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: Documents commerciaux Mme . Benabbas lydia

Chapitre 01 : Généralités sur le commerce et le


commerçant

1- Le commerce 

1.1- Définition du commerce :


Le commerce est une fonction économique qui consiste à acheter des
matières ou produits pour les revendre dans le même état physique ou avec
modifications.
Il désigne l’échange de biens et de services.

1.2- Le rôle du commerce :


Le commerce joue un rôle très important, il est au service du producteur et du
consommateur.
Le producteur veut produire en grande quantités et écouler ces produits et le
consommateur veut acheter en petites quantités, prés de son domicile et au fur et
a mesure des ces besoins.

1.3- La classification du commerce : on a 02 catégories du


commerce :

A- Commerce selon l’espace géographique :


a) le commerce intérieur : il s’agit des échanges entre commerçants
résidents (habitants le même territoire)

b) le commerce extérieur : il s’agit des échanges entre commerçants


résidents et non résidants. (commerce international)

B- Commerce selon le volume d’échange :


a) Le commerce de gros : il s’agit des échanges entre les producteurs et
les distributeurs (la quantité échangée est très importantes).
b) Le commerce de détail : il s’agit des échanges entre les détaillants et
les consommateurs.

2- Le commerçant :
2-1- Définition du commerçant :
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"Sont commerçants ceux (toutes personne physique ou morale) qui exercent


des activités de commerce (achat pour revente) et en font leur profession
habituelle"

Le caractère habituel de la profession : c'est la répétition de ces actes de


commerce, pour son propre compte, qui caractérise le commerçant. Des actes
isolés effectués par un particulier ne lui confèrent pas la qualité de commerçant.

Le commerçant doit exercer le commerce dans le but de faire des


bénéfices : le commerçant doit exploiter son fonds de commerce dans un but
lucratif, et donc en tirer des bénéfices pour vivre.
2-2- Les conditions d’exercer le commerce
LES CONDITIONS RELATIVES A L’ACTIVITE

Toute personne est libre d'accéder à la profession de commerçant.

1ère condition requise pour être commerçant est de faire des actes de
commerces.
2ème condition : Il ne suffit pas de faire des actes de commerce pour être
commerçant. Il faut en faire sa profession habituelle.
ème
3 condition Outre la condition de profession habituelle, il faut faire des actes de
commerce en son nom et pour son compte.

LES CONDITIONS RELATIVES A LA PERSONNE

 Etre juridiquement capable, un mineur ne peut pas être commerçant


ainsi que les incapables majeurs sous tutelle ou curatelle
 Avoir la nationalité
 Ne pas exercer une profession incompatible, fonctionnaire, officier
ministériel, profession libérale (médecins, avocats, experts comptable,
…).
 Ne pas être frappé d'interdiction générale d'exercer le commerce.

2-3- les obligations du commerçant :

- Avoir un registre du commerce,


- Tenir une comptabilité
- Ouverture d'un compte bancaire
- Se soumettre aux obligations fiscales
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- Se soumettre au Droit du Travail en cas de salariés et de la


législation commerciale en général

2-4- les commerces interdits ou sous conditions :

- Les commerces contraires à l’ordre public (fausse monnaie….)

- Les activités interdites pour des raisons d’hygiène et de sécurité (jouets


dangereux, drogue, ….)

- Les activités exigeant une autorisation préalable (les armes, exploitation


d’une station minérale…)

- Les activités exigeant un diplôme (les pharmacies, coiffeurs, médecins…)

Chapitre 02: LA COMMANDE

Introduction :
Si une personne est intéressée par un ou plusieurs articles, elle va se
transformer en client, et pour exprimer ce besoin de s’approvisionner, il doit
passer la commande au fournisseur.
Donc, la commande c’est un acte par lequel le client s’engage à acheter
chez un fournisseur une quantité déterminée de bien à des conditions spécifiées.

Quand le commerçant passe t-il une commande ?


ére
1 circonstance  : quand le besoin d’un produit précis et nouveau se manifeste.
2éme circonstance  : quand le stock d’un produit déterminer a atteint le minimum
jugé indispensable (à l’aide de fiche de stock, les marchandises sont
constamment vérifiées et surveillées)

1- Définition du bon de commande :


1- C’est un document émanent du client, établie à son en-tête et adresse par ses
soin aux fournisseurs, il comporte tout les détails qui permettront aux
fournisseurs de préparé la commande.

2- C’est un support papier que l’acheteur complète avec son adresse, les
désignations et références des articles désirés, et qu'il renvoie ou faxe à
l'entreprise vendeuse (fournisseur).
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3-C’est un document adressé par l’acheteur à un fournisseur pour matérialiser


une commande.

4- C’est une formule écrite manifestant l'exigence d'une personne (acheteur) à


recevoir une prestation, une marchandise à des conditions qui normalement ont
été fixées par le vendeur.

Donc le bon de commande sert de guide, il récapitule : l'offre, les possibilités de


règlement, le mode et le délai de livraison…Il est généralement établie en 02
exemplaire :

L’original : représente l’engagement à l’achat.


Le double : sert au contrôle ultérieur de la marchandise.
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BON DE COMMANDE N° …………………………

Date : ……/……./………

NOM ENTREPRISE/SOCIETE CLIENT

Désignation des articles Prix unitaire hors Prix total hors


Réf. produits Quantités
vendus taxes taxes

Date de livraison : …………………….. Total HT


TVA
Mode de paiement :  Chèque  Espèces  Virement Total TTC

Acompte versé par le client


…% d'acompte à la signature du bon de commande soit ……………………..

Date de paiement :
Taux d'escompte : ……%

Le client reconnaît avoir pris connaissance des conditions générales de vente figurant au dos du
présent bon de commande.

…………ENTREPRISE/SOCIETE………….. Client
Signature précédée de la mention Signature précédée de la mention
« Bon pour accord » « Bon pour accord »
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2- Définition du bulletin de commande :


Le bulletin de commande est élaboré par le fournisseur qui l’impose à son
client ; il peut être joint à un catalogue envoyé à la clientèle, ou bien il est extrait
d’un carnet et remplit par un représentant qui va recueillir les commandes des
différents clients.
Le bulletin de commande est généralement fait en 03 exemplaires :

- Un exemplaire pour le client a titre de contrôle.


- Un exemplaire a envoyé au fournisseur pour exécution.
- Un exemplaire pour le représentant comme justification de
son travail.

3- La réception du bon de commande :


En recevant le bon de commande, le fournisseur (vendeur) peut adopter
les attitudes suivantes :
- Accepter purement et simplement la commande.
- Accepter la commande sous réserve (par exemple : les frais de
transport sont supporter par le client, ou bien : préparation
d’une quantité réduite pour le délais prévu, ou bien : accord
du client pour de nouveaux prix….)
- Décliner la commande, (pour les raisons suivantes par
exemple: la commande porte sur des articles qui ne font pas
partie de l’activité normal du fournisseur, ou bien, la
commande provient d’un client connu pour être un mauvais
payeur, ou bien, la commande des éléments qui ne
conviennent pas comme : les délais ou le mode de livraison,
les modalités de payement….)
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Chapitre 03 : la livraison


1- Définition de la livraison :
Etymologie : du latin. liberationem, livrer.
Donc la livraison s’est :
- La remise d'un objet à la personne qui l'a commandé.
- L’action de livrer de la marchandise vendue.
- L’acte par lequel le vendeur remet la chose vendue à
l’acquéreur.
- L’exécution matérielle de l’obligation du fournisseur de livrer
et transférer la propriété d la marchandise au client dans des
conditions contractuelles.
2- le bon de livraison :
- Le bon de livraison est un document utilisé pour le traitement d’une
livraison de marchandises ou de services à un client. C’est sur la base de ce bon
que sont exécutées les activités relatives à la planification des articles (produits),
à leur prélèvement, à l'expédition, au transport et à la facturation. Ce bon est
également utilisé pour l’exécution des contrôles qualité de livraisons.

- Suite à une commande, la marchandise est livrée et doit être vérifiée et


stockée dans le magasin. Le bon de livraison précise les références et les
quantités des produits livrés qui vont être rangés par le magasinier.

- C’est un document commercial établit par le fournisseur lors de la


préparation de la commande et remis au client au moment de la livraison par
l’expéditeur.

- Le bon de livraison est un document commercial qui accompagne les


marchandises livrées.

-Le bon de livraison est un document récapitulatif émis par l'expéditeur,


Le bon de livraison doit :
- permettre de faire le lien administratif avec la (ou les) commande(s) qui lui ont
donné naissance.
- décrire exhaustivement dans quelle mesure cette (ces) commande(s) a (ont) été
effectivement réalisée(s).
Une commande peut comporter plusieurs bons de livraison.
- Le bon de livraison est établit en 02 exemplaires :
Un exemplaire reste en mains du client.
Le 2éme est signé par le client qui reconnaît ainsi avoir reçu la
marchandise ; et remis à l’expéditeur.
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Le bon de réception : c’est le double du bon de livraison, il est


signé par le client qui reconnaît avoir reçu la marchandise.(donc qui
donne preuve d’une livraison régulière).
Il permet au magasinier d’entrer les produits livrés dans le stock. Le bon
de réception correspond à une entrée dans le stock
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Chapitre 04 : La Facturation

1- La facture :
Une fois la livraison effectuée, le vendeur adresse à l'acheteur une facture.
La facture est le document établi par le vendeur et adressé au client à la suite
d'une vente, qui détaille le type de marchandise vendu, la quantité, le prix et la
somme totale due par le client.
La facture a pour objet de déclencher le règlement des biens ou services achetés,
de servir de preuve en cas de litige et permet de contrôler le montant de la TVA
à acquitter et les prix pratiqués.

 Donc :
-  Tout achat de produits ou toute prestation de service pour une activité
professionnelle doit faire l’objet d’une facturation.
- Le vendeur est tenu de délivrer la facture dès la réalisation de la vente ou la
prestation du service ; et l'acheteur doit la réclamer.
- La facture représente le document de comptabilité générale par excellence.
- La facture implique à sa réception l'obligation de payer à échéance.
- La facture doit être rédigée en double exemplaire ; le vendeur et l'acheteur
doivent en conserver chacun un exemplaire.
   La facture doit mentionner :
- Le nom des parties ainsi que leur adresse,
- La date de la vente ou de la prestation de service,
- La quantité,
- La dénomination précise,
- Le prix unitaire hors TVA des produits vendus et des services
rendus
- Ainsi que toute réduction de prix acquise à la date de la vente.
- La facture mentionne également la date à laquelle le
règlement doit intervenir.
- Elle précise les conditions et les modalités de payement.
- Les éléments d'identification de la facture : date, numéro...
- Les références de la commande ayant déclenché la vente.
- Le rappel des conditions de vente (transport, livraison, ...).
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2- Les réductions commerciales et financières:


Les réductions sont au nombre de quatre : 03 commerciales et 01 financière.

 Les réductions commerciales : Le RRR : Accordées pour des raisons


liées aux biens vendus ou à la qualité du client.

1- la remise : c'est une réduction accordée en fonction de


l’importance de la quantité achetée ou de la profession de l'acheteur. Elle
est évaluée par application d'un pourcentage sur le prix de vente (exemple
20% de remise).
Une remise est une réduction commerciale habituelle accordée en fonction
des quantités achetées, dans le cadre d’une opération promotionnelle ou
suivant la qualité du client.

2- Le rabais : il s'agit d'une réduction exceptionnelle et négociée avec le


client accordée pour réparer une erreur du fournisseur (défaut de qualité,
retard de livraison, livraison non conforme...).

3- La ristourne : cette réduction, accordée généralement en fin d’année et


calculée sur l'ensemble des achats effectués par un même client, consiste
en un remboursement d'une partie de la somme payée. Le taux est souvent
progressif (exemple : 2% à partir de 20 000 euros, 3% à partir de 30 000).
La ristourne est faite pour fidéliser le client.
Une ristourne est une réduction de prix déterminée après facturation en fonction
du volume des ventes réalisé avec l'acheteur. En général, la somme lui est
remboursée en fin d'année, mais la contrepartie peut également prendre la forme
d'un service rendu par le vendeur. La ristourne incite le client à acheter en plus
grande quantité.

 La réduction financière : Accordée en cas de règlement comptant ou


anticipé.

L'escompte : cette réduction est accordée pour paiement au comptant ou


avant la date d'exigibilité.
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3- Les factures spéciales :

A- la facture d'avoir :
C'est une facture dont le montant est porté au crédit du compte du client
qui a trop payé (renvoi de marchandise, emballages consignés...).
La facture d’avoir est un document commercial établi par le fournisseur
afin de rembourser au client une dette due à une remise en cause de certains
éléments des facturations précédentes, exemple :
I. Factures d’avoir pour retour de marchandises : Le client peut parfois
refuser la marchandise qui lui a été livrée et cela notamment pour des raisons de
non-conformité ou de défauts.
2- Factures d’avoir pour rabais, remises, ristournes (RRR) :

B- La facture pro forma :


Une facture pro forma est une facture « pour la forme » où le commerçant
s’engage sur
les prix, les conditions de livraisons, les modalités de paiement, bref sur
toutes les conditions dans lesquelles il va fournir la marchandise.
Un pro forma est donc une offre de prix ferme qui engage le fournisseur.
Mais le lient ne s’engage que lorsqu’il fait une commande ferme. Il peut
d’ailleurs demander des Précisions que le fournisseur doit fournir dans une
nouvelle pro forma.
Pourquoi demander une pro forma ?
On demande une pro forma pour pouvoir comparer les offres de différents
fournisseurs.
Une pro forma n’engage pas le client à commander à tel ou tel fournisseur.
Comment demander une pro forma ?
Le client demande une pro forma soit verbalement, soit par écrit. Le client
doit préciser ce qu’il veut avoir sur la pro forma. Exemple : Veuillez me
fournir une pro forma pour la fourniture de 10 sacs d’engrais 15-15-15 de
mélange livrés à Skikda dans les délais les plus brefs et préciser : les délais de
livraison, la validité de votre offre, les modalités de Paiement.
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C- La facture consulaire : employée dans le commerce international,


c'est une facture qui est visée par le consul du pays destinataire pour certifier
l'origine des marchandises.

D- Le relevé de facture  : un fournisseur adresse pendant le même mois,


plusieurs livraisons à un même client, pour simplifié cers opérations, toutes
les livraisons du mois seront payées en une seule fois, à la fin du mois le
fournisseur envoie un relevé à son client, ou il rappelle les factures du mois.

CHAPITRE 05 : Le règlement

1- Le règlement en espèce :

Payer son boulanger, acheter son journal, régler son médecin… ces
paiements quotidiens, de proximité, sont très souvent effectués en espèces avec
des pièces métalliques et des billets de banque.
D’une manière générale, on distingue trois grands types de monnaie :

1- La monnaie métallique :
Elle est constituée seulement des pièces d’or ou d’argent. Mais on y assimile les
pièces faites d’un alliage d’une faible valeur. On parle aussi de monnaie
divisionnaire : il s’agit de la monnaie représentant une fraction de l’unité
monétaire.
Les pièces sont émises par le Trésor public.

2- La monnaie fiduciaire (ou monnaie de papier)


Elle est constituée par l’ensemble des billets de banque. Elle tire son nom de
l’époque où ces billets étaient convertibles en or, et où, par conséquent, elle
reposait sur la confiance (du latin fiducia) de la personne qui les émettait.
Les billets sont émis par la Banque centrale.

3- La monnaie scripturale (ou monnaie de banque)


Elle est constituée par l’ensemble des dépôts à vue auprès du secteur bancaire,
des Caisses d’épargne et des centres de chèques postaux. La monnaie scripturale
circule
par un simple jeu d’écritures entre les comptes (d’où son nom), par
l’intermédiaire des instruments interbancaires de paiement scripturaux que sont
le chèque, le virement, l’avis de prélèvement…
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Quelques cas de refus


Voici quelques cas où l'on peut refuser un paiement en espèces :

- Les pièces ou les billets que vous présentez pour payer n'ont pas cours légal.
Par exemple en France, s’il s'agit de francs alors que le franc a perdu son cours
légal depuis le 17 février 2002. Ou bien encore il s'agit de devises étrangères et
non d'euros.

- Les pièces et billets ne sont pas en bon état. On vous les refusera en particulier
si, étant gravement endommagés, ils sont susceptibles d'être rejetés par la
banque centrale.

- Le nombre de pièces est trop important.

- Un commerçant n'acceptera pas un billet ou une pièce manifestement faux et,


de plus, il est tenu dans ce cas de prévenir immédiatement la police. En
revanche, un simple doute quant à l'authenticité du billet ou de la pièce ne lui
permet pas de refuser ce moyen de paiement qui a cours légal, mais il peut
relever l'identité de son client, pour le cas où par la suite, la pièce ou le billet
s'avérerait effectivement faux.

Quel est le pouvoir libératoire des espèces ?


Les billets et les pièces ont un pouvoir libératoire immédiat, c’est-à-dire que
les personnes qui les utilisent sont libérées de leur obligation de paiement dès le
transfert de
monnaie, opéré par simple remise.
Les espèces peuvent être immédiatement réutilisées par le porteur pour
effectuer un autre paiement.

Au delà d'une certaine somme, les paiements doivent être effectués par chèque
ou moyens assimilés.
En Algérie, à compter du 1er septembre 2006, les Algériens, particuliers
ou professionnels, ne pourront plus effectuer en cash les paiements supérieurs à
50 000 dinars, donc tout paiement d’une dépense quelconque dont le montant
excédera 50 000 dinars algériens (DA) ne pourra plus s’effectuer en espèces.
Dès lors que ce seuil sera atteint, le règlement devra impérativement intervenir
par chèque, virement, carte de paiement, prélèvement, lettre de change, billet à
ordre ou tout autre mode de paiement scriptural. Telles sont les exigences fixées
par le décret exécutif 05-442 du 14 novembre.

Les sanctions financières vont de 50 000 à 500 000 DA et s’appliquent à


« quiconque effectue ou accepte un paiement en violation des dispositions de
l’article 6 », précise le texte.
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Seuls les « non résidents » sont exemptés sur justification de cette qualité.

2- Le règlement par banque :

A- Le chèque bancaire :
Définition :
Le chèque bancaire est un écrit par lequel le titulaire d'un compte bancaire donne
ordre à la banque de verser une somme déterminée à un bénéficiaire. Il doit pour
cela posséder une somme suffisante sur son compte : la provision.

La délivrance d’un chéquier est gratuite. Néanmoins, avant de le délivrer, la


banque doit vérifier, auprès de la Banque centrale, que le titulaire du compte
n’est pas interdit de chèques bancaire, c'est-à-dire qu’il n’a plus le droit
d’émettre de chèque.

Mentions obligatoires :
Pour être valable, un chèque doit comporter certaines mentions :

 les unes généralement pré imprimées (nom et adresse du titulaire, nom de


l’établissement bancaire, etc.),
 les autres manuscrites (montant en toutes lettres et en chiffres, date,
signature).

Il est recommandé d’y inscrire immédiatement le nom du bénéficiaire. En outre,


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ratures et surcharges peuvent entraîner la nullité du chèque

Durée de validité
Un chèque bancaire est valable durant 3 ans et 20 jours, à compter de sa
signature.

Opposition au paiement
L’opposition est l’ordre donné à sa banque de ne pas payer un chèque. Elle doit
être confirmée par écrit et est seulement autorisée en cas de :

 vol ou perte du chèque,


 utilisation frauduleuse du chèque par un tiers,
 redressement ou liquidation judiciaire du porteur du chèque.

L’opposition donne lieu à inscription du chèque concerné au FNCI (Fichier


national des chèques irréguliers), géré par la Banque centrale.

Chèque sans provision


Celui qui signe un chèque doit conserver sur son compte une provision au moins
égale au montant du chèque :

 depuis le moment où le chèque est émis,


 jusqu’à sa présentation au paiement.

Le chèque est dit “sans provision” si le solde du compte, à la présentation du


chèque, ne permet pas le débit.
Donc la banque lui accorde un délai de 20 jours pour régularisation de sa
situation en plus des sanctions financières.
D’abord la banque doit délivrer un certificat de non paiement (Annexe 01) pour
le bénéficiaire du chèque.
Ensuite elle doit informer par écrit (Annexe 02) le titulaire du compte du rejet
de chèque , et du délai qu’elle lui accorde pour la régulation de la situation.
Les différentes formes du chèque bancaire :

Le chèque reste, avec les espèces, le moyen de paiement préféré des


personnes. Mais ce qu'ils ignorent souvent, c'est qu'il peut prendre différentes
formes.
Il existe différentes sortes de chèques :
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- le chèque de paiement : le plus courant ;

- le chèque visé : qui garantit que le compte est approvisionné le jour de


l’apposition du visa ;c-à-d que la provision est disponible ; mais la banque n’est
pas tenue de bloquer cette provision qui pourra se révéler insuffisante lors de la
présentation du chèque au paiement. C’est la formule la moins utilisée.

- le chèque certifié : dont le montant est gardé sur le compte pendant les 8 jours
qui suivent son émission, en apposant sur un chèque ordinaire la mention "
certifié pour la somme de ", la banque garantit à son bénéficiaire que cette
somme (la provision) est bien sur le compte et qu'elle sera bloquée à son profit
pendant un délai de présentation. Si pendant ce délai, le bénéficiaire encaisse le
chèque, il est donc certain d'être payé. Mais au-delà, la garantie disparaît et le
chèque redevient ordinaire avec ses risques de non paiement.

- le chèque de banque : est un chèque de caisse qui est émis par le banquier lui-
même pour le compte du créancier de son client. Ce chèque a un coût non
négligeable mais il constitue la meilleure garantie de solvabilité ; il est valable

Il existe aussi, Le chèque de garantie :


Beaucoup de professionnels demandent aux consommateurs de leur remettre un
chèque de garantie. C'est un chèque ordinaire que le professionnel bénéficiaire
s'engage à ne pas encaisser avant un certain délai, sauf si l'émetteur ne respecte
pas ses engagements ou si certains événements se réalisent. Le chèque n'est alors
pas utilisé par les parties comme un instrument de paiement mais comme une
garantie. Un tel chèque est valable mais les juges le considèrent comme un
chèque ordinaire. Son bénéficiaire est donc en droit de l'encaisser
immédiatement, même s'il s'était engagé à ne pas le faire.
Toutefois, le consommateur pourra toujours engager la responsabilité du
professionnel pour manquement à sa parole, même si une telle action en pratique
est rarement menée.

Le virement bancaire :

Définition :

Le virement est un moyen de transférer des fonds d'un compte à un autre de manière sûre
et claire, puisqu'il se résume à un simple jeu d'écritures.
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Le mécanisme du virement :

Le virement s'effectue en deux temps :


tout d'abord l'émission d'un ordre de virement par celui qui souhaite transférer
des fonds,
puis l'exécution de cet ordre par le prestataire de services de paiement.
L'ordre de virement est un accord contractuel, appelé mandat, par lequel un
client charge le banquier qui tient son compte de débiter celui-ci d'une certaine
somme à une certaine date, pour ensuite en créditer le compte bénéficiaire que
lui a indiqué son client.
L'ordre de virement n'est soumis à aucune condition de forme. Il peut donc être
donné par téléphone ou par Internet, même s'il vaut mieux le confirmer par écrit.
Le client doit cependant disposer sur son compte des sommes qu'il donne l'ordre
de virer, sinon l'opération ne pourra avoir lieu.

Les avantages du virement

 Il évite d'avoir à retirer et transporter des espèces et permet donc des


paiements ou des transferts de fonds à distance, y compris vers l'étranger.
 En comparaison avec le chèque et la carte bancaire, il écarte les risques de
perte ou de vol.
 L'absence d'une provision suffisante n'entraîne pas de sanctions ou de
pénalités comme en matière de chèque, mais seulement la non réalisation
de l'ordre de virement.
 Il peut être ponctuel, mais il existe aussi des possibilités de virement
automatique à date fixe qui assure une certaine tranquillité d'esprit.

C- Les cartes bancaires :

- Contrairement au chéquier, les cartes bancaires sont payantes.

- On distingue différents types de cartes :


- les cartes de retrait qui permettent de retirer de l’argent dans les
distributeurs automatiques du réseau bancaire dans lequel est ouvert le
compte, de consulter ses comptes, d’effectuer des dépôts, de commander des
chéquiers

- - les cartes de paiement qui permettent, en plus des


opérations précitées, de payer en carte directement chez les
commerçants et d’effectuer des achats à distance (Internet et
téléphone)
- les cartes internationales qui permettent les mêmes opérations mais
dont l’action s’étend à l’étranger.
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3- le règlement par C.C.P : Le Compte Courant Postal

A- Le chèque postal : c’est un chèque émis par une institution monétaire


postale

Le chèque postal est le titre par lequel le titulaire d'un compte de chèques
postaux donne ordre à la Banque Postale d'effectuer un paiement au
comptant et à vue sur fonds disponibles (la provision) a une autre personne :
le bénéficiaire.

Les chèques comptes postaux sont des moyens d’encaissement de fonds et


paiement comparables aux comptes bancaires.
Les services qu’ils offrent à leurs clients sont pratiquement identiques à
ceux d’une banque, à l’exception de l’octroi de prêt.
Mais le service des chèques postaux reste en dehors du secteur bancaire et
de sa réglementation.

B- Le mandat postal : Un mandat-poste constitue un effet prépayé qu’on peut


acheter à un bureau de poste pour la transmission de fonds entre un payeur et un
bénéficiaire et pour lequel une opposition ne peut être faite.

La procédure :

Donc vous remettez à la poste une somme d’argent liquide (pièces de monnaie
ou billets de banque) et lui demandez de remettre la totalité du montant en
espèces au bénéficiaire.

Le destinataire recevra dans sa boîte aux lettres un mandat de poste qu’il


présentera au bureau de poste afin de recevoir en espèces le montant transféré.

 Le montant est payé intégralement et directement au bénéficiaire. Il suffit


de communiquer le code d'identification du mandat de poste au
bénéficiaire.
 Simple : il n'est pas nécessaire de disposer d'un compte auprès de Banque
de La Poste : l'argent peut être remis directement au guichetier.
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4- Le règlement par effet de commerce


Définition de l’effet de commerce : est un titre représentatif d’une
créance de somme d’argent, d’un montant strictement déterminé, exigible
immédiatement ou à court terme.
Titre négociable qui constate l'obligation pour une personne de payer à
l'ordre d'un bénéficiaire une certaine somme à une certaine date.
On distingue : le chèque, la lettre de change (ou traite), le billet à ordre, le
warrant.

1- La lettre de change  (la Traite):

Définition : est un écrit rédigé sous forme de lettre par lequel une personne : le
tireur donne à une autre personne : le tiré, l’ordre de payer à une date donnée :
échéance une certaine somme d’argent, à l’ordre d’une troisième personne : le
bénéficiaire (ou preneur, parfois aussi porteur).
La lettre de change est un acte de commerce en raison de sa forme, quel que soit
le but en vue duquel elle est émise et la qualité des personnes intervenante. C’est
toujours un titre à ordre.

Les mentions obligatoires :


- La dénomination de la lettre de change.
- Le mandat pur et simple de payer.
- La somme à payer (en chiffre et en lettre)
- L’indication du nom de celui qui doit payer (le tiré)
- L’indication du lieu de paiement.
- L’indication de la date et le lieu de création.
- L’indication du nom de celui auquel ou à l’ordre duquel le paiement doit être
effectué (le bénéficiaire).
- La signature du tireur.

Les mentions facultatives : sont assez nombreuses, les principales sont les


suivantes:
-La stipulation d’intérêts dont le taux doit être précisé.
- L’indication du nombre d’exemplaires, généralement, un exemplaire est
envoyé au tiré alors qu’un autre est conservé par le porteur pour la négociation.
- La mention de la valeur fournie
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Important : La lettre de change est pourvue de diverses sortes de garanties.

La présentation au paiement de la lettre de change :


- Elle doit être présentée au tiré, au lieu indiqué, le jour ou elle est payable ou
l’un des deux jours ouvrables qui suivent.
- Le tiré ne peut forcer le porteur à recevoir son paiement avant échéance, ni le
porteur exiger le règlement avant cette date.

Traite perdue ou volée : le porteur devra faire opposition entre les main du tiré
pour empêcher qu’elle soit payée à un tiers.
Pour en obtenir le paiement, le porteur pourra se faire régler par le tiré en
présentant un autre exemplaire

2- Le billet à ordre :
Le "billet à ordre" est un document par lequel le tireur dit aussi le souscripteur,
se reconnait débiteur du bénéficiaire auquel il promet de payer une certaine
somme d'argent à un certain terme spécifiés sur le titre. Le billet à ordre peut
être transmis par voie d'endossement. Le souscripteur est tenu dans les mêmes
termes que le tireur d'une lettre de change. Mais, contrairement à celle-ci qui
consacre un engagement qui est commercial par nature, le billet à ordre est un
engagement de nature civile lorsque le souscripteur n'est pas commerçant et,
dans ce cas, les litiges qui opposent les parties signataires d'un billet à ordre, ne
sont pas de la compétence du Tribunal de commerce.
- Effet de commerce par lequel une personne appelée souscripteur (le débiteur
c'est-à-dire le client) reconnaît sa dette et s'engage à payer, à une autre personne
appelée bénéficiaire (le créancier, c'est-à-dire le fournisseur, ou un tiers désigné
par lui), une certaine somme à une époque déterminée.

Le débiteur prend l'initiative et établit lui-même le document par lequel il


s'engage à s'acquitter de sa dette à une date déterminée : le billet à ordre.

Sont applicables au billet à ordre, dans la mesure où elles ne sont pas


incompatibles avec sa nature, les dispositions relatives à la lettre de change et
concernant l'échéance, la domiciliation, la provision, l'aval, l'endossement, le
timbre, la solidarité, le paiement, les recours en cas d'impayé, le protêt et la
prescription.

A la différence de la lettre de change qui est toujours un acte commercial, le


billet à ordre peut être, selon les cas, soit un acte civil, soit un acte commercial.
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Chapitre 06 : la vente commerciale

Définition de la vente :

1- Action de vendre un bien ou un service, c'est échanger un bien contre de


l'argent.

2- La vente est un contrat, elle fait naître des obligations réciproques entre un
vendeur et un acheteur.

3- La "vente" est une convention par laquelle une personne dite "le vendeur" cède,
à une autre personne dite "l'acheteur", ses droits de propriété sur une chose ou
une valeur lui appartenant. La forme n'influe pas sur la qualification du contrat
qui peut faire l'objet soit, d'un écrit, soit d'une simple convention verbale.

4- La vente se définit comme une transaction entre deux personnes, la première


s'engageant à livrer une chose à une deuxième, ayant pour obligation de la
payer. On parle donc de vente lorsqu'un vendeur, personne ayant la propriété
d'un bien qu'il souhaite mettre à la vente, cède son bien à un acheteur,
l'acquéreur de ce bien, en échange d'une contrepartie, dans la majorité des cas
une somme d'argent. Cette dernière représente par ailleurs la valeur estimée du
bien vendu, appelée prix de vente. De façon générale, lorsqu'elle est importante,
la vente doit être accompagnée d'un contrat de vente qui précise la description
du bien ou du service vendu et les conditions de la vente (prix, délais de
livraison, conditions de paiement, etc.).
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Les conditions de la vente :


L’échange suppose 5 conditions :
1- Il existe 2 parties (la plus active étant le commerçant, l'autre le prospect)
2- Chaque partie possède quelque chose qui peut avoir de la valeur pour l'autre.
3- Chaque partie est susceptible de communiquer et de livrer ce qu'il échange.
4- Chaque partie est libre d'accepter ou de rejeter l'offre de l'autre.
5- Chaque partie considère l'échange comme une solution adaptée à son problème.

Définition du contrat de vente 


Le contrat de vente est défini par le Code civil :
C'est une convention par laquelle le vendeur s’engage à livrer et à transférer la
propriété d'un bien et l'acheteur à en payer le prix.
La vente commerciale est un contrat particulier conclu par un commerçant (ou par une
société commerciale) dans le cadre de son activité commerciale.

Les différentes formes de ventes


La vente peut être faite purement et simplement, ou sous une condition soit
suspensive, soit résolutoire .

A – Vente pure et simple

Vente au comptant:
Vente dans laquelle l'échange des consentements, le transfert de propriété et le
paiement du prix sont concomitants.

Vente à crédit:La vente à crédit est une vente comportant transfert de propriété
avant paiement du prix (ex. paiement dans 3 mois).

La vente à tempérament : est une modalité de vente à crédit dans laquelle le


paiement est effectué à plusieurs échéances déterminées.
.
Vente à terme(à une date future):
Vente comportant transfert de propriété avant livraison et paiement du prix.
Ex : Récolte.

B – Ventes particulières

Vente avec clause de réserve de propriété:


En cas de vente à crédit, le vendeur demeure propriétaire des marchandises
vendues et le transfert de propriété n’aura lieu qu’après complet paiement du
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prix. Ainsi, si le client ne peut pas payer, le vendeur pourra récupérer son bien
sans aucune formalité (pas de tribunal).
Cette clause peut être insérée dans les conditions générales de vente ou dans tout
autre document, pourvu que l'acheteur l'ait acceptée au plus tard au moment de
la livraison.

Dépôt-vente:
Le dépôt-vente est une vente sous condition suspensive : Des marchandises sont
remises par un fournisseur à un revendeur jusqu'à ce que celui-ci ait trouvé
acquéreur. Une clause de reprise des invendus est prévue dans le contrat.

Location-vente :
La location-vente est une convention qui consiste àprévoir qu'à l'expiration d'un
contrat de louage de chose, la propriété du bien sera transférée au locataire.

Vente avec versement d'arrhes ou d'acomptes :


Les arrhes et les acomptes sont des sommes qui représentent une partie du total à
payer, versées lors de la conclusion du contrat.

Acompte

L'acompte implique un engagement ferme du vendeur et de l'acheteur


concernant l'obligation d'acheter pour le consommateur et celle de fournir la
marchandise pour le commerçant. La commande ne peut pas être annulée.
L'acompte constitue un premier versement à valoir sur un achat.

Les Arrhes

Après le versement d'arrhes, il est possible d'annuler la commande : que ce


soit l'acheteur ou le vendeur, aucun ne peut être contraint à exécuter le contrat.

En revanche, les sommes versées en avance sont perdues, sauf dispositions


contraires explicitement prévues au contrat.

Si le vendeur ne livre pas ou n'exécute pas la prestation sur laquelle il s'est


engagé, il peut être condamné à rembourser au consommateur le double des
arrhes versées.
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La formation du contrat de vente


Un contrat de vente est une convention par laquelle une personne s'oblige à
livrer une chose, et une autre à la payer.
Le contrat fait naître des droits et des obligations à l’égard des deux parties.
Le contrat de vente a pour objet le transfert de propriété d’une chose (matérielle
ou immatérielle) en échange du versement d’un prix.

Les conditions de formation du contrat de vente


Il existe un certain nombre de conditions générales qui régissent la formation
des contrats. Ces conditions sont au nombre de quatre et sont absolument
nécessaires pour que le contrat soit valide :
1- Le consentement des deux parties au contrat. Ce consentement doit être
libre et éclairé, il doit être exempté de vices (que sont l’erreur, la violence ;
la tromperie

2- Les 02 parties du contrat doivent avoir la capacité de contracter, c'est-à-


dire qu’aucun des cocontractants ne doit être mineur ou majeur protégé.

3- L’objet de la prestation doit être déterminé ou déterminable, qui existe,


est possible et licite (légale)

4- une cause qui existe et qui est licite : la cause est définie comme le
mobile d’achat qui inspire chacune des parties dans leur volonté de
contracter. Cette cause doit exister, et être licite.
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Chapitre 07 : l’assurance

Définition de l’assurance :

1- Une activité qui, en échange de la perception d’une prime ou d’une


cotisation, consiste à fournir une prestation prédéfinie, en général financière,
à un individu, à une entreprise ou à une association lorsque survient un
risque.

Cette assurance est souscrite auprès d’une société qui peut en faire son activité
principale : compagnie d’assurance.

2- Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la


survenance d'un événement incertain et aléatoire souvent appelé "risque".
La prestation, généralement financière, peut être destinée à un individu, une
association ou une entreprise, en échange de la perception d'une cotisation
ou prime.

3- Un système qui permet de prémunir un individu, une association ou une


entreprise contre les conséquences financières et économiques liées à la
survenance d’un risque (=événement aléatoire) particulier.

Le contrat d’assurance  (Police d’assurance):

1- Le contrat d'assurance est un contrat par lequel un organisme dit "l'assureur",


s'engage envers une ou plusieurs personnes déterminées ou un groupe de
personnes dites les "assurées", à couvrir, moyennant le paiement d'une somme
d'argent dite "prime d'assurance", une catégorie de risques déterminés par le
contrat que dans la pratique on appelle "police d'assurance".
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2- Un contrat d’assurance est un « contrat par lequel une partie (le souscripteur)
se fait promettre pour son compte ou celui d’un tiers par une autre partie
(l’assureur) une prestation généralement pécuniaire en cas de réalisation d’un
risque, moyennant le paiement d’une prime ou cotisation ».

Le contrat d'assurance fonde l'essentiel des droits et obligations de chaque partie.

Il établit les conditions dans lesquelles le service sera rendu.

Il mentionne généralement :

 La prime que le preneur d'assurance s'engage à verser ;


 La prestation que l'assureur rendra ;
 L'événement incertain (le risque) ;

Les caractéristiques du contrat d’assurance  :


Le contrat d’assurance est doté de plusieurs caractéristiques juridiques. Il s’agit en
effet d’un contrat :

-Consensuel : Un contrat consensuel est un contrat qui est valable par le seul échange
(ou accord) de volontés.

- Synallagmatique (ou bilatéral) : Dans la mesure où il fait naître des obligations


réciproques pour les deux parties, le contrat d’assurance est obligatoirement bilatéral.
En effet, l’assuré est, par exemple, tenu de payer la prime et de faire des déclarations
exactes, tandis que l’assureur doit payer les indemnités en cas de sinistre.

- Aléatoire : Un contrat aléatoire est un contrat dans lequel la prestation de l’une des
parties dépend d’un événement incertain. Dans ce type de contrat, on ne sait pas qui
sera le « perdant » ou le « gagnant ».

Pour que le contrat soit aléatoire, l'événement qui déclenche la prestation de l'assureur
doit obéir aux trois caractéristiques suivantes : il doit être futur, incertain et
indépendant de la volonté de l’assuré.
- à titre onéreux : Un contrat à titre onéreux est un contrat dans lequel chaque
contractant reçoit une contrepartie à la prestation qu’il fournit à l’autre.

- Successif (où à exécution successive) : , le contrat d’assurance s’échelonne par


définition dans le temps et est donc à exécution successive.
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- D’adhésion : Le contrat d’assurance relève de cette catégorie de contrats, car il


comporte des dispositions générales élaborées, rédigées et imprimées par l’assureur,
tandis que le souscripteur adhère à un contrat préétabli dont il ne peut discuter les
clauses.

- Nommé : Un contrat nommé est un contrat réglementé par la loi. Il s’oppose au


contrat innomé, qui ne fait, quant à lui, l’objet d’aucune mesure légale spécifique.

Puisque le contrat d’assurance relève du droit des assurances, droit lui-même régi par
le Code Civil et le Code des Assurances, il s’agit d’un contrat nommé.

- De bonne foi : En droit, la notion de bonne foi est fondamentale et définit des
relations contractuelles basées sur les notions d’honnêteté et de loyauté.

Le contrat d’assurance est par définition un contrat de bonne foi, puisqu’il impose
aux deux parties contractantes de faire preuve de transparence l’une vis-à-vis de l’autre

Les parties du contrat d’assurance


Le contrat d’assurance engage deux ou plusieurs autres parties :
L’assureur : L’assureur est la partie qui prend l’engagement d’indemniser le
bénéficiaire du contrat d’assurance en cas de sinistre.
Le souscripteur : est la partie au contrat qui signe les documents contractuels et
qui s’engage au paiement des primes.
L’assuré : L’assuré est la personne sur la tête (en assurance-vie) ou sur les
intérêts (assurance dommage) de qui pèse le risque assuré. Il ne s’agit pas
nécessairement du souscripteur du contrat, car l’assurance a pu être contractée
par un tiers pour son compte (cas de « l’assurance pour le compte de qui il
appartiendra », par exemple).
Les tiers bénéficiaires : Les tiers bénéficiaires sont les personnes qui n’ont eu aucun
contact direct avec l’assureur avant la survenance d’un sinistre, mais qui bénéficient
des prestations de l’assureur après la réalisation dudit sinistre.

Les différents types d’assurance :


Les assurances de dommages : qui regroupent à la fois des assurances de
responsabilité (responsabilité civile familiale, responsabilité civile du conducteur,
responsabilité professionnelle…) et des assurances de biens (assurance des biens
meubles et immeubles, des dommages causés au véhicule…).

L’assurance de dommages, c'est ...


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 Assurance automobile
 Assurance habitation
 Responsabilité civile
 Assurance des entreprises
 Assurance des événements
 Assurance agricole
 Assurance bateau, motoneige, avion, etc.

Les assurances de la personne : couvrent les risques inhérents à la vie humaine et


proposent un ensemble complet de solutions adaptées à chaque situation. Certains
contrats prévoient des prestations en cas d’atteinte à l’intégrité physique : décès,
invalidité (assurances en cas de décès), d’autres permettent la constitution d’une
épargne et le versement de celle-ci sous forme de rente ou de capital si la personne
assurée est en vie au terme du contrat (assurances en cas de vie)
L'assurance de personnes est une assurance qui couvre des personnes
physiques contre les accidents corporels, l'invalidité, la maladie, le décès. On peut y
inclure aussi l'assistance voyage...
Elle est souscrite soit à titre individuel, soit à titre collectif (assurance-groupe)
Les assurances de personnes ont pour objet de protéger la personne même de l'assuré.

 soit « en cas de vie » (assurance-vie) sous formes de capitalisation donnant lieu


au bénéfice du titulaire (ou dans certains cas de ses ayants droit) au versement d'un
capital ou d'une rente après une certaine date. On peut y assimiler les retraites,
généralement versées par tranches périodiques comme dans le cas d'une rente.
Toutefois le régime fiscal est alors différent, et il y a en général indexation sur le
coût de la vie ce qui n'est pas le cas pour la plupart des rentes

 soit « en cas de décès » (assurance décès) donnant lieu au versement d'un


capital au bénéficiaire

 soit par une assurance maladie : l'assurance complémentaire santé, l'assurance


hospitalisation, le contrat "accidents corporels"

Les assurances en Algérie :

Caisse Nationale de Mutualité Agricole CNMA

Compagnie Algérienne des Assurances CAA


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Compagnie Algérienne d’Assurances et de Réassurance CAAR

Compagnie Centrale des Réassurances CCR

CASH assurances

Alliance assurance

Société Algérienne d’assurance SAA

L’algérienne des assurances 2A

Compagnie Internationale D’Assurance et de Réassurance CIAR

Chapitre 08 : les banques


Introduction :

Dans toute économie, la banque joue un rôle important. Elle est l'une des premières
ressources de financement de l'activité économique, son intervention dans la création
d'entreprise lorsqu'elle est sollicitée.

L’origine du mot banque :


L’origine du mot remonte au XVI Siècle, le mot banque ou « bank » provient de
l’ancien italien « banco », qui désignait une table sous forme de comptoir sur laquelle
s'asseyaient les échangeurs en plein public pour prêter de l’argent contre des intérêts,
échanger les monnaies des autres pays , et généralement faire le commerce de l’argent
Définitions de la banque :

1-Une banque est une entreprise qui fait le commerce de l'argent. Cette activité peut
être exercée pour le compte de clients de différentes manières : recevoir et garder des
fonds, proposer divers placements, fournir des moyens de paiement et de change,
prêter de l'argent,...

2-Une banque est une entreprise particulière qui s'occupe des dépôts d'argent et des
moyens de paiement.

3- Une banque est une entreprise. Au sens juridique, c'est une institution financière qui
dépend du Code monétaire et financier.

4-La banque est un établissement financier qui, recevant des fonds du public, les
emploie pour effectuer des opérations de crédit et des opérations financières, et est
chargé de l'offre et de la gestion des moyens de paiement.
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5- Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession
habituelle de recevoir sous forme de dépôt, des fonds du public qu'elles emploient sur
leur propre compte en opérations de crédits ou en opérations financières.

La banque est l'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux

6- Une banque est une entreprise spécialisée dans le commerce de l’argent, il joue
d’une part le rôle de l’intermédiaire financier entre les déposeurs de l’argent et les
demandeurs de prêts, il reçoit de l’argent de gens qui veulent les réserver sous forme
de dépôts, et les prêtent à ceux qui en ont besoin. Elle propose d’une autre part une
multitude de services financiers comme la gestion quotidienne des comptes bancaires
et des moyens de paiement de ses clients, et intervient sur les marchés financiers en
investissant dans les bourses.

Le rôle de la banque  :

Le rôle de la banque consiste à collecter les capitaux disponibles pour son propre
compte et les utiliser  sous sa responsabilité  à des opérations de crédit

 Les    fonds recueillis  par la banque   auprès de ses clients déposants  sous forme  de
dépôt constituent  des ressources importantes qui ne doivent pas rester immobilisées
dans ses  caisses.    La loi  lui permet  de les utiliser  en partie sous son entière
responsabilité  pour accorder  des crédits aux agents économiques   dignes de
confiance   qui ont besoin  de capitaux pour investir , produire  et consommer .

Les missions de la banque  :

Une banque a pour fonction de proposer des services financiers :

 Recevoir des dépôts d'argent,


 Collecter l'épargne,
 Gérer les moyens de paiement,
 Accorder des prêts.

Les différents types de banques  :

  En général, les banques peuvent être  classées en trois catégories essentielles à


savoir : 

1 /  Les banques de dépôts :

Les banques de dépôts sont celles dont l’activité principale consiste à effectuer des
opérations de crédit et à recevoir du public des dépôts de fonds à vue et à terme.

Ce sont des banques dont les activités sont caractérisées par les emplois à court termes.
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Elles participent peu à la prospérité et à la gestion des entreprises auxquelles elles


accordent des crédits.

  2 / Les banques d’investissement :  

Les banques  d’investissement sont également appelées banques à moyen et long


terme. Leur activité    consiste à  accorder des crédits  dont la durée est supérieure à
deux( 02) ans .

Elles ont en charge des opérations spéciales de financement, avec pour activité
principale l'ouverture des crédits à moyen et long terme.
Elles financent principalement le développement, excluant tout dépôt de clientèles.
Elles fonctionnent sur leur propre fonds, et à partir des emprunts extérieurs.

  3/  les banques d’affaires :

  Les banques d’affaires sont celles dont l’activité principale est outre l’octroi des
crédits, la prise et la gestion de participations  dans des affaires existantes ou en
formation. Les opérations de financement engagées   par les banques d’affaires 
immobilisent des capitaux pour une longue période   d’où   l’utilisation de leurs
capitaux propres

   Elles peuvent également utiliser les fonds de dépôts stables dont la durée est égale au
moins  à deux (02) ans .

Ces banques s'engageaient à long terme en finançant, grâce à des fonds propres et à
des emprunts, les projets industriels et commerciaux.
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Chapitre 09 : la douane


Définition :

1- La douane est une institution fiscale chargée de la perception des


droits et taxes dus à l'entrée de marchandises sur un territoire. Son
activité est réglementée par le droit national, mais aussi par des
accords internationaux.

2- Administration qui organise et surveille la perception des droits


d'importation et d'exportation des marchandises; système de
surveillance et de taxation du commerce international.

Le rôle de la douane :

Les services des douanes exercent une triple mission de collecte, de lutte
contre la fraude et les grands trafics internationaux et enfin de protection de la
sécurité et de la santé publiques :

1- la douane a un rôle économique. Sur la base des règles fixées pour le


commerce international, elle contrôle les flux commerciaux avec 3
objectifs :
- la fluidité,
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- la sécurité,
- la qualité, grâce à des procédures adaptées aux besoins des entreprises.

2- La douane assure une mission de lutte contre la fraude et les grands


trafics internationaux. Elle a en charge la protection des intérêts
économiques et financiers nationaux et communautaires (mobilisation
contre le fléau des contrefaçons, lutte contre les fraudes à la politique
agricole commune, etc.).

3- La douane participe également à une mission de protection de la


sécurité et de la santé publiques. Elle concourt, enfin, à la protection de
l’environnement (lutte contre les pollutions diverses) ou du patrimoine
national (contrôle des échanges d’œuvres d’art, d’objets de collection et
d’antiquités)

la douane assure la protection et la sécurité des citoyens en luttant contre toutes


sortes de trafics, notamment les trafics de stupéfiants, d’armes et d’explosifs,
d’espèces animales et végétales menacées d’extinction ; et participant à la lutte
contre l’immigration et le travail illégal

La douane contribue à la protection du consommateur, en veillant au respect des


réglementations relatives à la qualité et à la sécurité des produits industriels
importés de pays extérieurs à l’Union européenne. Elle procède à des contrôles
documentaires et physiques, complétés par des analyses en laboratoires.

Les missions de la douane algérienne :

Les missions de la douane sont généralement fixées dans la loi douanière et


spécifiées par L'article 3 du Code des Douanes Algérien.
D’autres textes à caractère législatif ou réglementaire chargent l'administration
des douanes de l'application de dispositions relatives au contrôle aux frontières,
notamment celles régissant les secteurs du commerce, des finances, de la
défense nationale, de l'agriculture, de l'industrie, de la santé, des transports, du
tourisme, de l'information et de la culture.

Le développement du commerce international et l'ouverture des frontières ont


amené les Etats à confier à la douane des missions de protection de la santé
publique, la morale publique, la sécurité publique et les droits de propriété
industrielle, commerciale et intellectuelle.
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