Liaisons Chimique Execices 01 PDF
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CHIMIE
TRAVAUX DIRIGES
S1 - PC – SPI - SPA
SOMMAIRE
TD N° 7 - INTERACTIONS MICROSCOPIQUES............................................................. 21
PARTIELS ET EXAMENS................................................................................................ 30
1
UPEM - CHIMIE – S1-PC-SPI-SPA – Travaux dirigés - 1er sem 14/15
QUELQUES REMARQUES
CHIMIE :
Note
La note de chimie sera constituée des notes des "petites interrogations" (15-30 min maxi) et du contrôle continu.
Le contrôle continu (obligatoire) comporte 3 devoirs surveillés. Toute absence à un devoir (pour raison médicale
ou familiale grave) doit être justifiée auprès de l'enseignant responsable et du secrétariat, dans la semaine qui
suit. En cas contraire la note attribuée est "zéro".
Note de chimie = 25%*note du DSn°1 + 25%*note du DSn°2 + 25%*note du DSn°3 + 25%*moyennes des notes
des "petites interrogations"
Travail personnel
Les "petites interrogations" seront soit des questions de cours, soit des applications directes du cours et
auront lieu en début de séance. Vous serez prévenus.
Nous avons placé en tête de chaque TD un encadré dans lequel sont rassemblées les connaissances
indispensables avant d'aborder la séance, ainsi que les savoir faire que vous êtes censés acquérir.
Ces encadrés ne sont là que pour vous aider à vous organiser et ne se substituent en aucun cas au programme du
S1, basé sur l'ensemble du cours et des travaux dirigés.
Les exercices sont à chercher avant de venir en TD.
Vous trouverez, à la fin du polycopié, les 3 sujets des partiels de l'année précédente. Vous aurez ainsi une idée de
ce que l'on vous demande dans un devoir et vous pourrez les faire pour réviser. Nous vous engageons à travailler
ces exercices pour vous tester. Les enseignants seront toujours disponibles pour vous aider si vous rencontrez, à
cette occasion, des difficultés.
Il est important que vous preniez l’habitude de travailler à l’aide des livres disponibles à la bibliothèque ou des
informations disponibles sur le net (comme l'université en ligne). Si vous utilisez internet comme source
d’information, assurez vous que les sites que vous visitez ont été créés par des personnes compétentes dans le
domaine de la chimie.
Vous prendrez soin également de prendre note de l'origine de vos sources bibliographiques (auteurs, titre, page,
édition et année ou adresse du site internet)
Bibliographie :
Cette liste n’est en aucun cas limitative…Vous trouverez en bibliothèque une grande variété d’ouvrages
relatifs aux programmes des classes préparatoires aux grandes écoles.
BON COURAGE !
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CONSTANTES UNIVERSELLES
Nom Symbole Valeur
Vitesse de la lumière dans le vide c ou c0 299 792 458 m.s-1
Constante de Planck h 6,6260693(11) ×10-34 J.s
Constante de Planck/ 2 1,05457168(18) ×10-34 J.s
Charge élémentaire e 1,60217653(14) ×10-19 C
Constante universelle des gaz R ou R0 8,314472(15) J.K-1.mol-1
Constante d'Avogadro NA ou L 6,0221415(10)×1023 mol-1
Unité de masse atomique u 1,66053886(28)×10-27 kg
Constante de Rydberg R∞ 1,0973731568525(73) ×107 m-1
Masse du proton mp 1,67262171(29)×10-27 kg
Masse du neutron mn 1,67492728(29) ×10-27 kg
Masse de l'électron me 9,1093826(16)×10-31 kg
Rayon de Bohr a0 5,291772108(18)×10-11 m
Le nombre entre parenthèses représente l'incertitude sur les derniers chiffres. Par exemple : 6,67259(85)×10 -
11
signifie 6,67259×10-11 +/- 0,00085×10-11 .
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Exercice 1
Donner la composition des particules symbolisées ci-dessous :
19 23
3 14 19 24 207 208 242
1 H ; 6 C ; 9 F ; 12 Mg ; 82 Pb ; 82 Pb ; 94 Pu ; 9 F ; 11 Na ;
56
26 Fe3 ; 204
82 Pb
2
Exercice 2
L’Uranium a pour numéro atomique 92 et existe essentiellement, à l'état naturel, sous la forme de deux
isotopes : 235U et 238U.
1. Donner la définition de l’unité de masse atomique et calculer sa valeur en g.
2. Calculer les masses molaires atomiques de chacun des isotopes en g.mol-1.
3. Déterminer la proportion de 235U dans l’uranium naturel.
Données : Masse molaire de l’élément : M(U) = 238,0289 g mol-1
Masses atomiques : m(235U) = 235,0439 u ; m(238U) = 238,0508 u
Exercice 3
L'élément magnésium, dont la masse molaire est M(Mg) = 24,305 g.mol-1, a trois isotopes stables et un
isotope instable ayant une période radioactive T = 21 h.
1. L'isotope 4 est associé à l'isotope instable car il a une abondance de 0. Justifier.
2. Compléter le tableau suivant.
Isotope 1 2 3 4
Masse molaire/g.mol-1 24,986 25,983 27,984
Abondance 10,00 % 11,01 % 00,00 %
Nombre de masse 24
3. Pour l’isotope 24Mg, calculer la somme des masses (en u) des particules constituant l’atome. Comparer à
la masse atomique de l’isotope. Conclure.
Exercice 4
Le chlore naturel est un mélange de deux isotopes, 35Cl et 37Cl, dont les abondances respectives sont 75% et
25%. En conséquence, la masse molaire de l’élément chlore est de 35,5 g.mol -1 et la masse molaire du
dichlore est 71 g.mol-1.
Mais de même qu’il n’existe pas d’atomes de masse 35,5 u, il n’existe pas de molécules de dichlore de
masse 71 u. Le dichlore est un mélange de molécules ayant les diverses compositions isotopiques possibles.
1. Combien existe-t-il de types différents de molécules de Cl2 ?
2. Quelles sont leurs masses molaires (en g.mol-1), et leurs proportions relatives dans le dichlore naturel ?
Données : Masses atomiques : m(35Cl) = 34,9688 u ; m(37Cl) = 36,9659 u
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Exercice 5 : Les isotopes dans les cheveux permettent de résoudre des énigmes policières
D’après http://www.gazette.uottawa.ca/fr/2011/09/introlabo-les-isotopes-dans-les-cheveux-permettent-de-
resoudre-des-enigmes-policieres/
Nous vous proposons de lire un document et ensuite de répondre à des questions.
Document :
Les scientifiques
En 2001, on a découvert le cadavre d’une femme au centre-ville de Montréal. Surnommé Madame Victoria,
il avait reposé près de l’Hôpital Royal Victoria pendant deux ans avant qu’on ne le trouve. La police ne
disposait d’aucun indice pour lancer l’enquête, et l’affaire a été classée comme non résolue.
Cinq ans plus tard, des chercheurs de l'université d’Ottawa ont entrepris des recherches pour mettre la
spectrométrie de masse isotopique au service des responsables de l’application de la loi.
Après cinq années de travail, ils peuvent maintenant déterminer les lieux où les personnes (même des
cadavres en décomposition comme madame Victoria, datant de plus de dix ans) se sont récemment
retrouvées, et ce, grâce à l’analyse isotopique.
La science
Les aliments que nous mangeons et l’eau que nous buvons et l'air que nous respirons sont constitués
d’atomes ; ceux-ci se présentent sous diverses formes, connues sous le nom d’isotopes. Par exemple,
l’hydrogène possède deux isotopes stables (l’hydrogène-1 commun et l’hydrogène-2 rare) tandis que
l’oxygène en possède trois (oxygène-16 commun, oxygène-17 et oxygène-18 rares). Nos corps assimilent
ces isotopes. La présence isotopique n’est pas partout la même sur le territoire. L’analyse d’isotopes stables
peut montrer des différences liées aux lieux de vie. De plus, les cheveux d’une personne donnent plus de
renseignements que les tissus ordinaires. Puisqu’ils poussent d’environ 1 cm par mois, les cheveux gardent
en quelque sorte la mémoire des lieux à travers le temps et finissent par procurer à la police des années de
renseignements.
La solution
Grâce à la base de données dressant la carte des rapports isotopiques de tout le pays, il est possible d'établir
le chemin qu'a parcouru une victime avant sa mort, ou un suspect, dans le cas où ses cheveux sont
découverts sur les lieux du crime.
Questions
1. Qu'est-ce qu'un isotope stable ? Qu'est-ce qu'un isotope "instable" ?
2. Rechercher une autre application de l'analyse isotopique utilisant des isotopes stables (réponse brève mais
claire). Vous citerez bien sûr vos sources.
3. Rechercher une autre application de l'analyse isotopique utilisant des isotopes instables en citant
également vos sources.
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Exercice 1
On étudie la série de Paschen du spectre d’émission de l’hydrogène. Cette série correspond aux radiations
émises lorsque l’atome passe d’un état excité m (m>3) à l’état excité n=3.
1. A l’aide d’un diagramme énergétique, représenter 3 transitions possibles de cette série.
2. Donner pour cette série, la relation entre la longueur d’onde du rayonnement émis, la constante de
Rydberg RH et m, avec RH = 1,097.107 m-1.
3. Déterminer la plus grande longueur d’onde de cette série.
4. Dans quel domaine du spectre électromagnétique se situe ce rayonnement ?
5. Déterminer l’énergie d’extraction d’un électron d’un atome d’hydrogène excité au niveau m=3 (énergie
minimale qu’il faut fournir pour ioniser un atome H excité au niveau 3). On la donnera en eV et en J.
6. Déterminer l’énergie totale nécessaire à l’extraction des électrons de 1 mol d’atome d’hydrogène (m=3).
On l’exprimera en kJ.mol-1.
Exercice 2
A
Les énergies de l'électron dans l'atome d'hydrogène sont données par E n
n2
A est une constante dont vous donnerez la valeur en eV et n un entier strictement positif.
1. Que veut dire " L’énergie de l’électron dans l’atome d’hydrogène est quantifiée " ? Qu’est ce qui, dans le
spectre de l’atome d’hydrogène, justifie cette phrase ?
2. On considère la transition électronique du niveau fondamental vers le niveau d'énergie de nombre
quantique n=4.
2.1 Représenter cette transition sur un diagramme énergétique de l'atome d'hydrogène.
2.2 En expliquant clairement votre démarche, établir l'expression de la longueur d'onde 4,1 du photon
absorbé lors de cette transition. Faire l'application numérique.
3. A partir du niveau excité précédemment atteint, quelles sont les longueurs d'onde des photons que peut
émettre l'atome ? (Vous vous limiterez aux désexcitations partant du niveau n=4). Vous représenterez ces
transitions sur le diagramme précédent et vous indiquerez à quel domaine du rayonnement
électromagnétique elles appartiennent.
4. L'atome est de nouveau dans son état fondamental.
Il absorbe un photon de longueur d'onde = 88,5.10-9 m. Que se passe t-il ? Justifier clairement.
Exercice 3
1. Rappeler la définition d’un ion hydrogénoïde.
2. On rappelle que l’énergie d’un ion hydrogénoïde peut se mettre sous la forme :
E Z2
En o 2 avec Eo = 13,6 eV et n un entier naturel non nul.
n
On crée expérimentalement un ion hydrogénoïde à partir d’un gaz de lithium ( 3Li) soumis à un rayonnement
lumineux.
2.1 Quel est l’ion hydrogénoïde obtenu ?
2.2 Calculer l’énergie d’ionisation de cet ion hydrogénoïde.
2.3 On étudie la série de raies qui correspondent à la desexcitation d'un niveau m vers le niveau
n = 5. Etablir l’expression de la longueur d’onde m,5 d’une raie de cette série.
2.4 Déterminer, pour cette série de raies, max et min. En prenant comme critère de visibilité
750 nm > > 400 nm, donner les transitions de cette série qui correspondent à des raies du visible.
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Exercice 1
Rappeler quels sont les quatre nombres quantiques. Comment leurs valeurs sont-elles liées ?
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
a) Si l = 1, l’électron est dans une orbitale d.
b) Si n = 2, ml peut être égal à -1.
c) Pour un électron d, ml peut avoir la valeur 3.
d) Pour un électron d, ms peut être égal à 2.
e) Si l = 2, la sous-couche correspondante peut recevoir au plus 10 électrons.
f) Le nombre n d’un électron d’une sous-couche f peut être égal à 3.
Exercice 2
Parmi les schémas d’occupation des cases quantiques (orbitales) ci-dessous, indiquer ceux qui peuvent
représenter l’état fondamental d’un atome dont la couche de valence correspond à n=2 (la couche plus
interne étant complète). Justifier brièvement votre réponse.
2s 2p 2s 2p
2s 2p 2s 2p
2s 2p 2s 2p
Exercice 3
La spectroscopie de photoélectrons (notée ESCA pour Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est
une technique expérimentale permettant de déterminer l’énergie d’extraction d’un électron. Par la suite,
nous assimilerons cette énergie à celle d’un niveau ou d’un sous niveau électronique.
Un faisceau de rayons X d’énergie h bien déterminée bombarde une vapeur atomique. Son énergie est
suffisante pour arracher un électron quelconque d’un atome en lui communiquant une énergie cinétique Ec.;
si Eext est l’énergie d’extraction d’un électron, la conservation de l’énergie permet d’écrire h = Eext + Ec.
Les électrons arrachés sont ensuite « triés » en fonction de leur énergie cinétique par un système
électrostatique et un détecteur approprié permet de déterminer le nombre d’électrons d’énergie cinétique
donnée (et connue) émis par seconde. La connaissance de h et de Ec permet donc de déterminer l’énergie
d’arrachement des différents électrons, donc leur niveau d’énergie initiale et par conséquent les niveaux
d’énergie de l’atome.
On peut ainsi reconstituer un spectre des énergies d’extraction constitué de pics dont les aires sont
proportionnelles aux nombres d’électrons contenus dans les différents niveaux (voir spectre du sodium ci-
dessous).
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Exercice 4
Donner la configuration électronique fondamentale des atomes et ions suivants :
Si, S, Ar, Ca, V, Fe, Cr, Cu, Eu, F-, S2-, Fe3+, Ti2+, Cu+, Zr+
Représenter les cases quantiques des sous-couches non saturées.
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Connaissances indispensables :
Eléments des trois premières lignes de la classification périodique
Principe de construction du tableau périodique
Familles classiques
Définition et évolution des propriétés : charge nucléaire effective, rayon covalent, de Van der Waals,
énergie d'ionisation, affinité électronique.
Savoir faire :
Savoir interpréter l'évolution des propriétés
Comparer des rayons ioniques entre eux
Comparer des rayons ioniques et des rayons atomiques
QUELQUES DEFINITIONS
Charge nucléaire effective "vue" par un électron
La charge nucléaire effective "vue" par un électron, c'est la charge du noyau fictif qui exercerait, seul, sur
l'électron étudié, la même attraction, que celle résultant de la superposition de l'attraction du noyau réel et
des répulsions des autres électrons. Cette charge est notée Z*.e avec Z*, numéro atomique effectif
(Zi* = Z – i où i est la constante d'écran vue par l'électron étudié i)
i est calculé à l’aide des règles de Slater.
Rayon de covalence
Dans une molécule diatomique A2, on définit le rayon de covalence comme la moitié de la distance entre les
noyaux des deux atomes ( d = longueur de la liaison = distance internucléaire) : RC = d/2
Rayon de Van Der Waals
Le rayon de Van Der Waals est égal à la moitié de la plus courte distance à laquelle peuvent s'approcher les
noyaux de 2 atomes identiques appartenant à 2 molécules différentes.
Energie d'ionisation (EI)
L'énergie d'ionisation représente l'énergie qu'il faut fournir pour arracher un électron de valence à un atome
gazeux pris dans son état fondamental.
X(gaz) = X+(g)az + e-(g)
+ -
X, X et e sont nécessairement à l'état gazeux.
Affinité électronique (AE)
C’est l’énergie libérée par ou à apporter pour la réaction de capture d’un électron par un atome pris à l’état
gazeux dans son état fondamental.
Xgaz + e- = X-gaz
Cette énergie peut être positive ou négative
Electronégativité ()
C’est la capacité d’un atome à attirer à lui le doublet électronique de liaison qu’il partage avec l’atome
(différent) auquel il est lié.
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ELECTRONEGATIVITES
(Valeurs dans l’échelle de Pauling
H He
2,1
Li Be B C N O F Ne
1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
Na Mg Al Si P S Cl Ar
0,9 1,2 1,5 1,8 2,1 2,5 3,0
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
0,8 1 1,3 1,5 1,6 1,6 1,5 1,8 1,9 1,8 1,9 1,6 1,6 1,8 2 2,4 2,8
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 1,9 2,2 2,2 2,2 1,9 1,7 1,7 1,8 1,9 2,1 2,5
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Lu
0,7 0,9 1,3 1,5 1,7 1,9 2,2 2,2 2,2 2,4 1,9 1,8 1,9 1,9 2 2,2
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Exercice 1
Un élément a moins de 18 électrons et 2 électrons célibataires dans sa configuration électronique
fondamentale. Quelles sont les configurations électroniques possibles ? Identifier cet élément sachant qu’il
appartient à la famille du plomb et à la période du magnésium.
Exercice 2
Le numéro atomique effectif pour un électron 4s du titane vaut 3,15 et pour un électron 3d, elle vaut 3,65.
En utilisant ces résultats justifier la structure électronique de l'ion Ti2+ par rapport à celle de l’atome Ti.
Exercice 3
Energies d’ionisation :
1. Définir l’énergie de première ionisation (Ei1) et celle de deuxième ionisation (Ei2).
2. Chercher (en eV) les valeurs de l’énergie de première ionisation (Ei1) et de deuxième ionisation (Ei2) pour
tous les éléments jusqu’au Krypton. Vous préciserez vos sources.
3. Tracer log (Ei1) et log (Ei2) en fonction du numéro atomique Z.
Comment varie E i1 :
o dans une période ?
o dans une colonne ?
4 Comparer les courbes représentatives de E i1 et E i2 en fonction de Z. Que constate-t-on ? Expliquer.
Exercice 4
1. Rechercher dans le tableau en annexe le numéro atomique effectif (vu par un électron de valence) des
atomes suivants : Li, B, O, Ne, Na, Mg, Al, S, Sc, Fe.
2. En repérant, parmi les éléments ci-dessus, ceux qui appartiennent d’une part à une même période et ceux
qui d’autre part appartiennent à une même famille, vérifier si les valeurs obtenues sont conformes à
l’évolution du numéro atomique effectif. Justifier cette évolution.
3. Il est possible de calculer une valeur approchée du rayon moyen d’une orbitale atomique à l’aide de
n(n 0,5)
l’expression suivante : r a0
Z*
Si on admet que la dimension d’un atome est égale au rayon moyen de l’orbitale la plus externe, calculer les
dimensions des atomes de la question 1 en fonction de a0. Les résultats obtenus sont-ils conformes à
l’évolution du rayon atomique dans une famille et dans une période ? Expliquer.
4. Classer par ordre d’énergie d’ionisation croissante Li, O, Ne d’une part et Mg, Ca, Ba d’autre part.
Justifier ces évolutions.
5. La charge nucléaire effective d'un électron de valence de l’ion Na + vaut 6,85. Pourquoi l’énergie
d’ionisation de cet ion est-elle supérieure à celle du néon bien que les deux espèces aient la même
configuration électronique ?
Exercice 5
On donne, dans le désordre, les valeurs des énergies de première ionisation et de deuxième ionisation pour
deux alcalins de la colonne 1 du tableau périodique (Na et K), et pour deux alcalino-terreux de la colonne 2
(Mg et Ca).
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2. Calculer la valeur de ce rapport pour les quatre atomes étudiés.
Utiliser les résultats précédents pour donner le sens d'évolution de l'énergie de première ionisation le long
d'une période du tableau périodique, puis le long d'une colonne.
3. Pour quelle raison l'énergie de seconde ionisation des alcalins est-elle supérieure à celle des alcalino-
terreux ?
4. Identifier les éléments 1, 2, 3 et 4 du tableau.
Annexe :
Numéro atomique effectif Z* pour un électron de valence (éléments des blocs s et p)
H He
1 1.69
Li Be B C N O F Ne
1.3 1.95 2.6 3.25 3.9 4.55 5.2 5.85
Na Mg Al Si P S Cl Ar
2.5 3.3 3.5 4.15 4.8 5.45 6.1 6.75
K Ca Ga Ge As Se Br Kr
3.5 4.4 5 5.65 6.3 6.95 7.6 8.25
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REPRESENTATIONS DE LEWIS
Une méthode possible dans le cas dans le cas d’espèces à liaisons localisées.
1) La figure de répulsion est telle que la répulsion des doublets liants et non liants est minimale. La
répulsion entre des doublets non liants est supérieure à la répulsion entre un doublet non liant et un doublet
liant, elle-même supérieure à celle de deux doublets liants.
(m+n) 2 3 4 5 6
Bipyramide
figure de plane
linéaire tétraédrique à base octaédrique
répulsion triangulaire
triangulaire
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Connaissances indispensables :
Définitions : liaison chimique ; énergie de liaison ; distance de liaison ; électronégativité
Notion d’orbitale moléculaire.
diagramme d'OM
Recouvrements et .
Modèle de Lewis : règle de l'octet ;valence d'un atome, hypervalence.
Les règles VSEPR.
Savoir faire :
Ecriture de représentations de Lewis.
Identifier l’atome central d’une molécule.
Déterminer une charge formelle.
Appliquer les règles VSEPR.
Savoir utiliser la représentation de Cram des molécules.
A B C
O C N O C N O C N
D E F
O C N O C N O C N
3. D’après les formules correctes sélectionnées, indiquer si la molécule est linéaire ou coudée.
4. Les formes correctes sont des formes mésomères. Montrer que l’on peut passer de l’une à l’autre par les
règles de la mésomérie, en déplaçant des doublets.
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H H
H CO2-
H H
Exercice 5 : Questions
1. Les angles de liaison dans le méthane, l'ammoniac et l'eau sont respectivement : 109,5°, 107,3° et 104,5°.
Comparer avec l'angle dans un tétraèdre et justifier les écarts éventuels.
2. Les trois molécules BCl3, NCl3 et BrCl3, bien que présentant des formules analogues, ont des géométries
très différentes. Expliquer ce résultat à partir de la théorie VSEPR.
3. L’association d’atomes de brome et de fluor peut conduire à trois molécules différentes : BrF, BrF3
et BrF5.
3.1 Comment expliquez-vous cela ? Quelle est la géométrie de chaque molécule ?
3.2 Le fluor, le brome et l’iode sont des éléments de la colonne 17 (halogènes) ; ils ont donc, à
priori, des caractères chimiques analogues. On note cependant que les composés FBr3 et FBr5 n’existent pas.
Par ailleurs, la molécule IF7 existe, contrairement à la molécule BrF7. Proposer une explication à ces
apparentes contradictions.
4. Dans H2CO, l’angle H-C-H est égal à 116°, alors que l’angle H-C=O vaut 122°. Expliquer.
5. Dans l’ion hydrogénocarbonate HOCO2-, on détermine deux longueurs de liaison carbone-oxygène :
124 pm et 131 pm. Donner la raison pour laquelle il n’y a que deux valeurs et attribuer ces longueurs aux
liaisons que vous mettrez en évidence sur des représentations de Lewis.
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TD N°6 - STÉRÉOCHIMIE
Connaissances indispensables :
Formules brute, semi-développée, topologique
Représentation de Cram, Newmann.
Stéréoisomères.
Conformations, configurations absolues R, S, Z et E.
Règles de Cahn, Ingold, Prélog.
Savoir faire :
Ecriture des formules selon les différentes conventions.
Représentation des molécules selon les différentes conventions.
Trouver les isomères correspondant à une formule brute.
Savoir utiliser les différentes représentations des molécules.
Déterminer une configuration absolue.
a) b) c)
Cl
O
d) e) f)
O
g) H2N h)
Exercice 5 : Stéréoisomères
« En quoi les points communs et les différences entre 2 stéréo-isomères de configuration influencent-
ils les propriétés d’une molécule ?»
Document 1 : Stéréoisomérie de configuration : rappels
Des stéréoisomères sont des composés ayant la même formule de constitution (formule semi-développée)
mais qui diffèrent par l'agencement spatial (ou configuration spatiale) de leurs atomes.
Ils existent 2 familles de stéréoisomères de configuration : les énantiomères et les diastéréoisomères.
Des énantiomères sont des molécules isomères images l'une de l'autre dans un miroir, mais non
superposables. Une molécule ayant deux énantiomères est dite chirale. La chiralité peut être due à un centre
stéréogène, comme un atome substitué asymétriquement (avec quatre substituants différents), qui est
souvent un atome de carbone (= carbone "asymétrique"), l’une des forme est appelée énantiomère R et
l’autre énantiomère S.
Des diastéréoisomères possèdent plusieurs centres stéréogènes ou une double liaison et ne sont pas images
l’un de l’autre dans un miroir.
Source : Wikipédia
Document 2 : Propriétés des énantiomères
Généralement, les seules propriétés physiques (températures de fusion et d’ébullition, densité…) qui
diffèrent entre deux énantiomères sont les propriétés optiques (capacité à dévier une lumière polarisée).
Chimiquement, deux énantiomères ont des réactivités identiques. Mais au niveau biologique, les deux
énantiomères d'une molécule, un médicament par exemple, peuvent avoir des effets physiologiques
différents, voire antagoniques.
Source : Wikipédia
Document 3 : Propriétés biologiques des énantiomères
Au XIXe siècle, on utilisait déjà des principes actifs chiraux comme la morphine, administrée comme anti-
douleur et extraite du pavot ou la quinine, prescrite comme anti-paludique et extraite des écorces de
quinquina. La structure chimique et tridimensionnelle de ces molécules n’était cependant pas connue.
Malgré les idées énoncées par Pasteur à la fin du XIXe, les chimistes ont mis beaucoup de temps pour
comprendre que la chiralité pouvait avoir un impact considérable sur les organismes vivants. Cette prise de
conscience a eu lieu dans les années 1960 avec le drame de la thalidomide, médicament qui fut administré
aux femmes enceintes comme anti-vomitif, et qui provoqua chez les nouveau-nés de graves malformations.
On connaît aujourd’hui la raison de ce drame : alors que l’énantiomère R est bien un anti-vomitif,
l’énantiomère S est tératogène ! Beaucoup de médicaments possèdent des propriétés thérapeutiques
différentes selon leur forme énantiomère. Les acides carboxyliques aromatiques comme le naproxène ou
l’ibuprofène sont connus pour avoir un effet anti-inflammatoire et antipyrétique sous leur forme S et sans
effet important sous leur forme R. L’administration du composé sous forme racémique est peu intéressante
car le patient ingère 50 % de substance dont il ne tire aucun bénéfice mais qui au contraire possède
généralement des effets secondaires. Les aminoalcools aromatiques comme le propanolol sont connus pour
avoir un effet β-bloquant sous leur forme S et contraceptif masculin sous leur forme R. Ils sont donc
administrés sous forme énantiopure. Les herbicides et les phéromones possèdent également des activités
différentes selon leur forme énantiomère. Les progrès scientifiques permettent aujourd’hui de mieux
comprendre l’influence de la chiralité dans les processus biologiques. La plupart des mécanismes font
intervenir l’association entre une molécule et une protéine composée d’acides aminés chiraux dont la
structure tridimensionnelle présente des cavités chirales. Deux complexes, hôte (protéine) – substrat
(molécule bioactive), peuvent potentiellement se former mais ils n’ont pas la même énergie. Ce sont des
complexes diastéréoisomères et la formation de l’un est prépondérante.
L’énantiomère non actif sur la protéine considérée peut toujours aller interagir sur un autre site moins
sélectif, et provoquer une réponse biologique totalement différente comme un effet secondaire pour un
médicament.
Source : Molécules chirales, stéréochimie et propriétés, André Collet, Jeanne Crassous, Jean-Pierre
Dutasta et Laure Guy
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Propanolol
- propriétés physiques
Questions :
a) Décrire les propriétés communes/différentes de deux énantiomères.
b) Présenter les propriétés communes/différentes de deux diastéréoisoméres.
c) En quoi les diastéréoisomères différent-ils des énantiomères ?
d) Pour chacune des molécules représentées dans le document 4, indiquer les centres stéréogènes (=
les carbones asymétriques)
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Exercice 7 : Descripteurs stéréochimiques (R, S, Z, E)
Pour chacun des composés suivants :
CH2CH3 COOH OH
H H NH2
Br H3C HOOC
a) CH3 b) OH c) H
NH2 H CH3 C2H5
CH2OH H H
H2N
H CH3 CH3
d) HS e) HOOC H f) C2H5 H
H
C2H5 C6 H 5 H3C H
C C
g) H3C C2 H 5 h) H3C Cl
HOOC
1. Donner les descripteurs stéréochimiques (R, S, Z, E) aux centres stéréogènes en précisant clairement le
classement des substituants.
2. Combien de stéréoisomères de configuration chaque composé possède-t-il ?
Exercice 8 : Stéréoisomères
1. En utilisant la représentation de Cram, dessiner le stéréoisomère de configuration S de la cystéine :
HS-CH2-CH(NH2)-COOH
2. En utilisant la représentation de Cram, dessiner le stéréoisomère de configuration (2R, 3R) de l'acide
2-amino-3-hydroxybutanoïque : H3C-CH(OH)-CH(NH2)-COOH
Le carbone 2 est celui qui porte la fonction NH2 et le carbone 3 celui qui porte la fonction OH.
Représenter ensuite tous les autres stéréoisomères en précisant les descripteurs stéréochimiques de chaque
carbone et en indiquant la relation qui les lie deux à deux.
3. Représenter un stéréoisomère (au choix) du composé suivant en précisant les descripteurs
stéréochimiques :
CH3-CH=CH-CH(CH3)-C2H5
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TD N° 7 - INTERACTIONS MICROSCOPIQUES
Connaissances indispensables :
Electronégativité.
Molécule polaire, moment dipolaire.
Caractère ionique partiel d’une liaison.
Changements d’état.
Interaction de van der Waals.
Liaison hydrogène.
Solvatation, solubilité.
Savoir faire :
Déterminer la polarité d’une liaison à partir des électronégativités.
Calculer le moment dipolaire d’une molécule à partir des moments dipolaires de liaison.
Calculer le caractère ionique partiel d'une liaison.
Faire la liaison entre les caractéristiques d’un changement d’état et les interactions moléculaires.
Lier la viscosité des liquides aux interactions entre molécules.
Prédire les propriétés de solvatation des liquides
Elément H Li C N O F P Cl Br
Electronégativité 2,1 1 2,5 3,0 3,5 4 2,1 3 2,8
(échelle de Pauling)
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Exercice 4 : Les liaisons faibles et la liaison H
A : LE SOLIDE MOLECULAIRE "De l'eau et du sucre"
Observations expérimentales :
1) Le sucre est un solide moléculaire. Il est
constitué de molécules de saccharose C12H22O11.
C’est un état dense de la matière : les molécules
sont proches les unes des autres et organisées.
2) L’eau liquide est constituée de molécules
d’H2O. C’est un état dense de la matière : les molécules sont proches les unes des
http://fr.wikipedia.org/wi
autres. Il faut apporter beaucoup d’énergie pour les séparer les unes des autres (Teb
ki/Fichier:Sugarcubes.jpg
= 100 °C).
3) L’eau pure ne laisse pas passer le courant électrique.
4) Le sucre se dissout dans l’eau.
5) L’eau sucrée ne laisse pas passer le courant électrique.
6) Le filet d’eau est dévié à l’approche du bâton d’ébonite chargé.
Questions : http://www.sciences.univ-
a) En utilisant vos connaissances sur les solides ioniques, peut-on dire que le nantes.fr/physique/perso/
sucre est un solide ionique. Justifier. maussion/elecstat/PagesFr
b) L’eau pure est-elle un électrolyte ? Justifier. /03Filet.html
c) L’énergie potentielle coulombienne entre des particules chargées peut-elle
expliquer la cohésion d’un morceau de sucre ou d’un peu d’eau liquide ? Justifier.
d) L’énergie potentielle coulombienne entre des particules chargées peut-elle expliquer l’expérience du
filet d’eau ? Justifier.
e) Peut-on expliquer la dissolution du sucre à l’aide de l’énergie potentielle coulombienne entre des
particules chargées ?
Le fait que les molécules ne se déplacent pas toujours librement comme elles le font à l'état gazeux mais
qu'elles forment aussi des liquides et des solides, signifie qu'il existe des interactions entre elles. Ainsi, le
fait que l'eau soit liquide à la température ambiante est la manifestation que les molécules d'eau adhèrent les
unes aux autres. Pour faire bouillir l'eau nous devons apporter suffisamment d'énergie pour écarter les
molécules les unes des autres. Les forces responsables de l'adhérence des molécules sont appelées forces de
Van der Waals en référence au scientifique hollandais du dix-neuvième siècle qui les étudia pour la
première fois.
« Le parfum de la fraise », Peter Atkins, Dunod
Questions :
a) Expliquer pourquoi les molécules ci-dessous sont polaires, représenter le moment dipolaire total après
avoir indiqué les charges partielles à l’aide de l’échelle d’électronégativité.
b) En déduire pourquoi, comme dit Peter Atkins, « les molécules d’eau adhérent les unes aux autres ».
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Questions :
a) D’après le document 1, les molécules apolaires interagissent quand même : pourquoi ?
b) Calculer la différence d’électronégativité entre l’hydrogène et le carbone. Comparer avec la différence
d’électronégativité entre l’hydrogène et l’oxygène. Les alcanes sont-ils polaires ou apolaires ?
c) Compléter la dernière colonne du tableau du document 2 en calculant les masses molaires des alcanes.
d) Tracer la courbe donnant la température d’ébullition en fonction de la masse molaire.
e) Qu’observez-vous ?
f) Comment expliquer ce constat à l’aide de l’interaction décrite précédemment ?
g) Le décane est un alcane linéaire de formule brute C10H22. À votre avis, quel est son état physique à
température ambiante ? Pourquoi ?
h) La paraffine de bougie est constituée de molécules d’alcanes à chaîne linéaire. Que pouvez-vous dire
sur la longueur de la chaîne carbonée de la paraffine de bougie ? Argumenter.
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C : LIMITES DU MODELE : LA LIAISON HYDROGÈNE
Document : TEMPERATURES D’EBULLITION DE QUELQUES MOLECULES
Groupe 14 Groupe 15
Espèce
CH4 SiH4 GeH4 SnH4 NH3 PH3 AsH3 SbH3
chimique
T° ébullition
-161,5 -112 -88,5 -52 -33,4 -87,7 -62 -18
(°C)
Groupe 16 Groupe 17
Espèce
H2O H2S H2Se H2Te HF HCl HBr HI
chimique
T° ébullition
100 -60,7 -41,4 -1 20 -85,1 -67 -35,5
(°C)
Questions :
a) A quoi correspondent les indications « Groupe 14 », « Groupe 15 », etc. ?
b) De quoi la température d’ébullition des molécules du groupe 14 dépend-elle ?
c) Cette propriété est-elle vérifiée pour les autres groupes ? Y a-t-il des exceptions ?
d) Que peut-on en déduire ?
D : LA LIAISON HYDROGENE
La liaison hydrogène est la plus forte des liaisons intermoléculaires (10 à 235 kJ/mol). Elle se manifeste
uniquement entre une molécule qui comporte un atome d’hydrogène lié à un atome X petit et très
électronégatif (N, O ou F) et un autre atome, Y, très électronégatif et porteur d'un doublet non liant (N, O ou
F).
Question :
Représenter les charges partielles sur les molécules ci-dessus. Faire figurer les doublets non liants sur les
atomes d’oxygène et d’azote. Enfin, à l’aide de la définition de la liaison hydrogène, la représenter
symboliquement par des pointillés entre les atomes concernés.
Source :
Wikipédia (électronégativité, liaison hydrogène, molécule d’eau, …)
HO O H O OH O OH
OH OH
acide acide acide
ortho-hydroxybenzoïque méta-hydroxybenzoïque para-hydroxybenzoïque
Source : Chimie physique, par Philippe Courrière,Geneviève Baziard,Jean-Luc Stigliani
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Dessous de la patte avant gauche du gecko tropical (a) et poils recouvrant le dessous des pattes vus au
microscope électronique à balayage (b). (Photographies : Kellar Autumn).
SH
Source :
http://culturesciences.chimie.ens.fr/dossiers-chimie-
societe-autresdocs-Collage_Barquins.html#d0e69
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Connaissances indispensables :
Vocabulaire (maille, compacité, coordinence)
Structures de base (cubique simple, cubique centrée, cubique faces centrées, hexagonale compacte)
Sites tétraédriques et octaédriques (structures cubiques uniquement).
Cohésion des cristaux ioniques.
Structures covalentes : graphite, diamant.
Structures ioniques : NaCl et CsCl.
Savoir faire :
Déterminer le nombre de particules appartenant en propre à une maille.
Déterminer une coordinence.
Calculer une compacité et une masse volumique.
Vérifier l’électroneutralité des cristaux ioniques.
Savoir écrire la relation traduisant le contact entre les anions et les cations.
Exercice 1
Le fer solide existe sous deux formes allotropiques : le fer et le fer.
Données : R = 0,126 nm
M(Fe) = 55,8 g.mol-1
NA = 6,02.1023 mol-1.
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Exercice 2
La maille d’un composé ionique contenant des ions potassium, nickel et fluorure est représentée ci-
dessous. La structure est caractérisée par 3 paramètres a, b et c.
Données : R(F-) = 136 pm ; R(K+) = 133 pm ; R(Ni2+) = 69 pm.
1. Vérifier l’électroneutralité de cet édifice.
2. Proposer une formule chimique pour le composé NixFyKz.
3. Dans la direction Oz, les ions fluorure sont tangents aux ions nickel II et potassium. Calculer la distance
minimale séparant, dans cette direction, les positions de K+ et Ni2+, puis celle de deux ions F-. En déduire la
valeur du paramètre c.
4. Dans les plans perpendiculaires à Oz, les ions fluorure ne sont tangents qu’aux ions nickel II. Calculer les
valeurs des paramètres a et b.
Z
Ni2+
F-
K+
Y
X
Exercice 3
Le fluorure de sodium NaF cristallise dans le même système que NaCl.
Sa masse volumique est de 2867 kg.m-3 et le rayon de l'ion sodium est R+ = 95 pm.
Données : M(F) = 19 g.mol-1. M(Na) = 23 g.mol-1.
1. Décrire cette structure et calculer la valeur du paramètre de maille.
2. En déduire le rayon de l'ion fluorure R-.
3. Vérifier que le résultat précédemment obtenu est compatible avec la condition de répulsion
électrostatique entre charges de mêmes signes.
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Exercice 4 : Diffraction aux rayons X
Les informations concernant la maille et la structure d’un cristal proviennent essentiellement des résultats de
la diffraction des cristaux par les rayons X. La façon la plus simple consiste à analyser les cristaux sous
forme de poudre. La relation géométrique entre le rayon X et la structure du cristal est alors donnée par la
loi de Bragg donc le document 1 donne un schéma illustratif :
Si le faisceau incident de rayons X à la longueur d’onde rencontre une famille de plans d’atomes du cristal
parallèles et séparés de la distance d, alors il y aura diffraction si l’angle du rayon incident et l’angle du
rayon diffracté sont égaux à de telle sorte que la loi de Bragg est respectée. n est l’ordre de diffraction.
Les documents 2 et 3 correspondent aux diffractogrammes simulés pour les poudres de quartz et de verre
diffractées par des rayons X de longueur d’onde égale à = 183,88 pm.
Doc2 : Diffractogramme d’une poudre de quartz Doc 3 : Diffractogramme d’une poudre de verre
Questions :
a) Quelle est la composition chimique du quartz et du verre ?
b) Différencier le solide amorphe du solide cristallin. Comment expliquer vous la différence de
diffractogramme et la différence de cristallisation.
c) Pourquoi y-a-t’il plusieurs pics dans le diffractogramme de la poudre de quartz ?
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Doc 4 : maille conventionnelle du quartz (Si représenté par une « grosse » sphère et O par une « petite »
sphère).
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PARTIELS ET EXAMENS
Nombre de masse 63 64
Masse atomique en u 62,939 63,930 64,928
Abondance isotopique en % 31
Période radioactive en h 12
Exercice 2 : Spectres
1. Les phrases suivantes sont-elles vraies ou fausses, justifier clairement mais brièvement.
a. Une radiation électromagnétique du domaine de l'ultra-violet est plus énergétique qu'une
radiation visible.
b. Tous les spectres des lampes (utilisées au quotidien) émettant une lumière blanche sont des
spectres continus.
c. L'énergie d'ionisation de l'atome d'hydrogène dans son état fondamental est égale à –13,6eV.
e. Les raies d'une même série du spectre d'émission de l'atome d'hydrogène correspondent à des
sauts énergétiques de l'électron d'un même niveau d'énergie Em initial vers un niveau d'énergie En
quelconque.
f. Pour une même série du spectre d'émission de l'atome d'hydrogène, la plus grande longueur
d'onde émise correspond au plus grand saut énergétique de l'électron.
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2.1 De quel ion hydrogénoïde s'agit-il (Déterminer son numéro atomique et sa formule) ?
Vous pouvez faire les questions suivantes (sauf 2.3.3) sans remplacer Z par sa valeur si vous n'avez
pas su la déterminer.
2.2 Donner le diagramme des niveaux d’énergie de cet ion hydrogénoïde. Pour cela vous
calculerez et représenterez les niveaux d'énergie En de n = 1 à 6. Sur ce diagramme, vous
indiquerez l’état fondamental et les états excités.
2.3 On s'intéresse au spectre d'émission de cet ion hydrogénoïde et plus particulièrement à la série
de raies qui correspondent à un retour sur le niveau n=2.
2.3.1 Etablir l’expression de la longueur d’onde m,2 du photon émis lors d’une transition
d’un niveau m > 2 vers le niveau n = 2.
2.3.2 Dans cette série, la plus petite longueur d'onde est appelée "raie limite". A quelle
transition correspond-elle ? La représenter sur le diagramme.
2.3.3 Déterminer sa longueur d'onde. A quel domaine des ondes électromagnétiques
appartient-elle ?
2. Justifiez les affirmations suivantes en faisant référence à la structure électronique des atomes concernés.
2.1 L'azote et le phosphore appartiennent à la même famille de la classification des éléments.
2.2 Le bore et le carbone appartiennent à la même période de la classification des éléments.
2.3 Le rayon covalent du carbone est plus petit que celui du silicium.
3. Donnez la définition de l'énergie de première ionisation. Comment varie-t-elle lorsque l'on passe d'un
élément d'une famille au suivant en descendant dans la classification.
4. Les valeurs suivantes correspondent aux 6 énergies d'ionisations successives des électrons du carbone.
Donner la configuration électronique de l’ion formé pour chacune des énergies. Pourquoi ces valeurs
augmentent-elles ? Pourquoi y a-t-il un écart important entre la 4ème et la 5ème ionisation ?
Ionisation N° 1 2 3 4 5 6
EI /eV 11,26 24,38 47,89 64,49 392,07 489,98
5. Si la configuration électronique 1s2 2s2 2p5 3s1 est celle d'un atome neutre, les affirmations suivantes sont-
elles exactes ? Justifier.
5.1 L'atome n'est pas dans sa configuration la plus stable.
5.2 L'atome doit recevoir de l'énergie pour passer à la configuration 1s2 2s2 2p6 .
5.3 L'atome contient deux électrons célibataires.
1 pm = 10-12 m
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Exercice 1 : Stéréoisomérie
1. L’aspartame, représenté en formule topologique plane, est l’édulcorant intense utilisé dans les boissons
dites light.
HOOC NH
NH 2 O
Cl
OH
Cl
3.1 Après avoir fait le bilan de toutes les forces intermoléculaires (en précisant très clairement la
nature des interactions, pas seulement les noms) qui existent dans chacun de ces composés, interpréter les
valeurs des températures d’ébullition de ces 3 molécules les unes par rapport aux autres.
3.2 Pourquoi faut-il comparer des molécules de masses molaires voisines ?
Exercice 3 : Cristallographie
1. Le cuivre cristallise dans un système cubique à faces centrées, et le paramètre de la maille a vaut 361 pm.
1.1 Représenter la maille.
1.2 Quelle est la multiplicité N du cuivre dans cette maille ?
1.3 Exprimer en fonction des données la masse volumique du cuivre puis faire le calcul numérique
en g.cm-3.
1.4 Indiquer où les atomes de cuivre sont en contact sur une section de la maille judicieusement
choisie et représentée sur votre copie. En déduire une relation entre le paramètre de la maille a et le rayon
R(Cu) de l’atome de cuivre. Calculer R(Cu) en pm.
2. On considère l'alliage cuivre-argent, dont la structure est également cubique à faces centrées, des atomes
d'argent remplaçant les atomes de cuivre aux huit sommets (coins) dans le motif initial.
2.1 Donner les configurations électroniques fondamentales du cuivre et de l'argent.
2.2 Ces éléments appartiennent-ils à la même famille (justifier) ?
2.3 Le rayon atomique de l'atome d'argent est R(Ag) = 144 pm. La tendance générale d'évolution du
rayon atomique dans la classification périodique est-elle vérifiée si l'on compare ce rayon à celui du cuivre
calculé au 1.4 ?
2.4 Représenter la maille de l’alliage. Calculer la multiplicité N1 des atomes de cuivre et celle N2 des
atomes d'argent dans cette maille. En déduire la formule de cet alliage du type AgxCuy.
2.5 En supposant que les contacts entre atomes restent les mêmes que ceux définis à la question 1.4,
calculer le paramètre de la maille a' (en pm puis en cm) de cet alliage.
2.6 Exprimer en fonction des données la masse volumique ’ de cet alliage puis faire le calcul
numérique en g.cm-3.
Données : masses molaires atomiques M(Cu) = 63,5 g.mol-1 et M(Ag) = 108 g.mol-1
NA = 6,02.1023 mol-1
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