Capteur CCD - Didactique Pierron

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Capteur CCD

didactique
08418
NOTICE

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l’ensemble
de nos gammes sur :
www.pierron.fr

DIDACTIK • CS 80609 • 57206 SARREGUEMINES Cedex France


Tél. : 03 87 95 14 77 • Fax : 03 87 98 45 91
E-mail : [email protected]
Présentation
1 - Introduction
Ce capteur vous sera particulièrement utile lors de l’étude de figures d’interférence ou de
figures de diffraction. En effet, le principe du capteur CCD est de convertir l’intensité lumineuse
reçue en une tension proportionnelle à cette intensité. Le caractère didactique du capteur
réside dans le traitement de la sortie du signal. 2 types de sortie vous sont ainsi accessibles :
– Une sortie synchro qui correspond au signal d’horloge permettant la lecture de la trame.

Elle permet de visualiser la tension filtrée sans défilement.


– Une sortie filtrée, qui permet de visualiser l’enveloppe de la trame

Les signaux pourront être visualisés sur un oscilloscope à mémoire ou sur une interface
d’acquisition.
Le capteur est monté sur une tige, compatible avec la majorité des cavaliers de bancs
optiques. À l’avant du capteur un porte-diapositive vous permettra d’y insérer les filtres de
vos souhaits..

2 - Contenu de l’emballage
■ Un capteur CCD didactique

■ Un transformateur secteur

■ Une notice

Caractéristiques
– Capteur CCD : 2048 pixels
– Dimension du capteur : 28,7 mm
– Taille d’un pixel : 14 µm
– Sortie synchro : 0-2 V
– Sortie filtrée : 0-2 V
– Alimentation : 12 V via transformateur secteur fourni
– Tige : Ø 10 x 90 mm
– Format des filtres acceptés : 50 x 50 mm
– Dimensions (hors tout) : 200 x 43 mm - Masse : 200 g

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Principe
Le capteur CCD est un détecteur photosensible à transfert de charges (Charge Coupled
Devices, en anglais). Il fonctionne selon le principe de l’effet photoélectrique et utilise les
propriétés photosensibles des matériaux semi-conducteurs. Il réalise deux fonctions
principales :
– La conversion des photons en charge électrique.

– L’accumulation de ces charges et leur transfert

1 - La conversion photons - charges électriques


La conversion de la lumière en signal électrique fait appel aux propriétés photoélectriques de
matériaux semi-conducteurs tels que le silicium. Elle a lieu au niveau d’un photosite, c’est-à-
dire une cellule élémentaire de conversion lumière/charge électrique. Dans le cadre de notre
capteur un photosite = un pixel.
Ainsi, lorsque l’énergie des photons devient suffisante, des paires électrons-trous sont
générées en quantité proportionnelle à l’énergie lumineuse absorbée. Cette création résulte
du déplacement d’un électron grâce à l’énergie du photon.

2 - L’accumulation des charges et leur transfert


Les électrons s’accumulent sur chaque pixel (ce qui forme des tas d’électrons) et après un
certain temps, dit « temps d’intégration », un processus de comptage entre en action. Ce
comptage a lieu par transfert des tas d’électrons d’un pixel à l’autre, tout le long du capteur,
et ce jusqu’à ce qu’ils arrivent à une sortie, où les électrons sont comptés pixel par pixel.
Au fur et à mesure que les électrons sortent, un registre électronique mémorise le contenu
de chaque tas (c-à-d la charge au niveau de chaque pixel), ainsi que leurs coordonnées, afin
d’identifier le pixel d’où vient le tas. On parle alors de lecture séquentielle.

3 - Recueil des informations


Le signal analogique obtenu peut être visualisé sur un oscilloscope à l’aide des 2 douilles
double puits situées à l’arrière du capteur.
On pourra ainsi visualiser la tension analogique obtenue sur l’ensemble des 2048 pixels actifs
du capteur, correspondant à la charge transférée par chaque photosite lorsqu’il est éclairé.
Cette tension analogique est restituée par le capteur pixel par pixel sous l’effet d’un signal
d’horloge. Pour faciliter l’acquisition et l’analyse de cette tension, la sortie « Synchro » permet
de visualiser l’enveloppe de ce signal d’horloge. L’état haut du signal synchro correspond à
la retranscription des 2048 pixels du capteur. La synchronisation de l’oscilloscope avec ce
signal, permet de visualiser la tension analogique sans défilement.

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Principe
Pour bien visualiser le signal, sur l’oscilloscope, on pourra procéder aux réglages suivants :
– Base de temps : 500 µs/division

– Calibre axe y : 500 mV/division – à adapter en fonction de l’intensité lumineuse perçue

par le capteur et les conditions expérimentales.

Utilisation
1 - Détermination de la largeur d’une fente

1.1. Matériel
❏ un capteur CCD ref. 08418
❏ un lot de fentes calibrées ref. 06024
❏ un porte-diapositive ref. 05872
❏ 2 filtres polarisants gradués ref. 06278
❏ un laser ref. 00719
❏ un banc optique ref. 05870
❏ un oscilloscope numérique ref. 06124

1.2. Montage
– Positionner les différents éléments tels qu’indiqués sur le schéma ci-dessous :

Filtres polarisants
Laser croisés Fente Porte-diapositive Capteur CCD

– Pour éviter de saturer le capteur, nous allons utiliser un système de filtres polarisants
pour atténuer la lumière qui arrive sur le capteur. Placer les filtres polarisants pour qu’ils
viennent se situer sur la trajectoire du laser, avant que celui-ci n’atteigne la fente. On
ajustera la lumière en faisant tourner un des 2 polarisants par rapport à l’autre.
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[Utilisation]

– Alimenter le capteur CCD en branchant le transformateur secteur.


– Connecter la sortie analogique du capteur sur la voie 1 de l’oscilloscope.
– Connecter la sortie synchro sur la voie 2 de l’oscilloscope.

Dans le cadre de l’étude de la diffraction par une fente, la tache centrale de la figure de
diffraction est toujours bien plus lumineuse que les taches périphériques. Compte-tenu de
la dynamique du capteur (c’est-à-dire sa capacité à enregistrer des situations de lumière
contrastée), il n’est pas possible de visualiser les premières taches périphériques, sans qu’il
n’y ait saturation au niveau de la tache centrale.
Lorsqu’il y a saturation du capteur CCD, la valeur de la tension des pixels saturés est égale à 0.
Aussi pour obtenir des figures de diffraction exploitables, il est nécessaire de régler les
polariseurs croisés de sorte à saturer la tache centrale, et faire apparaître alors les premières
tâches de part et d’autre du pic central.

Ci-dessous un exemple de figure de diffraction obtenue (diffraction par une fente) :

Taches
périphériques

Partie saturée

Largeur de la tache centrale

1.3. Résultats obtenus


Nous avons utilisé le kit de fentes calibrées qui est composé de 5 diapositives qui comportent
chacune une fente dont la largeur est respectivement de 100, 150, 200, 250 et 300 µm.
Pour chacune des fentes, nous avons obtenu les courbes suivantes :

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Utilisation

Fente 100 µm Fente 150 µm

Fente 200 µm Fente 250 µm

Fente 300 µm

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[Utilisation]

Pour les fentes de 100 et 150 µm, le capteur était placé à une distance D de 0,84 m de
celles-ci. Pour les fentes de 200,250 et 300 µm, D était de 1,13 m.

Pour déterminer la largeur de la tache centrale, on utilise la relation :

a = 2. λ.D
L

où a : largeur de la fente (en m)


λ : longueur d’onde de la source lumineuse (en m)
D : distance entre la fente et le capteur CCD (en m)
L : largeur du pic central (en m)

Pour déterminer la largeur du pic central, il est nécessaire de connaître la fréquence d’horloge
du dispositif. Celle-ci est de 333 kHz.
Cette fréquence correspond à l’intervalle de temps nécessaire pour l’analyse d’un tas
d’électrons, soit à l’analyse d’un pixel. En d’autres termes, cela veut dire qu’un pixel est «lu»
en 1/333000 seconde, soit toutes les 3 µs. La taille d’un pixel étant de 14 µm, on peut
déterminer que :

1 µs sur l’oscillogramme représente 4,67 µm sur le capteur.

Les résultats obtenus pour les différentes fentes se trouvent dans le tableau ci-dessous :

L lu sur L a
Fente (µm) D (m) l’osccillo calculée calculée Erreur
(ms) (µm) (µm)
100 0,84 2,12 9892 110,4 10,39 %
150 0,84 1,52 7092 154 2,65 %
200 1,13 1,58 7372 199,3 -0,37 %
250 1,13 1,20 5599 262,4 4,94 %
300 1,13 1,08 5093 288,4 -3,85 %

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Utilisation
2. Détermination de l’interfrange

2.1. Matériel
❏ un capteur CCD ref. 08418
❏ un triple fente d’Young ref. 03231
❏ un porte-diapositive ref. 05872
❏ 2 filtres polarisants gradués ref. 06278
❏ un laser ref. 00719
❏ un cavalier à déplacement latéral ref. 05876
❏ un banc optique ref. 05870
❏ un oscilloscope ref. 06124

2.2. Montage
On suivra la même procédure que celle décrite au §1.2.
En lieu et place des fentes, on positionnera la triple fente d’Young sur un porte-filtre qui
sera positionné dans le cavalier à déplacement latéral, pour facilité la mise en oeuvre du TP.

2.3. Résultats obtenus


Nous avons utilisé une triple fente d’Young qui est composée de 3 doublets de fentes
espacées respectivement de 200, 300 et 500 µm. La largeur d’une fente, quant à elle,
est de 70 µm.

Fentes espacées de 200 µm Fentes espacées de 300 µm

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[Utilisation]

Fentes espacées de 500 µm

Dans cette expérience, le capteur était placé à une distance D de 1,13 m des doublets
de fentes.

Pour déterminer la largeur de la tache centrale, on utilise la relation :

i = λ.D
L

où i : largeur de l’interfrange (en m)


λ : longueur d’onde de la source lumineuse (en m)
D : distance entre la fente et le capteur CCD (en m)
L : largeur du pic central (en m)

L lu sur
Interfrange L calculé i calculé
D (m) l’oscillo Erreur
(µm) (µm) (µm)
(ms)
200 1,13 0,712 3733 196,7 -1,62 %
300 1,13 0,48 2520 291,5 -2,83 %
500 1,13 0,288 1493 491,9 -1,62 %

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Entretien et Garantie
1 - Entretien
Aucun entretien particulier n’est nécessaire au fonctionnement de votre appareil.
Toutes les opérations de maintenance ou de réparation doivent être réalisées par PIERRON
ÉDUCATION. En cas de problème, n’hésitez pas à contacter le Service Clients.

2 - Garantie
Les matériels livrés par PIERRON ÉDUCATION sont garantis, à compter de leur livraison,
contre tous défauts ou vices cachés du matériel vendu. Cette garantie est valable pour une
durée de 2 ans après livraison et se limite à la réparation ou au remplacement du matériel
défectueux. La garantie ne pourra être accordée en cas d’avarie résultant d’une utilisation
incorrecte du matériel.
Sont exclus de cette garantie : la verrerie de laboratoire, les lampes, fusibles, tubes à vide,
produits, pièces d’usure, matériel informatique et multimédia.
Certains matériels peuvent avoir une garantie inférieure à 2 ans, dans ce cas, la garantie
spécifique est indiquée sur le catalogue ou document publicitaire.
Le retour de matériel sous garantie doit avoir notre accord écrit.
Vices apparents : nous ne pourrons admettre de réclamation qui ne nous serait pas parvenue
dans un délai de quinze jours après livraison au maximum. À l’export, ce délai est porté à
un mois.
La garantie ne s’appliquera pas lorsqu’une réparation ou intervention par une personne
extérieure à notre Société aura été constatée.

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Notes

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Notes

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Tél. : 03 87 95 14 77
Fax : 03 87 98 45 91
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