Programme Ibrouchene Comex
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NOUVELLES RECRUES
ELABORE PAR MR AEK. IBROUCHENE
D’où
NECESSITE D’INTERVENTION DE PLUSIEURS INSTITUTIONS
NATIONALES (BANQUES-DOUANES-ORGANISMES DE
GARANTIE) ET INTERNATIONALES (CHAMBRE DE COMMERCE
INTERNATIONALE)
LES BANQUES GRACE A LEURS TECHNIQUES DE
FINANCEMENT ET DE REGLEMENT DES
TRANSACTIONS. RASSURENT ET SECURISENT LES
PARTIES. ELLES UTILISENT LEURS RESEAUX DE
CORRESPONDANTS DANS LE MONDE POUR UN
DENOUEMENT RAPIDE ET HEUREUX DES
TRANSACTIONS.
LA FACTURE PROFORMA
LA FACTURE COMMERCIALE
C’est le document de base qui concrétise toute
opération commerciale. Elle doit indiquer
obligatoirement les noms et adresses du vendeur et
de l’acheteur, la nature, la qualité, le prix total des
marchandises. De plus elle est datée, mais
contrairement à une croyance assez répandue la
signature et ou l’acquit ne sont pas obligatoires, sauf
si exigés dans le crédit documentaire par exemple, ou
si une certification quelconque doit y figurer.
En matière de commerce international, il est
d’usage que les conditions de ventes F.O.B et C.F.R
figurent sur la facture. En outre le conditionnement,
les marques et le poids des marchandises doivent y
être mentionnées afin de permettre d’en vérifier la
concordance avec les autres documents.
LA FACTURE CONSULAIRE
Particulièrement à certains pays, la facture
consulaire est un document établi par le vendeur des
marchandises. Elle permet l’identification et la
tarification du produit considéré par la douane du
pays importateur. Ce document doit porter sur le visa
du consulat du pays importateur à l’effet d’attester et
d’authentifier l’origine et la valeur de la marchandise.
LA NOTE DE FRAIS
Elle détaille certains frais supportés par le
vendeur qui sont déjà inclus dans la facture commerciale
établie selon le contrat de vente conclu entre les deux
parties (acheteur et vendeur).
III-LES DOCUMENTS DE TRANSPORT
1- LE CONNAISSEMENT MARITIME (BILL OF
LADING)
a) FORMES DE CONNAISSEMENT
Le connaissement est généralement émis
selon l’une des trois formes suivantes :
- A PERSONNE DENOMMEE
On dit alors qu’il est nominatif et que seule la
personne indiquée prendra livraison des
marchandises.
Un tel connaissement n’est donc pas
transmissible par voie d’endos, ce qui explique
son emploi peu usité. Il est pratiquement
impossible pour une banque d’exercer un droit
de gage sur un document établi sous cette forme
à un autre nom que le sien.
- A ORDRE D’UNE PERSONNE NOMMEMENT
DESIGNEE
Il est alors transmissible par voie d’endos, par la
personne à l’ordre de laquelle il a été émis (le bénéficiaire de
cet endos pouvant alors retirer la marchandise).
L’endossataire peut à son tour retransmettre à nouveau sous
la même forme le bénéfice des connaissements et ainsi de
suite.
- AU PORTEUR : Les risques de cette forme
(risque de perte et de vol) sont identiques à
ceux du chèque.
b) TYPES DE CONNAISSEMENT :
Il existe deux types de connaissement :
- Le connaissement « reçu pour être chargé »
(received for schipment)
Ce connaissement atteste que la marchandise a
été prise en charge par la compagnie de
navigation mais elle n’est pas encore
effectivement embarquée sur le navire lors de la
délivrance du connaissement. Dans pareil cas la
marchandise risque d’être embarquée sur un
autre navire que celui mentionné dans le
connaissement.
- LE CONNAISSEMENT « CHARGE A BORD » OU
« ON BORD »
Un seul document atteste que la marchandise est
effectivement chargée à bord du navire, selon l’une des deux
formes suivantes :
Par l’utilisation d’une formule portant une mention
imprimée telle que « chargé sur s/s UNTEL », en
anglais « shipped », sans aucune restriction à cette
affirmation ; dans ce cas la mention « à bord » ou «
on bord » est superflue.
En cas d’emploi d’une formule mentionnant « reçu
pour être chargé » par l’apposition d’une mention de
mise à bord datée et signée par le transporteur ou son
agent. C’est la date de cette annotation qui sera
considérée comme celle de chargement ou
d’expédition de la marchandise.
c) PLURALITE D’EXEMPLAIRES
Bien que le code commerce indique que «
chaque connaissement est établi en deux
originaux au moins, un pour le chargeur et
l’autre pour le capitaine, il est toutefois
d’usage, dans le monde d’émettre les
connaissements en 2, parfois 3 et même 4
exemplaires négociables.
Les connaissements sont datés. Le nombre des originaux est
mentionné sur chaque exemplaire.
L’intégralité « des exemplaires négociables remis au chargeur
constitue « le jeu complet de connaissement » Il est
important de noter qu’un seul exemplaire suffit pour retirer
la marchandise, les autres sont de nulle valeur, ainsi que le
mentionnent presque toujours ces documents.
CONNAISSEMENT SANS RESERVE OU « NET » (CLEAN
BILL OF LADING).
Un document d’expédition net est un document qui ne
porte pas de clauses ou annotations surajoutées constatant
expressément l’état défectueux de la marchandise et/ou de
l’emballage ».
Les banques refuseront les documents d’expédition
portant de pareilles clauses ou annotations à moins que le
crédit n’indique expressément les clauses ou annotations qui
sont acceptables.
C’est donc sur cette base que le banquier doit
apprécier si une mention ajoutée sur le document doit être
ou non considérée comme réserve et, de ce fait, altérer ou
non son caractère net. Il n’est donc nullement nécessaire que
la mention « clean » ou « net » figure sur le document, son
caractère « net » étant rendu évident par l’absence de
réserve.
Ajoutons qu’il convient d’accorder la plus grande
attention aux annotations manuscrites surajoutées par le
capitaine du navire dont le caractère de véritable réserve est
beaucoup plus accentué aux yeux des tribunaux.
6-RECEPISSE POSTAL
Emis par le service des postes pour les expéditions
de marchandises n’excédant pas le poids de 2O kg, il est
établi obligatoirement à une personne dénommée et le
banquier peut demander que la marchandise soit expédiée à
son adresse.
LE CERTIFICAT PHYTOSANITAIRE
Attestant de la bonne santé des plantes, de
semences, et de produits agricoles.
Un certificat phytosanitaire est un certificat relatif
à l’état phytosanitaire des végétaux conforme aux modèles
préconisés par la convention internationale pour la
protection internationale des végétaux. Il est établi par un
organisme officiel.
LE CERTIFICAT SANITAIRE INTERNATIONAL
Le certificat sanitaire international communément
nommé certificat de bonne santé, demandé à l’entrée sur un
territoire.
Ce certificat doit établi par un vétérinaire ou par
un organisme officiel, à la suite d’un examen clinique,
concluant que les animaux sont en bonne santé et apte à
supporter le transport à destination.
Le certificat sanitaire atteste la conformité des
produits comestible.
LE CERTIFICAT D’ANALYSE
Atteste de la composition et de la conformité du
produit analysé.
Etabli par un expert ou un laboratoire agrée pour
attester de la composition et de la conformité du produit
analysé.
III-LES INCOTERMS
1-PREAMBULE
Après l’indépendance, l’Algérie était par la force de
l’histoire partie intégrante de la zone »franc » au sein de
laquelle les capitaux sont librement convertibles et
transférables.
En octobre 1963, l’Algérie quitte la « zone franc » tout
en maintenant le contrôle des changes à tous les pays
tiers avec la création de la Banque Centrale d’Algérie.
En 1964, (loi 64-111 du 1O avril 1964) l’Algérie créait
sa propre monnaie qui est « Dinar Algérien » venu se
substituer au « Franc Français ».
Entre 1967 et 1968, les Autorités Algériennes ont décidé
de retirer les agréments aux banques étrangères
installées en Algérie pour créer par la suite les premières
banques Algériennes à savoir, B.N.A, B.E.A, et C.P.A
auxquelles sont venues s’ajouter la BADR en 1982 et la
BDL 1985 pour reprendre respectivement une partie des
activités de la BNA ( le financement de l’agriculture) et
du CPA (le financement des collectivités locales).
A B C D E F G H
A- Deux chiffres qui correspondent au lieu d’implantation
géographique de la banque déterminée par le code
Wilaya
B- Deux chiffres qui correspondent au code agrément
banque
C- Deux chiffres qui correspondent au code agrément du
guichet domiciliataire
D- Quatre chiffres qui correspondent à l’année
E- Un chiffre qui correspond au trimestre d’ouverture du
dossier de domiciliation
F- Deux chiffres qui indiquent la nature du contrat
G- Cinq chiffres qui indiquent le numéro d’ordre
chronologique des dossiers de domiciliation ouverts
durant un même trimestre
H- Trois positions qui indiquent la monnaie de facturation
selon la norme « ISO »
Cette codification est matérialisée par un cachet de
domiciliation
__________________________________________________
Exemple :
BANQUE EXTERIEURE D’ALGERIE
AGENCE AMIROUCHE
11, BD COLONEL AMIROUCHE-ALGER
1- PREAMBULE
La domiciliation des exportations peut être définie
comme étant une procédure administrative qui
consiste pour les banques à enregistrer et donner une
assise réglementaire à toutes les opérations
d’exportation de biens ou de services pour le compte
de leurs clients « exportateurs » en conformité, et au
respect des dispositions de la réglementation des
changes actuellement en vigueur.
Elle consiste également pour l’exportateur de
choisir une Banque intermédiaire agréée, auprès de
laquelle il s’engage à réaliser sa transaction
commerciale dans le cadre du commerce extérieur,
tout en respectant l’ensemble des formalités
bancaires.
En plus de ce choix, ce dernier doit assurer le
rapatriement du produit de ses exportations dans les
délais impartis en respectant les formalités requises
en la matière.
Les principales ressources de l’Algérie sont
liées essentiellement aux recettes des exportations
des hydrocarbures qui constituent à elles seules près
de 97°/° du montant des recettes.
Pour ne pas rester dépendant uniquement de
ce secteur, les autorités Algériennes ont mis en place
un dispositif de soutient et d’assistance pour la
promotion des exportations « hors hydrocarbures »
Pour ce faire, des mesures incitatives à
l’export ont été prises et se présentent comme suit :
IMPORTANT
Toute exportation vers l’étranger de produit ou de
service hors hydrocarbure et produits miniers ouvrent
droit à la part en devises qui revient à l’exportateur
conformément à la réglementation en vigueur et qui est
logé dans le compte devises.
Toutefois, pour les rapatriements effectués hors délais
réglementaire (dossiers déclarés à la Banque d’Algérie
en insuffisance de rapatriement), l’intégralité du
virement sera comptabilisée sur le compte courant du
client en Dinars Algérien, sauf avis contraire de la
Banque d’Algérie.
REMARQUE
A signaler que pour certains produits, notamment les
« dattes » et les produits ferreux et non ferreux », des
prix minimum de référence ont été décidés et fixés par
décision Ministérielle pour permettre d’aligner les prix
des produits suscités sur les cours des marchés
internationaux.
Aussi l’exportateur de certains produits, matières et
marchandises notamment les déchets de métaux ferreux
et non ferreux, le cuir et le liège sont préalablement
soumis à un cahier des charges.
Ces dispositions sont contenues dans l’article 84 de la loi
des finances pour 2007 diffusées par note N° 05/2007 du
21/02/07 de la Banque d’Algérie, ainsi du décret exécutif
N° 07/102 du 2/04/07 du Ministère du Commerce.
______________________________________________
POUR DOMICILIATION
BANQUE NATIONALE D’ALGERIE
AGENCE……………
NUMERO DE DOMICILIATION « EXPORT «
…../…././…../…/
Date………….signature
Compte N°……………………………….Destinataire/Banque………
NATURE
Client acheteur
Montant
Numéro du tarif douanier (1)
Après dédouanement nous nous engeons par la présente à
vous adresser dans les meilleurs délais possible, les
documents douaniers y afférents.
Par conséquent, nous vous dégageons de toutes les
conséquences communiqués sous notre entière
responsabilité.
Cachet et signature
B- LA GESTION
La période de gestion du dossier de domiciliation
export se situe au même titre que pour l’import, entre
la date d’ouverture et la date d’apurement du dossier
de domiciliation.
Durant cette période et avant d’aborder l’apurement
du dossier, l’agence domiciliataire opère un suivi et
intervient en cas de besoin auprès de son client pour
complément d’informations, ou pour réclamer des
documents éventuellement manquants qu’elle devrait
verser au dossier ouvert à cet effet.
La banque domiciliataire est tenu de constituer un
dossier, afin de réunir les documents commerciaux
(factures commerciales ou contrats) financiers
(formules statistiques 104 et 5) et documents
douaniers (exemplaire Banque) qui permettront de
vérifier que le produit des exportations a bien été
rapatrié et que le rapatriement est régulier au regard
de la réglementation des changes.
C- L’APUREMENT
L’apurement des dossiers de domiciliation à l’esport
consiste pour la banque domiciliataire, à s’assurer de
la conformité et de la régularité d’exécution de
l’opération suivant la réglementation des changes en
vigueur et ce jusqu’à réalisation financière soit durant
le trimestre suivant le délai réglementaire de
rapatriement.
La banque domiciliataire durant la période de contrôle
des dossiers de domiciliation (La gestion) est tenu de
réunir dans les délais fixés, les différents documents
que le dossier doit comporter pour son apurement à
savoir :
1) L’original du contrat commercial domicilié
2) La facture définitive domiciliée et dans le cas
échéant les notes de frais accessoires
3) Le document douanier (exemplaire banque)
4) Le document de transport (Connaissement, LTA ou
autres)
5) Les formules statistiques de cession de devises
(104 et 5)
6) Le message SWIFT concernant le virement reçu de
l’étranger
Cas de dossier complet
Pour ce cas de figure, tous les documents reçus
pour l’apurement du dossier sont disponibles et figurent dans
le dossier (factures, contrat, document douanier Banque et
les formules de cession de devises (formules 104 et 5)
Dans ce cas, le dossier est complet et sera classé au niveau de
l’agence comme apuré
Cas de dossier incomplet :
Dans ce cas, la banque domiciliataire procède au
moyen d’une lettre de réclamation, au rappel du client pour
l’inviter à compléter et régulariser son dossier de
domiciliation export faute de quoi, il sera transmis à la
Banque d’Algérie.
Cette lettre sera établie en deux exemplaires, dont
une copie sera jointe au dossier pour transmission à la
Banque d’Algérie.
Etablissement du compte rendu :
Après avoir trié les dossiers complets des dossiers
incomplets, l’agent préposé à la domiciliation procède à l
déclaration des comptes rendus d’apurement à la
Banque d’Algérie suivant les dispositions de l’instruction
03/07 du 31/05/07 (ANNEXE 2), à savoir dans le mois qui suit
le trimestre considéré.
A cet effet, l’agent préposé à la domiciliation doit établir à
chaque période, le formulaire « compte rendu » suscité
même dans le cas ou aucun dossier n’a été ouvert, un état
« NEANT » sera établi à cet effet et transmis à la Banque
d’Algérie.
Avant d’établir le formulaire « compte rendu » d’apurement,
l’agent préposé à la domiciliation doit vérifier que la valeur de
la marchandise exportée (produit des exportations ou valeur
rapatriée) correspond à celle domiciliée et dédouanée.
Au terme de cette vérification trois (3) cas de figure peuvent
se présenter.
1er CAS. La valeur nette rapatriée (VNR) est égale à la valeur
dédouanée (VD). Dans ce cas, on procède à l’apurement du
dossier en question.
2ème CAS. La valeur nette rapatriée (VNR) est supérieure à la
valeur dédouanée (VD). Dans ce cas, nous sommes en
présence d’un excédent de rapatriement (différence en plus).
3ème CAS. La valeur nette rapatriée (VNR) est inférieure à la
valeur dédouanée (VD). Dans ce cas, nous sommes en
présence d’une insuffisance de rapatriement.
Dans ces deux derniers cas, il convient) à l’agent préposé à la
domiciliation de rappeler le client exportateur par lettre,
l’invitant à expliquer la différence en plus ou en moins
concernant le montant rapatrié.
Si l’importateur ne se manifeste pas au bout d’un mois, le
dossier est signalé à la Direction du Contrôle des Changes de
la Banque d’Algérie.
Ensuit e, l’agent préposé à la domiciliation classe les dossiers
de domiciliation suivant leur nature et transmet le « compte
rendu » d’apurement à la Banque d’Algérie.
Dans ce cadre, on distingue trois (3) types de dossiers :
1) Dossiers apurés
Ce sont des dossiers pour lesquels l’exportation est
définitivement réalisée. Ils renferment les documents
justificatifs suivants :
La facture définitive domiciliée
Le document douanier « Exemplaire Banque »
4) CAS PARTICULIERS
A-La domiciliation des opérations « ouvraisons
Il s’agit d’opérations autorisées par une
instruction interministérielle de l’année 1988, par
laquelle il est permis à tout opérateur fabricant
installé en Algérie d’importer temporairement un
produit (non interdit ni prohibé) pour le transformer,
et de le réexporter par la suite, moyennant le
paiement de la prestation de service.
Dans la pratique, il s’agit d’une importation en
« admission temporaire » qui sera dédouanée sous le
régime suspensif (sans paiement de droits de douanes
et de taxes), mais avec une caution d’une banque
représentant la valeur en dinars du produit importé
délivrée à la demande des services des douanes qui en
fixent le montant sur une déclaration appelée « D48 ».
Une fois le produit transformé ou traité, il sera
réexporté après avoir établi une déclaration en
douane « D18 » qui viendra annuler la déclaration
précédente établie au moment de l’importation
temporaire du produit.
IMPORTATEUR<………………………………<EXPORTATEUR
LE REMETTANT
Il s’agit de l’exportateur appelé aussi tireur. C’est lui qui
rassemble les documents et les remet à sa banque avec
l’ordre d’encaissement.
LA BANQUE REMETTANTE
Elle reçoit les documents de l’exportateur et les transmet à la
banque chargée de l’encaissement (banque de l’importateur)
selon les instructions reçues par ce dernier.
LA BANQUE CHARGEE DE L’ENCAISSEMENT
Elle reçoit les documents de la banque remettante et les
remet à l’importateur (tiré) contre paiement (cash) ou contre
acceptation d’une traite à échéance.
TIRE
C’est l’importateur à qui les documents sont présentés contre
paiement ou contre acceptation.
2-ASPECTS TECHNIQUES.
1- LE VENDEUR-EXPORTATEUR EXPEDIE LA
MARCHANDISE.
2- L’EXPORTATEUR REMET LES DOCUMENTS A SA
BANQUE AVEC INSTRUCTION DE LES REMETTRE A
L’IMPORTATEUR SOUS CONDITION DU REGLEMENT DU
MONTANT DE LA REMISE
3- LA BANQUE REMETTANTE CONTACTE SON
CORRESPONDANT (BANQUE DE L’IMPORTATEUR
BANQUE CHARGEE DE L’ENCAISSEMENT). ELLE LUI
ENVOIE LES DOCUMENTS AVEC UN BORDEREAU
D’INSTRUCTIONS : DOCUMENTS A REMETTRE CONTRE
PAIEMENT.
4- A LA RECEPTION DES DOCUMENTS, LA BANQUE
CHARGEE DE L’ENCAISSEMENT CONVOQUE SON CLIENT
IMPORTATEUR POUR PAYER LES DOCUMENTS
5- APRES PAIEMENT, PAR LE DEBIT DE SON COMPTE, LA
BANQUE LUI REMET LES DOCUMENTS QUI LUI
PERMETTRONT DE RETIRER SA MARCHANDISE.
6- LA BANQUE DE L’IMPORTATEUR (BANQUE CHARGEE DE
L’ENCAISSEMENT) EFFECTUE LE TRANSFERT A LA
BANQUE DE L’EXPORTATEUR (BANQUE REMETTANTE).
7- LA BANQUE REMETTANTE CREDITE LE COMPTE DE SON
CLIENT EXPORTATEUR.
DEROULEMENT DE L’OPERATION
1- L’exportateur expédie la marchandise vers le pays de
l’importateur
2- Il remet les documents exigés avec une traite, à la
banque remettante. Il lui donne l’ordre de délivrer les
documents à l’importateur (par l’intermédiaire de la
banque chargée de l’encaissement) après l’acceptation
de la traite libellée à l’échéance convenue par ce
dernier.
3- La banque remettante envoie les documents
accompagnés de la traite à la banque chargée de
l’encaissement
4- L’importateur ne peut disposer des documents
qu’après avoir accepter la traite sorte de
reconnaissance de dette admise sur le plan
international qui facilitera à l’expéditeur, en cas de non
paiement, le recouvrement de sa créance par la voie
juridique
5- La banque chargée de l’encaissement remet les
documents à son client importateur pour qu’il puisse
retirer sa marchandise
6- Une fois que la traite est acceptée par le client
importateur, la banque chargée de l’encaissement la
transmet au banquier remettant avec une lettre, tout
en demandant qu’elle soit créditée des frais
7- Le banquier remettant paiera l’exportateur à échéance
de la traite, après transfert des fonds par la banque de
l’importateur qui a honoré ses engagements
3-ASPECTS JURIDIQUES.
La chambre de commerce international (C.C.I) a
codifié les règles, généralement adoptées par l’ensemble
des banques pour la remise documentaire. « Ce sont les
règles uniformes de la C.C.I relatives aux Encaissements
Documentaires. Publication n° 522 année 1995 ».
Ces règles reprennent les dispositions générales,
la présentation, le paiement, l’acceptation, le protêt, les avis
de sort, les commissions, les responsabilités.
Pour l’essentiel, il est retenu, les articles relatifs
à la responsabilité des banques :
ARTICLE 9
Les banques doivent agir de bonne foi et avec un soin
raisonnable.
ARTICLE 10
Les marchandises ne doivent par être expédiées
directement à l’adresse d’une banque ou consignées à
l’ordre d’une banque sans l’accord préalable de cette
banque.
Si les marchandises sont expédiées à l’ordre de la
banque sans l’accord préalable de cette dernière, celle-ci
n’aura aucune obligation de prendre livraison des
marchandises. L’expéditeur continuera à en assurer la
responsabilité et les risques y afférents.
ARTICLE 12
Les banques doivent vérifier que les documents reçus
correspondent à ceux énumérés dans l’ordre
d’encaissement et doivent aviser immédiatement la partie
qui leur a adressé l’ordre d’encaissement de tout document
manquant.
Il faut préciser que lors d’un encaissement
documentaire (remise documentaire), les banques
n’interviennent qu’en tant que mandataires et n’assument
aucune responsabilité quant aux retards ou à l’irrégularité
des documents ou à la non-conformité des marchandises.
Mais elles doivent agir de bonne foi et avec soin
raisonnable.
Toutefois, leur responsabilité apparait lors d’un
règlement contre acceptation et aval. Ceci implique que
lorsque la banque donne son aval, sa responsabilité se
trouverait engagées en cas de défaillance du client parce
qu’elle a donné sa garantie.
1- GENERALITES ET DEFINITION
GENERALITES :
B- Déroulement de l’opération
LE DEROULEMENT DE L’OPERATION
1- Ouverture par le donneur d’ordre d’un crédit
documentaire « transférable »
2- La banque émettrice (banque du donneur d’ordre)
émet auprès de son correspondant un crédit
documentaire transférable en faveur de
l’exportateur (1er bénéficiaire).
3- La banque correspondante notifie le crédit à son
client (1er bénéficiaire).
4- L’exportateur (1er bénéficiaire) transfère le crédit
documentaire en faveur d’un tiers fournisseur
bénéficiaire. Il reprend les clauses d’ouverture du
premier crédit. Cependant il change le montant
(prix unitaire et prix global) du crédit initial en
diminuant pour percevoir sa commission. Il
rapproche la date de validité du crédit transféré
pour pouvoir respecter la date de validité du crédit
initial.
5- La banque du premier bénéficiaire (banque
transférante) transfère le crédit, auprès de la
banque du fournisseur-tiers bénéficiaire (banque
notificatrice).
6- La banque notificatrice notifie le crédit à son client
fournisseur tiers bénéficiaire.
7- Le fournisseur (tiers bénéficiaire) prépare les
marchandises, les expédie directement au port de
d’embarquement convenu dans le premier crédit
en respectant la date d’embarquement. Il récupère
tous les documents exigés par le donneur d’ordre
et les remet à sa banque contre paiement.
8- La banque du tiers bénéficiaire transmet les
documents à la banque du premier bénéficiaire.
9- Le premier bénéficiaire récupère les documents
auprès de sa banque qui le débite du montant du
crédit. Il remplace la facture du deuxième (O2)
bénéficiaire par sa propre facture qui comprend le
montant prévu dans le crédit initial et demande à
sa banque de transmettre les documents à
l’importateur donneur d’ordre .
1O-A réception des documents, la banque de
l’importateur les vérifie et procède au transfert du
montant du crédit. Elle remet les documents à son
client, après avoir débité son compte.
B-LE CREDIT DOCUMENTAIRE RED CLAUSE
(CLAUSE ROUGE)
La clause était portée autrefois à l’encre rouge
pour attirer l’attention sur la nature particulière de ce crédit
qui signifie que la banque notificatrice ou confirmatrice a
effectué une avance au bénéficiaire (exportateur) avant
présentation des documents pour lui permettre de procéder
à l’expédition de sa marchandise.
Cette clause est insérée à la demande du donneur
d’ordre (l’importateur) par sa banque, en précisant le
montant de l’avance autorisée.
Dans certains cas, ce montant peut être égal à la
totalité du crédit.
L’importateur (donneur d’ordre) a intérêt à ce
que l’acompte soit garanti par une banque exigent en contre
partie une garantie de restitution d’acompte.
La vérification quantitative
La vérification qualitative
A-Vérification quantitative
La vérification quantitative consiste pour le
banquier à s’assurer que tous les documents mentionnés à
l’ouverture du crédit documentaire ont été remis par
l’exportateur. Pour ce faire, il doit les classer selon leur
nature et le nombre d’exemplaire reçus (originaux, copies
etc.)
Document de transport en X exemplaires
Facture commerciale en X exemplaire
Documents annexes (certificat d’origine, certificat
sanitaire, certificat d’analyse etc.)
Document d’assurance
B- Vérification qualitative
Pour ce qui est de la vérification qualitative, le
banquier étant engagé à payer l’exportateur sur
présentation de documents conformes, doit s’assurer
que ces derniers sont réguliers et qu’ils ne comportent
aucune irrégularité pouvant empêcher le règlement. Il
doit procéder à une vérification minutieuse de chaque
document reçu et relever les éventuelles irrégularités
qui seront classées selon leur importance en deux
catégories :
- Réserves mineures qui portent sur les erreurs
qui peuvent être rectifiées et corrigées.
- Réserves majeures qui portent sur des
différences en matière de prix, de termes de
vente etc.
Dans ce cas de figure, la banque ne paie
l’exportateur qu’après acceptation par écrit du donneur
d’ordre de lever les réserves émises.
Il arrive parfois que sur demande de la banque
émettrice, la banque notificatrice, qui n’a pas confirmé le
crédit, est sollicité à effectuer le paiement sur présentation
des documents par l’exportateur. Dans le cas ou elle constate
et relève « des irrégularités mineures » elle procède au
règlement des documents « sous réserves » avec la clause
« Sauf Bonne Fin » c'est-à-dire sous condition que le donneur
d’ordre importateur lève les réserves et accepte dans ce cas
de payer. Sinon elle peut revenir sur son crédit, en débitant
le compte de l’exportateur.
La facture commerciale :
Elle doit reprendre exactement toutes les conditions
de l’ouverture de crédit :
Désignation de la marchandise
Prix unitaire et prix global
Nom de l’acheteur et nom du vendeur
Marque et indication de l’emballage (elles doivent
permettre d’établir la concordance avec le document
de transport).
La facture consulaire
S’assurer dans ce cas, du visa apposé par le consul du
pays destinataire. La marchandise doit être détaillée
sur la facture.
Le connaissement
S’assurer que le connaissement comporte bien la
signature du capitaine ou de la compagnie maritime.
S’assurer que la date du connaissement et sa
réception par la banque notificatrice afin d’éviter de
se trouver en face de connaissement ancien qui est un
connaissement remis par l’exportateur à sa banque
plus de 21 jours après la date d’expédition.
S’assurer aussi qu’il porte la mention » à bord » ou
une mention tel que l’embarquement effectif de la
marchandise ne puisse être contesté.
S’assurer que le date d’expédition, le port de
chargement, et de destination sont respectés.
Documents d’assurance
Le banquier n’a pas à vérifier les documents
d’assurance. Mais dans le cas où il est appelé à le
faire, il doit s’assurer que la police, l’avenant ou le
certificat est daté et que cette date n’est pas
postérieure au connaissement.
Documents annexes