Chapitre 2 Log Math 2016 (Univ Jijel) PDF
Chapitre 2 Log Math 2016 (Univ Jijel) PDF
Chapitre 2 Log Math 2016 (Univ Jijel) PDF
2
Exp 2 : prenons le raisonnement suivant
Tout homme est mortel,
Socrate est un homme,
donc Socrate est mortel.
En logique propositionnel
3
nouvelle représentation
“Pour tout x, si x est un homme alors x est mortel”,
“Socrate est un homme”,
“donc Socrate est mortel”.
x est un homme est représenté par H(x)
x est mortel est représenté par M(x)
en logique des prédicats
∀x (H(x) → M(x)) ∧ H(Socrate) → M(Socrate)
4
Une telle proposition, dont les valeurs de vérité sont
fonction d’une ou plusieurs variables s’appelle
un prédicat
On utilise ces propositions dont la valeurs de vérité
dépend de variables, qu’on veut manipuler des
propriétés générales un peu compliquées et des
relations entre variables
5
fonction propositionnelle qui conduit à une proposition
lorsque les variables sont instanciées
P(x1 , · · · , xn) où x1 , · · · , xn : n variables
indépendantes
6
dans la proposition « Mohamed est grand » on a
– une variable: Mohamed
– le prédicat : est grand
Dans la proposition « Maya mange une pomme » on a
– une variable : Maya et un complément pomme
– le prédicat : mange
7
On pourrait réécrire les propositions précédentes sous une forme
qui met en évidence le prédicat, soit :
est grand(Mohamed)
mange( Maya, pomme)
8
Suivant ce modèle, la logique des prédicats représente les
propositions élémentaires (atomiques) son la forme :
nom-prédicat(variable 1 , variable 2 , . . .)
où variable 1 , variable 2, . . . sont les variables sur lesquels
porte le prédicat (la variable et ses éventuels compléments)
9
une langage L des prédicats du 1ere ordre est caractérisé par :
un ensemble infini dénombrable de symboles de prédicats
un ensemble infini dénombrable de symboles fonctionnels
un ensemble infini dénombrable de variables
un ensemble infini dénombrable de constantes
les connecteurs : ¬ , , ∧ , ∨ , → , ↔
les quantificateurs ∀, ∃
les parenthèses
10
L’ensemble des expressions bien formés d’un langage des
prédicats du 1ere ordre est formé de termes et de formules
11
(a) toute variable est un terme
(b) toute constante est un terme
(c) si f est un symbole de fonction d’arité n et si t1,t2,···, tn sont
des termes, alors f(t1,t2,···, tn) est un terme.
(d) Rien d’autre n’est un terme, s’il n’est obtenu en vertu des
règles (a), (b), et (c)
Exemple :Les expressions : f(x), f(g(x)), f(x,y) sont des
termes
12
a) une formule atomique est une formule
b) si A et B sont des formules alors ¬ A, A ∧ B, A ∨ B, A → B,
A ↔ B sont des formules
c) si A est une formule et x une variable alors ∀x A, ∃x A
sont des formules
d) Rien d’autre n’est une formule, s’il n’est obtenu en vertu des
règles (a), (b),(c) ou (d)
13
si t1 , · · · , tn sont des termes et P est un prédicat alors
P(t1 , · · · , tn) est une formule atomique
14
Représentation en logique des prédicats des énoncés suivants :
Quelqu’un arrive
Personne n’est venu
Quelques champignons sont comestibles
Tous les petits oiseaux volent
Tous les enfants aiment les bonbons
Aucun enfant ne déteste les bonbons
Tout ce qui brille n’est pas en or ni les chats, ni les chiens ne sont
tolérés
chats et chiens doivent avoir une autorisation
15
Pour éviter les ambigüités on fixe une priorité des connecteurs
logiques
∀ et ∃ > ¬ >∧ > ∨ > ⇒ > ⇔
¬ a ∨ b ⇒ g signifie ((¬ a) ∨ b) ⇒ g
∀x b ⇒ g signifie (∀x b) ⇒ g qui est différent de
∀x ( b ⇒ g)
16
Une occurrence d’une variable x dans une formule F est
une occurrence liée si cette occurrence apparaît dans une
sous-formule de F qui commence par un quantificateur
∀x ou ∃x. Sinon, on dit que l’occurrence est libre.
17
Exemple1.
Dans la formule p(x) ∨ q(y) x et y sont libres.
Dans ∀x(p(x) ∧ r(y, x)) x est liée, y est libre
Dans ∃x(p(x) ∨ q(x)) ∧ r(x) la variable x joue
deux rôles différents, elle est liée dans la partie
à gauche de ∧ et libre dans la partie de droite.
19
ensemble des variables liées: si A est une formule,
l’ensemble Varlie(A) des variables liées de A est défini
par :
si A=P(t1,t2,…,tn) alors Varlie(A) = ∅
si A est de la forme B C ou B C ou B → C ou B
C alors Varlie(A) = Varlie(B) ∪ Varlie(C)
si A est de la forme ¬ B alors Varlie(A) = Varlie(B)
20
ensemble des variables libres: si A est une formule,
l’ensemble Varlib(A) des variables libres de A est
défini par :
21
Exemples
A = (p(f(x , y)) ∨ ∀z r(a , z))
Var(A) ? Varlie(A) ? Varlib(A) ?
B = (∀x p(x , y , z) ∨ ∀z (p(z) → r(z)))
Var(B) ? Varlie(B) ? Varlib(B) ?
C = ∀x ∃y (p(x , y) → ∀z r(x , y , z))
Var(C) ? Varlie(C) ? Varlib(C) ?
Exercices
Parmi les formules suivantes lesquelles sont des formules
closes ?
∀i (pluie(i) ∧ ¬sortir(i))
∃i (¬pluie(i) ∧ (∀i (different(i , j) → pluie(j))))
∀x P(x , y) ∧ ∀y Q(y)
22
Une formule est dite propre ou rectifiée lorsque
l’ensemble de ses variables liées est disjoint de celui
des variables libres, et que toutes les occurrences
d’une variable liée appartiennent à une même sous-
formule de liaison.
23
Exemple Soit la formule non propre
A = ∀x (∃y P(x, y)⇒∀z Q(x, y, z) ∧ ∀y ∃x R(f(x), y)).
24
Soient A une formule dont x est une variable libre et t un
terme. La substitution de t à x dans A, notée
A (x | t), est la formule obtenue en remplaçant chaque
occurrence libre de x dans A par t
a) Si A est une formule atomique, A(x/t) est la formule
obtenue en remplaçant toutes les occurrences de x par
t
b) A=B alors A(x/t)= B(x/t)
c) A=B1B2 alors A(x/t)= B1(x/t) B2(x/t)
d) A=QyB où Q={,} alors
A(x/t)= QyB si x=y
QyB(x/t) si x≠y
25
Soit A = P(x) ∨ ∀x ∃y Q(x,y) et t = f(y,u).
Pour obtenir A (x | t), on renomme d’abord les
occurrences liées de x et y, ce qui donne
P(x) ∨ ∀z1 ∃z2 Q(z1,z2),
puis on effectue la substitution, ce qui donne
P f(y,u) ∨ ∀z1 ∃z2 Q(z1,z2)
26
Un terme t est libre pour une variable x dans une
formule A ssi :
t ne contient pas de variable
A est une formule atomique
A= B et t est libre pour x dans B
A=B1B2 et t est libre pour x dans B1 et dans B2,
avec ={,,,}
A=QyB et x=y ou bien x≠y et y ne figure pas parmi
les variables de t et t est libre pour x dans B, avec
Q={,}
27
Dans l’exemple A=∀x P(x,y)yQ(x,y) et t=f(x,y)
A(x/t)=(∀x P(x,y))(x/t)(yQ(x,y))(x/t)
=∀x P(x,y) yQ(f(x,y),y)
la variable y de f(x ,y) étant liée par le quantifieur
après la substitution, le terme f(x,y) n’est pas
libre pour x
A(y/t)=(∀x P(x,y))(y/t)(yQ(x,y))(y/t)
=∀x P(x,f(x,y)) yQ(x,y)
c’est la variable x de f(x,y) qui va se trouve dans
le champ du quantifieur x après la substitution
de f(x,y) à y.
28
L’alphabet et l’ensemble des fbf sont, respectivement, F’
définis précédemment.
L’ensemble des axiomes est l’ensemble des formules de F’
de l’une des formes suivantes :
A 1 : A(BA)
A 2 : (A(BC))((AB)(AC))
A 3 : (¬A¬B)(BA)
A 4 : ∀xA(x)A(t)
A 5 : ∀x(DB)(D∀xB)
29
L’ensemble des règles de déduction est
30
Proposition 1
Pour toute formule A du calcul des prédicats
du premier ordre, la formule (AA) est une
théorème .
31
Exemple:
Montrer que
32
On définit un domaine d’interprétation (un domaine où on
interprète les entités syntaxiques),
33
34
35
36
Proposition 1 Soit F une formule. On a les
équivalences suivantes :
¬(∀xF) ≡ ∃x¬F
¬(∃xF) ≡ ∀x¬F
∀x∀yF ≡ ∀y∀xF
∃x∃yF ≡ ∃y∃xF
37
Proposition 2 Soit F une 6) (G ∧ ∀xF) ≡ ∀x(G ∧ F)
formule, la variable x et 7) (G ∨ ∀xF) ≡ ∀x(G ∨ F)
G la formule dans la 8) (G ∧ ∃xF) ≡ ∃x(G ∧ F)
quelle ne contient pas 9) (G ∨ ∃xF) ≡ ∃x(G ∨ F)
x.. On a alors les
équivalences suivantes : 10) (∀xF ⇒ G) ≡ ∃x(F ⇒ G)
11) (∃xF ⇒ G) ≡ ∀x(F ⇒ G)
1) ∀xG ≡ ∃xG ≡ G
12) (G ⇒ ∀xF) ≡ ∀x(G ⇒ F)
2) (∀xF ∨ G) ≡ ∀x(F ∨ G)
13) (G ⇒ ∃xF) ≡ ∃x(G ⇒ F)
3) (∀xF ∧ G) ≡ ∀x(F ∧ G)
4) (∃xF ∨ G) ≡ ∃x(F ∨ G)
5) (∃xF ∧ G) ≡ ∃x(F ∧ G)
38
Définition (Forme prénexe) Une formule F est dite
en forme prénexe si elle est de la forme
Q1x1 Q2x2 … Qn xn F’
39
Forme normale prénexe
40
Proposition 3 Toute formule F est équivalente à
une formule prénexe G, où G’ est en FNC
41
Déterminer une formule prénexe équivalente à
1. (xP(x) x(yQ(y) R(x))).
2. (xyR(x,y) xy(R(x,y) z(R(x,z) (R(y,z)
E( y, z))))
3. xy((R(x,y) ¬E(x, y)) z(E(y, g(x,h(z,z))))
42