CNL Adaptative MSAP
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CNL Adaptative MSAP
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1 author:
Taibi Djamel
Université Kasdi Merbah Ouargla
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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Filière : Electrotechnique
Spécialité : Machines électriques et électronique de puissance
Présenté par :
BECHICHI Abderrahmane REZZIKI Houssam Eddine
Thème :
Commande Non-
Non-linéaire Adaptative d'un
Moteur Synchrone à Aimants
Aimants Permanents
Permanents
Soutenu publiquement
Le : 05/07/2017
Devant le jury :
Mr . IDER Zahir (MAA) Président UKM Ouargla
Mr . TAIBI Djamel (MAA) Encadreur/rapporteur UKM Ouargla
Mr . BENYOUSSEF Lakhdar (MCB) Examinateur UKM Ouargla
Notations et symboles
ܲܣܵܯ Moteur synchrone à aimants permanents
ܮ , ܮ , ܮ Inductances des propres des phases (ܽ, ܾ, ܿ) respectivement, []ܪ
ܯ , ܯ , ܯ Mutuelle inductance entre phases (ܽ ݁)ܾ ݐ, (ܽ ݁)ܿ ݐ, (ܾ ݁)ܿ ݐ,
respectivement []ܪ
݁ௗ , ݁ Termes de découplages
x Vecteur d'tat
u Vecteur de commande
ܺ La partie homopolaire
∇ℎ()ݔ Gradient
ܻ Vecteur de sortie
INTRODUCTION GENERALE.................................................................................... 02
CHAPITRE I
MODELISATION DU MOTEUR SYNCHRONE À
AIMANTS PERMANENTS
I-1 Introduction………………………………………………………………………….. 05
I-2 Présentation de la Machine Synchrone à Aimants Permanents……………………... 05
I.3 Analyse du fonctionnement de la Machine Synchrone à Aimants Permanents……... 07
I.3.1 Avantages de la MSAP………………………………………………………… 08
I.3.2 Inconvénients de la MSAP …………………………………………….............. 08
I.3.3 Les domaines d’application de MSAP ………………………………................ 08
I.3.4 Classification des MSAP ……………………………………………………… 09
I.4 Modélisation de la machine synchrone à aiment permanant ……………………...... 09
I.4.1 Mise en équation de la machine synchrone …………………………………… 10
I.4.2 Equations électriques ………………………………………………….............. 10
I.4.3 Equations magnétiques …………………………………………………........... 10
I.4.4 Transformation de Park ………………………………………………............... 11
I.4.5 Modèle de la MSAP dans le référentiel de Park ………………………............. 12
I.4.6 Equations mécaniques ……………………………………………..................... 13
I.4.7 Mise sous forme d’équation d’état …………………………………………….. 13
I.5 Modélisation de l’alimentation de la Machine Synchrone à Aimants Permanents….. 15
I.5.1 Modélisation de l'onduleur …………………………………………………….. 15
I.5.2 Principe de la stratégie de commande …………………………………………. 15
I.6 Résultats de Simulation ……………………………………………………………... 17
I.6.1 Interprétation des résultats……………………………………………………... 19
I.7 Conclusion …………………………………………………………………………... 20
CHAPITRE II
COMMANDE NON-LINEAIRE DU MOTEUR SYNCHRONE À
AIMANTS PERMANENTS
II.1 Introduction………………………………………………………………………… 22
II.2 Commande vectorielle ……………………………………………………………… 23
II.2.1 Régulation du courant ………………………………………………………… 24
II.2.2 Régulation de la vitesse ………………………………………………………. 25
II.2.3 Découplage par Compensation ……………………………………………….. 26
II.2.4 Simulation de la commande vectorielle de la MSAP…………………………. 27
II.3 Commande non-linéaire ……………………………………………………………. 28
II.3.1- Modèle non-linéaire du MSAP……………………………………………….. 28
SOMMAIRE
CHAPITRE III
COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR
BACKSTEPPING DE LA MSAP
III-1 Introduction ……………………………………………………………………….. 41
III.2 Aperçue sur la commande adaptative ……………………………………………... 41
III.3 Conception de la commande non-linéaire adaptative par Backstepping ………….. 42
III.4 Application de la commande non-linéaire adaptative par backstepping au MSAP . 44
III.4.1 Modèle de la MSAP………………………………………………………… 44
III.4.2 Développement et procédure de la commande …………………………….. 45
III.5 Simulation de la commande non-linéaire adaptative par backstepping de la MSAP . 49
III.6 Résultats de simulation ……………………………………………………………. 49
III-7 Conclusion ………………………………………………………………………… 51
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………. 53
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE………………………………………………. 55
ANNEXES
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale :
La machine à courant continu était depuis longtemps la plus utilisée pour sa capacité de
variation de vitesse et sa grande souplesse de fonctionnement. Sa commande est simple car les
deux grandeurs, couple et flux sont naturellement découplées. Néanmoins, la machine à courant
continu possède de nombreux inconvénients liés à son collecteur mécanique. En effet, le collecteur
augmente le coût de fabrication et d'entretien de la machine et limite son utilisation dans des
milieux explosifs et/ou corrosifs. C'est pourquoi les chercheurs se sont orientés vers la commande
des machines à courant alternatif [1].
Aujourd’hui, les moteurs synchrones à aimants permanents sont recommandés dans le monde
industriel. Ceci est dû au fait qu’ils sont fiables, le moteur synchrone à aimants permanents a une
vitesse de rotation proportionnelle à la fréquence d’alimentation et, il est moins encombrants que
les moteurs à courant continu grâce à l’élimination de la source d’excitation.
Le moteur synchrone à aimants permanents est connu par sa robustesse qui permet de créer
des commandes de vitesse et de couple avec précision et des performances dynamiques très
intéressantes (actionneurs de robotiques, servomoteurs, entrainement à vitesse variable etc.). Mais
sa commande est plus compliquée que celle d’une machine à courant continu ; car le système est
non linéaire et il est très difficile d’obtenir le découplage entre le courant induit et le courant
inducteur [2].
Le comportement de la MSAP est celui d'un système non linéaire, sa dynamique est rapide,
ses paramètres varient pendant le fonctionnement et elle est sujette à des perturbations inconnues.
Toutes ces caractéristiques rendent la commande de cette machine complexe. Par conséquent, la
conservation de la nature non linéaire de la machine, la poursuite de trajectoires prédéterminées,
la robustesse aux variations des paramètres et le rejet de perturbations inconnues avec une réponse
performante sont les objectifs à satisfaire lors d'une mise en œuvre d'une stratégie de commande[3]
2
INTRODUCTION GENERALE
On propose alors la synthèse d'une loi de commande utilisant une technique récursive, de type
Backstepping.
Une conclusion sera présentée à la fin de ce mémoire pour rassembler tous les résultats
obtenus et exposer une expertise qui pourra être exploité dans le futur pour des travaux de
recherches de hauts niveaux.
3
CHAPITRE I
MODELISATION DU MOTEUR
SYNCHRONE À AIMANTS
PERMANENTS
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
I-1 Introduction :
L’étude de tout système physique nécessite une modélisation. Ce qui nous permet d’étudier
le comportement de ce système face aux différentes sollicitations et comprendre ainsi les
mécanismes régissant son fonctionnement, La modélisation de la MSAP fait l’objet de
nombreuses études en moyenne et grande puissance. La mise sous forme d’un modèle
mathématique d’une MSAP facilite largement son étude.
5
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Les aimants sont montes sur la surface du rotor en utilisant des matériaux adhésifs à haute
résistance. Ils offrent un entrefer homogène, le moteur est le plus souvent à pôles lisses. Ses
inductances ne dépendent pas de la position du rotor (Fig.I.1-a).
L’inductance de l’axe-d est égale à celle de l’axe-q. Cette configuration du rotor est simple à
réaliser. Ce type du rotor est le plus utilise. Par contre, les aimants sont exposes aux champs
démagnétisant. De plus, ils sont soumis à des forces centrifuges qui peuvent causer leur
détachement du rotor.
Les aimants du type insères aussi sont montes sur la surface du rotor. Cependant, les espaces
entre les aimants sont remplies du fer (voir Fig.I.1-b). L’alternance entre le fer et les aimants
provoque l’effet de saillance. L’inductance de l’axe-d est légèrement différente de celle de l’axe-
dq.
Cette structure est souvent préférée pour les machines trapézoïdale, parce que l’arc polaire
magnétique peut être règle afin d’aider à former les forces électromagnétiques.
Les aimants sont intègres dans la masse rotorique (Fig.I.1-c) : le moteur sera à pôles
saillants. Dans ce cas, le circuit magnétique du rotor est anisotrope, les inductances dépendent
fortement de la position du rotor.
Les aimants étant positionnes dans le rotor, ce type de moteur est plus robuste
mécaniquement et il permet le fonctionnement a des vitesses plus élevées. D’autre part, il est
naturellement plus cher a fabriquer et plus complexe à contrôler.
Comme le montre la (Fig.I.1-d), les aimants sont profondément places dans la masse
rotorique.
Les aimants et leurs axes se trouvent dans le sens circonférentiel. Le flux sur un arc polaire
du rotor est contribué par deux aimants sépares. L’avantage de cette configuration est la
possibilité de concentrer le flux générer par les aimants permanents dans le rotor et d’obtenir
ainsi une induction plus forte dans l’entrefer. Ce type de machine possède de l’effet de saillance.
6
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
7
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
8
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
L’étude du comportement d’un moteur électrique est une tâche difficile et qui nécessite,
avant tout, une bonne connaissance de son modèle dynamique afin de bien prédire, par voie de
simulation, son comportement dans les différents modes de fonctionnement envisage. La
modélisation d’un moteur synchrone à aimants permanents est identique à celle d’une machine
synchrone classique sauf que l’excitation en courant continu attachée au rotor est remplacée par
le flux de l’aimant [14]. Donc, le modèle est issu du modèle de la machine synchrone classique
[15].
Les enroulements statorique sont le plus souvent connectes en étoile a neutre isole.
L’excitation rotorique est créée par des aimants permanents au rotor.
Afin de simplifier la modélisation de la machine, les hypothèses usuelles données dans la
majorité des références sont adoptées comme suit [11-12-16-17] :
– l’effet d’amortissement au rotor est néglige,
– le circuit magnétique de la machine n’est pas sature,
– la répartition des forces magnétomotrices (FMM) est sinusoïdale,
– les phénomènes d’hystérésis et les courants de Foucault sont négliges,
– les irrégularités de l’entrefer dues aux encoches statorique sont ignorées.
9
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Pour établir des relations simples entre les tensions d'alimentation du moteur et ces courants,
nous considérons le modèle de la machine synchrone idéal suivant :
ф
=
+
ф
ф
(1.1)
ф =
+ ф (1.2)
On désigne par :
: Matrice d’inductances statorique. Elle contient des termes constants que nous
regroupons dans et des termes variables dépendant de θ, que nous regroupons dans
(θ)
= + (1.3)
10
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
012(3 )
. = . /012(3 − )5
4
)
012(3 − )
*4
)
! *4 ,
P (3) =) !−267(3 ) −267(3 − ) ) −267(3 − ) ),
4
! ,
(1.5)
8 8 8
+
11
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
012(3 ) −267(3 ) 1
9:8 (3) = /012(3 − ) −267(3 − ) 15
4 4
) )
012(3 − ) −267(3 − ) 1
*4 *4
(1.6)
) )
La transformation de Park ramène les équations statorique (1.1) dans un référentiel lie au
rotor. Donc la machine équivalente est identique à une machine à courant continu ayant
l’enroulement f comme inducteur et ayant deux induits en quadrature.
Le passage du système triphasé au système biphasé se fait en utilisant les relations suivantes :
+ 2 −9A=
0
? @ = ? @ ?
@ + ?9Aф @
= 9A + = 2 =
(1.8)
Avec la même procédure de calcul pour les équations magnétiques et faisant usage du calcul
matriciel précédent et en supposant que le système est équilibré, on aura :
ф =
+ ф
C
ф= = =
=
(1.9)
12
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
EF − EG = H
+ JΩ
Ω
(1.10)
Le couple électromagnétique EF est produit par l'interaction entre les pôles formés par les
aimants au rotor et les pôles engendrés par les FMMs dans l'entrefer généré par les courants
statorique. Il est exprimé par :
EF = 9 KL − = M
= + ф
= N
)
(1.11)
Considérons les tensions (Vd, Vq), et le flux d’excitation (ф ) comme grandeurs de
commande, les courants statorique (Id, Iq) comme variables d’état et le couple Cr comme
perturbation. A partir des équations (1.8), (1.10), on peut écrire le système d’équations comme
suit :
X& = F ( X ) + G ⋅ U
(1.12)
Y = H (X )
Tell que:
y (X) h (X) x1 I
Y(X) = 1 = 1 = = d
y2 (X) h2 (X) x3 Ω (1.13)
1
L 0
x1 Id d
Vd 1
X = x 2 = Iq ; U = ;G = 0
Vq Lq (1.14)
x 3 Ω
0 0
13
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
1
f (X) a ⋅
1 1 x + a 2 ⋅ x 2 ⋅ x 3
F(X) = f 2 (X) = b1 ⋅ x 2 + b2 ⋅ x1 ⋅ x 3 + b3 ⋅ x 3
(1.15)
f3 (X) T
c1 ⋅ x 3 + c2 ⋅ x1 ⋅ x 2 + c3 x 2 − l
J
Tel que :
Rs p ⋅ Lq R p ⋅ Ld
a1 = − ; a2 = ; b1 = − s ; b 2 = −
Ld Ld Lq Lq
p ⋅ φf f p ⋅ (Ld − Lq ) p ⋅ φf (1.16)
b3 = − ; c1 = − ; c 2 = ; c3 =
Lq J J J
Ces dernières équations constituent la base du schéma bloc de la MSAP (figure I.5).
La fréquence des courants au stator est asservie à la rotation du rotor de manière à maintenir
le synchronisme entre le champ créé par les courants du stator et le moment magnétique du rotor.
Il en découle que le champ statorique "tourne" à la vitesse du rotor. A l’arrêt du rotor, le champ
statorique est immobile ; c’est le principe de l’autopilotage.
14
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes constitue une source de tension non
réversible. L'énergie ne peut donc transiter de la machine au réseau. L'ensemble des transistors
constituant l'onduleur triphasé à modulation de largeur d'impulsion (MLI), impose la fréquence
de rotation du champ tournant et l'amplitude de la tension dans la machine.
15
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Les tensions de références sont les tensions simples V VPQ VRQ VSQ T par rapport au
point neutre. Si la charge est équilibrée alors : VPQ + VRQ + VSQ = 0.
D'où :
V
VRQ = ) (VSR − VPR )
8
W
V VSQ = 8 (VSP − VRS )
(1.17)
U )
L'onduleur est modélisé en associant à chaque bras une fonction logique Fj définie par :
Fj= 1 : Interrupteur du demi-bras haut fermé et du demi-bras bas ouvert
Fj= 0 : Interrupteur du demi-bras haut ouvert et du demi-bras bas fermé.
16
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Les tensions imposées dans chaque bras de l'onduleur sont données par :
VP = F8 Z
VR = F Z
VS = F Z
VPQ 2 −1 −1 F8
RQ = −1 2 −1 F
V
^
VSQ −1 −1 2 F)
)
(1.18)
17
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Figure (I.9) : Réponse dynamique de la MSAP alimentée par un onduleur (a) et alimentée par
un réseau triphasé équilibré (b) à l’introduction d’un couple de charge de 4 N.m à l'instant
t=0.5s.
18
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
Pour le courant de phase, au début de démarrage on voit des pics de courant assez
important et cela s'explique par la F.E.M qui est due à une faible vitesse de démarrage,
ensuite ils se stabilisent sinusoïdale après un temps assez court.
Ces résultats montrent la très faible inertie du MSAP, et une très bonne maîtrise
du couple et un fonctionnement avec une vitesse stable au synchronisme même en
présence de charge en aliment avec l’onduleur.
19
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MSAP
I.7 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons modélisé la machine synchrone à aimants permanents avec un
certain nombre d’hypothèses simplificatrices et en utilisant le modèle de Park.
Les résultats obtenus après simulation numérique sous MTLAB nous ont permis d’analyser
le comportement dynamique de la MSAP à vide et en charge, tenant compte des interprétations
faites ci-dessus.
A partir de ces résultats, on remarque que les performances ne sont pas bon suite à
l'application de la charge avec et sans onduleur de tension, malgré l'apport de la transformation
de Park dans le sens où le modèle devient plus simple et les non linéarités réduites.
Donc, pour obtenir des performances statiques et dynamiques élevés on applique deux types
de commande dans le chapitre suivant.
20
CHAPITRE II
COMMANDE NON-LINEAIRE DU
MOTEUR SYNCHRONE À AIMANTS
PERMANENTS
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
II.1 Introduction :
Pendant plusieurs années, l’industrie a utilisé le moteur à courant continu (dans les
entrainements variables) qui offre le principal avantage d’être facilement commandable grâce au
découplage naturel du flux et du couple. Cependant la présence du système balais collecteur a
toujours été un grand inconvénient du moteur parmi d’autres qui limitant de plus en plus son
utilisation.
L’asservissement des machines à courant alternatif alimentées par des convertisseurs statiques
pour en faire des actionneurs à vitesse variable devient de plus en plus courant. En outre, grâce
aux progrès de l’électronique numérique et l’apparition des processeurs rapide de traitement
numérique (DSP), la réalisation de leur commande est devenue de plus en plus simple. Malgré les
qualités du MSAP abordés au chapitre précédent, sa commande performante a longtemps été
difficile à cause de la non-linéarité de son modèle, de ces paramètres mal connus ainsi que de sa
dynamique rapide. Tout ceci rend la mise en œuvre d’une loi de commande très compliquée [20]
[21].
Cependant, ces dernières années, un intérêt considérable a été accordé aux MSAP grâce d’une
part à l’évolution des microprocesseurs et d’autre part aux progrès dans le domaine de la
commande des systèmes non linéaires. Dans ce chapitre, une attention particulière est portée sur
les commandes non linéaires appliquées à la machine synchrone à aimants permanents. On
présentera d’abord la commande standard dite commande vectorielle à flux rotorique orienté, puis
la commande non-linéaire au sens de linéarisation entrée-sortie sera abordée.
22
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
Elle permet une meilleure dynamique dans le contrôle du couple. Les courants de référence
sont élaborés dans le repère de Park. Ces consignes sont ensuite comparées aux composantes du
courant réel, et les erreurs sont appliquées à un étage de régulation du courant et de découplage
qui génère la tension désirée. Cette dernière est réalisée par un onduleur de tension de type MLI.
D'après les équations de Park pour la machine synchrone à aimants permanent, nous
constatons très bien que la composante directe de la tension uୢ influe sur les deux composantes
du courant iୢ et i୯ . Il en est de même pour la composante en quadrature en tension u୯ . Pour assurer
le découplage,
Nous définissons deux nouvelles variables Vୢ et ܸ , telle que chaque variable n'agisse que sur
une seule des deux composantes du courant statorique.
En substituant (2.1) dans le modèle de la machine élaboré dans le chapitre 1, les équations de
Park deviennent :
= − ೞ ݅ ௗ +
ௗ ோ ௩
ௗ௧
ቐ ௗ
= − ݅ +
ோೞ ௩ (2.2)
ௗ௧
23
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
Une simple rétroaction incluant un régulateur PI est alors suffisante pour asservir les
composantes id et iq de courant. La fonction de transfert d'un régulateur PI standard s'écrit sous la
forme suivante :
ܭௗ ( = )ݏ
௦ା
ቐ ௦
En général, les pôles de (2.3) sont compensés par les zéros du régulateur de (2.4). Par
conséquent, les fonctions de transfert du système bouclé deviennent comme suit :
= ; =
ூ (௦) ଵ ூ (௦) ଵ
ூೝ (௦) ೃ
(൬ ೞ ൰௦ାଵ) ூೝ (௦) ೃ
(ቆ ೞ ቇ௦ାଵ)
(2.5)
಼ ಼
τୢ = ౩ ; τ୯ = ౩
ୖ ୖ
(2.6)
ౚ ౧
Généralement, les constantes de temps du système bouclé sont choisies plus petites que celles
du système en boucle ouverte. Pour cela, nous posons :
τୢ = ߝௗ ோ ; τ୯ = ߝ ோ
ೞ ೞ
(2.7)
εୢ ∈ ሾ0 1ሿ ; ε୯ ∈ ሾ0 1ሿ (2.8)
24
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
K ୧ୢ = ; K ୧୯ =
ோೞమ ோೞమ
ఌ ఌ
(2.9)
K ୮ୢ = ; K ୮୯ =
ோೞ ோೞ
ఌ ఌ
1 1
Avec :
߱ ()ݏ () ܨ ߱ ()ݏ () ܨ
்ܩ (= )ݏ = ; ்ܩభ (= )ݏ = (2.11)
ܶ (( )ݏቀ ܬቁ ݏ+ 1) ܶଵ (( )ݏቀ ܬቁ ݏ+ 1)
ܨ ܨ
mécanique, établie dans le repère de Park. Pour garantir le rejet de la perturbation tଵ , il suffit de
Ces fonctions de transfert sont obtenues à partir de la transformée de Laplace de l'équation
À partir de l'équation ci-dessus, nous montrons que pour compenser l'effet du couple résistant,
il faut que le régulateur contienne un intégrateur. La fonction de transfert d'un régulateur PI
standard s'écrit sous la forme suivante :
25
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
K ୵୰ (s) =
౦౭౨ ୱା౭౨
ୱ
(2.13)
భ భ
(౦౭౨ ୱା౭౨ )( ) ௦( )
ܹ (= )ݏ భ
ే౭౨ ܹ ( )ݏ+ భ
ే ܶଵ ()ݏ
(௦ ା ൫౦౭౨ ାி൯௦ା
మ ) (௦మ ା ൫౦౭౨ ାி൯௦ା ౭౨ )
(2.14)
La dynamique de la vitesse en boucle fermée est représentée par un système du 2è ordre,
dont le dénominateur peut être simplifié de la manière suivante :
K ୧୵୰ = ݓܬଶ
ܸ௦ௗଵ = ܸ௦ௗ + ݁ௗ
൜ܸ = ܸ + ݁
௦ଵ ௦
(2.17)
26
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
݁ௗ = ܹ. ܮௗ . ݅
൜
݁ = −ܹ. ܮௗ . ݅ௗ − ܹ. ߮
ܸ௦ௗଵ = ܸ௦ௗ − ݁ௗ
(2.18)
൜ܸ = ܸ − ݁
௦ଵ ௦
27
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
Le comportement de chaque sous système est défini par un choix optimal des pôles dans le
plan complexe. Ce choix permet d’avoir des coefficients de réglage conduisant à un courant
supérieur au courant max.
La solution de limitation du courant par saturation rend la contre réaction du contrôle inactive
durant les régimes transitoires importants. Plusieurs méthodes ont été proposées pour résoudre ce
problème.
Avec les hypothèses simplificatrices relatives au MSAP, le modèle du moteur exprimé dans
le repère de Park, sous forme d'état s'écrit.
ܺሶ = )ܺ(ܨ+ ܷܩ (2.19)
ܻ = )ܺ(ܪ
28
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
0
ଵ
ܺଵ ூ ݃ଵ 0
ܺ = ൭ܺଶ ൱ = ቆூ ቇ ; ܷ= ቀ ቁ ; = ܩ൭0 ۇ
݃ଶ ൱ = 0 ଵۊ
ܺଷ Ω
0 0
ۉ0 0ی
݂ଵ (ܺ) аଵ ܺଵ + аଶ ܺଶ ܺଷ
= )ܺ(ܨቌ݂ଶ (ܺ)ቍ = ൭ ܾଵ ଶ + ܾଶ ܺଵ ܺଷ + ܾଷ ܺଷ
ܺ ൱
݂ଷ (ܺ) ܿଵ ܺଷ + ܿଶ ܺଵ ܺଶ + ܿଷ ܺଶ − ܥ /ܬ
аଵ = ; аଶ =
ିோ
−ܴ −ܮௗ −ф
ܾଵ = ; ܾଶ = ; ܾଷ =
ܮ ܮ ܮ
−݂ ܮ(ௗ − ܮ ) ф
ܿଵ = ; ܿଶ = ; ܿଷ =
ܬ ܬ ܬ
lie au rotor est obtenu en considérant les vecteurs d’état : x = ሾxଵ xଶ xଷ ሿ = ሾiୢ
Pour une commande en tension da la MSAP, le modèle complet correspondant dans le repère
i୯ ω ሿ
et le vecteur de commande u = ሾuୢ u୯ ሿ.
29
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
=− ݅ + ܲω݅ + ݑ
ௗ ோ ଵ
ௗ௧ ௗ ௗ
= − ݅ + ܲω݅ௗ − ܲω + ݑ
ௗ ோ ф ଵ
ௗ௧
(2.21)
Le système d'équations est récrit sous la forme suggérée pour l'application de la linéarisation
au sens des entrées sorties comme suit :
Avec :
− ݅ௗ + ܲω݅
ோ
݂ଵ ()ݔ
ۇ ۊ
− ݅ + ܲω݅ௗ − ܲω
ф
݂( = )ݔቌ݂ଶ ()ݔቍ = ۈ
ோ
ۋ
݂ଷ ()ݔ
(2.23)
ଵ 0
ଵ
݃ଵ ( = )ݔ 0 ݃ଶ ( = )ݔ
;
0
Et : (2.24)
0
Ces deux sorties doivent suivre les trajectoires qu'on leur impose. La stratégie de
fonctionnement nous mène à imposer ݅ௗ = 0 , tandis que la vitesse doit suivre sa référence qui
peut être une trajectoire quelconque définie par a ω .
30
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
associé à chaque grandeur de sortie ݕ choisie, lequel correspond au nombre de fois qu’il faut
dériver cette sortie pour faire apparaître explicitement une des grandeurs de commande.
Ainsi, l'entrée ݑௗ apparaît dans l'expression (3.27). On arrête ici et on note, pour cette sortie,
un degré relatif = ݎ1.
Pour la deuxième sortie ω, on a :
ݕଶ = ω = ℎଶ ()ݔ (3.28)
En la dérivant, on a:
Remarquons qu'aucune entrée n'apparaît. On est donc obligé de dériver une autre fois :
ݕሷ ଶ = ൫ܮௗ − ܮ ൯݅ . ݂ଵ ( )ݔ+ (ф + (ܮௗ − ܮ )݅ௗ ). ݂ଶ ( )ݔ− . ݂ଷ ()ݔ
ଷ ଷ
ଶ ଶ
(3.30)
Les deux entrées ݑௗ et ݑ apparaissent dans (3.30), et le degré relatif est donc ݎଶ = 2.
Le degré relatif associé aux grandeurs de sortie ݕଵ et ݕଶ sont respectivement ݎଵ = 1et ݎଶ = 2.
Donc, le degré relatif total est ݎ = ݎଵ + ݎଶ = ݊ = 3 et donc nous avons effectué une linéarisation
exacte. Aucune dynamique interne n'est à considérer. [24], [25], [26]
n : étant l’ordre du système à contrôler (n = 3).
La matrice définissant la relation entre les entrées physiques U et les dérivées des sorties Y(x) est
ݑௗ
donnée par l’expression :
Où :
− ݅ௗ + ܲω݅
ோ
ߞ( = )ݔଷ
(3.32)
൫ܮௗ − ܮ ൯݅ . ݂ଵ ( )ݔ+ ଶ (ф + (ܮௗ − ܮ )݅ௗ ). ݂ଶ ( )ݔ− . ݂ଷ ()ݔ
ଷ
ଶ
31
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
et :
0
ଵ
= )ݔ(ܦ
Où :
)ݔ(ܦ: est appelée matrice de découplage du système.
ݑௗ ܸ
ቀ ݑቁ = ି ܦଵ (ܺ) −ߞ( )ݔ+ ൬ ଵ ൰൨
ܸଶ
(2.34)
Le déterminant de la matrice de découplage ିܦଵ (ܺ) est non nul (moteur à aimants
permanents). L’application de la loi linéarisant (2.34) sur le système (2.31) conduit à deux sous-
systèmes mono-variables, linéaires et découplés.
ܻሶ (ܺ) ܫ ܸ
ቆ ଵ ቇ = ൬ ௗ ൰ = ൬ ଵ൰
ܻଶሷ (ܺ) Ωሷ ܸଶ
(2.35)
Les entrées internes (ܸଵ ; ܸଶ) sont calculées en imposant un régime statique (ܫௗ =ܫௗ et Ω
= Ω) et une dynamique sur l’erreur.
݁ + ܭଵଵ ݁ଵ = 0
ௗ
ௗ௧ ଵ
݁ + ܭଶଵ ௗ௧ ݁ଶ + ܭଶଶ ݁ଶ = 0
ௗమ ௗ
ௗ௧ మ ଶ
(2.36)
݁ଵ = ܫௗ − ܫௗ
݁ଶ = Ω − Ω
32
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
ሶ = Ω
ܫ ሶ = Ω
ሷ =0
Les coefficients ܭଵଵ , ܭଶଵ , ܭଶଶ sont choisis de sorte que l’équation (2.28) soit un polynôme de
Hurwitz.
ݏ+ ܭଵଵ = 0
ݏ+ ܭଶଵ ݏ+ ܭଶଶ = 0
ଶ
(2.38)
ܷௗ = ܮௗ ∗ ቀܫௗ + ቁ
Rs∗ ூೝ Lq∗ ௪ೝ ∗ Cr∗p
− (3.39)
ܷ = (ܫ ( ∗ ݍܮ ∗ ܬ + ((ф ∗ )/ ܬ+ (ܫௗ ∗ ܮ( ∗ ௗ − ))ݍܮ/ݓ ∗ ݏܴ(( ∗ )ܬ )/ݍܮ
+ (ф ∗ ) ∗ ݎܥ/ ݍܮ+ (ܮௗ ∗ ܫௗ ∗ ) ∗ ݎܥ/ )ݍܮ− (݂ ∗ ( ݓ/ ܬ+ )݂ ∗ ݎܥ/ܬ
− (ф ∗ ݓ ∗ )/ ܬ− (ܫௗ ∗ ݓ ∗ ܮ( ∗ ௗ − ))ݍܮ/))ܬ/ ܬ+ (ݓ ∗
∗ (ܮௗ − ܫ ∗ ݏܴ(( ∗ )ݍܮௗ )/ܮௗ − (ݓ ∗ ݍܮ ∗ ) ∗ ݎܥ/ܮௗ ))/))ܬ/(ф ∗ + ܮௗ
∗ ܫௗ ∗ − ܫ ∗ ݍܮௗ ∗ )− (ݓ ∗ ݍܮ ∗ (ܮௗ − ܫ ( ∗ )ݍܮௗ + (ܴݏ
∗ ܫௗ )/ܮௗ − (ݓ ∗ ݍܮ ∗ ) ∗ ݎܥ/ܮௗ ))/(ф + ܮௗ ∗ ܫௗ − ܫ ∗ ݍܮௗ )
Le couple de charge dans une commande est difficilement mesurable. Ceci nous oblige à
utiliser sa valeur estimée.
33
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
L’erreur entre la vitesse mesurée et la vitesse estimée est présentée comme entrée d’un
régulateur PI dont la sortie est :
ܥመ =
ଵା భ
ܥ
಼మ
భశ಼భ భ
ଵା ା మ
(3.40)
಼మ ಼మ
Avec :
34
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
35
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
36
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
Figure II.10 : Scénarios de test de robustesse en variation du couple de charge et des paramètres
électriques du la MSAP en deux commande
Figure II.11 : Vitesse de rotation pour les deux types de commande suivant les tests de
robustesse vis-à-vis a variation paramétrique
37
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
La figure II-8 montre les résultats de simulation obtenus avec un démarrage à vide, suivi d’une
application de charge nominale à l'instant t=0.5s. Dans cet ordre, elles sont présentées les réponses
du courant, du couple et de la vitesse. On remarque que l’allure de la vitesse à l’instant de
l’application de la charge présente une chute rejetée rapidement, puis se stabilise à sa grandeur de
référence 100rd/s en commande vectorielle et que la vitesse toujours tient sa référence sans
dépassement en commande non-linéaire (100rd/s). On remarque également que le temps de
réponse est rapide dans le cas non-linéaire.
On peut noter que l'estimation de ce couple est satisfaisante. Le couple estimé suit sa référence
lors de la variation brusque de la charge
Afin de tester la robustesse des deux types de commande vis à vis à une variation importante
de la référence de la vitesse, on introduit un changement de consigne de vitesse de 100rad/s à -
100rad/s.
Dans ce cas de test est d’après les résultats obtenues on remarque que la vitesse toujours tient
sa référence sans dépassement avec un temps de réponse rapide en commande non-linéaire par
rapport à l’autre.
38
CHAPITRE II COMMANDE NON-LINEAIRE DE LA MSAP
On constate d'après les résultats présentés par la figure : II.11 la sensibilité de la commande
vectorielle face à la déviation paramétrique du moteur par rapport à la commande non-linéaire.
Les résultats obtenus montrent la robustesse de la commande non linéaire vis-à-vis des
variations paramétriques de la machine.
II.6 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté les deux commandes, vectorielle et non linéaire au sens
entrées sorties appliquée au modèle de la MSAP qui forme un système non linéaire, cette technique
est basée sur l'idée de transformer un système non-linéaire en un système linéaire puis lui appliquer
le retour d'état.
39
CHAPITRE III
COMMANDE NON LINEAIRE
ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE
LA MSAP
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
III-1 Introduction :
Un grand nombre de recherches ont été destinés aux développements des méthodologies
adaptatives non linéaires combinant la technique de linéarisation avec les méthodes adaptatives.
La plupart des méthodes sont destinées au cas où les paramètres incertains rentrent d’une façon
linéaire dans le modèle. [29]
On se propose donc dans ce chapitre de faire la synthèse d’une loi de commande non-
linéaire pour l’estimation des paramètres du moteur synchrone à aimants permanents. Les
paramètres incertains sont principalement la résistance statorique (qui dépend de la température),
les inductances (qui dépendent du niveau de saturation) et le couple de charge (qui est
difficilement quantifiables) en utilisant la technique du backstepping et dont le problème de
stabilité est pris en compte par la fonction de Lyapunov [3].
41
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
une boucle secondaire qui réagit aux variations des paramètres du processus, c’est elle qui rend
le système adaptatif, [28].
Les différentes méthodes de commande se différencient par la structure choisie pour réaliser
la mise à jour en temps réel des paramètres du régulateur en fonction des variations du processus
à commander. Les stratégies résultantes conduisent aux deux techniques adaptatives simples à
mettre en œuvre et largement utilisées à ce jour en pratique.
Ẋ =u
(3.1)
Où :
: Le vecteur d’état,
U : est l’entrée de commande.
Et f (0) = 0 , alors son origine (x1 = 0, x2 = 0) est un point d’équilibre du système défini par
(3.1). La commande par Backstepping est développée ci-dessous :
Étape 1 :
Premièrement, on définit pour la sortie une trajectoire désirée , on introduit alors l’erreur
de poursuite suivant :
=
(3.4)
L’état x est ensuite utilisé comme commande intermédiaire afin de garantir la stabilité de
(3.3). On définit pour cela une commande virtuelle :
Où :
: La valeur désirée de .
: Une constante positive permettant d'assurer la négativité de V, donc la convergence de
l'erreur vers zéro :
Pour tenir compte de cette erreur, la fonction candidate de Lyapunov V1 précédente (3.36) est
augmentée d’un autre terme, tel que :
= +
(3.10)
L’expression entre parenthèse doit être égale à -a ζ (a une constante positive), ce qui
donne la loi de commande finale suivante u pour assurer la négativité de la fonction de
Lyapunov :
Et V2 apparaît maintenant comme une fonction de Lyapunov pour le système (3.1), ce qui
prouve la stabilité asymptotique vers l’origine.
43
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
Le modèle de la MSAP est donné par le système d'équation (3.1) par l'utilisation des
courants statorique et la vitesse mécanique comme variables d'état, et les tensions statorique
comme commandes :
Dans la première partie, il a été établi la commande par linéarisation entrée sortie. Mais on
ne peut pas appliquer cette méthode s'il y a des variations dans les paramètres de la machine.
La commande E/S ne peut être que adaptative puisque il est sensible.
Nous utilisons maintenant la technique de commande Adaptative par Backstepping,
développé pour les systèmes non linéaires avec des incertitudes paramétriques, pour réaliser les
objectifs de poursuite des consignes et de régulation.
Dans notre travail, les paramètres à estimer sont : la résistance statorique &, le couple
résistant Cr, les inductances ' et '* .
On suppose que :
/01 = /21 − /1
44
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
/FGHIJLC
D #? M;7 N;? #7 #? O
(3.15)
K
Le modèle présenté ci-dessus est non linéaire dû au couplage entre la vitesse et les courants
électriques. De plus, les paramètres peuvent variés avec la température et la saturation durant le
fonctionnement du moteur. Par conséquent, quand les performances de la machine sont exigées,
les non linéarités, les incertitudes et les variations du couple de charge doivent être pris en
considération par la loi de commande.
Dans ce qui suit, la stratégie adoptée va permettre de linéarisé le système non linéaire en
présence des paramètres inconnus. L'avantage de cette commande est que durant la stabilisation,
les non-linéarités du système reste intactes.
Comme l'erreur de la vitesse doit être réduite à zéro, les courants < et <* sont identifiés
comme des éléments de commande virtuels pour stabiliser la vitesse du moteur. Pour déterminer
la fonction stabilisante, la fonction de Lyapunov est définie comme suit :
= Q
(3.18)
45
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
La poursuite de la vitesse est obtenue si les fonctions stabilisantes suivantes sont définies par :
X S@CD
<1FP = 0
(3.19)
Q = <1FP − <
Z
Q* = <*1FP − <*
(3.20)
Tendent vers zéro, alors en remplaçant substitution (3.19) en (3.18) la fonction de Lyapunov
(3.5) devient :
= −Y, Q (3.21)
Ceci réalise la stabilité asymptotique globale.
Puisque le couple de charge est inconnu, il doit être estimé de manière adaptative, alors on
définit :
tel que /21 est la valeur estimée du couple de charge. En remplaçant (3.20) et (3.19) dans
(3.18), la dynamique de l'erreur de la vitesse sera donnée par l'équation suivante :
Où : /01 = /21 − /1
Q* = [*1FP
− [* = S@C ] + Y, R 8 ^ −
AB F #?
D 8 8
46
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
+ −; + ] − Y, ^ /21
@AB CD `? P
;? S@CD E E
(3.25)
?
Etape 3 :
On va supposer que les paramètres inconnus à estimés sont &, /1 ' Qa '* . Alors la
structure de Lyapunov peut se traduire sous la forme suivante
= (Q + Q + Q* + b /01 + b &+ + b '+ + b '+ * )
(3.26)
c K I d
/01 = /21 − /1
1 1 1 1
= QQ + Q Q + Q* Q* + /01 /01 + &+, &+, + '+ '+ + '+* '+* = −Y, Q − Y Q − Y Q*
e e eS eg
&-, =>1 '-* 1 3='- − '-* Q
+Q h < − <* − + Y Q + <* k
'- '- '- 2R
47
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
= −Y, Q − Y Q − Y Q* ! 0 (3.28)
2(Y, R − ) 3
* = m =TP Q* + '- − '-* Q <* − Y, Qn
3=TP R 2
Et les lois de mise à jour des paramètres estimés peuvent être représentés par :
/01 = −e m − Q* n
F (PN_: E)
E S@CD E
(3.31)
&+, = −e m ;7- 7 + ;- n
F # F? #?
(3.32)
7 ?
'+ = −eS m−
F? (PN_: E)#7 #?
< − − n
S@FF7 F? @AB #7
E CD E ;?
(3.33)
'+* = −eg m
F (PN_: E)#7 #?
<* + 7 + 7 + TP QQ* n
S@FF7 F @AB #? S@
E CD E ;7 E
(3.34)
= −Y, Q − Y Q − Y Q* ! 0 (3.35)
Il est prouvé que l'équation (3.23) garantie la stabilité asymptotique globale. Par conséquent
les lois de commande obtenues permettent d'assurer la stabilité de la machine par un choix
judicieux des paramètres Y, , Y , Y , e , e , eS et eg, [28][20][4].
48
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
Pour illustrer l'efficacité et les performances de cette commande, on présente les résultats de
simulations par les figures (III.2).
49
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
1.5
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2
Temps [s]
50
CHAPITRE III COMMANDE NON LINEAIRE ADAPTATIVE PAR BACKSTEPPING DE LA MSAP
Figure (III.2) Comportement dynamique de la MSAP avec estimation de tous les paramètres.
D'après les résultats précédents on voit clairement que la commande par backstepping non
linéaire est plus performante pour le démarrage et le rejet des perturbations de la machine.
Elle montre une meilleure robustesse lors des variations paramétriques.
Comme id est maintenu à zéro, le couple électromagnétique et d'où la vitesse, deviennent
directement proportionnelles à iq. Alors, la stabilité de la fonction Lyapunov est vérifiée en
traçant en fonction de iq qui assure la stabilité du système.
III-7 Conclusion :
Ce chapitre est consacré à l’application de la commande non-linéaire adaptative par
backstepping au moteur synchrone à aimants permanents.
Etape par Etape, une commande est conçue et une analyse de stabilité est établie. A l’étape
finale, une loi de commande globale assurant la stabilité en boucle fermée du système est
construite via une fonction de Lyapunov et la sortie du système suit sa référence.
Au cours de ce chapitre, on a essayé d’apporter le plus grand soin au développement de cette
technique, en adoptant une procédure de régulation et d’estimation des paramètres. Les résultats
de simulation obtenus montrent la robustesse de cette technique en termes de quantité de calcul,
sa convergence globale, sa conception constructive et sa validité pour une classe de systèmes non
linéaires.
51
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire est consacré à l’étude des performances de la commande
appliquée à la machine synchrone à aimants permanents à savoir la commande vectorielle, la
commande non-linéaire par linéarisation entrée-sortie et la commande non-linéaire adaptative par
backstepping.
Deux techniques de commande ont été appliquées à la machine pour tester ses performances,
en l’occurrence une commande vectorielle a flux orienté et une commande non linéaire obtenue
par la théorie de Lyapunov. Des tests de robustesse vis-à-vis la variation paramétrique de la
machine ont été effectués et des résultats significatifs ont été obtenus.
53
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Azzeddine Kaddouri, "Etude d'une Commande Non Linéaire Adaptative de la Machine
Synchrone à Aimants Permanents", Université Laval, Québec, 2000.
[2] C.Noureddine, "Etude de la Robustesse des Contrôleurs Flous d’une Machine Synchrone
à Aimants Permanents avec Pilotage Vectoriel", Mémoire Magistère Batna, 2011.
[4] L.Dalila "Commande Non Linéaire Adaptative D'une Machine Synchrone à Aimants
Permanents", Mémoire de magister, Batna, 2009.
[6] M.Sebaa "Etude et comparative entre les di˙érentes méthodes de commande d’une machine
synchrone à aimants permanents ", Mémoire de magister, ENSET-Oran, 2003.
[7] A.Ameur "Commande sans capteur de vitesse par DTC d’une machine synchrone à aimants
permanents dotée d’un observateur d’ordre complet à modes glissants", Mémoire de
magister, Batna, 2005.
[9] L.Ghaouti "Commande robuste d’un moteur synchrone à aimants permanents sans capteur
de vitesse", Mémoire de magister, USTO, 2007.
[11] Bose Bimal K., Modern power electronics and ac drives, Prentice Hall PTR, 2002.
[12] Enrique L. Carrillo Arroyo, Modeling and simulation of permanent magnet synchronous
motor drive system, University of puerto rico, Mayaguez Campus, 2006.
55
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[13] Samuel J. Underwood, On-line parameter estimation and adaptive control of permanent
magnet synchronous machines, University of Akron, Akron, 2006.
[16] Babak Nahid-Mobarakeh, ommande vectorielle sans capteur mecanique des machines
synchrones a aimants :Methodes, convergence, robustesse, Identification "en ligne" des
paramètres, L’Universite de Nancy, L’Institut National Polytechnique de Lorraine, Nancy,
France, 2001.
[17] D.W.Novotny and T.A.Lipo, Vector control and dynamics of AC drives,Oxford university
press, 1998.
[23] B.Le Pioufle, G.Georgiou, I.P.Louis, «Application des commandes NL pour la régulation
en vitesse ou en position de la machine synchrone autopilotée» Revue physique appliquée
1990, PP. 517-527.
[24] "Commande par Retour d'Etat Non Linéaire d'un Moteur Synchrone à Aimants Permanents
avec Limitation du Courant par Imposition d'une Trajectoire", CE 11, Biskra.
56
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[28] Prashanth K. V. and Girisha Navada H. "Parameter estimation of PMSM using Adaptive
Backstepping Technique", Article, National Institute of Technology Karnataka
Mangalore, India 575 025.
57
ANNEXE
ANNEXE
PARAMETRES DE LA MACHINE
55
ﻣﻠﺨﺺ
. وﻣﻦ ﺑﯿﻨﮭﺎ ﻧﺠﺪ اﻟﻤﺤﺮك اﻟﻤﺘﺰاﻣﻦ ذو اﻟﻤﻐﻨﺎطﯿﺲ اﻟﺪاﺋﻢ،ﺗﻤﺜﻞ اﻟﻨﻈﻢ ﻏﯿﺮ اﻟﺨﻄﯿﺔ ﺟﺰء ﻛﺒﯿﺮ ﻣﻦ اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺪرس ﻓﻲ اﻟﺼﻨﺎﻋﺔ
وﺗﻤﺖ ﻣﻘﺎرﻧﺔ اﻷداء. ﺗﻢ اﺳﺘﺨﺪام اﻟﺘﻌﺪﯾﻞ ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﺗﻘﻨﯿﺔ اﻟﻤﺪﺧﻼت واﻟﻤﺨﺮﺟﺎت.وﯾﺘﻨﺎول ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﺗﻨﻈﯿﻢ وﻣﺮاﻗﺒﺔ ھﺬا اﻷﺧﯿﺮ
اﻟﺪﯾﻨﺎﻣﯿﻜﻲ ﻟﻠﺘﺤﻜﻢ ﻏﯿﺮ اﻟﺨﻄﻲ واﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﺸﻌﺎﻋﻲ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺘﺄﺛﯿﺮات اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﺜﻞ ﺗﺄﺛﯿﺮ زﯾﺎدة اﻟﺤﻤﻮﻟﺔ واﻧﻌﻜﺎس اﻟﺴﺮﻋﺔ
وﻗﺪ أظﮭﺮت اﻟﺪراﺳﺔ ﻋﻦ. ﺗﻢ ﺗﻨﻔﯿﺬ اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﻼﺧﻄﻲ اﻟﻤﺘﻜﯿﻒ، ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻌﺰﯾﺰ ﻗﻮة اﻟﺘﺤﻜﻢ ﻓﻲ اﻻﻟﺔ.وﺗﻐﯿﺮ ﺑﺎراﻣﺘﺮات ﻧﻤﻮذج اﻻﻟﺔ
.طﺮﯾﻖ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﻌﺪدﯾﺔ اﻷداء اﻟﺠﯿﺪ ﻟﮭﺬه اﻟﺘﻘﻨﯿﺔ
اﻟﺘﺤﻜﻢ، اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﺸﻌﺎﻋﻲ، اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﻼﺧﻄﻲ، ﺗﻘﻨﯿﺔ اﻟﻤﺪﺧﻼت واﻟﻤﺨﺮﺟﺎت، اﻟﻤﺤﺮك اﻟﻤﺘﺰاﻣﻦ ذو اﻟﻤﻐﻨﺎطﯿﺲ اﻟﺪاﺋﻢ:ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺎﺗﯿﺢ
.اﻟﻼﺧﻄﻲ اﻟﻤﺘﻜﯿﻒ
Résumé
Les systèmes non linéaires représentent une grande partie des systèmes étudiés dans
l’industrie, parmi lesquels, on trouve la machine synchrone à aimants permanents. Ce travail porte
sur la régulation et la commande de cette dernière. La synthèse du régulateur par la technique de
linéarisation entrée-sortie a été utilisée. Les performances dynamiques de la structure de
commande non-linéaire ont été comparées à la commande vectorielle par rapport aux diverses
contraintes telles que l’inversion de la vitesse, l’augmentation de la charge, et la variation
paramétrique du modèle de la machine. Afin de renforcer la robustesse de la structure de
commande, une commande non linéaire adaptative par backstepping a été mise en œuvre. Une
étude par simulation numérique a permis de montrer de bonnes performances.
Mots clés : Machine synchrone à aimants permanents, Commande vectorielle, Commande par
linéarisation entrée-sortie, Commande par backstepping.
Abstract
Nonlinear systems represent a large part of systems studied in the industry, among which there is
the permanent magnet synchronous motor (PMSM). This work deals with the regulation and
control of the latter. The synthesis of the regulator by the input-output linearizing technique was
used. The dynamic performance of a nonlinear control the structure were compared with the field
oriented control (FOC) in relation to various constraints, such as reversing speed, the increase of
the load, and the variation of the parametric model of the machine. To enhance the robustness of
the control structure, a nonlinear adaptive control by backstepping was implemented. A study by
numéricâble simulation has shows good performance.
Keywords: Permanent magnet synchronous motor (PMSM), field oriented control (FOC), Input-
output linearization control, Backstepping control.
ﻣﻠﺨﺺ
. وﻣﻦ ﺑﯿﻨﮭﺎ ﻧﺠﺪ اﻟﻤﺤﺮك اﻟﻤﺘﺰاﻣﻦ ذو اﻟﻤﻐﻨﺎطﯿﺲ اﻟﺪاﺋﻢ،ﺗﻤﺜﻞ اﻟﻨﻈﻢ ﻏﯿﺮ اﻟﺨﻄﯿﺔ ﺟﺰء ﻛﺒﯿﺮ ﻣﻦ اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺪرس ﻓﻲ اﻟﺼﻨﺎﻋﺔ
وﺗﻤﺖ ﻣﻘﺎرﻧﺔ اﻷداء. ﺗﻢ اﺳﺘﺨﺪام اﻟﺘﻌﺪﯾﻞ ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﺗﻘﻨﯿﺔ اﻟﻤﺪﺧﻼت واﻟﻤﺨﺮﺟﺎت.وﯾﺘﻨﺎول ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﺗﻨﻈﯿﻢ وﻣﺮاﻗﺒﺔ ھﺬا اﻷﺧﯿﺮ
اﻟﺪﯾﻨﺎﻣﯿﻜﻲ ﻟﻠﺘﺤﻜﻢ ﻏﯿﺮ اﻟﺨﻄﻲ واﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﺸﻌﺎﻋﻲ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺘﺄﺛﯿﺮات اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﺜﻞ ﺗﺄﺛﯿﺮ زﯾﺎدة اﻟﺤﻤﻮﻟﺔ واﻧﻌﻜﺎس اﻟﺴﺮﻋﺔ
وﻗﺪ أظﮭﺮت اﻟﺪراﺳﺔ ﻋﻦ. ﺗﻢ ﺗﻨﻔﯿﺬ اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﻼﺧﻄﻲ اﻟﻤﺘﻜﯿﻒ، ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻌﺰﯾﺰ ﻗﻮة اﻟﺘﺤﻜﻢ ﻓﻲ اﻻﻟﺔ.وﺗﻐﯿﺮ ﺑﺎراﻣﺘﺮات ﻧﻤﻮذج اﻻﻟﺔ
.طﺮﯾﻖ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﻌﺪدﯾﺔ اﻷداء اﻟﺠﯿﺪ ﻟﮭﺬه اﻟﺘﻘﻨﯿﺔ
اﻟﺘﺤﻜﻢ، اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﺸﻌﺎﻋﻲ، اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﻼﺧﻄﻲ، ﺗﻘﻨﯿﺔ اﻟﻤﺪﺧﻼت واﻟﻤﺨﺮﺟﺎت، اﻟﻤﺤﺮك اﻟﻤﺘﺰاﻣﻦ ذو اﻟﻤﻐﻨﺎطﯿﺲ اﻟﺪاﺋﻢ:ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺎﺗﯿﺢ
.اﻟﻼﺧﻄﻲ اﻟﻤﺘﻜﯿﻒ
Résumé
Les systèmes non linéaires représentent une grande partie des systèmes étudiés dans
l’industrie, parmi lesquels, on trouve la machine synchrone à aimants permanents. Ce travail porte
sur la régulation et la commande de cette dernière. La synthèse du régulateur par la technique de
linéarisation entrée-sortie a été utilisée. Les performances dynamiques de la structure de
commande non-linéaire ont été comparées à la commande vectorielle par rapport aux diverses
contraintes telles que l’inversion de la vitesse, l’augmentation de la charge, et la variation
paramétrique du modèle de la machine. Afin de renforcer la robustesse de la structure de
commande, une commande non linéaire adaptative par backstepping a été mise en œuvre. Une
étude par simulation numérique a permis de montrer de bonnes performances.
Mots clés : Machine synchrone à aimants permanents, Commande vectorielle, Commande par
linéarisation entrée-sortie, Commande par backstepping.
Abstract
Nonlinear systems represent a large part of systems studied in the industry, among which there is
the permanent magnet synchronous motor (PMSM). This work deals with the regulation and
control of the latter. The synthesis of the regulator by the input-output linearizing technique was
used. The dynamic performance of a nonlinear control the structure were compared with the field
oriented control (FOC) in relation to various constraints, such as reversing speed, the increase of
the load, and the variation of the parametric model of the machine. To enhance the robustness of
the control structure, a nonlinear adaptive control by backstepping was implemented. A study by
numerable simulation has shown good performance.
Keywords: Permanent magnet synchronous motor (PMSM), field oriented control (FOC), Input-
output linearization control, Backstepping control.