Les Génocides Burundais

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Les Génocides Burundais 05/01/2021, 23:59

GENOCIDE / REGICIDE DU BURUNDI


(1962 à 2003)
-
BURUNDI'S SLAUGHTERS

From 1962 to 2003, more than 4.5 Millions


Barundi's victims and more than one million
(1 000.000) Burundian Bahutu Citizens were
assassinated by the Burundian Armed Forces and the
BAHIMA REGIME (Micombero, Bagaza, and Buyoya) .

De 1962 à 2003 ,plus de 4.5 Millions de victimes


Barundi dont plus d'un million (1 000 000) de
Citoyens Bahutu Barundi ont été assassinés par les
Forces Armées Burundaises et le Pouvoir des BAHIMA
burundais ( Micimbero, Bagaza, et Buyoya)

Des clés pour comprendre le Burundi :


(1) Histoire du Burundi ou les grandes dates de l'Histoire des Barundi, et du Royaume de l'Urundi :
Http://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm
(2) Qu'est ce que c'est :
Un Hutu/Bahutu ? http://burundi-agnews.org/agnews_bahutu_barundi.htm ;
Un Tutsi/Batutsi ? http://burundi-agnews.org/agnews_batutsi_barundi.htm;
Un Hima/Bahima ? http://burundi-agnews.org/agnews_hima_bahima_burundais.htm

DOCUMENTATIONS SUR WEB.

"La Convention de l'ONU pour la prévention et la répression du crime de


génocide définit ce dernier comme étant "l'un quelconque des actes commis
dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique,
racial ou religieux". Cette Convention condamne les actes suivants . le
génocide, l'entente en vue de commettre le génocide, l'incitation directe et
publique à commettre le génocide, la tentative de génocide et la complicité
dans le génocide.La Convention de lONU sur l'imprescriptibilité des crimes
contre l'humanité condamne ces crimes, même si ces actes ne constituent pas
une violation du droit interne des Etats où ils ont éte commis."

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FORMAT (PDF) du Memorandum sur les


massacres répétitifs des hutus au Burundi.

"AGNews 2002.

INDEX I) PERIODE DE 1962 - 1965

II) PERIODE DE 1969

III) PERIODE DE 1972

IV) PERIODE DE 1988

V) PERIODE DE 1991

VI) Guerre civile au Burundi :

1ère Partie 1993 à 1996

2ère Partie 1997 à 2001

3ème Partie 2002

1962- 1962 : Massacre de 4 syndicalistes HUTU à


KAMENGE.
1965 "C'est cette JNR qui, le 19 janvier 1962, massacra
les syndicalistes Hutu à Kamenge - un quartier de

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|RETURN Bujumbura -: Jean NDUWABIKE,


NDINZURWA Basile NTAWUMENYAKAZIRI et André
Séverin

BARUVURA.. C'est cette même JNR qui, en été de la


même année, ente vivant Mathias MIBURO, bourgmestre
Hutu de Mura (Muvinga). Ces persécutions déclenchèrent
VICTIMES premiers mouvements d'exil Hutu."

HUTU TUTSI
Les massacres de Kamenge (Janvier 1962)
134 à Au mois de janvier 1962, des crimes crapuleux, dirigés
0 contre plusieurs personnalités éminentes ont été
5000
perpétrés à Bujumbura, dans le quartier périphérique de
Kamenge. Ces crimes ont revêtu les formes d'assassinats
ciblés, de massacres aveugles de populations civiles et
d'incendies criminels des habitations. Les personnes
visées étaient toutes de l'ethnie hutu majoritaire dans le
pays. De même, tous les biens détruits appartenaient à
des membres de cette communauté ethnique. Les forfaits
ont été commis de sang froid par de jeunes tutsi,
militants de la JNR (Jeunesse Nationaliste
Rwagasore) présidée par Prime NIYONGABO et
François BANGEMU. La JNR était un mouvement de
jeunesse intégré au parti au pouvoir; le Parti de l'Union
pour le Progrès National ou UPRONA en abrégé. Le
Gouvernement de l'époque dirigé par le Premier
ministre André MUHIRWA, était dominé par
intégristes tutsi, à savoir: NTIRUHWAMA Jean
(Intérieur et Fonction Publique), KATIKATI Félix
(Economie), NYAMOYA Albin (Agriculture et
Elevage), NKESHIMANA Gaspard ( Affaires
Sociales), NGUNZU Pierre (Education Nationale) et
NICAYENZI Zénon ( Défense Nationale).

-------------------------------------------------------------

Des centaines d'innocents sont torturés et


massacrés ! /Quand on n'est pas Tutsi, c'est un
crime de savoir lire...
C'est un véritable bain de sang. Et personne ne peut
prévoir où s'arrêtera cette répression aveugle. On fusille
les gens sans qu''ils sachent pourquoi. On les torture
pour qu'ils en dénoncent d'autres. Et ainsi de suite. Au
Burundi, quand on n'est pas de la race des seigneurs
Tutsi, c'est un crime de savoir lire. A la prison du Opimba,
la plus terrible pour ses tortures, on force des
malheureux à dénoncer les Hutu qui savent lire et qui
risquent, dès lors, d'être eux aussi massacrés...

BAIN DE SANG AU BURUNDI / DIX


PERSONNALITES POLITIQUES ONT ETE EXECUTEES
DE NUIT DANS LE GRAND STADE DE BUJUMBURA /
"LA CITÉ", 1965
Les victimes surtout des hutus
On n’a encore aucune nouvelle officielle ni certaine sur
les responsabilités réelles et les formes revêtus par le ou
les coups d’Etats ou révolte qui ont ainsi avorté. Mais
presque toutes les personnalités exécutées appartenaient
à l’ethnie Hutu. Les unes étaient des officiers formés à
l’école militaire de Bruxelles ainsi que les gendarmes.

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Les autres des dirigeants de la partie populaire et des


organisations syndicales et sociales. Plusieurs d’entre
elles étaient à la tête de l’assemblée nationale, bien
qu’elles n’appartiennent pas toutes au même partie
politique. Si le partie populaire est principalement formé
de Hutus, on en compte en effet autant et même plus
encore dans le partie national de l’UPRONA

LE PREMIER MINISTRE DU BURUNDI


M.NGENDANDUMWE ASSASSINE A
BUJUMBURA
M. Pierre Ngendandumwe, Premier ministre
du Burundi, a été assassiné, vendredi soir, à
21 h, à Bujumbura, alors qu'il sortait de
l'hôpital, prince Rwagasore, où il avait rendu
visite à sa femme. Des arrestations ont été
opérées. L’assassin a tiré alors que le Premier ministre
entrait dans sa voiture et toutes les balles l'ont atteint
dans le dos.
M. Appollinaire, vice-président de l’Assemblée nationale,
a déclaré : " L'assassinat de M. Ngendandumwe a pour
cause des rivalités politiques et ethniques"...

L'assassinat du Premier Ministre Pierre


Ngendandumwe - 15 janvier 1965
L'assassinat du Premier Ministre hutu Pierre
NGENDANDUMWE a été perpétré dans la soirée du 15
janvier 1965. Cependant certains événements antérieurs
à ce crime méritent d'être rappelés:

131 exécutions de Hutus au Burundi


Un tribunal militaire, qui siège sans désemparer,
aurait déjà fait exécuter 131 personnes : militaires,
gendarmes et civils toutes d'ethnie Hutu. Il s'agit
d'ailleurs, semble-t-il bien, non pas uniquement d'une
répression contre des personnes ayant fomenté le coup
d'État, mais d'une précaution tendant à éviter qu'il
puisse de longtemps y- avoir d'autres velléités de
rébellion populaire contre le Mwami et contre la
classe dirigeante Tutsi.

Déclaration de la commission internationale de


juristes sur les événements du Burundi
M. Graven est arrivé à Bujumbura le 14 décembre
1965. Son arrivée avait été dûment notifiée le 10
décembre 1965, aux autorités du Burundi. En dépit du
fait que la présente de l'observateur de la Commission
était bien connue des autorités du Burundi, 22
personnes, dont le Président du Sénat, M. joseph
Bamina, étalent exécutés deux jours après son arrivée.
Ni l'observateur de la Commission ni la Commission n'ont
été avisés des exécutions qui se préparaient. Ce n'est
que la 17 décembre 1965, c'est-à-dire le jour après les
exécutions, que M. Graven put pour la première fois
obtenir audience du Secrétaire d'État à la justice,
M. Artémon Slmbananiye.

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Les exécutions d'hommes politiques au Burundi :


Un sévère réquisitoire de la commission
internationale de juristes contre les autorités de
Bujumbura
Le 17 décembre seulement. au lendemain de ces
exécutions. le secrétaire d'État à la Justice, M Artémon
Simbananiye, recevait enfin M.Graven. Il promettait
alors non seulement de fournir les photocopies des
comptes rendus des audiences qui avaient conduit à la
condamnation des personnes exécutées, mais encore de
répondre à un questionnaire écrit qui lui serait soumis. M.
Graven insistait, dans une lettre, sur la nécessité de
joindre des pièces justificatives aux réponses qui seraient
données. il indiquait par ailleurs que les réponses et les
documents pouvaient être adressés à Genève, au cas où
le dossier ne serait pas établi avant son départ de
Bujumbura.
Mais, le 18 décembre, le même M. Simbananiye
notifiait à M Graven, au cours d'une nouvelle
audience, qu'il ne pouvait pas tenir sa promesse de
la veille : les copies des pièces essentielles ne seraient
pas transmises à la Commission de Genève; M. Graven
pouvait à la rigueur les consulter mais sans en référer à
l'institution qui l'avait mandaté. Le délégué suisse refusa
évidemment cette solution qui n'en était pas une,
demandant simplement que les autorités veuillent bien
reconsidérer leur décision.

Un programme de "liquidation" et d'extermination


de la race Hutu
Le "Conseil de guerre", composé de Tutsi, officiers
ou magistrats de la 1ère et de la 2e chambre, se
réunit chaque semaine pour décider du nombre et
des noms des personnes à exécuter à une date
donnée.Un membre du "Conseil de guerre", tous Tutsi,
sont: Jean Kandeke, substitut du Procureur du Roi. Paul
Rusiga, capitaine, commandant la garnison de Kitega.
Tarcisse Vyuzira, magistrat; Gelasse Ngurinzira. conseiller
à la Cour suprême; Nkorifa. capitaine à la Garde
nationale: le comptable du camp militaire de Bujumbura
(nom pu précisé); Ndayuhurume Etienne, de la Garde
nationale; Mabushi Charles, de la Garde nationale.

Les chefs féodaux Tutsi exterminent


méthodiquement l'élite de la race Hutu
Impressionné par la puissance croissante des réactions
populaires, le Mwami du Burundi nommait de nouveau un
premier ministre hutu; Pierre Ngendandumwe. mais
tout modérés et monarchiste qu'il soit, M.
Ngendandumwe était hutu et le 15 Janvier 1965,
quelques heures à peine après la constitution de
son gouvernement, il tombait sous les balles des
tueurs tutsi. Comme les premiers, les assassins de
M. Ngendandumwe n'ont pas été inquiétés et
circulent librement au vu et au su de tous dans le
pays.

L'ACTION (Québec) 9.2.1966 - (Génocide au


Burundi)
Comment est-il possible que les gouvernements
démocratiques, la Belgique, les pays du Marché Commun.
les 'U.S.A., continuent à apporter une aide technique et
financière à la sanglante et odieuse dictature qui s'est

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établi au Burundi, et lui permettent de la sorte de


poursuivre Impunément son programme d'extermination
raciale des Hutu ?

Mwami, Mwambuisa IV déclare à Genève:"la


révolution de Micombero est antipopulaire et
antihutu"
" La destitution de Ntare V ne m'étonne guère", a dit
Mwambutsa dans cette déclaration distribuée par son
cabinet. "Cette destitution est l'aboutissement
logique du programme d'instauration d'un régime
républicain à - la sauce tutsi - que quelques
aventuriers et extrémistes avides de pouvoir
s'étaient assigné, en s'appuyant notamment sur le
mythe du parti Uprona, ethniquement divisé,
politiquement inexistant et une infime partie de
l'armée".

Burundi : Le GENOCIDE de 1965

L'histoire du Burundi a été délibérément falsifiée par


certains auteurs burundais et étrangers mus par des
intérêts sectaires non avoués. On fait état notamment
d'une école "franco-burundaise"qui a imposé aux
filles et fils du pays un enseignement truffé de
mensonges grossiers sur leur histoire nationale.

1969
Recueil de plusieurs articles évoquant la purge
|RETURN anti-hutu de 1969

La responsabilité des massacres de 1969 incombe


d'abord au président Michel Micombero (Oncle du
président Buyoya) et à ses conseillers. Elle est
VICTIMES également imputable à toute cette machinerie juridico-
administrative qui a trempé dans l'affaire, et dont le
HUTU TUTSI procureur général de la République Gabriel
Mpozagara et le Président de la cour martiale
30 0 Damien Nkoripfa ont constitué des maillons importants.

1972
|RETURN

VICTIMES

HUTU TUTSI

Entre 200 000 2000 à Burundi - Genocide'72 : US and KISSINGER &


et 500 000 10 000 Burundi'72

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AGNEWS thanks Yves Mr. and Yves Geoffrey N.


Sources of these historical documents:
http://www.state.gov/r/pa/ho/frus/nixon/e5/c15651.htm
This document allows Burundian justice or (international)
to seize itself of this file. The current Burundian State has
from now on an official proof of the “mouth” of the US
that a genocide took place in Burundi in 1972 well.
Certain characters as “Simbananiye” (still alive) are
quoted. Again, it is noticed that FRANCE officially
supported the GENOCIDARY REGIME of MICOMBERO. For
this 35 birthday of the genocide, downgrading of these
documents of the Secretariat of US State for although the
genocide of the HUTU of Burundi with good take place.

SELECTIVE GENOCIDE
IN BURUNDI
Minority Rights Group

Professor René Lemarchand and David Martin


July 1974

CLIQUEZ ICI :

GENOCIDE VITE OUBLIE / COMITE SOLIDARITE


BURUNDI / Gérard RUSHISHIKARA / mars 1976
Petit pays sis au coeur de l’Afrique : le BURUNDI. Il faut
nous mettre à l'évidence que ce pays est entré dans sa
plus grande crise qu'il n'a jamais connu depuis son
existence. En printemps 1972 , « on a tué. On a tué tous
ceux qui auraient voulu lever la tête,on a tué dans les
universités, dans les écoles jusqu'au niveau de
l'enseignement primaire. On a tué dans l'administration,
du Ministre au petit employé. On ne saura jamais
combien. Au moins 150.000 personnes, Hutu pour la
plupart . »(2) On a tué pour quelles raisons ? Seule

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I'histoire nous le dira.

SELECTIVE GENOCIDE IN BURUNDI / Minority


Rights Group / Professor René Lemarchand and
David Martin July 1974

BURUNDI-HISTORY : BURUNDI
SINCE THE GENOCIDE | The
Minority Rights Group | Reginald
Kay|April 1987
The understanding of recent and
current developments in Burundi is
complicated by the scarcity of independent
information. This was a problem with the MRG's
earlier report of July 1974, 'Selective Genocide in
Burundi', by Lemarchand and Martin, and remains
so today. The official media is tightly controlled by
the government which has systematically closed
independent channels of information. Any observer,
however, confronted with the evidence of the
killing of at least 100,000 people in 1972, has
enough reliable information to explain the events
in ethnic terms as a slaughter of the Hutu majority
! Suite..

The Hutu Genocide :

In 1972 violence erupted across Burundi as Hutus rose


against the Tutsis. The Tutsi government responded
to this rebellion with vengeance. The government-
sanctioned killing began in April, reached its height
in May, and ended by August. A story of Hutu plots for
genocide against the Tutsi and insurgent uprisings was
created to justify the mass action. In Burundi, 100-200
thousand Hutus were killed. Reports from witnesses
said that the Tutsis maintained lists of targets for
assassinations, mainly government employees, the
educated few, and those with any material wealth
(anyone with property or some small luxury). People
were publicly arrested, tortured, and killed in prisons.
International reaction to the genocide at the time was
negligible at best.

Les origines du génocide au Burundi/Les Tutsi ont


voulu régler le sort des Hutu pour vingt ans
Mais le pouvoir, lui, dispose de la force (l'armée) et de
l'organisation. Sa répression sera plus vaste, plus
systématique et cyniquement dirigée vers une «solution
finale» du «péril hutu ». Face à la rébellion, les Tutsi
oublient leurs dissensions et font bloc. Il s'agit cette
fois de régler le problème pour les vingt années à
venir. On va radicalement exterminer l'élite et par l'élite
il faut entendre tous ceux qui savent lire et écrire ou qui
ont quelque influence. «Génocide» qualifie bien cette
politique délibérée: fonctionnaires, commerçants,
prêtres, catéchistes, écoliers, petits employés, bref tous

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les hutu qui ne sont pas les simples paysans illetrès des
collines sont menacés et souvent sommairement passés
par les armes, cinquante mille morts semble un chiffre
confirmé officiellement.

Rapportés par des témoins rentrés en Belgique/Des


récits effroyables sur les massacres au Burundi/Les
enfants seraient pris dans les écoles pour être
exécutés
Dans cette sinistre hiérarchie de la liquidation, ils en
étaient, la semaine dernière, à venir enlever dans leurs
écoles techniques des élèves de 14 à 17 ans et
commençaient à s'en prendre aux femmes et aux jeunes
filles. Il y a une huitaine de jours, les estima tions les
plus sérieuses du nombre des victimes du génocide
allaient de cinquante mille à cent mille. Mais depuis lors
le massacre s'est' poursuivi. Notre confrère de la B.R.T.,
M. Geerts, a vu, à Bujumbura, des captifs étendus en
couches super posées dans un camion, emmenés vers le
lieu de leur supplice. Une heure après le couvre-feu,
chaque soir, il voyait des camions chargés de cadavres
roulant en direction du champ d'aviation à proximité
duquel une fosse commune se comblait peu à peu de
corps.

Les témoignages se multiplient /La population


Hutu du Burundi est l'objet d'une liquidation
systématique /Il y aurait entre cinquante et
cent cinquante mille morts
Cependant, les témoins rapportent que la répression
contre les Hutus a dépassé en horreur cette révolte. On
cite les cas de petits élèves hutus qu'on irait chercher
dans les écoles pour les tuer. Des centaines de personnes
seraient soumises à des séances de matraquages par des
membres des Jeunesses révolutionnaires. Les
blessés seraient laissés sur place jusqu'à ce que mort
s'ensuive. A Bujumbura, l'armée s'ést emparée
d'étudiants hutus et les ai mis à mort dans les camions
qui les emportaient, parfois à l'arme blanche. Des
professeurs hutus ont également été massacrés. Cette
répression systématique ne viserait pas seulement les
élites, mais également les éléments hutus qui, au niveau
du primaire et du secondaire, en étaient au stade de
l'alphabétisation.

Tutsi Genocide of Hutu in Burundi 1972:


"the events of 1972 became the source of
considerable tension within the Tutsi minority"

Histoire du MWAMI NTARE V CHARLES NDIZEYE et


les massacres de 1972.
Au mois de mars 1972, Artémon Simbananiye,
ministre des Affaires Etrangères était à Bruxelles.
Par hasard, il logea pendant quinze jours dans le même
hôtel que Ntare V. Ils se rencontrèrent à plusieurs
reprises. On en conclua qu'il y avait une négociation

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secrète du retour de Ntare V au Burundi.


Le 21 mars 1972, Ntare V quitta l'Allemagne et partit
pour l'Uganda où il fut l'hôte du président Idi Amin.
Le 30 mars 1972, Ntare V gagna Bujumbura,
accompagné du fils de Léopold Biha ainsi que des
officiers ugandais. Dès que l'avion du général Idi Amin
repartit, Ntare V fut placé dans un hélicoptère et conduit
à Gitega. A l'arrivée au camp militaire, Ntare V avait
des menottes aux poignets.

Comment porter secours aux Hutus encore vivants


par CÉLINE COSSETTE

On dresse les premiers bilans de l'hécatombe et une


horrible arithmétique officielle répartit même les victimes
par zones géographiques. Avec toujours un même total
50 000 morts. "En vérité les massacres ont été
beaucoup plus importants que ne l'admet la version
officielle. Et ils continuent encore avec cependant un peu
plus de discrétion." "Selon nos sources, la tuerie
aurait fait 200.000 morts et constituerait l'horrible
aboutissement d'un plan conçu par un ministre du
colonel Micombero, M. Artémon Simbananiye , que
l'on retrouve à chaque étape de la répression
contre les Hutus. Un "plan diabolique", échafaudé
en juillet 1967, visant à amener les deux ethnies
(Tutsis 15% et Hutus 85%)à égalité."

Le tribalisme érigé en politique


S'il s'agit de distinguer des choix Politiques dans les
relations avec l'étranger, dans la politique à l'éducation...
dans l'attitude à l'égard de l'affairisme de l'Association
des commerçants barundis ou à l'égard des capitaux
étrangers, etc, il me semble qu'il y a là des options
idéologiques et dans ce contexte le "tribalisme"
est un outil au service d'un groupe dominant des
élites urbaines ( certains parleront de "bourgeoisie
nationale"). Le tribalisme, ce n'est pas une fatalité
raciale comme on le croit facilement: c'est une
politique.

La cruauté de la répression (1972)


Les massacres organisés par les rebelles le 29 avril et les
jours suivants en province de Bururi ont peut-être acculé
à la répression les Tutsis effrayés. Il ne reste qu'une
jacquerie paysanne, soutenue - sinon provoquée - par les
nostalgiques de la révolte que sont les Simbas congolais,
donne maintenant au pouvoir militaire un prétexte
pour frapper durement ceux qui ne demandent qu'à
prendre légitimement en main leur avenir.

GÉNOCIDE SÉLECTIF AU BURUNDI


Voici comment Jeremy Greenland décrit le déroulement
des opérations de nettoyage: Des Tutsi de l'endroit
arrivaient au lieu dit, appréhendaient instituteurs,
dirigeants de mouvements ecclésiastiques, infirmiers,

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fonctionnaires, commerçants, Hutu, et leur


faisaient signe de monter dans leurs Land-
rovers. Des bandes de Tutsi ratissaient les
faubourgs de Bujumbura et emmenaient des
camionnées de Hutu vers une destination
inconnue. Durant tout le mois de mai et
jusqu'à la mi-juin les excavatrices
fonctionnaient chaque nuit à Gitega et à
Bujumbura, aménageant les fosses communes. Dans les
écoles secondaires les maîtres assistaient impuissants
aux ratissages d'étudiants ... Ceux qui étaient arrêtés
étaient pour la plupart liquidés la nuit même, souvent
dévêtus et assommés à coups de trique sous les bâches
des camions avant même d'arriver à la prison, puis
achevés sur place, à la nuit tombante à coups de
gourdins. Il ne fallait pas qu'on gaspille inutilement des
cartouches.

Un "Génocide selectif"
("Le Peuple", 29 novembre 1972) D'après le Père
Boon, prêtre beige, professeur à l'université de
Bujumbura durant les tragiques événements de mai.
dernier, on peut parler de "génocide sélectif ".
150.000 à 200.000 personnes sont mortes, parmi
lesquelles toute, élite Hutu (ministres,
fonctionnaires, étudiants) et la jeunesse Hutu se
voit refuser l'accès aux écoles.

M.Eyskens: "un véritable génocide au Burundi"


(La Cité, 21-22 mai 1972) Les informations que nous
publions, depuis quinze jours, sur les horribles massacres
perpétrés au Burundi viennent d' être confirmées par le
gouvernement beige.Hier, à l'issue dit Conseil des
ministres, M. Eyskens - qui. la semaine dernière déjà,
avait souligné le caractère dramatique de la situation - a
déclaré que " le gouvernement avait pris
connaissance d'informations complémentaires
indiquant que le Burundi n'est pas confronté avec
une lutte tribale, mais avec un véritable génocide" !

Génocide
(Le Peuple, 25 mai 1972) C'est M. Eyskens qui, à
l'issue du conseil de cabinet de vendredi dernier,
parlait de -génocide - un mot qu'un Premier
ministre n'emploie pas à la légère. L'ambassadeur
belge a été rappelé en consultation. La presse belge
publie des témoignages «privés» mais directs, qui tous
font état de massacres compris parmi les étudiants et
compris parmi les étudiants et les élèves des écoles. Des
camions transportent les corps vers les charniers.
Les estimations les plus " modérées" font état de
milliers de morts, sinon de dizaines de milliers.

Le génocide des Hutus se poursuit dans le plus pur


style hitlérien.
C'est ainsi, disent nos correspondants, qu'on casse les
membres des victimes pour les faire tomber puis on les
achève en les écrasant sous les roues de camions
ou encore on les parque dans des camions pour les
y tuer par un système d' électrodes dès avant
d'aller' les enfouir dans des charniers. Ce ne sont là,
que es exemples, entre autres, cités par nos informateurs

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Naufrage au Burundi
Ligue Belge pour la Défense des Droite de l'Homme./
Section de Louvain.Septembre 1972 Ed. resp. G.
Beauthier, B. Dejemeppe./
On a tué. On a tué tous ceux qui auraient voulu
lever la tête on a tué dans les universités, dans les
écoles jusqu'au niveau de l'enseignement primaire.
On a tué dans l'administration, du Ministre au petit
employé. On ne saura jamais combien. Au moins
150,000 personnes, Hutu pour la plupart. Dans ce
pays sans statistiques et sans informations libres,
comment pourrait-on savoir ? Qu'importe.

TÉMOIGNAGES SUR UN GÉNOCIDE (Le Monde)


Plusieurs lecteurs, témoins des troubles au Burundi, nous
adressent des précisions sur les massacres qui, selon le
premier ministre belge. M. Gaston Eyskens. ont pris les
proportions d'un " véritable génocide " ("le Monde" du
26 mai)... Depuis une semaine, la répression qui fait
suite à la rébellion du 29 avril s'est considérablement
aggravée. Elle prend l'allure d'une élimination
systématique des intellectuels hutus, et, en général, de
tous ceux qui savent quelque chose ou possèdent
quelque bien. Dans la capitale, les arrestations et les
exécutions sommaires se poursuivent. Excités par la Voix
de la Révolution, qui encourage « les forces vives de la
nation à débusquer les ennemis du peuple »,les Tutsis,
surtout les membres du parti Uprona, dénoncent
tous les Hutus qu'ils connaissent, collègues de
travail, subordonnés, supérieurs, voisins,
condisciples... Quarante-cinq noms figuraient sur la liste
des arrestations, mais une vingtaine d'élèves en fuite
n'ont pas répondu à l'appel.

UN JOURNALISTE BELGE CONFIRME QU'UN


VERITABLE GENOCIDE A LIEU ACTUELLEMENT AU
BURUNDI

Le journaliste a affirmé que des camions ont


transporté de nombreux corps qui ont été inhumés
près de Bujumbura. Même des étudiants de 15 ans
auraient été exécutés, selon lui. A l'issue du Conseil de
cabinet de vendredi dernier, on s'en souvient, le Premier
ministre, M. Eyskens, avait déclaré que la situation
au Burundi était particulièrement alarmante et
qu'on était, en réalité, confronté à un gigantesque
génocide.

Selon le représentant permanent de Bujumbura à


l'O.N.U.: LES TROUBLES DU BURUNDI AURAIENT
FAIT DE 50 A 60.000 MORTS
"Le Burundi, contrairement à la Belgique, est une nation
au plein sens du mot", a déclaré devant la presse, à
Genève, l'ambassadeur Nsanze Terence, représentant
permanent du Burundi auprès des Nations-Unies. Si
celui-ci admire le fait que Wallons et Flamands ont fini
par constitue la nation belge, il a tenu à souligner que les

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Burundais, quant à eux, ne sont divisés en Hutus et


Tutsis que "par la fantaisie des premiers colonisateurs et
sur le simple critère de leur taille"... Le "génocide
sélectif " imaginé par les organisateurs de la rébellion
fut alors transformé par ceux-ci en un carnage sans
distinction, dans le sud-ouest du pays surtout. Les
"rares" monarchistes du pays pensèrent pouvoir profiter
de la situation, et c'est pourquoi le Roi fut jugé et
exécuté. Le rôle du gouvernement et de l'armée fut celui,
démocratique de la défense de l'ordre :" Quelques
mesures punitives furent prises, c'est tout."En indiquant
comment, à la suite de survols systématiques des régions
frappées par ces événements, le nombre de 50.000 à
60.000 victimes fut établi avec précision, l'ambassadeur
du Burundi a sévèrement fustigé ceux qui ont donné des
"versions fantaisistes" des faits, notamment certains
organes de presse et plus particulièrement les agences
catholiques.

Une des premières photos des massacres du Burundi:


ce camion rempli de cadavres.
(Source: La Libre Belgique,29-05-1972)

La répression contre les Hutus'est déchaînée le 7


mai après un appel lancé à la radio (Source: La
Libre Belgiques,29-05-1972)
Les événements qui se sont déroulés et se dérouleraient
encore au Burundi, apparaissent d'une extrême gravité.
En dépit du black-out systématique imposé par les
autorités, on commence à avoir des détails - grâce aux
témoignages d'Européens qui ont quitté le pays
récemment - sur le véritable génocide que l'armée, la
police, les militaires du parti unique et la « jeunesse
révolutionnaire » ont entrepris à l'encontre des Hutu.

La répression contre les Hutu


Un appel à la radio : Le dimanche 7 mai, au matin la
radio a annoncé que les tribunaux militaires, ayant siégé
le samedi, avaient prononcé plusieurs condamnations à
mort sans en préciser le nombre et que les jugements
avaient été aussitôt exécutés. Mais la radio a demandé
aussi aux militants du parti unique, l'UPRONA, et à la

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"jeunesse révolutionnaire RWAGASORI" de


demeurer vigilants, d'arrêter tous les suspects, au besoin
de les désarmer et de les livrer aux autorités
militaires...Le dimanche matin, aussitôt après l'appel
lancé par la radio, la jeunesse révolutionnaire et les
militants du parti ont procédé à des arrestations dès la
sortie de la messe dans plusieurs localités. lis ont
également arrêté, dans les hôpitaux, des infirmières, et
des médecins africains. L'un d'eux a été battu à mort.
Lorsque sa femme, mère de huit enfants, est venue
proposer un matelas pour son mari, les gardes lui ont dit
qu'il n'en avait plus besoin.

Selon le secrétaire de l'O. N. U.: «Les dimensions


de la tragédie au Burundi sont effarantes»/Les
efforts de développement ont été gravement
affectés
" Le gouvernement du Burundi lui-même, indique le
rapport, a informé la mission spéciale que 80.000
personnes avaient trouvé la mort depuis le 29 avril, et
que cinq cent mille autres, parmi lesquelles 50.000
veuves et des dizaines de milliers d'orphelins. étaient en
proie à de graves souffrances et avaient besoin d'une
assistance humanitaire"

L'ONU déplore une « tragédie aux dimensions


effarantes
« Le gouvernement du Burundi lui-même, indique le
rapport, a informé la mission spéciale que quatre-vingt
mille personnes avaient trouvé la mort depuis le 29 avril,
et que cinq cent mille autres, parmi lesquelles cinquante
mille veuves et des dizaines de milliers d'orphelins,
étaient en proie à de graves souffrances et avaient
besoin d'une assistance humanitaire. La mission spéciale
a également été informée que quarante mille personnes
environ avaient cherché refuge au Ruanda, en Tanzanie
et au Zaïre, pays voisins du Burundi. »

TÉMOIGNAGES : L'extermination d'une ethnie (Le


Monde, 01/06/1972)
L'E.N.S. (2) a perdu soixante élèves (tous Hutu), l'U.O.B.
(3) cent étudiants (tous Hutu). Le massacre continue. Par
camions entiers on charroie, nuit et jour, des cadavres.
On arrête tous les « suspects». On les oblige à se dévêtir.
On les fait coucher à plat ventre, les mains derrière la
nuque. On les cogne à coups de crosse, de bâton, de
pierres. On les torture. Puis on les transperce à la
baïonnette. Les bulldozers font le reste.Sans parler des
innombrables règlements de comptes ! Dans les écoles,
les élèves tutsi assassinent leurs camarades à
coups de pierres, de machette, de bâton...La J.R.R.,
constituée en groupes d'autodéfense, «ratisse» les
collines, tue les gens, incendie les fermes.

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Des massacres du Burundi - A la prison de


Bujumbura,les prisonniers sont exposés au soleil
jusqu'à ce que mort s'ensuive ( Le Soir,
25.05.1972) Passant outre à la consigne du silence qui
leur avait été donnée par le représentant diplomatique de
la Belgique à leur départ de Bujumbura, des
ressortissants belges récemment rentrés du Burundi
témoignent de l'ampleur du génocide des Hutus mené
par les Tutsi, dont une des cinq grandes familles du
pays détient actuellement le pouvoir. Il s'agit du groupe
des Bahimas du Sud, par ailleurs mal considéré,
rapporte-t-on, par les autres grandes familles, royales
celles-là.

Les relations entre le Rwanda et le Burundi sous le


signe de la franchise et du réalisme /Kayibanda : «
Arrêtez les tueries et reconnaissez l'identité de
chaque ethnie» Pour le chef de l'Etat rwandais, il est
"inutile de se réfugier derrière des théories
inconsistantes", mais il faut, au contraire, oeuvrer pour la
paix en reconnaissant l'identité propre de chaque ethnie
et en abordant le problème de leur coexistence avec
réalisme et avec justice.

Le sénateur Edward Kennedy alarmé par les


évènements sanglants au Burundi. /WASHINGTON. -
Le sénateur Edward Kennedy, qui est président de la
sous-commisslon sénatoriale pour les réfugiés a demandé
ait secrétaire d'Etat, M. William Rogers, de faire preuve
publiquement d'une certaine inquiétude au sujet des
tueries et des réfugiés, au Burundi.Le sénateur
démocrate du Massachusetts a déclaré, devant le Sénat:
"Il est désolant de voir qu'après plusieurs
semaines de carnage au Burundi, il ne semble
toujours pas y avoir de manifestations sérieuses
d'inquiétude de la part de certains gouvernements,
y compris le nôtre"

Burundi: ce n'est pas fini /Signalons d'autre part que


des informations fraîches en provenances du Burundi font
état de nouveaux massacres de Hutus.L'indignation dans
les pays limitrophes du Burundi est telle que certains se
demandent si les présidents Mobutu Sese Seko' (Zaïre)
et-Nyerere, ne seront pas amenés à ne concerter pour
exercer une pression déterminante sur le ,régime de
Bujumbura. Mobutu choqué Le président Mobutu
Sese Seko a été choqué, dit-on, d'apprendre qu'il

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avait été mal informé par M. Simbananye lors de la


demande d'assistance militaire burundaise.

Sous la pression de leur gouvernement : Les


étudiants hutus du Burundi sont obligés de quitter
l'École royale militaire
La persécution des Hutus, leur écartement de la vie
sociale et de la vie tout court, se poursuivent au
Burundi en défit des déclarations périodiques de la "
Voix de la révolution"; qui annonce le retour au calme, la
réconciliation, le pardon.Au moment où la radio de
Bujumbura déclarait que le' Procureur général de la
République, M. Philippe Minani, avait pris des mesures
visant à restaurer l'unité nationale telles que des
restitutions de biens aux familles des personnes
condamnées, on apprenait que les élèves-officiers hutus
de l'Ecole militaire belge devaient quitter cette école de
par la volonté expresse du gouvernement du Burundi qui
voulait aussi leur extradition. (Voir "La Cité" du 2
octobre). Un grand émoi s'était même manifesté parmi
les professeurs et étudiants belges qui craignaient que
leurs camarades butus ne soient ramenés en avion de
force et, ainsi, envoyés à la mort.

Après la tourmente:Bilan tragique et sombres


perspectives au Burundi /En ce qui concerne le
corps enseignant, on signale que tous les
professeurs hutus des écoles secondaires ont été
arrétés, ce qui veut dire qu'ils sont morts, ajoute-t-
on. Il en est de même des quatre cinquièmes des
moniteurs hutus des écoles primaires sauf dans 3
ou 4 paroisses.

1972-1997: maccabre anniversaire d'un génocide


qui continue

En 1972, le Premier Ministre belge, Gaston EYSKENS, fut


le premier Chef de Gouvernement étranger à qualifier cet
acte innommable de « GENOCIDE ». Celui-ci n'épargna
personne: des ecclésiastiques, aux simples fidèles, des
militaires aux civils, des cadres politiques aux enfants
d'écoles primaires,... Tous furent touchés ou prirent le
chemin de l'exil. Pour couronner le tout, les autorités
politiques burundaises expulsèrent tous les témoins
étrangers gênants, spécialement des missionnaires et des
coopérants.

A propos de ce génocide, le Professeur René


LEMARCHAND (Génocide sélectif au Burundi, MRG,
Rapport n°20, novembre 1974, p 13), a écrit en 1974: «

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On assiste à une sorte de violence « prophylactique »


visant non seulement à décapiter la rébellion mais
pratiquement toute la société hutu. Ainsi, s'ébauche à
coup de baïonnettes un nouvel ordre social(...). Une
société où seuls les Tutsi sont qualifiés pour accéder au
pouvoir, l'influence et à la richesse. L'ethnie hutu, c'est-à-
dire ce qu'il en reste, est à présent systématiquement
exclue de l'armée, de la fonction publique, et pour ainsi
dire de l'Université et de l'enseignement secondaire ».

Curieusement, des pays dits démocratiques comme la


France s'empressèrent de voler au secours de cette
dictature en assurant la coopération militaire que venait
de suspendre courageusement la Belgique. Tout le monde
se tut, y compris l'Eglise Catholique, malgré l'assassinat
de 22 prêtres, religieux et religieuses. Par ailleurs,
contrairement à d'autres génocides déjà reconnus dans le
monde, la communauté internationale, l'ONU en tête,
refuse de reconnaître le génocide hutu de 1972 au
Burundi.

Des avions barundi attaquent des réfugiés hutus en


Tanzanie / 36 personnes ont trouvé la mort / La
Cité / 22 mars 1973

Une dépêche venant de Dar Es-Salam confirme les


informations dont nous faisions état hier : le génocide
des Hutus a repris vigueur au Burundi.
La Tanzanie a accusé mercredi le Burundi d'avoir
bombardé trois villages tanzaniens, tuant trente six
personnes parmi lesquelles huit Tanzaniens et vingt-huit
réfugiés originaires du Burundi .
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères
déclare que des avions militaires burundais ont violé
l'espace aérien tanzanien le 15 mars et ont bombardé les
villages de Kakunga, Kibuti et Mubarazi, situés dans le
nord du district de Kigoma près de la frontière tanzano
burundaise.

TANZANIE: Trois villages ont été bombardés par un


avion burundais / La Cité / 24 - 25 mars 1973

Un porte-parole du gouvernement tanzanien a réaffirmé


que les villages bombardés, la semaine dernière, par un
avion du Burundi, sont bien situés en Tanzanie, écrit le
journal gouvernemental de Dar-es-Salam, "The Daily
News".
Le porte-parole a précisé que ce bombardement, qui a
fait trente-six morts et seize blessés, avait eu lieu à 500
mètres à l'intérieur du territoire tanzanien. Il a indiqué
qu'un avion avait été mis à la disposition de
l'ambassadeur du Burundi en Tanzanie pour qu'il se rende
dans le secteur bombardé et puisse ainsi juger de lui
même.

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Les Génocides Burundais 05/01/2021, 23:59

1988 BURUND
POURQUOI
I:
LE
MASSACRE ? /
|RETURN JEUNE AFRIQUE
/ 31 AOÛT 1988
Burundi: pourquoi
le massacre? De
cent mille à trois
cent mille morts
lors des
affrontements de
VICTIMES

HUTU TUTSI

Entre
5000,
10
25000 et
100 000

1972(photo).Seize ans plus tard, la hache de guerre est


de nouveau déterrée entre Tutsi et Hutu, et les morts
s'accumulent. Pourquoi?

LE BURUNDI S'EMPLOIE A DEDOUANER SON


ARMEE/LE MONDE/
30 AOÛT 1988 - Le brouillard se dissipe très lentement
sur le tragique exode auquel ont été contraints, il y a
environ deux semaines,plusieurs dizaines de milliers de
ressortissants du Burundi, en grande majorité Hutu, à
destination du Rwanda. De Genève, où il a rencontré,
dimanche, le secrétaire général des Nations Unies, M.
Javier Perez de Cuellar, le ministre burundais des Affaires
étrangères, M. Cyprien Mbonimpa, déclarait que « la
situation est désormais sous contrôle » et que « le sang
ne coule plus ». Face à lui, M. Perez de Cuellar n'avait pu
qu'exprimer son « inquiétude concernant les causes
humanitaires ", après avoir insisté sur le caractère
intérieur des violences burundaises.

BURUNDI : TEMOIGNAGES SUR LES MASSACRES «


ILS ONT INCENDIE MA MAISON AVEC MES
ENFANTS A L'INTERIEUR... » / LE MONDE / JOSÉ
ALAIN FRALON / 25 AOÛT 1988 -
BUTARE(Rwanda) de notre envoyé spécial
« Le mercredi, les militaires sont arrivés dans nos
villages. J'étais dans la bananerais et ils m'ont blessé. lis
ont fait entrer les enfants dans la maison et ils ont mis le
feu. Alors, je me suis enfui avec ma femme. Je marchais
la nuit. Le jour, je me cachais dans la forêt. Je voyais des
militaires partout.. Je l'entendais, ils disaient : « Tous les
Hutus doivent être exterminés. »Il y avait aussi des
hélicoptères. Je suis arrivé lundi au Rwanda. Je ne
pouvais plus marcher, ma femme me tirait. Je ne
retournerai, plus chez moi, dans mon pays, tant que ce
régime durera. J'ai peur. »

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MASSACRES D'ENFANTS PAR LES TROUPES


GOUVERNEMENTALES
Vers le milieu du mois d'août 1988, des milliers de
personnes ont été tuées en République du Burundi -
Afrique centrale. Il semblait tout d'abord que ce s
énormes pertes de vies humaines s'étaient produites lors
d'affrontements entre les deux principales communautés
ou groupes ethniques (1), les Hutu et les Tutsi.
Cependant, il est rapidement devenu manifeste que
beaucoup de ces meurtres, probablement la
plupart, se sont produits après l'intervention des
troupes gouvernementales dans la région où avaient
éclaté des troubles entre les communautés. Les
premières informations relatives à ces meurtres ont été
connues à l'extérieur du pays vers le milieu du mois
d'août ; depuis lors, de plus en plus d'éléments de
preuve ont pu être obtenus montrant que les forces
armées du Burundi sont responsables d'exécutions
en masse de civils non armés, et que de
nombreuses victimes étaient . des enfants, parmi
lesquels des enfants en bas âge, qui n'avaient
jamais participé à aucune des émeutes violentes
précédentes. Ils ont été désignés et exécutés
simplement parce qu'ils étaient Hutu ainsi que
leurs parents et qu'ils vivaient dans une région où des
membres de la communauté Hutu avaient attaqué et tué
des Tutsi, dans les communes de Marangara et de Ntega,
situées respectivement dans les provinces de Ngozi et de
Kirundo du nord du Burundi

Burundi jusques à quand ?


En 1972, de 150.000 à 300.000 personnes avaient
été tuées en quelques mois, en majorité des Hutus.
Le gouvernement burundais justifie les meurtres de
masse par la répression nécessaire d'une tentative de
renversement du pouvoir de la part des Hutus.
L'opposition hutu parle d'un plan d'élimination
soigneusement préparé. Ce qui est sûr, c'est qu'en
quelques mois, cette année-là, tous les responsables
hutus - ministres, officiers, fonctionnaires - ont été
éliminés, puis les cadres moyens et inférieurs, les
instituteurs, des prêtres... bref tous les Hutus qui avaient
un tant soit peu d'instruction, jusqu'aux écoliers. Les
Hutus restant ne pouvaient, apparemment, qu'être
paysans ou artisans.

L'armée en question : Composées, en majorité, de


Tutsi, les troupes gouvernementales sont-elles
vraiment allées trop loin dans la répression ?
Selon son directeur, l'hôpital de Kiremba n'était pas un
modèle d'harmonie ethnique. Apprenant que les Hutu
étaient accusés de massacrer des Tutsi, les seize
infirmiers et les vingt-huit employés hutu de
l'hôpital n'osaient plus quitter leur lieu de travail,
par crainte de représailles. Ils y étaient encore, le
31 août, après ayoir offert de se laisser tuer pour
que cesse la tension au sein de l'établissement...
Dans la nuit du 18 août, toujours selon les notes du
Dr Schmidt, sept personnes (hutu, bien sûr) ont
été exécutées par les militaires. Parmi, elles,le
menuisier de l'hôpital qui a été décapité. Le 20 août, le
médecin-major Daradangwe a informé son confrère (civil)

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Les Génocides Burundais 05/01/2021, 23:59

de la fin des hostilités. Prudent, le personnel hutu a


refusé de quitter l'Hôpital. Ce jour-là, Schmidt a
enregistré une forte augmentation du nombre des
blessés (surtout des femmes et des enfants).

Les Hutus fuient la folie des Tutsis: des récits et


des chiffres hallucinants
Boutare, 23 août. Les affreuses blessures par balles et
par éclats de grenades en témoignent à suffisance: les 80
enfants (en majorité), femmes et hommes soignés à
l'hôpital de Boutare, au sud du Rwanda, sont les
survivants d'un massacre systématique perpétré à
l'arme a feu, certainement pas à l'arme blanche,
par les militaires burundais qui ont ratissé de très
nombreux villages de la province septentrionale.

L'enfer burundais raconté par les blessés :


Grenades à gaz, mitraillades, coups de baïonnette :
les armes du massacre
Beaucoup de réfugiés ont décrit la manière dont ils
ont fui les massacres de l'armée burundaise,
contredisant la version du gouvernement de
Bujumbura qui affirme que l' ethnie majoritaire
hutu ( 85 p.c. de la population) a massacré des
membres de l' ethnie tutsi au pouvoir. On ne sait
toujours pas le nombre de victimes - il varie entre
5.000 et 50.000 morts. Soixante-six réfugiés, parmi les
plus grièvement blessés sont soignés à l'hôpital
universitaire e Butare. Le directeur de l'hôpital, le Dr Jean
Gahungu, a déclaré que les neuf dixièmes des réfugiés
soignés étaient des Hutus et que ceux qui étaient
capables de raconter leur calvaire avaient décrit dans le
détail des massacres commis, par l'armée burundaise,
majoritairement tutsi.

Burundi: du napalm contre des paysans ? C'est ce


qu'affirme l'opposition hutu, qui parle de vingt mille morts
certains Tutsis, appuyés par des militaires tutsis, commencent
à assassiner des Hutus refoulés «sous prétexte qu'il s'agit de
rebelles venus du Rwanda». Le 16, les paracommandos de
Gitega viennent prêter main forte aux militaires de
Ngozi. Le 17, dans la commune de Marangara et à Ntega
( province de Kirundo), des militaires tutsis tirent sur des
Hutus. "A l'aide de trois hélicoptères. ils incendient
au napalm les populations de plusieurs endroits des
deux communes. ce qui explique la présence de
Tutsis tout autant parmi les morts que parmi les
réfugiés arrivés au Rwanda. Cette opération, selon
certains témoins, se solderait approximativement
par 28.000 morts et 10.000 réfugiés", affirme le
communiqué. Précisons que des sources de «La libre
Belgique», interrogées au Rwanda, affirment que
certains des réfugiés sont brûlés.

BURUNDI: les affrontements ethniques -Le


gouvernement refuse toute enquête internationale
mais sollicite une aide financière
M. Cyprien Mbonimpa, ministre des affaires
étrangères du Burundi, a rencontré dimanche 28
août, à Genève, M Perez de Cuellar, secrétaire
général des Nations unies, et M. Jean-Pierre Hocké,
haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés. Après
avoir "informé" le premier sur la situation dam son

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pays, il a sollicité une aide de 15 millions de dollars


auprès de la communauté internationale. Cet argent
est destiné selon lui à loger, à vêtir et à nourrir pendant
trois mois, soit jusqu'aux prochaines récoltes, les quelque
cent mille sans-abri dont les villages ont été incendiés.
En revanche, il a refusé catégoriquement toute
enquête internationale sur les récents événements
, car, affirme-t-il, le calme en rétabli et la situation
maîtrisée su l'ensemble du territoire. L' entretien du
ministre avec M. Hocké a porté sur le sort des quarante-
quatre mille réfugiés du Burundi qui on fuit les massacres
et trouvé asile au Rwanda.

DES SIGNES DU TRIBALISME INVETERE DES TUTSI


DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES AU
BURUNDI: SITUATION ET TEMOIGNAGES /
INFORMATIONS SUR LE BURUNDI / B.I.I.B.-I.O.I.B.
/ BUREAU INTERNATIONAL D'INFORMATION SUR
LE BURUNDI / SADY NOËL / 15 OCTOBRE 1988
Au Burundi, la grille tribale dans le système de
l'enseignement constitue une bombe à retardement qu'il
convient de désamorcer, car le peuple hutu de ce pays vit
dans un système de discrimination institutionnalisée,
réelle mais inavouée. Ainsi, le régime fait tout pour
empêcher les enfants hutu de bénéficier de
l'enseignement secondaire et supérieur, allant jusqu'à
décourager la création d'écoles privées. Le Lieutenant-
colonel Jean Claude NDIYO, ex Ministre de l'Education
Nationale, croit que Isidore HAKIZIMANA, son
prédécesseur, a été imprudent de laisser quelques hutu
accéder à l'enseignement secondaire et
supérieur.Pourtant, le chiffre qui effrayait les nouvelles
autorités de Bujumbura pour l'année 1987 88, ne
dépassait guère 10% de l'effectif total des inscrits.
Une nouvelle stratégie : le régime du Major Pierre
BUYOYA a juré d'exacerber la colère du peuple hutu pour
l'inciter à des révoltes qui seront suivies par une
répression sanglante. En même temps, il utilise des
étudiants tutsi pour semer la panique dans les écoles.
Toutes ces démarches visent à rendre les hutu coupables
d'avoir voulu déstabiliser la IIIème République. Par cette
tactique, le dépeuplement des écoles d'élèves hutu sera
accompli pour former des cadres homogènes tutsi .

1991 MISSION D'ENQUETE AU BURUNDI


La répression continue de façon plus sélective.
|RETURN Ainsi, nous avons pu constater à Bubanza que des
intellectuels hutu (p.ex. enseignants) sont arrêtés
et obligés de faire des fausses déclarations sous la
torture; sur base de ces "aveux", d'autres
personnes sont arrêtées et ainsi de suite. Ailleurs
VICTIMES également, et notamment à Bujumbura, les arrestations
continuent. Dans d'autres endroits, l'armée se livre
HUTU TUTSI toujours à des exactions et des pillages. Enfin, des
réfugiés qui arrivent fraîchement au camp de Nshili
551, 3000 (Rwanda) apportent des témoignages que l'armée
0
ou 30 000 continue occasionnellement à tuer des gens,
notamment à Murwi et Musigati, ainsi que dans la
forêt de la Kibira près de la frontière burundo-
rwandaise.

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La CEE demande une enquete "impartiale" sur les


violences commises par l'armée burundaise fin
novembre
Le ministère des Affaires étrangères du Portugal, qui
assure actuellement la présidence de la CEE, a déclaré
dans un communiqué que "la Communauté et les Etats
membres condamnent fermement les agressions
perpétrées par le Palipehutu (Parti pour la libération du
peuple hutu) les 23, 24 et 25 novembre dernier contre la
population civile du Burundi. Il ajoute que la CEE a
accueilli avec satisfaction, selon le communiqué, les
"conseils de modération" donnés aux militaires du
Burundi mais »manifeste son indignation face aux
actions violentes de certaines, unités militaires à
Bukinanyama, à Gihanga, à Muzinda et à Musaga".

1992: FAUT-IL ENCORE LAISSER LE REGIME DE


PIERRE BUYOYA CONTINUER LES MASSACRES DES
HUTU DU BURUNDI POUR SE MAINTENIR AU
POUVOIR ?
3.000 morts recensés par la Commission d'Enquête
des ONGs belgo- allemande -hollandaises pour les
massacres qui ont commencé fin novembre 1991
(chiffre que l'on pourrait multiplier par 10).

Enquête au Burundi suite aux événements de


novembre 1991
Le gouvernement burundais avance le chiffre très
précis de 551, ce qui nous permet de supposer que les
noms de ces personnes sont connus. Pourriez-vous nous
fournir cette liste, en indiquant par commune ou zone:
l'identité de chaque victime, la date de sa mort, les
circonstances de cette mort, les responsables (assaillants
ou forces de l'ordre - soit lors des affrontements initiaux,
soit après), la date et le lieu d'enterrement. Ces données
nous permettraient de comparer avec les listes en notre
possession.

Incidenten bedreigen demokratizering Burundi


Volgens een tweede tese zou het gaan om een
provocatie van Tutsi-extremisten. Sinds zondag
vluchtten 1.300 Burundezen naar Rwanda... De
vluchtelingen zijn allen Hutu's, de etnische
minderheid in Burundi. Volgens sommige getuigenissen
hebben de vluchtelingen hun land verlaten omwille
van de gewelddaden van Burundese militairen.

1ère Partie Il faut remercier le travail des journalistes


étrangers car dès l'assassinat du Président
Guerre NDADAYE, la plupart d'entre eux, au
Burundi, ont dû travailler sous le contrôle
civile au de la censure des putschistes. "Ce sont les
militaires et les gendarmes qui vous montrent où
Burundi aller. Et même, qui proposent un discours ..."

1993 à 1996 Pouvoir et libertés fondamentales au Burundi


Erick-Bayard Rwantango
Le 1er Juin 1993, la vapeur est renversée : les élections

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présidentielles sont remportées par un opposant du


Frodebu, Melchior Ndadaye (le 1er Hutu à accéder à la
|RETURN magistrature suprême au Burundi), le même parti qui
remportera les élections législatives du 29 Juin de la
même année.
Au lendemain de l'annonce par le ministre de l'intérieur
des résultats des élections présidentielles, l'opinion tutsi
proche de l'Uprona et ses satellites crie à la trahison des
Hutu. Les journaux extrémistes tutsi montent au créneau
VICTIMES et répandent que les élections ont été ethnicisées, que le
vote a été ethnique et que c'est donc un coup d'État
HUTU TUTSI Année ethnique et que la minorité n'acceptera pas la loi du
nombre. Pour la première fois donc, les Tutsi
~75000 ~5 000 1993 reconnaissent être numériquement une minorité
ethnique. Des manifestations d'élèves d'étudiants et de
~75000 ~1000 1994 fonctionnaires téléguidées par l'Uprona et ses partis
satellites commencent dans toute la capitale et plus tard
~50 dans certains chefs-lieux de provinces. Cette
~ 500 1995
000 radicalisation de l'ethnisme dans la jeunesse
aboutit à la création de la Solidarité Jeunesse pour
~ la défense des Droits des Minorités (Sojedem) par
~1000 1996
100000 le frère dominicain Déo Niyonzima. Cette association
fut qu'agréée dans des conditions aussi louches
qu'illégale en tant que milice. (CONSTRUIRE L'ETAT DE
DROIT)

Les événements à partir d'Octobre 1933 couvert


par les médias/A military coup in Burundi appeared to
be faltering yesterday after army generals asked the
prime minister to come out of hiding and form a new
civilian government, writes Leslie Crawford from
Nairobi./By LESLIE CRAWFORD Members of Mr
Ndadaye's government who have taken refuge in western
embassies said they would not negotiate with the plotters
while the Tutsi-led army continued to massacre Hutu
peasants. Aid agencies said more than 200,000
Hutus - Burundi's main ethnic group had fled into
Rwanda and dozens of people, including children,
had died since Thursday's coup

BURUNDI: LA DESCENTE AU PAS DU PUTSCH(1993-


2000) (Format DOC) - Augustin Nsanze Burundi
/Québec, 2002

Genocide Coding: Burundi


L' Université du sud de Californie reprend les
évènements de 1993 à 1994

Preventing Genocide in Burundi/Lessons from


International Diplomacy/Stephen R. Weissman
The October 1993 assassination of Burundi’s first
Hutu president, Melchior Ndadaye, by soldiers from
the country’s Tutsi minority provoked interethnic
massacres that took approximately 50,000 Hutu
and Tutsi lives and destabilized a fledgling
democracy. The situation quickly inspired diplomatic and
other initiatives to prevent further conflict. But the
greatest impetus for international peacemaking was the
spring 1994 genocide of an estimated 800,000 Tutsi (and
liberal Hutu) in neighboring Rwanda. It was widely
recognized that the international community had failed to
prevent or stop the Rwandan holocaust. The conviction
grew that in Burundi, “The international community must

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not again be caught unprepared.” Nevertheless, it is


clear that the international community has been unable
to control the onrushing violence, much less mediate a
political solution. The death toll in Burundi has risen
to an estimated 150,000, 21/2 percent of the
population of six million. At least 800,000 Burundians
have lost their homes, including approximately 250,000
refugees, 250,000 internally displaced persons, and
300,000 forced into official “regroupment camps”
as the government battles a rising Hutu-led insurgency.

La politique de regroupement forcé : Depuis février


1996, la politique de regroupement forcé de la population
dans des camps protégés par l’armée s’inscrit dans cette
tactique militaire visant à isoler les rebelles de la
population. Au premier semestre 1997, la population
regroupée était de 350 000 personnes. A partir du
deuxième trimestre 1997, le gouvernement a décidé de
démanteler les camps, et de renvoyer les paysans
cultiver leurs parcelles. Mais, en détruisant les
habitations et regroupant la population hutu, cette
politique a accentué la ségrégation croissante entre
les différents groupes ethniques et la
"ghettoisation" territoriale. En effet, la plupart des
Tutsi vivent aujourd’hui dans la capitale, "ethniquement
purifiée" de la population hutu en 1995 ou dans des
camps de déplacés protégés par l’armée et créés lors des
massacres de 1993.

COUP D'ETAT DU 21 OCTOBRE 1993


Pour camoufler sa complicité dans le putsch, l'ancien
président Pierre Buyoya téléphona dans la matinée du 21
octobre 1993 partout dans le monde par télécel, pour
désinformer l'opinion, en affirmant que le coup d'Etat
était l'oeuvre de son prédécesseur Jean Baptiste Bagaza
et de l'ancien ministre Cyprien Mbonimpa. Le but de cette
manoeuvre d'intoxication était de se disculper et de faire
arrêter ou tuer ses deux ennemis tout en faussant les
enquêtes. Quelle perfidie! Dès le matin du 21.10.1993,
juste après l'assassinat du président de la République
Melchior Ndadaye, les hauts responsables du parti
UPRONA, Charles Mukasi, Alphonse Kadege, Libère
Bararunyeretse et Jean Baptiste Manwangari furent
conduits à l'Etat Major de l'armée pour organiser la
reprise du pouvoir en collaboration avec les
officiers d'Etat Major.

Jacht op de Hutu's duurt voort


Gisteren patrouilleerden militairen in burgerkledij en
reden ze met gewone auto's door verscheidene
volkswijken van de hoofdstad. Hier en daar werden
mensen lastig gevallen en opgepakt. Er zouden lijsten
bestaan van maar liefst 10.000 Hutu's die moeten
verdwijnen, beweerde de BIA-korrespondent nog.
Bisschop Jéróme Gapangwa van het Zaïrese Uvira
stuurde zondag een noodkreet de wereld in. „De
slachtpartijen zijn begonnen.

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Burundezen slachten elkaar af


Marc vertelt hoe Paul, een jonge Hutu die als tekenaar
voor zijn medisch hulpprojekt werkte, maandagmorgen
op straat gevraagd werd waar David, zijn vriend en een
bekende Frodebuaanhanger, was. Toen hij de soldaten
zegde dat hij dat niet wist kreeg zijn zwangere vrouw het
bevel verder te lopen. Paul kreeg een revolverkogel
door het achterhoofd. De jonge man was vier
maanden getrouwd.

BURUNDI: QUAND LE GENOCIDE ET DES CRIMES


CONTRE L'HUMANITE DEVIENNENT UN "FONDS DE
COMMERCE"(PDF) - Pour le CAAB, Tharcisse
NSAVYIAMANA, Secrétaire Général, Ancien Président de
la Ligue Burundaise des DH "ITEKA"... :

Burundi: Egypte om troepen gevraagd. (25 oktober


1993)
Coup stort Burundi in chaos / BRUSSEL - "De
putschisten hebben de situatie niet meer in de hand. De
regering zit verspreid en ondergedoken. Het
machtsvacuüm voert nu al naar ongekontroleerde
wraakakties en massamoorden."

Burundi blijft hopen op buitenlandse interventie


Het motief voor de staatsgreep was het omverwerpen
van de demokratie, stelde ambassadeur
Ngendanganya, die vorige week nog in Bujumbura
verbleef en pas eergisteren in Brussel arriveerde. De
internationale gemeenschap investeerde zwaar in de
overgang naar de demokratie en mag daarom nu niet
onverschillig of afwachtend toekijken. Zij moet meer
doen dan de hulpverlening aan de vluchtelingen.„We
herkennen het scenario van 1972, toen heel de Hutu-elite
uitgemoord werd", aldus de Burundese ambassadeur.
„Het verschil vandaag is dat de bevolking intussen
politiek bewust werd en dat niet langer aanvaardt. Juist
daardoor is deze staatsgreep mislukt".

M E M O R A N D U M de la SECTION DU PARTI
SAHWANYA-FRODEBU EN BELGIQUE A L'OCCASION
DE LA VISITE de M. Antoine NDUWAYO, Premier
Ministre du gouvernement du BURUNDI
La même attitude, hautement irresponsable et criminelle
a été observée en maints autres endroits. Qu'il suffise de
rappeler le massacre crapuleux de centaines
d'étudiants hutu sauvagement assassinés à
l'Université du Burundi par leurs condisciples tutsi
le 11 juin 1995; ainsi que nombreux assassinats
perpétrés dans les établissements de l'enseignement
secondaire à travers le pays. Par ailleurs, dans sa lettre
du 23 novembre 1995, le Président du parti SAHWANYA-
FRODEBU, ulcéré par le silence persistant de NDUWAYO,
lui lançait un énième cri d'alarme en fustigeant les

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forfaits commis par l'armée dans les provinces de


Kayanza, Bujumbura-rural, Gitega, Kirundo, Ngozi,
Bubanza et Cibitoke. Le
président du parti SAHWANYA-FRODEBU attirait alors
l'attention de Monsieur NDUWAYO sur le fait qu'il était
"scandaleux, intolérable et inadmissible que près
de 500 citoyens innocents soient massacrés dans
une petite zone comme Gisagara, que plus de 2000
citoyens innocents soient massacrés en un mois
dans un petit pays comme le Burundi et que ni le
Gouvernement, ni les médias publics et privés n'en
disent aucun mot". Monsieur Jean MINANI concluait sa
lettre en "espérant que ce dernier cri d'alarme sera
entendu et que cette furie d'extermination d'une
composante de la population burundaise va être stoppée
et ses auteurs punis conformément à la loi...". Hélas,
force est de constater aujourd'hui que ce cri est tombé
dans les oreilles d'un sourd.

"Scandale d'une enquête de l'ONU" / ( en format


pdf. Vous pouvez l'imprimer)

Document réalisé par le GROUPE DE REFLEXION ET


D'ACTION POUR LE BURUNDI en 1997 suite au RAPPORT
S/1996/682 de l'ONU sur le putsch sanglant du 21
octobre 1993.

" Des témoins manipulés ... On peut relever beaucoup de


passages où la CEI semble être consciente que les
témoins sont mal choisis: dans les camps de déplacés par
exemple, ce ne sont pas les enquêteurs qui choisissent
les témoins en fonction de critères connus; c'est le chef
de camp qui désigne les témoins. Dans les prisons, c'est
le procureur qui sert d'intermédiaire. Ailleurs, la CEI
avoue que les Hutu n'osent pas témoigner et que ceux
qui s'aventurent subissent des représailles. Par ailleurs,
l'escorte des enquêteurs par des gendarmes tutsi n'est
pas de nature à rassurer les Hutu (54). La CEI reconnaît
aussi que les témoignages sont le plus souvent
contradictoires chez la même personne et qu'on a
l'impression qu'ils ont été appris par coeur, que les
témoins donnent l'air d'avoir été manipulés. Encore une
fois, la CEI n'en tire pas les conséquences qui s'imposent,
à savoir la disqualification de ces témoignages comme
preuves. Bien au contraire: c'est sur base de ces faux
témoignages qu'elle tirera, contre tout bon sens, des
conclusions de culpabilité. Cela relève de

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l'irresponsabilité.

België veroordeelt staatsgreep tegen president


Burundi.

Para's zetten donderdag de demokratisch verkozen


president Melchior Ndadaye van Burundi af.Elk verzet
werd snel neergeslagen. De president zou samen met
drie topfiguren van het regime geëxecuteerd zijn.
De Burundese ambassade in Rwanda schreef de coup toe
aan de afgezette ex-president Jean-Baptiste Bagaza
en stafchef kolonel Jean Bikomangu van het leger.

PROVOKATIES VAN TUTSI'S IN BUJUMBURA.

De Burundese ambassadeur in Brussel, Jean


Ngendanganya, wijst de leiding van de radikale Tutsi-
partij Raddes en extremisten uit de voormalige
eenheidspartij Uprona als aanstokers van, de aktie
aan. Zij wisten zich volgens hem gedekt door luitenant-
kolonel Jean-Bosco Daradangwa, die zichzelf kort na
de staatsgreep van 21 oktober 1993 als
legerwoordvoerder naar voren schoof. Op verscheidene
plaatsen en tijdstippen voegde Daradangwa zich gisteren
persoonlijk bij de aktievoerders,die zegden dat zij
protesteerden tegen de mogelijke komst van een
vredesmacht van de Organizatie voor Afrikaanse
Eenheid(OAE ).

Doden in Bujumbura
De operatie „Dode Stad" die enkele kleine partijen
van extreme Tutsi's donderdag in de hoofdstad
Bujumbura voerden, kostte een tiental burgers het leven.
Dat zei een hoge Burundese ambtenaar.In de volkswijken
Kamenge en Cibitoke leidden de provokaties tot
uitbarstingen van geweld. De zegsman telde zelf drie
doden, maar beweerde dat er een pak meer moeten
zijn.

Paralysis of the Government

The Special Rapporteur was relieved to find that the


"dead town" operation, of which he had had a foretaste in
Bujumbura at the end of his stay, and which had been
organized following the defection of the above-mentioned
parties calling for the replacement of the President of the
Republic at the end of 1995 and the strike order issued
by the SOJEDEM and other extremist groups, had not
finally achieved the destabilization of the country through
violence and that the situation had remained calm in the
localities of Gitega and Ngozi, despite the work stoppage
observed on 15 January 1996. Before leaving Burundi,
the Special Rapporteur noted the firmness shown by the

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Burundi authorities in stationing large numbers of troops


along the main roads of the capital. It remains to be seen
whether these recent developments mark a real turning
point in the political life of the country or whether they
amount only to a delaying action. On the other hand,
the Special Rapporteur was disturbed to learn that those
same authorities had released, on about 10 February, the
President of SOJEDEM and the President of the Conseil
national du personnel de l'enseignement secondaire
(CONAPES), who had been the originators of many tracts
calling for the removal from office of the President of the
Republic, after arresting them in mid-January and
thenceforth detaining them at the Mpimba central prison
in Bujumbura. He hopes this decision does not mean that
the Burundi judicial authorities are renouncing their
intention of taking appropriate judicial action against the
distributors of illicit tracts prejudicial to State security
and public order. The Special Rapporteur is also very
surprised that the respective Presidents of PRP and
RADDES, placed under house arrest during this same
period, should have had their freedom of movement
restored two days before the release of the President of
SOJEDEM. He further stresses that these events are
closely linked to the consideration of the complaint
launched by SOJEDEM with the Constitutional Court,
which must shortly decide the question of the
unconstitutionality of the appointment of the President of
the Republic, designated under the Convention of
September 1994. (U.N. -E/CN.4/1996/16/Add.1 27
February 1996)

Moord en doodslag in Burundi


Volgens die bronnen lagen er wel zestig tot tachtig
lijken aan de rand van de weg en op enkele
kruispunten in Kamenge zelf. Volgens het ANB en
het Italiaanse informatiebureau Alfa Zeta waren de
meeste slachtoffers van zondagnacht leden van de
Hutu-meerderheid. Die zouden vooral zijn omgebracht
door militairen en gendarmes, die ook pogingen zouden
hebben ondernomen om de lijken achteraf met
vrachtwagens weg te brengen. Andere bronnen konden
niet bevestigen dat het vooral het leger was geweest dat
moordde.

Parti Sahwanya-Frodebu 19 décembre 1995 :


SITUATION DE LA MAGISTRATURE
BURUNDAISE.FACE A LA CRISE.
Massacres à l'Université du BURUNDI / Dans la nuit du 11
juin 1995, une vingtaine d'étudiants hutu ont été
massacrés par leurs confrères tutsi au Campus
MUTANGA, campus gardé par des éléments de la
gendarmerie. Le Recteur, Monsieur RURIHOSE Fidèle sur
qui pèse les charges des rescapés, osera quitter le
campus après l'assassinat de la première victime. Des
témoins pointeront du doigt les présumés assassins dont

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la liste ci-après :NOM ET PRENOM FACULTE OU


INSTITUT ANNEE / 1. MADIRISHA Willy 2. BIDAGAZA
Bernard alias Vache 3. NKURUNZIZA Clément 4. NTWARI
René-Christian 5. BIYAKA Pontien 6. NDIRIJORO Jean-
Pierre 7. BIZIMANA Paul 8. NARAGUMA François 9.
NISHIRIMBERE Albert10. GASANA Aimé-Parfait11.
BIGIRIMANA Méthode12. MAHORO Anicet13. MBOGO
Alexis14. BUGAGA Christophe15. BARUTWANAYO
Pontien16. MARAMATEGEKO Hugo17. NTAKARUTIMANA
Nestor18. NZOKIRA Donatien19. NIYONGABO Jean20.
NEGAMIYE Déo21. NDAGIJIMANA Stany22. NDAYIZEYE
Mamert23. RUSHATSI René24. NKURUNZIZA Prime25.
NIYONKURU Samson26. Gilbert27. Thomas28.
Appolinaire29. NZEYIMANA Aimé
FLSHFLSHFLSHMEDECINEEXCLU -
MEDECINEDROITFSEASCIENCESFLSHFLSHFLSHFLSH -...

CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS MARQUANTS DE


FEVRIER 1995 A JUILLET 1996

LE MASSACRE DE KIRI-BUGABIRA
La fosse fait quatorze mètres sur quatre : elle doit
contenir plusieurs dizaines de cadavres, peut-être
quarante, ou deux fois plus ou trois fois plus, selon
le nombre de "couches". L'état des corps indique que
le massacre n'a vraisemblablement pas eu lieu en octobre
1993, mais quelques semaines avant notre visite
seulement...En effet, après des concertations au camp
rnilitaire, le Gouverneur nous convoque à une
réunion à laquelle assistent d'une part le Procureur
de la République et des militaires haut-gradés,
commandants de régions ou de district, et d'autre part la
délégation de PHR et d'Amnesty International, des
représentants du HCR et deux observateurs de la MIOB
(5). Au cours de cette réunion, le Gouverneur nous
communique qu'il ne peut autoriser une
exhumation de la fosse commune de Foko. La raison
principale du refus est le risque d'atteinte à l'ordre public.

UN AMBASSADEUR TÉMOIGNE SUR LE SITE DE LA


FOSSE COMMUNE DE FOKO
Durant mes 7 mois ici en tant qu'Ambassadeur,,j'ai
voyagé plusieurs fois dans votre pays et rencontré
beaucoup de gens. J'ai compris l'espoir, pressant chez la
plupart des Burundais, de voir la démocratie l'emporter.
Je ressens aussi leurs souffrances quand leurs
maisons sont brûlées, des villages détruits et qu'il
en va de même pour leurs espoirs. Pour que ces
espoirs ne soient pas détruits, le Burundi doit
arrêter ses combats au sein de la coalition
gouvernementale, pour qu'elle puisse mettre fin aux
combats au sein de la population. Permettez-moi d'être
plus précis sur les problèmes auxquels nous faisons face.
Depuis mon arrivée ici, j'ai reçu des rapports faisant
part d'actes de violence terribles à l'intérieur du
pays. J'ai personnellement mené des enquêtes sur
certains de ces incidents. J'ai rapporté ces faits aux
plus hauts responsables. Ils n'ont Jamais assumé
leurs responsabilités ni, à ma connaissance,

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interrogé ou arrêté qui que ce soit. Toutefois, on ne


peut s'attendre à ce que l'armée entreprenne ces
réformes toute seule. Cela doit être suivi par l'autorité
politique... Il ne peut y avoir de sécurité réelle ni de
justice à l'intérieur du pays, sans qu'il y ait de
stabilité et de justice au sein du gouvernement, à
Bujumbura.

La discrimination ethnique dans l'enseignement au


Burundi

L’ élite hutu décimée

Génocide des Hutus au Congo(Est -Zaïre):Quand


tout interfère : l'exemple d'Uvira en octobre 1996
Que se passait-il de si grave dans cette province de
Cibitoké, qui a pu conduire à l'embuscade qui a
coûté la vie à trois délégués du CICR en Juin 1996.
Pas plus qu'ailleurs, le CICR n'allait témoigner d'horreurs
vues sur le terrain. Celles-ci d'ailleurs n'avaient pas repris
une amplitude spéciale dans cette zone. Pourtant, à
Uvira et sur la frontière zaïro-burundaise, ainsi qu'à
la frontière rwando-burundaise (plaine de la
Ruzizi), certains savaient déjà qu'il y avait dans la
zone des mouvements importants de troupes et de
matériel militaire. L'offensive banyamulengué était
en préparation, mais il fallait que le secret soit
maintenu, afin que l'effet de surprise soit
maximum. Des informations recoupées à Bujumbura
indiquent que ceci n'a pas été étranger à la mort de
l'équipe du CICR, qui justement prenait la route de tous
les convois … Ceci dit, il faut évidemment éviter les
explications trop rapides. Dans les contextes troublés,
dans lesquels les extrémistes de tout bord ont d’abord
intérêt à faire capoter les efforts de paix des fractions
modérées, les menaces transformées en actions envers
des intervenants internationaux peuvent faire partie de la
stratégie politique de blocage des négociations. NOTE:
Ceci prouve l'implication du Burundi dans ce qui
allait être le GENOCIDE des réfugiés HUTU de l'EST
DU CONGO. Il faudrait demander au gouvernement
actuelle de faire une enquête sur ce génocide
oublié qui a causé la mort de beaucoup de citoyens
Burundais. Voilà du boulot pour la nouvelle
Assemblée Nationale.

Année 1996 (Guerre Civile Burundaise): La


question est pourquoi TEZA et BUGENDANA ?

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Le GENOCIDE DE 1996 : EST-ZAÏRE (Actuel RDC) /


A l' est du Congo (RDC), des soldats Burundais ont
massacrés des réfugiés Hutu de Burundi . Les
rebelles zaïrois, soutenus par le pouvoir rwandais aux
mains des Tutsi, nient, mais ces cadavres de réfugiés en
décomposition plaident contre eux: il y a eu des
massacres de Hutus dans l'est du Zaïre ... Photo EPA (Le
Soir 7-8/12/96, KIVU: l'intervention fantôme)

Les Camps de Concentration au Burundi :


Juillet 1996, Buyoya revient par putsch au Pouvoir. Un
embargo régional est décrété sur le BURUNDI pour
protester contre ce retour par la Force. Mais à côté de
tout cela, c'est le début d'une des plus grandes tragédies
de l'Histoire du Burundi : La politique des camps dits
"de Regroupement" que Mandela, prix de Noble de
la paix, n'hésitera pas à appeler "Camps de
Concentration". Car bel et bien, il s'agit réellement de
camps de la mort où Buyoya, son gouvernement et les
Forces Armées Burundaises , internent près de 800 000
citoyens Burundais (Près d'1/6 de la population du
Burundi) qu'ils soupçonnent de soutenir la rébellion
Burundaise. Ces citoyens ont pour caractéristique d' être
HUTU. Certe Mandela pensait aux camps que ses parents
avaient connu en Afrique du Sud mais aussi et surtout
ceux de la second guerre mondiale qui n'ont laissé
personne indifférent.

des fractions modérées, les menaces transformées en


actions envers des intervenants internationaux peuvent
faire partie de la stratégie politique de blocage

2ème partie U.N. human rigths monitors on January 29 accused

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Guerre civile the Burundian army of killing at least 1000 people


in a seven-week period that ended on january 21.
The U.S. Government (USG) and the U.N . Secretary-
au Burundi General on January 13 expressed shock at the massacre,
and urged the Government of the Republic of Burundi

1997 à (GRB) to prevent further killings.

Camps de la mort au Burundi


2001 De son côté, Pierre Buyoya dirige le pays par décrets-lois
après avoir aboli la Constitution qu'il avait lui-même
présentée au suffrage du peuple en mars 1992.
|RETURN Aujourd'hui, ce pouvoir acculé à la défensive et pour
retirer le soutien populaire dont bénéficie le CNDD,
déplace des centaines de milliers de Hutus dans des
« camps » où sans nourriture, sans soins, et
VICTIMES touchés par les maladies infectieuses, ils tombent
comme des mouches. Selon certaines sources
HUTU TUTSI 800.000 personnes sur une population estimée à 5
millions d'individus ont été ainsi condamnées à
Entre l'exil intérieur et vouées à une mort certaine.A n'en
100 000 à point douter il s'agir de véritables "camps de la
2000 et
150 000 mort» qui ont été érigés par le pouvoir. Un tel
5000
instrument couplé à une volonté politique
d'extermination, cela s'appelle un génocide. Il ne
faut pas tergiverser sur les mots.

UN Humanitarian Situation Report- Burundi


(01/14-28) UN Department of Humanitarian
Affairs- January 31, 1997/The CNDD charged January
15 that the Buvoya government had killed over 38,500
people since it seized power in July of last year. The
CNDD repeated its claim that the government was
waging a campaign of genocide against the country's
Hutu population and pointed in particular to alleged army
mass acres of 3,283 people in Kayanza province between
December 2, 1996 and January 10, 1997.

------

CRIME CONTRE L'HUMANITE :Déportation Forcée


de population HUTU -GENOCIDE: intention de
détruire en parti le groupe national ethnique
HUTU. / 1996-2002

Camp de regroupement forcé: 15 Die Daily in


Burundi Camp (Associated Press). United Nations
estimated at least 200.000 people have been rounded
up from their homes by the armed forces and resettled
in camps in recent months.

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Emergency Update N°.101 on great Lakes


(02/12). UN Department of Humanitarian Affairs-
February 17, 1997 / Dr Bernard Lala told IRIN today
that the health situation in Burundi was "worsening",
and that there was an epidemic of typhus in four
provinces - Muramuya, Bujumbura,Gitega and Kavanza.
The representative said the number of typhus cases
since October 1996 had soared because of the
unhygenic conditions in camps for "re-grouped"

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Les Génocides Burundais 05/01/2021, 23:59

populations.Since the government started putting


populations from rebel-affected areas into camps, there
has been a rise in malaria, diarrhoea, respiratory tract
infections and malnutrition. According to Dr Lala, some
200,000 people had been "re- grouped", after some
500,000 were dispersed by the army.

Honderden doden vallen bij etnisch geweld


Burundi
Op de verklaring van woordvoerder kolonel Isaie
Nibizi, vorige dinsdag, dat het leger in de voorbije
maand driehonderd Hutu-strijders had gedood,
reageerden de rebellen woensdag met een bloedige
aanval op het kleinseminarie van Buta, twintig
kilometer ten zuidoosten van Bururi. Er vielen 43
doden, waaronder 36 leerlingen. Nog eens veertig
leerlingen werden gewond. Vier van hen overleden
later. In de nacht van woensdag op donderdag volgde
een aanval op Bururi zelf, meer bepaald op de
kathedraal, de gebouwen van het bisdom en het
lyceum. Daar zouden geen doden maar wel veel
gewonden gevallen zijn.

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1999-Deportation de Civil - CRIME CONTRE


L'HUMANITE : Plus de 300 000 personnes ont été
déplacées contre leur gré par les forces armées
gouvernementales
L'article 3 commun aux quatre Conventions de
Genève définit un certain nombre de principes destinés
à protéger les personnes qui ne participent pas
directement aux hostilités en cas de conflit armé
non international. Il s'agit là de principes
fondamentaux, qui transcendent les considérations
politiques et autres qui sont à l'origine du conflit
considéré.

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1999 - Le bilan provisoire des civils tués suite


aux regroupements de la population de la
commune Kanyosha est de 70 morts, Burundi-
Bureau,Brève Nouvelle n°408,
Bujumbura/Bonn,24.09.99

"Les militaires répondent au plan du gouvernement qui


consiste à dépeupler la province de Bujumbura rural et
à constituer une ceinture de sécurité autour de la
capitale. C'est le fameux Assaut final que le Ministre de
la Défense Colonel Alfred Nkurunziza a promis il y a
quelques jours à la Région, un plan qui réellement
émane de son beau frère Alphonse KADEGE qui selon
de nombreux observateurs planifie tous les crimes dans
l'ombre."

Humanitarian organisations trying to reach the people


and bring them relief, have been kept away from the
centres, not even the Red Cross is allowed in. Roads
leading to the camps are patrolled by troops. The NGO
information Centre says this operation is what the

http://burundi-agnews.org/genocide.htm Page 33 of 34
Les Génocides Burundais 05/01/2021, 23:59

Burundian defence minister Col. Alfred Nkurinziza


describes as a "final assault". The operation is said to
have been planned by Alphonse Kadege, one of the
Minster’s collaborators, notorious for his "crimes in the
shadows".

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Extrême Droite Burundaise TUTSI :


Possible reform of the Tutsi-dominated army
generated political tension.
Some Tutsi-dominated political organizations insisted
that an army reformed on ethnic lines could not protect
them from the threat of genocide, and they sought to
undermine the peace process. PA Amasekanya, a Tutsi
''self-defence'' movement, and other groups with
similar political views, incited violent disturbances in
Bujumbura around the signature of the agreement.
Members of PA Amasekanya were also reported
to have been behind an ambush in May near
Gatumba, Rural Bujumbura, in which at least
three members of the opposition political party
Front pour la Démocratie au Burundi (FRODEBU),
Front for Democracy in Burundi, all Hutu, were
killed. (Report 2001, A.I.)

3ème partie

Guerre civile L'armée Burundaise aurait tué 173 personnes.


(Metro, journal distribué dans le métro Bruxellois.
au Burundi Bruxelles, capitale de l'Europe)

BUJUMBURA (20-09-2002) L'armée burundaise a reconnu


avoir tué le 9 septembre à Gitega(centre du pays) 173
personnes, dont une majorité de civils, qui étaient, selon
2002-2003 elle, "complices" ou "otages" de la rébellion. Mais selon
les Forces pour la Défense de la Démocratie, l'armée
aurait massacré un millier de personnes à Gitega ce jour-
|RETURN là. Un parlementaire du Parti du Peuple, Evariste
NGENDAKUMANA, a pour sa part fait état de 1250
victimes, accusant implicitement l'armée d'être
responsable de ce massacre.

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VICTIMES Massacre de Gitega: l'armée reconnaît avoir tué
173 personnes
HUTU TUTSI

@AGNews 2002

http://burundi-agnews.org/genocide.htm Page 34 of 34

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