Alg5 TD3

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UNIVERSITE CHOUAIB DOUKKALI

FACULTE DES SCIENCES


EL JADIDA
Département de Mathématiques
FILIERE SMA - Semestre V
AU 2020 - 2021

M. Alaoui

Algèbre 5 - Fiche d’exercices N 0 3

Chapitre 3 Espaces euclidiens (I)


Produit scalaire- Bases orthogonales- Projection orthogonale.

Exercice 1.

Soit E un espace vectoriel réel. Déterminer parmi les applications de E × E dans R suivantes celles qui sont des
produits scalaires :

1. E = R2 , ((x, y), (x0 , y 0 )) 7→ xx0 + 2xy 0 + 2x0 y + 5yy 0 ;


2. E = R2 , ((x, y), (x0 , y 0 )) 7→ xx0 + 2xy 0 + 2x0 y + yy 0 ;
Pk=n
3. E = Rn [X], (P, Q) 7→ k=0 P (k)Q(k) ;
4. E = Mn (R), (M, N ) 7→ T r(M N ) ;
5. E = Mn (R), (M, N ) 7→ T r(t M N ) ;
Exercice 2.

Soit E un espace préhilbertien réel et deux vecteurs x, y ∈ E.

1. Développer lt’expression
kk y k2 x − (x | y).y k2

2. Retrouver lt’inégalité de Cauchy-Schwarz ainsi que le cas dt’égalité.

Exercice 3.

Soient n ∈ N∗ et a1 , a2 , ..., an des réels strictement positifs de somme 1. Montrer que :


n
X 1
≥ n2
ak
k=1

A quelle condition cette inégalité est-elle une égalité ?

Exercice 4.

Soient f une fonction continue et strictement positive sur [a, b]. Montrer que
Z 1 Z 1
1
[ f (t)dt][ dt] ≥ (b − a)2
0 0 f (t)
Etudier les cas d’égalités.

Exercice 5.

Soit E = R3 [X]. Montrer qu’il existe un et un seul Q ∈ E tel que pour tout P ∈ E on ait :
Z 1
P 0 (1) = P (t)Q(t)dt
0

Exercice 6.
1
R1
On munit E = R2 [X] du produit scalaire défini par : < P, Q >= 0
P (t)Q(t)dt.

1. On considère la forme linéaire ϕ définie sur E = R2 [X] par : ϕ(P ) = P (0). Montrer qu’il existe A ∈ tel que :

∀P ∈ R2 [X], ϕ(P ) =< A, P >


Calculer explicitement le polynôme A.

2. On se place maintenant dans E = R[X] et l’on considère la forme linéaire ψ définie sur E par : ψ(P ) = P (0).

On suppose qu’il existe B ∈ R[X] tel que : ∀P ∈ R[X], ψ(P ) =< B, P >.
En calculant ψ(XB), montrer que ceci est absurde.

3. Déteminer le noyau H de ψ puis calculer H ⊥ et [H ⊥ ]⊥ .

4. Quelle conclusion peut-on faire ?

Exercice 7.

Soient E = R2 [X], et ϕ : E × E → R l’application définie par :

2
X
ϕ(P, Q) = P (k) (0)Q(k) (0) = P (0)Q(0) + P , (0)Q, (0) + P ,, (0)Q,, (0)
k=0

1. Montrer que est un produit scalaire sur E.

2. Calculer, pour i, j ∈ {0, 1, 2}, ϕ(X i , X j ).

3. En déduire une base orthonormale de E.

Exercice 8.

Soit E un espace préhilbertien réel et B = (e1 , e2 , ..., en ) un système de vecteurs de E de norme 1 vérifiant :

k=n
X
∀x ∈ E , x= (x | ek ).ek
k=1

1. Vérifier que lt’espace E est nécessairement de dimension finie.

2. Montrer que si i 6= j, alors (ei | ej ) = 0.

3. Montrer que B est une base orthonormale de E.

Exercice 9.

1. Dans R4 muni de sa structure euclidienne canonique, on note


F = {(x, y, z, t) ∈ R4 | x − y − z + t = 0}

et p la projection orthogonale sur F . Déterminer la matrice de p dans la base canonique puis calculer la distance de
(1, 0, 1, 1) à F .

2. Dans R3 muni de sa structure euclidienne canonique, on note


F = {(x, y, z) ∈ R3 | x + 2y − z = 0 et 2x − y = 0}

et s la symétrie orhogonale par rapport à F . Déterminer la matrice de s dans la base canonique.

2
Exercice 10.

Soient E un espace euclidien a un vecteur non nul de E. On définit la droite D = V ect(a) et son orthogonal H = D⊥ .
Pour x ∈ E, exprimer les distances d(x, H) et d(x, D) en fonction de la norme du vecteur x et du produit scalaire
< x, a >.

Applications :

(i) On prend E = Rn muni de sa structure euclidienne canonique.

Soient a = (1, 1, ..., 1) et x = (1, 0, , 0, ..., 0, 1). Calculer d(x, H).

(ii) On prend E = Mn (R) muni de produit scalaire < M, N >= tr(M t N ).

Soient A = In et M ∈ E. Calculer d(M, D).

Exercice 11.
Pk=3 Pk=3
Soit E = R3 [X]. Si P = k=0 ak X k et Q = k=0 bk X
k
on pose :

k=3
X
< P, Q >= ak bk
k=0

1. Montrer que (E, <, >) est un espace euclidien et que la famille B = (1, X, X 2 , X 3 ) est une base orthonormale de E.

2. Soit F = {P ∈ E | P (1) = 0}.

2.1 Montrer que F est un hyperplan de E.

2.2 Soit C = (X − 1, X(X − 1), X 2 (X − 1)). Montrer que C est une base de F puis construire une base orthonormale
de F à partir de la famille C.

2.3 Par deux méthodes, déterminer le projeté orthogonal du polynôme P = X 3 sur le sous-espace F .

Exercice 12.

Calculer
R1
(i) inf { 0 (t ln t − at2 − bt)2 : a, b ∈ R},
Pn
(ii) inf { k=0 (k 2 − ak − b)2 : a, b ∈ R}.
Exercice 13.

Dans cet exercice, on considère E = R3 muni de sa structure euclidienne canonique, B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique
de R3 . Soit p l’endomorphisme de E dont la matrice par rapport à la base B est :
 
8 −2 −2
1
A= −2 5 −4 
9
−2 −4 5
1. Montrer que p est un projecteur orthogonal de E.

2. Déterminer le support F de p puis une base orthonormale de F .

3. Calculer d(e1 , F ), distance de e1 au sous-espace F .

3
Exercice 14.

On se donne trois points du plan R2 de coordonnées respectives (a1 , b1 ), (a1 , b2 ) et (a3 , b3 ). On cherche un point du
plan qui soit raisonnablement proche des trois. On choisit pour cela le critère suivant : on cherche à déterminer un
point de coordonnées (α, β) qui minimise la distance aux trois points au carré, ct’est à dire qui minimise :

i=3
X
C(α, β) = (| α − ai |2 + | β − bi |2 )
i=1

On introduit les vecteurs de R6 suivants :

v = (1, 0, 1, 0, 1, 0) , w = (0, 1, 0, 1, 0, 1) et z = (a1 , b1 , a2 , b2 , a3 , b3 )

1. Montrer que

C(α, β) =k αu + βv − z k2

où la norme est la norme euclidienne usuelle de R6 .

2. En déduire lt’existence et lt’unicité dt’un couple (α, β) qui minimise C(α, β) et déterminer (α, β) en fonction de
(a1 , b1 ), (a1 , b2 ) et (a3 , b3 ).

3. Comment interprétez-vous géométriquement le couple (α, β) ?

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