Etude Des Proprietes Thermodynamique Dun Arc Electrique de Decoupe
Etude Des Proprietes Thermodynamique Dun Arc Electrique de Decoupe
Etude Des Proprietes Thermodynamique Dun Arc Electrique de Decoupe
Thème
Etude des propriétés thermodynamique d’un arc électrique
de découpe
Présenté par :
Remerciement
Je remercie mon dieu le tout puissant qui m’a guidé sur le bon chemin et m’a
donné la force pour pouvoir dépasser toutes les difficultés.
Je remercie mes parents, mes deux frères qui mon toujours soutenues, poussées
vers la réussite.
Table des matières
c) Classification de l’arc 5
Introduction
Les procédés industriels utilisant la technologie des plasmas thermiques produit dans les
torches à plasma et les arcs électriques se sont considérablement diversifiées et cette diversité
est due à la variété des configurations géométrique, des paramètres physiques (densité,
température, fréquence et intensité des potentiels électriques appliqués) et de la nature de gaz
ambiante (inerte ou réactif) ou des parois solides constituant les électrodes ou se trouvant en
contact avec le plasma. Multiples applications de cette technologie sont présentes ou utilisé
dans les appareils de coupure électrique (interrupteur à plasma en électronique de puissance),
dans le traitement métallurgique, (soudage, découpage de matériaux), la projection thermique,
le traitement des déchets ou des polluants.
La découpe à plasma d’arc est très utilisée à cause de leur efficacité et représente un
compromis entre la qualité, la productivité et le cout d’opération ce qui le rend très compétitif
par rapport aux autres techniques de coupage thermique (oxycoupage, découpe laser). Ce
procédé consiste à produire une fusion localisée sur la zone à découper au moyen d’un plasma
d’arc électrique. La partie fondue est ensuite chassée de la pièce par le soufflage du jet de
plasma confiné.
Ce mémoire est composé de quatre chapitre ; Le premier chapitre c’est une description détaillée
sur les plasmas thermiques produit dans les arcs électriques et les torches à plasma, dans cette
même partie on a aussi introduit les notions de l’équilibre thermodynamique complet et
l’équilibre thermodynamique local.
Dans le deuxième chapitre sont présentés les différentes applications des plasmas thermique
qui sont la projection thermique, le disjoncteur, le traitement des déchets, et dans le cas des
métallurgique (soudage, découpage). Le troisième chapitre est une description détaillée sur les
trois techniques principaux de coupage des métaux existe à l’heure actuelle : il s’agit de
l’oxycoupage, la découpe laser et de découpe plasma.
Le quatrième chapitre est consacré à l’étude de profil de température de plasma thermique en
utilisant les équations de base les équations de conservation de masse et de l’énergie. La
résolution numérique du système d’équations obtenues est réalisée à l’aide d’une procédure de
Runge-Kutta du mélange de CH4-H2.
I
Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
Chapitre I
Généralité sur les plasmas thermiques
1
Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
I-1. Introduction
Les plasmas se confondent donc avec le quatrième état de la matière, faisant suite dans
l’échelle des températures, aux trois états classiques solide, liquide et gaz. Ce milieu plasma se
compose plus de 99% de l’univers, Ils se trouve dans la nature (soleil, foudre, …), et peuvent
aussi produits dans les laboratoires (décharge électrique). Le plasma est constitué d’électrons,
d’ions positifs, et des particules neutres en proportions tel que le milieu reste globalement
neutre. Dans ces dernier année les applications de plasmas a augmenté rapidement dans
différents domaines on peut citer : la sidérurgie, l’éclairage, la chimie, l’environnement
Les plasmas peut classé selon différent catégories grâce à les valeurs densités et de leurs
température électroniques:
-Les plasmas chauds ou plasmas de fusion, ils sont totalement ionisé. En rencontre ce type de
plasma dans les étoiles ou le soleil, ils sont aussi produits dans les tokamaks ou par interaction
laser.
- Les plasmas thermiques qui sont en général en équilibre thermodynamique.
Dans les plasmas à l’équilibre thermodynamique, qu’on qualifie de « plasmas thermiques »
tous les élement présents (électrons, ions, molécules) ont sensiblement la même énergie
cinétique et par conséquent la même température. Cette derniére est très élevée. Elle peut en
effet atteindre une valeur de plus de 104 K [1].
- Les plasmas froids hors équilibre thermodynamique qui sont caractérisé par leur forte
réactivité chimique. Dans les plasmas hors équilibre thermodynamique, les différentes
particules (électrons, ions, atomes, molécules) ont des énergies moyennes très différentes.
L’énergie moyenne des électrons est typiquement de plusieurs ev (1 ev correspond à 11600 K),
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Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
tandis que la température du gaz reste proche de la température ambiante, d’où l’appellation de
« plasmas froids » qui leur est donnée. Dans ce type de plasma, la majeure partie de l’énergie
ne sert pas à chauffer le gaz mais à produire des espèces chimiquement actives : espèce
métastables, dissociées et ionisées [1].
Dans cette étude, nous nous intéresserons exclusivement aux plasmas thermique.
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Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
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Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
décharge électrique qui s’amorce dans l’espace inter électrode, grâce aux irrégularités de la
surface, le courant passe par un contact très fin et la température s'élève par effet joule jusqu'à
la fusion du métal. On a donc un filet de métal fondu très fin par lequel passe tout le courant.
Lors de la rupture du pont fondu, ce qui conduit la formation d’un arc électrique. Ce cas se
trouve dans le disjoncteur.
Surtension
Les gaz sont généralement de bon conducteur, si la tension appliqué entre les électrodes
dépasse une valeur critique 𝑉𝑑 Appelé tension de claquage une décharge se forme très
rapidement qui donne un arc de façon irréversible. Au forte surtension, lors de l’influence de
charge d’espace, une seule impulsion produit suivi d’un croissement rapide du courant.
c) Classification de l’arc
On distingue deux types de l’arc : Les arcs thermoïoniques, Les arcs à émission du champ
Les arcs thermoïoniques, où l’émission cathodique est d’origine thermique ;
les électrodes doivent être en matériaux réfractaires. Lorsque les ions accélérés
par chauffage extérieur, la cathode à une température très élevé donc on
distingue les arcs autonomes et les arcs non autonomes.
Les arcs à émission du champ, où sous l’effet d’un champ très élevé les
électrons sont extraits de la cathode, qui peut former, soit à une charge
d’espace positive au voisinage immédiat de la cathode, soit à l’existence à la
surface de celle-ci, d’une couche électriquement isolante, qui se chargerai
d’ions et serai ainsi portée à un potentiel positif très élevé.
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Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
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Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
7
Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
b. Loi de Boltzmann
La distribution de Boltzmann permet de décrire les populations selon les différents niveaux
d’énergie des particules présent au sein de plasma à une température T.
Ni gi E
= e− (𝐾 iT) (1.2)
N Qint
i 𝐵
c. Loi de Saha
La loi de Saha permet de déterminer le degré d’ionisation d’un milieu en équilibre
thermodynamique. Elle permet de connaitre le rapport des populations en fonction de la
température du milieu.
3 (𝐸𝑖 −∆𝐸)
+ 𝑖𝑛𝑡
𝑁𝑒 𝑁𝐴 2 𝑄𝐴+ 2𝜋𝑚𝑒 𝐾𝐵 𝑇 2 (− )
= 𝑖𝑛𝑡 ( ) 𝑒 𝐾𝐵 𝑇
(1.4)
𝑁𝐴 𝑄𝐴 ℎ2
3 𝐸 3 −∆𝐸
𝑁𝐴 𝑁𝐵 𝑖𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑡
𝑄𝐴 𝑄𝐵 𝑚𝐴 𝑚𝐵 2 2𝜋𝐾𝐵 𝑇 2 (− 𝐴𝐵𝐾 𝑇 𝐴𝐵 )
= 𝑖𝑛𝑡 ( ) ( ) 𝑒 𝐵 (I.6)
𝑁𝐴𝐵 𝑄𝐴𝐵 𝑚𝐴𝐵 ℎ2
8
Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
2ℎ𝐶 2 ℎ𝑐 −1
𝐵𝜆0= (𝑒𝑥𝑝 (𝜆𝑘 𝑇) − 1) (1.7)
𝜆5 𝐵
𝑛𝑒 =∑𝑖 Z𝑖 𝑛𝑖 (I.8)
Avec 𝑛𝑒 :la densité électrique, 𝑛𝑖 : la densité des ions de charge Z𝑖
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Chapitre I : Généralité sur les plasmas thermiques
- La loi de Dalton
On suppose que le plasma thermique se comporte comme un mélange de gaz parfait, la densité
des espèces est reliée à la pression et à la température par cette loi :
Ρ = ∑𝑖 𝑛𝑖 𝐾𝑇 (I.9)
- Loi de conservation de la quantité de matière
Cette loi exprime la conservation d’un nombre d’atome, elle est imposée par les fractions
molaires d’un constituant de mélange.
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
Chapitre II
Les applications des plasmas thermiques
11
Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
II-1. Introduction
Les applications des plasmas sont plus utilisées dans différent domaine (santé, industrie,
matériaux,) et chaque type à une application spécifique. Ce qui conduit la croissance des couts
énergétiques et l’augmentation des rendements de conversion. Puisque on a deux types de
production de plasma thermique alors que chaque type à des applications spécifiques, dans le
cas des torches à arc soufflé de puissance de 0.5 KW à 8 MW, leurs applications concernent les
opérations de traitement de surface, en particulier la projection, par torche à plasma ou arc fil.
Les torches à arcs transférés couvrent la gamme de puissance la plus large : de quelques kW à
une centaine de MW. En suite les torches RF de puissance inférieure ou égale à 100 kW
fonctionnent à des fréquences de quelques MHz. Par contre, pour les torches de puissance
supérieur à 100 kW on peut utiliser des alimentations transistorisées fonctionnant jusqu’à 500
kHz. Mais dans le cas des puissances inférieures à 180 kW, on trouve comme applications, le
soudage et le découpage, le rechargement par plasma à moins de quelques dizaines de kW.
D'autre part, les plasmas thermiques sont souvent utilisés dans le traitement des matériaux pour
leurs densités élevées d'énergie et leur capacité à chauffer, fondre et, dans certains cas, à
vaporiser le matériau à traiter. Les plasmas thermiques sont également de plus en plus utilisés
comme source d'espèces réactives à haute température dans la synthèse chimique par plasma
de matériaux de haute pureté [7].
12
Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
15
Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
Les principales applications des dépôts réalisés par projection plasma sont : la résistance à
l'usure et à la corrosion, l’isolation thermique et électrique, …
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
Gazéification
La gazéification permet de chauffage des déchets (papier, carton, plastique, …) à une
température peut dépasser 1000°C en présence de l’air et de l’oxygène (par une quantité limité
pour permettre la combustion des déchets) c’est un processus thermique, cette gazéification
conduit à la production d’un gaz combustible de synthèse, charge en goudron leur utilisation
pour la chaleur et l’électricité.
Dans ce cas le gaz synthèse est contenu de goudron et d’autre polluons qui sont fonction de la
composition des déchets à traité pour craqué se goudron en molécule plus petit, en utilise le
craquage thermique soit par torche à plasma, soit par lavage, soit par d’autre technique. Dans
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
le cas de gazéification par torche à plasma on porte le gaz synthèse à une haute température
plus de 1200°C. Ce qui vient de séparer et donne le gaz à une température très élevé.
Vitrification
La vitrification est réalisée dans les fours qui permettent d’obtenir des températures
extrêmement élevées (1600 à 2000°C) lors de l’introduction des sols pollués. L’élévation de la
température peut être réalisé via la fusion électrique, la fusion par induction, la fusion par torche
à plasma, la fusion par Oxycombustion, les électro bruleur, le four à micro-onde [13]. Dans le
cas de vitrification par torche à plasma les déchets sont porté à une température très élevé, après
le refroidissement se présent sous forme de vitrifiat (un verre en générale de couleur noir) non
dangereux et qui est un produit inerte qui ne donne aucun risque de pollutions dans le futur.
a) Le soudage à l’arc
Le terme « soudage à l’arc » définit un procédé de soudage par fusion des bords et addition
d’un métal d’apport (souvent contenu dans l’électrode ou le fil-électrode). La chaleur de l’arc
peut varier entre 3 500 et 5 550 °C. le métal de base est fondu avec le métal d’apport, ce qui
crée le bain de fusion [14]. La torche de soudage utilise un gaz plasmagène et un gaz de
protection arrivant en périphérie du plasma et protégeant le bain du métal fondu du contact avec
l'air ambiant et en particulier avec l'oxygène, il est applicable sur tous les matériaux
métallurgiques soudable comme les aciers alliés et en particulier des aciers inoxydables
austénitiques, pour les épaisseurs faibles (inferieures à 0.5 mm).
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
On distingue plusieurs variantes de la soudure à l’arc pouvant être classées en deux catégories.
La première catégorie regroupe les soudures avec des électrodes enrobées connues aussi sous
le nom de SMAW (Shielded Metal Arc Welding) ou MMA (Manual Metal Arc). Les électrodes
sont constituées d’un côté par les matériaux à souder et d’un autre côté par une baguette de
métal d’apport. La soudure est directement effectuée dans l’air. La baguette est alors enrobée
d’un laitier qui, lors de sa fusion, forme une couche protectrice pour éviter l’oxydation du métal
La deuxième catégorie comprend les soudures avec des électrodes non fusibles comme le
procédé TIG (Tungsten Inert Gas), et le PAW (Plasma Arc Welding). L’arc est généré entre les
pièces à souder et une cathode constituée d’un matériau infusible aux conditions opératoires.
On utilise généralement une cathode en tungstène pur ou thorié selon les caractéristiques du
métal à soudes. Ce choix de l’électrode négative permet essentiellement d’améliorer le caractère
thermo émissif de la pointe, ce qui facilite l’amorçage pur. Le pourcentage en thorium est
typiquement aux alentours de 2%. Un gaz inerte est injecté en permanence pour servir de
protection contre l’oxydation.
La dernière catégorie regroupe les soudures à électrodes fusibles qui sont surtout utilisées en
mode semi-automatique. Parmi elles figure la soudure MIG-MAG (Metal Inert Gas-Metal
Active Gas) qui fonctionne suivant le même principe que la soudure TIG sauf au niveau de la
cathode. En effet, au lieu d’une cathode infusible, un fil massif enroulé dans un dévidoir est
amené automatiquement au niveau de l’arc pour constituer le métal d’apport [11].
Le principe de soudage à l’arc
Lors du soudage à l’arc, le courant circule à travers un conducteur qui relie le poste de soudage
à l’électrode. Il forme un arc électrique en traversant l’espace libre entre l’électrode et le métal
de base, puis il poursuit sa course en passant par le câble de masse pour retourner au poste de
soudage.
Un arc électrique est donc un gaz ionisé dans lequel circule un courant électrique ; l’arc se
forme entre la pointe de l’électrode et la pièce à souder.
19
Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
Dans un procédé de soudage à l’arc, on utilise aussi souvent un flux solide ou en poudre ou un
gaz, qui sert à protéger le bain de fusion de l’air ambiant [14].
Les types de procédé de soudage à l’arc
Il existe principalement quatre types de procédé de soudage à l’arc :
- Soudage à la baguette ou avec électrode enrobé(SMAW)
- Soudage à l’électrode de tungstène (TIG)
- Soudage Mig ou MAG
Soudage à l’arc avec électrode enrobée (SMAW)
Les origines du soudage à l’arc remontent à la fin du 19éme siècle. Le soudage à l’électrode
enrobée est inventé en 1907, appelé SMAW, ’’Shielded Metal Arc Welding ’’, ou MMA,
‘’Manual Metal Arc ‘’. Il connait son essor vers 1920 en même temps que d’autre procédés tels
que le soudage oxyacétylénique (au chalumeau) ou le soudage par résistance [15].
Le procédé de soudage SMAW permet à fondre le métal par l’énergie calorifique due à l’arc
qui crée entre une électrode métallique fusible comportant un enrobage et les pièces à souder.
Une fois l’arc amorcé, la température est très élevée (5500°C à 6650°C), qui permet de fondre
l’extrémité de métal d’apport et une petite partie de métal de base, le déplacement de l’électrode
se fait manuelle, ce l’arc électrique est stabilisé grâce à des composants contenus dans
l’enrobage qui favorise l’ionisation de l’arc, en fondant simultanément avec l’âme métallique,
produit un gaz et un laitier qui protège le métal en fusion de l’oxydation.
20
Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
Le gaz utilisé doit être inerte (c.-à-d. non réactif) l’argon en général pour assurer la protection
de l’électrode et de la pièce et doit s’ioniser aisément. Mais il peut être parfois mélangé avec
l’hélium ou l’hydrogène pour accroître l’épaisseur soudée ou encore la vitesse de soudage. Le
soudage à l’arc électrique est employé pour de nombreuses applications industrielles, en
particulier une excellente qualité des soudures produites.
b) La découpe de métaux
La découpe est consistée à séparer une pièce métallique en deux par des procédés mécaniques
dans l’industrie et les procédés par jet de fluide qui consiste à l’action combinée d’une source
de chaleur et d’un flux gazeux. La source de chaleur fait fondre localement le métal que l’on
veut traiter et le jet de fluide éjecte ce métal fondu, elle est utilisée dans tous les domaines de
l’industrie. Le chapitre 3 présent les différentes méthodes de découpe.
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Chapitre II : Les applications des plasmas thermiques
Chapitre III
Les différentes methods de decoupage
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Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
III.1. Introduction
Nous allons décrire dans ce paragraphe les diverses techniques de découpes existantes à
l’heure actuelle. Ces techniques se divisent en deux grandes catégories : Une première qui
regroupe tous les procédés mécaniques fonctionnant par cisaillement ou arrachement de la
matière et une deuxième qui concerne les procédés dits « thermiques » qui fonctionnent par
fusion de la pièce à couper [17]. Dans cette partie on s’intéresse seulement à la découpe
thermique et comparé la vitesse, la qualité, de trois techniques de découpe : l’oxycoupage, la
découpe laser et la découpe plasma. Dans le cas de procédé thermique tous les types de découpe
se fonctionne de la même manière : l’énergie transfère à la plaque sous forme de chaleur.
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Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
Le gaz de coupe est injecté au de la buse et doit toujours être de l’oxygène assez pur avec moins
de 0.5% d’impuretés. La chaleur générée chimiquement par l’oxydation de fer à une
température de 1600K à 1800K. Le gaz de chauffe est distribué par des injecteurs placés en
couronne autour du jet central. Ce gaz périphérique peut avoir différentes natures suivant
l’installation (propane, acétylène ou gaz commerciaux comme le t’étrenne d’Air Liquide). Il est
toujours mélangé à l’oxygène comme comburant. Si ce n’est pas l’alimentation pour déplacer
la tête de découpe, l’oxycoupage ne consomme aucune énergie électrique. Il permet de
découper tous les métaux non alliés contenant du fer dans une plage d’épaisseur de 3 à 150 𝑚𝑚.
Tous les autres types de métaux, ou de matériaux ne pourront pas être traités.
b) Le principe de fonctionnement
Le principe de l’oxycoupage consiste à produire, sous l’effet de la chaleur, l’apparition d’oxyde
de fer sur un métal ferreux grâce à l’injection d’oxygène. L’oxyde de fer ainsi créé fond sous
la pression des gaz et s’écoule ; la coupure du métal est alors réalisée. L’oxycoupage permet de
couper des métaux ferreux dont la quantité de carbone ne dépasse pas 1,97 % (c’est-à-dire la
plupart des aciers). Il convient particulièrement au coupage des aciers doux. Le procédé est
relativement rapide, facile et peu coûteux. Il nécessite peu d’entretien et s’utilise sur les
chantiers.
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Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
Le principe de fonctionnement
Ce lumière laser est focalisé par une lentille et frappe ensuite la plaque de métal à couper sur
la plus petite surface possible (comme il est représenté sur la figure 3.2 ci-dessous), il est
absorbé par les électron libre de surface de métal ce qui conduit le chauffage de métal et
transfère de l’énergie des électrons chauffé vers les atomes et d’autre électrons de métal, ceci
provoque la fusion puis la vaporisation de matériau et est chassé ensuit par un jet de gaz, la
surface affecté par ce faisceau laser est très petit qui conduit une excellente qualité de découpe,
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Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
précise, nette et rapide de nombreux matériaux par rapport au d’autre type de découpe
(l’oxycoupage, plasma, …….). Il y’a deux types de laser de découpe : le laser 𝐶𝑂2 et Nd: YAG
La première utilise un mélange gazeux couplé à une décharge électrique pour produire le
faisceau laser, fonctionne en continu dans l’infrarouge et découpe tous matériaux non
réfléchissant. Pour la deuxième lasers YAG (ou Grenat d'Yttrium et d'Aluminium) le faisceau
laser est produit par exitation de mélange de synthése par une décharge électrique ou une source
lumineuse, fonctionne en continu et a une puissance plus élevé par rapport à 𝐶𝑂2 et peut
découpé les matériaux réfléchissante.
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Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
Le principe de fonctionnement
Le jet est généré par l’arc électrique entre une électrode en tungstène, hafnium ou zirconium
intérieure à la torche de coupage et la pièce. Le mélange entre les gaz plasmagènes s’ionise et
forme le plasma en sortie de torche. Ce plasma atteint une grande énergie et de température de
22000°C, sert à fondre le métal trouvé sur son trajectoire et soufflant le matériau fondu.
Le procédé de coupage au jet de plasma permet de couper tous les types de métaux, notamment
les aciers au carbone, les aciers inoxydables, la fonte, l’aluminium, le cuivre, le nickel et l’étain.
Cependant, on recommande des épaisseurs maximales à couper de 25 mm pour l’acier et de 75
mm pour l’acier inoxydable et l’aluminium. Le coupage au jet de plasma est très précis et
rapide. De plus, il ne requiert pas de préchauffage des pièces. Par contre, l’équipement est plutôt
coûteux et le procédé, plutôt bruyant [14].
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Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
Le coupage plasma utilise les matériaux conducteurs, comme l’aciers inoxydables, cuivre,
aluminium et alliages ne peut pas être coupé par l’oxycoupage, et les aciers inoxydables qui ne
peut pas couper par laser
Suivant la puissance de la torche à plasma, on peut découper des produits jusqu'à des épaisseurs
de plus de 100 𝑚𝑚.
Ce procédé cesse cependant d'être compétitif dans les cas des aciers ayant plus de 20 à 40 mm
d'épaisseur.
III.4. Comparaison de processus de découpe
Le laser
La vitesse de coupe est très rapide sur les matériaux minces avec une durée de coupe très petit
contrairement au matériau épais. Le faisceau laser percé une très petite surface (une fraction de
𝑚𝑚2 ), ce qui conduit la zone affecté thermiquement est petite mais donne une meilleure
qualité de coupe, le cout est très élevé
L’oxycoupage
L’oxycoupage à des vitesses de coupe lentes sur une grande plage d’épaisseurs (plus rapide que
les autres systèmes sur l’acier au carbone très épais (3 ou 7.5cm et plus) ; le temps de
préchauffage augmente considérablement les temps de perçage, ce qui réduit la vitesse de coupe
globale [19], peut couper seulement les aciers que ce soit allier ou non, la zone affectée est
grande, la largeur de trait de l’ordre de 2 à 3 𝑚𝑚
L’oxycoupage a ainsi l’avantage de créer des saignées aux bords bien lisses et aucun
retraitement de la pièce coupée n’est nécessaire. La dépouille créée est quasi inexistante.
Finalement, la qualité de coupe de l’oxycoupage est moyenne : les caractéristiques de la saignée
sont bonnes mais la précision est médiocre et les déformations thermiques importantes. Malgré
cela, l’oxycoupage est beaucoup utilisé dans l’industrie car c’est un procédé très robuste avec
un coût très faible aux alentours de quelques centaines d’euros [17].
Le plasma
La découpe plasma se forme par la production de chaleur ce qui implique une vitesse de coupe
très élevé avec des pertes de matériaux moindres, l’avantage de découpe plasma est le gain de
temps et qui donne une qualité de coupe excellente.
La forte puissance thermique conduit à une fusion rapide puis l’évaporation partielle ou totale
de matériau.
Le plasma peut couper des métaux sales, peints ou rouillés sans « travaux préliminaires », c’est
à dire sans préparation de la pièce à tailler préalablement à toute coupe à effectuer. D’autres
méthodes de coupage nécessitent souvent des travaux préliminaires, mais avec le plasma, tout
ce dont vous avez besoin est un bon contact pour la mise à la terre.
Suivant la configuration de torche, la zone affectée est très petit de l’ordre de 1 à 2 𝑚𝑚.
En effet tous les matériaux conducteur d’électricité, avec ce procédé il est possible de couper
jusqu’à environ 70 𝑚𝑚 sur certain installation la précision de plasma et appréciable grâce à la
28
Chapitre III : Les différents méthodes de découpage
fusion localisé la déformation est plus faible et permet des précisions de 0.2 mm environ sur les
installations récentes
Pour conclure, la découpe plasma permet de traiter des métaux dans une gamme d’épaisseur
variant de 1 à 150 𝑚𝑚. Cependant pour cela il faudra adapter la torche pour les différentes
épaisseurs. Par rapport à l’oxycoupage, la ZAT est fortement réduite et la précision accrue. La
technique plasma, peu fragile permet de couper tous les types de métaux et le coût d’une
installation est à peu près dix fois moindre que celui d’un banc de découpe laser [17].
La découpe par plasma représente un compromis entre la qualité, la productivité et le coût
d’opération ce qui le rend très compétitif par rapport aux autres techniques de coupage
thermique (oxycoupage, découpe par laser) [11].
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Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
Chapitre IV
Calcul du profil de température dans un plasma d’arc
30
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
IV.1. Introduction
Au cours de ce chapitre nous allons donner les équations de basse et décrire l’évolution des
températures dans un plasma d’arc électrique en tenant compte des propriétés
thermodynamiques, la conductivité thermique, … L’énergie transféré au plasma d’arc par
l’intermédiaire d’un champs électrique appliqué à cause de leur masse et leur faible mobilité
les particules lourdes sont peut influencer par la présence de champs électrique se sont les
électrons qui sont très accéléré. Les collisions entre les électrons et les particules lourds vont
avoir lieu.
Lors d’une collision élastique, l’énergie interne des particules entrant en collision ne subit
aucune modification. Il y a simplement un changement de direction des particules, avec une
redistribution des énergies de translation entre elles. Cela se traduit par la conservation de la
quantité de mouvement et de l’énergie cinétique.
L’énergie totale fournie aux électrons est égale à : σ𝐸 2 , une fraction de cette énergie est
transférée aux ions et aux neutres par collisions élastique 𝑊𝑐𝑜𝑙 , le reste étant perdu par
conduction thermique et par diffusion ambipolaire vers les parois ainsi, que par collision
inélastique et sous forme de rayonnement.
31
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
L’énergie transmise à une particule lourde lors d’une collision est donnée par [21] :
𝑚𝑒
𝑊𝑐𝑜𝑙 = 3 Κ(𝑇𝑒 − 𝑇𝑔 )𝑛𝑒 𝜈 (IV.1)
Μ
𝜈: étant la fréquence des collisions 𝑚𝑒 , 𝑇𝑒 sont respectivement la masse et la
température des électrons, 𝑛𝑒 leur densité. Μ et 𝑇𝑔 la masse et la température des particules
lourdes.
L’énergie perdue par conduction thermique des électrons est donnée :
𝑊𝑡ℎ =-𝛻⃗(𝜆𝑒 . 𝛻⃗)Τ (IV.2)
𝑑𝑇
En géométrique cylindrique, avec un gradient longitudinal (𝑑𝑍=0), on a :
1 𝜕 𝜕𝑇
𝑊𝑡ℎ = - 𝑟 𝜕𝑟 (r. 𝜆𝑒 . 𝜕𝑟 ) (IV.3)
𝜆𝑒 : étant le coefficient de conductivité thermique des électrons.
L’énergie associée à la perte par diffusion ambipolaire est [21] :
5 1 𝜕 𝜕𝑛𝑒
𝑊𝑎𝑚𝑏 =(𝐸𝑖 + 2 𝐾𝑇𝑒 ) 𝑟 𝜕𝑟 (𝑟. 𝐷𝑎 . ) (IV.4)
𝜕𝑟
𝐷𝑎 : étant le coefficient de diffusion ambipolaire.
L’énergie perdue par rayonnement pourra être désigné par 𝑈𝑟𝑎𝑑 .
Le bilan total d’énergie des électrons s’écrit sous la forme : [21]
𝑚𝑒 1 𝜕 𝜕𝑇 5 1 𝜕 𝜕𝑛𝑒
σ𝐸 2 =3 Κ(𝑇𝑒 − 𝑇𝑔 )𝑛𝑒 𝜈- 𝑟 𝜕𝑟 (r. 𝜆𝑒 . 𝜕𝑟 )-(𝐸𝑖 + 2 𝐾𝑇𝑒 ) 𝑟 𝜕𝑟 (𝑟. 𝐷𝑎 . )+𝑈𝑟𝑎𝑑 (IV.5)
Μ 𝜕𝑟
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Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
𝑑𝐻
En faisant intervenir la chaleur spécifique 𝑐𝑝 = 𝑑𝑇
et en remplaçant 𝑊𝑡ℎ Par sa valeur, on
obtient :
𝜕 1 𝜕 𝜕𝑇 𝑑𝑃
⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜌𝑐𝑝 (𝜕𝑡 + 𝑉 𝑔𝑟𝑎𝑑 )T= σ𝐸 2 -U + 𝑟 𝜕𝑟 (r𝜆 ⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
)+ 𝑑𝑡 +𝑉 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑃 (IV.8)
𝜕𝑟
La pression est supposée constante et uniforme, on :
𝜕𝑇 𝜕𝑇 1 𝜕 𝜕𝑇
𝜌𝑐𝑝 𝜕𝑡 + 𝜌𝑐𝑝 V𝜕𝑟 = σ𝐸 2 -U+ 𝑟 𝜕𝑟 (r𝜆 ) (IV.9)
𝜕𝑟
On obtient alors :
𝜕𝑇 1 1 𝜕 𝜕𝑇 𝜕𝑇
= (σ𝐸 2 − U + (r𝜆 ))- V𝜕𝑟 (IV.10)
𝜕𝑡 𝜌𝑐𝑝 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
Dans un milieu stationnaire, le premier membre de l’équation (IV.10) est nul, et en négligeant
l’écoulement ainsi que les pertes par convection, notre équation se réduit à la forme simplifiée
: [24]
1 𝜕 𝜕𝑇
σ𝐸 2 + (r𝜆 )-𝑈𝑟𝑎𝑑 =0 (IV.11)
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
Avec
𝑈𝑟𝑎𝑑 =4𝜋𝜀𝑁
Ces équations quoi qu’elles permettent de déterminer les valeurs théoriques des paramètres
aussi fondamentaux comme le profil de la température qui constitue l’axe de notre étude,
nécessite la connaissance d’un certain nombre de grandeurs qui ne sont pas toutes aisément
calculables. C’est le cas des conductivités électrique et thermique et de la puissance rayonnée.
Les données utilisées dans les calculs sont les coefficients de conductivité thermique et
électrique et aussi le rayonnement qui s’échappe du plasma. [25], [26], [27]
33
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
14 100% CH4
80% CH4
60% CH4
12
Conductivité thermique(W.m .K )
-1
10
-1
0
4000 6000 8000 10000 12000 14000
Température(K)
1E10
-3
100% CH4
1E9 80% CH4
60% CH4
1E8
1E7
1000000
100000
5000 6000 7000 8000 9000 10000 11000 12000
Température (K)
34
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
35
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
ℎ
𝐾3 =ℎ ∗ 𝑓(𝑥𝑛 + 2 , 𝑦𝑛 + 𝐾2 /2)
𝐾4 =ℎ ∗ 𝑓(𝑥𝑛 + ℎ, 𝑦𝑛 + 𝐾3 )
𝑦𝑛+1 =𝑦𝑛 +𝐾1 /6 +𝐾2 /3+𝐾3 /3+𝐾4 /6+O(ℎ5 )
La méthode Runge-Kutta RK4 exige donc 4 évaluations de f, ce qui peut être gênant si f est
compliquée. L’erreur de consistance est en O(ℎ5 ) et l’erreur globale de convergence est d’ordre
O(ℎ5 ).
100% CH4
1E8
Conductivité électrique(mho.m )
80% CH4
-1
60% CH4
1E7
1000000
Température (K)
CH4 pur
12000
10000
Température(K)
8000
6000
4000
2000
0 1 2 3 4 5
Rayon(mm)
37
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
100% CH4
80% CH4
60% CH4
12000
10000
Température(K)
8000
6000
4000
2000
0 1 2 3 4 5
Rayon(mm)
38
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
12000
Avec perte radiative
Sans perte radiative
10000
Température(K)
8000
6000
4000
2000
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
rayon (mm)
39
Chapitre IV : calcul du profil de température dans un plasma d’arc
SF6 Pure
SF6-Cu1%
SF6-Cu10%
14
12
Température (kK)
10
Temps (micro-seconde)
L’érosion des contacts dans un disjoncteur se traduit essentiellement par la présence de vapeur
de cuivre. Dans tous les cas de fonctionnement le plasma n’est formé dans du SF6 pur mais dans
un mélange contenant des proportions non négligeables du vapeur de cuivre.
La présence de la vapeur conduit à cet écart (figure 4. 7) qui est dû à la conductivité électrique
qui et aussi aux pertes radiatives, cet écart qui augmente en présence de 10% de vapeur de
cuivre alors qu’elle n’est que peu modifiée avec 1%.
40
Conclusion générale
Conclusion Générale
Généralement, les différentes études concernant les plasmas d’arc supposent que la
température radiale est homogène (plasma isotherme). La connaissance du profil réel de
température permettra l’évaluation de la distribution de l’énergie thermique et l’étude des
transferts thermiques du plasma avec d’autres particules. Le calcul du transfert thermique du
plasma avec d’autres particules. Le calcul du transfert radiatif dans les plasmas nécessite aussi
la connaissance des champs de température.
Références
Références
Résumé
Dans ce travail nous nous proposons d’étudier la distribution de l’énergie thermique dans les plasmas d’arc afin
de déterminer les profils de température. Le plasma est supposé cylindrique et en équilibre thermodynamique. Les
équations de base sont les équations de conservation de la masse et l’énergie. La résolution numérique du système
d’équations obtenues est réalisée à l’aide d’une procédure de Runge-Kutta. Les données nécessaires à cette
modélisation sont les conductivités thermique et électrique et aussi la puissance radiative dégagée du plasma. Les
résultats obtenus montrent que les pertes radiatives provoquent un refroidissement du plasma. Le rayonnement
émis par le plasma représente un terme non négligeable dans le bilan d’énergie, son effet se fait ressenti beaucoup
sur le profil de température.
Summary :
In this work we propose to study the distribution of thermal energy in arc plasmas in order to determine the
temperature profiles. The plasma is assumed to be cylindrical and in thermodynamic equilibrium. The basic
equations are the conservation equations of mass and energy. The numerical resolution of the system of
equations obtained is carried out using a Runge-Kutta procedure. The data necessary for this modeling are the
thermal and electrical conductivities and also the radiative power released from the plasma. The results obtained
show that the radiative losses cause a cooling of the plasma. The radiation emitted by the plasma represents a
non-negligible term in the energy balance, its effect is felt much on the temperature profile.
The presence of hydrogen also influences the temperature profile of the CH4-H2 plasma.