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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATION

ET DE LA REFORME HOSPITALIERE

‫المعهد الوطني للتكوين العالي شبه الطبي‬


Institut National de Formation Supérieure Paramédicale

Santé publique

Réalisé par
 Cherif Anntar Assia
 Larbi Bounssabia Med Alae Eddine
 Lachhab Abelkader

Thème

La tuberculose

Filière : médico-technique
Le corps : laborantin de santé publique
Sous la supervision du : Mr.Bentaouf

Année universitaire 2020- 2021


Sommaire :
Introduction: .......................................................................................................... 1
Définition de la tuberculose : ................................................................................ 1
Histoire de la tuberculose : ................................................................................... 2
Épidémiologie : ..................................................................................................... 3
Les symptômes de la tuberculose : .................................................................... 4
Comment se transmet la tuberculose ? .............................................................. 4
Les facteurs de risque pour la tuberculose :....................................................... 5
Le diagnostic de tuberculose : ........................................................................... 5
Le traitement de tuberculose :............................................................................ 6
Les mesures de prévention :............................................................................... 6
Lutter contre la tuberculose en Algérie................................................................. 7
Engagements de la communauté mondiale et action de l’OMS : ......................... 8
Conclusion : .......................................................................................................... 9
LA TUBERCULOSE

Introduction:
La tuberculose est une urgence mondiale selon l’O.M.S. ; en effet c’est la première cause de
mortalité par maladie bactérienne dans le monde, tant chez l’adulte que chez l’enfant.
Actuellement 2 milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale est contaminé
par le bacille de la tuberculose. Dans les années 1950-1960, l’espoir était fort d’une totale
éradication mondiale de ce fléau, du fait de l’efficacité des nouvelles molécules
antituberculeuses comme la rifampicine. L’incidence de la tuberculose a chuté régulièrement
de 5% par an de 1953 à 1985 et l’éradication
semblait possible tangentiellement pour
2015 ou 2020. Or depuis 1986 la courbe
s’est inversée.

Les pays les plus touchés sont ceux de


l’Asie et de l’Afrique. Dans ces dits pays,
l’augmentation de l’incidence de la maladie
est due à plusieurs facteurs, entre autre : la
précarité, les nombreux conflits entraînant
des déplacements et l’expatriation en masse
des populations venant des pays à forte
endémie, l’émergence et la diffusion de
souches multi résistantes au traitement antituberculeux de première intention. Malgré les
efforts de préventions ainsi que la gratuité des traitements, la tuberculose était et reste à nos
jours un problème de santé publique en Algérie. Des différentes actions ont été entreprises
notamment le diagnostic de la tuberculose et la disponibilité des médicaments. Le programme
national de lutte contre ce fléau requiert un ensemble des objectifs afin de réduire la
transmission de la tuberculose dans la population algérienne et de diminuer la morbidité et la
mortalité liée à cette maladie.

Définition de la tuberculose :
La tuberculose est une maladie infectieuse et potentiellement contagieuse causée par le
bacille de Koch. Lorsque les symptômes se
manifestent, on parle de tuberculose active. Le bacille
peut aussi rester dans l'organisme pendant plusieurs
mois ou années sans se déclarer ni se multiplier
(tuberculose latente). Elle touche généralement les
poumons, mais peut aussi affecter d'autres parties du
corps. La maladie affecte toujours des millions de
personnes dans le monde d'après l'OMS.

1
Histoire de la tuberculose :
La tuberculose est connue depuis des milliers d’années ; on a d’ailleurs pu identifier des
séquelles de cette maladie sur des momies égyptiennes. Les Grecs la nommaient « phtisie »,
c’est à dire une consomption, la comparant à un feu intérieur qui brûlait les viscères.

Aux âges obscurs, l’infection tuberculeuse était pour les hébreux un des châtiments divins.
Hippocrate (5ème - 4ème siècle), Galien (2ème siècle) tentaient déjà de donner une
explication à cette maladie mais qui était le plus souvent confondue avec bien d’autres
affections pulmonaires. Il faudra attendre les 18ème et 19ème siècles pour faire la part de ce
qui revient dans la phtisie à la tuberculose et progresser significativement dans la
compréhension de cette maladie.

C’est ainsi que « les caries


vertébrales » du moyen âge ont été
reconnues comme d’origine
tuberculeuse par P. POTT (1713-
1788).

G. B. MORGANI (1682-1771) a
fait faire des progrès spectaculaires
à l’anatomie pathologique clinique,
ce qui a permis à G. L. BAYLE
(1774-1816) de décrire la granulation miliaire et les aspects anatomiques de la phtisie
tuberculeuse. Peu à peu le mot phtisie va tomber en désuétude jusqu’à être définitivement
écarté du vocabulaire en 1891. Il va être remplacé par« tuberculose », employé pour la
première fois dans son sens actuel par le médecin allemand SCHÔNLEIN en 1834.

La tuberculose a été isolée des autres maladies pulmonaires par LAENNEC en 1819.

En 1865, VILLEMIN a découvert au Val de Grâce l’inoculabilité de la tuberculose et


pressenti son origine bactérienne, cette découverte capitale le place au rang des bienfaiteurs
de l’humanité.

En 1882 Robert KOCH isole le bacille tuberculeux humain : Mycobacterium tuberculosis,


désormais nommé bacille de Koch ou BK.

L'histoire du BCG (Bacille de Calmette et


Guérin) commence en 1908 lorsqu’Albert Calmette
et Camille Guérin mettent en culture une souche
pathogène de Mycobacterium bovis qui avait été
isolée d'une vache à partir d'une lésion de mammite
tuberculeuse. Cette souche est régulièrement
injectée à des animaux. En 1920, après 232 passages
effectués toutes les 3 semaines pendant 13 ans
(entre 1908 et 1921), l'efficacité du BCG est
confirmée lors d'une étude portant sur de jeunes

2
génisses laissées en contact avec des vaches tuberculeuses : les génisses vaccinées, ne
développent pas la maladie.

En 1921, un nourrisson vivant reçoit le BCG, c'est à partir de cette année et pour la
première fois en France que le BCG est utilisé à des fins vaccinales.

En 1963, RIST a découvert à DJIBOUTI Mycobacterium Africanum et Mycobacterium


Canetti.

En 1944, Selman Abraham Waksman a découvert la streptomycine à partir d’une souche


de streptomyces griseus et a démontré sa bonne activité sur Mycobacterium tuberculosis in
vitro.

Épidémiologie :
Chaque seconde, une nouvelle personne dans le monde est infectée par le bacille de la
tuberculose. Près de 90-95 % d’entre elles ne développeront pas la maladie, leur système
immunitaire étant capable de combattre la bactérie qui en est responsable. Reste que, en
moyenne, plus de 10 millions de personnes contractent la maladie chaque année (10,4
millions en 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé - OMS). Et la tuberculose est
l’une des 10 premières causes de mortalité dans le monde. En 2015, 1,8 million en sont
mortes, dont 400 000 étaient également infectées par le VIH. Plus de 95 % des décès dus à la
tuberculose surviennent dans les
pays à revenu faible ou
intermédiaire, y inclus certains pays
voisins de l’Europe.

Globalement aujourd’hui, un tiers de


la population mondiale est infecté, et
22 pays totalisent à eux seuls 80%
des cas mondiaux. Dans le monde,
on estime à 500 000 le nombre de
cas de tuberculose multi résistant,
dont 10% de tuberculoses avec des
souches ultrarésistantes.

Près de 2,7 millions des cas annuels


de tuberculose surviennent en Afrique sub-saharienne. Ce chiffre est en rapide augmentation,
du fait de l’épidémie de sida qui touche particulièrement cette région du monde. Près de 6,3
millions des cas annuels de tuberculose sont recensés en Asie. Plus de 250 000 des cas
annuels surviennent en Europe de l’Est.

3
La tuberculose est due à une famille de bactéries particulières, les mycobactéries
tuberculeuses. Ces micro-organismes ont la particularité de se multiplier lentement dans
l'organisme, de résister longtemps dans l'environnement et de se transmettre facilement.

 Les symptômes de la tuberculose :


La fièvre, un état de fatigue, des sueurs nocturnes, des douleurs dans la poitrine, une perte
d'appétit, un amaigrissement, la toux et des crachats contenant parfois du sang sont les
symptômes fréquemment observés en cas de tuberculose. Il est conseillé de consulter un
médecin dès leur apparition, et encore plus s'ils persistent pendant trois semaines. La
tuberculose affecte le plus souvent les poumons, mais peut également être extra-pulmonaire
et toucher d'autres organes comme les ganglions, les os, les reins ou le cerveau. Seule la
forme pulmonaire est contagieuse. Avec un traitement adapté, il est possible de guérir de la
tuberculose sans séquelles. En revanche, cette maladie est la première cause de décès chez les
personnes séropositives.

 Comment se transmet la tuberculose ?


La tuberculose se propage quand quelqu'un qui a la tuberculose tousse, éternue, rit, chante ou
parle fort et contamine l'air ambiant avec de minuscules gouttelettes contenant le germe
vivant. Si ces gouttelettes sont respirées par une autre personne, cette dernière devient «
infectée ».

QUELQUES DETAILLES :

Les bacilles sont transmis par voie aérienne par l’intermédiaire de gouttelettes
infectées (droplet nuclei) qui sont produites sous forme d’aérosol lorsque le malade
éternue, parle ou tousse. Les gouttelettes de taille minuscule, sèchent rapidement et
peuvent rester en suspension dans l’air, sous forme de particules, pendant plusieurs
heures. Seules les particules de moins de 10 microns de diamètre peuvent atteindre les
alvéoles, les autres (plus de 10 microns) sont arrêtées au niveau des voies respiratoires
La supérieures
tuberculose et se transmet
évacuées par le plus mucociliaire.
le tapis souvent quand les genstuberculeuse
L’infection sont ensemble dans des
peut être
lieux fermés sans ventilation. Le germe de la tuberculose doit être aspiré dans l'air;
due également au Mycobacterium bovis ; il s’agit d’une consommation de lait.
contaminé non bouillinon bouilli.

La tuberculose se transmet le plus souvent


quand les gens sont ensemble dans des lieux
fermés sans ventilation. Le germe de la
tuberculose doit être aspiré dans l'air; on ne
peut pas attraper la tuberculose en touchant à
des choses comme des poignées de porte, ni en
partageant des aliments ou des ustensiles.
Le fait d'être « infecté » ne signifie pas que
vous avez la tuberculose active. Les gens
peuvent rester en santé pendant des années,
alors que le germe de la tuberculose demeure
dans un état latent. La tuberculose active se

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développe sur une période de plusieurs mois, voire des années, souvent quand le système
immunitaire est affaibli (par exemple, les personnes âgées ou les personnes aux prises avec le
VIH). Quand la tuberculose n'est pas active, elle ne peut pas se transmettre aux autres. La
seule façon de savoir si on est devenu infecté est de se faire tester.

 Les facteurs de risque pour la tuberculose :


Certaines catégories de personnes sont plus exposées au risque de développer une tuberculose
active, soit après une contamination récente, soit par réactivation d’une tuberculose latente :

 les personnes immunodéprimées.


 les personnes qui souffrent d’insuffisance rénale (risque multiplié par 10 à 26).
 les personnes qui travaillent dans un environnement dont l’atmosphère est chargée en
poussières (risque multiplié par 30).
 les diabétiques (risque multiplié par 2 à 4).
 les personnes maigres (IMC inférieur à 18,5, risque multiplié par 2 à 3).
 les personnes qui fument (risque multiplié par 2 à 4 pour une consommation moyenne
de vingt cigarettes par jour).
 les personnes qui souffrent d’alcoolisme chronique ou de toxicomanie.
 les personnes dont l’alimentation est déséquilibrée (végétalianisme et personnes ayant
subi un by-pass de l’estomac, lorsque ces personnes ne reçoivent aucune
supplémentation en vitamines).
 certaines familles (terrain génétique favorable).

De plus, les personnes qui vivent dans de mauvaises conditions d’hygiène ou dans des locaux
surpeuplés sont plus à risque de développer une tuberculose active : prisons, camps de
réfugiés, logements vétustes et trop petits, etc.

 Le diagnostic de tuberculose :
L’OMS préconise d’utiliser des tests moléculaires rapides pour le diagnostic initial de
toutes les personnes présentant des signes et des symptômes de tuberculose. Ces tests sont en
effet très fiables et permettront de faire des progrès considérables dans la détection précoce
des cas de tuberculose et de tuberculose pharmacorésistante. Les tests rapides suivants sont
recommandés par l’OMS : Xpert MTB/RIF, Xpert Ultra et Truenat.

Pour la tuberculose multi résistante et d’autres formes de tuberculose pharmacorésistante


(voir ci-dessous la section sur la tuberculose multi résistante), ainsi que pour la tuberculose
associée au VIH, le diagnostic peut être complexe et coûteux.

La tuberculose est particulièrement difficile à diagnostiquer chez l’enfant.

5
 Le traitement de tuberculose :
Face à un cas de tuberculose, le médecin prescrit un traitement antibiotique à suivre
pendant une durée de plusieurs mois à un an. Les prescriptions doivent être rigoureusement
suivies afin d'assurer une élimination complète du bacille de Koch. Une hospitalisation d'une
dizaine de jours en isolement est envisageable en début de traitement en cas de tuberculose
pulmonaire. Le malade est suivi régulièrement pendant son traitement : des examens
cliniques et sanguins sont pratiqués, de même qu'une radiographie pulmonaire pour surveiller
l'efficacité des médicaments.

 Les mesures de prévention :


La prévention de la tuberculose repose d’abord sur l’amélioration des conditions de vie :
lutte contre la pauvreté, habitat sain, lutte contre le surpeuplement et la malnutrition, etc.
Ensuite, cette prévention repose sur la lutte contre les facteurs de risque listés ci-dessus.

Pour les personnes dont le travail expose au contact avec des personnes tuberculeuses, la
prévention repose sur le lavage régulier des mains et sur un dépistage régulier de la maladie.
De plus, la prise en charge rapide (traitement antibiotique) des tuberculoses pulmonaires
permet d’éviter la propagation de la maladie dans l’entourage.

Enfin, pour les enfants à risque de


tuberculose, la prévention repose
sur l’administration d’un vaccin
antituberculeux, le BCG. Ce vaccin
est surtout efficace pour prévenir la
tuberculose des enfants, en
particulier la tuberculose des
méninges (les enveloppes du
cerveau et de la moelle épinière).
Pour les adultes, l’efficacité du
BCG est variable selon les
personnes.

Depuis le 11 juillet 2007, l'obligation de vaccination par le BCG chez l'enfant et l’adolescent
est suspendue au profit d'une recommandation forte de vaccination des enfants les plus
exposés à la tuberculose. Lorsqu’elle est nécessaire, la vaccination par le BCG doit être
réalisée de façon précoce, si possible à la naissance ou au cours du premier mois de la vie. Si
la vaccination est pratiquée après l’âge de trois mois, une intradermoréaction à la tuberculine
préalable à la vaccination doit être réalisée afin de rechercher une éventuelle contamination
après la naissance. La revaccination ainsi que les tests tuberculiniques systématiques de
contrôle ont été supprimés

6
Lutter contre la tuberculose en Algérie
Dès l’indépendance de l’Algérie, le problème de la tuberculose s’est imposé comme l’une des
priorités de santé publique.
Les mesures très tôt prises par les autorités politiques,
gratuité du diagnostic et du traitement de la
tuberculose, gratuité et obligation de la vaccination
BCG à la naissance, sectorisation sanitaire ont abouti
à des progrès remarquables. Ainsi, le risque annuel
d’infection tuberculeuse a diminué de 4% de 1966 à
0,22% en 1987, et l’incidence des nouveaux cas de
tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+) est passée de 250-300 cas pour
100.000 habitants en 1964 à 22 cas en 1990. Parallèlement, les taux des résistances du BK
aux antibiotiques ont diminué régulièrement. Cependant, depuis 1992, les résultats des
notifications centralisées montrent une augmentation du nombre total de cas, ainsi que celle
de l’incidence des nouveaux cas de TPM+, alors que les taux des résistances primaires ont
poursuivi leur diminution, et les taux des MDR tuberculose sont restés bas.
Cette situation nécessite une réévaluation et de nouvelles actions.
Les actions à entreprendre sont :

1.Le contrôle de qualité qui s’attachera à l’amélioration du recueil de


l’information d’amont en aval, au renforcement et à l’amélioration des
laboratoires de microscopie et de culture. Enfin, l’information et la sensibilisation
des personnels est une étape essentielle.
2. Les enquêtes épidémiologiques : une enquête tuberculinique sur échantillon
national représentatif devra être réalisée.
3. La recherche -
Les moyens diagnostiques : un projet de recherche sur l’intérêt de l’Interféron
gamma dans le diagnostic des pleurésies tuberculeuses dans le cadre d’une thèse
de Doctorat d’Etat est en cours de réalisation. -
La recherche fondamentale finalisée : les techniques de biologie moléculaire du
BK complétant l’épidémiologie classique nous ont incités à proposer une étude
intitulée « Enquête prospective sur les tuberculoses familiales : rôles respectifs des
conditions socio-économiques, des facteurs génétiques et d’histocompatibilité ».

Cette étude concernera les patients tuberculeux pulmonaires à microscopie


positive des établissements sanitaires de Bab El Oued et Bologhine (Alger). Deux
catégories de patients seront individualisées :
- les cas « isolés » dont tous les autres membres de la famille proche sont
indemnes de tuberculose
- les cas « familiaux » dont au moins un autre membre de la famille proche est
atteint de tuberculose pulmonaire et/ou extra- pulmonaire. Seront comparés : les
facteurs humains et socio-économiques des patients, les résultats de
l’épidémiologie moléculaire, et les résultats des gênes HLA.

7
Engagements de la communauté mondiale et action de l’OMS :
L’OMS collabore étroitement avec les pays, les partenaires et la société civile pour
intensifier les efforts de lutte contre la tuberculose. L’OMS s’emploie à assurer six fonctions
essentielles pour contribuer à la réalisation des cibles établies dans la déclaration politique
issue de la réunion de haut niveau des Nations Unies, les ODD, la Stratégie pour mettre fin à
la tuberculose et les priorités stratégiques de l’OMS :

 jouer un rôle directeur au niveau mondial pour mettre fin à la tuberculose en élaborant
des stratégies, en favorisant l’engagement politique et multisectoriel et en renforçant
les mécanismes d’examen et de responsabilisation, le plaidoyer et les partenariats, y
compris avec la société civile .
 orienter le programme de recherche et d’innovation sur la tuberculose et stimuler la
production, la traduction et la diffusion des connaissances.
 définir des normes en matière de prévention et de prise en charge de la tuberculose et
promouvoir et faciliter leur application.
 élaborer et promouvoir des politiques éthiques fondées sur des données probantes
pour la prévention et la prise en charge de la tuberculose.
 veiller à ce qu’un soutien technique spécialisé soit fourni aux États Membres et aux
partenaires, en collaboration avec les bureaux régionaux et bureaux de pays de
l’OMS, jouer le rôle de catalyseur de changement et mettre en place des capacités
durables.
 suivre et rendre compte de la situation de l’épidémie de tuberculose, ainsi que des
progrès accomplis dans le financement et la mise en œuvre des interventions aux
niveaux mondial, régional et national.

8
Conclusion :
Plus de 120 ans après la découverte de M. tuberculosis par Robert Koch, la tuberculose
reste une maladie infectieuse planétaire préoccupante responsable chaque année d’environ 8
millions de nouveaux cas et de 3 millions de décès.
C’est une maladie à contamination et manifestation respiratoire prédominantes. Néanmoins,
tous les organes peuvent être atteints et les formes cliniques sont très diverses.
En Algérie le fardeau de la tuberculose a passé par plusieurs étapes et qui traduisent
fidèlement les changements socioéconomiques et techniques dans le pays.
Pour réduire cette prévalence, quelques recommandations sont à suivre :

 Respecter les règles d’hygiène


 Assurer les précautions standard au sein des laboratoires pour analyse de
mycobactéries (port de blouse, de surblouse, de lunettes, de masque, …) et aération
des locaux.
 La stratégie DOTS doit être consolidée et renforcée au niveau de l’armée.
 Maintenir la vaccination par le BCG.

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