Backhaul Satellite Optimisation
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« RIOS Begoña »
REMERCIEMENTS
Le résultat final du stage n’aurait pas été possible sans l’aide reçue de la part de ceux qui se trouvent
autour de moi.
Premièrement je tiens à remercier Cell & Sat de m’avoir accueilli pendant ces sept mois et de la
confiance qu’ils m’ont accordé dès mon arrivée dans l’entreprise.
Je tiens à remercier également toute l’équipe pédagogique de Télécom ParisTech et les intervenants
professionnels qui ont participé dans le cadre de mes études, pour avoir assuré un enseignement
théorique qui m’a été utile pour ce stage.
Finalement, mais pas les moins importants, ma famille et amis pour leur soutien inconditionnel.
Grâce à toute cette aide pendant la durée de mon stage j’ai pu apprendre et profiter de cette
expérience, aboutissant à la réalisation du rapport qui suit.
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Rapport de stage
RÉSUMÉ
L’utilisation des liaisons satellitaires est une des solutions pour relier des stations de base GSM
(Global System for Mobile communications) situées dans des zones isolées. L’amélioration des
performances pour minimiser la charge de ces liaisons apparaît avec le système GBO (GSM Backhaul
Optimisation). Une brève mise à jour des notions sur GSM et GBO fait la première partie de ce
rapport.
L’analyse des tests réalisés sur la solution GBO créée par Cell & Sat et le bouclage local nous
permettent de découvrir les spécificités du système.
En détaillant une des fonctionnalités de la solution Cell & Sat, la fonction pré-test, nous suivons le
développement du stage : la définition d’un ensemble de séquences qui sont envoyés au lieu de la
parole dans le réseau GSM pour l’identification des appels bouclables.
ABSTRACT
The use of satellite links provides connexion between GSM (Global System Mobile) base stations in
remote areas. The improvement of performances to minimize these links load appears with the GBO
system (GSM Backhaul Optimization). The first part of this report is a catch up on GSM and GBO
concepts.
To discover the system specificities, we analyse the tests on the solution GBO designated by Cell &
Sat and the local loop is done.
The introduction of detailed features of the solution Cell & Sat, pre-test function, allows following the
development of the stage: a set of sequences definition. These are sent instead of voice in the GSM
network to identify looping calls.
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Rapport de stage
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION ............................................................................................................................... 5
2 SYSTÈME GSM (rappel) .................................................................................................................... 7
2.1 Système général ...................................................................................................................... 7
2.2 Les sous-systèmes ................................................................................................................... 8
2.2.1 Sous-système radio (BSS) ................................................................................................ 8
2.2.2 Sous-système réseau (NSS) ............................................................................................. 9
2.2.3 Sous-système d'exploitation (OSS) ................................................................................ 10
2.2.4 Les interfaces ................................................................................................................. 11
2.3 Codage de la parole ............................................................................................................... 11
2.3.1 Full Rate (plein débit) .................................................................................................... 13
2.3.2 Half Rate (demi-débit) ................................................................................................... 15
2.3.3 Enhanced Full Rate (plein débit) ................................................................................... 16
2.3.4 Adaptive Multi Rate (demi et plein débit) ..................................................................... 17
3 SYSTÈME GSM BACKHAUL OPTIMISATION (GBO) ......................................................................... 18
3.1 Description du GBO (Cell & Sat-Memotec) ........................................................................... 19
3.1.1 Compression Abis .......................................................................................................... 20
3.1.2 Bouclage Local ............................................................................................................... 21
4 LA FONCTION PRÉ-TEST ................................................................................................................. 23
5 SÉQUENCES PRÉ-TEST.................................................................................................................... 24
6 DÉVELOPPEMENT OUTILS VÉRIFICATION ...................................................................................... 25
7 TRAVAIL D’ANALYSE/PRATIQUE .................................................................................................... 26
8 CONCLUSION ................................................................................................................................. 27
9 BILAN PERSONNEL ......................................................................................................................... 28
10 GLOSSAIRE ..................................................................................................................................... 29
11 BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 30
ANNEXE A : DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU TRAVAIL RÉALISÉ.................................................................. 32
ANNEXE B : COMPORTEMENT DES CODECS GSM ................................................................................. 60
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Rapport de stage
1 INTRODUCTION
L’entreprise
Lors d’une conférence au sein de l’école, j’ai eut la chance de rencontrer le directeur de Cell & Sat.
Cell & Sat est une société par Actions Simplifiées à taille humaine, dont l’activité principale est de
parier sur l’optimisation de l’architecture Backhaul GSM (Global System for Mobile Communications,
historiquement « Groupe spécial mobile »).
La société est composée de six employés qui sont au même temps partenaires de la société et deux
employés externes. En plus, Cell & Sat collabore avec d’autres sociétés. D’un coté Jidcom1, une
entreprise spécialisée en télécommunications. D’autre côté la société canadienne Memotec2, déjà
bien établie sur le marché des optimiseurs de liaison d’infrastructure GSM, pour réaliser le bouclage
local des communications GSM. Dans le cadre de cette collaboration, Memotec a développé
certaines fonctions définies par Cell & Sat au sein de ses équipements « CX » (nom du produit IPMux
de Memotec) et Cell & Sat a développé l’équipement CSO (Cell & Sat Optimiser) qui contrôle la
réalisation du bouclage local.
La mission principale de Cell & Sat est de proposer des solutions pour réduire les coûts d’installation
et d’exploitation du GSM dans les zones rurales des pays émergents.
La spécificité de la société est la combinaison de compétences dans deux domaines :
- cellulaire : connaissance détaillée du système GSM et de ses évolutions (3G – 4G)
- satellite : expertise dans la mise en œuvre de solutions de réseaux par satellite
L’infrastructure des réseaux mobiles évolue vers le tout IP. Par ailleurs, pour connecter des stations
de base GSM en zones rurales, il est de plus en plus courant de faire appel à des liens de transmission
sur satellite.
L’utilisation de ces liaisons d’infrastructure (backhaul), pose des problèmes d’optimisation du trafic
transporté et de la Qualité de Service car le coût élevé des ressources satellite oblige les opérateurs à
minimiser la bande de fréquence réservée sur les satellites : en d’autre terme le lien IP est souvent
très contraint.
Cell & Sat développe ainsi des produits d’optimisation de liens d’infrastructure satellitaire pour les
réseaux GSM. Ces solutions profitent d’une analyse en temps réel de la signalisation des
communications transportées pour minimiser les coûts d’utilisation du satellite. Cell & Sat se
positionne ainsi sur le marché des communications mobiles rurales actuellement en forte croissance.
1
http://pagesperso-orange.fr/jidcom/index.htm
2
www.memotec.com
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Rapport de stage
Le stage
L’objet de ce stage est d’étudier un « procédé d’optimisation de liens cellulaire par satellite –
adaptation aux différents traitements de la parole GSM »
Le stage commence avec une période de familiarisation avec l’architecture du système Cell & Sat,
pendant laquelle je réalise une analyse des résultats obtenus avec la version actuelle du produit (dite
« v1.1 »), et j’étude des travaux préliminaires déjà menés chez Cell & Sat.
Finalement, il suffirait de définir les séquences pré-test qui auraient une bonne réponse dans le
réseau et les tester avec les outils développés. Dépendant de la disponibilité des produits réels et des
plateformes de test, la possibilité de vérifier ces résultats théoriques dans un réseau réel pourrai
faire aussi partie du stage.
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Rapport de stage
Le GSM est une norme numérique de seconde génération pour la téléphonie mobile. Elle a été mise au
point par l'ETSI (European Telecommunications Standards Institute) sur la gamme de fréquences des
900 MHz. Une variante appelée Digital Communication System (DCS) utilise la gamme des 1800 MHz.
Tel qu'il a été conçu, le réseau GSM est idéal pour les communications de parole. Les ressources ne sont
allouées que pour la durée de la conversation, comme lors de l'utilisation de lignes téléphoniques fixes.
Les objectifs du GSM reprennent et prolongent ceux des précédents systèmes de téléphonie mobile :
• Possibilité d'accès à partir de portables
• Grande capacité de desserte d'abonnés
• Utilisation efficace du spectre
• Large disponibilité
• Adaptabilité à la densité du trafic
• Services téléphoniques ordinaires et services spéciaux
• Qualité de service téléphonique
• Prix abordable
Les systèmes GSM sont compatibles avec tous les réseaux téléphoniques existants, c’est pourquoi ils
disposent de tous leurs services classiques, à savoir : voix, données, fax, messagerie, etc.
Enfin, la norme GSM peut être vue comme un bon cocktail de différentes technologies de transmission
numérique, telles que le partage en temps, le codage de parole à différents débits, le détection de l’activité
vocal, la transmission discontinue, etc.
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radio pour vérifier que les communications en cours se déroulent correctement (évaluation du temps de
propagation et de la puissance du signal émis par le terminal de l'abonné) : ces mesures sont directement
transmises à la BSC.
Il gère et prend la décision de l'exécution du handover. De plus c'est un commutateur qui réalise une
concentration vers le MSC.
Le MSC est toujours couplé avec le VLR, ou enregistreur de localisation visiteur. Celui-ci est une base de
données qui mémorise les informations aux abonnés présents dans la zone de couverture du MSC.
Plusieurs MSC peuvent être reliés au même VLR, mais en général ce n’est pas le cas.
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Rapport de stage
Ces données sont saisies par l'opérateur à partir de son système d'administration. Elles varient peu dans le
temps.
D'autre part, le HLR est une base de données de localisation. Il mémorise pour chaque abonné le numéro
du VLR où il est enregistré, même dans le cas où l'abonné se connecte sur un opérateur étranger (cas des
roamers). Cette localisation est effectuée à partir des informations émises par le terminal et est reçue par
les BTS à travers le réseau.
L'implantation du HLR peut être centralisée ou décentralisée. Dans le premier cas, un HLR peut gérer
plusieurs centaines de milliers d'abonnés. Dans le deuxième cas, il peut être intégré dans les MSC et les
données d'un abonné sont alors physiquement stockées sur le MSC où l'utilisateur communique
préférentiellement. Les échanges de signalisation sont ainsi minimisés. Dans tous les cas d'implantation, à
chaque abonné est associé un HLR unique, de façon indépendante de la localisation momentanée de cet
abonné. Le MSC identifie le HLR à partir De l’IMSI.
Il assure la gestion et la supervision du réseau. C'est la fonction dont l'implémentation possède la plus
grande flexibilité de la norme GSM. La supervision du réseau intervient à de nombreux niveaux :
• Détection de pannes
• Mise en service de sites
• Modification de paramétrage
• Réalisation de statistiques
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2.2.4.1 Interface Um
Il s’agit de l’interface entre les deux sous-systèmes MS et le BSS. Elle est couramment nommée « interface
radio » ou « interface air ».
2.2.4.3 Interface A
Il s’agit de l’interface entre les deux sous-systèmes BSS et le NSS.
Une partie de grande importance concernant l’objectif du stage est le traitement de la parole. C’est
pourquoi le chapitre suivant est centré sur le codage de la parole.
Le chemin suivi par la parole (speech path) commence avec l’entrée audio dans la station mobile pour finir
avec l’interface numérique du RTCP.
Premièrement nous connaissons la plage de fréquences dans laquelle nous travaillons (jusqu’à 4 kHz).
Ceci permet de connaître la fréquence minimale avec laquelle nous devons faire l’échantillonnage du signal
analogique. Celle-ci doit donc être échantillonnée avec une fe= 8 kHz pour permettre la reproduction de la
parole originale.
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L’intérêt principal des codeurs est la modélisation mathématique du système vocal. Le rôle des codecs GSM
est de comprimer le signal de parole avant sa transmission, de façon à réduire le nombre de bits
nécessaires à sa représentation, tout en respectant une qualité de signal acceptable à la sortie du
décodeur. Ils permettent donc une meilleure exploitation des ressources disponibles au niveau de
l’utilisateur ainsi qu’au niveau réseau.
En regardant les figures 3 et 4, nous pouvons calculer le débit maximal d’un canal GSM3 en sachant que
dans chaque TS (Time Slot) le nombre de bits utiles envoyés est 114 [MO&PA92]:
bits data burst 1 trame 24 trame utile
114 *1 * * = 22.8 Kbps
burst trame 8 *577 µ sec ondes 26 trame signalisation
Celui-ci, après le codage de canal diminue jusqu’à 13 Kbps (canal full rate).
Le signal audionumérique est échantillonné à 8 kHz avec une résolution de 13 bits (en format PCM, Pulse
Code Modulated), obtenant ainsi un débit de 104 Kbps. Chaque trame à l’entrée, d’une durée de 20 ms, est
traitée séparément. Ce type de signaux est couramment appelé signaux de parole dans la bande
téléphonique. Le codage de parole en bande étroite, c’est à dire les signaux de parole filtrés en temps
continu dans la bande [300-3400 Hz], permet d'obtenir un signal de parole reconstruit de qualité suffisante
pour la téléphonie. Ensuite, en choisissant un des modes de transmission possibles (HR-Half Rate, FR-Full
3
Débit concernant la transmission de la parole.
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Rate, EFR-Enhanced Full Rate, AMR/HR–Adaptive Multi Rate/Half Rate, AMR/FR–Adaptive Multi Rate/Full
Rate), nous allons réaliser la compression de la parole. Les modules de détection d’activité vocale (VAD) et
de transmission discontinue (DTX) interviennent en parallèle avec le codeur de parole.
Ce codage possède de nombreuses applications telles que la transmission téléphonie numérique fixe ou
mobile, la transmission sur les réseaux par paquets (Internet), la vidéoconférence, la radio et la télévision,
ainsi que diverses applications de stockage.
En sachant que les codecs GSM sont hybrides, voici un graphe représentant la qualité de la voix/parole en
fonction du débit de son codage:
Ensuite nous allons définir les principaux codeurs de parole GSM suivant la chronologie de leur apparition.
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A l’entrée du codeur, 20 ms de parole composées de 160 échantillons sont encodées en un bloc de 260 bits
à un débit de 13 Kbps. Les données sont passées par un filtre qui améliore les composants de hautes
fréquences du signal. Celui-ci élimine également l’offset pour simplifier la computation.
Les codeurs LPC modélisent le système vocal avec une série de cylindres de tailles différentes. L’analyse à
court terme utilise l’auto corrélation pour calculer l’ensemble des huit coefficients de réflexion reliés à
chaque cylindre (LPC Analysis).
A partir de ces coefficients nous allons faire une reconstruction du signal d’entrée. Pour commencer nous
utiliserons celle-ci pour filtrer le signal original (LPC Filtering).
Nous divisons le signal de sortie du filtre en quatre sous-fenêtres de 40 échantillons chacune. L’analyse à
long terme (LTP Analysis) produit deux paramètres par sous-fenêtre : le lag (déterminé comme la
corrélation croisée maximale entre la trame actuelle et les deux précédentes) et le gain (normalisation des
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Rapport de stage
coefficients de la corrélation croisée). Cette étape nous permet de réaliser une prédiction du signal résiduel
qui provient de la prédiction à court terme (LTP Filtering).
La dernière étape convertit chaque ensemble de 40 échantillons en 13 paramètres et fait la mise à jour du
signal à la sortie du filtre LTP. Ces dernières données seront utilisées pour le calcul de la trame suivante.
A l’entrée du codeur 20 ms de parole, composées par 160 échantillons, sont encodées en blocs de 112 bits
à un débit de 5,6 Kbps. Les données passent par un filtre passe haut qui élimine les composants
fréquentielles en dessous de 120 Hz.
En suite, le codeur LPC modélise le signal à partir d’un ensemble de trois coefficients de réflexion (LPCx).
Pendant cette étape l’énergie de la trame est calculée aussi (R0).
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Nous divisons le signal de sortie du filtre en 4 sous-fenêtres de 40 échantillons chacune. L’analyse à long
terme produit un paramètre global (MODE) qui définit le contenu de la voix, un vecteur quantificateur pour
chaque mode (GSP0_x) et deux paramètres par chaque sous-fenêtre (LAG_x : et CODE_x).
A l’entrée du codeur, 20 ms de parole composées de 160 échantillons sont encodées un bloc de 260 bits à
un débit de 13 Kbps. Les données sont passées par un filtre passe-haut de 80 Hz.
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La première partie, analyse à court terme, correspond avec celle déjà mentionnée dans le chapitre du
codec FR. Par contre, cette analyse est réalisée deux fois par trame (avec l’aide de deux fenêtres de 30 ms
asymétriques centrées sur différentes sous-trames).
Figure 11. Analyse à court terme codeur EFR, deux fois par trame
L’analyse en boucle ouverte calcule une estimation du pitch lag4 pour chaque trame. Celle-ci est utilisée
pour initialiser la recherche en boucle fermée. L’erreur minimum est trouvée à partir d’un codebook
adaptatif et codé. Le signal résiduel est encore modélisé par un codebook fixe pour obtenir le gain pour
chaque sous-trame.
L’AMR consiste en un ensemble de vocodeurs ACELP, partageant tous les mêmes composants
mathématiques, qui opèrent de 12,2 Kbps jusqu’à 4,75 Kbps, en offrant une redondance de 87-480%. Dans
le cas du débit 12,2 Kbps, le mode AMR est le même que celui d’EFR au niveau du calcul.
4
Paramètre décrivant la fréquence fondamentale du signal vocal.
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Rapport de stage
La liaison GSM par satellite s’est positionnée comme un moyen reconnu et efficace pour offrir des
services GSM qui permettent élargir la couverture cellulaire, pour créer une dorsale de réseau ou
encore pour fournir une solution de secours en cas de problème sur le réseau terrestre.
La bande passante occupée et l’énergie utilisée déterminent les coûts d’usage des transpondeurs
satellitaires. Normalement, une fois le satellite et les paramètres de la station terrienne fixés, des
arbitrages entre la modulation et le codage permettent de s’approcher de résultats optimaux.
Une autre considération est la taille de l'antenne. Des grandes antennes avec un gain élevé ont
besoin de moins d'énergie, cependant, il n'est pas toujours économiquement possible d'utiliser des
antennes larges, augmentant donc le budget de la puissance.
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Rapport de stage
IP
Packets over TDM
BTS E1 E1
CXT CXG BSC
BTS
Figure 14. GBO à travers TDM E1/T1, liaison terrestre
CSO CSM
Local Switching of speech
IP
E1 Remote
station Central E1
BTS E1 E1
CXT station
CXG BSC
BTS
Figure 15. GBO à travers TDM E1/T1, liaison satellitaire
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CSO CSM
E1
E1
CXG BSC
BTS CXT
IP
E1
BTS CXT E1
CXG BSC
E1
BTS CXT
BTS
Figure 16. GBO à travers IP, liaison terrestre
CSO CSM
BTS
E1
CXT
IP VSAT
HUB
IP CXG
E1
BSC
E1 IP VSAT
BTS CXT E1
CXG BSC
E1 IP VSAT
BTS CXT
BTS
Figure 17. GBO à travers IP, liaison satellitaire
Dans les figures précédentes nous pouvons observer les différents éléments qui interviennent dans le
système :
• CXT (CX Terminal) : fait l’adaptation de l’interface E1 de la BTS à IP (et l’envers IP – E1)
• CXG (CX Gateway) : fait l’adaptation de l’interface IP de la BTS à E1 (et l’envers E1– IP)
• CSO (CX Optimiser) : c’est le serveur du système, prenant donc des décisions basées sur
la signalisation entre le CXT et le CXG
• CSM (Cell & Sat Manager) : gère le système GBO
Avec cette optimisation nous pouvons assurer des bénéfices apportés par une compression des
données transmisses à travers de la liaison satellite (ou terrestre) et la possibilité de réaliser le
bouclage local de la voix.
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L’optimisation de la bande passante (Abis compression) se réalise grâce à la suppression des trames
idle, des répétitions négligeables et du silence, pour ne transmettre que les bits utiles.
Maintenant nous allons étudier les parties fonctionnelles de la solution, sans rentrer dans les détails.
Étant donné la relation existant entre l’établissement/décision de bouclage et la fonction pré-test, les
détails se trouvent dans le chapitre 4 de ce document.
MS A
Voice CXT
TRAU frames/TDM Compressed frames/IP
MS B Out 2 In 2
In1 Out 1
Out 2 In 2
Transport by
TC/BSC/MSC
Full TRAU frames, with silent speech, on E1 time slots
5
Le bouclage d’un appel est le bouclage de la partie reliée à la transmission de la voix.
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C’est le bouclage complet. Le CXT élimine toutes les trames TRAU de parole qui ne sont donc pas
envoyées vers la liaison montante. La voix est bouclée localement et le CXG ne travaille qu’avec la
signalisation d’un appel qui est bouclée en full loop.
• Half Loop
Voice TRAU
frames/IP
TRAU frames
No Voice/IP
Celui-ci fait le bouclage que dans la liaison descendante. Toutes les trames TRAU sont envoyées vers
la liaison montante, mais la parole est aussi bouclée localement. Le CXG élimine les trames de parole
dans le sens descendant.
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Rapport de stage
Les chapitres 4, 5 et 6 ont été déplacés à l’annexe A. Sa diffusion reste restreinte à l’entreprise et à
l’école. Par la suite nous présenterons le contenu de chacun sans entrer dans les détails.
4 LA FONCTION PRÉ-TEST
La figure suivante montre les éléments qui interviennent pendant une communication entre deux MS.
CSO
IP
E1 CXT1 IP IP CXG1
MS1 BSC,
BSC,TRAU,
TRAU, NSS
Réseau
Réseau …… NSS11
BTS1
CSO
IP
BTS1
Figure 22. Éléments qui interviennent pendant une communication entre deux MS
Le bouclage local n’est que possible si les deux MS se trouvent sous la zone de couverture d’un même
CXT.
CSO
BOUCLAGE LOCAL
IP
MS1 E1 IP IP BSC,
BSC,TRAU, NSS
Réseau
Réseau
TRAU,
…… NSS11==NSS
NSS22
BTS1 = BTS2 CXT1 = CXT2 CXG1 = CXG2
MS2
Le gain introduit par le GBO apparaît à partir des bouclages réussis, donc ceci permet de réduire la
consommation de ressources à travers sur un lien satellitaire (ou autres) grâce à la suppression de la
parole dans la liaison CXT MSC.
Pour décider un bouclage il faut bien associer les deux demi-connexions (MS appelante et MS appelée)
qui font partie de la communication. Cette décision se base sur 2 étapes :
• Établissement du bouclage : première association entre les 2 demi-connexions
• Vérification du bouclage : dans des environnements chargés, nous pouvons commettre des
erreurs. Il faut des mécanismes capables de « pré-détecter » les mauvaises associations.
Le marquage UUS (User-User Signaling) [GSMSPEC] et la fonction pré-test font partie de la deuxième
étape. Elles nous permettent de réduire la probabilité de faux bouclage6 en augmentant, donc, les
performances du système. Bien que le marquage UUS soit la méthode la plus efficace et définie par la
norme GSM, certains réseaux ne la supportent pas. La fonction pré-test est développée chez Cell & Sat
pour remplacer « le marquage » quand celui-ci n’est pas possible.
6
La conséquence d’accepter un bouclage entre deux MS qui ne doivent pas être bouclés est un croisement des
appels. Si MS1 appel le MS2 et MS3 appel le MS4 et nous acceptons un bouclage entre MS1 et MS4, par exemple,
l’appelant MS1 parlera avec l’appelée MS4.
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5 SÉQUENCES PRÉ-TEST
Une séquence pré-test est un signal qui est envoyé dans le réseau au lieu de la voix. Celle-ci va passer
par toutes les étapes d’encodage/décodage définies dans le standard GSM et va tester la continuité d’un
chemin de transmission. Le but est associer les deux demi connexions d’une communication sans
erreurs.
CSO
IP
Par la suite, nous décrivons la méthodologie suivie pour arriver aux résultats, un ensemble de séquences
pré-test.
Premièrement une étude de la situation est réalisée. Nous commençons par l’analyse du chemin
physique emprunté par la séquence pré-test, en se focalisant surtout sur les étapes
d’encodage/décodage.
Ensuite, nous regardons tous les éléments qui interviennent dans le système et comment ils peuvent
impacter les séquences pré-test. Tout en prenant en considération les performances attendues du
système, ce qui nous permettra de définir un ensemble de contraintes. Celles-ci seront utiles pour la
définition des séquences.
Quand les premières idées apparaissent pour définir les séquences pré-test, une nouvelle question se
présente, comment serait le traitement des séquences ? Cette étape est importante, puisque
dépendamment des méthodes utilisées nous pourrons définir le domaine de travail (temps, fréquence),
le nombre d’échantillons à utiliser (longueur de la séquence), etc.
Une fois les contraintes et les méthodes qui traitent les séquences sont spécifiées, nous faisons des
essaies du type proposition des séquences réalisation de tests conclusions jusqu’à trouver la
solution optimale.
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7 TRAVAIL D’ANALYSE/PRATIQUE
Une fois atteint le but du stage et dans l’attente de la définition des spécifications de la fonction pré-
test qui va être ajouté à une nouvelle version du produit, j’ai réalisé nouvelle étape plus pratique.
La mise en œuvre de la dernière version du produit développé par Cell & Sat se trouve en phase de
test pour préparer son introduction dans des environnements réels. Comme tous les prototypes,
certains problèmes n’apparaissent pas avant de se trouver dans le vrai environnement de
fonctionnement. Les simulations ne sont jamais réalistes à 100%.
Les tests sont réalisés par ingénieurs d’Alcatel-Lucent. Pendant leur réalisation un représentant de
Cell & Sat est toujours présent pour répondre aux questions possibles et vérifier le fonctionnement
correct du système. Un journal de bord est toujours envoyé à Cell & Sat. Ensuite, l’équipe travaille
sur les problèmes apparus.
La dernière étape du stage a consisté à faire partie de l’ensemble de personnes qui vont essayer de
solutionner ces éventuels problèmes. Une fois familiarisée avec le langage OCaml pendant le stage
(langage utilisé pour le développement de la partie intelligente du système, le CSO, où nous
introduirons la fonction pré-test), mon but a été d’analyser en profondeur le logiciel pour mieux
comprendre son comportement et vérifier l’origine des problèmes.
Premièrement une analyse assez exhaustive du code et sa documentation a été réalisée pour offrir la
possibilité à tous les membres de l’équipe de comprendre vraiment comme travaille le CSO. Cela
nous a permis une meilleure compréhension du fonctionnement de tout le système et d’avoir une
vision plus globale, car jusqu’à présent l’approche avait été plus théorique.
Étant donné que le système est basé sur la signalisation GSM, j’ai été obligée de rentrer d’avantage
dans l’échange de messages GSM et le fonctionnement du réseau.
La résolution des problèmes apparus a été très gratifiante à niveau personnel. Après tout
l’engagement de temps pour trouver la cause, trouver la solution montre que tout le travail réalisé a
été très utile.
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Rapport de stage
8 CONCLUSION
Dans tout projet de télécom nous pouvons distinguer quatre grandes parties son développement :
l’étude préliminaire, la prise de décisions, la vérification des décisions prises et les tests ou mise en
œuvre.
Normalement une personne ne peut s’occuper que de quelques petites parties d’un grand projet, et
il se peut qu’elle nous n’arrive jamais à voir l’implémentation de ce à quoi elle a dédié son temps.
Comme vous avez pu l’observer avec la lecture ce document, j’ai réalisé quotidiennement que le
stage pourrait aboutir à la complète réalisation de toute cette procédure. La définition des
séquences pré-test peut simuler, à petite échelle, toutes ces parties décrites qui composent un projet
de télécom.
Pendant la phase de recherche et documentation, l’organisation et la synthèse des idées ont été très
importantes. En effet, bien définir quelle est l’information réellement nécessaire, où la chercher et
finalement la transformer en utile pour le travail à développer, ont été des actions réalisées pendant
cette première étape.
À partir de cette étude des hypothèses ont été réalisées. Travaillant avec celles-ci nous sommes
arrivés à la définition des besoins/contraintes qui nous ont permis de définir les séquences
définitives. Plusieurs contraintes concernant le réseau GSM, la codification de la parole et les signaux
transportés à travers du réseau ont été tenues en compte. Une fois nous avons trouvé la façon de
réussir à régler tous ces problèmes/inconvénients, un ensemble de 40 séquences pré-test a été
proposé.
Les résultats obtenus à partir des outils de simulation développés ont vérifié le comportement
correct de ces séquences dans un environnement réel. Les priorités ont été la recherche,
compréhension et implémentation de tous les effets que le vrai réseau peut avoir sur les séquences.
La dernière étape (tests réels), n’a pu pas être réalisée pour la fonction de « pré-test » à cause de
problèmes de disponibilité des équipements nécessaires pour mener à bien les essais. Par contre,
une expérimentation pratique du système actuel, associée à une analyse des problèmes observés, a
été réalisée.
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9 BILAN PERSONNEL
Ce stage a été le complément adapté à ma formation d’ingénieur. Il m’a permis de mettre en œuvre
toutes les connaissances et les méthodes de travail que j’ai acquises pendant mes études dans un
environnement réel d’entreprise.
Pendant ce stage j’ai travaillé de manière indépendante et en équipe. En ce qui concerne le travaille
individuel, il m’a permis de vérifier ma capacité d’organisation et mon autonomie. Chacun peut déjà
avoir une idée sur s propres es capacités en se basant sur ses résultats pendant les années d’études.
Par contre, c’est quand nous devons vraiment rendre des résultats à quelqu'un, et que notre travail a
un impact sur celui d’autrui, que nous voyons vraiment si nous avons le même rendement et si nous
restions efficaces sous la pression.
Le travail en équipe m’a permis d’apprendre comment travailler en équipe et partager les problèmes
rencontrés avec d’autres personnes. C’est important dans l’environnement de travail de réussir à
transmettre de la confiance au reste de l’équipe.
Mon stage a été d’abord centré sur la réalisation d’une seule tâche, mais elle dépendait d’autres
contraintes. Cela m’a permis d’avoir une bonne ouverture d’esprit, et de travailler avec plusieurs
missions en parallèle.
Je me suis sentie accueillie d’une manière excellente par les personnes de l’entreprise, en ayant une
ambiance de travail très professionnelle et très humaine en même temps. Il est vraiment important
d’être à l’aise dans son environnement de travail, grâce à quoi tout devient plus facile.
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Rapport de stage
10 GLOSSAIRE
ACELP Algebraic Code Excited Linear Prediction
AMR Adaptive Multi Rate
AuC Authentication Center
BSC Base Station Controller
BTA BSS Transmission Aggregator
BTO BTS Transmission Optimizer
BTS Base Transceiver Station
BSS Base Station Subsystem
CSM Cell & Sat Manager
CSO Cell & Sat Optimiser
CX Nom du produit IPMux de Memotec
CXG CX Gateway
CXT CX Terminal
DCS Digital Communications System
DTMF Dual-Tone Multiple Frequencies
DTX Discontinuous Transmission
EFR Enhanced Full Rate
ETSI European Telecommunications Standards Institute
FR Full Rate
GMSC Gateway MSC
GSM Global System for Mobile communications
GBO GSM Backhaul Optimisation
HR Half Rate
HLR Home Location Register
IMSI Linear Predictive Coder
LPC Mobile Station
MS Mobile Services Switching Centre
MSC Mobile Switching Centre
MSISDN Mobile Station Integrated Services Digital Network
NSS Network & Switching Subsystem
OXAP Optimizer to X Application Protocol
OPEX Operating Expense
OSS Operation Support Subsystem
PCM Pulse Code Modulated
RPE-LTP Regular Pulse Excitation avec Long Term Prediction
RTC Réseau Téléphonique Commuté
RTCP Réseau Téléphonique Commuté Public
SIM Subscriber Identity Module
TDM Time Division Multiplexing
TRAU Transcoder/Rate Adaptor Unit
TS Time Slot
UUS User to User Signaling
VAD Voice Activity Detection
VLR Visitor Location Register
VSELP Vector Sum Excited Linear Prediction
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Rapport de stage
11 BIBLIOGRAPHIE
Livres et articles
[AREVSAPI] GÜNER ARSLAN, BRIAN L. EVANS, F. AYHAN SAKARYA, JOSÉ LUIS PINO.
Performance Evaluation and Real-Time Implementation of Subspace,
Adaptive, and DFT Algorithms for Multi-tone Detection. Dept. of Electronics
and Comm. Eng., Yıldız Technical University, Istanbul, Turkey; Dept. of EECS,
University of California, Berkeley.
[MO&PA92] M.MOULY, M.B.PAUTET. The GSM System for Mobile communications. Publié
par les auteurs le 1992. ISBN : 0945592159.
[HILLE02] FRIEDHELM HILLEBRAND. GSM and UMTS: The Creation of Global Mobile
Communication. Baffins Lane, Chichester; John Wiley & Sons, Inc.; 2002.
ISBN: 0470843225.
[SMALL06] GENE SMALL. Detecting CTCSS tones with the Goertzel algorithm.EE-Times
India, 2006.
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Rapport de stage
Pages web
https://ccrma.stanford.edu/~jos/mdft/mdft.html
http://www.elkhazen.org/internet_mobile.html
http://www.embedded.com/story/OEG20020819S0057
http://eurserveur.insa-
lyon.fr/LesCours/physique/AppPhysique/approphys/5telecom/GSM/traitement_parole.html
http://www.eutelsat.com/fr/products/telecoms-gsm.html
http://www.lebguide.com/internet_mobile_2.html
http://www.licm.sciences.univ-metz.fr/IMG/pdf/chapitreGSM.pdf
http://membres.lycos.fr/voutay/gsm/infra.html
http://perso.telecom-paristech.fr/~vallet/dom_com/Coste/intro.html#page1
http://www.technologuepro.com/gsm/chapitre_2_GSM.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Fast_Fourier_transform
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4 LA FONCTION PRÉ-TEST
Quand une MS1 appelle une deuxième MS2 à travers du même CXT, l’échange de messages et
signalisation entre eux suit le chemin décrit dans la figure 25.
CSO
IP
E1 CXT1 IP IP CXG1
MS1 BSC, NSS1
Réseau
TRAU, …
BTS1
CSO
IP
BSC, CXG2 IP IP
CXT2 MS2
NSS2 E1
TRAU, … Réseau
BTS1
REPONSE + SIGNALISATION + VOICE
Si le bouclage local est possible, les deux MS se trouvent sous la zone de couverture du même CXT, le
schéma serait le suivant :
CSO
BOUCLAGE LOCAL
IP
Pour ne pas perturber le système, la trame TRAU (Transcoder/Rate Adaptor Unit) doit être
constamment envoyée sans aucun changement, mais la parole peut être effacée dans la liaison CXT
MSC (sous-système NSS). C’est à ce moment qu‘apparaît le gain du bouclage local.
Dans les prochains paragraphes nous définirons les différentes manières d’associer deux connexions qui
appartiennent à la même communication. La méthode consiste essentiellement en la détection des
messages échangés au début de l’appel et l’utilisation d’un algorithme basé sur la corrélation temporelle
pour associer les deux demi-connexions. Celle-ci peut présenter des inefficacités en situation de
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surcharge et autres, c’est pourquoi nous avons besoin de fonctions complémentaires pour vérifier
l’association.
Nous allons ensuite mieux détailler la fonction du bouclage local, ce qui nous permettra d’arriver aux
séquences pré-test.
L’échange de messages entre une station mobile 1 (MS1-appelante) et une station mobile 2 (MS2-
appelée) est :
IP IP
MS1 BTS CXT CXG BSC TRAU NSS TRAU BSC CXG CXT BTS MS2
SAT SAT
CHANNEL REQUEST
CHANNEL REQUIRED
ALERT
DN UP
CONNECT CONNECT
SPEECH
Figure 27. Échange des messages entre deux stations mobiles pendant le début de l’appel
Comme nous pouvons observer sur la figure précédente, les messages CONNECT et CONNECT-ACK sont
ceux qui déterminent le vrai début de la transmission de la voix. En se basant sur cette observation,
nous allons essayer d’identifier tous les messages de ce type pour profiter de l’information fournie.
Un exemple général d’un message CONNECT se trouve dans la figure 28. Les champs « X »
correspondent à des valeurs quelconques. Par contre, certains bits sont significatifs pour les types
suivants de message : DATA INDICATION, CALL CONTROL et CONNECT (encadrés dans la figure). Si nous
considérons ceux-ci comme un patron, nous pouvons arriver à identifier le message parmi du trafic.
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Dans le cas du bouclage local, si les deux stations mobiles se trouvent sous la zone de couverture d’un
même CXT, nous détectons les deux CONNECTs au même CXG. Celui-ci les détecte et les envoie à la
partie intelligent du système : le CSO7.
IP IP
MS1 BTS CXT CXG BSC TRAU NSS TRAU BSC CXG CXT BTS MS2
SAT SAT
CHANNEL REQUEST
CHANNEL REQUIRED
ALERT
DN UP
CONNECT CONNECT
DN
CONNECT - ACK CONNECT - ACK
Le délai entre les deux messages dépend du sous-système NSS, mais nous avons des valeurs typiques sur
lesquelles se baser :
• Temps typique entre CONNECTs (DN et UP) : 250 ms
• Déviation du temps précédent (DN et UP) : 200 ms
Dans ce cas nous trouvons une fenêtre temporelle [50 ms < TOBSERVATION < 450 ms] qui est utile pour
déterminer l’association possible de CONNECTs. Quand on trouve 2 CONNECTS (UP et DOWN,
respectivement) qui sont dans cet intervalle, nous avons deux candidats pour être bouclés !
Le CSO, qui est capable de vérifier et de contrôler le bouclage local, prendra la décision de boucler, ou
pas, en particulier à partir des informations exposées précédemment.
Sans rentrer dans les détails, nous identifions les deux CONNECTS (UP et DOWN), nous vérifions la
corrélation temporelle et nous décidons si l’appel doit être bouclé ou pas. Dans le cas où il existe plus de
2 CONNECTS, le bouclage est interdit (nous ne sommes pas capables de déterminer, avec 2 CONNECTs
DN et 1 CONNECT UP par exemple, quelle est la correspondance entre CONNECTs).
7
Le protocole de communication entre les sous-systèmes du GBO est OXAP (Optimizer to X Application Protocol),
développé et propriété de Cell & Sat.
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CXG
UP
CONNECT APPEL 1
UP
CONNECT APPEL 2
t < 450 ms
UP
CONNECT APPEL 3
DN
CONNECT APPEL 2
Pour le résoudre, deux possibilités sont prises en compte : le marquage UUS (User to User Signaling) et
la fonction pré-test.
CXG
UP
CONNECT APPEL 1
UP
CONNECT APPEL 2
t < 450 ms
UP
CONNECT APPEL 3
DN
CONNECT APPEL 2
Il s’agit sans doute de la meilleure solution possible, et donc l’échange de messages entre les deux
stations mobiles n’est pas affecté en ce qui concerne le GSM. Si on se trouve dans une situation où deux
messages CONNECT vérifient la corrélation temporelle, il suffira de comparer les marques de chacun
pour les associer ou pas.
Le problème de cette valeur ajouté est que certains réseaux ne permettent pas le transport des
messages avec le champ User-User. Par conséquent, cette solution n’est pas toujours valable.
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Rapport de stage
4.2.2 Pré-test
Dans certains endroits, quelques sous-systèmes GSM ne permettent pas d’ajouter des informations aux
messages CONNECT, alors l’UUS n’est pas une option. Le pré-test est une fonctionnalité qui veut devenir
« le marquage » quand celui-ci n’est pas possible.
A l’arrivée d’un message GSM CC CONNECT (UP), l’algorithme développé au CSO choisit une SÉQUENCE
(SPT). Nous envoyons la SÉQUENCE (SPT) à travers du CXG (par ordre du CSO) vers le réseau au lieu de la
voix, et nous vérifions que nous la recevons (dans le sens descendant).
IP
Le CSO fait la comparaison des séquences SPT et SPT’. Si le résultat est positif, ceci vérifie que
l’association est correcte. Sinon, nous ne recevrons pas SPT’ car le réseau ne va pas nous renvoyer la
séquence.
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Rapport de stage
5 SÉQUENCES PRÉ-TEST
Les séquences que nous allons envoyer vont tester la continuité d’un chemin de transmission de type :
X TRAU MSC TRAU Y
Où X et Y sont des équipements pouvant émettre et recevoir sur l'interface Abis, comme le définit le
standard GSM [GSMSPEC].
Nous expliquerons désormais la méthodologie suivie pendant la réalisation du stage. Alors, tout d’abord
nous étudierons le chemin à suivre par les séquences pré-test en détail. Ceci nous offrira une idée sur
les contraintes, ce qui nous permettra de définir les signaux.
Dans une configuration d’appel MS1-MS2 la parole est d’abord encodée par la MS appelante, envoyé à
travers la liaison radio, convertie à A-law (ou µ-law)8 [ITUG711], transporté sur le réseau fixe,
transcodée à nouveau, envoyée à travers de la liaison radio et finalement décodée dans la MS appelée.
8
G.711, aussi connu comme PCM (Pulse Code Modulation) est un codec très souvent utilisé. G.711 possède une
fréquence d’échantillonnage de 8 kHz. La quantification est non-uniforme avec 8 bits, en résultant 64 Kbps. Il y a
deux versions différentes : A-law (dans la plupart des pays) et µ-law (Amérique du Nord).
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Rapport de stage
MS1 BTS CXT CXG BSC TRAU NSS TRAU BSC CXG CXT BTS MS2
SPT (PCM)
Conversion PCM
SPT (PCM)
Conversion PCM
SPT (PCM)
Dans la figure 34 nous observons les formats des données par lesquels passe une trace de parole ou une
séquence pré-test, en fonction de la partie du réseau où elle se trouve. Tout d’abord la station mobile
fait l’échantillonnage de la voix avec une fréquence de 8 kHz et la quantifie avec 13 bits (PCM). En suite,
celle-ci est codifié avec un des codecs GSM (HR, FR, EFR, AMR/HR, AMR/FR). Dans un réseau courant,
entre la BTS et le MSC un transcodage est réalisé: la parole est décodée (retourne au format PCM) et est
transformée selon la A-law (PCM 13 bits 8 bits).
En dépassant le cœur du réseau, arrivant près du mobile récepteur, le signal trouve un autre TRAU qui
fait la conversion inverse : conversion des 8 bits A-law à PCM 13 bits et codage avec le codec GSM
spécifié.
Si l’appel est local, le CXG qui envoie la séquence pré-test vers le réseau, et celui qui va le recevoir à son
retour est le même. Il envoie une séquence codée par un des codecs GSM et attend la réception de
celle-ci modifiée par le réseau, mais encodée par le même codec GSM.
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Rapport de stage
En regardant les schémas qui représentent le réseau où interviennent quelques sous-systèmes, nous
nous rendrons compte de l’importance des facteurs temps et synchronisation. Tous les signaux que
nous envoyons pendant la communication peuvent être retardés et cela ne peut pas devenir un
inconvénient pour le bon fonctionnement de la fonction pré-test. Alors, nous devons être robustes au
décalage temporel.
D’autre part, il serait illogique que nous introduisions un retard élevé au système GSM. Ceci pourrait
représenter une dégradation de la qualité de la voix. Partant d’une limite d’une seconde, la durée
raisonnable de la séquence pré-test entre 300 et 500 ms.
Enfin, la fonction TFO (Tandem Free Operation, [GSMSPEC] plus détaillée dans le chapitre 6 de ce
document) doit être supportée par toutes les séquences pré-test créées.
Une nouvelle contrainte apparaît en concernant le délai introduit par l’exécution de l’algorithme. En
temps, celle-ci se réfléchit en 20-100 ms (sur un PC courant).
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Rapport de stage
CXT IP CXG
E1 IP IP E1
MS1
BTS # MAX E1 : 4 # MAX E1 : 8 BSC
a) Trames T0
C’est la première information ayant un rapport avec la séquence pré-test qui va arriver aux transcodeurs
au cœur du réseau.
Après réaliser plusieurs tests avec les codeurs/décodeurs du 3GPP et ses propres séquences de test,
nous avons remarqué qu’elles ont toutes des trames initiales basées sur des séquences Homing. La
première fois que nous utilisons le codeur/décodeur nous obtenons une sortie qui dépend de la trame
précédente, elle est donc inconnue. Ceci est vrai à niveau hardware ; par contre, quand nous faisons des
tests sur le PC les exécutables partent toujours des variables initiales. Le but de ses séquences est de
forcer le redémarrage des variables d’état des codeurs/décodeurs, en évitant que ceux-ci utilisent des
paramètres enregistrés après le traitement de séquences antérieures, qui n’ont rien à voir avec celles
traitées maintenant.
Une trame Homing (à l’entrée d’un encodeur10) est définie par 160 échantillons identiques, chaque
échantillon possède 13 bits avec le LSB (Low Significant Bit) à 1 et le reste à 0 : « 0000000000001 ».
9
Nous comprenons « notre réseau » comme celui qui nous permet réaliser le bouclage local.
10
Nous différencions entre trames Homing de l’encodeur (trames décrites précédemment) et trames Homing du
décodeur (trames Homing à la sortie de l’encodeur).
CONFIDENTIEL 40/65
Rapport de stage
Si nous forçons l’entrée de n trames Homing à un encodeur/décodeur, nous obtenons à la sortie n-1
trames Homing. Pour garantir que la première trame de signal utile est celle que nous attendons, il faut
introduire au minimum 4 séquences Homing (en tenant compte de toutes les étapes (codage –
décodage – codage – décodage) par lesquelles doit passer la séquence pré-test ; voir figure 34).
Figure 38. Représentation hexadécimale trame Homing à l’entre d’un encodeur (T0).
Chaque valeur est enregistrée en format PCM 13 bits (alignés à gauche et écrits sur
16 bits–Little Endian) selon les spécifications des codecs du 3GPP.
b) Trames T1
Il s’agit des trames qui forment le signal utile de la séquence que nous utilisons pour l’identification des
appels bouclables.
En se basant sur le traitement de la parole des codecs GSM nous générons des séquences périodiques
avec une période T = 20 ms (chaque ensemble de 160 échantillons est égale à la précédente, et les
séquences ont une composante fréquentielle multiple de 50 Hz). Chaque échantillon est représenté en
PCM 13 bits, de la même façon que la voix dans le système GSM.
Le fait d’envoyer des séquences composées par multiples tons n’est pas nouveau dans le domaine
téléphonique, parce qu’il provoque une forte réjection entre séquences dans le domaine fréquentiel.
Grâce au bon comportement des tons DTMF (Dual-Tone Multiple Frequencies [AREVSAPI; CCITT89]) dans
le réseau téléphonique, nous partons d’une hypothèse basée légèrement sur eux.
Premièrement, nous générons des séquences composées par 2 ou 3 tons avec la même puissance. Si les
résultats sont acceptables avec ce nombre de porteuses, il n’y a aucune raison pour augmenter le
nombre de tons. Nous avons rejeté l’utilisation d’un seul ton, car n’importe quel signal de voix ayant
comme composante fréquentielle plus forte celle du signal pré-test, aurait des résultats favorables et
augmenterait les cas de faux positif.
Pour décider la longueur de m on se base sur l’algorithme qui va traiter les séquences à son arrivée : la
DFT (Distcrete Fourier Transform) ou l’algorithme de Goertzel (plus détaillés au chapitre 5.3).
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Rapport de stage
c) Trames T2
Finalement, pour ne pas finir les séquences avec le signal « utile » directement, nous ajoutons q=2
trames Homing à la fin. Ceci nous permet de disposer de certains échantillons supplémentaires par
rapport au cas de lecture décalée en temps, dû au retard introduit par les TRAU.
En prenant en compte quelques requis tels que la robustesse (travail dans environnements
défavorables), la simplicité computationnelle (implémentation facile), la vitesse de réponse et
exactitude pour trouver les points de début du signal, la méthode plus efficiente proposée se base sur
l’énergie du signal.
2
Figure 40. Log 10 |x(n)| (DualTone f1= 1250 Hz et f2=1850 Hz)
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Rapport de stage
En ce qui concerne les contraintes décrites précédemment, les trames auront une périodicité de 20 ms.
Ceci veut dire que tous les 160 échantillons, ceux-ci seront répétés.
2
Figure 41. Représentation log 10 |x(n)| (DualTone f1= 1250 Hz et f2=1850 Hz) de 2 trames
En jouant avec la périodicité des trames nous ferons le calcul sur l’énergie d’une trame (N= 160) :
( x(n))
N −1
E f = ∑0
2
Depuis la réalisation de plusieurs tests utilisant tous les codecs GSM, une valeur commune à tous qui ne
E
retarde pas excessivement la lecture des bits utiles est : SEUIL = TRAME .
1000
CODEC HR FR EFR AMR
# ECHANTILLONS DECALES (EN MOYENNE) EN LECTURE 90-120 5-8 40-60 150-180
Tableau I. Décalage moyen de lecture du signal utile (en nombre d’échantillons)
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Rapport de stage
Bien que nous ayons trouvé une méthode capable de détecter raisonnablement le début du signal utile,
le traitement temporel du signal reçu n’est pas suffisamment bon pour le prendre en considération. Les
petites variations de temps ou d’amplitude font la détection de deux séquences très compliquée.
Le traitement des données reçues pour vérifier la correspondance entre séquences est fait en
fréquence. Nous disposons de deux algorithmes : la DFT ou l’algorithme de Goertzel.
b) Algorithme DFT
Premièrement la Transformée de Fourier a été utilisée pour faire la comparaison entre la séquence
envoyée et la séquence reçue, mais dû au temps informatique requis pour réaliser les calculs, nous
avons décidé de la remplacer par la Transformée Discrète de Fourier.
∞ − i 2π kt N −1 −2π ik
n
FT ⇒ fk = ∫ f (t ) ⋅ e dt DFT ⇒ X k = ∑ x n ⋅ e N
−∞
n=0
À partir de ces calculs nous obtenons des coefficients en fréquence rattachés au signal. Contrairement
au traitement en temps, les signaux de parole et les séquences que nous définissons sont assez stables
en fréquence. Ceci nous permet de décrire une procédure générale robuste pour toutes les séquences
en ce qui concerne l’environnement (bruit, retard, etc.).
La DFT utilise N échantillons de signal, où N est une puissance de 2. Ceci est un facteur important, car il
définira la longueur du signal utile des séquences pré-test. De plus, il définit aussi la capacité pour
distinguer les fréquences. En partant d’un spectre entre 0 Hz et 4 kHz (si nous faisons l’échantillonnage à
8 kHz), la résolution que nous obtenons, par exemple avec N=1024 et N=2048 est:
4 kHz N = 1024 ⇒ res = 3.90625 Hz
res =
N N = 2048 ⇒ res = 1.95312 Hz
Une fois que nous ayons trouvé les coefficients de Fourier pour chacune des porteuses possibles, il
suffira de rechercher celles qui ont les valeurs maximales. Si celles-ci coïncident avec la séquence
envoyée, nous autoriserons le bouclage de l’appel, et nous l’interdirons le cas échéant.
Figure 42. DFT d’un signal DualTone f1= 1250 Hz et f2=1850 Hz avec n=1024 (gauche) et n=2048 (droite)
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Rapport de stage
c) Algorithme Goertzel
L’algorithme de Goertzel apparaît pour faire face aux besoins de minimisation du temps informatique.
Son utilisation est possible car nous détectons la présence de fréquences spécifiques parmi un signal.
Nous savons donc à priori les fréquences que nous cherchons.
La version basique de l’algorithme nous offre les mêmes résultats que la DFT ou la DFT (parties réelle et
imaginaire). La version optimisée est plus rapide et simple, mais elle nous offre un module qui ne nous
permet pas de différencier entre les parties réelle et imaginaire.
Nous pouvons travailler avec le deuxième sous-algorithme, plus rapide, car nous n’avons besoin que
d’une mesure de référence qui nous permette reconnaître celles qui ont une présence plus forte parmi
les fréquences calculées.
Goertzel travaille avec des blocs d’échantillons comme la DFT, mais cela ne veut pas dire qu’il fasse le
traitement des données en blocs. Le traitement de données se fait à chaque échantillon et la détection
de la porteuse actuelle se fait à l’échantillon N.
L’algorithme de Goertzel (nous commençons par le décrire dans sa version sans optimisation) calcule
une séquence s(n) à partir d’une séquence d’entrée x(n) de la façon suivante :
s( −2) = 0
s(n) = x(n) + 2 ⋅ cos(2π wk ) ⋅ s(n − 1) ⋅ s(n − 2) s( −1) = 0
wk : paramètre ↔ f k , fe , N
Pour le traitement de chaque échantillon, nous avons besoin de trois variables : S0, S1 et S2.
• S1 : est la valeur S0 précédente
• S2 : est la valeur S0 d’il y a deux échantillons (S1 en l’étape précédente)
• S0 : S 0 = échantillon + 2cos(2π wk ) ⋅ S 1 ⋅ S 2
Une fois nous arrivons à n=N, il faut vérifier la présence ou pas du ton du signal :
• Partie réelle : Re = S 1 − S 2 ⋅ cos(2π wk )
• Partie imaginaire : Im = ( S 2 ⋅ sin(2π wk ))
• Coefficient Goertzel fk : CGf k = Re2 + Im2
Si N est très grand, nous aurons une résolution plus élevée, mais le résultat sera calculé plus lentement.
La relation entre la fe et N est aussi importante. Idéalement nous cherchons des fréquences qui se
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Rapport de stage
trouvent centrées dans leurs « bin » respectifs. En résumé, nous cherchons des porteuses qui soient
multiples entiers de fe/N.
Pour économiser du temps, il est conseillé de faire quelques pré-calculs avant de lancer l’algorithme:
N * fk
f
Cosinus : 2π wk = 2π = 2π e ⇒ cos(2π w )
k
• k
N N
• Sinus : sin(2π wk )
• Coefficient : 2cos(2π wk )
Un seuil appliqué sur le coefficient de Goertzel nous permet de confirmer la présence ou pas de la
fréquence. Il faut initialiser à zéro S1 et S2 au début de chaque bloque d’échantillons.
L’algorithme optimisé utilise moins de calculs grâce à la perte d’information de la phase. Le traitement
préliminaire pour chaque échantillon est le même. Ensuite, nous n’utilisons pas la conversion des parties
réelle et imaginaire comme précédemment pour calculer CGfk, mais nous faisons :
CGf k = S 12 + S 22 − S 1 ⋅ S 2 ⋅ 2cos(2π wk )
La résolution obtenue à partir des valeurs de N est, pour N= 480, N=640 et N=800:
N = 480 ⇒ res = 8.33333 Hz
4 kHz
res = N = 640 ⇒ res = 6.25000 Hz
N
N = 800 ⇒ res = 5.00000 Hz
N=640
N=800
Tableau II. Application de la fonction Goertzel sur un signal DualTone f1= 1250 Hz et f2=1850 Hz
D’après les résultats montrés dans le tableau précédent, en cherchant les porteuses avec les valeurs
plus élevées et si celles-ci dépassent un seuil déterminé, nous trouvons les tons plus forts du signal. Par
rapport à l’exemple montré, un seuil qui offre de bons résultats serait de quelques centaines de milliers.
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En partant de ces contraintes, la première question qui se pose est : tous les codecs GSM traitent de la
même façon toutes les fréquences dans la bande passante ? Avant de définir le signal utile nous devons
savoir quel effet ont les codecs GSM sur la parole/séquences pré-test.
La seule contrainte à laquelle nous avons pu faire face en définissant ces premières séquences, est celle
du nombre de fréquences. Nous avons réalisé des tests pour chaque séquence et pour chaque codec. De
plus, les tests ont été réalisés avec la DFT de 2048 points (l’algorithme prend plus de temps, mais les
résultats, a priori, sont meilleurs). La valeur des fréquences a été choisie en tenant compte de la
résolution : pour une fe=8 kHz et N= 2048 points →res = 3,90625 Hz. En choisissant 3,90625*64*n
(fréquences multiples de 250 Hz, et en même temps de 50 Hz) nous aurons des valeurs fréquentielles
entières.
n 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Fréq. 750 1000 1250 1500 1750 2000 2250 2500 2750 3000 3250
Tableau III. Ensemble de fréquences disponibles dans la bande passante du type 3,90625*64*n
Un ensemble de 6 séquences (3 avec 2 porteuses et 3 avec 3 porteuses) est défini, sa caractérisation est
montrée dans le tableau qui suit. Nous essayons de mettre en scène les différentes possibilités pour voir
vraiment les différences des traitements entre chacune :
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Codec Conclusions
• Fréquences qui se trouvent aux limites de la bande : plus de gain
• 750 Hz ≤ f ≤ 3250 Hz
HR
• f2 – f1 ↑↑ si f2 >> f1 : fréquences très éloignées
• f2 – f1 ↓↓ si f2 ~ f1 : fréquences basses et proches
• Fréquences qui se trouvent à la bande basse- intermédiaire : meilleurs résultats
• 750 Hz ≤ f ≤ 2750 Hz
FR
• f2 – f1 ↓↓ si f2 ~ f1 : fréquences proches
• Sinon traitement très variant avec la fréquence
• Fréquences qui se trouvent dans la bande basse et proches: meilleurs résultats
• 750 Hz ≤ f ≤ 3250 Hz
EFR
• f2 – f1 ↓↓ si f2 ~ f1 : fréquences basses et proches
• f2 – f1 ↑↑ si f2 >> f1 : fréquences très éloignées
• Fréquences qui se trouvent au milieu de la bande
• 1250 Hz ≤ f ≤ 2500 Hz
AMR/HR
• f2 – f1 ↓ si f2 ~ f1 : fréquences proches
• Résultats moins bons pour des codecs à bas débit
• Fréquences qui se trouvent au milieu de la bande
• 1250 Hz ≤ f ≤ 2500 Hz
AMR/FR
• f2 – f1 ↓ si f2 ~ f1 : fréquences proches
• Résultats moins bons pour des codecs à bas débit
Tableau V. Conclusions à partir des premiers tests
De plus, nous avons déduit qu’en utilisant les mêmes algorithmes et le même nombre d’échantillons, les
résultats obtenus avec les séquences composées par 2 porteuses sont meilleurs que ceux obtenus des
composées par 3. C’est pourquoi les séquences pré-test seront composées par 2 tons.
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Rapport de stage
Nous essayons de continuer avec le critère d’utilisation des porteuses du type : 3,90625*64*n, mais dû
aux contraintes de différence entre porteuses et à la localisation dans la bande passante de celles-ci,
nous devons ajouter quelques-unes pour obtenir des bons résultats avec tous les codecs.
Etant donné que nous travaillons avec des nombres entiers et décimaux pendant la réalisation des
calculs de la DFT, n’importe quelle autre fréquence multiple de 50 Hz qui n’est pas du type
3,90625*64*n serait trouvée avec un faible décalage. Par exemple, une séquence composée par
f1 = 1050 Hz et f2 =1350 Hz aurait un résultat de :
De toute façon, comme toutes les fréquences sont multiples de 50 Hz, nous accepterons un décalage
entre la fréquence attendue et celle trouvée de moins de 2 Hz.
Les séquences définies pour chaque codec se trouvent dans le tableau VI. Bien que les contraintes de
départ spécifient la nécessité d’avoir quatre séquences par codec, nous avons essayé de trouver huit
séquences acceptables par codec, pour prévoir une possible augmentation de la charge du réseau
ultérieurement :
CONFIDENTIEL 49/65
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La DFT nous fournit les valeurs des composantes fréquentielles entre ±4000 Hz (fe = 8 kHz). Avec 2048
points, nous avons une résolution de 3,90625 Hz, c’est-à-dire, nous serons capables de distinguer des
tons séparés au moins de cette valeur (en tenant compte toujours du problème de précision noté
antérieurement).
Le nombre total de trames T1 dans ce cas est 13 (2080 échantillons) : nous avons cherché le multiple de
160 plus proche à 2048. La durée totale de la séquence est de 380 ms et se trouve dans l’intervalle
limité aux contraintes. La séquence finale pré-test est du type :
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Actuellement dans notre domaine, les temps que nous pouvons réduire sont ceux reliés à la
transformation de temps à fréquence. C’est la raison par laquelle l’algorithme de Goertzel apparaît. Les
résultats se trouvent dans les paragraphes suivants.
Une trame composée par « 4 T0 + 4 T1 + 2 T2 » aurait une durée de 200 ms. Ceci nous permet de
réduire le temps de transmission et le temps informatique nécessaires aux traitements d’une séquence,
car celle-ci est plus courte. Par contre, le petit décalage de lecture que nous avons (voir tableau I) peut
réduire les performances de l’algorithme de Goertzel, si celui-ci utilise des signaux qui appartiennent aux
trames Homing (plus stricte que la DFT en ce sens). Comme la limite du temps indiquée dans la section
sur les contraintes nous permet d’envoyer des séquences un peu plus longues, nous proposons des
séquences où le signal utile ait une longueur de 960 échantillons (2 trames de plus) pour assurer une
lecture correcte du signal utile.
11
Le début de la lecture du signal utile est basé sur le calcul d’énergie d’une trame de 160 échantillons. En
dépendant des codecs/séquences nous pouvons trouver des décalages temporels différents, ce qui peut impliquer
la lecture des échantillons des trames Homing (T0 si nous lisons en avance ou T2 si nous lisons en retard) au lieu
des échantillons de signal utile.
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En considérant les résultats acceptables, nous centrons notre attention sur le temps informatique de
nouveau. Le tableau X nous montre un résumé des valeurs obtenues pendant les simulations.
HR FR EFR AMRHR AMRFR
Temps de traduction .COD -> .DEC*
15-47 ms 0 ms 15-46 ms 0-16 ms 0-16 ms
Temps de décodage séquence reçue
Temps de vérification séquence
0-15 ms 0- 15ms 0-15 ms 0-15 ms 0-15 ms
(Goertzel + Recherche)
TOTALMAX 62 ms 15 ms 61 ms 31 ms 31 ms
(*) Les décodeurs HR et EFR du 3GPP ont besoin d’une traduction des données depuis la sortie du codeur
Tableau X. Relation temps informatique – étapes fonction pré-test (Goertzel)
On peut vérifier que le temps de calcul relié à la partie de transformation en fréquence et recherche des
porteuses a diminué. À ce moment-là, le temps plus important est celui de la décodage des séquences
reçues, mais il s’agit d’un sujet en dehors de portée de ce document.
La suite est réalisée avec l’algorithme de Goertzel, donc les résultats n’ont pas donné des dégradations
très importantes. Le côté informatique ne nous offre que des avantages : il nous permet d’utiliser des
séquences plus courtes qui diminuent donc le temps nécessaire pour être décodées et transformées
dans le domaine fréquentiel. De plus, la recherche de fréquences concrètes élimine la petite déviation
de fréquences de 0 à 2 Hz que nous avons trouvé dans le cas de la DFT.
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Il ne reste plus que choisir les séquences définitives pour chaque codec. Pour trouver les plus optimales
nous profitons de quelques contraintes tenues en compte lors de la définition des tons DTMF
[AREVSAPI; CCITT89] : la combinaison de fréquences finales est choisie afin d’empêcher des
harmoniques et des intermodulations qui peuvent masquer le signal utile. De plus, aucune fréquence
n’est ni multiple, ni différence d’une autre, et n’est égale à aucune fréquence utilisée.
En travaillant dans la bande passante de 750 Hz à 3250 Hz, et en considérant que nos fréquences sont
du type n*50 Hz, nous chercherons d’abord l’ensemble des tons qui vérifient : « 750 Hz ≤ x*50 Hz ≤ 3250
Hz où x : nombre premier ». Cela est fait pour diminuer l’apparition indésirable de composantes
fréquentielles dans la bande du travail.
Avant d’arriver aux assignations finales « Codec – Séquence – Fréquences » il faut remarquer que ces 10
fréquences ne permettent pas réaliser une bonne combinaison de fréquences pour obtenir huit
séquences par codec. Une nouvelle fréquence dans la bande basse, plus utile pour tous les codecs, doit
être ajoutée. Celle-ci ne serait pas du type « x*50 Hz où x : nombre premier », car il n’y a plus de
nombres premiers dans la bande passante que ceux détaillés au tableau XII. Les possibilités sont donc :
Numéro 15 16 18 20 21 22 24 25 26 27
Fréquence (Hz) 750 800 900 1000 1050 1100 1200 1250 1300 1350
Tableau XII. Possibles porteuses « non premières »
Tous les champs colorés en jaune ne vérifient pas quelques contraintes exposées en ce qui concerne les
harmoniques ou les produits d’intermodulation. Toutes les autres peuvent être candidates. Nous avons
fait des essais avec la première option 750 Hz, étant donné son bon comportement avec les codecs HR,
FR et EFR. Les séquences définitives proposées sont montrées au tableau XIII.
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Les résultats du tableau XIV représentent les valeurs sur 1000 répétitions du nombre de fois que
l’algorithme décrit est capable d’établir le lien entre une séquence envoyée et la séquence reçue (1 à 1).
Nous connaissons la séquence envoyée, et nous vérifions que celle que nous recevons est la même.
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Codec HR S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8
S1 0 0 0 0 0 0 0
S2 0 0 0 0 0 0 0
S3 0 0 0 0 0 0 0 Codec
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8
S4 0 0 0 0 0 0 0 AMR/HR
S5 0 0 0 0 0 0 0
S1 0 0 0 0 0 0 0
S6 0 0 0 0 0 0 0
S2 0 0 0 0 0 0 0
S7 0 0 0 0 0 0 0
S3 0 0 0 0 0 0 0
S8 0 0 0 0 0 0 0
S4 0 0 0 0 0 0 0
S5 0 0 0 0 0 0 0
Codec EFR S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S6 0 0 0 0 0 0 0
S7 0 0 0 0 0 0 0
S1 0 0 0 0 0 0 0 S8 0 0 0 0 0 0 0
S2 0 0 0 0 0 0 0
S3 0 0 0 0 0 0 0
S4 0 0 0 0 0 0 0
S5 0 0 0 0 0 0 0 Codec
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8
S6 0 0 0 0 0 0 0 AMR/FR
S7 0 0 0 0 0 0 0 S1 0 0 0 0 0 0 0
S8 0 0 0 0 0 0 0 S2 0 0 0 0 0 0 0
S3 0 0 0 0 0 0 0
Codec FR S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S4 0 0 0 0 0 0 0
S5 0 0 0 0 0 0 0
S1 0 0 0 0 0 0 0 S6 0 0 0 0 0 0 0
S2 0 0 0 0 0 0 0 S7 0 0 0 0 0 0 0
S3 0 0 0 0 0 0 0 S8 0 0 0 0 0 0 0
S4 0 0 0 0 0 0 0
S5 0 0 0 0 0 0 0
S6 0 0 0 0 0 0 0
S7 0 0 0 0 0 0 0
S8 0 0 0 0 0 0 0
Tableau XV. P(Sx Sy) pour toutes les séquences pré-test et tous les codecs
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Rapport de stage
Tous les tests on eu des résultats favorables, l’algorithme est toujours capable de différencier les
séquences entre elles.
Pour les tests avec la parole nous avons utilisé les séquences fournies par le 3GPP [GSMSPEC] pour
tester les codecs. Il y a un total de 22 séquences. Nous avons réalisé la comparaison de chaque
séquence pré-test avec les 22 possibilités. Le système marche bien dans tous les cas.
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BRUIT
CONVERSION A-LAW CXG2
DECODEUR 3GPP IP CXT, BTS,...
CODEUR 3GPP NSS2 BSC, TRAU,…
RECEPTION SPT’ MS2
Figure 46. Étapes par lesquelles passe la séquence pré-test dans le réseau GSM
La figure nº 46 montre toutes les étapes qui sont représentées grâce au software développé.
Les séquences qui s’envoient depuis le CXG vers le réseau doivent être traitées comme la parole. Une
séquence de voix est premièrement encodée en format PCM 13 bits pour après se soumettre au
codeur de parole GSM. Ces données seront transportées à travers le réseau jusqu’au TRAU. Deux
exécutables font la simulation de cette étape. L’un génère un signal Dual Tone quantifié directement
sur 13 bits auquel s’ajoute les séquences Homing (devant et derrière). Le résultat est un fichier de
taille 5,93 Koctets qui compose la séquence pré-test (il y a un total de 40 fichiers, 8 par codec). Le
deuxième encode ces fichiers avec un des codecs GSM, en générant le fichier correspondant avec la
séquence codée (taille entre 627 octets (FR) et 9,12 Koctets (EFR)).
Figure 47. Représentation hexadécimale des séquences (trame Homing à gauche et signal utile à droite)
Les séquences codées sont celles que le CXG enverra à travers le réseau au lieu de la parole.
CONFIDENTIEL 57/65
Rapport de stage
La simulation du TRAU se fait avec un décodeur GSM, qui revient au format des données PCM sur 13
bits, et un convertisseur à A-law.
La transmission des données n’est jamais parfaite, il existe toujours des perturbations qui
provoquent des changements incontrôlables aux signaux. C’est la raison par laquelle nous avons
représenté un bruit fictif ajouté par le sous-système NSS.
Pour vérifier le bon comportement et la vérification d’une des contraintes exposées au chapitre
5.1.2, le bruit sera une simulation de la fonction TFO [GSMSPEC]. Au moment de faire le transcodage
à A-law, nous obtenons 8 bits à partir de 2 représentés dans la trame codée. La fonction TFO consiste
à changer les 2 LSB (parmi ces nouveaux 8 bits) par les 2 bits de la trame codée (bits originaux). La
figure nº 48 montre les effets de l’activation du TFO sur une trame de parole quelle conque.
Réseau
TRAU TRAU
ITU-T
MS1 G.711 MS2
SANS TFO
‘ ‘
AVEC TFO
Le bruit est généré aléatoirement. Pour chaque échantillon on génère un numéro entre 0 et 3 inclus
et on fait la somme xor (bit à bit) entre celui-ci et l’échantillon (en A-law). Nous assurons un
changement aléatoire des deux derniers bits.
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
⊕ x1 x0
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1′ b0′
Quand le signal sort du sous-système NSS il faut faire la conversion inverse. Premièrement, la chaîne
« b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1’ b0’ » sera transcodé d’A-law (8 bits) à PCM (13 bits) et sera ensuite codée
par le codec GSM correspondant. Nous essayerons de vérifier l’arrivée de la séquence pré-test
bruitée à partir de ces bits.
Une fois le message soit arrivé au CXG, le CSO fera son traitement. Il est chargé du décodage et de la
vérification de la séquence.
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Rapport de stage
Software vérification
Séquence reçue (décodée) Algorithme DFT
ff0945ad0eb334678902 1. K = 2048
2. Calcul de la DFT de la séquence reçue (2048 points)
La détection de la séquence décodée se 3. Recherche des deux porteuses principales
base sur l’énergie d’une trame. On calcule 4. Recherche de la paire de fréquences dans le
l’énergie moyenne entre toutes les trames tableau correspondant au codec utilisé
des séquences générées. À partir de celle- Algorithme Goertzel
ci nous définissons le seuil : 1. K = 640
E 2. Calcul des magnitudes fréquentielles pour chacune
SEUIL = TRAME
1000 des fréquences utilisées (# fréquences = 11)
Depuis le moment que le seuil soit 3. Recherche des deux porteuses principales (celles
dépassé, nous lirons les k échantillons qui ont le plus grand CGK et qui dépassent le seuil)
utiles pour les algorithmes qui font la 4. Recherche de la paire de fréquences dans le
transformation vers domaine fréquentiel. tableau correspondant au codec utilisé
Tous les programmes vont créer les fichiers.INP, .COD, .DEC, .OUT et .ALAW nécessaires. Une
application globale va appeler tous les sous-programmes séquentiellement pour simuler toute la
chaîne et obtenir les statistiques. Comme résultat on aura les nouveaux fichiers créés et une valeur
de retour confirmant, ou pas, que l’on a trouvé les porteuses qu’on attendait.
bruit.exe
simulation-XX.exe Exécution n fois (n paramètre) de test-XX pour chaque séquence du codec XX permet extraire les statistiques
Figure 49. Caractérisation dans chaque étape de tous les programmes développés.
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Rapport de stage
HR
EFR
Sq2a
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Rapport de stage
HR
EFR
Sq2b
CONFIDENTIEL 61/65
Rapport de stage
HR
EFR
Sq2c
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Rapport de stage
HR
EFR
Sq3a
CONFIDENTIEL 63/65
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HR
EFR
Sq3b
CONFIDENTIEL 64/65
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HR
EFR
Sq3c
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