Enregistrement Automatique Deparite 1 Projet Gestion de Trésorerie-2

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Projet de Fin d’Etudes pour l’obtention du Diplôme de Licence

Fondamentale en Sciences Economiques


Option : Gestion
Sous le thème :

La gestion de trésorerie des PME au Maroc

Préparé Par

• Mohamed LAABIL

• Youssef AMAHRI

Encadrée Par 

Mme. ECH-CHBANI

Année universitaire : 2019-2020


REMERCIEMENT:

Toutd’abord,noustenonsàremercierALLAHquinous
adonnélapatienceetlaforcepouraccomplircemodestetravail.

Ensuite,noustenonsàremerciernotrechereencadreuse Mme. ECH-


CHBANI pour ses conseils et son aide durant
toutelapériodedetravail,dèsledébutjusqu’àlafin.

Enfin,noustenonsàremerciertouteslespersonnesqui
ontparticipéàlaréalisationdecetravail,deprèsoudeloin.

Sommaire
Introduction générale

Chapitre 1 : Aperçu général sur les pme au Maroc

Section 1 : Notions et théories de base sur les pme au Maroc

Section 2 : Evaluation de la PME au Maroc

Section 3 : Contraints au développement de pme

Section 4 :Les enjeux de gestion de trésorerie

Chapitre 2 : Structure financière de la PME

Section 1 : Importance de la PME au Maroc

Section 2 : stratégie et besoin de financement

Section 3 : Choix de mode de financement

Section 4 : Système de financement des pme

Chapitre 3 : La gestion de la trésorerie des pme

Section 1 : Tableau de financement ou tableau emplois - ressources

Section 2 : Analyses des flux de trésorerie

Chapitre 4 : Etude de cas

Conclusion générale

Listes des tableaux

Table 1 Tablea

Table 1 Tableau1................................................................................................................................................................................................................... 3
Table 2 Tableau2................................................................................................................................................................................................................. 11
Table 3 Tableau3................................................................................................................................................................................................................. 37

Listes des figures


Figure 1. La place des pme dans l’économie maroccaine................................................................................................................. 9
Figure 2. La place des pme dans l’économie maroccaine.............................................................................................................. 10

Listes des abréviations


ACE : Actif circulant exploitation.
ACHE : Actifs circulant hors exploitation.
AG : Assemblée générale.
BFR : Besoin de fonds de roulement.
BFRHE : Besoin de fonds de roulement hors exploitation.
BFRE : Besoin de fonds de roulement d’exploitation.
C.A : Chiffre d’affaire.
CAF : Capacité d’autofinancement.
DCT : Dettes à court terme.
DE : Dette d’exploitation.
DHE : Dettes hors exploitation
DLMT :Dettes à long moyen terme.
EBE : Excédent brut d’exploitation.
ES : Emplois stable.
ETE : Excédent de trésorerie d’exploitation.
FR : Fonds de roulement.
FRNG : Fonds de roulement net global.
RD : Ressources durable
RO : Résultat opérationnel.
RTC :Régionale transport centre.
TA : Trésorerie active.
TF : Tableau de financement.
TFT : Tableau des flux de trésorerie.
TP :Trésorerie passive.
TRC : Transport par canalisation.
TTC : Tout taxes comprises.
TVA : Taxe sur la valeur ajoutée.

Introduction Générale
La gestionfinancière, du choix des modes de financements et de placements, de la gestion
de ses relations bancaires. Et cette préoccupation, du fait même de sa nature, est
quotidienne. Mais une entreprise Toute société, quelle que soit sa taille, doit sep
réoccuper de d’une certaine taille, et il s’agit en particulier des grandes entreprises, peut
affecter un ou plusieurs collaborateurs aux tâches de trésorerie alors qu’une PME/PMI
rencontre souvent des problèmes de moyens et/ou des volumes d’affaires insuffisants
pour justifier un emploi à temps complet. Parfois, il y a également une insuffisance
d’appréciation des enjeux réels de la gestion de trésorerie alors qu’il est connu que les
difficultés de trésorerie sont un des facteurs principaux des dépôts de bilan des
PME/PMI. C’est pourquoi, une PME/PMI doit optimiser la gestion de sa trésorerie afin
d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie d’entreprise. L’objet de ce mémoire c’est
contribuer à étudier la trésorerie des PMEau Maroc. Ce modeste travail sera présenté
sous forme de deux parties : Dans la 1ère partie, nous allons traiter dans un 1erchapitre
les différentes approches et définition de la

PME. Ainsi que son importance, son rôle dans l'économie nationale et les contraintes au
développement des PME, et dans le 2èmechapitre nous mettrons en évidence la structure
financière de la PME où le déploiement de la stratégie et son lien avec les besoins de
financement, le choix des modes de financements et le rôle du système bancaire et
boursière relation avec la PME. La 2èmepartie sera consacrée la gestion de la trésorerie
des PME où on a fixé quatre objectifs d’étudier les équilibres financiers du bas du bilan,
puis comment bâtir les prévisions de la trésorerie? ensuite quelles sont les sources de
crédit d’une PME?Etenfin comment on gère les excédents de la trésorerie s’ils
existent !! ; Après onappliquera ces objectifs dans une étude de cas d’une PMI.

Chapitre 1 : Définition la de PME et différentsApproches

Introduction

Au Maroc, comme dans tous autres pays en voie de développement, les PME
constituent la base du tissu économique. Elles participent de manière positive à la
croissance économique, à la création d'emplois et au développement local, régional et
national.

Engagée. Et cela est dû aux différentes difficultés rencontrées par les PME, et aux
problèmes, surtout ceux liés au financement, qui entravent leurs développements.

L'Etat, consciente de l'importance socio-économique de cette catégorie d'entreprises, met


en œuvre des mesures d'aide et de soutien qui seront prises dans des différents domaines
qui intéressent la PME, en vue de lever les handicaps qui empêchent leurs développements
et d'encourager leurs participations dans le développement économique.

L'objet de ce chapitre se limite dans la présentation des diverses définitions de la PME, son


rôle dans la vie économique et sociale, ses forces et ses faiblesses, et les contraintes qui
entravent leurs développements, les mesures d'encouragement mises en œuvre par l'État,
ainsi que leurs différentes modalités de financements sauf que celles liées au financement
bancaire.

Section 1 – Définition, Répartition de la pme et différents approche


1)Définition de la PME:

Il n’est pas facile de définir la PME qui sa rapporte à la fois à une notion économique et
à une notion de structure, etd’organisation, sur le plan économique, la petite entreprise
marocaine se caractérise par son incapacité à exercer une influence significative sur son
marché, sur le plan de la structure, elle est marquée par la prépondérance de la
personnalité de l’entrepreneur “propriétaire gérant “

Plusieurs définitions de la PME ont été proposées, mais toute tentative d’une définition
universelle fut abandonnée au profit de définitions élaborées en fonction des données
propres à chaque pays.

On distingue traditionnellement deux types de critères d’identification. D’une part ,les


critères quantitatifs ,ils sont nombreux et portent sur les différents éléments constitutifs de
l’activités de l’ entreprise .il s’agit de l’effectif ,du chiffre d’affaires, de la valeur ajoutée
,du capital social ,de implantation et du marché .D’autre part ,des critères qualitatifs qui
sont utilisés non seulement pour compléter les premiers ,mais aussi pour donner une idée
précise de la PME ,puisqu’ ils renseignent sur sa structure interne ,son organisation et ses
méthodes de gestion .

Tout récemment, et lors de la préparation de plan de développement économique etsocial,


lasous-commission encharge de la PME a retenu les critères suivants pour la définition de
celle-ci :

• Moins de 2OO personnes comme effectif employé.


• Un chiffre d’affaire inférieur à 5 millions dhs en phase de création suivants, à
20 millions dhs pour la phase de croissance et à 50 millions pour la phase de maturité.

Type d’E/se Effectif Chiffre d’affaire


Petite et < 200 Personnes ≤ 75 million DH
moyenneEnterprise ≤ 50 million DH

1.1 -Répartition des pme pour branche d’activités économiques :

En termes de nombre d'entreprises, le tissu des PME est composé d'abord par
les activités de commerce et réparations (30%) suivies des activités de l'immobilier et
service aux entreprises (22%), et des industries manufactures (15%)
Malgré leur part de 15% dans la population des PME, les industries
manufacturières génèrent la plus grande valeur ajoutée avec une contribution de 37%. Elles
sont suivies des activités de commerce et réparations (19%) et de l'immobilier et services
aux entreprises (13%).

En termes de nombre d'unités, les PMI sont concentrées dans trois branches
principales :

- Les industries chimiques et para chimiques (32%) ;

- Les industries agro-alimentaires (26%) ;

- L'industries textiles et cuir (24%) ;

- Les industries mécaniques et métallurgiques (15%) ;

- Les industries électriques et électroniques (3%).

En terme de valeur ajoutée, on retrouve quasiment la même concentration :

- Les industries chimiques et para chimiques (33%) ;

- Les industries agro-alimentaires (28%) ;

- Les industries textiles et cuir (20%

- Les industries mécaniques et métallurgiques (15%) ;

- Les industries électriques et électroniques (4%).

Par contre, en terme d'emploi, les industries textiles et cuir viennent en premier
lieu (35%), suivies des industries chimiques et para chimiques (26%), et les industries
agro-alimentaires (24%).

En terme d'exportations, les industries textiles et cuir viennent également en


tête (45%), suivies des industries agro-alimentaires (39%), et les industries chimiques et
para chimique (10%).

Section 2 : Evaluation de la PME au Maroc


1) La place des PME dans l’économie Marocaine :

Les PME au Maroc occupent, d'après la Fédération de la PME (affiliée à la CGEM) une
place primordiale à l'instar des autres pays, qu'ils soient développés ou émergents. Elles
représentent plus de 95% du tissu économique du pays et seraient implantées pour
72%dans le commerce et service. Elles occupent plus de 50% des salariés, mais leur part
dans les exportations ne dépasse pas 40% et elles ne participent qu'à raison de 10% dans la
valeur ajoutée. Cette part est en deçà des aspirations des décideurs.

Quand on parle de PME et TPE, on évoque sans conteste un organe essentiel de


l’économie nationale. Les petites et moyennes entreprises représentent le cruciforme du
tissu entrepreneurial, soit une proportion dépassant les 95%. Ces entités jouent un rôle
primordial dans la promotion de la dimension sociale ainsi que dans le développement
économique et territorial. En effet, les PME sont un facteur primaire de promotion de
l’emploi et de partage des richesses. Elles représentent une large population de fournisseurs
au service de l’industrie nationale et des investisseurs directs étrangers. Elles se veulent
également un enjeu essentiel pour le Maroc de demain. En effet, la compétitivité de
l’économie marocaine dépend de la solidité et de la performance de la PME. C’est dans
cette approche qu’une place de choix a été attribuée à ces unités productives.
Figure 1.

Source : direction de la politique générale “ministre de finance “

Figure 2.
1.1 -Evolution de la PME au Maroc

Manque d’innovation, opposition au changement… Pourtant, occupant 93% du


tissu économique marocain, 46% des salariés, 30% des exportations, 33% des
investissements nationaux et participe à hauteur de 38% à la production. Toutefois, sa
participation au PIB ne dépasse pas les 20% alors qu’ailleurs elle est de 60%.

Pour les analystes, la PME est souvent une structure unitaire, centralisée et
surtout familiale. Il est tout d’abord question de réticence des patrons quant à l’ouverture
du capital de l’entreprise, ou encore le refus ou l’indifférence des dirigeants de PME face
aux solutions managériales et financières qui sortent du cadre familial ou des schémas de
financement classiques.

D’un autre côté, l’investissement dans l’innovation de la part des entreprises


marocaines évolue à pas de fourmis dans un contexte ou l’information demeure très
réservée. Sans nier que le processus de prise de décision dans les PME marocaines est
marqué identiquement par son retard ou ses blocages.

L’esprit de résistance aux changements stratégiques n’y échappe guère pour


autant.

De plus, l’inadaptation du code de travail aux vécus des PME marocaines


constitue de son côté une entrave de taille. Ou encore ce système fiscal jugé trop
embrouillé. Notons que cette question est évoquée chaque année par la commission fiscale
de la CGEM, réclamant un régime approprié.

Les PME ne peuvent soumissionner aux appels d’offres même si elles


disposent des conditions techniques nécessaires, et cela a cause des dispositions de code
des marchés publics jugé plus ou moins éliminatoires pour celles-ci.

Autres blocage qu’est la difficulté de l’accès des de ces entreprises aux sources
de financement et au foncier, et pour finir je cite le manque de compétitivité des PME
marocaines empiré par l’étroitesse des marchés, des pressions sur les prix et la concurrence
internationale.
Néanmoins, les premières assises nationales de l’industrie et le programme
Emergence constituent une prise de conscience à propos des difficultés entravant le
développement de ces entreprises.

 Le tableau ci –dessous présente l’évolution de la définition de la PFE auMaroc

Table 2

Référence Critères de définition retunus

Procédure simplifiée accélérée de Total actif avant investissement : 2milions dhs


1972 (révisé ensuite à 5millions)
Chiffre d’affaires : 3millions dhs actualisé à 7,5
millions dhs

Actif total après investissement:5 millions dhs


Ligne pilote mobilisée entre 1978 et chiffre d’affaire : 7,5 millions dhs cout par emploi
1979

Actif net variant selon tris tranches correspondants


Code des investissements de 1983 Programme
à 3 secteurs d’investissement pour création ou
bénéficiant du financement.
extension inférieur à 5 millions dhs
1ére tranche : de 100000 à 500000 millions
Programme d’assistance intégré Total du bilan
(actualisée :15 millions dhs
à 1millions.)
Banque Al maghrib 1987 2éme tranche
Programme : de 2,5 millions
d’investissement à dhs
:7 millions 5 millions
(plafonnée à 6 millions)
Total bilan avant
En 1987,ces troisinvestissement
tranches ont :été
inférieur à 20
réduites à deux
millions dhs
Programme de mise à niveau ;entre 1 et 4 millions et entre 4 et 8 millions .
Programme de mise à nouveau dont le cout
FOGAM n’excède pas 10 millions

Nombre d’emploi :200 employés


Chiffre d’affaire selon les phases de développement
de l’entreprise :
Sous –commission PME/PMI-
préparation du PDES 2000-2004 Création : inférieur à 5 millions
Croissance : entre 5 et 20 millions dhs
Développement : entre 20 et 50 millions dhs
Total de bilan : 30 millions dhs
Cout d’investissement /emploi : de 75000 à 80000
dhs
Source : travail personnel

Section 3 : Contraintes et développement de PME et les enjeux de la gestion de trésorerie

1) Contraintes et développement de pme :

Le développement des PME reste subordonné à a relève de nombreuses


contraintes appelées à jouer un rôle de moteur de la croissance, les PME marocaines
continuent, néanmoins,à se heurter à de nombreuse contraintes,qui freinent leur
développement :

 Lourdeurs administratives et opacités réglementaires ;


 Report constant de l’adoption du nouveau code de travail ;
 Fiscalité et gestion complexe et couteuse des régimes fiscaux ;
 Insécurité juridique et judiciaire ;
 Accès aux marchés publics difficile et risqué pour les PME ;
 Difficultés d’accès au financement (le cout du crédit et les garanties exigées
sont souvent rédhibitoires pour les PME ;
 Faible productivité ;
 Manque de préparation et d’ouverture à l’international des dirigeants ;
 Obstacles culturelles à l’amélioration de la compétitivité (forte centralisation
du pouvoir décisionnel, faible taux d’encadrement, culture orale des affaires, absence de
comptabilité rigoureuse).

La problématique de financement de la PME au Maroc est aussi liée ;

 Au manque de transparence des entreprises et de professionnalisme


dans la présentation des dossiers de crédit ;
 A la réticentes des banques à octroyer des prêtes aux PME ;
 A la sous-exploitation des différentes sources de financement.

La PME marocaine est caractérisée par une organisation déstructurée, une


sous-capitalisation endémique, un encadrement à la limité de l’ignorance des principes
modernes de management, un manque de visibilité......etc. Elle est appelée donc à déployer
un double effort d’une part rattraper les écarts de croissance et d’autre part anticiper les
évolutions futures.

En effet, la gestion de PME est très fortement marquée par la personnalité


du gérant qui en est généralement le propriétaire. Poudresculturelles, les entrepreneurs sont
assez réticents à partager leur pouvoir et répartir les tâches entre divers centres de
décisions.

Il en résulte que les dirigeants ont souvent une appréciation erronée du


risque à prendre, et que parfois l’extrême prudence les amène à prendre des décisions
déraisonnables.

De plus, faute de moyens financiers, les gérants de PME ne s’entourent pas


de cadres compétences pour renforcer leur capacité de gestion ou compenser leurs lacunes
techniques en matière de marketing, comptabilité, finance, approvisionnement, production
ou gestion des stocks.

1.1 - Les enjeux de la gestion de trésorerie

Trop souvent en analyse financière, nous sommes obnubilés par le résultat


parmi les indicateurs étudiés. Or, la trésorerie constitue un aspect critique de la gestion
financière d’une organisation. En effet, une entreprise ne générant pas de bénéfice avec
des liquidités va survivre sur plusieurs exercices malgré les pertes enregistrées. Par contre,
une entreprise bénéficiaire mais avec des difficultés de liquidités disponibles fera faillite
sous peu.

La gestion de trésorerie ou cash management se rapproche de la gestion


financière d’un particulier. Des revenus entrent dans le compte bancaire de l’organisation,
des dépenses consomment la trésorerie et viennent la réduire. Couramment appelé cash,
l’excédent de liquidité générée par l’entreprise provient de la bonne maîtrise des trois
cycles majeurs de la gestion financière :

 Le cycle opérationnel lié aux revenus et dépenses de l’activité courante de


l’entreprise

 Le cycle de financement où les financeurs (banques, investisseurs) viennent


apporter de la liquidité pour que la structure puisse se développer

 Le cycle d’investissement matérialisé par les projets d’investissements


Le financement génère du cash et l’investissement vient consommer ce cash.
L’exploitation courante constitue donc le dernier levier pour dégager de la trésorerie.

A chaque instant de la vie de l’entreprise, la trésorerie est un indicateur


primordial. Elle conditionne notamment le paiement des fournisseurs, des salaires et des
impôts.

Faute de liquidités, l’entreprise aura du retard sur ses paiements, avec les
intérêts inhérents à la situation. A terme, elle s’expose au redressement judiciaire ou pire, la
liquidation. Il est donc crucial pourl’organisation de disposer des liquidités nécessaires
pour faire face à ses créanciers. Pour estimer ce besoin, il est intéressant d’établir
un prévisionnel de trésorerie. Celui-ci liste, pour chaque période (souvent le mois),
l’ensemble des encaissements et décaissements estimés. Cela implique une connaissance
des montants mais également des dates des flux. C’est dans ce sens que la collaboration
entre les services trésorerie et comptabilité doit être optimale.

Il convient de garder en tête la différence entre le cash et le résultat, et de suivre


l’évolution des deux indicateurs de manière régulière :

 Il existe des écarts temporels entre les encaissements et les décaissements


(stocks, créances clients, dettes fournisseurs, ces trois éléments constituant le besoin en
fonds de roulement, BFR)

 Certains flux ne génèrent pas de cash (par exemple les dotations aux
amortissements

Conclusion

Bref, ce premier chapitre nous a permet decomprendre en premier temps la


définition de PME en général.
Et Puis,Vu l'importance qu'elles occupent dans l'économie et particulièrement
dans le tissu industriel surtout dans un pays en voie de développement comme le Maroc,
En deuxième temps on a parlé sur l’évolution de la pme puis les contraintes,
lesobstacles, les enjeux de la gestion de trésorerie
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave
son développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits. Ce
qui va être notre objectif à étudier dans le chapitre suivant.
Chapitre 2 : Structure financière de la PME

Introduction :
La PME marocaine constitue le centre névralgique de notre économie. Malheureusement,
sa contribution reste relativement faible. Nous avons choisi de nous intéresser à un aspect
particulier de ces Entreprises, qui est celui de leur financement, et ce à travers l’explication
du comportement des PME marocaines envers la dette financière. Nous avons répondu à ce
point qui a constitué l’objectif central de cette recherche en mobilisant deux théories: la
théorie du financement hiérarchique suppléée par la théorie de l’agence, dans le cadre d’un
raisonnement hypothético-déductif basé sur un ancrage épistémologique positiviste.
Le repérage méthodologique choisi se présente comme suit: une étude quantitative ayant
pour objectif d’identifier la pertinence des variables sélectionnées. Nous avons alors testé
la validité des hypothèses en mobilisant et en analysant les données comptables et
financières des PME. Ainsi, nos hypothèses ont été testées empiriquement par le moyen
d’un modèle économétrique, afin de vérifier la capacité de la littérature à expliquer la dette
financière chez les PME.

Section 1 : Importance de la PME au Maroc

1)PME dans le développement de l’économie marocaine.

Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) sont indéniablement une


composante majeure de l’industrie et de l’économie des pays. Ces entreprises sont le fruit
d’un long processus qui, grâce à des influences diverses, a modelé leur caractère et leur
personnalité. Elles ont évolué au gré des modes et des exigences dont les plus
fondamentaux sont maintenant la globalisation des économies et l'industrialisation de
l'information symbolisée par la société de l’information. Ceci nous conduit à poser les
problématiques suivantes : Quels sont les critères des PME ? Et quel est le rôle et
l’importance des PME dans l’économie marocaine ?

La plupart des études et recherches économiques mettent l’accent sur


l’importance des petites et moyennes entreprises et le fait qu'elles constituent un facteur de
croissance économique très important. En effet, ces entreprises forment l’armature de
toutes les économies aussi bien dans les pays en voie de développement et les pays
développés.
Pour les entreprises existantes, avoir un effectif permanent ne dépassant pas
200 personnes et avoir réalisé au cours des 2 derniers exercices, soit un CA annuel hors
taxe n’excédant pas 75 millions de dhs soit un total bilan annuel n’excédant pas 50 millions
de dhs.

Pour les entreprises nouvellement crées, engager un programme


d’investissement initial global n’excédant pas 25millions de dhs et respecter un ratio
d’investissement de moins de 250.000 dirhams.

Les PME joue un rôle très imposant dans une économie en voie de
développement comme celle du Maroc, elle occupe certainement une place de grande
importance en vue de sa participation efficiente à la promotion de dimension sociale et du
développement économique. Selon la direction des statistiques, la PME est présente dans
tous les secteurs d'activité économique avec un taux de 98% : l'industrie, l'artisanat et le
BTP, les commerces et enfin les services qui englobent le tourisme. Ces entreprises
contribuent également dans les exportations nationales. La production et l’investissement,
ont ajouté, soulignent l’importance de fédérer les énergies afin d’apporter l’appui
nécessaire aux entreprises nationales.

Les participants à cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne
régionale de sensibilisation, ont évoqué les efforts consentis en vue d’encourager
l’investissement des Marocains du monde, améliorer les conditions d’accès des PME au
financement bancaire et de renforcer leur développement et assurer leur pérennité.

Organisée par Bank Al-Maghreb, en coordination avec l’Agence nationale pour


la promotion de la PME, la Confédération Générale des entreprises du Maroc, le
Groupement professionnel des banques du Maroc et la Caisse Centrale de garantie, cette
campagne vise à dynamiser l’action des instances régionales pour l’accompagnement des
PME et informer les entrepreneurs des facilités et des outils mis en place par les différentes
parties concernées, En fin , nous pouvons dire que les pays développés, et même ceux en
voie de développement, ont compris que la création d'emplois, la compétitivité et la
croissance de leur économie ne pouvaient être portées uniquement par les grandes
entreprises globalisées, mais que les PME sont porteuses d'une croissance constant et
confirmé. et peuvent assurer à leurs pays un avantage concurrentiel non négligeable.

1.1 -Les PME, véritables vecteurs de développement socio-économique

La place et le rôle des PME en tant que vecteurs de développement incitent les
différentes parties prenantes, gouvernement, Parlement et acteurs économiques à travailler
de concert pour soutenir ces pôles de richesse et booster leur compétitivité dans le cadre
d’une approche participative, a indiqué M. Aujjar lors d’une journée d’étude organisée par
le groupe du Rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants et du groupe
du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des conseillers sur «l’appui
aux petites et moyennes entreprises, levier essentiel au service du développement
économique». Conformément à la vision royale en matière de justice et de renforcement du
climat des affaires au Royaume, le ministère a adopté le projet de loi N°88.17 relatif à la
création et à l’accompagnement d’entreprises par voie électronique, qui revêt une
importance particulière dans le développement de l’économie et l’encouragement des
investissements, à la lumière des grandes mutations que connaît le Maroc, va-t-il souligné.

Le ministre a également mis en avant les efforts déployés par le gouvernement


en matière de promotion de la compétitivité de l’économie et de l’entreprise, soulignant
l’objectif gouvernemental visant le renforcement de la position du Maroc dans le «
DopingBusiness », pour lequel le ministère a mis en place de nouveaux mécanismes pour
aider les entreprises et faciliter les procédures en vigueur.

Source : Aujourd’hui Maroc


Section 2 : stratégie de laPMEau Maroc

1) QU’EST-CE QU’UNE STRATEGIE FINANCIERE ?

Elaborer une stratégie financière c’est s’inscrire dans trois dimensions : •


ANTICIPER, • VEILLER, • CONSOLIDER son assise financière. BUT : FINANCER
DURABLEMENT UNE ACTION DÉCOULANT DE SON PROJET ASSOCIATIF.

1.1 Anticiper Il est important de se projeter dans le temps afin de


s’assurer que l’association aura la capacité financière de mener son action. Anticiper c’est :
• s’interroger sur la capacité financière à mener une nouvelle action, • évaluer le coût et les
gains (monétaires et non monétaires) de l’action prévue, • choisir des sources de
financement adaptées à l’action ciblée et au projet associatif, • identifier les incertitudes
liées à ces choix, • prévoir des moyens de réduire les incertitudes identifiées.

POINT MÉTHODE : UN EXEMPLE DE RÉFLEXION

PROJET ASSOCIATIF : un axe souligne l’importance de l’utilité sociale des


activités de l’association et son inscription dans la vie de la ville. ACTION À
FINANCER : des cours hebdomadaires de gymnastique pour les publics scolaires au sein
de la salle du club le mardi de 14h à 16h. COÛTS : 2h30 de travail par semaine (accueil,
mise en place et rangement du matériel, temps d’encadrement de la pratique) et frais de
fonctionnement (électricité, chauffage, etc.). GAINS : une réelle inscription dans la vie de
la ville et une sensibilisation de nouveaux licenciés potentiels. SOURCE DE
FINANCEMENT ENVISAGÉE : subvention de la ville. INCERTITUDE : reconduction
de la subvention. MOYEN DE RÉDUIRE L’INCERTITUDE IDENTIFIÉE : obtenir la
signature d’une convention pluriannuelle pour avoir une vue à plus long terme.

À RETENIR

Même si les différentes activités d’une association s’articulent au regard d’un


projet associatif unique, les sources de financement peuvent être différentes selon les
actions menées. EXEMPLES : • financements du ministère en charge de la justice pour des
interventions dans les prisons ; • partenariat avec la collectivité locale pour des actions dans
les quartiers défavorisés ; • cotisations pour la pratique de loisir au sein du club ; • etc.

BON À SAVOIR

Il peut exister un lien financier entre les activités : • une action excédentaire
peut permettre d’en financer une autre, en partie ou totalement. Cependant il est nécessaire
de s’assurer que ces excédents ne soient pas issus d’une activité financée par un partenaire
ou que ce dernier ait donné son accord au préalable. • il peut y avoir des coûts communs à
différentes actions (location de salle, entretien du matériel, rémunération du personnel
administratif, etc.).

1.2Veiller

Une fois les choix stratégiques réalisés, il est nécessaire de : • suivre la bonne
exécution de l’activité au regard du budget initialement prévu, • surveiller les impacts sur
le financement global du projet associatif, • réévaluer si besoin les orientations prises. Des
outils de gestion permettent de : • anticiper les besoins de financement (le budget
prévisionnel, le plan de

Financement, le plan de trésorerie), • suivre l’évolution de la capacité de la


structure à financer une action. Pour ce faire, ils doivent être actualisés régulièrement
(mensuellement ou trimestriellement).

BON À SAVOIR

Les OUTILS DE GESTION sont de bons outils de prévision, de pilotage et de


communication interne mais ils sont aussi des outils de communication externe. Les
partenaires sont souvent demandeurs de ce type d’outils afin de mieux cerner la manière
dont est utilisée leur contribution.

À NOTER

Les OUTILS DE GESTION sont de bons outils de prévision, de pilotage et de


communication interne mais ils sont aussi des outils de communication externe. Les
partenaires sont souvent demandeurs de ce type d’outils afin de mieux cerner la manière
dont est utilisée leur contribution. L’ajustement d’une action peut être lié à un manque de
ressources financières mais également à un surplus.

À RETENIR

Un des rôles du trésorier d’une association est d’assurer le suivi financier et


d’alerter les autres membres du bureau en cas d’écart avec ce qui avait été prévu.

2) Consolider

Il est conseillé d’imaginer des moyens pour consolider son assise financière
afin de prévenir certaines difficultés. Des complications peuvent être provoquées par : •
une augmentation exceptionnelle des coûts de l’activité de l’association (remplacement de
matériel, etc.) se traduisant par une perte à compenser, • une réduction imprévue des
ressources financières (désengagement d’un partenaire financier, versement retardé d’une
subvention, etc.).

POINT MÉTHODE

Lors de la création d’un partenariat, public ou privé, il est important de discuter


en amont des modalités d’utilisation des ressources financières mises à disposition
(exemple : cas d’un excédent à la fin de l’action financée). Construire ensemble les « règles
du jeu » permet de renforcer la confiance entre les partenaires et favoriser une relation
durable.

À RETENIR

Les FONDS PROPRES sont les ressources financières durables de


l’association (subventions d’investissement, excédents mis en réserve, etc.). Alimenter les
fonds propres de la structure permet de sécuriser davantage le financement de son projet
associatif. Ils peuvent permettre par exemple de faire face à des résultats déficitaires sans
mettre en danger l’existence même de la structure

BON À SAVOIR
Disposer de fonds propres importants favorise la mobilisation de nouveaux
partenaires financiers par une sécurisation plus grande de la capacité d’action de
l’association.

2.1-Les objectifs d’analyse financière

L'analyse financière a pour objectifs de rechercher les conditions de l'équilibre


financier de l'organisation et de mesurer la rentabilité des capitaux investis. L'information
comptable joue un rôle dominant en matière d'analyse financière. Bien que nombreux et
divers, les retraitements, que l'analyste financier fait subir à l'information, sont, la plupart
du temps, très simples : — chiffrages des principales masses financières de l'actif et du
passif du bilan ; 1. P. CONSO, La gestion financière de l'entreprise, 7e éd., Paris, Dunod,
1985. Retrouver ce titre sur Numilog.com — déterminations d'indicateurs de résultats
complémentaires (excédent brut d'exploitation, marge brute d’autofinancement,) ; —
élaboration du tableau de financement et de grandeurs significatives, fonds de roulement
net et ratios, caractérisant la situation financière. Les suivis chronologiques constituent sans
doute le type de comparaison le plus fréquent : l'analyste financier calcule à intervalle
régulier (en général, sur au moins trois années) une même batterie d'indicateurs de situation
financière puis commente leur évolution. Enfin, une analyse financière ne peut se limiter
aux seuls états financiers (le rapport annuel, par exemple) et doit considérer les
informations générales sur le plan économique et monétaire, sur le secteur de
l'organisation, fournies notamment par l'INSEE, la DAFSA, les centrales de bilans.

Section 3 : Choix de mode de financement

Il existe deux grands modes de financement :

- ceux dont l'origine provient des associés de la société, ou de l'entrepreneur


lui-même pour une entreprise individuelle. On parle alors de fonds propres (ou de quasi-
fonds propres pour certains d'entre eux). Entrent aussi dans cette catégorie les subventions
liées à un investissement perçues par l'entreprise ;
- ceux dont l'origine est externe, qui proviennent principalement des organismes financiers.

1) Les fonds propres et les quasi-fonds propres

Ce sont des sources de financement qui regroupent les apports en capital et en


comptes courants faits par les associés créateurs, mais aussi les subventions
d'investissement.
Ces capitaux sont présentés, au niveau du bilan de l'entreprise, au passif. Du fait de leur
place dans le bilan, en haut du tableau du passif, on parle de financements de haut de bilan.

Le capital social
Le capital social n'existe que dans les sociétés. Il correspond à la somme que les associés
ont décidé de consacrer de façon définitive à la constitution de leur société. Il s'agit donc de
fonds qui sont destinés à rester de manière durable dans l'entreprise, et non à être
remboursés à ceux qui les ont apportés. Ceux-ci ne pourront récupérer leur mise initiale
qu'au jour de la liquidation de la société, si un boni peut être dégagé, ou par le biais d'une
vente des titres, parts sociales ou actions, qu'ils ont reçus en échange de leurs apports, voire
plus exceptionnellement par le biais d'une réduction de capital.
Point important : le capital social peut être souscrit sans être totalement libéré. Par la
souscription, l'associé s'engage à verser les fonds. À ce titre, la loi prévoit selon les types
de sociétés des délais et des modalités pour éventuellement différer le montant des apports
effectivement libérés. En principe, le délai maximal de libération du capital souscrit est de
cinq ans.
La part de capital initial est versée sur un compte bancaire ou chez un notaire au jour de la
signature des statuts. Puis, lorsque la société est immatriculée - en principe sous deux à
trois semaines - ces fonds sont débloqués et deviennent totalement disponibles pour servir à
financer les investissements ou les besoins d'exploitation de la nouvelle structure.
Dans une entreprise individuelle, il n'y a pas de capital social mais un compte de
l'exploitant : les apports de fonds et, par la suite, les retraits faits par l'exploitant
apparaissent dans ce compte qui peut, à la différence du capital social, fluctuer dans les
deux sens. L'exploitant n'est en effet pas contraint, sur un plan strictement juridique, de
laisser ses apports dans son entreprise.
Les comptes courants d'associés
Les comptes courants d'associés sont destinés à recevoir les sommes mises à la disposition
de la société par ses associés de façon temporaire. Ils sont donc destinés à être retirés à plus
ou moins long terme. C'est pourquoi on parle de quasi-fonds propres et qu'ils figurent
parmi les dettes au passif du bilan.
Seuls les associés peuvent être titulaires de comptes courants. En effet, la loi régissant les
opérations bancaires interdit à toute personne non associée de prêter des fonds à une
société.
Dans une entreprise individuelle, il n'y a pas de compte courant, le compte de l'exploitant
étant destiné à recevoir les fonds apportés temporairement par le chef d'entreprise.
Il faut savoir que les comptes courants d'associés peuvent faire l'objet d'un engagement de
blocage sur un certain temps et pour un certain montant. On parle alors de comptes
courants bloqués. Cet engagement est souvent souscrit à la demande des banques qui
souhaitent que les associés s'engagent à laisser à la disposition de la société, pour une durée
définie, une somme d'argent.
Dans tous les cas, ces comptes peuvent être rémunérés, même si le taux d'intérêt déductible
est plafonné.
En cas de difficultés de l'entreprise, les titulaires de comptes courants entrent dans la
catégorie des créanciers chirographaires, c'est-à-dire des créanciers qui ne bénéficient
d'aucune garantie de paiement. D'ailleurs, bien souvent, en pratique, ces fonds sont
partiellement ou totalement irrécouvrables lorsque l'entreprise connaît des difficultés
majeures.
Les apports de sociétés de capital-risque
Ces apports représentent des apports en capital, mais ils sont effectués avec des objectifs
différents de ceux des associés.
Il s'agit d'apports au capital social, et non en compte courant, faits par des sociétés dans le
but de revendre à plus ou moins long terme leur participation.
Les sociétés de capital-risque ont donc pour objectif de réaliser des profits grâce à la valeur
prise par l'entreprise au cours de son développement. Il s'agit généralement de filiales
spécialisées d'organismes financiers. On trouve également, au niveau des conseils
régionaux, des sociétés ayant cet objet. Elles ont alors pour but de favoriser le
développement économique local.
Enfin, certaines sociétés de capital-risque sont créées par des chefs d'entreprise qui
regroupent des fonds pour investir dans de nouvelles structures et les aider à se
développer : on parle de business angles. Ceux-ci sont plus animés par une volonté d'aider
de jeunes entreprises à démarrer que de réaliser une plus-value sur les titres souscrits, bien
que celle-ci leur soit indispensable pour miser par la suite sur d'autres entreprises
nouvelles. Généralement, un système de parrainage accompagne cet apport de fonds.
Les investissements des sociétés de capital-risque ne profitent en principe qu'à des projets
d'une certaine ampleur, nécessitant des besoins financiers importants, bien souvent dans
des secteurs innovants (NTIC, nanotechnologies, par exemple).
Les subventions d'investissement
Ce sont des fonds qui sont versés à titre définitif, généralement par des collectivités
territoriales, sans obligation de remboursement ; ils aident au financement
d'investissements, contrairement aux subventions de fonctionnement qui servent, elles, à
financer des charges d'exploitation telles que les aides à l'embauche.
Les subventions sont inscrites en capitaux propres au passif du bilan.
Elles ne sont pas destinées à être remboursées, mais sont définitivement acquises à
l'entreprise, sauf si celle-ci ne satisfait pas à toutes les conditions qui sont stipulées pour
leur octroi. Ainsi, par exemple, il existe parfois des obligations d'embaucher dans certains
délais en contrepartie de l'obtention d'aides.
Sur le plan comptable et fiscal, ces subventions font l'objet d'une intégration au résultat au
même rythme que l'amortissement du bien dont elles financent l'acquisition. Ainsi,
lorsqu'elles financent l'achat d'un bien amorti sur une durée de cinq ans, chaque année,
l’entreprise intégrera en produit 20 % de la subvention reçue dans son compte de résultat.

1.1 - Les financements externes

L'emprunt bancaire
L'emprunt bancaire correspond à une somme mise à la disposition de l'entreprise par un
organisme financier, avec obligation de la rembourser selon un échéancier préalablement
défini.
En contrepartie de son financement, l'organisme prêteur perçoit des intérêts rémunérant
l'apport de fonds et les risques pris.
Il est généralement accompagné de la prise de garantie(s) qui limite les risques du prêteur
en cas de difficultés de remboursement.
Les emprunts figurent au passif du bilan de l'entreprise.
L'emprunt aidé
Certains organismes octroient aux jeunes entreprises des prêts favorisant la création. Ces
prêts, liés à des conditions relatives à la personne du créateur, sont parfois accordés en
accompagnement de financements bancaires. Ils permettent de les compléter et sont
souvent pris en compte par les organismes de crédit au titre des apports du créateur. Ainsi,
ils sont assimilés aux fonds propres et font partie des 30 % d'apports régulièrement exigés
pour obtenir des fonds externes.
Ces prêts peuvent être octroyés par les collectivités territoriales (région, municipalité...),
Pôle Emploi ou des associations souhaitant favoriser la création d'entreprises et le
développement économique.

Le crédit-bail
Le crédit-bail, appelé également location avec option d'achat (LOA), est sensiblement
différent de l'emprunt, bien qu'il serve en principe à financer le même type de biens. En
effet, lorsqu'elle finance un investissement par le biais d'un emprunt, l'entreprise en est
propriétaire dès le premier jour. En contrepartie, elle devient débitrice de la banque. Dans
le cadre d'un crédit-bail, pendant toute la durée du contrat, l'entreprise n'est pas propriétaire
du bien. Il s'agit d'une simple location assortie d'une promesse de vente à l'issue de la
période de location. L'organisme financier possède donc le bien, le loue à l'entreprise et
s'engage à le lui vendre après une certaine période selon des conditions prédéfinies. En
général, la valeur résiduelle, correspondant au prix d'achat final, représente une somme
dérisoire.
Inconvénient pour le preneur du crédit-bail : il n'est pas propriétaire de son matériel. En
revanche, cette technique offre certains avantages par rapport à un financement classique :

 Elle procure une meilleure garantie à la banque, car celle-ci n'est pas
totalement dessaisie du bien. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, au sein des organismes
financiers, un financement par crédit-bail n'est pas pris en compte à la même hauteur qu'un
emprunt dans les ratios d'analyse de risques. Le crédit-bail permet ainsi d'accroître les
capacités de financement de l'entreprise ;
 Elle ne pénalise pas le bilan de l'entreprise puisqu'elle ne figure pas dans les
dettes. Elle a donc l'avantage de rendre le niveau d'endettement moins apparent ;
 Les échéances de loyers passent intégralement en charges alors que dans le
cadre de l'emprunt, seulement les intérêts. Toutefois, avec l'emprunt, le bien financé,
propriété de l'entreprise, est amorti. Et cet amortissement vient en diminution du résultat de
l'entreprise.

Aujourd'hui, les coûts du crédit-bail et de l'emprunt sont souvent identiques ou


très proches.
La location financière
Il s'agit d'un contrat de location pure, c'est-à-dire sans option d'achat. S'il en existe une, on
se situe dans le cadre d'un contrat de crédit-bail. La location financière est également
appelée location longue durée.
Par ce type de contrat, un fournisseur, parfois par le biais d'un organisme de crédit, met à la
disposition de l'entreprise un bien, tout en conservant la propriété et sans prendre
d'engagement de le vendre à l'issue du contrat.
Cette location peut être assortie de services tels que l'entretien et l'assurance du matériel
loué, situation fréquente pour les véhicules par exemple.
Le découvert autorisé
Il est également appelé facilité de caisse.
Par un découvert, la banque autorise l'entreprise à prélever, pendant une durée déterminée
et dans une certaine limite, un montant qu'elle met à sa disposition. Le solde du compte
bancaire est donc négatif pendant toute la durée d'utilisation des fonds par l'entreprise.
Ce type de financement, qui n'est pas adossé à un bien et est donc difficile à garantir, est
rarement mis en œuvre dans le cadre d'une création d'entreprise. Il est toutefois utilisé pour
faire face au financement de la taxe sur la valeur ajoutée grevant les investissements. En
effet, la banque octroie alors une facilité de caisse dans l'attente du remboursement du
crédit de TVA par le Trésor public.
Le crédit fournisseurs
Le crédit fournisseurs constitue une facilité de trésorerie. En effet, il consiste en l'octroi par
les fournisseurs de délais de règlement.
Mais dans le cadre d'une création, les partenaires ne connaissent pas la nouvelle entreprise.
Ils n'acceptent donc pas toujours de lui accorder des délais de règlement. Au contraire, ils
exigent parfois un paiement comptant, tant qu'ils n'ont pas testé la fiabilité des nouveaux
dirigeants. Lors de la préparation de son projet, le créateur doit donc prévoir de négocier
l'obtention de délais de règlement auprès de ses futurs partenaires.
D'autant que, comme nous l'avons déjà observé dans l'étude du besoin en fonds de
roulement, l'entreprise devra souvent octroyer des délais de règlement à ses clients. DU D

Section 4 : Système de financement des pme

1) La définition de la PME
Ilconvient tout d’abordd’essayer de donnerunedéfinition au concept « entreprise » avant detenter de
donnerunedéfinition de la PME.
L’entreprises au cœur de la dynamiqueéconomiquepermettantd’assurer le
rôle deproduction des richessesdans un premier temps et deleur réparation entre les divers
acteurs.Selon le dictionnaire Le Littré le mot « entreprise », signifie « un
desseinforméquel’on metàexécution. Robe (1999) soulignequel’entreprisen’apas
d’existencejuridique propre. « La manière laplus simple de comprendre en quoi
consisteceque nous appelons la structure micro juridiquede l’entrepriseconsiste àpartir de
«entrepreneur », du créateur de l’entreprise (Robé1999)».
Il existeuneréelle confusion entre « entreprise » et « société ». Une « société»
estunepersonne morale disposant d’un nom, d’un patrimoine indépendant, de droits et de
devoirs.Par contre, c’est la société qui permet à l’entreprise de fonctionner sur le plan
juridique.L’entreprise est plus quejamais objet théorique en débat, quece soitdans le champ
du droit, del’économieou de la sociologie.
Les PME sontl'épine dorsale de la croissance socio-économique et de la
créationd'emploispour les économies développées et ceux en développement.
Le rôleconsidérableque les PME jouentdansl'économie ne peut pas être sous-
estimé. Existe-t-elleunedéfinitionuniverselle de la PME ?
Le terme PME couvre un large éventail de définitions et de mesuresqui varient
d'un pays àl'autre. Malgrécette variance, un grand nombre de sources définissentune PME
commettantuneentreprise avec un seuil de 250 employés (Ayyagari, Beck, and Demirguc-
Kunt 2007). Le critèreuniversellementretenu pour distinguer la PMEpar rapport aux
autres typesd’entrepriseestsa taille. L’univers des PME esttrèsperplexe. Le choixd’une
segmentationdesentreprisesmarocainesest plus difficile.
En fait etjusqu’l’heureactuelle, iln’existe pas un consensus entre les
chercheurssur unedéfinition standard de la PME. Cesujet a fait l’objet de
nombreusesesquisses maissontabandonné au profit des définitionspropres à chaque pays.
En fait, Iln'y a pas de définitionuniversellem’entreconnue des petites et
moyennesentreprises. Les définitionsdiffèrent d'un pays à l'autre. Cependant, le critère de la
tailled'uneentreprise – généralementmesurée en fonction du nombre de
personnesemployées- estlargementutiliséainsique le montant du capital et le
chiffred'affaires. La définition de làsur la base du critèrequantitatifn'est pas
uniformedanstous les pays. Par exemple, unpaysspécifiquepeutdéfinirune PME
commettantuneentreprisecomptantmoins de 500 employés, tandisqu'unautre pays peut la
définir avec Unnombremoins de 250 employés. Si le nombre de
personnesemployéesaétéconsidérécommecritère pour définir la PME, unautrecritère a
étéidentifiéestcelui de la propriété du capital qui est le plus
souventcenséeêtredétenuemajoritairement par le gestionnaire.

-Evolution historique du concept « PME »

La recherche académique surles petites entreprises a été effectuée dans divers


champsdisciplinaires. Les économistes étaient peut-être plus lents à contribuer à la
compréhensiondesentreprises de petite taille.

-Le concept PME a passé par troisétapesdans son histoire :

1. Dans un contexte économique reposant avant tout sur l'industrie et la


recherche des économies d’échelle, l’efficience de la PME dans les économies n’a pas
été prise en considération. Dans le langage économique le concept PME n’existait pas.
2. Dans une seconde phase, l’intérêt pour la PME commence à augmenter vis-
à-vis la grande entreprise. En fait, jusqu'à la fin des années 1960 aux années 1980, la
préoccupation des économistes industriels était centrée sur l'existence des avantages des
économies des grandes entreprises opérant dans la production et la technologie,
etaccordaient peu d'attention aux avantages de ces petites entreprises (Johnson 2007).
3. Dans un contexte beaucoup plus récent, la PME commence à bénéficier
d’une attention particulière. À partir des années 1990, les autorités gouvernementales se
sont focalisées sur les PME et leurs capacités de création d’emploi après les réductions
d’effectif opérées par les grandes entreprises nord-américaines.
Malgré que les recherches académiques qui ont portés sur la gestion financière
des PMEs’est remarquablement développée les dernières années, peu d’articles théoriques
ont tentéd’appréhender et de prévoir le comportement financier de
cettecatégoried’entreprises. Les connaissances développées jusqu’àprésent
sontembryonnaires et sont in suffisantes pour en dégager des théories propres aux PME.

1.1 - Les critères retenus pour définir une PME


Malgré qu’il yait plusieurs définitions des PME, plusieurs approches ont essayé
de trouverles caractéristiques essentielles qui pourraient différencier des PME de ceuxde
grandestailles. Ellesontretenudeuxfamilles des critères pour décrire des PME, des
critères quantitatifs et des critères qualitatifs.

a) Critères quantitatifs
Les définitions qui prennent en considération des
critèresquantitativesprésententuneréelledifficulté. Les façons par lesquelles la taille
d’uneentreprisepeutêtrequantifiéesonttrèsvariées. Le nombred’employés, le
chiffred’affaires, le total del’actifsont des critèresgénéralementretenus (PHUNG 2009).
L’approchequantitative faitréférence aux aspectsreprésentatifs de la taille de l’entreprise.
Cesontgénéralement des indicateursquantitatifsrelatifs par exemple à l’effectif global
permanent, le chiffred’affaires, l’endettement, le totalbilan, la valeurajoutée, le capital
social et la part de marchéoccupéeparl’entreprise enquestion. Dans les pays en
développement, où lemarché etla tailledes entreprises sontréduits, dénombrées entre 100 et
150.

b)Critères qualitatifs
L’avantage le plus intéressant dediversesdéfinitions des PME estqu’ellestentent
de refléterfidèlement la vraie nature de ces entreprises de petite taille.
Néanmoinsellesreprésententl’inconvénientqu’ellessontadaptées à chaque pays à part entière
(PHUNG 2009).L’aspecthumainestconsidérécommeétantl’élémentfondamental de
cetteapproche. Cettedernière se base sur des outilsthéoriques et analytiques qui mettent en
avantcertains aspectsdel’entreprisetelsque le style de direction, la délégation des pouvoirs
et la répartition destâches.
1.2 -La définition de la PME au niveau international
C’est le critère de la taille qui reste le plus souventpris en considérationdans la
définitiond’une PME nonobstat la diversité des approches qui ont essayées de définir de la
PME.Enfait, chaque pays dispose d’unedéfinitiondistincte de la PME qui se base
habituellementsur« l’effectifemployé ». Aux États-Unis par exempleuneentreprise qui
emploie 500 employésestune PME tandisqu’elle sera considéréefaisantpartie de la
catégorie des grandesentreprises en Espagne. EnEurope, la PME
estuneentrepriseindépendante qui emploiemoins de 500 employésdontl’actifimmobilisé
net estmoins de 75 millionsd'Euros et dont la part des capitauxpermanentsdétenue par
unegrandeentreprise ne dépasse pas le tiers (Dyson 2005).
Uneautredifficultéexiste et réside dans le fait que diverses définitionscoexistent
dans unmême pays et parfois pour sous mêmeautoritégouvernementale (Allali 2003). Les
PME auMaroc ne fontpas l’exception, etla première difficultérencontréepar les chercheurs
quientament des études qui ont traitaux PME marocainesest de délimiter les critères
dedéfinition de la PME au Marocfauted’unedéfinition unique et officielle.

2) La définition de la PME au Maroc


Selon le « Livreblanc de la petite et moyenneentreprise PME », réalisé par le
MinistèreDéléguéauprèsdu Premier MinistreChargé des Affaires Générales du
Gouvernement(1999). Il n’est pas facile de définir le terme PME. « La notion de « petitesse
» se conçoitessentiellement par rapport à un comportementéconomique et organisationnel
(“Livre Blancde La Petite et MoyenneEntreprise PME” 1999) » D’une part, le
comportementéconomiquede la petite entreprise se caractériseparl’incapacitéd’exercer une
influence significativesursonmarché. D’autre part, le comportementorganisationnel se
définitpar la présence d'unentrepreneur, qui marque la PME par sapersonnalité.
Au Maroc, iln’y a pas uneseuledéfinition de la PME. En fait,
Ilexisteplusieursdéfinitionsselon les critèrespris en considération. Dans la
définitionofficielle de la PME, troiscritèressont pris en considération selon laCharte des
PME. Le premier estrelatif à la gérance de l’entreprise qui doit êtrea assurée d’une
manière directe par des personnes physiques (propriétaires, ou actionnaires). Le
deuxième critère est relatif à la propriété du capital ou au droit de vote qui ne peut pas
êtredétenu à plus de 25% par une entrepriseou un ensemble d’entreprises qui ne
correspondent pas à la définition des PME. Le troisièmecritère est celui de la taille avec
une distinction entre les entreprisesexistantes (plus de deux ans et celles qui sont nouvelles.
Pour être qualifiées de PME, les sociétés existantes doivent obligatoirement
avoir un effectif inférieur à 200employés permanents, avoir un chiffre d’affairesannuel
hors taxe qui ne dépasse pas 75 millions DH, et/ou un total bilan limité à 50 millions DH.
Cependant, la définition de la PME élaboréeparl’ANPME tient compte uniquement du
critère du chiffre d’affaires et fait abstraction de l’effectif de l’entreprise. Selon cette
dernière définition, trois types d’entreprises sont distingués :
• La très petite entreprise : moins de 3 millions de DH.
• La petite entreprise : entre 3 et 10 millions DH
• La moyenne entreprise : entre 10 et 175 millions DH

2.1 - La problématique de financement des PME :

Le financement des PME est-il problématique ?


Nous entendons toujours que les PME jouent un rôle déterminant sur le
dynamisme du tissuéconomique et social et contribuent à la croissance du PIB, à l’emploi
et à l’investissement. La première question à laquelle il convient de répondre est la suivante
: Les PME souffrent-elles, en pratique, d'une problématique d'accès au financement ?
Beaucoup de chercheurs ont opté pour une approche sectorielle et se sont focalisés sur
divers industries afin de fournir plus d'informations sur les difficultés des PME.Pissarides
(1999) a prouvé que le manque de financement est devenu une barrière à
lacroissance de PME des économies transitoires où se sont les grandes
entreprises quibénéficient des prêts bancaires en raison de marchés financiers peu
développés (Pissarides1999).Pissarides et al. (2003) ont pu analyser les données de 437 de
PME en Russie et en Bulgariepour identifier les obstacles les plus importants à la
croissance des PME. Ils ont constaté queles quatre contraintes principales étaient :
défaillance des fournisseurs, problèmes definancement externe, accès aux terrains et
d’autres contraintes de production (Pissarides, Singer, and Svejnar 2003). Y. Wang (2016)
a essayé d'évaluer le niveau de la problématique de financement des PME.
La conclusion la plus intéressante est que la taille et l'âge de la PME ont été
négativementcorrélés au niveau de la contrainte de financement. Ceci implique que, avec
l'augmentation de la taille et d'âge, les PME plus grandes et plus anciennes perce voient
moins l'accès aux moyens de financement comme étant un grave problème (Wang 2016).
Selon (Deutsch and Mafieux 2014), il existe trois grands obstacles susceptibles
de freiner l’accès des PME au financement en crédit et en fonds propres et
pénaliser ainsi leurcroissance. Tout d’abord, l’information sur la valeur des PME et leur
potentiel de croissance est trop coûteuse et difficile à obtenir.Ensuite, les PME font face à
trop de contraintes ou nedisposent pas des bonnesincitations pour choisirde développeret
atteindreune tailleéconomiquement optimale et financièrement stable. Enfin, les
investisseurs ont réduit à desdegrés divers leur appétit pour le risque PME depuis la crise,
ce qui constitue aujourd’hui un obstacle majeur à leur financement.
Les PME cherchent à éviter le recours au financement externe pour
préserver leurindépendance. Ce dilemme pose un problème d'organisation des systèmes
financiers pourtenter de conserver les bénéfices des différents types definance etde
réduire leursinconvénients (Aliette 2005). Pour Enku (2016), les facteurs qui influencent
la disponibilité des crédits pour les PMEpeuvent être classés, d’une manière générale à 2
types de contraintes :

 Les contraintes de la demande : les résultats révèlent généralement que


c’est la tailled'un emprunteur d’un côté, et d’un autre côté la réputation du crédit, la
disponibilité, le coût de l'information exclusive et la taille de la banque jouent tous un rôle
majeurdans le choix de la source de financement.

 Les contraintes de l’offre : la structure organisationnellede la banque,


l’appétit du risque et les facteurs de coût, la structure du marché et le type de prêt adopté
sont autant de facteurs dominants. Les déterminants de la prime de risque sur les prêts aux
PME sont en grande partie liés à des facteurs qui soulignent l'opacité informationnelle et le
risque des PME telle la taille de l'entreprise, son âge, la notation de crédit de l’entreprise, la
disponibilité des garanties et la qualité des relations entre les banques elles emprunteurs

1. Les pratiques de financement des PME marocaines

Les pratiques de financement des PME marocaines


Au Maroc, l’importancede l’accès au financement -surtout pour les
micros, petites etmoyennes entreprises- est àla fois est une priorité économique et
volonté politique. Le « printempsarabe » a montré les conséquences puissantes de
l'exclusion et a mis en premierrang le taux élevé de chômage chez les jeunes dans la région
de MENA. Malgré une situationsociopolitique relativement favorable par rapport à d’autres
pays, la population marocaine aexprimé sa demande d'amélioration de la
gouvernance, de l'inclusion sociale, dudéveloppement économique et des possibilités
d'emploi (World Bank 2012).Selon (Enku 2016), les facteurs qui influencent la
disponibilité du crédit pour les PME peuventêtre classées en deux catégories:Du côté de la
demande, les résultats révèlent généralement que la taille de la banque, laréputation, la
disponibilité et le coût de l'information jouent un rôle majeur dans le choix dela source
de financement de l'emprunteur. Les caractéristiques d'une entreprise,
lescaractéristiques de sespropriétaires, les relations entre lesbanques et les
emprunteursdéterminent également la disponibilité du crédit pour les PME.Du côté de
l’offre, la structure organisationnellede la banque, l’appétit au risque et lesfacteurs de coût,
la structuredu marché, le type de technologie de prêt adoptésont desfacteurs dominants.

2.2 - Les outils classiques de financement

A. Les outils classiques de financement


Le financement interne de ces entreprises en phase de création est
essentiellement constitué
Des apports du fondateur et de quelques personnes de ses proches.
Traditionnellement, plusieurs outils de financement sont mis à la disposition
des PME :

-Financement par fonds propres: il permet à l’entreprise de garder son autonomie.


Ce type peut provenir de plusieurs sources différentes, le plus souvent, il provient en partiedes
promoteurs de la PME en question. Les investisseurs externes pourraient égalementintervenir
sous forme d’investisseurs privés ou des sociétés d’investissement.
-Prêt de la famille : Beaucoup d’entrepreneurs se dirigent à leur la famille, à
leursamis, ou à des prêteurs informels pour avoir des moyens de financement de leurs
activités. Cettepréférence est privilégié au système bancaire officiel marqué par
de lourdeursadministratives et d’une sorte de bureaucratie (PHUNG 2009).
-Financement par l’endettement : les crédits bancaires restent la
source de
Financement externeprincipale des PME. Ces financementspeuvent
prendredes formes variées allant des lignes de crédits aux prêts à long terme.
-Le Capital Investissement : c’est une technique de financement du haut de
bilan desentreprises à fort potentiel. Les contributions du capital investissement sont
nombreuses, nonseulement dans le financement de leur création, leur accompagnement ou
leur développementstratégique mais aussi dans lapérennisation dutissu économique
principalement lorsqu’ils’agit de financement des PME. En effet, les études dans ce sens
mettent en avant un impactparticulièrement important du capital investissement tant sur les
performances financières etcommerciales des entreprises financées, que sur leur capacité à
créer des emplois.
-Marchés financiers : Les marchés boursiers procurent aux PME de
nouvelles ressourcespour financer leur développement et leur assurent un surcroît de
visibilité

Chapitre 3: La gestion de la trésorerie


Après avoir définir l’importance de la trésorerie, nous passerons à l’analyse de la
gestion de trésorerie cet analyse nécessite une interprétation de tableau de financement
(tableau emplois ressources). Ce tableau explique de manière générale les variations de la
trésorerie de l’entreprise à partir de son résultat en tenant compte des flux ayant une
influence sur lebilan.

Section 1 : Tableau de financement ou tableau emplois- ressources


Le tableau de financement ou tableau emplois-ressources s’attache davantage à
exprimer la variation de la structure de ses bilans de début et fin, de période.

1)Définition

Selon le conseil français de la comptabilité, « Le tableau des emplois et des


ressources explique les variations du patrimoine de l’entreprise au cours de la période
deréférence. »

Le tableau de financement est donc complémentaire du TPFF. En outre, il fait


partie des documents du plan comptable de 1982, et il est donc préconisé par les experts-
comptables et les banques. Il doit être obligatoirement établi pour les entreprises gérant de
300 salariés et réalisant un chiffre d’affaire de plus de 800 millions d’euros.

Le tableau de financement est construit à partir du découpage du bilan comptable


en bilan fonctionnel ou tableau d’équilibre financier (« vue de la banque »), afin de faire
apparaître les différents équilibres « bilanciels », fond de roulement (FR), besoin en fond
de roulement (BFR) et solde de trésorerie (ST), révélateurs de difficultés financières
éventuelles (déséquilibre financier).

Comme nous l’avons vu précédemment, en raison de l’égalité comptable entre


actif (« tout ce que l’entreprise possède ») et passif (« tous ce que l’entreprise doit à qui
»), on peut également affirmer que :

Solde de trésorerie (ST)= FR-BFR

Cette égalité définit le concept d’équilibre financier de l’entreprise. Ainsi, un solde


de trésorerie positif signifiera que le FR couvre le BFR, et au-delà finance un solde de
trésorerie positif. Dans le cas contraire, le FR dégagé par l’entreprise ne couvre pas son
BFR, donc l’équilibre financier « ultime » n’est assuré que grâce à un solde de trésorerie
négatif (donc un excédent de financement à CT par les banques), signifiant que la survie
de l’entreprise dépendra du « bon vouloir » de ses banquiers.

Le tableau de financement s’intéresse donc à l’évolution de la structure de


l’équilibre financier de l’entreprise sur une période de référence donnée (généralement
1an).

Exercise 19N+1

Emplois Resources
Ressources stables de
l’exercice (flux)
Autofinancement (A)
Capacité d’autofinancement
Distribution de bénéfices
Cession et réduction
d’immobilisations
(B)
Cession d’immobilisations
incorporelles
Cessiond’immobilisations
corporelles
Cessiond’immobilisations
financières
Récupérations sur créances
immobilisées
Augmentation descapitaux
propresetassimilés (C)
Augmentation de capital,
apports
Subvention d’investissement
Augmentation des dettes de
financement (nettes de
primes de remboursement)
(D)
Total des ressources stables

(A+B+C+D)
Emplois stables de l’exercice
(flux)
Acquisition et augmentation
d’immobilisations (E)
Acquisition
d’immobilisations
incorporelles
Acquisition
d’immobilisations
corporelles
Acquisition
d’immobilisations
financières
Augmentation des créances
immobilisées
Remboursement descapitaux
propres (F)
Remboursement des dettes
definancement (G)
Emplois en non-
valeur (H)
Total 2 emplois
stables (E+F+G+H)

Variation de besoins de
financement global (BFR)

Variation de la trésorerie

Total général

Section 2 : Analyse des flux de trésorerie


Les réflexions autour de l’analyse dynamique initiée par les tableaux de
financement ont contribué à un enrichissement pré cieux de la matière. En particulier, les
limites de l’approche par les flux de financement signalées dans la première partie de ce
chapitre impliquent un intérêt plus prononcé pour la notion de trésorerie. Nous avons
défini en introduction les flux de trésorerie comme les flux correspondant à des opérations
ayant donné lieu à encaissement ou décaissement. Les tableaux de flux de trésorerie ont
précisément pour objet d’étudier les variations de latrésorerie.

1.1 Présentation des tableaux de flux detrésorerie

Il existe trois principaux modèles de tableaux de flux de trésorerie utilisés par les
entreprises. Le plus ancien est tableau pluriannuel des flux financiers (TPFF) initié en
1977 par G. de Murad. Cependant, sa présentation et son utilisation demeurent
hétérodoxes. Le tableau de l’ordre des experts-comptables (OEC) publié en 1988 est le
plus international et couramment mis en application par les entreprises. En fin le tableau
de la banque de France.

Dans le cas du tableau de financement la présentation est homogène s’inspirant du


modèle du PCG. Pour ce qui est du tableau des flux de trésorerie, et vue qu’il existe un
certain nombre de présentation différente, nous illustrerons l’analyse des flux de
trésorerie par l’étude d’une présentation standard.

Le principe

L’ambition des tableaux de flux de trésorerie est d’expliquer la variation de la


trésorerie en mettant en lumière les opérations ayant dégagé ou consommé des ressources
de trésorerie. Les tableaux de flux de trésorerie classent donc les flux en tris fonctions :
exploitation, investissement et financement, selon le schéma général ci-dessous.

1.2 Présentation du tableau des flux detrésorerie

Tableau des flux de trésorerie

Table 3

Emplois Resources
Flux de fonds générés par les Flux de fonds générés par les
opérations d’exploitation opérations d’exploitation
(Insuffisance Brut d’Exploitation IBE) (Excédent Brut d’Exploitation EBE)

Variation des besoins de financement Variation des besoins de financement


d’exploitation d’exploitation

Excédent ou insuffisance de trésorerie d’exploitation ETE (A)


Acquisition d’immobilisations Cession ou reductiond’immobilisations

Soldes des flux d’investissement (B)

Réduction des capitaux propres Augmentation des capitaux propres


Remboursement d’emprunts Augmentation d’emprunt

Solde des flux de financement (C)

Impôts Produits financiers


Charges financiers

Solde des flux de répartition(D)

Autres charges Autres produits


Variation des besoins de financement Variation des besoins de financement
Hors Exploitation Hors exploitation

Soldes des Autres flux (E)

A+B+C+D+E= variation de la trésorerie

L’analyse des tableaux des flux de trésorerie est largement préconisée au niveau
international dont la mesure où ils permettent :

*la prévision des risques de défaillance (cessation de paiement notamment)

*Une démarche prévisionnelle facilitée par le regroupement des opérations par


fonctions.

2)Analyse des tableaux de flux detrésorerie

Comme les tableaux de financement, les tableaux de flux de trésorerie permettent


une analyse dynamique de la situation financière de l’entreprise. Ils répondent en partie
aux critiques adressées aux tableaux de financement en plaçant la trésorerie au centre de
l’interprétation. Cependant, les tableaux de flux de trésorerie présentent également des
limites liées de manière plus générale à la notion de flux de trésorerie.

2.1 Utilisation des tableaux detrésorerie

Le flux de trésorerie d’exploitation ETE mesure la capacité de l’entreprise:

*à générer de la trésorerie à partir de son exploitation cyclique.


* à transformer ses marges en liquidités.

Le flux de trésorerie interne est un indicateur important du risque de défaillance.


Ce flux fournit les moyens d’autofinancer les investissements. S’il est négatif durant
plusieurs exercices consécutifs, les capacités de croissance de l’entreprise sont largement
réduites.

L’activité de l’entreprise doit dégager de la trésorerie faute de fragiliser


l’entreprise et la rendre d’avantage dépendante des ressources externes pour survivre.

L’investissement :

Le flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement, s’il est positif, permet
de financer les investissement.il s’agit de permettre de renouvellement et le
développement de l’activité en vue de préserver ou d’accroitre le niveau futur des flux
detrésorerie.

Le financement :

Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement permet de combler le


besoin de trésorerie résiduel découlant des opérations liées à l’activité et
àl’investissement.

Au final, l’ensemble des opérations de la période ont une conséquence positive ou


négative sur la variation de trésorerie (et donc la liquidité) de l’entreprise.

2.2 Intérêt et limites des tableaux de flux detrésorerie

Intérêt des tableaux de flux de trésorerie

Quelle que soit la méthode de présentation des tableaux de trésorerie, les


commentaires que l’on peut leurs adresser s’articulent autour d’un point commun consiste
à mesurer les flux de trésorerie de l’entreprise.

De manière générale, la trésorerie est un indicateur plus satisfaisant que le fonds de


roulement qui était au centre de l’analyse par les tableaux de financement décrits
précédemment. En premier lieu, la trésorerie répond à la normalisation mondiale, ce qui
favorise la prise de décision des investissements plus objectifs car elle n’est pas affectée
par l’utilisation de certaines options comptables qui peuvent, en revanche, avoir des
incidences sur le fonds de roulement tel que par exemple la méthode de valorisation des
stocks. Enfin, le concept de trésorerie est meilleur que celui de fonds de roulement pour
juger de la liquidité immédiate et de la solvabilité des entreprises.

De même, une des unités centrales de la notion de trésorerie est la mise en


évidence de « l’effet de ciseaux ».il s’agit de la situation d’une entreprise pour laquelle
l’augmentation du chiffre d’affaires génère, certes une augmentation de l’excédent brut
d’exploitation, mais également une augmentation du besoin en fonds de roulement
d’exploitation supérieure. Cela peut s’expliquer par exemple par un décalage trop
important dans le temps entre entrées et sortie de fonds. Dans ce cas, il existe un seuil au-
delà duquel la trésorerie est réduite. Toute politique de croissance rapide n’est donc pas
forcément positive, et même peut se traduire par un risque de failliteaccru.

Les limites de l’étude des flux de trésorerie

L’interprétation générale de la notion de trésorerie fait l’objet d’un certain nombre


de critique. D’abord, il convient de dire que la trésorerie est un indicateur volatil. En effet,
il inclut des éléments exceptionnels et est soumis à des variations saisonnières.

Il est, par exemple, possible que la clôture de l’exercice, date à laquelle est établi le
tableau de flux de trésorerie, corresponde à une période de faible activité non
représentative du reste del’année.

En conséquence, l’analyse de la trésorerie demeure ambiguë. La trésorerie est


censée refléter le risque de faillite de l’entreprise. Cependant, nous venons de voir qu’elle
était très variable d’une année à l’autre. Il convient donc de prendre du recul par rapport à
cet indicateur et d’examiner plusieurs exercices successifs. Dans ce cas, l’analyse perd de
sa rapidité au profit de davantage de pertinence.

Conclusion

L’analyse de l’activité de l’entreprise permet de distinguer deux types de flux : les


flux de fond et les flux de trésorerie. Les flux de fonds sont des flux de ressources et des
emplois générés par les opérations de l’entreprise. Ces emplois et ressources sont
enregistrés sur la base du fait générateur, sans tenir compte de leur date d’encaissement
ou de paiement. Les flux de fonds correspondent alors à des flux potentiels de trésorerie.
Les flux de trésorerie sont en revanche des flux correspondant à des opérations ayant
donné lieu à encaissement ou
décaissement,ilsrendentcomptedesmouvementsréelsdetrésorerie.

Chapitre 4 : Présentation des résultats de l’enquête


1 - Votre Entreprise est-elle une PME ?

La plupart des entreprises de notre échantillon sont des PME, ce qui est favorable à notre
enquête pour l’obtention des bonnes réponses.

2 - selon vous, qu'est-ce qu'une entreprise ?


La plupart des réponses considèrent que l’entreprise est un groupe et un ensemble des
hommes, ce qui peut induire l’entreprise en erreur, de l’importance de la gestion de la trésorerie.

4 - La nature de l'Entreprise :

L’analyse de cette question, nous fait remarquer que la majorité des entreprises (presque 90%)
sont privées.

5 - Date de création de l'entreprise :

Notre échantillon a porté, grandement, sur les entreprises nouvellement créées en 2010 et 2019

6 - le siège :
Dans cette question on remarque que la région d’AGADIR domine les sièges des entreprises
objet d’étude.

7 - Le secteur d’activité :

Les entreprises commerciales occupent la part du lion soit 45% des entreprises étudiées, suivi
des entreprises de prestation de service à 40% ; en fin les entreprises industrielles à 15%. Cette
répartition explique en quelque sorte la nature du tissu économique marocain.

8 - Le statut de l’entreprise :

Plus de 78% des entreprises interrogées adopte la forme juridique SARL, le reste des
entreprises prennent la forme juridique SNC, SP et SA.
9 - Le montant du capital :

Une grande partie des entreprises (30%) se disposent d’un capital social compris entre
100000dh et 2000000dh, par contre les entreprises dont le capital ne dépasse pas 10000dh
représentent moins de 7%.

10 - Le chiffre d’affaire :

D’après l’analyse des réponses à cette question, on voit bien qu’il y a peu des entreprises qui
réalisent un chiffre d’affaire faible, 20% seulement qui ont un très bon chiffre d’affaire qui
dépasse un million.

11 - L'effectif du personnel :
Les entreprises de notre échantillon sontdominées par les TPE (45%) qui font travaillé un effectif
inférieur à 10, ensuite les PE entre 10 et 50 salariés (35%), puis les M’entre 50 et 100 salariés
(15%) et en fin les grandes entreprises entre 100 et 200 salariés (5%).

12 - Adoptez-vous des stratégies pour le développement de votre Entreprise ?

Concernant l’adoption d’une stratégie pour le développement d’une entreprise, 15 entreprises


(75%) ont répondu par l’affirmative tandis que 5 entreprises (25%) ne l’adopte pas.

13 - dans votre entreprise y va-t-il un département de Gestion de qualité ?

On d’interrogeant sur l’existence d’un département de gestion de qualité au sein de l’entreprise


plus de 60% des réponses sont favorable et confirme l’importance de tel département dans
l’entreprise.

14 - Selon vos clients, comment évaluent-ils la qualité de vos produits ?


L’analyse de cette question fait ressortir que 75% des entreprises ont vu leurs produits bien
valorisé par les clients. Alors que 25% les considères moyenne.

15 - quel degré attachez-vous à la gestion de qualité ?

Concernant le degré attaché à la gestion de qualité, 20% des entreprises sont tout à fait
satisfaites, 47% sont moyennement satisfaites alors 33% sont très satisfaites.

16 - quel est la principale source de financement de votre entreprise :

Quant à la source de financement, plus de la moitié des entreprises interrogées (55%) font recours
à l’autofinancement, 30% utilisent les fonds provenant de la banque, 15% se basent sur les
comptes des actionnaires et enfin 5% des ressources proviennent des autres moyens autres que
ceux précités.

17-Quelle est la place de la gestion de trésorerie au sein de votre entreprise :

Ont conclu que la gestion de la trésorerie port une place très importante dans les différentes
entreprises (78%) La gestion de la trésorerie est devenue un des axes stratégiques de la
politique générale de l’entreprise.

18-Quelle est la situation de votre trésorerie ?

La plupart des entreprises (90%) ont des situations de trésorerie positive. En effet, même si cela
peut paraître étonnant, une entreprise rentable n’est pas nécessairement une entreprise en
bonne santé financière. Tout dépend de son niveau de rentabilité et de la quantité de carburant
dont elle dispose et dont elle a besoin pour fonctionner, autrement dit : tout dépend de son
niveau de trésorerie nette.

19-Quelles sont les modalités de négociation avec les banques ?


La moitié des entreprises, soit leur choix s'arrêterait sur un emprunt à taux variable, et la moitié
croient qu'un emprunt à taux fixe représente la meilleure solution, surtout ceux qui commencent
tout juste à rembourser leur emprunt ou à organiser les dépenses de l’entreprise.

20- Quelles sont les modalités de réalisation de budget de votre entreprise ?

La plupart de entreprises (78%) ont réalisent la prévision qui suppose un choix des objectifs à
atteindre, (10%) par référence aux concurrents et (12%) en se basant sur les projets à réaliser.
En effet le contrôle qui consiste à établir des écarts par confrontation à chaque fin de période
des prévisions et des réalisations.

21-Quel est le rôle de votre trésorier ?


Presque la moitié des entreprises ont besoin d’un trésorier qui fait une négociation et contrôles
des, (42%) la prévision et la gestion des flux et (8%) Anticipe et garantie les flux financiers.

22-Est ce que votre trésorier a commis des erreurs lors de la gestion de


trésorerie ?

La mauvaise décision de trésorier aura des mauvaises conséquences sur la trésorerie telle
que47,4% des entreprises déclarent qu’elles ont commis des erreurs d’équilibrage ;c.-à-d. que
onze entreprises n’arrivent pas encore à la compensation des déséquilibres entre les banques.
Ces erreurs peuvent être une source non négligeable des gaspillages de frais financiers et de
manque à gagner important.

23- Comment se trouve le service de votre trésorière ?

On remarque que la gestion de trésorerie au jour le jour représente 26%, et les prévisions de la
trésorerie et la rédaction des rapports de synthèse 56 %, la centralisation des opérations de
paiement 14 % et 4 % pour la gestion de risque de change et du financement en devises.

24- Est ce que votre entreprise arrive à atteindre l'objectif de la gestion


prévisionnelle de votre trésorerie ?
Parmi 20 entreprises, 18 entreprises arrivent à atteindre l'objectif de la gestion prévisionnelle de
leur trésorerie. Ce qui permet une maximisation des résultats financier des entreprises et
l’amélioration de leurs rentabilité finale grâce à la réduction au maximum ses charges
financières.

25- Quel est l’origine des problèmes de votre trésorier ?

Dans la pratique, les problèmes de 48% entreprises de sont d'origine conjoncturelle, 52% sont
structurels.

26-Quelles sont les erreurs commises par votre trésorier ?

Le trésorier aura des mauvaises conséquences sur la trésorerie telle que 63% des entreprises
déclarent qu’elles ont commis des erreurs d’équilibrage ;c.-à-d. que onze entreprises n’arrivent
pas encore à la compensation des déséquilibres entre les banques. En effet 26%% savent des
erreurs de sur-immobilisation à cause soit d’un manque de placementsoit des frais financiers
superflus, alors que peu des entreprises qui commis des erreurs sous-immobilisation car ces
erreurs peuvent éviter par le recours à l’escompte ou à tout autre crédit moins coûteuse que le
découvert. Ces erreurs peuvent être une source non négligeable des gaspillages de frais
financiers et de manque à gagner important.

27- comment remédier au problème concernant l'insuffisance de trésorerie ?

De la figure on déduit que le choix de solution optimale de l’insuffisance de trésorerie dépend de


chiffre d’affaire de l’entreprise, les grandes firmes dont le chiffre d’affaire est élevé préfèrent soit
accélérer les entrées car elles ont la capacité pour faire cette étape soit supprimer certaines
dépenses. Ce pendent les petites entreprises ne trouvent comme solution à ce problème que la
cession de valeurs mobilières.

28- Quels sont les outils utilisés pour atteindre cet objectif ?

Toutes les entreprises, peu importe leur taille, sont des organisations est la coordination
rationnelle d’un certain nombre de personnes et de moyens en vue d’atteindre les objectifs
qu’elle s’est fixée dans notre exemple soit (50%), le reste se basé sur la compétence et la
publicité.

29- comment remédier au problème concernant les excédents de trésorerie ?


Les décisions sur lesquelles insistent les entreprises pour remédier aux problèmes des
excédents de ses trésoreries, 23 % des entreprises acquissent des immobilisations ;47 % des
entreprises amènent à la distribution des dividendes, par contre 30 % remboursent ses
emprunts.

30- Quels sont les obstacles qui freinent la gestion prévisionnelle de votre
trésorerie ?

Les entreprises de notre échantillon prévoient les obstacles coût de distribution (14%), manque
de financement (15%) et retard (14%). En effet et pour toutes les entreprises en croissance, le
point le plus délicat est la gestion de trésorerie. Il est essentiel de surveiller attentivement
encaissements et décaissements passés, d'anticiper ceux à venir, et d'identifier précisément et
suffisamment tôt les éventuels déséquilibres.

Synthèse des résultats

De la lecture des résultats obtenues, on peut remarquer que toutes les entreprises de notre
échantillon, quelle que soit leur efficacité ou quelle que soit leur structure financière, se trouvent
confrontées à un problème de trésorerie de nature conjoncturelle ou structurelle. Ce problème
peut survenir car, à court terme, les entreprises doivent de manière permanente Chercher à
assurer le financement de leurs actifs circulant (stock, crédits accordés aux clients, diverses
créances).Selon les résultats la majorité des problèmes sont d’origine conjoncturel soit 51,6%
suivi de problèmes structurels avec un pourcentage de 50% et des problèmes d’origines inconnu
représentent 12,5%, ainsi 37,5% des entreprises utilisent le plan de financement prévisionnel
pour apprécier l’origine de ces problèmes, tandis que 25% préfère au plan d’investissement et
utilisent d’autres documents, on peut aussi citer trois erreurs de gestion de la trésorerie commis
par les trésoriers:
- Erreur d’équilibrage ou de contre-passes (68,8%).

- Erreur de sur-mobilisation. (50%).

- Erreur de sous-mobilisation. (6,3%).

Le service de trésorerie se structure en fonction de la gestion de trésorerie au jour le jour. Le


financement des opérations à moyen et court terme représente 43,8%, la centralisation des
opérations de paiement et la centralisation des opérations d’encaissements 18,8% et 12,5% pour
la gestion de risque de change et du financement en devises, les prévisions de la trésorerie et la
rédaction des rapports de synthèse.

Le suivi budgétaire et la gestion de trésorerie exige la négociation avec les banques. Ce qui
oblige les trésoriers de choisir la ou les modalités les plus aptes selon la conjoncture. Ces
modalités se limitent entre le taux variable (43,7%) et le taux fixe (56,3%). Au niveau de la base
sur laquelle se fait le paiement des fournisseurs est au comptant et a crédit en utilisant le chèque
en premier temps, effet de commerce, en deuxième, et enfin le virement.

Malgré ces problèmes, la majorité des entreprises (93,8%) dont la situation de leur trésorerie est
positive sont arrivées à maîtriser parfaitement le niveau moyen de la caisse, c’est ici que se
justifie pleinement le principe de la trésorerie zéro.

Pour optimiser la trésorerie de l’entreprise, les gestionnaires sont amenés à prendre certaines
décisions. Ces décisions nécessitent d’abord de se baser sur une gestion prévisionnelle et en
date de valeur. Ensuite, des calculs seront nécessaires pour choisir entre telle ou autre décision.
Les points suivants présentent certains arbitrages de gestion et certaines actions possibles à
court et moyen terme pour remédier aux problèmes de la trésorerie.

Les arbitrages de gestion de la trésorerie sont les décisions les plus courantes à court terme, les
arbitrages les plus fréquents sont :

- Arbitrage entre escompte et découvert.

- Arbitrage entre placement et découvert.

- Arbitrage entre emprunt et découvert.

Conclusion Générale
Lorsqu'une entreprise est capable de prévoir avec certitude ses échéances de
manière à les faire correspondre exactement à ses prévisions d'encaissements la gestion de
la trésorerie peut être optimale. En effet, les coûts pourront être réduit au minimum
puisqu'elle n'aura pas besoin de détenir des actifs liquides de faible rendement - l’encaisse
-, ni de disposer de moyens de financement à long terme excédant ceux qui lui sont
indispensables - le fonds de roulement. Toutefois, les prévisions sont dans la réalité,
incertaines. En associant aux prévisions de trésorerie une probabilité, les responsables
peuvent estimer le risque d’insolvabilité technique et en déduire une marge de sécurité.
Cette marge de sécurité se compose d'un volant de liquidités et d'un fonds de roulement
positif. La valeur du fonds de roulement et le niveau de l'encaisse sont interdépendants.
Une entreprise qui finance en totalité ses actifs circulants nets des dettes d'exploitation par
des capitaux à long terme aura moins besoin de liquidités que si elle les avait financés
avec du crédit à court terme. Le choix des moyens de financement des actifs circulants et
la part des actifs liquides à maintenir sont étroitementliés.

Au bout de ce travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes


qui le composent et de présenter brièvement les résultats auquel il aabouti.

La gestion de trésorerie a énormément évolué au cours de ces dernières années,


elle participe pleinement, lorsqu'elle est bien maîtrisée, au dégagement de résultat pour
l'entreprise, c’est un source d'amélioration de sa rentabilité. C'est pourquoi, il est essentiel
de bien planifier et de gérer les flux de trésorerie ; car l'entreprise qui ne fait pas de profits
se meurt lentement, mais l'entreprise qui n'a pas de liquidités disparaît rapidement

Bibliographie
1) Les ouvrages
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BELLIER DELIENNE.A, KATH. S « La gestion de trésorerie », Ed 2, Economisa, 2005.
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HONORE L, « Gestion financière », Groupe Revue Fiduciaire, Nathan, Paris, 2000.
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ISSABELLE Chambost., Gestion financière, Eddunod, paris, 2006.
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SION Michel: Gérer la trésorerie et la relation bancaire, 2éme Edition Dunod, paris, 2001
2) Les mémoires
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Carburants Bejaia, mémoire de master fin de cycle en science de gestion option finance et
Comptabilité : control comptable et audit finance d’entreprise, université de Bejaïa, 2017.
HATTAB.f, La gestion de la trésorerie dans une entreprise cas de l’etbh-tce, mémoire de fin de
Cycle en science de gestion option finance d’entreprise, université de Bejaïa, 2017.
3) Sites internet et articles
http://www.pme-gestion.fr
In: http:// www.petite-entreprise .net
www.l-expert-comptable.com
Éric TORT, « Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales essai de
Synthèse », Revue Française de Comptabilité, no 462, février 2013

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