Pollution Et Dépollution Des Écosystèmes Aquatiques
Pollution Et Dépollution Des Écosystèmes Aquatiques
Pollution Et Dépollution Des Écosystèmes Aquatiques
*********** ***********
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
Yabassi
Enseignant :
Dr ONANA
Année académique 2020/2021
Pollution et dépollution des écosystèmes aquatiques
(TPE)
Article 25 : les eaux continentales constituent un bien du domaine public dont
l’utilisation, la gestion et la protection sont soumises aux dispositions de la présente loi
ainsi qu’à celle de la législation et de la réglementation en vigueur.
Article 28 : les plaines d’inondation font l’objet d’une protection particulière. Cette
protection tient compte de leur rôle et de leur importance dans la conservation de la
diversité biologique.
Article 28 : le régime de protection des eaux continentales fait l’objet d’une loi
particulière.
Article 29 : sont interdits, sous réserve des dispositions de l’article 30 ci-dessous, les
déversements, écoulements, rejets, dépôts, directs ou indirects de toute nature et plus
généralement, tout fait susceptible de provoquer la dégradation des eaux superficielles ou
souterraines en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou
bactériologiques.
Article 30 : (1) un décret d’application de présente loi fixe la liste des substances nocives
ou dangereuses produites au Cameroun, dont le rejet, le déversement, le dépôt,
l’immersion ou l’introduction de manière directe ou indirecte dans les eaux continentales
camerounaises sont soit interdits, soit soumis à une autorisation préalable.
(3) les installations rejetant les eaux résiduaires dans les eaux continentales
camerounaises établies antérieurement à la date de promulgation de la présente loi
doivent se conformer à la réglementation dans un délai fixé par un décret d’application
de la dite loi.
Article 32 : Dans le cas d’avaries ou d’accidents survenus dans les eaux maritimes sous
juridiction camerounaise à tout navire, aéronefs, engins ou plateforme transportant ou ayant à
son bord hydrocarbures ou des substances nocives ou dangereuses et pouvant créer un danger
grave et imminent au milieu marin et à ses ressources, le propriétaire dudit navire, aéronefs,
engins ou plateforme est mise en demeure dans les autorités maritimes compétentes de mettre
en l’état le site contaminé en application de la réglementation en vigueur.
(2) Dans le cas où cette mise en demeure reste sans effet ou n’a pas produit les effets
attendus dans le délai imparti, ou d’office en cas d’urgence, les autorités compétentes font
exécuter les mesures nécessaires aux frais de l’armateur, de l’exploitant ou du propriétaire et
en recouvre le montant du coût auprès de ce dernier.
Article 33 : (1) Le Capitaine ou le responsable de tout navire, aéronefs, engins ou plateforme
transportant ou ayant à son bord hydrocarbures ou des substances nocives ou dangereuses et
se trouvant dans les eaux maritimes sous juridiction camerounaise, est tenu de signaler par
tout moyen, aux autorités compétentes tout événement de mer survenu à son bord et qui est ou
pourrait être de nature à constituer une menace pour le milieu marin et des intérêts connexes.
(2) les dispositions nécessaires pour prévenir et combattre toute pollution marine en
provenance des navires et installations sis en mer et/ou sur terre sont fixées par un décret
d’application de la présente loi.
Article 34 : (1) L’administration chargée des domaines peut accorder sur demande une
autorisation d’occupation du domaine public. L’occupation effectuée en vertu de cette
autorisation ne doit pas entraver ni le libre accès au domaine public maritime et fluvial, ni la
libre circulation sur la crève, ni être source d’érosion ou de dégradation du site.
(2) Seuls sont autorisés sur le domaine public maritime et fluvial, à titre d’occupation
privative temporaire, les installations légères et démontables à l’exclusion de toutes
construction en dur ou à usage d’habitation.
Article 35 : Il est délimité le long des côtes maritimes, des berges fluviales et lacustres une
zone non aedificandi dont le régime est fixé par la législation domaniale.
Revue des méthodes de monitoring de la pollution des milieux aquatiques
(indicateurs de pressions, d’état et de réponse)
L’outil DPSIR (Driver, Pression, State, Impact, Response) en français FPEIR (Facteurs,
Pressions, Etats, Impacts, Réponses) est généralement utilisé pour le diagnostic de certains
systèmes.
Driver (Facteurs/causes) : représente les moteurs du changement, ceux sont les causes
indirectes.
Pression (Pressions) : ceux sont les causes directes qui entrainent le changement d’état, de
situation.
State (Etat) : représente le niveau de la biodiversité, les conditions physico-chimiques.
Impact : il s’agit ici des conséquences résultantes des facteurs cités plus haut
Response (Réponses) : elles sont mises en œuvre pour apporter des solutions aux problèmes et
sont de 3 ordres à savoir préventive, curative, et remédiable)
Exemples de monitoring de la pollution aquatique