Chap1 - Exercices-Correction
Chap1 - Exercices-Correction
Chap1 - Exercices-Correction
Espaces vectoriels
Exercice 1:
1. On raisonne par double implication.
⇐ : Supposons que F = G. Alors, F ∩ G = F et F + G = F donc F ∩ G = F + G.
⇒ : Supposons que F ∩ G = F + G.
On va montrer une double inclusion.
i. Soit x ∈ F . Alors, x ∈ F + G donc x ∈ F ∩ G donc x ∈ G. Donc, F ⊂ G.
ii. Par symétrie entre F et G, on obtient G ⊂ F .
On a bien F = G.
2. On raisonne par double implication.
⇐ : Supposons que F ⊂ G ou G ⊂ F .
Alors, F ∪ G = G ou F ∪ G = F . Dans les 2 cas, F ∪ G est un sous-espace vectoriel de E.
⇒ : Supposons que F ∪ G soit un sous-espace vectoriel de E.
Supposons par l’absurde que F * G et G * F : ∃y ∈ G tel que y ∈
/ F et ∃z ∈ F tel que z ∈
/ G.
On a y ∈ F ∪ G et z ∈ F ∪ G donc y + z ∈ F ∪ G car sous-espace vectoriel de E.
Si y + z ∈ F alors y + z − z = y ∈ F . Absurde.
Si y + z ∈ G alors y + z − y = z ∈ G. Absurde.
Donc, e(F * G et G * F ), c’est-à-dire F ⊂ G ou G ⊂ F .
Espaces vectoriels de dimension finie
Exercice 3:
1. On utilise la formule de Grassmann : dim(H ∩ H 0 )=dim(H)+dim(H 0 )−dim(H + H 0 ).
(a) H + H 0 ⊂ E donc dim(H + H 0 ) ≤ n. De plus, H ⊂ H + H 0 donc dim(H + H 0 ) ≥ n − 1. Donc,
dim(H + H 0 ) = n − 1 ou n.
(b) Si dim(H + H 0 ) = n − 1 alors H = H + H 0 et H 0 = H + H 0 donc H = H 0 ce qui est absurde.
donc dim(H + H 0 ) = n.
Par la formule de Grassmann, dim(H ∩ H 0 )=dim(H)+dim(H 0 )−dim(H + H 0 ) = 2(n − 1) − n =
n − 2.
2. (a) Ils sont de dimension 1.
(b) On va raisonner par l’absurde. Supposons que ∀(u, v) ∈ H × H 0 , u ∈ H 0 ou v ∈ H.
On a donc H ⊂ H 0 ou H 0 ⊂ H. Or, ils ont la même dimension donc H = H 0 . Absurde.
(c) Supposons que w = u + v ∈ H ∪ H 0 .
— Si w ∈ H alors u + v − u = v ∈ H. Absurde.
— Si w ∈ H 0 alors u + v − v = u ∈ H 0 . Absurde.
/ H ∪ H 0.
Donc, w ∈
(d) Posons G =Vect(w). On va montrer que c’est un supplémentaire commun à H et à H 0 .
— Soit x ∈ H ∩ G. x ∈ G donc ∃λ ∈ R tel que x = λ.w.
Si λ 6= 0, on a alors w = λ1 .x ∈ H. Absurde donc λ = 0 donc x = 0.
— On montre de la même façon que G ∩ H 0 = {0E }.
Projecteurs et symétries
Exercice 5:
1. On raisonne par double implication.
⇐ : Supposons que p ◦ q = q ◦ p = 0.
(p + q) ◦ (p + q) = p ◦ p + p ◦ q + q ◦ p + q ◦ q = p + q
De plus, la somme de deux endomorphismes est encore un endomorphisme donc, par la carac-
térisation, p + q est la projection sur Im(p + q) parallèlement à Ker(p + q).
⇒ : Supposons que p + q soit un projecteur de E.
(p + q) ◦ (p + q) = p + q ⇒ p◦q+q◦p=0
⇒ p ◦ q = −q ◦ p
⇒ p ◦ q ◦ p = −q ◦ p ◦ p (on compose par p à droite)
⇒ p ◦ q ◦ p = −q ◦ p
⇒ p ◦ q ◦ p = −p ◦ q ◦ p (on compose par p à gauche)
Sommes directes
Donc, s’il y a une décomposition, elle est unique. Montrons que celle-ci convient.
2. Synthèse :
3x−u(x) u(x)−x
Soit x ∈ E. Posons y = 2
et z = 2
.
y+z = x
3u(x) − u2 (x) − 3x + u(x)
(u − idE )(y) = = 0 ⇒ y ∈ Ker(u − idE )
2
u2 (x) − u(x) − 3u(x) + 3x
(u − 3idE )(z) = = 0 ⇒ z ∈ Ker(u − 3idE )
2
Donc, s’il y a une décomposition, elle est unique. Montrons que celle-ci convient.
2. Synthèse :
u2 (x)−2u(x) u(x)+u2 (x)
Soit x ∈ E. Posons y = x + 12 u(x) − 21 u2 (x) , z = 3
et t = 6
.
y+z+t = x
u2 (x) u3 (x)
u(y) = u(x) + − = 0 ⇒ y ∈ Ker(u)
2 2
u3 (x) − 2u2 (x)
u(z) = = −z ⇒ z ∈ Ker(u + idE )
3
u2 (x) + u3 (x)
u(t) = = 2t ⇒ t ∈ Ker(u − 2idE )
6
Exercice 9:
1. Soit P ∈ F ∩ G. C’est donc un polynôme de degré 1 avec 2 racines distinctes donc P = 0.
Donc F ∩ G = {0}.
De plus, dim(F )+dim(G) = 2=dim(R1 [X]). On a donc bien E = F ⊕ G.
2. Soit (PF , PG , PH ) ∈ F × G × H tel que PF + PG + PH = 0.
3. Soit E = Rn [X].
Pour i ∈ [0, n], posons Fi = {P ∈ E, ∀j ∈ [0, n], j 6= i, P (j) = 0}.
On a E = F0 ⊕ F1 ⊕ ... ⊕ Fn .
Par la caractérisation des sommes directes, ∀i ∈ [1, n], (λi − λn+1 )xi = 0 donc xi = 0.
Finalement, x = 0 et on a bien Fn+1 ⊕ F1 ⊕ F2 ⊕ ... ⊕ Fn .
Exercice 11: Soit u ∈ Vect((1, 1, 1)). Donc, ∃x ∈ R tel que u = (x, x, x).
0 2 2 x 4x
M.u = 2 0 2 . x = 4x = 4.u
0 2 2 x 4x
Donc, f (u) ∈ Vect((1, 1, 1)). Donc, Vect((1, 1, 1)) est stable par f .
∃ y ∈ E, p(y) = x
u(x) = u[p(y)] = p[u(y)] car p et u commutent
u(x) ∈ Im(p).
p(x) = 0
p[u(x)] = u[p(x)] = 0 car p et u commutent
u(x) ∈ Ker(p).
On a donc bien p ◦ u = u ◦ p.
Exercice 13:
1. Soit x ∈ Ker(fλ idE ).
(f − λidE )[g(x)] = g[g(x)] − λg(x) = g[f (x)] − λg(x) = g[(f − λidE )(x)] = 0
Exercice 14:
1 0 0
Exercice 15: Soit A = 0 1 1.
0 0 1
1 0 0 1 0 0
2 3
1. A = 0 1 2 et A = 0 1 3
.
0 0 1 0 0 1!
0 1 n
On conjecture que An = et on le démontre par récurrence.
0 0 1
0 0 0
2. Soit J = 0 0 1. On a J 2 = 0 donc J est nilpotente d’ordre 2. De plus, I3 et J commutent.
0 0 0
n
!
n k
An = (I3 + J)n =
X
J = I3 + nJ
k=0 k
n(n−1) 2 n2 −3n+2
Donc, An = 2
A + n(n − 2)A + 2
I3 = I3 + nJ.
4. On repart de (A − I3 ) = 0 ce qui donne A + 3A − 3A2 − I3 = 0, ou encore A(A2 − 3A + 3I3 ) = I3 .
3 3
Hyperplans
Exercice 16: Soit B = (e1 , ..., ep , ep+1 , ...., en une base de E adaptée à G.
Formes linéaires
Exercice 17:
1. On est en dimension finie donc Vect(x) admet un supplémentaire dans E : ∃F sev de E tel que
E =Vect(x) ⊕ F .
On a donc (: ∀y ∈ E, ∃!(xF , λ) ∈ F × K, y = yF + λx.
E→K
Posons φ : . On a bien φ(x) = 1.
x 7→ λ
(
E → Kn
2. Notons g :
x 7→ (φ1 (x), ..., φn (x))
On est en dimension finie et dim(E)=dim(Kn ) donc on va montrer l’injectivité de l’application.
Soit x ∈ Ker(g). On a donc ∀i ∈ [1, n], φi (x) = 0.
Si x est non nul, par la question 1, il existe une application φ telle que φ(x) = 1.
n n
Or (φ1 , ...., φn ) est une base de L(E) donc φ =
P P
αk φk donc φ(x) = αk φk (x) = 0. C’est absurde.
k=1 k=1
Donc, Ker(g) = {0} et g est injective. C’est donc un isomorphisme.
3. Soit f1 = (1, 0, ...., 0), ...., fn = (0, ..., 0, 1) la base canonique de Kn . Puisque g est un isomporphisme,
il transforme une base en une base donc ∃(ei )1≤i≤n de E telle que
∀1 ≤ i ≤ n, g(ei ) = fi
∀1 ≤ i ≤ n, (φ1 (ei ), ...., φn (ei )) = (0, ..., 0, è 1 , 0, ..., 0)
i pos
∀1 ≤ i ≤ n, ∀1 ≤ j ≤ n, φj (ei ) = δi,j
Projecteurs
Exercice 20: Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n. Soit (pi )1≤i≤q une famille de q projecteurs
q
P
telle que pi =idE .
k=1
1. On applique la trace, qui est une application linéaire.
q
X q
X q
X
pi = idE ⇒ tr(pi ) = tr(idE ) ⇒ rg(pi ) = n
k=1 k=1 k=1
q
L
On a donc E = Im(pk )
k=1
Exercice 21:
1. Soit (pi )1≤i≤q une famille de q projecteurs de E. Démontrer l’équivalence entre
a⇒b :
q
pi ∈ L(E).
P
Une somme d’application linéaire est linéaire donc p =
k=1
q
X q
X q X
X q q
X
p◦p= pi ◦ pi = pi ◦ p k = pk = p
i=1 i=1 i=1 k=1 k=1
Puisque la somme est directe, il n’y a qu’une seule décomposition donc on obtient
Exercice 22:
A −B A − iB −B A − iB −B
= = = det(A − iB)det(A + iB)
B A C1 ←C1 +iC2 B + iA A L2 ←L2 −iL1 0 A + iB
!
X Y
Exercice 23: On va chercher M −1 sous forme de matrices par blocs, M −1 =
Z T
! ! !
−1 A B X Y AX + BZ AY + BT
M.M = I2n ⇔ . = = I2n
C D Z T CX + DZ CY + DT
AX + BZ = In
AY + BT = 0n
⇔
CX + DZ = 0n
CY + DT = 0n
Y = −A−1 BT
Z = −C −1 DX
⇔
(A − BC −1 D)X = In
(D − CA−1 B)T = In
Des lignes 3 et 4 on déduit que A − BC −1 D et D − CA−1 B sont inversibles et on en déduit les formules
de X, T , Y et Z.