M-Energetique Asservissement Et Regulation-Chapitre 1 Et 2
M-Energetique Asservissement Et Regulation-Chapitre 1 Et 2
M-Energetique Asservissement Et Regulation-Chapitre 1 Et 2
linéaires
I.1. Historique des systèmes de régulation automatique :
La régulation des systèmes est noyée dans les techniques modernes de commande
(robotique, productique, cybernétique). Ceci est principalement dû à l’apparition
initialement de l’électronique, puis du microprocesseur vers les années 60 et donc de
l’informatique. Mais, il est utile de souligner que les vieilles techniques de la régulation
classique restent encore très utilisées dans des industries aussi complexes, par exemple : le
nucléaire, et elles ont encore de beaux jours devant elles car, la théorie en automatique
avance bien plus vite que son application et ça parce que les moyens informatiques sont
plus performants que la connaissance du système à traiter, c’est-à-dire le modèle
mathématique, nécessaire pour la réalisation de la commande dite moderne.
I.2. Système asservi et le comportement humain
I.3. Terminologie des systèmes asservis :
I.3.1. Système : est un assemblage d’éléments agissants et réagissant les uns sur les autres. Cette
action peut être sous l’effet de leur propre fonctionnement et/ou sous l’effet des actions extérieures.
Aussi, c’est l'objet d'application de l'automatique.
I.3.2. Système linéaire : un système est dit linéaire si l'équation liant la sortie à l'entrée est une
équation différentielle linéaire à coefficients constants. Ou bien, s’il satisfait au principe de
superposition.
I.3.3. Système asservis : Est un assemblage d’éléments ou de constituant physiques branchés ou
reliés les uns aux autres de telle sorte qu’ils puissent se commander, se diriger se régler lui-même
ou bien régler les autres systèmes. La structure et les organes d’un système asservi sont illustrés sur
la figure ci-dessous.
La chaine de retour : est l’ensemble des éléments situés entre la sortie réglée et le point de
sommation. Elles transmettent à l’entrée des informations sur les grandeurs de sortie.
Consigne : appelée aussi signal de référence, est un signal externe fourni au système asservi,
pour obtenir une réponse déterminée du système sous contrôle. Sa valeur correspond au
fonctionnement optimal ou désiré du système.
Ecart : appelée aussi signal d’erreur, est la somme algébrique du signal de référence et du signal
de retour. Il existe seulement dans les régulations en boucle fermée.
Correcteur : est l’élément qui élabore le signal de commande à partir du signal d’erreur.
Commande : commander un système consiste à exercer, via les entrées, une influence sur le
système (flux d'énergie,...) de manière à obtenir en sortie un comportement déterminé.
Signal d’entrée : est l’excitation appliquée au système de commande à partir d’une source
d’énergie extérieure, en général afin d’y provoquer une réponse spécifique.
Signal de sortie : est la réponse effective obtenue à partir du système de commande. Elle peut
coïncider ou non avec la réponse que doit normalement provoquer le signal d’entrée.
Perturbation : appelée aussi bruit d’entrée, en général est le parasite qui affecte la sortie réglée
du système, s’introduisant en un point quelconque du système.
Système en boucle ouverte : est un système où le signal de commande est indépendant du signal de sortie.
Exemples :
Exemple : échanges thermiques dans une enceinte Considérons les variations de température à
l’intérieur d’une enceinte
La déperdition et le bilan énergétique s’écrivent:
dT
Ppertes k T Text et P Ppertes c
dt
dT
Alors P k T Text c
dt
Performances des systèmes asservis
Rapidité
Précision
Stabilité
Chapitre II : Modélisation des systèmes
dv 2 (t ) dv (t )
u (t ) LC c RC c v (t )
c
dt 2 dt
II.2. La Transformée de Laplace (TL):
Les intérêts de cette transformation sont: une simplification très importante des solutions
mathématiques recherchées et une généralisation facile de certains résultats.
Alors, la transformation de Laplace est une transformation qui a une fonction temporelle fait
correspondra une fonction fréquentielle complexe.
II.2.1. Définition :
Soit une fonction f (t) définie pour t ≥ 0. On définit sa transformée de Laplace (TL) F(p) par :
La fonction F(p) est une fonction complexe d’une variable complexe p, avec p j
Le processus inverse pour trouver la fonction temporelle f t à partir de TL F(P) est appelé TL
inverse TL-1 . Notation:
f t F P
TL
1
TL
Originale Image
II.2.2 Transformée de Laplace de quelques signaux usuels :
II.2.2.1. Échelon unité
L’échelon unité est la fonction u(t) telle que u(t) = 0 pour t < 0 et u(t) = 1 pour t ≥ 0.
On a alors :
U ( p) 0 u (t ). e pt dt
1 pt 1
U ( p) e U ( p)
p 0 p
0 t0
v t v t A.t. u t
At t 0
Fig. II.3. La fonction Rampe
II.2.2.3 Impulsion unitaire
En dérivant cette fois la fonction u(t), on obtient une fonction habituellement notée et appelée
impulsion unitaire ou impulsion de Dirac.
Il s’agit en théorie d’une fonction nulle pour tout t sauf pour t = 0. Sa transformée de Laplace est:
TL[ (t )] 1
dn
Ce qui se généralise par : TL n f t P n .F P P n1. f 0 P n2 . f 1 0 P. f n2 0 f n1 0
dt
t F ( p ) f
0
1
Intégration : TL 0 f ( )d .
p p
2 A B C
Exemple : S ( p)
p( p 3)( p 1) p p 3 p 1
2 1 C ( p 1) S ( p) p 1 1
A p S ( p) B ( p 3) S ( p)
p0 3 p 3 3
2 1 1 2 1
D’où : S ( p ) s(t ) u(t ) e 3t e t
3 p 3( p 3) p 1 3 3
2ème cas pôles multiples: D(p) admet des racines multiples et racines simples.
k n A A A B B
D( p ) ( p ) . ( p p ) G ( p )
k
k 1 k ... 1 1 ... n
j 1 r 1
r
( p )k ( p )k 1 ( p ) ( p p ) (p p )
1 n
Avec : Al
1
.
(k l )! dp k l
dk l
( p ) F ( p)
k
l 1 A1
1
.
d k 1
(k 1)! dp k 1
( p ) F ( p)
k ; l k Ak ( p ) k F ( p)
p
p2
Exemple : F ( p) F(p) admet : Racine simple p = -3 ; Racine multiple p = -1 / k=2
2
( p 1) ( p 3)
A B A
F ( p) 2 1
2 ( p 1) ( p 3)
( p 1)
1
Elément simple: B ( p 3) F ( p)
p 3 4
1 d 2 1 d p 2 1
A ( p 1) 2 F ( p)
1 (2 1)! 2 1 p 1 dp p 3
dp p 1 4
1 1 1 1 1 1
s(t ) te t et e3t
On aura :
F ( p)
2( p 1) 2 4( p 1) 4( p 3) 2 4 4
II.4. Utilisation Des TL Pour La Résolution Des Equations Différentielles A Coefficients
Constants:
Si nous appliquons la transformation de Laplace aux deux membres de cette équation, tout
en supposant nulles les différentes conditions initiales, il vient :
an pnS ( p) ... a1 pS ( p) a0S ( p) bm pm E( p) ... b1 pE( p) b0 E ( p)
S ( p) bm p m ... b1 p b0
E ( p) an p n ... a1 p a0
Cette fraction rationnelle de deux polynômes de la variable complexe p est appelée fonction
de transfert du système et notée : S ( p)
G( p)
E ( p)
Il est possible de factoriser ces deux polynômes dans le corps des complexes. On obtient :
bm ( p z )( p z )...( p z )
m m 1 1 S ( p)
an ( p p )( p p )...( p p ) E ( p)
n n 1 1
Les racines zi qui annulent le numérateur sont appelés les zéros de la fonction de transfert.
Les racines pi qui annulent son dénominateur sont les pôles de la fonction de transfert.
Ces paramètres peuvent être complexes ou réels.
Exemple : L’équation électrique du circuit RLC nous permet d’écrire :
V ( p) 1 1 / LC
c
U ( p) LC. p RC . p 1 p 2 ( R / L). p 1 / LC
2
D’où: S ( p) A( p)
E ( p) 1 A( p).B( p)
S ( p) A( p)
Alors : H BF ( p)
E ( p) 1 A( p).B( p)
S P b0 b1P b2 P 2 ... bm P m
Les Différentes Formes D’écriture De La Fonction de Transfert :G P
E P a0 a1P a2 P 2 ... an P n
1 1 c1P c2 P 2 ... cm P m
G P K. . n
K .T P
P 1 d1P d 2 P ... d n P
2
II.5.3. Fonction de Transfert en Boucle Ouverte (FTBO)
S ' ( p) S ' ( p)
K BO ( P) A( p).B( p)
( p) E ( p)
II.6. Algèbre des schémas fonctionnels et règles de simplification
Dans le cas d’un système constitué d’un ensemble de composants interconnectés, il
est possible d’adopter une représentation sous forme d’un schéma fonctionnel
d’interprétation directe à partir des fonctions de transfert des composants. Un diagramme
fonctionnel est composé de blocs fonctionnels représentant les composants élémentaires.
Les blocs sont reliés par des flèches représentant un signal, l’orientation de la flèche
indiquant le sens du signal. Cette représentation peut contenir également le bloc sommateur
qui permet d’additionner ou de soustraire des signaux (comparateur).
Les principales opérations permettant de réarranger les blocs en vue de la
simplification/réduction sont représentées ci-dessous.
Fig. II.5 : Systèmes en série (cascade)
xi : Noeud de depart
Y G1. X
xi 1 : Noeud d ' arriv ée
Y G1. X G2 . Z
x
H i 1 : est le gain ou bien la transmi tan ce
x
i
Remarque 1 : l’orientation d’une branche représente une seule relation dans le sens indiqué.
On a : Y = G1 X1 + G2 X2 et X2 ≠ (1/ G2)Y.
N : Entier qui représente le nombre des parcours directs de l’entrée E(p) à la sortie S(p). Dans
un parcours aucun nœud n’est traversé plus d’une fois.
∆i : Déterminant du graphe obtenu en supprimant tous les nœuds traversés par le parcours i.
Exemple: Tracer le graphe de fluence du circuit RC?
dv (t )
v (t ) Ri (t ) v (t ) i (t ) C s
e s dt
1
v (t ) V ( p) v (t ) V ( p) i(t ) I ( p) C . p .V ( p) V ( p) I ( p) .
e e s s s s C. p
V ( p) R . I ( p) V ( p)
e s
E ( p) S ( p) Ve ( p) Vs ( p)
I ( p)
p R R
Exemple: Déterminer la FT du circuit RC représenté ci-dessus par le graphe de fluence.
1 1
Nombre de parcours = 1; F1 . 1 1
R C .p
Nombre de boucle = 1; 1 1
B1 .
R C .p
1 1 1 R.C. p
1 ( . )
R C. p R.C. p
Alors : E ( p) 1 1 1
G ( p) .
S ( p) 1 R.C. p R.C. p 1 R.C. p
R.C. p
x1 a11 a12 a1n
a21 a22 a2 n
x2
x A a31 a32 a3n
a ann
xn n1 an 2
b1 cT c1 c2 cn
x t Ax t bu t
b b2
y t c x t du t
T
bn
Exemple: