Eléments de Cours de Protection Des Espaces 1

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UNIVERSITE BATNA 1 – ISVSA

DEPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES


PARCOURS – LICENCE AGROECOLOGIE – 2019 /2020
Eléments de cours de protection des espaces (ENSEIGNANT  :
HALITIM Amor) (Document provisoire)
Définition de l’espace :
Dans ce cours le terme espace signifie un territoire ou une région (région
steppique, région saharienne, région montagneuse) ou une étendue (une oasis,
une étendue d’eau) ou une formation végétale (une forêt) ou une transformation
spatiale (une zone agricole) à protéger.
Nous traiterons successivement les titres suivants :
- L’espace forestier
- L’espace steppique
- L’espace saharien et l’espace oasien
- L’espace des zones humides
- L’espace agricole

Ce qu’est l’agroécologie ? (selon l’AAF)


L’agroécologie est une discipline récente qui a pour objectif d’innover et de
développer des systèmes de production performants et durables du point de vue
économique, social et environnemental et de veiller à la santé des
consommateurs.
Elle doit répondre à trois défis pour l’agriculture :
- S’adapter aux changements climatiques
- Résorber l’insécurité alimentaire dans un contexte de croissance
démographique, de surfaces agricoles et de ressources en eau restreintes.
- Limiter au maximum les atteintes à l’environnement liées aux modes de
production agricoles utilisant beaucoup d’intrants chimiques.

On peut aussi dire que l’Agroecologie se fixe quatre objectifs :


- Une performance productive.
- Une performance socio-économique.
- Une performance environnementale.
- Une performance de durabilité.
Le terme agroécologie est apparu dans La première moitié du XX eme siècle
(BASIL BENSIN, 1928) et son usage s’est répandu à la fin du XXème
siècle avec notamment Migel ALTIERI au début des années 1980.

CHAPITRE I : L’ESPACE FORESTIER :


I.1 DEFINITION
Le terme forêt a une définition qui varie selon les pays.
A l’échelle internationale la FAO définit la forêt comme des terres occupant
une superficie de plus d’I/2 Hectare avec des arbres atteignant une hauteur
supérieure à 5metres et un couvert forestier de plus de 10%.
Les sites momentanément déboisés ou en régénération sont classés comme forêt
même si leur couvert est inférieur à 10% au moment de l’inventaire.
On distingue la forêt primaire (ou naturelle) qui n’a pas fait l’objet
d’intervention anthropique et la forêt secondaire (ou plantée) entièrement ou
fortement transformée par l’Homme.

I.2 GENERALITE
En Algérie, la superficie forestière était de 7 millions d’hectares, concentrée
dans la partie Nord du pays à partir des piémonts de l’Atlas Saharien. Cette
surface n’est plus que de 4,1 millions d’hectares dominée par des formations
de dégradation, soit 11% du territoire Nord de l’Algérie.
Il existe géographiquement   deux types de zones forestières :
-Les zones de forêts de production où le climat, le sol et le relief, permettent des
conditions favorables de croissance et de développement et où des pressions
sociales sont peu sévères. Ces zones à haut potentiel de production se trouvent
principalement localisée dans la partie Nord-Est du pays à climat humide (la
Grande Kabylie, Béjaïa, Jijel, Collo, El Milia, El Kala où elles comportent les
forêts les plus denses et les plus belles. Il en est ainsi vers le centre (Chréa,
Medéa)
– Les zones où les fonctions de protection doivent primer. Elles recouvrent les
parties du territoire soumises à des conditions climatiques beaucoup plus sévères
où la vie de la forêt est bien plus précaire en raison d’une pluviosité réduite, de
l’aridité d’une longue saison sèche. C’est le cas des forêts de l’ouest du pays et
de la plupart de celles de l’Atlas Saharien.

Tableau : Superficie par étage bioclimatique en Algerie


Etage bioclimatique Pluviométrie (mm) Superficie (Ha) Pourcentage (%)
Per humide  1200 185.275 0,08
Humide 900 - 1200 773.433 0,32
Sub Humide 600 - 900 3.4OO.128 1,43
Semi-aride 300 - 600 9.814.925 4,12
Aride 100 - 300 11.232.270 4,72
Saharien < 100 212.766.944 89,3

I.3. REPARTITION NATURELLE DES ESSENCES FORESTIERES :


La répartition naturelle des formations forestières est liée aux conditions climatiques,
édaphiques et orographiques.
L’essence prédominante en Algérie est le Pin d’Alep, suivie par le chêne liège, les chênes,
zeen et afares, le cèdre, le pin maritime et les eucalyptus.
Ces essences dites économiques occupent 1.250.000 Ha dont 250.000Ha de peuplements
artificiels.
Le second groupe est constituée de chêne vert, de thuya et de genévrier qui joue un rôle de
protection essentiellement et n’occupe que 220.000 Ha.
Le pourcentage élevé des matorrals (41%) est le résultat de la dégradation de l’écosystème
forestier durant l’époque coloniale où 116000 hectares étaient détruits.
Après l’indépendance cette destruction a continué sous l’action conjuguée de l’exploitation
abusive (coupes illicites, défrichement, surpâturage) et les incendies
I.4 BIODIVERSITE FORESTIERE
Les variabilités climatique et édaphique ont favorisé le développement .d’une flore riche dans
l’écosystème forestier avec près de 22 espèces vulnérables, 31 en danger et 17 en voie de
disparition. Avec une faune très diversifiée avec 44 oiseaux vulnérables, 34 en danger et 23 en
voie de disparition et divers mammifères dont 15 sont vulnérables, 11 en danger et 13 en voie
de disparition (DGF).
I.5 LES FACTEURS DE DEGRADATION DE LA FORET
D’une manière générale, la forêt algérienne est en lutte perpétuelle contre les facteurs de
dégradation naturels et anthropiques et notamment le déficit hydrique et les incendies se
traduisant par l’extension des matorrals et autres formes de dégradation (broussailles et
steppes) au détriment de la forêt.
Les conséquences de cette dégradation sont la désertification, l’érosion, un bilan hydrique très
déficitaire, la détérioration de l’environnement et la pauvreté économique et social.
I.5.1 Les Incendies :
Les incendies représentent le facteur de dégradation de la forêt le plus considérable et le plus
grave. Ils sont très fréquents en Algérie, particulièrement en période estivale.
Elles provoquent la destruction totale de la végétation sur place sur des zones plus ou moins
vastes, avec des conséquences sur la dégradation des sols, la biodiversité, la reconstitution de
la forêt, la réduction des espaces forestiers et les conditions de vie des riverains.
De 1900 à ce jour plus de 5 millions d’hectares ont été brulés avec une surface incendiée par
année pouvant dépasser 270.000 hectares, essentiellement des forêts.
Les causes des incendies sont multiples mais principalement d’origine anthropique
(défrichement, carbonisation, collecte de miel, imprudence).
I.5.2 Pâturage en forêt :
L’élevage se traduit généralement par une forte pression sur les peuplements forestiers. Les
troupeaux d’ovins et caprins des populations riveraines s’alimentent de la forêt. Ils constituent
un facteur de dégradation par son action sur la végétation et le sol. Ils défavorisent la
régénération.
I.5.3 Le défrichement :
Il s’agit d’une opération de destruction totale et définitive de la forêt afin de pratiquer
l’agriculture. Il est l’œuvre en général des riverains de la forêt pour étendre leurs champs de
culture dû essentiellement à l’augmentation de la population rurale.
I.6 PROTECTION DE LA FORET
Les opérations suivantes sont à prescrire :
- Elaborer un plan d’aménagement et de gestion de la forêt concerté avec les
populations riveraines pour limiter la pression sociale sur la forêt et la protéger.
- Mener des opérations sylvicoles
- Créer des tranchées pare-feu et des postes de vigie avec dispositif d’alerte
- Mener des opérations de reboisement
- Favoriser la régénération des espèces forestières
- Mener des plantations fruitières au profit des populations riveraines
- Intensifier les systèmes d’élevage et l’apiculture
- Développer l’énergie solaire
- Développer l’agriculture de conservation
- Mener des travaux de lutte contre l’érosion
- Lutter contre le surpâturage
- Lutter contre les coupes illicites
- Lutter contre le défrichement de la forêt.

CHAPIRE II L’Espace steppique


II.1 DEFINITION
L’espace steppique est un écosystème caractérisé par une végétation basse et
clairsemée. Cette dernière est constituée essentiellement de plantes ligneuses,
vivaces, surtout d’alfa (Stipa tenacissima) d’armoise (Artemisia herba alba), de
sparte (Lygeum spartum), d’Arthrophytum scoparium, de hamada (Hamada
scoparia) sur les regs et de formations psammophiles (Aristida pungens, le
drinn) et halophiles (Atttiplex halimus, Guetaf) de bonnes valeurs fourragères.
La végétation couvre 10 à 80% le sol selon les conditions pédoclimatiques et les
mesures de préservation de l’espace.
II.2 CARACTERISTIQUES GEOGRAPHIQUES
Les auteurs s’accordent pour situer les steppes algériennes entre l’Atlas Tellien
au Nord et l’Atlas Saharien au Sud. En réalité les steppes au centre et à l’ouest
de l’Algérie de part et d’autre de l’atlas saharien et sont limitées au Nord par les
hauts plateaux à vocation céréalière, alors qu’à l’Est l’espace steppique ne
couvre relativement qu’une superficie restreinte et il est situé au sud de l’Atlas
saharien.
Les auteurs limitent la steppe au nord par la culture des céréales en sec
correspondant à l’isohyète 400mm et au sud par la limite de l’extension de l’alfa
correspondant à l’isohyète de 100mm. L’étage bioclimatique de la steppe est
l’aride.
La superficie de la steppe en Algérie est d’environ 20 millions d’hectares, soit
8,4% de l’Algérie et elle est pâturée par 20 millions d’ovins.Elle s’étend sur une
largeur variant entre 300 Km à l’Ouest et 150 Km à L’Est et sur une longueur de
1000 Km. La vocation de cette steppe est l’élevage extensif d’ovins de caprins et
de dromadaire
Son altitude varie de 400 à 1200m avec des vents violents et parfois chauds (le
sirocco), une pluviométrie très irrégulière avec tendance à la réduction, une
augmentation des températures et une fréquence plus accrue des canicules
conséquences du réchauffement climatique.

II.3 LES SOLS DES REGIONS STEPPIQUES :


Les sols des régions steppiques sont de texture, de charge grossière et
d’épaisseur variables. Ils sont généralement basiques (pH entre 7,5 et 8,4),
calcaires avec fréquemment de fortes individualisations (dalle, croûte,
encroûtement, nodules), souvent salins et sodiques, parfois gypseux avec une
néoformation d’argile fibreuse (la palygorskite). Ils sont pauvres en matière
organique, mais très évoluée. Ils présentent très souvent une pellicule de surface
et sont sujets à l’érosion hydrique et éolienne, à la dégradation, à la
désertification et à par l’ensablement.
Les sols de ces zones arides sont caractérisés par des phases salines qui se
distribuent selon une toposéquence et une chronoséquence : Les parties hautes,
les plus anciennes sont occupées par les accumulations calcaires ; les dalles puis
les croûtes et les encroûtements suivies des nodules ; les portions moyennes
moins anciennes sont occupées par des formations gypseuses ; les parties basses
plus récentes terminent les séquences avec les dépressions fermées non salées ,
les dayas, ou le plus souvent les dépressions fermées salées, les chotts et les
sebkhas, où s’accumulent les sels très solubles constitués surtout de NaCl et de
Na2SO4.

II.4 CARACTERISTIQUES DES REGIONS STEPPIQUES D’ALGERIE :


Les régions steppiques algériennes se caractérisent par les indicateurs suivants :
- Une végétation basse et clairsemée
- Une pluviométrie : entre 100 et 400mm /an
- Un relief relativement plat et une altitude entre 400 et 1200m
- Des sols calcaires et ou gypseux et ou salés
- Une vocation pastorale

II.5 LES CAUSES DE LA DEGRADATION DES STEPPES ALGERIENNES :


II.5.1 Généralités :

Les parcours steppiques se sont rétrécis à cause de l’extension des terres


cultivées (2,7 millions d’hectares sur 20 millions d’hectares) et n’occupent
réellement que 15 millions d’hectares si on tient compte de la superficie des
garrigues et des forêts (2,3 millions d’hectares). En outre ces parcours ont subi
une forte dégradation se traduisant par une forte baisse de la production
fourragère En 1969 la charge pastorale en équivalent ovin était de 1,9 Ha alors
qu’en 1996 elle n’est plus que de 0,76.

Les steppes sont soumises à des changements liés aux sécheresses, à la


croissance démographique et une gestion irrationnelle de l’espace. Cela s’est
traduit par une forte dégradation physique (le sol), biologique (flore et faune) et
socioéconomique (appauvrissement des populations pastorales et exode rural).
Il existe deux ensembles de causes :
- Des causes naturelles, la principale est la sécheresse, aggravée par de
nombreuses périodes caniculaires et accentuée par le réchauffement
climatique.
- Des causes anthropiques (croissance démographique, surpâturage,
défrichement et mise en culture).

II.5.2 La Sécheresse :
Les steppes algériennes et notamment celles de l’ouest connaissent une aridité
croissante, suite à la diminution des précipitations, à l’augmentation de leur
variabilité et à l’allongement de la saison sèche. Cela s’est traduit par une
diminution des précipitations d’environ 20% entre la première moitié et la
deuxième moitié du 20 ème siècle. L’accentuation de l’aridité est due aussi à
l’augmentation des températures suite au réchauffement climatique provoquant
une hausse de l’évapotranspiration et par delà du stress hydrique, et à terme le
desséchement et le dépérissement de la végétation.
Cette sécheresse avec les nombreuses canicules fragilise l’écosystème steppique
dans son ensemble notamment le sol et la végétation et le rend plus vulnérable
au surpâturage et à l’érosion et finalement à la désertification.

II.5.3 Les causes anthropiques :


II.5.3.1 Le surpâturage :
Le surpâturage s’explique par deux causes :
- L’augmentation du cheptel : L’élevage au niveau de la steppe est
constitué essentiellement d’ovins (80% du cheptel environ) dont le
nombre a triplé en moins de trente ans (passant de 6 millions de têtes à 17
millions entre 1968 et 1996). Si on considère que nombre actuel d’ovins
et caprins est de 20 millions et si on considère que la superficie réellement
pacagée dans cet espace est de 15 millions d’hectares et si enfin on
considère qu’il faudrait pour nourrir un mouton 4 hectares et malgré
l’appoint d’orge subventionné par l’Etat on enregistre une surcharge
remettant en péril par surpâturage les ressources naturelles et notamment
la végétation et le sol.
- Changement du mode d’élevage : Dans le passé le pastoralisme consisté
en un nomadisme, c’est-à-dire un déplacement sur de longues distances et
à pied à la recherche de pâturages. Ce nomadisme consiste en des
migrations des troupeaux vers le Nord en été (Achaba) puis vers le Sud
présaharien en hiver (Azzaba) qui duraient 5 à 6 mois et protège
l’écosystème steppique.
Actuellement ce nomadisme ne concerne qu’une minorité d’éleveurs qui
se déplacent en camions vers le Nord où ils louent les champs de chaumes
en été puis redescendent après 2 ou 3 mois. La quasi-totalité des éleveurs
ne se déplacent que durant la journée sur un rayon de quelques kilomètres.
Cette sédentarisation des éleveurs s’est traduite par un surpâturage durant
la saison sèche (peu de végétation) et détériore l’écosystème steppique.t

II.5.3.2 Défrichement et labour :


L’agriculture dans l’espace steppique porte sur la céréaliculture en sec et
sur l’horticulture (arboriculture et culture maraîchères) en irrigué et
occupe environ 13% de la surface totale de la steppe.
En ce qui concerne la culture de céréales en sec : Elle est pratiquée après
défrichement c’est-à-dire après élimination de la végétation naturelle
steppique et son remplacement par une céréale généralement l’orge pour
les besoins des éleveurs et leurs troupeaux. Mais cette pratique donne des
rendements très faibles (moins de 4 qx/Ha) et cause une dégradation du
sol par émiettement des agrégats pauvres en matières organiques et
nombreux passages de la charrue à disques. Ce sol dégradé sans
possibilité de réhabilitation de la végétation naturelle est l’objet de
l’érosion hydrique et éolienne et de la désertification. Les zones à cultiver
en sec doivent être limitées et faire l’objet d’un choix judicieux parmi les
zones d’épandage d’eaux de crues et les dayas.
En ce qui concerne les terres irriguées : Comme les précipitations en zone
aride sont très faibles, l’irrigation est pratiquée pour les cultures
horticoles.
Mais compte tenue de la mauvaise qualité des risques eaux, l’aridité qui
empêche tout lessivage naturel, l’absence de drainage, les risques de
salinisation et de sodisation sont omniprésents dans ces périmètres
irrigués sans aucune précaution qui à terme risquent d’être stérilisés.
Enfin, il aurait été judicieux d’orienter au moins en partie ces périmètres,
pour limiter la pression sur la steppe et pour améliorer le statut organique
des sols, vers des cultures fourragères.
II.6 PROTECTION DE LA STEPPE :
Pour protéger la steppe les opérations doivent être préconisées /
II.6.1 La mise en défens :
Ici des espaces steppiques sont soustraits au pacage en vue de leur
restauration ou de leur protection. Actuellement on estime que plus de la
moitié de la steppe algérienne est dégradée à des degrés différents et qui
doivent faire l’objet de mise en défens ou de restauration afin d’éviter que
cette dégradation n’atteigne un stade d’irréversibilité (absence de
remontée biologique par notamment disparition de substrat organo-
minéral) et pour améliorer la biodiversité et le tapis végétal sur le plan
quantitatif et qualitatif.
Cette mise en défens doit être effectuée en concertation avec les éleveurs
et les agriculteurs de la région et ne doit pas dépassée une certaine durée
qui est de 3années au maximum. Au-delà, il y a des risques de diminution
de la qualité et de la palatabilité de la végétation par fabrication de bois.
En outre une longue durée entraine un fort développement de la
végétation, donc une trop forte évapotranspiration, d’où un très fort déficit
hydrique menant à un dépérissement de la végétation, ce qui n’est pas
l’objectif de la mise en défens.
II.6.2 Introduction d’arbres et d’arbustes fourragers :
Dans des zones très dégradées il est possible d’améliorer leurs potentiels
fourragers en réalisant des plantations ou des bouturages à base de
diverses espèces qui ont expérimentées en Algérie sur 300.000 hectares :
- Le cactus (Opuntia fucus indica
- L’Attriplex halimus
- L’Atriplex canescens
- L’Acacia saligna
II.6.3 Réhabilitation des zones steppiques :
La restauration d’anciennes espèces palatables éradiquées par surpâturage
ou défrichement s’est avérée peu concluante pour plusieurs espèces et
notamment Artémisia herba alba. Ainsi donc il est important de veiller à
préserver la steppe afin qu’elle n’atteigne pas un stade de dégradation
irréversible.
II.6.3 Autres opérations de préservation :
- Elaborer des plans d’aménagement agrosylvopastoral pour dégager les
zones pastorales, les zones de reboisement et les zones agricoles.
- Interdire les labours anarchiques
- Fonçage puits ou forages avec éolienne ou énergie solaire
- Favoriser l’irrigation économisatrice d’eau avec drainage
- Favoriser les techniques et les pratiques agroécologiques
- Associer les représentants des agriculteurs et des éleveurs à d’eau
d’abreuvement toutes décision (zones à mettre en défens, zones à planter,
création de points d’abreuvement etc….)

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