Architecture Des Ordinateurs

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Année 2019-2020

ARCHITECTURE DES ORDINATEURS

Filière : - 1ère année RIT

- 1 ère année GII


- 1 ère année Biomédicale

SOUS LA DIRECTION DE : Omer Pascal NAMALGUE

Master en Réseaux Informatiques et Multimédia

1
LES OBJECTIFS DU MODULE

L’architecture des ordinateurs est un module qui a pour objectifs la


connaissance et la maitrise parfaite de l’ordinateur. La méconnaissance
de tout ou partie de ce module peut engendrer des difficultés futures de
compréhension des programmes liés au cursus de la formation
informatique. Parmi les objectifs on peut citer entre autre :

1- Définir les composants d'un ordinateur (PC)


- unité centrale
- organes d’entrée/sortie
- écran
etc...

2- Énumérer les règles d'assemblage d'un ordinateur (PC)


- assembler selon les performances souhaitées

3- Identifier les pannes des composants d'un ordinateur


- disfonctionnement des différentes composantes du pc

4- Proposer des solutions aux pannes rencontrés


- Réparation des ordinateurs et traitement des difficultés

5- Savoir se comporter vis-à-vis d’un ordinateur


- Absence de stress
- Rassurance vis à vis de l’outil

EN UN MOT NOUS CHERCHONS A DEMISTIFIER L’ORDINATEUR

2
INTRODUCTION

De nos jours l’importance de l’ordinateur en tant qu’outil de travail


informatique est dénudé de tout commentaire. Il est utilisé par tout le
monde (hommes, femmes), toutes les entreprises des secteurs
(primaires, secondaires, tertiaires) et par tous les pays (développés, sous-
développés, en voie de développement). Ignorer l’usage de l’ordinateur
aujourd’hui serait une catastrophe intellectuelle difficilement admissible
pour un homme d’un monde évolué du 21ème siècle.

Dans notre cas spécifique, savoir manipuler et disséquer l’ordinateur à


souhait dans son sens du hardware est une obligation, une nécessité
absolue pour les futurs spécialistes de l’Informatique que nous sommes.
D’où le module de l’architecture des ordinateurs pour nous aider à
démystifier l’ordinateur au sens large du terme. Pour cela il nous est
normal de comprendre que l’ordinateur est composé d’une Unité Centrale
avec (une carte mère, un disque dur, des barrettes mémoires, un boitier
d’alimentation etc…), d’un Ecran (ordinaire, Led) pour la visualisation des
données et des interfaces ou organes d’entrées/sorties tels que (souris,
clavier, imprimantes etc…) que nous allons tour à tour étudier.

3
L’ORDINATEUR

L’ordinateur est un appareil électronique programmable qui traite


automatiquement les informations. Il est constitué de l’unité centrale, de
l’écran et des périphériques. Il se présente comme ceci :

Les ordinateurs sont de plusieurs formats selon la formes de l’unité


centrale. Pour cela nous pouvons avoir des unités Centrales desk dits de
bureau (tours ou plats) et des ordinateurs portables.

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I- L’UNITE CENTRALE

L’Unité Centrale est la partie cerveau de l’ordinateur. Elle est composée


d’éléments tels que :

Exemple d’unité centrale (unité centrale tour)

Schema fonctionnel d’une unité centrale

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I-1 LA CARTE MERE

Une carte mère avec au centre à gauche en blanc le support du microprocesseur, en bleu deux
connecteurs mémoire, à droite les connecteurs (PCI) pour les cartes d'extension

I-1-1 Définition

La carte mère est le circuit imprimé qui supporte la plupart des


composants et des connecteurs nécessaires au fonctionnement d'un PC
(personal computer). Elle est essentiellement composée de circuits
imprimés et de ports de connexion qui assurent la liaison de tous les
composants et périphériques propres à un micro-ordinateur (disques
durs, mémoires vives, microprocesseurs, cartes filles, etc.) afin qu'ils
puissent être reconnus et configurés par le microprocesseur grâce au

6
programme contenu dans le BIOS devant effectuer la configuration et le
démarrage correct de tous les équipements.
La carte mère est le composant principal de l'unité centrale. Le rôle de la
carte mère est de centraliser et traiter les données échangées dans un
ordinateur à l'aide du processeur, qui est fixé dessus. La carte mère gère
donc le disque dur, le clavier et la souris, le réseau, les ports USB...

I-1-2 Introduction

La carte mère est une carte électronique permettant d’interconnecter tous


les circuits imprimés d’un ordinateur entre eux. C’est la plus grosse carte
de l’ordinateur qui va centraliser toutes les données et les faire traiter par
le processeur. C'est la carte principale d'un micro-ordinateur qui regroupe
les circuits principaux, tels que :

 le support de toutes les interconnexions entre circuits intégrés (entre


autres les bus et l’alimentation de tous les composants en ayant
besoin) .
 les connecteurs pour les cartes optionnelles (PCI, PCI Express, etc.)
et les interfaces pour les périphériques internes (carte son ou
interface réseau par exemple) ou externes (USB, HDMI, etc.) .
 le chipset (pont Nord et Sud) et tous les éléments intégrés (carte
graphique, carte son, etc.) .
 les circuits connectables
o le micro-processeur
o la mémoire centrale
o et toutes les cartes optionnelles : (par exemple : carte
graphique, modem, etc.).

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I-1-3 Organisation générale

Depuis sa création, la carte mère s'est sans cesse enrichie de


nombreuses fonctionnalités. Parmi celles-ci, on peut citer entre autres :

 le contrôleur USB .
 le contrôleur Ethernet (qui permet de gérer le réseau fonctionnant
par câble) .
 La puce audio (qui permet de gérer le son).

Ces fonctionnalités, qui n'étaient disponibles que par le biais de cartes


d'extension jusque dans les années 1990, se retrouvent aujourd'hui sur la
majorité des cartes mères. Néanmoins, certaines d'entre elles
embarquent des fonctionnalités supplémentaires (par exemple une carte
Wi-Fi). On peut donc dire que les cartes mères du marché se distinguent
par les fonctionnalités qu'elles proposent.

C'est ainsi que le grand public continue de parler de "cartes"1 alors que
lorsqu'une fonctionnalité (graphique, son, Wi-Fi) est incluse dans une
carte mère, elle l'est désormais sous forme de circuit intégré.

I-1-4 Les connecteurs électriques

Connecteur IDE (bleu) surmonté d'un connecteur ATX 24 pins (blanc).

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Ces connecteurs permettent d'acheminer le courant électrique du bloc
d'alimentation vers la carte mère. Chaque carte en compte deux :

 Le connecteur 24 pins de type ATX : c'est l'alimentation principale


de la carte. Comme son nom l'indique, cette prise compte
24 broches qui permettent d'acheminer les différentes tensions
d'alimentation vers la carte. En effet, tous les composants d'une
carte mère ne fonctionnent pas à la même tension électrique. C'est
pourquoi l'alimentation délivre trois tensions différentes : +12 V,
+5 V et +3,3 V2.
 Le connecteur 4 ou 8 pins pour CPU : ce connecteur de forme
carrée compte seulement quatre ou huit broches. Il permet d'assurer
l'alimentation électrique du processeur. Il délivre une tension de
+12 V2.

I-1-5 Le support processeur

Le support processeur (ou socket en anglais) est le connecteur spécifique


du processeur. S'il est dit « libre » (ZIF, Zero Insertion Force en anglais) il
permet d'insérer et de retirer le processeur simplement en soulevant le
levier présent sur son côté afin de débloquer le socket aisément et installer
ou retirer le processeur. Ce système présent sur toutes les cartes mères
récentes permet une grande modularité puisque l'on peut y installer, en
théorie, n'importe quel processeur. En pratique, certaines contraintes
s'imposent, à savoir :

I-1-6 La marque du processeur

Aujourd'hui, les deux principaux constructeurs de processeurs sont Intel


et AMD. Ces deux entreprises utilisent chacune un type de processeur
différent de par ses caractéristiques physiques. Chez AMD, les
processeurs sont couverts de petites broches de connexion sur leur face
9
inférieure et le socket correspondant est percé de trous dans lesquels
vient s'enficher le processeur. Intel utilise la technique inverse, c'est-à-dire
que les broches de connexion se trouvent sur le socket alors que la
surface inférieure du processeur est couverte de petites surfaces de
contact. En 2016, AMD utilise le socket AM3+ pour ses processeurs, Intel
utilise le socket LGA 1151 pour les principaux processeurs Grand-Public
(Génération 'Skylake' pour les: Pentium / Core I3 / Core I5 / Core I7).

I-1-7 La génération du processeur

Chaque nouvelle génération de processeur (que ce soit chez Intel et AMD)


utilise un socket légèrement différent (de par le placement des broches de
connexion). De ce fait, chaque nouvelle génération n'est pas rétro
compatible avec la précédente ce qui oblige l'utilisateur à changer de carte
mère lorsqu'il veut installer un processeur qui n'est pas compatible avec
la carte qu'il possède déjà.

I-1-8 Le chipset

Description d'un microprocesseur

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Pour faire cohabiter et fonctionner tous ces composants, la carte mère
utilise un circuit spécifique appelé chipset. Celui-ci se divise en deux
parties distinctes :

 Le « pont nord » (en anglais Northbridge), pour les périphériques


« rapides » (mémoire, PCI Express, etc.). Dans certains
microprocesseurs cette partie de chipset est intégré depuis 2011 ;
 Le « pont sud » (en anglais Southbridge) pour les périphériques
« lents » (PCI, disques durs et SSD… Depuis 2011 il ne sert que
de contrôleur de stockage USB/SATA) ;

Ce circuit a pour rôle principal de contrôler les composants que le


processeur ne peut pas contrôler lui-même. Toutefois, il a tendance à
disparaître (fin des années 2010) car il est directement intégré aux
processeurs modernes.

I-1-9 Les bus

Les bus pont nord et pont sud du microprocesseur utilisent chacun un bus
spécifique de la carte mère allant vers la mémoire et les périphériques
(internes et externes).

Depuis les années 1990 la carte mère s'est dotée du bus PCI qui permet
de connecter toutes les cartes d'extensions. Ce bus PCI se décline en
deux versions de vitesses différentes : le plus rapide étant le PCI Express
dédié, entre autres, aux cartes graphiques.

Les bus externes (E-SATA, USB, HDMI, etc.) sont reliés au bus PCI via
des connecteurs de la carte mère ou les panneaux d’accès externes.

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Depuis les années 2000, le constructeur AMD utilise lui le bus Hyper
transport, pour relier le processeurs aux banques de mémoire, à l'instar
d'Intel qui utilise lui un bus QPI (Quick Ath InterConnect).

I-1-10 BIOS et UEFI

Lors du démarrage, la carte mère a besoin de savoir quels périphériques


lui sont connectés. Pour effectuer cette tâche, elle dispose d'un firmware
initialement appelé BIOS (de l'anglais Basic Input Output System
« signifiant système d'entrée/sortie de base ») ou sur les ordinateurs plus
récent de son équivalent l'UEFI. L'un et l'autre sont contenus dans une
puce de « mémoire morte » (initialement ROM puis EEPROM ou EPROM)
soudée à même la carte mère. Le microprocesseur lance ce code
automatiquement lorsque la carte est mise sous tension — autrement dit,
lorsque l'utilisateur allume son ordinateur :

I-1-11 Le BIOS

Le microprocesseur utilise le code contenu dans le BIOS pour configurer


chaque périphérique connecté à la carte mère (mémoire vive, disques
durs, cartes d'extension, etc.). Si le microprocesseur ne peut pas afficher
un message d'erreur, ni lancer le « configurateur du BIOS », la carte émet
une série de bips qui permettent d'informer l'utilisateur du problème
empêchant de continuer (entre autres si l'écran, le clavier ou la souris n'ont
pas été détectés) — ces signaux sont propre à chaque carte. La
signification de l'erreur liée à cette série de bips est précisée dans le
manuel de la carte mère. Lorsque tous les périphériques ont été
configurés le microprocesseur exécute les instructions contenues dans le
Master Boot Record trouvé sur le périphérique identifié comme celui
contenant le premier système disponible contenu dans un des

12
périphériques de stockage de masse (CDROM, disque dur, SSD, clé
USB, etc.).

Fonctionnement synthétique de l'EFI (Extensible Firmware Interface).

I-1-12 L'UEFI

L'UEFI est le nouveau type de BIOS lié aux évolutions technologiques


depuis les années 2000. Un consortium de constructeurs a mis au point
un nouveau standard de firmware (micro logiciel intermédiaire entre les
éléments composants de la carte mère et le système d'exploitation).
L'UEFI (de l'anglais Unified Extensible Firmware Interface) offre quelques
avantages sur le BIOS : fonctionnalités réseau en standard, interface
graphique haute résolution, gestion intégrée d'installations multiples de
systèmes d’exploitation et affranchissement de la limite des disques à
2,2 To. L'UEFI est écrit en langage C.

13
I-1-13 Les connecteurs mémoire

Slots de connexion pour la mémoire vive (en noir et jaune).

Disposés à proximité du support du processeur, les connecteurs mémoire


(slots en anglais) se trouvent au nombre de deux, quatre, six ou plus
rarement huit. De forme longiligne, ils se distinguent des autres
connecteurs par la présence d'ergots de sécurité à leurs deux extrémités
et d'un détrompeur évitant d'insérer la carte à l'envers. Ils permettent de
connecter les barrettes de mémoire vive sur la carte mère. En 2016, les
slots mémoire accueillent des barrettes de mémoire au format DDR3 ou
DDR4.

I-1-14 Les slots d'extension

Situés vers le bas de la carte mère, ces gros connecteurs servent à


connecter les cartes d'extension sur la carte mère, afin de lui rajouter de
nouvelles fonctionnalités. On retrouve plusieurs types d'interfaces
permettant de connecter des cartes d'extension :

 Le bus ISA (Industry Standard Architecture) : créé à la base par IBM,


ce fut le tout premier bus informatique interne utilisé pour la
connexion de cartes d'extension. Il a disparu des cartes mères
depuis les années 1994 au profit d'un bus plus compact (d'un point
de vue physique) et aussi plus rapide : le PCI.

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 Le bus PCI (Peripheral Component InterConnect) : apparu en 1994,
c'est le descendant du bus ISA. Il est toujours présent aujourd'hui
(années 2010) mais dans une version plus rapide et compacte : le
bus PCI Express.
 Le bus AGP (Accelerated Graphics Port) : lancé en 1997 par Intel,
c'était un bus réservé aux cartes graphiques, créé afin de s'affranchir
du bus PCI que le fondeur jugeait trop lent pour l'affichage en 3D
temps réel. Il n'est aujourd'hui plus présent sur nos cartes mères car
il a été remplacé par le bus PCI Express, plus rapide et plus apte à
supporter les cartes graphiques (bien qu'il soit aussi capable de
supporter d'autres types de cartes).

I-1-15 Les connecteurs de stockage

Connecteur Floppy.

Les connecteurs de stockage sont des connecteurs spécifiques présents


sur toutes les cartes mères, permettant de lui adjoindre des périphériques
de stockage de masse (disque dur, lecteur de disque optique, disque
SSD). On en trouve trois types :

 Le connecteur Floppy permet d’interconnecter un lecteur de


disquettes à la carte mère. C'est une interface assez ancienne que
l'on ne trouve plus sur les cartes mères depuis la fin des années
2010 (les clés USB ont eu beaucoup de succès). Néanmoins, il

15
existe des lecteurs de disquettes qui peuvent se raccorder à
l'ordinateur en USB.

Connecteurs SATA.

 Les connecteurs IDE (aussi appelé PATA pour Parallel ATA) : ces
connecteurs, qui sont plus longs que les connecteurs floppy (même
s'ils leur ressemblent au premier abord), permettent de connecter
deux types de périphériques : les disques durs IDE et les
lecteurs/graveurs de disques optiques à connectique IDE. Cette
interface créée en 1986 a été remplacée par le SATA, plus petit et
plus rapide.
 Les connecteurs SATA (pour Serial ATA) : ces connecteurs
permettent de connecter trois types de périphériques : les disques
durs SATA, les SSD et les lecteurs-graveurs de disques optiques
(DVD) et Blu-Ray. Cette interface créée en 2003 est actuellement
en version trois.
 Les connecteurs M.2 : amélioration du connecteur SATA, ces
connecteurs sont destinés à accueillir des cartes filles de type :
disques de stockage SSD / WIFI / Bluetooth, etc.

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I-1-16 Le panneau d'entrées/sorties

Panneau d'entrées/sorties d'une carte mère.

Le panneau d'entrées/sorties (en anglais I/O Panel (Input/output Panel))


est une interface qui regroupe tous les connecteurs d'entrée/sortie. Ces
connecteurs, qui respectent la norme PC 99, permettent à l'utilisateur de
connecter des périphériques externes à l'ordinateur (comme un écran, un
clavier, une souris, un kit d'enceintes ou une imprimante). On retrouve
plusieurs types de connecteurs :

 Les ports USB (Universal Serial Bus) permettent de connecter la


quasi-totalité du matériel récent (clés USB, imprimantes, etc.). La
norme USB est apparue en 1996 et est toujours présente
aujourd'hui. Les cartes mères proposent, en 2016, des ports USB
en version 3.0 (5 Gbit/s) repérables à leurs connecteurs bleus.
 Le connecteur RJ45 qui permet de connecter l'ordinateur à un
réseau informatique câblé en 2016, la prise est à la norme
1000BASE-T.
 Le connecteur VGA (Video Graphics Array) : c'est un connecteur
vidéo analogique qui permet de relier un écran à l'ordinateur. Ce
connecteur est relié à l'IGP (Integrated Graphics Processor) du
processeur (qui est une sorte de petite carte graphique intégrée au
processeur, tous les processeurs modernes en ont un).

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 Le connecteur DVI (Digital Visual Interface) : c'est un connecteur
vidéo numérique qui permet de relier un écran à l'ordinateur. Il est
lui aussi relié à l'IGP du processeur.
 Le connecteur HDMI c'est un connecteur numérique, qui gère l'audio
et la vidéo en haute définition. Il permet de connecter un écran Haute
Définition à l'ordinateur.
 Le connecteur Display Port : c'est un connecteur vidéo numérique
qui gère l'audio et la vidéo en haute définition (comme l'HDMI). Il
permet de connecter un écran Haute Définition à l'ordinateur.
 Les connecteurs audio analogiques : connecteurs jack 3.5 mm
présents sur le bord du panneau. Ils permettent de relier un système
audio à l'ordinateur (comme un kit d'enceintes, un casque audio) ou
un microphone, de façon 'analogique'.
 Les connecteurs audio numériques (SPDIF) : ces connecteurs
permettent de relier un système audio à l'ordinateur, via un flux de
données numérique (bit Stream).
 Le connecteur FireWire (IEEE1394) : c'est un connecteur qui permet
de relier certains périphériques à l'ordinateur (disques durs
externes, caméscopes, etc.).

I-1-17 Les fabricants


En 2018, Les principaux fabricants de cartes mères sont :

 AS Rock
 Asus
 Bio star
 Dell
 EVGA
 Giga byte Technology
 Giga byte
 Intel
 MSI
 Zotac
18
I-1-18 La Carte multiprocesseur

Une carte mère équipée de deux processeurs.

Une carte multiprocesseur (comme son nom l'indique) peut accueillir


plusieurs processeurs physiquement distincts (généralement 2, parfois
quatre, rarement plus). Ces cartes relativement onéreuses sont
principalement utilisées dans les architectures serveur ou les
superordinateurs. En effet, la présence de deux processeurs permet de
doubler la puissance de calcul de la machine. Pour gérer deux
processeurs ensemble, deux techniques existent :

 La gestion asymétrique : avec cette méthode, chaque processeur


se voit attribuer une tâche différente. Cela permet de confier une
tâche à un processeur alors que le second est occupé à autre chose.
 La gestion symétrique : avec cette méthode, chaque tâche est
répartie également sur chaque processeur (c'est-à-dire que chaque
processeur se charge d'une moitié de la tâche)

Le système d'exploitation Linux permet la gestion symétrique de deux


processeurs depuis la sortie du noyau Linux version 2.6 (2003).

19
I-1-19 Les différents formats de carte mère
Au fur et à mesure de l'évolution de l'informatique, plusieurs formats
standardisés de carte mère ont vu le jour. Voici les principaux :

 AT (1984) : 305 mm × 279–330 mm (IBM) (format largement


supplanté depuis le début des années 2000 par le format ATX);
o Baby-AT (1985) : 216 mm × 254–330 mm ;
 ATX (1995) : 305 mm × 244 mm (Intel) ;
o Micro ATX (1996) : 244 mm × 244 mm ;
o Flex ATX (1999) : 228,6 mm × 190,5 mm ;
o E-ATX : 305 mm × 330 mm5 ;
o Mini-ATX (2005) : 150 mm × 150 mm ;
 ITX (2001) : 215 mm × 191 mm (VIA) ;
o Mini-ITX (2001) : 170 mm × 170 mm max. ;
o Nano-ITX (2003) : 120 mm × 120 mm ;
o Pico-ITX (2007) : 100 mm × 72 mm max. ;
 BTX (2004) : 325 mm × 267 mm max. (Intel) ;
o Micro BTX (2004) : 264 mm × 267 mm max. ;
o Pico BTX (2004) : 203 mm × 267 mm max. ;
 DTX (2007) : 203 mm × 244 mm max. (AMD) ;
o Mini-DTX (2007) : 170 mm × 203 mm max.

20
I-2 LE PROCESSEUR
Le processeur est le cerveau de l'ordinateur, c'est lui qui organise les
échanges de données entre les différents composants (disque dur,
mémoire RAM, carte graphique) et qui fait les calculs qui font que
l'ordinateur interagit avec vous et affiche votre système à l'écran. Sa
puissance est exprimée en Hz. Aujourd'hui, un processeur atteint les 3Ghz
(Giga, milliards) et certains ordinateurs sont équipés de plusieurs
processeurs.

Le processeur (CPU POUR Central Process Unit) est une puce


électronique d’environ 4cm de côté et quelques millimètres de hauteur qui
chauffe beaucoup car très sollicité. Il est surplombé d’un radiateur
composé de fines lamelles métalliques qui vont capter la chaleur émise
par le processeur et au-dessus d’un ventilateur qui va évacuer cette
chaleur.

21
Le processeur, le radiateur et le ventilateur superposés

I-2-1 Puissance de calcul

La puissance de calcul d’un processeur est exprimée en Hertz.


Aujourd’hui les processeurs sont capables d’atteindre près de 3Ghz (Giga
Hertz = Milliards de Hertz) soit plusieurs milliards de calculs par seconde.

22
Cependant, à force de miniaturiser les composants informatiques, les
processeurs ont atteint leur limite. Aujourd’hui les ordinateurs sont donc
équipés de plusieurs processeurs qui fonctionnent en parallèle afin
d’augmenter la puissance.

I-2-2 Principaux acteurs du marché

Les deux principaux constructeurs de processeurs actuellement sont AMD


et Intel. Intel a été créé en 1968 et c’est actuellement le premier
constructeur mondial de processeurs. AMD a été fondé en 1969 en
Californie, c’est le deuxième constructeur mondial de processeurs.

Processeurs AMD et Intel

La mémoire RAM et le processeur sont directement branchés sur la carte


mère. Les autres cartes sont reliées par des bus de données, chargés de
faire transiter les informations. C’est le cas du disque dur et du lecteur
CD/DVD par exemple.

Les branchements USB, pour le clavier et la souris notamment, se


trouvant à l’arrière de l’unité centrale, sont directement implantés sur la
carte mère. La carte mère gère également le son et la connexion au
réseau par un câble.

23
I-2-3 Carte mère et microprocesseur pour les novices

Pour comparer à un être humain on peut dire que la carte mère est le
système nerveux de l’ordinateur. Le processeur est le cerveau, le disque
dur est la mémoire à long terme et la RAM la mémoire à court terme.

Voyons maintenant ce qu’il se passe dans votre ordinateur lorsque vous


demandez à un logiciel de s’ouvrir.

Cheminement d’une information dans l’ordinateur

Cheminement d’une information dans l’ordinateur

24
I-2-4 Procédure

1. Vous ouvrez un logiciel à l’aide de la souris


2. Le processeur demande au disque dur de lire les données du
logiciel
3. Le disque dur renvoie les données au processeur
4. Le processeur transmet ces données dans la RAM
5. Le processeur envoie les données à la carte graphique
6. La carte graphique va convertir les données en une image
transmise à votre écran.

I-2-5 Le modèle d’architecture de von Neumann

Le First Draft of a Report on EDVAC est un document de cent-une pages,


qui décrit d’une part un schéma d’architecture de calculateur, organisé en
trois éléments (unité arithmétique, unité de commande et mémoire
contenant programme et données), d’autre part des principes de
réalisation pour ces éléments, notamment les opérations arithmétiques. Si
ce dernier aspect dépend partiellement de la technologie connue à
l’époque, et a donc nécessairement vieilli, le modèle d’architecture, qui
marque une transition profonde avec les pratiques antérieures, reste d’une
étonnante actualité. Ce modèle, auquel reste attaché le nom de von
Neumann, est représenté par le schéma ci-dessous.

25
Le modèle originel de von Neumann pour l’architecture des ordinateurs.

La première innovation est la séparation nette entre l’unité de commande,


qui organise le flot de séquencement des instructions, et l’unité
arithmétique, chargée de l’exécution proprement dite de ces instructions.
La seconde innovation, la plus fondamentale, est l’idée du programme
enregistré : les instructions, au lieu d’être codées sur un support externe
(ruban, cartes, tableau de connexions), sont enregistrées dans la mémoire
selon un codage conventionnel. Un compteur ordinal contient l’adresse de
l’instruction en cours d’exécution ; il est automatiquement incrémenté
après exécution de l’instruction, et explicitement modifié par les
instructions de branchement.

Un emplacement de mémoire peut contenir indifféremment des


instructions et des données, et une conséquence majeure (dont toute la
portée n’avait probablement pas été perçue à l’époque) est qu’un
programme peut être traité comme une donnée par d’autres programmes.
Cette idée, présente en germe dans la machine de Turing, trouvait ici sa
concrétisation.

Qu’en est-il aujourd’hui ?


Plus de soixante ans après son invention, le modèle d’architecture de von
Neumann régit toujours l’architecture des ordinateurs. Par rapport au
schéma initial, on peut noter deux évolutions.
26
Le modèle de von Neumann, aujourd’hui.

I-2-6 Processeurs RISC et CISC

La technologie RISC "Reduced Instruction Set Computer" n'est pas une


révolution et remonte aux années 1970 ! Elle est plutôt la reconnaissance
d'un ensemble d'avancées technologiques, comme l'apparition des
mémoires-caches. RISC est basé sur la simplicité.

Mais le terme de "Reduced Instruction Set Computer" peut induire des


erreurs de compréhension, car l'augmentation des performances d'un
processeur RISC, n'est pas nécessairement due à la réduction du nombre
d'instructions.

Le but étant en fait de :

 Utiliser un jeu d'instructions simple facilement implanté sous forme


de machine.
 Utiliser une technologie de compilateur sophistiquée permettant de
générer un code optimal.

En fait la technologie RISC est plutôt une philosophie de conception qu'un


ensemble de règles strictes et chaque processeur RISC présente sa
personnalité propre.

27
Les seuls points communs de calculateurs RISC sont les suivants :

 Les instructions de type Load et Store sont les seules qui permettent
d'accéder à la mémoire. Dès ce moment, le jeu d'instructions, tout
comme le CPU et la gestion de fautes de page, est très simplifié...
et le temps de cycle est diminué.
 Les opérations entre les registres s'effectuent en un seul cycle, ce
qui permet un contrôle simple qui peut être définitivement câblé sans
recourir au microcode. Les opérations qui nécessitent plusieurs
cycles (virgule flottante par exemple) sont alors exécutées soit de
façon logicielle, soit dans un coprocesseur de façon à ne pas ralentir
le CPU.
 Les instructions du CPU sont simples, ce qui facilite le décodage et
simplifie la gestion de la mémoire.

I-2-7 Caractéristiques des processeur RISC

Les principales caractéristiques des processeurs RISC sont les


suivantes :

Codage uniforme des instructions


Registres indifférenciés et nombreux
Limitation des accès mémoire
Nombre réduit de modes d'adressage
Nombre réduit de types de données

La simplification du jeu d'instructions a reporté une partie du travail sur le


compilateur. Ce dernier joue un rôle essentiel dans l'optimisation du
code engendré. Il doit en particulier gérer les points suivants.

 Allocation optimale des registres,


 Élimination des redondances,
28
 Optimisation des boucles en ne conservant à l'intérieur que ce qui
est modifié,
 Optimisation des performances,
 Optimisation du choix des instructions,

I-2-8 Les processeurs CISC

CISC "Complex Instruction Set Computer" détermine une façon de


fonctionner pour les microprocesseurs obéissants à cette philosophie. En
effet, ces calculateurs traitent des instructions de tailles et de longueurs
variables qui s'échelonnent de 16 bits à plusieurs dizaines de Ko suivant
les modèles. De plus ces instructions n'ont pas le même format, et les
codes ne se découpent pas de la même manière en champs élémentaires
à chaque fois. Cette spécificité s'explique par le fait de minimiser
l'occupation mémoire, et les appels à cette mémoire qui est réputée pour
sa lenteur de réaction. Et tout ceci rend le fonctionnement de la machine
assez complexe et pousse les calculateurs à extraire plusieurs instructions
à l'avance de manière à anticiper sur le résultat du calcul en cours, tout
cela pour ne pas ralentir la chaîne. Cet état de fait rend les calculateurs
comme les Pentium très complexes dans leurs unités de codages.

Conclusion

Voici les quelques concepts de base qui régissent les CPU RISC. Ces
concepts ne sont pas nouveaux, mais sont issus de réflexions des années
1975. Notamment, le supercalculateur CRAY-1 était bâti sur ces
constatations. Et son inventeur Seymour Cray déclarait :
"La plupart des machines ont un jeu d'instructions sophistiqué qui
nécessite beaucoup plus d'accès-mémoire dans les instructions que les
machines que j'ai conçues. Je suis pour la simplicité, quand c'est trop
compliqué, je ne peux pas comprendre."
29
Voilà un bon résumé de la situation, et cela éclaire un peu la vision confuse
que nous avons généralement de ces fondations si importantes qui
animent nos ordinateurs. Les calculateurs RISC sont conçus pour être
exploitables le plus facilement possible, et en utilisant le plus possible
toutes les capacités hardware de la puce.

Ce qui ordonne les définitions suivantes :

 Exécuter une instruction par cycle de la machine.


 Avoir la même taille pour toutes les instructions, la taille du
programme n'étant pas une considération prioritaire.
 N'accéder à la mémoire que pour charger et décharger les registres.
 Assurer un meilleur support possible aux langages comme le
langage C.

On constate que comme Mac OS, les processeurs RISC sont conçus pour
être exploitables plus facilement. A l'inverse, le CISC est peut-être plus
complet, mais son utilisation est plus complexe et plus chère. Et souvent,
les résultats sont moins brillants.

I-2-10 Comparaison CISC/RISC

Les processeurs généraux actuels se répartissent en deux grandes


catégories appelées CISC pour Complex Instruction Set Computer et
RISC pour Reduced Instruction Set Computer. Les processeurs de ces
deux catégories se distinguent par la conception de leurs jeux
d'instructions. Les processeurs CISC possèdent un jeu étendu
d'instructions complexes. Chacune de ces instructions peut effectuer
plusieurs opérations élémentaires comme charger une valeur en
mémoire, faire une opération arithmétique et ranger le résultat en
mémoire. Au contraire, les processeurs RISC possèdent un jeu

30
d'instructions réduit où chaque instruction effectue une seule opération
élémentaire. Le jeu d'instructions d'un processeur RISC est plus uniforme.
Toutes les instructions sont codées sur la même taille et toutes s'exécute
dans le même temps (un cycle d'horloge en général). L'organisation du
jeu d'instructions est souvent appelé ISA pour Instruction Set Architecture

La répartition des principaux processeurs dans les deux catégories est la


suivante.

CISC RISC

Alpha (DEC)
S/360 (IBM)
PowerPC (Motorola)
La VAX (DEC)
MIPS
68xx, 680x0 (Motorola)
PA-RISC (Hewlett-Packard)
x86, Pentium (Intel)
SPARC

I-2-11 Gammes des microprocesseurs AMD

Microprocesseur AMD K6

Cette liste des microprocesseurs fabriqués par Advanced Micro Devices


(AMD) est triée par génération et année de sortie. Quand cela est
possible, la désignation de chaque cœur (versions) du processeur est
écrite entre parenthèses.
31
Domaine Modèle Cœurs Socket Commercialisation
AMD K6 NX686, Little Foot 7 et Super7 avril 1997
Ordinateur de bureau AMD K6-2 Chomper, CXT 7 mai 1998
AMD K6-III Sharptooth 7 et Super7 février 1999
AMD K6-2-P Mobile K6-2 7 et Super7
AMD K6-2+ Super7 avril 2000
Portable
AMD K6-III-P 7 et Super7 mai 1999
AMD K6-III+ Super7 avril 2000

I-2-12 La gamme des microprocesseurs AMD K7

Domaine Modèle Cœurs Socket Commercialisation


Pluto, Argon, Orion,
Slot A 1999
Thunderbird (T-Bird)
Athlon
Socket
Thunderbird (T-Bird) 2000
A
Milieu/Haut de Palomino, Thoroughbred (T- Socket
Athlon MP 2001
gamme Bred), Thorton A
Corvette, Thoroughbred (T- Socket
Athlon 4 2001
Bred), Thorton A
Palomino, Thoroughbred (T- Socket
Athlon XP 2001
Bred)(A/B) , Barton, Thorton A
Spitfire, Morgan, Appaloosa, Socket
Duron 2000
Entrée de Applebred A
gamme Socket
Sempron Thorton 2004
A
Mobile Thoroughbred (T-Bred), Socket
2002
Athlon XP Barton A
Portable
Mobile Socket
Camaro, Mobile Morgan 2002
Duron A

Apres les premières gammes, il y a eu les gammes K8, K9 et aujourd’hui


nous sommes à la gamme K10 de fabrication 2007 que voici :

Le K10 désigne le « AMD Next Generation Processor Technology ». Il


s'agit des premiers CPU multi-core natifs destinés à rattraper le retard
d’AMD face aux Core2Duo de Intel et leur déclinaison quad-core. En
raison du caractère natif de l'architecture, il est proposé une déclinaison
assez variée de processeurs allant du simple-core au quad-core.
32
Nbre de
Domaine Modèle Cœur Socket Commercialisation
cœurs
Serveur Opteron Barcelona 4 F+ Automne 2007
Agena FX, F+ / AM2+ ,
Phenom FX 6 2d trim. 2008
Haut de Deneb FX AM3
gamme Agena, Deneb, AM2+ ,
Phenom 9xxx 4 2d trim. 2008
Propus AM3
AM2+ ,
Phenom 8xxx Toliman, Heka 3 2d trim. 2008
Milieu de AM3
gamme AM2+ ,
Athlon 6xxx Kuma, Regor 2 2d trim. 2008
AM3
Athlon LE-
Lima 1 AM2+ 2d trim. 2008
Entrée de 1xxx
gamme Sempron LE-
Sparta 1 AM2+ 2d trim. 2008
1xxx

I-2-13 La gamme des microprocesseurs Intel

Avant les Intel Pentium Pendant Intel Pentium


- Intel 186 - Pentium 100 Mhz
- Intel 286 - Pentium 200 MHz
- Intel 386 SX - Pentium 300 Mhz
- Intel 486 DX2 - Pentium 400 Mhz
- Pentium dual core
- Pentium core I3
- Pentium core I5
- Pentium core I7 etc…

33
I-2-14 Processeur 64 bits

Un processeur 64 bits AMD

Un processeur 64 bits est un processeur dont la largeur des registres est


de 64 bits sur les nombres entiers. Le passage de 32 bits à 64 bits
augmente la consommation de mémoire. En effet, les entiers et les
adresses passent de 32 bits (4 octets) à 64 bits (8 octets). Il faut donc
deux fois plus d'octets pour les représenter. Cela ne signifie pas forcément
qu'un programme consommant 256 Mio en 32 bits consommera
automatiquement 512 Mio en 64 bits. Il consommera un peu plus de
mémoire, mais pas nécessairement le double.

Exemples de processeurs 64 bits

 Les Itanium d'Intel basés sur l'architecture IA-64.


 Les x86-64 ou x64 (AMD64 de AMD ou Intel 64 d'Intel).
 Les IBM POWER.
 Leurs dérivés grande diffusion, comme le PowerPC G5 de IBM.
 Les microprocesseurs ARMv8-A Cortex-A53, A57, A72 et A73
(AArch64).

34
I-2-15 Méthodes de refroidissement pour ordinateur

Les méthodes de refroidissement pour ordinateur sont les moyens


permettant de réduire la température de certains composants d'ordinateur
afin d'éviter leur surchauffe. La majorité des composants d'un ordinateur
chauffent, allant d'une très faible production de chaleur pour les lecteurs
optiques, à une production beaucoup plus importantes pour le
microprocesseur voire la carte graphique qui consomme parfois plus que
le processeur. Depuis le Pentium, la majorité des composants exposés à
de fortes températures sont dotés de sondes, et de sécurités qui les
protègent (par ralentissement forcé nommé throttling voire par un arrêt
"brutal" du PC). Les circuits intégrés sont les composants électroniques
qui chauffent le plus, ils sont situés sur la carte mère et sur la carte
graphique entre autres.

I-2-16 Principaux éléments producteurs de chaleur

Les principaux éléments d'un ordinateur qui produisent de la chaleur sont


les suivants :

 le microprocesseur (CPU) ;
 le processeur graphique (GPU) ;
 la mémoire vive (RAM) ;
 le disque dur ;
 le bloc d'alimentation.

I-2-17 Méthodes de refroidissement

- Refroidissement à air

- Refroidissement liquide

- Refroidissement à changement de phase


35
- Refroidissement à l'azote liquide. Le refroidissement à azote liquide
permet un refroidissement extrême grâce à l'utilisation à une température
de −196 °C. Ses défauts proviennent de :

- Refroidissement à la glace sèche. Très semblable au refroidissement à


azote liquide, il utilise de la glace carbonique à −78 °C.

- Pâte thermique

I-3 LA PILE

Cette pile, généralement une batterie au lithium de 3V, permet de


conserver la date, l'heure, ainsi que les paramètres système, même
lorsque votre ordinateur est arrêté. Vous pouvez facilement la remplacer.
Pour remplacer la batterie, vous devez ouvrir votre ordinateur. Arrêtez-le
et débranchez-le.

Passionnant n’est-ce pas ? Il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet,


mais vous en savez déjà plus que la moyenne des gens et ces
connaissances devraient largement vous suffire !

36
I-4 LES MEMOIRES INFORMATIQUES

La mémoire RAM

Quel que soit le modèle et la puissance de son ordinateur, la quantité de


mémoire installée sera déterminante quant à sa rapidité de
fonctionnement. La mémoire est à choisir en fonction de sa carte mère.
Voir également les recommandations du constructeur : une mémoire plus
performante ne sera pas forcément compatible.

La mémoire vive, mémoire système ou mémoire volatile, aussi appelée


RAM de l'anglais Random Access Memory (que l'on traduit en français
par 'mémoire à accès aléatoire'), est la mémoire informatique dans
laquelle un ordinateur place les données lors de leur traitement.

I-4-1 Mémoire RAM

La mémoire volatile est un espace de stockage d'ordinateur qui conserve


les données uniquement tant que l'appareil est sous tension. Dans la
plupart des cas, la mémoire vive ou RAM (Random Access Memory)
utilisée comme stockage primaire dans les ordinateurs personnels
constitue de la mémoire volatile. La mémoire volatile est une mémoire

37
informatique qui a besoin d'alimentation électrique continue pour
conserver l'information qui y est enregistrée. Lorsque l'alimentation
électrique est interrompue, l'information contenue dans la mémoire volatile
est quasiment immédiatement perdue. Il y a deux types principaux de
mémoire vive :

 la mémoire vive dynamique (DRAM) qui, même sous-alimentation


électrique, doit être réactualisé périodiquement pour éviter la perte
d'information ;
 la mémoire vive statique (SRAM) qui n'a pas besoin d'un tel
processus lorsque sous-alimentation électrique

Qu’est-ce qu’une Mémoire cache

La mémoire cache est une mémoire qui enregistre des copies de


données provenant d'une source, afin de diminuer le temps d'un
nouvel accès en lecture d'un matériel informatique, en général un
processeur (GPU, CPU, en général appelé L1(cache interne),
L2(cache externe), L3...)

I-4-2 Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les


suivantes :

 La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits)


que la mémoire peut stocker ;
 Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la
demande de lecture/écriture et la disponibilité de la donnée

38
I-4-3 Les formats de barrettes
La classification des barrettes pour PC est assez compliquée, les
différences entre barrettes étant nombreuses. Dans les grandes lignes,
trois distinctions sont importantes.

 La distinction la plus visible à l’œil nu est le fait que certaines


barrettes ont des puces mémoire d'un seul côté alors que d'autres
en ont sur les deux faces. Cela permet de distinguer les barrettes
SIMM et DIMM.
 Une autre distinction est le fait que les barrettes n'ont pas le même
nombre de broches. Pour des raisons de compatibilité, les barrettes
de mémoires ont un nombre de broches différent suivant la version
de DDR utilisée. Le nombre de broches dépend du format utilisé
pour la barrette de mémoire (il existe trois formats différents), ainsi
que du type de mémoire. Certaines mémoires obsolètes (les
mémoires FPM-RAM et EDO-RAM) se contentaient de 30 broches,
tandis que la mémoire DDR2 utilise entre 204 et 244 broches.
 Enfin, les barrettes n'ont pas la même taille, pas le même format.
Par exemple, les barrettes de PC portable utilisent un format
spécialisé, dérivé du SIMM ou du DIMM (plus rarement du RIMM),
incompatible avec le format des barrettes pour PC de bureau.
L'existence de ce format provient des contraintes spécifiques aux
PC portables. Il n'y a pas beaucoup de place à l'intérieur d'un PC
portable, ce qui demande de diminuer la taille des barrettes. D'où
l'existence d'un format plus compact, plus petit.

Barrettes SIMM (FPM et EDO)

Les barrettes pour PC sont appelées des barrettes SIMM ou DIMM. Les
barrettes SIMM ont des puces sur une seule face de la barrette. Les
39
barrettes de mémoires FPM et EDO-RAM étaient des barrettes SIMM.
Elles existaient en deux versions : une version 72 broches, et une version
30 broches. Pour information, la tension d'alimentation des mémoires
FPM était de 5 volts. Pour les mémoires EDO, cela variait entre 5 et 3.3
volts.

SIMM recto

SIMM verso.

SIMM 30 broches

Barrette SIMM 30 broches, pour PC de bureau.

Pour les curieux, voici en détail à quoi servent les broches de la SIMM 30
broches. Si vous vous amusez à compter les nombres de bits pour le bus
de donnée et pour le bus d'adresse, vous remarquerez que le bus

40
d'adresse contient 12 bits et que le bus de données en fait 8. Les
mémoires 72 broches contiennent plus de bits pour le bus de données :
32 pour être précis. Par contre le bus d'adresse ne change pas : il reste
de 12 bits. D'autres bits pour ou moins importants ont étés rajoutés : les
bits RAS et CAS sont en plusieurs exemplaires et on trouve 4 fois plus de
bits de parité (un par octet transférable sur le bus de données).

Socket (4 )

41
Emplacement des connecteurs sur la carte mère

I-4-4 Les types de mémoire vive statique

Une mémoire vive statique est une mémoire vive qui n'a pas besoin de
rafraîchissement.

Static Random Access Memory (SRAM)

Cette mémoire utilise le principe des bascules électroniques pour


enregistrer l'information. Elle est très rapide, par contre, elle est chère et
volumineuse. Elle consomme moins d'électricité que la mémoire
dynamique. Elle est utilisée pour les caches mémoire, par exemple les
caches mémoire L1, L2 et L3 des microprocesseurs.

42
Dual Ported Random Access Memory (DPRAM)

Cette mémoire est une variante de la Static Random Access Memory


(SRAM) où on utilise un port double qui permet des accès multiples
quasi simultanés, en entrée et en sortie.

Magnetic Random Access Memory (MRAM)

Cette mémoire utilise la charge magnétique de l'électron pour enregistrer


l'information. Elle possède un débit de l'ordre du gigabit par seconde, un
temps d'accès comparable à de la mémoire DRAM (~10 ns) et elle est
non-volatile. Étudiée par tous les grands acteurs de l'électronique, elle a
commencé à être commercialisée en 2006.

Phase-Change Random Access Memory (PRAM)

Cette mémoire utilise le changement de phase du verre pour enregistrer


l'information. Elle est non-volatile. Elle a commencé à être commercialisée
en 2012.

Mémoire vive dynamique

Une mémoire vive dynamique est une mémoire vive qui a besoin de
rafraîchissement.

La simplicité structurelle de la DRAM (un pico-condensateur et un


transistor pour un bit) permet d'obtenir une mémoire dense à faible coût.
Son inconvénient réside dans les courants de fuite des condensateurs :
l'information disparaît à moins que la charge des condensateurs ne soit
rafraîchie avec une période de quelques millisecondes, d'où le terme de
dynamique. A contrario, les mémoires statiques SRAM n'ont pas besoin
de rafraîchissement, mais utilisent plus d'espace et sont plus coûteuses.

43
Les mémoires mortes (ROM)

Pour certaines applications, il est nécessaire de pouvoir conserver des


informations de façon permanente même lorsque l'alimentation électrique
est interrompue. On utilise alors des mémoires mortes ou mémoires à
lecture seule (ROM : Read Only Memory). Ces mémoires sont non
volatiles. Ces mémoires, contrairement aux RAM, ne peuvent être que lue.
L’inscription en mémoire des données reste possible mais est appelée
programmation. Suivant le type de ROM, la méthode de programmation
changera. Il existe donc plusieurs types de ROM :
ROM
PROM
EPROM
EEPROM
FLASH EPROM.

ROM

ROM est un circuit intégré dont le contenu est déterminé une fois pour
toute au moment de la fabrication. Le coût relativement élevé de leur
fabrication impose une fabrication en grandes séries, ce qui complique la
mise à jour de leur contenu. Au départ, ces mémoires étaient utilisées pour
stocker les parties bas-niveau du système d’exploitation de l’ordinateur
(BIOS du PC par exemple).

PROM (Programmable ROM)

Alors que la mémoire ROM est enregistrée de manière irréversible lors de


sa fabrication, la mémoire PROM est configurée par l’utilisateur en utilisant

44
un programmateur de PROM, utilisé pour enregistrer son contenu. Le
circuit PROM ne peut plus être modifié par la suite.

EPROM (Erasable PROM)

Les mémoires EPROM sont des PROM reconfigurables : il est possible


de les effacer pour les reprogrammer. L’effaçage se produit en exposant
le boitier à un rayonnement ultraviolet (UV).
EEPROM (Electricaly Erasable PROM)
Même principe qu’une EPROM, mais l’effacement se fait à l’aide de
signaux électriques, ce qui est plus rapide et pratique.

FLASH EPROM (Flash disque et carte mémoire)

Les mémoires FLASH sont similaires aux mémoires EEPROM, mais


l’effacement peut se faire par sélectivement par blocs et ne nécessite pas
le démontage du circuit. La Flash EPROM a connu un essor très important
ces dernières années avec le boom de la téléphonie portable et des
appareils multimédia (PDA, appareil photo numérique, lecteur MP3, etc

45
Version de
Equipement
Windows
Sorti en 2012. Configuration courante (pour le jeu) : 8
Windows 8 et Go de mémoire DDR3
8.1 Comme pour Windows 7, en version 64 bits,
Windows 8 peut exploiter jusqu'à 8 ou 16 Go de RAM
Sorti en 2009. Configuration classique : 4 Go de
mémoire DDR3
Windows 7
C'est en version 64 bits que Windows 7 peut exploiter
4 Go et plus de RAM.
Sorti en 2007. Configuration classique : 2 Go de
mémoire DDR2
Similaire à Windows 7. On trouve des configurations
de Windows Vista avec 1 Go de mémoire. C'est
insuffisant, car Vista est beaucoup plus gourmand
Windows Vista
que Windows XP.
L'interface Aero (transparence) consomme de la
mémoire. Elle est dés activable dans les propriétés
d'affichage. Elle n'est pas disponible sur les Windows
Vista Basique.
Sorti en 2001. Configuration classique : 1 Go de
mémoire DDR (ou DDR2)
Windows XP On trouve souvent moins : 512 Mo est courant.
En dessous, XP est vraiment lent : 256 Mo est un
minimum.
Sorti en 1998 / 2000. Configuration classique : 128
Mo de SDRAM
Windows 98 /
On peut trouver des Windows 98 / Me avec 256, 512
Me
Mo de RAM. On sera limité par les possibilités de la
carte mère.

I-4-5 Evolution des mémoires

Le type de mémoire dépend de l'ancienneté de l'ordinateur.

DDR3 : ordinateurs récents


DDR2 : ordinateurs à partir de 2006 / Windows Vista jusqu'à 2009

46
(environ)
DDR : ordinateurs sous Windows XP
SDRAM : ordinateur sous Windows 98

Windows et la mémoire

Selon sa version de Windows, on a besoin de plus ou moins de mémoire


vive (RAM). La RAM est spécifique à son matériel (par ordre d'ancienneté
DDR, DDR2, DDR3). Une ancienne configuration sera équipée de
mémoire DDR ou DDR2, plus chère à l'achat).

I-4-6 Rôle des mémoires informatiques


- mémoriser les emplacements des données
- retrouver les données
- permettre la lecture /écriture
- permettre l’ordonnancement des taches modifier les données

47
Exemples de barrettes mémoires

DDR :

SDRAM :

48
Mémoire SDRAM (2 détrompeurs)

I-4-7 Taille des barrettes mémoire :

En fonction de sa carte mère, on pourra installer des barrettes mémoire


de taille plus ou moins grande et de toutes les marques possibles
(256 Mo, 512 Mo ou 1 Go) et maintenant (2 Go, 4 Go et 8 Go).
Cela sera particulièrement important selon le nombre d'emplacements
dont on dispose sur la carte mère (une carte mère dispose de deux, trois
ou quatre emplacements sur la carte mère d’un ordinateur quelconque).
exemple : si on dispose d'une carte mère avec deux emplacements
mémoire, on pourra y mettre 2 x 1 Go. Si on veut augmenter la quantité
de mémoire, on devra, par exemple, retirer une barrette de 1 Go et la
remplacer par une barrette de 2 Go.

Consulter les spécifications de la carte mère pour connaître la quantité de


mémoire maximum. Dans le cas de mémoire Dual Channel, il faudra des
barrettes mémoire de même modèle et de même taille mais pas forcément
de même marque. C'est ainsi que, de plus en plus souvent, on achète des
"kit" mémoire. Ce sans problème, capable de tirer profit du contrôleur
quad-Channel des plateformes X79, cela a forcément un prix presque
indécent. Si bien que le tarif demandé (environ 300€) est le seul reproche
que l'on peut faire à ces modules de RAM Avexir qui peut compter sur ce
produit pour se forger une belle image de marque."
49
I-4-8 Protection de la mémoire

Les très anciens systèmes d'exploitation n'implémentaient pas de système


de protection de la mémoire. Ceci permettait à n'importe quel processus
de lire/écrire dans l'espace mémoire réservé pour un autre processus, y
compris le système lui-même. La conséquence la plus gênante était qu'un
bug d'un logiciel pouvait mener au plantage complet du système et de
toutes les applications, ce qui menait non seulement à des pertes de
données non sauvegardées mais aussi, éventuellement, à la corruption
de la structure des fichiers sur le disque dur.

Par mesure de sécurité, d'autre systèmes de protection ont été mis en


œuvre dans les systèmes d'exploitation récents comme le ASLR (Address
Space Layout Randomization) et le marquage des zones de mémoire
comme contenant du code exécutable ou des données (donc non-
exécutable).

50
4. LE DISQUE DUR

Définition

Le disque dur est l'organe servant à conserver les données de manière


permanente, contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à chaque
redémarrage de l'ordinateur. C'est la raison pour laquelle on parle parfois
de mémoire de masse pour désigner les disques durs. Le disque dur est
incorporé à l'unité centrale. Il est capable de stocker et de récupérer des
informations beaucoup plus rapidement qu'avec une disquette. Les
disques durs actuels ont des capacités de stockage de l'ordre du Giga-
octets. La surface d'un disque dur est magnétisée.

4-1 Historique

En 1956, le premier système de disque dur s'appelle l'IBM 350. Il est utilisé
dans le RAMAC 305 (RAMAC pour « Random Access Method of
Accounting and Control »). Il est dévoilé au public par IBM. La production
commerciale commence en juin 1957 et, jusqu’en 1961, plus d’un millier
d’unités sont vendues. Son prix est alors de 10 000 dollars par mégaoctet.
Le RAMAC 305 était constitué de 50 disques de 24 pouces de diamètre,
deux têtes de lecture/écriture qui pouvaient se déplacer d’un plateau à un
autre en moins d’une seconde. La capacité totale était de cinq millions de
caractères.

En 1962, IBM sort son périphérique de stockage à disque dur amovible


modèle 1311, il faisait la taille d'une machine à laver et pouvait enregistrer
jusqu'à deux millions de caractères sur une pile de disques. Les
utilisateurs peuvent acheter des paquets de disques supplémentaires et
les échanger au besoin, un peu comme des bobines de bande
51
magnétique. Les modèles ultérieurs d'unité d'entraînement pour piles de
disques amovibles, d'IBM et d'autres, sont devenus la norme dans la
plupart des installations informatiques de l'époque. Ils ont atteint des
capacités de 300 Mo dans le début des années 1980. Les unités de
disques durs non amovibles ont été appelés lecteur-enregistreurs de
disques durs « fixes ».

Fin 1969, trois ingénieurs réfléchissent à ce qui pourrait être pour eux le
système disque idéal. Ils tombent d’accord sur un modèle composé de
deux disques de 30 Mo chacun, l’un amovible, l’autre fixe. On le nomme
« 30 - 30 », comme celui d'un modèle de carabine Winchester. Le nom est
resté, et encore aujourd’hui un disque « Winchester » désigne un disque
dur non amovible (soit quasiment tous les disques internes depuis les
années 1990).

Dans les années 1970, HP sort ses premiers disques à têtes mobiles ;
d'abord le HP-7900A, suivi des HP-7905, 7920 et 7925, tous ces disques
possèdent des cartouches amovibles.

À la même époque il a existé des disques durs à têtes fixes : un certain


nombre de têtes permettaient un accès piste-à-piste très rapide avec,
certes, une capacité inférieure aux disques à têtes mobiles mais moins
fragiles mécaniquement ; ils ont été utilisés pour les applications
embarquées, notamment en sismique par réflexion.

Dans les années 1980, HP sort de nouveaux disques, plus performants,


les HP-7933 et HP-7935 à pack amovible.

À cette époque sont apparus des disques reliés directement sur les
réseaux NAS et SAN, suivis par d'autres applications dans lesquelles le

52
disque dur a trouvé son utilité : stockage d'information de caméscopes, de
lecteurs/enregistreurs de DVD de salon, de consoles de jeux vidéo, etc.

Au cours des années 1990, la taille des disques durs a pu être


considérablement réduite grâce aux travaux d'Albert Fert et de Peter
Grünberg sur la magnétorésistance géante. Leur prix va se démocratiser
et tous les ordinateurs personnels seront équipés d'un disque dur, et non
plus seulement de lecteurs de disquettes.

En 1998, année du centenaire de l’enregistrement magnétique (inventé


par le Danois Valdemar Poulsen), IBM commercialise le premier disque
dur de 25 giga-octets (Deskstar 25 GP), capacité présentée à l’époque
par la presse comme disproportionnée par rapport aux besoins réels des
particuliers. En effet : ils n'avaient pas encore accès en masse à Internet
et au téléchargement, en particulier le téléchargement illégal.

Dans les années 2000, il se met à concurrencer ces dernières en raison


de la baisse de son coût au gigaoctet et de sa plus grande commodité
d’accès ; vers la fin de cette même décennie, il commence à être remplacé
lui-même comme mémoire de masse, pour les petites capacités (4 à
32 Go), par des stockages à mémoire flash qui, bien que plus onéreux,
n’imposent pas le délai de latence dû à la rotation des plateaux.

En 2011, le besoin du marché en disques durs était évalué à 700 millions


d'unités par an. Au quatrième trimestre de 2011, des inondations en
Thaïlande provoquent une pénurie de disques durs, en rendant
inopérantes plusieurs usines, ce qui provoque une augmentation
importante des prix. Certains modèles ont vu leur prix doubler, voire tripler.

53
4-2 Structure logique d'un disque dur

Introduction

Lorsque vous utilisez votre ordinateur, vos données sont organisées sous
forme de fichiers et de répertoires, selon une structure arborescente et
ces éléments sont stockés sur votre disque dur.
C'est votre système d'exploitation qui gère tout cela sachant que votre
disque dur ne renferme ni plus ni moins que des octets.
Un disque dur doit donc posséder une organisation particulière et
compréhensible pour votre système et c'est cette organisation que nous
allons découvrir. Notez que pour comprendre l'organisation logique d'un
disque dur, il est préférable d'en connaître déjà l'organisation physique du
disque. Cela pourra vous être utile pour savoir ce qu'est un cylindre, un
secteur et une tête par exemple.

4-3 Organisation logique

Le Master Boot Record (ou MBR)

Au tout début du disque dur se trouve le Mbr. Quand votre ordinateur


démarre en utilisant votre disque dur, c'est là qu'il commencera à regarder.
Le Mbr contient lui-même une organisation spécifique. La taille du Mbr est
de 512 octets.

 Le boot Loader : Il constitue les 446 premiers octets du Mbr. Cette


partie renferme du code exécutable. C'est ici que se logent des
programmes
comme les bootlader lilo, grub ou celui de Windows par exemple.

 La table des partitions : Ici on trouvera 4 fois 16 octets contenant


chacun la description d'une partition (principale ou étendue) sur ce
54
disque. Voici comment est faite la description d'une partition:

- Etat de la partition (inactive, partition bootable) - (1 octet)


- Tête du début de la partition - (1 octet)
- Cylindre et secteur du début de la partition - (2 octets)
- Type de la partition (système de fichier, ex: fat 32, ext2 etc...) - (1
octets)
- Tête de la fin de la partition (1 octet)
- Cylindre et secteur de la fin de la partition - (2 octets)
- Nombre de secteurs entre le mbr et le premier secteur de la
partition - (4 octets)
- Nombre de secteur de la partition - (4 octets)

 Nombre magique : Il reste deux octets. Ils servent à déterminer si


le disque dur possède ou non un boot loader. Si tel est le cas, ce
nombre magique doit être égal à 55AA en valeur hexadécimale.
Voici donc ce que fera votre ordinateur au démarrage avec le mbr:
L'ordinateur démarre et c'est le bios qui commence à exécuter du
code routinier comme la vérification de la mémoire par exemple.
Ensuite le bios inspecte votre disque dur, il va lire son Mbr et vérifier
le nombre magique. Si le nombre magique est bien égal à 55AA,
alors le bios va charger les 446 premiers octets du mbr puis laissera
la main à ce code exécutable.

4-4 Évolutions en termes de prix ou de capacité

Entre 1980, date de sortie du ST-506 d'une capacité de 5 Mo, et 2008, la


surface moyenne occupée par un bit d’information sur le disque s’est vue
réduite d’un facteur de plus de 100 000 (5 Mo pour un plateau en 1980 et
500 Go en 2008, soit une densité 100 000 fois supérieure). Dans le même
55
temps, le prix du mégaoctet a été divisé par plus d'un million, sans tenir
compte de l'inflation, car :

 en 1980, le ST-506 coûtait 1 500 $, soit 300 $/Mo ;


 en 2008, le mégaoctet d’un disque dur ne coûte plus qu'environ
0,000 22 $.

4-5 Capacité de stockage

Évolution de la capacité de stockage (en Go) du disque dur depuis le premier disque dur en 1956.

Les disques durs ayant les capacités les plus importantes sur le marché
dépassent les 14 To (téraoctets) (2017) et 16 To en 2019. La capacité des
disques durs a augmenté beaucoup plus vite que leur rapidité, limitée par
la mécanique. Le temps d'accès en lecture est lié à la vitesse de rotation
du disque et au temps de positionnement des têtes de lectures. En
revanche, le débit d'information ensuite est d'autant meilleur que la densité
du disque et la vitesse de rotation sont élevées.

 En 1997, le standard pour les PC de bureau est de 2 Go pour les


disques durs de 3,5 pouces.

56
 Vers 2002, les disques durs de 40 Go sont courants pour des PC de
bureau.
 En 2009, le standard pour les PC de bureau est de 1 To (à partir de
0,1 €/Go en août 2008) et de 500 Go pour les PC portables.
 En 2010, 1,5 à 2 To sont devenus courants. Pour les « faibles
capacités » de moins de 100 Go environ, ils sont remplacés, de plus
en plus, par des mémoires électroniques de type carte SD ou «
disques » SSD.

Historique des capacités des disques durs toutes tailles


confondues

Capacité Date Fabricant Modèle Taille

5 Mo 1956 IBM 350 Ramac3 24"

28 Mo 1962 IBM modèle 1301

1,02 Go 1982 Hitachi H8598 14"

25 Go 1998 IBM Desk star 25 GP 3,5"

500 Go 2005 Hitachi 3,5"

1 To 2007 Hitachi Desk star 7K1000 3,5"

2 To 2009 Western Digital Caviar Green WD20EADS 3,5"

3 To 2010 Seagate 3,5"

4 To 2011 Hitachi 7K4000 3,5"

6 To 2013 HGST WD Red Pro 3,5"

8 To 2014 Seagate Archive HDD 3,5"

10 To 2015 HGST Ultra star He10 3,5"

14 To 2018 Seagate Exos X14 3,5"

16 To 2019 Seagate Exos X16 3,5"

57
En 2,5 pouces (2,5") :

 premier disque 200 Go 2,5" sur un seul plateau en avril 2007


(Toshiba);
 premier disque 1 To 2,5" en août 2009 (Western Digital Scorpio Blue
WD10TEVT).

Dès 1956, dans un disque dur, on trouve des plateaux rigides en rotation.
Chaque plateau est constitué d’un disque réalisé généralement en
aluminium, qui a les avantages d’être léger, facilement usinable et
paramagnétique. À partir de 1990, de nouvelles techniques utilisent le
verre ou la céramique, qui permettent des états de surface encore plus
lisses que ceux de l’aluminium. Les faces de ces plateaux sont
recouvertes d’une couche magnétique, sur laquelle sont stockées les
données. Ces données sont écrites en code binaire {0/1} sur le disque
grâce à une tête de lecture/écriture, petite antenne très proche du
matériau magnétique. Suivant le courant électrique qui la traverse, cette
tête modifie le champ magnétique local pour écrire soit un 1, soit un 0, à
la surface du disque. Pour lire, le même matériel est utilisé, mais dans
l’autre sens : le mouvement du champ magnétique local engendre aux
bornes de la tête un potentiel électrique qui dépend de la valeur
précédemment écrite, on peut ainsi lire un 1 ou un 0.

Un disque dur typique contient un axe central autour duquel les plateaux
tournent à une vitesse de rotation constante. Toutes les têtes de
lecture/écriture sont reliées à une armature qui se déplace à la surface
des plateaux, avec une ou deux têtes par plateau (une tête par face
utilisée). L’armature déplace les têtes radialement à travers les plateaux
pendant qu’ils tournent, permettant ainsi d’accéder à la totalité de leur

58
surface. Le disque peut être positionné horizontalement ou verticalement
selon le boîtier.

L’électronique associée contrôle le mouvement de l’armature ainsi que la


rotation des plateaux, et réalise les lectures et les écritures suivant les
requêtes reçues. Les firmwares des disques durs récents sont capables
d’organiser les requêtes de manière à minimiser le temps d’accès aux
données, et donc à maximiser les performances du disque.

Capacités de stockage

Capacité Date Fabricant


500 Go 2005 Hitachi
1 To 2007 Hitachi
Western
2 To 2009
Digital
3 To 2010 Seagate

4-6 Les grandes marques de disque durs : différences et spécificités

Western Digital : le n°1 des fabricants

Depuis les années 70, la marque Western Digital s’est taillée une place
parmi les plus grands concepteurs de disques durs. Aujourd’hui, elle fait
jeu serré avec Seagate Technology. Mais jusqu’à preuve du contraire,
elle devance sa concurrente depuis son acquisition du géant américain
SanDisk en 2015.

WD a commencé à s’épanouir sur le marché à partir de 2003 en lançant


les premiers disques SATA exploitant 10 000 tours la minutes.

59
Seagate technology n°2

Seagate Technology est second des fabricants de disques durs avec 42


% de parts sur le marché mondial. Cette ascension a été rendu possible
par ses diverses acquisitions : LaCie en 2012, Maxtor en 2006, Quantum
en 2000, les disques durs Samsung en 2011, et divers rachats vers les
années 90.

LaCie : le maître des disques design n°3

LaCie demeure une marque de disques de durs longtemps investie dans


la conception de modèles haut de gamme aux performances inégalées et
au design travaillé et attrayant. Cette dernière vit le jour en 1987. Afin de
se démarquer sur le marché, elle fit appel à de grands designers pour
modeler l’apparence de ses disques durs.

Ceux qui ont contribué à son expansion : Philippe Stark, Ziba design,
Porsche Design GmbH, Ora-ïto, Karim Rashid et du designer écossais

60
Neil Poulton pour sa gamme professionnelle (Rugged, d2, 2big, 5 big,
8big Rack). Allez jeter un œil à la sélection des Meilleurs Disques Durs
Externes Mac ou encore sur ma page du Meilleur Disque Dur SSD
Portable ! J’y ai sélectionné pas mal de disques LaCie!

Toshiba : l’expertise japonaise n°4

Les géants américains ont actuellement mainmise sur le marché mondial


des disques durs avec Western Digital et Seagate Technology. Cela dit,
on retrouve tout de même le japonais Toshiba qui se défend bien en
troisième position avec 13 % du marché.

Les différents types de disques durs et leurs caractéristiques

61
Un disque dur 1to est un espace où vous pouvez stocker des données.
On entend par données, des fichiers numériques comme les images, les
vidéos, les documents etc. Depuis 1956, date de son invention, ce support
de stockage a connu de nombreuses transformations aussi bien au niveau
du design qu’à celui de la capacité de stockage. Ainsi, il existe différents
types de disque dur ayant chacun des caractéristiques bien
particulières. Sur le marché, il y’a trois grands types de disque dur : IDE,
SATA, SSD.

4-7 Le disque dur IDE

IDE (Integrated Drive Electronics) est un disque dur qui se relie à la carte-
mère de l’ordinateur grâce à une nappe souple sur laquelle on retrouve
des connecteurs 40 points. Il tourne approximativement à 130 Mo/s. Il faut
noter que la production de ce type de disque dur a été arrêtée depuis 5
ans.

4-8 Le disque dur SATA

Avec le SATA (Serial Advanced Technology Attachment), plus besoin de


la nappe encombrante. Ici on a la présence de deux connecteurs : le
connecteur d’alimentation et le connecteur SATA. L’avantage par rapport
à l’IDE est la forme et la durée de vie, qui est plus longue. La rapidité aussi
est l’un des points forts de ce disque. En effet, le SATA I a un débit
d’environ 1,5 Gbits/s), le SATA II 3Gbits/s et le SATA 6Gbits/s. Ce qui
implique qu’avec un disque dur SATA, l’utilisateur peut atteindre une
vitesse de lecture/écriture à 600Mo/s.

62
4-9 Le disque dur SSD

SSD (Solid State Drive) est totalement différent des deux premiers, car il
incorpore une mémoire flash. C’est grâce à cette mémoire, qu’il est plus
facile de mouvoir le disque dur même lors du déplacement de l’ordinateur.
Plus de crainte concernant la déconnection subite du disque de votre
appareil. Ici, la vitesse de lecture/écriture s’étend de 27 Mo/s à 3 Go/s.Les
disques durs sont essentiels dans la vie d'aujourd'hui. Qu'ils soient
internes ou externes, IDE, SATA ou SSD, ils permettent la conservation
pérenne de vos précieuses informations

4-10 Les caractéristiques principales d'un disque dur ;

 La capacité de stockage.
 La densité des plateaux (plus les plateaux sont dense, mieux c'est)
 La vitesse d'accès (8.5 millisecondes)
 La vitesse de rotation des plateaux (7200 rpm ou 10 000 rpm pour
round per minute)
 Le taux de transfert (en lecture et en écriture)

4-11 Les différents supports de données informatiques

 Le disque dur – ou Hard Drive Disk (HDD)- est l'un des éléments
clés de l'ordinateur. ...
 CLE USB. ...
 SSD. ...
 Serveur RAID/NAS. ...
 Les cartes mémoires. ...
 Les smartphones/tablettes.

63
4-12 Disque dur - Externe ou interne

Le disque dur (HDD en anglais pour Hard Disk Drive) est l'organe de
l'ordinateur servant à conserver les données de manière permanente,
contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à chaque redémarrage de
l'ordinateur, c'est la raison pour laquelle on parle parfois de mémoire de
masse pour désigner les disques durs. Le disque dur est relié à la carte-
mère par l'intermédiaire d'un contrôleur de disque dur faisant l'interface
entre le processeur et le disque dur. Le contrôleur de disque dur gère les
disques qui lui sont reliés, interprète les commandes envoyées par le
processeur et les achemine au disque concerné.

4-13 Structure d’un disque dur

Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs
disques rigides (en anglais hard disk signifie disque dur) en métal, en verre
ou en céramique, empilés à une très faible distance les uns des autres et
appelés plateaux (en anglais platters).
64
Les disques tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers
de tours par minute actuellement) dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre. Un ordinateur fonctionne de manière binaire, c'est-à-dire que les
données sont stockées sous forme de 0 et de 1 (appelés bits). Il existe sur
les disques durs des millions de ces bits, stockés très proches les uns des
autres sur une fine couche magnétique de quelques microns d'épaisseur,
elle-même recouverte d'un film protecteur.

La lecture et l'écriture se fait grâce à des têtes de lecture (en anglais


heads) situées de part et d'autre de chacun des plateaux. Ces têtes sont
des électro-aimants qui se baissent et se soulèvent pour pouvoir lire
l'information ou l'écrire. Les têtes ne sont qu'à quelques microns de la
surface, séparées par une couche d'air provoquée par la rotation des
disques qui crée un vent d'environ 250km/h ! De plus ces têtes sont
mobiles latéralement afin de pouvoir balayer l'ensemble de la surface du
disque.

4-14 Fonctionnement

Les têtes de lecture/écriture sont dites « inductives », c'est-à-dire qu'elles


sont capables de générer un champ magnétique. C'est notamment le cas
lors de l'écriture : les têtes, en créant des champs positifs ou négatifs,
viennent polariser la surface du disque en une très petite zone, ce qui se
traduira lors du passage en lecture par des changements de polarité
induisant un courant dans la tête de lecture, qui sera ensuite transformé
par un convertisseur analogique numérique (CAN) en 0 et en 1
compréhensibles par l'ordinateur.

65
Les têtes commencent à inscrire des données à la périphérie du disque
(piste 0), puis avancent vers le centre. Les données sont organisées en
cercles concentriques appelés « pistes », créées par le formatage de bas
niveau.

Les pistes sont séparées en quartiers (entre deux rayons) que l'on appelle
secteurs, contenant les données (au minimum 512 octets par secteur en
général).

On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même piste
sur des plateaux différents (c'est-à-dire placé verticalement les unes aux
dessus des autres) car cela forme un "cylindre" de données dans l'espace.

66
On appelle enfin cluster (ou en français unité d'allocation) la zone
minimale que peut occuper un fichier sur le disque. En effet le système
d'exploitation exploite des blocs qui sont en fait plusieurs secteurs (entre
1 et 16 secteurs). Un fichier minuscule devra donc occuper plusieurs
secteurs (un cluster).

Sur les anciens disques durs, l'adressage se faisait ainsi de manière


physique en définissant la position de la donnée par les coordonnées
cylindre / tête / secteur (en anglais CHS pour Cylinder / Head / Sector).

4-15 Mode bloc

Le mode bloc et le transfert 32 bits permettent d'exploiter pleinement les


performances de votre disque dur. Le mode bloc consiste à effectuer des
transferts de données par bloc, c'est-à-dire par paquets de 512 octets
généralement, ce qui évite au processeur d'avoir à traiter une multitude de
minuscules paquets d'un bit. Le processeur a alors du "temps" pour
effectuer d'autres opérations.
Ce mode de transfert des données n'a malheureusement une véritable

67
utilité que sous d'anciens systèmes d'exploitation (tels que MS-DOS), car
les systèmes d'exploitation récents utilisent leur propre gestionnaire de
disque dur, ce qui rend ce gestionnaire obsolète.

Une option du BIOS (IDE HDD block mode ou Multi Sector Transfer)
permet parfois de déterminer le nombre de blocs pouvant être gérés
simultanément. Ce nombre se situe entre 2 et 32. Si vous ne le connaissez
pas, plusieurs solutions s'offrent à vous :

 consulter la documentation de votre disque dur ;


 rechercher les caractéristiques du disque sur internet ;
 déterminer expérimentalement en effectuant des tests.

Le mode bloc peut toutefois générer des erreurs sous certains systèmes,
à cause d'une redondance de gestionnaire de disque dur. La solution
consiste alors à désactiver l'un des deux gestionnaires :

 la gestion logicielle du mode 32-bit sous le système d'exploitation ;


 le mode bloc dans le BIOS.

4-16 Mode 32 bits

Le mode 32 bits (par opposition au mode 16 bits) est caractérisé par un


transfert des données sur 32 bits. Le transfert sur 32 bits correspond à 32
portes qui s'ouvrent et se ferment simultanément. En mode 32 bits, deux
mots (ensemble de bits) de 16 bits sont transmis successivement, puis
assemblés.

Le gain de performance lié au passage du mode 16 bits au mode 32 bits


est généralement insignifiant. Quoiqu'il en soit il n'est la plupart du temps

68
plus possible de choisir le mode, car la carte mère détermine
automatiquement le type de mode à adopter en fonction du type de disque
dur.

La détermination automatique du mode 32 bits peut toutefois ralentir les


lecteurs de CD-ROM IDE dont la vitesse est supérieure à 24x lorsqu'ils
sont seuls sur une nappe IDE. En effet, dans le cas où le lecteur de CD-
ROM est seul sur la nappe, le BIOS peut ne pas détecter sa compatibilité
avec le mode 32 bits (puisqu'il cherche un disque dur), auquel cas il passe
en mode 16 bits. La vitesse de transfert (appelée par abus de langage
taux de transfert) est alors en dessous du taux de transfert annoncé par
le constructeur.

La solution dans ce genre de cas consiste à brancher sur la même nappe


que le lecteur de CD-ROM un disque dur supportant le mode 32 bits.

4-17 Caractéristiques techniques

Interne
Par défaut le disque dur est interne, c'est-à-dire intégré à l'ordinateur et
directement branché sur la carte-mère. Sauf changement de la part de
l'utilisateur, c'est sur ce disque que le système d'exploitation démarre. Un
disque dur interne est généralement branché en utilisant un port SATA de
la carte mère.

Externe
Un disque dur peut être externe, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un disque dur
supplémentaire branché sur un des ports d'entrée-sortie de l'ordinateur,
généralement le port USB. Techniquement, un disque dur externe, est
généralement un disque dur (interne) placé dans un boîtier lui permettant
d'être branché sur un des ports d'entrée-sortie de la carte-mère.

69
Capacité
Volume de données pouvant être stockées sur le disque.

Taux de transfert (débit)


Quantité de données pouvant être lues ou écrites sur le disque par unité
de temps. Il s'exprime en bits par seconde.

Vitesse de rotation
Vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en tours par minutes
(notés rpm pour rotations par minute). La vitesse des disques durs est de
l'ordre de 7200 à 15000 rpm. Plus la vitesse de rotation d'un disque est
élevée meilleur est le débit du disque. En revanche, un disque possédant
une vitesse de rotation élevé est généralement plus bruyant et chauffe
plus facilement.

Temps de latence
Aussi appelé délai rotationnel : temps écoulé entre le moment où le disque
trouve la piste et le moment où il trouve les données.

Temps d'accès moyen


Temps moyen que met la tête pour se positionner sur la bonne piste et
accéder à la donnée. Il représente donc le temps moyen que met le disque
entre le moment où il a reçu l'ordre de fournir des données et le moment
où il les fournit réellement. Il doit ainsi être le plus court possible.

Densité radiale
Nombre de pistes par pouce (tpi: Track per Inch).

Densité linéaire
Nombre de bits par pouce sur une piste donnée (bpi: Bit per Inch).

70
Densité surfacique
Rapport de la densité linéaire sur la densité radiale (s'exprime en bits par
pouce carré).

Mémoire cache (mémoire tampon)


Quantité de mémoire embarquée sur le disque dur. La mémoire cache
permet de conserver les données auxquelles le disque accède le plus
souvent afin d'améliorer les performances globales ;

Interface
Il s'agit de la connectique du disque dur. Les principales interfaces pour
disques durs sont les suivantes :

4-18 Historique des top 5 des disques durs

Sauvegarder les données personnelles est essentiel à tous, à la fois pour


des besoins personnels et professionnels, de ce fait il est important de
savoir comment se servir d'un disque dur externe. Actuellement, la
demande de disques durs grandit de plus en plus vite avec les besoins
des entreprises. Le premier disque dur externe a été présenté par IDM en
1956. Il était très grand, presque la taille de deux réfrigérateurs, avec une
capacité totale de 5 MB. Entre 1956 et 2015, il y a eu une grande
amélioration pour arriver aux disques durs modernes. Une technologie
innovante a vu le jour avec une nouvelle interface, plus d'espace de
stockage, de meilleures performances et une bonne flexibilité. Il est
important d'avoir le disque dur idéal pour garder en sûreté vos données
personnelles. Le type et la taille du disque dur varient en fonction de vos
besoins. La configuration de chaque disque dur est différente pour tous
les OS. Les disques durs externes sont équipés des dernières
technologies pour les protéger, même si vous les faites tomber. Surtout,

71
les meilleurs disques durs sont fins et ont une bonne durée de vie, avec
une fonction de sauvegarde sans fil. Les gens qui ne connaissent pas bien
la technologie peuvent facilement apprendre à utiliser un disque dur.

4-19 Top 5 des plus gros disques durs

1. Seagate Backup Plus Slim pour MAC :

Spécifications : – Avec ce disque qui fait partie des plus gros disques
durs externes, vous pouvez facilement sauvegarder du contenu depuis
vos réseaux sociaux. Seagate Backup plus Slim pour MAC est compatible
avec l'USB 2.0. Il offre beaucoup de place pour stocker de la musique. En
plus de ça, il permet des transferts de données jusqu'à 4.8 GB/s via USB
3.0. Vous pouvez facilement sauvegarder vos photos, musiques, vidéos
par le tableau de bord de Seagate. Un accès de deux ans à OneDrive
vous permet d'utiliser 200 GB de stockage sur le cloud pour chaque achat,
vous permettant de partager vos données facilement. Ainsi, le disque dur
Seagate backup plus vous permet de stocker toutes vos données
numériques. Il offre une bonne vitesse et est fiable.

72
2. Western Digital My Passport pour MAC :

Spécifications : Choisir ce périphérique de stockage rapide et flexible est


le moyen le plus sûr de sécuriser vos données personnelles sans que cela
vous coûte un bras. C'est la solution la plus abordable fonctionnant avec
Windows et Mac. "˜WD My Passport" est disponible en disque double et
simple avec de très bonnes performances, une sauvegarde sur le cloud
avec Dropbox et beaucoup d'autres options essentielles. Une septième
génération de la gamme de disques durs "˜My Passport" de WB a été
lancée avec une capacité maximum de 3TB. Elle est similaire à My
Passport Ultra en termes de design et de dimensions. "˜My Passport" pour
Mac permet le transfert de données et l'alimentation via USB 3.0. De plus,
il permet un cryptage standard en AES 256-bit et est compatible avec
Apple Time machine. WD est connu pour fournir des périphériques de
stockage abordables.

73
3. Synology Disk Station DS214+

Spécifications : – Le Synology Disk Station DS214+ est spécialement


conçu pour les entreprises petites et moyennes. Avec une consommation
basse et peu de bruit, cet appareil est largement utilisé pour partager des
fichiers entre Windows, Mac et d'autres plateformes. C'est un serveur NAS
2 baies qui a une capacité maximum de 10TB. DS214+ est un disque dur
remplaçable à chaud avec un excellent accès mobile. Le Synology Disk
Station est vendu avec une garantie de deux ans. L'avantage principal de
ce disque dur, c'est que vous pouvez agrandir votre capacité de stockage
en utilisant des ports USB3 se trouvant à l'arrière du DS214+ ou un seul
port SATA. En téléchargeant le logiciel Cloud Station de Synology, vous
pouvez utiliser votre DS214+ comme appareil de synchronisation à
Dropbox.

74
4. Transcend 1TB Military-Grade Shock Resistance

Spécifications : – Listé comme l'un des disques portables résistants les


plus populaires pour ceux qui voyagent beaucoup, le Transcend 1TB
Military-Grade Shock Resistance est spécialement conçu pour résister
aux tests de chute militaires. Il est disponible avec un système de
protection 3 couches et une coque en gomme antichoc durable.
L'extérieur de ce disque dur est fait en silicone antidérapant. Il est équipé
d'une interface USB 3.0 et sa vitesse incroyable facilite le partage de
fichiers. Il n'est pas très difficile d'utiliser ce disque. Vous pouvez
simplement le connecter à un port USB 3.0. Cela vous permet de déplacer
des fichiers simplement en effectuant un glisser-déposer. De plus, il
fonctionne avec les systèmes Windows, Mac OS X et Linux, ce qui en fait
l'un des meilleurs disques durs externes.

75
5. Samsung 16TB SSD

Spécifications : - En comparaison avec les plus gros disques durs


externes développés par Seagate et Western Digital, ce Samsung de 2,5
pouces est le plus gros disque dur externe au monde avec 16TB de
capacité. Il est spécialement conçu pour les entreprises. Il est parfait pour
un ordinateur portable et son prix devrait se trouver entre $5000 et $7000.
En 2013 et 2014 il était entre 24 et 36 couches, mais Samsung a
maintenant réussi à superposer 48 couches de cellules de 3 bits. Il est
suffisamment gros pour accueillir les photos d'une vie entière. Il est équipé
de la nouvelle technologie de mémoire flash NAND de Samsung en 32GB.
Avec une capacité totale de 768 terabytes, Samsung nous montre 48
disques rassemblés en un seul serveur.

76
Lorsqu'il s'agit d'acheter un disque dur, les gens optent pour les plus gros
disques durs externes pour des raisons d'espace. Plus d'espace permet
plus d'options. Ainsi, si vous souhaitez acheter un nouveau disque dur,
prenez en compte cette liste des plus gros disques durs externes pour
vous aider à faire le meilleur choix.

4-20 Les formats de disques durs

Windows impose d'emblée le format NTFS aux disques durs internes du


PC. Lorsque l'on formate un disque dur interne, un disque dur externe, un
SSD, une clé USB ou une carte mémoire, Windows donne le choix entre
3 systèmes de fichiers : FAT32, exFAT, NTFS.

Quelle est l’unite de mémoire ?


L'octet est l'unité de mémoire de l'informatique et les autres unités ne
sont que des multiples : 1 kilo-octet (Ko) = 1024 octets. 1mega-octet (Mo)
= 1024 kilo-octets. 1giga-octet (Go) = 1024 méga-octets.

Hiérarchie et versions des d’ordinateurs ? (A faire ensemble comme


exposé à noter)

77
5 ALIMENTATION D’UN ORDINATEUR

Si la mission d’une alimentation pour ordinateur est la même quel que soit
le modèle, toutes ne le font pas de la même façon. Et elles ne vont
également pas dans tous les PC.

5-1 Les différents formats

Le premier distinguo entre toutes les alimentations PC est « physique ».


Comprenez, elles n’adoptent pas les mêmes dimensions pour s’insérer
dans les différents boîtiers d’ordinateur. Le format le plus répandu est sans
conteste l’ATX. Ce qui veut dire une longueur de 150 mm et 86 mm de
haut pour pouvoir être fixé dans les boîtiers du même nom.
Dérivé de ce format et beaucoup plus rare (parfois utilisé dans les
serveurs et montées en redondance), le Flex-ATX en est le petit frère.
Pour ceux qui ont des boîtiers d’alimentation plus petits, de type micro ITX
par exemple, c’est vers le format SFX qu’il faudra se tourner. Il a une
variante, le SFX-L, qui se veut plus profond. Plus rarement, on trouve
aussi le TFX, format plus en longueur qui peut équiper des PC de marque
ou des mini PC. Selon votre boîtier, veillez donc bien aux dimensions de
votre alimentation.

78
Plus petites mais tout aussi performantes, les alimentations SFX peuvent
aussi être modulaires.

5-2 Refroidissement

Le bloc d’alimentation est l’un des composants d’ordinateurs qui peut


chauffer beaucoup. Du coup, les constructeurs ont tous déployé des
solutions pour lutter contre ce phénomène et celles-ci vont avoir une
incidence sur le bruit généré par votre alimentation.

On recense trois types d’alimentation différentes en matière de


refroidissement :

- celles disposant d’un ventilateur intégré, qui constitue la majeure partie.


Qui dit ventilateur dit potentiel bruit, on veillera donc à bien vérifier le

79
niveau sonore (pour peu qu’il soit communiqué par le constructeur).
Privilégiez également les références avec un ventilateur le plus grand
possible et avec une grille à structure en nid d’abeilles. Leur avantage est
qu’elles affichent généralement un bon rapport qualité/prix.

- il y a des alimentations dites passive ou fanless, c’est-à-dire


complétement dépourvues de ventilateurs. Pour dissiper la chaleur, le
structures des blocs sont très aérées et des éléments de type caloducs
sont utilisés pour le transfert calorifique. Les reines du silence !

- il y a enfin l’entre-deux, les alimentations PC semi-passives : il s’agit


en fait d’alimentations dotées d’un ventilateur mais celui-ci ne se
déclenche qu’à partir d’un certain seuil de température ou d’un
pourcentage de charge. On parle alors d’autorégulation. C’est un
compromis à tous les sens du terme puisque ces alimentations sont aussi
silencieuses que des passives à certains moments et aussi bruyantes que
des classiques à d’autres.

Bien aérée, cette alimentation Seasonic dispose d’un système de


refroidissement fanless. Aucun ventilateur pour un bruit inexistant.

5-3 Alimentation modulaire ou non

Pour fournir en électricité tous vos composants, les alimentations sont


vendues avec les connectiques adaptées et les câbles associés. Tout le
monde n’ayant pas la même configuration et donc les mêmes besoins en
la matière, les fabricants ont développé le concept de modularité de la
connectique : ainsi, une alimentation pour PC peut être modulaire, semi-
modulaire ou non-modulaire.

80
Ces derniers ont ainsi tous les câbles déjà connectés au bloc
d’alimentation et ils ne peuvent être ôtés. Résultat, si la connectique de
votre alimentation est plus fournie que vos besoins, vous vous retrouverez
avec de nombreux câbles inutilisés qu’il faudra agencer soigneusement
pour ne pas qu’ils trainent dans le boîtier.

Avec la montée en flèche des configurations personnalisées et


esthétiques, les constructeurs se sont mis au diapason en proposant de
nombreux coloris pour les câbles de votre PC, y compris l’alimentation.

A l’opposé, les alimentations totalement modulaires proposent des câbles


détachables. Non seulement vous vous servez ainsi uniquement de ce
dont vous avez besoin mais en plus vous facilitez, le montage, le cable

81
management voire même la ventilation du boîtier qui n’est pas encombrée.
De plus, si vous faites un boîtier très personnalisé, il est alors possible
d’opter pour d’autres câbles, colorés, gainés ou esthétiquement adaptés
à votre configuration.

Enfin, comme pour les systèmes de refroidissement, un entre-deux existe


: les alimentation semi-modulaires. Tout est dans le nom ! Les câbles
essentiels (CM, CPU), sont fixes et tous les optionnels (PCIe, SATA, etc.)
sont détachables.

Toutes les alimentations sont fournies avec des câbles. Mais pour qui
souhaite réaliser un PC véritablement personnalisé, il est possible d’opter
pour des câbles colorés et harmonisés avec le reste de votre
configuration. Evidemment, l’opération ne vaut que pour les alimentations
modulaires.

Généralement gainés – pour une plus grande résistance -, ces câbles


personnalisés valent surtout pour l’esthétique et ne concernent pas que
l’alimentation. Mais si vous optez pour un boîtier PC fenêtré avec un
intérieur esthétique, faites le choix d’une alimentation modulaire et de
câbles de la couleur de vos autres composants. Effet garanti !

82
6- LES PERIPHERIQUES OU ORGANES ENTREES/SORTIES

Les périphériques, ou organes d’Entrée/Sortie(E/S), permettent à


l’ordinateur de communiquer avec l’homme ou d’autres machines, et de
mémoriser massivement des données ou des programmes dans des
fichiers. Les périphériques d'entrée servent à fournir des informations (ou
données) au système informatique. On y retrouve principalement : clavier
(frappe de texte), souris (pointage), scanner (numérisation de documents
papier), micro, webcam, etc.

Dans un système d'exploitation : Les entrées sont les données envoyées


par un périphérique (disque, réseau, clavier, capteur…) à destination de
l'unité centrale ; Les sorties sont les données émises par l'unité centrale
à destination d'un périphérique (disque, réseau, écran, imprimante,
actionneur…).

6-1 LA SOURIS

5-1-1 Définition
En informatique, une souris est un dispositif de pointage doté d’un ou
plusieurs boutons qui permet de déplacer le curseur sur l'écran mais aussi
de sélectionner, de déplacer et de manipuler des objets. Nous vous
proposons de découvrir l’histoire de cette invention.

5-1-2 Présentation
La souris ou "pointing device" en anglais est un périphérique de pointage
pour ordinateur. Elle permet de gérer le déplacement du curseur sur
l'écran de l'ordinateur et d’effectuer diverses actions (sélection, activation,
ouverture de menus) par pression ou "click" sur ses boutons.
83
Ce boîtier conçu pour tenir dans la main fait partie des nombreux
systèmes imaginés pour effectuer des actions à l’écran (crayon optique,
écran tactile, tablette tactile, boule, joystick, molettes diverses, Tablette
graphique et trackpoint).
Alors que certains de ces dispositifs donnent un pointage absolu, la souris
d’ordinateur détecte les déplacements et donne une position relative. Ce
périphérique de pointage fournit seulement deux coordonnées (x et y) et
n’offre donc pas un déplacement spatial de précision.

5-1-3 Invention
La souris a été inventée et mise au point en 1963 par l’américain Douglas
Engelbart du Stanford Research Institute (SRI). Le tout premier modèle,
inspiré du trackball, était un boîtier en bois contenant deux disques
perpendiculaires et relié à l'ordinateur par une paire de fils torsadés.

Cette invention a ensuite été améliorée par l’informaticien suisse Jean-


Daniel Nicoud à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en
1979. Jean-Daniel Nicoud a ajouté à ce dispositif une boule et des
capteurs. Il est à la fois le fabricant de la souris Depraz et l’inventeur de la
souris optique.

84
5-1-4 Evolutions
Les premiers modèles de souris étaient de simples trackballs inversées
permettant le mouvement du pointeur sur l’écran grâce à la friction de la
boule contre la table.
De nos jours, les souris à boules ou souris "mécaniques", qui nécessitent
un support homogène et ont pour inconvénient de s’encrasser rapidement,
sont peu à peu remplacées par des souris optiques. On distingue donc
plusieurs types de périphériques de pointage :
- les dispositifs mécaniques fonctionnent grâce à une boule en Plastique
ou en Caoutchouc qui transmet le mouvement à deux rouleaux
- les dispositifs optiques déterminent le mouvement par analyse visuelle
de la surface sur laquelle ils glissent.
Les connecteurs ont également évolué. On distingue ainsi les souris à
câble qui utilisent le port USB et les souris sans fil qui utilisent différentes
technologies (liaison infrarouge,

85
Bluetooth ou radio) pour s’affranchir d’une connexion physique avec
l’ordinateur.
Enfin, les modèles standards pour PC sont aujourd’hui dotés d’une
molette située entre les deux boutons. En août 2005, Apple a même lancé
une souris à quatre boutons : la Mighty Mouse.

6-2 CLAVIER D'ORDINATEUR

Un clavier d’ordinateur est une interface homme-machine, un périphérique


d'entrée de l'ordinateur composé de touches envoyant des instructions à
la machine une fois actionnées. Les touches sont un ensemble
d'interrupteurs électroniques similaires aux boutons d'une souris, d'une
télécommande ou d'une manette sur une console de jeu. Elles sont
fréquemment imprimées ou gravées de symboles, lettres, chiffres, mots
ou images et permettent essentiellement à un utilisateur de saisir des
caractères pour écrire du texte avec l'alphabet d'un langage. La
dactylographie permet d'apprendre à taper sur un clavier d'ordinateur de
manière optimisée en utilisant tous les doigts des mains comme sur une
machine à écrire. Un clavier est parfois accompagné de pédales, de la
même manière que peut l'être le clavier d'un instrument de musique :
Clavier multimédia
Clavier intégré sur un ordinateur portable

6-2-1 Historique

Les premiers claviers informatiques sont apparus au début des années


1960, en même temps que les premiers systèmes utilisables en ligne de
commande. Ils se répartissaient en quatre classes :

86
- terminaux à boules, avec ou sans mise en tampon d'une ligne de
texte avant envoi (exemple IBM 2741) ;
- claviers couplés à un écran-tampon ;
- claviers de type télétype, avec ou sans lecteur/perforateur de ruban
(ASR33, KSR33) ;

Vers la fin des années 1970, le texte prenant de plus en plus d'importance
dans les données traitées, les claviers furent systématiquement
personnalisés en fonction des pays, soit par les grands constructeurs eux-
mêmes, soit par des entreprises locales (il n'en coûtait que le brûlage
d'une ROM et la sérigraphie de quelques touches).
Les claviers informatiques sont similaires en apparence, et parfois dans
leur fonctionnement, aux claviers des machines à écrire afin de ne pas
dérouter les utilisateurs. Dans les années 1980, chaque ordinateur familial
avait le clavier intégré dans l'unité centrale.

6-3 LES IMPRIMANTES

Une imprimante est un organe d’entrée/sortie informatique qui permet de


ressortir les résultats des travaux effectués sur un ordinateur sur un
support papier. Il existe différents types d'imprimantes, selon le mode
d'utilisation qui est la nôtre, et aussi... selon l’étendue de notre budget !
Il existe même depuis peu, un tout nouveau type d'imprimante appelée
imprimante 3D, permettant de créer des objets en relief...
On a gardé l'appellation 'imprimante' parce que ces nouvelles machines
sont construites sur le schéma de base d'une imprimante.

87
6-3-1 L'ancêtre des imprimantes : matricielles ou à aiguilles
Bien qu'il ait existé d'autres technologies auparavant, l'imprimante
matricielle est devenue la référence au moment où l'informatique a pris
son essor dans les grandes entreprises. Ces avantages sont :

 La rusticité et la simplicité de ces imprimantes ont pour corollaires


leurs fiabilité et longévité.
 L'impression de plusieurs exemplaires en un seul passage est
possible.
 Le coût du papier est plus faible (carton de plusieurs milliers de
pages). Papier en continu avec bandes Carroll détachables.
 Le coût global est le plus faible.
 Elles permettent de gérer de très gros volumes d'impression.

Ce sont hélas des imprimantes bruyantes, et ce, d'autant plus qu'elles


sont rapides. Elles ont également des inconvénients :

 La qualité des documents reste moyenne.


 L'impression est monochrome en règle générale.
 Le prix d'achat est plus élevé.

88
6-3-2 L'imprimante à jet d'encre

Plus récentes, ces imprimantes se sont beaucoup développées, car elles


sont devenues très accessibles en prix, tout en donnant des résultats
parfois surprenants de qualité (impression de photos).
Silencieuses, elles plaisent au grand public qui s'accommode fort bien de
leur manque de rapidité, vu les faibles volumes d'impression en jeu
généralement.

Plus de ruban encreur, plus d'impact, de très fines gouttelettes d'encre


sont envoyées directement sur le papier où elles se déposent
instantanément, et sèchent tout aussi vite. La tête est mobile et son
attelage emporte avec elle ses cartouches d'encre. Suivant les
constructeurs, on aura deux cartouches seulement ou plus. Une cartouche
noire, une cartouche couleur (couleurs de base qui seront mélangées) ou
cartouches séparées pour les couleurs. Il existe aussi des cartouches
spéciales pour l'impression de photos, lesquelles vont de pair avec des
papiers spéciaux pour photos également. Ces types d’imprimantes
présentent des avantages :

 L'impression en elle-même est particulièrement silencieuse.


 Faible prix d'achat (mais inconvénient sur les cartouches).
 Peu d'entretien (les cartouches renouvellent les têtes d'impression
sauf exceptions).
 Impression en couleur.
 Qualité photo = tout est imprimable !

Elles n’ont pas que des avantages, mais aussi des inconvénients :

 Rapidité d'impression moyenne, voire faible sur le bas de gamme.

89
 Prix élevé des cartouches (qui souvent contiennent la tête
d'impression).
 Ne peut rester trop longtemps sans être utilisée : risque de
bouchage des têtes d'impression.

Ces imprimantes étant devenues "grand-public", il existe aujourd'hui une


gamme très étendue, et beaucoup sont multifonction. Ne pas oublier, dans
son budget, le coût des cartouches !

90
6-3-3 L'imprimante laser

Apparue sur le marché à peu près en même temps que l'imprimante à jet
d'encre, l'imprimante laser a mis plus de temps à se développer et à se
démocratiser. D'un prix sensiblement plus élevé, elle ne peut intéresser
que les personnes ayant des volumes d'impression plus élevés,
nécessitant également une grande qualité. Un rayon laser "dessine" sur
un tambour spécial le dessin de la page à imprimer. Une encre en poudre
appelée "toner" est ensuite saupoudrée sur ce tambour, où chaque
élément du dessin au laser retient cette encre (charges électrostatiques).
Par un transfert (charges électrostatiques à nouveau), cette encre va se
retrouver sur le papier, où elle sera ensuite fixée par chauffage : l'encre
fond et se fixe sur le papier. D'où une excellente qualité et une grande
rapidité, sans bruit parasite. La couleur s'obtient par le principe de la
quadrichromie, et nécessite donc 4 passages successifs pour obtenir le
résultat. Ainsi on obtient une cadence moins élevée en tirage couleurs.

Avantages

 Grande qualité d'impression.


 Rapidité supérieure à celle des imprimantes à jet d'encre. (au
minimum 2 à 3 fois plus rapides)
 Réserve d'encre importante (cartouche de toner pour plusieurs
milliers de feuilles imprimées).
 Silence.

Inconvénients

 Prix d'achat plus élevé.


 Entretien plus technique et donc plus coûteux.

91
6-3-4 Les imprimantes spéciales

1- Imprimantes thermiques

Grâce à un papier... thermique (qui noircit quand on le chauffe), leur tête


d'impression se compose de petites résistances électriques qui chauffent
instantanément, sous le principe matriciel. Le papier va se noircir en
regard de ces points de chauffe. Silence, rapidité, fiabilité font de ces
imprimantes celles qui sont préférées pour imprimer des reçus de carte
bancaire, ou des tickets dans la grande distribution par exemple. Hélas, le
papier vieillit très vite et s'estompe, notamment si il est exposé au soleil...

2- Imprimantes à transfert thermique


Même principe, mais là, c'est un ruban qui va fondre et se déposer sur le
papier. Cette différence majeure donne un bien meilleur résultat, et un
document qui peut quant à lui se conserver.

3- Imprimantes à sublimation
Dérivée de la technologie à jet d'encre, cette technologie fait passer
l'encre à base de cire, de l'état solide à l'état gazeux, et c'est au contact
du papier que l'encre va se solidifier instantanément. Si le respect des
couleurs d'origine est quasiment parfait, la finesse reste moindre que celle
obtenue avec le jet d'encre, et le noir (du noir et blanc) est imparfaitement
rendu.

4- Traceurs ou tables traçantes


Il s'agit là d'outils du domaine industriel, permettant de tracer à plat toutes
sortes de plans, dessins... sur des supports de grandes dimensions. A
l’intersection de deux règles articulées et motorisées, un système

92
d'impression peut ainsi se déplacer à tout endroit, et donc dessiner, tracer
à la demande.
Bien d'autres projets ont existé ou continuent de voir le jour ; il s'agit
toujours de trouver une technologie qui n'aurait... que des avantages !

6-3-5 L'imprimante du futur : l'imprimante en 3D


Une imprimante en 3D, c'est impossible nous direz-vous ! Et bien, non,
c'est possible et cela existe! Modéliser avec précision, et en trois
dimensions, un projet d'objet (maquette de voiture, d'objet courant...) peut
aujourd'hui être réalisé grâce à des imprimantes futuristes, en quelques
minutes, alors que la méthode manuelle peut nécessiter des heures, des
jours, des semaines voir souvent des mois tout entier !

Conclusions
Comme toujours, la réflexion doit précéder l'éventuel achat d'une
imprimante. Il faut bien cerner ses besoins, définir ses exigences quant à
ce périphérique. Il faut essayer de quantifier ses volumes d'impression, et
les types de documents à imprimer. Cette réflexion devrait permettre à
chacun de déterminer quel type d'imprimante peut convenir à son usage.

7- LES ECRANS

Définition

Un écran est un appareil, une interface entre l’ordinateur et l’homme. Il


permet de visualiser, de voir en temps réel tous les résultats des travaux
de l’hommes sur la machine.

93
7-1 Les différents types d'écrans
On trouve actuellement deux types d'écrans (moniteurs): à tube
cathodique (CRT, disparus), à cristaux liquides (TFT et dérivés, LCD et
LED) mais aussi plasma et OLED (basés sur une technologie différente).
Débutons par les caractéristiques globales. La première est la taille
(dimension).

7-2 Définitions selon les fréquences de balayage

La définition verticale dépend de la fréquence horizontale du moniteur,


exprimée en kHz, qui est le produit de la fréquence de trame par la
définition verticale (qui est typiquement de 50 Hz en PAL/SECAM, de
60 Hz en NTSC et sur les écrans VGA de base1 ou les dalles LCD, et de
plus de 85 Hz sur les écrans à rafraîchissement élevé pour limiter les
effets de scintillement). Généralement, la définition verticale obtenue est
seulement sa valeur maximale théorique, car certaines lignes sont
souvent supprimées (restent noires) sur les écrans à connexion
analogique (même si l’écran est une dalle LCD ou TFT) pour permettre au
faisceau d’électrons de se déplacer verticalement lors du retour de
balayage pour la trame suivante sur les écrans CRT.

De même, la fréquence de pixel (exprimée en MHz) donne une définition


horizontale maximale. Là aussi la définition horizontale obtenue est le
maximum théorique, car un certain nombre de pixels ne peuvent être
affichés lors du retour de balayage.

94
7-3 Définitions selon la taille de l’écran
Définitions de dalles de moniteurs au rapport classique 4/3 (la largeur est
1,33 fois plus grande que la hauteur)

Taille de l’écran Définitions maximales en pixels


Pas de Pas de Pas de Pas de
Diagonale Largeur × hauteur 0,31 mm 0,28 mm 0,25 mm 0,21 mm
de l’écran de l’écran (définition de (définition de (définition de (définition de
82 ppp) 91 ppp) 102 ppp) 121 ppp)
14 pouces
284,48 × 213,36 mm 917 × 688 1 016 × 762 1 137 × 853 1 354 × 1 016
≈ 35,6 cm
15 pouces
304,80 × 228,60 mm 983 × 737 1 088 × 816 1 219 × 914 1 451 × 1 088
≈ 38,1 cm
17 pouces
345,44 × 259,08 mm 1 114 × 835 1 233 × 925 1 381 × 1 036 1 644 × 1 233
≈ 43,2 cm
19 pouces
386,08 × 289,56 mm 1 245 × 934 1 378 × 1 034 1 544 × 1 158 1 838 × 1 378
≈ 48,3 cm
20 pouces
406,40 × 304,80 mm 1 310 × 983 1 451 × 1 088 1 625 × 1 219 1 935 × 1 451
≈ 50,8 cm
21 pouces
426,72 × 320,04 mm 1 376 × 1 032 1 524 × 1 143 1 706 × 1 280 2 032 × 1 524
≈ 53,3 cm
22 pouces
447,04 × 335,28 mm 1 442 × 1 081 1 596 × 1 197 1 788 × 1 341 2 128 × 1 596
≈ 55,9 cm
24 pouces
487,68 × 365,76 mm 1 573 × 1 179 1 741 × 1 306 1 950 × 1 463 2 322 × 1 741
≈ 61,0 cm
26 pouces
528,32 × 396,24 mm 1 704 × 1 278 1 886 × 1 415 2 113 × 1 584 2 515 × 1 886
≈ 66,0 cm

 Définition SD
 Définition compatible HD 720 (min. 1 280 × 720)
 Définition compatible HD 1080 (min. 1 920 × 1 080)

AINSI VOUS AUREZ APPRIS BEAUCOUP DE CHOSES CERTAINEMENT

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