Reseaux Mobiles
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Reseaux Mobiles
Aref JARRAYA
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Cycle de vie d’un réseau cellulaire
• Un réseau cellulaire peut être considéré comme
un organisme vivant et comporte de la même
façon plusieurs phases de développement. Le
cycle de vie d'un réseau cellulaire peut être décrit
par six étapes principales:
– Faisabilité technico-économique
– Obtention de la licence
– Déploiement
– Optimisation, extension et densification
– Evolution des services
– Transition vers une nouvelle technologie
2
Cycle de vie d’un réseau cellulaire
3
Faisabilité technico-économique
• Etude d’opportunité technique et économique
(estimer le marché et dimensionner le réseau
en conséquence)
• Un plan d’affaire est établi pour analyser la
rentabilité
• Spécifier la stratégie de l’opérateur
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Obtention de la licence
• Vue les résultats de l’étape précédente
l’opérateur soumet un dossier de candidature
pour l’obtention d’une licence d’exploitation
• Puis l’opérateur consulte les fournisseurs
d’équipements et choisi un
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Déploiement
• Le déploiement initial permet :
– Atteindre les objectifs à court terme (capacité et
couverture)
– Mise en place des premières stations de base
– Couvrir les zones cibles
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Optimisation extension et
densification
• Après la mise en service du réseau
• Deux grands problème pour l’opérateur:
– Optimiser le réseau sans accroître sa capacité
– Puis assurer la croissance et l’intégration de
nouveau services (au niveau de la couverture et la
capacité)
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Évolution des services
• De nouvelles fonctionnalités sont définies et
qui peuvent être intégrés dans le réseau
• Ajout de nouveau type d’équipement
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Acteurs du secteur des réseaux
cellulaires
• Les fournisseurs d’équipement: appelés vendeurs ou
équipementiers
• Les opérateurs: qui exploitent les réseaux et assurent
les ventes de services
• Entreprise d’installation: appelés sous traitant, qui
déploient les équipements et les mettent en services
• Agences de régulation: qui fixent les règles
d’attribution des licences
• Les organismes de normalisations: qui élaborent les
spécifications des systèmes cellulaires par la définition
des interfaces
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Acteurs du secteur des réseaux
cellulaires
• Les fournisseurs de services: qui développent
les services offerts
• Les sociétés d’ingénierie qui offrent les
services d’assistance aux opérateurs
• Les sociétés de recherche et de négociation de
sites radio qui se chargent de trouver et
négocier les sites radio nécessaires aux
opérateurs pour installer leurs équipements
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1. Introduction
• Communication sans fil
Réseaux informatiques sans fil: WLAN 802.11, 802.16
(WiMax) etc.
Réseaux téléphoniques sans fil: réseaux cellulaires ou
réseaux mobiles (GSM, UMTS etc.)
• Historique:
Systèmes de 1ère génération: NPT, AMPS
Systèmes de 2ème génération: GSM, DECT…
Systèmes de 3ème génération: UMTS, CDMA2000…
11
Introduction (2)
• Systèmes de 1ère génération:
Transmission analogique
Technique d’accès multiples: FDMA
Sélection de la meilleure fréquence
Absence de la sécurité
• Deux systèmes reconnus
NPT(Nordic Mobile Telephone) utilisant des fréquences de
450 à 900 MHz.
AMPS (Advanced Mobile Phone Service) utilisant des
bandes de fréquences entre 800 et 900 MHz.
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Introduction (3)
• Passage à la seconde génération
Introduction de la sécurité
Cryptage de l ’information
Authentification
Transmission numérique
Qualité de transmission de la parole meilleure
Optimisation des ressources radio
• Systèmes de la deuxième génération:
GSM (Global System for Mobile communication)
PCS (Personal Communications Services).
DECT (Digital European Cordless Téléphone).
IS 95, etc.
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2. Concept cellulaire
• Concept de base:
Division du territoire en cellules
Partage des ressources radio entre cellules
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Concept cellulaire (2)
Pico cellules: Haute densité de
population: bureaux, stades etc… (qcq
mètres)
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Concept cellulaire (4)
• Réutilisation des fréquences
Réseaux téléphoniques
Commutés
Réseaux cellulaires
RAN CN d’autres opérateurs
Réseaux de données
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3. Réseau GSM: Architecture
OMC
OSS
EIR
BSS NSS 19
Architecture (2)
• Le système GSM se compose de trois sous
systèmes:
1. Sous Système Radio (BSS: Base Station System)
Attribution des ressources radio
Transmission
2. Sous Système Réseau (NSS: Network Sub System)
Commutation et routage des appels
Mobilité
3. Sous système d’exploitation et de maintenance (OSS:
Operation Sub System)
Exploitation
Résolution des pannes
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Architecture (3)
• BSS composé par
1. MS (Mobile Station)
2. BTS (Base Transceiver Station)
3. BSC (Base Station Controller)
• NSS composé par
1. MSC (Mobile sevice Switching Center)
2. VLR (Visiteur Location Register)
3. HLR (Home Location Register)
4. EIR (Equipment Identity Register)
5. AuC (Authentification Center)
• OSS composé par
1. OMC (Operating and Maintenance Center)
2. NMC (Network management Center)
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Fonctions des entités : MS
• L’ensemble du téléphone mobile et la carte
SIM (Subscriber Identity Module).
• Muni d’une base de données contenant des
informations liées au réseau et à la sécurité
propre de l’abonné.
• 5 classes de mobiles GSM distinguées par la
puissance d’émission (C1:20W, C2:8W, C3:
5W, C4:2W, C5:0.8W).
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Fonctions des entités : BTS
• Interface entre abonnés et réseau mobile
• Gestion de l’émission /réception radio
(modulation/démodulation, entrelacement)
• Gestion de la couche physique ( codage, chiffrement)
• Gestion de la couche liaison
• 8 porteuses en zone urbaine (7 pour les
communications et 1 balise)
• Mesure de la qualité des signaux reçus
Sa zone de couverture: Cellue
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Fonctions des entités : BSC
• Contrôleur des stations de base: superviser une ou
plusieurs BTS.
• Gestion des ressources radio
allocation des canaux
analyse des mesures BTS
contrôle de puissance des BTS et MS
Handover …
• Gestion des interfaces : avec le MSC (concentration
du trafic vers le MSC), avec les BTS (aiguillage du
trafic vers la BTS appropriée).
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Fonctions des entités : MSC
• Commutateur du réseau mobile.
• Gestion des communications entre mobiles et
réseau au sol.
• Gestion des Handovers.
• Gestion des mobiles visiteurs avec le VLR.
• Fonction GMSC (Gateway MSC): passerelle
pour les appel en prevenace du RTCP à
destination d’un abonné mobile par exemple.
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Fonctions des entités : VLR
• Gestion d’une base de donnée relative aux
abonnés situés dans sa zone géographique.
• Généralement associé à un MSC.
• Stockage des informations relatives aux
abonnées: IMSI, TMSI, MSISDN, LAI, type
d’abonnement…
• Stocker l’ensemble de triplets (RAND, SRES,
Kc) pour chaque utilisateur dans sa zone.
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Fonctions des entités : HLR
• Base de données nominale contenant les
informations relatives de tous les abonnés du
réseau.
Informations d’abonnement: IMSI, type
d’abonnement…
Information de localisation: numéro du VLR du
mobile
• Unique sur le réseau mobile
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Fonctions des entités : AuC
• Associé généralement au HLR
• Mémoriser pour chaque abonné une clé secrète
(Ki) utilisée pour authentifier les demandes de
services et pour chiffrer les communications.
• Ki est associée à l’IMSI.
• Génèrer des triplets (RAND, SRES, Kc)
utilisés pour l’authentification et le
chiffrement,
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Fonctions des entités : EIR
• Stocker des informations sur l’appareil mobile.
• Code IMEI (International Mobile Equipement Identity) est
donné et inscrit sur chaque réseau GSM.
• L’IMEI contient un numéro d’homologation commun à tous
les terminaux d’une même série, un numéro identifiant l’usine
d’assemblage et un numéro spécifique au terminal.
• IMEI peut servir à bloquer un appareil volé ou non
homologué.
• Un lien peut exister entre n’importe quel opérateur des le
monde et l’EIR international à Dublin
Organisme capable de bloquer les mobiles GSM volés, perdus, les
appareils non agréés, grâce au code IMEI.
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Fonctions des entités : (OSS)
• OMC: Supervision locale des équipements,
• NMC: Administration générale de l’ensemble
du réseau par un contrôle centralisé.
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Identités du mobiles
• IMSI: "International Mobile Subscriber Identity",
identifiant de la carte SIM à l’échelle internationale
(invariant dans le temps)
• TMSI: "Temporary Mobile Subscriber Identity",
attribué localement par le VLR
Éviter de transporter l’IMSI sur le canal radio
• MSISDN:"Mobile Subscriber ISDN" : identifiant de
l’abonné pour le monde extérieur.
• LAI: "Location Area Identity": identifiant de la zone
de localisation du mobile.
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Interface Radio
Méthodes d’accès
• FDMA (Frequency Division Multiple Access)
– AMRF (Acces Multiple par Répartition de
Fréquences)
• TDMA (Time Division Multiple Access)
– AMRT (Accès multiple a Répartition dans le
temps)
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FDMA
• Bande de fréquences divisée en plusieurs sous-
bande allouées de façon continue a un utilisateur
• Utilise principalement dans les réseaux analogiques
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TDMA
• Totalité de la bande de fréquences alloue a un
utilisateur pendant des intervalles de temps donnes
(slot)
• Utilise principalement dans les réseaux numériques
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Combinaison FDMA-TDMA
Analogie
Un grand nombre de couples parlant des langues différentes dinent
dans une salle de restaurant
TDM : tous les couples partagent une même table, les personnes
prennent la parole chacune a leur tour pour parler a leur partenaire
FDM : les couples occupent des tables suffisamment séparée les une
des autres et discutent en même temps sans trop se gêner les uns les
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autres
Les techniques de multiplexage
• Au niveau de l'interface «Um», le GSM met en
oeuvre les deux techniques de multiplexage: FDMA
et TDMA
• FDMA:
– partage les bandes de fréquences disponibles pour chaque
sens de communication, réseau mobile et mobile
réseau, en 124 sous-bandes.
– Chacune de ces sous-bandes constitue un canal physique
de communication radio,
– fournit 124 canaux de transmissions radio utilisables
simultanément. La fréquence centrale d'un canal radio est
la fréquence porteuse, elle identifie le canal.
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Les techniques de multiplexage
La bande allouée pour chaque système est séparée
en 2 sous bandes d'égales importances :
GSM 900 : 890-915 MHz ↑935-960 MHz↓
Ecart Duplex=45 MHz
EGSM 900 : 880-890 MHz ↑925-935 MHz↓
Ecart Duplex=45 MHz
DCS 1800 : 1710-1785 MHz ↑1805-1880 MHz↓
Ecart Duplex=95 MHz
Chaque bande est divisée en canaux fréquentiels de
largeur 200 kHz. Ces fréquences sont allouées de
façon fixe aux différentes BTS et s’appellent:
porteuses ou ARFC (Absolute Radio Frequency Channel)
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Les techniques de multiplexage
Chaque porteuse est identifiée par son ARFCN
codé sur 10 bits où la fréquence de la voie
descendante est f (en MHz) :
GSM : 1≤n≤124 f = 935 + 0.2n
(124 porteuses)
EGSM: 975≤ n ≤1024 f = 935 + (0,2 x (n-1024))
(50 porteuses)
DSC : 512≤n≤885 f = 1805 + 0.2(n-512)
(374 porteuses)
Deux BTS voisines n’utilisent pas des porteuses
identiques ou proches
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• Si on indique par Fu les fréquences porteuses
montantes et par Fd les fréquences porteuses
descendantes, donner les valeurs de
fréquence porteuse (équations Fu(n) et Fd(n)
pour n=1, 2,…124).
• Quelle est la relation entre Fd(n) et Fu (n)
• Ces bandes sont partagées par deux
opérateurs. L'opérateur 1 utilise les canaux 1 à
62 et l'opérateur 2 s'est vu attribuer le reste
des canaux. Quelles sont les bandes allouées à
chaque opérateur.
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Les techniques de multiplexage
• TDMA: Dans le cas du multiplexage temporel
la ressource à partager est le temps; la trame
est la séquence invariable, elle sert d'unité de
base. La trame possède des unités multiples
qui sont multitrames, la supertrame et
l’hypertrame.
• une trame se divise en intervalles temporels
appelés «IT» time slot.
• Dans la norme GSM chaque trame se divise en
huit intervalles temporels, la figure suivante
présente la structure d'une trame «AMRT»
GSM. 0 1 2 3 4 5 6 7
42
Les techniques de multiplexage
À chaque utilisateur en communication est
alloué un slot dans la trame TDMA.
Les slots sont numérotés de 0 à 7.
Un «canal physique»<=> (numéro de slot,
numéro de porteuse)
43
Technique d’accès multiples
Fréquence en MHz
914.8 1 2 3 4 5 6 7 8
890.4 1 2 3 4 5 6 7 8
890.2 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps
Technique hybride : TDMA/FDMA
44
Mobilité issue du GSM
• 2 définitions de la mobilité :
– Mobilité locale (mobilité radio) : permettre à un abonné de changer de
cellule tout en maintenant sa communication avec le réseau
– Mobilité globale (mobilité réseau, itinérance) : permettre à un abonné
de bénéficier des services auxquels il a souscrit sur toute une zone de
couverture
45
Mobilité issue du GSM
Mécanismes en jeu ?
• Handover ou transfert inter/intra-cellulaire
• mécanisme de sélection/resélection de cellules et
mécanisme de gestion de la localisation
⇒ impact sur la QoS :
• Probabilité de rejet d’appel
• Probabilité d’interruption d’appel
• ...
46
Mobilité issue du GSM
• Handover = assure les transferts de communications en
cours entre les cellules (mobile allumé uniquement)
• Objectif : maintenir une qualité de communication
suffisante entre le mobile et le réseau à travers un
changement de canal ou de cellule
• Fonctions du handover :
– permettre aux usagers de se déplacer en cours d’appel
– éviter la rupture du lien
– minimiser les interférences (global et par rapport à un lien)
– optimiser l’utilisation des ressources radio
– équilibrer la charge de trafic entre les cellules
– baisser la consommation d’énergie des mobiles
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Mobilité issue du GSM
• Principes de base du handover :
– Pendant la communication : mesure et évaluation
périodique du lien radio
– Situation anormale
⇒ alarme BSC vers le MSC
– MSC identifie une cellule cible et/ou un nouveau
canal:
• si ok : handover déclenché
• sinon : communication continue sur le même canal et des
handovers sont périodiquement tentés
– Après handover, l’ancien canal est libéré
48
handover
• 3 phases pour le déroulement du handover :
– (1) Prise de mesures et supervision du lien
– (2) Choix de la cellule cible et déclenchement du
handover
– (3) Exécution du handover (i.e. transfert effectif
des liens)
49
handover
• Prise de mesures et supervision du lien
– Indicateurs de déclenchement
– Puissance du signal reçu (RXLEVEL)
– Qualité du signal de la cellule courante (RXQUAL)
– Taux d’erreur binaire BER (témoin du C/I)
– Distance (mobile-BS)
50
handover
Choix de la cellule cible et déclenchement du Handoff
51
Différents handovers
• Types de handover:
• 1:HO Intra-cellulaire
• 2:HO Intra-BSC
• 3:HO Intra-MSC
• 4:HO Inter-MSC
• 5:HO Inter-Réseau
52
Mobilité réseau
1.Processus de sélection/resélection de cellules:
réception par le mobile d’infos venant du
réseau et choix d’une cellule d’accès
2.Gestion de la localisation (itinérance):
connaître plus ou moins précisément la
position des mobile
• sélection/resélection de cellules
– Sélection =à la mise sous tension du mobile
– Resélection =lors du déplacement
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La procédure de choix de cellule
• Écoute de toutes les voies balises
• Sélection d’un certain nombre de cellules
parmi les plus puissante
• Recueil des infos diffusées : état des cellules,
paramètres d’accès, de handoffs, info de
synchronisation, localisation, PLMN,etc.
• Enregistrement éventuel dans la zone de
localisation
• Choix d’une cellule (suitable cell )
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Gestion de la localisation
• la localisation : permet au système de connaître
la position d ’un mobile à chaque instant
• la recherche d ’abonné qui permet au système de
retrouver un mobile
• Sans localisation, recherche dans tout le réseau
• Lors d’un appel : messages de paging à
destination des mobiles émis par toutes les
stations de base
• + Simplicité de gestion
• - Saturation de la ressource radio
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Zones de localisation
• But : automatiser la gestion de la localisation
• Recherche d’un abonné uniquement dans sa zone de
localisation ⇒ coût du paging moins important
• maj périodique ou sur changement de zone
• Stockage de l’information dans une base de données
centralisée
56
Zones de localisation
57
Etats du mobile
• Etat détaché
– Il n’y a pas de communication entre la MS et le MSC
– La MS n’est pas joignable car sa position est inconnue
– Pour pouvoir passer ou recevoir des appels, la MS doit
effectuer la procédure IMSI attach pour s’inscrire au
réseau
• Etat de veille
– La position de la MS est connue par le MSC avec une
précision de LA
– Des messages de notification d’appel (paging) sont
nécessaires pour joindre la MS
– La MS doit effectuer la procédure « Location Area update
» si la LA évolue au cours de ses déplacements
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Etats du mobile
• Etat connecté
– La position de la MS est connue par le MSC avec
une précision du BSC : la gestion de la mobilité est
à la charge du BSC
– La MS a établi une communication avec le BSS et
peut passer des appels téléphoniques ou
transmettre des données
– La MS passe dans l’état veille lorsque la
signalisation entre la MS et le MSC a été relâchée
ou coupée
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La QoS dans les systèmes
mobiles
Les critères d’évaluation de la QoS
pour le GSM
• Dans le cas du réseau cellulaire GSM, le
service fourni le plus important est le service
voix et la satisfaction de l’utilisateur se traduit
par trois contraintes de fonctionnement :
– L’abonné doit pouvoir joindre n’importe qui,
n’importe quand et n’importe où,
– Après établissement de la communication, la
conversation est audible et compréhensible par
les deux interlocuteurs,
– La ligne téléphonique n’est pas coupée en cours
de communication.
Les critères d’évaluation de la QoS
pour le GSM
• Pour l’opérateur, ceci se traduit par quatre
contraintes techniques :
– La couverture du réseau
• Mesure radio et plaintes clients
– Le taux d’appels réussis
• Mesure système
– La qualité de communications
• Mesure radio, Mesure système et analyseur de la
qualité vocale
– La coupure de communications
• Mesure système
La couverture du réseau
• L’état de la couverture du réseau est évalué par
l’abonné directement sur son terminal qui affiche le
nombre de barrettes indiquant la puissance du signal
reçu. Un faible niveau de champ ou l’absence du
champ se traduit par la présence d’une ou deux
barrettes sur l’écran du terminal ou par l’indication
d’absence du signal
• L’indicateur de couverture du réseau exprime en tout
point de service la probabilité d’établir une
communication de bonne qualité.
La couverture du réseau
• Les principales causes d’une mauvaise qualité
de service du point de vue couverture sont :
– Nombre insuffisant de stations de base ;
– Mauvais paramétrage (physique et logique) des
stations de base (tilts, azimuts, puissances, etc);
– Types d’antennes et qualité d’installation (pertes
dans les câbles) ou de maintenance (humidité des
feeders, dégradation des câbles, etc) ;
– Qualité du terminal de l’usager (sensibilité) ou
détérioration de la partie émission /réception RF.
Le taux d’appels réussis
• Cet indicateur reflète la disponibilité des ressources,
il est calculé par la probabilité que toutes les
ressources soient occupées lors d’une demande de
canal. Dans le processus de dimensionnement des
ressources, cet indicateur était appelé taux de
blocage. Au niveau de l’abonné, une mauvaise
qualité de service, pour cet indicateur, se traduit par
la difficulté d’établir des appels : l’abonné doit tenter
plusieurs fois son appel avant d’obtenir une
ressource.
Le taux d’appels réussis
• Les principales causes d’une mauvaise QoS du point
de vue disponibilité des ressources sont :
– Capacité insuffisante (incohérence entre le dimensionnent
des ressources et le trafic réel) ;
– Valeur inadaptée du seuil d’accès minimum à la cellule ;
– Interférence sur le lien montant ou le lien descendant qui
rendent difficile l’établissement d’une liaison de
signalisation pour l’établissement d’un appel ;
– Mauvais paramétrage du réseau qui ne permet pas une
répartition homogène du trafic entre les cellules.
Le taux d’appels réussis
• Dans ce tableau, nous avons produit les valeurs
typiques de cet indicateur utilisées lors du
dimensionnement, dans le cas du GSM. Des valeurs
supérieures à ces seuils pourront se traduire par une
mauvaise qualité de service perçue par les usagers.
La qualité de communications
• Les principales raisons à l’origine des problèmes
indiqués ci-dessous et qui conduisent à la perception
d’une mauvaise qualité de service par l’abonné du
point de vue de l’indicateur qualité de
communication sont :
– Niveau d’interférences externes trop élevées
(interférences dues à des émissions cocanal ou sur canal
adjacent par des équipements autres que ceux du réseau);
– Interférence cocanal ou sur canal adjacent trop élevées
(mauvais plan de fréquences typiquement) ;
– Mobile situé hors couverture du réseau ;
La qualité de communications
• Mauvaise installation des équipements radio;
• Problème de transmission (annuleurs d’écho ou
mauvaise synchronisation se traduisant par des
pertes d’informations et du grésillement dans les
communications vocales) ;
• Paramétrage inadéquat du handover (handover ping-
pong produisant des microcoupures répétitives).
La coupure de communications
• La coupure d’une communication (call drop en
anglais) a plusieurs origines. Elle est particulièrement
désagréable pour l’abonné qui considère cet
évènement plus négatif que la difficulté d’obtenir
une ressource (cas du blocage d’appel).
• Les principales raisons qui conduisent à la perception
d’une mauvaise qualité de service par l’abonné et
pour l’indicateur d’interruption des communications
sont les suivantes :
La coupure de communications
• Mauvaise couverture (trou de couverture ou zone de
couverture insuffisante typiquement);
• Interférences élevées ayant entraîné l’impossibilité
de maintenir les liens de signalisation et/ou de trafic;
• Problème de handover (mauvais paramétrage ou
congestion dans la cellule cible) ;
• Mauvais paramétrage radio (liste des cellules
voisines incomplète par exemple).
Les paramètres du réseau GSM
• Il y a deux types de paramètres :
– Les paramètres constructeurs (ou fournisseur d’équipement) : Ce sont
des paramètres système (activation de certaines fonctionnalités telles
que le chiffrement, le contrôle de puissance…) préconisés par le
constructeur et sont, aussi, relatifs à l’équipement (version de
logiciel…),
– Les paramètres ingénierie : ces paramètres sont à l’initiative des
opérateurs, ils sont modifiés au niveau de l’OMC
• L’optimisation de ces paramètres est un processus délicat
mais une tâche essentielle pour le maintien de qualité de
service acceptable surtout suite à des modifications de
certaines fonctionnalités ou services.
Exemples de paramètres
• RXLEVEL_ACCESS_MIN : Il définit le niveau de puissance minimale requis
lors de l’accès à une cellule donnée, il permet l’ajustement de la surface de
la cellule. Ce paramètre joue un rôle important dans l’ajustement de la
charge de trafic dans une cellule. Ainsi, si la cellule est très congestionnée
une augmentation de valeur de ce paramètre permet la diminution de sa
zone de service ( délimiter le nombre des utilisateurs qui peuvent accéder
à cette cellule) et si la cellule elle n’est pas congestionnée, elle va
augmenter sa zone de service par diminution de la valeur de
RXLEVEL_ACCESS_MIN (augmenter le nombre d’abonnées qui peuvent
accéder à cette cellule), mais en contre partie, l’augmentation de la zone
de service de la cellule va engendrer des problèmes d’interférences, et par
la suite, une dégradation de la qualité de service. Une modification de 3
dB de la valeur de RXLEV_ACCESS_MIN correspond à 21% du rayon de la
cellule et 46% de sa surface,
Exemples de paramètres
• L_RXLEVEL_XX_H (XX=DL ou UP) : ce paramètre présente le
seuil de déclenchement de handover sur les deux liens (DL ou
UP), suite à l’affaiblissement du niveau de champ sur ces deux
liens. Le RXLEVEL_XX_H permet le déclenchement de
handover le plus proche possible de la bordure de la cellule,
dans le cas où il n’y a, ni un trou de couverture, ni
d’interférences à l’intérieur de cette cellule. L’augmentation
de la valeur de ce paramètre augmente le nombre d’exécution
des handovers, et par la suite, attente de déclenchement du
handover jusqu’au dégradation de la qualité de
communication. Par contre, une diminution de la valeur de ce
paramètre entraîne une diminuation du nombre du
handovers ping-pong, valeur par défaut comprise entre -101
dB et –110 dB,
Exemples de paramètres
• L_RXQUAL_XX_H (XX=DL ou UP) : c’est le paramètre
qui spécifie le seuil de déclenchement du handover
sur qualité sur l’un des deux liens (DL ou UP). Il
maximise la qualité de communication et minimise le
taux de handover suite, respectivement, à l’élévation
et à la diminution de sa valeur, ainsi, si la valeur de ce
paramètre est très faible, alors le nombre de
handover augmente, mais une augmentation de la
valeur de RXQUAL_XX_H entraîne une diminution du
nombre du handover jusqu’au dégradation de la
qualité de communication, valeur typique de 1,6% à
3,2%,
Exemples de paramètres
• HO_MARGIN : c’est l’hystérésis permettant
d’obtenir un compromis entre le taux de
handovers ping-pong et la qualité de service.
L’augmentation de sa valeur entraîne un
retard dans le déclenchement du handover, et
par la suite une dégradation de la qualité de
service (avec un nombre de handover ping-
pong faible), par contre, la diminution de sa
valeur augmente le nombre du handover ping-
pong (avec une qualité satisfaisante),
Exemples de paramètres
• Cell_RESELECT_Offset : favorise les cellules d’une
bande,
• Temporary_Offset : évite la réselection ping-pong,
• Cell_Reselect_Hystéris: évite la réselection de
cellules appartenant à des LACs différents et réduit le
taux de pagings infructueux. Exemple de valeur : 6
dB,
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
– RxLev (Received Signal Level)
• Le niveau de champ provenant de la BTS mesuré au
niveau du mobile s'appelle le Rxlev. Il est mesuré sur
64 niveaux, de 0 à 63 représentants respectivement
les puissances de -110 à -48 dBm par pas de 1 dB. On
distingue alors le Rxlev_Full qui est une mesure sur
tous les bursts de la trame sans exception, du
Rxlev_Sub qui est une mesure sur les bursts
effectivement utilisés.
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
Critère C1 est un paramètre vérifiant que la cellule sélectionnée est
toujours parfaitement reçu et qu'elle ne subit pas un affaiblissement
trop fort par rapport à d'autres cellules avoisinantes. Pour vérifier cette
hypothèse, le critère C1 est composé de 2 parties, une partie
définissant les capacités du mobile et une autre celles de la BTS.
C1=RxLev–RX_Access_Min–max(Max_TXPWR_Max_CCH–Max.mobile RF Power, 0)
• Max_TXPWR_Max_CCH : Paramètre fixant la puissance à laquelle le
mobile doit émettre lors de l'accès initial à une cellule. Si ce paramètre
est supérieur à la classe de puissance du mobile, celui-ci émet à sa
puissance maximale (30 dBm pour un 1W, 33 dBm pour un 2W et 39
dBm pour un 8 W).
• Max. mobile RF Power : Puissance maximal avec laquelle le mobile est
capable d'émettre vers la BTS, ce paramètre est défini par la classe du
mobile.
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
• Le critère C2 a pour fonction de favoriser ou
de défavoriser une cellule candidate à la ré-
sélection pendant un temps donné. Lorsqu'il
est présent, le critère C2 remplace le critère
C1 pour la ré-sélection de cellule.
RxQual (Received signal Quality)
• RxQual est une valeur comprise entre 0 et 7
qui sert à évaluer la qualité du signal. Elle est
obtenue en quantifiant le taux d’erreur binaire
BER (Bit Error Rate) sur 8 niveaux (3 bits)
suivant la correspondance du tableau ci-
dessous.
RxQual (Received signal Quality)
Correspondance entre le niveau de qualité et le taux d’erreur binaire
3 ,2 % à 6,4 % 5 101
>12 ,8 % 7 111
Les techniques de supervision de
la QOS
• Pour la mise à jour de l’état de fonctionnement du réseau,
plusieurs outils d’analyses de la QOS, sont mis en place. La
comparaison entre les indicateurs obtenus par ces techniques
et les paramètres du seuil, permet l’identification des origines
des problèmes (échec d’établissement de TBF, coupure de
session, etc.). En général, il y a trois manières de déterminer
le QOS d'un réseau GSM :
– Le drive test
– Les indicateurs RNO
– L’analyse de protocole
Le drive test
• La méthode de mesure du drive test consiste à
la caractérisation précise des canaux radio.
Cette technique d’analyse permet la
récupération d’une trace de mesure faite par
le mobile à différents instants.
• La méthode du drive test consiste à
embarquer sur une voiture les équipements
suivants :
Le drive test
• Une station mobile : un mobile de test avec double capacité
GSM/GPRS équipé d’un logiciel spécial. Il est appelé
généralement mobile à trace.
• Un système de localisation GPS (Global Posionner System) :
utilisé pour la localisation exacte de la position où on désire
faire l’étude de l’environnement radio.
• Un PC portable : permet d’automatiser l’acquisition et le
stockage des données. Le PC doit être équipé d’une carte
interface RS 232 pour assurer le lien entre la sortie série de la
MS et le port série du PC.
• Un onduleur d’alimentation permettant d’alimenter les
différents appareils de mesure.
Le drive test
Analyseurs de protocoles
Le réseau GPRS
General Packet Radio Service
Introduction
• Le système GSM représente un des succès
industriels les plus marquants de ces dernières
années.
• Les deux défauts principaux sont les suivants :
– Les débits sont limités à 14,4 kbps (voire 9,6kbps
dans la plupart des réseaux opérationnels).
– La transmission de données exige l'établissement
d'une connexion et la réservation de ressources
qui sont en général loin d'être utilisées
pleinement tout au long de la connexion.
Introduction
Après la phase 1 qui n'offrait que la téléphonie, la phase 2 a
apporté les SMS et le transfert de données. A l'heure
actuelle, la phase 2 introduit des terminaux bibandes,
l'utilisation des concepts de réseau intelligent, et le routage
optimal.
Plusieurs évolutions sont en cours d'élaboration :
Le GPRS, qui permettra d'augmenter les débits, de faire
disparaître les temps de connexion et de facturer en fonction
du volume transmis (et non plus de la durée de connexion).
l’EDGE, qui grâce à des techniques de modulation plus
efficaces permettra l'augmentation des débits.
l'UMTS ce qui est appelé la troisième génération (3G) et qu'on
pourrait qualifier d'évolution "plus" : plus de débit, plus de
services, plus de souplesse.
Principe de HSCSD
• Remarques:
– A l’état IDLE, le mobile est inconnu du réseau.
– A l’état STANDBY, il est localisé à la RA près.
– A l’état READY, il est localisé à la cellule prés.
Etats d’un mobile
Codage des données
La norme définit 4 schémas de codage: de CS-1 à CS-4.
On trouvera au tableau la liste de ces schémas et le
volume de données utiles transmis.
Schéma de codage Débit de données utiles kb/s
CS-1 9.05
CS-2 13.4
CS-3 15.6
CS-4 21.4