelle perpendiculaire (réglage de la machine) ;
Soudage à plat et réalisation des deux joints (haut et bas) simultanément ;
Retournement de la l’assemblage exécuté, mise en place et soudage de la face opposée selon
le même procédé ;
Contrôle de la géométrie en cours de fabrication (position âme/semelle).
Traçage précis des tôles constitutives des montants, des raidisseurs et des goussets ;
Découpe par oxycoupage ;
a. Contrôle interne
Les contrôles internes réalisés à l’usine sous la responsabilité du Responsable du Contrôle Interne
(RCI) consistent en :
b. Contrôle externe
Les contrôles externes réalisés à l’atelier sous la responsabilité du Responsable Qualité (RQ), font
l’objet de procès verbaux suivants :
Les contrôles non destructifs (US et Radiographie) sont précisés sur le plan de contrôle des
soudures (Type et taux). Ils sont réalisés par un contrôleur certifié.
Les non-conformités éventuelles sont gérées par le Responsable du contrôle interne (RCI). Elles
aboutissent à des fiches de non-conformités avec proposition d’action corrective et décision du
contrôle extérieur. Les fiches de contrôle interne sont mises à la disposition du contrôle extérieur lors
de ces visites en usine ou sur chantier et lui sont transmises de façon systématique.
La présente procédure décrit les opérations de soudage des ossatures métalliques. Les procédés de
soudage sont homologués par des qualifications de modes opératoires de soudage qui sont mise à la
disposition du maître d’œuvre suivant la norme NF P 22472. Les soudeurs sont agréés suivant la
norme NF EN 287.1.
Les formes et les dimensions des soudures sont à réaliser suivant les indications des plans.
Les éléments constitutifs des poutres principales sont obtenus par oxycoupage de tôles. Les zones
affectées par les soudures sont exemptes de toute trace d’huile, de graisse, de calamine, de rouille et
de peinture. Un meulage soigné ou grenaillage léger est effectué avant soudage.
b. Exécution du pointage
L’amorçage de l’arc en dehors du joint est interdit. Si toutefois des points d’amorçage involontaires
sur les tôles sont visibles, ils sont à éliminer par meulage.
Un contrôle par ressuage est effectué. Si celui-ci révèle la présence d’indications hors tolérances, une
réparation plus profondes est réalisée, gougeage arc-air et meulage, rechargement, arrasage du
cordon et nouveau ressuage.
Les soudures de pointe sont réalisées sans interruption de l’arc ont une gorge mini de 5 mm et une
longueur de 100 mm minimum pour le pointage des tôles de toute épaisseur supérieur à 5 mm et de
limite élastique supérieure ou égale à 355 MPA.
Avant reprise envers des soudures de rabotage, il est procédé à un meulage complet de la passe de
pénétration.
Dans le cas de soudage multi-passe et en cas de doute sur la qualité du cordon déposé, un contrôle
par ressuage est effectué avant exécution de la reprise envers ou avant la passe suivante. Si un tel
contrôle est à réaliser, on laisse la soudure refroidir lentement et, une fois le contrôle exécuté, le joint
est chauffé jusqu’à la température de préchauffage.
Dans le cas d’une soudure interpénétrée, la zone réparée est contrôlée par Ultrasons ou
Radiographie.
Les opérations du soudage sont exécutées en usine à l’abri des courants d’air. Aucune opération n’est
effectuée à une température inférieure à –5°C.
Le préchauffage est effectué à l’aide d’une torche au gaz propane. Le contrôle des températures est
exécuté à l’aide de crayons thermocromes ou d’une sonde électrique. Le contrôle des températures
entre passe est effectué suivant le même procédé.
Une fois la soudure achevée, les projections sont éliminées par grattage, brossage et meulage.
g. Pré-déformation et redressage
Ces opérations sont exécutées par chaudes de retrait, la température n’excédant pas 700°C. Le
contrôle est effectué par sonde électrique lors de l’exécution.
Le refroidissement se fait à l’air calme. Tout refroidissement à l’eau ou l’air comprimé est proscrit.
4. Procédure de peinture
Après un sablage DS2.5, l’ensemble de la structure reçoit trois couches de peinture d’un système
agréé (une couche primaire, une couche secondaire et une couche de finition).
Au chantier, seules les reprises du système de traitement anticorrosion au droit des zones de
boulonnage, seront réalisés avant le bétonnage de la dalle en béton armé.
a. Décapage
Les poutres et autres éléments secondaires sont sablés par un matériel composé de compresseur et
de sableuse. L’abrasif utilisé est un corindon de type RUGOS ‘’2000’’ (groupe de pierres formées
d’alumine [Al2 O3] , les plus dures après le diamant).
Les éléments d’ossature sont peints par projection de peinture (Type application sans air
« AIRLESS »).
Le séchage se fait à l’abri de tout courant d’air susceptible d’amener de la poussière sur la surface
fraîchement peinte.
c. Contrôle de la peinture
CONDITIONS D’APPLICATION
L’application de la peinture ne peut avoir lieu que si le support se trouve à plus de trois degrés au
dessus du point de rosée. Le contrôle de ses valeurs est suivi à l’aide d’un thermomètre-hygromètre
enregistreur placé à proximité du lieu d’application.
Sablage : Valeur requise DS 2,5 suivant la norme, Rugosité RAmoy : 12,5 soit N10Bb du Rugotest N°3
LCA.
Ces contrôles sont faits par comparaison visuelle et tactile immédiatement après la fin du sablage.
Il est possible de réaliser un essai de convenance sur une plaquette témoin qui reste sur place afin de
faciliter les contrôles de rugosité.
ÉPAISSEUR DE PEINTURE
Un suivi de l’épaisseur humide de la peinture est effectué lors de l’application, ce contrôle est réalisé
pour régler l’application suivant l’épaisseur sèche à obtenir. Un contrôle conforme à la norme NF T
30.124 est réalisé sur film sec, l’appareil de mesure est du type DELSTASCOPE. Tous les résultats sont
enregistrés et édités sur un listing des épaisseurs relevées.
L’étendue des contrôles est donnée par la norme NF T 30.124. Les critères d’acceptation sont donnés
par la même norme :
Aucune mesure confirmée n’est inférieure à 80 µm de l’épaisseur nominale (un point bas
confirmé doit l’être au moins deux fois dans un décimètre carré autour du point considéré) ;
Pas plus de 20% des points ne sont compris entre l’épaisseur nominale et 80% de l’épaisseur
nominale.
Les essais de quadrillage (Norme NF T 30.038) et essais de traction (Norme NF EN24624) ne sont
réalisés qu’après séchage complet et réticulation suffisante à une température convenable. Ces essais
ne sont réalisés qu’en cas de contestation d’anomalies. Ces essais étant des contrôles destructifs.
Les résultats sont consignés sur un PV et transmis aux différentes parties concernées.
e. Garantie
a. Transport et déchargement
Les éléments préfabriqués seront livrés en tronçons, acheminés par convois exceptionnels depuis
l’usine de fabrication jusqu’au chantier ou se déroule les travaux. La manutention de ceux-ci se fera
au moyen d’élingues synthétiques avec coquilles de protection, ceci afin d’éviter des dégradations du
film de peinture.
Les tronçons de poutres seront posés en place définitive au moyen de grues télescopiques, elles seront
entièrement soudées. Les entretoises associées seront posées au moyen des mêmes grues.
L’assemblage provisoire sera assuré par des cales métalliques préalablement positionnées au
moment du montage à blanc, réalisé en usine. Après un réglage fin des jeux de joints soudés, les
soudures de raccordement seront réalisées.
Après assemblage des ossatures, un contrôle de la géométrie générale est exécuté. Les niveaux sur
appuis sont vérifiés et un contrôle des jeux des joints à souder est exécuté.
1. Généralités
Les ouvrages courants (par exemple : débouchés, bouches d’égout, têtes de buses, regards, ponceaux,
passerelles, murs) seront réalisés en béton ou maçonnerie, selon les indications des plans de détail.
Les tolérances dimensionnelles d’exécution par rapport aux indications des plans seront limitées à :
Plus ou moins (±) 3 cm, pour l’épaisseur des éléments en béton coulés sur place ;
Plus ou moins (±) 1 cm, pour les éléments préfabriqués ;
Plus ou moins (±) 3 cm, pour la position des éléments.
3. Protection des ouvrages
Enduits bitumineux (par exemple : Flincot) en trois (3) couches sur les surfaces du béton qui
seront touchées par la terre ;
Obstruction des joints de dilatations avec un produit plastique d’étanchéité (par exemple
bitume sur une corde de calfeutrement) ou tout autre produit agréé par l’Ingénieur.
La localisation approximative des clôtures sera indiquée par l’Ingénieur. L’Entrepreneur sera tenu de
réaliser l’implantation précise. Il ne pourra mettre en place les clôtures qu’après accord de l’Ingénieur,
l’exécution sera conforme aux plans d’exécution.
Les massifs de fondation seront en béton RN10, leur niveau supérieur sera arase au niveau du sol.
La fréquence des poteaux et la construction des portes sont indiqués dans le plan de détail.
La clôture devra être convenablement placée sur les supports et être aussi tendue que possible.
Le profil en long de la partie supérieure devra être régulier et ne pas présenter d’angles désagréables
à l’œil au droit des supports.
1. Signalisation horizontale
Les implantations seront assurées par l’Entrepreneur en présence et sous le contrôle du responsable
du maître d’ouvrage.
a. Nettoyage
Les chaussées seront nettoyées par balayage et arrosage, au plus, 24 heures avant l’application des
peintures. Ce nettoyage sera contrôlé par le maître d’ouvrage.
b. Pré-marquage
Un pré marquage sera effectué pour les bandes dont la matérialisation de position est nécessaire
avant l’application. Il sera réalisé manuellement ou mécaniquement par filet continu ou pointillé. Le
pré-marquage est représenté soit à l’axe, soit à l’un des côtes des bandes. L’Entrepreneur ne devra en
aucun cas changer l’axe de référence en cours de marquage.
Engin automoteur ;
Vitesse de marquage 3 km/h au minimum pour les bandes les plus larges ;
Système de modulation automatique ou semi-automatique.
Le marquage des chaussées ne sera réalisé qu’après un délai de 15 jours après la mise en œuvre des
enrobés. L’application est interdite sur chaussée humide.
Les dosages seront contrôlés, au cours d’application par pesée, et immédiatement après application
de plaques de contre-plaqué ou autre matériau de 1.50 x 0.30 m sur lesquelles la peinture sera
appliquée dans les mêmes conditions que sur les chaussées. Le nombre de plaques ne pourra excéder
une plaque par kilomètre de bandes.
Ces mesures pourront être complétées par l’évaluation du poids total des produits consommés dans
une journée et confrontées avec cette dernière.
Si le dosage mesuré sur les plaques ou par contrôle journalier est inférieur de 20 % ou plus du dosage
prévu, l’Entrepreneur procédera à ses frais à l’application d’une couche supplémentaire de peinture
sur l’ensemble des zones traitées dans la période de référence.
La largeur des bandes sera contrôlée à raison d’une mesure par kilomètre de bande appliquée. Si la
largeur mesurée est inférieure de 10 % ou plus à la largeur prescrite, l’Entrepreneur procédera à ses
frais à la réfection d’une longueur correspondant à une journée de travail, à moins que l’Entrepreneur
ne fournisse la preuve de la conformité de la bande en deçà de la longueur incriminée.
Il sera également effectué un contrôle du module des bandes discontinues à raison de 10 mesures
d’éléments de ‘’plein’’ et de ‘’vide’’ par kilomètre de bande appliquée.
2. Signalisation verticale
Les panneaux réglementaires, devant être mis en place par l’Entrepreneur, seront implantés aux
emplacements définitifs, comme indiqués dans les plans de signalisation ou marqués par l’Ingénieur.
Les supports seront scellés dans du béton RN 10. Le dé de fondation aura les dimensions de 0.35 x
0.35 x 0.60 de profondeur. Il fera saillie de 0.10 m sur le niveau du sol et se terminera par une pointe
de diamant à quatre faces.
Avant le début effectif des travaux de mise en place l’Entrepreneur procédera aux piquetages de la
ligne d’aplomb vertical de l’axe des panneaux et des supports.
L’Entrepreneur doit assurer la signalisation du chantier, afin de prévenir les usagers de l’existence des
travaux perturbant la circulation. Il sera tenu responsable des accidents dus à une mauvaise
signalisation.
a. Signalisation diurne
Avant le chantier, sera disposé un panneau annonçant la nature des travaux et la distance sur
laquelle l’automobiliste trouvera le chantier. Puis tous les cent (100) mètres, des panneaux réglant la
vitesse et les interdictions (dépassement, stationnement, etc.) seront disposés. La vitesse doit être
limitée de façon à permettre un arrêt de la circulation si les travaux obligent le passage des voitures
de façon alternée au niveau du chantier.
Si l’emploi des feux tricolores est réalisable, un panneau indiquera à 100 mètres avant les feux
tricolores, l’Entrepreneur disposera deux employés à chaque bout du chantier, réglant ainsi
l’alternance des passages de véhicules. Ces employés devront être munis de drapeaux rouges et de
dossards phosphorescents.
b. Signalisation nocturne
La signalisation nocturne devra être efficace et, en plus de la disposition de panneaux sur le tracé
annonçant le début et la fin des travaux, l’Entrepreneur devra disposer tous les dix mètres, en bordure
de la voie circulée, des catadioptres et des feux rouges tous les 30 mètres, ou des lampes tempêtes,
ou mieux encore des lampes clignotantes tous les 40 mètres, pour les parties signalées en alignement
droit.
Le jalonnement des biseaux sera assuré au moyen de lampes espacées tous les 5 mètres. La
signalisation nocturne devra être mise en place juste après l’arrêt quotidien des travaux, et
l’Entrepreneur devra en vérifier le bon fonctionnement et l’efficacité. La vitesse des véhicules sera
limitée à 40 km/h.
1. Prescriptions générales
Après montage des éléments de barrière, un réglage fin doit être exécuté de façon à ce que l’arête
supérieure des éléments fixés sur les supports reste parallèle au bord de la chaussée.
Avant le début du battage de chaque support, les verticalités du support et celle du dispositif de
guidage de la sonnette devront être garantis.
En cas de refus au battage avant que la tête du support soit positionnée au niveau de la cote imposée.
L’Entrepreneur devra :
L’Entrepreneur doit percer ou dégager l’obstacle rencontré. Les trous seront à remplir en béton RN 10.
Les déblais excédentaires seront évacués à la décharge.
Les supports arrachés ne pourront être réutilisés qu’après agrément préalable du maître d’œuvre ou
de son représentant. Le maître d’œuvre pourra exiger le remplacement aux frais de l’Entrepreneur,
des supports qui après fonçage présenteraient l’une ou l’autre des défectuosités, ci-après :
Pliure ;
Déchirure ;
Flambage ;
Voilement.
Au cours des travaux l’Ingénieur pourra être amené à demander à l’Entrepreneur la réalisation
d’ouvrages peu important non prévus aux plans et ne correspondant à aucun prix défini dans le
bordereau des prix unitaires du présent C.P.S.
Dans ce cas, un métré particulier sera établi, et les travaux seront réglés soit par application des prix
relatifs, soit au cas ou un ou plusieurs prix ne figureraient pas au bordereau, en accord entre
l’Ingénieur et l’Entrepreneur. Le mode d’exécution des travaux sera soumis à l’agrément de
l’Ingénieur.
2. Gaines
Les classes des tuyaux seront à déterminer et justifier par la note de calcul, qui est à fournir par
l’Entrepreneur en fonction des conditions de lit de pose et des surcharges de remblais et roulantes.
Les localisations approximatives de gaines sont indiquées sur les plans multi-réseaux ou déterminées
par l’Ingénieur.
La pose des tuyaux doit être coordonnée avec le maître d’ouvrage, et les services publics
d’approvisionnement concernés.
Les extrémités sont fermées de maçonnerie en briques et marquées avec des bornes de repérage.
Les tuyaux seront en polychlorure de vinyle rigide et présenteront un diamètre de 100 mm.
Dans chaque tuyau on pose des câbles tracteurs en fil galvanisé de Ø 4 mm (longueur du fil =
longueur des tuyaux + 2 x 1,0 m).
Les extrémités des tuyaux vides doivent être marquées avec des bornes de repérage.
Les installations des tuyaux seront fixées par l’Ingénieur sur les endroits suivants :
Les tuyaux doivent être posés avec des sorties entre toutes les voies séparées et de plus au niveau des
îlots séparateurs.
Il sera exécuté conformément au plan de détail et fourni au chantier avec enduit de minium de plomb.
Après mise en œuvre et assemblage par soudure, l’enduit au minium de plomb sera complété, puis
sera recouvert d’une couche de peinture d’environ 150 microns. La quantité et la teinte seront
soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur est tenu de s’informer et d’examiner la réglementation locale sur les aspects liés à
l’environnement et prendre les dispositions nécessaires.
L’Entrepreneur reconnaîtra l’emplacement des travaux à l’aide du plan de situation joint au dossier. Il
appartiendra à l’Entrepreneur après avis de l’Ingénieur de décider de l’implantation (station de
concassage, station d’enrobage, gîte et zones d’emprunt et dépôt) pour :
Il est demandé à l’Entrepreneur de prévoir des actions de reboisement dans l’ensemble des zones
essartées pendant les travaux.
Les travaux seront réglés moyennant l'application des prix unitaires du bordereau aux quantités de
travaux réellement exécutés.
Les prix du bordereau comprennent les faux frais, frais généraux, frais d'assurances, taxes et impôts,
frais de douanes et dédouanement temporaire ainsi que les bénéfices de l’Entreprise et les charges
sociales résultant de la législation en vigueur.
Les prix comprennent également les frais résultant de l'exécution éventuelle des travaux en heures
supplémentaires ou de nuit que l'Entreprise pourra être amenée à faire pour respecter les délais
contractuels.
Ils comprennent l'entretien des voies de circulation à l'intérieur du chantier, l'établissement des notes
de calcul ou dessins d'exécution à la charge de l'Entreprise.
Ils comprennent enfin l'exécution des essais et la mise à jour continue du programme des travaux.
Aucune sujétion n'est exclue du bordereau, à l'exception des cas de force majeure.
Pour l'application de l'Article 20 du Cahier des Clauses Administratives Générales et pour le règlement
des ouvrages de faible importance, quand les nouveaux prix ne peuvent être déterminés d'après ceux
du bordereau des prix ou par assimilation aux ouvrages les plus analogues, il sera fait, usage des prix
courants du pays en vigueur à la date de remise des Offres, affectés d'un rabais de 5% avec accord
écrit entre l'Entrepreneur et l'Ingénieur avant exécution des travaux.
Le montant total des dépenses réglées par ces prix ne pourra excéder 2% du montant du marché.
Il est rappelé que l'Article 37, Paragraphe 4 du Cahier des Prescriptions Communes, prévoit que le
Maître d'Ouvrage peut proposer à l'Entrepreneur une réfaction de prix pour des travaux qu'il
accepterait malgré des imperfections.
Les approvisionnements pourront faire l'objet du règlement sur prix élémentaires dans les conditions
de l'Article 40 du Cahier des Clauses Administratives Générales, sous réserve que l'Entrepreneur ait
fourni, à cet effet, un bordereau à l'appui de sa soumission.
Les prix du présent marché sont révisables moyennant le coefficient U donné par la formule :
1−t 0
U =V ×
1−t
1. H représente la variation des salaires donnés suivant le cas à considérer pour cette variation par
l’une des définitions ci dessous ou S, S0, K, K0 sont les valeurs d’indice visées au paragraphe ;
Cas d’une hausse de salaire inférieure ou égale à 0,05 S 0 :
S0 + S × K
H=
S0 × ( 1+ K 0 )
S × ( 1+ K ) −0.05 × S0
H=
S 0 × ( 1+ K 0 )
S × ( 1+ K )
H=
S0 × ( 1+ K 0 )
2. S0, K0, Cim0, Got0, etc. sont pour les indices de base les valeurs initiales correspondant à la date de
l’ordre de service prescrivant le démarrage des travaux, telles qu’elles résultent de la publication
au JORA ou au BOMOP ;
3. S, K, Cim, Got sont, pour les indices ci dessus, les valeurs afférentes au mois considéré publié au
JORA ou BOMOP ;
4. t0 est le taux (taxe) en vigueur dix (10) jours avant la date fixée pour le dépôt des offres ;
5. t est le taux de cette taxe au mois considéré d’exécution des travaux.
Au cas où les valeurs des éléments dont les variations sont retenues pour l’application des formules de
révision ne seraient connues qu’avec un certain retard, des révisions mensuelles seraient calculées sur
les dernières valeurs connues des dits éléments. Ces révisions seront réajustées dés la parution des
valeurs relatives aux différents mois considérés.
Les volumes de chaque prix sont évalués au métré. Il est obligatoire de faire des métrés pour chaque
prix immédiatement après l'exécution des travaux. Les métrés seront signés contradictoirement par le
Maître de l’ouvrage et l’Entreprise ou leurs représentants.
La soumission ;
La déclaration à souscrire ;
Le cahier des prescriptions spéciales (C.P.S) et ses annexes ;
Le bordereau des prix unitaires ;
Le détail estimatif et quantitatif ;
La série des documents graphiques (éventuellement) ;
Le planning d’exécution.
A compter de la date de l'ordre de service de commencer les travaux y compris les vendredis et les
jours fériés.
Le montant du marché est estimé à la somme de (Toutes taxes comprise en chiffres et en lettres) :
………………..….…..
……………………………………………………………………………………………………………………………………
Le paiement des travaux sera effectué par acomptes mensuels d'après les situations mensuelles
présentées par l'Entreprise et arrêtées par le Maître de l'ouvrage. Tous les paiements seront effectués
par virement au compte bancaire N°....................... ouvert auprès de …………….. au nom de
l'Entreprise.
En cas de non respect des délais d’exécution, une pénalité de retard « P » est appliquée à l’Entreprise.
Telle que :
M×N
P=
7×D
Le montant total des pénalités est limité à 10% du montant initial du marché augmenté le cas
échéant du montant des avenants. Les pénalités seront déduites automatiquement sur les acomptes
mensuels qui seront mis en recouvrement.
Le délai de garantie est fixé à six (06) mois à compter de la date de la réception provisoire.
Dans le cas de réceptions provisoires partielles, le délai de garantie des tranches de travaux concernés
est compté à partir de la date de ces réceptions partielles.
Pendant le délai de garantie, l’Entrepreneur devra procéder, à ses frais à la mise en état de toutes les
parties d’ouvrages qui deviendraient défectueuses. L’Entrepreneur devra notamment réparer les
dégradations qui apparaîtraient en un point quelconque.
Si l’Entrepreneur ne se conforme pas dans le délai de huit (08) jours, aux prescription d’un ordre de
service, le Maître d’Ouvrage aura droit, sans qu’une mise en demeure spéciale soit nécessaire, de
faire procéder aux frais et risques de l’Entrepreneur par tel procédé qu’il jugera convenable aux
réparations ou réfections nécessaires. Le montant des travaux ainsi effectués sera prélevé sur la
retenue de garantie ou sera payé par l’Entrepreneur sur présentation de mémoires certifiés par
l’Administration.
1. Réception provisoire
La réception provisoire est prononcée à la fin de la réalisation complète des travaux. L’Entrepreneur
fera connaître par écrit la date à la quelle les travaux seront achevés et en état d’être reçus
provisoirement. L’administration procédera contradictoirement à la visite des travaux et prononcera
la réception provisoire après le cas échéant, remise en ordre des défections constatées.
2. Réception définitive
La réception définitive est prononcée à l’expiration du délai de garantie de six (06) mois pour autant
que l’Entreprise ait levé les éventuelles réserves constatées.
Monsieur Le Wali de Tipaza représenté par Monsieur Le Directeur des Travaux Publics de la
Wilaya de Tipaza.
1. Avance forfaitaire
En application des Articles 63, 65, 67 et 71 du Décret Présidentiel N°02–250 du 24/07/2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété, une avance forfaitaire peut être octroyée à
l’Entreprise, et dont le montant est égal à un maximum de 15 % du montant du marché.
Cette avance forfaitaire sera mandatée après que l'Entreprise ait signé l'ordre de service et avoir mis
en place une caution de restitution de cette avance. La mainlevée de la caution de restitution
d'avance sera prononcée après remboursement de la totalité de l'avance forfaitaire qui s'effectuera
par retenues sur les situations mensuelles de travaux dès que le montant des travaux réalisés aura
atteint 60% du montant du marché et avant qu'il n'atteigne 80% de ce montant.
Toute fois, l’avance sur approvisionnement ne pourra être versée avant que l’Entrepreneur ait justifié
avoir constituer la caution de restitution d’avances prévues à l’Article 63 du Décret Présidentiel
N°02–250 du 24/07/2002 portant réglementation des marchés publics, modifié et complété.
Aucune avance ne sera versée à l’Entreprise avant que celle-ci ne présente une caution de restitution
d’avance d’égale valeur.
Les avances forfaitaire et sur approvisionnement sont récupérées par voie de retenues opérées par le
service contractant sur les situations. Le remboursement de ces avances doit être terminé lorsque le
montant des sommes dues atteint 80% du montant du marché (Article 71 du Décret Présidentiel
N°02-250 du 24/07/2002 portant réglementation des marchés publics, complété et modifié).
En cas d'exécution de travaux en régie ordonnés par l’Administration, les sommes effectivement
déboursées par l'Entreprise lui seront remboursées avec les majorations suivantes :
1. Caution de soumission
La caution bancaire du soumissionnaire non retenu et qui n’introduit pas de recours est restituée un
01 jour après la date de publication de l’avis d’attribution provisoire du marché. La caution bancaire
de soumission de l’attributaire du marché, sera libérée lorsque celui-ci aura signé le marché et
constitué la caution de bonne exécution conformément aux dispositions du présent cahier des
charges.
La main levée de ces cautions de restitution d’avance sera prononcée après remboursement intégral
des avances.
Conformément aux Articles (84, 87) du Décret Présidentiel N°02-250 du 24/07/2002 portant
réglementation des marchés publics, complété et modifié, le partenaire cocontractant est tenu de
fournir une caution de bonne exécution égale à 5% du montant du marché, augmenté le cas échéant
du montant des avenants.
La caution de bonne exécution est établie selon les formes agrées par l’Administration. La caution de
bonne exécution est exigible lors du premier paiement.
Le service contractant peut dispenser son partenaire de la caution de bonne exécution lorsque le délai
d’exécution ne dépasse pas trois (03) mois.
4. Caution de garantie
Conformément aux Articles (85, 88) du Décret Présidentiel N°02-250 du 24/07/2002 portant
réglementation des marchés publics, complété et modifié, une caution de garantie d’un montant
égale à 5% du montant du marché est exigée à la réception provisoire. Cette caution de garantie est
constituée par la transformation de la caution de bonne exécution sue citée et sera libérée dans un
délai d’un mois à compter de la date de la réception définitive des travaux.
Aux fins du contrat, "force majeure" signifie tout événement qui dans les circonstances présentées
est imprévisible et indépendant des deux parties contractuelles et qui rend impossible l'exécution des
prestations prévues au contrat.
La partie contractante placée dans un cas de force majeure doit prendre dans un délai minimum
toutes dispositions raisonnables destinées à pallier sa propre incapacité de remplir ses obligations
contractuelles.
Les cas de forces majeures doivent être signalés dans un délai de 10 jours à l’administration. Les deux
parties prendront toutes dispositions raisonnables pour réduire les conséquences des cas de force
majeure.
LOT : ROUTE PAGE 176/214 JUILLET 2010
TRAVAUX DE DÉDOUBLEMENT DU CW109 SUR 4.2 KM ENTRE LA RN11 CHERCHELL ET EL-HAMDANIA APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
Les litiges nés à l’occasion de l’exécution du marché qui ne pourrait être réglés à l’amiable seront
réglés conformément aux Articles 101 et 102 du Décret Présidentiel N°02-250 du 24/07/2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété.
Toute difficulté née entre les deux parties qui ne pourrait être réglée à l’amiable par référence aux
articles suscités sera soumise à l’arbitrage des tribunaux.
Le marché objet du présent cahier des charges, peut être résilié conformément aux conditions fixées
au Cahier des Clauses Administratives Générales approuvé le 21/11/1964 et aux dispositions des
Articles 99 et 100 du Décret Présidentiel N°02-250 du 24/07/2002 portant réglementation des
marchés publics, modifié et complété.
A défaut par l'Entreprise d'élire domicile à proximité des travaux, les notifications relatives à
l'Entreprise sont valablement faites au niveau de son siège sociale à l’adresse suivante : …….
…………………………………………………………………………………………………………………………………….………………… ou
au siège de la subdivision des travaux publics du lieu d'exécution des travaux.
Le marché objet du présent cahier des charges, est dispensé des formalités de droit de timbre et
d'enregistrement.
Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant Cent Quatre Vingt (180) jours à
compter de la date limite de dépôt des offres.
L’entrée en vigueur du marché objet du présent cahier des charges, intervient dès son approbation
par les organes de contrôle, sa signature par les deux parties et sa notification à l’Entreprise par ordre
de service.
En cas de défaillance de l’entreprise, elle sera sanctionnée conformément aux dispositions du Décret
Exécutif N°5/114 du 07/04/2005 relatif à la qualification des entreprises.
Sans préjudice des sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, toute
entreprise ou groupe d’entreprise ;
Encours des sections allant de la mise en garde, au retrait provisoire ou définitif du certificat de
qualification et de classification professionnelle.
Ce cahier des charges est soumis aux dispositions des lois et règlement en vigueur en Algérie et
notamment :
Les clauses du marché objet du présent cahier des charges qui ne seraient pas conformes à la
réglementation en vigueur, sont nulles et de nul effet.
PARTIE 3
DÉFINITION DES PRIX
Ce prix rémunère au forfait, selon les spécifications du CPS, les études d’exécution nécessaires aux
travaux y compris l’établissement des profils courants selon les levés topographiques dressés au droit
des profils, le calcul des cubatures et autres métrés, les essais géotechniques complémentaires in-situ
notamment les essais pressiométriques, les essais au laboratoire complémentaires, l’établissement et
les rectifications de plans d’ouvrages courants, d’art ou autres avec notes justificatives, les plans
d’exécution, les notes de calculs d’ouvrages neufs et réparation et renforcement d’ouvrages existants
et toutes sujétions de bonne exécution.
2. TRAVAUX PRÉPARATOIRES
Ce prix rémunère au mètre carré de forêt, selon les spécifications du CPS, le débroussaillage par des
moyens manuels ou mécaniques de l’emprise de terrassements y compris abattage d’arbres de
diamètres inférieurs à 0.20 m, découpage, dessouchage, enlèvement d’arbustes et végétations,
chargement, évacuation à la décharge publique, déchargement et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère à l’unité, selon les spécifications du CPS, la transplantation d’arbres de diamètres
différents par des moyens manuels ou mécaniques y compris fouilles en puits, déracinement,
dessouchage, chargement, transport, déchargement, plantation et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère à l’unité d’arbre, selon les spécifications du CPS, le découpage de branches
surplombant la chaussée par des moyens manuels ou mécaniques y compris chargement, évacuation
vers la décharge publique, déchargement et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au forfait, selon les spécifications du CPS, le curage de dalots et buses par des
moyens manuels ou mécaniques y compris chargement, évacuation vers la décharge publique des
détruits, déchargement et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre carré, selon les spécifications du CPS, la scarification du revêtement
existant par des moyens manuels ou mécaniques y compris chargement, évacuation vers la décharge
publique, déchargement et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, la démolition de béton armé par des
moyens manuels ou mécaniques y compris chargement, évacuation vers la décharge publique,
déchargement et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, la démolition des maçonneries de
pierres par des moyens manuels ou mécaniques y compris chargement, évacuation vers la décharge
publique, déchargement et toutes sujétions de bonne exécution.
3. TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
Ce prix rémunère au mètre carré, selon les spécifications du CPS, le décapage de la terre végétale sur
une épaisseur de 0.20 m en zone de déblais ou remblais par des moyens mécaniques y compris
chargement, transport au dépôt à 10000 m du tracé et moins, déchargement et toutes sujétions de
bonne exécution. Pour des épaisseurs supérieures à 0.20 m c’est le prix 3.2 qui sera appliquée.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de déblais de matériaux
meubles impropres par des moyens mécaniques y compris extraction, chargement, transport au
dépôt à 10000 m et moins, déchargement, réglage sur les lieux de dépôt, réglage soigné des pentes
de talus de déblais selon les profils en travers types, protection de la plate forme contre les
intempéries avec ouverture d’exutoires provisoire et création de fossés et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de déblais de matériaux
meubles réutilisables en remblais par des moyens mécaniques y compris extraction, chargement,
transport à 10000 m et moins, déchargement, réglage et mise en œuvre en couches successives de
0.20 m d’épaisseur, arrosage, compactage, réglage soigné des pentes de talus de remblais selon les
profils en travers types, protection et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de déblais de matériaux
rocheux non-compacts par des moyens mécaniques et/ou a l’explosif y compris fourniture, pose et
mise en actions d’explosifs, extraction, chargement, transport au dépôt à 10000 m et moins,
déchargement, réglage sur les lieux de dépôt, réglage soigné des pentes de talus selon les profils en
travers types, création de fossés et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de déblais de matériaux
rocheux compacts par des moyens mécaniques et a l’explosif y compris fourniture, pose et mise en
actions d’explosifs, extraction, chargement, transport au dépôt à 10000 m et moins, déchargement,
réglage sur les lieux de dépôt, réglage soigné des pentes de talus selon les profils en travers types,
création de fossés et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de remblais d’emprunts
par des moyens mécaniques y compris déboisement, débroussaillage, voies d’accès, drainage,
extraction, gerbage, chargement, transport à 10000 m et moins, déchargement, réglage et mise en
œuvre en couches successives de 0.20 m d’épaisseur, arrosage, compactage, réglage soigné des
pentes de talus de remblais selon les profils en travers types, protection et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube kilomètre, selon les spécifications du CPS, la plus value de transport à
plus de 10000 m des matériaux des prix 3.1 à 3.6.
4. TRAVAUX DE CHAUSSÉE
Ce prix rémunère au mètre carré, selon les spécifications du CPS, le réglage et le compactage de
l’assise de remblais et l’assise de chaussée en zone de déblais par des moyens mécaniques y compris
toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’une couche de
forme en TVO d’épaisseur selon les profils en travers types par des moyens mécaniques y compris
fourniture, chargement, transport, déchargement, stockage, répandage, arrosage, compactage en
couches successives de 0.20 m et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, la mise en ouvre d’une couche de
fondation en grave concassée d’épaisseur selon les profils en travers types par des moyens
mécaniques y compris fourniture, chargement, transport, déchargement, stockage, répandage,
arrosage, compactage en couches successives de 0.15 m et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, la mise en ouvre de matériaux
sélectionnés (TVO) pour accotements (bandes d’arrêts d’urgence et bandes destinées à recevoir les
bermes engazonnées) par des moyens mécaniques y compris fourniture, chargement, transport,
déchargement, stockage, répandage, arrosage, compactage en couches successives de 0.20 m,
réglage de la partie contiguë à la couche de base et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au kilogramme, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’une couche
d’imprégnation en cut-back 0/1 dosé à 1 kg/m² sur la couche de fondation et matériau de bande
d’arrêt d’urgence par des moyens manuels ou mécaniques y compris fourniture, transport et toutes
sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à la tonne, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’une couche de base
en grave bitume d’épaisseur selon les profils en travers types par des moyens mécaniques y compris
fourniture, chargement, transport, protection, déchargement, répandage au finisseur, compactage et
toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au kilogramme, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’une couche
d’accrochage en émulsion cationique dosée à 0.3 kg/m² par des moyens manuels ou mécaniques y
compris fourniture, transport et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à la tonne, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’une couche de béton
bitumineux d’épaisseur selon les profils en travers types par des moyens mécaniques y compris
fourniture, chargement, transport, protection, déchargement, répandage au finisseur, compactage et
toutes sujétions de bonne exécution.
5. TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la réalisation d’ouvrages en buses
armées DN1000 ou prolongement d’ouvrages existants y compris terrassements par des moyens
manuels ou mécaniques, fourniture, chargement, transport, déchargement, stockage de tous
matériaux (buses, ciment, agrégats, sables, eau), fabrication, mise en œuvre béton pour socle et
mortier pour joint, lit de pose et enrobage en sable, pose et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à l’unité, selon les spécifications du CPS, la réalisation de têtes de buses de tout
diamètres en béton armé y compris terrassements par des moyens manuels ou mécaniques,
fourniture, chargement, transport, déchargement de tous matériaux (ciment, agrégats, sables, eau,
armatures, coffrages), coffrage, façonnage et montage d’armatures, fabrication, mise en œuvre du
béton, finitions et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à l’unité, selon les spécifications du CPS, la réalisation de puisards en béton armé de
dimensions 1.50 x 1.50 x 1.50 m y compris terrassements par des moyens manuels ou mécaniques,
fourniture, chargement, transport, déchargement de tous matériaux (ciment, agrégats, sables, eau,
armatures, coffrages), coffrage, façonnage et montage d’armatures, fabrication et mise en œuvre du
béton, finitions et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à l’unité, selon les spécifications du CPS, la réalisation de regards en béton armé de
dimensions 1.50 x 1.50 x 1.50 m équipés de grilles y compris terrassements par des moyens manuels
ou mécaniques, fourniture, chargement, transport, déchargement de tous matériaux (ciment,
agrégats, sables, eau, armatures, coffrages, grilles), coffrage, façonnage et montage d’armatures,
fabrication et mise en œuvre du béton, pose grilles, finitions et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la réalisation de caniveaux
trapézoïdaux (0.50 m de base inférieure, 1.50 m de base supérieure, 0.50 m de profondeur et 10 cm
d’épaisseur) en béton armé de treillis soudés y compris fourniture, chargement, transport,
déchargement de tous matériaux (coffrages, ciment, agrégats, sables, armatures, eau), coffrage,
façonnage et montage d’armatures, fabrication et mise en œuvre du béton, raccordement aux
puisards et regards, finitions et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la réalisation de cunettes en béton
en demi-buse DN300 y compris fourniture, chargement, transport, déchargement de tous matériaux
(demi-buse, ciment, agrégats, sables, eau), fabrication et mise en œuvre du mortier, finitions et
toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la réalisation de descentes d’eau
en béton armé préfabriqués y compris fourniture, chargement, transport, déchargement de tous
matériaux (cunettes préfabriquées en béton armé, seuils de déversoir en béton armé, dispositifs
diffuseurs en pied en béton armé, ciment, sables), fabrication et mise en œuvre du mortier, pose,
raccordement aux fossés en béton, finitions et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre carré de maçonnerie, selon les spécifications du CPS, la réfection des joints
y compris refouillement, dégarnissage, lavage au jet d’eau sous pression de 6 bars, soufflage à l’aire
comprimé, calage et fixation éventuels des pierres, fabrication et mise en œuvre du mortier
hydraulique à base de résine époxyde, réglage et finition des joints et toutes sujétions de bonne
exécution.
6. TRAVAUX DE BÉTON
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de béton de propreté y
compris fourniture, chargement, transport, déchargement de tous matériaux (coffrages, ciment,
agrégats, sables, eau), coffrage, fabrication, transport à pied d’œuvre, mise en œuvre sur une
épaisseur de 10 cm suivant les plans d’exécution, réglages, finitions et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, l’exécution de béton d’infrastructure
de 27 MPa de résistance nominale y compris fourniture, chargement, transport, déchargement de
tous matériaux et matériels (coffrages, étaiements, ciment, agrégats, sables, eau), étaiement,
coffrage, humidification, fabrication, transport à pied d’œuvre, mise en œuvre, vibration, démoulage,
nettoyage et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au kilogramme, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’aciers passifs
pour bétons armé et précontraint y compris fourniture, chargement, transport, déchargement de tous
matériaux (aciers, fils d’attache), découpage, façonnage, montage et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère au mètre carré, selon les spécifications du CPS, le badigeonnage au bitume de
parements en béton enterrés par des moyens manuels ou mécaniques y compris fourniture,
chargement, transport, déchargement, mise en œuvre et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre carré, selon les spécifications du CPS, la mise en œuvre d’un complexe
d’étanchéité d’épaisseur selon plans d’exécution y compris fourniture, chargement, transport,
déchargement, nettoyage parfait du support, application et toutes sujétions de bonne exécution.
7. TRAVAUX DE PROTECTION
Ce prix rémunère au mètre cube, selon les spécifications du CPS, la réalisation de gabions de
protection y compris déblais par des moyens manuels ou mécaniques, fourniture, chargement,
transport à pied d’œuvre, déchargement des pierres et cages, rangement, montage et toutes
sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à la tonne, selon les spécifications du CPS, la mise en place d’enrochements naturels
de 150 kg de poids minimal y compris déblais par des moyens manuels ou mécaniques, fourniture,
chargement, transport à pied d’œuvre des enrochements, pose et toutes sujétions de bonne
exécution.
Ce prix rémunère à l’unité, selon les spécifications du CPS, la plantation d’arbres de toutes natures sur
terre-plein central et versants de talus y compris fouilles par des moyens manuels ou mécaniques,
fourniture, chargement, transport, déchargement, stockage, transport à pied d’œuvre, plantation,
remblaiement, arrosage et toutes sujétions de bonne exécution.
8. ÉQUIPEMENTS
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la pose de bordure type 15/25/100
préfabriquées en béton RN27 aux abords des carrefours à sens giratoires et remblais y compris
fourniture, chargement, transport, déchargement, stockage de tous matériaux (bordures, ciment,
sables), transport à pied d’œuvre, fabrication, mise en œuvre de mortier, scellement, jointement, pré-
marquage, traçage, peinture en bandes alternées (rouge et blanc), finition et toutes sujétions de
bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la réalisation de séparateur en
béton faiblement armé type GBA par des moyens manuels ou mécaniques y compris fourniture,
chargement, transport, déchargement, stockage de tout matériaux (coffrages, ciment, agrégats,
sables, eau, aciers), coffrage, humidification, découpage, façonnage, montage des aciers, fabrication,
mise en œuvre du béton, démoulage, nettoyage, finition, équipements d’extrémités et toutes
sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, la fixation de glissières de sécurité
métalliques par des moyens manuels ou mécaniques y compris fourniture, chargement, transport,
déchargement, stockage, transport à pieds d’œuvre, installation de supports par façonnage direct ou
scellement, boulonnage, finition, équipements d’extrémités et toutes sujétions de bonne exécution.
9. SIGNALISATION
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, le marquage de chaussée en ligne
continue par des moyens manuels et mécaniques y compris fourniture, chargement, transport,
déchargement, préparation, pré-marquage, traçage, mise en œuvre peinture réflectorisante et toutes
sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, le marquage de chaussée en ligne
discontinue type T1 par des moyens manuels et mécaniques y compris fourniture, chargement,
transport, déchargement, préparation, pré-marquage, traçage, mise en œuvre peinture
réflectorisante et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, selon les spécifications du CPS, le marquage de chaussée en ligne
discontinue type T’3 par des moyens manuels et mécaniques y compris fourniture, chargement,
transport, déchargement, préparation, pré-marquage, traçage, mise en œuvre peinture
réflectorisante et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère au mètre carré, selon les spécifications du CPS, le marquage de chaussée en bandes
larges diagonale par des moyens manuels et mécaniques y compris fourniture, chargement,
transport, déchargement, préparation, pré-marquage, traçage, mise en œuvre peinture
réflectorisante et toutes sujétions de bonne exécution.
Ce prix rémunère à l’unité, selon les spécifications du CPS, la mise en place de panneaux de
signalisation verticales de tous types par des moyens manuels ou mécaniques y compris fourniture,
chargement, transport, déchargement, transport à pied d’œuvre, scellement supports, fixation
panneaux et toutes sujétions de bonne exécution.
PARTIE 4
BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
PARTIE 5
CADRE DU DEVIS QUANTITATIF ESTIMATIF
P. U. MONTANT
N° DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ
(H. T.) (H. T.)
1 PRIX GÉNÉRAUX DE CHANTIER
Installations de chantier conformément à la
1.1 F 1
définition des prix
Etudes d’exécution conformément à la
1.2 F 1
définition des prix
2 TRAVAUX PRÉPARATOIRES
Débroussaillage conformément à la définition
2.1 M2 20.000
des prix
Transplantation d’arbres conformément à la
2.2 U 176
définition des prix
Elagage d’arbres conformément à la définition
2.3 U 147
des prix
Curage de dalots et buses conformément à la
2.4 F 1
définition des prix
Scarification du revêtement existant
2.5 M2 21.000
conformément à la définition des prix
Démolition de béton armé conformément à la
2.6 M3 50
définition des prix
Démolition des maçonneries de pierres
2.7 M3 100
conformément à la définition des prix
3 TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
Décapage de la terre végétale conformément à
3.1 M2 116.100
la définition des prix
Déblais meubles mis en dépôt conformément à
3.2 M3 74.900
la définition des prix
Déblais meubles réutilisables en remblais
3.3 M3 46.000
conformément à la définition des prix
Déblais rocheux non-compacts mis en dépôt
3.4 M3 P.M.
conformément à la définition des prix
Déblais rocheux compacts mis en dépôt
3.5 M3 21.500
conformément à la définition des prix
Remblais d’emprunt conformément à la
3.6 M3 52.600
définition des prix
P. U. MONTANT
N° DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ
(H. T.) (H. T.)
Plus value de transport à plus de 10000 m
3.7 M3.KM P.M.
conformément à la définition des prix
4 TRAVAUX DE CHAUSSÉE
Réglage et compactage de l’assise
4.1 M2 94.500
conformément à la définition des prix
Couche de forme conformément à la définition
4.2 M3 38.600
des prix
Couche de fondation conformément à la
4.3 M3 29.000
définition des prix
Accotements conformément à la définition des
4.4 M3 21.500
prix
Couche d’imprégnation conformément à la
4.5 KG 116.000
définition des prix
Couche de base conformément à la définition
4.6 T 19.500
des prix
Couche d’accrochage conformément à la
4.7 KG 27.000
définition des prix
Couche de roulement conformément à la
4.8 T 13.000
définition des prix
5 TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT
Buses DN1000 conformément à la définition
5.1 ML 1.000
des prix
Têtes de buses conformément à la définition
5.2 U 46
des prix
5.3 Puisards conformément à la définition des prix U 40
Regards à grille conformément à la définition
5.4 U 3
des prix
Caniveaux trapézoïdaux en béton
5.5 ML 3.500
conformément à la définition des prix
Cunettes en béton conformément à la définition
5.6 ML 1.900
des prix
Descentes d’eau conformément à la définition
5.7 ML 1.800
des prix
P. U. MONTANT
N° DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ
(H. T.) (H. T.)
Rejointoiement de maçonneries conformément
5.8 M² 485
à la définition des prix
6 TRAVAUX DE BÉTON
Béton de propreté conformément à la définition
6.1 M3 80
des prix
Béton RN27 pour infrastructure conformément
6.2 M3 625
à la définition des prix
Aciers passifs pour béton armé conformément à
6.3 KG 75.000
la définition des prix
Badigeonnage des parements enterrés
6.4 M² 1.300
conformément à la définition des prix
Complexe d’étanchéité conformément à la
6.5 M² 650
définition des prix
7 TRAVAUX DE PROTECTION
Protection en gabions conformément à la
7.1 M3 80
définition des prix
Protection en enrochements conformément à la
7.2 T 210
définition des prix
Protection par plantations conformément à la
7.3 U 5.000
définition des prix
8 EQUIPEMENTS
Bordures de trottoirs conformément à la
8.1 ML 2.900
définition des prix
Séparateurs en béton conformément à la
8.2 ML 8.000
définition des prix
Glissières métalliques conformément à la
8.3 ML 2.900
définition des prix
9 SIGNALISATION
Marquage horizontale en lignes continues
9.1 ML 17.400
conformément à la définition des prix
Marquage horizontale en lignes discontinues
9.2 ML 8.400
type T1 conformément à la définition des prix
Marquage horizontale en lignes discontinues
9.3 ML 7.500
type T’3 conformément à la définition des prix
P. U. MONTANT
N° DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ
(H. T.) (H. T.)
Marquage horizontale en bandes larges
9.4 M² 3.000
conformément à la définition des prix
Panneaux de signalisation verticale
9.5 U 200
conformément à la définition des prix
PARTIE 6
ANNEXES
MODÈLE DE SOUMISSION
Demeurant à :
……………………………………………………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………….………………………………………………………………………………….
Après avoir pris connaissance des pièces du projet du marché et après avoir apprécié à mon point de
vue et sous ma responsabilité la nature et la difficulté des prestations à exécuter ;
Remets, revêtus de ma signature, un bordereau des prix et un détail estimatif établis conformément
aux cadres figurant au dossier du projet de marché ;
Me soumets et m‘engage envers : La Direction des Travaux Publics de Tipaza, d’exécuter les
prestations conformément aux conditions du cahier des charges et moyennant la somme de (en
chiffres et en lettres) …………………………………………………………………………………………………………………………….
Et délai de :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
L’Opérateur public contractant se libèrera des sommes dues par lui en faisant donner crédit au
compte bancaire N° : ……………………………..………….. , ouvert au nom de : ………………………..
…………………….
Auprès de
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
J’affirme sous peine de résiliation de plein droit du marché ou de sa mise en régie aux torts exclusifs
de l’Entreprise que ladite entreprise ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la
législation et la réglementation en vigueur et les dispositions de l’ordonnance N°03/03 du
19/07/2003 modifiée et complétée par l’ordonnance N°02/08 du 25/06/2008 relative à la
concurrence.
6. Wilaya où seront exécutées les prestations faisant l’objet du marché : ….…. Wilaya de Tipaza …..…
10. Le déclarant a-t-il été condamné en application de l’ordonnance N° 66-180 du 21/06/1966 portant
répression des infractions économiques et à l’ordonnance N° 03-03 du 19/07/2003 relative à la
concurrence ?
……………………………….....................................................................................................
Dans l’affirmative ;
a) Date du jugement déclaratif de liquidation judiciaire ou de règlement judiciaire : …………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………..
b) Dans quelles conditions la société est-elle autorisée à poursuivre ses activités ? Indiquer le
nom et l’adresse du liquidateur ou de l’administrateur au règlement judiciaire : …………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………..
13. J’affirme sous peine de résiliation de plein droit du marché ou de sa mise en régie aux torts de la
société, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la législation et
la réglementation en vigueur.
14. Je certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance N°
66-154 du 08/06/1966 modifiée et complétée par la li N° 66/156 du 08/06/1990 portant code
pénal, que les renseignements fournis ci-dessus sont exacts.
Le partenaire cocontractant déclare sur l’honneur qui ni lui, ni l’un de ses employés, représentants ou
sous-traitants, n’ont fait l’objet de poursuites pour corruption ou tentative de corruption d’agents
publics.
Désignation du partenaire
cocontractant : …………………………………………………………………………………………..
ETAT I : QUALIFICATION ET EXPERIENCE DES PRINCIPAUX REPONSABLES QUI SERONT CHARGÉS DE
L’EXÉCUTION DU MARCHÉ ET QUI INTERVIENDERONT AU SIÈGE ET SUR LES LIEUX DES TRAVAUX
VALEUR ET
POSTE OCCUPÉ ANCIENNETÉ ANCIENNETÉ
NOM ET RÔLE DANS LES NATURE DES
N° DANS DANS DANS LA
PRÉNOM TRAVAUX MARCHÉS
L’ENTREPRISE L’ENTREPRISE PROFESSION
EXÉCUTÉS
ETAT II : PRINCIPAUX ELEMENTS DU MATERIEL DE CONSTRUCTION QUI VONT ÊTRE UTILISÉS POUR
L’EXÉCUTION DES TRAVAUX
VALEUR ET
DÉTAIL NATURE
ANNÉE DE ETAT NEUF AUTRES
DÉSIGNATION SUR LE NOMBRE CAPACITÉ DES
CONSTRUCTION OU USAGÉ RENSEIGNEMENTS
TYPE MARCHÉS
EXÉCUTÉS
N.B. :
QUANTITÉ MINIMUM
ATELIER TYPE DE MATÉRIEL
NÉCESSAIRE
Terrassement
Enrobé
Coffrage
Transport
ETAT III : PLANNING PREVISIONNEL DES TRAVAUX ET PREVISION DES PAIEMENTS PAR TRIMESTRE
DATE
DATE
PRÉVISIONNELLE PRÉVISION DES
MONTANT DE DÉLAI PRÉVISIONNELLE
DÉSIGNATION DE PAIEMENTS PAR
L’OFFRE D’EXÉCUTION D’ACHÈVEMENT
COMMENCEMENT TRIMESTRE
DES TRAVAUX
DES TRAVAUX
1. Raison sociale
6. Nationalité
7. Capital libéré
8. Principaux actionnaires
9. Renseignements sur toute action judiciaire à laquelle l’entreprise à été confondue au cours des
cinq (05) dernières années y compris toute action en cours (y compris paiement des dommages et
intérêts)
Société mère et société filiale : Description du rôle que jouerait ces sociétés dans la réalisation du
projet
Années
Cadres administratifs
Cadres techniques
Maîtrises
Employés de bureau
Ouvriers / manœuvres
Total
a. Du ou des dirigeants
RENSEIGNEMENTS FINANCIERS
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
.
13. Chiffres d’affaires des trois (03) derniers exercices et projection financière pour l’exercice 2010
14. Nom et adresse de la banque de l’entreprise et désignation des personnes connaissant la situation
financière de
l’entreprise………………………………………………………………………………………………………………...
15. Nom et adresse des assureurs de l’entreprise, désignation des personnes connaissant sa
réputation……………………………………………………………………………………………………………………………………….
16. Nature, montant et volume des travaux réalisés ou en cours de réalisation, engagés dans les trois
(03) dernières années
17. Liste des projets en cours de réalisation par l’entreprise ou des marchés qui lui ont été attribués
avec les indications sur :
c. La date de démarrage des travaux, leur date probable d’achèvement, le pourcentage des
travaux achevés à la date de l’avis d’appel d’offres
RÉFÉRENCES TECHNIQUES
18. Détails sur l’expérience de l’entreprise et les résultats des travaux analogues réalisés au cours des
trois (03) dernières années et notamment :
19. Nature et quantité des travaux qui seraient probablement sous-traités et éventuellement les noms
et adresses des sous-traitants qui seraient employés………………………………………………………………………
b. Autres :
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