Les Workflows Bim Dans Les Etudes de STR

Mémoire de Travail de Fin d’Etudes
______________________________________________
« MISE EN PLACE, EVALUATION ET OPTIMISATION D’UN
SYSTEME DE TRANSFERT DE DONNEES (WORKFLOW)
INTEGRE A L’AIDE D’OUTILS BIM AFIN DE FACILITER ET
SECURISER LE DEROULEMENT DES ETUDES STRUCTURE »
AUTEUR : ENTREPRISE :
ELEVE : ENEA KOCA ISC Ingénierie de Structures et de Chantiers
CLASSE : B3 BIM VINCI Construction France.
OPTION : BIM 3 rue Ernest Flammarion,
CODE ÉLÈVE : 9358W ZAC du Petit Leroy, bâtiment 2.
PROMO 2016. 94550 Chevilly-Larue,
Ile-de-France,
CONSEILLER PEDAGOGIQUE ESTP : France.
OMAR DOUKARI
Enseignant – Chercheur TUTEUR EN ENTREPRISE :
mail : [email protected] NICOLAS METGE
Directeur Adjoint, Responsable du pôle
DUREE DU STAGE : conception et maîtrise d’œuvre.
DU 14/03/2016 AU 31/08/2016 mail : [email protected]
Enea KOCA / B3 BIM / 9358w / PROMO 2016
« MISE EN PLACE, EVALUATION ET OPTIMISATION D’UN SYSTEME
DE TRANSFERT DE DONNEES (WORKFLOW) INTEGRE A L’AIDE
D’OUTILS BIM AFIN DE FACILITER ET SECURISER LE
DEROULEM ENT DES ETUDES STRUCTURE »
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Enea KOCA Mémoire de Travail de Fin d’Etudes B3 BIM
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REMERCIEMENTS
Le stage de la 3e année constitue le couronnement de mes hautes études menées au sein de deux
établissements, la Faculté de Génie civil de Tirana (Albanie) et l’École Spéciale des Travaux Publics,
ESTP Paris (France). Ayant effectué ce stage au sein d’ISC, a été une opportunité d’épanouissement
professionnelle, la première dans un bureau d’études en France.
Tout d'abord, j'adresse mes remerciements à mon professeur, M. Omar DOUKARI pour sa
disponibilité et son support continu. Son écoute et ses conseils m'ont permis de cibler l’approche
correcte de mon étude.
Je tiens à remercier vivement les personnes suivantes pour l’expérience enrichissante qu’elles m’ont
fait vivre, le tout dans une très bonne ambiance :
- M. Nicolas METGE, mon maître de stage, d’avoir accepté de me prendre en stage au sein
d’ISC et de m’avoir guidé dans mon travail. Je le remercie pour son implication et son suivi
tout au long de ces 6 mois. Grâce aussi à sa confiance j'ai pu m'accomplir dans mes missions.
- M. Thomas SHAO, pour m’avoir aidé à m’intégrer rapidement au sein de l’entreprise. Sa
patience, sa rigueur et son sens de planification ont été un point de référence pour moi.
- M. Patrick BARBIER, pour sa disponibilité et sa participation au cheminement de sujet de
l’étude, sachant répondre à toutes mes interrogations.
- Mme. Sylvie PIQUARD, avec laquelle j’ai partage le bureau, pour son professionnalisme, ses
conseils et son support continu.
- Les collaborateurs du pôle conception, maitrise d’œuvre et chiffrage : M. Riyadh
BENOSMAN, Mme Anne CHEVALIER, M. Anas CHERAI et Mme Olga NACHER pour
leur accueil et leurs conseils.
- L’ensemble des acteurs d’ISC.
Ils ont tous contribué à faire de ce stage de fin d’études une expérience plus qu’enrichissante.
Je remercie M. David BERTHIER, directeur d’ISC, d’avoir rendu possible ce stage au sein de son
entreprise.
Je souhaiterais aussi remercier
- M. John MIRTSCHIN, pour sa disponibilité, son support et conseils professionnelles tout au
long de l’étude.
- M. Benjamin SONNET, pour son engagement lors de la mise en forme de mon rapport.
Cette expérience sera capitale pour mon avenir professionnel.
Mots clés :
BIM ; Paramétrique ; Modélisation ; Interopérabilité ; FEM ; TEKLA ; Robot Structural Analysis
; IFC ; workflow intégré ; structure ; Structure ; Passerelles ; Grasshopper ; S-BIM; API ;
OpenBIM ; Optimisation ; Acier ; 3D
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RESUME
Avec la hausse de la puissance des processeurs et la démocratisation de l’ordinateur, les méthodes de
conception structurelle des constructions modernes ont rapidement évolué, passant de calculs manuels
à des logiciels d’approche FEM isolés pour finalement arriver, de nos jours, à l’environnement BIM.
Entre-temps, des contraintes d’économie de matériaux croissantes, des réductions de coûts et des
critères de consommation d'énergie mettent en évidence les limites des pratiques courantes de calcul
et testent les limites des solutions standards. De nouvelles approches plus intégrées deviennent alors
nécessaires pour permettre un processus de conception plus rapide, plus sécurisé, moins itératif et plus
efficace en ce qui concerne l’information structurelle dans un modèle. Ce rapport vise à proposer,
évaluer et tester les limites d’un flux de travail fondé sur l’approche BIM afin d’aider le processus de
conception de passerelles piétonnes. Des solutions de modélisation paramétriques dans un
environnement BIM sont examinées dans le but de gérer les informations S-BIM (BIM structurel),
calculer les éléments et, enfin, organiser la fabrication.
ABSTRACT
With the rise of CPU power and massivisation of the computers popularity, the structural design
process of modern construction has rapidly evolved from hand calculations, to isolated FEM approach
software, up to the nowadays BIM ENVIRONNEMENT. Meanwhile, rapidly increasing efforts for
material economization, cost reductions, and energy consumption criteria are putting the everyday
practices under pressure, testing the limits of standard solutions. New, more integrated approaches
demand to be developed in order to enable a quicker, more secure, less iterative, more effective design
process regarding the structural information within a model. This report intends to propose, evaluate
and test the limits of a BIM software-based workflow aiming to help the design process of pedestrian
footbridges. Parametric modeling solutions in a BIM environment are examined in order to manage
the S-BIM (structural BIM) information, calculate the elements and develop the fabrication phase.
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS 3
RESUME 4
ABSTRACT 4
I. INTRODUCTION 7
II. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE 8
II.1 REFERENCES 9
II.2 LE POLE CONCEPTION, MAITRISE D’ŒUVRE & CHIFFRAGE 11
III. PRESENTATION DU SUJET 14
III.1 LE SUJET 14
III.2 LES OBJECTIFS DETAILLE DE L’ETUDE : 14
III.3 L’ETUDE DU PROJET REEL 14
III.3.1 Le projet: «Conception, analyse et fabrication de 4 passerelles piétonnes en acier »: 14
III.3.2 Cahier des charges 16
III.3.3 Eléments principaux des passerelles 16
III.3.4 Contraintes et Particularités 17
III.3.5 Conception initiale 18
IV. A LA RECHERCHE DU SYTEME DE TRANSFERT DES DONNES ADAPTE -
LITERATURE ET CADRE DE L’ETUDE 20
IV.1 CONCEPTS DE MODELISATION 20
IV.1.1 3 Epoques de modélisation 20
IV.1.2. BIM et AAD, définitions, avantages et inconvénients 21
IV.1.3. AAD 22
IV.1.4. AAB – Fusion entre l’AAD et les principes BIM 23
IV.2 LOGICIELS 24
IV.2.1. Les logiciels disponibles 24
IV.2.2. L’Interopérabilité 26
IV.3 IDEES PRINCIPALES DU WORKFLOW 28
V. LA MODELISATION PARAMETRIQUE DES OBJETS (AAB) 30
V.1 L’EXPERIENCE DU PROJET « L’ACCES A LA PASSERELLE BLANCHE » SUR TEKLA
30
V.1.1 Particularités de CASQY et enjeux du projet en vue de l’étude 31
V.2 FAMILIARISATION AVEC GRASSHOPPER (RHINOCEROS 3D) 33
V.2.1 Les données géométriques et la topologie 33
V.2.2 Une structure paramètre – les paramètres 35
V.3 L’INTERFACE GRASSHOPPER-TEKLA 36
V.3.1 L’API 36
V.3.2 Le catalogue des sections 37
V.3.3 Les objets modélisé, particularités et excentricités 37
V.3.4 Inconvénients 38
V.4 L’INTERFACE GRASSHOPPER-ROBOT 39
V.4.1 La méthode des éléments fini 40
V.4.2 Le modelé analytique – Hypothèses et simplifications 40
V.4.3 Les conditions limites 44
5
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V.4.4 Axes locaux et globaux (Systèmes de coordonnées des environnements) 44

V.4.5 Les cas de charges 44
V.4.6 Les combinaisons 46
V.4.7 Inconvénients 46
V.4.8 Bilan des inconvénients 47
V.5 LE CATALOGUE COMMUN POUR LES 2 LOGICIELS 48
V.6 LES ETUDES DE CONCEPTION 48
V.6.1 ANALYSE STRUCTURELLE ET REVUE DE CONCEPTION SUR ROBOT 49
V.6.2 Modélisation de l’interaction sol-structure et résultats 55
VI. GESTION DU PROJET SUR TEKLA 56
VI.1 VISUALISATION ET ASPECTS ARCHITECTURAUX 56
VI.2 CONTROL DES QUANTITES (POIDS D ’ACIER) ET M ETRES A L’ORGANISATEUR 56
VI.3 FERRAILLAGE 3D SUR TEKLA 57
VII. RECAPITULATIF 59
VII.1 POINTS FAIBLES 60
VII.2 AXES D’AMELIORATION 60
VIII. CONCLUSIONS ET FUTUR S PROSPECTIVES 61
VIII.1 COLLABORATION ARCHITECTE-INGENIEURE 61
VIII.2 FUTURES PROSPECTIVES 61
VIII.3 REFLECTIONS 62
IX. BIBLIOGRAPHIE 63
LISTE DES FIGURES 64
GLOSSAIRE 67
ANNEXE A – PLANS D’IMPLANTATION S ET AVANT-PROJET 68
ANNEXE B – LIVRABLES CASQY 69
ANNEXE C – EXTRAIT « RETOUR D’EXPERINCE TEKLA STRUCTURES 21.1 » 70
ANNEXES D – NOTES DE CALCULS (HYPOTHESES, MODELISATION, ANALYSES ET
RESULTATS) 71
ANNEXE E – TONNAGE D’ACIER EXTRAIT DE TEKLA STRUCTURES POUR TROIS
SOLUTIONS DE CONCEPTION 72
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I. INTRODUCTION
J’ai déterminé les idées principales de ce sujet de Travail de Fin d’Etudes depuis le début de l’Option
de spécialisation suivie cette année au sein de notre établissement, l’Ecole Spéciale des Travaux
Publics.
J’ai eu la chance de faire partie de la première génération d’élèves à obtenir des bases sur la plateforme
la plus innovante et en plein épanouissement de notre domaine (BTP), le Building Information
Modeling; sorte d’ensemble d’outils et applications contenant un grande gamme des extensions,
aujourd’hui rendu accessible (open source API) pour concevoir, construire, et finalement exploiter un
ouvrage.
La formation BIM suivi en option de spécialisation de 3eme année au sein de l’ESTP m’a donnes
l’opportunité de se familiariser avec les nouvelles méthodes et approches de travail en groupe dans le
cadre d’un marché en pleine évolution vers la digitalisation et la révolution de la maquette numérique.
J’ai pu y découvrir plusieurs logiciels (en particulier TEKLA Structures, Rhinoceros, Grasshopper,
Revit).
La maîtrise du processus de conception ainsi que la capacité technique des différents logiciels et des
applications connexes sont ainsi à considérer. L’utilisation du BIM dans la conception structurelle
implique le choix d’une plate-forme appropriée. Outre les des capacités internes des logiciels BIM,
l’interopérabilité et la communication entre les logiciels doivent également être prises en compte.
Tout au long de ma formation, j’ai développé un esprit critique et me suis posé de nombreuses
questions à propos des avantages réels que cet outil digital et intelligent pourrait amener au sein d’un
bureau d’étude. En particulier :
- Comment un ingénieur structure, pourrait-t-il profiter des avantages de la plateforme BIM avec tout
ou une partie de ses composants, pour pouvoir produire des résultats de travail plus efficacement, tout
en évitant les pertes d’information ?
- Quel est le système workflow1 le plus adapté à mettre en place ?
- Y-a-t-il des points faibles ?
- L’interopérabilité 2 , est-elle toujours présente et efficace ?
- Y-a-t-il un logiciel à privilégier ? ;
Pour pouvoir mieux comprendre ces enjeux, il faut un projet réel, une équipe ouverte, dynamique,
innovante et généreuse.
1) système de transfert des données entre plusieurs applications

2) capacité que possède un produit ou un système à fonctionner avec d’autres produits sans restriction d’accès ou de mise en
œuvre
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II. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

Avec plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 68 000 salariés, VINCI Construction
est le leader français du BTP et un acteur mondial de premier plan de la construction. Le groupe réunit
plus de 800 entreprises de tailles variées qui possèdent un spectre de compétences très large allant de
la phase de conception jusqu’à la maintenance, en passant par les phases d’études et d’exécution.
Vinci Construction France (VCF) est un des tout premiers acteurs mondiaux des métiers de la
conception et de la construction. Il développe, conçoit et construit des infrastructures et des
équipements qui contribuent à l’amélioration de la vie quotidienne et de la mobilité de chacun.
Le bureau d’études Ingénierie des Structures et des Chantiers (ISC) a pour mission première la
réalisation des études de structures et la production des plans d’exécution pour le compte des entités
opérationnelles de la Direction Déléguée Travaux Publics Ile-de-France de Vinci Construction
France.
En 2007, une activité de Bureau d’Etudes Technique (BET) se créé au sein de la Direction Déléguée
Travaux Publics Ile-de-France. Les employés de différentes filiales (GTM TP IDF, Chantiers
Modernes, Sogea TPI, …) travaillent ensemble pour réaliser les études structures. En 2010, l’activité
méthodes est ajoutée à l’activité BET.
Dans un contexte d’essor de projets lancés en conception-réalisation et de renforcement de la société
sur son positionnement d’entreprise générale, la filialisation d’ISC en 2011, sous la direction de M.
David BERTHIER, avait pour objectif de contribuer au renforcement des compétences en ingénierie
de Vinci Construction France.
Pour répondre à cet objectif, ISC a élargi le périmètre de ses expertises et a développé une culture de
pluridisciplinarité. Désormais société d’ingénierie tous corps d’état, ISC met à la disposition de toutes
les entreprises et des maîtres d’ouvrage son savoir-faire intégrateur de compétences en management,
conception et suivi d’exécution de grands projets d’infrastructures urbaines.
En 2012, l’entreprise s’organise sous formes de pôles. Il y en a aujourd’hui quatre :
Pôle Conception, Maîtrise d’Œuvre et Chiffrage
Pôle Ouvrages Souterrains et d’Infrastructures
Pôle Ouvrages de Superstructures et Hydrauliques
Pôle Préparation et Suivi de Chantiers
FIGURE II-1 – FRISE CHRONOLOGIQUE DES MOMENTS FORTS D ’ ISC
En 2015, ISC réalise un chiffre d’affaire de 6 450 000 € HT et compte aujourd’hui plus de 50
collaborateurs.
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EVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES
8 6.151 6.45
5.443
6 4.188
4 2.45
0.85 1.37
2 0.5
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
F IGURE II-2 – EVOLUTION DU CHIFFRE D ' AFFAIRES
CA en mi llions d'€
A la tête du pôle conception et maitrise d’œuvre, mon tuteur en entreprise, Nicolas METGE, encadre
six ingénieurs.
II.1 REFERENCES
Les différents métiers ISC ont été impliqués dans des projets d’ampleur et novateurs tels que :
- Ouvrages de réaménagement des Halles de Paris (la Canopée, la voirie souterraine des Halles,
le pôle d’échanges RATP) (610 k€)
Figure II-3 - La Canopée des Halles

- Ouvrages d’art de la ligne LGV SEA Tours Bordeaux (2 200 k€)
Figure II-4 – Saut de mouton, LGV SEA

Tours-Bordeaux
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- Silos Calcia à Paris 13e (210 k€)

Figure II-5 – Silos Calcia
Arena 92 à Nanterre (215 k€)
Pont sur le Wouri, Cameroun

(2 900 M€)
Figure II-6 – Arena 92
Figure II-7 – Pont sur le Wouri
Tribune présidentielle, Oyala, Guinée Equatoriale (460 k€)
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Tableau II-1- Tribune présidentielle à

Oyala
II.2 LE POLE CONCEPTION, MAITRISE D’ŒUVRE & CHIFFRAGE

Chez ISC, le Pole de la Conception et Maitrise
d’œuvre, dirige par Nicolas METGE, constitue
une entité en plein dynamisme.
Engagé fortement dans réussite de ces prestations,
le Pole montre chaque année une attention
particulière sur la recherche et le développement
afin d’instaurer un esprit d’innovation, en termes
de méthodologie de travail mais aussi en termes
de projets hors l’ordinaire. Ces recherches ont
pour but de favoriser l’épanouissement
professionnel du groupe dans le contexte de la
Figure II-8 - Test d'une maquette de la Passerelle PVC au Bureau
consolidation des marchés où ISC est présente
comme celui d’une expansion éventuelle aux nouvelles expériences et marchés.
Cette année, comme chaque année, le pôle travaillait sur de nombreux sujets de recherche et
développement :
Ces recherches ont pour but de favoriser l’épanouissement professionnel du groupe dans le contexte
de la consolidation des marchés où ISC est présente comme celui d’une expansion éventuelle aux
nouvelles expériences et marchés.
Cette année, comme chaque année, le pôle travaillait sur de nombreux sujets de recherche et
développement :
 Conception d’une passerelle en tubes PVC

 Conception d’un viaduc de 14 km en BFUP pour la ligne 18
 Développement d’un outil ou system de transfert des données entre les logiciels disponible
utilisant la puissance du BIM qui devrait aider lors de l’ensemble des phases du projet d’un
ouvrage ;
Ce troisième sujet est particulièrement intéressant au regard du contexte particulier dans lequel la
France vient d’entrer vis-à-vis de l’introduction des démarches BIM dans les marchés publics. L’étude
devrait se base fortement sur l’étude d’un cas réel afin de voir l’utilité d’un tel outil.
Une valeur ajoutée que l’on pourrait apporter à cette étude serait de tester le lien entre différents
logiciels afin de limiter la perte d’information et de temps.
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Figure II-9 – Proposition viaducs en Béton Fibré Ultra Performant et

References
Figure II-10 - Rendu 3D de la passerelle PVC
Figure II-11 - Rendu en Rhinocéros de Grasshopper d'un chevêtre

de section variable ; Phases initiales de l'outil
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DAVID B ERTHIER
DIRECTEUR GENERAL
NICOLAS METG E
DIRECTEUR ADJOINT
MARIE DOS SANTOS
ASSISTANTE DE DIRECTION
ESTELLE VITT
RESP ONSABLE INNOVATION ET
DÉVELOP P EMENT DURABLE
OLGA NACHER CASTELLET
CONTRÔLE DE GESTION J. DECOUZON
CHARGEE DE MISSION
PO LE CO NCEPTIO N, MAÎTRISE PO LE O UVRAGES SO UTERRAINS & PO LE O UVRAGES DE PO LE PREPARATIO N & SUIVI DES
D’ŒUVRE & CHIFFRAGE D’INFRASTRUCTURES SUPERSTRUCTURES & CHANTIERS
HYDRAULIQ UES
NICOLAS METG E KEVIN MARTIN REMI JOUANDOU SEBASTIEN G ARNIER

RESP ONSABLE DE P ÔLE RESP ONSABLE DE P ÔLE RESP ONSABLE DE P ÔLE RESP ONSABLE DE P ÔLE
P. ONFROY – Chef de Projets P. ALTAZIN - Chef de Projets

F. CHRUN - Chef de Projets.
D. HUYNH – Chef de Projets
JB. PRAT- Ingénieur principal W. TSOPNANG - Chef de Projets Adj. Z. MOHAMMADINE – Chef de Projets Adj.
O. NACHER CASTELLET – Chef de Projets Adj. F. ISCHIA - Chef de Projets Adj
L. BEUCAN JM. BONNEMAISON - Chef de Groupe
P. BARBIER L. EL IKTISSADI
M. BOSSO C. DELAUNAY – Chef de Groupe
R. BENOSMAN H. LAKHDAR R. GHOSN X. RAMEIX - Chef de Groupe
A. CHERAI D. KASSI YING A
U. PETTANG NANA C. ALLAIRE
A. CHEVALLIER A. KOUEKAM
S. RMADI M. BARROS
T. SHAO M. NAAR
H. ZEDIRH V. LAM
A. PATINO G ONZALEZ
PY. ROUQ UIE – Chef de Projets Adj.
N. PEREIRINHA
N. TONDJI TCHAHOU W. RUSTIQ UE
BUREAU DE DES S IN
A. BOUYOUCEF
A. JEHANNIN
J. HOARAU
F. PEDRO
X. G UYOT
W.DHOUIB
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III. PRESENTATION DU SUJET

III.1 LE SUJET
Ma formation de base étant celle d’un ingénieur structure, j’avais envie de tester la puissance de ces
nouvelles solutions technologiques, leurs points forts et leur impact sur le travail d’un ingénieur
structure.
La filiale ISC avait spécifié son intention de renforcer sa présence dans le marché de la construction
métallique. A mon arrivée, le premier projet d’étude et de suivi d’exécution sur TEKLA Structures,
d’un ouvrage en charpente métallique était déjà en cours ; « l’Access à la Passerelle Blanche », un
projet de la Communauté d’Agglomération de Saint Quentin aux Yvelines.
Dans ce cadre, mon tuteur avait envisagé la création d’interfaces automatisées entre plusieurs
logiciels afin de mener une étude complète sur un ouvrage en charpente métallique type, et aussi
pouvoir le réutiliser lors de projets futurs similaires.
III.2 LES OBJECTIFS DETAILLE DE L’ETUDE :

- Choix de logiciels, add-ins, plug-ins, extensions et applications disponibles, adaptés pour mener
l’étude.
- Modélisation paramétrée d’un ouvrage courant (paramètres à définir, Rhinocéros 5.0, Grasshopper
…)
- Production des plans 3D et des plans 2D à partir de la modélisation (Vues prédéfinies, coupes, …)
- Etude de la passerelle entre la modélisation 3D et un logiciel de calcul des Eléments Finis:
 Choix du logiciel de calcul : Interopérabilité directe ou indirecte, facilité d’exportation du
Modèle (Robot, Advanced Structure, Midas)
 Jeu de données d’entrée nécessaire au calcul structurel à ajouter au modèle paramétré
(règlements de calcul, raideurs sous les semelles, …)
- Automatisation des calculs pour chaque modification des paramètres du modèle.
- Préfabrication pratique et simplifiée à prévoir
- Optimisation des plans de fabrications et livrables
Le but est de pouvoir utiliser les avantages des outils BIM pour créer des interfaces automatisées
entre plusieurs logiciels afin de mener un modèle global final facile à comprendre, facilement
modifiable, pratique à exploiter et précis à fabriquer.
III.3 L’ETUDE DU PROJET REEL

III.3.1 Le projet: «Conception, analyse et
fabrication de 4 passerelles piétonnes en acier »:
Dans le cadre du « Projet d’aménagement en vue de la fluidification du trafic routier et de la
modernisation de la zone du marché « Katako » à Niamey », 4 ouvrages d’art, type passerelles
piétons, métalliques étaient prévues à construire au Niger.
D’une conception simple et sobre, les ouvrages étaient esthétiquement fins et légèrs, pour avoir un
impact le plus limité possible sur le paysage urbain.Les passerelles avaient une structure et des
propriétés similaires, toutes constituées de deux travées, de longueurs totales différentes (20,40 m ;
20,60m ; 28m ; et 29,50 m). Les études d’avant projets ont établi une prévision de tonnage d’acier à
hauteur de 77 tonnes d’acier pour la réalisation de l’ensemble de ces passerelles.
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Figure III-1- Zone étudié du Marché KATAKO Pour commencer l’étude, la note d’avant-projet, les
essais géotechniques du terrain, des plans et coupes
conceptuels montrant les principes de fonctionnement et
l’endroit d’implantation des passerelles par rapport au terrain,
ont été mis à ma disposition. Un fichier Sketch Up avec les
principes de modélisation et phasage et des fichiers ‘.dwg’ ont
servi pour commencer l’étude de modélisation. (Cf. ANNEXE A)
Le tonnage d’acier provisionnel a servi comme un indicateur
important du projet, le but étant de rester cohérent par rapport
à la quantité d’acier prévu et, si possible l’optimiser.
Figure III-3- Documents .dwg -

Positionnement exacte des passerelles
Figure III-2 – Rendu d'une passerelle TYPE
15
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III.3.2 Cahier des charges

 4 Passerelles de longueurs différentes : L = 20,4m ; 20,6m; 28m; 29,5m
 Largeur égale de 3,50m
 Principe structurel identique : poutres principales-entretoises qui portent sur des poteaux
section tubulaire
 Hauteur minimale de passage en dessous à respecter de 5m
 Planchers en dalles préfabriquées Béton Armée de 10cm
 Marches escaliers en B/A de 8cm
 Charges d’exploitation piétons = 500kg/m2 ; Chargement du a vente à considérer selon les
Eurocodes ; Effets de dilatation de ∆T=20*C
 Fondations superficielles à vérifier selon le Fascicule 62 Titre V
 Pente de terrain de 2.5% à considérer
Le fait d’avoir des ouvrages géométriquement similaires et de fonctionnement structurel quasi

identique permet de se projeter vers la modélisation paramétrique d’un seul modèle TYPE, sur lequel
nous définir des paramètres qui permettront de générer les modèles précis de chacun des ouvrages.
Le but final est l’efficacité en termes d’interopérabilité et de temps de modélisation et d’analyse entre
des ouvrages analogues. L’éventualité d’une automatisation totale de l’étude effectuée une seule fois
pour l’ensemble des ouvrages est aussi envisageable.
III.3.3 Eléments principaux des passerelles

Les éléments principaux constituant les passerelles sont :
1- Le Tablier
 Poutres principales
 Chevêtres qui forment le cadre du tablier
2- Les entretoises – qui lient les poutres principales en
rassurant la stabilité géométrique
3- Les chevêtres – qui transmettent les charges aux poteaux Figure III-4 - Tablier
4- Les poteaux
5- Les fondations superficielles – qui assurent la
transmission des charges de la structure en terre et
complètent le tableau d’interaction du sol avec la
structure.
6- Les limons (poutres) des escaliers
7- Les poteaux des escaliers
Les entretoises des escaliers.
Figure III-5 - Entretoises
Figure III-7 - Poteaux

Figure III-6 - Chevêtres
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Figure III-8 - Structure complète – Interface ROBOT 2016
III.3.4 Contraintes et Particularités

III.3.4.1 Architecturales
 L’accessibilité des escaliers n’est pas toujours
identique ; à l’inverse des trois autres passerelles, pour
celle de L=20,60m, les deux volées d’escalier se
trouvent du même côté de la passerelle.
 Les poteaux des passerelles sont des tubes ; leurs axes ne
sont pas verticaux mais inclinées dans leur plan.
 Par soucis de continuité esthétique, il s’agit de Figure III-9 - Accessibilité passerelle
L=20.6m
minimiser les différences de sections entre éléments.
 Le contour des marches des escalier ne devrait pas sortir de celui des limons – marches de
dimensions 16x30 imposées.
 Les chevêtres devraient avoir des sections variables
Figure III-10 - Chevêtre section variable Figure III-11 - Poteaux inclinée dans leur
plan
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III.3.4.2 Techniques
On admet comme direction Ox de la passerelle l’axe
parallèle à sa longueur ; Oy l’axe parallèle à la largeur.
 Gabarit de hauteur. Une hauteur de passage
de 5m minimum pour assurer la circulation
des véhicules.
 Pentes à respecter – Afin de respecter ce
gabarit de hauteur, ne pas négliger la pente de
terrain de 2.5% au niveau de la chaussée -
celle-ci donne 2.5%*15m~40 cm de décalage
entre le niveau du terrain aux poteaux de
milieu et les rives à considérer pendant la
modélisation) Figure III-12 – Rendu TEKLA de la structure de la passerelle
 Assemblages. Afin d’éviter la soudure sur chantier, privilégier les assemblages par
boulonnage.
 Appuis. Eviter la mise en place d’appuis encastrés – système compliqué et coûteux à mettre
en œuvre. La présence des moments en pieds des poteaux nécessite des assemblages « lourds »
– mise en place d’un fort chevillage ; ou des tiges pré–scellées.
III.3.4.3 Fabrication
 Dimension maximale. Afin d’en assurer le transport, toutes les
amorces en acier doivent respecter une longueur maximale 11m.
 Procédé de fabrication. Afin d’en assurer le transport, les dalles
préfabriquées doivent respecter une largeur maximale de 2,40m ; au-
dessus de ce seuil, les dalles doivent être coulées sur chantier – pas de
possibilité de transport.
 Profilés. Catalogue des éléments acier imposé par le fabriquant.
III.3.5 Conception initiale
Face à toutes ces contraintes, une conception initiale par modélisation Figure III-13 - Catalogue du
paramétrique et analyse défini des premières valeurs de sections, longueurs, et fabriquant
assemblages.
- Poutres principales – Etant donnée la longueur maximale de 29,50m, bien supérieure à la
longueur maximale de transport de 11m), les poutres doivent être décomposées puis
assemblées sur chantier. Par conséquente, deux façons de découpe et d’assemblages ont été
envisagées. Ces assemblages sont fortement liés aux épures des moments du schéma simplifié
de comportement des passerelles sous l’effet de chargements extérieurs.
Figure III-14 - Epure des moments d'une poutre aux 2 appuis

18
9358w Promo 2016
Type 1. Ayant des assemblages en boulons, afin de ne pas transmettre des moments aux boulons, pour
les de passerelles plus longues, une découpe à l’endroit du moment « nul ».
Type 2. Les passerelles de 20.4m et 20.6m ne suivent

pas cette logique. Les poutres principales ici seront
assemble en charnière à mi- longueur de la passerelle
(ce qui donne des éléments 10.2m et 10.4m,
possibilité de transport)
- Entretoises: Afin de faciliter leur mise en

œuvre, 2 UPE proche l’un à l’autre seront
retenu comme la solution pour les entretoises.
L’assemblage envisagé était les 2UPE qui
s’attache aux poutres principales par moyen
de boulonnage aux raidisseurs pré-soude aux
IPE. :
- Dalles. Elles seront boulonnées aux semelles
des poutres principales.
Figure III-15 - Croquis - Types de décomposition selon la longueur
- Poteaux. Encastre en tête aux chevêtres des passerelles
Figure III-16 - Assemblage 2UPE

(entretoises) -IPE (poutres principales)
Figure III-17 - Detaille fixation dalles préfabriqué - Etudes d'avant-projet
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IV. A LA RECHERCHE DU SYTEME DE TRANSFERT DES DONNES

ADAPTE - LITERATURE ET CADRE DE L’ETUDE
Pour démarrer cette recherche d’un système de transfert des données adapté pour atteindre les
objectifs de l’étude, il a tout d’abord fallu définir les champs d’application de l’étude, distinguer les
outils qui existaient déjà et s’inspirer des études de principes similaires et des actualités.
IV.1 CONCEPTS DE MODELISATION
IV.1.1 3 Epoques de modélisation

La pratique de l’ingénierie structurelle telle qu’elle est actuellement réalisée est en train de changer.
Comme la Boston Society of Civil Engineers a observé, l’industrie se dirige vers une pratique plus
complexe avec une plus grande utilisation et la dépendance à la puissance de calcul. De l’avènement
de méthodes informatiques de pointe et des techniques de modélisation telles que Conception Assistée
par Ordinateur (CAO) dans la fin des années 1950 et 1960 à l’introduction de Building Information
Modeling (BIM) dans la dernière décennie, la pratique du design a évolué dans un domaine qui se
développe autour de l’interopérabilité avec d’autres disciplines.
L'ère 2D CAD a commencé Le développement du BIM a L'ère de conception

2- L’ère BIM (Building Information Modelling /
i nformatique)
3- L'ère Design Computing (la Conception
Ma quette Numérique du Bâtiment)
CAO – Conception à l’Aide de l ’Ordinateur)
1- L’ère du CAD (Computational Ai ded Design /
dans les années 1980, lorsque déjà commencé dans les informatique a introduit la
les premiers ordinateurs ont été années 1980 (Aish, 2013 , p distinction entre la description
adoptés pour concevoir les 43 ; Garber , 2014, p 14) et de du bâtiment et le modèle
bâtiments au travers de nos jours,le BIM est une généré (Aish, 2013, pp. 43-
plusieurs dessins 2D. Le seul méthode couramment utilisée 45). Les scripts et les
changement essentiel est que pour contrôler les processus de graphiques sont utilisés pour
les ordinateurs remplacés conception du bâtiment. Il offre générer des bâtiments. Les
partiellement dessins la possibilité de coordonner exécutions itératives du script
traditionnels sur papier. digitalement les processus de permeetent l'exploration de
Cependant, l'ère de la CAD n'a construction, souvent nombreuses alternatives de
pas réussi à utiliser le potentiel complexes, de la conception à conception.
créatif des ordinateurs. (Aish , la construction proprement dite Les 2 directions principales de
2013, pp . 40-41 ) (Garber, 2014, p . 14) . ces approches de modélisation
Aujourd'hui, il a atteint une sont le AAD et la AABIM
position stable dans le (AAB) ;
domaine de la conception des
bâtiments. Il a également
surmonté de nombreuses
limites de CAO 2D dessin.
C’est au travers de ces deux dernières disciplines que l’étude se développera.
20
9358w Promo 2016
IV.1.2. BIM et AAD, définitions, avantages et inconvénients
Il a longtemps été pratique courante d’amener les ingénieurs structurels dans la discussion générale
de la conception à un stade où l’architecture a été fixée à un degré préliminaire. Ces choix
architecturaux préliminaires définissent, sans l’avis structurel de l’ingénieur, les hypothèses et
principes techniques généraux. Celui-ci doit s’adapter à ce qui a été fait et son impact est minime sur
le projet : il n’a pas l’opportunité d’optimiser le projet du point de vue de la structure et de ses
conséquences économiques. Une telle pratique manque d’une dimension collaborative tirant partie
des compétences de chacun pour optimiser le projet – ses performances et son coût.
Cette pratique a changé, et en conséquence,

l’interaction entre les architectes et les ingénieurs
structurels a également évolué. L’avènement du
Building Information Modeling, ou BIM, a diminué
la stratification entre architectes et ingénieurs pour
générer plus de cohérence. BIM cherche à atténuer
les problèmes de travail interdisciplinaire en créant
des modèles orientés objets qui peuvent partager des
informations pertinentes à toutes les parties
impliquées dans la conception.
Figure IV-1- le BIM

IV.1.2.1. BIM – Généralités
Selon le Comité du projet Building Information Model National Standard
(https://www.nationalbimstandard.org/) la définition du BIM est suivante: "Building Information
Modeling (BIM) est une représentation digital des caractéristiques physiques et fonctionnelles de une
facilité.
En général, BIM est un processus de conception assistée par ordinateur qui utilise des objets pour la
modélisation (Object Orientated Design - OOD). Les objets sont contrôlés par les données de
paramètres code dans le langage du logiciel.
Le comportement d’objets est défini par l’ensemble des paramètres exposés. Les objets sont scriptés
(codées) à l’intérieur du logiciel hôte.
Selon Eastman et al. (. 2008, p 17) les principaux avantages du BIM par rapport à la CAO dans le
stade de la conception sont:
- Visualisation précoce et plus précis d’une conception.
- Des corrections automatique quand la conception se modifies
- Génération des dessins 2D précis et cohérent à tout stade de la conception
- Collaboration antérieure de plusieurs disciplines de conception
- Estimation des couts au cours de la phase de conception
- Amélioration de l’efficacité énergétique et la durabilité.
BIM est un nouveau concept dans l’industrie de la construction et est définie comme une collection
de programmes avec différents outils utilisés dans la conception, la production et, enfin, dans la
gestion des bâtiments; il contient les modèles orientés objets qui incluent des informations sur le
bâtiment au cours du processus de construction (Shamloo & Mobaraki, 2011).
BIM se concentre sur les éléments de construction paramétriques qui sont utilisés pour concevoir le
modèle d’objet 3D ;
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9358w Promo 2016
BIM peut être décrit comme un processus pour générer et
gérer les informations sur les bâtiments tout au long de
leur cycle de vie et permet l’intégration de l’information
dynamique du bâtiment [une approche intégrée vers les
différentes branches de l’information telle que
l’information architecturale et structurelle dans les phases
de conception d’un bâtiment].
Directive Union Européenne février 2014 « Pour les

marchés publics de travaux et les concours, les États
membres peuvent exiger l’utilisation d’outils
électroniques particuliers tels que des outils de
modélisation électronique des données du bâtiment ou
des outils similaires (...) » (P7_TA(2014)0025 Article 22
§4)
Figure IV-2- Les gabarits permettent d'aller plus vite.
IV.1.2.2. Avantages et Inconvenances

Avantages.
- Un élément clé de la réussite du BIM a été l’impact du paramétrique, la modélisation en trois
dimensions. En effet, l’efficacité de la mise en œuvre BIM dépend de sa capacité à comptabiliser,
manipuler et gérer des ensembles de données ; l’étude paramétrique instaure une conception
dynamique c’est-à-dire une mise à jour automatique de l’ensemble des paramètres lors de la
modification d’un seul.
- Les itérations dans BIM sont rapides (modifications rapides pour les objets indépendantes)
- Outil puissant dans la phase de production des livrables
- BIM vise à réduire la saisie répétitive des données.
Inconvénients.
- Une des grandes limitations des logiciels BIM concerne la faible intégration avec des logiciels
d’analyse structurelle aux des éléments finis.
- Les logiciels BIM sont critiqués parce qu’ils utilisent des outils prédéfinis pour générer des
bâtiments (Peters et Peters, 2013, p. 9).
- BIM utilise des paramètres au niveau des objets modélisés. Les objets sont scriptés (codées) à
l’intérieur du logiciel, de sorte qu’ils limitent la liberté de la modélisation avec des algorithmes
définis par l’utilisateur Ainsi, le modèle se comporte comme un ensemble d’objets indépendants.
(Boeykens, 2012, p. 454.) Les logiciels BIM n’utilisent pas la pleine puissance de calcul et
générative des ordinateurs. Ainsi, l’utilisation des algorithmes peut élargir le champ du BIM.
(Aish, 2013, p 43 ; Boeykens, 2012, p 453)
- Les relations entre les objets sont parfois difficiles à gérer (Denis, 2014, p. 13) ; Les données
intégrées aux objets rarement affectent les objets environnants.
IV.1.3. AAD
L’exploration de la modélisation paramétrique et l’optimisation de l’algorithme génétique ont
considérablement progressé ces dernières années, avec de nombreux organismes de recherche et les
entreprises développant des outils et des méthodes pour créer une pratique plus robuste et
intelligente. L’Algorithme -Aided Modélisation Design (AAD) utilise des algorithmes pour
modéliser la géométrie.
L’utilisateur construit le projet en déterminant les relations et les dépendances à l’intérieur du script.
Ainsi, la modification d’un paramètre ou partie algorithmique du script peut affecter l’ensemble du
modèle. Toutes les connexions et les relations forment ensemble la topologie du projet.
22
9358w Promo 2016
Les relations entre tous les éléments
composant le modèle doivent être bien
comprise afin de réalise un « script »
simple à gérer. Les contraintes des
relations entre les éléments du projet
déterminent les manipulations possibles du
projet. Figure IV-3 Objet _ Géométrie
Les modèles générés à l’aide de l’AAD sont des compositions purement visuelles de la géométrie.
Aucune base de données ne s’associe à la géométrie.
IV.1.4. AAB – Fusion entre l’AAD et les principes BIM

Les nouvelles approches de modélisation paramétriques essaient d’exploiter les meilleurs
caractéristiques des deux champs touchées ci-dessus, BIM et AAD.
En effet, le fait de pouvoir manipuler des « objets » contentant des caractéristiques sémantiques, et
non plus que des géométries « mortes », donne vie à de nombreuses approches nouvelles de
modélisation exploitant la puissance du BIM.
Figure IV-4 - AAB dans un processus de conception
L’avantage réel d’AAB est que les objets peuvent être utilisés dans un logiciel externe orienté objet.
AAB peut rendre les processus des analyses externes plus rapides parce que tous les paramètres liés
à la simulation et les objets peuvent être définis sur Grasshopper. Ainsi, les processus itératifs
deviennent rapides et les processus d’échange peuvent même être gérés automatiquement.
Tableau IV-1- Récapitulatif des concepts Clé BIM et AAD
M ETH O D E D E
C O N C EPT C LE D EFIN ITIO N M AN U ELLE FO N C TIO N / O U TPU T
M O D ELISATIO N
- Géométries et relations entre eux - Possibilité d’exporter la 3D la conception
- Géométrie : les objets ne se constituent - Pas de "composants" avec des dans le logiciel de CA
que des géométries paramètres à l’intérieur - Pas un outil de préparation des livrables.
AAM (Algorithmic Aided Modeling)
- Retour d’information en temps réel - Facile à changer la forme de la Besoins d’un autre logiciel pour produire des
conception plans / sections.
- données -Définition des composants, matériaux,

BIM (Building Information - Les objets ou les familles avec tâches - Tous les dessins techniques se sont lie à la
différents caractéristiques sont comprises - Difficile de changer la géométrie, objets base de données BIM
Modeling) par le logiciel en tant que composants paramètres dans le langage codé du - Plans / sections sont produits
avec propriétés physiques logiciel (pas ouvert)
- Les objectifs à atteindre amènent à penser à un système de travail qui suive plutôt une logique
de travail BIM supportée et contrôlée par des algorithmes paramétriques.
23
9358w Promo 2016
IV.2 LOGICIELS
Afin de définir les solutions les plus adaptées pour mener l’étude, présentons d’abord les logiciels
disponibles.
IV.2.1. Les logiciels disponibles
Tableau IV-2 - Logiciels disponibles

Description Acron ym es Versi on Date
de sortie
BIM – Logiciels Commerciaux
Autodesk AutoCAD 2016 ACA D M.49 .0. 0 2015
Autodesk Revit 2016 RVT Build: 20140 60 6_ 15 30 2016
Versio n 5 SR13
Rhinoceros 3D Rhino 5/23/20 16
(5.13.6 0 52 3.2 01 4 0)
TEKLA Structures 21.1 TEK 21.1 Service Relea se 5 5/2016
Structural BIM – (S-BIM Tools)
TEKLA – Robot Millenium Live Link - 1.54 7/2015
Revit Extensions for Autodesk Revit 2016 Extension s 3.0.8 .0 2014
Grasshopper WIP GH 0.9.0 076 8/2014
Geometry gym*
(BullAnt v1.3.03 ; ggRhinoTEKLAv21.1 v1.1.20 ;
gg 2016 2016
ggRhinoRobot v1.1.10 GH0.9.0051 ; ggRhinoIFC
v1.4.27 GH0.9.0050)
Karamba 3d K 1.2.0 2016
Logiciels Eléments Finis (FEA)
GRAITEC Advanced Design 2015 GAD 2015 2015
Autodesk Robot Structural Analysis 2016 RSA 28.0. 0.5 335 2016
 GeometryGym n’as pas été disponible depuis le début.
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IV.2.1.1. Logiciels BIM
- Revit, logiciel vieux de dix-huit ans avec de treize versions (2 à 3 sorties par an). Il est principalement développé comme un
outil architectural par PTC14 (Parametric Technology Corporation et Charles Software River, breveté par Leonid Raiz et Irwin
Jungreis).
- En 2002, Autodesk a acheté Revit Autodesk.
Autodesk Revit® Structure intègre un modèle physique constitué de plusieurs matériaux avec un modèle analytique indépendant
qui peut être modifié et utilisé pour une analyse efficace de structure, la conception et la description de la construction.
L'integration avec RSA est complete, l'interaction se fait en lien direct (avec des logiciels ouverts simultanèment)
Revit ne fournit pas les sections d'acier européennes par défaut. Revit ne peut pas gérer les assemblages des structures en acier.
Les problèmes d'excentricités sont compliqués à gérer.
- IFC compatible
-Le Rhino Software (Rhinoceros18) est un modeleur de surface 3D avec un moteur de NURBS (Non-Uniform Rational
Base Splines) comme un générateur de courbe (Farin , 1999) par des points de contrôle définis sur une base coordonnée qui
sont compatibles avec la majorité des projections visuelles .
-Rhino affiche simultanément différents points de vue pour décrire l'objet 3D (plan, élévations et modèle 3D).
-M odélisation paramétrique des géométries, intégration complète dans l'environnement BIM .
TEKLA STRUCTURES est un logiciels de la modélisation 3D, principalement orienté vers les structures en acier
- M anagement des projets de génie civil dans tous les phases de leur cycle de vie ;
-Les modèles créés à l'aide de TEK comportent des informations détaillées, fiables et précises requises pour une modélisation
de l'information de tout l’élément constituant le projet et une exécution réussie des bâtiments.
- Les catalogues des sections d'acier sont complètes et présentent toutes leurs caractéristiques.
-Des liaisons Live Link (directes) peuvent être établies avec RSA
-IFC compatible (Export et Import)
IV.2.1.2. Outils S-BIM

Les outils Structural BIM (S-BIM) sont capables d’exploiter les caractéristiques et informations
structurelles incorporées dans une maquette numériques. Développés sur une approche collaborative,
ils recueillent toutes ces données (conditions limites, charges, longueurs de flambement, appuis,
maillage, etc.) pour en générer une représentation numérique associée, la maquette analytique.
L’efficacité du flux de travail BIM est basée sur le partage et l’échange d’informations, qui influencent
efficacement la collaboration entre intervenants.
En appliquant la technologie S-BIM, il est même possible d’analyser le comportement de la structure
pendant le processus de conception du projet – et ainsi générer des analyses préliminaires (Zhang et
Hu, 2011).
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Grasshopper® est un éditeur graphique d'algorithmes entièrement intégré avec Rhino. Grasshopper ne
nécessite aucune connaissance de la programmation ou de script. Il permet de construire des générateurs
de forme de facon intuitive utilisant la programmation visuelle.
L’approche visuelle de la modification des données est surtout utile :
- lorsque la modélisation paramétrique est complexe
- avec fonctionnalités supplémentaires pour le logiciel Rhino,
- avec les outils d’automatisation les tâches fastidieuses
- pour l'exportation des données et des résultats vers Excel.
Avantage : Grasshopper constitue une basse de données compacte et légère des géométries et
informations d’un ouvrage
Karamba est un outil d'ngénierie structurelle paramétrique dans l'environnement Grasshopper. Karamba peut gérer les
chargements et les conditions limites. Il permet de calculer les efforts internes aux sections, les déformations et
flèches. Cela rend plus facile la combinaisonr des modèles géométriques paramétrés, des calculs par éléments finis et
des algorithmes d'optimisation comme Galápagos. Karamba est développé par Clemens Preisinger en coopération
avec Bollinger - Grohmann - Schneider ZT GmbH Vienne. Karamba peut mener des analyse du deuxième ordre ;
Inconveniantes : Les catalogue des sections en acier n'est pas complète.
Il ne peut pas être utilisé pour effectuer des contrôles en fonction de EC3. Production de livrables impossible sans
passage aux outils extérieures
Geometry Gym fournit des outils logiciels OpenBIM (codes ouverts qui lient différents logiciels BIM ). Ces outils ciblent
principalement les processus de flux de travail simplifiés pour une meilleure productivité et des dessins. La modélisation
paramétrique et générative des projets est activée en utilisant des plug- ins pour Grasshopper 3d et Rhino 3d. La
communication avec le modèle BIM est fourni en utilisant une combinaison de formats OpenBIM (principalement IFC)
et l'interaction de l'API directe avec les logiciels populaires tels que Revit, Archicad, Digital Project et TEKLA. Les
modèles d’analyse structurelle peuvent être échangés avec de nombreux logiciels d'analyse populaire. Ces outils
fournissent des moyens efficaces pour manipuler et générer des modèles 3D de projets.
IV.2.1.3. Logiciels FEA – calculs aux éléments fini

- Robot Structural Analysis 2016
Robot ™ Structural Analysis Professional offre aux ingénieurs d’analyse et de
conception BIM intégré des outils avancés pour comprendre le comportement de
diverses types de structures et de vérifier la conformité aux codes. Il est adapté
pour la conception des ouvrages en acier. La production des livrables conforme
aux normes et codes est un grand avantage. Robot permet aussi calcul et la modélisation
d’assemblages complexes ; le calcul de la raideur du sol ; la vérification des éléments au flambement
et déversement ; le calcul de ferraillage.
- Advanced Structure
Advance Design a été développé spécifiquement pour les professionnels de l’industrie qui nécessitent
une solution supérieure pour l’analyse structurelle et la conception de béton et d’acier des structures
renforcées. Les caractéristiques d’Advance comprennent l’interface intuitive, un moteur d’analyse
FEM puissante, assistants de conception de haut niveau, post-traitement des résultats et des rapports
automatisé.
IV.2.2. L’Interopérabilité
L’utilisation du BIM dans la conception structurelle implique le choix de la plate-forme la plus

appropriée. Outre les capacités caractéristiques internes des logiciels de BIM, l’interopérabilité, les
normes de données et la communication entre les logiciels doivent également être prises en
considération (Pazlar& Turcs, 2008; Grilo&Jardim-Goncalves, 2010).
IV.2.2.1. Définition
En ce qui concerne les logiciels, l’interopérabilité à long terme est utilisée pour décrire la capacité des
différents logiciels à échanger des données au moyen d’un ensemble commun de formats d’échange,
à lire et écrire les mêmes formats de fichiers, et à utiliser les mêmes protocoles. L’interopérabilité
26
9358w Promo 2016
offre à l’utilisateur la liberté de passer d’un produit à un autre tout en conservant l’intégrité des
données après le transfert d’un logiciel à un autre.
L’idéal serait que différents outils de disciplines puissent partager des informations entre eux sans
devoir réintroduire des données. Tel est le fondement d’openBIM. On ne peut pas avoir un véritable
flux de données openBIM sans logiciel interopérable. Etre interopérable signifie avoir la possibilité
de travailler avec plusieurs acteurs tout en étant libre d’utiliser les outils avec lesquels chacun se sent
le plus confortable et productif.
IV.2.2.2. Types d’échange d’information entre les systèmes

- Les liens directs – les add-ins et les API (Application Programming Interfaces) permettent une
interaction « Live » directe entre les interfaces des 2 logiciels ; le flux d’information est continu ;
ce qui est modélisé en entrée et compris et utilisable en sortie ; selon les cas, des mises à jour
automatiques selon les modifications peuvent être assurées par les API.
- Les liens indirects – le flux d’information se transmet via l’exportation et importation d’un
fichier commun, connu et lisible par les 2 logiciels.
Les principaux types de fichiers pour l’échange des informations des produits de la construction
sont les Industry Foundation Classes (IFC) et la Standard intégration CIMsteel Version 2 (CIS / 2).
IFC est destiné à la planification de la construction, la conception, la construction et l’exploitation
d’un ouvrage. CIS / 2 est destiné à la construction métallique et la fabrication.
Le format .ifc a eu plusieurs versions. L’IFC4 a été publié en Mars 2013. Certaines des nouvelles
fonctionnalités essentielles sont liées à la création de géométries. En effet, IFC4 est développe pour
soutenir NURBS (Non-Uniform Rational B -Spline) courbes et surfaces (buildingSMART), qui sont
fondamentales à la modélisation des formes complexes.
Le format .ifc pourrait être considéré comme une norme, neutre et indépendante , qui a été élaborée
par buildingSMART avec l’objectif principal de faire évoluer la norme IFC et promouvoir le
concept de BIM dans le secteur de la construction. Dans Building SMART (précédemment
International Alliance for Interoperability), chaque pays contribue en tant que bénévole pour faire
progresser le concept en remplissant la Bibliothèque des normes, outils et services.
IV.2.2.3. Désavantages de l’IFC – Décision de les éviter

Bien que l’échange de données dans le milieu du BIM utilise le fichier « IFC » comme moyen
d’interaction et d’échange principal entre les acteurs et les plateformes, des doutes se posent sur la
pertinence des informations que les IFC transmettent. Pendant les processus d’import et d’export,
les IFC ne permettent pas une interopérabilité complète. L’information est souvent perdue.
L’interopérabilité n’est pas réversible lors de l’importation d’un modèle puis l’exportation dans un
autre logiciel. En effet, une recherche* effectuée sur les échanges d’information entre les logiciels a
précisé que seule la forme du modèle peut être transférée (perspective). Au niveau des informations
structurelles, des données essentielles comme les charges, les conditions limites et les conditions
d’appuis, manquent totalement ; la traduction de la géométrie est, quant à elle, imprécise.
Vu ces problématiques liées au transfert des données au moyen des échanges IFC, pour pouvoir
transmettre des informations d’une façon plus rapide, et plus fiable, la décision d’essayer d’éviter le
passage par les IFC a été prise. Un workflow capable d’exporter des IFC éventuellement, serait
quand-même préférable, étant donné les futurs projets et échanges.
27
9358w Promo 2016
Figure IV-6- Exemples des workflows utilisées

(AA. Taher, KTH University, M ars 2016)
IV.3 IDEES PRINCIPALES DU WORKFLOW

Au regard des tous les thèmes mentionnés ci-dessus, une première approche du système de transfert
des données adapté pour l’étude a été prédéfinie. Il s’agissait d’une solution provisoire, pour
commencer l’étude de la modélisation des passerelles ; des modifications du processus selon les
nouveaux outils disponibles pourraient être envisagées. Les choix retenus étaient :
- Logiciel principal pour la modélisation et la base de données géométriques centralisée du

modèle – Grasshopper (Rhinoceros3D).
Critère de choix : une solution de modélisation paramétrique assez commune, même dans des
projets antérieurs de l’entreprise. Interopérable : nombreux solution de conception avec des autres
logiciels ; fichiers légers.
- Logiciel de modélisation BIM et gestion de la fabrication – TEKLA. Critère de choix : Le projet

était entièrement en acier. Chez ISC, on avait besoin des métrés en temps réel et on avait déjà eu
une première expérience dans le
suivi des études d’exécution d’un
ouvrage acier avec TEKLA. Une
extension de TEKLA pour le
transfert en temps réel des infos
sur Grasshopper venait de sortir ;
opportunité de tester les liens Figure IV-7 - Date de sortie du Plug-In Live Link TEKLA-Grasshopper :
6.6.2016 (Version BETA)
directs entre logiciels.
28
9358w Promo 2016
- Logiciel de calcul aux éléments fini – ROBOT. Critère de choix : capacité de produire des
vérifications complètes conformes aux normes et codes structurelles, des livrables (notes des
calculs) ; compatibilité avec les structures en acier (calculs des assemblages) et en béton
(ferraillage). Il existait un lien direct entre TEKLA et ROBOT, qui n’a pas été testé.
- On n’avait pas un outil qui permettait le passage entre Grasshopper et ROBOT mais TEKLA étais
capable (théoriquement) de communiquer avec ROBOT. Le modèle devait donc être construit sur
Grasshopper en tenant compte du fait que l’on devrait passer par TEKLA pour mener l’analyse
structurelle sur ROBOT. Donc, au début, TEKLA, servait comme outil de mise en relation du
modèle géométrique avec ROBOT. Afin d’avoir un transfert d’information efficace, il est
important que les 2 ‘passerelles’ Grasshopper-TEKLA et TEKLA-ROBOT fonctionnent bien.
- 2 modèles devraient être construits dans l’environnement de Grasshopper :

1-Le modèle géométrique (fabrication) pour TEKLA.
2-Le modèle analytique, avec les simplifications adaptées pour les calculs aux éléments finis
sur ROBOT.
Figure IV-8- Première approche du workflow envisagée.
29
9358w Promo 2016
V. LA MODELISATION PARAMETRIQUE DES OBJETS (AAB)

V.1 L’EXPERIENCE DU PROJET « L’ACCES A LA PASSERELLE BLANCHE »
SUR TEKLA
Avant de se lancer dans l’étude de la modélisation paramétrique pour les
analyses structurelles des passerelles en charpente métallique, j’ai eu l’occasion
de participer aux études de suivi d’exécution d’un ouvrage en acier galvanisé.
La Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines (CASQY)

avait retenu POA au début de l’année 2016 pour le chantier de la passerelle
blanche sur la commune de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). Celui-ci
prévoyait la réalisation d’un escalier d’accès à la passerelle existante ainsi que
deux cages d’ascenseurs afin de satisfaire aux normes PMR.
Situé dans le secteur de l’Ecole Supérieure Technique Aéronautique et de

Figure V-1 - L'accès à la Construction Automobile (ESTACA), la passerelle était utilisée
passerelle blanche; détail quotidiennement par les riverains et les étudiants du groupe scolaire. Afin de
d'un projet galvanise
garantir l’exploitation de la passerelle pendant la durée des travaux, un phasage
approprié, la destruction tardive de l’accès existant, et la mise en service de l’escalier 18 mois après
le début des travaux ont été proposés.
Sa conception a fait l’objet d’une attention particulière de façon à répondre aux exigences esthétiques
de la CASQY et à préserver la cohérence de l’ensemble de cet ouvrage de haute qualité architecturale.
En collaborant avec monsieur Thomas SHAO, ingénieur structure de mon pôle, nous avons réussi à
mener les calculs de structure (éléments, assemblage) et produire la maquette digital BIM de
l’ouvrage, jusqu’aux détails d’assemblages. Nous avons a suivi la phase de fabrication, en fournissant
toutes la documentation et les informations nécessaires à l’usine de fabrication de la charpente.
De cette expérience je rétiens particulièrement la démarche de fabrication que j’ai suivi de prêt.
Les tâches qui m’ont été confiées étaient :
1- La gestion de la maquette numérique de l’ouvrage.

2- La vérification des notes de calculs selon EC3 et la mise-à-jour de la
maquette sur TEKLA selon la modification des notes de calculs.
3- La synthèse avec les corps d’états architecturaux (principalement une
synthèse au moyen de plans 2D)
4- La production des livrables comme :
- Croquis de débits
- Plans de détails
- Plans, coupes et élévations du bâtiment Figure V-2 - Exemple assemblage
- Plans de montage pour le chantier CASQY sur TEKLA
- La 4D – Vidéo de la maquette en processus du montage. (Cf. ANNEXE B)
Cette expérience a été très valorisante dans l’aspect technique. La complexité de cette structure et les
nombreuses problématiques de synthèse auxquelles le Bureau de conception n’avais pas pensé, nous
ont amené à être ‘inventif’ quant à la résolution des plusieurs problèmes de synthèse.
Ce projet étant le premier à avoir été mené, fabriqué et suivi entièrement sur TEKLA, j’ai rédigé un
rapport de retour d’expérience TEKLA, avec l’aide de madame Sylvie PIQUARD (projeteuse
expérimenté sur TEKLA) et avec le suivi de monsieur Thomas SHAO, ingénieur structure. (Cf.
ANNEXE C). Par la suite nous nommerons ce projet CASQY.
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9358w Promo 2016
Figure V-3- La passerelle CASQY ; Etat initiale du projet
V.1.1 Particularités de CASQY et enjeux du projet en vue de l’étude
La structure métallique porte les marches en béton BFUHP ; elle est enrobée
d’une maille en inox suspendue. Des panneaux en béton architectonique
habillent partiellement les façades du noyau central dans lequel sont logés les
deux ascenseurs.
La conception de cet ouvrage a demandé une attention particulière. Afin de
protéger la structure de la corrosion, un traitement galvanisé de l’acier a été
prévu. Cette contrainte impose le fait que la majeure partie des travaux soit
effectuée en usine : tous les pré-percements et soudures des éléments constituant
la passerelle doivent être menés avant le traitement galvanisé.
En plus, les éléments doivent être conçus en avance et leurs assemblages doivent
assurer une continuité et liberté de passage du liquide utilisé pour la Figure V-4 - La synthèse a affecté les
réussite de la galvanisation ; toute stagnation du liquide dans les éléments solutions techniques; ici un détail de
fixation de l'ascenseur
était strictement à éviter.
Figure V-5 - La maquette (droite) et la réalité ; CASQY, un projet entièrement géré sur TEKLA
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Afin de faire face aux nombreuses problématiques soulevées
vis-à-vis de la démarche particulière de la conception et
fabrication de cet ouvrage, la constitution d’une maquette
numérique de la structure a été retenue comme la solution la
plus adaptée ; celle-ci devrait aider à garder trace du suivi des
avancements, à prévoir au maximum les risques de la
fabrication et du montage, ainsi qu’à pouvoir s’adapter
facilement aux besoins du chantier et aux modifications des
éléments qui, en effet, ont été plus que nombreux.
La maquette constitue un exemplaire digital du patrimoine à

Figure V-6- Assemblages sur TEKLA construire ; les assemblages et les éléments étaient riches en détails,
valables également pour la construction et aussi l’exploitation de l’ouvrage.
- Tenant compte des contraintes dues à la galvanisation, la structure a été décomposée en plusieurs
modules boulonnées entre eux sur le chantier ; Chacun de ces modules est appelé un
assemblage mère et est constitué d’éléments assemblés entre eux uniquement par soudure.
- La définition des assemblages à
CASQY était en effet une manière
de gestion du projet et du contrôle
du montage de l’ouvrage.
V.1.1.1 A retenir pour

l’étude
Pendant ce projet, une structure
d’environ 20 tonnes d’acier a été
calculée, fabriquée et mise en œuvre.
Un total de 2414 pièces ont été coupées
pour fabrication en usine.
1- Excentricités : Sur TEKLA les

Figure V-7 - La structure mise en chantier
éléments ne se modélisent pas suivant leurs axes de
gravité. Il est pratique de modéliser les éléments selon leurs faces, ce qui rend plus facile le
positionnement de ces pièces par rapport aux pièces avoisinantes.
2- Le repérage (numérotation) du modèle est une tache assez compliquée. C’est la tâche la plus
importante à bien mener pour ne pas avoir des problèmes pendant la phase de création des
livrables. Avoir une première expérience à gérer le repérage d’une structure galvanisée aide à
planifier la stratégie des futurs projets et à prévoir les problématiques depuis le début de la
modélisation.
3- Les plans de fabrication des pièces : La production des tous les croquis de débits (pièces)
constituant la passerelle m’a donné une vision claire de cette phase que je ne connaissais pas
avant et qui pourtant affecte tellement la bonne exécution des projets, dernière phase de la
chaine de production.
4- Les dispositions constructives des assemblages en boulons et les principes des épaisseurs des
pièces attachées. Les pinces font partie de dispositions constructives à respecter, elles ont
affecté la modélisation et le traitement des assemblages du modèle de façon importante. Savoir
les gérer servirait pour l’étude.
5- La relation inséparable entre le modèle de calcul et la mise en œuvre : La solution technique
à mettre en œuvre satisfait le modèle analytique. De même façon que le modèle analytique il
s’adapte aux méthodes disponibles de la mise en œuvre et les particularités d’un sujet.
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Toutes les réfections de l’expérience avec CASQY m’ont aidé de façon importante pendant l’étude
du projet des passerelles.
V.2 FAMILIARISATION AVEC GRASSHOPPER (Rhinocéros 3D)

Dans cette phase il faut retenir que l’outil qui permettait de créer la liaison entre Grasshopper et
ROBOT n’existait pas ; c’était TEKLA qui devrait assurer les liens avec ROBOT. Par conséquent, la
modélisation initiale a été conçue pour autour du passage entre Grasshopper et TEKLA.
V.2.1 Les données géométriques et la topologie
Il était assez clair que pour commencer la modélisation des passerelles sur Grasshopper, il fallait bien
définir les paramètres du modèle, les éléments paramétrés à modéliser et ceux qu’il était plus pratiques
de modéliser hors de l’environnement Grasshopper.
On a décidé de commencer l’étude pour la passerelle la plus longue.
La topologie des éléments affecte particulièrement la pertinence d’un modèle paramétrique.
A ce stade, l’information plus importante est le positionnement des axes neutres des éléments par
rapport au niveau 0.00 de la terre, et les relations entre ceux-ci.
Les excentricités des éléments étaient un point à traiter.
V.2.1.1 Modélisation des éléments

- Poutres principales – Les axes neutres des poutres principales ont été dessinés. Le point du
moment nul (décomposition pour fabrication) a été modélisé.
- Entretoises – Sous chaque appuis (au-dessus de chaque chevêtre), des entretoises seront réparties
symétriquement par rapport l’entretoise du milieu ; les 2 entretoises de chaque rive auront, par conséquence,
une distance faiblement différente (d limit paramètre introduit).
- Chevêtres - l’IPE de section variable est modélisé à l’aide de 5 plats

(comme un PRS), dans le cadre d’une utilisation lors de futurs projets ; et
aussi comme une solution technique supplémentaire. Le chevêtre du
milieu est élargi des 300 mm de chaque côté suivant le fichier Sketch up ;
son fonction est purement architectural.
- Poteaux - Les poteaux sont représentés par leurs axes neutres. Figure V-8- Chevêtre sur Grasshopper
- Escaliers - les axes neutres des limons, paramétrés selon la hauteur de la passerelle, les entretoises, et
les ‘poteaux support’ du palier seront modélisés. On introduira comme paramètres, la hauteur et
largeur des marches, pour mieux gérer les modifications éventuelles de la géométrie de la passerelle
(inclinaison, hauteur, nombre de marches). TEKLA gère très bien les éléments qui ne sont pas
définitivement fixés dans cette phase ou qui seront adaptées selon les méthodes appliquées en chantier,
voir : l’épaisseur des marches, les cornières de support des marches. Les poteaux du palier des escaliers
sont ajoutés dans le modelé. Leur hauteur dépend du choix de la section des limons.
- Les dalles préfabriquées de la passerelle seront modélisées à partir de leurs plans moyens ; ils auront
une épaisseur de 10 cm. Un paramètre qui gère l’espace entre 2 modules consécutifs est introduit ;
Dans ce point-là, le modèle est constitué d’une structure filaire sur Grasshopper.
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04.07.2016
Figure V-9- Etat du projet sur Grasshopper
Figure V-12 - Création des poteaux

Figure V-11- Dalles préfabriquées paramétrées
Figure V-10 - Les dalles suivent le

direction d'accès (Escaliers) de la
passerelle
Figure V-14- Poutres principales et entretoises
Figure V-13 - Création poteaux du palier

Figure V-15 - Découpe Poutre
Figure V-17 - Axes neutres supérieures

Figure V-16 - Limons escaliers
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V.2.2 Une structure paramètre – les paramètres
Table V-1 - Les paramètres de la structure

VAR IAB LES PARAMETRES
Longueur 2L
mi Largeur (même pour tous) ; b
Hauteur (H) ANeutre H
Tablier
Entraxe entretoise c
d limites entretoise rive d lim
Découpe poutres principales au point moment nul x (M=0)/2L
Hauteur h
Largeur section a
Hauteur pente section variable d
Chevêtres Longueur pente section variable f
Epaisseur âme tf
Epaisseur semelle e
Chevêtre milieu : débord = 300 mm -
Poteaux : Axe neutre inclinaison α
Poteaux : Position (entraxe en tête) i/2
Poteaux
t (encastrement poteaux) H+t
Débord pied de poteaux pd
Largeur palier (fixe dans ce projet) esc
Escaliers Marches (Hauteur marche; Largeur marche) am; bm
Longueur Palier b pl
Epaisseur dalles ed
Dalles
préfabriquées
Espace entre 2 modules consécutifs td
Débordement dalle rive g
Fondations Largeur Semelle (poteaux palier et poteaux principaux) bs
(pour le
modèle
Longueur Semelle (poteaux palier et poteaux principaux) as
analytique) Mi-hauteur semelle ts
Figure V-19 - M odule créé sur

Figure V-18- Une partie des paramètres de la Grasshopper afin de garder trace du Figure V-20 - Chevêtre paramétré
passerelle gabarit de passage sous la passerelle.
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V.3 L’INTERFACE GRASSHOPPER-TEKLA

L’extension TEKLA Live Link, téléchargée sur le site officiel de TEKLA WAREHOUSE, a permis la
communication en direct des données modélisées sur Grasshopper. Une évaluation de l’outil a pu être
menée.
V.3.1 L’API
Le script sur Grasshopper est divisé en deux parties. La première partie définit la géométrie d’accueil
des objets : on définit les axes neutres et la topologie du modèle d’objet et les relations entre les objets.
La deuxième partie définit les objets eux-mêmes pour TEKLA. Dans cette partie, les axes (géométries)
produisent des objets (poutres, poteaux, dalles, etc.) avec des attributs (préfixes d’éléments, préfixe
d’assemblage, matériel, finition, positionnement par rapport à l’axe neutre). Pour établir le lien, le
logiciel TEKLA doit être ouvert avant Grasshopper. L’ordre d’ouverture affecte le transfert de
l’information.
La procédure produit un modèle d’objet, de sorte que le processus de modélisation peut être poursuivi
dans le logiciel BIM, ici TEKLA.
05.07.2016
Figure V-21- Lien direct entre TEKLA et Grasshopper
Figure V-22- Le séparation du script dans l'interface du travail Grasshopper
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V.3.2 Le catalogue des sections

Les commandes de TEKLA Live link permettent d’attribuer plusieurs informations aux objets
modélisés. On a vu que la boite de dialogue PR des outils de TEKLA Live link nous amènerait aux
catalogue des sections TEKLA.
Les informations de cette boite étaient du texte plein. Vu le fait que notre modèle devrait se développer
sur 3 logiciels, on a imaginé l’éventualité de pouvoir entrer l’information des sections désirées pour
notre projet en texte et à la main (exemple : « IPE450 »). Le test fut concluant. Nous verrons son
utilité au moment de la création du workflow complet.
On a créé un module qui sort les caractéristiques géométriques de base d’une section (longueurs,
largeurs). Ceci a été d’une importance particulièrement grande pour améliorer la première partie du
script, là où les géométries (axes) des éléments étaient définies. Les caractéristiques géométriques de
chaque pièce aident à construire les relations entre les éléments (axes).
V.3.3 Les Figure V-23- Outil qui donne les longueurs et largeurs des sections le plus courants.
objets modélisé, particularités et excentricités
- Les garde-corps et les marches des escaliers ne sont pas paramétrés sur Grasshopper.
Vu que de nombreux éléments (détails de fixation, sections à utiliser) n’étaient pas encore fixés, les
relations entre ces éléments restaient difficiles à prévoir. Par ailleurs, les garde-corps étaient plus
faciles à gérer sur TEKLA directement.
- Pour définir des éléments linéaires (poutres, poteaux) sur TEKLA, on a seulement besoin de tracer
des lignes sur Grasshopper. Pour les objets surfaciques, on a besoin des surfaces.
- Tous les éléments ont été modélisés par leurs axes neutres sauf :
Les poutres des escaliers. Architecturalement, on avait besoin
d’une continuité entre les poutres principales et les limons. C’est
pour cette raison que, sur TEKLA, on a l’habitude de ne pas
modéliser par les axes neutres. En cas de modification de la
section du limon, on veut que son bord supérieur ne dépasse pas
le bord supérieur de la poutre principale. C’est de cette façon-ci
qu’on gère les excentricités sur TEKLA ; d’où la raison de cette
modélisation.
Les dalles doivent aussi être définies sur le même principe ; la
surface du bord inferieure de la dalle nous intéresse.
Figure V-24 - 1- L'axe du limon pour la Le positionnement par rapport à cet axe, les outils de TEKLA Live
modélisation sur TEKLA Link nous permet de le gérer.
2-L'axe neutre du limon
- La définition du chevêtre a été un point à discuter, à cause de la fabrication.
On ne savait pas encore si notre chevêtre aurait une section disponible et standard du marché (type
IPE, HEA) ou si elle serait plutôt un PRS, c’est-à-dire des plats soudés entre eux. Le premier cas
nécessite l’axe neutre du chevêtre et les plans des plats inclinés qui constituent la section variable.
Les analyses structurelles devraient être menées afin d’avoir ces réponses.
- Dans cette phase, aucun assemblage n’a été traité.
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Figure V-26- Continuité Poutre Principale-Limon

escalier
Figure V-25- Plats du chevêtre
V.3.4 Inconvénients
- Ordre d’ouverture. L’outil TEKLA Live Link impose un ordre d’ouverture des logiciels.
L’interface TEKLA doit être ouverte avant l’interface Robot.
- Assemblages. L’outil ne permet pas la création d’assemblages. On envisage donc que seules les
objets de la structure seront modélisés sur TEKLA. Les assemblages seront traités sur TEKLA.
- Fabrication. On ne peut pas modéliser une poutre biaise selon son mode de fabrication.
Exemple : Le cas des poutres biaises. Sur TEKLA, elles sont représentées comme une poutre
continue ; son mode de fabrication, par contre, consisterait plutôt en 3 morceaux d’UPE coupés
est soudées entre elles. On ne peut pas couper et adapter les faces des éléments.
- Modification manuel sur TEKLA : Les liens entre Grasshopper et TEKLA se cassent lorsque l’on
essaye de modifier manuellement le positionnement d’un élément structurel. Toutes les
modifications de positionnement des éléments doivent s’effectuer à l’interface de Grasshopper.
- Création des sections double On ne peut pas créer des sections doubles depuis Grasshopper pour
TEKLA. (entretoises)
Figure V-27 - Adaptation des faces (ici assemblage par

boulons, même principe pour une poutre continue, cordons
de soudure aux faces inclinées) [CASQY]
Figure V-28 - Poutre biais (éléments continue; cela ne

suive pas le mode de fabrication)
Dès que la structure a été suffisamment définie, on peut effectuer l’analyse structurelle afin de valider
définitivement la conception.
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V.4 L’INTERFACE GRASSHOPPER-ROBOT

L’analyse structurelle selon le workflow de départ devrait s’effectuer en passant par TEKLA.
Par contre, en travaillant sur le projet, à cette phase, on est arrivé à se mettre en contact avec John
Mirtchin, un pionner de l’openBIM, développeur d’outils GeometryGym qui permettent la
transmission des informations entre plusieurs logiciels du BIM. Il a aussi participé à la création de la
dernière version des IFC.
On a pu récupérer une licence d’évaluation de certains outils qu’il avait développé, parmi lesquels, la
ggRSA (geometryGym ROBOT Stractural Analysis).
Un nouveau workflow commence à prendre forme.
Figure V-29- Le system de transfert des données évolue
L’utilisation du GeoGym RSA suit les mêmes principes de l’outil TEKLA Live Link. Il utilise
l’interface de Grasshopper pour définir une structure sur Robot. Le lien est direct. Les éléments du
modèle analytique sont définis dans l’environnement Grasshopper, la commande Bake lie le script
du modèle et automatiquement ouvre le modèle sur Robot.
Une conséquence indirecte de l’étude est la création des 2 modèles dans la même interface de stockage
des données (Grasshopper) ; le modèle géométrique, adapté pour les aspects architecturaux et de
fabrication sur TEKLA ; et le modèle analytique, simplifié pour les calculs de la structure.
Un défi particulier dans la création du modèle structurel est qu’à ce stade de l’analyse initiale, on est
plutôt intéressés par la rigidité des éléments et la nécessité de les représenter par leur axe de centre de
gravité (axe neutre).
Afin de créer un modèle analytique, les outils ggRSA qui traduisent les informations sur Robot ont besoin
de données d’entrée de notre modèle. Ces données d’entrée seront des nœuds (points sur Grasshopper)
pour les poutres, poteaux, entretoises (barres), et des polylignes (et non plus des surfaces comme sur
TEKLA) pour les éléments surfaciques 2D (dalles, fondations).
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V.4.1 La méthode des éléments fini

La méthode des éléments finis constitue une méthode de calculs des efforts internes et des
déplacements d’une structure. C’est un outil général pour la résolution numérique des équations aux
dérivées partielles.
Dans la méthode des éléments finis, la région d’intérêt est divisé en
nombreuses sous-régions (ou éléments) connectées. La solution est obtenue
à partir de l’analyse des fonctions de forme (Strang et Fix 1973 ;
Zienkiewicz, 1971). La fonction de forme est la fonction qui interpole la
solution entre les valeurs discrètes obtenues au niveau des nœuds de
maillage.
Les approches FÉM utilisées dans l’analyse structurelle reposent sur des
simplifications des éléments d’une structure en éléments 1D (barres)
(poutres, poteaux) ou 2D (plaques, coques).
Figure V-30- Extraction des nœuds depuis le modèle

géométrique
V.4.2 Le modelé analytique – Hypothèses et simplifications

La ligne médiane d’un élément (tel que représenté par un modèle architectural) ne correspond pas
nécessairement à la position souhaitée dans le modèle d’analyse. Généralement, des hypothèses
simplificatrices se posent afin de simplifier les modèles de calcul. Ces hypothèses peuvent être faites
dans le but de rendre le modèle plus petit et donc plus rapide à exécuter, ou plus approprié pour la solution
d’analyse choisie notamment.
Ceci dit, un jugement technique doit supporter les simplifications pour satisfaire les limites de la solution
d’analyse.
1- le nombre de membres et de nœud ;
2- les paramètres de conception de l’acier, tels que les longueurs de flambement, limites des flèches ;
3- les paramètres de conception globale du bâtiment ;
4- FE densité maillage des éléments finis ;
5- Les paramètres d’analyse, tels que la non linéarité, les paramètres dynamiques ;
Afin de simplifier notre modèle :
V.4.2.1 Dalles béton/armées préfabriquées

- Les dalles préfabriquées ne participent pas à la résistance globale de la structure. Elles reposent
sur les poutres principales. Elles servent seulement comme élément de répartition des efforts
extérieurs. Pour cette raison, elles seront modélisées comme des bardages. Les dalles qui
participent à la reprise des efforts extérieurs sont des plaques.
Le logiciel crée un maillage pour les plaques, leurs matrice de rigidité participe à la création de la
matrice globale de la structure ; le modèle devient plus lourd, et on récupère des informations
supplémentaires sur les efforts inferieures (à cause du maillage crée) qu’on peut tout simplement
calculer au moyen des calculs manueles.
- Les dalles sont représentées par leur plan moyen. Ceci-ci sera dessiné au niveau de l’axe des
poutres principales. (excentricité négligeable dans l’analyse ; on considère que la transmission des
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charges est effectuée depuis le plan moyen des dalles directement à l’axe de gravité des poutres
principales).
Figure V-31 - Dalles préfabriquées et marches
V.4.2.2 Poutres principales

- Elles seront modélisées à leur axe de gravite (neutre).
Figure V-33- Tablier (poutres principales)
V.4.2.3 Entretoises
- Les entretoises sont modélisées au niveau des poutres principales. Le catalogue
disponible sur Grasshopper ne permet pas de choisir des sections doubles. On va
donc introduire une nouvelle section, type I, qui aura les mêmes caractéristiques
géométriques comme le cumul des 2UPE, afin de pouvoir imiter le comportement
des 2UPE. On considère que les 2 UPE sont rigidement connectées entre elles de Figure V-32 - Equivalence
façon à ce qu’ils se déforment comme un élément type I. des sections
Figure V-34- Entretoises
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V.4.2.4 Chevêtres
- Les chevêtres : 2solutions, soit on modélisera les chevêtres

au niveau des poutres principales ; soit on les modélisé à
leur position réel. On a opté pour la deuxième solution ; vu
que l’axe était facile à extraire à partir du « script » de
TEKLA.
Cela signifie qu’on doit introduire un élément qui assure la
connexion des poutres principales avec les chevêtres et ainsi
la transmission des charges et la continuité de la structure.
Ce sont les « Rigid Links », les « Liaison rigides », des
éléments infiniment rigides. (
Un lien rigide est utilisé pour modéliser des éléments Figure V-35- La résistance aux efforts tranchants du
complètement rigides de structures élastiques (définition chevêtre sera effectué manuellement. On modélisera
d’un corps rigide dans une structure) pour l’analyse structurelle la section équivalente à un
section du marché.
- Pour la modélisation des chevêtres, on admettra a priori la

mise en place d’une section disponible en marché
« HEA ». L’IPE section variable, subi des charges
ponctuels, au pire des cas, localisé au section plus faible ;
donc, en justifiant la rupture du section face au
cisaillement local, on pourra modéliser et tester notre
chevêtre d’inertie variable au point du moment max
(section plus haut), on le modélisant sur ROBOT comme
le HEA équivalente (hauteur égale à la hauteur maximale
du section variable) On vérifiera la solution par rapport
aux sollicitations dû aux moments ; et on vérifiera par des
calculs manuels la résistance de la section vis-à-vis les efforts Figure V-36- Liaisons rigides
tranchants.
V.4.2.5 Poteaux
- Les poteaux seront modélisés à leur axe neutre. Des liaisons rigides seront mises en place afin de
assurer la transmission des charges dans le modèle.
Figure V-37- Poteaux
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V.4.2.6 Limons des escaliers
- L’axe des poutres (limons) des escaliers sera amené à l’axe des
poutres principales du modèle.
- Les marches des escaliers seront modélisées comme des bardages de

la même manière que les dalles préfabriquées. Leur direction de
transmission des charges sera celui perpendiculaire aux limons Figure V-38- L'axe du limon de l’escalier
(poutres) des escaliers. dans le modèle analytique (2) par rapport à
celui du modèle TEKLA (1)
Figure V-39- Escaliers
Figure V-40- Entretoise des escaliers
V.4.2.7 Les fondations superficielles

- Les fondations sont introduites dans le script (ils se sont modélisé après les premières analyses à
l’aide de l’outil ; une première analyse de la structure a été effectué en utilisant des appuis rigides,
pas des fondations modélisées, l’interaction sol structure a été négligé). Ils sont modélisés comme
des plaques, afin de pouvoir récupérer leurs efforts intérieurs et les ferrailler.
Afin de comprendre mieux la modélisation de la structure se référer aux annexes (Cf. ANNEXE
D).
Figure V-41- Fondations
On a pu créer des groupes des éléments de la structure ; celle-ci est un bon moyen de sélection
des mêmes types d’éléments sur ROBOT.
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Figure V-42- Structure sur Robot (appuis rigides)

V.4.3 Les conditions limites
Les conditions limites sont définies pour les éléments du modèle. (Cf ANNEXE D)
V.4.4 Axes locaux et globaux (Systèmes de coordonnées des environnements)

Les axes locaux Les axes locaux des éléments similaires Figure V-43-Conditions limites
doivent être parallèles. (Exemple : Deux modules de dalles
parallèles ne peuvent pas avoir des axes locaux pas parallèles.
Si l’axe Oy est parallèle à l’Ox de l’autre module ; ça cause
des complications au « script » Grasshopper ; on donne pour
tous les mêmes types d’éléments, des axes locaux parallèles).
Le système cartésien des coordonnées entre ROBOT,
Grasshopper et TEKLA sont identiques.
Figure V-44- Les axes locales des mêmes groupes

d'éléments doivent être parallèle.
V.4.5 Les cas de charges
Les cas de charges se sont modélisés. (Cf. ANNEXE D – NODE DE MODELISATION.)
V.4.5.1 Permanentes
Tableau V-1- Charges Permanents
Charges Permanentes
Valeur Unité Type
G - DEAD_L Selon sections
P
Garde-corps -GC 0,5 KN/ml linéaire
Béton marches -B_M_PL [0,1m*1,6m*2500kg/m3]/2 = 2 KN/ml linéaire
Béton Dalles Préfabriquées -
[0,1*3,5m*2500kg/m3] /2 = 4,4 KN/ml linéaire
B_D_PREFAB
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Figure V-2- Poids Propre et charge d'exploitation sur Figure V-45- Les valeurs des cas de charges
Grasshopper
La nature de chaque cas de charge (Poids propre, Charge variable, Accidentelles, etc) est spécifiée
dans l’environnement Grasshopper.
V.4.5.2 Variables
Unité Type
Cas de charges Q Valeur
Escalier et paliers (exploitation) -

5 KN/m2 surfacique
LIVE
Charge horizontal dû à 10% de la charge totale d’exploitation
l’exploitation (marche de foule) verticale appliqué aux poutres
KN/ml lineaire
- LIVE_H_ACC principales =
- LIVE_H_DESCNT 0.5KN/m2 *3.5/2=0.875KN/ml
Pousse horizontales vers Garde-corps *1KN/ml a l’axe des p_ principales et
limons -1KN/ml*1m = 1KNm/ml * linéaire / torsion
- GC_H
Tableau V-3
Figure V-46- Les cas de charges variables
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V.4.6 Les combinaisons

Le fait de pouvoir gérer les combinaisons sur Grasshopper, permet une meilleure gestion du modèle
et rend la vérification des combinaisons plus facile. (Cf ANNEXE D)
Tableau V-4
ELS ELS ELU ELU
ϒ ψ0 ψ1 ψ2 QPERM CAR FOND ACC
DEAD_L 1,35 1 1 1 1 1 1,35 1,35
GC 1,35 1 1 1 1 1 1,35 1,35
G
B_M_PL 1,35 1 1 1 1 1 1,35 1,35
B_D_PREFAB 1,35 1 1 1 1 1 1,35 1,35
Q LIVE 1,5 0,7 0,5 0,3 0,3 1 1,5 0,75
LIVE_H_ACC 1,5 0,7 0,5 0,3 0,3 0,7 1,05 0,45
LIVE_H_DESCNT 1,5 0,7 0,5 0,3 0,3 0,7 1,05 0,45
GC_H 1,5 0,7 0,5 0,3 0,3 0,7 1,05 0,45
V_X_AV 1,5 0,6 0,2 0 0 0,6 0,9 1
V_X_ARR 1,5 0,6 0,2 0 0 0,6 0,9 1
W
V_Y_ACC 1,5 0,6 0,2 0 0 0,6 0,9 1
V_Y_DESCNT 1,5 0,6 0,2 0 0 0,6 0,9 1
Figure V-47- Les combinaisons sur Robot comme définit sur

Grasshopper
Figure V-48- Combinaisons
Figure V-49- M odèle complet analytique visualisé sur Grasshopper
V.4.7 Inconvénients
Certains inconvénients se sont notés pendant
la modélisation avec l’outil ggRSA.
1- ROBOT redémarrage Chaque fois
qu’un élément vient de se modifier
dans le script du modèle analytique dans l’interface du Grasshopper, fallait effectuer
« BAKE » pour voir les résultats. Donc en effet le lien est direct, mais ROBOT doit redémarrer
chaque fois qu’un changement s’effectue dans le modèle analytique, pour pouvoir la vérifier.
2- Impossible d’introduire des moments linéairement repartis Pour le cas de charge GC_H on a
dû introduire à la main chaque fois le moment linéaire reparti de la torsion sur les poutres
principales. C’est un type d’effort que l’outil ne permet pas d’appliquer.
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3- Impossible d’introduire les types des éléments Pour les calculs effectués dans le module
Dimensionnement acier en ROBOT, la barre est un élément de base. En principe, une barre
est un élément de structure du type défini (poutre, poteau, contreventement, etc.) avec des
informations importantes pour la vérification de la structure (caractéristiques de perte de la
stabilité, les déplacements limites, et aussi, le code de vérification). Ces types sont créés à
ROBOT. ggRSA contient une boîte de définition du type d’élément dans son interface, que
malheureusement ROBOT n’arrive pas à comprendre.
4- Limites de déformations Les limites de déformations doivent être introduites manuellement.
Ces sont nécessaires afin d’effectuer les analyses aux Etats Limites de Service (ELS)
5- Appuis élastiques La définition des appuis élastiques n’a pas pu être spécifiée sur Grasshopper
(ggRSA). Pourtant, une fois modélisés sur l’interface du ROBOT, les types des appuis
restaient disponibles chaque fois que ROBOT redémarrait.
6- Normes et standards La définition des normes de vérification (Eurocodes ; CM66, etc) est
impossible à effectuer sur Grasshopper.
V.4.8 Bilan des inconvénients

1- Ordre d’ouverture Afin de ne pas casser les liens entre les logiciels, TEKLA est le premier
logiciel à ouvrir. Deuxièmement le fichier du modèle sur Grasshopper et puis « BAKE » pour
avoir le modèle sur Robot.
2- Introduction manuelle répétitive des données Le fait de devoir rentrer des informations
chaque fois sur ROBOT manuellement créé des pertes du temps. Il faudrait trouver un moyen
d’introduire les infos dans l’environnement Grasshopper.
3- Modélisation aux axes neutres Plusieurs éléments de la structure sont modélisés aux axes
neutres. Apres des discussions avec des collègues expérimentés sur TEKLA le travail des
projeteurs sur TEKLA s’effectue plutôt aux axes des bords d’éléments. Un ouvrage modélisé
aux axes neutres ne lui permet pas d’être efficace.
4- On n’a pas pu traiter les assemblages depuis Grasshopper.
John Mirtschin a été mis au courant de tous les problématiques soulevé. Le résultat de ce discours
(des problématiques levées et des questions-réponses) clarifient et font évoluer le système.
Figure V-50- L'interface Grasshopper finale
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Figure V-51- L'ordre impose d'ouverture des interfaces des logiciels
V.5 LE CATALOGUE COMMUN POUR LES 2 LOGICIELS

On a pu créer un script qui permet d’introduire les noms des sections souhaitées à attribuer à un
élément, et automatiquement être capable d’être lisible par les deux Interfaces (TEKLA et ROBOT)
On a pu faire ça seulement pour les sections plus courantes en acier (IPE ; IPEA ; IPEN ; HE ; HEA ;
HEB ; UPE ; U ; etc) Les sections
tubulaires dans les 2 interfaces on
l’entrera séparément. Ceci parce
que les noms des sections en
ggRSA étaient en Anglais, par
contre sur TEKLA on travaille
Figure V-52- Script sections
avec des sections françaises.
V.6 LES ETUDES DE CONCEPTION

L’analyse structurale peut être exécutée après la création du modèle aux éléments finis. Les
paramètres d’entrée concernent l’identification des conditions aux limites, propriétés des matériaux,
et les conditions de chargement (cas de charges et combinaisons).
La simulation effectuée est une analyse élastique linéaire sous les cas de charges simples (poids
propre, charge d’exploitation, vent).
Ceci est une étape fondamentale avant d’autres analyses pour la vérification préliminaire de la fiabilité
du modèle et l’élimination des erreurs typiques d’instabilités du modèle ; instabilités causes par des
discontinuités aux nœuds d’extrémités des éléments. Cette étape aide aussi à la conception globale,
afin de comprendre si les conditions limites des éléments sur Grasshopper sont bien définies et qu’il
n’y a pas des défauts de conception (grands déplacements, besoin de contreventement, etc).
Comme le traitement des données est relativement rapide dans le cas d’une analyse linéaire, plusieurs
simulations peuvent être exécutées pour corriger les erreurs de configuration.
Une fois les conditions limites bien définies, les combinaisons se créent, et une analyse élastique
linéaire s’effectuera.
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V.6.1 ANALYSE STRUCTURELLE ET REVUE DE CONCEPTION SUR

ROBOT
V.6.1.1 Conception (Superstructure – ouvrage sur appuis rigides)
Pour commencer l’étude, une version simplifiée de notre structure sera
considérée, et aussi une analyse simplifiée, linéaire sera considérée.
Le modèle simplifié :
-Poutres principales : IPE 400

-Entretoises IPE 100 (provisoire)
-Chevêtres IPE 400
-Poteaux Tubes Rond 244.5*12.5 (provisoire)
Les éléments supplémentaires :

- Les liaisons rigides entre :
-Poutres principales et Chevêtres Figure V-53- Liaisons
rigides
-Chevêtres et têtes des poteaux
L’outil ggRSA nous a permis d’effectuer nombreux aller-retour entre les logiciels afin de trouver une
solution à la problématique de la conception.
Après les premiers résultats, on a bien notées de problématiques des conditions limites et des
déplacements horizontaux.
- Une première hypothèse de chargement dû au vent avant d’avoir mené les calculs selon les
EUROCODE, a été mené.
Une pression de vente
défavorable de q=150kg /m2
appliqué à notre structure
comme un effort linéairement
répartie sur les poutres
principales, et limons des
escaliers, a mis en évidence
encore une fois le besoin de
notre structure de plus que
5.5m de hauteur, pour être
contreventé ou augmenter sa
rigidité dans le sens horizontal.
Figure V-54- Structure début conception qui prenait des grands déplacements L’autre solution serait de revoir
horizontaux. les conditions d’appui. A priori
on voulait éviter les appuis encastrés des pieds des poteaux (chères et complexes à mettre en œuvre).
Quand tous les cas de charges étaient produits et les calculs de l’effort dû au vent étaient menés, on a
continué l’analyse. (Cf. ANNEXE- D - Note des hypothèses générales)
Dans cette phase le but c’est d’avoir une structure qui prend des déplacements acceptables (les flèches
limites sont spécifiées (Cf. ANNEXE- D - Note de modélisation).
V.6.1.2 Problématiques de grands déplacements et revue de concep tion – Étude comparative

entre trois solutions proposées
Notamment la passerelle se comporte mal vis-à-vis des efforts horizontaux.
Ce comportement est bien compréhensible, vu la valeur des efforts horizontaux appliqués et la hauteur
de la passerelle (5.7 m), impose par les Eurocodes. (10% de la totalité des charges d’exploitation
verticales, Cf. ANNEXE- D - Note des hypothèses générales)
Les paramètres à modifier pour atteindre un comportement plus rigide dans le sens longitudinal sont :
Les sections des éléments principaux :
Les poteaux ; les poutres principales, les chevêtres ;
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L’angle d’inclinaison des poteaux et leur entraxe en tête.
On ne considère pas un changement des appuis pour l’instant, les articulations en pieds de poteaux
sont faciles à mettre en œuvre et pas chère.
- Des tests sont effectués à l’aide de l’outil. Les sections sont augmentées. L’augmentation de la
raideur des éléments principaux de cette passerelle ne diminue pas la flèche horizontale mesurée
en tête des poteaux de la passerelle.
Les tests menés principalement ont tenu compte que d’un chargement latéral dû au vent, afin de
comprendre quel changement de section amène des meilleurs résultats. Nous sommes basés sur une
structure initiale où on connaissait les déplacements, et on est venu chaque fois modifier une
caractéristique de la structure. Les nouveaux déplacements se sont directement extraits à Microsoft
Excel (déplacements en tête des poteaux – EUROCODES, Cf. ANNEXE D- Note de modélisation).
On note que :
- L’agrandissement de l’entraxe des têtes des poteaux est le facteur qu’affecte le plus dans
cette phase. (e- mi- entraxe)
- L’agrandissement de section du chevêtre. HEA 450
Table V-2 - Etude comparative de déplacements horizontaux mesuree en tete des poteaux. Information extraits directement de
l’Excel
Chargement
q=75 kg/m2
Structure Initiale latéral vent
Sections δ 1 (cm) Sections TEST δ 2 (cm) %δ
POUTRES IPEA450 11,14473829 4,466711346

PRINCIPALES IPE 400
IPE450 11,19782662 4,964341975
406,4*12,5 10,4 -2,514193693 Le tube diamètre
219,1 d’une épaisseur
219*12,5 supérieure n’existe pas
10,52152761 -1,375038209
(i=10*) sur le marché.
219*12,5 219*12,5
(i=7,2* inclinaison); 5,75416878 -46,06252085 L’épaisseur supérieure
POTEAUX (e=1200) sur le marché est le
e (mi- 219*12,5 16mm. (tout diamètres
entraxe)=691mm 7,687452703 -27,94062258
(e=1000) compris).
10,6682197 273*16 10,48968258 -1,673541868 Faut privilégier le
Diamètre vs
244,5*16 11,4 6,859441529 l’épaisseur
CHEVETRES HEA 400 HEA 450 8,377846057 -21,46912712
POTEAUX
ESCALIER
101,6X8 219,1*8
10,66821562 -3,8318E-05
ENTRETOISES IPE 120 IPE140
La dernière colonne montre l’impact en pourcentage vis-à-vis les déplacements horizontaux, de

chaque modification effectuée. Afin de faire face à ces déplacements, et de donner de la raideur à la
passerelle dans le sens longitudinal, l’inclinaison des poteaux dehors leur propre plan a été testé. Le
script Grasshopper a été mis à jour. Les résultats ont toujours été pas satisfaisants.
En introduisant au fur et a mesuré même les combinaisons des actions sur nos passerelles, on vérifie
le comportement de notre passerelle en ajoutant le paramètre de l’inclinaison des poteaux hors leur
propre plan. La combinaison testée a été celle d’ELS QUASI-PERMANENTE (ouvrage en exploitation
normal) ;
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Figure V-55- Inclinaison des poteaux hors leurs
propres axes. (M odèle généré depuis
Grasshopper)
Table V-3- Table d’essais des poteaux inclinés hors leur plan
Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais

SECTIONS 1 δ1(cm) 2 δ2(cm) 3 δ3(cm) 4 δ4(cm) 5 δ4(cm)
POTEAUX
inclinaison (x) i=10* 12
décalage (y) 800 1500 2000 2500
entraxe tête 1300
Diamètre*epp 610*10 610*16
condition
enc-rot
d’appuis
11,65010 6,45424 4,19093 3,20883 2,9106
CHEVETRE
S
Section HEA 500
POUTRES
IPE 450
PRINCPLS
PotPal 219,1*6*8
11,65010 6,45424 4,19093 3,20883 2,9106
Rapport δ/h 48,9266 88,314 136,007 177,634 195,8325
Sans modifier la structure, afin d’avoir des déplacements satisfaisants, il faut augmenter les sections
des poteaux (passer aux plus grands du marché) et
aussi rigidifier les chevêtres HEA jusqu’à 500.
Ça se traduit en poids. Les sections nécessaires
afin de réduire les déplacements donnent une
passerelle très lourde. (Même en inclinant les
poteaux dehors leur plan (dehors le plan de la
passerelle jusqu’à 2.5m ; il ne faut pas trop
s’éloigner de la passerelle, esthétiquement ; et la
Figure V-56- Déplacements en tête des poteaux – Diagramme section des poteaux c’est la plus grande du
comparative pour chaque essaie
marché).
TEKLA permet de récupérer en direct les informations du tonnage d’acier de la structure. La structure
paisse 16,4 tonnes. (Informations sont extraites directement de l’organisateur TEKLA ; Cf. ANNEXE E)
Afin d’améliorer la performance de la structure, on envisage deux solutions possibles, soit :

1- L’ajoute d’un 3e poteau, soit
2- Des encastrements aux pieds des poteaux du milieu.
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1- La solution du 3 eme poteau
L’ajoute du 3 e poteau a limité les déplacements de façon importante, les chevêtres sont passé en HEA
450 ; les poteaux se sont diminuées en diamètre. Le tonnage de la structure diminue. Même les flèches
verticales en combinaisons caractéristiques semblent satisfaisantes;
Figure V-57 - Troisième poteaux
Table V-4- Résultats d’analyse Solution 1

Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais
SECTIONS 1 δ1(cm) 2 δ2(cm) 3 δ3(cm)
POTEAUX
inclinaison (x) i=10*
décalage (y) 800 0
entraxe tete 1300
Diametre*epp 610*10 406,4*12,5 355,6*10
condition d’appuis enc-rot
POTEAU
610*16 0.1645585 610*10 0,1645586 355,6*10 0,71236848
SUPPLEMENTAIRE
décalage (y) 2500
CHEVETRES
Section HEA 500 450
POUTRES IPE 450
PRINCPLS
PotPal 219,1*6*8
0,1645586 0,71236848
Afin de s’assurer de la fiabilité de cette solution, on a vérifié même les flèches verticales de la
structure ; autour de w3 (dû aux charges d’exploitation)=1.8cm pour un limite de 4.8cm et de 5.2cm
pour une valeur limite de 5.9cm pour wmax (Cf. ANNEXE D-Note de justification des barres) en
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combinaison plus défavorables ELS CARACTERISTIQUE. (Annexes – Note de modélisation ; Note
d’hypothèses générales)
Le tonnage pour cette solution est de 11.4 tonnes.
Figure V-58-Structure calculée sur Robot, tonnage récupéré en direct sur TEKLA
2- Solution de l’encastrement des pieds des poteaux au milieu.
L’encastrement des pieds des poteaux du milieu résoudre le problème des déplacements
horizontaux. Par contre, les flèches verticales restent très importantes, afin de diminuer ces
déplacements verticaux, 2 solutions sont envisagées :
- Introduction des contreventements du tablier
- Soit, Agrandissement de sections principales de la structure porteuse.
Les contreventements sont rapidement introduits dans le script du Grasshopper ;
Figure V-59 - Contreventements et changements des conditions d'appuis, le

deux effectuées sur Grasshopper. M odèle généré et analyse sur Robot
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Table V-5- Résultats analyse du solution avec des encastrements des pieds
Nr
Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais Nr d’essais
d’essais
SECTIONS 1 δ1(cm) 4 δ4(cm) 5 δ5(cm) 6 δ6(cm) 7 δ7(cm) 8 δ8(cm) 9 δ7c(m)
*Contrevente *Contrevente
POTEAUX ment ment
1Direction 2Directions
inclinaison (x) i=10* 12
décalage (y) 800 -
entraxe tête 1300
Diamètre*epp 610*10 355,6*10 406,4*8 406,4*8 406,4*8 406,4*8 406,4*8
condition enc-enc
enc-rot
d’appuis poteau milieu
POTEAU
SUPPLEMENT 610*16 1,7669 - 3,5 2,230 2,151 2,105 3,553 2,057
AIRE
décalage (y) 2500
CHEVETRES
Section HEA 500 400 500 450 450
POUTRES
IPE 450 500 500 450 450
PRINCPLS
219,1*6*
PotPal
8
3,5 2,23042484 2,151209445 2,10526732 3,55336524 2,05782104
Limites flèches Limites flèches

horizontaux horizontaux
respectées; Limites fl respectées; Limites fl Les flèches verticales continuent à être
verticaux pas verticaux pas importantes 7,8cm
respectées respectées
(wvert=9,5) (wvert=8,4)
ELS CAR VY ELS CAR VY
1-Soit faut ajouter des contreventements au

tablier 2-Soit faut des Faut agrandir les sections
sections importantes
Même avec des contreventements, et des poteaux en 610*10 (le plus grand disponible dans le
catalogue du marché), des chevêtres de HEA 500 et des poutres principales d’IPE500, cette solution
n’est pas très intéressante au niveau du tonnage, 15.5 T. (contreventements pas compris)
L’outil nous a permis de repérer une solution économique.
La solution d’ajoute du 3e poteau semblait d’être la plus adapte pour le sujet.
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En plus, cette solution avait été adaptée même pour la construction de la passerelle de la Gare Créteil
Pompadour). (Cf. ANNEXE D)
À cause des contraintes architecturales et de fonctionnalité, la solution du 3e pied n’a pas été retenue.
On a décidé finalement de tester la solution de l’encastrement des pieds de poteaux.
V.6.2 Modélisation de l’interaction sol-structure et résultats

Se référer aux ANNEXES pour les notes finales de calculs. (Cf. ANNEXE D)
V.6.2.1 Revue conception

Au niveau des fondations/Pieds des poteaux
- On a décidé d’encastrer les têtes et les pieds des poteaux ; dans le modèle analytique ; les
pieds des poteaux seront modélisé encastrées dans les semelles ;
- On a décidé de modéliser les fondations superficielles ; tenant compte du sondage le plus
défavorable ; une capacité portante du sol en 0.28MPa ; une descende de charge défavorable
à la hauteur de 600KN par pied de poteaux (on a augmenté environ 30% la DDC) ; ce qui en
ELS donne les dimensions de la fondation 5.5m x 2 m
- Chaque fondation superficielle va supporter 2 pieds de poteaux.
- On modélisera les fondations des poteaux du palier et le massif du support du bout des
escaliers.
- On modélisera la raideur du sol ; comme des appuis élastiques surfaciques.
Au niveau de la superstructure
- Les poteaux se sont rapprochés en tête (actuellement 1 ,6m) (esthétique)
- L’inclinaison des poteaux a été diminué pour des raisons architecturales (inclinaison (i)=5*).
- Les poteaux auront un diamètre de 406mm et l’épaisseur le plus faible du marché ;
- Les poutres principales seront des IPE normaux.
- Les chevêtres seront des PRS ; cela permettra de pré souder les platines d’assemblages
POTEAU-CHEVETRE sur les plat du PRS ;
- Les limons des escaliers seront augmentés en section pour des raisons architecturales (UPE
300)
Figure V-60- Visualisation du projet sur TEKLA et des Résultats sur Robot
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VI. GESTION DU PROJET SUR TEKLA

VI.1 Visualisation et aspects architecturaux
Le lien direct entre les logiciels nous a permis de visualiser rapidement tous les changements de
sections qu’on voulait effectuer (Poutres principales, Chevêtres – caractéristiques de la section
variable, limons des escaliers) ainsi que gérer les inclinaisons des poteaux.
Nous avons essayé de respecter les principes architecturaux précisés au début.
Figure VI-1- Les calculs et l'esthétiques intégré simultanément.
VI.2 Control des quantités (poids d’acier) et mètres à l’Organisateur

Figure VI-2- L'organisateur TEKLA (outil de TEKLA) met à jour les métrées (longueurs éléments, tonnage d'acier) après chaque
changement de section des éléments sur Grasshopper. Le projet se developpe tout en gardant trace du tonnage.
On a pu garder trace de l’évolution du tonnage d’acier de la structure tout le temps. La solution retenue
se constitue d’environ 14.5 tonnes d’acier (que l’ossature principale).
Concernant le tonnage initial prévu pour l’ensemble des passerelles (77 tonnes pour 4 passerelles), ce
tonnage provisoire respect l’esprit d’optimisation.
56
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VI.3 FERRAILLAGE 3D SUR TEKLA

TEKLA a été particulièrement conçu afin de gérer les assemblages. Les assemblages de la structure
ne sont pas modélisés. Par contre, une première approche de visualisation peut-être créée vraiment
vit. On peut aller plus loin et envisager directement la modélisation du ferraillage des fondations et la
production des plans de ferraillage dans notre modèle TEKLA. L’outil ne le permet pas, pourtant c’est
un bon exemple qui montre les avantages d’une approche intégré du travail.
Figure VI-3-Ferraillage de la semelle sur TEKLA
Figure VI-4- Detaille ferraillage plus détaille pied de poteau encastré
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Figure VI-5- Récupération des moments aux fondations (ROBOT), calculs de ferraillage nécessaire (feuilles de calculs eXcel) et
modélisation directement dans l'Interface TEKLA.
Figure VI-6- Efforts récupéré sur Robot, ferraillage calculées à l'aide des feuilles de calculs eXcel; modélisation des armatures sur
TEKLA et possibilité de préparation de plans de ferraillage rapidement.
Figure VI-7- Excel extrait des informations du modèle analytique calcule sur Robot, au même temps sur TEKLA, les détails peuvent
être visualisés et testés
Le system de transfert des données (workflow) final intégré est le suivant.
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VII. RECAPITULATIF
A l’aide des extensions de Geometry Gym et TEKLA Live Link, on a réussi
à créer un environnement de partage de données entre Grasshopper, TEKLA
Structures 21.1 SP5, et ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS 2016.
L’étude a été inspirée par des études similaires ;
- L’utilisation des worlflow intégrés pour la conception des bâtiments

IGH (G.Ho, P.Liu and M.Liu (2012) « Parametric analysis and
design engine for tall building structures », publie au Journal
International des Immeubles de Grande Hauteur), teste avec succès
à la construction d’un tour de 600m (Goldin Figure VII-1- Goldin Finance, IGH de 600m,
Finance117) à Tianjin, Chine ; Tianjin, Chine
- L’étude des DVVD Architects (DVVD Architects

«Using Grasshopper and TEKLA to construct a
pedestrian footbridge in Paris ») pour la réalisation
d’une passerelle a ZAC Claude Bernard (pas de
calculs effectués).
Figure VII-2- Passerelle a ZAC Claude Bernard - DVVD
Architectes
Cette étude a essayé d’exploiter les dernières solutions de logiciels (extensions, plug-ins) afin d’aider
à l’analyse et fabrication des passerelles, de caractéristiques géométriques similaires utilisant la
modélisation paramétrique et l’interopérabilité directe entre les logiciels.
L’outil crée un environnement de proche collaboration entre un architecte et un ingénieur. Il permet
aussi au projeteur de participer et donner son avis sur le traitement des détails.
A l’aide de l’outil, on a pu mener une étude complète de conception pour une passerelle type. On a
testé plusieurs solutions techniques, tout en considérant la dimension économique et contractuelle du
projet. Les tonnages d’acier de la structure et les métrées de tous les éléments de la structure porteuse
ont pu être extraits. Ceci est très utile pour permettre aux fabricants de lancer une première idée de
sections. La basse de donnes sur Grasshopper permet de générer les 4 passerelles sur TEKLA, leurs
modelés analytiques associés sur Robot.
Cette base de données pourra être aussi utilisée et adaptée pour de futurs projets (passerelles)
similaires du point de vue structurel.
Les capacités des outils Geometry Gym sont prometteuses. Par contre une licence d’évaluation de
durée limitée ne permet pas de se renseigner sur toutes les aptitudes et possibilités d’utilisation. On
envisage l’obtention d’une licence complète des plug-ins ggRSA et autres extensions afin de continuer
à améliorer et élargir le champ d’application de l’outil. Théoriquement, les outils de GeoGym
permettent de modéliser même les assemblages depuis Grasshopper. Cela reste à tester.
Le système reste toujours dans ces phases initiales. On n’a pas pu modéliser les assemblages depuis
Grasshopper. Des améliorations peuvent être envisagées en ce qui concerne les données d’entrée sur
Grasshopper pour les 2 logiciels ROBOT et TEKLA. Plusieurs informations structurelles de haute
importance (longueurs de flambement, limites des déplacements, appuis élastiques) n’ont pas pu être
définies directement dans Grasshopper ; et introduire ces informations manuellement pour chaque
passerelle ne serait pas efficace.
On a pu repérer plusieurs inconvénients. L’étude a servi à évaluer les solutions et extensions utilisées.
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VII.1POINTS FAIBLES
- Environnement Grasshopper complexe Souvent, comme dans ce cas, une personne unique
définit le modèle paramétrique. La nature du script visuel conduit souvent à des structures
difficilement lisibles. Les scripts contiennent des structures complexes, de sorte qu’ils sont
difficiles à comprendre pour d’autres utilisateurs potentiels de l’équipe. Il faut faire un effort
sur la répartition claire des informations dans Grasshopper. La lisibilité du script visuel est la
clé de la collaboration productive.
- Licence d’évaluation Les connaissance sur l’utilisation des outils GeometryGym doivent être
approfondies. Une période d’évaluation ne permet pas de se renseigner sur toutes les
fonctionnalités.
- Il reste encore des informations à entrer manuellement sur Robot après la génération du
modèle analytique.
- Axes neutres et excentricités Les éléments positionnés selon leurs axes neutres gênent le
travail d’un projeteur. (C’est lui qui va recevoir le modèle après la conception et les calculs
d’assemblages ; ses remarques sont à considérer)
- Les calculs d’assemblages doivent être menés avec ROBOT. Pas de possibilité de les
prédéfinir sur Grasshopper.
- Types des éléments Les informations qui définissent les types des éléments (longueur de
flambement, déplacements limites) sont importantes pour les calculs à l’ELS. On n’a pas
trouvé de moyen pour les introduire dans l’interface Grasshopper.
- Raideur des appuis élastiques d’une valeur de raideur pour les fondations (appuis élastiques)
ne permet pas de modéliser l’interaction sol-structure depuis Grasshopper.
VII.2 AXES D’AMELIORATION

- Repérage du modèle sur TEKLA (Ceci n’a pas été testé)
- Assemblages sur TEKLA. John Mirtchin a aussi développé ggTEKLA, une extension pour la
connection Grasshopper-TEKLA. On pourrait envisager leur utilisation pour paramétrer
même les assemblages.
- La performance de l’outil peut être améliorée. On peut arriver à tout modéliser selon les axes
qui intéressent à un projeteur, depuis l’interface du Grasshopper.
- Maillage Les outils donnent la possibilité de créer un maillage. Cela serait très important pour
le travail dans l’environnement TEKLA et aussi pour la création des livrables, d’avoir défini
un maillage depuis Grasshopper. On envisage un maillage qui suive les dimensions des
passerelles.
- Le script peut évoluer plus encore. On envisage son utilisation dans le cadre d’autres projets
similaires à venir.
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VIII. CONCLUSIONS ET FUTURS PROSPECTIVES

Il est clair qu’il y aura un intérêt croissant pour la technologie BIM à
ce que tous les éditeurs de logiciels mettent à jour leur application à
importer des projets BIM. Cela confirme que l’industrie de la
FEM
construction va dans le sens de la technologie BIM. Apparemment le BIM
BIM représente l’avenir des constructions d’une manière similaire à la
technologie CAD dans le passé, lorsque les dessins manuels ont été AAD
progressivement remplacés par des représentations numériques.
Plus des solutions sur la modélisation paramétrique des objets doivent
être développées.
WORKFLOW
VIII.1 COLLABORATION ARCHITECTE-INGENIEURE

L’étude a été un exemple de travail en collaboration dès le
début d’un projet entre l’architecte et l’ingénieur.
" Le niveau et le mode de coopération entre
les architectes et les ingénieurs est L’environnement et la base de données de l’outil créés
légèrement en train de changer, par la sont en mesure de soutenir les intentions de la conception
création d'un nouveau domaine d’expertise architecturale tout on respectant l’approche structurelle.
entre ces deux champs - une zone occupée
par des experts ayant les connaissances dans Le processus de conception se déroule traditionnellement
la conception, la programmation et l'analyse sous la pression des contraintes de délais, d’économie et
statique, qui peuvent résoudre les problèmes
de la conception structurel et la fabrication
de fiabilité. Cela conduit à compter sur la normalisation
découlant de la géométrie complexe de la (procédures standards de travail). Vu l’évolution des
conception architecturale de forme libre ". pratiques de travail est des plateformes BIM en pleine
croissance, la modélisation paramétrique utilisée pour les
- Florian Scheible et Milos Dimcic , études de structure pourrait être rentable à long terme, au
Knippers Helbig Advanced Engineering vu des projets similaires.
L’architecture et l’ingénierie ne doivent pas être considérées comme deux approches confrontées de
conception. La conception collaborative peut conduire à des solutions de conception qui satisfont à la
fois les architectes et les ingénieurs.
VIII.2 FUTURES PROSPECTIVES
- L’évaluation des solutions Le BIM étant en pleine croissance, cette étude a mis en évidence de
nouvelles approches intégrées de traiter un sujet d’ingénierie. En plus, elle a visé l’évaluation des
solutions technologiques (logiciels) les plus récentes.
- L’ingénieur et le modèle analytique L’étude est un effort qui vise à mettre l’ingénieur et les
solutions structurelles au centre de la chaine conception-fabrication d’un ouvrage. L’ingénieur et
l’architecte créent ensemble le modèle paramétrique (spécification des paramètres). Les deux avec
le projeteur trouvent la solution technique à mettre en œuvre.
- Etude plus intégrée Le système proposé donne l’opportunité d’une étude plus intégrée.
L’architecte peut concevoir et visualiser les aspects afin d’optimiser la fonctionnalité et minimiser
les impacts esthétiques, l’ingénieur peut rapidement avoir des réponses sur la pertinence d’une
solution ;
En plus, ce système lui permet d’aller plus loin et proposer des solutions qui remplissent les
objectifs architecturaux ;
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- Participation du projeteur Une approche supplémentaire est celle du projeteur ; celui-ci apporte
une participation active à la conception ; dans le contexte actuel, le travail de projeteur, qui
constitue la dernière chaine dans la phase finale de la conception d’un ouvrage, est celui de
préparation des livrables (plans, coupes, dessins bons pour exécution) et est assez éloigné du
processus direct de conception ; l’outil met les bonnes bases pour lui permettre de comprendre
plusieurs choix architecturaux et structuraux et le faire participer à la conception.
- Exploitation des données d’entrée extérieures Dans le contexte de l’implémentation obligatoire

du BIM en France aux marchés publics d’ici bientôt ; l’outil pourrait être utilisé afin d’exploiter
des données d’entre des bureaux d’études (cas de file des axes principaux) sur des projets des
passerelles en acier.
- Interopérabilité ou Compatibilité ? L’outil permet d’utiliser une interopérabilité API de plus haut
niveau avec une perte minimale d’information. Pourtant, comme la plupart des outils produits en
entreprises et bureaux d’études, il reste un outil plutôt de compatibilité ; c’est-à-dire, un outil entre
TEKLA et Robot (grands acteurs des softwares). l’industrie a besoin de plus en plus de l’Open
BIM et des API ouvertes à plusieurs solutions des logiciels.
- Futurs projets en charpente métallique Les paramètres introduits sont assez suffisants afin
d’envisager l’utilisation de cet outil même dans d’autres projets à venir ; les projets en charpente
métalliques sont un sujet qui intéresse de façon importante notre bureau d’études ;
VIII.3 REFLECTIONS
- Ma passion autour la conception structurelle et la puissance toujours en croissance des solutions

software m’ont inspiré vers cette étude. Certains doutent que l’évolution des outils aille amener
un futur d’où le métier de l’ingénieur sera remplacé par des algorithmes génératifs.
Personnellement je soutiens fortement l’idée que le métier de l’ingénieur est en train d’évoluer
naturellement ; son remplacement par des algorithmes serait plutôt un cadre fataliste. La
technologie doit être considérée comme un moyen de gain du temps au niveau de calculs, calculs
qui seront en tout cas vérifiés à nouveau par l’ingénieur.
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IX. BIBLIOGRAPHIE
- G.hu, P.Liu, M.Liu (March 2012) – “Parametric analysis and Design engine for Tall Buildings”
- S.Boeykens (2012) – “Bridging Building Information Modeling and Parametric Design”
- Eastman, C., Teichholz, P., Sacks, R., & Liston, K. (2011). BIM Handbook - A Guide to Building
Information Modeling for Owners, Managers, Designers, Engineers, and Contractors. John Wiley
and Sons.
- Mirtschin, J. (2011). Engaging Generative BIM Workflows. Collaborative Design of Lightweight
Structures - LSAA 2011 Sidney (Australia)
- International Alliance for Interoperability. 2005. International Alliance for Interoperability
website. http://www.iaiinternational.org.
- McNeel. 2006. Rhinoceros website. http://www.rhino3d.com.
- TEKLA. 21.1. TEKLA website. http://www.TEKLA.com.
- https://provingground.io/
- https://en.wikipedia.org/wiki/Application_programming_interface
- https://en.wikipedia.org/wiki/Workflow
- Gary Wyatt, Sales and Marketing Director, Robobat. (2007) “Maintaining BIM Integrity in the
Structural Engineering Office”
- (2015) BIM from laser clouds and finite element analysis: combining structural analysis and
geometric complexity
- Master Thesis - Garrett P. Jones (2013) - “Interoperable Software for Parametric Structural
Analysis and Optimization”- Massachusetts Institute of Technology
- Msater Thesis, H.Lindblad (2013) - Study of the implementation process of BIM in construction
projects- KTH University , Stockholm
- What Interoperability really means in a BIM context? - https://thebimhub.com/2016/06/26/what-
interoperability-really-means-bim-context/
- H. Humppi , Master’s Thesis (2015)- “Algorithm Aided Building Information Modelling”-
Tampere University of Technology, School of Architecture
- Fenesan, O., (2014). BIM Implementation in Parametric Building Modeling. VIA University
College Aarhus
- Mirtschin, J. (2014). Generative BIM using
IFC4.http://rhino4you.com/1/upload/rtc2014_attendee_handout.pdf
- Master Thesis – A.A. Taher (Mars 2016)– “BIM software capability and interoperability
analysis”- KTH Civil and Architectural Engineering
- N.Miller (2010) - “Information Exchange and Collaborative Design Workflows, The Hangzhou
Stadium” Acadia
- Advanced Design http://www.graitec.com/En/ad_main.asp
- Geometry Gym http://geometrygym.blogspot.fr/
- Robot Structural Analysis RSA 2016 http://www.autodesk.com/products/Robot-structural-
analysis/overview
- http://www.Grasshopper3d.com/
- Autodesk Forum http://forums.autodesk.com/
- HM Government (2015)- ”Digital Built Britain-Level 3 Building Information Modelling -
Strategic Plan”
- Les guides de TEKLA Structures 21.1 https://TEKLAstructures.support.TEKLA.com/TEKLA-
structures-211-pdf-documentation
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LISTE DES FIGURES

FIGU RE II-1 – FRISE CHRONO LOGIQU E D ES M OM ENTS FORT S D ’ ISC .................................................. 8
F IGURE II-2 – EVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES .................................................................................... 9
Figure II-3 - La Canopée des Halles ................................................................................................ 9
Figure II-4 – Saut de mouton, LGV SEA Tours-Bordeaux ................................................................ 9
Figure II-5 – Silos Calcia............................................................................................................... 10
Figure II-6 – Arena 92 .................................................................................................................... 10
Figure II-7 – Pont sur le Wouri ....................................................................................................... 10
Figure II-8 - Test d'une maquette de la Passerelle PVC au Bureau ................................................. 11
Figure II-9 – Proposition viaducs en Béton Fibré Ultra Performant et References .......................... 12
Figure II-10 - Rendu 3D de la passerelle PVC ............................................................................... 12
Figure II-11 - Rendu en Rhinocéros de Grasshopper d'un chevêtre de section variable ; Phases initiales
de l'outil ........................................................................................................................................ 12
Figure III-1- Zone étudié du Marché KATAKO ............................................................................. 15
Figure III-2 – Rendu d'une passerelle TYPE .................................................................................. 15
Figure III-3- Documents .dwg - Positionnement exacte des passerelles .......................................... 15
Figure III-4 - Tablier ..................................................................................................................... 16
Figure III-5 - Entretoises ............................................................................................................... 16
Figure III-6 - Chevêtres ................................................................................................................. 16
Figure III-7 - Poteaux .................................................................................................................... 16
Figure III-8 - Structure complète – Interface ROBOT 2016 ............................................................ 17
Figure III-9 - Accessibilité passerelle L=20.6m ............................................................................. 17
Figure III-10 - Chevêtre section variable ........................................................................................ 17
Figure III-11 - Poteaux inclinée dans leur plan............................................................................... 17
Figure III-12 – Rendu TEKLA de la structure de la passerelle ........................................................ 18
Figure III-13 - Catalogue du fabriquant ......................................................................................... 18
Figure III-14 - Epure des moments d'une poutre aux 2 appuis ........................................................ 18
Figure III-15 - Croquis - Types de décomposition selon la longueur des passerelles ....................... 19
Figure III-16 - Assemblage 2UPE (entretoises) -IPE (poutres principales) ..................................... 19
Figure III-17 - Detaille fixation dalles préfabriqué - Etudes d'avant-projet ..................................... 19
Figure IV-1- le BIM ...................................................................................................................... 21
Figure IV-2- Les gabarits permettent d'aller plus vite. .................................................................... 22
Figure IV-3 Objet _ Géométrie ...................................................................................................... 23
Figure IV-4 - AAB dans un processus de conception ..................................................................... 23
Figure IV-5- Sommaire des *workflows envisageables pour mener une étude dans l'environnement
BIM (*pas complète-des liens directes qui manquent) (AA. Taher, KTH University, Mars 2016) .. 27
Figure IV-6- Exemples des workflows utilisées (AA. Taher, KTH University, Mars 2016) ............ 28
Figure IV-7 - Date de sortie du Plug-In Live Link TEKLA-Grasshopper : 6.6.2016 (Version BETA)
...................................................................................................................................................... 28
Figure IV-8- Première approche du workflow envisagée................................................................ 29
Figure V-1 - L'accès à la passerelle blanche; détail d'un projet galvanise........................................ 30
Figure V-2 - Exemple assemblage CASQY sur TEKLA ................................................................. 30
Figure V-3- La passerelle CASQY ; Etat initiale du projet ............................................................. 31
Figure V-4 - La synthèse a affecté les solutions techniques; ici un détail de fixation de l'ascenseur 31
Figure V-5 - La maquette (droite) et la réalité ; CASQY, un projet entièrement géré sur TEKLA.... 31
Figure V-6- Assemblages sur TEKLA ............................................................................................ 32
Figure V-7 - La structure mise en chantier ..................................................................................... 32
Figure V-8- Chevêtre sur Grasshopper.......................................................................................... 33
Figure V-9- Etat du projet sur Grasshopper................................................................................... 34
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Figure V-10 - Les dalles suivent le direction d'accès (Escaliers) de la passerelle ............................ 34
Figure V-11- Dalles préfabriquées paramétrées ............................................................................. 34
Figure V-12 - Création des poteaux ............................................................................................... 34
Figure V-13 - Création poteaux du palier ....................................................................................... 34
Figure V-14- Poutres principales et entretoises .............................................................................. 34
Figure V-15 - Découpe Poutre ....................................................................................................... 34
Figure V-16 - Limons escaliers...................................................................................................... 34
Figure V-17 - Axes neutres supérieures ......................................................................................... 34
Figure V-18- Une partie des paramètres de la passerelle ................................................................ 35
Figure V-19 - Module créé sur Grasshopper afin de garder trace du gabarit de passage sous la
passerelle....................................................................................................................................... 35
Figure V-20 - Chevêtre paramétré ................................................................................................. 35
Figure V-21- Lien direct entre TEKLA et Grasshopper .................................................................. 36
Figure V-22- Le séparation du script dans l'interface du travail Grasshopper................................. 36
Figure V-23- Outil qui donne les longueurs et largeurs des sections le plus courants. ..................... 37
Figure V-24 - 1- L'axe du limon pour la modélisation sur TEKLA .................................................. 37
Figure V-25- Plats du chevêtre ...................................................................................................... 38
Figure V-26- Continuité Poutre Principale-Limon escalier............................................................. 38
Figure V-27 - Adaptation des faces (ici assemblage par boulons, même principe pour une poutre
continue, cordons de soudure aux faces inclinées) [CASQY] ......................................................... 38
Figure V-28 - Poutre biais (éléments continue; cela ne suive pas le mode de fabrication) ............... 38
Figure V-29- Le system de transfert des données évolue ................................................................ 39
Figure V-30- Extraction des nœuds depuis le modèle géométrique ................................................ 40
Figure V-31 - Dalles préfabriquées et marches .............................................................................. 41
Figure V-32 - Equivalence des sections ......................................................................................... 41
Figure V-33- Tablier (poutres principales) ..................................................................................... 41
Figure V-34- Entretoises ............................................................................................................... 41
Figure V-35- La résistance aux efforts tranchants du chevêtre sera effectué manuellement. On
modélisera pour l’analyse structurelle la section équivalente à un section du marché. .................... 42
Figure V-36- Liaisons rigides ........................................................................................................ 42
Figure V-37- Poteaux .................................................................................................................... 42
Figure V-38- L'axe du limon de l’escalier dans le modèle analytique (2) par rapport à celui du modèle
TEKLA (1)..................................................................................................................................... 43
Figure V-39- Escaliers................................................................................................................... 43
Figure V-40- Entretoise des escaliers ............................................................................................. 43
Figure V-41- Fondations ............................................................................................................... 43
Figure V-42- Structure sur Robot (appuis rigides) .......................................................................... 44
Figure V-43-Conditions limites ..................................................................................................... 44
Figure V-44- Les axes locales des mêmes groupes d'éléments doivent être parallèle. ..................... 44
Figure V-45- Les valeurs des cas de charges .................................................................................. 45
Figure V-46- Les cas de charges variables ..................................................................................... 45
Figure V-47- Les combina isons sur Robot comme définit sur Grasshopper ................................... 46
Figure V-48- Combinaisons........................................................................................................... 46
Figure V-49- Modèle complet analytique visualisé sur Grasshopper.............................................. 46
Figure V-50- L'interface Grasshopper finale ................................................................................. 47
Figure V-51- L'ordre impose d'ouverture des interfaces des logiciels ............................................. 48
Figure V-52- Script sections .......................................................................................................... 48
Figure V-53- Liaisons rigides ........................................................................................................ 49
Figure V-54- Structure début conception qui prenait des grands déplacements horizontaux. .......... 49
Figure V-55- Inclinaison des poteaux hors leurs propres axes. (Modèle généré depuis Grasshopper)
...................................................................................................................................................... 51
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Figure V-56- Déplacements en tête des poteaux – Diagramme comparative pour chaque essaie ..... 51
Figure V-57 - Troisième poteaux ................................................................................................... 52
Figure V-58-Structure calculée sur Robot, tonnage récupéré en direct sur TEKLA.......................... 53
Figure V-59 - Contreventements et changements des conditions d'appuis, le deux effectuées sur
Grasshopper. Modèle généré et analyse sur Robot ......................................................................... 53
Figure V-60- Visualisation du projet sur TEKLA et des Résultats sur Robot ................................... 55
Figure VI-1- Les calculs et l'esthétiques intégré simultanément. .................................................... 56
Figure VI-2- L'organisateur TEKLA (outil de TEKLA) met à jour les métrées (longueurs éléments,
tonnage d'acier) après chaque changement de section des éléments sur Grasshopper. Le projet se
developpe tout en gardant trace du tonnage. ................................................................................... 56
Figure VI-3-Ferraillage de la semelle sur TEKLA .......................................................................... 57
Figure VI-4- Detaille ferraillage plus détaille pied de poteau encastré ............................................ 57
Figure VI-5- Récupération des moments aux fondations (ROBOT), calculs de ferraillage nécessaire
(feuilles de calculs eXcel) et modélisation directement dans l'Interface TEKLA. ............................ 58
Figure VI-6- Efforts récupéré sur Robot, ferraillage calculées à l'aide des feuilles de calculs eXcel;
modélisation des armatures sur TEKLA et possibilité de préparation de plans de ferraillage rapidement.
...................................................................................................................................................... 58
Figure VI-7- Excel extrait des informations du modèle analytique calcule sur Robot, au même temps
sur TEKLA, les détails peuvent être visualisés et testés .................................................................. 58
Figure VII-1- Goldin Finance, IGH de 600m, Tianjin, Chine ......................................................... 59
Figure VII-2- Passerelle a ZAC Claude Bernard - DVVD Architectes ........................................... 59
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GLOSSAIRE
AAD (ALGORITHMIC AIDED DES IGN)
C’est l'utilisation des éditeurs algorithmiques -éditeurs spécifiques pour aider à la création, la
modification, l'analyse ou l'optimisation d'une conception. Les éditeurs algorithmiques (ex :
*Grasshopper) sont généralement intégrés aux logiciels de modélisation 3D. Ils sont capables de lire
plusieurs langages de programmation, tant scriptés ou visuelle.
ADD-ON
Programme destiné à rajouter des possibilités supplémentaires à un autre programme.
(plug-in ; extension)
API
En informatique, une interface de programmation applicative (souvent désignée par le terme API pour
Application Programming Interface) est un ensemble normalisé de classes, de méthodes ou de
fonctions qui sert de façade par laquelle un logiciel offre des services à d'autres logiciels. Lien direct.
BUILDINGS MART
Organisation internationale qui vise à améliorer l’échange d’informations entre les logiciels utilisés
dans l’industrie de la construction
INTEROPERABILITE
Capacité que possède un produit ou un système à fonctionner avec d’autres produits sans restriction
d’accès ou de mise en œuvre
NURBS (Non-Uniform Rational Basis Splines)

B-splines rationnelles non uniformes. Les NURBS (Non-Uniformal Rational B-Splines) sont des
représentations mathématiques de la géométrie en 3D pouvant décrire avec précision toute forme,
d'une simple ligne 2D, un cercle, un arc ou une courbe à une surface ou un solide organique 3D de
forme libre très complexe. Les NURBS peuvent représenter avec précision des objets géométriques
simples comme des lignes, des cercles, des ellipses, des sphères et des tores et des géométries
complexes de forme libre comme les carrosseries de voiture ou les parties du corps humain. La
quantité d’informations nécessaire à la représentation NURBS d’une pièce géométrique est beaucoup
plus petite que la quantité d’informations nécessaire à l'approximation par facettes.
S CRIPT
Le script est un langage de programmation qui permet de manipuler les fonctionnalités d'un
système informatique configuré pour fournir à l'interpréteur de ce langage un environnement et une
interface qui déterminent les possibilités de celui-ci. Notre script a utilisée des codes visuelles (visual
programming) ainsi que des codes C##.
TOPOLOGIE
La façon, dont les éléments constitutifs sont liés ou disposés dans l’environnement d’un logiciel.
WORKFLOW
La représentation d'une suite de tâches ou opérations effectuées par une personne, un groupe de
personnes, un organisme. (Ici) Un système de transfert des données entre plusieurs applications. Le
workflow permet de préciser les circuits de cheminement de documents en identifiant les intervenants
concernés, les actions à réaliser et les délais.
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ANNEXE A – PLANS D’IMPLANTATIONS ET AVANT-PROJET
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ANNEXE B – LIVRABLES CASQY
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ANNEXE C – EXTRAIT « RETOUR D’EXPERINCE TEKLA

STRUCTURES 21.1 »
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ANNEXES D – NOTES DE CALCULS (HYPOTHESES,

MODELISATION, ANALYSES ET RESULTATS)
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ANNEXE E – TONNAGE D’ACIER EXTRAIT DE TEKLA STRUCTURES

POUR TROIS SOLUTIONS DE CONCEPTION
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Les Workflows Bim Dans Les Etudes de STR

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Mémoire de Travail de Fin d’Etudes

Cette expérience sera capitale pour mon avenir professionnel.

V.4.4 Axes locaux et globaux (Systèmes de coordonnées des environnements) 44

- Quel est le système workflow1 le plus adapté à mettre en place ?

- Y-a-t-il des points faibles ?

- L’interopérabilité 2 , est-elle toujours présente et efficace ?

- Y-a-t-il un logiciel à privilégier ? ;

1) système de transfert des données entre plusieurs applications

II. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

FIGURE II-1 – FRISE CHRONOLOGIQUE DES MOMENTS FORTS D ’ ISC

EVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES

Figure II-3 - La Canopée des Halles

Figure II-4 – Saut de mouton, LGV SEA

- Silos Calcia à Paris 13e (210 k€)

Arena 92 à Nanterre (215 k€)

Pont sur le Wouri, Cameroun

Figure II-7 – Pont sur le Wouri

Tribune présidentielle, Oyala, Guinée Equatoriale (460 k€)

Tableau II-1- Tribune présidentielle à

II.2 LE POLE CONCEPTION, MAITRISE D’ŒUVRE & CHIFFRAGE

 Conception d’une passerelle en tubes PVC

Figure II-9 – Proposition viaducs en Béton Fibré Ultra Performant et

Figure II-10 - Rendu 3D de la passerelle PVC

Figure II-11 - Rendu en Rhinocéros de Grasshopper d'un chevêtre

NICOLAS METG E KEVIN MARTIN REMI JOUANDOU SEBASTIEN G ARNIER

P. ONFROY – Chef de Projets P. ALTAZIN - Chef de Projets

III. PRESENTATION DU SUJET

III.2 LES OBJECTIFS DETAILLE DE L’ETUDE :

III.3 L’ETUDE DU PROJET REEL

Figure III-3- Documents .dwg -

Figure III-2 – Rendu d'une passerelle TYPE

III.3.2 Cahier des charges

Le fait d’avoir des ouvrages géométriquement similaires et de fonctionnement structurel quasi

III.3.3 Eléments principaux des passerelles

Figure III-5 - Entretoises

Figure III-7 - Poteaux

Figure III-8 - Structure complète – Interface ROBOT 2016

III.3.4 Contraintes et Particularités

Figure III-14 - Epure des moments d'une poutre aux 2 appuis

Type 2. Les passerelles de 20.4m et 20.6m ne suivent

- Entretoises: Afin de faciliter leur mise en

Figure III-16 - Assemblage 2UPE

IV. A LA RECHERCHE DU SYTEME DE TRANSFERT DES DONNES

IV.1 CONCEPTS DE MODELISATION

IV.1.1 3 Epoques de modélisation

L'ère 2D CAD a commencé Le développement du BIM a L'ère de conception

C’est au travers de ces deux dernières disciplines que l’étude se développera.

IV.1.2. BIM et AAD, définitions, avantages et inconvénients

Cette pratique a changé, et en conséquence,

Figure IV-1- le BIM

Directive Union Européenne février 2014 « Pour les

IV.1.2.2. Avantages et Inconvenances

IV.1.4. AAB – Fusion entre l’AAD et les principes BIM

Figure IV-4 - AAB dans un processus de conception

Tableau IV-1- Récapitulatif des concepts Clé BIM et AAD

- données -Définition des composants, matériaux,

IV.2.1. Les logiciels disponibles

Tableau IV-2 - Logiciels disponibles

IV.2.1.2. Outils S-BIM