Analyse de Contrat
Analyse de Contrat
Analyse de Contrat
Art.1101 cc : « le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes
s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire qqch. ».
Le rapport qui se crée par la naissance de l’obligation conduit à l’existence d’un créancier de
l’obligation et d’un débiteur de celle-ci.
La 1ère classification donnée par le cc. Distingue l’obligation de donner (transfert la propriété d’une
chose), l’obligation de faire càd de réaliser une prestation en faveur du créancier et l’obligation de ne
pas faire càd de s’abstenir.
- le contrat aléatoire : les avantages ou les pertes résultant d’un événement incertain
≠
- le contrat commutatif : les obligations sont fixées dès la conclusion de l’acte.
- contrat nommé : contrat qui porte un nom et qui est réglementé par un texte de loi
≠
- contrat innommé : contrat pour lequel la loi n’a pas prévu de dénomination et qui résulte de la
liberté contractuelle des parties.
Ce principe fonde le droit des contrats en droit français. Il est exprimé par l’art. 1134 du cc.
« les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ce qui les ont faites, elles ne peuvent être
révoquée que par leur consentement mutuelle ou par les causes que le loi autorise, elle doit être
exécutée de bonne foi ».
L’offre :
Elle doit être précise, ferme et sans équivoque. Elle ne peut être rétracté qu’avant son acceptation.
Elle doit contenir touts les éléments principaux nécessaires à la formation du contrat.
L’acceptation :
Elle doit revêtir les même conditions : forme, complète, précise et montrer sans équivoque la volonté
de l’acceptant d’être lié par le contrat.
- En droit commercial quand les parties ont des relations d’affaires fréquentes, le silence
vaut acceptation,
- Si une clause de tacite reconduction à était prévue au contrat celui-ci se renouvellera
par le silence des parties.
- Quand une offre est faite dans l’intérêt exclusif de l’acceptent, le silence de ce dernier
peu être qualifié d’acceptation.
Article 1108 du CC pose les 4 conditions de validité de tous contrat : « 4 conditions sont essentielles
pour la validité d’une convention :
A) La capacité :
Personne physique : elles peuvent êtres frappés de 2 formes d’incapacité. Le CC prévoit que
sont incapable de contracter les mineurs non émancipes et les majeurs protéges.
Personne morale : la personne morale s’acquière lors d’une formalité administrative et
permet à ses structures juridique de devenir des sujets de droit et donc d’être capables de
contracter.
B) Le consentement :
Art 1109 du CC qui définit les conditions d’existence et de l’intégrité du consentement : « Il n’y a
point de consentement valable si le consentement n’a était donné que par erreur ou si il a était
extorqué par violence ou surprit par dol »
Erreur :
Elle n’est prise en considération par le juge que si elle porte sur un des éléments principaux du
contrat et l’affecte de manière primordiale.
Le problème le plus largue vise les erreur sur la personne et erreur sur la substance.
L’erreur sur la substance est une causse très courante de contentieux, elle doit porter sur les qualités
subtentieles de la chose.
L’erreur sur la personne ne pourra être une cause de nullité que lorsque la personne est un élément
fondamental du contrat.
Le dol :
Les éléments constitutifs du dol sont des manœuvres mensongères, des artifices qui ont poussés une
partie à contracter.
La violence :
C) L’objet du contrat :
L’objet du contrat est ce à quoi le débiteur s’oblige en faveur du créancier. L’objet doit réunir
certains caractères :
D) La cause du contrat :
L’article 1106 du CC fait de la cause des contrats un élément clé en mentionnant que celle-ci doit être
licite. La cause réside dans le mobile déterminant qui à amené les parties à contracter.
I La période précontractuelle
A) Les pourparlers
La période de pourparler est placée sous double signe de liberté et bonne foi.
Les parties ne sont pas engagées mais chacune peut rompre les pourparlers.
Cependant l’exigence de bonne foi impose certaines obligations.
Ex : Quelque soit le stade des pourparlers la responsabilité est de nature délictuelle et la sanction
consiste en des dommages et intérêts.
Le juge ne peut pas ordonner la conclusion forcée du contrat.
Rem : Responsabilité pénale ( amende, prison, TIG)≠ Responsabilité civile ( dommages et intérêts )
● Il y a toujours 2 partis :
Le pollicitant qui émet l’offre de contracter
L’acceptant celui qui émet l’acceptation
A ) L’Offre
B ) L’Acceptation
Elle doit être précise, ferme, complète et montrer sans équivoque la volonté de l’acceptant d’être lié
par le contrat.
- S’il y a clause de tacite et que la réduction a été prévue au contrat, celui-ci se renouvellera par
le silence des partis. Ex : bail, abonnement téléphonique
- Quand l’offre est faite dans l’intérêt exclusif de l’acceptant son silence peut être qualifié
d’acceptation.
* ● Le consentement :
Il n’y a contrat que si les consentements ont été libres et éclairés :
L’article 1109 du code civil définit les conditions d’existence et de l’intégrité du consentement
« Il n’y a point de consentement valable si le consentement n’a été donné que par erreur ou s’il a été
extorqué par violence ou surpris par dol. »
* ● La capacité :
- Personne physique : peuvent être frappées de 2 formes d’incapacité :
Selon le code civil sont incapable de contracter : les mineurs non émancipés et les majeurs protégés.
- La personnalité morale s’acquiert lors d’une formalité administrative et permet à ses structures
juridiques de devenir des sujets de droits et donc d’être capable de contracter.
B) 3 vices du consentement
● L’erreur : n’est prise en compte par le juge que si elle porte sur un des élément principaux du
contrat et l’affecte de manière primordiale.
Le problème le plus large vise les erreurs que l’on appelle vice du consentement :
- erreur sur la personne : ne pourra être une cause de nulité que si la personne est un élément
fondamentale du contrat
ex : mariage
- erreur sur la substance : est une cause très courante de contentieux, elle doit porter sur les
qualités substantielles de la chose.
● Le dol : les éléments constitutifs du dol sont des manœuvres mensongères, des artifices qui ont
poussés une partie à contracter.
● La violence selon article 1112 du code civil on distingue la violence morale et la violence
physique.
Ex : harcèlement dans le droit du travail : « tu signes ou je te vire .»
C ) L’objet du contrat
D) La clause du contrat
L’article 1108 du code civil fait de la clause du contrat un élément clé mentionnant que celle-ci doit
être licite.
Répond à la question : Pourquoi ?
Précision : La clause du contrat réside dans le mobile déterminant qui a amené les partis à contracter.
A) La notion d’obligation
L’obligation est un lien juridique en vertu duquel le créancier peut exiger du débiteur l’exécution
d’une prestation évaluable en argent.
On distingue 3 types d’obligations :
- les obligation smorales dépourvues d’effet juridique
- les obligations « naturelles », répondant à un devoir de moral ou d’honnêteté, dépourvues
d’action juridique
- les obligations légales obligatoires et civilement sanctionnées, elles sont fondées sur des lois
ou sur des contrats
B) Définition
● Créancier / Débiteur
- Créancier/créance : droit personnel en vertu duquel une personne nommée « créancier » peut
exiger d’au autre débiteur l’accomplissement d’une prestation.
- Débiteur/dette : droit personnel en vertu duquel une personne appelée « débiteur » est tenu
envers une autre, le créancier d’accomplir une prestation.
● Obligation légale/contractuelle
- Obligation légale : découle d’un texte de loi .
Ex : payer un salarié
- Obligation de moyen : le débiteur doit tout mettre en œuvre pour atteindre le résultat sans
garantie qu’il soit atteint.
En cas de litige, le créancier n’aura pas besoin de prouver la faute du débiteur.
Ex : médecins, joueurs de foot
- Une convention est un accord de 2 ou plusieurs volontés sur un objet d’intérêt juridique aui a
pour effet de modofier une situation juridique en créant, modifiant, transmettant ou éteignant un
droit.
- Une obligation est un lien de droit en vertu duquel une partie demande à l’autre de s’exécuter,
ou d’exécuter la prestation convenue.
2.Atteinte à l'ordre
public Objet : impossible
NULLITES et aux bonnes mœurs indéterminable
ABSOLUES illicite ou immoral
Cause : illicite ou
immoral
Non-conformité du
contrat à
l'ordre public et aux
bonnes
mœurs
ANALYSER UN CONTRAT
Quelle est la forme du contrat ? Contrat oral ou contrat écrit (passé par acte sous seing
privé ou par acte authentique)
Quel est l’objet du contrat ? L’objet c’est ce sur quoi porte le contrat
Ex. pour un contrat de location d’une voiture : l’objet est
le prêt d’une voiture moyennant le versement d’un prix
par jour de location
Quelles sont les obligations des Enumérer toutes les obligations de chacune des parties
parties ? Ex. paiement d’une somme d’argent, livraison d’une
chose, fourniture d’une prestation, engagement à ne pas
faire quelque chose…
Quelle est la durée du contrat ? - contrat instantané qui prend fin quand toutes les
A quelle date a-t-il été conclu ? obligations prévues ont été exécutées (contrat de vente)
Quand prend-il fin ?
- contrat à exécution successive : l’exécution des
obligations d’échelonne dans le temps (contrat de travail,
de location, de prêt)
Y a-t-il des clauses particulières ? Elles précisent des choix faits par les parties :
Clause de non-concurrence, de réserve de propriété,
attributive de compétence
Comment peut-il être mis fin au C’est un problème pour les contrats à exécution
contrat successive
en cas d’inécution des - soit les parties ont inséré une clause résolutoire : elle
obligations contractuelles ? s’applique (vous devez expliquer pourquoi)
- soit elles n’ont rien prévu : c’est le juge qui tranche
ATTENTION !!!
le titre donne souvent le nom du contrat (ex bon de commande ou facture = contrat de vente, bail =
contrat de location…)
Il est important de déterminer de quel type de contrat il s’agit (cf classification des contrats) pour
pouvoir définir les règles qui lui seront appliquées
Plan d’étude
C’est un contrat :
- synallagmatique : c'est-à-dire que les deux parties s’engagent l’une envers l’autre.
- à titre onéreux : les 2 cocontractants reçoivent des avantages en contrepartie de leur engagement.
- nommé : contrat bancaire soumis au régime du code monétaire et financier et régi par le droit
commun des contrats.
- à exécution successive : les obligations entre les cocontractants s’échelonnent dans le temps.
- de gré à gré : pour les modalités spécifiques (ex : montant négociable des facilités de caisses).
- consensuel : échange de consentement des parties sans formalisme, il n’y a pas d’écrit obligatoire,
l’existence se démontre par tous les moyens à l’égard des établissements de crédit.
- la jurisprudence :
- Elle va interpréter les textes et établir en dehors de tout texte le régime juridique de certaines
opérations telle pour les comptes courants, les lettres d’intention ou encore le crédit documentaire.
- le droit communautaire :
- intervention des autorités communautaires : art. 57-2 et 61-2 du Traité de Rome sur le statut
des établissements de crédit.
- Directive 15.12.89 visant la coordination des dispositions concernant l’accès à l’activité des
établissements de crédits et son exercice : intégrer dans la législation nationale par les états membres.
- un établissement de crédit agréé dans un pays de la communauté l’est automatiquement dans
les autres pays de la communauté.
- de même la Banque de France n’agit que sur délégation de la Banque centrale européenne.
Après avoir vu les sources du droit bancaire nous allons donner une définition de ce qu’est le
droit bancaire, de ce que sont les établissements de crédit et de ce qu’est un compte bancaire.
Ainsi le droit bancaire est l’ensemble des règles concernant les opérations de banque et ceux
qui les accomplissent à titre professionnel. Le droit bancaire est une branche du droit commercial.
L’établissement de crédit est d’après art. 1L1984 : « une personne morale qui effectuent à titre
de profession habituelle des opérations de banques ».
Le compte en banque est simplement un tableau des créances et dettes réciproques entre la
banque et son client, il retrace les opérations effectuées par le client dans sa relation avec
l’établissement de crédit. Le compte est le support privilégié des opérations de clientèles et ce d’après
la convention conclue lors de l’ouverture d’un compte qui constitue ce support. C’est l’instrument de
règlement des créances des dettes des parties et l’instrument de service bancaire car toutes les
opérations passés entre le banquier et le client vont passer en compte. D’après art. 7 al2 D24.07.94 :
« le compte bancaire est un contrat cadre, il fixe les conditions générales gouvernant la relation entre
l’établissement de crédit et le client. Il enregistre les opérations qui être des applications de la
convention de compte ».
Au niveau du client :
Toute personne dotée de la personnalité juridique peut ouvrir un compte bancaire, cependant
ce n’est pas une obligation mais certaine règle l’oblige comme le paiement de chèque ou les salaires.
Un établissement de crédit peut refuser l’ouverture dans la limite du « droit au compte »
introduit par art. L24.01.84 et art. 58 : « toute personne qui s’est vue refuser l’ouverture d’un compte
de dépôt par plusieurs établissements de crédits peut demander à la Banque de France de lui désigner
un établissement de crédit auprès duquel elle peut ouvrir un compte, celle-ci aura obligation de la
faire mais aura des limitations aux seules opérations de caisse possible (pas de chéquier).
Le droit au compte a été renforcé par art. L29.07.98 pour lutter contre l’exclusion et pose le
principe que toute personne physique résidant en France, dépourvue d’un compte de dépôt à droit à
l’ouverture d’un compte.
Au niveau de la banque :
Au moment de l’ouverture du compte, la BNP a procédé à des vérifications imposées pour
son propre intérêt mais aussi pour les tiers (ex : réalisation d’activités illicites par le futur client).
D’après art. 33 D22.05.92 : « le banquier doit préalablement vérifier le domicile, l’identité du
postulant à l’aide d’un document officiel ou d’un écrit probant ». Cette condition a été étendue à tous
les organismes financiers par art. 12L12.01.90 sur la lutte contre le blanchiment des capitaux.
Le client devra donc apporter un justificatif officiel d’identité comportant une photographie
tels que : carte nationale d’identité, passeport ou passeport diplomatique ainsi qu’un justificatif de
domicile habituel attestant du lieu de résidence tels que : quittance récente EDG/GDF, Eau ou encore
une facture de téléphonie fixe.
La BNP a aussi un devoir d’information et ce d’après art. 7D24.07.84. Les informations sur
les conditions générales de la banque et sur l’utilisation du compte, prix des différents services,
engagements réciproques de l’établissement et du client devront être clairement stipulé avant
approbation.
La banque doit aussi recueillir un spécimen de la signature du client.
L’offre multimédia permet au client d’accéder aux services de banque en ligne que la BNP
met à sa disposition pour suivre et gérer ses comptes, passer des ordres de banque et de bourse,
obtenir des information et des conseils bancaires et financiers. De multiples canaux sont disponibles
tels que :
- le téléphone : centre de relation clients, serveur vocal interactif et conseillers, services
internet mobile.
- le minitel : BNP TEL et TELESERVICE BNP
- internet : bnpparibas.net
- télévision : BNP TV
Outre les garanties précédentes, BNP Paribas Sécurité Plus protège le client RC et l’assiste
sur simple appel téléphonique en cas de perte ou de vol de ses cartes bancaires et ses chéquiers BNP
Paribas, y compris pour les cartes et chéquiers qu’il détient dans d'autres établissements (cartes
privatives incluses).
En cas de perte ou de vol des moyens de paiement et/ou des papiers officiels, le service BNP Paribas
Sécurité Plus :
- intervient auprès des banques et organismes de crédit (BNP Paribas et autres établissements
financiers) émetteurs des moyens de paiement, pour qu'ils soient mis en opposition (carte et chèque
uniquement),
- indique au titulaire les démarches à suivre pour procéder au remplacement des papiers
officiels,
- communique au titulaire des références, préalablement enregistrées par BNP Paribas
Sécurité Plus, de chacun de ses papiers officiels en cas de vol (si le titulaire a rempli et retourné le
formulaire d'enregistrement donné lors de l'adhésion).
Toutes ces prestations d’assurance sont effectuées par AXA Assistance et les garanties
d’assurance par AXA Courtage. BNP Sécurité Plus sont souscrits par BNP Paribas auprès d’AXA
Courtage par l’intermédiaire de la Société de Prévoyance bancaire.
Ainsi En matière d'assurance, BNP Paribas agit en tant que Société de courtage d'assurances
(Garantie financière conforme à l'article L 512–7 du Code des Assurances et assurance de
responsabilité civile professionnelle conformes à l'article L 512-6 du même Code.
La Société de Prévoyance bancaire est une entreprise régie par le Code des Assurances et
soumise au contrôle de la commission de contrôle des assurances (Garantie financière et assurance de
responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L 530-1 et L 530-2 du Code des
Assurances).