UE 7 - Management
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Entrepreneur et manageur
Entrepreneur
Pour Joseph Schumpeter ; un entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de
transformer une idée ou une invention en une innovation réussie.
> Il sait prendre des risques et saisir les opportunités.
> Il engage son temps, son capital, sa carrière et sa sécurité financière.
La logique entrepreneuriale décrit le processus de découverte, d’évaluation et d’exploitation des
opportunités.
Manageur
Elle est mise en place dans les grandes entreprises pour trouver la meilleur allocation des
ressources à court terme.
Les propriétaires confient cette tâche à des dirigeants nommés manageurs.
> Face au problème d’allocation des ressources, le manageur vise à agir à court terme pour
accroître la rentabilité de l’entreprise.
=> L’entreprise est un ensemble d’acteurs (internes et externes) guidés par leur intérêt propre. Ils
peuvent ainsi constituer des contre-pouvoirs à l’entreprise et à ses dirigeants afin d’orienter leur
décision en fonction de leur intérêt.
La gouvernance d’entreprise : C’est l’ensemble des mécanismes qui permettent de réguler et de
contrôler le pouvoir des dirigeants.
Cyert et March
Ils ont travaillé sur les théories de la décision dans les organisations. Pour eux, l’organisation est
conçue comme une coalition d’individus qui ont des objectifs différents.
Les décisions prises sont le résultat de négociation entre les acteurs, chacun va donc chercher la
négociation (salariés via CE, actionnaires via CA).
Le modèle IMC
H.Simon analyse la décision à travers le processus dont le modèle est le modèle IMC (=
Intelegency Modelisation Choice)
- I / Il s’agit d’analyser l’environnement pour identifier les situations qui font appel à des
décisions.
- M / On envisage toutes les solutions possibles et leur conséquences.
- C / On sélectionne parmi l’ensemble des solutions en fonction des moyens disponibles,
des objectifs fixés mais aussi de l’expérience et de la connaissance du décideur.
La grille managériale
Blake et Mouton mettent en évidence une grille managériale et distingue 5 types de management
en fonction de 2 critères : l’intérêt porté aux hommes (y) et l’intérêt porté à la production (x).
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Composantes de la performance
- L’efficacité : La réalisation des objectifs (définis et mesurables) fixés qui doivent être en
cohérence avec la finalité de l’entreprise.
- L’efficience : La capacité à atteindre les objectifs fixés en minimisant les moyens utilisés.
Critères de la performance
La mesure de la performance est l’évaluation quantitative et qualitative de l’activité :
- L’évaluation quantitative se fait surtout d’un point de vue financier
- La qualité peut se mesurer par la satisfaction des clients, la conformité des produits, la
mobilisation des salariés.
Les critères de performance intègre plusieurs domaines (individuel/collectif ; local/global ; court
terme/long terme)
=> Tous ces critères sont regroupés dans un document appelé tableau de bord.
Les objectifs
La finalité se concrétise à travers les objectifs qui sont définis de manière quantitative et
qualitative. Ils sont la traduction de la finalité et permettent de fixer les résultats à atteindre.
Il y a :
- Les objectifs fondamentaux (ou stratégiques)
- Les objectifs secondaires (ou opérationnels)
> Ils doivent être cohérents entre eux et sont traduits en actions ou en opérations.
Bouygues
Styles de direction
Un style de direction correspond à une manière d’exercer le pouvoir, c’est-à-dire un style de
relation entre le dirigeant et ses subordonnés.
- Style autoritaire exploiteur : Caractérisé par la crainte, les menaces et les sanctions,
une communication interne descendante, distance entre dirigeants et subordonnés et
centralisation des décisions.
- Style autoritaire paternaliste : Caractérisé par des récompenses et des sanctions, une
attitude soumise des subordonnés, condescendance de la part du dirigeant.
- Style consultatif : Caractérisé par l’implication des employés dans les décisions, des
rapports de coopération et de confiance, une communication ascendante.
- Style participatif : (préconisé par Likert) Caractérisé par la participation du groupe à la
définition d’un objectif commun et la participation aux prises de décisions.
Le leadership
C’est la capacité d’un individu à orienter durablement un groupe d’individus vers
l’accomplissement d’un but précis. Il peut aussi bien émerger d’un groupe que le devenir par une
désignation officielle.
> Conditions du leadership
- Au niveau du leader : il doit être doté d’un pouvoir formel. Cela suppose des compétences
techniques mais aussi relationnelles. Le leader doit savoir communiquer et déléguer son
pouvoir pour s’appuyer sur les compétences des membres de son équipe.
- Au niveau des subordonnés : ils doivent avoir des compétences et du gout pour les
initiatives et les responsabilités.
- Au niveau de l’organisation : l’exercice du leadership sera facilité s’il existe une culture qui
permette de donner du sens aux actions conduites et qui développe les valeurs d’initiative,
de responsabilité, de solidarité et d’entraide.
Kurt Lewin va introduire dans l’analyse des organisations un phénomène qu’il qualifie de
« dynamique de groupe ». Il va s’intéresser au comportement de l’homme au travail et va définir 3
types de leadership :
- Le leadership autoritaire : direction du groupe par des ordres
- Le leadership laisser-faire : direction du groupe sans implication émotionnelle
- Le leadership démocratique : direction du groupe avec prise en compte de ses remarques
et de ses suggestions.
=> Le leadership démocratique est préconisé par Kurt Lewin comme étant le plus efficace.
Stratégie de spécialisation
L’entreprise développe son activité dans un seul métier donc l’ensemble des activité développées
est issu des mêmes compétences et d’un savoir-faire unique.
Selon lui, une entreprise qui opte pour la stratégie de spécialisation peut le faire de 3 façons
différentes :
- Par pénétration du marché : C’est lorsque l’entreprise offre des produits afin d’augmenter ses
parts de marché.
- Par développement du marché : L’entreprise développe son activité sur de nouveaux marchés.
- Par développement du produit : L’entreprise offre un produit innovant.
Permet à l’entreprise de développer des avantages concurrentiels qui peuvent se traduire par
des économies d’échelle, un effet d’expérience, développement d’une image de spécialiste.
X Mais l’entreprise est dépendante d’un seul marché donc si le marché se retourne, l’entreprise
risque d’avoir de graves difficultés.
Stratégie de diversification
Elle consiste pour une entreprise à développer des activités qui n’ont rien à voir avec celle de
départ.
L’objectif premier est de créer des effets de synergie. L’entreprise pourra ainsi élargir son
portefeuille d’activité et donc répartir les risques.
Mais attention, pour qu’elle soit pérenne, l’activité diversifiée doit permettre un soutien de l’activité
principale.
Réduction des coûts (suppression des marges intermédiaires) / Accroissement de son pouvoir
sur le marché / Développement d’une image de marque positive
X Mais l’entreprise doit avoir des ressources financières et si un des éléments de la filière
dysfonctionne cela paralyse le reste de l’activité.
Stratégie d’externalisation
Elle consiste pour une entreprise à se séparer de fonctions (Production) ou de servies pour les
confier à des entreprises extérieures. Quand il s’agit de production, on parlera de sous-traitance.
=> 2 types de sous-traitance
La sous-traitance de capacité : On sous traite pour faire face à une augmentation de la demande.
La sous-traitance de spécialité : On sous-traite car on ne maîtrise pas les compétences.
L’entreprise pourra se recentrer son métier principal et se séparer des compétences qui ne lui
apportent aucune valeur. Permet aussi de réduire les coûts financiers et sociaux.
Stratégie de différenciation
Consiste pour une entreprise à proposer un produit aux caractéristiques différentes de celles des
produits des concurrents.
Avantage concurrentiel = offre perçue comme unique par le client ce qui permet à l’entreprise
de lutter contre la concurrence en conservant des marges élevées.
Stratégie de focalisation
Consiste pour une entreprise à positionner ses produits sur une cible étroite de clientèle.
Avantage concurrentiel = être présent sur un marché jugé trop étroit par ses concurrents
directs et offrir un produit mieux adapté.
Selon Porter il est possible pour une entreprise de mettre en œuvre en même temps
plusieurs stratégies de domaine.
La croissance externe
Consiste en l’acquisition ou la prise de contrôle d’entreprises concurrentes ou complémentaires
qui permettent d’élargir le périmètre d’activité de l’entreprise.
>> Les modalités juridiques de la croissance externe
- La fusion scission (A+B = C)
- La fusion absorption (A+B = A)
- La prise de participation (OPA)
Permet d’entrer rapidement sur un nouveau marché déjà connu, de bénéficier de l’expérience
des entreprises acquise et d’acquérir une technologie qu’on ne maitrise pas. Les résultats
attendus sont donc rapides.
X
- Limite financière : seules les entreprises qui ont des ressources financières importantes
peuvent la mettre en œuvre.
- Limite organisationnelle : Donne souvent lieu à des licenciements pour éviter les doublons de
poste.
- Limite juridique : Lois pour lutter contre les abus de position dominante.
La croissance conjointe
Consiste en la mise en place d’accords ou de structures communes à 2 ou plusieurs entreprises.
Se traduit par des accords de partenariats temporaires ou par la création de joint-venture. Le but
est de mettre en commun des moyens humains, financiers, technologiques pour partager les
dépenses et donc réduire les coûts.
Permet de dépasser les limites de la croissance interne (limites financières) et de la croissance
externe.
La structure fonctionnelle
Elle regroupe les activités de l’entreprise selon les fonctions. La coordination est assurée par le
sommet hiérarchique et donc le pouvoir est plutôt centralisé.
Structure simple et efficace.
X Crée des difficultés de coordination entre les fonctions et surcharge la DG.
La structure divisionnelle
L’entreprise est divisée en marchés, produits, secteurs géographiques. On attribue à chaque
division les moyens nécessaires et notamment des ressources fonctionnelles.
Le pouvoir est plutôt décentralisé, l’information circule mieux et elle est plus flexible puisqu’on
peut ajouter ou retirer une activité si on en a envie.
X Risque de divergence des divisions et de perte de contrôle du sommet, structure coûteuse.
La structure matricielle
C’est une synthèse des deux formes précédentes qui cherche à combiner les avantages
réciproques. La structure est donc divisée par fonction et marchés, zones géographiques.
Elle est très flexible.
X Elle peut faire apparaitre des dualités et des conflits.
Woodward
Il n’existe pas de structure modèle unique. Les firmes les plus performantes sont celles où
l’organisation correspond à leur type de technologie :
- Les entreprises à production unitaire : Se caractérisent par une collaboration étroite et des
ajustements mutuels entre les différentes fonctions -> structure organique.
- Les entreprises qui ont une production de masse : Il y a beaucoup de monde, il existe une
hiérarchie nombreuse qui dirige une main d’œuvre peu qualifiée -> structure formalisée.
Burns et Stalker
Ils vont montrer que la structure d’une entreprise carie en fonction de la stabilité de
l’environnement. Ils distinguent 2 types de structure :
- La structure organique : Caractérisée par un faible degré de formalisation et une grande
flexibilité -> structure adaptée aux environnements instables.
- La structure mécaniste : Très centralisée, hiérarchisée et aux règles contraignantes ->
structure adaptée aux environnements stables.
Lawrence et Lorsch
> Ils établissent un lien étroit entre l’environnement et les variables organisationnelles. Ils mettent
en évidence :
- La différenciation : Correspond aux fonctions de l’organisation en départements spécialisés
ayant des objectifs et des décisions tactiques.
- L’intégration : Suite à la différenciation, l’intégration doit se faire pour maintenir l’unité et la
cohérence de l’organisation.
Plan de marchéage
Il comprend 4 variables (les 4 « P ») :
Produits : Conception, identification et conditionnement
Prix : Critères de fixation (coût de revient, prix du marché : concurrents..)
Promotion : Publicité média et hors-média
Place : Choix des canaux de distribution
Le choix de la décentralisation
A.P Sloan
Pour lui la décentralisation améliore l’efficacité de l’entreprise car elle améliore l’initiative, la
responsabilisation et la flexibilité. Les divisions sont autonomes et sont évaluées chacune par la
rentabilité du capital investi.
P.Drucker
Pour lui il faut mettre en place une Direction Par Objectifs (DPO) qui permettra de faciliter
l’autonomie et le contrôle tout en responsabilisant les salariés.
Le modèle de Greiner
L’analyse de Greiner montre que l’évolution des structures est génératrice de crises. Grâce à un
changement de structure, la crise sera surmontée et alors on amorcera une nouvelle phase de
croissance.
-> Il ne s’applique pas à toutes les entreprises et n’aborde pas toutes les phases de croissance.
La GPEC
La pyramide des âges
C’est un mode de représentation graphique du personnel de l’entreprise par tranches d’âges et par sexe à
un moment donné. Elle permet de visualiser si on dispose des bonnes personnes en quantité au bon
moment et d’anticiper les évolutions à prévoir au niveau du recrutement, de la formation ou de la réduction
des effectifs.
Le référentiel de compétences
Il vient compléter l’approche quantitative de la pyramide des âges et amène une analyse plus qualitative.
C’est un document qui présente la cartographie des métiers de l’entreprise de manière simple.
Le bilan social
C’est un document comptable émis en fin d’exercice comptable qui doit être établit dans toutes les
entreprises de plus de 300 salariés.
Il retrace les principaux indicateurs sociaux : La rémunération / L’emploi / L’hygiène et la sécurité / Les
conditions de travail / La formation.
Flexibilité du contrat de travail: Recours aux CDD, aux temps partiels, à l’intérim.
>> Il est indispensable que la GPEC prévoie d’éviter les dérives comme l’utilisation excessive de
contrats précaires facteurs de démotivation pour le personnel.
Flexibilité des rémunérations: Elle peut être l’individualisation des salaires, le mode de
rémunération tient compte de la performance individuelle et cela permet d’associer et de
motiver les salariés.
>> Cela peut s’accompagner de méthode d’évaluation arbitraire.
La Yield management
= Ensemble de techniques au service de la gestion de capacité dans le but de maximiser le
revenu global d’une entreprise se service.
Le but est donc de maximiser le CA en jouant sur les prix et les taux d’occupation (ex = chambres
dans un hôtel, sièges dans un avion..) avec une politique de tarification différenciée et dynamique.
La théorie de l’agence
Elle aboutit à appréhender l’entreprise comme un ensemble de contrats au sein de l’organisation.
Une relation d’agence est un contrat par lequel une personne (le principal) engage une autre
personne (l’agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation
d’un certain pouvoir de décision à l’agent.
L’innovation
Les typologies de l’innovation
Pour Schumpeter il existe 5 types d’innovation :
- La fabrication de biens nouveaux
- Les nouvelles méthodes de production
- L’ouverture d’un nouveau débouché
- L’utilisation de nouvelles matières premières
- La réalisation d’une nouvelle organisation du travail
> Il est indispensable d’apprendre le cours par cœur car c’est plus du tiers des
points à chaque question et c’est ce qui vous servira de base pour l’application au
cas.
Utiliser un maximum de référence de cours pour appuyer vos arguments en résumant les
concepts et en citant les auteurs concernés.
2/3 arguments par partie illustrés par du cours et des exemples concrets.
Alinéa de 2 carreaux à chaque début de partie (Intro / Partie 1 / Partie 2 / Conclusion).