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Gestion

Le document décrit les ressources en eau de la wilaya de Tissemsilt en Algérie, y compris les eaux de surface et souterraines. Il présente les bassins versants, les précipitations, les températures, l'évapotranspiration et le bilan hydrique de la région.

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Sommaire  :

Représentation de la wilaya de Tissemsilt.

Introduction.

Ecoulements superficiels et apports.

Ressources en eau superficielles.

 Ressources en eau mobilisées.


 Ressources en eau mobilisable.

Ressources en eau souterraines.

 Principaux aquifères et zones susceptibles d’être aquifères 


 Ressources Souterraines mobilisées.

Satisfaction des besoins actuels en eau potable.

Conclusion.
Représentation de la wilaya de Tissemsilt:

La wilaya de Tissemsilt née du découpage territorial de 1984 a été tracée autour de l’imposant massif
de l’Ouarsenis qui s’étend sur plus de la moitié nord de son territoire.

L’ensemble des conditions de vie est tributaire de la géographie physique. Le relief, la géologie,
l’hydrographie et le climat déterminent le régime des eaux et expliquent dans une large mesure
l’évolution démographique, les conditions de vie, les rapports humains, l’importance de l’agriculture
et de l’élevage dans cette wilaya.

1. Situation de la wilaya  :

La wilaya de Tissemsilt s’étend sur une superficie de 3151,37 km2, elle se situe au centre du pays dans
la région des hauts plateaux, à 220 km d’Alger et à 300 km d’Oran. Elle est délimitée :

Au nord, par les wilayas d’Ain Defla et Chlef.

À l’est par la wilaya de Médéa.

À l’ouest, par la wilaya de Relizane.

Au sud-ouest, par la wilaya de Tiaret.

2. Population  :

La population totale de la wilaya est de 294 476 habitants, soit une densité de 93 habitants par Km².

3. Découpage administratif  :

La wilaya de Tissemsilt compte 22 communes et 8 daïras.


La gestion des ressources en eau à Tissemsilt :
I. INTRODUCTION  :

Le territoire de la wilaya de Tissemsilt ne constitue pas une unité hydrographique naturelle. Il fait
partie d’un réseau hydrographique formé de neuf bassins versants dont aucun ne s’y trouve inclus en
totalité, mais s’étend à l’une des wilayas limitrophes. Aussi, est-il nécessaire, pour évaluer les
potentialités en ressources en eau de la wilaya de Tissemsilt, de situer celle-ci dans le contexte
hydrologique des 9 bassins versants dont elle fait partie, de présenter sommairement le réseau
hydrographique puis de dresser le bilan hydrique de cet ensemble composite, à partir des éléments
naturels que constituent : les précipitations, les températures, l’évapotranspiration, le ruissellement et
l’infiltration. A partir de cette base, nous tenterons de dégager la part de la wilaya de Tissesilt.

1. Contexte hydrologique  :

Le tableau ci-après délimite les parties de chacun des 9 bassins versants dans leur partie incluse dans
le territoire de la wilaya de Tissemsilt.

2. Réseau hydrographique  :

Les différents bassins versants sont drainés par les principaux affluents de l’oued Cheliff :Fodda,
Deurdeur, Zeddine, Ouassel, Rhiou et Sly.

Sur l’ensemble des neuf bassins versants, les principaux oueds et leurs affluentsprésentés ci-dessous,
totalisent une longueur de 2252 Km, dont 871 km se situent sur leterritoire de la Wilaya de Tissemsilt
et rendent compte de la densité du réseau hydrographique.

L’Oued lardjem est le plus long (384 Km). Il est composé des quatreaffluents principaux suivants :
Oued Kouassono, Tamelaht, Lardjem et Bouarb.

L’oued Fodda s’intègre d’ans la zone d’étude comme ressource potentielle à travers sonaffluent Oued
Labiod sur une longueur de 213 Km.

L’oued Nahr Ouessel, avec une longueur de 135 Km, est composé de cinq affluents :

Oued Issa, Nahr el Ouassel, Zerb el Ain, M’ghila et Farchat.

L’oued Rhiou est concerné par son affluent Oued Bougharb de 20 Km de longueur.

L’oued Tiguiguest est un affluent principal de l’oued Rhiou et s’étent sur 90 Km.

L’Oued Deurdeur avec une longueur de 18 Km, répartis entre deux principaux affluentsl’Oued Kaleb
et l’Oued el Guerga.

L’Oued Zeddine est concerné par un de ses affluents : l’Oued Béni Fene qui s’étend sur 11 Km.
Pour les sous bassins de ZeddineMechtiZerga et DiaaBoughzoul, ils présentent desréseaux
hydrographiques de faible densité.

Autre particularité de la wilaya de Tissemsilt : elle ne profite que d’une partie des eaux qui ruissellent
sur son territoire. Cette situation est due au relief qui conditionne l’écoulement des eaux superficielles
et leur orientation en dehors de la zone d’étude, car seul le bassin de Nahr Oussel s’intègre presque
totalement dans le territoire de la wilaya.

Bassins versants et réseau hydrographique.

II. Ecoulements superficiels et apports  :

Plus encore que les facteurs morphologiques, orohydrographiques, lithologiques etgéographiques, les
conditions climatiques du bassin versant jouent un rôle capital dans lecomportement hydrologique des
cours d’eau. Ce sont les précipitations surtout liquidesintervenant par leur hauteur totale annuelle qui
déterminent l’abondance des oueds, et leurtotaux journaliers, surtout les averses génératrices de crues.

Ces différents aspects des précipitations sont plus ou moins modifiés selon l’effetcombiné des
paramètres physiques et climatiques (températures et évapotranspirationsurtout).

a. Pluviométrie  :
 Répartition géographique des précipitations  :
 De fortes précipitations sur les versants sud de l’Ouerssenis où se situent les bassins
versants des Oued Deurdeur, Zeddine et Fodda, avec un moyen inter annuel de 541 mm
observée à la station de Theniet El Had et 472 à Bordj Bounama.
 La moitié sud de la Wilaya est faiblement arrosée, avec des totaux moyens inters annuels
compris entre 300 et 400 mm.
 Répartition statistique des précipitations  :
Les valeurs de précipitations décennales sèches et centennales sèches s’écartent de façon significative
de la moyenne, surtout dans le sud de la Wilaya où elles indiquent des précipitations minimales plus
sévères.
Les pluies moyennes annuelles sont comprises, dans l’ensemble, entre 300 et
500 mm ; des pluies moyennes supérieures à 500 mm sont enregistrées dans les poste situés plus au
Nord de la Wilaya.

 Variation saisonnière des précipitations  :


La pluviométrie dans la zone d’étude est caractérisée par un déséquilibre saisonnier dont les éléments
marquants sont :
o La période d’hiver ; Octobre-janvier, où les pluies représentent 45% environ du total annuel
mais ce sont les mois les plus pluvieux de l’année avec un maximum enregistré au mois de
janvier.
o La période d’été où les pluies reçues ne dépassent guère les 10% de la pluviométrie, avec un
minimum enregistré au mois de juillet.

b. Températures  :
La température est un des éléments fondamentaux dans l’établissement du bilanhydrologique et dans
la détermination du caractère climatique d’une région et aussi unfacteur nécessaire à l’apport de
l’énergie pour les plantes. Les données existantes sont celles de P. SELTZER et celles qui ont été
utilisées dans l’étude BNEDER.
Les températures moyennes mensuelles sont, de novembre à avril, inférieures à lamoyenne annuelle et
sont supérieures à cette moyenne de mai à octobre; divisant ainsil’année en deux saisons : l’une froide
et l’autre chaude.
Au cours de la saison froide, on relève les moyennes les plus basses pendant les troismois de
décembre, janvier et février, avec un minimum en janvier.

c. Evapotranspiration  :
 Evapotranspiration potentielle :
L’évapotranspiration représente l’action conjuguée de l’évaporation du sol et de la transpiration de la
plante; c’est la restitution de l’eau sous forme de vapeur de la surface terrestre, quel que soit sa nature
(sols, végétaux, eaux libres). C’est un paramètre clef dans la détermination des besoins en eau des
cultures et de l’évaluation des ressources en eau.
La carte d’évapotranspiration ci-jointe, établie récemment par les services de l’ANRH, montre que
l’évapotranspiration se positionne en parfaite opposition à celle de la pluviométrie ; elle est comprise
entre 1200 et 1400 mm, avec un maximum de 1410 mm à Khemisti, et un minimum de 1259 mm
enregistré à Theniet El Had.
 Evapotranspiration réelle :
L’évapotranspiration réelle représente la quantité d’eau maximale qui est restituée à l’atmosphère
sous forme de vapeur. Pour l’estimation de ces dernières deux méthodes ont été utilisées, celle de
TURC et de THORNTHWAIT, qui tiennent compte de la température moyenne annuelle et des
pluies moyennes annuelles.
 l’évapotranspiration réelle selon Turc :
Le tableau ci-dessous montre les résultats de calcul de l’ETR selon Turc.
On remarque une valeur élevée dans les bassins d’oued Deurdeur et oued Rouina Zeddine, en
comparaison avec les autres bassins. Ceci s’explique par la disponibilité de la pluviométrie dans
ces deux bassins.
 Bilan hydrique de Thornthwait :
Cette méthode établie en vue d’études climatologiques et agronomiques nous permettra aussi de
calculer le déficit d’écoulement dans la région d’étude. Le bilan de Thornthwait est réalisé pour
les stations de Tissemsilt, Khemisti, Theniet el Had et Bordj Bounaama qui représentent les
différentes régions de la wilaya de tissemsilt.
De l’examen de ce bilan, nous retenons les points suivants :
o Pour les mois de septembre et octobre, les précipitations sont inférieures à l’ETP, la réserve en
eau facilement utilisable du sol (RFU) est nulle.
o En novembre les pluies sont supérieures à l’ETP la différence servira à la reconstitution de la
RFU.
o La RFU est portée à son maximum (100 mm) à partir de janvier jusqu'à, avril, pour les stations
de Theniet el Had et Bordj Bounaama et de février à mars pour les Stations de Tissemsilt et
Khemisti.
o A partir du mois de mars, les pluies sont inférieures à l’ETP, la ponction de la réserve se fait
pour satisfaire l’ETP.
o Pour les mois d’été, la réserve étant épuisée, L’ETR est égale aux précipitations Il ressort des
résultats que l’année hydrologique se divise en deux saisons bien distinctes une saison humide
courte où les précipitations dépassent l’évapotranspiration, les hauteurs de précipitations
atteignent leur apogée en hiver saison à laquelle l’ETP est au minimum, et une saison sèche et
longue où les pluies utiles sont négatives.
Dans la partie sud à Tissemsilt et Khemisti on enregistre successivement un faible excédent annuel
de 17.9 mm/an et 13.2 mm/an, et un important déficit d’écoulement compris entre 379 mm et
391mm. Par contre dans la partie nord (massif de l’Ouarsenis) à Theniet El Had et Bordj
Bounâma, l’excédent annuel est respectivement de 133.2 mm/an et 91.3 mm/an et le déficit est de
334 mm à Theniet el Had et 417 à Bordj bounâma.

d. Lame d’eau ruisselée  :


L’équipement en stations hydrométriques est assez suffisant pour l’ensemble des neuf bassins versants
de la zone d’étude, sauf pour le bassin de DiaaBoughzoul qui n’eu est pas doté. Aussi il sera négligé
dans l’évaluation des apports des différents bassins, du fait qu’il ne participe que de 0,3 % de sa
superficie sur le territoire de la wilaya. Le réseau existant est constitué de huit (8) stations réparties à
travers les différents bassins.
Les données des observations hydrométriques disponibles (débits moyens annuels),nous ont permis
d’estimer les apports moyens annuels dans chaque bassin versant. Pour lesdeux bassins oued Ouassel
et Oued Mechti-zerga, nous avons utilisé la station de Kef Lasferqui se situe à l’aval de ces bassins.

3. Infiltration  :
L’infiltration est estimé d’après la méthode utilisé dans le plan national de l’eau « l’évaluation des
ressources en eaux souterraines ». On se basant sur les coefficients d’infiltration relatifs au formation
géologique caractérisant la région d’étude. Le calcul a été fait pour l’ensemble des neuf bassins
versants, puis pour leurs parties appartenant à la zone d’étude, en tenant compte des limites de la
wilaya.
L’estimation des infiltrations a donné de faibles valeurs dans les bassins d’OuedFodda (8.27 mm),
DiaaBoughzoul (9.88 mm), MechtiZerga (10.31mm) et Oued Sly (10.19mm) qui se caractérisent par
une lithologie de faible perméabilité dont les formations les plus importantes sont celles des marno
calcaires.
Par contre dans les autres bassins là où les formations sont de bonnes perméabilités dont les
formations les plus importantes sont celle des alluvions ou on enregistre dans le bassin d’Oued
RouinaZeddine (25.38 mm), Oued RhiouTheta (25.98 mm), Oued Deurdeur (17.79 mm) et Oued
Ouassel (16.99mm).
4. Bilan hydrique global  :
Sur l’ensemble des neuf bassins versants 370 Hm3 environ s’écoulent dans les cours d’eau.La wilaya
de Tissemsilt ne profite que de 27.5 Hm3, répartis sur les principaux bassins versants suivants :
 Le bassin de l’oued RouinaZeddine participe avec 4.57 Hm3 soit 40.2% de ses apports
annuels.
 Le bassin de l’ouedDeurdeur où la wilaya de Tissemsilt ne profite que de 5.6 hm3 soit 23.9%
de ses apports annuels.
Pour le bassin versant de l’oued fodda, la wilaya de Tissemsilt bénéficie de 11.9 Hm3,soit 11.9% des
apports de ce dernier.
Pour le bassin d’ouedSly, la partie de la wilaya de Tissemsilt est de 5.8 Hm3, soit13.2% des apports
total du bassin.
Pour le bassin d’OuedOuassel Moyen qui fait qui occupe 80% du territoire de lawilaya de Tissemsilt à
un apport est estimé à 0.43 Hm3, soit 1.1% de ces apportstotaux.
Par aillaires, on enregistre un ruissement nul pour les bassins d’ouedMechtiZerga, OuedTiguiguest et
Oued RhiouTleta, qui représente de 2 à 7 % du territoire de la wilaya et quisont caracterisés par
d’importantes infiltrations.

III. RESSOURCES EN EAUX SUPERFICIELLES  :


1. RESSOURCES EN EAUX MOBILISEES  :

Infrastructures de mobilisation des Ressources superficielles  :

a. Barrages :

Le barrage de M’ghila avec une capacité de 4 Hm3 destiné à l’irrigation de 500 Ha.

Le barrage de Lardjem a été conçu pour alimenter les localités de Lardjem, Melaab et Sidi Lantri en
eau potable mais également pour protéger la ville de Lardjem contre les inondations en amortissant les
crues de l’oued de Bouzegza en cas de fortes pluies.

Le barrage de KoudietRosfasitué dans le bassin de l’Oued Fodda sur l’oued EL Biod. Avec un volume
normal retenu de 73 Hm3, et un volume régularisé de 22 Hm3 par an ; dont 16 Hm3 de cet ouvrage
prévu pour l’alimentation en eau potable de la Wilaya de Tissemsilt, et le reliquat servira à l’irrigation
dans la Wilaya de Chlef.

Par ailleurs, la wilaya de Tissemsilt bénéficie des ressources en eaux mobilisées hors wilaya à partir de
deux barrages : celui de Bougara d’une capacité de 13 Hm3 situé dans la wilaya de Tiaret, et qui est
destiné à l’irrigation de 1000 Ha (dont 900 sont situés dans la Wilaya de Tissemsilt et 100 Ha dans la
Wilaya de Tiaret. et celui de Deurdeur situé dans la wilaya de Ain Defla, avec un volumemobilisé de
7,2 Hm3 pour l’alimentation en eau potable des communes de Theniet el Had, El Youssoufia, Layoune
et Khemisti.

b. Retenues collinaires :
La wilaya de Tissemsilt dispose de 29 retenues collinaires, dont l’envasement a atteint un taux compris
entre 40 et 100% ; 6 seulement d’entre elles sont en exploitation, bien qu’elles soient en voie de
réhabilitation.
2. RESSOURCES EN EAUX MOBILISABLES  :
Le bilan établi sur la base des ressources en eaux actuellement mobilisées d’une part et des ressources
mobilisables d’autre part, fait ressortir que sur l’ensemble de son territoire, la wilaya de Tissemsilt ne
mobilise actuellement de ses ressources en eaux superficielles que 4.82 Hm3, soit 17.47% du total des
ressources mobilisables estimées à 27.59 Hm3/An.
Il a lieu à noter, par ailleurs, que le taux de mobilisation des eaux superficielles (17.47 %) constitue
une moyenne qui n’est pas uniforme à chaque sous bassin versant, dont la situation appelle les
remarques suivantes :
Sur l’ensemble des bassins versants, seulement le bassin de l’Oued Ouassel Moyen, enregistre un taux
de mobilisation satisfaisant grâce au petits barrage Mghila (4 Hm3) et aux quatre retenues collinaires
qui s’y trouvent, avec un volume mobilisé total de 0.37 Hm3/An. Pour le bassin versant de l’Oued
Fodda le volume mobilisé est de 0.3 Hm3 à partir de la retenue du Sidi Ghalem soit 2.7 % des apports
totaux de ce bassin. Par contre la réalisation du barrage de KodietRosfa dont la capacité est de 73 hm3,
servira a mobilisé un volume important du bassin de l’oued fodda. Pour les sous bassins del’ OuedSly,
Oued RouinaZeddine, Deurdeur et DiaaBoughzoul on enregistre les apports annuels respectivement
suivants : 5.83Hm3, 4.57 Hm3/An, 5.62 Hm3/An et 0.017 Hm3/An), mais avec un taux de
mobilisation nul.

Bilan hydrique global des bassins versants inclus dans la Wilaya de Tissemsilt.

IV. RESSOURCE EN EAUX SOUTERRAINES  :


a. PRESENTATION DE LA REGION :
L’état des ressources en eaux souterraines que nous présentons est basé sur l’exploitation des données
générales en matière géologique :
Cartes géologiques disponibles :
– Algérie Centre 1 / 500 000, Theniat el Had 1/50 000 ;
– Les fichiers des forages existants ;
– Cartes topographiques.
La wilaya de tissemsilt est formée de deux zones distinctes :
1. La zone Nord de la wilaya :
C’est une zone montagneuse d’une structure géologique très complexe et un relief très accidenté. Ce
qui rend l’exploitation des eaux souterraines très faible. Néanmoins la présence de petites structures
composées de roches perméables (calcaires et grès) ainsi d’un réseau de sources très dense, donne une
quantité d’eau appréciable qui sert à l’alimentation en eau potable la population de la zone éparse3.
2. La zone Sud :
C’est une zone de vallées et piémonts. On peut distinguer les unités suivantes :
- Unité d’OuedRhiou : La grande partie exploitable de cette unité se trouve hors wilaya.
- Unité d’Oued Nahr Ouassel : La wilaya de Tissemsilt ne couvre qu’une petite partie de la plaine de
Nahr Ouassel qui s’étend au sud de la wilaya de Tissemsilt.
- Dépression de Tissemsilt - OuledBessam.
- Dépression de Khemisti–Layoune.
b. Principaux aquifères et zones susceptibles d’être aquifères  :
La lithologie de la région est très variée et complexe. Elle est composée des calcaires, des grès et des
roches détritiques consolidées. Pour ce qui suit nous citons les formations potentiellement susceptibles
d’être aquifères.
D’après les données existantes on distingue deux types de nappes (superficielleset profondes).
- Les nappes phréatiques : (superficielles) : le remplissage Plio-Quaternaire des dépressions de
Layoune, Khemisti, Tissemssilt et OuledBessam ainsi que les vallées alluviales des Oueds Lardjem et
Nahr Ouassel qui sont relativement exploitées ; forment de bons aquifères superficiels.
- Les nappes profondes : Les nappes profondes représentées principalement par les réservoirs
calcaires et gréseux, qui sont structuralement complexes et très mal connues.
Les affleurements des grés némudiens et albiens en profondeur, au djebel Meddad, djebel Laghouat,
djebel Guernelahmar, djebel Nador peuvent constitués de bons aquifères.
Les nappes phréatiques  :
Les alluvions des Oueds Lardjem et Oued Fodda :
Les alluvions superficielles des deux oueds constituent de bons aquifères exploitables notamment pour
la petite et moyenne hydraulique et subsidiairement pour l’alimentation en eau potable.
Les nappes profondes  :
Les calcaires :
Les calcaires sont représentés par le jurassique et le barremo- aptien du crétacé, qui dominent la zone
septentrionale de la wilaya.
Les calcaires jurassiques
Le Jurassique affleure au djebel Ouarsenis ( BordjBounaama) qui est composé d’une roche dure et
compacte. De nombreuses sources au pied de ce massif témoignent de l’existence des Karsts.
Les calcaires du crétacé:
Les principaux affleurements sont au djebel Rhilès au nord-est de la wilaya.
Les Grès Numidiens :
Deux grandes masses de grès numidiens affleurent au djebel Meddad et le djebel Laghouat.
Les Grès numidiens du djebel Meddad, djebel Laghouat et djebel Guernlahmer :
Ce sont des roches siliceuses, d’origine détritique, très fissurées par la tectonique et favorables à
l’infiltration. Elles peuvent constituer des réservoirs souterrains importants.
Les Grès et les Formations du Miocène :
Les assises gréseuses reposent sur des marnes imperméables elles peuvent constituer de bons
aquifères.
Ces formations affleurent en plusieurs endroits.
Les Grès du Djebel Nador et Khemisti :
Cet affleurement se localise au Nord de la wilaya ; il est bien alimenté en pluie. Les pentes sont
faibles, favorisant ainsi l’infiltration.

Zone susceptible d’être aquifère (extrait de la carte géologique Algérie-Nord (1/500 000)).

c. Etudes géophysiques  :

Des prospections par sondage électrique et étude hydrogéologique de chaque zone sont indispensables
pour une meilleure exploitation des eaux souterraines. En effet plusieurs sondages géophysiques sont
en cours dans plusieurs communes de la wilaya de Tissemsilt.
On note que les résultats des deux sondages électriques effectués à la commune de Beni Lahcène ont
montré que celui fait au pied de la montagne où affleurent les formations calcaires et potentiellement
intéressantes sur le plan des ressources hydriques. La résistivité obtenue (de l’ordre de 32 ohm-m) 4,
est située au-delà des 16 mètres environ. Elle peut correspondre à une formation calcaire saturée
moyennement compacte.

Etant donné que la wilaya de Tissemsilt est pauvre en ressources en eaux souterraines et du fait qu’elle
exploite la nappe du plateau du Sersou (Tiaret). il nous a paru utile afin d’avoir une vision plus précise
sur les potentialités de cette nappe.

d. Ressources Souterraines mobilisées  :


Le territoire de la wilaya de Tissemsilt compte tenu à la date de juin 2002, 123 points d’eau
souterraine, mobilisent un volume estimé à 5,05 hm3/an, répartis en :
 64 forages.
 14 puits.
 45 sources.
1. Forages  :
La wilaya de Tissemsilt compte 64 forages, dont 17 seulement sont exploités pour l’alimentation en
eau potable des agglomérations de 13 communes et produisent un volume annuel de 5.54 Hm3 et 47
forages non exploités. Il est à noter que les 3 principaux forages en exploitation sont situés hors la
wilaya de Tissemsilt.

On note que 08 forages de la batterie de Rechaiga (wilaya de Tiaret) sont non opérationnels
actuellement alors qu’ils peuvent produire un volume de 5.616 Hm 3 (soit un débit de 167 l/s).
Forages non exploités :
Quarante-sept (47) forages sont abandonnés pour différentes raisons : débit faible, forage négatif, eau
salée, niveau dynamique profond.
Etat des forages de la wilaya de Tissemsilt

2. Puits  :
La majorité des puits exploités dans la wilaya de Tissemsilt sont des puits de drainage le long des
Oueds (Lardjem oued Fodda …) et servent à l’alimentation en eau potable des agglomérations et à
l’irrigation. Les puits privés sont mal connus.

3. Sources  :
Les agglomérations et la zone éparse de la partie Nord de la wilaya de Tissemsilt sont alimentées
essentiellement par des sources. 45 sources ont été recensées avec des débits variables.
Liste des sources de la wilaya de Tissemsilt :
Programme FNRDA  :
Dans le cadre du programme de développement agricole et rural arrête au 20 août 2002, plus de 933
forages et 2929 puits privés ont été autorisé dans les 22 communes de la wilaya, notamment dans les
dépressions de Tissemsilt - Khemisti – Layoune.

Estimation des ressources souterraines de la wilaya de Tissemsilt  :


La ressource potentielle en eau souterraine est la quantité d’eau disponible pour l’exploitation.
Pour l’estimation de la lame infiltrée et l’évaluation de la ressource potentielle disponible dans la
wilaya de Tissemsilt, en l’absence de modèles mathématiques et d’études hydrogéologiques sur la
région nous avons eu recours à la méthode pluie/infiltration.
L’estimation de la ressource souterraine potentielle par bassin versant nécessite le calcul des
superficies partielles des unités hydrogéologiques puis l’évaluation de l’infiltration et enfin
l’application des abattements sur chaque faciès pour l’obtention du volume infiltré. On multiplie les
superficies partielles des faciès lithologiques dans chaque sous bassin par le coefficient d’infiltration
attribué. Puis on multiplie ce produit par la précipitation du sous bassin correspondant et on aura le
volume d’eau infiltré.
En appliquant les abattements sur chaque faciès, nous obtenons la ressource en eau souterraine
potentielle de chaque sous bassin.
L’estimation de la potentialité des unités hydrogéologiques identifiées (les alluvions d’oued Lardjem,
les grés numidiens et la plaine de Nahr Ouassel) est décrite comme suit :
La ressource potentielle en eau souterraine d’Oued Lardjem (y compris la partie de Chlef7)
La ressource potentielle en eau souterraine d’Oued Lardjem (y compris la partie de chlef8) est estimée
de 2 Hm3. La partie de Tissemsilt occupe une superficie d’environ 71 Km², elle reçoit une
pluviométrie moyenne inter annuelle de 371 mm avec un coefficient d’infiltration de 8% le volume
d’eau infiltré est estimé à 1.83 Hm 3. en appliquant un abattement de 30% (valeur retenue du PNE) de
ce volume (s’agissant de faible réserve) la ressource potentielle disponible serait 1.28 Hm 3.
La partie de la plaine de nahrouassel (commune de Layoune) occupe une superficie d’environ 128.8
Km² environ, elle reçoit une pluviométrie moyenne inter annuelle de 382 mm .le volume d’eau infiltré
est estimé à 3.9 Hm3 (coefficient d’infiltration égal à 8%) en appliquant un abattement de 50%( valeur
retenue du PNE) de ce volume (s’agissant du faible réserve) la ressource potentielle disponible serait
de 1.96 Hm3.
Les grès numidiens du djebel Laghouat et djebel Nador occupent une superficie de plus de 140 Km².
Avec un coefficient d’infiltration de 4% le volume d’eau infiltré est estimé à 2.36 Hm 3, en appliquant
un abattement de 60% (s’agissant de faible réserve et difficulté de Captage) la ressource potentielle
disponible est estimée à 0.94 Hm 3 Pour l’ensemble de la wilaya de Tissemsilt le volume infiltré serait
de l’ordre de 38.912 Hm3/an. Et si l’on applique les abattements retenus au-dessus la ressource
potentielle disponible serait 10.036 Hm3/an.

Principaux faciès lithologiques.


V. Satisfaction des besoins actuels en eau potable  :
1. Données démographiques  :
La population est le facteur déterminant pour la connaissance de l’état des lieux en matière de
satisfaction des besoins en eau
La population totale de la wilaya est de 294 476 habitants.
Si le taux d’accroissement moyen de la wilaya est de 1,34% entre les deux recensements précités, on
constate néanmoins, une forte migration vers le chef-lieu de wilaya et une très forte évasion des
localités de Melâab, Sidi Lantri, Béni Chaib et Youssoufia.
La grande partie de cette population soit 60% est concentrée dans les chefs-lieux de communes alors
que la population qui vit dans les agglomérations secondaires ne représente que 7% de la population
totale. Les zones éparses constituent 1/3 de la population totale.
Du point de vue densité, la population est fortement concentrée dans le chef-lieu de wilaya
(287hab/km2) et dans les communes de Bordj Bounâama, Boucaid, Tamelaht, Khemisti et Thniet El
Had. La densité moyenne est de 87 hab/km2.
2. Prélèvements actuels  :
 Points de prélèvements existants et quantification :
Même si le nombre de points de prélèvements d’eau pour les différents usages connus est élevé, leurs
débits restent très faibles et par conséquent le volume produit annuellement l’est aussi. Cette remarque
est d’autant plus vraie en allant du Nord vers le Sud de la wilaya.
Deuxième remarque à retenir est que les points d’eau les plus producteurs se trouvent hors de la
wilaya, principalement dans la commune de Rechaiga (wilaya de Tiaret).
3. Alimentation en Eau Potable  :
Soixante-seize (76) points d’eau alimentent la wilaya de Tissemsilt en eaupotable . Les plus
importants sont les forages RE4 et RE4’ de la nappe de Rechaiga situés dans la commune de Rechaiga
(wilaya de Tiaret) et du forage F’doule qui se situe dans la wilaya de Djelfa. Il est à noter que la
station de traitement de Deurdeur n’a recommencé à fonctionner que depuis avril 2002.
Les ressources propres à la wilaya de Tissemsilt destinées à l’alimentation en eau potable sont faibles.
Elles sont constituées par :
- Quarante-quatre (44) sources dont les débits atteignent rarement 1l/s.
- Quatorze puits publics dont les plus producteurs (06) se trouvent dans la commune de Lardjam avec
un débit d’exploitation moyen de 6l/s .
Des puits individuels dont ni le nombre, ni le débit ne sont connus actuellement.
- Quatorze forages éparpillés dans la partie sud de la wilaya. Leur production est estimée à 1,2Hm3 ;
La partie Nord de la wilaya est la plus pauvre en ressources souterraines et n’est alimentée qu’à partir
de sources, à débits très faibles, et par quelques puits. Le volume total prélevé des puits est estimé à
quelques 0,5Hm3.

Carte d’implantation des points d’eau destinée à l’A.E.P de la W. Tissemsilt.


Deux importants transferts caractérisent le système d’alimentation en eau potable de cette wilaya : l’un
à partir de Rechaiga dans le Sersou (wilaya de Tiaret) et l’autre à partir du barrage Deurdeur (wilaya
d’AinDefla).
4. Qualité des eaux  :
Une seule campagne de prélèvements a été effectuée par l’ABH et analysée par l’ANRH. Elle a touché
vingt-sept (27) points d’eau destinés à l’alimentation en eau potable dont sept (07) forages et servira
de base pour un suivi de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine de la région et
permettra de voir de plus près l’évolution de la qualité de ces eaux dans l’espace et dans le temps.

Les eaux des sources du massif de l’Ouarsenis : Ain tolba, Ain Khedra, Ain Douali 1 et
2, Ain Benarous, Ain Benfares, Ain Elabri, Ain El Mebni et Ain El Kanboua sont bicarbonatées
calciques ou bicarbonatées magnésiennes peu sulfatées fortement minéralisées, Généralement les eaux
des sources du massif de l’Ouarsenis sont modérément douces à assez dure.
Au sud-est du massif de l’Ouarsenis les eaux des sources Ain M'Ghasil et Ain Boutellis sont
chlorurées sodiques offrant une eau très dure probablement due à la présence des formations
gypseuses.
La source d’Ain Chekouf située aux bordures de la dépression de Layoune (exutoire des grès
miocènes) présente des eaux sulfatées magnésiennes très dures.
La source de Khenag Nahr aux bordures de la dépression de Khemisti (exutoire des grès miocènes)
présente des eaux chlorurées calciques très dures peu minéralisées à cause des conditions géologiques.
Les eaux des sources Ain El Hamra et Ain El Guebla (exutoire des grès de djebel Guerrouaou) sont
bicarbonatées calciques peu sulfatées peu minéralisées. De même les eaux du forage Braik F2 offrent
le même type d’eau peu minéralisée et dure.
5. Irrigation  :
Les points de prélèvements pour l’irrigation dans la wilaya de Tissemsilt sont constitués par deux
barrages (M’Ghila et Bougara), cent cinquante puits (150), vingt-neuf retenues collinaires (29) et les
prises au fil de l’eau et auxquels il faut ajouter la réalisation en cours d’un important programme
hydro-agricole du FNRDA et des PSD initié dans cette wilaya.
Le barrage de Bougara situé dans la wilaya de Tiaret a une capacité de 16Hm3 et un volume
régularisable de 5,5Hm3. Il est destiné à alimenter le périmètre irrigué de Bougara en cours de
réalisation et qui est situé à cheval entre la wilaya de Tiaret, dans la commune de Bougara où il est
prévu 100 hectares irriguées et la wilaya de Tissemsilt avec 900 hectares s’étendant sur les communes
de Tissemsilt, Khemisti et Laayoune.
Le barrage de M’Ghila situé dans la commune de Layoune récemment réceptionné a vu sa mise à
l’eau en 2002. Sa capacité est de 4Hm3 et a un volume régularisable de 2Hm3.
Son remplissage a atteint 3Hm3 en 2002. Il servira à irriguer le périmètre de M’Ghila en cours de
réalisation et qui couvrira une superficie de 1000 hectares dans la commune de Layoune.
En attendant l’achèvement des deux périmètres de Bougara et de M’Ghila, les eaux cumulées dans les
deux barrages précités sont actuellement utilisées par les agriculteurs.
Mais les volumes prélevés restent indéterminés comme ceux des prises au fil de l’eau.
Les vingt-neuf (29) retenues collinaires sont pratiquement inexploités en raison de leur degré avancé
d’envasement ; 6 sont en exploitation et font l’objet d’un programme de réhabilitation, leur apport est
négligeable (0.82 Hm3).
6. Industrie  :
La wilaya de Tissemsilt compte trois unités industrielles de taille moyenne.
L’unité de fabrication de couverture (SOFACT) est branchée au réseau d’alimentation en eau potable
de la ville de Tissemsilt. Elle consomme 2345 m3/j.
L’unité de fabrication de baryte de Boucaid est alimentée à partir du puits Rokba d’un débit assez
important mais pas connu et une consommation de 55 m3/j.
L’unité de fabrication de bois (MEBATI) est aussi alimentée par un puits qui lui est propre avec une
consommation de 6.48 m3/j.
7. Autres usages  :
La wilaya de Tissemsilt compte dans la commune de Sidi Slimane une station thermale du même nom.
Le débit de cette source est estimé à 6l/s et une température moyenne de 42°C.
La zone du Hammam Sidi Slimane est caractérisée par son unité physique remarquable entre un
ensemble de montagnes, la station se trouve dans la partie la plus étroite et la plus encaissée de la
vallée de l’Oued El Hammam enserrée entre deux falaises quasi verticales.
La transhumance constitue un autre usage avec le passage saisonnier du bétail qu’il faut abreuver.

VI. Conclusion  :
Le territoire de la wilaya de Tissemsilt ne constitue pas une seule unité hydrographique mais il se
trouve à la tête des 9 bassins versants dans la région de l’Ouarsenis.
L’analyse climatologique de la wilaya de Tissemsilt révèle que du Nord au Sud passe progressivement
d’une ambiance climatique à une autre. Ainsi les zones montagneuses du Nord sont assez bien
arrosées et fournissent, par conséquent, l’essentiel des réserves hydriques dans les bassins des Oueds
Deurdeur, Fodda, Zeddine et Sly.
Dans les hauts plateaux du sud règne une ambiance beaucoup moins humide où les précipitations
décroissent sensiblement.
En matière des ressources en eaux, cette wilaya est dépendante des wilayas limitrophes. En effet les
ressources en eaux superficielles mobilisables sont très réduites. Leur mobilisation nécessite cependant
la réalisation de petits ouvrages.
La wilaya de Tissemsiltqui est caractérisée par un relief accidenté, couvert par des formations
argileuses ou marno-schisteuses, ce qui lui confie une pauvreté en ressource en eau souterraine.
Le territoire de la wilaya de Tissemsilt n’est couvert en études hydrogéologiques que dans le cadre
régional. En effet les ressources en eau souterraines sont mal connues. Des prospections géophysiques
pour chaque unité hydrogéologique (grèsnumidiens, les formations calcaires…), sont nécessaires pour
identifier les zones susceptibles d’être aquifères exploitables.

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