PDF Manuel Dx27activite Bac Elece Dx27electricite Industrielle DD
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d'Electricité
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PREF ACE
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II PRI|FACE,
gement, à faire comprendre les modèles très variés des
différents çonstructeurs. t
cOURS ÉTÉMENTAIRE
t,
cHAPITRE pnÉUMINAIRE
I
2 ELECTRICIT]1 IÎVDUSTRIELLE.
pour des corps de même cspèce; on dira done gue deux c.orps qugl-
conques qui ont même poids, dans u,n même [,î,eu, contiennent des
quantités de matière dgales, ou mieux, qu'ils ont même rnasse. Des
corps dont les poids_so\t 2,5, 4... fois pl-us grands ont aussi des
.
fois plus grandes . Les quantïtés de
masses qui sont 2, 5, 4..
matière, ou masses des corps, sont done proportionnelleg â
leurs poids, dans un mêmeLîeu.
0n prend comme unité de masse (ou unité de quantité de matière)
la masse du cmr d'eau pure à la ternpérature de It" et on I'appelle le
gramme-zrasser (ou simplement gramme, guand il ne peut y avoir
de confusion avec le gramme-poids). 0n utilise, d'ailleurs, les
mèmes multiples et sous-multiples que pour les poids.
2. Différence entre le polds et la rrasse. unités
de force. Tous
- 'sontles corps sont soumis à I'action de la pesanteur,
c'est-à-dire qu'ils attirés par la Terre : s'ils sont abandonnés à
eux-mêmes, à une certaine distance du sol, la force attractive que la
Terre exerce sur eux produit leur chute I s'ils s,ont placés sur un
support assez résistant, ils ne tombent pas, , mais ils exercent une
,
pression sur leur
On appelle support
poids .
d'un eorps 7a valeur de la lorce attractive
qtte Ia Terre exerce sur [ui. n ne faut donc pas confondre le
poids et la masse : un dmr d'eau, si la température est 4", a une
masse de t kilogramme-masse et la Terre exerce sur lui une force
attractive égale il un kilogramme-poids.
, La masse d'un corps ne change pas si on le déplace à la surface de
la Teçre puisqu'il y a toujours la même quantité de matière; il n'en
est pas de même du poids. L'action attractive de la Teme n'est pas
uniforme sur toute sa surface, elle est plus grande au voisinage-du
Pôle qu'à l'Équateur; dans un même lieu, eùe diminue légèreÏnent
quand on s'élève au-dessus du sol. ,
Unitéson
trielles, force ou
deutilise, de poids, -comme
ordinairement, Dans les
unitéapplications
-de poids indus-
ou de
force, le'kilogramme-poids, c'est-à-dire le poids d'un dmr d'eau
pure à 4". Il est aisé de voir, d'après ce qui précèder {ue cette'unité
mètre assez un
qu'éprouve sensible permettrait de "ôonstatei les variations àË-n;id,
corps lorsqu'on se déplace à la zurface de la Terre.
Les dynamomètres-n'ont pr*, en géiéral, une sensibilité suffisante
pour faire cette vérification,
Les dynamomètres peuvent servir à évaluer le por'ds absolu drun
co{ps, c'est-à-dire la force attractive que la Terre exerce sur lui.
n-'en est-pas de même de la ùalance; elle mesure le pords
Il
c'est-à-dire le *p-pg.rt du poids
relatït,
{'-un corps au'poids du gramme dans
le lieu où I'on fait la qu-.ér-: si; pur à*r.pir, on a trouvé, à la
.g.-pouT Je poids d'un r-otnr,- cela ïeut dire que ce corps
balance 2
pèse 25 fois le, poids du g_ramme. dans'le lieu oi*e. rii-l;-p;;à.
D'ailleurs, si I'on t-"potq 1'opération dans un autre heu, on trouve
encore 25 g; f9 poids du côrps a bien changé, mais r. prià, î"
aussi dans le même rapport ri le corps pdu encore
_
gramme a varié
25 fois plus que le gramme.
Il résulte de ce qui a été dit au no I que Ia halance me*ure les
masses ileË e.2rni-, puisqu'elle donne, en tout point de ra Terre, le
raplort du poiqr d'un corps au poids du g*o'.u dans le mêm* tiro.
Si le résultat d'une pesée donne-25 g, on"duora dire gue la masse
du
qot{: est.25 pour ivoir le poids absolu, qui aeprna
-grammes-masse.
du lieu et qu'on évalue en dyres, il faut co-nnàître_ le poids dï grrilme
dans le lieu considéré. Si pesée est faite à Paris', où le
13
gramme est 981 dynes, le poids du corps est 981 x25 foia, a"
- 2&5Zl aynÀ.
I
I
I
4 ÊrgCTHUTg INDASTRIELLE.
A l'Équateur, otr le poids du gramme est 978 dynes, le poids du
corps serait 978 x 25-24 &68 dynes (r).
D'une manière générale, si ms est la masse d'un cprps et ..i I'on
représente pT g le poids du gramme en ce lieu,- le poids du corps
est' donné par la formule :
pdynes (r),
Conservation de la matière. -1TL;r.-g Lavoisier a établi, à
I'aide de la balance, [ue, dans tous les phénomènes physiques ou
chimiques, il y. a conservation de la matièrq (ou tle la masse)
k. Travail. - LlnÎtés."- Sysfè me C. G.05. Lorsqu'une
-
force est employée àr vaincre une résistance, on dit qu'elle travaÏIle ou
qu'elle effectue an travail. 0n prend pour mesu,I"e du traaail dlune
Sorce le produit de son intensité par la longuewr du chemi,n par-
cout,u, pourvu que celui-ci soit dans la direction de la force (r).
L'unilé de tràvail dépend du système d'unités que I'on emploie.
Nous appellerons, pour abréger, systèm e français ou système des
'méeaniciens, le système d'unité dans lequel on emploic comme unité
cle force le lig et comme unité de longueur le mèlre. Dans le sys-
tème C. G. ,S. (centimètre, gramme, seconde), on utilise comme
unité de force la dyne, comme unité de longueur le cm. -. L'unitô
de masse .dans ce cas est le grammc-m:lsse. - .Les doux svstèmes
utilisent la môrne unité de temps, la seconde'
Dans le système des mécaniôiens, I'unité de travnil est le travail
tl'une force de I kg qui se déplace de { m , dans sa direction ; cette
unité est appelée kilogrammètre (kgm). Dans le syslème C.G.S.
I'unité de travail est le travail de I dyne qui se déplace de 'l cm clans
s.r direction; cette unité, assez petile, est appelée erg.
L'erg est trop petit poul être employé t".t la pratique indus.trielle,
l'unité pratique'des électriciens est un multiple de I'erg appelé ioule
ctrui vaut O7 e.rgs,IOOOO00O d'etgs.
4,. Le poids du g en un lieu est exprimé par le mrhne nombrc qle
I'acsêlérafion de la pesanteur en ce lieu : cette accéleration, que fon rcpré-
sente par g, étant ôvaluée en cm par seconde. A Paris g-98 cm par
secondé. La formule P -nr,g est d'ailleurs un cas particulier de l'equation
{bndamentale de la môcanigue ; F m, j, dans laquelle m est la masse d'un
- i
corps, F la lbrce gui lui est appliquée et I'accélération du mouvemcnt
I'action de la force F.
-Dans le corps sousdes
- 2. prend
que
le système mécaniciens, on démontre qou la masse d'un
corps a pour rnesure le quotient du poids gxprimé en_kilog., pâr 9,8'1,
7, Pour lcs autres cas, voyez Cottls de Physigue, 3" année.
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6 gI.NCTRICITS MNUSTRTELLE.
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6. Remarque. Autres unltés pratlques. -r 0n
emploie souvent, dans I'industrie. des unités de travail dont le nom
composé est formé du nom d'une unité de puissance et du nom d'une
unité de temps.
Le cheval-heure e,st le travail produit par un moteur de I cheval-
vapeur qui travaille pendant I heure ou 5 600' ; il vaut donc :
Le watt-heure
75ksm
{ 5 600 -270 000 kgm.
vaut 5 600 joules.
L'hectowatt-heute, vaut {00 fois plus, 560 000 joules.
L'énergie électrique se paie à I'hectowatt-heure (0 fr. 07 à Paris).
7. Energle méçanique. - EnergÎe clnétique, - Le
travail esf une grandeur très importante, car la notion de travail sert
à définir la notion d'én ergie. 0n dit ry'un corps ou qu'un système de
plusieurs corps possède de l'énergie,, lorsqu'il est capable de fournir
du l,ravail et I'on prnend pour mesure de cette énergie la quantité de
travail qui lui comespond. Il résulte de là que l'énergie s'évalue avec
les mêmes unités que le travail : kilogrammètre, erg, joule, etc.
Un corps
. certaine
en mouvement,
quantité d'énergie,animéil
car d'une certaineune
peut vaincre vitesse, possèdeetune
résistance lui
faire effectuer un certain trav ail. Exemple : un marteau, animé d'une
certaine vitesse, Eri frappe sur_un clou, I'enfonce dans une planche
malgré la résistance que celle-ci offre au clou; un boulet qui frappe
un obstacle peut s'enfoncer d'une certaine quantité malgré la résis-
tance de I'obstacle.
Dans le premier exemple, l'énergie du marteau s'est transformée en
travail; si F est la force moyenne qqe la planche oppose au clou et l la
longueur dont il s'est enfoncé, le travail produit (égrl au produit de
la force par le chemin (4), est égal à FX l; ce travail mesure l'énergie
du marteau, pourvu que toute cette énergie se soit transformée en
travail (ooy. plus loin no 40). 0n démontre,'masse
en mécanique, que cette
énergie ( ) est égale i r* o", rn étnnt la du marteau et a' sa
' vitesse.
0n appelle énergïe cinétique ou énergïe aetuelle; ou encore
îorce vived'un corps en mouvement, la quant UU tm u2: demi-produit
de la masse par le camé de la vitesse. Cette énergie s'évalue avec les
unités de travail.
l. Toy. Cours de Physique, notions de mécanique, pour plus de dôtails
sur toutes ces questions.
,mu2:;
^ ITI >< 200e
-20 587 kgm.
Pour avoir le résultat en joules, il suffirait de multiplier par 9,Bl
ce qui donnerait 200 000 jouleq, environ.
autre exemple d'énergie cinétique. - vols11f,.
e volant (fig. l) d'une machine -
à vapeur contient, pendant la mar-
che, une grande quantité de force
vive ou énergie cinétique; si on
supprime I'arrivée de la vapeur, la
machine marche encore un certain
temps, jusqu'à ce que le travail des
frottements ait consommé la force
vive qui était emmagasinée dans le
volant.
Ie rôle du volant dans lesma- \t. ÉY \.il.
chines est tle régulariser le mou- NMfl \t#
1
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ro Étgcrarct.ru II,{DUSTft{ELLE.
résistantes dont le travail est appelé le travail résistant. Si I'on évalue
d'une part le travail fourni, le travail moteur, et d'autre part le
travail utËhe recueilli, on trouve que :
Travail utile lttavail moteur.
Il semble qqe le principe de la conservatiorl de l'énergie soit en
défaut. Mais, si nous observons plus attentivement, nous vorons que
toute' machiner
comporte des résistances soit la perfection
{uelle quepassives, c'est-à-direde sa ronitroctiôn,
des forces qui s'op-
posent à son mouvement sans effet utile tels sont : le frottement, la
résistance de I'air, etc.... Si I'on calcule le travail de ces résistances
passivps. 0n trouve que :
r:
Travail moteu
passfrres..
ou Travail moteur- TravaïI résistant total.
bo tpp.lle rendement d'une machine le rapport du travail utile au
i
travail moteur.
Rendement: travail
travaïImoteur.
utile \;.
rz ELECTRICTTÊ urnusrdtqLts.
cotte raison, les machines à haute pressionr pour lesquelles la tempé-
rature de la chaudière est plus élevée, utilisent mieux la chaleur.
0n appelle rendement théorique d'une machine thermique le
rapport de la guantité de chaleur transformée en travail à la quantité
fournie par la source chaude. Avec les lettres employées ci-dessus, lc
re'dtlment a pour valeur
Q'o O.
Srdi Carnot ,dmontré que,
r _. quel
r_ __ quc
l__
u
soit le type de machine cnnsidéré ' '1 o' T - T'
, c.c rendement est egal -Tr-'
T est la \empëratu,re absolue de la source chaude et T' celle de la
source froide o 0n appelle température absolue la tempér'ature
- de 275o (le zéro absolu étaqt à 2750\. Pour
ordinaire augmentée
- oa 424o(L\
une machine à vapeur qui fonctionne entre {510 et {0o
absolus et Slsoabsolus, le rendemen[théoriqu
"
r*ffff: 0,26.
C'est-à-dire que cette machine, supposée absolument parfaite, ne peut
transformer en travail que les 0n 26 cle la chaleur prise h la chaudière ;
une machine ordinaire donne un rendcment plus petit, voisin de la
moitié
ri,2. du rendement thtlorique.
Autres formes de I'énergile.-Jusqu'ici, nous n'avons
parlé que de deux sortes d'énergie : l'énergie mécanique et la cha-
leur ; il existe d'autres formes que I'on étudie dans les sciences
physiques et chimiques : l'énergie électrique dont nous allons étudier
dans ce volunre les transformations ; l'énergie des radiations lumi-
netrses ou calorifiques, l'énergie chimique. Toutes ces formes
d'énergie peuvent se transformer les unes dans les autres et obéissent
au principe de la conservation de L'énergie, c'est-àidire {ue, si
I'on évalue avant une transformation l'énergie totale d'un système,
toutes les quantités étant évaluées en unitéi de travail, otr trouve,
rprès la transformation, des énergies d'une autre espèce, mais si I'on
calcule leur équivalent en travail, on obtient le 'mêrne nombre
qu'avant la transformation.
' 15. Dégradatlon de l'énergfs. De ce qui a'ôtd dit atf
- d'énergie moins par-
no 'l'1, i[ résultc que la chaleur est une espèce
faite que le travail, puisqu'elle ne se prête pas complètement i une
transformation'en énergie mécaniEre. Elle ne peut pas non plus être
transformée complètement en énergie électrique; elle est donc d'un
( grade ll moins élevé, dans Ia classification des formes d'énergie,
ellè est une forme d'énergie de qualité inférieure, au pointide vue
'1. '1510'cent,igrades correspondent à {51 +275 4240 absolus.. ,
c,es rran,,o,#i::ii
formation d'une certaine
:r::::':ili; trï;:T* n,,,,,,,,,l,1
énergie en chaleur est une dégradation.
0r, dans toutes les transformations d'énergie que nous réalisons, il
y a toujours. apparition d'une certaine quantité de chaleur : idans les
transfoimationJ d'éne,rgie mécanique les frottements, les chocs pro-
duisent de la chaleur; dans I'utilisation de l'énergie électrique, les
conducteurs s'échauffent
Cette quantité par le passage
de chaleur, rlui ne du courant,
peut etc...complètement
pas être
transformée en une autre fonne d'énergie, représente en réalité une
perte de notre pouvoir de transformation; c'est ce qu'on exprime en
disant que dan s toutes les transtormations iI y a une eertaine
quantité d'énergle q:û,i se dégrade. Une machine est d'autant plus
parfaite qu'elle dégrade moins d'énergie.
En résumé, il y a bien conservation de l'énergie totale dans un
système, mais chaque transfortnation nouvelle se paie par la dégra-
dation d'une partie de l'énergie et le svstème n'a pas la même valeur
utilisable' après la transformation .
des
tableau résumé unités mécaniques.
Unités de force ou de poids : {dyne.
I tS-981000 dynes à Paris.
Unité tle masse.. . . .. . . . ... gramme-masse (t).
ttg.
/ joule
I -'107 crgs.
I kS* - $joule'r 8l .
tinités de travail.. . . . . . : . . : . { watt-heure joules.
-5600
f hectowatt-heur
:
I kgt $loutet,8 | .
\ cheval-heure -270 000 kgm.
watt L joule par seconde.
Unités de puissance . . ... -=
kilowatttl,000 joules par' seconde.
75 kg- par seconde
cheval-vapeur
n'alts
- clc krv.
Equivalent -756
mécanique de la grande calorie -51&
426ligm.
e la petite calorie _- 4ioulerrl g.
'l'- Dans le s;'stèrue clcs mécanicicns I'unilé tlc massc ss1- ligalc à la
rnasse d11 corqs_ clont le poids .r1 $rs,8l et la masse d'un corys s'obticnt en
divisant''le poids, exprimé en kg par 0,81.
i,
I
EXERCICES
I. Une masse d'eau de 5 ms tombe d'une hauteur de {2*,5, guelle est
la quantité cle travail correspondante ? Donner le nésultat en kgm et en
joules.
R. 57 500 kgm. ; 567 875 joules.
2. 'Quelle est la puissalce d'une chute d'eau gui débite 1500 lit. par
seconde; la, hauteur ïe ch'ute est 20 m ? Évaluei en kw et en chevaùx-
vapeur.
R. 400 H.-P. I 2g/nr4 kwts.
5. [g prix de revient de l'énergie hydraulique s'6valEe ordinairement cn
hilowatt-a,n. Calculer le prix de l'hectowatt-heure et du cheval-heure pour
une chute dans laquelle le kw-an vaut {20 Ir? 0n suppose I'année de
500 jours de travail de 2 * heureg.
re
R. l'hectowatt-heure ' I2A I
re cheva#:: i"m; ffi =0"'00'166'
4. Quelle
d'une vitesse de ?2 km à I'heure ?d'un
est l'énergie cinétiqqe ruagon pesant 25 tonnes et animé
i
CHAPITRB I
PRINCIPAUX EFFETS DU COURATÏT
Érnc-rnreuE
l
cANTALIsATToNS
mieux certaines
existe d'énergie) usines,
à distance, etc.asines
dites Dans tous les ïas, op sait qù'it
génératrices d,élee-
tricité dans lesquelles se trouvent des machiles ou généra-
t-eur1lui produisent l'énergie-électrique; de ces usinur] purtent
des fils ou des câbles métalliques, - généralement en cuivre,
appelés
-coydlyteurs, qui transàettuni l'éoergie électrique aux
appareils_d'utilisation on récepteurs. Comm.îun. toute trans-
rnission d'éne.rgie à distance_, p_ar eau ou air sous pressio; p;,
.e.1empte, nous trouvons. : {-o des générateurs .Iui produistnt
l'énergie, )o une canalisation poilr la transm.tttu et go des
r-écepteurs pour I'utiliser. Dans la suiten nous nous servirons
desune
e[ analogies qui existent
canqlisation entre une canalisation hydrauiiil*
électrigue pour nous représenter îe courant
électrique.* :
0n classe les générateurs électriques d'après la source d'énergie
qu'ils utilisent :
.énergie
I'o
.L*-. générateurs qui trapsforment l'énergie
électrique; ce iont les piles
chimique en
"t""u*ulateurs
et les
(pendanti.lu décharge) ;
,2".1.. générateur: qyi transforment directement l'énergie
calorifigue en énergie électrique; ce sont les piles thermo-
i
I
16 ÊTSCTNTNÊ /NDUSTR,TELLE.
dont les applications industrielles son[ peu impor-
éIectriclues
tantes ;
$o Les générateurs qui transforment l'énergie
mécanique en
Ërr,r.oop les plus irnportants I ce sont les
énergie électrique, de
dynamos.
allons voir, en indiquant les principaux effets
du courant
Nous
électrique, qou les réceptôurs peuvent sô classer comme les
générateor*i . transforment. o -_-L'r*^..^r^
l'énergie.électrique €n
lo Les récepteurs qul
énergie .t i*i{ou : le; accumulateurs Pe_1df, lu
charge,
dans
appareils appel és voltamèttes ou cuvtà éIeQtrolytiques chi-
le ôourant est **ptoyr à produire des réactions
lesquers
miques.
)o Les récepteurs qui transforment l'énergie électrique
en
d" chauffage et d'éclairase, Iampqs et tours
chaleu* uppur'.ii*
éIectriques; électrique en
go Les ,ér.pt.orc: moteurs
qui transforment l'énergie
éIectriques.
énergie mécanique
Dans tout générateur' il existe deux points appelés pÔles
que ces
aitache les fils conducteurs, nous verrons
urr*qouls on il
pôles ne sont pas idenliq"et; D', *ê.**' dans tout récepteur'
v a deu* pointl **q"êls'on fïxe les fîls qui communiqueut avec
les pôles du générateur. a '
5. Prîicipaux efets - d.u courant éleçtrique' -
pour faire l.r ;;périences suivantes, Qn qgot utiliser le courant
produit par on gerrérateur quelconque; il es[ particulièrement
ôommode d'empËy., une batterie aô Z ou
5 accumulateurs ou'
-l; i"odo"tion -chai"**
à- défaut, une battËrie de 5 ou 1éléments de pilg au bichromate'
d; Le'courant électrique
;hau{Te les conduçteurs qu'il
traverse. Pour le démontrer'
nous tendrons un fil de fer très
fin de 5 à l0 cm de longueur
entre deux bornes À e[ B
Fig. 2. (fig. 2) ; d'autre P$.rt:" nous
àoton. attaché aux 'Pôles de
fils de cuivrc
la pile (ou de la batterie d'accumulateurs) deux
s'échauffent le passage
échauffé paraussi, du courant;
mais beaucoup d'ailleurs,
moins, les lils
parce qu'ils P et N
sont plus
gros. Si nous intervertissons les fils P et N, le fil AB rougit
comme précédemment, le dégagement de chaleur ne nous permet
pas de distinguer les pôles , du générateur ni de savoir si le
courant électrigue a un sens de propagation.
C'est la chaleur dégagée par le courant électrique qui rend
lumineux le filament des lampes à incandescence.
)o actions chimiçres d,u courant. 0n sait qu'on
réalise facilement, dans les cours de chimie, -la décompoJition
de I'eau. A cet effet, on peut employer un voltamètre facile à
construire. T et T, (fig. 5)
sont deux tubes de verre
recourbés en forme de J
dans lesquels on a passé des P,
fils de fer qui se terminent
en A et B, au-dessous de
deux éprouvettes C et
D.
Le tout est plongé ilans un
vase contenant de I'eau ad-
ditionnée d'un peu de soude Fig. 3- Voltamètte.
caustique et les éprouvettes
sont remplies, al débnt, dy mê11e liquide. pour que celui-ci
ne
lent-re- pas dans les tubes T et T', on met un peu à* **r.oru ou
fond de ces tubes ou bien on ferme les extrémités A et
B ooÀ,
du mastic deg fontainiers- qui ne laisse passer que les fils de fer.
Fixons les lils P et P' âux aô h *o*** Olectrifu;li-
fil P'à la borne qui comespond au zincsi le générateur est une
-pôles
pile et P à I'autre pôle). Noùs voyonsdes bullei degaz se dégal;,
fans les éprouvettes et le volume dégagé .n D'est, à chaque
instant, double de celui {Iui est en C". "Il est frriË d; ;;iii.,
que le grz dégagé en D ôst de I'hydrogène, .u, il brûle en
. MÉrn.q;. - Élect. inclust. z
tB ÊtgcrnIclrg NoasrRIELLE.
produisant une flamme très peu-éclairante;.le gaz de C est de
i'oxygène, car il rallume une allumette qui ne présente plus
,1u'ùn point en ignition. Cette-expérience montre que I'eau est
lô résultat de la combinaison de 2 vol. d'hydrogène avec I' vol.
d'oxygène, oar la soude qu'on a introduite dans le récipient se
aussi décompoler I'eau
retrouve
additionnéeaprès sulfurique;0npais,
l'expérience.
d'acide peutdans ce cas' les fils À et B
doivent être en platine.
Si nous répétons I'expérience précédente en intervertissant les
pôles, nous constatons (u'on recueille-l-'hydr-ogène dans l'éprou-
iette où se dégageait précédemment I'oxygène et inversement.
LeF deux pôles de la source électrique ne so_nt donc pts idgn-
tiques : on TRell_e pôle positif _.celui. auquel est fixé le fil à
I'extrémité duquel se produit I'oxygène; I'autre est le pôle
négatif. Dans le cas où la source est une pile,"qui contient tou-
jours une lame de zinc, c'est la borne lixée aa zinc qui est le
pOt. négatif I I'autre bornen fixée à une lame de cuivre ou à une
Turn. de" charbon, est le pôle positif .
Nous verrons, plus loin, que beaucoup de corps composés
liquidès so4t décomposés par le passage du courant; on donne
à ce plrénomène le nom d'éIectrolyse, il, correspond il une
transformation d'énergie électrique en énergie chimique.
$o Action du courant électrique' sur I'aiguille
aimantée. 0n sait qu'une aiguille aimantée rt.-s. ({ig. 4),
- * ,- ,= mobile sur un _pivot, se
x dirige, sous I'influence du
champ magnétique ter-
restre, à peu près dans la
direction sucl-nord et c'est
toujours Ia mênre extrémité
de (celle sur laquelle le cons-
Fig. 4. Déviation l'aiguille
iimtntê,e par un couranto - Le tructeur a laissd la couleur
pôte nord va à la gauche de I'ob- bleue du recuit ) qri se
servateur d'AmPàre- i tourne vers le nord.
Si I'on place au-dessus
un fil XY "dont , les extrémités sont rdunies aux pôles d'un
générateur, on voit I'ais'uille tourner d'un certain angle ; elle
20 ELECTRTCITII INDUSTRIELLE.
0n prépare ce [rapier, en plongeant des bandes cle papier-
filtre blanc dans la solution suivante :
Salpêtre(aaotatedepotassium).. . ..... {5g.
Eau. . .'. . . . . . . . . ,
.. . o. 199s.
Glycérine. . . . . . . . . . : . ..... {50 g.
Phîaléine du phénol,... 2 g dissous dans 20 g d'alcool.
Lors rlu passage du courant, le salpêtre se décompose et
donne de la potasse du côté négatif : la potasse colore en rouge
la phtaléine du phénol.
Au lieu de papier, on peut utiliser un tube de verre conte-
nant la dissolution précédente.
$o Emploi de l'aiguille aimantée. GaIvaDo-
mètre. - La rléviation d'une aiguille airnantée par le cou-
rant peut servir à reconnaitre I'existence et, le sens d'un cou-
rant. 0n applique la règle suivante donnée pal'AmpQre.
0n appôlle droite et gauche d'un
gauctre âtun observateur couché le courant,
long du la droite
c-ourant, de et la
façon
qor celui-ci entre_ par les pigll et_sorte par la tête; I'observa-
tôur regarde le pôle nord de I'aiguille aimantée. Le pôIe nord
est toujours dévié à gauche du courant (fig. 4). 0n ap-
pelle galvanomètre un appareil qul sera décrit plus tard et.
qoi sert à reconnaître I'qxistence et le sens d'un courant. La
partie essentielle est yng. aiguille aimantée au voisinagg du
iaquelte est placée une bobine sur laquelle se trouve enroulé le
fil conducteur'
est évident que la déviation de I'aiguille dépend dc ce que
I
nous appellerons plus loin I'intensité du courant et ql'glle peut
servir â- *eror.t cette intensité. Les galvanomètres industriels
sont appelés ampèremètres parcc- qulils sont gradués en
unités àppelée s amPères (22). -
'
Fig. 6.
- Aimantation d'une tige d'acie,r par le courant.
lequel on a enroulé un fil de cuivre dans lequel on fait passer
le courant, et_qu'on retire la tige après quelq.t.r instanis, on
bonstate qu'ellc est aimantée ; elle a acquis ia propriété d'at-
tirer le fer. 0n peyt e_nrouler directemônt le fit r.rr Ia tigen
maisn dans ce .as, le fil doit être protégé par une gaine iIo-
lante(|8). '' I -
$o aimantation du fsi. Une tige de fer, placée dans
les
sèdem_elnes conditions,
la propriété s'aimante
d'attirer - égalemunt, mais dlt. ne pos-
le fer
qqe pendant le passage du cou-
rant; lorsqu'on supprime celui-ci ,
le I'er perd son aimantation. Le "ElllillllttlltllllltllltlllllllllllllltllHJs
système formé d'une masse de
fer cntourée par un Iil dans lequel
on peut faire passer un courant
s'appelle un électroaimant; Fig. 7. - Étectroaimant
la {igure 7 représente un électro- dtroit.
aimant droit.
{8. Corps
remière id.ée 'de et
bons la mauaais
résisÉ ance érectrique. -
cond.ucteurs.
Tous les corps ne se laissent pas traverser par le courant élec-
trique ; il u a de bons et de mauuais cond?tctettrs.
Corps solides. Pour apprécier les corps à ce point de
vlet nous prendrons -la disposition de la {igure 8. P représente,
schématiquementn une batterie de piles ou-d'accumulateurs; le
courant passe dans un ampèremètre G qui fait connaître I'in-
tensité du courant. 0n détache le lil relié à la lrorne B et on
l'écarte jusqu'en A; on introduit entre A et B un {il de cuivre
I
22 ÊTS}TRTCITE INDUSTRIELI,E.
enroulé en hélice; le courant est plus faible que précédem-
ment : le lil LB oppose donc une certaine résistance au pas-
sage du'courant.
Si on remplace le fil de cuivre par un fil de fer de même
longueur et de même section, I'in-
le fer conduit
tensité du courant
moinsbaisse
bien tlavantage
le courant;
que le cuivre ou, autremento sa résis-
tançe éIectriq,ue est plus grande que
^I c'elle du cuivre. En opérant de cettc
thçon, on peut qang.r lôs métaux dans
I'ordre suivant, de résistance crois-
sante (ou de conductibilité décrois-
Fig. 8. L'introduc- sante) : argent, cuivre, aluminiutn,
tion du fil ÀB dimi- fero nickel, maillechQrt, ctc.
"
I
Fig. g. Conduc-
liquide enfôrmé dans le vase V. 0n
I
\
I
I
I
i __)
I
1
l
rr
:"oPrrRE
ANTALOGIE H]TDRAULIQUE INTENSITE
POTENTIEL OU TENSION
I
si IaCrluantité
ches et D sontd' identiques; notre
électricité est ù moitié,
expérience
rédu,ite il en
prouve donc
estque
de
nrême de la quantité d'hydrogène degagé. 0n généraliserait
facilement ce résultat important en mettant 5, 4, 5... déri-
vations identiques entre iTI et N : les volumes d'hydrogène
seraient Ll5, 114....
ConclusroN. .Les volumes d'hydrogène dégagés sont
proportionnels aux qdantités d' électricité qui travefsent
Ies voltamètres.
Nous pourrons donc prendre les quantités d'hydrogène déga-
gées pour mesurer les quantités d'éleétricité.
'unité de quantiié
Unitéemqtloyée d.'électricité.
paur mesul"er - d,'élech"icité
les cluantités Coulomb. est -
appelee coulomô (n).
Le cou.lomb est une quantité d'éIectricité telle guê, si elle
trauerse un aoltamètre , iI se tlegage
*â* ile gr(rmnxe
d'hydrogène.
1,. Les noms de Coulomb et d'Ampère ont été donnés en mémoire des
plrysiciens français Coulomb ({736-{80ô) et Ampère (1775:1836), à cause
de leurs découvertes en électricité et maguétisme,
25.par
sente i I'intensité d'uneÉcourant
Conséquences et par t le- temps
applications. Si I'on repré-
pendant
lequel il circule, la quantité d'électricité transpoûée q est évi-
demment donnée par
gcoulombs jampères )(. /secondes
-
puisque iampèrcs est la quantité pour lscconde.
Exercice. Calculer le poids et le volume d'hydrogène
dégagé par un courant de | 0 ampères qui traverse un volta-
mètre pendant 'l heure (5600').
Le poids d'hydrogène dégagé est :
ps ' {s
X { 0:*n X 5600'- Qs,5'r27 .
- 961600
\
liquideneparpas
pour suite de à
avoir considérer
variation le travail
de niveau. Soient p la par
produit le poids
pression clu
sur AC,
p'la pression sur BD, s la section AC ét s/ la section BD; nous sup-
posons encore que le régime permanent de l'écoulement est atteint,
de sorte que la pression garde toujours sa valeur ,, en ÀC et sa valeur
p' en BD (t).
Considérons la portion de liquide comprise entre AC et BD, elle est
poussée, vers la droiten par une force p par cme et, par suite, par
,
W-
A'C'B'D' ; on lui a fourni, sur AC, une certaine quantité de travail
pxs><AA' (puisque la force est ps et le chemin AA'assez petit
pour être regardé comme rectiligne). Ce travail se retrouve sous deux
forrnes : une partie YV, est employée rï vaincre les frottements dans
la parlie de la conduite enlre AC et BD, I'aulre est employée à repousser
la pression p' et produit le travail T[s:p's'>< BB'. En vertu de la
conservation de l'énergie on a donc :
Wn -f Wu ou ps >< AA' p't' >< BB'.
W
- -' V ^*
Illais s )( AA' c'est le volume liquide qui a traversé la section AC et
s' >< BB' est le volume qui a traversé BD, dans le même temps; ces
volumes sont d'ailleurs égaux; puisque le liquide esI imcompressible ;
désignons par a ce volume. l'égalité précédente devient
p xa-W, * p'u oa \Mr:pa-p'ts-(p-p') u.
i
l. 1-.,.
32 ÊLECTRICITÊ INDUSTRIELLE.
intervalle de temps est bien égal au produit de la perte de charge
p p' par le volume qui a passé. Si on considère un intervalle de temps
-
ptos grand, on pourrf le pârtager en intervalles assez petits I mais en
faisant la somme, il est facile de voir que le principe est encore vrai.
Loçsqu'il passe un volurne de liquide égal à I'unité, le travail
le liquide entre AC et BD est égal à (p-p') I ;
supposonspar
accompli X
que nous ne sachions pas définir la pression en un
point d'un liquide en mouvement, nous pourrions cependant
définir une ditférence de pression (ou perte de charge) de la
façon suivante :
La difiérence de pression entre deur points A et B d'une
canalisation d'eau est égale numériquement au trauail
accornpli par l'unité d,e uolume licluide qui piasse de A èL B.
Il est très important de remarquer que ce travail ne dépend
pas de la valeuf absolue des pressions," mais seulement de leur
différence..
De ce qui précède, il résulteentre le travail
que les points fourni
A et Il par le cou-
au
rant tiquide, €tr une secondeo est éga
débit (vol. d'eau qui passe par seconde) multiplié par la perte
de charge.
Travail par sec .-pette de chargeKdéhit:(p-p') d
d représente le débit.
Au bout cle.ts, on a évidemment :
pèremètres
tite. ont une résistance très pe-
De plus, les deux instruments ne sont I
pas utilisés de la même manière. Pour
mesurer I'intensité du courant qui par-
court le circuit B A C (fig. | 6) on coupe
le Iil et I'on met chacune des extrémités
aux bornes de_ I'ampèremètre, de façon Fig. 16. Monrage
_gle le courant passe tout entier dans d'un ampèremètre Ao
I'instrument. ' et d'un voltmatrev.
Pour mesurer la diff. de pot, entre
d9u* pgillr B et C d'un circuit, o?L ne coupe pas te fit,on réu-
nit, à l'aide de fils conducteurso les points IJ et C aux bornes du
voltmètre; c'est ce qu.'on appelle monter en"dérivation.
28. Force électromatrice d'un générateur.
-
n générateur hydraulique qui entretient un couran[ cl'eau dans
une canalisation, a pour e{l'et de comrnuniquer à chaque unité
de volume d'eau unc certaine énergie que celle-ci dépense en se
déplaçant le long du circuit I cette énergie est dgalà à la perte
{. 'lrolta (L7454827), cëlèbre physicien italien, né à Côme, est I'inven-
teur dc la rrile.
I
l'l
t1
I
I
,
I
I
g4 ÉMCTTTICITE IIYDUSTRIEL,LE,
totale de charge entre la sortie de I'eau et son point de retour
à la pompe.
Dà même, on appelle force électromotrice (ahrévia-
tion f . é. m.) d'un générateur éIectrique une grandeur
égale à |'énergie que Ie générateur communique à cha-
que coulomb qui Ie travetse.
Une f. é. m. est une quantité de même espèce qu'une diff. de
pot. eto par suite, elle s'évalue aussi en volts.
La f.é. m. d'u,tx qénrirateur est égal,e ùla diff. de pot. enlre
ses qtôlesrlor'sque Ie circuit est otn)ert.0n mesure cette f. é. m.
en îéunissant lcs pôles du générateur aux bornes d'un volt-
mètre. Nous yerrons, plus loin, qu'il ne faut pas confondre la
f. é. m. d'un générateur avec la diff. de pot, qui existe entre
ses pôles en circuit, ferm é (41).
2b. Traaail électrÎque. - Il est facile de calculer,
d'après les délinitions précèdentes, le travail produit par le pas-
eqt
sage d'unparcourant entre
le passage de deux points dont la diff. de pot.
Q coulombs.
V
-V',
Tîavail éIectriçtrue tlfi joules ( V -Il') ootts X Gl coulombs
-
En efÏ'e[, le travail serai[, par définition, égal à V--V' Pour
L coulomb, et pour Q cour' il est égal à la quantité ci-dessus'
Si on appelie pufssa nce du courant entre deux points
l'énergie pioduite irar seconde, on û évidemment :
t_
- II..TENSITE. Bb
l
AI,ALOGIE HY,DRAUL,IQIJE.
16 bougies montée sur un seeteur à f '10 volts, le courant qui
traverse le lilament est environ-de 0 u*P, 55. 0n a :
Dépense d'énergie dans Ia lampe enls- Ll0 volts>< g ".n,55
_ 60 waus, b i
Dépense en 4, heure, ou 5600., W joules:60, 5 ><5600
'17 800 joules. -
Dans ce cas, oil exprime plutôt la dépense d'énergie en hec-
towatts-heu,re (uoy. page l5), I'hectovatt-heure valant 5600 x
560 000 joules, otr aurait :
100
-
,ry-v, Zl,7 gH_0Hrvh,60b
EXERCICES' I
I
I
t
: - " "'\'
\
36 ELECTRICI'IE INDUSTRIELLE.
5.. Un' mo'tcur electrigue dont la puissance est' 5 kw' procluit
4
canalisation un courant de 27^ #; quelle cst sa f. é. m' ?
- ll'''
*6. Une chute d'eau dcbite 500 l. à la seconde, avec une hautêur
_une t[i:
de z0 m. calculer sa puissance. Elle est utilisée à faire tourner -rol, tpr-.
bine
urrrv qui
-t*. met en mouvemqn ye d.rnaSo de, f' -, i:ll9 l^;t^Lïllq ruelle lest
l,intcnsitéducourantproduit?0n
l,intcnsitéducour antproduit?0nadmetqueler
admetquelerendcmentest0'6
endcmentest0'60. 0.
*7. Un voltamètre'd fourni en {0 à'mitru[es un volumeestde-.gaz tgnnalt
I'intensité du
(hydrogène ,t "îygene
,éunis) égat 100 cm6. Quelle
couran[ ?
CHAPITRE TII
t_
t_ )
40 ÈT.ECTRIGITU NNUSTRIELLE.
comprend : une pile P de 4 à,5 éléments au bichromate (ou 5
oa Ii accumulateurs) ; un rhéostat RR'n un ampèremètre et un
fil d'environ I m de long et l/2 mm de diamètre, en manga-
nine, tendu entre deux bornes A et I| (t). 0n règle le rhéostat de
façon à avoir un courant de 5 oa lt ampères. En A on attache
un fil réuni à un volmètre, un autre fil se termine par un
contact C que I'on déplace sur le fil AB.
il
0n cherôhe en quel point faut mettre C pour [ue le volt-
mètre indique L volt, puis le point C' pour avoir 2 volts , C"
pour 5 volts. 0n trouve que les longueurs AC, AC', AC" sont
proportionnelles à {, 2 et 5.0r0 on a, d'après la définition de
a résistance, I étant I'intensité du courant :
1 quo"'
résistance ÀC"
-
-F*o
Ces résistances sont donc dans le même rapport' que les
longueurs.o .
'
)
i
I
1
42 ET,ECTRTCITî TWNTISTRTELT E:
de distinguer deux sortes de conductibilités : la. conductibilité
métallique et la conductibilité électrolytique .
I. Conductiloilité métattique. C'est la conductibitité
- à l'état solide ou à
que présentent les métaux et leurs alliages,
l;état fondu (mercurc à Ja températurô ordinaire). Poun ces
corps, la résistivitd est faiblc qt s'exprirne en microh,??s par cm.
4
Le microhm est égal à d'ohm ou 10-6 ohm (t).
mO-rO-O
Le tableau ci-contre donne les résistivités des mdtaux et
alliages les plus importants au point de vue des applications
électriques.
, La résistivité des corps rnétalliques augmente lorsque la
température s'élève ; le coefficient de variation est d'environ
5 r '/l . - ---r-- il est bcau-
à degré pour les métaux simples,
im ffi nar
coup pl'us petit pour les alliages.
Si I'on désigne par cL le coefficient de variation pour'{0, it
est facile de voir que la résistivité à l0 se calcule par une
formule analogue à celle dont on se sert dans le calcul des dila-
tations par la éhaleur.
Calculons, par exemple, la résistivité du cuivre à 2500, sachant
qn'elle vaut 1,56 microhms-centimètre à 00. Le coelficient
Pour chaque degré, la résistivité augrnente de 0,0045 de sa
valeur pour 2500, I'augmentation est 0,00/t5 X 250 de sa
valeur, de sorte lluen si celle-ci avait été égale à l, elle serait
devenue I -1-0,00/t5 X250 et, comme elle était 1,56, on a :
Résisrivité à Zb00
_
'e]le a plus que doublé.
L,b6 X [{ _r 0,00/t5 X gbO] _5,257 ;
........
Nicliel.
Fer. . . 12.52
9.065 0.00625
0.0057
Plomb. . . . . . . . . . 'lg.'14 0.0041
Tantale.. . . {6
. . . o g&.07 0.005
Ïlercure. . o .... 0.0009
Maillecho.rl, (Cu, Ni, Zrr) tl.r . . 20 à 40 0.0005
gonstantin (Cu, {0 : 'Ni, urp). . . b0 négligeable
Manganine(Cu,Ni,Mn) . . . .. /46 négligea5le
Ferrô-Nickel(FeetNi) . .,. . . . . i8 0.0009
44 ÊLECTRICIT]I INDUSTRIELLE.
c)o Gonductibilité électrolytiqlte. C'est la conduc-
tibilité que présentent, à I'état liquide, les corps appelés éIee-
trolytes. Ces corps peuvent être amenés à L'état liquide, soi[
par f'usion sous l'action de la chaleur, soit en les dissolvant
dans I'eau., C l'état solide, ces corps sont isolants. Les élec-
trolytes sont les acideso les bases et les sels de la chimie; les
corps composés qui .ont d'autres fonctions chimiques sont ordi-
nairement des isolants aussi hien 4 llétat liquide qu'à l'état
solide.
Les élcctrolytep en se laissant traverser par le courant sont
décomposés (ooy. électrolyse) : la décomposition du corps et le
passage du courant ont lieu simultanément et le passage du
courant est une conséquence de l'électrolyse.
I,a résistivité des électrolytes est beaucoup plus grande que
celle des métaux :
. - --- -a uo #,
Acide sulfurique p: l',1 .
-donnéeet adecelles
Iong l^*qui
deprécèdent.
diamètre. Il est facile de passer de cette
Un cercle de diamètre cl a pour surface ct si it -{mrn
+
.
mmz: 5.'14'19><
'l- z,7g5h.
tm2rTE54
/n Qmm
:fffi X,1,56mrcrohms
'10 000 l0 000 >< ,l ,b6
- iffi
,
ohms : 0o',02 ettv.
46 E LECTRICITÊ MNASTRIELLE,
uI
la résistance d'un fil est donnée par la formule R : .CS . Aioutons
u
,1: ï.'
,
conductanle
ftt
59. Chate de tension en lîgne.-Analogîe hgdrâ.rr-
rique. 11 résurre de ce qui a éré dir prî;hi:lr-iJr'l tîJr":'#rtii
-
long d'un conducteur dans
le sens du courant ; le
phénonrène'est analogue
à la perte de charge ou
:-ËF--- chute de pression que l'on
peut . constater le long
-1R--
ta cdrute augmentô ar l\
,q,i
rnesure qo'6t s'éloi- i -K e,
gne de .B;-.pour des , i h\
tubesrégulièreinent Ai i i \
espacés, la chrtlc
la'même,àmoins est {iI i i \C"
^e
T\D,
qu'entrelleuxrubes,
(:omme E e .. Fr le ni i i i i-
P
canal lle soit plus
" - Sens du câurant
étroit ou ; -.
obstrué
tsig' 2t ' /{r -, ^ r^-^
--^- de
Chute ^- tc long d'un
tension
dans pe cas la chute conducteur' .
est plus grancle. I
Il en est de même
'en électricité, h perle de tension augmente avec la résistance.
,l
Pour
dont véri$er,
la f. ë. ?n,,par 1",07 e[ dont
est I'expérience, oilon a prendre
peut mesuré une pile de Daniell
la résistance inté-
rieure r'; soient R-5to et r:2o,; on vérifie, ir I'aide d'un ampère-
mètrc, que le courant vaut
,L,07
ffi:Ë:0"'2'l
| ,$7
l
I 1
)
1
I I
L .-.. -
48 ELECTRTCITE INDUSTRIELLE.
une rdsistance extérieure 5to le courant est de 0"21r or a l'équation
y. wvw n-2to environ.
0,2r, d,où
5+fr
0n répète I'expérience avec une autre résistance R' 1rr, par
exemple, et on trouve 0n,56
-
,+,-
't+z
ce qui vérifie expérimentalement la formule I": odh.
0n ferait les mêmes expériences,avec un autre générateur, aecumu-
lateur oudynamo. '
Cas de plusipurs générateurs groupés en tension.
0n dit que des appareils quelconques sont groupés en
tension ou en série lorsqu'ils sont placés les uns à la suite
des autres de façon à être traversés tous par le même courant.
Dans ce cas, les f.é.m. ou tensions des générateurs s'ajoutent
I
I
I
I
I I
r-ffi-0-,5{.
courant ?
r 5xL,07 - l,5o
EXERCICES
I
I
R. 0 'r.nm.44.
5. Que devient' la réslstance
00ùn?
de la ligne no I ti la tempÉrature passe de
Il. 902 co. 5. Ellb augmente de I:14.
-
la 6. Catculerl0lekm.
longueur prixDensité
d'une ligne de cuivre dont la résistance est,
du cuivre lOr*t
8,8, prix de la tonne ZZ00 fr.
' R. 3020 fr. 0n cherche d'abord la section du conducteur qui
est 0 cme,{56, puis Ie volume ({56 d.r) et le poids 1672 lig.
7..IIême question- p-our une ligne en aluminium satisfaisant aux mêmes
conditions; densitê2,7 et le prii 5100 fr. la tonne.
8. Une 'cuve contient une solution d'acicle sulfurique au U l0; deux
élechotles de platine ayal-t {0 cm. cle long ct 2 cm. Au f*rgu
-teglunrylaire
sont plon3ées dans le tiquide à uné distanee de f.bm: Calculer la rosis-
tance, (p': L u, l,).
*
.9. .Un générateur donne un courant de 20 a, lorsque ses bornes sont
réunies_par une résistance dc 5 ro;" si on les rôunit pir oou résistance dc
50 le
û),intérieule
tance courant,dun'est plus que 2 a. {8, calculer la'f. é. m, et la résis;
générateur.
* {0. Comment variË la résistance d'un conducteur dont
on multiplie par
{0 toutes les dimensions linéaires ?
CHAPITRE IV
' t:-
Tr.
'aV
'
c6--
l'u
Ajoutons membre à membre ces deux dernières équal,ions :
ir+ i,
-
VVV
,r" , , ,r- _
R
_I
prrisque I i, * iu. Si nous divisons par V les termes de
l'égalité -
-+ vv
on obtient
L &:n
LI+--
R- -?'i
L
(5)
r'2
i
\ I
_'
i
I
i
i
_)
64 EISCTRICITE INDUSTRIELI.E.
L'inverse cle la résistance équivalente est égalè à Ia
somme des inverses tles résistances des dérivations;"Ou :
La conductance de deux tils hiturqués est égale à Ia
somme des conductances de chacun d'eu,N.
4/1.'Appltcatlon numérîque. [Jne' pite au bichr"ornate
est formëe de deun ëlëments rnontés en sér"ie (frg.22\; la f.:ë. m: rle
chaque ëlëment est 2v et la rësi,stance inth'ieure 0o,5. Les fils PA
et NI) ont, ensemble, u,ne rësistance de 0wr2, rësist. ACB 1r,2,
r,ësisl. ADB:2to,5. Calculer I'intensilë du cor,trant principal et -
l'intensité dans chaque, dériaation .
,.lll
du galvanomètre sont reliées à G et G'. Des résistances
bornes
marqué*rt, sont reliées à la lame P' G' et sont {ixées,
TT-, ng6
à droite, à des bouts de lames de cuivre. Si on introduit en A
marquée' gfu est mise en
résistance l'
une fiche de cuivre, Ia
dérivation dans le cirr:uit et il ne passe plus dans le galvano-
mètre queb du courant. Ene{fet, cette fraction signi-
# tât
fie que Ia résistance vaut de la résistance du galvanomètre;
--r:.'^)
--
; ÉLECTRICITÉ INDASTRIELI'g. I
ir- V
'-v
TL
.v,
u-
u-k
4
in*ir*ir*.r...:I
o. -, -{- J-+- }-f-t .....:I
'"lIn-Fu'r" ---J'-'-Hi
-I i
: / v\
car I
êlente, ir*iu*iu... (no2l) et si R est la résistance équiva-
(I:RJ
\ _
rr-1
:
0n tire de là
,4,rll,
' ' Ê:ln* r*îr-F""'
La conduetance de I'ensemhle est égale à Ia sogltme
,
pl|t petite,
réduite elle est
au tiersn etc.réduite
Si les de moitié, avec
conducteurs AA'trois
et BB,'sontelle
lampes est
assez
gro: pour que leur résistance sorj à peu près négligeable, et qu'on
maintienne entre AA' et BB'une différerrôe de teisi6n égale à i | 0",
chaqu'e lampe est traversée par un eourant d. 0u, bb.
91â#,-
48. Cas général des eourants dérîoés. Règles
de Kîrchhoff. [e problème géné-
-
ral de Ia dérivation est plul complcxè que
les exemples précédents ; on peut avbir
affaire à un circuit contenant dans cer-
taines branches des f. é. m. directes gé-
nérateurs) ou inverses (récepteurs). Le
problème se résout assez facilement en
appliquant les règles de Kirchhoff.
{"4 chaque sommet tel çre D (fig. 26)
où aboutissent plusieurs lils, la so.rttnte
c algëbrique des intensités est nulle, c'est.
à-dire qu'il part autant d'électricité de ce
Fig. 25. À,pplication point qu'il en arrive. Dans le cas de la
- de Kirch- Iigure 26, on a : ir- i, i, (l).
des règles *
hoff. 2' Si I'on parcourt un circuit fermé
I
58 ÊTECTRICrcN INDUSTRIELLE.
quelcon{ue, on peut tui appliquer la loi d'Ohm généralisée, la sdmme
algébrique des produits des intensités par les résistances cEp égale h
la somme algébrigue des f . ë. nt .
Comnre exemple, considérons le groupement de la figure 26, A est
une pile de f. é. m. 0r, B est une pile de f. é. rt ,. nst et C un
voltamètre de force contre-électromotrice e". Les pôles sont indiqués
par les signes + et " - et les résistances des branches, I compris
éelles des àppareils, sont ïr., rs, et r'5. Il s'agit d'évaluer les"intensités
in, i, et ir.
Puisque nous avons 5 inconnues, il faut écrire 5 éguations. '
__t
?
Fig: 27. - Rhéostat à variation continue.
ir
L ---,,_*,__:. r , -. g
60 MCTRICITE INDUST'RIELLE.
A
rant passe
partie, par des
les effets intensités
de la décroissantes;
self-iiiduction on évite ainsi, €tr
(voy. ce mot).
0n fabrique économiquement des rhéostats en utilisant dcs
lampes à incandescence usagées dont l'éclat est réduit (mais
dont le filament n'est pas rompu). 0n les groupe en dérivation
par groupes de six, par exemple. Si la résistance de chaque
lampe est 2L0 ohms, un groupe correspond' à une résistance
210 '_u 55'
-6- - 55 ohms I deux grouper àî, trois groupes'-f
. . 5b'
La figure 29 montre schémati-
quement la disposition pour &
-t' groupes : les bornes des lampes
sont réunies à des conducteurs,
2 les interrupteurs In, Iu Iu, per-
mettent d'inl,roduire les groupes
3 2,5, I* (le petit crochef C qo.
le fil sur le schéma indique
t+ fait
que ce fil passe au-dessus, de
BB' et ne lui est pas réuni). Si
tous les interrupteurs sont levés
le courant passe le long de AA/
et revient par BB' après avoir
Fig.2g. Rhéostât formé traversé le groupe supérieur de
dc larnpes. six lamp€s, la résistance intro-
duite est 55' ; si I'on abaisse In
on a 12 lampes en dérivation, la résistance es[ ry.... etc. Les'
larnpes cle cette résistance laissent passer environ 0",5, de sorte
gu€o avec un groupe, le rhéostat laisse passer 0, 5 ><6 -5^;
avec 2, 5,. . groupes le courant qui traverse le rhéostat est
6ur 9ur......
Rhtéostat à liquidc,- Il se compose d'une dissolution d'un
.
's -
P
p
- /gmicrohns ou
n#h.
0n a donc z
7' .
i
I
I
[rrr":' -.'-r 't -,.' ,. '. :,t*
62 ÊLECTRICITÉ wnUSTRIELLE.
50. tsoites de résistaflces. Ce sont des rhéostats utilisés
dans les laboratoires pour -
des mesures électriques; les courants
employés sont toujours très faibles (d, I'ordre du mi,lliampère,
l,, d'ampère, ou même du m,icroampère,
l d'ampère) on
m6O [ild6m ;
pe,it donc utiliser un
fil très fin et réaliser
sous un petit volume
des résistances de
plusieurs .milliers
d'ohms (on courant
un peu'fort ferait
'fondre'de pareils
fils). 0n prend dans
ri ces boîtes des résis-
,tances de 1,, 2, . 5,
10... ohms, comme
Fig. 3o. - Boîte de résistances. on prend des masses
dans une boîte de
poids.
La figure 50 représente I'aspect extérieur d'une boîte de résis-
tances. 0n voit, sur la face supérieure, des lames métalliques qui
présentent,. de distance en dis-
tance, des interruptions oir sont
placées des chevilles dont la tête
est en ébonite et la partie infé-
rieure métallique. La figure 5rl,
est une coupe partielle et mon-
tre, au-dessous de chaque orifice,
une hélice de maillechort ou de
manganine dont I'un des bouts
est relié à A et I'autre à B. Lors- , Fig. 3r. Disposition des
qu'une cheville est en place, par résistances dans la boîte.
exemple la cheville 1, le courant
passe de A en B à peu près sans résistance, à cause de la large section
des lames et de la cheville, et il ne passe rien dans ta résiJtance qui
est au-dessous (45, remarque). Pour introduire une résistance, il f*t
enlever la cheville correspondante. 0n remarquera que le fil des
-
résistances a été plié en deux avant d'être enroulé en hélice; on
évite ainsi les effeis de self-induction (18{).
51. Prilncilpe de la lrr.esure des résfsf anceg pont
-
(
6.4 ËLECTRICITÉ INDUSTNIELLE.
représentée) on lixe des lames de cuivre, AC, mNIm' et DB (fig. 55) ;
Ieur largeur est assez grande pour que leur résistance soit absolument
négligeable. Les fils de la pile P, un élément Daniell, sont réunis aux
points C et D (mêmes lettres que dans la fig. 32), Ia résistance
inconnue est mise.'en r', entre C et M (ne pas oublier que la résis-
tance rnvn' est négligeable, tout se passe comme si les points m, NI et
n{ étaient confondus), entre M et D on met la boîte de résistances
e
:m:ry
une petite calorie. La quantité de chaleur dégagée est rionc :
Pour 1so QcalÔries -gf-R'Iz'' F)
et Par seconde, 1'o'-eÆ:m'
Qo'"r- Pg
-
R'Ig
U)
La formule (5) résume les lois que Joule a découvertes par
I'expèrience :
, {'u Lor.
- La quantité de chaleur dégagée tlaÉ un con-
ducteu?' est p?"oportionnelle ù, sa r'ésistanàe.
66 ÊTgCTRICITÊ TUOUSTRIELLE.
c)e Lor. La quantité de chaleur dégagée dans u?L con-
ducteur est proportionnelle au carré de l'intensité du coura.nt.
$e Lor. Cette cluantité de chaleur est proportionnelle
au temps pendant ler1uel le cou,rant passe.
Vérification expérimentale. - Joule a trouvé ces lois
fil rnétallique
en faisanl plonger l'eau.und'un
dans par
parcourue calorimètre
courant. une de
La quantité spirale de
chaleur
se déduit de I'dlévation de température que I'on mesure.
Yoici une expérience. de cours assez simple qui permet de
vérifier grossièrernent les lois (t). At lieu d'un calorimètre ordi-
naire, on prend de petits flacons
dans lesquels on met environ '[ Sflcmr
r/" de pétrole (lig . 54) ; ce liquide pré-
sente I'avantage d'ôtre un bon iso-
lant et d'avoir une chaleur spéci-
fique plus petite que loeau. Dans
chaque flacon, plonge un thermo-
mè[rc soutenu par un bouchon de
Fig. 34. Chalcur dê.ga- caoutchouc et une spirale de fil fin
gêe par le passage du parcourue par le courand. 0n s'est
courant. Loi de Joule. arrangé pour que dans le premier
I
I
)
TXERCICES
/It0
v' on lixe deux
L, Àux bornes cl'un générateur de f. ô. m I'intensitê
dériva.'
du courant' dans
tions, l,une de b0 q et I'autre de 2 ro. calculer êtant 0 o)1 5. calculer
chasue conducteur, ra résisùnce do générateur
*.,rrli I'intensité dans le générateur'
45 a.45, les dérivations: 4 a' 75 et 43 a' 7'
R. générateur dans
pour traiter ra question, on commence par chercher la résistance tot'ale
équi-
aux deux dérivationi,'{;'ltt; to*te que la résistance
valente 'ie
à '1,925 + 0'5'
Calculer, dans le problème précédcnt, la pertc de
-2.
équivaut tension dans le
générateur et la ditÏ. de pot' aux bornes'
R' 22v'7'- 87'4'
chaleur dégagée dans chacund des dérivations
s. calculer l4 quantité cte
c[ tlans te généraleur en { s'
R.générateurLlfical.,dérivations:914cal.ct56.,6.
de /l't0 volts parcourue par un courant dc
4. U'e lampe à i'candescence -g.
contenant b00 ,r'.uu. càrcurer l'élévation
0 a. b est prongée dans un vase '10
tle, tempOraturJ dc I'eatr aprùs minutes'
R. '150,8.
-:=a-.,' :l - . -_-.F,
:.;;ç-:-.'lr"
a' ,"1
;iii
' r'i
:t
CHAPITRB V
ÉrncTRoLYSE PoLARISATIoN
-
I
72 ÊMCTRICITE INDUSTRIELLE.
Pour prouver qu'il se fait du sodiurrro on prend comme cathode
du merèure plaôé au fond d'une éprouvette à pied (fig. 56) ;
au-dessus on met la dissolution de soude dans laquelle plonge
une lame de fer qui sert d'anode. Le mercure est relié au pôle
négatif par un fil de fer qui passe dans un tube de verre pour
I'isoler'.
lame A et, Dans
si onces conditions,
recueille it se dégage
le mercure, de I'oxygène
on peut, sur la
etr le distillant,
obtenir du sodium. La dissolution de potasse donne des résultats
analogues (1).
60: SùtSate d.e cuinre, - Azotate d'argent? ete.
La loi générale nous dit que le sulfate de cuivre S0ôCu doit
-donner SOi e I'anode et Cu à ja cathode. Si l'on fait l'ékdrolyse
d'une solution de sulfate de cuivre avec des électrodes de pla-
tine, on obtient un dépôt de cuivre sur la cathode ; et, à I'anode,
le radical S04 donne, avec l'eau, de I'acide sulfurique et un
dégagement d'oxygène. Les autres sulfates donnent des résultats
semblables.
L'azotate d'argent Âz05Ag se décompose en argent qui va à
la cathode et le radical À203 va à I'anode où, el présence de
I'eau, il produit de I'acide azotique et de I'oxygène i
Z LzAB-F HsQ
-ZAzOBH
+ 0. ,
Le cas le plus intéressant est celui oir elle est formée pa.r
le métal du iel soumis à I'action du courant. Exemple : on lait
l'électrolyse, du sulfate de cuivre avec une anode de cuivre I le
radical S04 réagit sur cet te anode et régénère le sulfate de
cuivre : SOa*Cu_SOaCu. L'action ducourant se borne à un
transport de métal de I'anode sur la cathode, et la composi-
tion du bain, si on a le soin de I'agiter, reste à peu près cons-
tante. Ce cas est toujours employe lorsqu,'on r)eut déposer des
ntétaun.
65. Loi quantitatiae d.e l'éIectrolgse ou loi d.e
,
7 4 gIgCTNrcrcA INDUSTRIELLE.
Faisons passer le même courânt dans une suite de voltamètres
contenant les dissolutions suivantes :
Azotated'argent. r . . . Az05 - Ag Ag' {08
Sullhte de cuivre. . . . S04: Cu C7r" -: 65
Chlorured'or..... . Àu: Cl5 Att"t - 196
stannigue. . . . Sn Sntv {18
stanneux . . . Sn
=- Cla
Clz Sn"'- - {18'
Acide sulfurique . .. . . . SOA-H2 H': T
(Les traits, dans la premièro colonne; représentent lcs valences.)
ETNCTROLYSE. POLARISATIOT{. 76
i i
I
I
i:æ_r*-.,-i--:---- - J'-'-ll* o;:--- -I-ir----.--g--- ,
--j
76 ET.ECTRTCITÊ II{DUSTRIELLE,
pour réussir une électrolyse, il faut employer une source de
f. é. m. supérieure à la f. é. m. de polaiisation. Par exemple,
pour I'eau acidulée par I'acide sulf"urique, la f. é. m. de polari-
sation étant environ l,,5,il faut employer une diff. de pot. plus
grande que lo,5 I c'est ainsi qu'avec un élément Daniell de
f. é. m. 1u,07 on ne peut décomposer I'eau acidulée, mais on
réussit avec deux,éléments mis eh série(r).
Lorsgu'on emploie une f. é. m, insuffisante, les électrodes se
polarisent et prennent une diff. de pot. de sens contraire à celle
de la source, de sorte que le courant ne peut se produire :
l'électrolyte joue sensiblement le rôle de soupape qui ne laisse
passer le courant qu'à partir d'une f. é. m. çupérieure à la f. é. nr.
de polarisation.
67. Polarisation des éIectrodes. Courant
second.aire La f. é, m. de polarisation d'un - voltamètre
s'explique par la modification qu'éprouvent les électrodes en
se recouvrant
duits desils
sont gazeux, produits'
sont en de l'électrolyse
partie (même
absorbés par
si. ces pro-
les électrodes).
Ces produits ont une sorte de tendance à se recombiner pour
régénérer l'électrolyte et, par suite, tendent à produire un cou-
rant inverse de celui qui a provoqué la .décomposition. Lorsque
les électrodes sont ainsi *o-diliéur'n on dit qu elles sont pola-
risées, de là le nom de f. é. m. de polarisation donné à la
f. é. m. inverse d'un voltamètre.
Expérience. Le courant d'une pile P (Iig. 57)
décomposeun électrolyte quelconqueplacé dans le voltamètre Y.
Après avoir fait passer le courant pendant quelques minutes,
on enlève le fil de îer f qui plonge dans deux petits godets à
mercure A et B, et on fait plonger ce fil de lhçon à relier B et C,
0n voit se produire dans le galvanomètre G un courant inverse
de celui de la pile : le voltamètre devient donc une source d'élec-
tricité. Le courant qu'on obtient ainsi est appelé courant
secondaire oa courant d,e polarisation; ordinairement, il a
une durée très courte ; le galvanomètre reçoit seulement une
impulsion.
4,. Avec un nombre quelconque de daniells mis en quantité on ne peut
pas réussir puisgue la I'. é. m n'est que { v. 07.
,i
EXERCICES.
l. Calculer I'intensité d'un courant qui a déposé '1, g. 5 d'argent eR
50 minutes. Ag - {08.' '
i
\'
I,l.-l
'.-'.
. , -,, I
,",J
CHAPITRE V
PILES
r,
80 ELECTHUTS TNDUSTHTELLE.
La lame de zinc réagit sur I'acide et produit du sulfate de
zinc qui riste dissous dans le liquide et de I'hydrogène qui se
dégage. Tant gue les bouts des lils P et N sont séparés, I'hydro-
gène ne se protluit que sur le zinc et rien n'apparaît sur le
cuivre. Si nous réunissons les bouts des fils P ct N, nous
observons que I'hydrogène se dégage surtout
pourtant ee métal n'agit pas chimiquement sur surI'acide
le cuivre e[
sulfu-
rique : on peut s'assurer par des pesées que le poids du cuivre
reste invariable ; I'hydrogène qui se dégage sur la lame de
cuivre provient donc de I'ac[ion de I'acide sur le zinc. Il semble
que cet hydrogène soi[ transporté sur le cuivre (il n'y est pâs,
d'ailleurs, transporté sous forme de bulles gazeuses visibles
dans le liquide). 'Lu dégagement d'hydrogène sur le cuivre est
conforme aux lois de l'électroJyse : I'hydrogène se dégage sur
l'électrode de sortie du courant.
70. Ernptroi d.u zinc pur ou du zînc amalgamé,
-de Sizinc
I'onabsolument
remplace la
pur, zinc ordinaire Z par une lame
lameondeconstate
qu'en ciicuit ouuert,
c'est-à-dire lorsque les fils P et N sont séparés, il ne se produit
aucune réaction chimiquen par suiteo aucun dégagement d'hy-
drogène ; mais, si l'9n ferm.e le circuit, en réunissant par un
fil conducteur les pôles P et N, il y a réaction, dissolution du
zinc dans I'acide par formation du sulfate de zinc et tout l'hy-
drogllte se. dégage sur le cuivre, ce qui est conforme à la loi
de l'électrolyse. '
PTLE S. 81
courant à cellepasqu'il
rapport n'est une au
dû1 àavait début. Cetsensible
augmentation aflaiblissement du
de la résis-
tance de Ia pile, mais à une diminution de sa f. é. m. Pour
le prouver? on mesure à I'aide d'un voltmètre Ia f. é. m. d'irn
élément que I'on vient de monter et dont les pôles n'ont pas
encore été réunis par un fil conducteur, on trouve une f. é. m.
un peu plus petite qu'un volt, 0",8. 0n réunit les pôles par un
fil conducteur que I'on supprime après quelques minutes, on
mesure à nouveau la f. é. ilI. et I'on trouve un nombre beau-
coup plus petit que 0u, E. l-orsqu'un élément a ainsi perdu une
partie de sa f. é, ffi.2on dit qu'il est polarisé. La polarisation,
e'est-à-dire Ia perte de f. é. m., est plus rapide si la pile est
fermée sur un circuit de faible résistance et {ue, par suite,
l'intensité du courant qu'elle tlébite est assez grande. La pola-.
risation a pou'r cause Ia modification éprouvée par la lame de
cuivre sur laquelle se fixe une gaine adhérente d'hydrogène ;
c'est la lame positive de l'élément qui est polarisée.
Un élément polariséo que I'on abandonne à lui-même pendant
assez longtemps, en circuit ou,uert reprendr peu à peu, sa
f.é. m. primitive : il se dépolarise de lui-même, mais lentement.
Si loon veut maintenir la f. é. m. initiale, il faut supprimer
d'hydrogène lame de cuivrq,
Ie dégagement
en introduisant dans Ie liquide on y arrive
sur laexcitateur dOs matières onu-
dantes appelées dépolarisants dont I'oxygène se combine à
, I'hydrogène pour donner de I'eau; on est ainsi conduit à des
piles autres que celle de Volta, laquelle n'est jamais employée
en pratique.
72. Pile au bichromate ou pîIe (ïrenet. 0n
ajoute à I'eau acidulée du bichromate de potassium ou de sodium
(celui-ci est plus éconornique) et I'on remplace le cuivre par du
charbon des cornues. La forme la plus usitée est celle de la
ltcÉtnet. Ël,eet, 'indust,
-
82 ELECTRTCITE INDUSTRIELLE.
Iigure 59, dans laquelle le pôle positif est constitué par deux
lames de charbon C e[ C' réunies par une traverse métallique.
Le pôle négatif est une plaque
de zinc amalgamé 7.,. Pour sup-
primer complètement I'usure en
circuit ouvert, on peut soulever
le
lorsqu'on ne se sert du
zinc au-dessus pas liquide,
de l'élé-
ment. Dans cette pilen il n'y a
pas de dégagement d'hydrogène.
Le bichromate est réduit, il se
fait de l'alun de chrome, du
sulfate de zinc et de I'eau; I,â
f. é. m. est, au début, roisine de
2 volts, mais elle diminue peu
à.peu. .
I-,a résistance de cette pile est
assez petite ; elle dépend évi-
Fig. 39. Pile au bichromare. demment des dimensions; pour
- un élément d'un litre elle n'est
que de quelques centièmes d'ohm. Le liquiden à la fois exci-
tateur e[ dépolarisant , ùt ordinairement, la composition sui-
vante :
Eau. . . . . . . . r . . . . 1000
Acidesulfurique. . . . . . . 250
Bichromate de potasse ou de soude. I20
Le liquide
foncé quiqu'il
à mesure est se
rouge orangé
forme au début
de I'alun devient
de chrome (n). vert-brun
75. Piles à d.eux liquides. - Autres disp ositions
de la pîl.e au bichromate. - On obtient des piles plus'
constantes, en séparant par un vase poreux le liquide excitateur
{. La réaction chimique de cette pile est résumée par l'équation :
cr207l(2 + 7S04H2 {37,n = Crq (SOa;r * SOaKz + 3 SOaZn + 7IIâ0
Bichrornate Acide
* Al'un de chrome. Sulfate
cle sulfurique. rle zinc.
potass ium.
S. PI LE B3
et le dépolarisant. 0n améliore la pile au, biclryomAte, en
mettant la dissolution de bichromate, additionnée d'acide sulfu-
rique, pour diminuer Ia résistancen dans un vase poreux otr
plonge la lame de charbon. Ce vase est placé dans, un récipient,
lon poreux, contenant I'acide sulfurique étendu et la plague
de zinc . ,
sulfurique.
Acide
.
.
Liquide dépolarisant :
84 nI\CTRICITÉ INDUSTRTELLE .
PILES.
7b. Autre disposltîon. pile callattd. 0n a imaginé
- -
différentes dispositions de cette pile qui ont pour but de diminrrî ,,
résistance en supprimant le vase poreux.
-télégraphie
La pile Callaud, usitée dans la et dans les chemins de
^fer, compose d'yr gral-q vase v
19 ({ig. a\,au fond duquel on place
Tt - disque de cuivre relié à un gros fil de cuivre P entouré d.'une
épaisse couche de gul,ta dans la pirtie
qui plonge dans le liquide; une lame
de zinc amalgamé cylindrique soutenue
sur les bords du récipient, par des
crochets, plonge jusqu'au milieu de Ia
hauteur. 0n verse dans le réeipient de
I'eau acidulée peu concentrée êt, à
I'aide d'un entonnoir qui va jrisqu'au
fond, on introduit une solution ôon-
centrée de sulfate de cuivre. Ce li-
quide étant plus dense que I'eau acidu-
lée, se répand au fond du vase et les Fig. 4r. Pile Callaud.
deux liquides restent superposés à
cause de leur différenee de densité. Si I'on a soin de ne pas agiter
les liquides et de ne pas transporter l'élément, les liquidàs r"itrnt
séparés très longtemps et ne ie mélangent, pas plus vite que s'ils
étaient séparés par un vase poreux. 0n à soin de'maintenir concen-
trée la solution de sulfate de cuivre en laissant tomber des cris-
taux de ce corps au fond du réci-
pient. La résistance de cet élément
_est
beaucoup plui petite que celle de
l'élément Daniell ordinairô.
L'élément ltédinger a une disposi-
tion analogue
Callaud. à cefte de l,élément
76. Étément Bunsen.
-
e dépolarisant est de I'acide azo-
tique que I'on place dans le vase
poreux D (fig. 42) eto comme le
Fig. 42. Élemeht Bunsen. cuivre serait attaqué, otr le rem-
-
place par llne lame de charbon à
laquelle on attache Ie fil de cuivre qui sert de pôle positif.
Le vase D est placé à I'intérieur d'un vase V qui contlent la
sent,iaelie
que pilenededonne
Daniell,
pluscarrien liquides
les après qui la composent-s'épui-
quelques heures. Blle a, en
outren llinconvénieni de dégager des vapeurs nitreuses dange-
reuses à respirer.
77. Pitè de Leolanchâ - La pile de lcclanché est
utilisée pour les sonneries électriques pt pour tous les services
intermitients. Le dépollrisant est un solide, du bioxyde de
manganèse aggloméré avec du charbon ; le mélange remplit le
vase poreux T-(fig. 45).'-Da,nsccrtains modèles lelase por-e.Tx
est supprimé et le mélange solide
forme un cylindre placé au milieu
de l'élément.
-Le vase extérieur V
contientle zinc 7' et une dissolution
de chlorure d'ammonium'(r). Lors-
qu'on ferme le circuitn le zinc dé-
compose le chlorure d'ammonium
pour faire du chlorure de zinc qui
se dissout. Au pôle positif, il se
forme de I'ammoniaque qui se dis-
sout également ct de l'hydrogène qui
réduit le bioxyde de manganèse (2).
La dépolarisation est assez lente, car
Fig. 43. le dépolarisant est un solide ; aussin
,F,lëment Lectanché. la pile ne peut pas fournir un travail
prolongé. Mais elle convient pour
un service intermittent, car elle ne s'use pas du tout en circuit
rl,. Rappelonsgue le chlorurc d'ammonium AzH&Cl est aussi appelê chlo-
rlrytlrate â'ammoniaque bu sel ammoniac.
,. La réaction princiPate esl :
2 LzH& Cl *Zn:T'n Cls + 2 Lzgd -u gz
'L'hydrogène récluit le bioxvde cle manganèse :
Hn + 2 llh 0È
- Ile0 + l [nz 05.
PILE S. 87
ouvert et, par suite, dépense très peu. La f. d. m. est lvolt, 46 et
la résistance assez grande.
78. Pîles d.ites sècfres ou pît es à tiqwïde îrmmo-
bÎtÎs& Ce sont des éléments qui présentent i'avantage d'être
- transportables ; ils ront *io, hermétiquement et le
facilement
liquide est immobilisé
ordinairement, dans une
des éléments dusubstance 0n pre*ière
poreosu.Une
type Leclinché. emploie,
disposition consiste à prendre un élément Leclanché, iunr vase
poreux, composé doun rêcipient ern zinc servant d'électrode
négative ; au centre est placé un cylindre de charbon entouré
d'un mélange aggloméré de bioxyde de manganèse et de
charbon. Dans le récipientn on coule une dissolutlon chaude de
gélatine à laquelle on ajoute du sel ammoniac. Par refroidisse-
ment, le liquide se prend en gelée. 0n fixe le couvercle d'une
façon hermétique. une borne est fixée au charbon, I'autre au
Yase de zinc. 0n emploie ordinairement, âu lieu de la gélatine
animale, une solution d'agar-agal" (substance gélatineusË quoon
extrait de certaines algues) : 50 g. d'agar-ugut sont dissous
dans 5 litres d'eau bouillante puiÀ on àjoute G00 g. de sel
ammoniac ;
. li.q"ide, coulé chaud dans la pile se prend en
gelée par refroidissement.
0n peut aussi remplacer la gélatine par des substances
poreuses que I'on imprègne de la solution de sel ammoniac ; Ies
substances poreuses employées sont le plâtreo Ia sciure de bois,
le cofferdam (libre de nôix-de coco)n etc.
sèches 'sont employées pour les postes portatifs
.-l** P l9s
télégraphie, de téléphonie, pour 1es essais
de
de lignes
triquesn etc., or les utilise auisi sur certains véhiculù élec-
aubmo-
biles pour faire fonctionner la bobine d'allumage, etc.
88 AMCTNrcTTÉ INDUSTRIELLE.
en frottant avec une brosse formée de fils métalliques. 0n opère
d'une façon analogue pour une lâme plane.
I\[oniag'e. j A"ânt d'introduirô les liquides_dans les éléments
il faut nettiyer âvec soin tous les contacts, il I'aide de papier émeri
'pinces
ou même aoô, ,rne lime douce ; les fils, lames de cuivre, de
serrage , etc., doivent être bien exempts d'oxyde pour que les contncts
pas une résistance iupplémentaire;-pour la même
ne piésentent doivent
raisôn, les vis être semées assez fortement. Lors-que ces pré-
cautions sont pfises, il suffit de verser les liquides dans les vases.
Sels grilnpants. - Dans certains cas, des eristaux se forment
( surtout du suilâte de zinc) et monlent le. long {t: parois des vases
àt ,1.* électrodes; on évite, en partie, cet inconvénient en recouvrant
de paraf{ine la partie supérieure des vases et même des charbons. La
purufiittr ne laissant p,as monter lneau, par capillarité, les sels ne
grimpent pas.
UNE PILE.
'MESURE
GRANDEURS QUIDE
CARACTÉRISENT
CES GRANDEURS.
PILE S. 89
\1. '.'-, I . J
90 ÉrgCrArcNË I]VDUSTRIELLE.
courts et placés tous à gauche. En déplaçant le conta gt c, sur AB, on
trouve une position pour laquelle le galvanomètre est au zéto, la
f; é. m. de la pile e est alors équilibrée par la diff. de pot. entreA etc.
Soient e la, f . é, m, de la pile étalon, i I'intensité du courant dans le
fil AB, n la longueur Lc; on a, d'après la loi d'0hm : diff. de pot.
entre A et c- iXrésislance Ac, ou
e-rp;fr ({)
e,.fr' gs
(2)
-,
l'intensité du courant i est la rnême dans les deux expériences
puisque le circuit LGec est parcouru par un courant nul qui n'a pas
d'action sur le circuit principal.
En clivisant membre à membre les équations (2) et ({ ) on obtient,
après simpli{ication z
e est connu, L" ,ltï& pour un Latimer Clark , fr' et r sont mesurés par
une règle graduée placée le long du fil AB.
Dans le 'potentiornètre, or s'arrange pour ne pas avoir à faire de
calcul. Supposons que la pile étalon soit un Latimer Clark de f. é. m.
L" ,454 à | 50; mettons dans la première expérience, le curseur c à une
distance rc
- L^r431* et réglons lc rhéostat puùr que le courant soit
nul en G ; l'équation devient
, L" ,45/1, v :r;'
et:ffi o" r'volts -rlmètres'
La f. é. m: en volts est donnée par la distan ce fr' évaluée en mètres.
Un {il AB de 2 mètres permettra de mesurer jusqu'à 2 volts.
85. Calcul théorique de la f. é. m. d'un élément d,e
pîIe, Un calcul analogue à celui qui a, é,té) fait à I'exercice 4 de
la page-78, permettrait de calculer la f. é. m. d'un élément de pile.
ilfais, pour les raisons qui ont étê cxposées au no 66, ce calcul ne
t-
J:
\'j
\l
PILE S. 91
92 ÉIECTRICITE INDUSTRIEI.T,E,
Exemple. Soit
4R
0,5-
+^2#?" ou 0,5)< 2+0,5><p- l,g
0,5
0r8 ,... r,
,'- ilo:{"'6
85. Puiss anoe d'une pire. Puiss ance utile
maximEr. lra puissance totale d'une pile, comme celle d'un
-
générateur quelconque est égale au produit de sa f. é. m. par
I'intensité du courant qu'elle débite.
pwatts_[vXIt
Si, par exemple, un élément, au bichromate de f, é. m. 2 volts
donne dans son circuit un courant de A arnp., la puissance totale
eSt 8 watts.
. Cette puissance n'est pas toute utilisableo une partie est
dépensée dans la pile et, ce qui est intéressant à connaître, c'est
la puissance utile gui se produit dans Ie circuit extérieur.
Soit E' Ia diff. de pot. aux bornes en circuit fermé; Ia puis-
sanee que I'on peut recueillir dans le circuit extérieur est
Po *"ttt
- E'[.
Le rendement est égal à
Ë-
: H:1.
0n démontre que la puissance utile maxima est obtenue lors-
que la résistance de la pile est égale à celle du extérieur.
Dans ce cas, qui n'est pas Ie plus économique, le rendement
circuit
n'est que 0,50.
86. La loi de Faradag s'applique aux éIéments
d.e pile. La loi de Faraday, relative i) l'élec[rolyse, ,'op-
- élément de pilel comme elle s'applique à unc
plique à chaque
'
PILES. 93
dépensé dans un éldment Daniell qui a produit pendant une
heure u,n courant continu de 1",5 ? Le poids atomiclue du
x'i,nc est 65rb et sa aalence 2. ,
.e
ot-R-rr (2)