Correction BB Déc 20
Correction BB Déc 20
Correction BB Déc 20
On accorde 1,5 point pour l’explication et 1,5 point pour l’appui sur les citations
du texte.
On valorise (1 pt bonus) le terme « ellipse temporelle ».
b) Donnez un titre à la partie du texte qui précède la ligne 15 et un titre et à la
partie qui la suit. Justifiez votre choix. (4 points)
b) Donnez un titre à la partie du texte qui précède la ligne 15 et un titre et à la
partie qui la suit. Justifiez votre choix. (4 points)
La lecture du roman Robinson Crusoé est une échappatoire, elle fait oublier au
personnage-narrateur l’endroit hostile dans lequel il se trouve, le temps qui passe («
Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? quelle heure est-il ? », l. 18-19) et
jusqu’à la matérialité de son corps (« J’ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine
creuse : je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête », l.23-24). Elle le remue «
jusqu’au fond de la cervelle », l.25.
En même temps, la lecture le fait rêver, emballe son imagination jusqu’à confondre la
réalité et la fiction ; le personnage-narrateur s’identifie au personnage de Robinson Crusoé :
« je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l’île », l. 26-27 ; « je peuple l’espace vide de
mes pensées », l.28.
C’est grâce à la lecture que le narrateur a l’impression de vivre –comme le personnage de
Robinson- une aventure extraordinaire.
On accorde les 4 points pour toute réponse bien formulée qui souligne le fait que
c’est un souvenir marquant, qui a peut-être donné un sens à la vie de l’auteur :
aimer la lecture, se découvrir une vocation d’écrivain. A travers cet extrait,
Vallès décrit les effets bénéfiques de la lecture et rend hommage aux livres
d’aventures qui stimulent l’imagination.
Plusieurs points de convergence peuvent être établis entre le texte de Jules Vallès
et la peinture de Jean-Baptiste Greuze :
- la mise en scène d’un écolier ;
- la présence marquante d’un livre ;
- la représentation d’un cadre scolaire d’une autre époque ;
- la lecture qui occupe un rôle central dans les deux œuvres…
On attribuera le maximum de points à une copie qui aura relevé au moins trois liens
précis, qui aura pris soin d’établir des comparaisons entre le texte et l’image et qui
aura bien articulé sa réponse.
1 point (x 3) par élément + 1 point (x 3) pour le lien établi avec le texte
1 point bonus si la réponse est articulée, si elle comprend une présentation
introductive des deux oeuvres.
Grammaire et compétences linguistiques (20 points)
Le mot est construit par dérivation à partir de l’adjectif « juste ». Il est ainsi formé
du radical « juste » et du suffixe « -ment ».
Le mot « limonade » est construit par dérivation à partir du nom commun « limon ».
Il est ainsi formé du radical « limon » et du suffixe « -ade ». Ce mot désigne une
boisson réalisée à base de citrons, le limon étant une variété de citron.
On attend des réponses comme « le pronom est vide de sens », « le pronom est
impersonnel », « le pronom ne désigne pas une personne », etc. Si la réponse n’est
pas pleinement satisfaisante, on accorde 0,5 par remarque pertinente.
10. « Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s’effacent ; les lignes se
mêlent, je saisis encore le coin d’un mot, puis plus rien. » (lignes 20-22)
Réécrivez ce passage en remplaçant « Je » par « Nous », en mettant les verbes
à l’imparfait de l’indicatif et en faisant toutes les modifications nécessaires. (10
points)
10. « Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s’effacent ; les lignes se
mêlent, je saisis encore le coin d’un mot, puis plus rien. » (lignes 20-22)
Réécrivez ce passage en remplaçant « Je » par « Nous », en mettant les verbes
à l’imparfait de l’indicatif et en faisant toutes les modifications nécessaires. (10
points)
Nous frottions nos yeux, nous tendions notre regard, les lettres s’effaçaient ; les
lignes se mêlaient, nous saisissions encore le coin d’un mot, puis plus rien.