Cours Psychose Et Délires Chroniques+ Neuroleptiques PDF
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DELIRE CHRONIQUE
Généralités
Le terme ‘psychose’ a été créé par Ernst von
Feuchtersleben (1847) pour désigner l’aspect aigu de
la folie
L’usage du terme a été élargi et il s’applique mainte-
nant aux patients présentant un délire et/ou une
importante altération du sens de la réalité et de soi
On distingue schématiquement 2 types de psychoses:
– la schizophrénie
– les délires chroniques non schizophréniques
2
I - La schizophrénie
3
Introduction
4
Historique
Sex-ratio proche de 1 8
Age de début et caractéristiques
prémorbides
A la fin de l’adolescence ou chez l’adulte jeune
(Entre 15 et 35 ans).
Début plus précoce chez l’homme que chez la
femme.
Avant la décompensation proprement dite, on a
pu noter des difficultés chez les futurs
schizophrènes : retard d’apprentissage, maladresse ;
caractère rêveur, isolement (personnalité schizoïde) ;
idées de référence, méfiance, pensée magique,
croyances irrationnelles (personnalité schizoptypique
9
).
Début aigu
Bouffée délirante aiguë polymorphe. Eclosion brutale
d’un délire polymorphe dans ses thèmes et mécanismes.
Fluctuations thymiques. Angoisse. Entrée dans une
schizophrénie qui évoluera par poussées entrecoupées
d’intervalles libres ou alors évolution dès la fin de l’accès
aigu vers la chronicité. Facteurs de mauvais pronostic
d’une BDA : atypicité, absence d’angoisse, évolution
subaiguë, pauvreté du délire, absence ou rareté des
signes thymiques, bizarerrie.
Manie ou dépression atypique. Asyntonie, froideur
affective, réticence, incohérence, bizarrerie, agressivité
Fugue, acte médico-légal, automutilation, suicide. 10
Début progressif
Fléchissement scolaire. Baisse du rendement
intellectuel. Pas de contexte familial explicatif.
Modifications des croyances. Engouement pour
des activités ésotériques (magie, activités occultes,
ésotériques) pouvant s’accompagner de l’adhésion à
une secte. Croyance à des phénomènes surnaturels.
Modifications de l’affectivité. Isolement, opposition
Pensée allusive. Discours digressif. Présentation
bizarre. Hermétisme. Agressivité.
Troubledes conduites (addiction, anorexie, er-
rance pathologique). Caractère immotivé, étrangeté 11
Début progressif
Apparition progressive d’idées délirantes, d’halluci-
nations ou de symptômes dépressifs atypiques.
Hypochondrie et dysmorphophobie. Plaintes
changeantes, désorganisées, peu précises.
Impressions de modifications corporelles (signe du
miroir). Sentiment d’étrangeté de dépersonnalisation.
Pseudo-obsessionnel. Pas de lutte. Bizarrerie.
Pseudo-phobique. Pas d’évitement ni réassurance.
Pseudo-hystérique. Mais froideur, pas de bénéfice II
Pseudo-psychopathique. comportement inexplicable
12
Période d’état
Syndrome délirant.
Syndrome dissociatif.
Syndrome autistique.
13
Le délire
Le délire est la conséquence d’une expérience
pathologique (le sujet vit une expérience
anormale de son esprit, son corps et du monde).
Paranoïde : polymorphe, mal organisé, n’ayant ni
structure ni lien cohérent entre ses thèmes.
Illogisme, non systématisation, bizarreries
Adhésion parfois relative.
14
Le délire
Thémes multiples :
– syndrome d’influence (pensées imposées ou
suggérées, actes imposées, etc.).
– Dépersonnalisation:impressions de transformation
corporelle
– Déréalisation: impression de ne plus être dans le
monde réel
– idées de référence, persécution, possession,
hypochondrie, mystique, érotomanie, divination,
mégalomanie, cosmique, indignité, etc.
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Le délire
Mécanismes multiples (polymorphe). Aucun
n’est spécifique :
– Automatisme mental quasi-constant.
– Hallucinations psychiques et psycho-sensorielles:
hallucinations acoustico-verbales et cénesthésiques
fréquentes.
– Interprétations, imagination, intuitions.
Angoisse associée, majeure, pouvant entraîner des
troubles du comportement auto- ou hétéro-agressifs
16
La dissociation
Pensée diffluente
Barrages : suspensions du discours, non
motivées, dont le sujet est conscient
mais auxquelles il est indifférent.
rationalisme morbide
18
Dissociation intellectuelle
Troubles du langage :
– néologismes
– Paralogismes
– Agramatisme
– A l’extrême: schizophasie
troubles du cours de la pensée:
– barrages
– fading mental
19
Dissociation / vie affective
Indifférenceaffective, athymormie
Réactions émotives inappropriées, paradoxales
Ambivalence émotionnelle
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Dissociation comportementale
Maniérisme: préciosité
Sourires immotivés ou inadaptés
Négativisme, réactions d’opposition
bizzarrerie
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L ’autisme
Barrière opaque établie par le sujet entre
son monde intérieur et le monde
extérieur.
Hermétisme psychique
Vie imaginaire et émotionnelle intense.
22
Atteinte des fonctions cognitives
pas d’atteinte des capacités intellectuelles, mais
impossibilité de leur utilisation. Pas de trouble
de la vigilance
difficultés de concentration
troubles attentionnels
trouble des fonctions exécutives: difficultés de
traitement du contexte, difficulté d’abstraction
atteintes de la mémoire à long terme et de
travail
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Symptômes positifs et négatifs
– symptômes positifs : délire
– symptômes négatifs : appauvrissement (du
discours, de la pensée, moteur : apragmatisme,
aboulie, manque d’énergie physique, troubles de
l’attention, retrait social, isolement, perte des
initiatives, anhédonie, froideur affective, pauvreté
des affects et de l’expression gestuelle, aspect figé).
– On peut ajouter une 3e dimension clinique: la
désorganisation (dissociation).
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Formes cliniques:
schizophrénie paranoïde
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Formes cliniques:
schizophrénie catatonique
Forme assez rare avec prédominance de la discordance
comportementale
Catalepsie: flexibilité cireuse (signe de l’oreiller)
Négativisme: attitudes de refus actif
Stupeur: perte de toute initiative motrice, patient re-plié sur
lui-même, absence de réaction aux stimulations
échopraxie (ou échokinésie), échomimie, écholalie.
Persévération motrice
Suggestibilité (obéissance automatique aux ordres).
Hyperkinésies (décharges motrices parfois clastiques activité
motrice sans finalité évidente, stéréotypies, impulsions
verbales ou motrices)
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Formes cliniques:
l’hébéphrénie
Dissociation et autisme au 1er plan.
Pas de délire manifeste
Impression d’une importante détérioration.
Evolution, parfois entrecoupée de poussées
délirantes, vers un autisme
Pronostic médiocre.
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Autres formes cliniques
Schizophrénie simple : installation insidieuse et
progressive de symptômes négatifs. Pas de délire ni
d’hallucinations.
Héboïdophrénie : pseudo-psychopathie+dissociation
Schizophrénie résiduelle : forme évolutive comprenant
la persistance de symptômes négatifs
Schizophrénie indifférenciée ne répond pas aux critères des
formes précédentes
Trouble schizo-affectif :
– présence conjointe de symptômes thymiques et de
symptômes schizophréniques
– évolution par poussées sans déficit marqué dans les
intervalles libres 28
Evolution
Taux de mortalité élevé (10% de décès par
suicide)
Par poussées
Continue
Mixte : fond symptomatique permanent (symptômes
négatifs en particulier) et recrudescences transitoires
(symptômes productifs).
29
Evolution
20-25% des patients ne présenteront plus de signe
patent de la maladie et auront une insertion socio-
professionnelle considérée comme normale.
50% de forme intermédiaire (accès récurrents ou
symptomatologie modérée) provoquant une altération
variable des domaines affectif, relationnel et
professionnel.
20-25% présenteront une forme grave de la maladie
(délire permanent ou symptômes déficitaires
interdisant toute activité soutenue) nécessitant le
maintien dans un milieu exerçant une surveillance
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Etiologie multifactorielle
Facteurs génétiques. Risque morbide de l’ordre de
10 à 12% chez les frères et sœurs et enfants de
schizophrènes. Concordance de 50% chez les jumeaux
homozygotes (même élevés séparément).
Facteurs environnementaux précoces.
Complications obsétricales anté et péri-natales.
Carence nutritionnelle ou infection virale pendant la
gestation
Facteurs environnementaux tardifs. Rôle du
contexte familliale et des émotions exprimées dans la
famille.
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Traitement bio-psycho-social
Chimiothérapie : neuroleptiques classiques (NL),
antipsychotiques atypiques (=NL sans EI neurologiques à
dose thérapeutique).
Psychothérapie : individuelle (de soutien,
comportementale, etc.), institutionnelle, familiale,
groupale (entraînement aux habiletés sociales, gestion
des émotions, gestion du traitement).
Sociothérapie et mesures sociales : ergothérapie,
loisirs accompagnés, centres d’aide par le travail,
ateliers protégés, emplois protégés (reclassement
professionnel/COTOREP), mesure financière (AAH),
mesure de protection des biens. 32
Traitement pharmacologique
Intérêt : le taux de rechute à un an est estimé à
– 70% sous placebo
– 25% sous neuroleptique
Instauration la plus précoce possible :le délai entre
les 1ers symptômes et l’instauration du ttt est encore
de 6 à 24 mois
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Mode d’action des neuroleptiques
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Bilan initial
ECG (QTc)
NFS (impératif pour la clozapine)
bilan hépatique
IMC
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Le traitement pharmacologique au
long cours
doit être bien toléré par le patient (peu ou pas d’effets
indésirables pour augmenter l’observance
thérapeutique)
peut reposer sur l’utilisation d’un NAP (en cas de
mauvaise observance)
privilégier une monothérapie (évite des EI, favorise
l’observance)
peut être poursuivi au long cours
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Neuroleptiques
Les antipsychotiques ou neuroleptiques
atypiques : olanzapine (5-20mg/j), risperidone (2-
6mg/j), clozapine (150-600mg/j - contrôle de la NFS)
Les neuroleptiques sédatifs : lévomépromazine
(100-300mg/j), loxapine (100-300mg/j).
Les neuroleptiques incisifs : halopéridol (10-
20mg/j), pipothiazine (10mg/j).
Les antidéficitaires : amisulpride (50-200mg/j).
Les neuroleptiques d’action prolongée (NAP) :
décanoate d’halopéridol (100-300mg/mois), palmitate de
pipothiazine (75-150mg/mois).
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EI psychiques des neuroleptiques
Sédation - Somnolence
Indifférence psychomotrice
Confusion mentale
Réactivation anxieuse, agressive ou
délirante
Dépression - Suicide
40
EI neurologiques des neuroleptiqes
Syndrome extrapyramidal
– - dystonies aiguës
– - parkinsonisme
– - Akathisie - Tasikinésie
– - dyskinésies tardives
– - rabbit syndrome
Epilepsie
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EI neurovégétatifs des neuroleptiques
Effets de type adrénolytique
– - accroissent la sédation
– - hypotension (orthostatique)
Hyperprolactinémie :
Aménorrhée -Galactorrhée -
Gynécomastie
Impuissance - Frigidité
Prise de poids
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EI cardiaques et hématologiques
Allongement de l’intervalle QT
Troubles du rythme (torsade de pointe,
tachycardie ventriculaire)
Leucopénie
Risque de mort subite
Agranulocytose (clozapine)
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Autres EI des neuroleptiques
Nausées - Vomissements
Constipation - Risque d’occlusion
Hépatotoxicité
Photosensibilisation
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La psychothérapie
Elle est avant tout institutionnelle, reposant sur une
équipe multidisciplinaire intervenant dans un cadre
hospitalier (rassurant en soi).
Individuelle, elle doit être adaptée au patient
psychotique.
Implication de la famille dans le soin autant que
possible
Méthodes groupales (de type cognitivo-
comportementales) pour favoriser l’implication du
patient dans son traitement et aider le patient à se
réinsérer socialement (affirmation de soi,
entraînement aux habiletés sociales).
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La psychothérapie
On s’efforcera de réduire au maximum les événements
traumatisants (intervention des forces de l’ordre,
isolement trop prolongée, traitement trop important à
l’origine d’EI mal supportés) pour ne pas oblitérer les
chances d’adhésion ultérieure du patient à son
traitement.
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II - Les délires chroniques
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Introduction
Il s’agit de pathologies ayant en commun avec la
schizophrénie :
– l’existence d’un délire (plus structuré dans ce cas)
– un caractère chronique
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Les thèmes délirants
Les plus fréquents sont les suivants :
– persécution (on en veut au sujet, on le spolie, on le vole, etc.)
– grandeur (il a des pouvoirs spéciaux, est de descendance illustre...)
– jalousie (le sujet croit que son conjoint est infidèle)
– amour (érotomanie délirante:la patiente croit qu’une personne l’aime)
– revendication (délires quérulents et processifs au cours desquels le
sujet entreprend des actions judiciaires)
– religion (le sujet vit une expérience mystique pathologique)
51
Personnalité prémorbide
Personnalité sensitive (décrite par Kretschmer et
prédisposant au délire de relation des sensitifs)
Personnalité paranoïaque:
– sensibilité excessive aux remontrances et aux échecs
– méfiance
– tendance à interpréter comme hostiles, humiliants,
méprisants les agissements d’autrui
– incapacité à faire confiance ou à se confier
– susceptibilité agressive
– conception inappropriée de ses droits personnels52
Diagnostic différentiel
Confusion: délire transitoire et non structuré,
comportement inadapté, irritable ou agressif
Démence: le délire pouvant précéder la détérioration
des fonctions supérieures
Dépression: délire secondaire, culpabilité,
ralentissement, persécution vécue comme justifiée
Manie: agitation, délire mégalomaniaque
Schizophrénie, bouffée délirante aiguë (trouble
psychotique bref, trouble schizophréniforme) : délire
bizarre non structuré, hallucinations, retentissement
notable sur les activités socio-professionnelles 53
Epidémiologie
Dans une étude concernant 5000 personnes âgées de
+ de 65 ans, la prévalence du trouble délirant était 3
fois moins importante que celle de la schizophrénie
(Copeland et coll, 1998)
Thèmes du délire (Hsiao et coll., 1999):
– persécution: 71%
– jalousie: 8%
– hypochondriaque: 2%
– érotomaniaque: 1%
– mégalomaniaque: 1% (le reste: mixte ou non spécifié)
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Clinique du trouble délirant
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Formes particulières de délire
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Jalousie pathologique
Plus fréquente chez l’homme
Dangerosité potentielle : risque d’agression physique,
d’homicide ou de suicide (lorsque le conjoint le quitte)
Croyance anormale (fondée sur des bases erronées et
inaccessible aux arguments rationnels) que le conjoint
est devenu infidèle
D’autres idées délirantes peuvent être associées :
complot du conjoint contre le patient, tentative
d’empoisonnement, d’affaiblissement de ses capacités
sexuelles ou de transmission d’une maladie vénérienne
57
Jalousie pathologique
Le patient surveille son conjoint, se montre inquisiteur,
irrité, agressif, voire menaçant ou violent
Sa personnalité serait caractérisée par une faible
estime de soi, un décalage entre ambitions et succès
et une grande importance accordée à son statut social
La jalousie pathologique peut être associée aux
troubles suivants :
– schizophrénie paranoïde
– alcoolisme
– trouble de la personnalité
– dépression
– toxicomanie
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– atteinte cérébrale organique : infection, tumeur, affection dégénérative (Tsai
(Tsai et coll,1997)
coll,1997)
Jalousie pathologique
Pronostic réservé : la jalousie est résistante ou
récurrente dans 50% des cas (Langfeldt, 1961)
Evaluer le risque de violence qui peut nécessiter le
recours à une hospitalisation
En cas de délire franc, essayer un antipsychotique
(résultat en général décevant)
En cas d’idée prévalente ou de syndrome dépressif
primaire ou secondaire, prescrire un ISRS (non validé)
Psychothérapie en cas de trouble de personnalité. La
thérapie cognitive (identification des fausses
suppositions et contrôle des émotions) a montré son
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efficacité (Dolan et Bishay, 1996)
Erotomanie délirante
Elle touche les femmes dans l ’immense majorité des
cas
La patiente (une femme seule), est convaincue qu’une
personne célèbre ou inaccessible est amoureuse d’elle.
Elle croit que c’est cette personne qui l’a aimée en
premier et elle en éprouve de la fierté. Elle pense que
l’amoureux supposé est incapable de lui révéler son
amour, qu’il est contraint de le lui cacher et d ’agir de
manière contradictoire pour diverses raisons, mais
qu’il lui fait passer des messages implicites.
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Erotomanie délirante
La conviction est généralement très forte
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Délires quérulents et processifs
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