Cours BA II 20201
Cours BA II 20201
Cours BA II 20201
Plan
Maison
Poutre Plancher
1 - L’arase
2 - Les sections
3 - La hauteur de la poutre
4 - La portée de la poutre
5 - La retombée
6 - La hauteur sous poutre
7 - La longueur d’appui
8 - Le clavetage (liaison poteau-poutre)
9 - L’épaisseur du plancher
10 - La sous-face du plancher
Ossature poteaux-poutres
1. Ajouter les numéros correspondants devant le nom de chaque élément dans le tableau ci-dessous.
2. Indiquer sur le dessin ci-dessous le numéro ou la lettre correspondant au mur de soubassement et au béton
de propreté (entourer les réponses).
CHAPITRE 1 : Pré-dimensionnement
I. Pré dimensionnement :
Une estimation de poids propre de structure est nécessaire avant toutes autres opérations
de calcul. C’est l’opération de pré dimensionnement des éléments constituant le plancher.
Dans un projet d’exécution des ossatures en béton armé deux catégories de dessin sont
nécessaires à élaborer :
a- Le plan de coffrage.
b- Le plan d’armatures ou dessin de ferraillage.
1- Plan de coffrage :
Les dessins du plan de coffrage: c’est un ensemble des élévations, coupes et plans qui
LE
définissent les formes extérieures brutes de coffrage de sa structure porteuse.
Les plans de coffrage sont établis par les bureaux d’études et doivent être au maximum
SA
conformes aux plans dressés par l’architecte, et satisfaire aux exigences architecturales.
Les plans de coffrage consistent au repérage des éléments porteurs en s’assurant de la
superposition des poteaux et en définissant le sens de la poutraison pour les différentes parties
des planchers.
Ces plans permettront d’établir un pré dimensionnement des éléments de la structure et ensuite
T
6-Les dessins de coffrage (élévation, plans ou coupes) doivent donner toutes les cotes
nécessaire à l’exécutions il s’agit des indications de repérage.
7-En ce qui concerne la cotation :
- On cotera toujours les portées des dalles et des poutres ; ces portées sont les distances de nu à
nu brut des appuis en partie courants.
- La cotation d’une poutre ou d’un poteau en élévation est indiquée sur le dessin sous la forme
des deux nombres mesurant les dimensions de la section droite.
- Les épaisseurs de dalles sont indiquées par un nombre ; représente en centimètre
l’épaisseur de la dalle pleine ou l’épaisseur du corps creux.
- Les dessins comporteront naturellement l’indication des niveaux.
8-Les indications de repérage des éléments de la construction sont citées librement selon le
choix de projeteur.
9- Toutes autres indications sont obligatoires, il s’agit des ouvertures à réserver pour passage
LE
de canalisation, etc.…
2- Les dessins d’armatures ;
Ils doivent donner, dés l’avant-projet, des renseignements précis sur le nombre, les diamètres,
SA
la forme et la position des barres à l’intérieur des coffrages.
Un dessin d’armatures doit comporter :
1) le contour de l’élément brut à ferrailler, de façon qu’on puisse y rattacher la position des
armatures.
T
3) Toutes les cotés nécessaires à la définition des armatures elles mêmes (diamètre, longueur
de barres) et à leur mise en place précise à l’intérieur des coffrages.
En outre un dessin d’armatures doit présenter.
-Les références aux dessins de coffrage correspondants.
-l’indication de la nuance d’acier des différentes barres.
-La nomenclature des armatures utilisées.
a. Condition de flèche :
Pour des raisons de stabilité de la construction et pour les autres ouvrages supportés par
l’ossature ne soient pas endommagés d’une façon inadmissible
Les déformations des poutres et des dalles doivent rester suffisamment faible.
1)- Planchers :
Plancher en corps creux :
D’après les règles B.A.E.L. 91, la vérification de la flèche n’est pas nécessaire
Jalal KETTAR 7 Année universitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
LE
Dans le cas d’une poutre avec une travée continue plus ou moins chargée on prend :
1/20<ht/l<1/15
SA
Si elle est trop chargée on adopte 1/12
Pour les poutres isostatiques la hauteur de la poutre est comprise entre 1/10<ht/l<1/15
Si elle est trop chargée on adopte 1/10
T
ES
1) Principe :
La descente de charge a pour but l’évaluation des actions de pesanteur permanentes et
variables permettant le calcul :
- des poteaux ou des appuis,
- de leurs fondations
2) Les types de charges exercées sur un bâtiment :
Un ouvrage, ou élément d’ouvrage, est soumis à différentes actions extérieures ; il doit être
conçu pour être stable et résister à ces actions
a- CHARGES VERTICALES DE PESANTEUR
poids mort (pm/G)
charges d’exploitation (Q)
LE
neige (Sn)
SA
poids propre de
la structure
(pp/G)
T
ES
Charges permanentes :
Charges d’exploitations :
Jalal KETTAR 9 Année universitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
LE
b- ACTIONS A COMPOSANTE HORIZONTALE OU VERTICAL ASCENDANTE
SA
pression de vent (W)
vibrations (ω)
T
ES
accélération (An)
Ly
Lx
PLx/4
LE P (Lx/2)
SA
Lignes de
rupture
ly
T
ES
Transfert des
charges sur
l’appui associé lx
Par les poteaux :
Ils sont soumis à la charge surfacique fois le rectangle de charge que supportent ces
poteaux.
NB : il ne faut pas oublier d’ajouter le poids propre de chaque élément.
5/ étude des cas
a- Fiches d’Actions Unitaires / PLANCHERS / exprimée en kN/m²
La règle à retenir est la suivante :
LE
Pm cloisons : =
Q
1.00 kN/m2
G G total = 7.40 kN/m2
SA
Q total = 2.50 kN/m2
1m
1m
T
1m
surcharges Q : 0.30 m x 2.5
kN/m2 = 0.75 kN/ml
LE
Q total = 0.75 kN/ml
c- Fiches d’Actions Unitaires / POTEAU / exprimée en kN
Exemple : Dimension du poteau 30 cm x 30 cm, hauteur libre du poteau 2.20 m, largeur de
poutre 30 cm, retombée de poutre 45 cm et plancher ép. 20 cm densité BA 25kN/m3, carrelage
SA
ép. 7 cm densité 20 kN/m3, cloisons 1kN/m², surcharges d’exploitation bureaux : 2.5kN/m2
kN
ES
X 1.10 X 1.10
X 1.10 X 1.10
X 1.15 X 1.15 X 1.15
LE
e- Etude d’un cas Surfaces d’influence Si et Longueurs d’influence Li
18.6 m
SA
5m S1 S3
S2
L1 L2
T
S6 S5 S4
ES
5m
Li
Li 1
ml
Annexe Informative
Extrait des normes
NF P 06.004 (CP)
et
NF P 06.001 (CE)
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
Q
Les dégressions ne
s’applique que sur les 0.9 Q
charges variables
0.8 Q
0.7 Q
0.6 Q
0.5 Q
0.5 Q
Les dégressions horizontales des
LE
charges ne se cumulent jamais avec 0.5 Q
les dégressions verticales
SA
T
ES
Annexe Informative
Extrait de la norme NF P 06.001
Dégression de charges
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
Les poteaux sont soumis à des charges verticales qu'ils transmettent jusqu'aux fondations ; si
leurs longueurs ne sont pas inférieure à 3 fois leurs hauteurs totales (le grand coté). L 3h
L
3
h
voile poteau
h plus grande
dimension transversale
LE
cas contraire, il est considéré comme un voile.
h
h 4b h 4b
b étant la plus petite dimension du poteau
SA
h étant la plus grande dimension du poteau
1. Principe de ferraillage
Le béton résistant bien à la compression, les poteaux pourraient en
théorie ne pas être armés. Mais :
T
2 - Domaine d’étude :
Les poteaux, comme toutes pièces comprimées, devraient en principe toujours être vérifiés au flambement. Calculs
trop complexes pour être appliqués aux poteaux courants des bâtiments, dont l’élancement est limité
Le B.A.E.L prévoit deux calculs simples de la résistance des poteaux, qui prennent en compte le flambement de
manière forfaitaire, mais pénalisante :
(peu chargés dans tous les cas) si leur élancement est limité : 52
G
- Élancement limité ( 70 )
- Contreventement assuré par des murs de refend
LE
Compression supposée centrée
Hypothèses pour le calcul en compression centrée : N
- en tenant compte de loi de dégression des charges pour les bâtiments à étages,
- en admettant la discontinuité des éléments de planchers (BAEL Art. B.8.1.1).
II – CARACTERISTIQUES DU POTEAU
LE
1 - Dimensions de la section
poteau à section rectangulaire : a
Soit a le petit côté et b le grand côté du poteau
SA
b
poteau à section circulaire :
Soit a le diamètre
a
a- phénomène de flambement
ES
Lorsqu'une pièce longue est soumise à un effort de compression même parfaitement centré, il se
produit un phénomène d'instabilité transversale qui peut provoquer la rupture brutale de la pièce. La
théorie du flambement étant complexe, le règlement permet de ne pas en tenir compte si la longueur
de la pièce n'est pas trop grande.
b- longueur de flambement : lf
LE
Encastré à 1 extrémité et libre à l’autre
lf = 2 lo
SA
Articulation aux extrémités Encastrement avec déplacement
lf = lo relatif
lf = lo
T
c- Élancement
Élancement mécanique :
lf
i i
I
B
Avec i = rayon de giration :
Élancement géométrique :
lf
E lg
a
Axe de
Flambement a
lf
x2 3 2 6 4 2
a
( 3,5) ( 4,9)
III. DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX
a - calculs de base
LE
La section d'acier longitudinale A est donnée par la relation :
SA
Avec :
Nu en combinaison fondamentale :
Nu = 1,35. G + 1,50. Q
Br : section réduite du poteau en déduisant de sa section réelle 1 cm d'épaisseur sur toute sa périphérie.
T
ES
- pour λ ≤ 50 ⇒
- pour 50 < λ ≤ 70 ⇒
De plus,
si plus de la moitié des charges est appliquée avant 90 jours on divise :α par 1,10
si la majeure partie des charges est appliquée avant 28 jours on divise :α par 1,20
LE
armatures voisines sur une même face)
d ≤ min [ longueur du petit côté + 10 cm ; 40 cm ]
SA
Poteaux polygonaux : on place au moins une barre dans chaque angle.
Elles ont pour rôle important d'empêcher le flambement des armatures longitudinales. Elles doivent embrasser
toutes les armatures longitudinales.
Elles sont disposées en cours successifs plans et normaux à l'axe longitudinal du poteau.
Chaque cours forme une ceinture sur le contour du poteau et entoure toutes les
armatures longitudinales pour éviter leur déplacement éventuel vers la ou les parois les
plus voisines.
LE
s cl ,t
Espacement des armatures transversales :
st ≤ min [ 15 ∅lmin ; 40 cm ; a + 10 cm ]
SA
Remarque : le ferraillage d'un poteau peut être réalisé en
Treillis Soudé pourvu que les prescriptions précédentes soient
respectées (voir documents ADETS).
T
ES
Les dimensions indiquées sur les plans d'architecte sont en général convenables et souvent surabondantes.
En approximation grossière on peut obtenir la section d'un poteau en divisant Nu par fc28 et arrondir les
dimensions aux valeurs inférieures. On vérifie ensuite les prescriptions réglementaires.
b - dimensionnement économique –
On est souvent amené à rechercher des économies sur les sections de béton surabondantes. Le principe est de
réduire la section de béton jusqu'à ce que la section d'acier calculée de manière classique corresponde à la section
définie par les prescriptions réglementaires minimales. Pour cela on considère que seul la section réduite de béton
est nécessaire pour reprendre l'effort normal ; on détermine donc Br et on en déduit la section réelle.
Br ≥ Nu / σbc
Une relation entre a et b (b = k.a ou bien b = a+k) qui permet de conserver une forme du poteau proche de la forme
initiale. Les valeurs de a et de b sont arrondies par excès au cm le plus proche. Il est nécessaire ensuite de vérifier
les résultats.
6 - Sécurité
Il est rappelé que les barres en attente rectilignes ont donné lieu sur les chantiers à des accidents corporels et qu’il
convient de prendre des dispositions pour assurer la sécurité du personnel.
7. EXEMPLE DE CALCUL :
Déterminer les armatures d'un poteau intérieur d'un bâtiment courant soumis à un effort normal de compression
centrée (G = 315 kN; Q = 283 kN) sur la section (a = b = 25 cm) de béton (fc28 = 30 MPa). Les charges
permanentes sont appliquées à 50 jours.
LE
2) - Calcul des efforts normaux
Effort normal de service : Nser = 315 + 283 = 598 kN
Combinaison de base : G + Q
Effort normal ultime :
Combinaison de base : 1,35G + 1,50Q Nu = 1,35x315 + 1,50x283 = 850 kN
SA
3) - Calcul de l'élancement
rayon de giration: i =
T
4) – Détermination de α
ES
=0,646
Plus de la moitié des charge est appliquée apres 50 Minoration de α de 1,10
jours
=0,587
5) - Détermination des sections
d'acier
7) Aciers transversaux
8)Recouvrement
9) Enrobage
LE
8. Exemple de ferraillage d’un poteau…
SA
T
ES
1 Définition :
Les fondations sont constituées par la partie du bâtiment qui est en contact avec le terrain.
Elles représentent l’élément par lequel la construction prend appuis sur le sol. Elles ont pour
rôle de transmettre au terrain l’ensemble des charges et surcharges du bâtiment. Elles doivent
résister, sans épreuve d’altération aux :
Charges permanentes : poids des toitures, planchers, murs, etc.…
Charges d’exploitations :
Statiques : meubles, matériels, dépôts.
Dynamiques : machine, personnes.
Climatiques : neige, vent, dilatation.
LE
SA
2 Types de fondation :
On distingue quatre types de fondation :
Fondations superficielles
Fondations semi profondes
Fondations profondes
T
Fondations spéciales.
ES
joints de dilatation. La semelle isolée est réalisée en béton armé dosé à 350 kg/m3 et elle repose
soit sur un béton de propreté soit sur un massif de gros béton ou un béton cyclopéen.
c- Semelles continues :
Les semelles continues sont placées soit sur un mur continu porteur soit un voile ou sur des
poteaux situés dans les mêmes lignes. Elles sont deux à quinze fois plus longues que larges.
d- Semelles générales :
Elles sont dites aussi radiers généraux et utilisées pour un mauvais sol. Elles sont constituées
par une semelle générale couvrante toute la surface au sol du bâtiment. Les radiers sont des
planchers renversés qui supportent l’ensemble des bâtiments et qui assurent une répartition
uniforme des charges sur toutes les surfaces. Pour assurer un bon excentrement du radier, on
déborde de 30 à 40 cm de ses extrémités.
2.2. Fondations semi-profondes :
Ce sont les fondations par puits. Ce système de fondation s’emploie quand le bon sol est à
LE
une profondeur maximum de 10 mètres et/ou qu’on ne peut pas provoquer de vibration dans le
terrain.
Afin de ne pas enlever toute cette terre, on se contente de créer des supports prenant appui
SA
sur le bon terrain. Un puits est une colonne non armée. Ces puits sont établis aux droits des
trumeaux et des angles.
La distance entre puits ainsi que leur diamètre est déterminé en fonction des charges qu’ils
supportent ; toutefois, ce diamètre ne peut être inférieur à 1.00-1.20 m, dimension minimum
T
Les pieux ou pilotis constituent un des procédés de fondations en mauvais terrain, lorsqu’il
est pratiquement impossible d’asseoir l’ouvrage sur le bon sol, soit que ce dernier se trouve à
une trop grande profondeur, soit que les fouilles et les équipements soient trop onéreux.
Les pieux permettent, en traversant les couches manquant de consistance, d’atteindre celles
qui, par leur compacité et leur résistance à l’enfoncement, fourniront une masse d’appui solide
pour y reporter les forces sollicitant les fondations des ouvrages, Ils répartissent les charges sur
le sol à la fois par leur extrémité, qui repose généralement sur un terrain résistant, et par le
frottement de leurs parois latérales sur le terrain traversé.
Ce frottement est très variable suivant la nature du terrain. Les pieux, reposant par leurs
pointes sur un sol dur, sont d’utilisation très sûre, tandis que les pieux dits « flottants » qui
résistent surtout par le frottement latéral sont d’utilisation très délicate.
2.4. Maçonnerie en fondation avec double chaînage :
Dans le cas d’une mauvaise qualité du sol et pour assurer une bonne stabilité de l’ouvrage,
on aura recours à une fondation en maçonnerie avec double chaînage.
La réalisation de ce type de fondation commence, en premier lieu, par la pose d’un premier
chaînage au niveau des semelles, celui-ci va reposer sur un béton de propreté ; et dans un
deuxième lieu par la pose d’un autre chaînage qui va lier entre les poteaux.
Les deux chaînages vont faire l’entoure de la construction et peuvent être séparés soit par
une maçonnerie en moellons soit par une couche de terre compactée.
2.5. Fondations spéciales :
Parmi ce type de fondation, on a les fondations parasismiques; elles représentent l'ensemble
des semelles et des éléments au-dessous du niveau bas. Le choix de ces fondations est en
principe effectué dans les mêmes conditions qu'en situations non sismiques. Les fondations
parasismiques doivent être homogènes et rigides et assurent l'encastrement de la structure dans
le terrain, transmettent la totalité des charges au sol et elles doivent limiter les tassements
LE
différentiels et/ ou les déplacements horizontaux pouvant réduire la rigidité et par conséquent la
résistance de l'ouvrage. Ces fondations sont calculées de telle sorte à ce que la défaillance se
produise d'abord dans la structure et non dans les fondations.
SA
Un autre type de fondation spéciale est les fondations des machines vibrantes. Lorsque les
installations industrielles incluent ce type des machines, un certain examen particulier du
comportement dynamique de celles-ci sera nécessaire pour déterminer les dimensions et la
nature du massif de fondation support de ces machines. Ce massif doit éviter la transmission
T
des vibrations au sol pour ne pas entraîner des tassements inacceptables. Dans ce cadre, on
dispose du choix d'un massif avec des amortisseurs (voir schéma ci-dessous) qui dépend des
ES
Massif d'ancrage
Amortisseur
Fondations
Schéma type d'un massif d'ancrage
Les dimensions de la surface d’assise sont calculées de façon à ce que les contraintes dans
le sol n’excédent pas les valeurs limites relatives à la contrainte admissible du sol.
En outre, comme les semelles sont des pièces dont la hauteur est suffisamment comparable
aux autres dimensions, elles ne satisfont pas aux hypothèses de résistance des matériaux. On
utilise la méthode des bielles mise au point à la suite d’essais et qui consiste à admettre que les
efforts provenant du mur ou du poteau sont transmises au sol par l’intermédiaire de bielles du
béton obliques et équilibrées par les armatures.
1- DESCENTE DE CHARGES
a) - but -
On calcule la charge ultime supportée par la semelle. La neige n'est pas prise en compte.
LE
Avec la combinaison d'actions à considérer est la suivante ( BAEL 99 Art. B.9.2):
Nu = 1.35 G +1.5QB
Lorsque l'action du vent est importante (rarement) on est amené à considérer les
SA
combinaisons d'actions suivantes:
Nu = 1.35 G +1.5QB + W
Nu = 1.35 G +1.5W +1.3ψ0QB avec ψ0 =0.77
Nu = G +1.5W
T
b) - méthodes de calcul -
Le principe de la méthode utilisée généralement est:
ES
Rq 1: certains rapports de sol ne tiennent pas compte du DTU 13.12 publié en Mars 1988 et
fournissent encore la contrainte admissible du sol (appelée aussi taux de travail du sol ou
encore capacité portante du sol) σ’S exprimée en MPa ou en bar. Dans ce cas on peut prendre
comme contrainte de calcul: qc = 1,35 σ’S
Dans les calculs qc est toujours exprimée en MPa
Pour des raisons économiques ou que le sol est jugé de bonne qualité, on pourra estimer ce taux
de travail en fonction de la constitution du sol et choisir dans la liste ci-dessous (1Mpa =10bars)
– voir DTU 13.11 :
LE
Sables de beauchamp 7.5 à 15 bars
Craie 9.0 à 10 bars
Marne + caillasse 7.5 à 15 bars
Calcaire grossier 18 à 45 bars
SA
Roches peu fissurées
saines non désagrégées
7.5 à 4.5 bars
de stratification
favorable
Terrain non cohérent à
3.5 à 7.5 bars
bonne compacité
Terrain non cohérent à
T
Longitudinales
LE
(a’ – a) / 4 ≤ d ≤ a’ –a ou encore d0 /2 ≤ d ≤ 2 d0
avec en complément des annotations précédentes:
d : hauteur utile
SA
h – d = 50 mm: enrobage à prendre dans le cas général
T
ES
Rq3 : Les calculs sont conduits en théorie avec des semelles à débords homothétiques
(méthode des bielles). Cependant, dès que la longueur du poteau est supérieure à trois fois sa
largeur, la semelle devient disproportionnée, exagérément longue par rapport à sa largeur. Il est
préférable de choisir alors des débords égaux.
On connaît S , a et b . Il faut calculer a' et b' dans chaque cas :
Semelle homothétique
(Utilisation générale)
LE Semelle à débord égal
(Utilisation plus rare)
SA
S = a’ b’ S = a’ b’
b/a = b’/a’ a’= ab’/b et b’= b/a’ a’= a + 2x et b’= b + 2x
Dimensions verticales
Comme pour une semelle sous mur on doit avoir :
(a' - a)/4 ≤ d ≤ a’ – a mais aussi
(b'- b)/4 ≤ d ≤ b’ – b avec b' ≤ a'
soit: d ≥ Max [(a' - a)/4 ; (b'- b)/4] = (a' - a)/4 et d ≤ min [(a' - a) ; (b'- b)]= (b'- b)
soit: (a' - a)/4 ≤ d ≤ (b'- b)/4
On choisit généralement pour d la valeur la plus proche de a, arrondi au multiple de 5 cm
supérieur. La hauteur réelle de la semelle sera : h = d + 5cm
d- vérifications des semelles –
Vérification de la contrainte réelle du sol:
Les calculs précédents nous ont conduit à des dimensions de semelle pour lesquelles on
n'a pas tenu compte ni du poids propre de la semelle ni du poids propre des terres de remblai.
Jalal KETTAR 40 Année universitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
Ces valeurs n'étant pas négligeables, il convient de vérifier que la contrainte réelle du sol σsol au
niveau de la surface d'appui de la semelle reste inférieure à la contrainte de calcul qc , soit:
σsol ≤ qc
LE
La condition de non-poinçonnement s'écrit ( BAEL 99 Art. A.5.2,42):
P’u ≤ 0.045 uc h fcj / γb avec uc = 2( a1 + b1)
avec: a1 = a + h a2 = a + 2h
SA
b1 = b + h b2 = a + 2h uc = 2(a + h + b + h) = 2 (a + b + 2h)
• Cas des semelles filantes
A priori la condition de non-poinçonnement ne s'applique pas, la charge ne
pouvant pas être considérée comme localisée. On peut cependant faire la
vérification en prenant: b = b' = b1 = b2 = 1,00 m.
T
[Nu + 1.35 (G0 + G1][1.- (a + 2h)(b + 2h)/ a’b’ ] ≤ 0.09 (a + b + 2h) h fcj/ γb
Au cas où la condition de non-poinçonnement n'est pas vérifiée, il faut augmenter la hauteur h
de la semelle.
LE
Soit un élément de semelle de largeur dx et de longueur unité, situé à la distance x de
SA
l'axe Oy . Le sol exerce une action élémentaire: dR = qc 1 dx
Or qc = Nu/ a’ donc dR = (Nu/ a’) dx
On peut projeter dR sur AE et Ox en : dF qui comprime la bielle de béton
dT qui tend l'armature.
En comparant les triangles semblables (OEA et dR , dT ) on obtient :
T
dT / dR = x / h0 soit dT = (N u / a’ h0) x dx
ES
La hauteur h0 n'est pas évidente à évaluer. Les triangles ACO et BCD sont homothétiques, on
peut donc écrire:
(a’/2) / h0 = (a’ – a)/2d donc a’ / h0 = (a’ – a) / d
D'où l'effort de traction dans les armatures: T = Nu (a’ – a) /8d
• Section des armatures transversales
On peut donc calculer la section des armatures à mettre en place sur 1.00 m de longueur
de semelle: Ast = T / fsu soit Ast = Nu (a’ – a)/ 8 d fsu
• Bien que les calculs ne donnent pas de sections minimales, en pratique on utilise les
ferraillages minimaux suivants:
•• diamètre minimum: 8 mm
LE
D'autre part il ne faut pas oublier les amorces des aciers du mur qui doivent être
descendues au moins jusqu'à la nappe inférieure de la semelle.
SA
b’
0,86 a’
0.71 a’
T
a’ a’
b- Armatures longitudinales : Ce sont des armatures de répartition définies
ES
Semelle rectangulaire : on calcule les armatures dans chaque sens (avec b' ≤ a').
• Armatures parallèles au sens a Asta = Nu (a’ – a)/ 8da fsu (armatures principales)
• Armatures parallèles au sens b Astb = Nu (b’ – b)/ 8db fsu avec db =
da−(∅a+∅b)/2
En pratique on ne connaît pas ∅b puisque Astb n'est pas encore connue, on prendra donc: db ≈
da−∅a
Les aciers Asta sont toujours placés en nappe inférieure parallèlement au grand coté a
(rappel: a ≥ b et a' ≥ b' ).
Arrêt des barres
Les armatures sont normalement terminées par des crochets normalisés, cependant
certains cas permettent d'utiliser des ancrages droits. On peut donc distinguer deux cas de
figures en fonction des valeurs des longueurs de scellement droit ls et de la largeur de la
LE
semelle a' .
• ls > a' / 4 ancrage par crochets normalisés
• ls ≤ a' / 4 ancrage rectiligne sur toute la largeur de la semelle
SA
Les conditions sont similaires dans le sens b .
D'autre part il ne faut pas oublier les amorces des aciers du poteau qui doivent être
descendues au moins jusqu'à la nappe inférieure de la semelle dans le cas d'une charge centrée,
et avec un retour horizontal de 35 ∅ , dans le cas d'une charge excentrée (avec moment
T
fléchissant).
ES
3- conditions de fissuration –
Quel que soit le type de semelle, le calcul des armatures est conduit à l'état limite
ultime, en fissuration non préjudiciable.
Dans le cas où la fissuration est préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les
calculs précédents sont majorées forfaitairement de 10% (coefficient multiplicateur de 1.10 ).
Dans le cas où la fissuration est très préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les
calculs en fissuration non préjudiciable sont majorées forfaitairement de 50% (coefficient
multiplicateur de 1.50).
4- - enrobage -
Les aciers des semelles doivent être enrobés au minimum de 3 cm. Il est très fréquent de
prévoir un enrobage de 5 cm, par sécurité, même en fissuration non préjudiciable
Le calcul par la méthode des bielles est un calcul très simple autorisé par le BAEL
uniquement dans le cas de charge centrée et de semelle à débords homothétiques. Dans tous les
autres cas c'est la méthode dite "des moments" ou encore du CEB (Comité Européen du Béton)
qui doit être utilisée. C'est cette méthode qui est définie ici.
1 dimensionnement de la semelle –
L'axe du couple de flexion est supposé perpendiculaire au plan contenant le plus grand
coté du poteau, la contrainte du sol est supposée uniformément répartie et le moment Mu est
calculé en tenant compte des effets du second ordre ( BAEL 99 Art. A.4.3,5).
LE
SA
T
ES
LE
barres, les enrobages ou les espacements restent les mêmes.
Rq 7: Au cas où on utilise la méthode des moments alors que la charge est centrée (c'est le cas
en théorie dès que l'on veut faire le calcul avec des semelles à débords égaux sous charges
SA
centrée), on calcule par rapport à une section située S1 à une distance de 0,25a de l'axe du
poteau en ne prenant en compte que le réaction du sol au delà de cette section.
1. Semelle excentrée
ES
C’est une semelle isolée recevant un poteau situé contre un mur dite « excentrée » par
rapport à la charge. L’adaptation de ce type provient de la nécessité de ne pas construire à
l’extérieur de périmètre de la propriété.
Méthode de calcul :
Poutre de redressement
Poutre de redressement
l
l
'
Dimensionnement
a’b’≥ Nu / σsol et (b’ –b) /2 = a’ - a
Jalal KETTAR 46 Année universitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
2. Poutre de redressement :
C’est la solution la plus utilisée pour pallier les effets de l’excentrement dans le cas
d’une semelle excentrée.
Dimensionnement :
C’est un calcul comme celle des éléments précédents :
6 Mu
La hauteur de la poutre de redressement h avec sol 0,6 f c 28
b sol
MU est le moment max dans la poutre de redressement Mu = (Nu / 2)(a’ – a – e a’ / l)
LE
e = (a’ – a) / 2 et l = laxe - e.
L’effort tranchant max : T = Nu – (Nu + Nu e/ l) a / l
SA
vi. DESSIN DES FONDATIONS
Il comprend un plan et une ou plusieurs coupes, souvent à plus grande échelle, pour définir
le coffrage. Des détails sont souvent nécessaires. Le ferraillage qui est en général simple peut
s'indiquer sommairement.
T
• Pour faire ressortir les semelles on peut dessiner leur contour en traits renforcés et le
ES
• Sur le plan des fondations doivent figurer les canalisations enterrées qui passent sous les
semelles ou sous le dallage ou dans le vide sanitaire car ces canalisations seront mises en
place en même temps que les fondations. Des coupes et des détails sont souvent nécessaires.
• Les semelles sont coulées sur un béton de propreté de 50 mm d'épaisseur minimale qui
donne une assise plane et horizontale et évite au béton de la semelle de se mélanger avec le
terrain sous-jacent.
A chaque fois que cela est possible les semelles sont coulées directement dans une
rigole creusée dans le terrain, ce qui évite le coffrage et le décoffrage et permet un bon
encastrement, mais cause souvent des imprécisions sur la largeur de la semelle. Ce sont
finalement les armatures longitudinales (et transversales si elles existent) qui matérialiseront la
largeur réelle de la semelle.
LE
SA
T
ES
I. Dallage
Le dallage est un plancher en béton posé sur le sol, son épaisseur dépend de la fonction
du bâtiment et généralement pour les habitats on prend une épaisseur de 10 cm avec un des
armatures constituées d’un treillis soudé d’armatures HA T8 espacement 20 cm.
T8 esp 20 cm
10 cm
LE
II. Chaînage :
La plupart des batiment doivent etre ceinturés par un chainage (20*40) avec des armatures
de 6T10 Cad+etr 6T esp 20cm vu qu’il ne sont pas calculées dans les cas habituels.
SA
On pourra adopter la disposition ci-contre pour un batiment d’usage habitat :
20
T
VAR
VAR
ES
CHAINAGE (40x20)
III. LONGRINE
Les longrines sont des poutres situées sous le dallage ou au niveau du dallage et qui retient
entre eux certains poteaux. Ils se calcilent comme des poutres mais en générale on adoptes la
disposition suivante : 3T8 Cad+étr T6 esp 20
T6 esp 20
10
20
10 10
4T14
B.P
5 20 5
I- Introduction
L’objectif de ce chapitre est de présenter les méthodes de calcul des sollicitations
(moment fléchissant et effort tranchant) dans les poutres et planchers continus, et ensuite
l’évaluation des contraintes transversales et longitudinales.
Pour la détermination des efforts on adopte suivant le cas, soit la méthode forfaitaire soit
la méthode de caquot. Ces méthodes sont adaptées au matériau béton armé puisqu’elles
prennent en compte les capacités d’adaptation et le phénomène d’amortissement du béton armé.
II- Calcul des armatures longitudinales.
1- Méthode forfaitaire
a- Domaine d’application
Pour déterminer les moments sur appui et en travée, il est possible d’utiliser la méthode
LE
forfaitaire si les quatre conditions a, b, c et d suivantes sont vérifiées.
a) la méthode s’applique aux constructions courantes, c à d lorsque q ≤ 2g ou q ≤ 5
SA
KN/m2.
b) les moments d’inertie des sections transversales sont identiques le long de la poutre.
c) les portées successives sont dans un rapport compris entre 0:8 et 1:25 (25%).
d) la fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé et de ses revêtements (FPP).
Si a, b, c et d sont vérifiées, on appliquera la méthode forfaitaire
T
b- Application de la méthode
Valeurs des moments
Les valeurs des moments en travée Mt et sur appui Mw et Me doivent vérifier :
1. Mt + (Mw +Me)/2 ≥ Max (1,05M0; (1 + 0,3α)M0)
2. Mt ≥ (1 + 0,3 α) M0/2 dans une travée intermédiaire,
Mt ≥ (1,2 + 0,3 α) M0/2 dans une travée de rive.
3. la valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au
moins égale à :
0,6M0 pour une poutre à deux travées,
0,5M0 pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus
de deux travées,
0,4M0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de
trois travées.
LE
avec M0 la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de référence (travée
isostatique indépendante de même portée et supportant le même chargement que la travée
considérée)
SA
et α = q / (g + q) le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges non
pondérée.
La Figure suivante résume ces conditions.
Deux travées
T
ES
Remarque : lorsque, sur l’appui de rive, la poutre est solidaire d’un poteau ou d’une poutre, il
convient de disposer sur cet appui des aciers supérieurs pour équilibrer Ma = - 0,15 M0.
Mode opératoire : Dans la pratique, on prend la valeur minimale des moments sur appui
Mw et Me (en valeur absolue), puis on calcule Mt par la formule des moments.
c- Armatures longitudinales
Lorsque les trois conditions suivantes sont réunies : q ≤ g, les charges sont réparties et les
moments sur appui sont pris à leur valeur absolue minimale (valeurs adoptées sur la Figure
précédente), il est alors possible de déterminer de façon forfaitaire la longueur des chapeaux et
l’arrêt des barres, comme indiqué sur la Figure suivante.
LE
Arrêt des barres forfaitaire.
Lorsqu’il n’est pas possible de réaliser l’arrêt forfaitaire des barres, il faut tracer la courbe
SA
enveloppe des moments fléchissant (voir la méthode de Caquot).
d- Effort tranchant
Pour déterminer la valeur de l’effort tranchant aux appuis, ce dernier est calculé en faisant
abstraction de la continuité, sauf pour les appuis voisins des appuis de rive. En notant V 0i la
T
valeur absolue de l’effort tranchant sur les appuis de la travée isostatique de référence i, les
ES
valeurs absolues de l’effort tranchant aux appuis sont déterminés de façon forfaitaire comme
indiqué sur la Figure ci-dessous.
Deux travées
Appliquée aux poutres à moments d’inertie égaux et non solidaires des poteaux
a- Domaine d’application
La méthode s’applique essentiellement aux poutres-planchers des constructions
industrielles, c’est-à-dire pour des charges d’exploitation élevées : q > 2g ou q > 5 kN/m2.
Elle peut aussi s’appliquer lorsqu’une des trois conditions b, c ou d de la méthode
forfaitaire n’est pas validée (Inerties variables ; différence de longueur entre les portées
supérieure à 25% ; fissuration préjudiciable ou très préjudiciable). Dans ce cas, il faut appliquer
la méthode de Caquot minorée qui consiste à prendre g’ = 2g/3 pour le calcul des moments sur
appui.
b- Principe de la méthode
Cette méthode tient compte :
de la variation du moment d’inertie due aux variations de la largeur de la table de
compression, en réduisant légèrement les moments sur appui et en augmentant
LE
proportionnellement ceux en travée.
de l’amortissement de l’effet des chargements des poutres en BA, en ne considérant
que les travées voisines de l’appui pour déterminer le moment sur appui.
SA
c- Evaluation des moments sur appui
Hypothèses : Pour le calcul des moments sur appui Ma, on fait les hypothèses suivantes :
seules les charges sur les travées voisines de l’appui sont prises en compte,
on adopte des longueurs de portées fictives l’, telles que :
T
Valeurs des moments sur appui Pour le cas de charges réparties, les moments sur appui
intermédiaire sont donnés par :
avec les notations définies sur la Figure ci-dessous, et l’évolution des coefficients k(a) en
fonction de a est définie dans l’annexe E.2 du BAEL.
LE
Calcul des moments sur appui dans le cas de charges ponctuelles.
Le moment total est obtenu comme la somme des moments sur appui des différents
chargements.
Méthode de Caquot minorée : Lorsqu’il est possible d’appliquer la méthode de Caquot
SA
minorée (voir condition ci-dessus), le calcul des moments sur appui dus aux charges
permanentes se fait avec g’ = 2g/3 (et uniquement le calcul des moments sur appuis, on reprend
la totalité de g ensuite pour le calcul des moments en travée).
T
la combinaison (2) doit être prise en compte dans le cas de travée prolongée par une console.
d- Moments en travée
Pour les calculs des moments en travée Mt, on fait les hypothèses suivantes :
on utilise la longueur des portées réelles l (et non plus l’),
on ne considère que les deux travées adjacentes et les trois cas de charge définis
sur la Figure ci-dessous.
L’évolution du moment en travée M(x), pour un cas de charge, est donné par :
LE
Cas 2 : DCD Mt maximum
SA
Cas 3 : CDC Mt minimum
Définition des trois cas de charge à prendre en compte. Chacun de ces trois cas
correspond à une valeur extrême des moments de la deuxième travée et des appuis 2 et 3.
T
Le cas de charge correspondant aux efforts tranchants maximums sur l’appui i se produit
lorsque les deux travées adjacentes sont chargées et les autres déchargées (voir Figure).
LE
Présentation des calculs
La présentation des calculs se fait dans un tableau qui comporte autant de colonnes qu’il y
a de travées sur la poutre. Pour un calcul à l’ELU de la méthode de Caquot non-minorée, ce
SA
tableau prend la forme présentée sur la Figure suivante. Dans le cas de la méthode de Caquot
minorée, on ajoutera 3 lignes : g’ = 2g/3, C’=1,35g’ + 1,5q et D’=1,35g’ .
dans le tableau ci-dessus. La courbe enveloppe (courbe épaisse sur la Figure ci dessous)
reproduit le contour des moments maximums (en travée) et minimums (sur appui). A partir de
cette courbe, il est maintenant possible de calculer les sections d’acier et de tracer l’épure
d’arrêt de barres.
La Figure ci-dessous présente une méthode graphique qui permet de tracer rapidement
les paraboles et de déterminer l’abscisse du moment maximal.
LE
SA
enveloppe.
ES
Il est aussi possible de tracer rapidement des paraboles sous AutoCAD à partir de la
connaissance de Mw, Me et Mt. Pour cela, tracer une polyligne comme définie sur la Figure
suivante. Transformer ensuite cette polyligne en Spline. Penser à modifier la valeur des
variables splinetype et splinesegs : splinetype=5 (spline de type parabolique) et splinesegs=80
(discr´etisation, 80 par exemple).
g- Tracé de l’épure d’arrêt de barres
Hypothèse relative au calcul des sections d’acier : On suppose que la valeur du bras de levier
zb (distance entre le centre de gravité des armatures et le point d’application de la résultante des
contraintes de compression du béton) est constante le long de la poutre. En pratique, le calcul
des sections d’acier se fait uniquement aux abscisses de moment maximum (en travée et sur
appui).Par conséquent, le moment résistant repris par un groupe de barres est directement
proportionnel à sa section : MRi = Aiσstzb, où σst = fsu à l’ELU et σst = σst à l’ELS.
Ancrage des barres : La longueur d’ancrage des barres est :
LE
SA
T
ES
LE
SA
Définition de la valeur du moment résistant en fonction de l’arrêt des barres du
ferraillage longitudinal.
T
fléchissant. La section d’acier des moments maximums est calculée, puis un choix sur le
nombre de barres est effectué. Si le ferraillage est composé de plusieurs lits, le moment
résistant repris par chacun des lits est tracé sur le diagramme des moments fléchissants.
L’intersection de ces droites de moment résistant avec la courbe enveloppe détermine les arrêts
de barres (il faut ensuite rajouter 0,8h).
La Figure ci-dessous présente de façon théorique le tracé de l’épure d’arrêt de barres, en
prenant en compte la règle du décalage de la courbe enveloppe du moment fléchissant.
Définition de l’ordre d’arrêt des barres en fonction de leur position dans la section.
Pour l’exemple traité au cours de cette partie, l’épure d’arrêt de barres est Présentée sur la
figure suivante , avec comme hypothèses de calcul h=50cm, b =18cm, fc28 = 30MPa
et fe = 500MPa. Pour des raisons de symétrie, seules les deux premières travées sont
représentées. Notez que la règle du décalage est appliquée ici aux barres qui sont rallongées de
0,8h à chacune de leurs extrémités, ce qui en pratique est plus simple que de décaler la courbe
enveloppe du moment fléchissant et conduit aux mêmes résultats.
LE
Pour déterminer la longueur des barres appartenant `a deux travées contiguës, il ne faut
pas oublier de rajouter la largeur des poteaux, puisque les dimensions sont indiquées à partir
des nus d’appuis.
SA
3- Déformation des poutres (BAEL B.6.5,1)
L’article B.6.5,1 précise les conditions à vérifier pour ne pas avoir à faire une vérification
sur les flèches limites pour les poutres. Les trois conditions à vérifier sont :
h ≥¸ Max[1/16; Mt / 10M0] l,
T
et avec fe en MPa.
Dans ces formules, Mt est le moment en travée, M0 le moment en travée de la travée
isostatique de référence et l la porté.
Si ces conditions n’étaient pas vérifiées, le calcul des flèches est calculé par les méthodes
de résistance des matériaux
LE
Epure d’arrêt des barres.
SA
T
ES
I. Généralités :
Les planchers déterminent les différents niveaux d’une construction. Ils s’appuient sur des
éléments porteurs qui comprennent :
- les murs de façades
- les poutres de rives, et les poutres intérieures.
- Des points d’appuis isolés, etc.….
Les planches sont tout d’abord des éléments de stabilité qui jouent le rôle d’une plate forme
pour l’étage considéré et d’un toit pour l’étage sous-jacent. Ils doivent résister aux charges
permanentes et surcharges.
Le choix d’un type de planchers dépend de son utilisation et du coût pour satisfaire les
LE
conditions de :
Résistance mécanique dans tout les cas.
De limitation de flèches pour éviter les désordres dans les cloisons et revêtements
SA
horizontaux, etc.…
h0
lx (inférieur ou égal à
ly par convention).
ly
CALCULS à μx μy
ELU 1/(8*(1+2.4* α3 ) Max (1/4 ; α2(1-0.95*(1- α)))2
ELS 1/(8*(1+2* α3 ) Max(1/4 ; α2(1+3*(1- α)/2))2
Soit, ils peuvent être déterminés par le tableau ci-dessous en fonction du coefficient α = lx/ly
α = lx/ly ELS (υ = 0.2) ELU (υ = 0)
μx μy μx μy
0.4 0.112 0.293 0.11 0.25
0.45 0.105 0.333 0.102 0.25
0.5 0.098 0.373 0.095 0.25
0.55 0.092 0.420 0.088 0.25
0.6 0.086 0.476 0.081 0.305
0.65 0.08 0.530 0.0745 0.369
0.7 0.074 0.585 0.068 0.436
0.75 0.068 0.643 0.062 0.509
0.8 0.063 0.710 0.056 0.595
LE
0.85 0.058 0.778 0.051 0.685
0.9 0.053 0.846 0.046 0.778
0.95 0.048 0.923 0.041 0.887
SA
1 0.044 1 0.037 1
dans celui-ci comme s'il était librement appuyé, soient M0x et M0y.
ES
Les moments en travées Mtx et Mty sont donnés par des fractions de M0x et M0y selon les
conditions d'encastrements.
a) Cas où < 0.4 et la charge répartie est uniforme:
Ces dalles peuvent être calculées à la flexion comme des poutres dans le sens de la
petite portée; on doit toutefois tenir compte de ce que, sur les petits côtés, les moments
d’encastrement atteignent des valeurs du même ordre que sur les grands (voire figure ci
dessous).
Répartition des moments en travée et sur appuis dans les panneaux de dalle
rectangulaires
b) Autres cas:(cas où 0.4 avec des charges localisées ou 0.4 avec charges
réparties et /ou localisées)
Dans les panneaux portant dans deux directions orthogonales, si l’on désigne par M0
LE
le moment maximal calculé dans l’hypothèse de l’articulation sur appuis, par Mt le moment
maximal considéré en travée, par Mw et Me les valeurs absolues adoptées pour les moments
sur appuis respectivement à gauche et à droite, on doit, dans la direction de la portée principale
SA
(en général, petite portée) vérifier l’inégalité :
Rq : Dans le cas d’un panneau de dalle encastré ou en continuité sur ses quatre côtés, les
armatures supérieures (chapeaux) disposées sur les petits côtés ont même section et même
longueur que les armatures supérieures disposées sur les grands côtés.
Dans le cas d’un panneau de dalle prolongé, sur au moins un de ses côtés, par une partie
en porte à faux, la longueur des armatures supérieures doit être déterminée dans l’hypothèse la
plus défavorable (en général, charge d’exploitation appliquée sur la seule partie en porte à
faux).
LE
Pour la dalle, le taux des armatures dans chaque direction doit vérifier:
x= Astx / b*h 0 (3- lx /ly)/2
SA
y= Asty / b*h 0
Avec:
b est pris égale à 1m.
x : taux minimal des aciers disposés parallèle à lx
T
Dans le sens de "ly ", les armatures: Ayt et Aya doivent satisfaire les conditions suivantes:
Ayt Axt/4 : s'il n'y a que des charges réparties.
Ayt Axt/3 : s'il y a également des charges localisées.
Et :
Ay min (cm² /m) = 8 h0 (m) Pour FeE400
Ay min (cm² /m) = 6 h0 (m) Pour FeE500
LE
Une fois connus les moments en travée et sur appuis, on en déduit les sections d’armatures Axt
et Axa , calculées avec une hauteur utile dx , Ayt et Aya (= Axa), Ayt étant calculée avec une
SA
hauteur utile :
dy = dx – (øx øy) /2
T
ES
LE
SA
T
ES
les espacements minimaux St max entre deux barres parallèles voisines (en travée et sur
appuis) sont représentés dans le tableau suivant:
Jalal KETTAR 68 Année universitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
LE
Vx= plx/2
Si <0.4 Vy=0
SA
Vx = plx/2 * 1/ (1+/2)
Si 0.4 Vy= plx/2 Vu
a0 (b0)
Feuillet
P=p*a0*b0
moyen
h1
h0
h0/2 45° 45°
a (b)
LE
lx (ly)
Avec:
= 2 : pour un revêtement aussi résistant que le béton.
ES
1/4 -
=
Remarque:
Pour les valeurs de intermédiaires, on les obtient par l'interpolation linéaire entre celles des
abaques.
4.3. Effort tranchant:
L'effort tranchant est donné par la relation suivante (quel que soit ):
LE
Va =P/3a
Vb =P/(2a+b)
SA
Avec a<bi si non on inverse dans les formelles précédentes.
4.4. Armatures de poinçonnement:
Elles ne sont pas nécessaires si :
T
Où :
Qu = charge calculée à l'ELU.
h0 = épaisseur de la dalle.
uc = périmètre du rectangle au niveau de feuillet moyen de la dalle.
Si non, on prévoit des armatures d'âme calculées comme il est indiqué au paragraphe "4-3" et
elles seront disposées à l'intérieur du contour "u" situé à la distance x de u c donnée par:
D D
Rectangle d'impact au niveau de la dalle
B
Contour du rectangle d'impact au niveau
du feuillet moyen
C
Dans cet exemple le périmètre "uc" est égal à:
ABCDE: Si on a AB+ DE < BF + FD.
ABCD: Si on a AB + CD< BE+ EF +FC.
LE
5. Dalle en corps creux:
5.1. Hauteur du plancher:
Elle est, en général, prise égale à (25 + 5), est déterminée par:
SA
h = lx / 22,5
méthode Forfaitaire si son domaine d'application est vérifié; Sinon, on applique la méthode de
ES
LE
5.2.1. Ferraillage du plancher:
La détermination des armatures des poutrelles est faite en suivant l'organigramme du calcul en
flexion simple d'une section sous forme de "T". Dont les dimensions sont comme suite:
SA
b = 50 cm;
h= la hauteur totale du plancher;
h0= c'est l'épaisseur de la dalle de compression;
b0= la largeur de la poutrelle, égale à 8 cm (voir schéma suivant).
b
T
h0
ES
b0
5.2.2. Ferraillage sur appuis:
Les armatures d'appuis sont calculées par le moment trouvé sur l'appui selon l'organigramme
de calcul en flexion simple.
Généralement, la section des armatures perpendiculaires aux poutrelles est donné par:
Ast1= 0.5 cm²/ ml = N1*T6 espacement 20
Par contre, celle des armatures parallèles aux poutrelles est égale à la moitie de la section A st1:
Ast2= Ast1/2= 0.25 cm²/ml= T6 espacement 33
Introduction
LE
Poutre
La figure suivante montre une rupture de poutre par effort tranchant près de l’appui :
SA
T
ES
Dalle
Des efforts concentrés, comme près des colonnes, peuvent provoquer une rupture de la dalle
par poinçonnement :
Les efforts tranchants engendrent des efforts de cisaillement à 45° comme le montre la figure
ci-dessus. Il se créé un mécanisme de « bielles » avec des volumes de béton comprimé incliné à
LE
45°.Les armatures d’efforts permettent de « coudre » les fissures générées par cet effort.
Charges réparties
La valeur de Vu peut être prise non pas au nu de l’appui mais à une section d’abscisse X =
5h/6 du nu et de supposer Vu constant entre cette distance et le nu.
Charges ponctuelles Pour toute charge appliquée au voisinage des appuis soit a < 1,5h, l’effort
tranchant développé par la charge est multiplié par le coefficient : 2a/3h
Autres charges Pour tous les autres types de charges (trapézoïdales, triangulaires, etc…), on
appliquera le coefficient 2a/3h.
LE
SA
LE
en FPP :
en FP et FTP :
SA
dans le cas où les armatures sont inclinées à 45°
T
Si les armatures sont disposées de façon intermédiaire (45° < α < 90°, il est loisible
ES
4 Dispositions constructives
Pourcentage minimal d’armatures transversales (A.5.1,22)
Il faut vérifier : St < Min (0,9 d et 40 cm) et At.fe/ bo.St > 0,4 Mpa
Diamètre des aciers transversaux (A.7.2,2)
Il faut vérifier : øt < Min (h/35, øl, bo/10)
5- Justification des sections d’appuis (A.5.1,3)
a- Appui de rive
Effort de traction dans l’armature inférieure :
On doit prolonger les armatures inférieures au delà du bord de l’appui et y ancrer une sections
d’armatures longitudinales suffisantes pour équilibrer l’effort tranchant sur l’appui Vu0, soit :
Ast ancrée ≥ Vu0 / fsu
Jalal KETTAR 77 Année universitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
où ns est le nombre de barres ancrées. Si l a alors un ancrage droit est suffisant, sinon il faut
prévoir des crochets (voir la Figure suivante pour la définition de a).
Dimension de l’appui :
La contrainte de compression dans la bielle doit vérifier :
LE
SA
ii/ poutre à nervure rectangulaire sur appareil d’appui
T
ES
b- Appui intermédiaire
Ancrage et bielle d’appui :
Il convient d’ancrer une section Ast (à vérifier de chaque coté de l’appui ; Mu en valeur
algébrique)
7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 13 - 16 - 20 - 25 - 35 - 40
ES
, jusqu’à pouvoir adopter l’espacement suivant Sti+1 dans la suite de Caquot (voir
exemple ci-dessous).
LE
SA
Exemple de tracé de la répartition des cadres dans une poutre en fonction de la courbe
enveloppe de l’effort tranchant.
On doit par ailleurs vérifier que l’espacement maximal reste inférieur à
Min{0:9d; 40cm; At fe / (0,4b0)}
T
Pour une travée, la cotation de l’espacement des cadres se fait à partir des deux
nus d’appui, ce qui permet de ne pas coté l’espacement central qui, à priori, peut
ES
Cet effort de traction Nsti doit être équilibré par la contrainte d’adhérence d’entraînement
entre l’armature et le béton sur une longueur Zb (hypothèse du fonctionnement selon un treillis
de Ritter-Mörsch), soit :
LE
SA
où le périmètre utile ui est défini sur la Figure suivante :
T
Il faut vérifier pour chaque paquet de barres que la contrainte d’adhérence reste inférieure à
la valeur limite ultime u (A.6.1,3):
LE
totalement ancrées de part et d’autre de ce plan, faisant un angle d’au moins 45° avec lui et
inclinées en sens inverse de la direction probable des fissures du béton. Si les actions tangentes
sont susceptibles de changer de sens, les armatures de couture doivent être normales au plan sur
SA
lequel s’exercent les actions.
b- Section d’acier de couture
Considérons un élément d’aire dP = p:dx du plan [P], de largeur dx et de profondeur p, situé
entre deux fissures et traversé par une armature de couture. Le plan [P] est supposé soumis à un
T
effort de cisaillement g par unité de longueur et à une contrainte uniforme de compression (ou
traction) σu perpendiculairement à [P] (voir Figure suivante).
ES
Les armatures de couture doivent équilibrer par mètre de longueur du plan [P] un effort :
LE
Compte tenu du fait que g = σu:p, la résolution du système d’équations conduit à :
SA
Pour β = 45° on obtient la même formule que celle proposée par le BAEL en A.5.3,12. Dans les
cas habituellement rencontrés en BA, on a aussi α = 90° (armatures de couture perpendiculaires
T
:
Connaissant la contrainte de cisaillement σu, il est donc possible d’en déduire la section At et
l’espacement st des aciers de couture. La valeur de σ u dépend du type de plan [P] que l’on
considère (plan de l’âme, liaison hourdis/âme, liaison talon/âme,… ).
3 Liaison hourdis/âme
Considérons une poutre en T, dont la table de compression de largeur b est supposée
symétrique. Il se produit dans cette table des contraintes de cisaillement parallèlement et
perpendiculairement aux faces verticales de l’âme. Il y a donc un risque de séparation entre la
table de compression et l’âme de la poutre. Les armatures de coutures (droites) doivent
reprendre l’effort de cisaillement (σu = 0) :
LE
G est le moment statique de la section MNPQ par rapport à l’axe neutre. Son expression est :
SA
Dans la section située en x+dx, de façon identique la résultante des contraintes normales sur
M0N0P0Q0 vaut :
T
ES
LE
Comme pour tous les calculs à l’effort tranchant, on adopte comme bras de levier, zb = 0,9d.
L’espacement st des aciers de couture est généralement identique à celui des cadres de l’âme.
SA
T
ES
Cette formule est celle donnée dans le commentaire de l’article A.5.3,2 du BAEL. La section
d’acier de couture à mettre en place pour la liaison talon/âme est donnée par :
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES
LE
SA
T
ES